EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2731 Message par saintluc »

La bataille de Bolimov (ou Bolimów) fut livrée entre les troupes de l’Empire russe et celles de l’Empire allemand le 31 janvier 1915 à Bolimów en Pologne sur le Front de l’Est pendant la Première Guerre mondiale. Elle est considérée comme un préliminaire de la seconde bataille des lacs de Mazurie.
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La IXe Armée allemande sous les ordres du général August von Mackensen, lance une attaque sur Varsovie. L’offensive, qui deviendra la bataille de Bolimov, débute avec 600 pièces d’artillerie qui bombardent les positions Russes avec 18 000 obus de gaz toxiques (bromure de xylyle) - c’est la première fois que le gaz est utilisé dans la guerre. Cependant le froid intense et les vents contraires minimisent l’impact des gaz toxiques au point que les Russes remarquent à peine leur présence et n’informent pas leurs alliés. Les contre-attaques russes du 6 février permettent de regagner le terrain perdu, au prix de 40 000 pertes russes. Les pertes allemandes s’élèvent à 20 000 hommes.
La bataille de Bolimov est en fait une attaque de diversion destinée à tromper les Russes sur la véritable nature de la future offensive des Allemands et des Austro-Hongrois. Dirigée par le maréchal Paul von Hindenburg, l’offensive générale, qui doit débuter le 7 février, prévoit de prendre en tenaille les forces Russes. Dans le nord, deux Armées allemandes, la VIIIe et la Xe, sont prêtes à attaquer à l’est, en Russie, depuis la région des lacs de Mazurie en Prusse-Orientale.
Depuis leurs positions le long des Carpates jusqu’au sud, trois autres Armées allemandes sont prêtes à attaquer vers le nord dans la province austro-hongroise de Galicie, dont la majeure partie a été prise par les Russes en 1914. L’armée austro-hongroise et allemande, commandée par le général allemand Alexandre von Linsingen, a ordre de se diriger vers la forteresse de Lemberg, perdue par les austro-hongrois le 3 septembre 1914. La VIIe armée austro-hongroise du général Karl von Pflanzer-Baltin soutient l’offensive contre les troupes russes. La IIIe armée austro-hongroise du général von Svetozan Borojevic est chargée de briser la ligne russe aux environs de Przemysl, dont la garnison austro-hongroise a été assiégée à plusieurs reprises depuis septembre 1914.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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saintluc
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#2732 Message par saintluc »

1328
1 février
Mort de Charles IV le Bel
Le roi de France Charles IV le Bel meurt à Vincennes sans héritier mâle. Son épouse, Jeanne d'Evreux, est enceinte mais elle accouchera d'une fille. Le trône de France revient à son neveu Philippe de Valois, qui prendra le nom de Philippe VI. Charles IV est le dernier des Capétiens directs. A sa mort la couronne revient aux Capétiens de la branche Valois.
Voir aussi : Décès - Histoire des Capétiens

1411
1 février
Imposition de la paix de Torun aux Chevaliers teutoniques
La paix de Toru? est signée entre l'Union de Pologne-Lituanie et l'Ordre des Chevaliers teutoniques, écrasé lors de la sanglante bataille de Grunwald-Tannenberg (15 juillet 1410). Le roi de Pologne, Ladislas II Jagellon, impose à l'Ordre qu'il renonce à toute prétention sur la province de Samogitie, récupérée par la Lituanie de son allié, Wytautas le Grand, et que lui soient retirés, à son profit, les territoires de Dobrzyn, sous le joug teutonique depuis le début du XIIIe siècle.
Voir aussi : Ladislas ii jagellon - Bataille de tannenberg - Samogitie - Ordre des chevaliers teutoniques - Union de pologne-lituanie - Histoire de la Diplomatie

1598
1 février
Peri présente le premier opéra de l'histoire
Membre de la Camerata Florentine, Jacopo Peri joue son œuvre "Daphne" au Palazzo de Jacopo Corsi. Cette œuvre est considérée comme le véritable premier opéra, suivant les objectifs que s’est fixée la Camerata. Il s’agit en fait de faire renaître le théâtre grec en proposant une musique insistant sur la clarté de la diction. Cet objectif qui évoque l’influence des idées de la Grèce Antique lors de la Renaissance va pourtant à l’encontre de la musique d’alors restée polyphonique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Florence - Dossier histoire de la musique baroque - Histoire de la Camerata - Histoire de l'Opéra

1702
1 février
Bataille de Crémone
En 1702, la France et l'Autriche sont en conflit pour la succession du trône d'Espagne (guerre de Succession d'Espagne). Après les défaites subies à Carpi et Chiari, les troupes françaises de Villeroy stationnent dans la ville italienne de Crémone. Le 1er février 1702, grâce à un aqueduc souterrain, les troupes autrichiennes du prince Eugène de Savoie-Carignan pénètrent dans la ville et maîtrisent plusieurs quartiers. Les Français, aidés de leurs alliés irlandais, repoussent les assaillants jusqu'à l'entrée de l'aqueduc. Le prince Eugène doit battre en retraite. L'issue du combat est incertaine puisque les deux camps comptent environ 1 200 victimes chacun. D'autre part, si les Français sont toujours maîtres de la ville, les Autrichiens ont fait prisonnier le maréchal de Villeroy.
Voir aussi : Bataille - France - Autriche - Guerre de succession d'Espagne - Prince Eugène - Histoire des Guerres

1717
1 février
Pierre le Grand impose le traité de Varsovie
Pierre le Grand impose le traité de Varsovie à la Pologne, le 1er février 1717. La Diète polonaise reste muette. C'est le début de l'hégémonie russe en Pologne. L'armée polonaise est réduite à 12 000 soldats, la Russie garantissant la sécurité du pays. D'autre part, le tsar mène des projets de fusion entre la Pologne et la Saxe.
Voir aussi : Russie - Traité - Pologne - Histoire de Varsovie - Pierre le Grand - Histoire des Traités

1733
1 février
Mort d'Auguste II de Pologne et Prince électeur de Saxe
Frédéric-Auguste (1670-1733) est prince électeur de Saxe de 1694 à 1733 (Frédéric-Auguste Ier) et roi de Pologne de 1698 à 1704 et de 1709 à 1733 (Auguste II). En 1696, il se convertit au catholicisme pour succéder au roi de Pologne décédé. Il est élu l'année suivante avec le soutien du tsar de Russie Pierre Ier (1672-1725). En 1704, il sera chassé par le roi de Suède Charles XII (1682-1718) mais rétabli en 1709 par le tsar.
Voir aussi : Décès - Histoire des Décès

1793
1 février
Déclaration de guerre de la France contre l'Angleterre et les Provinces-Unies
Après avoir déclarée la guerre à l'Autriche en avril 1792, la France révolutionnaire s'engage le 1er février 1793 contre la Grande-Bretagne et les Provinces-Unies. C'est le début de la première coalition qui rassemble les Britanniques, l'Autriche, la Russie, le Piémont-Sardaigne, la Prusse, les Deux-Siciles et l'Espagne. Pour contrecarrer les plans des coalisés, le général des armées républicaines, Dumouriez, attaque la Hollande avec une armée de 13 500 hommes et s'empare des villes de Breda et de Bergen op Zoom.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Guerre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Coalition - Histoire de la Politique

1851
1 février
Décès de Mary Shelley, écrivain britannique.
Mary Shelley reçoit une grande éducation durant sa jeunesse. En 1814, elle s'éprend de Percy Bysshe Shelley avec qui elle se marie deux ans plus tard. C'est en 1816 que son premier roman prend vie sous le titre de "Frankenstein". En 1822, son époux décède, noyé lors d'une tempête. A la suite de cet accident, Mary rentre en Angleterre et passe le reste de sa vie à écrire et à faire éditer l'œuvre de son mari.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Littérature - Roman - Percy Bysshe Shelley - Histoire de l'Art

1863
1 février
Naissance du « Petit Journal »
Moïse Polydore Millaud fonde « le Petit Journal », un quotidien français populaire qui atteindra le million d’exemplaires au début des années 1890. Plus tard, le journal imaginera la course automobile reliant Paris et Rouen, organisant ainsi la première compétition du genre en France. Incapable de s’adapter à l’évolution du monde, il disparaîtra finalement en 1944.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Course automobile - Histoire de la Presse

1882
1 février
Naissance de Louis Saint-Laurent
Louis Saint-Laurent naît à Compton au Canada, le 1er février 1882. Avocat de renommée, il ne se lance dans la politique qu'en 1941, nommé ministre de la Justice. Il devient le 12e premier ministre du Canada en 1948, poste qu'il gardera jusqu'en 1957. Durant son mandat, il fera tout ce qu'il peut pour faire de son pays une grande puissance mondiale. Louis Saint-Laurent meurt à Québec, le 25 juillet 1973.
Voir aussi : Politique - Premier ministre - Canada - Avocat - Histoire de la Politique

1901
1 février
Naissance de Clark Gable
Clark Gable, acteur américain, naît le 1er février 1901. A 21 ans, il commence une carrière qui le mènera jusqu'au sommet. Clark Gable connaît de grands succès avec « La Belle de Saïgon » en 1932, « New-York, Miami » en 1933, ou encore « Autant en emporte le vent » en 1939, où il interprète Rhett Butler. Il meurt le 16 novembre 1960 après avoir tourné « Les Désaxés » avec Marilyn Monroe.
Voir aussi : Marilyn Monroe - Histoire de l'Art

1908
1 février
Assassinat de Charles Ier du Portugal, du Prince héritier Louis-Philippe et début du règne de Manuel II
Né en 1863, Charles Ier devient roi en 1889 à l'âge de 26 ans. Sous son règne le pays va mal. Il veut alors réformer le système politique et provoque ainsi la colère des républicains.
Le 1er février 1908 lors d'un attentat à Lisbonne visant la famille royale, Charles Ier est assassiné avec son fils aîné, le prince héritier. Le fils cadet Manuel II est sauvé par sa mère. N'étant pas préparé à régner, le jeune roi éprouve des difficultés dans ses nouvelles fonctions. En 1910 la révolution éclate et le pousse à fuir vers Gibraltar. Son règne n'aura duré que deux ans. Manuel II fut le dernier roi du Portugal.

Voir aussi : Portugal - Révolution - Charles 1er - Manuel II - Histoire des Guerres

1917
1 février
L'Allemagne renforce la guerre sous-marine
L’empereur Guillaume II décide de miser sur l’insularité du Royaume-Uni pour le déstabiliser. Il proclame la guerre sous-marine totale en vue de rompre l’approvisionnement de l’île. Les Etats-Unis protestent vivement, rompent les relations diplomatiques et engagent plusieurs pays à faire de même. Face à cette situation, Wilson s’assure du soutien de la population avant d’entrer en guerre contre les Empires centraux en avril.
Voir aussi : Guillaume II - Wilson - Guerre sous-marine - Histoire de la Première Guerre mondiale

1931
1 février
Naissance de Boris Leltsine
Boris Eltsine est un homme politique russe, né le 1er février 1931. Membre du parti communiste de l'Union soviétique, il devint, le 29 mai 1990, président du Soviet Suprême de la république socialiste fédérative soviétique de Russie. En concurrence directe avec Gorbatchev, il devient le premier président de la Fédération de Russie, alors que l'URSS vient de s'effondrer. Après avoir honoré deux mandats présidentiels consécutifs, il est décédé le 23 avril 2007 à 76 ans.
Voir aussi : Naissance - Russie - Président - Histoire de la Politique

1939
1 février
Naissance de Claude François
Le chanteur populaire français Claude François, surnommé Cloclo, est né le 1er février 1939 en Égypte, à Ismaïla. Sa carrière débute dans les années soixante à Paris ; il se produit à l'Olympia dès 1963. À partir de 1966, il est accompagné sur scène par des danseuses restées célèbres : les Claudettes. Bourreau de travail, on lui doit plusieurs tubes internationaux notamment Comme d'habitude, Belles belles belles ou Alexandrie Alexandra. Il meurt accidentellement électrocuté le 11 mars 1978.
Voir aussi : France - Chanteur - Claude François - Histoire de l'Art

1944
1 février
Décès de Piet Mondrian
Pieter Cornelis Mondriaan est né le 7 mars 1872 aux Pays-Bas. Appelé Piet Mondrian à partir de 1912, il est un des précurseurs de l'abstraction en peinture, avec les Russes Kandinsky et Malevitch. Appartenant au mouvement néerlandais De Stijl, ses tableaux sont épurés radicalement, et sont conçus selon des principes universels visant avant toute chose l'équilibre de la composition. Mondrian est décédé le 1er février 1944 à New York.
Voir aussi : Abstraction - Kandinsky - Piet mondrian - Histoire de l'Art

1953
1 février
Inondations monstres aux Pays-Bas
1 800 personnes sont tuées dans les terribles inondations qui ont frappé la Hollande. La province de Zélande, sur les bords de la mer du Nord, ainsi que les régions belges limitrophes sont les plus durement touchées avec 133 villes et villages inondés. La rupture des digues des polders a provoqué un raz-de-marée qui a déferlé sur la région. Au total, ce sont 2 000 hectares qui ont été dévastés et 100 000 personnes qui ont du être déplacées. Pour la Hollande, c'est la plus grande catastrophe naturelle depuis 1421.
Voir aussi : Inondations - Histoire des Catastrophes naturelles

1954
1 février
Hiver 54 : l'appel de l'Abbé Pierre
Henri Grouès, plus connu sous le nom de l'abbé Pierre, lance un cri d'alarme contre la misère, sur Radio Luxembourg (RTL). Cet appel à "l’insurrection de bonté" intervient juste après le décès d’une femme, morte de froid dans la rue. Cette année-là, l’hiver est particulièrement rigoureux et s’apprête à faire d’autres victimes. Le fondateur d’Emmaüs incite tous les Français à recueillir les sans-logis chez eux, à donner des couvertures, de la nourriture et du temps afin de sauver la vie de dizaine de milliers de personnes. L’appel est entendu et la France assiste à l’un des plus grands élans de générosité de son histoire. Le mouvement aboutira au vote d’une loi interdisant l’expulsion des locataires en hiver. Quant à Emmaüs, l’association prendra de plus en plus d’ampleur et s’étendra sur le monde entier.
Voir aussi : Abbé Pierre - Histoire de RTL - Histoire d'Emmaüs - Appel - Histoire du Social

1979
1 février
L'Ayatollah Khomeiny rentre en Iran
Après 15 ans d'exil, dont il a passé les derniers mois en France à Neauphle-le-Château, le chef spirituel de la communauté chiite fait un retour triomphal à Téhéran. L'ayatollah Ruhollah Khomeiny est accueilli en héros national. Il n'aura de cesse de liquider tous les acteurs de l'ancien régime du shah. Le 1er avril, il instaurera une République islamique en Iran.
Voir aussi : Khomeiny - Histoire des Coups d'Etat

1987
1 février
Bilal récompensé au festival d'Angoulême
Le dessinateur et scénariste Enki Bilal reçoit le prestigieux Grand prix de la ville d’Angoulême. Par sa nature, ce prix récompense non pas un album mais une carrière entière. D’origine yougoslave, Bilal a débuté dans le magazine Pilote avant de publier en 1975 son premier album intitulé "La croisière des oubliés".
Voir aussi : Pilote - Histoire du Festival d'Angoulême - Histoire des Bandes dessinées

1999
1 février
Abandon du code morse
Le morse, inventé par l'américain Samuel Finley Breese Morse en 1838, cesse officiellement de fonctionner. Après plus de 90 ans de services, il est remplacé par le système satellitaire de sauvetage international, GMDSS (Global Maritime Distress and Safety System).
Voir aussi : Morse - Code - Histoire de la Télévision

2003
1 février
Explosion de la navette spatiale Columbia
La navette spatiale Columbia, après une mission dans l'espace de 16 jours, disparait des écrans de la NASA lors de sa rentrée dans l'atmosphère. Des trainées blanches sont visibles dans le ciel au-dessus de Dallas. Sept astronautes (6 américains et un israélien) ont péri dans cet accident. L’enquête révèlera un défaut du bouclier thermique.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Explosion - Navette - Histoire de l'Aéronautique

2003
1 février
Naissance de Ni putes ni soumises
La "Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité" s’élance de Vitry-sur-Seine en hommage à Sohane Benziane, 17 ans, brûlée vive quelques mois plus tôt pour s’être affichée avec son petit ami. C’est le point de départ d’une marche qui, après 23 étapes en France, regroupera 30 000 personnes le 8 Mars suivant à Paris. Décidé à briser le silence entourant la condition féminine dans les cités "difficiles", le mouvement dénonce les violences, les "tournantes" mais aussi les atteintes quotidiennes à la liberté.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire des Femmes

2003
1 février
Le traité de Nice entre en vigueur
En vue d’élargir l’Union européenne à dix nouveaux pays, les États membres se sont réunis en 2001 pour mettre au point le traité de Nice. Celui-ci revoit notamment le pouvoir décisionnel du Conseil de l’Union en redéfinissant le vote à la majorité qualifiée dans divers domaines et en appliquant une nouvelle répartition des voix détenues par les États au Parlement. Il entre en vigueur le 1er février 2003.
Voir aussi : Histoire de Nice - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne

2004
1 février
Arte-radio.com lance le podcasting gratuit
Arte-radio.com est le premier site Internet à proposer des podcasts gratuits. Contraction de "iPod" (le baladeur d’Apple) et de "broadcasting", le terme désigne le moyen d’obtenir des fichiers musicaux en format MP3 directement sur le web. Aussi appelé baladodiffusion, le système offre ainsi la possibilité aux internautes d’écouter ces fichiers en différé via leur baladeur. Cette technologie se développera rapidement au cours des années suivantes et connaîtra un réel succès.
Voir aussi : Baladeur - Histoire de la Radio

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2733 Message par saintluc »

Charles Ier de Portugal est né à Quintal, près de Lisbonne, le 28 septembre 1863 et mort assassiné à Lisbonne le 1er février 1908. Il régna sur le Portugal de 1889 à sa mort
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Fils de Louis Ier et de Maria Pia de Savoie, il devint roi le 10 octobre 1889. Sous son règne, le Portugal est dans un état difficile, le pays est déclaré deux fois en faillite.
Le 22 mai 1886, il épousa Amélie d'Orléans. De cette union naîtront :
Louis-Philippe (1887-1908)
Manuel (1889-1932)
Le roi eut beaucoup de liaisons amoureuses, dont plusieurs enfants sont nés, aucun pourtant n'a été reconnu, ni n'a présenté des revendications de filiation royale.
Maria Pia de Saxe-Cobourg Gotha Bragance (1907-1995), prétendait être fille illégitime mais reconnue par Charles Ier de Portugal, issue d'une relation avec Maria Amelia Laredó e Murça. La justice portugaise, en lui refusant tout héritage sur les biens du roi défunt, a refusé de reconnaitre une reconstitution faussée d'un certificat de baptême à Madrid, après la guerre civile espagnole, après que tous autres documents fussent « perdus », puisque ce soi-disant baptême reconstitué, avec des témoins inexistants, ne correspondait pas à son vrai certificat de naissance passé à Lisbonne. Cette aventurière n'a d'ailleurs présenté ses impossibles revendications au trône de Portugal que très tardivement, après 1957, à des fins politiques (aider la gauche portugaise lors de la campagne présidentielle de Humberto Delgado contre Salazar, en 1958) et financières. À la fin de sa vie elle vendra ses prétendus droits à la couronne du Portugal à un autre aventurier, l'Italien Rosario Poidimani, emprisonné depuis pour avoir essayé de se faire passer pour roi de Portugal et duc de Bragance, vendant des titres et des décorations de l'État portugais en Italie.
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Le 1er février 1908 il est assassiné avec son fils ainé par des terroristes de la Carbonaria républicaine portugaise. Manuel II, blessé au bras, est sauvé par sa mère.
Roi de Portugal et des Algarves, de chaque côté de la mer en Afrique, duc de Guinée et de la conquête, de la navigation et du commerce d'Éthiopie, d'Arabie, de Perse et d'Inde par la grâce de dieu
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#2734 Message par saintluc »

