UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Etats-Unis: les premiers colons ont recouru au cannibalisme pour survivre
Les colons de Jamestown, la première colonie anglaise établie en Amérique, située aux Etats-Unis en Virginie (est), ont recouru au cannibalisme pour survivre, révèle l'analyse d'ossements d'une jeune fille de 14 ans, ont indiqué mercredi des scientifiques
Souffrant de famine durant l'hiver de 1609-1610, quand 80% des colons sont morts, certains ont essayé et réussi à extraire de la matière cervicale ainsi que des tissus du visage et de la gorge du corps de l'adolescente pour les manger, ont expliqué des anthropologues du Musée national d'histoire naturelle à Washington.
Le crâne de la jeune fille porte plusieurs marques de coups pour le briser, ainsi que des traces de profondes entailles au niveau du visage et du cou, a précisé dans un communiqué Douglas Owsley, un anthropologue du musée qui a analysé la boite crânienne et les tibias.
"Le désespoir et les circonstances exceptionnellement difficiles auxquels faisaient face les colons du fort de James pendant l'hiver de 1609-1610 sont révélés dans le traitement postmortem du corps de cette jeune fille", souligne ce scientifique.
"L'intention très claire était de démembrer le corps, de retirer le cerveau et les tissus du visage pour les manger", dit-il, notant que les dépeceurs ne savaient manifestement pas comment s'y prendre.
Ils ont tout d'abord essayé d'ouvrir le front mais sans succès. Ils ont ensuite asséné des coups sur l'arrière de la tête à l'aide d'une petite hache ou d'un couperet avant de pouvoir ouvrir le crâne, précise l'anthropologue.
Ces scientifiques ont pu aussi reconstituer des détails de la vie de cette jeune fille venue d'Angleterre en analysant le développement d'une molaire et le stade de croissance de l'os du menton. Il ne reste que 10% du squelette.
Ils ont ainsi estimé qu'elle était âgée d'environ 14 ans quand elle est morte mais n'ont pas pu déterminer la cause du décès.
Mais en utilisant une combinaison de technologies numériques et médicales, ces chercheurs ont pu reconstituer le probable visage de l'adolescente.
Ils ont d'abord passé au scanner les restes incomplets du crâne fragmenté et réalisé un modèle virtuel de la boite crânienne en assemblant numériquement tous les morceaux, tel un puzzle.
Ce modèle a été imprimé en trois dimensions, avant que le visage de la jeune fille soit reconstruit. Il sera exposé au Musée national d'histoire naturelle à Washington à partir du 3 mai, dans le cadre d'une exposition sur les dossiers de médecine légale du Chesapeake au 17e siècle.
Les restes du squelette de la jeune fille seront exposés à Jamestown près du site de sa découverte.
Les colons de Jamestown, la première colonie anglaise établie en Amérique, située aux Etats-Unis en Virginie (est), ont recouru au cannibalisme pour survivre, révèle l'analyse d'ossements d'une jeune fille de 14 ans, ont indiqué mercredi des scientifiques
Souffrant de famine durant l'hiver de 1609-1610, quand 80% des colons sont morts, certains ont essayé et réussi à extraire de la matière cervicale ainsi que des tissus du visage et de la gorge du corps de l'adolescente pour les manger, ont expliqué des anthropologues du Musée national d'histoire naturelle à Washington.
Le crâne de la jeune fille porte plusieurs marques de coups pour le briser, ainsi que des traces de profondes entailles au niveau du visage et du cou, a précisé dans un communiqué Douglas Owsley, un anthropologue du musée qui a analysé la boite crânienne et les tibias.
"Le désespoir et les circonstances exceptionnellement difficiles auxquels faisaient face les colons du fort de James pendant l'hiver de 1609-1610 sont révélés dans le traitement postmortem du corps de cette jeune fille", souligne ce scientifique.
"L'intention très claire était de démembrer le corps, de retirer le cerveau et les tissus du visage pour les manger", dit-il, notant que les dépeceurs ne savaient manifestement pas comment s'y prendre.
Ils ont tout d'abord essayé d'ouvrir le front mais sans succès. Ils ont ensuite asséné des coups sur l'arrière de la tête à l'aide d'une petite hache ou d'un couperet avant de pouvoir ouvrir le crâne, précise l'anthropologue.
Ces scientifiques ont pu aussi reconstituer des détails de la vie de cette jeune fille venue d'Angleterre en analysant le développement d'une molaire et le stade de croissance de l'os du menton. Il ne reste que 10% du squelette.
Ils ont ainsi estimé qu'elle était âgée d'environ 14 ans quand elle est morte mais n'ont pas pu déterminer la cause du décès.
Mais en utilisant une combinaison de technologies numériques et médicales, ces chercheurs ont pu reconstituer le probable visage de l'adolescente.
Ils ont d'abord passé au scanner les restes incomplets du crâne fragmenté et réalisé un modèle virtuel de la boite crânienne en assemblant numériquement tous les morceaux, tel un puzzle.
Ce modèle a été imprimé en trois dimensions, avant que le visage de la jeune fille soit reconstruit. Il sera exposé au Musée national d'histoire naturelle à Washington à partir du 3 mai, dans le cadre d'une exposition sur les dossiers de médecine légale du Chesapeake au 17e siècle.
Les restes du squelette de la jeune fille seront exposés à Jamestown près du site de sa découverte.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
5 mai 1889. Quatre cents "nègres", Kanaks et Annamites sont les stars de l'Expo universelle
Le Point.fr
Se croyant au zoo, les Français se précipitent dans le village indigène reconstitué sous la tour Eiffel pour admirer les sauvages.
Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce n'est pas une manif de sans-papiers avant la lettre, ni une réunion de rappeurs, mais les habitants du village indigène de l'Exposition universelle dont l'ouverture officielle est pour le lendemain. Ces hommes et femmes "importés" des lointaines colonies françaises sont impatients de découvrir les millions de visiteurs blancs attendus. La curiosité vaut dans les deux sens.
Attraction phare de l'Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l'immense honneur (!) d'être les habitants du premier "village indigène" organisé dans le cadre d'une "exhibition ethnologique". Plusieurs expositions précédentes en Europe et en Amérique ont déjà montré de petits groupes d'individus, ou même des personnes seules, parfois même dans des cages. Mais plusieurs centaines d'indigènes du bout du monde répartis dans plusieurs villages, c'est du jamais-vu. Le gouvernement de Carnot garantit l'authenticité des Sénégalais, Gabonais ou Congolais ramenés de leurs forêts primitives ! On n'est pas allé les chercher à la Goutte-d'Or ou encore dans le 13e arrondissement... Il s'agit de vraies pièces originales ! Approchez, approchez ! Touchez ! Certains savent même parler et, qui plus est, français ! Le jour de l'inauguration, seul Dieudonné brandit une banderole sous les objectifs des caméras : "Stop au continuum colonial et esclavagiste".
Vingt-huit millions de visiteurs
Les organisateurs de l'Exposition universelle sont finalement animés par les meilleurs sentiments : ce qu'ils désirent avec l'étalage de cette chair fraîche, c'est montrer comment une nation civilisatrice comme la France a tiré de leur obscurantisme ces êtres primitifs entre animaux et hommes. L'Occident tend la main aux maillons manquants de l'évolution humaine !
Pendant près de 6 mois, 28 millions de voyeurs défilent sur les Invalides pour épier ces hommes primitifs répartis dans une demi-douzaine de villages indigènes prétendument reconstitués à l'identique. Les brochures expliquent aux visiteurs que leurs habitants vivent, travaillent et s'amusent exactement comme au pays. Il y a là des Arabes, des Kanaks, des Gabonais, des Congolais, des Javanais, des Sénégalais... et Harry Roselmack en immersion... Les visiteurs mais aussi les scientifiques se précipitent. Pour une fois qu'ils ont l'occasion d'observer, de palper, de parler à ces primitifs sans avoir à courir à l'autre extrémité du monde.
Fantasmes du Blanc
À vrai dire, les villages ne sont pas construits avec un grand souci d'authenticité. Décors, costumes, accessoires... sont censés représenter leur "milieu naturel", mais tout est mis en scène, caricaturé, stéréotypé. Par exemple, le village pahouin (tribu habitant la rive droite de l'Ogooué) n'est pas habité par des Pahouins, mais par des Adoumas et des Okandas. "Au premier abord, on ne percevra pas grande différence entre ces deux races, et tous ces nègres sembleront appartenir au même type", note alors le géographe et archéologue Louis Rousselet. À propos du village sénégalais, le même auteur remarque : "Ici, c'est la mare où nous voyons accroupie une des femmes du village, dont les attributions sont de laver le linge des habitants. Et vous pouvez être certains qu'elle ne chôme pas. Les nègres sont propres et aiment à porter des vêtements toujours frais."
On demande même parfois aux indigènes de jouer la comédie ! Ici, des femmes aux seins nus se livrent à des danses soi-disant guerrières. Un panneau stipule qu'elles appartiennent à la tribu des Femen... Là, des hommes battent tambours en inventant carrément des rituels pour l'occasion. Ce qui marche très bien auprès des visiteurs, ce sont les combats, forcément simulés... Pas question de décevoir le public venu chercher de l'exotisme. On leur demanderait presque de se bouffer entre eux juste pour confirmer aux Blancs qu'ils ont raison de les croire cannibales.
Liberté, égalité, fraternité
Pour autant, les indigènes présentés ne sont pas des comédiens engagés pour l'occasion. Ils ont été recrutés dans leurs pays d'origine par des imprésarios ou des chefs d'expédition, aidés souvent par des chefs de village, les fixeurs de l'époque... Ils sélectionnent les beaux spécimens, leur font passer de véritables castings. Le public de l'Exposition universelle se croit souvent au zoo, n'hésitant pas à railler à voix haute les traits simiesques. On compare ces sauvages à des singes, montrant du doigt leurs lèvres énormes, leur teint huileux, leurs cheveux crépus. D'ailleurs, comme devant la cage d'un singe, certains visiteurs jettent de la nourriture, des babioles. Ils se moquent des indigènes malades, tremblant à la porte de leur case... Ils sont là pour se marrer, ils n'ont sûrement pas payé pour pleurer sur leur sort.
En marge de l'Exposition, loin du cadre officiel, des petits malins ont compris qu'il y avait de l'argent à se faire en exhibant eux aussi des sauvages. C'est le cas du Hollandais Godefroy, qui rassemble des Angolais rue Laffitte. Tandis qu'un certain Gravier installe 18 Accréens (des Ghanéens de la région d'Accra) au 62 quai de Billy (actuel quai Branly). Il les avait déjà montrés à Amsterdam en 1880, mais, fait curieux, ils étaient alors 23. Que sont devenus les cinq manquants ? Nombreux sont les participants à ce genre d'exhibition qui ne rentreront jamais chez eux, victimes de maladies occidentales comme la variole, la tuberculose... Des victimes collatérales... On oublie alors que l'Exposition universelle de 1889 est censée symboliser le centenaire de la prise de la Bastille, et la devise républicaine : liberté, égalité et fraternité.
FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS
Le Point.fr
Se croyant au zoo, les Français se précipitent dans le village indigène reconstitué sous la tour Eiffel pour admirer les sauvages.
Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce n'est pas une manif de sans-papiers avant la lettre, ni une réunion de rappeurs, mais les habitants du village indigène de l'Exposition universelle dont l'ouverture officielle est pour le lendemain. Ces hommes et femmes "importés" des lointaines colonies françaises sont impatients de découvrir les millions de visiteurs blancs attendus. La curiosité vaut dans les deux sens.
