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killerguitar a écrit :Les Québécois ont prit la nouvelle de son suicide plus important que celui là de Kurt Cobain.
C'est normal, à vrai dire, car on était plus proche de lui. Et pis y'a quand même des mystères auteur de l'histoire Kurt Cobain. J'ai vu un reportage et pratiquement toutes les preuves étaient là pour supposer que c'était un meurtre et non un suicide. Maiiis on embarque pas là dedans héhé
- killerguitar
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Le batteur des Colocs vient de Sept-Iles et il a accordé une entrevue au journal local.
J'essaie depuis tout à l'heure de poster l'adresse mais c'est tout fucké alors la voici:
«C'est une très mauvaise caricature. J'ai capoté lorsque j'ai vu la projection privée du film sur Dédé Fortin et les Colocs.» Jimmy Bourgoing louange le travail des acteurs, mais dénonce celui du réalisateur et des producteurs de Dédé à travers les brumes.
«Le film est rempli d'aberration. On décrit sans explication Dédé qui tombe dans une dépression. On nous présente comme des alcooliques qui profitent des filles fanatiques du groupe. Je ne bois pas d'alcool depuis 25 ans.»
«Nous sommes des marionnettes d'arrière-scène dans le film. J'ai fait beaucoup dans ce groupe que j'ai fondé avec Dédé Fortin. J'ai travaillé jusqu'à 12 heures par jour en studio et sur des arrangements. J'ai détesté ce film. La seule chose intéressante lors de la projection privée, c'est que tout le monde se retrouvait ensemble. Parmi les membres des Colocs et les proches, seul Mike Sawatsky a apprécié parce qu'il a eu un contrat des producteurs.»
Premiers pas des Colocs
Jimmy Bourgoing se souvient très bien des premiers pas du groupe les Colocs. «J'habitais à Montréal. Marc Déry et Yves Desrosiers étaient mes colocataires. Nous avons connu Dédé dans un bar blues où chacun pouvait jammer librement sur scène. Dédé restait près de chez nous, mais on ne se connaissait pas.»
«On s'est regroupé avec Louis Léger et Patrick Esposito. Mononc'Serge avait publié une annonce. Il cherchait un groupe. Après quelques shows, Marc Déry a quitté pour fonder Zébulon avec ses frères.» Jimmy Bourgoing aurait pu alimenter les scripteurs du film.
«J'ai passé plus de deux heures avec le réalisateur Jean-Philippe Duval, il y a deux ou trois ans. Il parlait alors de faire un documentaire. Il ne m'a jamais rappelé. Un ami comédien, qui a participé aux auditions, m'a lu des extraits du scénario. Ça racontait des affaires qui ne se sont jamais passées. J'ai contacté les producteurs. Ils m'ont envoyé quelqu'un à qui j'ai accordé une entrevue et j'ai donné accès à mes archives photos et audio. Ils n'ont jamais considéré mon point de vue. Ils m'ont même interdit l'accès au tournage.»
Jimmy Bourgoing assistera à des projections du film à Sept-Îles dimanche. Il sera disponible pour converser avec le public après les projections. L'ancien Septilien prévoit publier un livre autobiographique incluant la vraie histoire des Colocs.
J'essaie depuis tout à l'heure de poster l'adresse mais c'est tout fucké alors la voici:
«C'est une très mauvaise caricature. J'ai capoté lorsque j'ai vu la projection privée du film sur Dédé Fortin et les Colocs.» Jimmy Bourgoing louange le travail des acteurs, mais dénonce celui du réalisateur et des producteurs de Dédé à travers les brumes.
«Le film est rempli d'aberration. On décrit sans explication Dédé qui tombe dans une dépression. On nous présente comme des alcooliques qui profitent des filles fanatiques du groupe. Je ne bois pas d'alcool depuis 25 ans.»
«Nous sommes des marionnettes d'arrière-scène dans le film. J'ai fait beaucoup dans ce groupe que j'ai fondé avec Dédé Fortin. J'ai travaillé jusqu'à 12 heures par jour en studio et sur des arrangements. J'ai détesté ce film. La seule chose intéressante lors de la projection privée, c'est que tout le monde se retrouvait ensemble. Parmi les membres des Colocs et les proches, seul Mike Sawatsky a apprécié parce qu'il a eu un contrat des producteurs.»
Premiers pas des Colocs
Jimmy Bourgoing se souvient très bien des premiers pas du groupe les Colocs. «J'habitais à Montréal. Marc Déry et Yves Desrosiers étaient mes colocataires. Nous avons connu Dédé dans un bar blues où chacun pouvait jammer librement sur scène. Dédé restait près de chez nous, mais on ne se connaissait pas.»
«On s'est regroupé avec Louis Léger et Patrick Esposito. Mononc'Serge avait publié une annonce. Il cherchait un groupe. Après quelques shows, Marc Déry a quitté pour fonder Zébulon avec ses frères.» Jimmy Bourgoing aurait pu alimenter les scripteurs du film.
«J'ai passé plus de deux heures avec le réalisateur Jean-Philippe Duval, il y a deux ou trois ans. Il parlait alors de faire un documentaire. Il ne m'a jamais rappelé. Un ami comédien, qui a participé aux auditions, m'a lu des extraits du scénario. Ça racontait des affaires qui ne se sont jamais passées. J'ai contacté les producteurs. Ils m'ont envoyé quelqu'un à qui j'ai accordé une entrevue et j'ai donné accès à mes archives photos et audio. Ils n'ont jamais considéré mon point de vue. Ils m'ont même interdit l'accès au tournage.»
Jimmy Bourgoing assistera à des projections du film à Sept-Îles dimanche. Il sera disponible pour converser avec le public après les projections. L'ancien Septilien prévoit publier un livre autobiographique incluant la vraie histoire des Colocs.
- killerguitar
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Souvent on sort des films pour faire de l'argent on fair semblant que c'est une histoire vraie mais on la modèle comme on veut pour que ça interresse plus les gens
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
-Pierre Falardeau
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Dédé demeurait en haut d'une épicerie sur la rue Rachel où l’on pouvait manger aussi de la cuisine italienne, ce n’est pas cher et c'est très bon. Rien à voir avec une pizzeria.
Le jour qu'il s'est enlevé la vie, j'ai été mangé à cette épicerie. Je ne savais pas qu'il demeurait en haut. Dans ce temps-là, je demeurais au coin de Rachel et Fabre, J’écoutais très peu de musique, je travaillais et je lisais beaucoup de biographies et de romans historiques etc....
Le jour qu'il s'est enlevé la vie, j'ai été mangé à cette épicerie. Je ne savais pas qu'il demeurait en haut. Dans ce temps-là, je demeurais au coin de Rachel et Fabre, J’écoutais très peu de musique, je travaillais et je lisais beaucoup de biographies et de romans historiques etc....
- killerguitar
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J'ai pas aimé je suis allé le voir. Dédé a l'air seul dans ce film les autres membres on en parle même pas.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
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