EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1431
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1514
9 janvier
Mort de la duchesse Anne de Bretagne
La duchesse Anne de Bretagne, qui a endossé différents titres au cours de sa vie et de ses différents mariages, meurt le 9 janvier 1514 à Blois. Tour à tour archiduchesse d'Autriche, reine de France, reine de Sicile et de Jérusalem en droit et duchesse de Milan, elle était la fille de François II et de sa seconde femme Marguerite de Foix. Elle a été, dans l'ordre, la femme de l'empereur Maximilien 1er et des rois Charles VIII et Louis XII.
Voir aussi : France - Charles VII - Reine - Anne de Bretagne - Maximilien 1er - Histoire de la Politique
1590
9 janvier
Naissance de Simon Vouet
Simon Vouet est né le 9 janvier 1590 à Paris. Son père est lui-même peintre, et c'est ce dernier qui lui apprend les premières bases de la peinture. Simon Vouet se spécialisa ainsi dans les portraits. A la suite d'un voyage en Italie, il travaille pour le compte du cardinal Barberi, alors futur pape. Il importe en France le style baroque italien, et Louis XIII lui commande plusieurs œuvres pour le Louvre. Il adapte alors son style et se fait l'emblème du baroque français.
Voir aussi : Italie - Louis XIII - Dossier histoire du baroque - Portraits - Simon Vouet - Histoire de l'Art
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Philippe d'Orléans - Histoire des Guerres
1771
9 janvier
Abdication de l'impératrice Go-Sakuramachi
Le 9 janvier 1771, l'impératrice du Japon, 117e souverain, Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu Go-Momozono. Ce dernier meurt dès 1779, laissant Go-Sakuramachi devenir Gardienne du jeune seigneur pour le nouvel empereur, Kokaku. Ce dernier avait été adopté in extremis par Go-Momozono, avant de mourir. Intronisée en 1762, elle est la dernière impératrice régnante au Japon. Elle meurt le 24 décembre 1813, après une vie bien remplie.
Voir aussi : Japon - Impératrice - Go-Momozono - Go-Sakuramachi - Histoire de la Politique
1792
9 janvier
Signature du traité d'Iasi
Le traité d'Iasi, en Moldavie, est ratifié le 9 janvier 1792, mettant fin à la septième guerre russo-turque qui sévissait depuis 1787. Les Russes, soutenus par les Autrichiens, combattaient les Ottomans, alliés aux Britanniques. Les grands vainqueurs furent les Russes du commandant Souvorov ce qui permit à Catherine II d'obtenir l'annexion de la Crimée, de la forteresse d'Otchakov, ainsi que le littoral de la mer Noire jusqu'à l'embouchure du Dniestr.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Catherine II - Russe - Souvorov - Histoire des Traités
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1869
9 janvier
Début de la rébellion de la Rivière rouge
Au Canada, dans la colonie de la Rivière Rouge et de l'Assiniboine (actuelle province du Manitoba), les métis, majoritairement francophones, fondent leur gouvernement provisoire, en vertu du Manitoba Act, sous la houlette de leur chef, Louis Riel (1844-1885). D'où le nom de « Rébellion de la rivière Rouge » (octobre 1869-avril 1870), première crise d'importance que traversa la jeune Confédération canadienne de 1867, dont les colons susmentionnés rejetaient les termes, lesquels entrevoyaient une annexion de leur territoire, via la Compagnie de la baie d'Hudson.
Voir aussi : Colons - Compagnie baie d'hudson - Confédération canadienne - Louis riel - Métisses - Histoire des Guerres
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1878
9 janvier
Couronnement d'Humbert Ier
Humbert Ier, ou Umberto Ier, succède à son père Victor-Emmanuel II, et monte sur le trône d'Italie le 9 janvier 1878. Né le 14 mars 1844, Humbert Ier fut un souverain constitutionnel, le pouvoir étant occupé par la gauche italienne. Suite à la violente répression d'une manifestation de mineurs en 1898, il est assassiné par un anarchiste vengeur, Gaetano Bresci, le 29 juillet 1900. Son fils Victor-Emmanuel III lui succède.
Voir aussi : Italie - Anarchiste - Victor-emmanuel ii - Victor-Emmanuel III - Gaetano Bresci - Histoire de la Politique
1908
9 janvier
Naissance de Simone de Beauvoir, écrivain français
Simone de Beauvoir est née le 9 janvier 1908 à Paris au sein d'une famille bourgeoise. Après de brillantes études de lettres et de mathématiques, elle suit des cours de philosophie à la Sorbonne. C'est là que Simone de Beauvoir rencontre Jean-Paul Sartre qu'elle aimera jusqu'à sa mort. Elle écrit son premier roman « Primauté du spirituel » entre 1935 et 1937 ; suivront vingt-deux ouvrages. Féministe engagée, Simone de Beauvoir cofonde avec Giselle Halimi le mouvement « Choisir » pour la dépénalisation de l'avortement.
Simone de Beauvoir décède le 14 avril 1986, elle repose auprès de Jean-Paul Sartre au cimetière Montparnasse.
Voir aussi : Simone de Beauvoir - Histoire de l'Art
1913
9 janvier
Mort de Hjalmar Johanson
Le 9 janvier 1913, Hjalmar Johansen meurt à Oslo. Né à Skien en 1867, il est un brillant gymnaste. Il devient champion du monde en 1889 à Paris. En 1893, il est engagé pour l'expédition maritime Fram menée dans l'Arctique par Fridtjof Nansen. Ils ne parviennent pas à rejoindre le pôle Nord à ski mais établissent un nouveau record. Il réalise une seconde expédition antarctique belge. Puis l'expédition Amundsen au pôle Sud en 1910. Mis à l'écart de la seconde tentative d'Amundsen, il entre en dépression et se suicide.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1913
9 janvier
Naissance de Nixon
Le 9 janvier 1913, Richard Nixon naît à Yorba Linda en Californie. Nixon devient président des Etats-Unis en janvier 1969. Il procède à l'amélioration des relations avec la Chine et l'URSS dans le contexte de la Guerre Froide. Il signe un accord de paix avec le Nord Viêt Nam en 1973. Cependant, Nixon est également connu pour l'affaire du Watergate qui l'a poussé à démissionner en 1974. Il aurait été impliqué dans le cambriolage du siège du Parti démocrate. La Chambre des Représentants lui oppose une procédure d'impeachment, qui permet au corps législatif de destituer un membre du gouvernement.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Nixon - Watergate - Histoire de la Politique
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1514
9 janvier
Mort de la duchesse Anne de Bretagne
La duchesse Anne de Bretagne, qui a endossé différents titres au cours de sa vie et de ses différents mariages, meurt le 9 janvier 1514 à Blois. Tour à tour archiduchesse d'Autriche, reine de France, reine de Sicile et de Jérusalem en droit et duchesse de Milan, elle était la fille de François II et de sa seconde femme Marguerite de Foix. Elle a été, dans l'ordre, la femme de l'empereur Maximilien 1er et des rois Charles VIII et Louis XII.
Voir aussi : France - Charles VII - Reine - Anne de Bretagne - Maximilien 1er - Histoire de la Politique
1590
9 janvier
Naissance de Simon Vouet
Simon Vouet est né le 9 janvier 1590 à Paris. Son père est lui-même peintre, et c'est ce dernier qui lui apprend les premières bases de la peinture. Simon Vouet se spécialisa ainsi dans les portraits. A la suite d'un voyage en Italie, il travaille pour le compte du cardinal Barberi, alors futur pape. Il importe en France le style baroque italien, et Louis XIII lui commande plusieurs œuvres pour le Louvre. Il adapte alors son style et se fait l'emblème du baroque français.
Voir aussi : Italie - Louis XIII - Dossier histoire du baroque - Portraits - Simon Vouet - Histoire de l'Art
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Philippe d'Orléans - Histoire des Guerres
1771
9 janvier
Abdication de l'impératrice Go-Sakuramachi
Le 9 janvier 1771, l'impératrice du Japon, 117e souverain, Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu Go-Momozono. Ce dernier meurt dès 1779, laissant Go-Sakuramachi devenir Gardienne du jeune seigneur pour le nouvel empereur, Kokaku. Ce dernier avait été adopté in extremis par Go-Momozono, avant de mourir. Intronisée en 1762, elle est la dernière impératrice régnante au Japon. Elle meurt le 24 décembre 1813, après une vie bien remplie.
Voir aussi : Japon - Impératrice - Go-Momozono - Go-Sakuramachi - Histoire de la Politique
1792
9 janvier
Signature du traité d'Iasi
Le traité d'Iasi, en Moldavie, est ratifié le 9 janvier 1792, mettant fin à la septième guerre russo-turque qui sévissait depuis 1787. Les Russes, soutenus par les Autrichiens, combattaient les Ottomans, alliés aux Britanniques. Les grands vainqueurs furent les Russes du commandant Souvorov ce qui permit à Catherine II d'obtenir l'annexion de la Crimée, de la forteresse d'Otchakov, ainsi que le littoral de la mer Noire jusqu'à l'embouchure du Dniestr.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Catherine II - Russe - Souvorov - Histoire des Traités
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1869
9 janvier
Début de la rébellion de la Rivière rouge
Au Canada, dans la colonie de la Rivière Rouge et de l'Assiniboine (actuelle province du Manitoba), les métis, majoritairement francophones, fondent leur gouvernement provisoire, en vertu du Manitoba Act, sous la houlette de leur chef, Louis Riel (1844-1885). D'où le nom de « Rébellion de la rivière Rouge » (octobre 1869-avril 1870), première crise d'importance que traversa la jeune Confédération canadienne de 1867, dont les colons susmentionnés rejetaient les termes, lesquels entrevoyaient une annexion de leur territoire, via la Compagnie de la baie d'Hudson.