Attraction phare de l'Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l'immense honneur (!) d'être les habitants du premier "village indigène" organisé dans le cadre d'une "exhibition ethnologique". Plusieurs expositions précédentes en Europe et en Amérique ont déjà montré de petits groupes d'individus, ou même des personnes seules, parfois même dans des cages. Mais plusieurs centaines d'indigènes du bout du monde répartis dans plusieurs villages, c'est du jamais-vu. Le gouvernement de Carnot garantit l'authenticité des Sénégalais, Gabonais ou Congolais ramenés de leurs forêts primitives ! On n'est pas allé les chercher à la Goutte-d'Or ou encore dans le 13e arrondissement... Il s'agit de vraies pièces originales ! Approchez, approchez ! Touchez ! Certains savent même parler et, qui plus est, français ! Le jour de l'inauguration, seul Dieudonné brandit une banderole sous les objectifs des caméras : "Stop au continuum colonial et esclavagiste".
Vingt-huit millions de visiteurs
Les organisateurs de l'Exposition universelle sont finalement animés par les meilleurs sentiments : ce qu'ils désirent avec l'étalage de cette chair fraîche, c'est montrer comment une nation civilisatrice comme la France a tiré de leur obscurantisme ces êtres primitifs entre animaux et hommes. L'Occident tend la main aux maillons manquants de l'évolution humaine !
Pendant près de 6 mois, 28 millions de voyeurs défilent sur les Invalides pour épier ces hommes primitifs répartis dans une demi-douzaine de villages indigènes prétendument reconstitués à l'identique. Les brochures expliquent aux visiteurs que leurs habitants vivent, travaillent et s'amusent exactement comme au pays. Il y a là des Arabes, des Kanaks, des Gabonais, des Congolais, des Javanais, des Sénégalais... et Harry Roselmack en immersion... Les visiteurs mais aussi les scientifiques se précipitent. Pour une fois qu'ils ont l'occasion d'observer, de palper, de parler à ces primitifs sans avoir à courir à l'autre extrémité du monde.
Fantasmes du Blanc
À vrai dire, les villages ne sont pas construits avec un grand souci d'authenticité. Décors, costumes, accessoires... sont censés représenter leur "milieu naturel", mais tout est mis en scène, caricaturé, stéréotypé. Par exemple, le village pahouin (tribu habitant la rive droite de l'Ogooué) n'est pas habité par des Pahouins, mais par des Adoumas et des Okandas. "Au premier abord, on ne percevra pas grande différence entre ces deux races, et tous ces nègres sembleront appartenir au même type", note alors le géographe et archéologue Louis Rousselet. À propos du village sénégalais, le même auteur remarque : "Ici, c'est la mare où nous voyons accroupie une des femmes du village, dont les attributions sont de laver le linge des habitants. Et vous pouvez être certains qu'elle ne chôme pas. Les nègres sont propres et aiment à porter des vêtements toujours frais."
On demande même parfois aux indigènes de jouer la comédie ! Ici, des femmes aux seins nus se livrent à des danses soi-disant guerrières. Un panneau stipule qu'elles appartiennent à la tribu des Femen... Là, des hommes battent tambours en inventant carrément des rituels pour l'occasion. Ce qui marche très bien auprès des visiteurs, ce sont les combats, forcément simulés... Pas question de décevoir le public venu chercher de l'exotisme. On leur demanderait presque de se bouffer entre eux juste pour confirmer aux Blancs qu'ils ont raison de les croire cannibales.
Liberté, égalité, fraternité
Pour autant, les indigènes présentés ne sont pas des comédiens engagés pour l'occasion. Ils ont été recrutés dans leurs pays d'origine par des imprésarios ou des chefs d'expédition, aidés souvent par des chefs de village, les fixeurs de l'époque... Ils sélectionnent les beaux spécimens, leur font passer de véritables castings. Le public de l'Exposition universelle se croit souvent au zoo, n'hésitant pas à railler à voix haute les traits simiesques. On compare ces sauvages à des singes, montrant du doigt leurs lèvres énormes, leur teint huileux, leurs cheveux crépus. D'ailleurs, comme devant la cage d'un singe, certains visiteurs jettent de la nourriture, des babioles. Ils se moquent des indigènes malades, tremblant à la porte de leur case... Ils sont là pour se marrer, ils n'ont sûrement pas payé pour pleurer sur leur sort.
En marge de l'Exposition, loin du cadre officiel, des petits malins ont compris qu'il y avait de l'argent à se faire en exhibant eux aussi des sauvages. C'est le cas du Hollandais Godefroy, qui rassemble des Angolais rue Laffitte. Tandis qu'un certain Gravier installe 18 Accréens (des Ghanéens de la région d'Accra) au 62 quai de Billy (actuel quai Branly). Il les avait déjà montrés à Amsterdam en 1880, mais, fait curieux, ils étaient alors 23. Que sont devenus les cinq manquants ? Nombreux sont les participants à ce genre d'exhibition qui ne rentreront jamais chez eux, victimes de maladies occidentales comme la variole, la tuberculose... Des victimes collatérales... On oublie alors que l'Exposition universelle de 1889 est censée symboliser le centenaire de la prise de la Bastille, et la devise républicaine : liberté, égalité et fraternité.
FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: La conquête de Mars longtemps un rêve, jugée désormais possible
Les experts à la Nasa comme dans le secteur privé s'accordent désormais à penser qu'une mission habitée vers Mars est du domaine du possible dans les 20 prochaines années même si les défis sont immenses
Une conférence de trois jours visant à examiner la faisabilité et l'utilité d'un tel périple, co-organisée par l'Université George Washington, réunit à partir de lundi dans la capitale fédérale certains des plus grands spécialistes du sujet comme Buzz Aldrin, deuxième homme à avoir marché sur la Lune, ainsi que plusieurs hauts responsables de la Nasa y compris son directeur Charles Bolden.
Le regain d'intérêt pour la planète rouge a suscité ces derniers mois plusieurs projets d'aventuriers plus ou moins sérieux dont l'un propose même un aller simple pour réduire les coûts.
Le public américain paraît aussi très favorable à l'envoi d'astronautes sur Mars, selon un récent sondage du groupe à but non lucratif Explore Mars et le géant aérospatial Boeing.
Cette enquête auprès de 1.101 personnes montre que 75% seraient favorable à doubler l'enveloppe annuelle de la Nasa, actuellement de 17 milliards de dollars, pour financer une telle mission.
L'agence spatiale ne reçoit que 0,5% du budget fédéral comparé à 4% lors du projet Apollo de conquête de la Lune dans les années 1960.
Le patron de la Nasa, Charles Bolden, a récemment répété qu"'une mission habitée vers Mars est une priorité de la Nasa".
Le plus grand obstacle à un tel projet est la crise budgétaire des Etats-Unis, estime Scott Hubbard, professeur à l'Université Stanford en Californie et ancien responsable du programme d'exploration de Mars à la Nasa.
"Si on lançait ce projet aujourd'hui, il serait possible de poser des hommes sur Mars dans 20 ans", estime-t-il dans un entretien avec l'AFP.
"Aller sur Mars ne nécessite pas des miracles mais de l'argent et un programme pour répondre aux défis technologiques et d'ingénierie", souligne l'expert sans donner d'estimation de coût que certains chiffrent à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Poser sur Mars une masse de 30 à 40 tonnes nécessaires pour une telle mission sera l'un des plus grands défis techniques, juge Scott Hubbard, soulignant la grande difficulté bien connue d'entrer dans l'atmosphère martienne.
Il rappelle la descente angoissante de sept minutes du robot Curiosity sur Mars en août dernier qui ne pèse pourtant qu'une tonne et est l'engin le plus lourd à s'être posé sur une autre planète.
Il faudra de ce fait des missions robotiques préalables pour démontrer que le système fonctionne.
Quant au transport, la Nasa continue à developper un lanceur lourd (SLS) et la capsule Orion en vue de mission d'exploration spatiale habitée lointaine.
Toutefois, Scott Hubbard estime qu'un moteur nucléaire, encore à développer, serait préférable en assurant une poussée constante qui réduirait de moitié la durée du périple de six à neuf mois.
La distance Terre-Mars varie de 56 à 400 millions de kilomètres selon la position des deux planètes.
Outre les obstacles technologiques, les effets néfastes sur l'organisme humain de long séjours spatiaux ne sont pas encore bien compris, dont surtout les radiations cosmiques.
"Les radiations dans l'espace avec le risque accru de cancer est un danger certain pour l'équipage que nous devons mieux comprendre", explique à l'AFP Stephen Davison, responsable à la Nasa du programme de biologie de l'espace au Centre spatial Johnson à Houston où se situe le centre d'entraînement des astronautes.
Outre ces radiations les effets de la microgravité sur la pression intra-crânienne sont apparemment responsables de problèmes de vision plus ou moins sévères observés chez des astronautes dans la Station spatiale internationale (ISS), dit-il.
La perte de masse osseuse et musculaire en apesanteur est en revanche bien contenue avec de l'exercice.
Enfin le troisième grand problème est d'ordre psychologique pour des astronautes isolés passant de longues périodes confinées dans des espaces réduits, poursuit Stephen Davison.
Selon lui "il faut étudier les effets biologiques et psychologiques des voyages spatiaux pendant encore au moins dix ans" dans l'ISS avant d'entreprendre une mission vers Mars.
Les experts à la Nasa comme dans le secteur privé s'accordent désormais à penser qu'une mission habitée vers Mars est du domaine du possible dans les 20 prochaines années même si les défis sont immenses
Une conférence de trois jours visant à examiner la faisabilité et l'utilité d'un tel périple, co-organisée par l'Université George Washington, réunit à partir de lundi dans la capitale fédérale certains des plus grands spécialistes du sujet comme Buzz Aldrin, deuxième homme à avoir marché sur la Lune, ainsi que plusieurs hauts responsables de la Nasa y compris son directeur Charles Bolden.
Le regain d'intérêt pour la planète rouge a suscité ces derniers mois plusieurs projets d'aventuriers plus ou moins sérieux dont l'un propose même un aller simple pour réduire les coûts.
Le public américain paraît aussi très favorable à l'envoi d'astronautes sur Mars, selon un récent sondage du groupe à but non lucratif Explore Mars et le géant aérospatial Boeing.
Cette enquête auprès de 1.101 personnes montre que 75% seraient favorable à doubler l'enveloppe annuelle de la Nasa, actuellement de 17 milliards de dollars, pour financer une telle mission.
L'agence spatiale ne reçoit que 0,5% du budget fédéral comparé à 4% lors du projet Apollo de conquête de la Lune dans les années 1960.
Le patron de la Nasa, Charles Bolden, a récemment répété qu"'une mission habitée vers Mars est une priorité de la Nasa".
Le plus grand obstacle à un tel projet est la crise budgétaire des Etats-Unis, estime Scott Hubbard, professeur à l'Université Stanford en Californie et ancien responsable du programme d'exploration de Mars à la Nasa.
"Si on lançait ce projet aujourd'hui, il serait possible de poser des hommes sur Mars dans 20 ans", estime-t-il dans un entretien avec l'AFP.
"Aller sur Mars ne nécessite pas des miracles mais de l'argent et un programme pour répondre aux défis technologiques et d'ingénierie", souligne l'expert sans donner d'estimation de coût que certains chiffrent à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Poser sur Mars une masse de 30 à 40 tonnes nécessaires pour une telle mission sera l'un des plus grands défis techniques, juge Scott Hubbard, soulignant la grande difficulté bien connue d'entrer dans l'atmosphère martienne.
Il rappelle la descente angoissante de sept minutes du robot Curiosity sur Mars en août dernier qui ne pèse pourtant qu'une tonne et est l'engin le plus lourd à s'être posé sur une autre planète.
Il faudra de ce fait des missions robotiques préalables pour démontrer que le système fonctionne.
Quant au transport, la Nasa continue à developper un lanceur lourd (SLS) et la capsule Orion en vue de mission d'exploration spatiale habitée lointaine.