962
2 février
Othon Ier couronné empereur
En péril face aux familles de l’aristocratie romaine, les États pontificaux ont une nouvelle fois besoin d’une aide extérieure. Othon Ier de Germanie se porte alors à leur secours et est couronné empereur des Romains par Jean XII en échange de sa protection. Dès lors, les États pontificaux passent une fois de plus sous la tutelle impériale. Othon Ier sera alors le premier souverain de l’Empire romain germanique, un territoire qui comprend la Germanie et l’Italie.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire du Saint Empire romain germanique - Othon Ier - Histoire du Moyen-Âge

962
2 février
Création du Saint Empire Romain Germanique
Otton Ier le Grand, roi de Germanie, roi des Francs, roi des Lombards et roi de Pavie reçoit à Rome la couronne impériale des mains du Pape Jean XII. Ce couronnement marque la naissance d’un puissant empire connu sous le nom de Saint Empire Romain Germanique, titre adopté en réalité quelques siècles plus tard. Otton Ier affirme sa suprématie face à la papauté qu'il place sous tutelle. Désormais, plus aucun pape ne pourra être élu sans lui prêter serment. Le Saint Empire Romain Germanique disparaîtra en 1806 sous la pression de Napoléon.
Voir aussi : Fondation - Empire - Histoire du Moyen-Âge

1421
2 février
Afin de surveiller le menaces d'invasions mongoles, l'empereur Yongle transfère sa capitale à Pékin
Thomas de Lancastre (né en 1387), frère de Henry V, duc d'Albemarle et comte de Clarence, est tué à la bataille de Baugé (Anjou). Après avoir participé à la campagne victorieuse de Normandie (1417-19) et sous la demande du roi d'Angleterre, retourné se reposer outre-Manche, il fut tenu, dans les remous du Traité de Troyes (1420), de préparer une attaque contre le dauphin, futur Charles VII. Lequel parvint à le prendre à revers au lieu dit du Vieil-Baugé (mars 1421), où il périt dans une escarmouche.
Voir aussi : Chine - Histoire de Pékin - Histoire de Nankin - Dynastie ming - Cité interdite - Histoire de la Politique

1428
2 février
Grand tremblement de terre de Catalogne
Se produit, dans toute la Catalogne (et jusque dans le Roussillon), un violent tremblement de terre, connu aussi sous le nom de « séisme de la Chandeleur », dont l'épicentre se situe à Olot. De nombreux édifices ne résistent plus à une énième secousse, ressentie jusqu'à Perpignan, la crise sismique ayant débuté dès le 24 février 1427 : le monastère de Fonclara (Banyuls) est totalement détruit, le clocher d'Arles-sur-Tech s'effondre, de même que les remparts de Prats de Molo. Le séisme, qui fit des centaines de morts, est le plus fort jamais enregistré sur la région des Pyrénées.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de Perpignan - Histoire des Sciences et techniques

1435
2 février
Mort de Jeanne II de Naples
Jeanne II, reine de Naples (née en 1371), meurt dans la cité napolitaine. Fille de Charles III d'Anjou-Arezzo, elle accéda au trône du royaume de Naples à la mort de son frère Ladislas le Magnanime (1376-1414), qu'elle occupa jusqu'à sa propre disparition, favorisant les alliances et désignant ses héritiers. Prenant d'abord parti pour Alphonse V d'Aragon (1394-1458), qui la désavoua, elle opta finalement pour Louis III d'Anjou puis René Ier le Bon (1409-1480).
Voir aussi : Louis iii d'anjou - Alphonse v d'aragon - Histoire de la Politique

1439
2 février
Nomination de Jacques Cœur en tant que grand argentier de France
Le négociant et homme d'affaires Jacques Cœur (1400-1456) est investi par Charles VII de la charge de grand argentier du royaume de France. d'abord créancier et banquier du dauphin, fait maître des monnaies à Bourges en 1435, Il s'appliqua à réorganiser complètement les finances du pays, alors dans un état désastreux, contribuant ainsi à l'effort de guerre en fournissant au roi les moyens nécessaires à sa lutte pour bouter les Anglais hors de France.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Bourges - Histoire de la Politique

1440
2 février
Election de Frédéric III de Habsbourg au titre de roi des Romains
Frédéric III de Habsbourg (1415-1493) est élu roi des Romains à Francfort, afin de succéder à Albert II, décédé l'année précédente. Couronné en 1452, il fut le dernier empereur romain germanique à être distingué à Rome. Son règne, qui ne s'acheva qu'à sa mort, en 1493, marque le début de la mainmise de la maison de Habsbourg sur le titre d'empereur germanique : depuis Albert II (1438), jamais il ne lui échappa, jusqu'à la disparition de l'Empire en 1806, à l'occasion des guerres napoléoniennes.
Voir aussi : Saint-Empire - Roi des Romains - Albert II - Frédéric III de habsbourg - Histoire de la Politique

1565
2 février
Retour d'Ivan le Terrible à Moscou
Le tsar Ivan le Terrible fait son retour à Moscou le 2 février 1565 et réunit le Zemski sobor, sorte d'états généraux. Il décide de scinder le pays en deux zones de gouvernance. La première est directement placée sous sa responsabilité qu'il délègue aux oprichniki, seigneurs locaux dévoués. La seconde est gérée par les boyards, la zemchtchina, représentants de l'ancien régime contre qui Ivan le Terrible lutte en interne. Ces réformes entraînent une grave crise politique jusqu'en 1613.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Ivan le Terrible - Boyard - Histoire de la Politique

1625
2 février
Les Hollandais fondent la future New-York
La Compagnie hollandaise des Indes occidentales, qui explore la côte nord-américaine depuis 1621, décide d'établir un fort sur une île appartenant aux indiens Manhatte. Ils baptisent l'endroit Nouvelle-Amsterdam. En 1664, le gouverneur hollandais Peter Stuyvesant cèdera l'île aux Anglais qui lui donneront le nom de New York en honneur au Duc d'York, le futur roi Jacques II.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire de New York - Fondation - Histoire de la Nouvelle Amsterdam - Histoire de la Colonisation

1649
2 février
Naissance de Pietro Francesco Orsini.
Pietro Francesco Orsini, plus connu sous le nom de Vicenzo Maria Orsini ou de Benoît XIII, est né le 2 février 1649 à Gravina in Puglia, dans la province de Naples.
C'était un religieux italien, il fut d'ailleurs élu Pape le 29 mai 1724.
Il succéda à Innocent XIII en devenant le 245ème Pape.
Sa principale tâche sera de lutter au maximum contre le jansénisme.
Il décèdera le 21 février 1730, et c'est Clément XII qui prendra sa place lors d'un nouveau pontificat.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté

1653
2 février
Fondation de la Nouvelle-Amsterdam
Le 2 février 1653, l'administrateur néerlandais Peter Stuyvesant fonde la Nouvelle-Amsterdam, connue aujourd'hui sous le nom de New York City, après avoir réorganisé la colonie qui était mal défendue. Représentant la Compagnie néerlandaise des Indes Occidentales, il crée alors un conseil d'administration pour administrer le territoire, mais il doit faire face au mécontentement des hommes qui souhaitent s'émanciper de l'autorité de la Compagnie.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Fondation - Nouvelle-Amsterdam - Histoire de la Colonisation

1660
2 février
Mort de Gaston de France
Gaston de France, duc d'Orléans, frère de Louis XIII et deuxième dans l'ordre de succession jusqu'à la naissance du futur Louis XIV en 1638, meurt à Blois le 2 février 1660. Cet éternel comploteur, né le 24 avril 1608, passa sa vie à tenter de renverser son frère, Richelieu ou encore Mazarin. Chef des conseils sous la régence d'Anne d'Autriche durant la minorité de son neveu, il participa même à la Fronde.
Voir aussi : Louis XIV - Louis XIII - Dossier histoire de la Fronde - Anne d'Autriche - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique

1669
2 février
Naissance de Louis Marchand
Louis Marchand naît le 2 février 1669 à Lyon. Claveciniste virtuose, il est considéré comme le seul musicien capable de rivaliser avec François Couperin. Il est organiste de la cathédrale de Nevers puis à la Chapelle Royale. En raison de son mauvais caractère, il doit s'exiler en 1713 et voyage en Europe avant de regagner la France. Il décède en 1732.
Voir aussi : Naissance - Musicien - Claveciniste - Louis Marchand - Histoire de la Musique classique

1769
2 février
Décès de Clément XIII
Clément XIII meurt à Rome le 2 février 1769. Né à Venise le 7 mars 1693, il devient pape le 6 juillet 1758, après l'élection du conclave. Il fut surtout célèbre pour le soutien indéfectible qu'il offrit aux jésuites lors de son mandat, et cela malgré les pressions des différents pays européens comme le Portugal ou l'Espagne, qui expulsèrent les jésuites de leurs territoires, les renvoyant au pape.
Voir aussi : Espagne - Pape - Portugal - Histoire de Venise - Jésuites - Histoire de la Politique

1831
2 février
Début du pontificat de Grégoire XVI
Bartolomeo Alberto Cappellari, né en 1765 en Italie, fut élu pape le 2 février 1831 au terme d'un conclave de 74 jours, et intronisé quatre jours plus tard sous le nom de Grégoire XVI. Il fut un pape conservateur et fit preuve d'autorité face aux mouvements révolutionnaires en Europe. Il défendit les Etats pontificaux ainsi que l'indépendance de l'Eglise. Pape relativement impopulaire, il mourut à Rome le Ier juin 1846.
Voir aussi : Pape - Pontificat - église - Grégoire XVI - Conservateur - Histoire de la Politique

1848
2 février
Traité de Guadeloupe Hidalgo.
Le traité de Guadalupe Hidalgo est signé le 2 février 1848 et met fin à la guerre américano-mexicaine. Le Mexique donne aux États-Unis la Californie, le Nevada, l'Utah ainsi qu'une partie de l'Arizona, du Colorado, du Nouveau-Mexique et du Wyoming. Les Etats-Unis paient la somme de 15 millions de dollars pour ces territoires. Le Mexique doit également reconnaître l'intégration de la République du Texas aux Etats-Unis et céder les terres à l'est du Rio Grande.
Voir aussi : Traité - Guerre américano-mexicaine - Territoires - Histoire des Traités

1851
2 février
Bataille de la Arada.
La bataille de la Arada oppose l'armée du Guatemala à celle du Salvador et du Honduras. Le président du Salvador, Doroteo Vasconcelos, souhaite créer une union d'Amérique centrale. Il tente alors de s'imposer et, appuyé par le Honduras, il décide d'envahir le Guatemala. L'armée guatémaltèque menée par Rafael Carrera repousse les ennemis et menace d'une invasion si le président du Salvador n'est pas remplacé. Le Congrès cède et Francisco Dueñas devient président.
Voir aussi : Bataille - Congrès - Guatemala - Salvador - Histoire des Guerres

1889
2 février
Naissance de Jean de Lattre de Tassigny
Jean de Lattre de Tassigny naît le 2 février 1889. Militaire, blessé durant la Première Guerre mondiale, il se distingue lors de la Seconde Guerre mondiale, malgré la débâcle de l'armée française. Rejoignant De Gaulle en 1943, il occupe le commandement de l'armée qui débarque avec succès en Provence, en août 1944. Il mène ses troupes jusqu'en Allemagne puis participe à la guerre en Indochine. Il meurt épuisé à la suite d'une opération, en 1952.
Voir aussi : Militaire - Histoire de l'Indochine - Histoire des Guerres

1913
2 février
Inauguration de la plus grande gare du monde
La Grand Central Station de New-York ouvre ses portes en plein cœur de Manhattan. Construite sur deux étages et sur 32 hectares de superficie (gare et voies), elle est la plus grande gare ferroviaire du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Record du monde - Gare - Histoire des Chemins de fer

1916
2 février
Boris Stürmer est nommé président du Conseil de Russie
Après la démission d'Ivan Goremykine, Boris Stürmer est nommé président du Conseil de Russie. Il occupera ce poste à partir du 2 février avant d'être remercié par Nicolas II, le 23 novembre. En mars de la même année, le tsar lui confia également le portefeuille de ministre de l'Intérieur. Enfin, il fut nommé ministre des Affaires étrangères suite à la démission de Sergueï Sazonov. En 1917, Boris Stürmer fut placé en état d'arrestation par le gouvernement provisoire.
Voir aussi : Russie - Histoire de la Politique

1927
2 février
Naissance de Stan Getz, saxophoniste de jazz américain
Stan Getz, de son vrai nom Stanley Gayetzsky, est né le 2 février 1927 à Philadelphie. C'est un joueur de jazz au talent de saxophoniste mondialement reconnu. Fasciné par la mode de la bossa nova, il a beaucoup joué avec les fondateurs du genre, notamment João Gilberto. C'est avec ce dernier qu'il sort son plus célèbre album, Getz/Gilberto, où il reprend notamment une musique de Tom Jobim qui deviendra rapidement un standard. Il est considéré comme l'un des plus grands représentants du jazz blanc. Il est décédé en 1991.
Voir aussi : Jazz - Bossa nova - Tom Jobim - Histoire de l'Art

1933
2 février
Crime des sœurs Papin
A 20 heures, des policiers pénètrent dans la maison de René Lancelin au Mans et découvrent les cadavres de Madame Lancelin et de sa fille. Les deux corps sont sauvagement mutilés. Les enquêteurs retrouvent bien vite les coupables de ce double meurtre à l'intérieur de la maison : les domestiques, Christine et Léa Papin. Les deux soeurs, qui vivaient un amour secret, ont tué leur patronne dans un accès de folie. Ce fait divers mettra la France en émoi. De nombreux intellectuels se pencheront sur le cas de ces deux jeunes femmes sans histoire. En 2000, le réalisateur Jean-Pierre Denis adaptera le destin des filles Papin au cinéma dans "Les blessures assassines".
Voir aussi : Assassinat - Le Mans - Papin - Sœurs - Histoire des Faits divers

1934
2 février
La naissance du Néo-Destour
Habib Bourguiba fonde le Néo-Destour. Il est né d’une scission du Destour, mouvement nationaliste mis en place en 1920. Plus radical, il s’appuie sur un système démocratique tourné vers l’Occident. Le groupe sera vite confronté aux réactions françaises. Bourguiba sera arrêté et déporté.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire du Néo-Destour - Histoire des Partis

1935
2 février
Première utilisation du détecteur de mensonges
Le détective américain Leonard Keeler teste sa nouvelle invention sur deux criminels du Wisconsin : le détecteur de mensonges Keeler. La culpabilité des deux malfrats, Cecil Loniello et Grignano Tony, est évidente selon l'appareil. Ils seront condamnés.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques

1956
2 février
Tenley Albright obtient l'or dans la douleur
Alors qu’elle s’est gravement entaillée un os de la cheville à peine quinze jours avant le début des jeux, Tenley Albright obtient la médaille d’or dans l’épreuve de patinage artistique des JO Cortina d'Ampezzo. Les femmes auront marqué ces jeux puisque c’est pour la première fois une athlète qui a prononcé le serment olympique.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Histoire du Patinage artistique - Histoire des Jeux Olympiques

1958
2 février
Ski : Tony Sailer trois fois champion
Le skieur autrichien est sacré triple champion du monde de ski alpin à Bade Gastein. Il remporte le slalom géant, le slalom spécial et la descente. En 1956, à Cortina d'Ampezzo, il avait déjà réalisé le premier triplé de l'histoire des JO d'hiver. Tony Sailer est le premier skieur à remporter trois disciplines dans la même compétition.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire du Ski

1959
2 février
Luna-1 sort de l'orbite terrestre
Le premier satellite du programme russe Luna est envoyé dans l’espace. Pour la première fois, un satellite artificiel sort de l’orbite terrestre et s’approche de la Lune. Cependant, Luna-1 passe trop loin de l'astre et poursuit sa trajectoire pour finir en orbite autour du soleil quelques mois plus tard. Le début de l’exploration de la Lune débute.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Satellite - Luna - Histoire de l'Espace

1980
2 février
Mort de Joseph Fontanet
L'ancien ministre de l'Education nationale et de la Santé meurt à l'hôpital Laennec à Paris à 6h30 d'une hémorragie du poumon. La veille, il avait été très grièvement blessé devant son domicile du XVIème arrondissement à Paris par un mystérieux tueur lui a tiré une balle de calibre 11.33 dans l'épaule, qui est ressortie par le thorax. Le meurtre de Joseph Fontanet ne sera jamais élucidé.
Voir aussi : Assassinat - Ministre - Histoire des Assassinats

2007
2 février
L’activité humaine responsable du réchauffement climatique
C’est la thèse soutenue par les 500 experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) dont le rapport est rendu public. En effet, selon ce dernier, la probabilité pour que l’homme soit responsable des modifications du climat enregistrées au cours des dernières années est supérieure à 90%. Rapportant le prix Nobel de la paix à ses auteurs, cette étude inaugure les débats autour de l’écologie qui imprègnent l’année 2007. Tandis que la Californie, frappée par une dure sécheresse l’été suivant, engage un bras de fer contre l’administration fédérale aux Etats-Unis pour prendre des mesures contre le réchauffement climatique, la France fait entrer cette thématique dans la campagne présidentielle via la personnalité de Nicolas Hulot et la répercute lors du « Grenelle de l’environnement ». A l’échelle internationale, la conférence de Bali tente d’obtenir un accord international pour lutter contre le réchauffement climatique. Même au cœur des salons automobiles, les stands des constructeurs se parent de la couleur verte.
Voir aussi : Environnement - GIEC - Histoire des Sciences et techniques

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2735 Message par saintluc »

