HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS (leu
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
George « Buddy » Guy, né le 30 juillet 1936 à Lettsworth (Louisiane), est un musicien américain de blues et de musique rock. Il est le père de la rappeuse Shawnna.
Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à partir d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer le temps.
Quelque temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui offrir une guitare neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son avenir n'est pas dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque, il n'imagine pas encore faire carrière dans la musique.
Arrivé à Chicago, il parcourt la ville pendant plusieurs jours, sans argent, jusqu'à ce qu'il rencontre un homme qui lui demande s'il peut lui jouer de la guitare en échange d'un whisky. Buddy Guy accepte et emballe l'inconnu qui le conduit aussitôt dans une boîte où joue un de ses amis, un certain Otis Rush. Et alors même que Rush s'apprête à partir, Buddy se met à jouer The things I used to do. Otis dira seulement au patron de l'engager.
Dès lors Buddy, qui joue plusieurs fois par semaine, ne tarde pas à attirer un large public et se fait même remarquer par Muddy Waters qui lui prodiguera quelques conseils. Dans cet amas de bars à blues, Buddy croise d'autres jeunes qui eux aussi ne tarderont pas exploser comme Magic Sam, Earl Hooker ou Freddie King. Mais c'est surtout la rencontre avec sa première source d'inspiration, B.B. King, qui restera la plus bénéfique pour Buddy. Sa notoriété grandissante l'entraîne alors sur les différentes scènes de Chicago en compagnie d'autres bluesmen de renom : avec Otis Rush au Club 708 ou encore au Trianon Ballroom avec B.B. King.
En 1958, Buddy rencontre Willie Dixon et enregistre grâce à lui pour le label Cobra Sittin' and cryin' the blues avant de devenir, pour Chess, guitariste de studio, puis en solo. Il enregistre ainsi avec Ike Turner (This is the end), Otis Rush, Sonny Boy Williamson, Muddy Waters et Willie Dixon. Parallèlement à sa carrière de sideman, il enregistre aussi en solo, entre 1958 et 1964, plusieurs 45 tours, Sit and cry, Try to quit my baby..., Broken hearted blues et surtout First time I met the blues qu'on retrouve aujourd'hui réunis sur les deux CD Buddy Guy on Chess vol. 1+2.
Buddy se produira ensuite avec l'harmoniciste Junior Wells sur l'album Buddy Guy & Junior Wells play the blues et sort en 1960 les singles Let me love you baby et Ten years ago. On le retrouve également sur l'album live Blues from Big Bill's enregistré au Copacabana Club à Chicago avec ses amis Howlin' Wolf et M. Waters.
Mais le grand succès n'arrive qu'au milieu des années 1960. Durant les années 1960 et 1970, il enregistre plusieurs classiques du Chicago blues comme A man and the blues, This is Buddy Guy (avec Clapton), Hold that plane et surtout Stone Crazy. Grâce au soutien d'Eric Clapton qui le cite souvent comme une de ses grandes influences, Buddy parvient à toucher facilement le public blanc et part en tournée à travers le monde. En 1965, il joue en Europe à l'American folk blues festival. En 1967, il est cette fois-ci au Mariposa folk blues festival à Toronto. En 1970, il fait la première partie de la tournée française des Rolling Stones et participe au célèbre Festival Express à travers le Canada durant l'été de la même année, en se produisant aux côtés de Janis Joplin, The Band et The Grateful Dead entres autres. Néanmoins Buddy se fait progressivement oublier des maisons de disques pendant les années 1970.
Les années 1980, marquées par la new wave, mettent l'ensemble des bluesmen à l'écart du succès public. Pendant cette période Buddy Guy sort notamment, avec son ami Junior Wells, Buddy Guy and Junior Wells play the blues, Buddy Guy and the Juniors, Drinkin' TNT ou encore Going back ressorti en 1991 sous le titre Alone & acoustic.
En 1989, Buddy ouvre son club Legend à Chicago. Au début des années 1990 poussé par un renouveau du blues aux États-Unis et en Europe, il sort un album qui relance sa carrière : Damn right, I've got the blues en compagnie de Mark Knopfler, Jeff Beck et Eric Clapton. Il sort juste après, en 1993, l'album Slippin' in et joue au côté de jeunes bluesmen comme Jonny Lang.
En 2001, il sort Sweet Tea, un album lancinant et moite dans la tradition du blues hypnotique de Junior Kimbrough, dont Guy fait quelques reprises dans Sweet Tea, et dont il a recherché le même style de son.
Buddy Guy est aujourd'hui considéré comme une légende du blues, au même titre que BB King, John Lee Hooker, Muddy Waters ou Albert King.
Grammy Awards : 1991, 1993, 1995 et 1996.
W.C.Handy Blues Awards : 1982, 1990 (2), 1991 (2), 1992 (5), 1993 (4) et 1995 (3).
Billboard Century Awards : 1993
1967 Left My Blues in San Francisco, Chess
1968 A Man & the Blues, Vanguard
1968 This Is Buddy Guy! [Live], Vanguard
1970 Buddy Guy, Junior Wells & Junior Mance Buddy and the Juniors, Blue Thumb
1971 In the Beginning (1958/64), Drive
1972 Buddy Guy & Junior Wells Play the Blues, Atlantic
1972 Buddy Guy & Memphis Slim South Side Reunion
1972 Hold That Plane!, Vanguard
1974 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite [live], Blind Pig
1977 Live in Montreux, Evidence
1979 Pleading the Blues, Evidence
1979 Buddy & Phil Guy, JSP
1979 Got to Use Your Head, Blues Ball
1980 The Dollar Done Fell, JSP
1981 Stone Crazy!, Alligator
1982 DJ Play My Blues, JSP
1983 Buddy Guy, Chess
1983 The Original Blues Brothers Live, Magnum
1985 Ten Blue Fingers, JSP
1987 Chess Masters, Chess
1987 Complete DJ Play My Blues Session, JSP
1988 Breaking Out, JSP
1988 Live at the Checkerboard Lounge, JSP
1989 I Ain't Got No Money, Flyright
1991 Alone & Acoustic, Alligator
1991 Damn Right, I've Got the Blues, Silvertone
1992 My Time After Awhile, Vanguard
1993 Live At The Mystery Club, Quicksilver
1993 Feels Like Rain, Silvertone
1994 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite, Sequel
1994 Slippin' In, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain)
1995 I Cry, Blues Masterworks
1996 Live: The Real Deal, Silvertone
1997 Try to Quit You Baby, Ronn
1998 As Good as It Gets, Vanguard
1998 Heavy Love, Silvertone
1998 Last Time Around—Live at Legends, Jive
1999 The Real Blues, Columbia River
2001 Sweet Tea, Jive
2002 Blue on Blues, Fuel 2000
2002 Everything Gonna Be Alright, Black & Blue
2003 Blues Singer, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel)
2003 Chicago Blues Festival 1964 [live], Stardust
2005 Bring 'Em In, Jive
2008 Skin Deep, Silvertone
2010 Living proof, Silverstone records
Live avec Eric Clapton
1987 Live At Ronnie Scott's
Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à partir d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer le temps.
Quelque temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui offrir une guitare neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son avenir n'est pas dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque, il n'imagine pas encore faire carrière dans la musique.
Arrivé à Chicago, il parcourt la ville pendant plusieurs jours, sans argent, jusqu'à ce qu'il rencontre un homme qui lui demande s'il peut lui jouer de la guitare en échange d'un whisky. Buddy Guy accepte et emballe l'inconnu qui le conduit aussitôt dans une boîte où joue un de ses amis, un certain Otis Rush. Et alors même que Rush s'apprête à partir, Buddy se met à jouer The things I used to do. Otis dira seulement au patron de l'engager.
Dès lors Buddy, qui joue plusieurs fois par semaine, ne tarde pas à attirer un large public et se fait même remarquer par Muddy Waters qui lui prodiguera quelques conseils. Dans cet amas de bars à blues, Buddy croise d'autres jeunes qui eux aussi ne tarderont pas exploser comme Magic Sam, Earl Hooker ou Freddie King. Mais c'est surtout la rencontre avec sa première source d'inspiration, B.B. King, qui restera la plus bénéfique pour Buddy. Sa notoriété grandissante l'entraîne alors sur les différentes scènes de Chicago en compagnie d'autres bluesmen de renom : avec Otis Rush au Club 708 ou encore au Trianon Ballroom avec B.B. King.
En 1958, Buddy rencontre Willie Dixon et enregistre grâce à lui pour le label Cobra Sittin' and cryin' the blues avant de devenir, pour Chess, guitariste de studio, puis en solo. Il enregistre ainsi avec Ike Turner (This is the end), Otis Rush, Sonny Boy Williamson, Muddy Waters et Willie Dixon. Parallèlement à sa carrière de sideman, il enregistre aussi en solo, entre 1958 et 1964, plusieurs 45 tours, Sit and cry, Try to quit my baby..., Broken hearted blues et surtout First time I met the blues qu'on retrouve aujourd'hui réunis sur les deux CD Buddy Guy on Chess vol. 1+2.
Buddy se produira ensuite avec l'harmoniciste Junior Wells sur l'album Buddy Guy & Junior Wells play the blues et sort en 1960 les singles Let me love you baby et Ten years ago. On le retrouve également sur l'album live Blues from Big Bill's enregistré au Copacabana Club à Chicago avec ses amis Howlin' Wolf et M. Waters.
Mais le grand succès n'arrive qu'au milieu des années 1960. Durant les années 1960 et 1970, il enregistre plusieurs classiques du Chicago blues comme A man and the blues, This is Buddy Guy (avec Clapton), Hold that plane et surtout Stone Crazy. Grâce au soutien d'Eric Clapton qui le cite souvent comme une de ses grandes influences, Buddy parvient à toucher facilement le public blanc et part en tournée à travers le monde. En 1965, il joue en Europe à l'American folk blues festival. En 1967, il est cette fois-ci au Mariposa folk blues festival à Toronto. En 1970, il fait la première partie de la tournée française des Rolling Stones et participe au célèbre Festival Express à travers le Canada durant l'été de la même année, en se produisant aux côtés de Janis Joplin, The Band et The Grateful Dead entres autres. Néanmoins Buddy se fait progressivement oublier des maisons de disques pendant les années 1970.
Les années 1980, marquées par la new wave, mettent l'ensemble des bluesmen à l'écart du succès public. Pendant cette période Buddy Guy sort notamment, avec son ami Junior Wells, Buddy Guy and Junior Wells play the blues, Buddy Guy and the Juniors, Drinkin' TNT ou encore Going back ressorti en 1991 sous le titre Alone & acoustic.
En 1989, Buddy ouvre son club Legend à Chicago. Au début des années 1990 poussé par un renouveau du blues aux États-Unis et en Europe, il sort un album qui relance sa carrière : Damn right, I've got the blues en compagnie de Mark Knopfler, Jeff Beck et Eric Clapton. Il sort juste après, en 1993, l'album Slippin' in et joue au côté de jeunes bluesmen comme Jonny Lang.
En 2001, il sort Sweet Tea, un album lancinant et moite dans la tradition du blues hypnotique de Junior Kimbrough, dont Guy fait quelques reprises dans Sweet Tea, et dont il a recherché le même style de son.
Buddy Guy est aujourd'hui considéré comme une légende du blues, au même titre que BB King, John Lee Hooker, Muddy Waters ou Albert King.
Grammy Awards : 1991, 1993, 1995 et 1996.
W.C.Handy Blues Awards : 1982, 1990 (2), 1991 (2), 1992 (5), 1993 (4) et 1995 (3).
Billboard Century Awards : 1993
1967 Left My Blues in San Francisco, Chess
1968 A Man & the Blues, Vanguard
1968 This Is Buddy Guy! [Live], Vanguard
1970 Buddy Guy, Junior Wells & Junior Mance Buddy and the Juniors, Blue Thumb
1971 In the Beginning (1958/64), Drive
1972 Buddy Guy & Junior Wells Play the Blues, Atlantic
1972 Buddy Guy & Memphis Slim South Side Reunion
1972 Hold That Plane!, Vanguard
1974 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite [live], Blind Pig
1977 Live in Montreux, Evidence
1979 Pleading the Blues, Evidence
1979 Buddy & Phil Guy, JSP
1979 Got to Use Your Head, Blues Ball
1980 The Dollar Done Fell, JSP
1981 Stone Crazy!, Alligator
1982 DJ Play My Blues, JSP
1983 Buddy Guy, Chess
1983 The Original Blues Brothers Live, Magnum
1985 Ten Blue Fingers, JSP
1987 Chess Masters, Chess
1987 Complete DJ Play My Blues Session, JSP
1988 Breaking Out, JSP
1988 Live at the Checkerboard Lounge, JSP
1989 I Ain't Got No Money, Flyright
1991 Alone & Acoustic, Alligator
1991 Damn Right, I've Got the Blues, Silvertone
1992 My Time After Awhile, Vanguard
1993 Live At The Mystery Club, Quicksilver
1993 Feels Like Rain, Silvertone
1994 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite, Sequel
1994 Slippin' In, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain)
1995 I Cry, Blues Masterworks
1996 Live: The Real Deal, Silvertone
1997 Try to Quit You Baby, Ronn
1998 As Good as It Gets, Vanguard
1998 Heavy Love, Silvertone
1998 Last Time Around—Live at Legends, Jive
1999 The Real Blues, Columbia River
2001 Sweet Tea, Jive
2002 Blue on Blues, Fuel 2000
2002 Everything Gonna Be Alright, Black & Blue
2003 Blues Singer, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel)
2003 Chicago Blues Festival 1964 [live], Stardust
2005 Bring 'Em In, Jive
2008 Skin Deep, Silvertone
2010 Living proof, Silverstone records
Live avec Eric Clapton
1987 Live At Ronnie Scott's
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
William McKinley Gillum, dit Jazz Gillum, était un chanteur, harmoniciste de blues américain, né à Indianola, Mississippi, le 11 septembre 1904, décédé à Chicago, Illinois, le 29 mars 1966.