Toutefois, Scott Hubbard estime qu'un moteur nucléaire, encore à développer, serait préférable en assurant une poussée constante qui réduirait de moitié la durée du périple de six à neuf mois.
La distance Terre-Mars varie de 56 à 400 millions de kilomètres selon la position des deux planètes.
Outre les obstacles technologiques, les effets néfastes sur l'organisme humain de long séjours spatiaux ne sont pas encore bien compris, dont surtout les radiations cosmiques.
"Les radiations dans l'espace avec le risque accru de cancer est un danger certain pour l'équipage que nous devons mieux comprendre", explique à l'AFP Stephen Davison, responsable à la Nasa du programme de biologie de l'espace au Centre spatial Johnson à Houston où se situe le centre d'entraînement des astronautes.
Outre ces radiations les effets de la microgravité sur la pression intra-crânienne sont apparemment responsables de problèmes de vision plus ou moins sévères observés chez des astronautes dans la Station spatiale internationale (ISS), dit-il.
La perte de masse osseuse et musculaire en apesanteur est en revanche bien contenue avec de l'exercice.
Enfin le troisième grand problème est d'ordre psychologique pour des astronautes isolés passant de longues périodes confinées dans des espaces réduits, poursuit Stephen Davison.
Selon lui "il faut étudier les effets biologiques et psychologiques des voyages spatiaux pendant encore au moins dix ans" dans l'ISS avant d'entreprendre une mission vers Mars.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: La manipulation d'un seul gène allonge de 25% la vie des mouches drosophiles
La manipulation d'un seul gène impliqué dans la maladie de Parkinson a permis d'allonger la vie de mouches drosophiles de 25%, donnant potentiellement un éclairage important sur les maladies et le vieillissement chez l'homme, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis
"Le vieillissement est un facteur de risque majeur pour le développement et la progression de nombreuses maladies neurodégénératives" comme Alzheimer, relève David Walker, professeur de biologie et de physiologie à l'Université de Californie à Los Angeles, principal auteur de cette recherche.
"Nous pensons que notre découverte donne un éclairage sur le mécanisme moléculaire qui lie ces deux processus".
Ce gène, appelé parkin, a au moins deux fonctions vitales: il détecte les protéines endommagées pour que les cellules les éliminent avant qu'elles ne deviennent toxiques, et jouerait aussi un rôle important pour disposer de la mitochondrie abîmée. La mitochondrie est le générateur d'énergie des cellules.
Ces chercheurs ont augmenté les niveaux du gène parkin chez des mouches drosophiles, le plus ancien modèle de recherche sur la biologie humaine.
Ils ont constaté que ces insectes, dont la longévité est de moins de deux mois, vivaient 25% plus longtemps que ceux du groupe témoin qui n'avaient pas reçu de gènes parkin supplémentaires.
"En augmentant seulement les niveaux du gène parkin, ces mouches vivent nettement plus longtemps, tout en restant en bonne santé, actives et fertiles," explique Anil Rana, autre chercheur de l'équipe dont les travaux paraissent dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Chez l'homme, des traitements permettant d'accroître l'activité du gène parkin pourraient retarder l'apparition et la progression de la maladie de Parkinson et d'autres pathologies liées à l'âge, pensent ces biologistes.
Bien que la vaste majorité des personnes développent Parkinson en vieillissant, certaines nées avec une mutation du gène parkin ont des symptômes de la maladie dès jeunes.
"Notre recherche pourrait révéler que le gène parkin est une cible thérapeutique importante pour les maladies neurodégénératives et peut-être aussi d'autres maladies du vieillissement", estime David Walker.
La manipulation d'un seul gène impliqué dans la maladie de Parkinson a permis d'allonger la vie de mouches drosophiles de 25%, donnant potentiellement un éclairage important sur les maladies et le vieillissement chez l'homme, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis
"Le vieillissement est un facteur de risque majeur pour le développement et la progression de nombreuses maladies neurodégénératives" comme Alzheimer, relève David Walker, professeur de biologie et de physiologie à l'Université de Californie à Los Angeles, principal auteur de cette recherche.
"Nous pensons que notre découverte donne un éclairage sur le mécanisme moléculaire qui lie ces deux processus".
Ce gène, appelé parkin, a au moins deux fonctions vitales: il détecte les protéines endommagées pour que les cellules les éliminent avant qu'elles ne deviennent toxiques, et jouerait aussi un rôle important pour disposer de la mitochondrie abîmée. La mitochondrie est le générateur d'énergie des cellules.
Ces chercheurs ont augmenté les niveaux du gène parkin chez des mouches drosophiles, le plus ancien modèle de recherche sur la biologie humaine.
Ils ont constaté que ces insectes, dont la longévité est de moins de deux mois, vivaient 25% plus longtemps que ceux du groupe témoin qui n'avaient pas reçu de gènes parkin supplémentaires.
"En augmentant seulement les niveaux du gène parkin, ces mouches vivent nettement plus longtemps, tout en restant en bonne santé, actives et fertiles," explique Anil Rana, autre chercheur de l'équipe dont les travaux paraissent dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Chez l'homme, des traitements permettant d'accroître l'activité du gène parkin pourraient retarder l'apparition et la progression de la maladie de Parkinson et d'autres pathologies liées à l'âge, pensent ces biologistes.
Bien que la vaste majorité des personnes développent Parkinson en vieillissant, certaines nées avec une mutation du gène parkin ont des symptômes de la maladie dès jeunes.
"Notre recherche pourrait révéler que le gène parkin est une cible thérapeutique importante pour les maladies neurodégénératives et peut-être aussi d'autres maladies du vieillissement", estime David Walker.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Pêcheurs et scientifiques en mission d'évaluation dans le Golfe de Gascogne
Pêcheurs et scientifiques ont pris la mer pour évaluer ensemble l'état des stocks de poissons dans le golfe de Gascogne, notamment des anchois, une collaboration qui permet de recueillir des données plus complètes en vue de la fixation de quotas par Bruxelles
"Le navire Thalassa de l'Ifremer a débuté la mission Pelgas 2013 visant à estimer la biomasse de petits poissons pélagiques (anchois, sardine, chinchard, etc.) dans le golfe de Gascogne", indique un communiqué de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et de France filière pêche, un groupement professionnel.
"Les campagnes Pelgas sont menées conjointement par les scientifiques de l'Ifremer et des pêcheurs professionnels depuis 2007 et fournissent des données uniques sur l'écosystème du golfe de Gascogne", précisent-ils.
Cette mission d'observation d'une vingtaine de jours a débuté le 27 avril à Brest et prendra fin à Lorient le 13 mai.
"Cette collaboration exceptionnelle est un vrai succès, car nous apprenons beaucoup des pêcheurs et eux comprennent mieux nos avis auxquels ils contribuent", a expliqué à l'AFP Jacques Massé, chercheur à l'Ifremer.
Pour la deuxième année, la filière pêche participe financièrement à ces travaux en indemnisant les pêcheurs pour leur manque à gagner.
Les données de cette campagne seront compilées avec des travaux côté espagnol pour notamment déterminer les quotas de pêche d'anchois pour la saison 2013/2014 qui débutera le 1er juillet.
La pêche à l'anchois a été interdite dans le Golfe de Gascogne entre 2005 et 2010 en raison d'un affaissement de cette espèce fragile car à la durée de vie très courte (environ 3 ans).
L'autre espèce pélagique beaucoup pêchée dans le Golfe de Gascogne est la sardine, "qui se porte bien dans cette zone", selon Jacques Massé, et qui n'est donc pas soumise à des quotas.
Le chinchard et le sprat sont également présents mais peu prisés des consommateurs français.
Pêcheurs et scientifiques ont pris la mer pour évaluer ensemble l'état des stocks de poissons dans le golfe de Gascogne, notamment des anchois, une collaboration qui permet de recueillir des données plus complètes en vue de la fixation de quotas par Bruxelles
"Le navire Thalassa de l'Ifremer a débuté la mission Pelgas 2013 visant à estimer la biomasse de petits poissons pélagiques (anchois, sardine, chinchard, etc.) dans le golfe de Gascogne", indique un communiqué de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et de France filière pêche, un groupement professionnel.
"Les campagnes Pelgas sont menées conjointement par les scientifiques de l'Ifremer et des pêcheurs professionnels depuis 2007 et fournissent des données uniques sur l'écosystème du golfe de Gascogne", précisent-ils.
Cette mission d'observation d'une vingtaine de jours a débuté le 27 avril à Brest et prendra fin à Lorient le 13 mai.
"Cette collaboration exceptionnelle est un vrai succès, car nous apprenons beaucoup des pêcheurs et eux comprennent mieux nos avis auxquels ils contribuent", a expliqué à l'AFP Jacques Massé, chercheur à l'Ifremer.
Pour la deuxième année, la filière pêche participe financièrement à ces travaux en indemnisant les pêcheurs pour leur manque à gagner.
Les données de cette campagne seront compilées avec des travaux côté espagnol pour notamment déterminer les quotas de pêche d'anchois pour la saison 2013/2014 qui débutera le 1er juillet.
La pêche à l'anchois a été interdite dans le Golfe de Gascogne entre 2005 et 2010 en raison d'un affaissement de cette espèce fragile car à la durée de vie très courte (environ 3 ans).
L'autre espèce pélagique beaucoup pêchée dans le Golfe de Gascogne est la sardine, "qui se porte bien dans cette zone", selon Jacques Massé, et qui n'est donc pas soumise à des quotas.
Le chinchard et le sprat sont également présents mais peu prisés des consommateurs français.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Après Dailymotion, Yahoo! s'intéresse au site de vidéos Hulu
Le groupe internet américain Yahoo!, que le gouvernement français vient d'empêcher de racheter la plateforme de partage de vidéos Dailymotion, s'intéresse maintenant au loueur de vidéos en ligne Hulu, indique mercredi le site spécialisé AllThingsD.com
Yahoo! n'est toutefois pas seul sur les rangs: d'autres acteurs dont le distributeur en ligne Amazon envisagent eux aussi de racheter tout ou partie de Hulu, ajoute AllThingsD.com, qui cite plusieurs sources proches du dossier.
La patronne de Yahoo!, Marissa Mayer, a rencontré des dirigeants de Hulu, mais n'a pas encore fait d'offre ferme, précise encore le site.
La vidéo est, avec le mobile, l'un des axes clés cités par Mme Mayer pour relancer la croissance du groupe internet.
Hulu, détenu par les groupes de médias Disney, News Corp et Comcast, avait été un des pionniers de la diffusion payante en streaming sans téléchargement de contenus vidéo sur internet, et a généré près de 700 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2012.
Pour Yahoo!, il pourrait être un lot de consolation après l'échec de discussions en vue de prendre le contrôle de Dailymotion, une filiale de France Télécom. Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a bloqué l'opération car il refusait que France Télécom, dont l'Etat détient encore 27% du capital, cède plus de la moitié de cette "pépite française".
Yahoo! s'était aussi intéressé dans le passé à un autre site de vidéo en ligne, YouTube, avant qu'il ne tombe dans l'escarcelle de son concurrent Google.
Le groupe internet américain Yahoo!, que le gouvernement français vient d'empêcher de racheter la plateforme de partage de vidéos Dailymotion, s'intéresse maintenant au loueur de vidéos en ligne Hulu, indique mercredi le site spécialisé AllThingsD.com
Yahoo! n'est toutefois pas seul sur les rangs: d'autres acteurs dont le distributeur en ligne Amazon envisagent eux aussi de racheter tout ou partie de Hulu, ajoute AllThingsD.com, qui cite plusieurs sources proches du dossier.
La patronne de Yahoo!, Marissa Mayer, a rencontré des dirigeants de Hulu, mais n'a pas encore fait d'offre ferme, précise encore le site.