Le traité de Guadalupe Hidalgo ou traité de Guadeloupe Hidalgo (espagnol : Tratado de Guadalupe Hidalgo - anglais : Treaty of Guadalupe Hidalgo) est le traité signé le 2 février 1848, qui met fin à la Guerre américano-mexicaine.
Par ce texte, le Mexique cède un immense territoire de 1,36 million de km2 aux États-Unis pour la somme de quinze millions de dollars américains ainsi que plus de 3 000 000 de dollars en réclamations faites par des citoyens américains contre le Mexique sont réglées. Ces territoires non organisés (connus sous le nom de cession mexicaine) correspondaient à la majeure partie des États mexicains de Alta California et de Santa Fe de Nuevo México, c'est-à-dire aujourd'hui les États américains de : Californie, Nevada et Utah (dans leur totalité) ; les deux tiers septentrionaux de l'Arizona ; ainsi que d'une partie du Colorado, du Nouveau-Mexique et du Wyoming. Le traité n'inclut pas huit îles ni les rochers escarpés en face de la Californie (voir Liste de territoires contestés).
Par ce traité, les Mexicains reconnaissent également l'incorporation de la République du Texas comme État de l'union tout en lui cédant les territoires (faisant également partie des anciens États d’Alta California et de Santa Fe de Nuevo México), qui étaient situés à l'est du Rio Grande et du 107e méridien qui passe au sources du fleuve, que les Texans revendiquaient depuis leur indépendance (et qui donc ne font pas partie de la Cession mexicaine), et qui constituent de nos jours : le Texas occidental, ainsi que des portions du Colorado, du Kansas, du Nouveau-Mexique, de l'Oklahoma et du Wyoming.
Durant cette période, il y avait environ 80 000 citoyens mexicains représentant 20 % de la population, sur les territoires de Californie, du Nouveau-Mexique, d'Arizona et du Texas.
Le traité est signé à « Villa de Guadalupe » (aujourd'hui dans la delegación de Gustavo A. Madero (DF), à quelques kilomètres au nord de Mexico), est ratifié par le sénat des États-Unis le 10 mars et par celui du Mexique le 19 mai 1848.
Le traité porte le titre suivant : Treaty of peace, friendship, limits, and settlement with the Republic of Mexico.
Image
L’idée principale de cet extrait du traité de Guadalupe-Hidalgo est que les habitants des territoires mexicains qui ont été échangés ne garderont pas le statut de citoyen du Mexique. Ils deviennent citoyens des États-Unis d’Amérique, mais ils garderont leurs droits sur leurs propriétés acquises autrefois au Mexique tout en étant égales avec les citoyens américains. Cet article du traité Guadalupe-Hidalgo comporte deux parties. La première partie fait mention des individus touchés par ce traité, c’est-à-dire les Mexicains dont leur habitation change de pays. Dans la deuxième ont fait part, plus précisément, des institutions catholiques ainsi que les édifices publics qui ne tomberont pas sous la main du gouvernement américain.
Dans la première partie, l’auteur qui est le Président James Knox Polk, explique que le peuple mexicain visé dans ce traité, ne gardera pas sa citoyenneté de la République du Mexique qu’il a gagné lors de la guerre d’indépendance du Mexique en 1821 contre l’Espagne. Elle sera remplacée par celle des États-Unis qui est désormais leur pays d’habitation à la suite à leur défaite lors de la guerre américano-mexicaine d’avril 1845.
Les Mexicains qui, dans les territoires susmentionnées, ne conserveront pas le statut de citoyens de la république du Mexique, conformément avec ce qui est prévu à l'article précédent, seront incorporés dans l'Union des États-Unis
Dans cet extrait lorsqu’on dit ‘’les territoires susmentionnés’’ on veut dire l’Arizona, la Californie, l’ouest du Colorado, le Nevada, le Nouveau-Mexique, le Texas et Utah qui ont été cédés aux États-Unis avec ce traité. De plus, on entend par l’Union des États-Unis tous les états que constituent les États-Unis et cela sans se préoccuper de quand ils se sont joints au pays, car les États-Unis se sont vu rajouter et enlever des parties de territoire à plusieurs reprises dans leur histoire. Par exemple, la frontière qui sépare le Canada et les États-Unis qui a changé plusieurs fois et qui a nécessité des traités tels que celui nommé le traité de l’Oregon (1846) afin d’éviter des guerres. On fait également référence à l’article VIII qui fait part des droits et du problème de propriété face aux changements de pays des personnes habitant sur les territoires échangés.
Cet extrait traite des droits des Mexicains qui habitent maintenant sur le territoire américain. Ils vont conserver leurs droits sur leur liberté, leurs droits civils ainsi que leurs droits de propriété comme les lois mexicaines en fessaient mention.
Entre-temps, ils seront maintenus et protégés avec les avantages de leur liberté, de leurs propriétés et de leurs droits civils maintenant acquis par eux en vertu des lois mexicaines
Cette partie est un parfait exemple de la philosophie des Lumières, un mouvement philosophique du XVIIIe siècle. Selon Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) qui développe la théorie du Contrat social, tout homme devrait être libre, mais doit participer à la vie de société afin d’accomplir son devoir. Dans cet extrait, l’égalité de chacun est prise en compte et c’est pourquoi les Mexicains qui décident de résider dans leur nouveau pays d’accueil se voient offrir le maintien des lois mexicaines sur leurs droits sur leurs propriétés et leur liberté.
Image
Dans la deuxième partie, il est question des membres du clergé (ecclésiastiques), des établissements religieux, ainsi que les services qui y sont reliés. Il y a aussi les institutions à but d’assistance comme les écoles, les hôpitaux et autres qui sont compris. On mentionne qu’aucun bâtiment consacré à une de ces tâches ne pourra être considéré comme appartenant au gouvernement des États-Unis ou ne pourra être transformé pour tout autre but :
Les mêmes garanties suffisantes seront reconnues par tous les ecclésiastiques ainsi que les communautés et sociétés religieuses, comme aussi dans la libération des bureaux de leur ministère, les bénéfices de leurs propriétés de toute sorte, les particuliers et les entreprises. Aucune propriété de cette nature ne sera considérée comme étant devenue la propriété du gouvernement américain ou pour être soumise ou détournée à d’autres fins
On constate que dans cet extrait on fait une priorité le respect de la religion des Mexicains nouvellement Américains. Il laisse aussi sous-entendre que ces derniers devraient être gouvernés de façon semblable à ce qu’ils ont connu lorsqu’ils vivaient au Mexique. On stipule que les Mexicains, devenues Américains vont garder leurs droits sur tout ce qui attrait à leur religion ainsi qu’aux établissements qui aide leur communauté. Les États-Unis font donc part d’ouverture d'esprit envers ces nouveaux arrivants. Cet extrait traite de la liberté religieuse des Mexicains nouvellement américains suite à la guerre de 1846. Il est mentionné que le gouvernement américain ne les obligera pas à se conformer à aucune religion pratiquée dans leur pays d’accueil. Si l'on compare les États-Unis à son voisin du nord, les Américains sont grandement ouverts à la diversité religieuse, contrairement au Canada où les autorités britanniques tentent de freiner la liberté religieuse :
Finalement, les relations et les communications entre les catholiques vivant dans les territoires susmentionnées et leurs autorités ecclésiastiques respectives seront ouverts, libres et exemptes de toute entrave, même si les autorités doivent résider dans les limites de la république du Mexique, tel qu'il est défini par le présent traité; et cette liberté religieuse se poursuivra tant qu'une nouvelle démarcation des diocèses ecclésiastiques ne seront pas faite, conformément aux lois de l'Église catholique. »
Cet extrait, où l’idée principale est la liberté religieuse, représente bien la mentalité américaine. Au tout début de la colonisation des États-Unis par l’Angleterre, les premiers habitants étaient, pour la plupart, des puritains voulant fuir un pays avec de fortes tensions religieuses. Étant persécutés, ces derniers vont s’installer sur ce territoire nouvellement connu, c’est-à-dire les États-Unis d’Amérique. Ce pays fondé par des gens de différentes religions accepte les idéologies religieuses de chacun et c’est pourquoi dans cet extrait on insiste sur la liberté religieuse des nouveaux habitants mexicains.
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#2736 Message par saintluc »

1376
3 février
Grégoire XI place Florence sous interdit
Grégoire XI excommunie tous les membres du gouvernement de Florence et place la ville sous Interdit. Les services religieux de la ville sont également bannis et l'arrestation, l'asservissement des Florentins ainsi que la confiscation de leurs propriétés à travers toute l'Europe deviennent légaux. Ces décisions font suite au déclenchement de la guerre des Huit-Saints, qui oppose depuis juillet 1375 le pape Grégoire XI à la ville de Florence et ses alliés tels que Milan.
Voir aussi : Histoire de Florence - Grégoire XI - Guerre des Huit saints - Histoire des Guerres

1399
3 février
Décès de Jean de Gand
Le 3 février 1399, Jean de Gand, alors duc de Lancastre, décède, attristé selon certains historiens par l'exil en Angleterre de son fils Henri, qui deviendra d'ailleurs roi d'Angleterre sous le nom d'Henri IV. Prince reconnu, élevé au titre honorifique de lord High Steward d'Angleterre, Jean de Gand laisse à sa mort une trentaine de châteaux et d'innombrables vastes domaines, aussi bien en France qu'en Angleterre.
Voir aussi : Henri IV - Histoire de la Politique

1508
3 février
Maximilien d'Autriche prend le titre d'empereur romain élu
Le 3 février 1508, Maximilien Ier de Habsbourg prend la ville de Trente et s'autoproclame empereur romain élu. Auparavant, il avait tenté de s'attaquer à la république de Venise, en prétextant son couronnement comme empereur lors d'un voyage à Rome, mais son incursion échoue. Cela permet aux armées vénitiennes de conquérir Pordenone, Gorice et la péninsule de l'Istrie. Maximilien Ier restera empereur romain germanique de 1508 jusqu'à sa mort, en 1519.
Voir aussi : Maximilien Ier - Trente - Histoire de la Politique

1536
3 février
Pedro de Mendoza fonde la ville de Buenos Aires
Le conquistador espagnol Pedro de Mendoza fonde, le 3 février 1536, la ville de Buenos Aires en Argentine. Il se heurtera, plus tard, aux indiens Guaranis qui, dans leurs conquêtes de territoires, lui infligeront de terribles pertes. Marqué par ces échecs face aux Chiriguanos (les plus actifs des Guaranis), Pedro de Mendoza laisse le commandement à Juan de Ayolas. Il rembarque pour l'Espagne et meurt, sur le retour, le 24 juin 1537.
Voir aussi : Argentine - 1536 - Histoire de la Politique

1687
3 février
Mort de François de Blanchefort de Créquy de Bonne
François de Blanchefort de Créquy de Bonne, né en 1629, a accompagné Louis XIV dans de nombreuses guerres. Il remporte des batailles contre le comte de Marsin (1667) et le prince de Ligne. En 1668, il est désigné maréchal de France et deux ans après, il conquiert la Lorraine. En novembre 1677, suite à bataille de Kokersberg, il prend possession de Fridbourg. En juillet 1678, il vainc l'électeur de Brandebourg Frédéric Guillaume Ier le Grand, ce qui arrête la troisième guerre de Hollande. Le 3 février 1687, il meurt dans son hôtel de la rue Saint-Nicaise à Paris.
Voir aussi : Histoire des Décès

1775
3 février
Naissance de Louis-François Lejeune, peintre et militaire français
Louis-François Lejeune est un peintre et militaire. Après avoir étudié la peinture, il s'engage dans l'armée en 1792. En 1798, il est nommé capitaine-adjoint au corps du génie et prend part à la guerre d'Empire. Il quitte l'armée en 1813 et se consacre à la peinture, avant de reprendre du service en 1818. Il devient maire de Toulouse en 1841 et y meurt en 1848. Beaucoup de ses toiles ont été inspirées par les champs de bataille et on lui attribue l'introduction en France de la lithographie.
Voir aussi : Guerre - Peintre - Militaire - Empire - Histoire de Toulouse - Histoire de la Peinture

1794
3 février
La Convention abolit l'esclavage
Sur une proposition des députés René Lavasseur, Delacroix et Danton, l'esclavage est aboli sur tout le territoire de la République Française. A la tribune, les représentants de Saint-Domingue, principale colonie française, sont ovationnés. La loi du 16 pluviôse an II sera transgressée dès 1799 quand la traite reprendra au Sénégal. En 1802, le Premier consul Napoléon Bonaparte rétablira l'esclavage en France. Le commerce des esclaves continuera d'être exercé jusqu'au 27 avril 1848, date à laquelle il sera définitivement aboli cette fois par la IIème République.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de l'Esclavage - Abolition - Danton - Delacroix - Histoire du Racisme

1820
3 février
Gia Long devient le premier empereur de la dynastie des Nguy?n au Viêt Nam
La famille de Nguy?n Phúc Ánh, appelé plus tard Gia Long, est renversée du pouvoir et massacrée. Il se rend alors dans la région du Mékong. En 1802, il reprend le pouvoir et procède à la réunification du Viêt Nam. Il venge la mémoire de ses parents en tuants tous ceux qui ont contribué à son malheur. Sa politique avec l'Europe sera très ambigüe tout au long de son règne, notamment avec les missionnaires envoyés par le Vieux continent. Il applique une politique réactionnaire et ses actions reflètent son admiration pour la dynastie des Ming et des Qing,
Voir aussi : Politique - Europe - Viêt Nam - Réunification - Missionnaires - Histoire de la Politique

1821
3 février
Début du règne de Tao-kouang, empereur Qing de Chine
Daoguang devient en 1820, le huitième des empereurs de la dynastie des Qing. Durant son règne, Il s'engage dans une guerre contre la couronne britannique qui cherche à introduire l'opium sur ses territoires. Il finit par perdre la guerre et doit céder Hong Kong. Il se voit également obligé à payer 21 millions de dollars aux Britanniques et doit laisser les Européens faire du commerce dans les ports de Xiamen, Ningbo, Shanghai, Fuzhou et Canton. C'est son petit-fils qui prend sa suite alors qu'il est à peine âgé de 3 ans.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Empereur - Histoire de la Politique

1830
3 février
Indépendance de la Grèce
A l'issue d'une sanglante lutte pour l'indépendance (1821-1829), la Grèce retrouve sa souveraineté. Le sultan turc Mahmoud II signe à Londres le traité qui reconnaît l'indépendance du pays et qui définit ses frontières. C'est la fin de quatre siècles de domination ottomane. La nouvelle Grèce se compose du Péloponnèse, de la région d'Athènes et des îles Cyclades. L'Europe lui impose une monarchie et place le prince Othon de Bavière nouveau roi de Grèce.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Othon - Histoire de l'Etat

1840
3 février
Bataille de Mazagran
Le 3 février 1840 a lieu la bataille de Mazagran, durant la conquête de l'Algérie par la France. Cent vingt-trois chasseurs commandés par le capitaine Lelièvre parviennent à repousser plusieurs milliers d'Algériens, menés par Mustapha ben-Tami. Ceux-ci assaillent sans succès une fortification sommaire gardée par les Français.
Voir aussi : Bataille - France - Algérie - Histoire de la Colonisation

1852
3 février
Bataille de Caseros.
La bataille de Caseros oppose les troupes de Buenos Aires à la Grande Armée menée par Justo José de Urquiza et composée de Brésiliens et d'Uruguayens ainsi que d'opposants à Rosas. Elle a lieu dans la ville de Caseros le 3 février 1852. Urquiza gagne la bataille et force ainsi Rosas à fuire au Royaume-Uni. Urquiza prend la tête de la Confédération argentine. Le fédéralisme prend le pouvoir et la Constitution voit le jour en 1853.
Voir aussi : Bataille - Constitution - Histoire de Buenos Aires - Histoire de la Grande armée - Urquiza - Histoire des Guerres

1895
3 février
Naissance de Norman Rickwell
L'illustrateur américain, Norman Rickwell, naît le 3 février 1895, dans le Massachussetts. Doué pour le dessin, il réalise les illustrations de son premier livre, écrit à l'âge de 16 ans. Son nom s'associe, dès 1916, au magazine "The Saturday Evening Post" dont il produit les illustrations jusqu'en 1960. Dans les années 1950, il est au sommet de sa carrière et dessine les portraits d'Eisenhower, Kennedy ou Nasser. Il disparait le 8 novembre 1978.
Voir aussi : Illustrateur - Histoire de l'Art

1897
3 février
La guerre reprend entre la Grèce et la Turquie
Malgré la conférence de Constantinople de 1896, la guerre reprend entre la Turquie et la Grèce, le 3 février 1897. La Crète, qui est toujours dominée par l'Empire ottoman, souhaite son rattachement à la Grèce et se révolte contre les Turcs. Des soldats grecs débarquent en Crète pour soutenir les insurgés mais ils doivent quitter l'île sous la pression de la Grande-Bretagne et de l'Empire allemand. Ils tentent alors d'envahir des îles ottomanes. Les Ottomans interviennent en Thessalie et battent les Grecs. Les puissances occidentales font pression pour organiser un cessez-le-feu et le conflit prend fin avec le traité de Constantinople, le 4 décembre 1897.
Voir aussi : Guerre - Histoire de l'Empire ottoman - Révolte - Grèce - Turquie - Histoire des Guerres

1909
3 février
Naissance de Simone Weil, enseignante philosophe
Simone Weil est née le 3 février 1909 à Paris. Après de brillantes études au lycée Henri IV et à l'Ecole normale supérieure, où elle passe son agrégation de philosophie, elle devient enseignante. Proche du milieu ouvrier et de la pensée communiste, elle va publier ses premiers essais sur la condition humaine au travail. Simone Weil est la sœur du célèbre mathématicien André Weil. De confession juive, elle s'exile au Etats-Unis pendant la guerre mais revient en Angleterre pour aider les Forces françaises libres. Malade, elle succombe à la tuberculose le 24 août 1943, à l'âge de 34 ans.
Voir aussi : Philosophie - Communiste - Histoire de la Politique

1917
3 février
Décès d'Édouard Drumont
Édouard Drumont décède à Paris. Né dans la même ville le 3 mai 1844, il a consacré l'essentiel de sa carrière à l'écriture. Journaliste, polémiste et écrivain, il est le fondateur du journal La Libre parole ainsi que de la Ligue nationale antisémitique de France. En décembre 2000, le conseil de Paris a fait disparaître l'épitaphe qu'on pouvait voir sur sa tombe « « Édouard Drumont homme de lettres auteur de l'œuvre immortelle de La France juive ».
Voir aussi : Décès - écrivain - Journaliste - Histoire de la Politique

1924
3 février
Décès de Woodrow Wilson
Le 3 février 1924, Woodrow Wilson, le 28e président des États-Unis, décède à Washington à l'âge de 67 ans. Arrivé à la tête des États-Unis en 1913, Woodrow Wilson aura marqué son premier mandat de président des États-Unis en éloignant son pays des conflits de la Première Guerre mondiale pendant les trois premières années. Cette position pacifiste lui vaudra d'ailleurs de se voir attribuer en 1919 le prix Nobel de la paix. Après un deuxième mandat, Woodrow Wilson laissera le fauteuil de président des États-Unis à Warren G. Harding en 1921.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Président des Etats-Unis - Woodrow Wilson - Histoire de la Politique

1954
3 février
Début du siège de Diên Biên Phu
Les troupes du vietminh encerclent le camp retranché de Diên Biên Phu où le général français Navarre concentre ses 15 000 hommes. A l'extérieur de la cuvette, plus de 30 000 soldats aux ordres du général Vo Nguyên Giap sont prêts à assaillir l'occupant français. Le siège prendra fin le 7 mai avec une écrasante victoire des partisans de Hô Chi Minh. La défaite de Diên Biên Phu marque la fin de la présence française en Indochine. Le retrait français sera définitivement scellé lors de la signature des accords de Genève, le 21 juin.
Voir aussi : Ho Chi Minh - Histoire de Diên Biên Phu - Histoire des Guerres

1958
3 février
Création du Bénélux
Le traité du Benelux signé entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas assure aux trois pays une unité économique et leur permet d'adopter une politique commune sur les plans social et financier. Le siège de cette nouvelle union est installé à Bruxelles. Le mot Benelux est une contraction de Belgique, Nederland et Luxembourg.
Voir aussi : Histoire de Bruxelles - Histoire des Traités

1959
3 février
Mort de Buddy Holly
Charles Hardin Holley alias Buddy Holly et ses compagnons Ritchie Valens et The Big Bopper jouent à Clear Lake dans l'Iowa. Après leur concert, ils louent un avion pour se rendre à Fargo, dans le Dakota du Nord. Mais le pilote, Roger Peterson, est trop peu expérimenté. Une tempête de neige se lève et l'appareil s'écrase quelques minutes après le décollage. Tous les occupants meurent sur le coup. A 23 ans, Buddy Holly est déjà devenu une figure légendaire du rock & roll avec des tubes comme "Oh boy" et "Peggy Sue" (1957). A sa mort, il a déjà vendu plus de 10 millions de disques.
Voir aussi : Décès - Buddy Holly - Histoire du Rock n'roll

1988
3 février
Sortie de La Vie est un long fleuve tranquille
Premier film d'Etienne Chatiliez, La Vie est un long fleuve tranquille rencontrera un succès inattendu à sa sortie : des critiques élogieuses, 4 millions de spectateurs et une pelletée de César (dont celui du meilleur scénario). Le film révélera également un jeune acteur en devenir : Benoît Magimel, alias Momo dans le film.
Voir aussi : Magimel - Histoire du Cinéma