29 Mars 1966 , lors d'une dispute, il a été blessé à la tête et a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital Garfield Park de Chicago. Il est enterré au cimetière Restvale à Worth, Illinois.
29 Mars 1966 , lors d'une dispute, il a été blessé à la tête et a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital Garfield Park de Chicago. Il est enterré au cimetière Restvale à Worth, Illinois.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Kenneth "Buddy" Scott (9 Janvier 1935 - 5 Février 1994) est un guitariste de blues américain.
Scott est né à Goodman, Mississippi, Mississippi, et venait d'une famille de musiciens de blues de Chicago. Ses deux frères, chanteur et guitariste Howard Walter, ont joué localement, et son fils est Kenneth "Hollywood" Scott. Il a appris à jouer de la guitare par sa mère et de Reggie Boyd. Il est né dans le Mississippi, mais a déménagé à Chicago quand il avait sept ans, et a rejoint le groupe de doo-wop Les Masqueraders. Ses frères ont formé un groupe, Les Frères Scott, Buddy a formé un groupe appelé Scotty et enregistré plusieurs singles tard dans les années 1960. Ils ont joué localement dans les établissements de blues de Chicago.
Scott a signé un contrat d'enregistrement avec The Verve en 1993 et sort son premier grand label libération, Bad Avenue, cette année-là, mais il est mort du cancer de l'estomac à Chicago, Illinois, peu de temps après la sortie de l'album
Scott est né à Goodman, Mississippi, Mississippi, et venait d'une famille de musiciens de blues de Chicago. Ses deux frères, chanteur et guitariste Howard Walter, ont joué localement, et son fils est Kenneth "Hollywood" Scott. Il a appris à jouer de la guitare par sa mère et de Reggie Boyd. Il est né dans le Mississippi, mais a déménagé à Chicago quand il avait sept ans, et a rejoint le groupe de doo-wop Les Masqueraders. Ses frères ont formé un groupe, Les Frères Scott, Buddy a formé un groupe appelé Scotty et enregistré plusieurs singles tard dans les années 1960. Ils ont joué localement dans les établissements de blues de Chicago.
Scott a signé un contrat d'enregistrement avec The Verve en 1993 et sort son premier grand label libération, Bad Avenue, cette année-là, mais il est mort du cancer de l'estomac à Chicago, Illinois, peu de temps après la sortie de l'album
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Bonny B, né Su Pheaktra Bonnyface Chanmongkhon à Pôsat au Cambodge, le 20 juillet 1974, est un chanteur et harmoniciste de blues et de gospel, recordman du monde du marathon d'harmonica pendant 24h non-stop dans le Livre Guinness des records.
Il a vu le jour en 1974 sous un arbre sacrée le Bagnan. Il passe ses premières années sous le régime de Pol Pot.
En 1978, poursuivi par les Khmers, lui et sa famille se réfugient dans la jungle près de la frontière thaïlandaise. Après trois jours et trois nuits de marche, sans manger, ils se retrouvent enfin en sécurité en Thaïlande.
En 1979, avec l'aide de sœurs catholiques, toute la famille débarque à Fribourg (Suisse) et y obtient l'asile politique.
Il commence l'école en 1980, devant se battre pour être accepté et se faire une place dans la communauté. C'est de 1988 à 1991, alors qu'il est à l'école secondaire, qu'il commence à prendre goût à l'harmonica et à la country music, « à cette époque je copiais et j'écoutais beaucoup de CD de country. »
Un jour, l'école organise une journée d'animation, "ils ont engagé deux bluesmen dont un jouait de l'harmonica; le blues est venu comme ça. Mon premier CD était John Lee Hooker, puis Muddy Waters et Little Walter, Jimmy Reed, Otis Rush, puis tous les vieux bluesmen noirs des années 50".
Délaissant les études, Bonny suit de 1992 à 1995 une formation de pâtissier-confiseur, activité qui lui permettra de subvenir à ses besoins, mais la musique prend une place de plus en plus grande dans sa vie.
En 1992, il forme son premier groupe "Bonny B. and the Spirit of Blues" et jouaient leur premier concert deux mois après leur rencontre. Suivront "Born To Blues" en 1994, "Bonny B. Blues Band" en 1996 et "Bonny B. Band" en 1998.
En parallèle, il joue également en duo avec son petit frère Michel à la guitare. Il est aussi engagé comme sideman avec, entre autres, Tom Cat Blake, Little JC, Kevin Flynn.
Avec ces différentes formations il joue de 50 à 100 concerts par année, en Suisse comme à l'étranger.
En 1994, il ouvre une école d'harmonica et de chant.
En mai 1998, Bonny décide de partir à Chicago à la quête du blues, "il fallait que je me rende sur place, comme en pèlerinage". Ne parlant pratiquement pas anglais, il ne se laisse pas impressionner pour autant et se retrouve "jammant" avec Louisiana Red, Buddy Guy, Jimmy Johnson, Kenny Neal, John Primer, Mc Kenzy ou Bernard Allison dans les clubs mythiques que sont le Blue Chicago, le Buddy Guy Legend's ou le Koko Taylor.
À cours d'argent, il joue dans les bars et les rues de Chicago pour payer son billet retour.
C'est également en 1999 que Bonny décide d'enregistrer un album. Il s'associe avec son vieux complice, le batteur Sal Lombardo, ainsi qu'avec le guitariste Laurent Poget.
Cette collaboration débouchera sur l'album « CAMBODIA » qui sort en Suisse en mars 2000.
Mars 2001, sortie du disque en Europe chez DixieFrog sous le nom de "Something's wrong".
On le retrouve aussi dans plusieurs compilations de blues (notamment "Levis, Blues compilation 2002").
En 2002, Bonny B. travaille avec plusieurs artistes américains comme Vic Pitts, Michael J. Robinson, Jesse James King, Sugar Blue, Mark Woodward, Napoleon Washington…
Mars 2003, il sort son deuxième album "If this is life" et signe avec le célèbre label Universal Music ainsi que son sponsor "Hohner Harmonica".
"On dit de lui qu'il est l'un des meilleurs harmonicistes et chanteurs de Suisse. Bonny B. n'a pas son pareil pour insuffler la chaleur du blues lors de ses concerts en Suisse ou à l'étranger." Disque Office
Dès octobre 2004, Bonny B. atteint le rythme de 120 concerts par année. Il signe son 1000e contrat et voyage dans toute la Suisse.
Printemps 2005, sortie de son troisième album "I got the blues" sous les labels DixieFrog et Disque Office.
2005: sortie prévue de son premier album "CAMBODIA" ("Something's wrong") aux USA et au Canada avec le label DixieFrog.
Claude Nobs découvre le dernier album de Bonny B. et décide de le faire jouer au Montreux Jazz Festival avec Alice Cooper.
Apparition dans l'émission Garage (TSR 2) lors du vernissage de son dernier album.
En parallèle, il décide de faire découvrir le blues dans les école publiques, secondaires et collèges dans toute la Suisse romande, dans le cadre de concerts pédagogiques sur l'histoire et l'évolution du blues.
2006 : Bonny B. projette d'ouvrir une école au Cambodge pour les enfants déshérités, financée par la vente de son dernier album et par des concerts de soutien.
2007 : lors de sa tournée "James brown Tour" la presse le surnomme le "James Brown Asiatique!"[réf. nécessaire] Bonny B. change de nom d'artiste, il s'appellera Bonny B. Brown pour rendre hommage à l'un de ses maîtres.
Novembre 2007, début de la construction de l'école au Cambodge. Bonny B. a récolté de par ses concerts de soutien la somme de 35 000 CHF pour mener à bien le projet.
2008: Bonny B. est engagé comme harmoniciste responsable des workshops pour Hohner Harmonica dans tous les magasins de musique de Suisse.
Il forme son premier Chœur de Gospel le FRI-GOSPEL SINGERS et organise des Stage de Chant Gospel à GIEZ. Bonny B. est engagé comme enseignant d'harmonica Blues à l'école ETM à Genève.
2009 : le 28 février, Bonny B. se lance dans un pari: devenir le seul harmoniciste au monde à jouer de l'harmonica pendant 24h non-stop pour le Guinness World Records. Tout cela afin de collecter des fonds pour son école au Cambodge. Bonny B. ouvre son premier Blues Club à Fribourg où il organise des concerts de Blues avec des artistes américains.
2010 : Bonny B. ouvre son deuxième Blues Club, le "Rock Bottom Blues&Jazz Club" à Giez en collaboration avec Fabienne Decker. Bonny B. enregistre au mois de mars son 8e album qui est produit en collaboration avec Bob Margolin. Création d'un festival de Blues à Giez les 10-11-12 septembre.
2011 : Tournées avec la première édition BLUES LEGEND TOUR avec FINIS TASBY-BOB MARGOLIN-DAVE RILEY-BOB STROGER Sortie d'un nouvel Album intitulé BONNY B. live at Blues Club Fribourg.
2011 : Enregistrement LIVE de son dernier album au BLUES CLUB FRIBOURG Hommage à Muddy Waters et Pinetop Perkins produit par Bonny B. et Ice B.
2011 : Participation à plusieurs émissions de radio et de télévisions et développe son école BLUE SCHOOL à Genève, Yverdon, Fribourg et Giez
2011 : Création de son premier Festival Phayoun pour récolter des fonds pour maintenir son école au Cambodge. La première édition a été une réussite totale Programmé avec plus de 50 Artistes ! Manifestation dans 3 endroits à Fribourg.
2012 : Il décide de déménager son festival de blues vers Fribourg dans son blues club. Bonny B. est enfin artiste à Hohner Allemagne et est même retenu pour une nomination à l'harmonica chrystal de Belgique comme un des meilleurs harmoniciste du monde. Selectionné par le public. Pendant sa tournée avec Bob Margolin , il enregistre en duo, un album avec ce grand bluesman.
Discographie:
CAMBODIA / Something's wrong (2001)
Compilation Blues (Dixiefrog Paris) (2001)
If This Is Life (2003)
Bonny B. & Ice B. - Blow Wind Blow (2004)
Bonny B. & Ice B. - Blues men (2004)
Bonny B. & Ice B. - I Can't Be Satisfied (2004)
I Got The Blues (2005)
Bonny B. Brown & His Power Band - Live! (2007)
Back To The Rock Bottom (2010)
BONNY B. LIVE at the Blues club Fribourg (2011)
BONNY B. & DAVE RILEY LIVE at the Blues club Fribourg (2012)
BONNY B. & RIP LEE PRYOR LIVE at the Blues club Fribourg (2013)
Il a vu le jour en 1974 sous un arbre sacrée le Bagnan. Il passe ses premières années sous le régime de Pol Pot.
En 1978, poursuivi par les Khmers, lui et sa famille se réfugient dans la jungle près de la frontière thaïlandaise. Après trois jours et trois nuits de marche, sans manger, ils se retrouvent enfin en sécurité en Thaïlande.
En 1979, avec l'aide de sœurs catholiques, toute la famille débarque à Fribourg (Suisse) et y obtient l'asile politique.
Il commence l'école en 1980, devant se battre pour être accepté et se faire une place dans la communauté. C'est de 1988 à 1991, alors qu'il est à l'école secondaire, qu'il commence à prendre goût à l'harmonica et à la country music, « à cette époque je copiais et j'écoutais beaucoup de CD de country. »
Un jour, l'école organise une journée d'animation, "ils ont engagé deux bluesmen dont un jouait de l'harmonica; le blues est venu comme ça. Mon premier CD était John Lee Hooker, puis Muddy Waters et Little Walter, Jimmy Reed, Otis Rush, puis tous les vieux bluesmen noirs des années 50".
Délaissant les études, Bonny suit de 1992 à 1995 une formation de pâtissier-confiseur, activité qui lui permettra de subvenir à ses besoins, mais la musique prend une place de plus en plus grande dans sa vie.