La vidéo est, avec le mobile, l'un des axes clés cités par Mme Mayer pour relancer la croissance du groupe internet.
Hulu, détenu par les groupes de médias Disney, News Corp et Comcast, avait été un des pionniers de la diffusion payante en streaming sans téléchargement de contenus vidéo sur internet, et a généré près de 700 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2012.
Pour Yahoo!, il pourrait être un lot de consolation après l'échec de discussions en vue de prendre le contrôle de Dailymotion, une filiale de France Télécom. Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a bloqué l'opération car il refusait que France Télécom, dont l'Etat détient encore 27% du capital, cède plus de la moitié de cette "pépite française".
Yahoo! s'était aussi intéressé dans le passé à un autre site de vidéo en ligne, YouTube, avant qu'il ne tombe dans l'escarcelle de son concurrent Google.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
YouTube se lance dans la vidéo en ligne payante
YouTube, la filiale de vidéo du géant de l'internet Google, a lancé jeudi ses premières offres payantes avec des contenus professionnels, et se pose ainsi en concurrent plus sérieux pour les sites de films et séries télévisées en streaming comme Netflix
"Nous lançons un programme pilote pour un petit groupe de partenaires qui proposeront des chaînes payantes sur YouTube avec des frais de souscription démarrant à 0,99 dollar par mois", a annoncé YouTube dans un message publié sur son blog officiel.
L'offre initiale, que le site promet d'élargir "dans les prochaines semaines", compte 53 chaînes thématique, spécialisées par exemple dans le sport, les animaux de compagnie, la cuisine, le voyage, les documentaires, les dessins animés, les films d'horreur, les émissions judiciaires ou encore les séries télévisées britanniques.
Une seule, une chaîne en espagnol consacrée aux célébrités, affiche effectivement un abonnement à 99 cents. Une bonne majorité des autres réclame aux spectateurs potentiels 1,99 ou 2,99 dollars par mois, les plus chères atteignant même 6,99 dollars (pour tout savoir sur l'entretien des Harley Davidson) et 7,99 dollars (pour une chaîne destinée aux homosexuels).
Chaque chaîne propose un test gratuit de 14 jours, et beaucoup des tarifs réduits en cas d'engagement pour un an.
L'arrivée d'offres payantes sur YouTube faisait l'objet de rumeurs depuis plusieurs mois, certaines évoquant aussi des contenus musicaux.
Il s'agit néanmoins d'une rupture pour le site, fondé en février 2005 pour partager essentiellement au départ des contenus vidéo tournés par des amateurs.
Depuis, YouTube s'est fait racheter par Google, en 2006, pour 1,65 milliard de dollars.
Son offre s'est beaucoup étoffée, avec des contenus plus professionnels: il est très utilisé par exemple pour regarder des clips musicaux, et propose déjà depuis 2011 une série de chaînes thématiques.
Mais l'accès à tous ses contenus restait jusqu'ici gratuit, le site et les créateurs de contenus se finançant grâce à la publicité.
"L'une des demandes les plus fréquentes des créateurs est d'avoir davantage de flexibilité pour monétiser et distribuer leur contenu", a fait valoir YouTube jeudi.
Presque toutes les nouvelles chaînes promettent d'être sans publicité.
Reste à voir si elle permettront à YouTube de vraiment marquer sa différence sur le marché de plus en plus concurrentiel de la vidéo à la demande en ligne sur abonnement.
Le loueur de vidéo Netflix est toujours la référence aux Etats-Unis, mais même lui a été forcé de réagir à l'émergence de nouveaux acteurs.
Il met de plus en plus l'accent sur des accords exclusifs de diffusion pour la production des grands studios de cinéma ou des télévisions, voire sur sa propre production originale, pour se différencier de concurrents comme le distributeur en ligne Amazon par exemple, qui a développé son offre de manière très énergique ces derniers mois.
Pour les internautes ayant plusieurs centres d'intérêt, les chaînes payantes de YouTube pourraient aussi s'avérer plus coûteuses à l'usage qu'un abonnement à 7,99 dollars par mois à l'offre diversifiée, comme ceux de Netflix ou son concurrent Hulu, ou que le service "Prime" d'Amazon, qui en plus des films et des séries donne accès à des livres électroniques pour 79 dollars par an.
YouTube, la filiale de vidéo du géant de l'internet Google, a lancé jeudi ses premières offres payantes avec des contenus professionnels, et se pose ainsi en concurrent plus sérieux pour les sites de films et séries télévisées en streaming comme Netflix
"Nous lançons un programme pilote pour un petit groupe de partenaires qui proposeront des chaînes payantes sur YouTube avec des frais de souscription démarrant à 0,99 dollar par mois", a annoncé YouTube dans un message publié sur son blog officiel.
L'offre initiale, que le site promet d'élargir "dans les prochaines semaines", compte 53 chaînes thématique, spécialisées par exemple dans le sport, les animaux de compagnie, la cuisine, le voyage, les documentaires, les dessins animés, les films d'horreur, les émissions judiciaires ou encore les séries télévisées britanniques.
Une seule, une chaîne en espagnol consacrée aux célébrités, affiche effectivement un abonnement à 99 cents. Une bonne majorité des autres réclame aux spectateurs potentiels 1,99 ou 2,99 dollars par mois, les plus chères atteignant même 6,99 dollars (pour tout savoir sur l'entretien des Harley Davidson) et 7,99 dollars (pour une chaîne destinée aux homosexuels).
Chaque chaîne propose un test gratuit de 14 jours, et beaucoup des tarifs réduits en cas d'engagement pour un an.
L'arrivée d'offres payantes sur YouTube faisait l'objet de rumeurs depuis plusieurs mois, certaines évoquant aussi des contenus musicaux.
Il s'agit néanmoins d'une rupture pour le site, fondé en février 2005 pour partager essentiellement au départ des contenus vidéo tournés par des amateurs.
Depuis, YouTube s'est fait racheter par Google, en 2006, pour 1,65 milliard de dollars.
Son offre s'est beaucoup étoffée, avec des contenus plus professionnels: il est très utilisé par exemple pour regarder des clips musicaux, et propose déjà depuis 2011 une série de chaînes thématiques.
Mais l'accès à tous ses contenus restait jusqu'ici gratuit, le site et les créateurs de contenus se finançant grâce à la publicité.
"L'une des demandes les plus fréquentes des créateurs est d'avoir davantage de flexibilité pour monétiser et distribuer leur contenu", a fait valoir YouTube jeudi.
Presque toutes les nouvelles chaînes promettent d'être sans publicité.
Reste à voir si elle permettront à YouTube de vraiment marquer sa différence sur le marché de plus en plus concurrentiel de la vidéo à la demande en ligne sur abonnement.
Le loueur de vidéo Netflix est toujours la référence aux Etats-Unis, mais même lui a été forcé de réagir à l'émergence de nouveaux acteurs.
Il met de plus en plus l'accent sur des accords exclusifs de diffusion pour la production des grands studios de cinéma ou des télévisions, voire sur sa propre production originale, pour se différencier de concurrents comme le distributeur en ligne Amazon par exemple, qui a développé son offre de manière très énergique ces derniers mois.
Pour les internautes ayant plusieurs centres d'intérêt, les chaînes payantes de YouTube pourraient aussi s'avérer plus coûteuses à l'usage qu'un abonnement à 7,99 dollars par mois à l'offre diversifiée, comme ceux de Netflix ou son concurrent Hulu, ou que le service "Prime" d'Amazon, qui en plus des films et des séries donne accès à des livres électroniques pour 79 dollars par an.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: L'aventure dope la matière grise et façonne la personnalité de chacun
Explorer activement son environnement et accumuler différentes expériences vécues dope le cerveau qui en réponse génère plus de neurones, révèle jeudi une recherche qui donne un nouvel éclairage sur la manière dont les structures cérébrales façonnent la personnalité de chacun.
Ces scientifiques de l'Institut Plank à Berlin et du Centre de thérapie régénérative de Dresde, en Allemagne, ont cherché à établir le lien entre les expériences vécues et le développement cérébral, tentant ainsi de savoir pourquoi par exemple des jumeaux génétiquement identiques et élevés ensemble n'ont pas des personnalités semblables.
Pour cela ils ont observé quarante souris génétiquement identiques qu'ils ont enfermées pendant trois mois dans un enclos offrant une grande variété d'activités et de possibilités d'exploration.
"Ces animaux non seulement étaient génétiquement semblables mais ils vivaient aussi dans le même environnement", précise Gerd Kempermann, professeur de génomique régénérative à l'Université Technische à Dresde, l'un des principaux co-auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science datée du 10 mai.
"Toutefois cet environnement était si riche que chacune de ces souris a pu y acquérir ses propres expériences et après un certain temps elles ont développé de plus en plus de comportements différents dans leurs activités", poursuit-il.
"Et ces différences étaient liées à l'apparition de nouveaux neurones, des cellules nerveuses cérébrales, dans l'hippocampe, région du cerveau centrale dans la capacité d'apprendre et la mémoire", explique le professeur Kempermann.
"Le cerveau des souris les plus aventureuses qui exploraient plus leur environnement produisait davantage de nouveaux neurones que celles qui étaient plus passives", dit-il.
Nouveaux neurones
Un autre groupe de souris avait également été enfermé dans un environnement ennuyeux, sans attrait particulier. En moyenne, chez ces animaux, leur hippocampe produisait moins de nouveaux neurones comparativement aux souris qui vivaient dans l'autre enclos.
Chaque rongeur portait une micro-puce électronique émettant des signaux électromagnétiques permettant aux chercheurs de reconstituer leurs moindres mouvements et d'évaluer leur comportement exploratoire.
Malgré le fait de partager le même environnement et d'être génétiquement identiques, ces souris avaient des traits de comportements très différents, avec une manière très spécifique à chacune d'entre elles de réagir à ce qui les entouraient, soulignent les chercheurs.
Et ces différences de personnalité se sont accrues dans le cours de l'expérience.
"La neurogenèse, production de nouveaux neurones par le cerveau, se produit aussi dans l'hippocampe des humains adultes", souligne le professeur Kempermann.
Selon lui cette expérience sur les souris "pourrait avoir mis en lumière le fondement neurobiologique de la personnalité qui s'applique aussi aux humains."
"Les résultats de notre recherche montrent que la neurogenèse contribue elle-même au comportement et agit sur la manière dont vieillit le cerveau humain", juge Ulman Lindenberger, professeur de psychologie à l'Institut Plank.
"Cela laisse penser aussi qu'un environnement riche et stimulant dope le développement de l'individu et de son caractère unique", relève-t-il.
De précédentes recherches ont révélé que l'exercice physique peut renforcer et accélérer la neurogenèse ainsi que la sociabilité.
En revanche, le stress, l'abus d'alcool et une alimentation riche en graisses saturées et en sucre nuisent à ce phénomène.
Explorer activement son environnement et accumuler différentes expériences vécues dope le cerveau qui en réponse génère plus de neurones, révèle jeudi une recherche qui donne un nouvel éclairage sur la manière dont les structures cérébrales façonnent la personnalité de chacun.
Ces scientifiques de l'Institut Plank à Berlin et du Centre de thérapie régénérative de Dresde, en Allemagne, ont cherché à établir le lien entre les expériences vécues et le développement cérébral, tentant ainsi de savoir pourquoi par exemple des jumeaux génétiquement identiques et élevés ensemble n'ont pas des personnalités semblables.
Pour cela ils ont observé quarante souris génétiquement identiques qu'ils ont enfermées pendant trois mois dans un enclos offrant une grande variété d'activités et de possibilités d'exploration.
"Ces animaux non seulement étaient génétiquement semblables mais ils vivaient aussi dans le même environnement", précise Gerd Kempermann, professeur de génomique régénérative à l'Université Technische à Dresde, l'un des principaux co-auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science datée du 10 mai.