Voir aussi : Colons - Compagnie baie d'hudson - Confédération canadienne - Louis riel - Métisses - Histoire des Guerres
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1878
9 janvier
Couronnement d'Humbert Ier
Humbert Ier, ou Umberto Ier, succède à son père Victor-Emmanuel II, et monte sur le trône d'Italie le 9 janvier 1878. Né le 14 mars 1844, Humbert Ier fut un souverain constitutionnel, le pouvoir étant occupé par la gauche italienne. Suite à la violente répression d'une manifestation de mineurs en 1898, il est assassiné par un anarchiste vengeur, Gaetano Bresci, le 29 juillet 1900. Son fils Victor-Emmanuel III lui succède.
Voir aussi : Italie - Anarchiste - Victor-emmanuel ii - Victor-Emmanuel III - Gaetano Bresci - Histoire de la Politique
1908
9 janvier
Naissance de Simone de Beauvoir, écrivain français
Simone de Beauvoir est née le 9 janvier 1908 à Paris au sein d'une famille bourgeoise. Après de brillantes études de lettres et de mathématiques, elle suit des cours de philosophie à la Sorbonne. C'est là que Simone de Beauvoir rencontre Jean-Paul Sartre qu'elle aimera jusqu'à sa mort. Elle écrit son premier roman « Primauté du spirituel » entre 1935 et 1937 ; suivront vingt-deux ouvrages. Féministe engagée, Simone de Beauvoir cofonde avec Giselle Halimi le mouvement « Choisir » pour la dépénalisation de l'avortement.
Simone de Beauvoir décède le 14 avril 1986, elle repose auprès de Jean-Paul Sartre au cimetière Montparnasse.
Voir aussi : Simone de Beauvoir - Histoire de l'Art
1913
9 janvier
Mort de Hjalmar Johanson
Le 9 janvier 1913, Hjalmar Johansen meurt à Oslo. Né à Skien en 1867, il est un brillant gymnaste. Il devient champion du monde en 1889 à Paris. En 1893, il est engagé pour l'expédition maritime Fram menée dans l'Arctique par Fridtjof Nansen. Ils ne parviennent pas à rejoindre le pôle Nord à ski mais établissent un nouveau record. Il réalise une seconde expédition antarctique belge. Puis l'expédition Amundsen au pôle Sud en 1910. Mis à l'écart de la seconde tentative d'Amundsen, il entre en dépression et se suicide.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1913
9 janvier
Naissance de Nixon
Le 9 janvier 1913, Richard Nixon naît à Yorba Linda en Californie. Nixon devient président des Etats-Unis en janvier 1969. Il procède à l'amélioration des relations avec la Chine et l'URSS dans le contexte de la Guerre Froide. Il signe un accord de paix avec le Nord Viêt Nam en 1973. Cependant, Nixon est également connu pour l'affaire du Watergate qui l'a poussé à démissionner en 1974. Il aurait été impliqué dans le cambriolage du siège du Parti démocrate. La Chambre des Représentants lui oppose une procédure d'impeachment, qui permet au corps législatif de destituer un membre du gouvernement.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Nixon - Watergate - Histoire de la Politique
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Go-Sakuramachi (後桜町天皇, Go-Sakuramachi Tennō?, 23 septembre 1740 – 24 décembre 1813) est la 117ème Impératrice du Japon selon l'ordre de succession traditionnel. Elle est la dernière femme à avoir été Impératrice régnante (la huitième dans l'histoire du Japon). Son règne s'étend du 15 septembre 1762 au 9 janvier 1771, date de son abdication en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Son nom personnel est Toshiko (智子?) et son premier titre est Isa-no-miya (以茶宮?), devenu Ake-no-miya (緋宮?).
Empereurs du Japon
Elle est la seconde fille de l'empereur Sakuramachi. Sa sœur aînée est morte jeune et son frère cadet est l'Empereur Momozono. Elle deviendra impératrice après l'abdication de Momozono.
En 1762, elle accède au trône par un décret spécial de l'Empereur Momozono dont le fils (le Prince Hidehito, plus tard Empereur Go-Momozono) n'a que 5 ans.
À son intronisation, elle devient la première Impératrice régnant à titre personnel en 119 ans, la première depuis l'Impératrice Meishō.
Dans sa neuvième année de règne (en 1770), elle abdique en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Néanmoins, le règne de ce dernier ne dure pas longtemps, se terminant en 1779 quand Go-Momozono meurt sans laisser de fils. Durant l'agonie de son neveu, l'ex-Impératrice (Daijo Tenno) consulte les membres les plus importants de la cour et les gardes impériaux, prévoyant de considérer le Prince Fushimi-no-miya comme un fils adopté. Mais ils se décident finalement pour le Prince Morohito (師仁), sixième fils du Prince Kan'in-no-miya Sukehito (閑院宮典仁) qui a le soutien du principal conseiller de l'Empereur (Kampaku). Le Prince Morohito, hâtivement adopté par Go-Momozono sur son lit de mort devient l'Empereur Kōkaku.
Une fois le trône passé à cette branche de la lignée impériale, Go-Sakuramachi, dans son rôle d'Impératrice retirée, est désormais connue comme la Gardienne du Jeune Seigneur. C'est dans le cadre de ce rôle qu'en 1789, à l'occasion d'un scandale concernant un titre honorifique, elle réprimande l'empereur.
Elle meurt en 1813 âgée de 73 ans. Elle laisse derrière elle un livre intitulé Kinchū-nenjū no koto (禁中年中の事) (titre qui peut se traduire par "Sujets d'années à la cour Impériale") comprenant des poèmes, des chroniques, etc d'une excellente qualité littéraire.
Go-Sakuramachi représentée comme un homme avec une barbiche.
L'ère Hōreki
Hōreki 11, le 7e jour de la 11e lune (2 décembre 1761): L'empereur Momozono abdiqua.
Hōreki 13 1763): On répara le temple de Nikko.
L'ère Meiwa
Meiwa gannen (宝暦元年) ou Meiwa (1763): L'ambassadeur de Corée vint. Le roi des îles Ryūkyūs envoya également une ambassade à la cour.
Meiwa 3 (1766): On découvrit une conspiration tramée contre le shogun à Edo, par Yamagata Daini et Fuji Umon; et on arrêta les principaux coupables.
Meiwa 4, le 21e jour de la 8e lune (13 septembre 1767): Daini et Umon furent exécutés, d'après la sentence prononcée par Abe Iyo-no kami.
Meiwa 4 (1767): On fit des travaux dans le lit des rivières de l'est de l'empire, pour les rendre plus navigables, et on restaura les digues.
Meiwa 5 (1767): On battit les monnaies de cuivre appelées Zi mon sen (Szu men thsian)5.
Meiwa 7 (1770): Dans sa neuvième année de règne, l'impératrice Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu, l'empereur Go-Momozono.
Les ères du règne de Go-Sakuramachi-tenno-tennō
Ère Hōreki (宝暦), 1751-1764
Ère Meiwa (明和), 1764-1772
Empereurs du Japon
Elle est la seconde fille de l'empereur Sakuramachi. Sa sœur aînée est morte jeune et son frère cadet est l'Empereur Momozono. Elle deviendra impératrice après l'abdication de Momozono.
En 1762, elle accède au trône par un décret spécial de l'Empereur Momozono dont le fils (le Prince Hidehito, plus tard Empereur Go-Momozono) n'a que 5 ans.
À son intronisation, elle devient la première Impératrice régnant à titre personnel en 119 ans, la première depuis l'Impératrice Meishō.
Dans sa neuvième année de règne (en 1770), elle abdique en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Néanmoins, le règne de ce dernier ne dure pas longtemps, se terminant en 1779 quand Go-Momozono meurt sans laisser de fils. Durant l'agonie de son neveu, l'ex-Impératrice (Daijo Tenno) consulte les membres les plus importants de la cour et les gardes impériaux, prévoyant de considérer le Prince Fushimi-no-miya comme un fils adopté. Mais ils se décident finalement pour le Prince Morohito (師仁), sixième fils du Prince Kan'in-no-miya Sukehito (閑院宮典仁) qui a le soutien du principal conseiller de l'Empereur (Kampaku). Le Prince Morohito, hâtivement adopté par Go-Momozono sur son lit de mort devient l'Empereur Kōkaku.
Une fois le trône passé à cette branche de la lignée impériale, Go-Sakuramachi, dans son rôle d'Impératrice retirée, est désormais connue comme la Gardienne du Jeune Seigneur. C'est dans le cadre de ce rôle qu'en 1789, à l'occasion d'un scandale concernant un titre honorifique, elle réprimande l'empereur.
Elle meurt en 1813 âgée de 73 ans. Elle laisse derrière elle un livre intitulé Kinchū-nenjū no koto (禁中年中の事) (titre qui peut se traduire par "Sujets d'années à la cour Impériale") comprenant des poèmes, des chroniques, etc d'une excellente qualité littéraire.
Go-Sakuramachi représentée comme un homme avec une barbiche.
