Tiens tiens...Nathalie Normandeau et François Bonnardel: adversaires politiques à l'Assemblée nationale, amoureux à la ville.
Le quotidien Le Soleil révèle ce jeudi que la vice-première ministre libérale et députée de Bonaventure, Nathalie Normandeau, et le député de l'Action démocratique du Québec, François Bonnardel, se fréquentent intimement depuis quelques temps.
Au risque de causer une commotion dans le petit monde qu’est l’Assemblée nationale, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, fréquente depuis quelque temps le député adéquiste François Bonnardel.
« Oui, c’est vrai, je fréquente François Bonnardel. Parfois, les choses arrivent comme ça et la vie met quelqu’un sur ton chemin, ça arrive, et c’est tout », a dit Mme Normandeau au Journal, mercredi.
Consciente de la particularité de cette situation, Mme Normandeau prévient les coups en affirmant que cela n’a eu et n’aura aucun effet sur son travail de ministre du gouvernement.
Aussi inconfortable que les médias à aborder cette affaire d’ordre personnel, la vice-première ministre convient qu’elle doit tout de même faire face à la musique.
« Je n’ai rien à me reprocher. Je fais mon métier avec rigueur et je me sens tout à fait sereine, calme, cool, je dirais », a-t-elle dit.
À l’ADQ, on ne savait trop que faire de cette patate chaude et le match Canadien-Bruins prévu par les apparatchicks adéquistes a été perturbé par les préparatifs de la journée de jeudi.
« Aucun commentaire »
« Aucun commentaire, jusqu’à nouvel ordre », a fait savoir le bureau de la chef intérimaire, Sylvie Roy.
Même au PQ, on avait entendu parler de cette histoire incroyable de « Normandeau avec Bonnardel ».
Le député Bonnardel ne voulait pas parler de cela, mercredi. Il a toutefois fait savoir par un tiers qu’il faisait « ses propres choix » et qu’il s’adressera aux médias quand l’occasion se présentera, peut-être jeudi.
Rumeur persistante
La rumeur d’une liaison entre le député de Shefford et la vice-première ministre courait depuis quelque temps dans les corridors de l’Assemblée nationale mais avec plus d’intensité au cours des derniers jours.
Mercredi encore, les scribes évoquait cette idylle en l’associant à une tentative du Parti libéral d’attirer le député Bonnardel dans ses rangs. Peu de temps après les élections de décembre, le député de Shefford avait fait l’objet de rumeurs le faisant abandonner l’ADQ au profit des libéraux. Certains jugeaient qu’il avait le « profil libéral ».
« Par hasard »
Mme Normandeau nie formellement avoir nourri de tels desseins. « Jamais, mais jamais je n’ai tenté de faire traverser la Chambre à François Bonnardel. Ça n’a rien à voir. C’est arrivé par hasard », nous a-t-elle dit.
Sans entrer dans les détails, les deux politiciens sont pour ainsi dire libres, divorcés l’un et l’autre. Mme Normandeau est députée de Bonaventure, en Gaspésie, depuis 1998 et numéro deux du gouvernement Charest depuis deux ans. Élu en 2007, le député Bonnardel était, jusqu’à tout récemment, whip de l’aile parlementaire adéquiste, un poste maintenant aboli. M. Bonnardel avait brièvement envisagé de participer à la course à la direction de l’ADQ mais a préféré appuyer Gilles Taillon, mardi.
Les prochains: Mario Dumont avec André Boisclair.