"Toutefois cet environnement était si riche que chacune de ces souris a pu y acquérir ses propres expériences et après un certain temps elles ont développé de plus en plus de comportements différents dans leurs activités", poursuit-il.
"Et ces différences étaient liées à l'apparition de nouveaux neurones, des cellules nerveuses cérébrales, dans l'hippocampe, région du cerveau centrale dans la capacité d'apprendre et la mémoire", explique le professeur Kempermann.
"Le cerveau des souris les plus aventureuses qui exploraient plus leur environnement produisait davantage de nouveaux neurones que celles qui étaient plus passives", dit-il.
Nouveaux neurones
Un autre groupe de souris avait également été enfermé dans un environnement ennuyeux, sans attrait particulier. En moyenne, chez ces animaux, leur hippocampe produisait moins de nouveaux neurones comparativement aux souris qui vivaient dans l'autre enclos.
Chaque rongeur portait une micro-puce électronique émettant des signaux électromagnétiques permettant aux chercheurs de reconstituer leurs moindres mouvements et d'évaluer leur comportement exploratoire.
Malgré le fait de partager le même environnement et d'être génétiquement identiques, ces souris avaient des traits de comportements très différents, avec une manière très spécifique à chacune d'entre elles de réagir à ce qui les entouraient, soulignent les chercheurs.
Et ces différences de personnalité se sont accrues dans le cours de l'expérience.
"La neurogenèse, production de nouveaux neurones par le cerveau, se produit aussi dans l'hippocampe des humains adultes", souligne le professeur Kempermann.
Selon lui cette expérience sur les souris "pourrait avoir mis en lumière le fondement neurobiologique de la personnalité qui s'applique aussi aux humains."
"Les résultats de notre recherche montrent que la neurogenèse contribue elle-même au comportement et agit sur la manière dont vieillit le cerveau humain", juge Ulman Lindenberger, professeur de psychologie à l'Institut Plank.
"Cela laisse penser aussi qu'un environnement riche et stimulant dope le développement de l'individu et de son caractère unique", relève-t-il.
De précédentes recherches ont révélé que l'exercice physique peut renforcer et accélérer la neurogenèse ainsi que la sociabilité.
En revanche, le stress, l'abus d'alcool et une alimentation riche en graisses saturées et en sucre nuisent à ce phénomène.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
12 mai 1774. Mort de la petite vérole, Louis XV est inhumé à la sauvette dans la basilique Saint-Denis.
Le Point.fr - Publié le 12/05/2013 à 00:00
Par crainte de la contagion, la Cour déserte le cortège funèbre qui n'est suivi que par le prince de Soubise.
12 mai 1774. Voilà deux jours que Louis XV est mort. Hormis les domestiques et les valets, tout le monde a déserté Versailles, abandonnant le cadavre reposant dans un triple cercueil. Seul un abbé veille le souverain mort. Il s'est installé dans le coin le plus éloigné de la bière, tenant un mouchoir de dentelle devant son nez, car une puanteur pestilentielle baigne la chambre. Ça schlingue, fouette, trouillote, emboucane, cocotte, corne, cogne, poque, coupe la chique à quinze pas. Les mouches tombent sur le sol par dizaines... Il a fallu faire appel au Samu pour emmener Stéphane Bern qui a tourné de l'oeil sitôt entré dans la pièce pour offrir un dernier hommage au souverain. Jamais cadavre n'a autant pué la charogne. Mort de la petite vérole (la variole), Louis XV n'avait pas encore rendu son dernier souffle que la putréfaction avait déjà commencé son oeuvre.
Contrairement au protocole, la dépouille royale n'a pas été déposée sur un lit de parade. Aucune cérémonie n'est prévue. Le transport du souverain décédé jusqu'à la basilique de Saint-Denis se fait de nuit ce 12 mai "avec une promptitude indécente et un dénuement presque absolu de cérémonial". Le cercueil est jeté dans un carrosse de chasse, lequel n'est suivi que par une quarantaine de gardes du corps et une poignée de pages porteurs de flambeaux. Aucun membre de la famille royale, aucun courtisan ne fait le déplacement, à l'exception du prince de Soubise, compagnon d'enfance du roi.
Frissons
Le Bien-Aimé rejoint son tombeau de Saint-Denis dans la plus parfaite indifférence du peuple parisien, lassé de ce roi n'ayant plus le coeur qu'à déniaiser les milliers de pucelles, souvent mineures, rabattues par la comtesse du Barry et son fidèle valet Lebel. Seul DSK applaudit le passage du convoi funèbre. Dans les cabarets le long de la route de Saint-Denis, les ivrognes ne se préoccupent même pas d'arrêter de festoyer et de chanter. L'un d'eux, trop aviné, à qui le cabaretier refuse de vendre davantage de vin en lui conseillant de sortir pour assister au passage de Louis XV, s'écrie : "Ce b...-là nous a fait mourir de faim pendant sa vie, et à sa mort il nous fera mourir encore de soif !" Dans Paris circulent des pamphlets critiques : "Louis a rempli sa carrière / Et fini ses tristes destins ; / Tremblez, voleurs ; fuyez, putains ! / Vous avez perdu votre père."
Une sciatique
Depuis le début du printemps 1769, Louis XV voyait sa santé décliner. À 64 ans, après 59 années de règne, il reste un solide gaillard, mais une grande fatigue le gagne. Voyant cela, sa favorite, Madame du Barry, le convainc de prendre quelques jours de repos au Petit Trianon qu'il a fait construire à l'autre extrémité du parc de Versailles, l'année précédente. Le cadre champêtre devrait le remettre sur pied, croit-elle. Il s'y installe le 27 avril, mais dès le lendemain il s'éveille avec de vives douleurs dans la jambe. Il éprouve encore une forte migraine, et de longs frissons secouent son corps. Néanmoins, il ne renonce pas à la partie de chasse prévue qu'il suit, néanmoins, en calèche et pas à cheval.
De retour en fin d'après-midi plus souffrant que jamais, le roi préfère gagner immédiatement son lit, sans souper. La nuit est mauvaise. Au petit matin, le médecin ordinaire du roi, Louis Lemonnier, prescrit du repos, comptant sur la forte constitution du roi pour le remettre sur pied. Le diagnostic évoque une sciatique. Le premier médecin du roi, La Martinière, appelé d'urgence, recommande au malade de regagner Versailles. Les jours suivants, l'état de santé du souverain ne fait que se dégrader, mais personne ne soupçonne encore la petite vérole, dans la mesure où il est réputé l'avoir déjà contractée durant son enfance. Ce qui se révélera faux.
Moribond
Le 29 avril, les médecins se résolvent à faire une saignée au malade, la seule médecine qu'ils connaissent. Aucun effet. Ils envisagent d'en effectuer une deuxième, puis une troisième si nécessaire. Voilà qui inquiète fortement le roi, car le protocole exige qu'après une troisième saignée il reçoive les derniers sacrements. Du coup, pour éviter d'en arriver à une telle extrémité, les médecins se bornent à ordonner une deuxième saignée, mais très longue. Quasiment saigné à blanc, le roi est moribond. La cour commence à paniquer. Quand il reprend un peu du poil de la bête, Louis XV exige la vérité sur son état. Le corps médical avance timidement "une fièvre humorale".
Dans la soirée, le visage du malade se couvre de plaques rouges qui obligent les médecins à évoquer la petite vérole. Le grand mot est lâché. C'est une maladie mortelle extrêmement contagieuse. Elle se manifeste par une éruption d'énormes pustules. Aussitôt, on veut écarter famille royale, mais les filles de Louis XV refusent de quitter le chevet de leur père adoré. Elles se tiennent même à l'intérieur des rideaux du lit à baldaquin. Des bruits commencent à courir accusant le roi de souffrir non pas de la petite vérole, mais de la vérole (la syphilis), héritée de sa vie dissolue. Nabilla publie un communiqué dans Closer où elle affirme n'avoir jamais fréquenté le Petit Trianon...
Le médecin anglais Sutton, rendu célèbre par sa méthode particulière d'inoculation pour vacciner contre la petite vérole, est justement de passage à Paris. Il se présente à Versailles pour offrir de traiter et de sauver le malade. La Faculté l'écarte avec horreur. Quoi, un Anglais capable de mieux faire que les médecins français ! On ira le rechercher quelques jours plus tard quand l'état du roi sera totalement désespéré, mais il répondra qu'on a trop tardé.
Pertes de conscience
Début mai, l'état du malade semble s'améliorer, même si les boutons qui lui couvrent le corps et le visage suppurent ignoblement. Malgré leur peur d'attraper la petite vérole, les courtisans continuent à fréquenter les appartements royaux pour ne pas encourir la défaveur royale si jamais Louis XV venait à se rétablir. Du reste, une cinquantaine d'entre eux attrapent à leur tour le funeste mal. Ainsi Monsieur de Letorière, qui n'a fait que passer la tête durant deux minutes par la porte de la chambre du roi. Louis XV éloigne sa favorite, Madame du Barry, de la cour pour éviter toute embrouille avec l'Église. Celle-ci avait pourtant servi loyalement son royal maître mourant en lui offrant encore sa gorge à baiser et caresser malgré sa grande faiblesse.
Le répit du souverain n'est pas de longue durée. Fièvres et pertes de conscience le reprennent. Le 7 mai, Louis XV exprime son repentir devant les plus hauts membres de l'aristocratie. À peine s'il parvient à marmonner quelques phrases recueillies par le cardinal de La Roche-Aymon, qui lui donne la communion. Le corps du souverain est couvert de pustules et de croûtes noires. Un début de putréfaction de ses chairs répand une odeur fétide jusqu'à la galerie des Glaces et aux appartements de la reine. Le 8 mai, les médecins le considèrent comme perdu. Le 9 mai, le roi a du mal à déglutir, il reçoit l'extrême-onction donnée par son confesseur et son premier aumônier.
Louis XV rapidement oublié
Le 10 mai, Louis XV perd conscience vers 11 heures et expire à 15 h 15. Dans la seconde qui suit, les courtisans présents dans son appartement de Versailles s'enfuient pour gagner les appartements du dauphin et Marie-Antoinette en criant : "Vive le roi !" Le jeune couple se jette aussitôt à genoux, versant des larmes et s'écriant : "Mon Dieu, guidez-nous, protégez-nous, nous régnons trop jeunes." À 16 heures, le jeune couple accompagné par la totalité de la cour déserte le palais rempli de miasmes pour se rendre au palais de Choisy. À mi-chemin, les pleurs ont déjà séché ; un mot plaisamment estropié par la comtesse d'Artois fait éclater un rire général. Louis XV est oublié.
Dix-neuf ans plus tard, le mercredi 16 octobre 1793, son cercueil est profané par les ouvriers sans-culottes chargés de piller le métal des tombeaux royaux de la basilique Saint-Denis (voir éphéméride du 14 octobre). À l'ouverture, un jet de miasmes fétides fait reculer d'horreur les curieux. Au premier abord, le roi paraît bien conservé. "La peau était blanche, le nez violet et les fesses rouges comme celles d'un enfant nouveau-né, et nageant dans une eau abondante formée par une dissolution du sel marin dont on l'avait enduit, n'ayant pas été embaumé suivant l'usage ordinaire." Mais, mises à nu, les chairs putrides du Bien-Aimé exhalent une telle puanteur que les soldats présents brûlent de la poudre et tirent au fusil pour tenter de la dissiper. On s'empresse de recouvrir le cadavre de chaux et de terre.
Le Point.fr - Publié le 12/05/2013 à 00:00
Par crainte de la contagion, la Cour déserte le cortège funèbre qui n'est suivi que par le prince de Soubise.