L'ère Hōreki
Hōreki 11, le 7e jour de la 11e lune (2 décembre 1761): L'empereur Momozono abdiqua.
Hōreki 13 1763): On répara le temple de Nikko.
L'ère Meiwa
Meiwa gannen (宝暦元年) ou Meiwa (1763): L'ambassadeur de Corée vint. Le roi des îles Ryūkyūs envoya également une ambassade à la cour.
Meiwa 3 (1766): On découvrit une conspiration tramée contre le shogun à Edo, par Yamagata Daini et Fuji Umon; et on arrêta les principaux coupables.
Meiwa 4, le 21e jour de la 8e lune (13 septembre 1767): Daini et Umon furent exécutés, d'après la sentence prononcée par Abe Iyo-no kami.
Meiwa 4 (1767): On fit des travaux dans le lit des rivières de l'est de l'empire, pour les rendre plus navigables, et on restaura les digues.
Meiwa 5 (1767): On battit les monnaies de cuivre appelées Zi mon sen (Szu men thsian)5.
Meiwa 7 (1770): Dans sa neuvième année de règne, l'impératrice Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu, l'empereur Go-Momozono.
Les ères du règne de Go-Sakuramachi-tenno-tennō
Ère Hōreki (宝暦), 1751-1764
Ère Meiwa (明和), 1764-1772
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
11
10 janvier
Siège de Copenhague
Le 10 et le 11 février 1659, Charles X Gustave de Suède mène ses troupes sur Copenhague afin d'envahir la capitale danoise. Avec cette action militaire, le souverain suédois brise le traité de Roskilde signé l'année précédente et dans lequel Frédéric III, roi de Norvège et du Danemark octroyait des territoires à la Suède. Cependant, Copenhague et ses armées étaient bien préparées, les envahisseurs sont repoussés et obligés de capituler.
Voir aussi : Suède - Danemark - Siège - Charles X - Frédéric III - Histoire des Guerres
14
10 janvier
Victoire française à la bataille de Fort Oswego
Louis-Joseph de Montcalm et ses troupes, alliés des Amérindiens, remportent la bataille de Fort Oswego entre le 10 et le 14 août 1756, contre la Grande-Bretagne. Après avoir détruit le Fort Oswego, et pris le Fort William Henry qui domine la vallée de l'Hudson, Montcalm parvient ainsi à contrôler toute la région des Grands Lacs. Grâce à cette victoire, il obtient du roi la liberté de diriger ses troupes comme bon lui semble.
Voir aussi : Amérindiens - Grands Lacs - Histoire des Guerres
1356
10 janvier
Promulgation de la Bulle d'or de Nuremberg
Le 10 janvier 1356, l'empereur Charles IV promulgue la Bulle d'or de Nuremberg. Ce texte fondateur du Saint-Empire romain germanique détermine, au moyen de 31 articles, les règles de transmission de la charge d'empereur. Le roi doit, selon ce document, être élu par un collège électoral de princes-électeurs composé de trois archevêques et quatre aristocrates. La précision des conditions d'élection permet de se passer de toute validation papale, et définit en outre les prérogatives du roi, ainsi que la répartition des pouvoirs.
Voir aussi : Pape - Saint-Empire romain germanique - Charles IV - Histoire de Nuremberg - Histoire de la Politique
1430
10 janvier
Création de l'ordre de la Toison d'or par Philippe le Bon
Philippe III le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne, fonde à Bruges (Belgique), l'ordre de la Toison d'or à l'occasion de son mariage avec Isabelle du Portugal. Créé en hommage à la fameuse Toison d'or de Jason, Il s'agissait pour Philippe le Bon, alors prince le plus puissant d'Europe, de souder toute la noblesse bourguignonne autour d'un ordre de chevalerie prestigieux. Celui-ci perdura sous la maison Habsbourg, devenant autrichien avec Maximilien Ier puis espagnol sous Charles Quint.
Voir aussi : Charles Quint - Maximilien Ier - Philippe le Bon - Duché de bourgogne - Bruges - Histoire de la Politique
1645
10 janvier
Exécution de William Laud
William Laud est nommé Archevêque de Canterbury en 1633. Il est le conseiller favori de Charles Ier. Alors qu'il essaie d'imposer à l'Écosse une stricte discipline épiscopale, il ne provoque en vérité, qu'une insurrection totale. Suite à cela, Charles Ier le laisse tomber et il est incarcéré à la Tour de Londres, où il restera durant cinq ans avant d'être inculpé de trahison par ses détracteurs et décapité le 10 janvier 1645.
Voir aussi : Insurrection - Charles 1er - Archevêque - Histoire de la Politique
1698
10 janvier
Décès de Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont.
Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, plus connu sous le nom du Nain de Tillemont, est né en 1637 en France.
C'est un historien de renom.
Il effectue ses études aux Petites-Ecoles de Port-Royal. Il crée ainsi un méthode se rapportant à celle de Dom Mabillon. Elle consiste à utiliser des matériaux historiques qualifiés de fiables pour exposer ses théories.
Il meurt le 10 janvier 1698.
Voir aussi : Histoire des Décès
1769
10 janvier
Naissance de Michel Ney
Michel Ney, Maréchal d'Empire, naît le 10 janvier 1769 en Lorraine. Celui qui fut surnommé le "Brave des Braves" par Napoléon Ier, s'engage dans l'armée dès l'âge de 19 ans. Après avoir participé aux guerres de la Révolution française, il se fait remarquer par Bonaparte, qu'il suit dans plusieurs de ses campagnes. Celui qui fut prince de la Moskowa, est arrêté sous la seconde Restauration, et fusillé à Paris, le 7 décembre 1815.
Voir aussi : Bonaparte - Révolution française - Napoléon Ier - Maréchal d'Empire - Seconde Restauration - Histoire des Guerres
1863
10 janvier
Inauguration du premier métro
Imaginé par Charles Pearson, le premier métro du monde est inauguré à Londres à 6 heures du matin. La ligne longue de 4 miles (6,5 kilomètres) permet de rallier Farringdon street à Paddington. Malgré les problèmes d'aération, il fonctionne à la vapeur. Durant cette première journée, le "London Metropolitan" transportera près de 30 000 passagers.
Voir aussi : Histoire de Londres - Inauguration - Métro - Histoire des Chemins de fer
1869
10 janvier
Naissance de Raspoutine
Premiers cris de l'aventurier russe Grigori Iefimovitch Novykh, plus connu sous le (sur)nom de Raspoutine (« le débauché ») à Pokrovskoïe (Sibérie occidentale). Après avoir goûté aux joies monastiques, il crée un fonds de commerce sur ses prétendus dons de thaumaturge, pouvoir qui consiste à soigner par simple imposition des mains – il en aurait profité pour abuser sexuellement de ses patientes. A peine se fixe-t-il à Saint-Pétersbourg (1905) que le starets (saint homme) parvient à pénétrer la demeure impériale, privilège glané pour avoir réussi à soulager le tsarévitch Alexis en proie à des crises d'hémophile. Mais son ingérence grandissante dans les affaires du gouvernement et son emprise sur la tsarine poussent ses rivaux à s'en débarrasser (assassinat le 30 décembre 1916 à Petrograd).
Voir aussi : Nicolas II - Saint-Pétersbourg - Assassinat politique - Histoire de la Sibérie - Raspoutine - Histoire de la Politique
1917
10 janvier
Décès de Buffalo Bill
Buffalo Bill, de son vrai nom William Frederick Cody, décède à Denver (Colorado). Né le 26 février 1846 à LeClaire (Iowa), il est une figure majeure de la conquête de l'Ouest. Il a débuté sa carrière comme chasseur de bisons, d'où il tirera son surnom. A partir de 1882, il dirige un spectacle populaire intitulé le Buffalo Bill's Wild West, qui va le mener dans toute l'Amérique du Nord et en Europe. Sa vie a fait l'objet d'un film en 1944, Buffalo Bill.
Voir aussi : Décès - Art - Buffalo Bill - Histoire de l'Art
1919
10 janvier
David Lloyd Georges et Winston Churchill dans le paysage politique britannique
Le début de l'année 1919 fut marqué par deux personnalités politiques britanniques. D'une part, David Lloyd Georges qui fut le dernier Premier ministre à appartenir au parti libéral et qui représenta le Royaume Uni à la Conférence de paix de Paris de 1919. D'autre part, Winston Churchill, qui se joignit à David Lloyd Georges pour soutenir les réformes libérales et fut nommé en janvier 1919 Secrétaire d'Etat de la Guerre, en charge des affaires militaires et de l'armée.
Voir aussi : Politique - Ministre - Churchill - Libéralisme - Histoire de la Politique
1920
10 janvier
Naissance de la Société des Nations
Avec l'entrée en vigueur du traité de Versailles, signé le même jour au Quai d'Orsay, naît officiellement la SDN. L'organisation internationale, dont le siège est établi à Genève, accueille 32 pays membres. Elle est soumise à l'autorité d'un conseil permanent composé de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Japon et de la Chine. Le rôle de la SDN est d'assurer le maintien de la paix dans le monde. Paradoxe : bien qu'imaginée par le président américain Wilson, la SDN n'accueillera jamais en son sein les Etats-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, elle sera remplacée par l'ONU en 1946.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la SDN - Histoire de la Société des Nations - Histoire de la Diplomatie
1926
10 janvier
Metropolis salué par la critique
Le réalisateur allemand Fritz Lang présente pour la première fois à Berlin son film "Metropolis". Dans une cité futuriste gouvernée par le despote John Fredersen, les maîtres et les travailleurs sont séparés entre parties haute et basse de la ville. Fritz Lang appelle dans son film à la réconciliation des classes sociales. Au terme des 3h30 de film, la critique l'encense. "Metropolis" devient le chef-d'œuvre du cinéma expressionniste allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la science-fiction - Film - Fritz Lang - Histoire du Cinéma
1929
10 janvier
Premières aventures de Tintin
L'illustrateur Georges Rémi alias Hergé, publie dans le supplément du quotidien bruxellois "Le vingtième siècle", sa nouvelle bande dessinée: "Tintin au pays des soviets".