En 1992, il forme son premier groupe "Bonny B. and the Spirit of Blues" et jouaient leur premier concert deux mois après leur rencontre. Suivront "Born To Blues" en 1994, "Bonny B. Blues Band" en 1996 et "Bonny B. Band" en 1998.
En parallèle, il joue également en duo avec son petit frère Michel à la guitare. Il est aussi engagé comme sideman avec, entre autres, Tom Cat Blake, Little JC, Kevin Flynn.
Avec ces différentes formations il joue de 50 à 100 concerts par année, en Suisse comme à l'étranger.
En 1994, il ouvre une école d'harmonica et de chant.
En mai 1998, Bonny décide de partir à Chicago à la quête du blues, "il fallait que je me rende sur place, comme en pèlerinage". Ne parlant pratiquement pas anglais, il ne se laisse pas impressionner pour autant et se retrouve "jammant" avec Louisiana Red, Buddy Guy, Jimmy Johnson, Kenny Neal, John Primer, Mc Kenzy ou Bernard Allison dans les clubs mythiques que sont le Blue Chicago, le Buddy Guy Legend's ou le Koko Taylor.
À cours d'argent, il joue dans les bars et les rues de Chicago pour payer son billet retour.
C'est également en 1999 que Bonny décide d'enregistrer un album. Il s'associe avec son vieux complice, le batteur Sal Lombardo, ainsi qu'avec le guitariste Laurent Poget.
Cette collaboration débouchera sur l'album « CAMBODIA » qui sort en Suisse en mars 2000.
Mars 2001, sortie du disque en Europe chez DixieFrog sous le nom de "Something's wrong".
On le retrouve aussi dans plusieurs compilations de blues (notamment "Levis, Blues compilation 2002").
En 2002, Bonny B. travaille avec plusieurs artistes américains comme Vic Pitts, Michael J. Robinson, Jesse James King, Sugar Blue, Mark Woodward, Napoleon Washington…
Mars 2003, il sort son deuxième album "If this is life" et signe avec le célèbre label Universal Music ainsi que son sponsor "Hohner Harmonica".
"On dit de lui qu'il est l'un des meilleurs harmonicistes et chanteurs de Suisse. Bonny B. n'a pas son pareil pour insuffler la chaleur du blues lors de ses concerts en Suisse ou à l'étranger." Disque Office
Dès octobre 2004, Bonny B. atteint le rythme de 120 concerts par année. Il signe son 1000e contrat et voyage dans toute la Suisse.
Printemps 2005, sortie de son troisième album "I got the blues" sous les labels DixieFrog et Disque Office.
2005: sortie prévue de son premier album "CAMBODIA" ("Something's wrong") aux USA et au Canada avec le label DixieFrog.
Claude Nobs découvre le dernier album de Bonny B. et décide de le faire jouer au Montreux Jazz Festival avec Alice Cooper.
Apparition dans l'émission Garage (TSR 2) lors du vernissage de son dernier album.
En parallèle, il décide de faire découvrir le blues dans les école publiques, secondaires et collèges dans toute la Suisse romande, dans le cadre de concerts pédagogiques sur l'histoire et l'évolution du blues.
2006 : Bonny B. projette d'ouvrir une école au Cambodge pour les enfants déshérités, financée par la vente de son dernier album et par des concerts de soutien.
2007 : lors de sa tournée "James brown Tour" la presse le surnomme le "James Brown Asiatique!"[réf. nécessaire] Bonny B. change de nom d'artiste, il s'appellera Bonny B. Brown pour rendre hommage à l'un de ses maîtres.
Novembre 2007, début de la construction de l'école au Cambodge. Bonny B. a récolté de par ses concerts de soutien la somme de 35 000 CHF pour mener à bien le projet.
2008: Bonny B. est engagé comme harmoniciste responsable des workshops pour Hohner Harmonica dans tous les magasins de musique de Suisse.
Il forme son premier Chœur de Gospel le FRI-GOSPEL SINGERS et organise des Stage de Chant Gospel à GIEZ. Bonny B. est engagé comme enseignant d'harmonica Blues à l'école ETM à Genève.
2009 : le 28 février, Bonny B. se lance dans un pari: devenir le seul harmoniciste au monde à jouer de l'harmonica pendant 24h non-stop pour le Guinness World Records. Tout cela afin de collecter des fonds pour son école au Cambodge. Bonny B. ouvre son premier Blues Club à Fribourg où il organise des concerts de Blues avec des artistes américains.
2010 : Bonny B. ouvre son deuxième Blues Club, le "Rock Bottom Blues&Jazz Club" à Giez en collaboration avec Fabienne Decker. Bonny B. enregistre au mois de mars son 8e album qui est produit en collaboration avec Bob Margolin. Création d'un festival de Blues à Giez les 10-11-12 septembre.
2011 : Tournées avec la première édition BLUES LEGEND TOUR avec FINIS TASBY-BOB MARGOLIN-DAVE RILEY-BOB STROGER Sortie d'un nouvel Album intitulé BONNY B. live at Blues Club Fribourg.
2011 : Enregistrement LIVE de son dernier album au BLUES CLUB FRIBOURG Hommage à Muddy Waters et Pinetop Perkins produit par Bonny B. et Ice B.
2011 : Participation à plusieurs émissions de radio et de télévisions et développe son école BLUE SCHOOL à Genève, Yverdon, Fribourg et Giez
2011 : Création de son premier Festival Phayoun pour récolter des fonds pour maintenir son école au Cambodge. La première édition a été une réussite totale Programmé avec plus de 50 Artistes ! Manifestation dans 3 endroits à Fribourg.
2012 : Il décide de déménager son festival de blues vers Fribourg dans son blues club. Bonny B. est enfin artiste à Hohner Allemagne et est même retenu pour une nomination à l'harmonica chrystal de Belgique comme un des meilleurs harmoniciste du monde. Selectionné par le public. Pendant sa tournée avec Bob Margolin , il enregistre en duo, un album avec ce grand bluesman.
Discographie:
CAMBODIA / Something's wrong (2001)
Compilation Blues (Dixiefrog Paris) (2001)
If This Is Life (2003)
Bonny B. & Ice B. - Blow Wind Blow (2004)
Bonny B. & Ice B. - Blues men (2004)
Bonny B. & Ice B. - I Can't Be Satisfied (2004)
I Got The Blues (2005)
Bonny B. Brown & His Power Band - Live! (2007)
Back To The Rock Bottom (2010)
BONNY B. LIVE at the Blues club Fribourg (2011)
BONNY B. & DAVE RILEY LIVE at the Blues club Fribourg (2012)
BONNY B. & RIP LEE PRYOR LIVE at the Blues club Fribourg (2013)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Billy Branch (né le 23 octobre 1951 à North Chicago, dans l'Illinois aux États-Unis) est un chanteur-harmoniciste de blues américain.
Natif de North Chicago, en banlieue nord de Chicago, Billy Branch a vécu une grande de partie de son enfance à Los Angeles et n'a connu le blues qu'une fois revenu à Chicago en 1969 pour y fréquenter l'Université (sciences politiques) où il logeait chez son père. Cela l'amène à fréquenter la scène blues locale et à apprendre l'harmonica.
Il joue avec le pianiste Jimmy Walker dont il prit soin au long des années et jusqu'à sa mort entraînée par son diabète, gagne la célèbre « bataille de harmonicas » organisée par Little Mack Simmons. Il fait ses débuts en studio en accompagnant le chanteur de soul-blues Mc Kinley Mitchell et grave ses premiers titres en vedette pour le petit label Barrelhouse en 1975.
Mais c'est surtout lorsque Willie Dixon l'engage dans le Chicago Blues All Stars, au début en tant qu'apprenti de l'harmoniciste attitré de la band Carey Bell, que Billy se fait remarquer du public international du blues par l'ampleur, la chaleur et la précision de son jeu d'harmonica, fortement ancré dans la tradition de Little Walter mais avec une approche personnelle importante. Il fonda ensuite le groupe Sons of the Blues avec le guitariste/chanteur Lurrie Bell et le bassiste J.W.Williams, qui donna les séances légendaires de la collection Chicago-The blues-Today pour Delmark. Depuis, Branch s'est un peu imposé comme l'harmoniciste le plus disponible de Chicago, entre technique et tradition, capable de jouer avec n'importe qui.
Il a participé à plus de deux cent séances d'enregistrement (de Buster Benton à Lou Rawls, Johnny Winter,John Primer....) depuis trente-cinq ans. En compagnie de son groupe les « Sons of the Blues » qui a accueilli ensuite plusieurs excellents guitaristes comme Carl Weathersby, Carlos Johnson, Giles Corey, Minoro Maruyama et chanteuses comme Valerie Wellington, Billy a aussi enregistré plusieurs albums, depuis sa participation à la célèbre anthologie Living Chicago blues (Alligator) jusqu'à ses derniers disques pour Verve-Gitanes.
Parmi ses meilleurs titres, ceux enregistrés avec Junior Wells, Carey Bell et James Cotton sur Harp Attack (Alligator), excellente réunion d'harmonicistes légendaires de Chicago et sur Where's my money ? (Evidence). Billy Branch apporte dans sa musique une très forte conviction personnelle pour tout ce qui concerne la culture afro-américaine et sa valorisation. Sa renommée internationale est aussi due -outre à deux Grammy Awards pour Harp Attack et Double Take (en due avec Kenny Neal, enregistré en France au studio Lakanal / Montpellier)- au programme éducatif qu'il a créé, The Blues in the Schools, au travers duquel il a communiqué sa passion pour le blues à des milliers d'écoliers dans tous les États-Unis.
Son éducation, sa culture, sa sensibilité artistique et ses immenses qualités humaines le démarquent fortement de la moyenne et lui font bien mériter le titre de Blues Defender. Il est aujourd'hui le seul authentique héritier afro-américain de la tradition d'harmonica blues de Chicago en activité.
Discographie
Disques solos
1999 : Satisfy me
Participations
1991 : Let Me In de Johnny Winter (Pointblank Records)
1992 : Hey, Where's Your Brother? de Johnny Winter (Pointblank Records)
1992 : Blues behing closed doors de John Primer (Wolf Records) avec Magic Slim
1998 : Easy meeting (Isabel Records) avec Kenny Neal
1999 : Superharps (Telarc) avec Charlie Musselwhite et James Cotton
Natif de North Chicago, en banlieue nord de Chicago, Billy Branch a vécu une grande de partie de son enfance à Los Angeles et n'a connu le blues qu'une fois revenu à Chicago en 1969 pour y fréquenter l'Université (sciences politiques) où il logeait chez son père. Cela l'amène à fréquenter la scène blues locale et à apprendre l'harmonica.
Il joue avec le pianiste Jimmy Walker dont il prit soin au long des années et jusqu'à sa mort entraînée par son diabète, gagne la célèbre « bataille de harmonicas » organisée par Little Mack Simmons. Il fait ses débuts en studio en accompagnant le chanteur de soul-blues Mc Kinley Mitchell et grave ses premiers titres en vedette pour le petit label Barrelhouse en 1975.
Mais c'est surtout lorsque Willie Dixon l'engage dans le Chicago Blues All Stars, au début en tant qu'apprenti de l'harmoniciste attitré de la band Carey Bell, que Billy se fait remarquer du public international du blues par l'ampleur, la chaleur et la précision de son jeu d'harmonica, fortement ancré dans la tradition de Little Walter mais avec une approche personnelle importante. Il fonda ensuite le groupe Sons of the Blues avec le guitariste/chanteur Lurrie Bell et le bassiste J.W.Williams, qui donna les séances légendaires de la collection Chicago-The blues-Today pour Delmark. Depuis, Branch s'est un peu imposé comme l'harmoniciste le plus disponible de Chicago, entre technique et tradition, capable de jouer avec n'importe qui.
Il a participé à plus de deux cent séances d'enregistrement (de Buster Benton à Lou Rawls, Johnny Winter,John Primer....) depuis trente-cinq ans. En compagnie de son groupe les « Sons of the Blues » qui a accueilli ensuite plusieurs excellents guitaristes comme Carl Weathersby, Carlos Johnson, Giles Corey, Minoro Maruyama et chanteuses comme Valerie Wellington, Billy a aussi enregistré plusieurs albums, depuis sa participation à la célèbre anthologie Living Chicago blues (Alligator) jusqu'à ses derniers disques pour Verve-Gitanes.
Parmi ses meilleurs titres, ceux enregistrés avec Junior Wells, Carey Bell et James Cotton sur Harp Attack (Alligator), excellente réunion d'harmonicistes légendaires de Chicago et sur Where's my money ? (Evidence). Billy Branch apporte dans sa musique une très forte conviction personnelle pour tout ce qui concerne la culture afro-américaine et sa valorisation. Sa renommée internationale est aussi due -outre à deux Grammy Awards pour Harp Attack et Double Take (en due avec Kenny Neal, enregistré en France au studio Lakanal / Montpellier)- au programme éducatif qu'il a créé, The Blues in the Schools, au travers duquel il a communiqué sa passion pour le blues à des milliers d'écoliers dans tous les États-Unis.