12 mai 1774. Voilà deux jours que Louis XV est mort. Hormis les domestiques et les valets, tout le monde a déserté Versailles, abandonnant le cadavre reposant dans un triple cercueil. Seul un abbé veille le souverain mort. Il s'est installé dans le coin le plus éloigné de la bière, tenant un mouchoir de dentelle devant son nez, car une puanteur pestilentielle baigne la chambre. Ça schlingue, fouette, trouillote, emboucane, cocotte, corne, cogne, poque, coupe la chique à quinze pas. Les mouches tombent sur le sol par dizaines... Il a fallu faire appel au Samu pour emmener Stéphane Bern qui a tourné de l'oeil sitôt entré dans la pièce pour offrir un dernier hommage au souverain. Jamais cadavre n'a autant pué la charogne. Mort de la petite vérole (la variole), Louis XV n'avait pas encore rendu son dernier souffle que la putréfaction avait déjà commencé son oeuvre.
Contrairement au protocole, la dépouille royale n'a pas été déposée sur un lit de parade. Aucune cérémonie n'est prévue. Le transport du souverain décédé jusqu'à la basilique de Saint-Denis se fait de nuit ce 12 mai "avec une promptitude indécente et un dénuement presque absolu de cérémonial". Le cercueil est jeté dans un carrosse de chasse, lequel n'est suivi que par une quarantaine de gardes du corps et une poignée de pages porteurs de flambeaux. Aucun membre de la famille royale, aucun courtisan ne fait le déplacement, à l'exception du prince de Soubise, compagnon d'enfance du roi.
Frissons
Le Bien-Aimé rejoint son tombeau de Saint-Denis dans la plus parfaite indifférence du peuple parisien, lassé de ce roi n'ayant plus le coeur qu'à déniaiser les milliers de pucelles, souvent mineures, rabattues par la comtesse du Barry et son fidèle valet Lebel. Seul DSK applaudit le passage du convoi funèbre. Dans les cabarets le long de la route de Saint-Denis, les ivrognes ne se préoccupent même pas d'arrêter de festoyer et de chanter. L'un d'eux, trop aviné, à qui le cabaretier refuse de vendre davantage de vin en lui conseillant de sortir pour assister au passage de Louis XV, s'écrie : "Ce b...-là nous a fait mourir de faim pendant sa vie, et à sa mort il nous fera mourir encore de soif !" Dans Paris circulent des pamphlets critiques : "Louis a rempli sa carrière / Et fini ses tristes destins ; / Tremblez, voleurs ; fuyez, putains ! / Vous avez perdu votre père."
Une sciatique
Depuis le début du printemps 1769, Louis XV voyait sa santé décliner. À 64 ans, après 59 années de règne, il reste un solide gaillard, mais une grande fatigue le gagne. Voyant cela, sa favorite, Madame du Barry, le convainc de prendre quelques jours de repos au Petit Trianon qu'il a fait construire à l'autre extrémité du parc de Versailles, l'année précédente. Le cadre champêtre devrait le remettre sur pied, croit-elle. Il s'y installe le 27 avril, mais dès le lendemain il s'éveille avec de vives douleurs dans la jambe. Il éprouve encore une forte migraine, et de longs frissons secouent son corps. Néanmoins, il ne renonce pas à la partie de chasse prévue qu'il suit, néanmoins, en calèche et pas à cheval.
De retour en fin d'après-midi plus souffrant que jamais, le roi préfère gagner immédiatement son lit, sans souper. La nuit est mauvaise. Au petit matin, le médecin ordinaire du roi, Louis Lemonnier, prescrit du repos, comptant sur la forte constitution du roi pour le remettre sur pied. Le diagnostic évoque une sciatique. Le premier médecin du roi, La Martinière, appelé d'urgence, recommande au malade de regagner Versailles. Les jours suivants, l'état de santé du souverain ne fait que se dégrader, mais personne ne soupçonne encore la petite vérole, dans la mesure où il est réputé l'avoir déjà contractée durant son enfance. Ce qui se révélera faux.
Moribond
Le 29 avril, les médecins se résolvent à faire une saignée au malade, la seule médecine qu'ils connaissent. Aucun effet. Ils envisagent d'en effectuer une deuxième, puis une troisième si nécessaire. Voilà qui inquiète fortement le roi, car le protocole exige qu'après une troisième saignée il reçoive les derniers sacrements. Du coup, pour éviter d'en arriver à une telle extrémité, les médecins se bornent à ordonner une deuxième saignée, mais très longue. Quasiment saigné à blanc, le roi est moribond. La cour commence à paniquer. Quand il reprend un peu du poil de la bête, Louis XV exige la vérité sur son état. Le corps médical avance timidement "une fièvre humorale".
Dans la soirée, le visage du malade se couvre de plaques rouges qui obligent les médecins à évoquer la petite vérole. Le grand mot est lâché. C'est une maladie mortelle extrêmement contagieuse. Elle se manifeste par une éruption d'énormes pustules. Aussitôt, on veut écarter famille royale, mais les filles de Louis XV refusent de quitter le chevet de leur père adoré. Elles se tiennent même à l'intérieur des rideaux du lit à baldaquin. Des bruits commencent à courir accusant le roi de souffrir non pas de la petite vérole, mais de la vérole (la syphilis), héritée de sa vie dissolue. Nabilla publie un communiqué dans Closer où elle affirme n'avoir jamais fréquenté le Petit Trianon...
Le médecin anglais Sutton, rendu célèbre par sa méthode particulière d'inoculation pour vacciner contre la petite vérole, est justement de passage à Paris. Il se présente à Versailles pour offrir de traiter et de sauver le malade. La Faculté l'écarte avec horreur. Quoi, un Anglais capable de mieux faire que les médecins français ! On ira le rechercher quelques jours plus tard quand l'état du roi sera totalement désespéré, mais il répondra qu'on a trop tardé.
Pertes de conscience
Début mai, l'état du malade semble s'améliorer, même si les boutons qui lui couvrent le corps et le visage suppurent ignoblement. Malgré leur peur d'attraper la petite vérole, les courtisans continuent à fréquenter les appartements royaux pour ne pas encourir la défaveur royale si jamais Louis XV venait à se rétablir. Du reste, une cinquantaine d'entre eux attrapent à leur tour le funeste mal. Ainsi Monsieur de Letorière, qui n'a fait que passer la tête durant deux minutes par la porte de la chambre du roi. Louis XV éloigne sa favorite, Madame du Barry, de la cour pour éviter toute embrouille avec l'Église. Celle-ci avait pourtant servi loyalement son royal maître mourant en lui offrant encore sa gorge à baiser et caresser malgré sa grande faiblesse.
Le répit du souverain n'est pas de longue durée. Fièvres et pertes de conscience le reprennent. Le 7 mai, Louis XV exprime son repentir devant les plus hauts membres de l'aristocratie. À peine s'il parvient à marmonner quelques phrases recueillies par le cardinal de La Roche-Aymon, qui lui donne la communion. Le corps du souverain est couvert de pustules et de croûtes noires. Un début de putréfaction de ses chairs répand une odeur fétide jusqu'à la galerie des Glaces et aux appartements de la reine. Le 8 mai, les médecins le considèrent comme perdu. Le 9 mai, le roi a du mal à déglutir, il reçoit l'extrême-onction donnée par son confesseur et son premier aumônier.
Louis XV rapidement oublié
Le 10 mai, Louis XV perd conscience vers 11 heures et expire à 15 h 15. Dans la seconde qui suit, les courtisans présents dans son appartement de Versailles s'enfuient pour gagner les appartements du dauphin et Marie-Antoinette en criant : "Vive le roi !" Le jeune couple se jette aussitôt à genoux, versant des larmes et s'écriant : "Mon Dieu, guidez-nous, protégez-nous, nous régnons trop jeunes." À 16 heures, le jeune couple accompagné par la totalité de la cour déserte le palais rempli de miasmes pour se rendre au palais de Choisy. À mi-chemin, les pleurs ont déjà séché ; un mot plaisamment estropié par la comtesse d'Artois fait éclater un rire général. Louis XV est oublié.
Dix-neuf ans plus tard, le mercredi 16 octobre 1793, son cercueil est profané par les ouvriers sans-culottes chargés de piller le métal des tombeaux royaux de la basilique Saint-Denis (voir éphéméride du 14 octobre). À l'ouverture, un jet de miasmes fétides fait reculer d'horreur les curieux. Au premier abord, le roi paraît bien conservé. "La peau était blanche, le nez violet et les fesses rouges comme celles d'un enfant nouveau-né, et nageant dans une eau abondante formée par une dissolution du sel marin dont on l'avait enduit, n'ayant pas été embaumé suivant l'usage ordinaire." Mais, mises à nu, les chairs putrides du Bien-Aimé exhalent une telle puanteur que les soldats présents brûlent de la poudre et tirent au fusil pour tenter de la dissiper. On s'empresse de recouvrir le cadavre de chaux et de terre.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: La Lettonie, un havre pour l'informatique russe
Les entreprises informatiques russes ont trouvé en Lettonie un havre pour y déposer leurs données en ayant recours à la technologie du "cloud computing" en plein essor dans ce petit pays balte où la communauté russophone représente un tiers de la population
Les Russes "veulent protéger leurs données de toute ingérence du gouvernement ou de leurs concurrents", explique à l'AFP un expert en informatique letton sous couvert de l'anonymat. "Et la meilleure façon de le faire est de placer à l'extérieur de la Russie ces données primaires ou au moins une copie", ajoute-t-il.
En Russie, les entreprises redoutent les opérations de vérification de la police qui peut décider facilement de saisir leur matériel informatique.
Le cloud computing permet à l'utilisateur de sauvegarder ses données et ses applications informatiques sur des serveurs distants (comme autant de nuages) et de les exploiter en passant par internet, au lieu de les stocker localement sur des disques durs.
Les entreprises peuvent ainsi réduire leurs coûts d'investissements dans le matériel et les logiciels, mais elles doivent accepter de délocaliser leurs données.
Alléchées par le marché russe, les sociétés lettones spécialisées dans le cloud computing ont fait de gros efforts pour persuader leurs clients que leurs données étaient en sécurité chez elles.
Selon une récente étude de la société Fast Market Research, le secteur des technologies de l'information en Russie devrait croître de 11% en 2013, à 18,7 milliards d'euros.
Le cloud computing n'en représente encore qu'une faible part - environ 91,4 millions d'euros - mais progresse de 40% à 60% par an, selon la société d'études de marché IDC.
Ainsi, le chiffre d'affaires de la société de services informatiques DEAC basée en Lettonie a bondi de 46% l'an dernier avec plus de 500 projets avec la Russie, l'Ukraine et le Belarus.
Sur son site web, DEAC assure qu'en utilisant ses centres serveurs, ses "clients russes peuvent diversifier les risques administratifs et informatiques et réduire leurs dépenses informatiques de 40%".
A douze mètres sous terre
Pour ceux qui veulent avant tout que leurs données soient stockées dans des sites sûrs, DEAC propose un ancien bunker soviétique avec des salles enfouies à douze mètres sous terre, remplies de serveurs ultra modernes.
"Les entreprises russes sont très soucieuses de discrétion", explique l'expert letton qui estime que ses clients attachent plus d'importance aux questions de sécurité que de coût.
"Il y a une demande pour de petits centres de serveurs privés car ils pensent qu'ils sont plus discrets et ils ne veulent pas se retrouver au même endroit que leurs concurrents", ajoute-t-il.
Les Russes ne se sentent pas dépaysés en Lettonie, ancienne république soviétique où un tiers de la population est russophone et où ils peuvent obtenir un permis de séjour dans l'Union européenne (UE) moyennant un modeste investissement dans l'immobilier local.
Andrey Vyatskikh, un consultant de Frost & Sullivan basé à Moscou, reconnaît que certaines entreprises russes "considèrent que les solutions d'hébergement de données à l'étranger sont une façon de s'assurer que le serveur sur lequel elles sont stockées sera physiquement à l'abri d'une saisie".