2001
3 février
Interpellation d'Alfred Sirven
En fuite aux Philippines depuis 1997, le français Alfred Sirven est arrêté et transféré en France. Il est alors soupçonné d’être au cœur d’une vaste affaire de corruption qui défraye la chronique depuis le milieu des années 1990 : l’affaire Elf. Aux côtés de Loïk Le Floch-Prigent, André Tarallo ou encore de Christine Deviers-Joncour, il sera condamné dans les années 2000 à de la prison ferme.
Voir aussi : Fuite - Histoire des Philippines - Elf - Histoire des Scandales politiques
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#2737 Message par saintluc »

François de Blanchefort de Créquy de Bonne, marquis de Marines, Maréchal de France, possédant le Château de Marines, (né en 1629 - mort le 3 février 1687 à Paris), connu dans les livres d'Histoire par son titre de Maréchal de Créquy, était un homme de guerre du règne de Louis XIV, qui s'illustra dans les nombreuses campagnes qui jalonnèrent le xviie siècle à partir de la guerre de Trente Ans.
François de Créquy était le plus jeune fils de Charles (mort en 1630), de son vivant sire de Créquy et de Canaples, et d'Anne Grimoard du Roure, et petit-fils de Charles Ier de Créquy (1573-1638), le gendre de Lesdiguières. Son frère aîné, Charles III de Créquy (1624-1687), duc de Poix, était ami de Louis XIV et ambassadeur. Son autre frère, Alphonse, comte de Canaples, devint duc de Lesdiguières et Pair de France.
Image
Né dans la famille de Créquy, une famille de la noblesse remontant au xe siècle pour la branche Créquy et au xiiie siècle pour la branche Blanchefort, héritière d'une grande tradition militaire, François de Créquy se fait remarquer, très jeune, lors de la guerre de Trente Ans, où il se distingua si particulièrement, qu'à l'âge d'à peine vingt-six ans, il fut nommé maréchal de camp, et qu'il devint lieutenant-général avant d'avoir atteint trente ans.
François de Créquy était considéré comme l'un des plus brillants jeunes officiers, et il gagna les faveurs du roi Louis XIV par sa fidélité envers la Cour lors de la seconde Fronde (1652-1653).
Il poursuivit sa carrière dans les guerres de Flandres et de Catalogne, et se fit à nouveau remarquer par ses victoires contre le comte de Marsin (1667) et contre le prince de Ligne. Il est nommé maréchal de France en 1668. En 1670, il s'empare de la Lorraine. Mais il ne veut pas servir sous les ordres de Turenne, qui venait d'être nommé par Louis XIV capitaine général, et il est disgracié. En 1675 après la mort de Turenne et le retrait de Condé il revient en service (Guerre de Hollande). En août 1675, il est battu par Charles de Lorraine à Consarbrück et à Philippsbourg. En septembre 1675, il se laisse enfermer dans Trèves où il est fait prisonnier. En octobre 1676, il prend la ville de Bouillon, et l'année suivante, il prend sa revanche contre le duc de Lorraine à la bataille de Kokersberg (octobre 1677) et s'empare de Fribourg (novembre 1677).
En juillet 1678 il bat l'électeur de Brandebourg Frédéric Guillaume Ier le Grand, ce qui met fin à la troisième guerre de Hollande (1672-1678).
Il dirige le siège de Luxembourg secondé par l'excellent Vauban et prend la ville le 4 juin 1684, permettant à Louis XIV de l'annexer temporairement et de s'y rendre avec sa nouvelle épouse, la marquise de Maintenon. Décédé en son hôtel de la rue Saint-Nicaise à Paris le 3 février 1687, il fut inhumé dans l'église des Jacobins-Saint-Honoré, une chapelle édifiée par sa veuve, où fut placé son tombeau dessiné par Lebrun et réalisé par Antoine Coysevox, J. Joly, N. Coustou.
Dans l'Église Saint-Roch à Paris, on peut voir le buste en marbre de François de Créquy par Antoine Coysevox (vers 1690), vestige de son tombeau.
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#2738 Message par saintluc »

1536
4 février
François Ier s'allie avec Soliman le Magnifique
Le roi de France signe le traité dit "des capitulations" avec le sultan ottoman Soliman le Magnifique. En guerre contre l'empereur Charles Quint pour la possession de la Savoie et de Turin, François Ier compte sur cette alliance, inédite à l'époque entre une nation chrétienne et une nation musulmane pour affronter son ennemi sur le front de l'Europe centrale.
Voir aussi : Charles Quint - François Ier - Alliance - Soliman le Magnifique - Histoire des Valois

1536
4 février
Le Pays de Galles est rattaché à l'Angleterre
Le 4 février 1536 fut signé l'Acte d'Union, série de mesures parlementaires prises entre 1535 et 1542, qui intègre le Pays de Galles aux systèmes judiciaires et administratifs anglais. Jusqu'à cette date, le Pays de Galles était divisé en cinq comtés, mais le roi Henry VIII d'Angleterre se méfiait de quelques seigneurs des Marches. Le chef de l'administration, Thomas Crownell, décida alors d'annexer le Pays de Galles à l'Angleterre.
Voir aussi : Henri VIII d'Angleterre - Histoire du Pays de Galles - 1536 - Acte d'Union - Histoire de la Politique

1575
4 février
Naissance de Pierre de Bérulle
Représentant majeur de l'Ecole française de spiritualité, Pierre de Bérulle est né le 4 février 1575, à Cérilly. Ce théologien catholique est le fondateur de la Société de l'oratoire de Jésus, conçue sur le modèle de l'Oratoire de l'amour divin, créé en Italie par Philippe Néri. Homme politique et homme d'Etat sous Marie de Médicis, il sera écarté par Richelieu qui le juge trop proche de l'Autriche. En 1627, il est élu cardinal et meurt en 1629.
Voir aussi : France - Richelieu - Catholique - Marie de Médicis - Théologie - Histoire de la Chrétienté

1669
4 février
Le gouverneur général des Antilles françaises Jean-Charles Baas arrive à la Martinique
Le 4 février 1669, Jean-Charles Baas arrive à la Martinique avec le comte d'Estrée pour prendre ses fonctions de gouverneur général des Antilles Françaises. Sa mission est de reconquérir l'île de Saint-Christophe qui est sous contrôle anglais mais aussi d'organiser la défense des îles françaises contre les attaques des Hollandais lors de la guerre franco-hollandaise, ce qu'il fait avec succès en 1674.
Voir aussi : Gouverneur - Histoire des Antilles - Histoire de la Martinique - Arrivée - Histoire de la Colonisation

1688
4 février
Naissance de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, couramment appelé Marivaux, est un homme de lettres né le 4 Février 1688 à Paris. En 1710, il se lance dans des études de droit afin de devenir avocat et de remplacer son père, fonctionnaire royal. Il est en relation avec de nombreux artistes et intellectuels qu'il rencontre notamment au salon de Mme de Lambert. Avec l'appui de Fontenelle, il publie sa première pièce de théâtre "Le Père prudent et équitable", mais également son premier roman, "Les Effets surprenants de la sympathie" (1713). Par la suite il publie de nombreuses autres pièces dont les plus célèbres sont "Le Jeu de l'amour et du hasard" (1730) ou encore "L'Amour et la Vérité" (1720).
Voir aussi : Fontenelle - Histoire des Romans

1694
4 février
Pierre le Grand commence à régner
A la mort de sa mère, Nathalie Narychkine, le 4 février 1694, Pierre Ier, dit Pierre le Grand, commence réellement à régner sur la Russie, bien qu'il soit couronné tsar en 1682. Il s'entoure de ses amis, en particulier Lefort et Menchikov. Dès 1695, il se lance dans une guerre contre les Turcs et assiège la ville d'Azov, sur la mer Noire. Il ne parvient pas à prendre la ville et comprend l'utilité de former une flotte puissante. La création de la Marine impériale russe est une de ses premières grandes réformes. Plus tard, il mène une politique d'européanisation et fonde la ville de Saint-Pétersbourg.
Voir aussi : Russie - Tsar - Règne - Pierre Ier - Pierre le Grand - Histoire de l'Etat

1746
4 février
Naissance du révolutionnaire polonais Tadeusz Ko?ciuszko
Tadeusz Ko?ciuszko naît dans village de Mereszowszczyzna, situé dans le grand-duché de Lituanie. Après une carrière militaire et un bref passage à l'Académie des beaux-arts de Paris, il part pour l'Amérique afin de participer à la guerre d'indépendance. Au terme de sept ans de service, il est promu par le Congrès, général de brigade. De retour en Pologne, il devient le principal acteur du soulèvement de 1794 contre la Russie. Il décèdera d'une chute de cheval le 15 octobre 1817.
Voir aussi : Naissance - Pologne - Histoire de l'Amérique - Histoire de la Politique

1797
4 février
Victoire navale britannique à la bataille du cap Saint-Vincent
La bataille du cap Saint-Vincent a lieu le 14 février 1797 entre les Britanniques et les Espagnols. La flotte espagnole doit escorter un convoi chargé de mercure jusqu'à la ville de Cadix. Les Anglais envoient dix bateaux pour arrêter les Espagnols. Le 14 février, les deux flottes s'engagent dans la bataille. L'armée britannique commandée par John Jervis sort victorieuse de ce combat. La bataille annule les projets de coalition entre l'Espagne et la France.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Combat naval - Cap Saint-Vincent - Histoire de la Politique

1821
4 février
Tudor Vladimirescu gagne l'Olténie d'où il lance un appel à la révolte contre les « boyards tyrans »
Tudor Vladimirescu, membre de la société secrète de l'Hétairie, se rebelle contre les boyards et, accompagnés de nombreux paysans roumains, se lance dans l'insurrection qui secoue le pays. Il atteint la ville de Bucarest en mars et empêche le prince Scarlat Kallimachis de monter sur le trône. Il ouvre le chemin au chef rebelle Alexandre Ypsilanti avec qui il se fâche quelque temps plus tard. Il est capturé par l'un des commanditaires de la rébellion qui l'accuse d'avoir trahi l'Hétairie. Il est exécuté le 7 juin.

Voir aussi : Rébellion - Histoire de Bucarest - Boyard - Trahison - Histoire de la Politique

1881
4 février
Naissance de Fernand Léger
Fernand Léger naît le 4 février 1881 à Argentan, dans l'Orne. A 19 ans il rejoint la capitale, et se lance dans la peinture. Il se laisse peu à peu influencer par Cézanne, mais aussi par la nouvelle vague cubiste, Picasso ou encore Braque. Avant-gardiste, il ne se contentera pas de la peinture, s'essayant à la décoration, l'illustration, ou bien encore la création de vitraux. L'artiste meurt le 17 août 1955.
Voir aussi : Peinture - Picasso - Cézanne - Braque - Illustration - Histoire de l'Art

1900
4 février
Naissance de Jacques Prévert
Le 4 février 1900 naît, à Neuilly-sur-Seine, l'un des poètes français les plus populaires, Jacques Prévert. L'artiste rejoint les surréalistes en 1925, et ne cesse d'écrire. Jacques Prévert est célèbre pour son écriture familière et ses jeux de mots. On lui doit « Paroles » en 1945, « Contes pour enfants pas sages » en 1948, ou le scénario de « Quai des Brumes » en 1938. Il meurt le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite.
Voir aussi : Poète - Jacques Prévert - Surréalistes - Histoire de l'Art

1902
4 février
Naissance de Charles Lindbergh
Le fameux aviateur américain, Charles Lindbergh, est né à Détroit le 4 février 1902. Issu d'une famille d'immigrants suédois, le pilote, pionnier de l'aviation, reste célèbre pour avoir été le premier à relier New-York à Paris, sans escale, à bord du Spirit of Saint Louis, en 1927. Leader d'un mouvement anti-guerre lors de la Seconde Guerre mondiale, Charles Lindbergh participera cependant à de nombreux combats dans le Pacifique. Il meurt le 26 août 1974.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Histoire de l'Aviation - Aviateur - Charles Lindbergh - Spirit of Saint Louis - Histoire des Sciences et techniques

1927
4 février
Record du monde de vitesse automobile
Le coureur automobile britannique Malcolm Campbell bat le record du monde de vitesse avec une moyenne de 281,4 km/h à bord d'une Sunbeam 350 cv, sur la plage de Pendine au Pays de Galles. Le 5 février 1931, il améliorera son propre record sur le circuit de Daytona aux Etats-Unis avec une vitesse de 396 km/h.
Voir aussi : Record du monde - Automobile - Vitesse - Histoire des Sports mécaniques

1932
4 février
Ouverture des IIIèmes JO d'hiver
Le président américain Franklin Delano Roosevelt ouvre les IIIème Jeux Olympiques d'hiver de Lake Placid dans l'état de New-York, au pied des monts Adirondacks. 17 nations seulement sont représentées. Le parc naturel de Lake Placid accueillera une deuxième fois les J.O d'hiver, en 1980.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Lake Placid - Histoire des Jeux Olympiques

1944
4 février
Anouilh présente "Antigone"
Rédigée sous l'Occupation, "Antigone" d’Anouilh est mise en scène pour la première fois à Paris. Comme Giraudoux dix ans plus tôt avec "La guerre de Troie n’aura pas lieu" puis "Electre", l’auteur mêle les ressorts de la tragédie grecque à une écriture moderne ponctuée d’anachronismes voulus. Il s’appuie également sur un contexte politique difficile pour mettre en scène un destin dont l’accomplissement est nécessaire. Figure de la résistance, Antigone reste prise dans un enchaînement qui traduit le pessimisme de l’auteur.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Histoire du Théâtre

1945
4 février
Ouverture de la conférence de Yalta
Alors que la guerre n'est pas encore terminée, Winston Churchill, Joseph Staline et Franklin Delano Roosevelt se rencontrent sur les bords de la mer Noire en Crimée, pour statuer sur le sort de l'Allemagne et du Japon après le conflit. Les Etats-Unis obtiennent l'appui de l'URSS pour vaincre définitivement les Japonais sur le front asiatique. Il est convenu que l'Allemagne sera démilitarisée et divisée en trois zones d'occupations (plus tard la France obtiendra elle aussi une zone). Enfin, les trois puissances se mettent d'accord pour laisser aux pays européens libérés le choix de leur destin. Mais dans la pratique, les territoires libérés par l’Armée rouge ne connaîtront pas d’élections libres (à l’exception de l'Autriche) et se verront imposer le communisme par Staline. C’est d’ailleurs une des causes du déclenchement de la Guerre froide.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Churchill - Conférence - Histoire de la Diplomatie

1948
4 février
Indépendance de l'île de Ceylan
Le Commonwealth est une association d'États indépendants, qui englobe la majorité des anciennes colonies britanniques. La souveraineté de la reine d'Angleterre y est représentée par un gouverneur, bien que celui-ci n'ait qu'un pouvoir symbolique. L'île de Ceylan, aujourd'hui appelée Sri Lanka, faisait partie de l'Empire britannique depuis 1796 ; elle déclare son indépendance le 4 février 1948, et s'intègre dans le modèle du Commonwealth, à l'image d'autres provinces telles que l'Inde.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Indépendance - Empire britannique - Histoire du Commonwealth - Histoire de la Politique

1994
4 février
Levée de l'embargo américain sur le Vietnam
Onze ans après la signature des accords de paix de Paris entre le Vietnam et les Etats-Unis, le gouvernement américain lève l'embargo économique sur le Vietnam instauré à la fin de la guerre (1964-1973). A partir de juillet 1995, les relations diplomatiques entre les deux pays seront rétablies.
Voir aussi : Embargo - Histoire de la Diplomatie

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2739 Message par saintluc »

Andrzej Tadeusz Bonawentura Kościuszko (1746 – 1817) est un général polonais et américain, dirigeant du soulèvement de 1794 contre la Russie. Il participe à la guerre d'indépendance américaine comme colonel dans l'armée continentale aux côtés de Washington. En signe de reconnaissance de ses services, il est élevé par le Congrès des États-Unis au grade de général de brigade et naturalisé citoyen des États-Unis en 1783.
Son nom s'écrit Tadas Kosciuška en lituanien, Тадэвуш Касцюшка (Tadevuš Kaściuška) en biélorusse.
Image
Tadeusz Kościuszko naît le 4 février 1746, dans le grand-duché de Lituanie rattaché au royaume de Pologne dans une confédération lituano-polonaise, au village de Mereszowszczyzna, dépendant de la paroisse de Kossow Polieski (maintenant Kossava en Biélorussie) à 2 km, où il fut baptisé à l'église de la Trinité ; il est le fils de Ludwik Tadeusz Kościuszko et de Tekla (née Ratomska). Son ancêtre était un certain Konstanty, courtisan du roi Sigismond Ier qui lui accorda en 1509 le village de Sihnievičy (en polonais : Siechnowicze) et des fonctions importantes[réf. nécessaire], et l'anoblit. Cependant, à l'époque où Tadeusz voit le jour, sa famille est déjà quelque peu appauvrie et le village, avec son petit manoir, est son unique propriété. Cette famille n'a rien à voir avec la famille Kosciusko-Morizet, descendants de petits juifs polonais (voir histoire de la famille Kosciusko-Morizet).
En 1755, Tadeusz entame des études dans une école de piaristes, à Lubieszów.
En 1764, le roi Stanislas II Auguste crée la Szkoła Rycerska, une université qui doit former des officiers et des serviteurs de l'État compétents. Le 18 décembre 1765, Tadeusz Kościuszko fait son entrée dans la nouvelle école et dans le corps des cadets. Indépendamment des sujets strictement militaires, il étudie l'histoire de la Pologne et du monde, la philosophie, le latin, le polonais, l'allemand et le français, aussi bien que le droit, l'économie, la géographie, l'arithmétique, la géométrie et l'ingénierie. Diplômé, il est promu au grade de capitaine.
En 1769, une bourse royale d'études est accordée à Kościuszko et son collègue Orłowski et, le 5 octobre, ils partent pour Paris. Là, Kościuszko étudie brièvement à l'Académie des Beaux-Arts, mais, bientôt, il réalise que la carrière de peintre ne correspond pas à ses rêves. Cependant, en tant qu'étranger, il ne peut entrer dans aucune académie militaire française et il manque des fonds nécessaire pour suivre des études d'ingénieur. Cependant, pendant cinq ans, Kościuszko étudie comme externe, en allant à diverses conférences et dans les bibliothèques des académies militaires de Paris. Son séjour dans la France prérévolutionnaire a une influence énorme sur ses vues politiques ultérieures.
Après le partage de la Pologne de 1772, ses voisins, la Russie, la Prusse et l'Autriche, annexent une large partie du territoire polonais et assoient leur influence sur la politique interne de la Pologne et de la Lituanie. Le pays est contraint de réduire l'armée polonaise à 10 000 soldats. Quand Kościuszko rentre finalement chez lui en 1774, il n'y a plus de place pour lui dans les forces armées. Sa difficile situation économique brise également tout espoir de pouvoir se marier et, à l'automne 1775, Kościuszko décide d'émigrer.
À la fin de 1775, Kościuszko arrive à Dresde, où il espère entrer dans l'armée du prince-électeur de Saxe. Cependant, il est refusé et décide de retourner à Paris. Là, il apprend la nouvelle du déclenchement de la guerre d'indépendance américaine, qui voit les anciennes colonies britanniques d'Amérique du Nord se révolter contre la Couronne et engager le combat pour l'indépendance. Les premiers succès américains connaissent une bonne publicité en France, où le peuple défend ouvertement la cause des révolutionnaires.
Image
Kościuszko est recruté en France par Silas Deane et Benjamin Franklin. En août 1776, il arrive en Amérique. Il sert d'abord comme volontaire, mais le Congrès le nomme colonel du Génie dans l'armée continentale le 18 octobre 1776. Grâce à la recommandation du prince Adam Kazimierz Czartoryski et du général Charles Lee, Kościuszko est nommé à la tête du corps des sapeurs (génie) de l'armée américaine.
Il est envoyé en Pennsylvanie pour travailler avec l'armée américaine. Peu après son arrivée, il lit la déclaration d'indépendance des États-Unis. Kościuszko est bouleversé par le document car il y retrouve ses propres convictions - si ému qu'il décide de rencontrer Thomas Jefferson, l'auteur de la Déclaration. Les deux hommes se rencontrent en Virginie peu de mois après. Après avoir passé la journée à discuter de philosophie et d'autres sujets, ils finissent pas devenir de grands amis. À plusieurs occasions, Kościuszko est invité à Monticello, où il fait des séjours prolongés.
La première tâche de Kościuszko en Amérique est la fortification de Philadelphie. Le 24 septembre 1776, Kościuszko reçoit l'ordre de fortifier les rives du Delaware contre une possible traversée britannique. Au printemps 1777, il est affecté à l'Armée du Nord sous les ordres du général Horatio Gates. Comme commandant en chef du Génie de l'armée, il dirige la construction de plusieurs forts et camps militaires fortifiés le long de la frontière canadienne. Son travail contribue de manière significative au succès de la retraite américaine après la bataille de Ticonderoga et la victoire de Saratoga en 1777.
Après la bataille, Kościuszko, considéré comme l'un des meilleurs officiers du service du Génie américain, est chargé par George Washington de travaux du Génie militaire sur la forteresse de West Point, sur la Hudson River. Il demande à être transféré à l'Armée du Sud, où il contribue également de manière significative aux victoires américaines.
Après sept ans de service, le 13 octobre 1783, Kościuszko est promu par le Congrès au grade de général de brigade. Il se voit accorder la citoyenneté américaine, deux kilomètres carrés et demi de terre en Amérique et une importante somme d'argent. Il se sert de l'argent pour aider plusieurs esclaves noirs à gagner leur liberté. En outre, il est admis au sein de la prestigieuse Société des Cincinnati et à la Société américaine de philosophie.
En juillet 1784, Kościuszko se met en route vers la Pologne, où il arrive le 12 août. Il s'installe dans son village de Siechnowicze. La propriété, administrée par le beau-frère de Tadeusz, rapporte de faibles mais stables profits et Kościuszko décide de limiter la corvée de ses serfs à deux jours par semaine, tandis qu'il libère complètement toutes les serves. Ce geste est vu par la szlachta locale comme un signe du dangereux libéralisme de Kościuszko.
À cette époque, la situation interne en Pologne change rapidement. Un groupe important, mais encore informel, de politiciens met en avant la nécessité de réformes et de la consolidation de l'État. Des écrivains politiques notables comme Stanisław Staszic et Hugo Kołłątaj défendent l'idée d'une libération des serfs, l'octroi de plus de droits aux bourgs et le renforcement de l'autorité centrale. Ces idées sont soutenues par une large partie de la szlachta, qui veut également la fin du diktat étranger et l'ingérence dans les affaires internes polonaises.
Finalement, le Sejm Wielki (Grande Diète ou Diète de Quatre Ans) de 1788-1792 vote les réformes nécessaires. L'une des premières mesures votées par le nouveau parlement est la création d'une armée forte de 100 000 hommes pour défendre les frontières de la Pologne contre une agression étrangère. Kościuszko voit là une chance de reprendre du service dans l'armée et de servir son pays dans le champ où il a le plus d'expérience. Il s'engage dans l'armée et, le 12 octobre 1789, est nommé par le roi général de division. Avec ce poste, il obtient un salaire élevé de 12 000 złotys par an, qui met un terme à ses difficultés financières.
La situation interne en Pologne et les réformes de la Constitution polonaise du 3 mai 1791, la première constitution écrite de l'ère moderne en Europe (quelques mois avant la constitution française du 3 septembre 1791) et la seconde au monde, après la constitution américaine de 1787, sont regardées par les pouvoirs voisins comme une menace pour leur influence sur la politique polonaise. Le 14 mai 1792, les "magnats" (en polonais "magnaci", les plus grands aristocrates du pays) , conservateurs créent la Confédération de Targowica, qui demande à l'impératrice russe Catherine II de les aider à renverser la constitution. Le 8 mai 1792, une armée russe de 100 000 hommes traverse la frontière polonaise et avance vers Varsovie, ouvrant ainsi la guerre de défense de la constitution.
Image
"Kościuszko à la bataille de Racławice" (fragment), Jan Matejko 465 x 897 cm, musée national de Cracovie.
Bien que le plan pour la création d'une armée forte de 100 000 hommes en Pologne n'ait pas été accompli en raison de difficultés économiques, l'armée polonaise est bien entraînée et préparée à la guerre. Avant que les Russes aient envahi la Pologne, Kościuszko est nommé commandant adjoint de la 3e division d'infanterie de la Couronne du prince Józef Poniatowski. Quand ce dernier est nommé commandant en chef de l'ensemble de l'armée polonaise en mai 1792, Kościuszko assume automatiquement le commandement de l'unité.
Après la trahison des alliés prussiens, l'armée de Lituanie ne s'oppose pas à l'avancée russe. L'armée polonaise est trop faible pour s'opposer à l'ennemi, qui avance en Ukraine, et se retire sur la rive ouest de la rivière Bug, où elle se regroupe et contre-attaque. Victorieux à la bataille de Zieleńce (18 juin), Kościuszko est parmi les premiers à recevoir la Médaille de la Vertu Militaire nouvellement créée, la plus haute distinction militaire de la Pologne, encore aujourd'hui.
Lors des batailles suivantes de Włodzimierz (17 juillet) et de Dubienka (18 juillet), Kościuszko repousse un ennemi supérieur en nombre et commence à être regardé comme le plus brillant commandant militaire polonais de l'époque. Le 1er août 1792, le roi promeut Kościuszko au grade de général de corps d'armée. Cependant, avant l'arrivée de sa nomination au camp de Kościuszko à Sieciechów, Stanislas Auguste (Stanisław August Poniatowski) rejoint les rangs de la Confédération de Targowica et se rend aux Russes.
La capitulation du roi est un rude coup pour Kościuszko, qui n'a subi aucune défaite durant la campagne. Avec de nombreux autres commandants et hommes politiques polonais notables, il s'enfuit à Dresde, puis à Leipzig, où les émigrés commencent à préparer un soulèvement contre le gouvernement russe en Pologne. Les politiciens, regroupés autour d'Ignacy Potocki et d'Hugo Kołłątaj, prennent contact avec des groupes d'opposition similaires formés en Pologne et, au printemps 1793, sont rejoints par d'autres politiciens et révolutionnaires, parmi lesquels Ignacy Działyński et Karol Prozor.
Le 26 août 1792, l'Assemblée législative française décerne à Kościuszko la citoyenneté française à titre honorifique en l'honneur de son combat en faveur de la liberté de sa patrie et des idées d'égalité et de liberté. Après deux semaines à Leipzig, Kościuszko se rend à Paris, où il tente de gagner le soutien français dans les projets de soulèvement polonais.
Le 13 janvier 1793, la Prusse et la Russie signent le second partage de la Pologne, qui est ratifié par l'Union de Grodno le 17 juin. Une telle conclusion représente un immense espoir pour les membres de la Confédération de Targowica, qui voient leur action comme une défense des privilèges séculaires des magnats, mais ils sont aujourd'hui considérés par la majorité de la population polonaise comme des traitres. Après le partage, la Pologne devient un petit pays d'environ 200 000 kilomètres carrés et d'une population d'environ 4 millions d'habitants. L'économie est ruinée et le soutien à la cause de l'insurrection monte de manière significative, en particulier parce qu'il ne reste plus aucune opposition sérieuse, avec le discrédit de Confédération de Targowica.
En juin 1793, Kościuszko prépare un plan de soulèvement de l'ensemble de la nation, la mobilisation de toutes les forces et une guerre contre la Russie. En Pologne, les préparatifs sont lents, et il décide de remettre son déclenchement. Cependant, la situation, en Pologne, change rapidement. Les gouvernements russes et prussiens contraignent à nouveau la Pologne à disperser la majorité de ses forces armées et des unités réduites sont recrutées par l'armée russe. En outre, en mars, les agents tsaristes découvrent le groupe des révolutionnaires de Varsovie et commence l'arrestation des politiciens et commandants militaires polonais notables. Kościuszko est contraint d'avancer l'exécution de son plan et, le 15 mars 1794, il se rend à Cracovie.
Pendant le soulèvement, Kościuszko devient le Naczelnik (commandant en chef) de l'ensemble des forces polono-lituaniennes combattant contre l'occupation russe et lance l'appel à l'insurrection, la fameuse proclamation de Połaniec. Le soulèvement dure plusieurs mois, en particulier tourné contre les Russes. Sa principale caractéristique est d'intégrer de nombreux paysans. Kościuszko remporte des succès initiaux, en particulier la bataille de Racławice, notamment grâce à ces bataillons de « faucheurs ». L'Ouest de la Pologne se soulève alors contre les Prussiens. Ce soulèvement oblige ces derniers à retirer leurs troupes engagées en France pour les amener en Pologne, favorisant la victoire des armées révolutionnaires françaises.
Admirateur de l'exemple français et conscient que la Révolution ne peut durer qu'avec le soutien de la paysannerie, Kościuszko lui accorde certaines libertés par l'édit de Polaniec. Mais celui-ci vient trop tard, après des siècles de servage, et ses effets sont limités par la noblesse. Le général est blessé à la bataille de Maciejowice et fait prisonnier par les Russes, qui l'emprisonnent à Saint-Pétersbourg. Le soulèvement est brisé peu après avec le massacre de Praga.
Kościuszko ne peut éviter le dernier partage de la Pologne, en 1795, qui fait totalement disparaître le pays de la carte européenne.
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Tadeusz Kościuszko en 1789 peint par Juliusz Kossak
En 1796, le tsar Paul Ier pardonne à Kościuszko, qu'il libère. En échange de son serment de loyauté, Paul Ier libère également environ 20 000 prisonniers politiques polonais encore internés dans les prisons russes et exilés en Sibérie. Kościuszko émigre aux États-Unis, mais, l'année suivante, il rentre en Europe et, en 1798, il arrive au château de Berville, chez l'ambassadeur suisse Pierre Zeltner, dans la petite commune de La Genevraye, au sud de la Seine-et-Marne. Il participe activement à la vie de la commune (irrigue les pâturages, installe des pépinières, s'initie à la fabrication des sabots auprès du sabotier de Montigny-sur-Loing, afin d'exporter cette technique en Pologne, crée des tuileries à Cugny et à l'Aulnaye, fait extraire la tourbe des marais) et est aimé de tous. En 1814, il protègera la population des exactions d'un corps de Russes et de Cosaques en se rendant à leur rencontre et en déclamant : "Je suis Kościuszko", ce qui aura pour effet immédiat de faire cesser les violences. Depuis ce jour, la commune lui rend hommage chaque année, devant le monument qu'elle a dressé en lisière de forêt de Fontainebleau.
Toujours dévoué à la cause polonaise, Tadeusz Kościuszko prend part à la création des Légions polonaises. En outre, le 17 octobre et le 6 novembre 1799, il rencontre Napoléon Bonaparte. Cependant, il ne fait pas confiance au consul français et décide de ne pas soutenir ses idées de re-création de la Pologne sous les auspices de la France.
Il demeure un homme politique actif dans le cercle des émigrés polonais en France et, en 1799, est l'un des membres fondateurs de la Société des Polonais républicains (en polonais : Towarzystwo Republikanów Polskich). Cependant, il ne rentre pas dans le Duché de Varsovie et ne rejoint pas l'armée polonaise reconstituée, alliée à Napoléon. Au lieu de cela, après la chute de l'Empire de Napoléon en 1815, il rencontre le tsar Alexandre 1er à Braunau. Alexandre lui demande d'aller à Varsovie. Cependant, peu après, à Vienne, Kościuszko apprend que le Congrès du Royaume de Pologne créé par le tsar serait encore plus réduit que le Duché de Varsovie. Kościuszko qualifie cette entité de « plaisanterie » et, ne recevant aucune réponse aux lettres qu'il a envoyées au tsar, il quitte Vienne et se rend à Soleure, en Suisse, où son ami Franciszek Zeltner est maire. Souffrant d'une médiocre santé et de vieilles blessures, Tadeusz Kościuszko meurt là d'une chute de cheval le 15 octobre 1817.
En 1818, ses cendres sont transférées à Cracovie et déposées dans une crypte de la cathédrale du Wawel, le panthéon des héros et rois de Pologne. Ses descendants sont encore l'objet d'honneurs de nos jours.
Héros national à la fois de la Pologne et des États-Unis, Kościuszko a donné son nom à de nombreux lieux dans le monde :
En Australie. Un explorateur polonais, le comte Paweł Edmund Strzelecki, a baptisé en son honneur, mont Kosciuszko, le point culminant du pays. De nos jours, la montagne est le centre du Parc national du Kosciuszko.
Aux États-Unis. Il a donné son nom à la ville de Kosciusko dans le Mississippi, au comté de Kosciusko, dans l’Indiana, à l'île Kosciusko, dans l'archipel Alexandre du Sud-Est de l'Alaska, aux deux ponts Kosciuszko de l’État de New York (l’un juste au nord d'Albany, l’autre sur la voie express reliant Brooklyn au Queens), à la rue Kosciuszko et au pont Kosciuszko qui traverse le fleuve Naugatuck, à Naugatuck (Connecticut), au parc Kosciuszko près de la basilique polonaise de Saint-Josaphat à Milwaukee (Wisconsin) (elle possède une statue équestre en son honneur), ou à la voie Tadeusz Kosciusko de Los Angeles. Il existe des statues de lui à Détroit, au Jardin public de Boston, à Scranton (Pennsylvanie), au Museum Campus de Chicago, au parc Lafayette de Washington, à la USMA de West Point dans l'État de New York, au Parc Williams de St. Petersburg en Floride et, depuis 2006, au Red Bud Springs Memorial Park de Kosciusko (Mississippi). À Philadelphie, sa demeure est conservée sous la forme du Mémorial national Tadeusz Kiosciusko et son monument se tient au coin de Benjamin Franklin Parkway et de la 18e rue. À Hamtramck (Michigan) existe une école Kosciuszko Middle School. Chicago a un parc public à son nom, et la ville d'East Chicago, dans l’Indiana, a un parc public (avec une statue), une école, tous au nom de Kosciuszko. La Fondation Kosciuszko (en) est une fondation culturelle polono-américaine basée à New York.
En Pologne. Chaque ville importante a une rue ou une place baptisée du nom de Kościuszko. En outre, entre 1820 et 1823, les citoyens de Cracovie ont érigé un tertre en mémoire du patriote. Une élévation semblable a été érigée en 1861 à Olkusz. Il est également patron de l’École polytechnique de Cracovie, de l’université militaire de Wrocław (en polonais : Wyższa Szkoła Oficerska Wojsk Lądowych) et d'innombrables autres écoles et gymnasia (collèges) de Pologne. Il est également le patron du 1er régiment de la 5e division polonaise Rifle, de la 1re division de la 1re armée polonaise et du 303e escadrille de chasse polonaise de la RAF. Il a également donné son nom à des navires : le S/S Kosciuszko, un transtatlantique lancé en 1915 et l’ORP Generał Tadeusz Kościuszko, une ancienne frégate de la marine américaine passée à la Pologne.
En France. Un monument commémoratif (nommé "ancienne chapelle de Kosciusko" sur les cartes IGN) est dressé à Montigny-sur-Loing. En 1798, Kościuszko s'installe au château de Berville, sur le territoire de la commune voisine de La Genevraye, et participe activement à la vie des deux communes, en y créant entre autres une tuilerie. Lors de la Campagne de France en 1814, il intervient pour arrêter les cosaques du général Platov qui mettent les alentours à feu et à sang. Ce monument est toujours à l'orée de la forêt de Fontainebleau où il reçoit chaque année un hommage fleuri.
Plusieurs lieux d’Europe ont reçu le nom de Kościuszko à Belgrade en Serbie (Ulica Tadeuša Košćuška) ou à Budapest en Hongrie (Kosciuszkó Tádé utca). À Vilnius, la capitale de la Lituanie, l'une des rues les plus importantes est baptisée du nom de Kościuszko (Kosciuškos gatvė).
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789
5 février
Idriss Ier fonde le Maroc
L'imam, chef de la tribu berbère des Awraba, se fait reconnaître comme roi par les Berbères et rejette l'autorité du calife de Bagdad. Il prend le nom d'Idrîss Ier et fonde la ville de Fès. Idrîss Ier se proclame comme étant un descendant direct d'Ali, neveu et gendre du prophète Mahomet. Il sera le premier de la dynastie des Idrissides à l'Ouest du Maghreb. Idrîss Ier mourra assassiné après trois ans de règne laissant la place à son jeune fils Idrîss II.
Voir aussi : Fondation - Idriss - Histoire du Moyen-Âge

1556
5 février
La signature de la trêve de Vaucelles
Le 5 février 1556, la trêve de Vaucelles est conclue : la hache de guerre entre Charles Quint et Henri II de France est enterrée. Programmée pour durer cinq ans, la trêve va durer cinq mois. Elle reconnaissait que la France possédait Metz, la Corse, la Savoie et le Piémont et mettait un point final aux guerres d'Italie. Lors de sa signature, le cardinal Réginald Pole, évoqua les ennemis de la foi, faisant allusion aux croisades et à l'indispensable alliance des souverains chrétiens.
Voir aussi : Charles Quint - Henri II - Trêve - Reginald Pole - Vaucelles - Histoire de la Politique

1589
5 février
Naissance de Racan
Racan, de son vrai nom Honorat de Bueil de Racan, dont il fut marquis, est né le 5 février 1589 au manoir de Champmarin, à Aubigné-Racan. Issu de la noblesse, il est fait baron de Longaulnay et de Fontaines. Au-delà de la politique, il se prend également à écrire des poèmes, notamment par amour pour Catherine de Thermes. Il publie plusieurs adaptations de psaumes, ainsi que ses mémoires intitulées Mémoires pour la vie de Malherbe. Il meurt le 21 janvier 1670 à Paris.
Voir aussi : Politique - écrivain - Poète - Baron - Histoire de la Politique

1650
5 février
Naissance d'Anne-Jules de Noailles.
Anne-Jules de Noailles est né le 5 février 1650 à Paris. Il est le fils du 1er duc de Noailles, et d'Anne-Louise Boyer de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Dès 1677, il est nommé maréchal général des camps et armées du roi, puis s'en suivra les grades suivants, maréchal de France et capitaine de la compagnie des gardes du corps. Il est aussi gouverneur de Roussillon. De plus il a reçu de nombreuses distinctions.
Il est connu pour avoir participé à trois batailles, la bataille de Fontenoy, de Rocourt et de la rivière Ter.
Il décède 2 octobre 1708 à l'âge de 58 ans.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1661
5 février
Début du règne de Kangxi
L'empereur de Chine Kangxi entame son règne le 5 février 1661, sous la tutelle de quatre régents. Né le 4 mai 1654, ce souverain issu de la dynastie des Qing, connu un règne de 61 ans, le plus long de toute la Chine. Fils d'une concubine, il succède à son père Shunzhi, et passe son règne à améliorer la vie des paysans en Chine. Il connu de nombreuses rébellions, avant de mourir le 20 décembre 1722.
Voir aussi : Chine - Empereur - Qing - Histoire de la Politique