Son éducation, sa culture, sa sensibilité artistique et ses immenses qualités humaines le démarquent fortement de la moyenne et lui font bien mériter le titre de Blues Defender. Il est aujourd'hui le seul authentique héritier afro-américain de la tradition d'harmonica blues de Chicago en activité.
Discographie
Disques solos
1999 : Satisfy me
Participations
1991 : Let Me In de Johnny Winter (Pointblank Records)
1992 : Hey, Where's Your Brother? de Johnny Winter (Pointblank Records)
1992 : Blues behing closed doors de John Primer (Wolf Records) avec Magic Slim
1998 : Easy meeting (Isabel Records) avec Kenny Neal
1999 : Superharps (Telarc) avec Charlie Musselwhite et James Cotton
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Howlin’ Wolf, de son vrai nom Chester Arthur Burnett, né le 10 juin 1910 à White Station, près de West Point dans le Mississippi et mort le 10 janvier 1976 à Hines dans l'Illinois, est un musicien de blues américain.
Il a connu différents sobriquets dans sa jeunesse, dus à sa taille et son corps massif (1,98 m pour 136 kg), comme Big Foot ou encore Bull Cow.
Chester Arthur Burnett naît le 10 juin 1910 à White Station dans le Mississippi de Dock et Gertrude Burnett qui ont eu cinq autres enfants. Enfant, il chante souvent dans l'églisse baptiste d'Aberdeen. Son prénom lui vient de Chester Alan Arthur, 21e président des États-Unis. Enfant il refuse d'aider ses parents aux tâches de la ferme, ce qui lui vaut d'être chassé de la maison par sa mère qui le confie à Will Young un oncle de l'enfant. Chester est maltraité par cet oncle et à treize ans il fugue.Il revient finalement chez ses parents qui déménagent en 1923 à Ruleville. Là les Burnett travaillent dans une plantation mais ils travaillent aussi à Drew et Doddsville. Chester aide alors son père à s'occuper des plantations de coton ou de maïs. Un peu avant ses dix-huit ans il rencontre Charley Patton qui travaille dans une plantation voisine, la Will Dockery Plantation, et qui l'initie à la guitare. Dès lors, il fréquente de nombreux bluesmen dans ces années 1920 - 1930 comme Dick Bankston, Nathan Scott et Jim Holloway. C'est durant cette période qu'il prend le surnom de Howlin' Wolf, après avoir été aussi surnommé Bull Cow ou Foot .
Il explique ceci sur les origines de son nom de scène, qui veut dire Loup Hurlant : « Ce nom est inspiré par mon grand-père, qui me racontait souvent des histoires de loups dans cette partie du pays. » Il le prévenait que les loups l'attraperaient s'il n'était pas sage. Au cours des années 1930 il apprend aussi l'harmonica auprès de Sonny Boy Williamson II qui est le mari de sa demi-sœur et voyage avec d'autres musiciens de blues tels que Robert Johnson, Johnny Shines, Honeyboy Edwards, Robert Junior Lockwood et Son House. C'est à la même période qu'il se marie pour la première fois avec la sœur de Willie Brown. Il se remariera plus tard avec Lillie Handley avec qui il restera jusqu'à sa mort. En 1941, il est appelé sous les drapeaux mais il reste cantonné à Seattle où il joue souvent pour les soldats, bien que cela ne l'enchante guère. Après la guerre il retourne travailler dans les champs pour finalement décider de se consacrer à la musique et de former son propre groupe.
Avant cela il quitte le Mississippi pour l' Arkansas où il devient DJ d'une radio locale, KWEM, à West Memphis à partir de 1948. C'est donc là qu'il recrute les autres membres du groupe dans lequel se succèderont les harmonicistes Little Junior Parker et James Cotton et les guitaristes Matt Murphy, Pat Hare et Willie Johnson. Burnett en profite pour abandonner la guitare traditionnelle au profit de la guitare électrique. En 1951, il enregistre son premier titre Moanin' at Midnight (avec Ike Turner au piano) pour le label Sun de Sam Phillip. Ce disque sera suivi de quelques autres, comme How Many More Years (avec encore Turner au piano), toujours pour cette maison de production.Moanin' at Midnight et How Many More Years seront des succès et se classeront dans les hits-parades américains de Rythm'n'Blues. À la fin de 1952, il déménage à Chicago. À partir de cette date, il enregistre de nombreux titres pour la maison de disques Chess Records, dont Evil et I'm the wolfen 1954, Smokestack lightnin en 1956 , Sittin' on top of the world en 1957,, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Willie Dixon, le compositeur et arrangeur attitré de Chess, lui écrit également plusieurs titres qui seront des succès et restent des classiques du blues : Wang dang doodle et Back Door Man en 1960,The Red Rooster et I ain't Superstitious en 1961, etc., aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Dixon devient le contrebassiste dans le groupe de Howlin' Wolf, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Cependant ces succès restent cantonnés aux états du Sud, alors que dans ceux du Nord ils sont ignorés. Ils atteindront malgré tout les côtes anglaises et feront partie des influences de jeunes musiciens anglais comme les futurs membres des Rollling Stones ou des Yardbirds.
Durant les années 1950 et 1960, il se produit régulièrement dans les clubs de Chicago2. De 1961 à 1964, il participe à des tournées en Europe dans le cadre de l'American Blues Festival, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin et en 1962 il joue au premier International Jazz Festival, de Washington. En 1968, il participe au festival folk de l'université de Chicago. Ces années 1960 sont très riches avec de nombreux enregistrements, des concerts et des tournées américaines et européennes. Parmi les disques produits durant cette période, l'album London Sessions marque l'influence qu'Howlin' Wolf peut avoir sur les musiciens anglais de rock. En effet, Howlin'Wolf est accompagné d'Éric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts qui reconnaissent ainsi ce qu'ils doivent au vieux bluesman. Cependant, la santé de Howlin' Wolf s'affaiblit et à la fin des années 1960, il est victime d'une attaque cardiaque. En 1972, il est fait docteur Honoris causa de l'université Columbia à Chicago. En 1975, malade, il est admis à l'hôpital à Hines dans l'Illinois où il meurt le janvier 1976 d'un cancer des reinsA 6. Il est enterré au cimetière de Oak Ridges à Hillside dans l'Illinois.
Il continue sa carrière jusqu'à sa mort, apprécié du public blanc et reconnu comme l’une des grandes figures du Blues contemporain. Eric Clapton, qui lui a notamment repris Spoonful, paya sa pierre tombale
Howlin' Wolf fut un des premiers bluesmen a électrifié sa guitare qui souvent donne un son sursaturée
Grâce à sa voix puissante et rocailleuse ponctuée de phrases d'harmonica - la phrase de Sitting on top of the world ressemble à celle de Come on in my kitchen de Robert Johnson - Howlin’ Wolf s’est créé un style bluesy particulier facilement reconnaissable. D'ailleurs, même si c'est aussi un joueur de guitare, il s'entoure d'autres guitaristes pour se concentrer sur son chant « exceptionnel »
L'art de Howlin 'Wolf apparaît aussi dans ses prestations scéniques qualifiées de « tragique(s) et incantatoires(s) » qui le voient comme une véritable bête de scène
Howlin'Wolf a influencé de nombreux musiciens blancs ou noirs, anglais ou américains comme : Cream, John Fogerty, Little Wolf, les Rolling Stones, Johnny Shines, The Yardbirds, etc
De nombreux albums et compilations existent, de qualité de performance et d’enregistrement diverses. Les albums suivant sont cependant recommandés[réf. nécessaire] :
Moanin' in the Moonlight (1959)
Howlin’ Wolf (1962)
The Real Folk Blues (1966)
The Super Super Blues Band (1967), avec Muddy Waters et Bo Diddley
The Howlin' Wolf Album (1969)
Going Back Home (1971)
The London Howlin’ Wolf Sessions (1971), avec Eric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts.
The Chess box, coffret de 3 CD qui couvre sa carriere chez Chess Records de 1951 à 1973
Back Door Wolf (Chess 50045)
His Best (1997)
Smokestack Lightning: The Complete Chess Masters 1951-1960 (4CD) (Hip-O Select) (2011)
En 1975, il est récompensé au festival de Montreux pour son album Back Door Wolf. En 1980 Howlin'Wolf est inscrit Blues Hall of Fame et en 1991 au Rock and Roll Hall of Fame
Il a connu différents sobriquets dans sa jeunesse, dus à sa taille et son corps massif (1,98 m pour 136 kg), comme Big Foot ou encore Bull Cow.
Chester Arthur Burnett naît le 10 juin 1910 à White Station dans le Mississippi de Dock et Gertrude Burnett qui ont eu cinq autres enfants. Enfant, il chante souvent dans l'églisse baptiste d'Aberdeen. Son prénom lui vient de Chester Alan Arthur, 21e président des États-Unis. Enfant il refuse d'aider ses parents aux tâches de la ferme, ce qui lui vaut d'être chassé de la maison par sa mère qui le confie à Will Young un oncle de l'enfant. Chester est maltraité par cet oncle et à treize ans il fugue.Il revient finalement chez ses parents qui déménagent en 1923 à Ruleville. Là les Burnett travaillent dans une plantation mais ils travaillent aussi à Drew et Doddsville. Chester aide alors son père à s'occuper des plantations de coton ou de maïs. Un peu avant ses dix-huit ans il rencontre Charley Patton qui travaille dans une plantation voisine, la Will Dockery Plantation, et qui l'initie à la guitare. Dès lors, il fréquente de nombreux bluesmen dans ces années 1920 - 1930 comme Dick Bankston, Nathan Scott et Jim Holloway. C'est durant cette période qu'il prend le surnom de Howlin' Wolf, après avoir été aussi surnommé Bull Cow ou Foot .
Il explique ceci sur les origines de son nom de scène, qui veut dire Loup Hurlant : « Ce nom est inspiré par mon grand-père, qui me racontait souvent des histoires de loups dans cette partie du pays. » Il le prévenait que les loups l'attraperaient s'il n'était pas sage. Au cours des années 1930 il apprend aussi l'harmonica auprès de Sonny Boy Williamson II qui est le mari de sa demi-sœur et voyage avec d'autres musiciens de blues tels que Robert Johnson, Johnny Shines, Honeyboy Edwards, Robert Junior Lockwood et Son House. C'est à la même période qu'il se marie pour la première fois avec la sœur de Willie Brown. Il se remariera plus tard avec Lillie Handley avec qui il restera jusqu'à sa mort. En 1941, il est appelé sous les drapeaux mais il reste cantonné à Seattle où il joue souvent pour les soldats, bien que cela ne l'enchante guère. Après la guerre il retourne travailler dans les champs pour finalement décider de se consacrer à la musique et de former son propre groupe.
Avant cela il quitte le Mississippi pour l' Arkansas où il devient DJ d'une radio locale, KWEM, à West Memphis à partir de 1948. C'est donc là qu'il recrute les autres membres du groupe dans lequel se succèderont les harmonicistes Little Junior Parker et James Cotton et les guitaristes Matt Murphy, Pat Hare et Willie Johnson. Burnett en profite pour abandonner la guitare traditionnelle au profit de la guitare électrique. En 1951, il enregistre son premier titre Moanin' at Midnight (avec Ike Turner au piano) pour le label Sun de Sam Phillip. Ce disque sera suivi de quelques autres, comme How Many More Years (avec encore Turner au piano), toujours pour cette maison de production.Moanin' at Midnight et How Many More Years seront des succès et se classeront dans les hits-parades américains de Rythm'n'Blues. À la fin de 1952, il déménage à Chicago. À partir de cette date, il enregistre de nombreux titres pour la maison de disques Chess Records, dont Evil et I'm the wolfen 1954, Smokestack lightnin en 1956 , Sittin' on top of the world en 1957,, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Willie Dixon, le compositeur et arrangeur attitré de Chess, lui écrit également plusieurs titres qui seront des succès et restent des classiques du blues : Wang dang doodle et Back Door Man en 1960,The Red Rooster et I ain't Superstitious en 1961, etc., aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Dixon devient le contrebassiste dans le groupe de Howlin' Wolf, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Cependant ces succès restent cantonnés aux états du Sud, alors que dans ceux du Nord ils sont ignorés. Ils atteindront malgré tout les côtes anglaises et feront partie des influences de jeunes musiciens anglais comme les futurs membres des Rollling Stones ou des Yardbirds.
Durant les années 1950 et 1960, il se produit régulièrement dans les clubs de Chicago2. De 1961 à 1964, il participe à des tournées en Europe dans le cadre de l'American Blues Festival, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin et en 1962 il joue au premier International Jazz Festival, de Washington. En 1968, il participe au festival folk de l'université de Chicago. Ces années 1960 sont très riches avec de nombreux enregistrements, des concerts et des tournées américaines et européennes. Parmi les disques produits durant cette période, l'album London Sessions marque l'influence qu'Howlin' Wolf peut avoir sur les musiciens anglais de rock. En effet, Howlin'Wolf est accompagné d'Éric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts qui reconnaissent ainsi ce qu'ils doivent au vieux bluesman. Cependant, la santé de Howlin' Wolf s'affaiblit et à la fin des années 1960, il est victime d'une attaque cardiaque. En 1972, il est fait docteur Honoris causa de l'université Columbia à Chicago. En 1975, malade, il est admis à l'hôpital à Hines dans l'Illinois où il meurt le janvier 1976 d'un cancer des reinsA 6. Il est enterré au cimetière de Oak Ridges à Hillside dans l'Illinois.
Il continue sa carrière jusqu'à sa mort, apprécié du public blanc et reconnu comme l’une des grandes figures du Blues contemporain. Eric Clapton, qui lui a notamment repris Spoonful, paya sa pierre tombale
Howlin' Wolf fut un des premiers bluesmen a électrifié sa guitare qui souvent donne un son sursaturée
Grâce à sa voix puissante et rocailleuse ponctuée de phrases d'harmonica - la phrase de Sitting on top of the world ressemble à celle de Come on in my kitchen de Robert Johnson - Howlin’ Wolf s’est créé un style bluesy particulier facilement reconnaissable. D'ailleurs, même si c'est aussi un joueur de guitare, il s'entoure d'autres guitaristes pour se concentrer sur son chant « exceptionnel »
L'art de Howlin 'Wolf apparaît aussi dans ses prestations scéniques qualifiées de « tragique(s) et incantatoires(s) » qui le voient comme une véritable bête de scène
Howlin'Wolf a influencé de nombreux musiciens blancs ou noirs, anglais ou américains comme : Cream, John Fogerty, Little Wolf, les Rolling Stones, Johnny Shines, The Yardbirds, etc
De nombreux albums et compilations existent, de qualité de performance et d’enregistrement diverses. Les albums suivant sont cependant recommandés[réf. nécessaire] :
Moanin' in the Moonlight (1959)
Howlin’ Wolf (1962)
The Real Folk Blues (1966)
The Super Super Blues Band (1967), avec Muddy Waters et Bo Diddley
The Howlin' Wolf Album (1969)
Going Back Home (1971)
The London Howlin’ Wolf Sessions (1971), avec Eric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts.
The Chess box, coffret de 3 CD qui couvre sa carriere chez Chess Records de 1951 à 1973
Back Door Wolf (Chess 50045)
His Best (1997)
Smokestack Lightning: The Complete Chess Masters 1951-1960 (4CD) (Hip-O Select) (2011)
En 1975, il est récompensé au festival de Montreux pour son album Back Door Wolf. En 1980 Howlin'Wolf est inscrit Blues Hall of Fame et en 1991 au Rock and Roll Hall of Fame
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Aaron Thibeaux Walker ou T-Bone Walker ou Oak Cliff T-Bone (né le 28 mai 1910 à Linden au Texas et mort le 16 mars 1975) était un guitariste, chanteur et compositeur de blues américain.
Il naît à Linden dans le Texas, d'origines africaine et cherokee et il est de nationalité Americaine. Sa famille déménage vite dans le sud de Dallas. Il y rencontre Blind Lemon Jefferson qui l'initiera au blues. D'abord danseur de claquettes dans les vaudevilles, également pianiste, il devient vite un solide guitariste, chanteur et compositeur.
Son style est cerné dès 1942 sur les enregistrements Mean Old World, et I Got a Break avec le pianiste Freddie Slack. On peut y entendre quelques-uns des premiers solos de guitare électrique du blues. D'autres, comme Junior Barnard, l'avaient précédé sur cet instrument dans le groupe de western swing de Bob Wills, ou Les Paul et Charlie Christian dans le domaine du jazz.
En 1947, il triomphe avec sa nouvelle composition, le blues lent Call It Stormy Monday, le premier gros succès du blues où la guitare électrique est au premier plan.
Toute sa carrière, il a travaillé avec de nombreux musiciens de grande qualité, y compris Teddy Buckner (trompette), Lloyd Glenn (piano), Billy Hadnott (basse), Bumps Myers et Jack McVea (saxophone ténor).
Il est reconnu comme un des meilleurs guitaristes dans le domaine du Blues, ayant influencé entre autres le célèbre B. B. King.
En 2003, le magazine Rolling Stone le classe à la 47e position de sa liste des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps.
Discographie:
The beginning, 1929 - 46 (EPM);
Le coffret The complete recordings of T-Bone Walker, 1940-54 (Mosaic Records), superbe mais coûteux. Le mieux est d'acquérir les indispensables;
The complete Black & White recordings (Capitol blues), coffret de 3 CD qui reprend tout ce qu'il a enregistré pour Capitol Records et;
The Complete Imperial recordings (EMI) qui regroupe tous ses titres Imperial, sans en oublier bien entendu;
T-Bone blues (Atlantic)
Enregistrements
T-Bone blues, 1941
Call it stormy monday, 1947
Got a Break
Mean old world
T-Bone jumps again
Long skirt baby blues
T-Bone Shuffle
Disque-hommage
I Got The T-Bone Walker Blues de Roy Gaines (Groove Note, 1999)
Il naît à Linden dans le Texas, d'origines africaine et cherokee et il est de nationalité Americaine. Sa famille déménage vite dans le sud de Dallas. Il y rencontre Blind Lemon Jefferson qui l'initiera au blues. D'abord danseur de claquettes dans les vaudevilles, également pianiste, il devient vite un solide guitariste, chanteur et compositeur.
Son style est cerné dès 1942 sur les enregistrements Mean Old World, et I Got a Break avec le pianiste Freddie Slack. On peut y entendre quelques-uns des premiers solos de guitare électrique du blues. D'autres, comme Junior Barnard, l'avaient précédé sur cet instrument dans le groupe de western swing de Bob Wills, ou Les Paul et Charlie Christian dans le domaine du jazz.
En 1947, il triomphe avec sa nouvelle composition, le blues lent Call It Stormy Monday, le premier gros succès du blues où la guitare électrique est au premier plan.
Toute sa carrière, il a travaillé avec de nombreux musiciens de grande qualité, y compris Teddy Buckner (trompette), Lloyd Glenn (piano), Billy Hadnott (basse), Bumps Myers et Jack McVea (saxophone ténor).
Il est reconnu comme un des meilleurs guitaristes dans le domaine du Blues, ayant influencé entre autres le célèbre B. B. King.
En 2003, le magazine Rolling Stone le classe à la 47e position de sa liste des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps.
Discographie:
The beginning, 1929 - 46 (EPM);
Le coffret The complete recordings of T-Bone Walker, 1940-54 (Mosaic Records), superbe mais coûteux. Le mieux est d'acquérir les indispensables;
The complete Black & White recordings (Capitol blues), coffret de 3 CD qui reprend tout ce qu'il a enregistré pour Capitol Records et;
The Complete Imperial recordings (EMI) qui regroupe tous ses titres Imperial, sans en oublier bien entendu;
T-Bone blues (Atlantic)
Enregistrements
T-Bone blues, 1941
Call it stormy monday, 1947
Got a Break
Mean old world
T-Bone jumps again
Long skirt baby blues
T-Bone Shuffle
Disque-hommage
I Got The T-Bone Walker Blues de Roy Gaines (Groove Note, 1999)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Marion Walter Jacobs, dit Little Walter, est un chanteur, harmoniciste et guitariste de blues américain, né à Marksville, Louisiane, le 1er mai 1930, décédé à Chicago, le 15 février 1968. Connu pour son caractère querelleur et acariâtre, il mourut accidentellement lors d'une rixe de rue. Révolutionnant les techniques existantes de l'harmonica blues, utilisant le microphone comme caisse de résonance externe à son instrument, il est surtout réputé pour sa technicité et sa virtuosité qui fascinait dit-on les saxophonistes de jazz.
En 1947, Marion Jacobs arrive à Chicago ; il fait ses premiers enregistrements dès 1947, et reste associé à Muddy Waters jusqu'au début des années 50. Il enregistre le 12 mai 1952 la chanson Juke : c'est le premier succès d'un morceau d'harmonica dans les charts R&B.
Jacobs "Little Walter" a accompagné à l'harmonica de nombreux artistes : outre Muddy Waters (ses chansons "I just want to make love to you" et "Forty days and forty nights" pour Chess Records ont permis à Little Walter d'enregistrer parmi ses meilleurs solos), citons entre autres John Brim, Memphis Minnie, Johnny Shines, Bo Diddley, Shel Silverstein, Otis Rush, Robert Nighthawk, Floyd Jones, Johnny Young et Rocky Fuller
Son titre Temperature a été repris par Aerosmith sur leur album de reprises Honkin' On Bobo. Willie Dixon dit de lui : Little Walter était un très grand harmoniciste, mais Big Walter - nous l'appelions Big Walter - était un harmoniciste d'Enfer. Big Walter a de très nombreuses fois créé l'ambiance avec un harmonica dont les gens disaient qu'il était dans les mains de Little Walter. En quelque sorte, il a appris à jouer à Sonny Boy Williamson, Little Walter et tous ces gars-là.
Il a été intronisé au Rock & Roll Hall of Fame le 10 mars 2008.
En 1947, Marion Jacobs arrive à Chicago ; il fait ses premiers enregistrements dès 1947, et reste associé à Muddy Waters jusqu'au début des années 50. Il enregistre le 12 mai 1952 la chanson Juke : c'est le premier succès d'un morceau d'harmonica dans les charts R&B.
Jacobs "Little Walter" a accompagné à l'harmonica de nombreux artistes : outre Muddy Waters (ses chansons "I just want to make love to you" et "Forty days and forty nights" pour Chess Records ont permis à Little Walter d'enregistrer parmi ses meilleurs solos), citons entre autres John Brim, Memphis Minnie, Johnny Shines, Bo Diddley, Shel Silverstein, Otis Rush, Robert Nighthawk, Floyd Jones, Johnny Young et Rocky Fuller
Son titre Temperature a été repris par Aerosmith sur leur album de reprises Honkin' On Bobo. Willie Dixon dit de lui : Little Walter était un très grand harmoniciste, mais Big Walter - nous l'appelions Big Walter - était un harmoniciste d'Enfer. Big Walter a de très nombreuses fois créé l'ambiance avec un harmonica dont les gens disaient qu'il était dans les mains de Little Walter. En quelque sorte, il a appris à jouer à Sonny Boy Williamson, Little Walter et tous ces gars-là.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Big Walter Horton (parfois : Shakey Horton), était un chanteur, harmoniciste de blues américain, né à Horn Lake, Mississippi, le 6 avril 1918, décédé à Chicago, Illinois, le 8 décembre 1981 et connu comme membre du groupe de Muddy Waters.
Dès l'âge de cinq ans, Horton savait jouer de l'harmonica. Dans sa jeunesse, il habitait à Memphis, où il était membre du Memphis Jug Band aux enregistrements duquel il participa, selon ses dires (il n'existe aucun document l'attestant). Après quoi il voyagea à travers le pays, jouant de sa musique pour arriver à vivre. Au début des années 1940, il se rendit à Chicago où il fit ses premiers enregistrements, le plus souvent accompagné par un guitariste. Il cotoya Little Walter et Sonny Boy Williamson puis quitta temporairement la scène musicale et accepta d’autres emplois. De temps en temps, il revenait à Memphis et faisait quelques enregistrements. Plus tard, dans les années cinquante, il se joignit, à Chicago, au groupe Muddy Waters. Horton, surnommé Shakey à cause de ses mouvements de tête rapides pendant qu’il jouait, devint le pivot des concerts de blues à Chicago, et il jouit d’une grande popularité pendant le Folk-Revival. Dans les années 1970, il fit une tournée aux États-Unis et en Europe, souvent avec Willie Dixon et son « Chicago Blues All-Stars ». Il jouait avec des géants du blues rock comme Fleetwood Mac et Johnny Winter. Il faut signaler son album, paru chez Alligator Records, Big Walter Horton with Carey Bell qui parut aussi en CD. Outre Big Walter Horton, Carey Bell et Eddie Taylor participaient également aux enregistrements.
Cet homme calme et timide est regardé comme l'un des joueurs d’harmonica les plus doués dans l'histoire du blues. Big Walter Horton mourut en 1981 à Chicago et fut inhumé à Alsip.
Albums et participations
The soul of Harmonica (Chess)
Fine Cuts (Blind Pig)
Johnny Young and Big Walter (Chicago Blues / Arhoolie)
Big Walter Horton (with Carey Bell) (Alligator)
Big Walter Horton (Blueprint)
Chicago-The Blues Today (Various Artists) (Vanguard)
I Am The Blues (Willie Dixon) (Columbia)
Little Boy Blue (JSP) 1980
Walter Horton (Black Magic) 1986
Mouth harp Maestro (Ace / Flair / Virgin) 1988
Can't Keep Lovin'You (Blind Pig) 1989
Horton (Blind Pig / Blueprint) 1990
Memphis Recordings : 1951 (Kent / P-Vine Japan) 1991
Well All Right, vol.4 : Ann Arbor Blues & Jazz Festival (Schoolkids) 1996
They Call Me Big Walter (Blues Alliance) 1996
Toronto '73 (M.I.L. Multimedia) 1998
Harp Legends, Vol.1 (Catfish) 1999
Walter "Shakey" Horton Live (Pacific Blues) 2000
Dès l'âge de cinq ans, Horton savait jouer de l'harmonica. Dans sa jeunesse, il habitait à Memphis, où il était membre du Memphis Jug Band aux enregistrements duquel il participa, selon ses dires (il n'existe aucun document l'attestant). Après quoi il voyagea à travers le pays, jouant de sa musique pour arriver à vivre. Au début des années 1940, il se rendit à Chicago où il fit ses premiers enregistrements, le plus souvent accompagné par un guitariste. Il cotoya Little Walter et Sonny Boy Williamson puis quitta temporairement la scène musicale et accepta d’autres emplois. De temps en temps, il revenait à Memphis et faisait quelques enregistrements. Plus tard, dans les années cinquante, il se joignit, à Chicago, au groupe Muddy Waters. Horton, surnommé Shakey à cause de ses mouvements de tête rapides pendant qu’il jouait, devint le pivot des concerts de blues à Chicago, et il jouit d’une grande popularité pendant le Folk-Revival. Dans les années 1970, il fit une tournée aux États-Unis et en Europe, souvent avec Willie Dixon et son « Chicago Blues All-Stars ». Il jouait avec des géants du blues rock comme Fleetwood Mac et Johnny Winter. Il faut signaler son album, paru chez Alligator Records, Big Walter Horton with Carey Bell qui parut aussi en CD. Outre Big Walter Horton, Carey Bell et Eddie Taylor participaient également aux enregistrements.
Cet homme calme et timide est regardé comme l'un des joueurs d’harmonica les plus doués dans l'histoire du blues. Big Walter Horton mourut en 1981 à Chicago et fut inhumé à Alsip.
Albums et participations
The soul of Harmonica (Chess)
Fine Cuts (Blind Pig)
Johnny Young and Big Walter (Chicago Blues / Arhoolie)
Big Walter Horton (with Carey Bell) (Alligator)
Big Walter Horton (Blueprint)
Chicago-The Blues Today (Various Artists) (Vanguard)
I Am The Blues (Willie Dixon) (Columbia)
Little Boy Blue (JSP) 1980
Walter Horton (Black Magic) 1986
Mouth harp Maestro (Ace / Flair / Virgin) 1988
Can't Keep Lovin'You (Blind Pig) 1989
Horton (Blind Pig / Blueprint) 1990
Memphis Recordings : 1951 (Kent / P-Vine Japan) 1991
Well All Right, vol.4 : Ann Arbor Blues & Jazz Festival (Schoolkids) 1996
They Call Me Big Walter (Blues Alliance) 1996
Toronto '73 (M.I.L. Multimedia) 1998
Harp Legends, Vol.1 (Catfish) 1999
Walter "Shakey" Horton Live (Pacific Blues) 2000
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Lucius Brinson Johnson dit, Luther Johnson, est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Davidsboro, Georgie, le 30 août 1934, mort à Chicago, Illinois, le 18 mars 1976.
Son style musical se rapproche de celui de John Lee Hooker.
Guitariste de Muddy Waters de 1967 à 1970, il fondera ensuite son propre orchestre. En 1972 et en 1975, il viendra en France dans le cadre des tournées du Chicago Blues Festival.
Discographie:
Luther Johnson (Muse)
Born in Georgia (Black & Blue)
Lonesome in my bedroom (Black & Blue)
On the road again (Black & Blue)
Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Luther Johnson Jr qui a été lui aussi guitariste de Muddy Waters.
Son style musical se rapproche de celui de John Lee Hooker.
Guitariste de Muddy Waters de 1967 à 1970, il fondera ensuite son propre orchestre. En 1972 et en 1975, il viendra en France dans le cadre des tournées du Chicago Blues Festival.
Discographie:
Luther Johnson (Muse)
Born in Georgia (Black & Blue)
Lonesome in my bedroom (Black & Blue)
On the road again (Black & Blue)
Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Luther Johnson Jr qui a été lui aussi guitariste de Muddy Waters.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Albert King (de son vrai nom Albert Nelson) est un guitariste,compositeur et chanteur de blues américain né le 25 avril 1923 et mort à Memphis, Tennessee le 21 décembre 1992.
Il est, avec B.B. King et Freddie King, un des trois kings de la guitare blues et il est également surnommé The Velvet Bulldozer (le bulldozer de velours) à cause de son physique imposant (2m01 pour 118 kg).
Albert Nelson est né dans une famille modeste à Indianola dans le Mississippi près d'une plantation de coton où il travaille pendant sa jeunesse. Ses premières influences musicales lui viennent de son père, Will Nelson, qui joue de la guitare. Pendant son enfance, il chante également à l'église dans un groupe de gospel. Il commence sa carrière professionnelle avec un groupe appelé In the Groove Boys à Osceola dans l'Arkansas.
Son premier succès est la chanson I'm A Lonely Man sortie en 1959. Il doit cependant attendre 1961 et la sortie de Don't Throw Your Love on Me So Strong pour devenir célèbre et atteindre la quatorzième place des classements de R&B. En 1966, il signe pour le label Stax pour lequel il sort en 1967 son album Born Under A Bad Sign. La chanson titre de cet album (écrite par Booker T. Jones et William Bell) devient le morceau le plus connu de Albert King et il sera repris par de nombreux artistes, entre autres (de Cream à Homer Simpson). Le 1er février 1968, King est embauché par Bill Graham pour ouvrir le spectacle au Fillmore West devant John Mayall et Jimi Hendrix. Albert King est le premier musicien de blues à avoir joué au Fillmore West (il y rejouera plusieurs fois au cours de sa carrière).
Albert King meurt le 21 décembre 1992 d'une crise cardiaque à Memphis.
Albert King était un guitariste gaucher qui jouait généralement sur une guitare de droitier (les cordes n'étant pas inversées) car les guitares pour gaucher n'existaient pas à l'époque ; à l'instar d'Albert King, Jimi Hendrix utilisait une guitare de droitier, mais tenue en position de gaucher. Albert King est également connu pour avoir utilisé des accordages peu communs (comme un accordage de Do (Do-Si-Mi-Sol-Si-Mi) ou de Fa (Do-Fa-Do-Fa-La-Re) lui permettant de réaliser de plus grands bends). Adepte de la guitare électrique, sa guitare la plus célèbre est une Gibson Flying V (avec une forme triangulaire très caractéristique) qu'il avait appelée Lucy, à ne pas confondre avec la guitare Lucille de BB King.
Même s'il représente le Chicago Blues, il enregistra ses meilleurs albums, pendant les années 1970, sur le label de Memphis au service de la Soul et du R&B, Stax records, alors principal concurrent de la Motown (Detroit) au style si différent. Il métissa son Blues du meilleur R&B de l'époque, en s'inspirant du rock et du funk naissant (James Brown, Curtis Mayfield, The Meters, The Mar 's Keys). Son influence sur le blues, le rock, la soul et le funk contemporain est déterminante et de plus en plus reconnue après vingt ans d'oubli de la part du grand public : rythmes funky, suramplification, voix lente, posée, même son style si particulier est copié par de nombreux jeunes bluesmen et rockeurs d'hier à aujourd'hui. En France, il a influencé de nombreux chanteurs, des musiciens comme Paul Personne, Jean-Jacques Milteau ou Bill Deraime.
Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer parmi les plus connus Steve Cropper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, Angus Young. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De nombreuses critiques musicales retrouvent de ci et de là quelques notes, un bend, un refrain, un arrangement qui rappelle son style, sans forcément le copier. Mais de tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan a sans doute été le guitariste le plus fortement influencé par Albert King comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides, et les nombreux hommages qu'il a pu rendre à son aîné.
Par ailleurs, le solo de guitare d'Eric Clapton sur la chanson Strange Brew de Cream en 1967 est une reprise note à note du solo d'Albert King sur Crosscut Saw.
Albert King avait lui-même invité le guitariste irlandais Rory Gallagher à venir jouer avec lui, pour la plus grande fierté du bluesmen irlandais1 ; Stevie Ray Vaughan a par ailleurs fait paraître un CD qu'il avait enregistré avec Albert King : In session -1989- où l'on peut entendre les deux hommes, quelques années avant leurs morts.
Moins connu que BB King, John Lee Hooker ou Muddy Waters, Albert King reste donc comme l'un des grands bluesmen du xxe siècle. Il a profondément influencé la musique contemporaine, beaucoup de chanteurs et musiciens, amateurs ou professionnels, de célèbres guitaristes ou restés inconnus, ont été inspirés consciemment ou non par une œuvre encore largement méconnue du grand public. Son style a profondément été influencé par les valeurs et les croyances d'un Sud si différent du reste des États-Unis, par les traditions liées au gospel, à la méditation et à la prière, enfin par les précurseurs dès les années 1930 et 1940 du jazz et du blues (Howlin' Wolf) alors naissants. Il faut attendre les années 1960 pour qu'à son tour il mâtine son blues de soul, de rock et de funk, et poursuive l'œuvre de création entreprise par des pionniers tels Sam Cooke, Bob Dylan ou Otis Redding, souvent aux frontières des genres.
Discographie
1962 : The Big Blues, King Records
1967 : Born Under a Bad Sign, Stax Records
1968 : Live Wire/Blues Power, Stax Records
1969 : Years Gone By, Stax Records
1969 : King Of The Blues Guitar, Atlantic Records
1969 : Jammed together (Stax Records) avec Pops Staple et Steve Cropper
1970 : Blues For Elvis - King Does The King's Things, Stax Records
1971 : Lovejoy, Stax Records
1972 : I'll Play The Blues For You, Stax Records
1973 : Blues At Sunset, Stax Records
1973 : Blues At Sunrise, Stax Records
1974 : I Wanna Get Funky, Stax Records
1974 : Montreux Festival, Stax Records
1974 : The Blues Don't Change, Stax Records
1974 : Funky London, Stax Records
1976 : Albert, Tomato Records
1976 : Truckload Of Lovin' , Tomato Records
1977 : I'll Play the Blues For You, Tomato Records (avec John Lee Hooker)
1977 : King Albert, Tomato Records
1979 : New Orleans Heat, Tomato Records
1979 : Chronicle, Stax Records (avec Little Milton)
1983 : Crosscut Saw: Albert King In San Francisco, Stax Records
1984 : I'm In A Phone Booth, Baby, Stax Records
1986 : The Best Of Albert King, Stax Records
1986 : The Lost Session, Stax Records (avec John Mayall)
1989 : Let's Have A Natural Ball, Modern Blues Recordings
1989 : Live, Rhino Records
1990 : Door To Door, Chess Records 8 tracks A.King + 6 tracks Otis Rush
1990 : Wednesday Night In San Francisco, Stax Records
1990 : Thursday Night In San Francisco, Stax Records
1992 : Roadhouse Blues, RSP Records
2007 : The heat of the blues, Music Avenue, reprise des 4 disques parus en 1976 et 1977 chez Tomato Records
Album sortis post-mortem :
1993 : The Ultimate Collection, Rhino Records
1993 : So Many Roads, Charly Blues Masters
1994 : The Tomato Years, Tomato Records
1995 : Mean Mean Blues, King Records
1996 : Hard Bargain, Stax Records
1997 : Born Under A Bad Sign & Other Hits, Flashback Records
1999 : Blues Power, Stax Records
1999 : The Very Best Of Albert King, Rhino Records
1999 : A Truckload Of Lovin': The Best Of Albert King, Recall Records (UK)
1999 : Albert King With Stevie Ray Vaughan In Session, Stax Records (enregistré en 1983)
2001 : Guitar Man, Fuel 2000 Records
2001 : I Get Evil: Classic Blues Collected, Music Club Records
2001 : More Big Blues Of Albert King, Ace Records
2002 : Blue On Blues, Fuel 2000 Records
2003 : Talkin' Blues, Thirsty Ear Records
2003 : Blues From The Road, Fuel 2000 Records
2004 : The feeling (en fait une compilation des années Tomato)
2007 : The very best of Albert King, Stax (une compilation des années Stax de 1966 à 1974, quelques versions peu fréquentes).
Il est, avec B.B. King et Freddie King, un des trois kings de la guitare blues et il est également surnommé The Velvet Bulldozer (le bulldozer de velours) à cause de son physique imposant (2m01 pour 118 kg).
Albert Nelson est né dans une famille modeste à Indianola dans le Mississippi près d'une plantation de coton où il travaille pendant sa jeunesse. Ses premières influences musicales lui viennent de son père, Will Nelson, qui joue de la guitare. Pendant son enfance, il chante également à l'église dans un groupe de gospel. Il commence sa carrière professionnelle avec un groupe appelé In the Groove Boys à Osceola dans l'Arkansas.
Son premier succès est la chanson I'm A Lonely Man sortie en 1959. Il doit cependant attendre 1961 et la sortie de Don't Throw Your Love on Me So Strong pour devenir célèbre et atteindre la quatorzième place des classements de R&B. En 1966, il signe pour le label Stax pour lequel il sort en 1967 son album Born Under A Bad Sign. La chanson titre de cet album (écrite par Booker T. Jones et William Bell) devient le morceau le plus connu de Albert King et il sera repris par de nombreux artistes, entre autres (de Cream à Homer Simpson). Le 1er février 1968, King est embauché par Bill Graham pour ouvrir le spectacle au Fillmore West devant John Mayall et Jimi Hendrix. Albert King est le premier musicien de blues à avoir joué au Fillmore West (il y rejouera plusieurs fois au cours de sa carrière).
Albert King meurt le 21 décembre 1992 d'une crise cardiaque à Memphis.
Albert King était un guitariste gaucher qui jouait généralement sur une guitare de droitier (les cordes n'étant pas inversées) car les guitares pour gaucher n'existaient pas à l'époque ; à l'instar d'Albert King, Jimi Hendrix utilisait une guitare de droitier, mais tenue en position de gaucher. Albert King est également connu pour avoir utilisé des accordages peu communs (comme un accordage de Do (Do-Si-Mi-Sol-Si-Mi) ou de Fa (Do-Fa-Do-Fa-La-Re) lui permettant de réaliser de plus grands bends). Adepte de la guitare électrique, sa guitare la plus célèbre est une Gibson Flying V (avec une forme triangulaire très caractéristique) qu'il avait appelée Lucy, à ne pas confondre avec la guitare Lucille de BB King.
Même s'il représente le Chicago Blues, il enregistra ses meilleurs albums, pendant les années 1970, sur le label de Memphis au service de la Soul et du R&B, Stax records, alors principal concurrent de la Motown (Detroit) au style si différent. Il métissa son Blues du meilleur R&B de l'époque, en s'inspirant du rock et du funk naissant (James Brown, Curtis Mayfield, The Meters, The Mar 's Keys). Son influence sur le blues, le rock, la soul et le funk contemporain est déterminante et de plus en plus reconnue après vingt ans d'oubli de la part du grand public : rythmes funky, suramplification, voix lente, posée, même son style si particulier est copié par de nombreux jeunes bluesmen et rockeurs d'hier à aujourd'hui. En France, il a influencé de nombreux chanteurs, des musiciens comme Paul Personne, Jean-Jacques Milteau ou Bill Deraime.
Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer parmi les plus connus Steve Cropper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, Angus Young. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De nombreuses critiques musicales retrouvent de ci et de là quelques notes, un bend, un refrain, un arrangement qui rappelle son style, sans forcément le copier. Mais de tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan a sans doute été le guitariste le plus fortement influencé par Albert King comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides, et les nombreux hommages qu'il a pu rendre à son aîné.
Par ailleurs, le solo de guitare d'Eric Clapton sur la chanson Strange Brew de Cream en 1967 est une reprise note à note du solo d'Albert King sur Crosscut Saw.
Albert King avait lui-même invité le guitariste irlandais Rory Gallagher à venir jouer avec lui, pour la plus grande fierté du bluesmen irlandais1 ; Stevie Ray Vaughan a par ailleurs fait paraître un CD qu'il avait enregistré avec Albert King : In session -1989- où l'on peut entendre les deux hommes, quelques années avant leurs morts.
Moins connu que BB King, John Lee Hooker ou Muddy Waters, Albert King reste donc comme l'un des grands bluesmen du xxe siècle. Il a profondément influencé la musique contemporaine, beaucoup de chanteurs et musiciens, amateurs ou professionnels, de célèbres guitaristes ou restés inconnus, ont été inspirés consciemment ou non par une œuvre encore largement méconnue du grand public. Son style a profondément été influencé par les valeurs et les croyances d'un Sud si différent du reste des États-Unis, par les traditions liées au gospel, à la méditation et à la prière, enfin par les précurseurs dès les années 1930 et 1940 du jazz et du blues (Howlin' Wolf) alors naissants. Il faut attendre les années 1960 pour qu'à son tour il mâtine son blues de soul, de rock et de funk, et poursuive l'œuvre de création entreprise par des pionniers tels Sam Cooke, Bob Dylan ou Otis Redding, souvent aux frontières des genres.
Discographie
1962 : The Big Blues, King Records
1967 : Born Under a Bad Sign, Stax Records
1968 : Live Wire/Blues Power, Stax Records
1969 : Years Gone By, Stax Records
1969 : King Of The Blues Guitar, Atlantic Records
1969 : Jammed together (Stax Records) avec Pops Staple et Steve Cropper
1970 : Blues For Elvis - King Does The King's Things, Stax Records
1971 : Lovejoy, Stax Records
1972 : I'll Play The Blues For You, Stax Records
1973 : Blues At Sunset, Stax Records
1973 : Blues At Sunrise, Stax Records
1974 : I Wanna Get Funky, Stax Records
1974 : Montreux Festival, Stax Records
1974 : The Blues Don't Change, Stax Records
1974 : Funky London, Stax Records
1976 : Albert, Tomato Records
1976 : Truckload Of Lovin' , Tomato Records
1977 : I'll Play the Blues For You, Tomato Records (avec John Lee Hooker)
1977 : King Albert, Tomato Records
1979 : New Orleans Heat, Tomato Records
1979 : Chronicle, Stax Records (avec Little Milton)
1983 : Crosscut Saw: Albert King In San Francisco, Stax Records
1984 : I'm In A Phone Booth, Baby, Stax Records
1986 : The Best Of Albert King, Stax Records
1986 : The Lost Session, Stax Records (avec John Mayall)
1989 : Let's Have A Natural Ball, Modern Blues Recordings
1989 : Live, Rhino Records
1990 : Door To Door, Chess Records 8 tracks A.King + 6 tracks Otis Rush
1990 : Wednesday Night In San Francisco, Stax Records
1990 : Thursday Night In San Francisco, Stax Records
1992 : Roadhouse Blues, RSP Records
2007 : The heat of the blues, Music Avenue, reprise des 4 disques parus en 1976 et 1977 chez Tomato Records
Album sortis post-mortem :
1993 : The Ultimate Collection, Rhino Records
1993 : So Many Roads, Charly Blues Masters
1994 : The Tomato Years, Tomato Records
1995 : Mean Mean Blues, King Records
1996 : Hard Bargain, Stax Records
1997 : Born Under A Bad Sign & Other Hits, Flashback Records
1999 : Blues Power, Stax Records
1999 : The Very Best Of Albert King, Rhino Records
1999 : A Truckload Of Lovin': The Best Of Albert King, Recall Records (UK)
1999 : Albert King With Stevie Ray Vaughan In Session, Stax Records (enregistré en 1983)
2001 : Guitar Man, Fuel 2000 Records
2001 : I Get Evil: Classic Blues Collected, Music Club Records
2001 : More Big Blues Of Albert King, Ace Records
2002 : Blue On Blues, Fuel 2000 Records
2003 : Talkin' Blues, Thirsty Ear Records
2003 : Blues From The Road, Fuel 2000 Records
2004 : The feeling (en fait une compilation des années Tomato)
2007 : The very best of Albert King, Stax (une compilation des années Stax de 1966 à 1974, quelques versions peu fréquentes).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Frederick Christian dit Freddie (ou Freddy) King était un guitariste et chanteur de blues né à Gilmer, Texas, le 3 septembre 1934 et mort à Dallas, Texas, le 28 décembre 1976.
Mort d'un arrêt cardiaque et des suites d'une hépatite, sur scène à Dallas le jour de Noël 1976, Freddie King, ce guitariste chanteur qui utilisait des onglets, fut une des influences majeures du blues britannique, via notamment Eric Clapton, Peter Green, Stan Web ainsi que Stevie Ray Vaughan qui reprirent nombre de ses chansons, notamment les standard Have you ever loved a woman (dont il n'était pas l'auteur), The stumble ou Hide away.
Il est, avec B.B. King et Albert King, un des trois kings de la guitare blues.
Né à Gilmer au Texas, Freddie King déménage avec sa mère à l'âge de 16 ans à Chicago. Il commence à ce moment à y jouer dans les clubs en compagnie de deux harmonicistes Earl Payton et Little Sonny Cooper. Il enregistre son premier morceau en 1956 pour un petit label local (El-Bee) et quitte son emploi pour se consacrer entièrement à la musique en 1958. C'est en 1960 que Freddie King rencontre le pianiste Sonny Thomson qui formera avec Bill Willis à la basse et Philip Paul à la batterie la formation principale avec laquelle il réalisera l'essentiel de sa carrière et notamment Hide away son plus gros tube. Mentionné dans le hit de Grand Funk Railroad "We're an American Band" comme aimant jouer au poker.
Discographie
Albums CD
Texas sensation (Charly) 1990
Blues guitar hero (Ace)
Just pickin' (Modern blues)
Sings (Modern Blues)
Blues master (Atlantic) 1969
My feeling for the blues (Atlantic) 1970
Getting ready (Shelter) 1971
Texas cannonball (Shelter) 1972
Woman across the river (Shelter)1973
Freddie king of the blues (EMI-Shelter) 1995
Freddie King (Warner blues)
Burglar (RSO-Polydor) 1974
Larger than life (RSO-Polydor) 1975
1934-1976 (RSO-Polydor) 1976
Live in Antibes 1974 (Esoldun - INA)
Live in Nancy 1975 2 CD (Esoldun-INA)
King of the blues 1995 (Shelter) 2 CD reprenant les années Shelter et incluant des inédits.
Enregistrements
My feeling for the blues, (1969)
Stormy Monday (1969)
Yonder wall
Get out of my life, woman (1968)
What'd I say
Hideway
Funky
Wide open
Woke up this morning
Today I sing the blues
Play it cool
Blue shadows
You don't have to go (1969)
I dont't know
Stumble
Ain't nobody's business what we do
The things I used to do
Let me down easy
Today
Mort d'un arrêt cardiaque et des suites d'une hépatite, sur scène à Dallas le jour de Noël 1976, Freddie King, ce guitariste chanteur qui utilisait des onglets, fut une des influences majeures du blues britannique, via notamment Eric Clapton, Peter Green, Stan Web ainsi que Stevie Ray Vaughan qui reprirent nombre de ses chansons, notamment les standard Have you ever loved a woman (dont il n'était pas l'auteur), The stumble ou Hide away.
Il est, avec B.B. King et Albert King, un des trois kings de la guitare blues.
Né à Gilmer au Texas, Freddie King déménage avec sa mère à l'âge de 16 ans à Chicago. Il commence à ce moment à y jouer dans les clubs en compagnie de deux harmonicistes Earl Payton et Little Sonny Cooper. Il enregistre son premier morceau en 1956 pour un petit label local (El-Bee) et quitte son emploi pour se consacrer entièrement à la musique en 1958. C'est en 1960 que Freddie King rencontre le pianiste Sonny Thomson qui formera avec Bill Willis à la basse et Philip Paul à la batterie la formation principale avec laquelle il réalisera l'essentiel de sa carrière et notamment Hide away son plus gros tube. Mentionné dans le hit de Grand Funk Railroad "We're an American Band" comme aimant jouer au poker.
Discographie
Albums CD
Texas sensation (Charly) 1990
Blues guitar hero (Ace)
Just pickin' (Modern blues)
Sings (Modern Blues)
Blues master (Atlantic) 1969
My feeling for the blues (Atlantic) 1970
Getting ready (Shelter) 1971
Texas cannonball (Shelter) 1972
Woman across the river (Shelter)1973
Freddie king of the blues (EMI-Shelter) 1995
Freddie King (Warner blues)
Burglar (RSO-Polydor) 1974
Larger than life (RSO-Polydor) 1975
1934-1976 (RSO-Polydor) 1976
Live in Antibes 1974 (Esoldun - INA)
Live in Nancy 1975 2 CD (Esoldun-INA)
King of the blues 1995 (Shelter) 2 CD reprenant les années Shelter et incluant des inédits.
Enregistrements
My feeling for the blues, (1969)
Stormy Monday (1969)
Yonder wall
Get out of my life, woman (1968)
What'd I say
Hideway
Funky
Wide open
Woke up this morning
Today I sing the blues
Play it cool
Blue shadows
You don't have to go (1969)
I dont't know
Stumble
Ain't nobody's business what we do
The things I used to do
Let me down easy
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Johnny B. Moore est un chanteur, guitariste de blues américain, né le 24 janvier 1952 à Clarksdale.
Il rencontre Jimmy Reed à Clarksdale à l'âge de 8 ans, et commence à jouer dans son groupe à l'âge de 12 ans.
Il rejoint le Koko Taylor's Blues Machine en 1975. Il jouera longtemps avec elle. Il la quitte pour une carrière solo dans les années 1980 et sort un album solo pour B.L.U.E.S. Hard Times' en 1987 qui révèle son jeu de guitare, fluide et jazzy, souvent impressionnant.
Discographie:
Hard Times, B.L.U.E.S., 1987.
1993 Lonesome Blues « Chicago Blues Session vol.5 » (Delmark)
1996 Johnny B. Moore, Delmark, 1996.
1996 Live At Blue Chicago (Delmark)
1997 Troubled World (Delmark)
1997 9:11 Blues (Wolf Record)
1999 Acoustic Blue Chicago (Blue Chicago)
2001 Born In Clarksdale Mississippi (Wolf Records)
2003 Rockin In The Same Old Boat (Delmark)
Il rencontre Jimmy Reed à Clarksdale à l'âge de 8 ans, et commence à jouer dans son groupe à l'âge de 12 ans.
Il rejoint le Koko Taylor's Blues Machine en 1975. Il jouera longtemps avec elle. Il la quitte pour une carrière solo dans les années 1980 et sort un album solo pour B.L.U.E.S. Hard Times' en 1987 qui révèle son jeu de guitare, fluide et jazzy, souvent impressionnant.
Discographie:
Hard Times, B.L.U.E.S., 1987.
1993 Lonesome Blues « Chicago Blues Session vol.5 » (Delmark)
1996 Johnny B. Moore, Delmark, 1996.
1996 Live At Blue Chicago (Delmark)
1997 Troubled World (Delmark)
1997 9:11 Blues (Wolf Record)
1999 Acoustic Blue Chicago (Blue Chicago)
2001 Born In Clarksdale Mississippi (Wolf Records)
2003 Rockin In The Same Old Boat (Delmark)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
John Adam Estes dit, Sleepy John Estes, était un chanteur, guitariste de blues américain, né le 25 janvier 1899 ou 1904 et décédé le 5 juin 1977.
Il nait à Ripley dans le Tennessee. En 1915 son père qui était métayer et jouait un peu de guitare, déménage à Brownsville (Tennessee). Peu de temps après il est blessé à l'œil droit par une pierre : sa vue en sera pour toujours affectée. Adolescent, il travaille dans les champs, mais il commence à jouer dans les parties et les pique-nique dès 1919. Il est souvent accompagné de l'harmoniciste Hammie Nixon et du guitariste et mandoliniste Yank Rachell. Il continuera à jouer avec ces deux musiciens pendant plus de 50 ans.
Il enregistre ses premiers morceaux à Memphis en 1929 dans une session dirigée par Ralph Peer pour Victor Records. Il enregistrera par la suite pour Decca et Bluebird. Ses enregistrements ont lieu jusqu'en 1941. Il ne fera ensuite qu'une brève apparition dans les studios Sun en 1952 avant d'être redécouvert par Bob Koester et Samuel Charters en 1962. Il est alors devenu complètement aveugle et vit dans une extrême pauvreté. Il reprend une activité musicale à partir de cette date et participe notamment à la tournée de l'American Folk Blues Festival en 1964.
Modeste guitariste, Sleepy John Estes est un excellent chanteur, doté d'un style vocal de « pleureur » très particulier et ses textes sont empreints d'un humour ravageur plein de finesse.
Plusieurs de ses titres ont été repris par Muddy Waters, Elvis Presley. Son Milk Cow blues a été remanié et chanté par Eddie Cochran dans une version très personnelle.
Il meurt le 5 juin 1977 à Brownsville.
Discographie:
Sleepy John Estes, 1929-1940 (RBF)
Complete Recorded Works 1929-1941 Vols 1-2 (Document)
I Ain't Gonna Be Worried No More 1929-1941 (Yazoo)
Blues For Ever 1935-1938 (Black & Blue)
The Legend of Sleepy John Estes (Delmark)
Broke and Hungry, Ragged and Hungry Too (Delmark)
Brownsville Blues (Delmark)
Down South Blues (Delamark)
Sleepy John Estes In Europe (Delmark)
Il nait à Ripley dans le Tennessee. En 1915 son père qui était métayer et jouait un peu de guitare, déménage à Brownsville (Tennessee). Peu de temps après il est blessé à l'œil droit par une pierre : sa vue en sera pour toujours affectée. Adolescent, il travaille dans les champs, mais il commence à jouer dans les parties et les pique-nique dès 1919. Il est souvent accompagné de l'harmoniciste Hammie Nixon et du guitariste et mandoliniste Yank Rachell. Il continuera à jouer avec ces deux musiciens pendant plus de 50 ans.
Il enregistre ses premiers morceaux à Memphis en 1929 dans une session dirigée par Ralph Peer pour Victor Records. Il enregistrera par la suite pour Decca et Bluebird. Ses enregistrements ont lieu jusqu'en 1941. Il ne fera ensuite qu'une brève apparition dans les studios Sun en 1952 avant d'être redécouvert par Bob Koester et Samuel Charters en 1962. Il est alors devenu complètement aveugle et vit dans une extrême pauvreté. Il reprend une activité musicale à partir de cette date et participe notamment à la tournée de l'American Folk Blues Festival en 1964.
Modeste guitariste, Sleepy John Estes est un excellent chanteur, doté d'un style vocal de « pleureur » très particulier et ses textes sont empreints d'un humour ravageur plein de finesse.
Plusieurs de ses titres ont été repris par Muddy Waters, Elvis Presley. Son Milk Cow blues a été remanié et chanté par Eddie Cochran dans une version très personnelle.
Il meurt le 5 juin 1977 à Brownsville.
Discographie:
Sleepy John Estes, 1929-1940 (RBF)
Complete Recorded Works 1929-1941 Vols 1-2 (Document)
I Ain't Gonna Be Worried No More 1929-1941 (Yazoo)
Blues For Ever 1935-1938 (Black & Blue)
The Legend of Sleepy John Estes (Delmark)
Broke and Hungry, Ragged and Hungry Too (Delmark)
Brownsville Blues (Delmark)
Down South Blues (Delamark)
Sleepy John Estes In Europe (Delmark)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
John Lee Curtis Williamson (né le 30 mars 1914 à Madison County, près de Jackson dans le Tennessee et mort le 1er juin 1948) est un harmoniciste américain de blues, le premier à avoir utilisé le nom de Sonny Boy Williamson. C'est à l'âge de 11 ans qu'il reçoit un harmonica en cadeau de noël de la part de sa mère.
Fils de Ray Williamson (décédé très tôt après la naissance de John Lee) et Nancy Utley Williamson, il fut élevé par sa mère et commença à travailler dès les premières années de son adolescence dans le circuit de l'État, où il côtoie Yank Rachell, avant de partir s'installer brièvement à St Louis, puis définitivement à Chicago en 1934. C'est en 1937 qu'il obtient son premier contrat d'enregistrement, considérés comme proche du style country, mais il a rapidement démontré sa compétence à faire de l'harmonica un instrument soliste pour le blues, ce qui lui a valu le surnom de The father of modern blues harp (Père de l'harmonica moderne).
Son premier enregistrement Good Morning, School Girl est un succès en 1937. De 1937 à 1945, il enregistra pour le label Bluebird, et de 1945 à 1947, il sortit ses enregistrements chez Victor. John Lee devient très célèbre dans tout le sud-est des États-Unis et devient le synonyme de l'harmonica blues pendant la décennie suivante. Une autre de ses chansons à succès est Shake the Boogie. Son style inspire alors de nombreux bluesmen comme Billy Boy Arnold, Sonny Terry ou encore le jeune Muddy Waters. À 26 ans, de sa première session jusqu'en 1940, en un peu plus de six mois, John Lee enregistrera 40 chansons en compagnie de Joe Williams, le pianiste Walter Davis, Yank Rachell à la mandoline (notamment sur le titre Whisky headed Blues) et Big Bill Broonzy à la guitare (notamment sur le titre Good Gravy). Il épousa Lacey Belle, qui supporta ses humeurs d'alcoolique jusqu'à sa mort ; il n'eut jamais de groupe qui le suivit, choisissant souvent ses musiciens selon qu'ils aient une voiture pour le transporter soûl après ses concerts, dont généralement le public n'entendait pas la sélection jusqu'au bout. La dernière session d'enregistrement de Sonny Boy Williamson I eut lieu à Chicago en décembre 1947, en tant que musicien pour Big Joe Williams
Le soir du 1er juin 1948, il est assassiné vers 2 heures, au sortir d'un concert donné au Plantation Club une taverne de la 31e rue et de l'Avenue Giles. Il est poignardé, blessé à la tête et détroussé à quelques blocs de distance de sa maison de la 3226 Gilles Avenue. Il sombra dans le coma, et sa mort fut prononcée à son arrivée à l'hôpital. Ses derniers mots auraient été « Lord have mercy! » (Seigneur, ayez pitié!). Enterré dans le sud-ouest de la ville de Jackson, John Lee a sa tombe sur l'ancien site de la Blairs Chapel Church. En 1991, une pierre de granit rouge fut achetée et placée à l'endroit de son enterrement par quelques fans et membres de sa famille. Une pierre historique indique également l'endroit de sa naissance, sur la 18e de Tennessee Highway, au coin de Caldwell Road.
Sa musique est tellement célèbre pendant les années 1940 qu'un autre harmoniciste de blues, Aleck/Alex « Rice » Miller commence à utiliser également le nom Sonny Boy Williamson. John Lee s'y opposera en vain. Sonny Boy Williamson est considéré comme le plus grand harmoniciste de l'entre-deux-guerres ; en 1980, il fait partie des premiers musiciens de blues à être intronisés au Blues Hall of Fame à la création de celui-ci.
Fils de Ray Williamson (décédé très tôt après la naissance de John Lee) et Nancy Utley Williamson, il fut élevé par sa mère et commença à travailler dès les premières années de son adolescence dans le circuit de l'État, où il côtoie Yank Rachell, avant de partir s'installer brièvement à St Louis, puis définitivement à Chicago en 1934. C'est en 1937 qu'il obtient son premier contrat d'enregistrement, considérés comme proche du style country, mais il a rapidement démontré sa compétence à faire de l'harmonica un instrument soliste pour le blues, ce qui lui a valu le surnom de The father of modern blues harp (Père de l'harmonica moderne).
Son premier enregistrement Good Morning, School Girl est un succès en 1937. De 1937 à 1945, il enregistra pour le label Bluebird, et de 1945 à 1947, il sortit ses enregistrements chez Victor. John Lee devient très célèbre dans tout le sud-est des États-Unis et devient le synonyme de l'harmonica blues pendant la décennie suivante. Une autre de ses chansons à succès est Shake the Boogie. Son style inspire alors de nombreux bluesmen comme Billy Boy Arnold, Sonny Terry ou encore le jeune Muddy Waters. À 26 ans, de sa première session jusqu'en 1940, en un peu plus de six mois, John Lee enregistrera 40 chansons en compagnie de Joe Williams, le pianiste Walter Davis, Yank Rachell à la mandoline (notamment sur le titre Whisky headed Blues) et Big Bill Broonzy à la guitare (notamment sur le titre Good Gravy). Il épousa Lacey Belle, qui supporta ses humeurs d'alcoolique jusqu'à sa mort ; il n'eut jamais de groupe qui le suivit, choisissant souvent ses musiciens selon qu'ils aient une voiture pour le transporter soûl après ses concerts, dont généralement le public n'entendait pas la sélection jusqu'au bout. La dernière session d'enregistrement de Sonny Boy Williamson I eut lieu à Chicago en décembre 1947, en tant que musicien pour Big Joe Williams
Le soir du 1er juin 1948, il est assassiné vers 2 heures, au sortir d'un concert donné au Plantation Club une taverne de la 31e rue et de l'Avenue Giles. Il est poignardé, blessé à la tête et détroussé à quelques blocs de distance de sa maison de la 3226 Gilles Avenue. Il sombra dans le coma, et sa mort fut prononcée à son arrivée à l'hôpital. Ses derniers mots auraient été « Lord have mercy! » (Seigneur, ayez pitié!). Enterré dans le sud-ouest de la ville de Jackson, John Lee a sa tombe sur l'ancien site de la Blairs Chapel Church. En 1991, une pierre de granit rouge fut achetée et placée à l'endroit de son enterrement par quelques fans et membres de sa famille. Une pierre historique indique également l'endroit de sa naissance, sur la 18e de Tennessee Highway, au coin de Caldwell Road.
Sa musique est tellement célèbre pendant les années 1940 qu'un autre harmoniciste de blues, Aleck/Alex « Rice » Miller commence à utiliser également le nom Sonny Boy Williamson. John Lee s'y opposera en vain. Sonny Boy Williamson est considéré comme le plus grand harmoniciste de l'entre-deux-guerres ; en 1980, il fait partie des premiers musiciens de blues à être intronisés au Blues Hall of Fame à la création de celui-ci.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine