Intelligence

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Re: Intelligence

#61 Message par Honneno »

De Pandora:

''Qui a décidé qu'il est non-intelligent? Toi? T'as procédé de quelle façon pour l'évaluer? T'as mesuré son intelligence comment? Avec quel outil? Parce que l'intelligence ça se mesure mais pour comme n'importe quelle mesure, ça prend des outils standardisés. Même chose que pour les thermomètres, les tapes à mesurer, les balances etc... Si il n'y avait pas d'outils standardisés, chacun irait de son propre jugement. T'imagines un peu? Tu fais construire ta maison et les gars n'ont pas de tape à mesurer et vont à l'oeil ou encore chacun s'en est fabriqué un en se basant uniquement sur l'idée qu'il se fait d'un pouce. Pas un gars va avoir la même dimension. C'est juste un exemple concret mais ça vaut pour toutes les choses qui sont quantifiables qu'elles soient concrètes ou encore subjectives.''

Tu savais que les tests de QI...ce n'est pas très standard comme épreuve.
Ainsi ,dépendamment de quel groupe tu fais parti, les résultats du test varieront.

Je vais te répondre avec une question: As tu déjà rencontré une personne stupide dans ta vie?
Si oui(fort probablement ) sur quelles bases fondais tu ton opinion la dessus?
Bref, pourquoi affirmes tu que quelqu'un est stupide ou non?
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Re: Intelligence

#62 Message par Honneno »

Je suis prêt à rencontrer n'importe qui en privé pour prouver ce que je dis!


Ah! Oui? Tu vas faire quoi de plus en privé que tu ne fais pas ici pour prouver tes dires? Au fait tu veux prouver quoi au juste? J'ai pas très bien compris. Tu veux prouver que t'es une référence en matière d'évaluation de l'intelligence?


Je parlais du contrat que j'ai donné à un ingénieur pour faire entendre raison à un autre...Je ne peux mettre cela ici quand même!
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Re: Intelligence

#63 Message par Honneno »

''En fait il n'y a pas vraiment de malaise. Juste des affirmations grottesques telles que " des simples d'esprits peuvent acquérir des diplômes universitaires." T'es rendu loin dans tes affirmations. C'est quoi le but au juste? Mettre un fait en lumière ou créer une polémique dans le but de créer une polémique?''



Mais pourquoi une telle hargne avec cette affirmation?
Pourquoi nier un fait bien banal ,réel et pas dramatique du tout?
Et le malaise est là puisque votre réaction est un signe évident de malaise.

En fait,je ne vous comprends pas.
Même si vous étiez 2 diplômés universitaire(ce que je crois) pourquoi réagissez vous ainsi?
Si j'avais affirmé que VOUS êtes des crétins diplômés,je comprendrais alors la réaction.
Mais je n'ai visé personne ,je ne parle qu'en termes de généralités sur une situation que je tente de vous mettre en contexte.

Mais vous ignorez systématiquement les arguments et les explications .
Je ne peux pas donner un livre technique expliquant ce que j'affirme.
J'explique mon vécu et à vous de voir si l'image donnée vous convient ou pas.
Si ce n'est pas assez clair,je me ferais un plaisir de tenter de réexpliquer mon point de vue.
Car n'oublions pas que ce n'est qu'un point de vue donné sur un forum de discussion.
Ce n'est pas un jugement de la cour suprême quand même.
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Re: Intelligence

#64 Message par Honneno »

Un petit texte de la revue Psychologie.com.


Qu’est-ce qu’être intelligent ?


Le quotient intellectuel nous obsède tous. Pourtant, il ne suffit pas de mesurer nos compétences car il n’existe pas une, mais des intelligences. Une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent se rassurer.

Sylvain Michelet






.
QI
Le premier test de capacité mentale fut créé en 1905, il ne donnait pas le degré d’intelligence, mais l’âge mental. Rapporté à l’âge réel, le résultat devint le QI dès les années 1910.



Thérapeute reconnue par ses pairs et appréciée de ses patients, Catherine se fait une plutôt bonne opinion d’elle-même, jusqu’au jour où elle s’amuse à tester son quotient intellectuel (ou QI). L’exercice s’avère rapidement fastidieux, avec ses interminables suites de nombres, de figures et de lettres à compléter. Énervée par le minutage des questions, elle finit par répondre au hasard, et le résultat est… catastrophique !

Avec un QI de 80, elle se situe à la limite de la débilité. Sur le moment, elle s’en offusque peu : sa fierté lui fait penser qu’elle n’était pas au mieux de sa forme; son bon sens lui dit que ses talents et son bien-être reposent moins sur la capacité à faire des suites logiques que sur d’autres compétences, relationnelles avant tout. Depuis, pourtant, à chaque défaillance, elle doute : une petite voix intérieure lui souffle qu’elle est un peu bête, que son caractère qu’elle croyait posé reflète plutôt une vraie lenteur d’esprit.






Combien sommes-nous à nous laisser ainsi influencer par ce critère, au point d’en faire parfois l’unique étalon de l’intelligence, à mesurer chez nos enfants au plus tôt ? Trop nombreux, estiment plusieurs centaines de spécialistes, signataires d’une mise en garde à l’automne 2005 ((In Journal des psychologues, septembre 2005).

« Nous assistons à une augmentation de la demande en tests de QI de la part des parents, raconte son initiateur, le psychologue scolaire Robert Voyazopoulos, chargé de cours à l’université Paris-V. Dans certains pays (États-Unis, Israël…), ce test commence à remplacer les résultats aux examens pour l’entrée dans les universités prestigieuses ou l’obtention d’un poste. Derrière cette demande de quantification des qualités psychiques se cache la recherche d’une explication – voire d’une justification – aux stratifications sociales, à la sélection. Le QI devient un capital marchand sur lequel on va investir ou pas. »

Cette focalisation ne va pas sans danger. D’abord parce qu’elle s’accompagne d’idées fausses. On voit dans le QI le reflet de prédispositions innées, alors qu’il est le résultat d’un acquis. On le croit immuable, alors que l’on peut s’y entraîner; gage de réussite, alors qu’il ne garantit rien… Une étude récente (In Journal of Personality and Social Psychology, avril 2008.) a ainsi montré que les personnes au QI élevé faisaient autant de mauvais choix que les autres dès lors que leurs a priori étaient en jeu.

Et les tests eux-mêmes ne sont pas si fiables : « Ces mesures sont approximatives, reconnaît Robert Voyazopoulos, elles varient en fonction de la marge d’erreur du test, de l’état de la personne et du test employé – jusqu’à trente points de différence ! Évaluer le développement intellectuel demande plusieurs séances et doit être croisé avec d’autres informations, notamment cliniques. »

Surtout, l’importance accordée à ce critère ne va pas sans risques psychologiques. Plus fragile, Catherine aurait pu déprimer. Des parents risquent de négliger un enfant qui n’a pas le QI espéré, ou au contraire surinvestiront la dimension scolaire sous prétexte qu’il a obtenu 120 ou 130 au test. On imagine les conséquences sur une fratrie : complexe de supériorité – ou d’infériorité – garanti ! Et quand bien même ces résultats seraient accidentels, ce qui est possible, le bonnet d’âne sera dur à porter pour l’un, et la pression maximale pour l’autre. « Les psychologues, de plus en plus soumis à une demande d’évaluation chiffrée de l’intelligence, doivent engager une réflexion sur l’impact de ces informations sur les individus », pense Robert Voyazopoulos.

Pas de modèle universel

Il est temps de cesser de croire que le QI est le seul critère de notre intelligence. D’autant qu’il n’en mesure qu’une certaine forme. Dès 1983, Howard Gardner, professeur de psychologie à l’université Harvard, aux États-Unis, en donnait de nombreux exemples : l’enfant au QI élevé qui rate ses études; l’intellectuel capable de lire la notice d’un meuble en kit mais pas de le monter, là où un analphabète incapable de lire la notice monte le meuble sans effort; ou encore les dons manuels, relationnels ou artistiques dont le QI ne tient pas compte.

S’appuyant sur la psychologie cognitive, qui montre que nous avons différentes façons d’appréhender le monde, les concepts et les pensées, Howard Gardner proposa un modèle « des intelligences multiples » rendant mieux compte de la diversité de nos facultés.
Le QI n’en mesure que deux, particulièrement valorisées dans notre société : la capacité à employer le langage pour penser et exprimer des idées (intelligence logico-verbale), et celle qui nous rend aptes à calculer, mesurer et faire preuve de logique dans la résolution de problèmes (intelligence logico-mathématique). Mais nous savons aussi – certains mieux que d’autres – nous comprendre nous-mêmes ou comprendre les autres, nous poser des questions sur le sens de la vie…

Autant d’intelligences que Howard Gardner refusait de hiérarchiser et que ses successeurs regroupèrent en diverses catégories : intelligences émotionnelle, sociale, intuitive, créative ou même spirituelle.

Mais qu’est-ce que l’intelligence, s’il en existe tant de formes ? Le psychologue américain David Wechsler, auteur de nombreux tests, la définissait en 1944 comme « la capacité à agir dans un but déterminé, à penser rationnellement et à avoir des rapports efficaces avec son environnement » (La Mesure de l’intelligence de l’adulte de David Wechsler (PUF, 1956). Les spécialistes sont aujourd’hui plus hésitants. « Il n’y a pas de modèle universel, juste des compromis sur les approches », avoue Robert Voyazopoulos. « On parle désormais d’intelligences au pluriel, tant ce concept s’est élargi », déclare Maïté Sauvet, chercheuse en neurosciences, auteure avec Laure Leteur de Votre enfant est naturellement doué (Chiron).

Le premier parle de « potentiel d’évolution », la seconde d’« adaptation créative au milieu ». « L’adaptation nous ramènerait à l’intelligence animale, explique-t-elle, si nous n’avions aussi la capacité de dépasser nos apprentissages et nos conditionnements pour créer du nouveau. » L’intelligence serait-elle cette aptitude à innover ? Voilà qui en ferait une garantie de liberté humaine, un concept ouvert impossible à définir.

Des compétences plurielles

Nous devons distinguer le QI, restrictif, et l’intelligence, qui a de multiples formes. Nous savons (liste non exhaustive)… :
› Nous repérer dans l’espace (intelligence spatiale).
› Contrôler nos mouvements (intelligence corporelle).
› Nous comprendre nous-mêmes (intelligence intrapsychique).
› Comprendre les autres (intelligence interpsychique).
› Nous poser des questions sur le sens de la vie (intelligence existentielle
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Re: Intelligence

#65 Message par Halpachino »

caliméro a écrit :Pourquoi nier un fait bien banal ,réel et pas dramatique du tout?
On ne nie pas "un fait", on réagit contre une affirmation qui est totalement dépourvue de logique. Nuance importante ici.

Suppose que je regarde une partie de hockey avec toi. Une partie de la LNH s'entend. Tu vois un joueur tomber tout seul sur la glace et tu me dis:

"Câlice, les joueurs de hockey savent pas patiner !"

Là-dessus je te réponds:

"Ben voyons caliméro, si ces gars-là sont dans la LNH, c'est sûrement parce qu'ils savent patiner !"

Et toi de répliquer:

"Crisse, t'as pas vu le gars tomber ?"

Tu vois un peu où ça mène ? Ben on en est là...... :ahah
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Re: Intelligence

#66 Message par Honneno »

Ben tu vois...on ne dis pas la même chose!

Je reprends ton exemple:

Jamais je ne dis que les joueurs de la LNH ne savent pas patiner.
Je dis que quelqu'un ne sachant pas patiner peut être dans la LNH

Vois tu la différence?
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Re: Intelligence

#67 Message par Halpachino »

caliméro a écrit :Ben tu vois...on ne dis pas la même chose!

Je reprends ton exemple:

Jamais je ne dis que les joueurs de la LNH ne savent pas patiner.
Je dis que quelqu'un ne sachant pas patiner peut être dans la LNH

Vois tu la différence?
Je la vois, mais c'est autant illogique. Parce qu'il n'aurait jamais pu entrer dans la LNH s'il ne savait pas patiner. Le raisonnement est simple.

Par contre tu as raison de dire que mon exemple n'était pas tout-à-fait fidèle à la situation.
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Re: Intelligence

#68 Message par Honneno »

Halpachino a écrit :
caliméro a écrit :Ben tu vois...on ne dis pas la même chose!

Je reprends ton exemple:

Jamais je ne dis que les joueurs de la LNH ne savent pas patiner.
Je dis que quelqu'un ne sachant pas patiner peut être dans la LNH

Vois tu la différence?
Je la vois, mais c'est autant illogique. Parce qu'il n'aurait jamais pu entrer dans la LNH s'il ne savait pas patiner. Le raisonnement est simple.

Par contre tu as raison de dire que mon exemple n'était pas tout-à-fait fidèle à la situation.

Mon père me dis qu'il y a de très mauvais patineur dans la LNH... :ahah
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Re: Intelligence

#69 Message par Halpachino »

caliméro a écrit :Mon père me dis qu'il y a de très mauvais patineur dans la LNH... :ahah
Ah ben là t'as raison, faut jamais contredire le paternel. :ahah
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Re: Intelligence

#70 Message par Hyppolite »

Ces mesures sont approximatives, reconnaît Robert Voyazopoulos, elles varient en fonction de la marge d’erreur du test, de l’état de la personne et du test employé – jusqu’à trente points de différence ! Évaluer le développement intellectuel demande plusieurs séances et doit être croisé avec d’autres informations, notamment cliniques. »

Effectivement les Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en trouble envahissant du développement au Québec n'acceptent pas la clientèle sur une simple évaluation intellectuelle (QI); il faut aussi faire une évaluation globale du fonctionnment (EGF) telle que décrite dans le DSM-IV.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
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Re: Intelligence

#71 Message par Doolores »

Mon père me dis qu'il y a de très mauvais patineur dans la LNH...
C'est quand même un bon point ça......bien souvent les gens ont des idées toutes faites...parce qu'elles leur viennent de leur paternel.

Comme l’intolérance....ou le racisme parfois.
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
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