1679
5 février
Paix de Nimègue
La signature du traité de paix de Nimègue aux Pays-Bas marque la fin de la guerre de Hollande qui oppose la France aux Provinces-Unies et à l'Espagne depuis 1672. Louis XIV obtient de l'Espagne le sud des Pays-Bas, Cambrai, Valenciennes et Maubeuge ainsi que la Franche-Comté. Le roi de Germanie Léopold Ier reçoit, lui, Philippsburg en échange de Fribourg.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire des Provinces-Unies - Paix - Histoire des Guerres

1704
5 février
Décès de Guillaume François Antoine, marquis de L'Hôpital
Guillaume François Antoine, marquis de L'Hôpital, décède le 5 février 1704 à Paris. Mathématicien français, il commence une carrière dans l'armée avant de se consacrer aux mathématiques. Il publie "Analyse des Infiniment Petits pour l'Intelligence des Lignes Courbes" en 1696, après avoir reçu l'enseignement de Jean Bernoulli sur le calcul différentiel. Il est également connu pour la règle de L'Hôpital.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Histoire des Sciences et techniques

1714
5 février
Décès de Carlo Fontana.
Né à côté de la ville de Côme en 1634, Carlo Fontana est un architecte et un sculpteur italien. Il appartient à la période baroque.
Il a été chargé par deux papes de la construction des palais Giustiniani et Bolognetti ainsi que du mausolée de la reine Christine de Suède.
De plus, il a réalisé deux fontaines : la Piazza San Pietro et Santa Maria in Trastevere.
En parallèle de sa carrière principale, il réalise quelques écrits.
Il décède à Rome le 5 février 1714.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1782
5 février
L'Espagne s'empare de Minorque
Les Espagnols, avec l'aide des Français, prennent Minorque aux Anglais. L'Angleterre occupait l'île des Baléares depuis 1763. Elle l'envahira à nouveau en 1799 jusqu'à ce qu'elle en soit définitivement chassée en 1802.
Voir aussi : Bataille - Histoire des Guerres

1840
5 février
Affaire de Damas
Lorsque le père Tommaso, un moine capucin italien, est assassiné en 1840, le consul de France à Damas, Ulysse de Ratti-Menton, accuse les Juifs de ce crime. Ceux-ci sont soupçonnés d'avoir commis un crime rituel. Sept Juifs sont arrêtés et torturés jusqu'à ce qu'ils avouent. La nouvelle arrive en Europe, où l'opinion se mobilise en faveur des Juifs et demande aux autorités de Damas la libération des accusés. Ils seront relâchés en août 1840.
Voir aussi : Juifs - Meurtre - Histoire des Assassinats

1848
5 février
Naissance de Joris-Karl Huysmans, écrivain français.
Joris-Karl Huysmans entre au ministère de l'Intérieur en 1886 après avoir terminé ses études. Parallèlement, il se consacre à écrire des romans mais également à faire des critiques d'art. Il fréquente le milieu littéraire et artistique du XIXe siècle dont il devient un membre important. Au début de sa carrière, il prend modèle sur le mouvement naturaliste mais au fil du temps il se tourne vers le symbolisme et l'esthétisme.
Voir aussi : Littérature - Romans - Naturalisme - Symbolisme - Histoire de l'Art

1878
5 février
Naissance d'André Citroën
André Citroën naît le 5 février 1878 à Paris. Cet ingénieur français sorti de l'Ecole Polytechnique est surtout connu pour être le fondateur du grand empire automobile, Citroën, en 1919. Grand industriel, il fut appelé le Henry Ford européen, ayant appliqué les méthodes du génie américain dans ses chaînes. Grâce à son flair, il sut s'entourer des meilleurs et importer des technologies du monde entier. Il meurt le 3 juillet 1935.
Voir aussi : Histoire de Citroën - Ingénieur - Henry Ford - Ecole Polytechnique - André Citroën - Histoire des Sciences et techniques

1904
5 février
Début de la guerre russo-japonaise
Le 5 février 1904, le Japon rompt ses relations diplomatiques avec la Russie. L'une des motivations du Japon est de s'affirmer en tant que puissance développant une stratégie impériale et coloniale, et notamment prendre possession de la Corée. Dès le 8 février, les Japonais attaquent la flotte russe à Port-Arthur, engagent la bataille navale de Tchemulpo et débarquent en Corée. Ce conflit prit fin avec le traité de Portsmouth à l'issue de négociations encadrées par Theodore Roosevelt.
Voir aussi : Russie - Guerre - Japon - Corée - Theodore Roosevelt - Histoire des Guerres

1916
5 février
Création du mouvement Dada
Les poètes Hugo Ball et Tristan Tzara ainsi que les peintres Jean Arp, Marcel Janco et Sophie Taeuber-Arp transforment une grande taverne en café littéraire et artistique, qu'ils baptisent Cabaret Voltaire. Cet évènement marque le début du mouvement Dada. Ce mouvement intellectuel, littéraire et artistique, est caractérisé par une remise en cause totale des conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Malgré la Première Guerre mondiale, il connaît une propagation rapide avec des foyers importants à Paris, New-York, Berlin ou Cologne.
Voir aussi : Naissance - Art - Histoire du Dadaïsme - Histoire de l'Art

1921
5 février
The Kid : premier long métrage de Chaplin
The Kid, avec le jeune acteur Jackie Coogan, est projeté pour la première fois aux Etats-Unis. Le film est produit par la société de production de Charlie Spencer Chaplin et de ses amis acteurs Douglas Fairbanks et Mary Pickford, la United Artists Corporation. En France, le film sortira sous le nom de "Le gosse".
Voir aussi : Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma

1969
5 février
Arafat chef de l'OLP
Le Conseil national Palestinien réuni au Caire élit Yasser Arafat président du Comité exécutif de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine). Arafat avait fondé au Koweit en 1959 le Fatah, un mouvement nationaliste palestinien qui coordonne l'action contre Israël. Mais la branche le plus à gauche du mouvement palestinien, le Front de Libération de la Palestine (FPLP) refuse de voir en Arafat un leader, ce qui provoquera une scission du groupe à partir de 1983. En 1988, le Conseil national proclamera l'existence d'un État palestinien et nommera en 1989 Yasser Arafat chef de cet État.
Voir aussi : Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire des Elections

1995
5 février
Jospin candidat du PS pour les Présidentielles
C’est finalement un ancien ministre discret depuis la défaite aux législatives de 1993 qui est désigné par le Parti socialiste pour les Présidentielles : Lionel Jospin. Celui-ci vient combler le vide créé par le désistement de Jacques Delors. Mais il est donné perdant par les observateurs avant même le début de la campagne. Pourtant, il créera la surprise en arrivant en tête du premier tour et en obtenant un score de 47,4% au second tour.
Voir aussi : Histoire du Parti Socialiste - Jospin - Histoire des Elections

2000
5 février
Premier match de l'Italie dans le Tournoi des Six Nations
L’Italie joue son premier match dans ce qu’il faut désormais appeler le Tournoi des Six Nations à Rome contre l’Ecosse. Contrairement à la France en 1910, "cuillère de bois" après avoir perdu tous ces matchs, l’Italie débute par une victoire. Malheureusement, cette victoire ne l’empêchera pas de finir en queue de peloton et il faudra attendre 2003 pour voir un nouveau succès de l’Italie dans cette compétition.
Voir aussi : Ecosse - Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Premier match - Histoire du Rugby

2003
5 février
Sortie de La Beuze
La Beuze marque les débuts de Michael Youn au cinéma. Flanqué de son comparse de toujours, Vincent Desagnat, le trublion interprète Alphonse Brown, jeune chanteur provincial persuadé d'être le fils caché de James Brown. Le film, produit pour une bouchée de pain, engrange presque 2 millions d'entrées. Sans compter les ventes de la bande-originale : pour les besoins du film, Youn invente en effet le frunkp, un mélange de rap et de funk.
Voir aussi : Youn - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2741 Message par saintluc »

L'empereur de la dynastie Qing Xuányè 玄晔 (nom personnel) Kāngxī 康熙 (nom de règne), en translittération EFEO Kang-Hi, est né le 4 mai 1654 à Pékin dans la Cité interdite et mort le 20 décembre 1722. Il fut l'empereur qui eut le règne le plus long de l'histoire de la Chine, de 1661 à 1722, soit 61 ans.
Il était le fils d'une concubine issue d'une famille Jurchen (ethnie à laquelle appartiennent les Mandchous). Sinisée de longue date, elle portait le nom chinois de Tong (佟), mais avait repris un nom mandchou (Tunggiya) à l'avènement des Qing. La mère de Kangxi était donc certainement en partie une Han. Une légende fait de Kangxi le fils secret d'une autre concubine, Dong Guifei, dont son père était très épris, et à la mort de laquelle il aurait pris l'habit de moine en feignant sa mort. On peut encore en entendre les échos de nos jours.
Kangxi pensait déjà pouvoir régner à l'âge de 16 ans. Cependant, son père lui avait choisi comme régent un ministre du nom de Oboi (Aobai) 鳌拜 qui ne lui a pas laissé le pouvoir comme convenu. On peut se plaire à penser que Kangxi était un enfant très brillant, car grâce à son habileté et l’assistance de sa grand-mère l’impératrice douairière Xiaozhuang, il réussit à faire lâcher prise à Oboi et à l'emprisonner en 1669 puis le tuer.
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Il dut encore faire face en 1673 à la grande rébellion des « trois feudataires », les provinces de Yunnan, Sichuan et Guangdong ayant fait sécession simultanément. Les armées impériales réussirent à rétablir la paix durablement, même si certaines révoltes éclatèrent dans les marches montagneuses du sud-ouest.
Au Tibet, le régent Sangyé Gyatso cacha la mort du cinquième dalaï-lama Lobsang Gyatso pendant douze ans pour terminer la construction du palais du Potala. En 1697, le régent Sangyé Gyatso envoya son ministre Shabdrung Ngawang Shonu à la cour mandchoue pour informer l'empereur Kangxi de la mort du cinquième et de la découverte du sixième dalaï-lama, Tsangyang Gyatso, qui fut intronisé en présence des fonctionnaires du gouvernement tibétain, la population de Lhassa, les princes Mongols et les représentants l'empereur Kangxi. En 1705, Lhazang Khan le roi de la tribu mongole des Qoshot s'assura que Kangxi ne s'opposerait pas à ce que Lhazang Khan envahît le Tibet central. Lhazang Khan prit Lhassa et tua le régent Sangyé Gyatso. Lhazang Khan tentera d'installer un autre dalaï-lama, qui ne sera pas reconnu par les moines Gelugpa.
Il avait ordonné en 1662, pour libérer l'empire des mouvements anti-Qing, le « Grand dégagement », déplacement forcé vers l’intérieur des terres des populations des côtes du Sud-Est où le parti des Ming était encore puissant. Le pirate Koxinga, qui se battait aux côtés des princes du sud de la Chine restés fidèles à la dynastie précédente, avait cette même année pris l'île de Taïwan aux Hollandais pour s’y réfugier ; il y fonda l'éphémère dynastie Zheng que les armées impériales combattirent avec détermination. Elles finiront par reprendre l'île à son petit-fils en 1683. À partir de 1684 fut organisé le repeuplement des régions côtières dépeuplées par le Grand dégagement, assorti d’encouragements financiers.
La rébellion des Mongols Chakhars commencée en 1675 fut matée en deux mois, et ils furent incorporés aux bannières. L’empire Qing se retrouva ultérieurement entrainé dans des luttes intra-mongoles, les Khalkha qui se déclaraient vassaux de la Chine ayant requis son aide contre leurs assaillants les Dsungar. Leurs disputes étaient en rapport avec la politique tibétaine, que les Mongols contrôlaient en grande partie depuis le xiie siècle. Les Dsungars furent repoussés mais non annihilés, et occupèrent le Tibet en 1717 en représailles de l’éviction du dalaï-lama en 1706. Le protectorat Qing sur le Tibet ne fut établi qu’en 1720.
L’empire mandchou entra également en conflit avec l’Empire russe le long de l’Amour, en 1650 (victoire chinoise) et à partir de 1680. Le traité de Nertchinsk, signé en 1689 avec la régente Sophia Alexeievna, demi-sœur du futur Pierre le Grand, attribua la vallée de l’Amour à la Chine et fixa le tracé de la frontière russo-chinoise.
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Kangxi ordonna la réparation du Grand Canal construit par les Sui, plus de mille ans auparavant. Il montra une attention particulière pour les travaux d'hydraulique en particulier en Chine du Nord, ayant acquis personnellement une certaine expertise technique en la matière.
L'empereur savait que l'agriculture était la base de l'État ; il organisa donc des exonérations fiscales spéciales pour les campagnes. Le niveau de vie fut considérablement amélioré pour les simples villageois. Dans l'administration, les fonctionnaires, mieux rémunérés, furent moins enclin à se livrer à la corruption, plaie endémique de l'administration chinoise. En 1675 naquit son successeur Yinzhen (futur Yongzheng) ; à cette occasion six eunuques furent élevés à des dignités de fonctionnaires civils.
Il commanda la composition du plus grand ouvrage sur les caractères chinois et le plus exhaustif jamais créé. On l'appela le Dictionnaire Kangxi. Depuis, ce dictionnaire de caractères a été largement dépassé en taille. Il introduisit les 214 clefs de classement des caractères chinois qui sont toujours largement utilisées (214 clefs de Kangxi).
Kangxi avait eu de nombreux fils et choisit son héritier avec beaucoup de soin. Il dut abandonner son premier choix, son deuxième fils le prince Yinreng (胤礽), nommé prince héritier à 2 ans, mais qui s'était avéré extrêmement décevant malgré la précaution que l’empereur avait prise de surveiller lui-même son éducation. Yinreng perdit définitivement son titre en 1712. Le choix finit par tourner autour de deux candidats nés de la même mère, dont les noms personnels étaient homonymes (Yinzhen), la graphie ne différant que par la clé du second caractère : 胤禛 et 胤禎. Kangxi avait tenu à garder secrètes ses dernières volontés concernant sa succession, qu’il avait placées dans une boîte. L'un des héritiers présomptifs, quatorzième fils de l'empereur, était en campagne dans le Xinjiang au moment de la mort de son père. Lorsqu’il fut proclamé que le nom inscrit était celui du seul présent, le quatrième fils, une rumeur naquit prétendant qu’il avait modifié le testament en changeant 14 (十四) en 4 (四), mais cette hypothèse n'est pas cohérente avec le fait que ce testament était également rédigé en mandchou et en mongol, langues dans lesquelles la modification n'aurait pas été aussi aisée. Quoi qu'il en soit, son quatrième fils devint l’empereur Yongzheng, et le nom de son frère évincé fut changé en Yinti, pour respecter la règle qui veut que personne ne porte un nom similaire à celui de l'empereur.
Le véritable choix de Kangxi est le deuxième des « quatre mystères de la dynastie Qing », le premier étant le destin final de son père, l'empereur Shunzhi.
Kangxi est enterré dans la nécropole Est des Qing.
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#2742 Message par saintluc »

1561
6 février
Fondation de la ville de Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie
Le nom de Santa Cruz de la Sierra signifie Sainte-Croix de la montagne. Il s'agit du nom donné à la ville fondée par le conquistador Ñuflo de Chávez en Bolivie. La date de sa création remonte au 26 février 1561 mais cette dernière se positionnait à l'époque à deux cent vingt kilomètres de son emplacement actuel. Cette ville devait servir de camp de base aux expéditions poursuivant les objectifs menant vers des terres supposées riches.
Voir aussi : Bolivie - Ville - Histoire de la Politique

1626
6 février
Richelieu interdit les duels
Sur une proposition de Richelieu, Louis XIII fait interdire les duels en France. Il souhaite mettre un terme au code d'honneur qui décime la noblesse française.
Voir aussi : Richelieu - Interdiction - Duels - Histoire de la Justice

1665
6 février
Naissance d'Anne de Grande-Bretagne.
Anne Stuart est née le 6 février 1665. Elle est la fille de Jacques II d'Angleterre et d'Anne Hyde. Elle est plus connue sous le nom d'Anne de Grande-Bretagne, puisqu'elle succéda à Guillaume III au poste de Reine d'Angleterre et d'Irlande et de Reine d'Ecosse du 19 mars 1702 au 1er mai 1707.
Elle accède au trône grâce à son éducation anglicane, à la place de son père. Celui-ci étant de religion catholique n'y accédera jamais.
Elle meurt le 1er août 1714, des suites d'une crise de gouttes. Tant bien que mal, elle sera enterrée après une cérémonie célébrée à l'abbaye de Westminster. Elle était tellement gonflée, à cause de sa maladie, que son cercueil était carré.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1670
6 février
Début du règne de Christian V, roi du Danemark et de Norvège, qui s'efforce à créer un royaume à la française (fin en 1699).
Christian V succède à Frédéric III et devient un roi très populaire. Au cours de son règne, il donne plus de pouvoir à la population, aux frais de l'ancienne aristocratie. Il crée également de nouveaux titres de noblesse. En 1683, le roi met en place le Code Danois, remplacé en 1687 par le Code Norvégien. En 1688, il tente de définir la valeur foncière du Danemark dans le but de mettre en place une fiscalité plus égalitaire.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Christian V - Histoire de la Politique

1695
6 février
Début du règne de Mustafa II
Le sultan Mustafa II commence à régner sur l'Empire ottoman le 6 février 1695. Son règne est marqué par son alliance avec Louis XIV et la guerre contre la Sainte Ligue, qui comprenait le Saint-Empire romain germanique, la République de Venise, la Russie et la République des Deux Nations. Il est vaincu à la bataille décisive de Zenta (1697), puis détrôné le 21 août 1703.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Sultan - Règne - Mustafa II - Histoire des Sacres

1715
6 février
Le Portugal obtient la Colonia del Sacramento.
Lors des nombreuses batailles de la guerre de Succession d'Espagne, le Portugal réussit à obtenir, le 6 février 1715, la Colonia del Sacramento.
A la base, cette ville a été fondée par les Portugais eux-mêmes. Elle est située dans le sud-ouest de l'Uruguay.
Voir aussi : Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres

1778
6 février
Le soutien aux Amériques
La France signe un traité d’alliance avec les Amériques. Ce traité est ratifié par le roi de France, Louis XVI et l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Benjamin Franklin. Cet accord scelle l’amitié franco-américaine et est favorise l’engagement de la France aux cotés des insurgés américains dans la Guerre d’Indépendance Américaine.
Voir aussi : Guerre - Traité - Roi - Louis XVI - Accord - Histoire des Bourbons

1833
6 février
Mort de Pierre André Latreille, entomologiste français
Pierre André Latreille, né en 1762, devint prêtre et consacra son temps libre à l'entomologie. Il publia un "Mémoire sur les mutilles découvertes en France", devenant correspondant de la Société d'histoire naturelle, puis abandonna la prêtrise et travailla au Muséum national d'histoire naturelle. Il devint membre de l'Académie des sciences, reçut la Légion d'honneur en 1821 et créa une classification des arthropodes encore utilisée de nos jours. Il mourut en 1833.
Voir aussi : Académie des sciences - Arthropodes - Histoire naturelle - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1840
6 février
La Nouvelle-Zélande devient britannique
Les chefs maoris d'Aotearoa, "Terre du long nuage blanc" en langue maori, signent avec les Anglais le traité de Waitangi. Ils reconnaissent ainsi la souveraineté britannique et acceptent l'autorité d'un gouverneur représentant la reine d'Angleterre. Les maoris de l'île obtiennent la citoyenneté anglaise et il leur est fait la promesse de respecter leurs droits sur leurs terres. Souvent violées, ces promesses seront la cause de plusieurs affrontements entre les colons et la population locale. En 1907, la Nouvelle-Zélande sera une des premières colonies britanniques à accéder au statut de dominion.
Voir aussi : Traité - Histoire de la Colonisation

1843
6 février
Naissance de Paul Sébillot, ethnologue français.
Paul Sébillot fait des études de droit tout en prenant des cours de peinture. En 1870, il expose pour la première fois au Salon. En 1873, deux de ses tableaux sont exhibés à l'Exposition universelle de Vienne. Il commence également une carrière littéraire. Il crée l'association La Pomme en 1877. Il prend le poste de chef de cabinet au ministère des Travaux publics. En 1905, il est président de la Société d'anthropologie puis il meurt en 1918.
Voir aussi : Littérature - Peinture - Salon - Histoire des Sciences et techniques

1899
6 février
L'Empire colonial espagnol s'effondre
Le traité de Paris signé entre les Etats-Unis et l'Espagne est ratifié par le Sénat américain après un débat houleux. En échange de 20 millions de dollars, l'Espagne cède ses dernières possessions d'Amérique Latine - Cuba et Porto-Rico -, ainsi que les Philippines.
Voir aussi : Histoire de Paris - Traité - Cuba - Histoire des Philippines - Vente - Histoire de la Colonisation

1899
6 février
Ratification du traité de Paris par les Etats-Unis
La ratification du traité de Paris par le Sénat américain le 6 février 1899 suscite une opposition entre impérialistes et anti-impérialistes. En effet, les Etats-Unis ne s'étaient pas encore occupés de politique étrangère et se contentaient de régler les affaires internes à l'Union. Cette situation change avec leur victoire sur l'Espagne durant la guerre hispano-américaine et l'expansion territoriale dans le Pacifique et les Caraïbes. L'arrivée de Théodore Roosevelt en 1901 au pouvoir va consolider l'influence américaine dans ces régions et le rejet de la doctrine Monroe.
Voir aussi : Etats-Unis - Histoire du Traité de Paris - Sénat - Ratification - Histoire des Traités

1911
6 février
Naissance de Ronald Reagan, acteur devenu président des Etats-Unis
Né le 6 février 1911, Ronald Reagan est un acteur américain de second rôle qui se lance dans une carrière politique. En 1966 il est élu en tant que gouverneur de Californie. Partisan du Parti républicain, Reagan est pour la peine de mort. Il remporte les élections présidentielles de 1980 face à Jimmy Carter et devient le plus vieux président des Etats-Unis. Réélu en 1984, il n'échappe pas aux scandales, comme celui de l'affaire du Watergate. Pourtant, cela n'entache pas sa popularité puisque selon un sondage datant de 2005, il est la personnalité publique préférée des Américains. Ronald Reagan décède en 2004.
Voir aussi : Président - Gouverneur - Watergate - Ronald Reagan - Histoire de la Politique

1913
6 février
La décade tragique au Mexique
Du 6 au 18 février 1913, une "décade tragique" a lieu au Mexique. Le général Victoriano Huerta, chef de l'armée, organise un complot avec l'ambassadeur des Etats-Unis contre le président Francisco Madero. Il entre dans Mexico et s'autoproclame président. Huerta fait exécuter Madero et son vice président le 22 février. Huerta dut faire face à des révoltes, notamment celle menée par Zapata, et soulève la colère du président américain Wilson. Le 14 août 1914, il se rend aux constitutionalistes et s'exile en Europe.
Voir aussi : Mexique - Huerta - Madero - Histoire de la Politique

1919
6 février
Seattle paralysée par une grève générale
Las des restrictions engendrées par la Première Guerre mondiale, les travailleurs de la ville de Seattle aux Etats Unis décident le 6 février 1919 d'entamer une grève générale afin d'obtenir une hausse des salaires. Le rassemblement mobilise plus de 65 000 personnes et paralyse la ville pendant plusieurs jours. En réponse à la mobilisation générale, l'Etat de Washington décide d'envoyer les troupes du gouvernement fédéral. Face à la crainte d'une violente répression, la fin de la grève est votée le 11 février 1919.
Voir aussi : Etats Unis - Histoire de la Politique

1922
6 février
Début du pontificat de Pie XI
Ambrogio Damiano Achille Ratti naît le 31 mai 1857 en Italie. Le 6 février 1922 il est élu pape et prend alors le nom de Pie XI. Son pontificat sera marqué par plusieurs évènements, dont les accords du Latran, signés en 1929, qui règlent la question de Rome et voient la naissance de l'état du Vatican. Par ailleurs, Pie XI assiste à l'essor du communisme en Europe de l'est, du nazisme en Allemagne, du fascisme dans son propre pays et à la montée de l'antisémitisme d'état, contre lequel il se positionne. Il décède le 10 février 1939 d'un arrêt cardiaque. Certains ont accusé Mussolini d'être l'instigateur de sa mort.
Voir aussi : Pape - Italie - Histoire de Rome - Mussolini - Histoire du Communisme - Histoire de la Chrétienté

1922
6 février
Remplacement de la Tchéka par le Guépéou
Le 6 février 1922, le Guépéou (GPU), police russe du régime bolchévique, remplace la Tchéka. Dirigée par Félix Dzerjinski, elle change à nouveau de nom pour OGPU en novembre 1923, suite à sa séparation du NKVD. L'organisation se voit octroyer les droits d'exiler ou d'emprisonner pendant trois ans toute personne qu'elle suspecte d'être dangereuse pour le régime ou l'ordre social. Cette durée sera prolongée à cinq ans dès 1934. À cette date, la police change encore de nom pour s'appeler GUGB.
Voir aussi : NKVD - Tchéka - Histoire de la Politique

1922
6 février
Traité de Washington
La conférence de Washington, présidée par Warren G. Harding, débute le 12 novembre 1921, dans le contexte particulier de l'après-Première Guerre mondiale. Autour de la table, les représentants de la France, du Royaume-Uni, du Japon, de l'Italie, de la Chine, du Portugal, de la Belgique et des Pays-Bas débattent de la question de l'armement naval. Ils tombent finalement d'accord le 6 février 1922 et ratifient le Traité de Washington. Les conditions de cet accord seront cependant modifiées dès 1930 par le Traité de Londres.
Voir aussi : France - Traité - Italie - Histoire de Londres - Histoire de Washington - Histoire des Traités

1927
6 février
Yehudi Menuhin, enfant prodige
Le tout jeune violoniste américain d'origine russe donne son premier concert parisien salle Gaveau devant 1 500 personnes. L'orchestre des Concerts Lamoureux l'accompagne sous la direction de Paul Paray. A 11 ans, ce disciple d'Eugène Ysaye obtient un triomphe en jouant "La Symphonie espagnole" d'Edouard Lalo. Yehudi Menuhin joue du violon depuis l'âge de 3 ans.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Musique classique

1929
6 février
Naissance de l'entreprise Danone
Un épicier espagnol crée une petite entreprise à Paris qu’il nomme Danone, du surnom de son fils, petit Daniel en Catalan, auquel il a ajouté un « e ». Or, en coopération avec des chercheurs de l’Institut Pasteur, l’homme a créé un nouveau type de yoghourt en y insérant des ferments lactiques. A partir de ces yoghourts vendus en pharmacie, et d’une première usine ouverte en 1932, l’entreprise Danone, dont le fils reprend la suite, deviendra au cours du siècle un géant de l’agroalimentaire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Usine - Histoire de l'Alimentation

1932
6 février
François Truffaut
Né le 6 février 1932, François Truffaut est un célèbre cinéaste français. Après avoir occupé plusieurs postes d'ouvrier, il s'intéresse au cinéma américain et rencontre André Bazin qui l'encouragea à ouvrir un ciné-club. Acteur et critique, il réalise beaucoup de films, dont le Dernier Métro, Fahrenheit 451 et la Nuit américaine. Également auteur de nombreux essais, il est décédé le 21 octobre 1984 à Neuilly-Sur-Seine.
Voir aussi : Naissance - François Truffaut - Cinéaste français - Histoire de l'Art

1934
6 février
Coup de force de l'extrême-droite à Paris
Les ligues d'extrême-droite et les anciens combattants de la Croix-de-Feu se retrouvent place de la Concorde à Paris pour manifester derrière le colonel François de la Rocque. Ils protestent contre le gouvernement Daladier accusé de corruption et contre les scandales politico-financiers, notamment l'affaire Stavisky. La manifestation tourne à l'émeute. Lorsque le groupe tente de prendre d'assaut le Palais-Bourbon, la police, débordée, tire sur la foule. Le bilan est lourd : 16 morts et plus de 500 blessés du côté des manifestants et 254 blessés chez les policiers. Daladier est contraint à la démission, socialistes et les communistes sont plus que jamais unis pour barrer la route à l'extrême-droite. Cette alliance donnera naissance, deux ans plus tard, au Front Populaire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Daladier - Histoire de la Place de la Concorde - Stavisky - Histoire des Coups d'Etat

1944
6 février
Naissance de Christine Boutin
Christine Boutin est née le 6 février 1944. Femme politique française, elle a commencé sa carrière en 1986 lorsqu'elle fut élue députée des Yvelines. Assumant des valeurs chrétiennes et se réclamant de la droite humaniste, elle s'est fait connaître en s'opposant en 1998 à la réforme du PACS. Elle a fondé le Parti chrétien-démocrate, anciennement Forum des républicains sociaux. Candidate à l'élection présidentielle de 2012, elle a été ministre du Logement et de la Ville.
Voir aussi : Histoire du PACS - Histoire de la Politique

1945
6 février
Exécution de Robert Brasillach
A 36 ans, le journaliste et écrivain français d'extrême-droite est exécuté au fort de Montrouge. De 1937 à 1943, Robert Brasillach avait été le rédacteur en chef de la revue "Je suis partout" dans laquelle il avait diffusé ses idées antisémites, anti-communistes, pro-nazis et pro-franquistes. A partir de 1941, il prôna les bienfaits de la collaboration et s'opposa violemment à la Résistance. L'auteur de "L'Enfant de la nuit" (1934) et de "Les Cadets de l'Alcazar" (1936) est condamné à mort à la Libération. François Mauriac, Paul Claudel et Paul Valéry se mobiliseront contre cette condamnation qu'ils jugent trop radicale. Le 19 janvier, à l'énoncé du verdict, Brasillach aura ces mots : "J'ai vécu en Allemagne, je l'ai aimé. J'ai souhaité la victoire de certains de ses principes.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1945
6 février
Naissance de Bob Marley
Bob Marley est né en Jamaïque en 1945. Durant son adolescence, il s'installe à Kingston où il enregistre sa première chanson à l'âge de 17 ans. Dans les années soixante, il se tourne vers le mouvement rastafari et crée, avec deux amis, un label indépendant. Il part ensuite aux États-Unis et, après plusieurs années difficiles, il rencontre le succès. Il va de tournée en tournée et devient l'idole d'une génération. Il est décédé à 36 ans d'un cancer généralisé.
Voir aussi : Etats-Unis - Musique - Chanteur - Jamaïque - Bob Marley - Histoire de l'Art

1958
6 février
L'équipe de Manchester disparaît dans un accident d'avion
Les joueurs de Manchester United emmenés par Matt Busby reviennent victorieux de Yougoslavie où ils se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe d'Europe grâce à un nul 3-3 face à l'Etoile Rouge de Belgrade. Après une escale à Munich, une tempête de neige se lève et le bimoteur "Elisabethan" de la British Airways s'écrase quelques secondes après le décollage. Sur les 44 passagers, 21 sont tués dont 7 de l'équipe de football. L'entraîneur et Duncan Edwards sont grièvement blessés. Seuls trois joueurs sortent indemnes de la catastrophe. Parmi eux, Bobby Charlton qui remportera la Coupe du Monde de football avec l'équipe nationale en 1966.
Voir aussi : Histoire de Munich - Catastrophe aérienne - Crash - Histoire du Football

1971
6 février
Des astronautes jouent au golf sur la lune
Alan Shepard est le premier homme à faire du golf sur le sol lunaire. Parti le 31 janvier à bord de la navette Apollo 14, avec Edgar D.Mitchell et Stuart A.Roosa, Shepard s'est séparé de la capsule pour se poser sur la lune. Mitchell l'accompagne lors de sa "promenade lunaire" qui dure 4 heures et 34 minutes. Grand passionné de golf, c'est au cours de sa deuxième balade (4 heures et 48 minutes) qu'il frappe quelques balles près du cratère Fra-Mauro. Shepard est le cinquième homme à avoir marché sur la lune.
Voir aussi : Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Alan Shepard - Histoire du Golf - Histoire de l'Espace

1998
6 février
Assassinat du préfet Erignac
Le préfet de Corse Claude Erignac est abattu à Ajaccio par une organisation nationaliste. L’affaire provoque une forte émotion en France. C’est en effet la première fois que les nationalistes corses s’en prennent à un représentant aussi symbolique du pouvoir de l’Etat. L’enquête mettra au cœur de l’affaire un homme du nom d’Yvan Colonna qui ne sera arrêté que cinq ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire des Assassinats
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2743 Message par saintluc »

La décade tragique (« decena trágica » en espagnol) est un épisode sanglant de la révolution mexicaine qui opposa durant dix jours, du 9 au 18 février 1913, au cœur de Mexico, les forces loyales au président Francisco Madero à une insurrection de militaires conservateurs soutenus par l'ambassadeur des États-Unis. Elle se termina par la démission du président, qui fut assassiné trois jours plus tard.
Après le renversement de Porfirio Diaz en 1910, Francisco Madero fut élu président du Mexique et tenta de réformer le pays. Il se heurta cependant à des forces réactionnaires qui n'avaient pas désarmé. Parmi ses principaux adversaires se trouvaient le général Bernardo Reyes, qui avait été emprisonné après une insurrection en 1911 et Felix Díaz, le neveu de l'ancien président Porfirio Díaz, qui lui aussi se lança dans une rébellion qui échoua en 1912. Face à l'instabilité politique, le président Madero accorda toujours plus de pouvoirs aux militaires, dont le principal représentant était le général Victoriano Huerta, à qui Madero faisait confiance depuis qu'il avait écrasé l'insurrection de Pascual Orozco.La situation au Mexique inquiétait les États-Unis, qui n'étaient toutefois pas foncièrement hostiles au président. Il en allait tout autrement de Henry Lane Wilson, l'ambassadeur des États-Unis, issu des milieux d'affaires américains, qui haïssait Madero. Le président Taft commit l'erreur de le laisser à son poste. Il devint l'âme d'un complot pour renverser Madero.
Image
Henry Lane Wilson
Il avait été convenu que Madero serait destitué et que Reyes lui succéderait jusqu'à ce que des élections permettent à Díaz d'accéder au pouvoir. A l'aube du 9 février, le général Manuel Mondragon prit la tête de quelque 700 mutins de la caserne de Tacubaya à Mexico et se dirigea vers la prison de Santiago Tlatelolco pour libérer Bernardo Reyes et Felix Díaz. Les événements prirent immédiatement une tournure sanglante, le général qui commandait la prison, ayant refusé d'obtempérer, fut abattu. Les mutins se dirigèrent vers le Zocalo, où Reyes avait l'intention d'occuper le Palais national et de se proclamer président. Gustavo Madero, le frère du président, homme d'une grande énergie, avait convaincu le général Lauro Villar de se ranger du côté présidentiel, neutralisant un premier groupe de rebelles. Trop confiants, Reyes et le gros de ses hommes se heurtèrent à une résistance inattendue de la part des troupes loyales à Madero. Au cours de la fusillade qui s'ensuivit, il y eut 400 morts, parmi lesquels de nombreux passants et Reyes lui-même. Les militaires séditieux se retranchèrent alors dans la caserne de la Ciudadela.
Le président qui se trouvait au château de Chapultepec, se rendit au Palais national. Ne soupçonnant rien de la trahison de Huerta, il prit une série de décisions qui lui furent fatales. Il confia à ce dernier le commandement des troupes chargées de mater les rebelles menés par Díaz après la mort de Reyes.
Au cours des deux jours qui suivirent, les adversaires s'observèrent. Le 11 février, les troupes présidentielles lancèrent un assaut contre la caserne. Ces combats, au cours desquels on employa l'artillerie en plein cœur de Mexico, furent effroyables. Ils firent 500 morts, parmi lesquels de nombreux civils. La ville était plongée dans le chaos. Malgré tous leurs efforts, les troupes présidentielles n'arrivèrent pas à déloger les rebelles. L'ambassadeur américain, Henry Lance Wilson, prit prétexte de cette situation pour menacer le président Madero d'une intervention américaine et réclamer sa démission, sous prétexte qu'il n'était pas capable de protéger les vies et les biens des Américains présents à Mexico. Huerta, de son côté, poursuivait son double jeu. Malgré la poursuite du siège de la Ciudadela, il n'empêcha pas les soldats de Díaz de se procurer des vivres et des munitions.
Image
La Ciudadela pendant la décade tragique
Le 17 février, Gustavo Madero, le frère du président, fit arrêter Huerta. Malgré qu'on lui eût présenté des preuves de sa duplicité et de ses accointances avec Felix Díaz, le président, pour des raisons inexplicables, le fit libérer. Huerta lui promit de mettre fin à la rébellion en 24 heures.
Le 18 février, Francisco Madero fut arrêté par le général Blanquet et emprisonné. De son côté, Huerta qui avait invité Gustavo Madero au restaurant Gambrinus, le fit également arrêter. Le frère du président fut emmené à la ciudadela, où, au terme d'une parodie de procès, il fut condamné à mort le 19 février. Avant son exécution, il fut soumis à un traitement barbare par des soldats déchaînés.
Entre-temps, Huerta se révéla un maître en matière de duplicité : alors qu'il avait été convenu par les conspirateurs que Díaz deviendrait président, il exigea le poste pour lui-même. En dépit de sa colère, Diaz se laissa convaincre par l'ambasseur Wilson d'en passer par la volonté du général. Huerta s'empara alors du pouvoir, après avoir convaincu Madero de démissionner et lui avoir donné sa parole qu'il aurait la vie sauve et qu'il pourrait quitter le pays.
Une fois de plus, Huerta renia sa parole. Le 20 février, l'épouse de Madero tenta d'intervenir auprès de l'ambassadeur Wilson. En vain. Sous prétexte qu'ils essayaient de fuir pendant leur transfert du palais national vers une prison, le président Madero et le vice-président Pino Suàrez, furent assassinés dans la nuit du 21 au 22. Mort, Madero, qui avait été un président faible, fut élevé au rang de martyr et de symbole de la révolution.
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#2744 Message par saintluc »

1522
7 février
Traité de Bruxelles
Le 7 février 1522 est signé le traité de Bruxelles qui vient compléter le traité de Worms signé l'année précédente (1521). Ce traité initié par le roi de Castille et de l'empire romain germanique Charles Quint, reconnaît à Ferdinand, frère du premier, la possession des cinq Etats des Habsbourg (Autriche, Carinthie, Carniole, Tyrol, Styrie). Ferdinand est alors nommé gouverneur d'Allemagne du Sud, du Tyrol et de Haute-Alsace.
Voir aussi : Charles Quint - Ferdinand - Histoire du Traité de Bruxelles - Histoire des Traités

1653
7 février
Fouquet devient surintendant des finances
Le 7 février 1653, Nicolas Fouquet est nommé surintendant des finances, suite à la mort du duc de La Vieuville. Il obtient le poste grâce à sa conduite exemplaire durant la Fronde mais aussi à l'influence de son frère. Durant ses fonctions, il doit améliorer la situation catastrophique des finances royales qui sont durement éprouvées par la guerre et les dépenses personnelles de Louis XIV. Le bilan de ses actions est mitigé puisqu'il parviendra à s'enrichir considérablement tandis que la couronne n'échappera pas à la ruine.
Voir aussi : Fouquet - Nomination - Histoire de l'Etat

1693
7 février
Naissance d'Anne Ière de Russie
Anna Ivanovna (Anne Ière) naît le 7 février 1693 à Moscou. Elle est couronnée impératrice de Russie le 29 janvier 1730 et règne jusqu'au 28 octobre 1740, succédant à Pierre II de Russie. Lors de son accession au trône, elle refuse les conditions du Haut Conseil secret qui voulait rester maître des décisions politiques et militaires. Son règne est marqué par l'annexion de l'Ukraine, la guerre contre l'Empire ottoman, mais aussi bironovchtchina, une période de terreur instaurée par Biron, favori de l'impératrice.
Voir aussi : Naissance - Russie - Histoire de Moscou - Impératrice - Anna Ivanovna - Histoire de l'Etat

1693
7 février
Décès de Paul Pellisson
Homme de lettres, Paul Pellisson rédige l'Histoire de l'Académie française depuis son établissement jusqu'en 1652. Autorisé à assister aux séances de l'Académie française sans y avoir été élu, il quitte celle-ci lors de l'arrivée de son rival, Gilles Boileau. Il est incarcéré durant quatre ans, suite à la disgrâce de Nicolas Fouquet, dont il était le secrétaire, en 1661. En 1666, il est libéré et se met au service du roi, en devenant son historiographe. Il décède le 7 février 1693 à Paris.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Homme de lettres - Histoire de l'Art

1752
7 février
L'Encyclopédie est censurée
Un arrêté du conseil du roi Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie" ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers". L'œuvre collective dirigée par Denis Diderot et d'Alembert est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste". Le contenu politique et philosophique, plus que les parties techniques et scientifiques, est décrié. Les thèses développées par l'abbé de Prades, un des contributeurs de l'Encyclopédie, sont, selon les membres du conseil, "contaminées par l'esprit voltairien".
Voir aussi : Louis XV - Diderot - Histoire de la Censure - Histoire de l'Encyclopédie - Histoire de la Philosophie

1855
7 février
Traité de Shimoda entre la Russie et le Japon.
Le Traité de Shimoda est signé le 7 février 1855 entre le Japon représenté par Toshiakira Kawaji et Masanori Tsutsui et la Russie représentée, quant à elle, par le vice-amiral russe Ievfimy Vassilievitch Poutiatine. Ce traité définit les limites de la frontière entre les deux puissances. Elle passe par le détroit de Vries. L'île de Sakhaline devient commune aux deux pays. Les ports de Shimoda, Hakodate et Nagasaki s'ouvrent aux navires russes.
Voir aussi : Russie - Japon - Frontière - Histoire des Traités

1866
7 février
Combat d'Abtao
Une flotte péruano-chilienne, commandée par le capitaine Manuel Villar, affronte deux frégates à vapeur espagnoles (Reina Blanca et Villa de Madrid) dirigées par le capitaine Claudio Alvar Gonzales, à proximité des îles Chiloé lors de la guerre hispano-sud-américaine. Le combat se solde par la retraite des forces espagnoles, qui s'engagent en direction de Valparaíso. Cette bataille coûte très peu d'hommes, que ce soit du côté des forces péruano-chilienne ou du côté espagnol.
Voir aussi : Espagne - Pérou - Chili - Guerre hispano-sud-américaine - Histoire des Guerres

1885
7 février
Naissance de Sinclair Lewis
Sinclair Lewis, l'écrivain américain, naît le 7 février 1885 dans le Minnesota. Après avoir connu des débuts difficiles, Lewis connaît un succès phénoménal en 1920 avec son roman "Main Street", inspiré de son enfance. Il obtient plus tard, en 1926, le prix Pulitzer, ainsi que le prix Nobel de Littérature en 1930. A partir de cet instant, ses romans perdent en qualité. Il meurt le 10 janvier 1951 à Rome.
Voir aussi : écrivain - Histoire de l'Art

1904
7 février
Grand incendie de Baltimore
Le 7 février 1904, un incendie se déclencha à Baltimore dans un entrepôt de la John Hurst & Company. Il prit une telle ampleur que lorsque l'on réussit à l'éteindre, après 30 heures, il avait ravagé une bonne partie de la ville. Il ne fut stoppé ni par les pare-feu, ni par le dynamitage des bâtiments alentour. L'absence de standardisation du matériel des pompiers, qui ne purent pas tous se raccorder aux bouches à incendie, est en grande partie responsable de l'étendue du feu. On a longtemps pensé que ce désastre n'avait fait aucune victime, mais aujourd'hui on considère qu'au moins une personne aurait perdu la ville au cours de ce désastre.
Voir aussi : Incendie - Baltimore - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1906
7 février
Naissance de Puyi
L'empereur Puyi, douzième et dernier empereur chinois de la dynastie des Qing, est né à Pékin le 7 février 1906. Il est intronisé officiellement le 2 décembre 1908, à même pas trois ans, son père assure alors la régence. Mais la dynastie mandchoue est contestée et l'empereur doit abdiquer en 1912. L'empereur fut rétabli dans ses fonctions en 1917, restauration qui ne dura que douze jours. Expulsé de la Cité interdite en 1924, il trouva refuge au Japon où il est devenu une marionnette utilisée à des fins politiques.
Voir aussi : Naissance - Chine - Empereur - Puyi - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1915
7 février
Seconde bataille des lacs de Mazurie
Après une première bataille remportée par l'Allemagne en septembre 1914, les lacs de Mazurie, en Prusse-Orientale, sont le théâtre d'un second affrontement du 7 au 22 février 1915. Cette fois encore, les armées allemandes poussent les troupes russes à la retraite. Les Russes sont obligés de reculer de plus de 100 kilomètres, et il faut une action héroïque du 20e corps de la 10e armée russe pour éviter l'encerclement. Finalement, les Allemands font 90 000 prisonniers, mais cette bataille marque leur dernière avancée sur ce front.
Voir aussi : Bataille - Russie - Allemagne - Première Guerre mondiale - Histoire des Guerres

1927
7 février
Naissance de Juliette Gréco, chanteuse et comédienne française.
Actrice, compositeur, chanteuse, Juliette Greco est née à Montpellier le 7 février 1927. Elle fait partie de ces artistes qui ont marqué le 20e siècle. Elle a notamment composé la chanson « Déshabillez-moi ». Elle a été faite chevalier de la Légion d'honneur en 1984. Proche des artistes de son époque et à l'écoute des nouvelles tendances, elle a enregistré en 2003 un album avec des représentants de la nouvelle scène française, dont Miossec et Benjamin Biolay. En 2007 elle a été récompensée d'une Victoire d'honneur aux victoires de la musique.
Voir aussi : Histoire de la Légion d'honneur - Chanteuse - Actrice - Histoire de l'Art

1936
7 février
Première épreuve olympique de ski alpin
La première épreuve de ski alpin de l’histoire des Jeux Olympiques à Partenkirchen s’ouvre sur une vive polémique. Suivant la règle excluant le professionnalisme de cette compétition, le comité a en effet décidé d'interdire la course aux moniteurs de ski. Les suisses et les Autrichiens répondent par un boycott pur et simple de ces nouvelles épreuves.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Boycott - Histoire du Ski

1965
7 février
Les Américains bombardent le Nord-Vietnam
Après avoir fait évacuer les dernières familles américaines, l'US Air Force lance sa première offensive aérienne directe sur le Nord-Vietnam. Le but des Etats-Unis et du gouvernement sud-vietnamien est de mettre à mal les réseaux de ravitaillement en armes et en carburant des communistes du Nord. Ces bombardements marquent le début de la deuxième guerre d'Indochine. A partir du mois de mars, les marines américains arrivent de plus en plus nombreux au Sud-Vietnam.
Voir aussi : Bombardement - Histoire de la Guerre du Vietnam

1977
7 février
Première sélection de Maradona
A 16 ans, le joueur de football Diego Maradona est sélectionné dans l'équipe d'Argentine pour un match contre la Hongrie. L'Argentin sera par la suite sélectionné 88 fois dans l'équipe nationale et en deviendra le capitaine. En 1986, Maradona et ses équipiers remporteront la Coupe de monde de football au Mexique.
Voir aussi : Maradona - Histoire du Football

1984
7 février
Sortie de deux astronautes dans l'espace
Grâce au MMU (Manned Maneuvering Unit), sorte de fauteuil-fusée, deux spationautes effectuent la première sortie dans l'espace sans être reliés physiquement à une navette. Robert L.Stewart et Bruce MacCandless flottent ainsi dans l'espace plus de cinq heures à près de 100 mètres de distance de Challenger.
Voir aussi : Sortie - Astronaute - Histoire de l'Espace

1992
7 février
Signature du traité de Maastricht
Les douze représentants européens des Affaires étrangères se retrouvent à Maastricht, aux Pays-Bas, pour signer un traité d'union économique, monétaire et politique. Avec le traité de Rome signé en 1957, Maastricht est l'acte le plus important de la construction européenne. La CEE laisse ainsi place à l'Union européenne. Le traité de Maastricht, ou traité sur l'Union européenne, vise à établir une citoyenneté européenne commune à tous les habitants des pays membres ainsi qu’à harmoniser la politique étrangère et de sécurité entre chaque Etat. Le traité prévoit également la mise en place d’une monnaie unique. Il sera rejeté par les Danois en juin, puis approuvé de justesse par les Français le 20 septembre, avec seulement 51,04% de "oui". Finalement, le traité entrera en vigueur le 1er novembre 1993. L'union monétaire, quant à elle, deviendra effective pour onze pays de l'Union le 1er janvier 1999.
Voir aussi : Traité - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de l'UE - Histoire de la Construction européenne

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2745 Message par saintluc »

Après la guerre d'Indochine et l'échec de la France pour reconquérir l'Indochine à la suite de la victoire du Việt Minh à la bataille de Diên Biên Phu le 7 mai 1954, les accords de Genève divisèrent le pays en deux par une zone démilitarisée au niveau du 17e parallèle. Les deux parties du Viêt Nam connurent alors la mise en place de gouvernements idéologiquement opposés :
Au nord, la République démocratique du Viêt Nam (RDVN), régime communiste fondé par Hô Chi Minh en septembre 1945.
Au sud, la République du Viêt Nam (RVN), régime nationaliste soutenu par les Américains et proclamé par Ngô Dinh Diêm en août 1955, à la suite d'un coup d’État contre Bao Daï déguisé en référendum. Ngô Dinh Diêm et ses alliés s'opposèrent à la tenue des élections de réunification initialement prévues au plus tard à l'été 1956 par les accords de Genève.
La guerre du Viêt Nam débuta à l'instigation des dirigeants de la République démocratique du Viêt Nam (RDVN) sous la forme d'une guerre civile afin de réunifier tout le pays sous son régime et de, selon elle, le libérer d'une agression étrangère impérialiste. Considérant cette lutte comme une poursuite de la guerre d'Indochine, leur stratégie consista à s'appuyer sur le Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL, également appelé « Viêt-Cong », abréviation péjorative de « communistes vietnamiens » utilisée par la RVN et ses alliés), en réactivant la guérilla au Sud par des ex-éléments du Viêt-Minh dès 1957 ; puis, à effectuer des infiltrations de cadres communistes et de matériels dès 1958 grâce à la réutilisation de la Piste Hô Chi Minh.
Dès le début du conflit, la RDVN fut soutenue par des aides logistiques sino-soviétiques alors que de son côté, la RVN fut progressivement « co-administrée » par un interventionnisme américain croissant au fil des années.
Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L’expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l’endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Après quinze ans de combats (entre 1957 et 1972) et un lourd bilan humain, l’intervention directe et massive des États-Unis prit fin avec la signature des accords de paix de Paris en 1973. Les combats entre forces vietnamiennes s'achevèrent avec la chute de Saïgon, capitale de la RVN, le 30 avril 1975. Après la victoire de la RDVN, les deux Viêt Nam furent unis conformément aux buts du FNL pour former l'actuelle République socialiste du Viêt Nam, dotée d'un gouvernement composé essentiellement du parti communiste et basé à Hanoï, jusqu'alors capitale de la RDVN.
Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays. Considérée comme la première défaite militaire de l'histoire des États-Unis, cette guerre impliqua plus de 3,5 millions de jeunes américains envoyés au front entre 1965 et 1972. Parmi les cinéastes influençant cette image figurent entre autres Stanley Kubrick, Francis Ford Coppola et Oliver Stone, vétéran du Viêt Nam au sein de la 25e division d'infanterie qui réalisera une trilogie sur ce conflit avec les films Platoon, Né un 4 juillet et Entre Ciel et Terre.
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Le secrétaire à la Défense Robert McNamara et le général Westmoreland s'entretiennent en août 1965 du déroulement des opérations avec un officier de terrain, le général Tee responsable de la province de Đà Nẵng.
La guerre du Viêt Nam trouve son origine dans la Guerre d'Indochine (1946-1954), conflit qui opposa la France à la Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam, fondée et dirigée par le leader révolutionnaire Hô Chi Minh.
Après l'occupation par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en août 1945, les guérilleros du Viêt Minh, profitant du vide créé par la reddition du Japon, s'emparèrent de la capitale Hanoï. L'empereur Bao Dai, replacé sur le trône par les Japonais, abdiqua pour devenir conseiller suprême du premier gouvernement de la nouvelle République démocratique du Viêt Nam (RDVN), dont l'indépendance fut déclarée à Hanoï le 2 septembre 1945. En 1945, la reconquête de l'Indochine par la France puis l'échec des gouvernements vietnamien et français à s'accorder sur un modus vivendi conduisirent en décembre 1946 à la Première Guerre d'Indochine. La bataille décisive eut lieu au printemps 1954 avec la bataille de Diên Biên Phu. Après un siège de 55 jours, les Français capitulèrent le 7 mai 1954.
Entre temps, lors d'une réunion des quatre « Grands » à Berlin en février 1954, il avait été décidé d'organiser une conférence à Genève à partir du 26 avril, où l'on traiterait de la Corée et de l'Indochine.
Les délégués de la RDVN et de l'État du Viêt Nam y rencontrèrent les délégations de la France, du Royaume-Uni, de l'Union soviétique, des États-Unis, de la République populaire de Chine et des deux États voisins, le Royaume du Laos et le Royaume du Cambodge, afin de discuter du futur de toutes les anciennes possessions françaises en Indochine. La Conférence de Genève prit fin le 21 juillet 1954, par un accord signé entre Pierre Mendès-France et Pham Van Dong, respectivement au nom de la France et du Viêt Nam. À cet accord était également signée une déclaration commune par les neuf participants, sauf par les États-Unis et par l'État du Viêt Nam.
L'indépendance du Laos, du Cambodge et du Viêt Nam était reconnue. Ce dernier étant partagé en deux zones de regroupement militaire des forces armées françaises et vietnamiennes de part et d'autre du 17e parallèle. La réunification du pays pourrait intervenir après des élections générales qui devaient être organisées dans un délai de deux ans (1956), et la constitution d'un gouvernement.
Dès 1955, un nouveau mouvement se développait : le Front national de libération du Sud Viêt Nam (ou Việt Cộng), comptant un certain nombre d'anciens cadres Viêt Minh. Celui-ci s'opposera au régime de la République du Viêt Nam et affrontera les États-Unis lors de l'intervention américaine.
Au Sud (l'État du Viêt Nam), sous la pression américaine, la France nommait Ngô Đình Diệm comme chef de gouvernement en juillet 1954 (sous la présidence de l'empereur Bao Dai). Avec le soutien du président américain Eisenhower, son gouvernement refusait les élections générales initialement prévues. De fait, dès août 1955, Ngô Đình Diệm déclarait que son pays ne se considérait lié en aucune façon par les Accords de Genève dont il n'avait pas été signataire. Les États-Unis ajoutaient ne pas reconnaître la RDVN, déclarant également ne pas avoir été signataire des accords. Entre temps, devenu chef d'État après le référendum truqué contre Bao Dai, Ngô Đình Diệm proclamait la naissance de la République du Viêt Nam (RVN) le 24 octobre 1955 et instaurait un régime nationaliste et anticommuniste.
Durant cette même année, les États-Unis mettaient en place à Saigon une mission militaire chargée d'assumer complètement l'organisation et l'entraînement de l'armée de la RVN.
Face à un pouvoir de plus en plus despotique, d'anciens éléments du Viet Minh reprenaient le maquis dans le sud dès la fin de 1955 et des troubles armés étaient déclenchés au centre Viet Nam dans la province de Quang Ngai en 1957.
Début 1958, des formations de maquisards s'emparaient d'un millier d'armes dans la région de Tay Ninh, ce qui permettait d'équiper les premières unités. Ces actions étaient appuyées par la RDVN qui infiltrait au Sud des cadres communistes et livrait du matériel par la piste Hô-Chi-Minh.
En 1959, 15 nouvelles missions militaires étaient mises en place et dans le même temps, on construisait 46 bases aériennes et 11 bases navales. Alors que l'opposition au régime grandissait, une première tentative de coup d'État menée par l'armée échouait en décembre 1959.
En 1960, le nombre des bases américaines s'élevait à 57 et plus de 2 000 opérations de « ratissage » étaient effectuées par les troupes de Diệm conduites par des officiers américains.
Le 20 décembre 1960, était créé au Sud, le Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), appelé communément « Viêt Cong » par ses adversaires.
Le 20 janvier 1961, le président Kennedy débutait son mandat et confirmait l'interventionnisme américain en portant à 15 000 hommes l'effectif des conseillers militaires. Il s'agissait d'un terme diplomatique pour désigner des soldats qui encadraient l'armée de Diệm. Cette armée passait dans le même temps de 170 000 à 270 000 hommes. Deux escadrilles de B-26 et deux compagnies d'hélicoptères étaient envoyées au Sud.
Le 4 janvier 1962 étaient signés entre les États-Unis et le gouvernement de Ngô Đình Diệm, des accords dont les principaux points portaient sur la pacification, la démocratisation et la libéralisation.
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En février, un accord était conclu entre la RDVN et le Pathet Lao au Laos pour maintenir la piste Hô-Chi-Minh ouverte. Toujours en février, était créé un commandement militaire américain à Saigon : le Military Assistance Command, Vietnam (MACV) sous les ordres du général Paul Harkins. Malgré cette escalade militaire et son intensité opérationnelle (27 000 ratissages et 60 000 sorties aériennes) en 1962, l'activité du FNL ne faiblit pas.
En janvier 1963, la bataille d'Ap Bac, engagement militaire relativement mineur entre le FNL et l'Armée de la RVN (ARVN), voyait les premières pertes américaines parmi les conseillers qui encadraient l'ARVN. Le 12 février débutaient des pressions américaines sur la liberté de l’information.[pas clair] En novembre, on comptait 16 000 conseillers militaires. Le 1e novembre, Ngô Đình Diệm, dictateur impopulaire, subissait un coup d'État militaire autorisé par les Américains. Il était tué le 2 novembre avec son frère Ngô Đình Nhu et une junte militaire fut mise en place, avec à sa tête le général Duong Van Minh.
Le président Kennedy, désirant inaugurer la détente avec Moscou, ordonnait le retrait de 1 000 conseillers américains avant Noël 1963, mais il n'y eut jamais de volonté de retirer tous les soldats américains du Viêt Nam. L'historien John Prados souligne que Kennedy avait affirmé, dans deux émissions télévisées de septembre 1963, une sur CBS, l'autre sur NBC, que ce serait une erreur de partir du Viêt Nam. De même c'est bien sous la présidence de Kennedy que les forces américaines au sud Viêt-Nam sont passées de 1200 soldats, début 1962 à 15400, au milieu de l'année 1963. Tous les plans de retrait des troupes du sud Viêt-Nam sous-tendaient la fin de la guérilla menée par le Front national de libération du Sud Viêt Nam.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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