Même les entreprises russes proposant des solutions de cloud computing à des fournisseurs étrangers pour le marché local offrent généralement la possibilité de stockage de données en Europe, souligne-t-il.
Le patron d'une petite entreprise basée à Moscou, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, indique avoir opté pour une solution d'hébergement de ses données sur Google après s'être fait confisquer provisoirement son matériel par la police.
"Vous pouvez imaginer le problème que cela nous a posé. Nous n'avions aucune sauvegarde", dit-il à l'AFP, s'estimant heureux d'avoir pu récupérer ses équipements quelques jours plus tard sans avoir à payer d'amende, aucune charge n'ayant été retenue contre sa société.
"Nous n'avons rien pu faire pendant une semaine, tous nos dossiers étaient partis", indique-t-il soulignant qu'avec le cloud computing, il n'a "plus de problèmes de sécurité".
Pour M. Vyatskikh, il manque encore en Russie un cadre juridique pour réglementer le cloud computing.
"Le fait qu'il existe des lois régissant ce type de service en Europe et aux Etats-Unis est intéressant pour les entreprises russes", dit-il.
Les entreprises informatiques russes ont trouvé en Lettonie un havre pour y déposer leurs données en ayant recours à la technologie du "cloud computing" en plein essor dans ce petit pays balte où la communauté russophone représente un tiers de la population
Les Russes "veulent protéger leurs données de toute ingérence du gouvernement ou de leurs concurrents", explique à l'AFP un expert en informatique letton sous couvert de l'anonymat. "Et la meilleure façon de le faire est de placer à l'extérieur de la Russie ces données primaires ou au moins une copie", ajoute-t-il.
En Russie, les entreprises redoutent les opérations de vérification de la police qui peut décider facilement de saisir leur matériel informatique.
Le cloud computing permet à l'utilisateur de sauvegarder ses données et ses applications informatiques sur des serveurs distants (comme autant de nuages) et de les exploiter en passant par internet, au lieu de les stocker localement sur des disques durs.
Les entreprises peuvent ainsi réduire leurs coûts d'investissements dans le matériel et les logiciels, mais elles doivent accepter de délocaliser leurs données.
Alléchées par le marché russe, les sociétés lettones spécialisées dans le cloud computing ont fait de gros efforts pour persuader leurs clients que leurs données étaient en sécurité chez elles.
Selon une récente étude de la société Fast Market Research, le secteur des technologies de l'information en Russie devrait croître de 11% en 2013, à 18,7 milliards d'euros.
Le cloud computing n'en représente encore qu'une faible part - environ 91,4 millions d'euros - mais progresse de 40% à 60% par an, selon la société d'études de marché IDC.
Ainsi, le chiffre d'affaires de la société de services informatiques DEAC basée en Lettonie a bondi de 46% l'an dernier avec plus de 500 projets avec la Russie, l'Ukraine et le Belarus.
Sur son site web, DEAC assure qu'en utilisant ses centres serveurs, ses "clients russes peuvent diversifier les risques administratifs et informatiques et réduire leurs dépenses informatiques de 40%".
A douze mètres sous terre
Pour ceux qui veulent avant tout que leurs données soient stockées dans des sites sûrs, DEAC propose un ancien bunker soviétique avec des salles enfouies à douze mètres sous terre, remplies de serveurs ultra modernes.
"Les entreprises russes sont très soucieuses de discrétion", explique l'expert letton qui estime que ses clients attachent plus d'importance aux questions de sécurité que de coût.
"Il y a une demande pour de petits centres de serveurs privés car ils pensent qu'ils sont plus discrets et ils ne veulent pas se retrouver au même endroit que leurs concurrents", ajoute-t-il.
Les Russes ne se sentent pas dépaysés en Lettonie, ancienne république soviétique où un tiers de la population est russophone et où ils peuvent obtenir un permis de séjour dans l'Union européenne (UE) moyennant un modeste investissement dans l'immobilier local.
Andrey Vyatskikh, un consultant de Frost & Sullivan basé à Moscou, reconnaît que certaines entreprises russes "considèrent que les solutions d'hébergement de données à l'étranger sont une façon de s'assurer que le serveur sur lequel elles sont stockées sera physiquement à l'abri d'une saisie".
Même les entreprises russes proposant des solutions de cloud computing à des fournisseurs étrangers pour le marché local offrent généralement la possibilité de stockage de données en Europe, souligne-t-il.
Le patron d'une petite entreprise basée à Moscou, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, indique avoir opté pour une solution d'hébergement de ses données sur Google après s'être fait confisquer provisoirement son matériel par la police.
"Vous pouvez imaginer le problème que cela nous a posé. Nous n'avions aucune sauvegarde", dit-il à l'AFP, s'estimant heureux d'avoir pu récupérer ses équipements quelques jours plus tard sans avoir à payer d'amende, aucune charge n'ayant été retenue contre sa société.
"Nous n'avons rien pu faire pendant une semaine, tous nos dossiers étaient partis", indique-t-il soulignant qu'avec le cloud computing, il n'a "plus de problèmes de sécurité".
Pour M. Vyatskikh, il manque encore en Russie un cadre juridique pour réglementer le cloud computing.
"Le fait qu'il existe des lois régissant ce type de service en Europe et aux Etats-Unis est intéressant pour les entreprises russes", dit-il.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
De retour de voyage, ils trouvent 20 kilos de cocaïne dans leur valise
Un couple de Toulousains, de retour d'un séjour touristique en Equateur, a eu la surprise de découvrir dimanche plus de 20 kilos de cocaïne dans une de ses valises, a-t-on appris lundi de sources proches du dossier
Les sexagénaires ont récupéré dimanche, à l'aéroport Toulouse-Blagnac, une de leurs valises qui manquait à l'appel la veille, à leur arrivée.
En l'ouvrant à leur domicile, ils ont découvert en lieu et place de leurs effets personnels quelque 20 kilos de cocaïne et ont immédiatement alerté la police.
Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse a été chargé de remonter la piste de la marchandise.
Un couple de Toulousains, de retour d'un séjour touristique en Equateur, a eu la surprise de découvrir dimanche plus de 20 kilos de cocaïne dans une de ses valises, a-t-on appris lundi de sources proches du dossier
Les sexagénaires ont récupéré dimanche, à l'aéroport Toulouse-Blagnac, une de leurs valises qui manquait à l'appel la veille, à leur arrivée.
En l'ouvrant à leur domicile, ils ont découvert en lieu et place de leurs effets personnels quelque 20 kilos de cocaïne et ont immédiatement alerté la police.
Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse a été chargé de remonter la piste de la marchandise.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Un postier vole 90.000 euros, disparaît, les dépense... et se rend à la police
Un postier, qui avait dérobé 90.000 euros à son employeur l'an dernier avant de disparaître pour dépenser son magot, s'est constitué prisonnier à l'hôtel de police de Rouen, a-t-on appris mardi auprès du parquet
Cet homme de 53 ans, ancien employé du centre de réception et d'envoi de la Poste à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), était recherché depuis juillet 2012, après sa disparition soudaine et le constat par la Poste du vol de quelque 90.000 euros en liquide.
Le postier s'était emparé de cette somme dans le cadre de sa fonction, qui consistait à réceptionner les sacs d'argent en espèces. La vidéosurveillance, analysée par les enquêteurs, montre clairement l'employé en train de dérober des liasses de billets dans des sacs, ainsi que dans un coffre-fort, la veille de sa disparition.
L'enquête a permis d'établir que le fonctionnaire avait pu mener la grande vie à Paris, loin de son ex-femme et de ses proches auxquels il n'avait plus donné signe de vie.
L'homme, qui a finalement décidé de se livrer lundi après avoir dilapidé son butin, aurait expliqué aux enquêteurs avoir mal vécu sa séparation conjugale et avoir rencontré de gros problèmes d'argent.
Selon une source judiciaire, le postier aurait également indiqué qu'au moment des faits il souffrait d'un "souci de santé important" et avait décidé d'en profiter "avant de mourir".
Laissé libre compte tenu de l'ancienneté des faits, l'homme est convoqué devant le tribunal correctionnel de Rouen le 9 juillet.
Un postier, qui avait dérobé 90.000 euros à son employeur l'an dernier avant de disparaître pour dépenser son magot, s'est constitué prisonnier à l'hôtel de police de Rouen, a-t-on appris mardi auprès du parquet
Cet homme de 53 ans, ancien employé du centre de réception et d'envoi de la Poste à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), était recherché depuis juillet 2012, après sa disparition soudaine et le constat par la Poste du vol de quelque 90.000 euros en liquide.
Le postier s'était emparé de cette somme dans le cadre de sa fonction, qui consistait à réceptionner les sacs d'argent en espèces. La vidéosurveillance, analysée par les enquêteurs, montre clairement l'employé en train de dérober des liasses de billets dans des sacs, ainsi que dans un coffre-fort, la veille de sa disparition.
L'enquête a permis d'établir que le fonctionnaire avait pu mener la grande vie à Paris, loin de son ex-femme et de ses proches auxquels il n'avait plus donné signe de vie.
L'homme, qui a finalement décidé de se livrer lundi après avoir dilapidé son butin, aurait expliqué aux enquêteurs avoir mal vécu sa séparation conjugale et avoir rencontré de gros problèmes d'argent.
Selon une source judiciaire, le postier aurait également indiqué qu'au moment des faits il souffrait d'un "souci de santé important" et avait décidé d'en profiter "avant de mourir".
Laissé libre compte tenu de l'ancienneté des faits, l'homme est convoqué devant le tribunal correctionnel de Rouen le 9 juillet.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Irak: la peur des vendeurs d'alcools après des attaques
Des vendeurs dans des magasins d'alcool à Bagdad disent craindre pour leur vie au lendemain d'une attaque d'inconnus contre des échoppes vendant de la bière et des spiritueux qui a fait douze morts
Les portes aux couleurs vives des magasins visés par cette attaque étaient fermées en matinée, et des caisses vides de bières et de whisky étaient empilées non loin sous un arbre.
"J'ai peur. Comment je pourrais ne pas avoir peur ?", lance Khodaida Mourad Khidr, qui travaille dans un magasin vendant des spiritueux dans le centre de la capitale et dont le cousin a été tué dans l'attaque de mardi.
"Mon fils travaille avec moi. Je l'ai renvoyé à la maison ce matin. Je lui ai dit: +pourquoi rester tous les deux ici ?+", indique M. Khidr, qui se tient dans son petit local où des bouteilles de whisky et d'autres boissons alcoolisées sont bien rangées sur des étagères.
Si les hommes politiques veulent un Etat islamique en Irak, alors qu'ils le disent ouvertement, ajoute-t-il. "S'ils disent que l'Etat est islamique, alors nous quitterons cet emploi et nous en prendrons un autre".
L'alcool est interdit par l'islam, et les magasins vendant des spiritueux à Bagdad, tenus en majorité par des non-musulmans comme les chrétiens ou les Yezidis, sont régulièrement la cible de groupes extrémistes.
Mardi soir, les assaillants, qui avaient mis des silencieux à leurs armes, sont arrivés à bord de quatre véhicules. Ils ont d'abord retenu des policiers à un barrage dans le quartier de Zayouna (est), avant de tuer 12 personnes dans plusieurs magasins proches vendant de l'alcool, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.
Abou Zina, qui travaille dans un magasin d'alcool dans le centre de Bagdad, a aussi peur d'être visé.
"Chaque jour, nous sommes prudents, nous avons peur", confie-t-il.
"Nous demandons à Dieu de nous protéger, et nous réclamons au gouvernement qu'il assure la sécurité parce que c'est son rôle, pas celui des citoyens", ajoute-t-il.
Son magasin comporte une grille de métal au niveau du guichet pour le protéger d'éventuels assaillants. Il est également équipé de caméras vidéo de surveillance, et d'une kalachnikov, posée près du comptoir.
Si les violences sont actuellement moins meurtrières que lors des années 2006 et 2007, au plus fort du conflit confessionnel, elles demeurent cependant fréquentes, tuant en moyenne plus de 200 personnes par mois depuis le début de l'année.
"A n'importe quel moment, vous pouvez être menacé et visé, à n'importe quel moment vous pouvez être frappé et blessé, et alors peut-être que vous allez vivre ou mourir, même si vous avez une famille et des enfants", se lamente Abou Zina.
Des vendeurs dans des magasins d'alcool à Bagdad disent craindre pour leur vie au lendemain d'une attaque d'inconnus contre des échoppes vendant de la bière et des spiritueux qui a fait douze morts
Les portes aux couleurs vives des magasins visés par cette attaque étaient fermées en matinée, et des caisses vides de bières et de whisky étaient empilées non loin sous un arbre.
"J'ai peur. Comment je pourrais ne pas avoir peur ?", lance Khodaida Mourad Khidr, qui travaille dans un magasin vendant des spiritueux dans le centre de la capitale et dont le cousin a été tué dans l'attaque de mardi.
"Mon fils travaille avec moi. Je l'ai renvoyé à la maison ce matin. Je lui ai dit: +pourquoi rester tous les deux ici ?+", indique M. Khidr, qui se tient dans son petit local où des bouteilles de whisky et d'autres boissons alcoolisées sont bien rangées sur des étagères.
Si les hommes politiques veulent un Etat islamique en Irak, alors qu'ils le disent ouvertement, ajoute-t-il. "S'ils disent que l'Etat est islamique, alors nous quitterons cet emploi et nous en prendrons un autre".
L'alcool est interdit par l'islam, et les magasins vendant des spiritueux à Bagdad, tenus en majorité par des non-musulmans comme les chrétiens ou les Yezidis, sont régulièrement la cible de groupes extrémistes.
Mardi soir, les assaillants, qui avaient mis des silencieux à leurs armes, sont arrivés à bord de quatre véhicules. Ils ont d'abord retenu des policiers à un barrage dans le quartier de Zayouna (est), avant de tuer 12 personnes dans plusieurs magasins proches vendant de l'alcool, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.
Abou Zina, qui travaille dans un magasin d'alcool dans le centre de Bagdad, a aussi peur d'être visé.
"Chaque jour, nous sommes prudents, nous avons peur", confie-t-il.
"Nous demandons à Dieu de nous protéger, et nous réclamons au gouvernement qu'il assure la sécurité parce que c'est son rôle, pas celui des citoyens", ajoute-t-il.
Son magasin comporte une grille de métal au niveau du guichet pour le protéger d'éventuels assaillants. Il est également équipé de caméras vidéo de surveillance, et d'une kalachnikov, posée près du comptoir.
Si les violences sont actuellement moins meurtrières que lors des années 2006 et 2007, au plus fort du conflit confessionnel, elles demeurent cependant fréquentes, tuant en moyenne plus de 200 personnes par mois depuis le début de l'année.
"A n'importe quel moment, vous pouvez être menacé et visé, à n'importe quel moment vous pouvez être frappé et blessé, et alors peut-être que vous allez vivre ou mourir, même si vous avez une famille et des enfants", se lamente Abou Zina.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Un fossile aux pinces en forme de ciseaux baptisé au nom de Johnny Depp
Un fossile marin vieux de 500 millions d'années et doté d'impressionnantes pinces en forme de ciseaux a été baptisé du nom de l'acteur américain Johnny Depp en l'honneur du personnage d'Edward aux mains d'argent qu'il a incarné dans le film de Tim Burton.
"Kooteninchela deppi", un lointain ancêtre des langoustes et des scorpions qui vivait dans des eaux très peu profondes au large de l'actuelle Colombie britannique au Canada, a été identifié par un scientifique britannique admirateur de Johnny Depp.
"Lorsque j'ai vu la paire de pinces dans les fossiles de cette espèce, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands en anglais). Même le nom de Kooteninchela est une référence à ce film car +chela+ est le terme latin pour pinces ou ciseaux", explique dans un communiqué le découvreur de l'animal, David Legg, de l'Imperial College de Londres.
"A vrai dire, je suis aussi un peu fan de Johnny Depp, et quelle meilleure façon de rendre hommage à cet homme que de l'immortaliser en tant que créature ancienne qui sillonnait les mers jadis?", ajoute le chercheur.
David Legg pense que Kooteninchela deppi était probablement un chasseur ou un charognard, ses grandes pinces pourvues d'épines allongées lui permettant de capturer ses proies ou d'explorer les fonds marins à la recherche des petites créatures qui s'y cachaient.
Il n'était toutefois lui-même pas bien grand, quatre centimètres de long environ.
Kooteninchela deppi appartient à un groupe d'arthropodes appelé Mégacheira -littéralement "grandes mains" en grec ancien- qui a donné naissance aux scorpions, mille-pattes, insectes et crabes que nous connaissons aujourd'hui.
"Imaginez un peu: les crevettes recouvertes de mayonnaise dans votre sandwich, l'araignée qui grimpe sur votre mur, et même la mouche qui se cogne à la vitre (...) sont toutes des descendantes de Kooteninchela deppi", selon David Legg.
Un fossile marin vieux de 500 millions d'années et doté d'impressionnantes pinces en forme de ciseaux a été baptisé du nom de l'acteur américain Johnny Depp en l'honneur du personnage d'Edward aux mains d'argent qu'il a incarné dans le film de Tim Burton.
"Kooteninchela deppi", un lointain ancêtre des langoustes et des scorpions qui vivait dans des eaux très peu profondes au large de l'actuelle Colombie britannique au Canada, a été identifié par un scientifique britannique admirateur de Johnny Depp.
"Lorsque j'ai vu la paire de pinces dans les fossiles de cette espèce, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands en anglais). Même le nom de Kooteninchela est une référence à ce film car +chela+ est le terme latin pour pinces ou ciseaux", explique dans un communiqué le découvreur de l'animal, David Legg, de l'Imperial College de Londres.
"A vrai dire, je suis aussi un peu fan de Johnny Depp, et quelle meilleure façon de rendre hommage à cet homme que de l'immortaliser en tant que créature ancienne qui sillonnait les mers jadis?", ajoute le chercheur.
David Legg pense que Kooteninchela deppi était probablement un chasseur ou un charognard, ses grandes pinces pourvues d'épines allongées lui permettant de capturer ses proies ou d'explorer les fonds marins à la recherche des petites créatures qui s'y cachaient.
Il n'était toutefois lui-même pas bien grand, quatre centimètres de long environ.
Kooteninchela deppi appartient à un groupe d'arthropodes appelé Mégacheira -littéralement "grandes mains" en grec ancien- qui a donné naissance aux scorpions, mille-pattes, insectes et crabes que nous connaissons aujourd'hui.
"Imaginez un peu: les crevettes recouvertes de mayonnaise dans votre sandwich, l'araignée qui grimpe sur votre mur, et même la mouche qui se cogne à la vitre (...) sont toutes des descendantes de Kooteninchela deppi", selon David Legg.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Etats-Unis: 5e congrès annuel des "blogs à pattes" sur les animaux de compagnie
Le succès des "blogs à pattes" sur les animaux de compagnie est tel aux Etats-Unis que leurs auteurs tiennent leur 5e conférence annuelle de jeudi à samedi en Virginie et que certains songent à lâcher leur travail pour un secteur devenu très lucratif
Quand Dexter, un cocker anglais, s'est déchiré un ligament d'une patte arrière il y a quelques semaines, son maître a demandé des conseils sur son blog.
"Le vétérinaire m'a dit que le chien avait besoin d'être opéré, et j'ai pensé +il doit y avoir une autre solution+", raconte Carol Bryant, auteur d'un magazine en ligne pour chiens "A Fidose of Reality".
Les lecteurs de son blog ont répondu à Bryant que Dexter n'avait pas forcément besoin de passer sous le scalpel et pouvait suivre une thérapie au laser ou porter un appareil orthopédique six mois.
Presque guéri, Dexter a accompagné son maître depuis la Pennsylvanie à la conférence des "blogs à pattes" (BlogPaws) près de Washington, qui réunit cette année quelque 500 participants.
Le réseau BlogPaws compte quelque 2.200 membres --principalement des femmes qui écrivent en majorité sur leur chien-- et pourrait en compter 3.000 d'ici la fin de l'année, selon une de ses fondatrices Yvonne DiVita, qui écrit sur son chat et ses trois chiens depuis le Colorado dans un blog nommé "Griffures et reniflements" (Scratchings and Sniffings).
Dans un pays où 62% des foyers comptent au moins un animal de compagnie et où leurs maîtres ont dépensé pour eux l'an dernier 53,33 milliards de dollars, les blogueurs sont pris très au sérieux par les entreprises du secteur.
Dans le hall d'exposition de la conférence, des poids lourds de l'agroalimentaire comme Nestlé rivalisent avec des start-ups comme Spoiled Pup, un couturier canin new-yorkais, pour attirer leur attention.
"Les lecteurs des blogs pour animaux de compagnie sont très fidèles", explique Bridget Evans, venu de San Diego, en Californie, qui représente VetIQ, nouveau venu dans la santé des animaux de compagnie.
Selon Mme DiVita, certains blogueurs ont même pu abandonner leur travail pour se lancer dans la publicité en ligne, avec des salaires annuels "qui dépassent les six chiffres".
Le succès des "blogs à pattes" sur les animaux de compagnie est tel aux Etats-Unis que leurs auteurs tiennent leur 5e conférence annuelle de jeudi à samedi en Virginie et que certains songent à lâcher leur travail pour un secteur devenu très lucratif
Quand Dexter, un cocker anglais, s'est déchiré un ligament d'une patte arrière il y a quelques semaines, son maître a demandé des conseils sur son blog.
"Le vétérinaire m'a dit que le chien avait besoin d'être opéré, et j'ai pensé +il doit y avoir une autre solution+", raconte Carol Bryant, auteur d'un magazine en ligne pour chiens "A Fidose of Reality".
Les lecteurs de son blog ont répondu à Bryant que Dexter n'avait pas forcément besoin de passer sous le scalpel et pouvait suivre une thérapie au laser ou porter un appareil orthopédique six mois.
Presque guéri, Dexter a accompagné son maître depuis la Pennsylvanie à la conférence des "blogs à pattes" (BlogPaws) près de Washington, qui réunit cette année quelque 500 participants.
Le réseau BlogPaws compte quelque 2.200 membres --principalement des femmes qui écrivent en majorité sur leur chien-- et pourrait en compter 3.000 d'ici la fin de l'année, selon une de ses fondatrices Yvonne DiVita, qui écrit sur son chat et ses trois chiens depuis le Colorado dans un blog nommé "Griffures et reniflements" (Scratchings and Sniffings).
Dans un pays où 62% des foyers comptent au moins un animal de compagnie et où leurs maîtres ont dépensé pour eux l'an dernier 53,33 milliards de dollars, les blogueurs sont pris très au sérieux par les entreprises du secteur.
Dans le hall d'exposition de la conférence, des poids lourds de l'agroalimentaire comme Nestlé rivalisent avec des start-ups comme Spoiled Pup, un couturier canin new-yorkais, pour attirer leur attention.
"Les lecteurs des blogs pour animaux de compagnie sont très fidèles", explique Bridget Evans, venu de San Diego, en Californie, qui représente VetIQ, nouveau venu dans la santé des animaux de compagnie.
Selon Mme DiVita, certains blogueurs ont même pu abandonner leur travail pour se lancer dans la publicité en ligne, avec des salaires annuels "qui dépassent les six chiffres".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine