
Selon les nouvelles directives de la GRC qui restreignent l'usage du Taser, les personnes qui sont dans un état d'agitation sévère lors de leur arrestation seraient particulièrement sensibles aux effets néfastes des décharges électriques du Taser.
C'est du moins ce qu'a expliqué jeudi le commissaire William Elliott de la GRC lors de sa comparution devant le comité de la Sécurité publique de la Chambre des communes.
Selon les explications présentées par le commissaire Elliot aux membres du comité, le Taser ne devra désormais être utilisé par les agents de la GRC que dans les cas où la vie ou la sécurité d'un policier ou du public seront en danger. Il sera par conséquent interdit aux policiers de recourir à leur pistolet électrique lorsque les suspects appréhendés n'offriront qu'une faible résistance.
La Gendarmerie royale du Canada instaurera également une formation annuelle pour ses agents sur l'usage de cette arme plutôt qu'aux deux ans.
Le FNQ quant à lui propose de proscrire l'utilisation du pistolet Taser, peu importe les circonstances.
Radio-Canada