Voir aussi : BD - Hergé - Tintin - Histoire des Bandes dessinées
1939
10 janvier
Bataille de Qingdao
L'empire du Japon est en guerre depuis 1937 contre la république de Chine depuis l'incident du pont de Marco Polo. Alors que les dirigeants nippons envisageaient une guerre éclair de trois mois, la guerre sino-japonaise s'éternise. En 1939, l'empire du Japon est déterminé à fermer les frontières de la Chine. Le 10 janvier 1939, le Japon s'empare de la ville portuaire de Qingdao, située sur la péninsule de la province de Shandong, en mer Jaune, dans le golfe de Bohai.
Voir aussi : Japon - Chine - Shandong - Histoire des Guerres
1949
10 janvier
RCA lance le 45 tours
La maison de disque américaine RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle qui prendra le nom de 45 tours du fait de sa rotation de 45 tours par minute. Grâce à cette invention, qui permet d'écouter 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".
Voir aussi : 45 tours - Disque - Histoire de la Chanson
1975
10 janvier
Début d'"Apostrophe"
L'émission littéraire de Bernard Pivot est diffusée pour la première fois sur Antenne 2. "Apostrophe" remplace le programme "Ouvrez les guillemets" présenté par le même Bernard Pivot."Apostrophe" sera remplacé par "Bouillon de culture", dont le premier numéro sera diffusé le 12 janvier 1991.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
1991
10 janvier
La France adopte la loi Evin
La France se dote d’une loi visant à réduire la consommation d’alcool et de cigarettes, en tant que produits néfastes pour la santé et impliquant une forte dépendance. La voie choisie par le député PS Claude Evin repose essentiellement sur la neutralisation de la publicité et l’obligation de messages préventifs : promouvoir la cigarette est désormais interdit tandis que l’alcool n’a plus le droit de citer à la télévision et au cinéma. Concernant le tabac, le texte doit également défendre les « fumeurs passifs » en interdisant de fumer dans les lieux publics. Elle provoque la colère des producteurs d’alcool ainsi que des cafés et autres restaurants qui d’ailleurs opterons pour une application limité.
Voir aussi : Loi - Evin - Tabagisme - Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
10 janvier
Siège de Copenhague
Le 10 et le 11 février 1659, Charles X Gustave de Suède mène ses troupes sur Copenhague afin d'envahir la capitale danoise. Avec cette action militaire, le souverain suédois brise le traité de Roskilde signé l'année précédente et dans lequel Frédéric III, roi de Norvège et du Danemark octroyait des territoires à la Suède. Cependant, Copenhague et ses armées étaient bien préparées, les envahisseurs sont repoussés et obligés de capituler.
Voir aussi : Suède - Danemark - Siège - Charles X - Frédéric III - Histoire des Guerres
14
10 janvier
Victoire française à la bataille de Fort Oswego
Louis-Joseph de Montcalm et ses troupes, alliés des Amérindiens, remportent la bataille de Fort Oswego entre le 10 et le 14 août 1756, contre la Grande-Bretagne. Après avoir détruit le Fort Oswego, et pris le Fort William Henry qui domine la vallée de l'Hudson, Montcalm parvient ainsi à contrôler toute la région des Grands Lacs. Grâce à cette victoire, il obtient du roi la liberté de diriger ses troupes comme bon lui semble.
Voir aussi : Amérindiens - Grands Lacs - Histoire des Guerres
1356
10 janvier
Promulgation de la Bulle d'or de Nuremberg
Le 10 janvier 1356, l'empereur Charles IV promulgue la Bulle d'or de Nuremberg. Ce texte fondateur du Saint-Empire romain germanique détermine, au moyen de 31 articles, les règles de transmission de la charge d'empereur. Le roi doit, selon ce document, être élu par un collège électoral de princes-électeurs composé de trois archevêques et quatre aristocrates. La précision des conditions d'élection permet de se passer de toute validation papale, et définit en outre les prérogatives du roi, ainsi que la répartition des pouvoirs.
Voir aussi : Pape - Saint-Empire romain germanique - Charles IV - Histoire de Nuremberg - Histoire de la Politique
1430
10 janvier
Création de l'ordre de la Toison d'or par Philippe le Bon
Philippe III le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne, fonde à Bruges (Belgique), l'ordre de la Toison d'or à l'occasion de son mariage avec Isabelle du Portugal. Créé en hommage à la fameuse Toison d'or de Jason, Il s'agissait pour Philippe le Bon, alors prince le plus puissant d'Europe, de souder toute la noblesse bourguignonne autour d'un ordre de chevalerie prestigieux. Celui-ci perdura sous la maison Habsbourg, devenant autrichien avec Maximilien Ier puis espagnol sous Charles Quint.
Voir aussi : Charles Quint - Maximilien Ier - Philippe le Bon - Duché de bourgogne - Bruges - Histoire de la Politique
1645
10 janvier
Exécution de William Laud
William Laud est nommé Archevêque de Canterbury en 1633. Il est le conseiller favori de Charles Ier. Alors qu'il essaie d'imposer à l'Écosse une stricte discipline épiscopale, il ne provoque en vérité, qu'une insurrection totale. Suite à cela, Charles Ier le laisse tomber et il est incarcéré à la Tour de Londres, où il restera durant cinq ans avant d'être inculpé de trahison par ses détracteurs et décapité le 10 janvier 1645.
Voir aussi : Insurrection - Charles 1er - Archevêque - Histoire de la Politique
1698
10 janvier
Décès de Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont.
Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, plus connu sous le nom du Nain de Tillemont, est né en 1637 en France.
C'est un historien de renom.
Il effectue ses études aux Petites-Ecoles de Port-Royal. Il crée ainsi un méthode se rapportant à celle de Dom Mabillon. Elle consiste à utiliser des matériaux historiques qualifiés de fiables pour exposer ses théories.
Il meurt le 10 janvier 1698.
Voir aussi : Histoire des Décès
1769
10 janvier
Naissance de Michel Ney
Michel Ney, Maréchal d'Empire, naît le 10 janvier 1769 en Lorraine. Celui qui fut surnommé le "Brave des Braves" par Napoléon Ier, s'engage dans l'armée dès l'âge de 19 ans. Après avoir participé aux guerres de la Révolution française, il se fait remarquer par Bonaparte, qu'il suit dans plusieurs de ses campagnes. Celui qui fut prince de la Moskowa, est arrêté sous la seconde Restauration, et fusillé à Paris, le 7 décembre 1815.
Voir aussi : Bonaparte - Révolution française - Napoléon Ier - Maréchal d'Empire - Seconde Restauration - Histoire des Guerres
1863
10 janvier
Inauguration du premier métro
Imaginé par Charles Pearson, le premier métro du monde est inauguré à Londres à 6 heures du matin. La ligne longue de 4 miles (6,5 kilomètres) permet de rallier Farringdon street à Paddington. Malgré les problèmes d'aération, il fonctionne à la vapeur. Durant cette première journée, le "London Metropolitan" transportera près de 30 000 passagers.
Voir aussi : Histoire de Londres - Inauguration - Métro - Histoire des Chemins de fer
1869
10 janvier
Naissance de Raspoutine
Premiers cris de l'aventurier russe Grigori Iefimovitch Novykh, plus connu sous le (sur)nom de Raspoutine (« le débauché ») à Pokrovskoïe (Sibérie occidentale). Après avoir goûté aux joies monastiques, il crée un fonds de commerce sur ses prétendus dons de thaumaturge, pouvoir qui consiste à soigner par simple imposition des mains – il en aurait profité pour abuser sexuellement de ses patientes. A peine se fixe-t-il à Saint-Pétersbourg (1905) que le starets (saint homme) parvient à pénétrer la demeure impériale, privilège glané pour avoir réussi à soulager le tsarévitch Alexis en proie à des crises d'hémophile. Mais son ingérence grandissante dans les affaires du gouvernement et son emprise sur la tsarine poussent ses rivaux à s'en débarrasser (assassinat le 30 décembre 1916 à Petrograd).
Voir aussi : Nicolas II - Saint-Pétersbourg - Assassinat politique - Histoire de la Sibérie - Raspoutine - Histoire de la Politique
1917
10 janvier
Décès de Buffalo Bill
Buffalo Bill, de son vrai nom William Frederick Cody, décède à Denver (Colorado). Né le 26 février 1846 à LeClaire (Iowa), il est une figure majeure de la conquête de l'Ouest. Il a débuté sa carrière comme chasseur de bisons, d'où il tirera son surnom. A partir de 1882, il dirige un spectacle populaire intitulé le Buffalo Bill's Wild West, qui va le mener dans toute l'Amérique du Nord et en Europe. Sa vie a fait l'objet d'un film en 1944, Buffalo Bill.
Voir aussi : Décès - Art - Buffalo Bill - Histoire de l'Art
1919
10 janvier
David Lloyd Georges et Winston Churchill dans le paysage politique britannique
Le début de l'année 1919 fut marqué par deux personnalités politiques britanniques. D'une part, David Lloyd Georges qui fut le dernier Premier ministre à appartenir au parti libéral et qui représenta le Royaume Uni à la Conférence de paix de Paris de 1919. D'autre part, Winston Churchill, qui se joignit à David Lloyd Georges pour soutenir les réformes libérales et fut nommé en janvier 1919 Secrétaire d'Etat de la Guerre, en charge des affaires militaires et de l'armée.
Voir aussi : Politique - Ministre - Churchill - Libéralisme - Histoire de la Politique
1920
10 janvier
Naissance de la Société des Nations
Avec l'entrée en vigueur du traité de Versailles, signé le même jour au Quai d'Orsay, naît officiellement la SDN. L'organisation internationale, dont le siège est établi à Genève, accueille 32 pays membres. Elle est soumise à l'autorité d'un conseil permanent composé de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Japon et de la Chine. Le rôle de la SDN est d'assurer le maintien de la paix dans le monde. Paradoxe : bien qu'imaginée par le président américain Wilson, la SDN n'accueillera jamais en son sein les Etats-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, elle sera remplacée par l'ONU en 1946.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la SDN - Histoire de la Société des Nations - Histoire de la Diplomatie
1926
10 janvier
Metropolis salué par la critique
Le réalisateur allemand Fritz Lang présente pour la première fois à Berlin son film "Metropolis". Dans une cité futuriste gouvernée par le despote John Fredersen, les maîtres et les travailleurs sont séparés entre parties haute et basse de la ville. Fritz Lang appelle dans son film à la réconciliation des classes sociales. Au terme des 3h30 de film, la critique l'encense. "Metropolis" devient le chef-d'œuvre du cinéma expressionniste allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la science-fiction - Film - Fritz Lang - Histoire du Cinéma
1929
10 janvier
Premières aventures de Tintin
L'illustrateur Georges Rémi alias Hergé, publie dans le supplément du quotidien bruxellois "Le vingtième siècle", sa nouvelle bande dessinée: "Tintin au pays des soviets".
Voir aussi : BD - Hergé - Tintin - Histoire des Bandes dessinées
1939
10 janvier
Bataille de Qingdao
L'empire du Japon est en guerre depuis 1937 contre la république de Chine depuis l'incident du pont de Marco Polo. Alors que les dirigeants nippons envisageaient une guerre éclair de trois mois, la guerre sino-japonaise s'éternise. En 1939, l'empire du Japon est déterminé à fermer les frontières de la Chine. Le 10 janvier 1939, le Japon s'empare de la ville portuaire de Qingdao, située sur la péninsule de la province de Shandong, en mer Jaune, dans le golfe de Bohai.
Voir aussi : Japon - Chine - Shandong - Histoire des Guerres
1949
10 janvier
RCA lance le 45 tours
La maison de disque américaine RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle qui prendra le nom de 45 tours du fait de sa rotation de 45 tours par minute. Grâce à cette invention, qui permet d'écouter 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".
Voir aussi : 45 tours - Disque - Histoire de la Chanson
1975
10 janvier
Début d'"Apostrophe"
L'émission littéraire de Bernard Pivot est diffusée pour la première fois sur Antenne 2. "Apostrophe" remplace le programme "Ouvrez les guillemets" présenté par le même Bernard Pivot."Apostrophe" sera remplacé par "Bouillon de culture", dont le premier numéro sera diffusé le 12 janvier 1991.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
1991
10 janvier
La France adopte la loi Evin
La France se dote d’une loi visant à réduire la consommation d’alcool et de cigarettes, en tant que produits néfastes pour la santé et impliquant une forte dépendance. La voie choisie par le député PS Claude Evin repose essentiellement sur la neutralisation de la publicité et l’obligation de messages préventifs : promouvoir la cigarette est désormais interdit tandis que l’alcool n’a plus le droit de citer à la télévision et au cinéma. Concernant le tabac, le texte doit également défendre les « fumeurs passifs » en interdisant de fumer dans les lieux publics. Elle provoque la colère des producteurs d’alcool ainsi que des cafés et autres restaurants qui d’ailleurs opterons pour une application limité.
Voir aussi : Loi - Evin - Tabagisme - Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille du fort Oswego également appelée bataille de Chouaguen a été une victoire française du théâtre nord-américain de la guerre de Sept Ans gagnée malgré la vulnérabilité militaire de la Nouvelle-France. Dans la semaine du 10 août 1756, une force commandée par Montcalm composée de soldats de métier, de la milice canadienne et d'Indiens captura et occupa les fortifications britanniques du fort Oswego, sur la rive sud du lac Ontario (à l'emplacement de la ville éponyme dans l'État américain de New York près de Syracuse) - les Français nommaient Oswego "Chouaguen". En plus de 1 700 prisonniers, les forces de Montcalm ont saisi les 121 canons du fort. La chute du fort marque un arrêt à la progression britannique dans la région et leva la menace sur le fort voisin de Frontenac. La bataille fut notable pour avoir démontré que la tactique européenne traditionnelle de siège était valable sur le champ de bataille nord-américain, si appliquée correctement et dans les bonnes circonstances.
Après une série d'escarmouches au début de l'année 1756, le premier mouvement est opéré par Montcalm qui décide de prendre Fort Oswego, sur le lac Ontario. La prise de ce fort permettrait en effet aux Français de protéger Fort Niagara et Fort Duquesne d'éventuelles avancées britanniques en établissant une ligne continue de forts français du Québec au Mississippi.
Le 29 juillet 1756, Montcalm arrive à Fort Frontenac avec l'espoir de mener l'assaut sur Fort Oswego. Il a cependant des doutes quant aux capacités de ses troupes irrégulières à mener un siège en bonne et due forme. Malgré ces doutes, l'attaque est lancée. L'armée de Montcalm est forte de trois mille hommes – une moitié de réguliers, une autre d'irréguliers – accompagnés de deux cent cinquante indiens. Par marche de nuit, pour utiliser l'effet de surprise, Montcalm arrive le 10 août à minuit à l'embouchure de la rivière Oswego et commence immédiatement à mettre son artillerie à l'œuvre. La zone comprend en fait trois forts : un sur la rive ouest (Fort Ontario), un sur la rive est (Fort Oswego) et un autre légèrement plus à l'est (Fort George). Des trois, seul le fort Oswego est à même de tenir un siège. Fort George est abandonné avant l'arrivée de Montcalm et sa garnison rejoint Fort Oswego. Fort Ontario est rapidement mis hors de combat et, de même, sa garnison est rapatriée vers Fort Oswego. La garnison de Fort Oswego se compose alors de mille sept cents hommes, exclusivement irréguliers, appuyés par trente-trois canons et avec un bon commandant (le colonel Mercer). Montcalm est cependant bien meilleur et dispose de forces plus nombreuses. Il installe une batterie à l'emplacement du fort Ontario et commence à bombarder Fort Oswego tout en envoyant ses alliés indiens mener une guérilla sur les arrières du fort sur la rive ouest. Rapidement, la supériorité française est visible et Mercer est tué. N'ayant aucune nouvelle des renforts britanniques, la garnison capitule le 14 août. Les Français capturent mille six cents hommes, cent vingt-et-un canons, six vaisseaux armés et de nombreuses embarcations prévues pour être utilisées contre Fort Niagara et Fort Frontenac. Les forts sont ensuite détruits.
Cette victoire est très importante pour le moral des troupes ; elle permet aux Français de prendre le contrôle de tout l'arc qui va du Québec à la Louisiane puisqu'aucun autre fort britannique ne se trouve dans cette zone. En outre, la destruction des forts, plutôt que leur occupation, est un message envoyé aux indiens qui voient cette destruction comme une étape vers un retour à la propriété de leurs terres ancestrales.
Après une série d'escarmouches au début de l'année 1756, le premier mouvement est opéré par Montcalm qui décide de prendre Fort Oswego, sur le lac Ontario. La prise de ce fort permettrait en effet aux Français de protéger Fort Niagara et Fort Duquesne d'éventuelles avancées britanniques en établissant une ligne continue de forts français du Québec au Mississippi.
Le 29 juillet 1756, Montcalm arrive à Fort Frontenac avec l'espoir de mener l'assaut sur Fort Oswego. Il a cependant des doutes quant aux capacités de ses troupes irrégulières à mener un siège en bonne et due forme. Malgré ces doutes, l'attaque est lancée. L'armée de Montcalm est forte de trois mille hommes – une moitié de réguliers, une autre d'irréguliers – accompagnés de deux cent cinquante indiens. Par marche de nuit, pour utiliser l'effet de surprise, Montcalm arrive le 10 août à minuit à l'embouchure de la rivière Oswego et commence immédiatement à mettre son artillerie à l'œuvre. La zone comprend en fait trois forts : un sur la rive ouest (Fort Ontario), un sur la rive est (Fort Oswego) et un autre légèrement plus à l'est (Fort George). Des trois, seul le fort Oswego est à même de tenir un siège. Fort George est abandonné avant l'arrivée de Montcalm et sa garnison rejoint Fort Oswego. Fort Ontario est rapidement mis hors de combat et, de même, sa garnison est rapatriée vers Fort Oswego. La garnison de Fort Oswego se compose alors de mille sept cents hommes, exclusivement irréguliers, appuyés par trente-trois canons et avec un bon commandant (le colonel Mercer). Montcalm est cependant bien meilleur et dispose de forces plus nombreuses. Il installe une batterie à l'emplacement du fort Ontario et commence à bombarder Fort Oswego tout en envoyant ses alliés indiens mener une guérilla sur les arrières du fort sur la rive ouest. Rapidement, la supériorité française est visible et Mercer est tué. N'ayant aucune nouvelle des renforts britanniques, la garnison capitule le 14 août. Les Français capturent mille six cents hommes, cent vingt-et-un canons, six vaisseaux armés et de nombreuses embarcations prévues pour être utilisées contre Fort Niagara et Fort Frontenac. Les forts sont ensuite détruits.
Cette victoire est très importante pour le moral des troupes ; elle permet aux Français de prendre le contrôle de tout l'arc qui va du Québec à la Louisiane puisqu'aucun autre fort britannique ne se trouve dans cette zone. En outre, la destruction des forts, plutôt que leur occupation, est un message envoyé aux indiens qui voient cette destruction comme une étape vers un retour à la propriété de leurs terres ancestrales.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-49
11 janvier
Jules César traverse le Rubicon
Au commandement de la XIII° légion, Jules César franchit le fleuve Rubicon qui constitue la séparation entre la Gaule cisalpine et l'Italie. Pourtant le Sénat Romain interdisait formellement à tout général en arme de franchir cette frontière sans son autorisation. En transgressant cet ordre, Jules César viole la loi de Rome et déclare la guerre au Sénat. Au moment de traverser le Rubicon, il s'exclame : "Anerrifthô Kubos" qui sera traduit en latin populaire par "Alea jacta est", "le sort en est jeté". Désormais, plus rien ne peut arrêter Jules César : il entrera dans Rome, évincera Pompée et, au terme d'une longue guerre civile, soumettra l'ensemble de l'Empire romain en devenant dictateur à vie.
Voir aussi : Histoire de Rome - Jules César - Pompée - Histoire de la Rome antique
14
11 janvier
Soulèvement de Penruddock
Du 11 au 14 mars 1655 a lieu le soulèvement de Penruddock organisé par les Sealed Knot, une association royaliste pour la restauration de la monarchie. Il avait pour but de renverser le régime de Cromwell, grâce à des insurrections dans différentes villes d'Angleterre. Le mouvement fut vite réprimé par la New Model Army, en place à Winchester. Les royalistes abandonnèrent la lutte partout, excepté dans la ville de Salisbury.
Voir aussi : Soulèvement - Cromwell - Royaliste - Histoire des Guerres
532
11 janvier
La sédition de Nika à Constantinople
L’Hippodrome, où se déroulent régulièrement les courses de chars, voit deux factions s’affronter en son sein. D’un côté, ceux que l’on surnomme les "Bleus", issus de l’aristocratie, et de l’autre, les "Verts", partisans de la démocratie. Les deux profitent souvent de l’événement pour montrer leur désaccord sur le gouvernement de l’Empire. Au cours de l’une des ces courses, les Verts s’opposent au préfet actuel, Jean de Cappadoce. Les manifestations violentes éclatent et Cappadoce ordonne qu’on s’empare de quelques hommes pour en faire des otages. Toutefois, par erreur, un Bleu est arrêté, puis exécuté deux jours plus tard. La faction bleue se joint alors aux émeutes, qui redoublent de violence. Durant trois jours, la ville sera ravagée avec pour bruit de fond les cris "Nika ! Nika !", signifiant "Victoire !". Les émeutiers seront finalement massacrés par l’empereur Justinien.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge
1383
11 janvier
Charles VI réprime la Révolte des Maillotins
De retour d'une campagne en Flandres, le roi de France Charles VI doit faire face à la révolte des Maillotins à Paris, qui, à l'instar de celle de la Harelle en Normandie ou de celle des Tuchins en Languedoc, a fait rage en 1382. Avec son armée, il va occuper durant sept semaines la ville, restaurant les impositions et punissant d'amendes les rebelles. Les principaux meneurs sont mis à mort sans procès.
Voir aussi : Histoire de Paris - Charles VI - Histoire des Guerres
1693
11 janvier
Tremblement de terre en Sicile
Quelques années après une éruption volcanique, la Sicile, et notamment la ville de Catane, est durement affectée par un tremblement de Terre. Le bilan humain est d’environ 60 000 morts. Mais dans cette région où se côtoient des villes historiques et prestigieuses comme Syracuse ou Messine, les conséquences sur le patrimoine sont également importantes. En fait, ce séisme fera entrer la Sicile dans l’ère du baroque avec notamment la reconstruction de Catane par Giovanni Battista Vaccarini.
Voir aussi : Tremblement de terre - Dossier histoire du baroque - Histoire de la Sicile - Messine - Syracuse - Histoire des Catastrophes naturelles
1726
11 janvier
Charles de La Boische gouverneur de la Nouvelle-France
Charles de La Boische (1671-1749), marquis de Beauharnois, est officier dans la marine. Il sollicite le poste de gouverneur de la Nouvelle-France à la mort de son prédécesseur. Il dirige la colonie de 1726 à 1746 et tente de préserver le territoire face aux Anglais. Il entreprend une politique d'extermination contre les Renards (peuple indien) qui va tendre les relations avec les autres tribus. Agé, il est rappelé en 1746 lors du conflit contre l'Angleterre (Guerre de Succession d'Autriche, 1740-1748).
Voir aussi : France - Colonie - Gouverneur - Nouvelle France - Histoire de la Colonisation
1774
11 janvier
Naissance d'Antoine Drouot, général d'Empire
Antoine Drouot fut général d'artillerie du premier Empire français. Sorti premier de l'école d'artillerie de Châlons-en-Champagne, il fut nommé lieutenant en chef au 1er régiment d'artillerie de Metz et commanda seul sa batterie de canon lors de la bataille de Hondschoote en 1793. Il devint lieutenant en 1794, capitaine en 1796 puis Chef de bataillon en 1805. Fidèle à l'empereur Napoléon, il rentra dans la vie civile à la Restauration et mourut à Nancy le 24 mars 1847.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Empire - Général - Artillerie - Histoire de la Politique
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
Voir aussi : Napoléon - Alliance - Murat - Trahison - Histoire de l'Empire
1837
11 janvier
Décès de François Gérard.
François Gérard, de son vrai nom François Pascal Simon, baron Gérard, naît le 4 mai 1770 à Rome.
Il est le fils de l'intendant de François-Joachim de Pierre de Bernis, cardinal. C'est un peintre appartenant au mouvement du néo-classicisme.
Au début de sa carrière, il tente de peindre des allégories et des peinture d'histoires : sans grand succès.
La chance tourne sous l'Empire : il devient le portraitiste officiel de la cour. Il démontre alors un goût très prononcé pour les matières brillantes et les toiles claires.
En 1808, c'est un portrait de l'Empereur lui-même qui le rendra très célèbre.
Quatre ans plus tard, il devient membre de l'Académie des beaux-arts de Paris. Puis, en 1819, il est créé baron.
Il décède à Paris le 11 janvier 1837.
Voir aussi : Histoire des Décès
1891
11 janvier
Décès d'Eugène Haussmann
Le baron Eugène Haussmann est né le 27 mars 1809, à Paris. Sa carrière administrative le propulse, en 1853, sous Napoléon II, préfet de Seine. Il reste célèbre pour la réorganisation urbaine de Paris qu'il modifie à hauteur de 60 %. Le culte de l'axe, base de ses travaux, a pour objectif d'embellir et d'assainir la capitale. Sénateur plusieurs fois honoré, il est également décrié par le gouffre financier des chantiers entrepris. Il meurt le 11 janvier 1891.
Voir aussi : Histoire de Paris - Politique - Napoléon III - Préfet - Histoire de la Politique
1898
11 janvier
Esterhazy acquitté
Esterhazy, dont l’histoire montrera qu’il est le vrai coupable de l’affaire Dreyfus, est acquitté au terme d’un procès expéditif de quelques minutes. Aidé par Henry, Esterhazy était parvenu à manipuler des éléments pour accuser Picquart d’avoir créé un faux document : "le petit bleu". Coupable d’avoir découvert une vérité que l’armée et le pouvoir ne sont guère enclins à entendre, Picquart sera accusé et incarcéré au Mont-Valérien avant d’être exclu de l’armée.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Esterhazy - Histoire de Mont-Valérien - Picquart - Histoire de la Justice
1907
11 janvier
Naissance de Pierre Mendès France
Pierre Mendès France est né le 11 janvier 1907 à Paris. Cet homme politique français a commencé sa carrière dans l'Eure, en 1932, en tant que député. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut nommé président du Conseil par René Coty en 1954. Il échoua dans ses tentatives de réforme en Algérie et entraîna la chute de son gouvernement. Bien après sa mort le 18 octobre 1982, il reste une figure emblématique de la Gauche française.
Voir aussi : France - Naissance - Politique - Algérie - Histoire de la Politique
1916
11 janvier
Naissance de Bernard Blier
Bernard Blier naît à Buenos Aires (Argentine). Cet acteur incontournable du cinéma français, possède une filmographie immense. Il a notamment joué dans Hôtel du Nord, Les tontons flingueurs, Les barbouzes ou Le grand blond avec une chaussure noire. Il a également joué dans de nombreuses pièces de théâtre et fait des interventions à la radio. Il est décédé le 29 mars 1989 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) à la suite d'un cancer. Son fils, Bertrand Blier, a également entamé une brillante carrière de cinéaste.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Histoire de l'Art
1922
11 janvier
Premier traitement anti-diabétique
A Toronto au Canada, un malade atteint de diabète est le premier homme à être soigné grâce à un traitement à l'insuline. Isolée le 27 juillet 1921 par le docteur Frédérick Grant Banting et son assistant Charles Best, l'insuline est une hormone pancréatique qui permet la régulation de la glycémie. Les recherches de Banting lui vaudront d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Histoire de la Médecine
1942
11 janvier
Les Japonais envahissent et occupent les Indes orientales néerlandaises
Les Indes orientales néerlandaises, qui deviendront l'Indonésie, étaient un enjeu majeur pour les armées japonaises et alliées, durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, elles possédaient de très riches ressources pétrolières, ressource vitale pour le Japon qui ne pouvait alors ni en produire ni en acheter. À l'issue d'une succession de batailles, toutes remportées par l'armée japonaise, les Alliés durent céder le terrain, et les Indes orientales néerlandaises restèrent sous occupation japonaise pendant trois ans.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1944
11 janvier
La création de l’Istiqlal
Allal el Fassi fonde le parti nationaliste de l’Istiqlal. Il est né de la scission du Comité d’action marocaine (1934) et mène un combat pour l’indépendance du Maroc. Il soutiendra Mohammed V jusqu’à la fin du protectorat français. Divisé en 1960, il donnera naissance à l’Union nationale des forces populaires, avant de se détacher du gouvernement d’Hassan II (1963). Il se ralliera finalement au régime au début des années 1980.
Voir aussi : Protectorat - Mohammed V - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république albanaise
Après des élections remportées par le Front démocratique, mouvement où les communistes sont dominants, l’Assemblée constituante déclare la République populaire d’Albanie. Grâce à la résistance menée par le communiste Enver Hodja contre l'occupation italienne puis allemande, l'Albanie s’était libérée par ses propres moyens dès 1944. Ce dernier devient Premier ministre tandis que le nationaliste démocrate Omer Nishani obtient la présidence. Rapidement l’opposition est réduite à néant grâce à des purges. Le pays se range aux côtés de la Yougoslavie voisine avant de finalement s’allier à l’URSS.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - République - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république populaire d'Albanie
Proclamée le 11 janvier 1946, la République populaire d'Albanie fait suite au gouvernement provisoire mis en place par les communistes après la libération du pays à l'automne 1944. Enver Hoxha, qui dirige le pays depuis octobre 1945, instaure un régime totalitaire prosoviétique et pratique une politique d'inspiration stalinienne basée sur la répression et la terreur. Le régime dictatorial d'Enver Hoxha perdurera jusqu'à la mort de ce dernier le 11 avril 1985.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1957
11 janvier
Martin Luther King à la tête de la conférence des chrétiens dirigeants du sud
Après le succès obtenu lors de la campagne de boycott des bus de Montgomery, les élites noires des États du sud se retrouvent et fondent une nouvelle organisation : la conférences des chrétiens dirigeants du sud (Southern Christian Leadership Conference). Martin Luther King est élu président. La politique de cette organisation réside dans la non violence prônée par son dirigeant et a comme objectif principal l'égalité des droits civiques.
Voir aussi : Ségrégation - Conférence - Martin Luther King - SCLC - Histoire du Racisme
1962
11 janvier
Inauguration du "France"
Le prestigieux paquebot français est inauguré au Havre par Yvonne de Gaulle et le Premier ministre Michel Debré. Construit dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, le "France" mesure 315 mètres de long et 34 de large. Pour son voyage inaugural, "Le France" fait route vers les Canaries. Le 25 juin 1979, il sera racheté par la Norvège et rebaptisé "le Norway".
Voir aussi : Histoire des Grands travaux
1979
11 janvier
Pol Pot chassé du pouvoir
Alors que l’armée Vietnamienne a chassé Pol Pot du pouvoir, des militants khmers rouges dissidents forment un nouveau gouvernement. Si le Cambodge ne connaît pas pour autant la paix intérieure, le régime totalitaire et sanglant de Pol Pot est renversé. Il affiche un bilan tragique estimé à environ 2 millions de morts, alors que le pays ne comptait que 7 millions d’habitants.
Voir aussi : Pol Pot - Histoire des Khmers rouges - Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
11 janvier
Jules César traverse le Rubicon
Au commandement de la XIII° légion, Jules César franchit le fleuve Rubicon qui constitue la séparation entre la Gaule cisalpine et l'Italie. Pourtant le Sénat Romain interdisait formellement à tout général en arme de franchir cette frontière sans son autorisation. En transgressant cet ordre, Jules César viole la loi de Rome et déclare la guerre au Sénat. Au moment de traverser le Rubicon, il s'exclame : "Anerrifthô Kubos" qui sera traduit en latin populaire par "Alea jacta est", "le sort en est jeté". Désormais, plus rien ne peut arrêter Jules César : il entrera dans Rome, évincera Pompée et, au terme d'une longue guerre civile, soumettra l'ensemble de l'Empire romain en devenant dictateur à vie.
Voir aussi : Histoire de Rome - Jules César - Pompée - Histoire de la Rome antique
14
11 janvier
Soulèvement de Penruddock
Du 11 au 14 mars 1655 a lieu le soulèvement de Penruddock organisé par les Sealed Knot, une association royaliste pour la restauration de la monarchie. Il avait pour but de renverser le régime de Cromwell, grâce à des insurrections dans différentes villes d'Angleterre. Le mouvement fut vite réprimé par la New Model Army, en place à Winchester. Les royalistes abandonnèrent la lutte partout, excepté dans la ville de Salisbury.
Voir aussi : Soulèvement - Cromwell - Royaliste - Histoire des Guerres
532
11 janvier
La sédition de Nika à Constantinople
L’Hippodrome, où se déroulent régulièrement les courses de chars, voit deux factions s’affronter en son sein. D’un côté, ceux que l’on surnomme les "Bleus", issus de l’aristocratie, et de l’autre, les "Verts", partisans de la démocratie. Les deux profitent souvent de l’événement pour montrer leur désaccord sur le gouvernement de l’Empire. Au cours de l’une des ces courses, les Verts s’opposent au préfet actuel, Jean de Cappadoce. Les manifestations violentes éclatent et Cappadoce ordonne qu’on s’empare de quelques hommes pour en faire des otages. Toutefois, par erreur, un Bleu est arrêté, puis exécuté deux jours plus tard. La faction bleue se joint alors aux émeutes, qui redoublent de violence. Durant trois jours, la ville sera ravagée avec pour bruit de fond les cris "Nika ! Nika !", signifiant "Victoire !". Les émeutiers seront finalement massacrés par l’empereur Justinien.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge
1383
11 janvier
Charles VI réprime la Révolte des Maillotins
De retour d'une campagne en Flandres, le roi de France Charles VI doit faire face à la révolte des Maillotins à Paris, qui, à l'instar de celle de la Harelle en Normandie ou de celle des Tuchins en Languedoc, a fait rage en 1382. Avec son armée, il va occuper durant sept semaines la ville, restaurant les impositions et punissant d'amendes les rebelles. Les principaux meneurs sont mis à mort sans procès.
Voir aussi : Histoire de Paris - Charles VI - Histoire des Guerres
1693
11 janvier
Tremblement de terre en Sicile
Quelques années après une éruption volcanique, la Sicile, et notamment la ville de Catane, est durement affectée par un tremblement de Terre. Le bilan humain est d’environ 60 000 morts. Mais dans cette région où se côtoient des villes historiques et prestigieuses comme Syracuse ou Messine, les conséquences sur le patrimoine sont également importantes. En fait, ce séisme fera entrer la Sicile dans l’ère du baroque avec notamment la reconstruction de Catane par Giovanni Battista Vaccarini.
Voir aussi : Tremblement de terre - Dossier histoire du baroque - Histoire de la Sicile - Messine - Syracuse - Histoire des Catastrophes naturelles
1726
11 janvier
Charles de La Boische gouverneur de la Nouvelle-France
Charles de La Boische (1671-1749), marquis de Beauharnois, est officier dans la marine. Il sollicite le poste de gouverneur de la Nouvelle-France à la mort de son prédécesseur. Il dirige la colonie de 1726 à 1746 et tente de préserver le territoire face aux Anglais. Il entreprend une politique d'extermination contre les Renards (peuple indien) qui va tendre les relations avec les autres tribus. Agé, il est rappelé en 1746 lors du conflit contre l'Angleterre (Guerre de Succession d'Autriche, 1740-1748).
Voir aussi : France - Colonie - Gouverneur - Nouvelle France - Histoire de la Colonisation
1774
11 janvier
Naissance d'Antoine Drouot, général d'Empire
Antoine Drouot fut général d'artillerie du premier Empire français. Sorti premier de l'école d'artillerie de Châlons-en-Champagne, il fut nommé lieutenant en chef au 1er régiment d'artillerie de Metz et commanda seul sa batterie de canon lors de la bataille de Hondschoote en 1793. Il devint lieutenant en 1794, capitaine en 1796 puis Chef de bataillon en 1805. Fidèle à l'empereur Napoléon, il rentra dans la vie civile à la Restauration et mourut à Nancy le 24 mars 1847.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Empire - Général - Artillerie - Histoire de la Politique
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
Voir aussi : Napoléon - Alliance - Murat - Trahison - Histoire de l'Empire
1837
11 janvier
Décès de François Gérard.
François Gérard, de son vrai nom François Pascal Simon, baron Gérard, naît le 4 mai 1770 à Rome.
Il est le fils de l'intendant de François-Joachim de Pierre de Bernis, cardinal. C'est un peintre appartenant au mouvement du néo-classicisme.
Au début de sa carrière, il tente de peindre des allégories et des peinture d'histoires : sans grand succès.
La chance tourne sous l'Empire : il devient le portraitiste officiel de la cour. Il démontre alors un goût très prononcé pour les matières brillantes et les toiles claires.
En 1808, c'est un portrait de l'Empereur lui-même qui le rendra très célèbre.
Quatre ans plus tard, il devient membre de l'Académie des beaux-arts de Paris. Puis, en 1819, il est créé baron.
Il décède à Paris le 11 janvier 1837.
Voir aussi : Histoire des Décès
1891
11 janvier
Décès d'Eugène Haussmann
Le baron Eugène Haussmann est né le 27 mars 1809, à Paris. Sa carrière administrative le propulse, en 1853, sous Napoléon II, préfet de Seine. Il reste célèbre pour la réorganisation urbaine de Paris qu'il modifie à hauteur de 60 %. Le culte de l'axe, base de ses travaux, a pour objectif d'embellir et d'assainir la capitale. Sénateur plusieurs fois honoré, il est également décrié par le gouffre financier des chantiers entrepris. Il meurt le 11 janvier 1891.
Voir aussi : Histoire de Paris - Politique - Napoléon III - Préfet - Histoire de la Politique
1898
11 janvier
Esterhazy acquitté
Esterhazy, dont l’histoire montrera qu’il est le vrai coupable de l’affaire Dreyfus, est acquitté au terme d’un procès expéditif de quelques minutes. Aidé par Henry, Esterhazy était parvenu à manipuler des éléments pour accuser Picquart d’avoir créé un faux document : "le petit bleu". Coupable d’avoir découvert une vérité que l’armée et le pouvoir ne sont guère enclins à entendre, Picquart sera accusé et incarcéré au Mont-Valérien avant d’être exclu de l’armée.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Esterhazy - Histoire de Mont-Valérien - Picquart - Histoire de la Justice
1907
11 janvier
Naissance de Pierre Mendès France
Pierre Mendès France est né le 11 janvier 1907 à Paris. Cet homme politique français a commencé sa carrière dans l'Eure, en 1932, en tant que député. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut nommé président du Conseil par René Coty en 1954. Il échoua dans ses tentatives de réforme en Algérie et entraîna la chute de son gouvernement. Bien après sa mort le 18 octobre 1982, il reste une figure emblématique de la Gauche française.
Voir aussi : France - Naissance - Politique - Algérie - Histoire de la Politique
1916
11 janvier
Naissance de Bernard Blier
Bernard Blier naît à Buenos Aires (Argentine). Cet acteur incontournable du cinéma français, possède une filmographie immense. Il a notamment joué dans Hôtel du Nord, Les tontons flingueurs, Les barbouzes ou Le grand blond avec une chaussure noire. Il a également joué dans de nombreuses pièces de théâtre et fait des interventions à la radio. Il est décédé le 29 mars 1989 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) à la suite d'un cancer. Son fils, Bertrand Blier, a également entamé une brillante carrière de cinéaste.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Histoire de l'Art
1922
11 janvier
Premier traitement anti-diabétique
A Toronto au Canada, un malade atteint de diabète est le premier homme à être soigné grâce à un traitement à l'insuline. Isolée le 27 juillet 1921 par le docteur Frédérick Grant Banting et son assistant Charles Best, l'insuline est une hormone pancréatique qui permet la régulation de la glycémie. Les recherches de Banting lui vaudront d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Histoire de la Médecine
1942
11 janvier
Les Japonais envahissent et occupent les Indes orientales néerlandaises
Les Indes orientales néerlandaises, qui deviendront l'Indonésie, étaient un enjeu majeur pour les armées japonaises et alliées, durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, elles possédaient de très riches ressources pétrolières, ressource vitale pour le Japon qui ne pouvait alors ni en produire ni en acheter. À l'issue d'une succession de batailles, toutes remportées par l'armée japonaise, les Alliés durent céder le terrain, et les Indes orientales néerlandaises restèrent sous occupation japonaise pendant trois ans.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1944
11 janvier
La création de l’Istiqlal
Allal el Fassi fonde le parti nationaliste de l’Istiqlal. Il est né de la scission du Comité d’action marocaine (1934) et mène un combat pour l’indépendance du Maroc. Il soutiendra Mohammed V jusqu’à la fin du protectorat français. Divisé en 1960, il donnera naissance à l’Union nationale des forces populaires, avant de se détacher du gouvernement d’Hassan II (1963). Il se ralliera finalement au régime au début des années 1980.
Voir aussi : Protectorat - Mohammed V - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république albanaise
Après des élections remportées par le Front démocratique, mouvement où les communistes sont dominants, l’Assemblée constituante déclare la République populaire d’Albanie. Grâce à la résistance menée par le communiste Enver Hodja contre l'occupation italienne puis allemande, l'Albanie s’était libérée par ses propres moyens dès 1944. Ce dernier devient Premier ministre tandis que le nationaliste démocrate Omer Nishani obtient la présidence. Rapidement l’opposition est réduite à néant grâce à des purges. Le pays se range aux côtés de la Yougoslavie voisine avant de finalement s’allier à l’URSS.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - République - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république populaire d'Albanie
Proclamée le 11 janvier 1946, la République populaire d'Albanie fait suite au gouvernement provisoire mis en place par les communistes après la libération du pays à l'automne 1944. Enver Hoxha, qui dirige le pays depuis octobre 1945, instaure un régime totalitaire prosoviétique et pratique une politique d'inspiration stalinienne basée sur la répression et la terreur. Le régime dictatorial d'Enver Hoxha perdurera jusqu'à la mort de ce dernier le 11 avril 1985.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1957
11 janvier
Martin Luther King à la tête de la conférence des chrétiens dirigeants du sud
Après le succès obtenu lors de la campagne de boycott des bus de Montgomery, les élites noires des États du sud se retrouvent et fondent une nouvelle organisation : la conférences des chrétiens dirigeants du sud (Southern Christian Leadership Conference). Martin Luther King est élu président. La politique de cette organisation réside dans la non violence prônée par son dirigeant et a comme objectif principal l'égalité des droits civiques.
Voir aussi : Ségrégation - Conférence - Martin Luther King - SCLC - Histoire du Racisme
1962
11 janvier
Inauguration du "France"
Le prestigieux paquebot français est inauguré au Havre par Yvonne de Gaulle et le Premier ministre Michel Debré. Construit dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, le "France" mesure 315 mètres de long et 34 de large. Pour son voyage inaugural, "Le France" fait route vers les Canaries. Le 25 juin 1979, il sera racheté par la Norvège et rebaptisé "le Norway".
Voir aussi : Histoire des Grands travaux
1979
11 janvier
Pol Pot chassé du pouvoir
Alors que l’armée Vietnamienne a chassé Pol Pot du pouvoir, des militants khmers rouges dissidents forment un nouveau gouvernement. Si le Cambodge ne connaît pas pour autant la paix intérieure, le régime totalitaire et sanglant de Pol Pot est renversé. Il affiche un bilan tragique estimé à environ 2 millions de morts, alors que le pays ne comptait que 7 millions d’habitants.
Voir aussi : Pol Pot - Histoire des Khmers rouges - Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La sédition Nika (victoire en grec), « Sois vainqueur », qui signifie en fait « remportons la Victoire » à cause de son cri de ralliement, est un soulèvement populaire à Constantinople qui fit vaciller le trône de l'empereur Justinien Ier en 532. Bien que nous disposions des témoignages capitaux de Jean Malalas, de Procope, du Chronicon Pascale et de Théophane, de nombreuses obscurités subsistent quant au déroulement de cet événement majeur qui faillit bien coûter son trône à Justinien.
Le 11 janvier 532 une série de courses de chars a lieu dans l'hippodrome de Constantinople en présence de l'empereur, de son épouse Théodora et de la cour. Le contexte politique est explosif car, depuis plusieurs années, Justinien Ier et surtout l'impératrice ne cessent de favoriser la faction des Bleus au détriment des Verts. Or, à Byzance, ces factions ne se contentent pas d'être des « sociétés de courses », mais sont aussi de véritables structures politiques, qui influent sur les affaires publiques, et même militaires avec l'encadrement de la population dans des milices armées. Le soutien de Théodora encourage les Bleus (riches marchands et leurs fournisseurs, armateurs et leurs équipages, patrons d'artisans, joailliers...) à exploiter à l'excès leurs rivaux Verts (petits artisans et boutiquiers, débardeurs, blanchisseurs, artisans et vendeurs des rues, maraîchers, pêcheurs...), brutalisés par des nervis contre lesquels ils s'organisent en milices qui ripostent aussi avec violence. Un véritable climat de guerre civile s'installe dans la capitale de l'empire.
Les Verts profitent des courses de chars pour insulter l'empereur et son épouse, et surtout le préfet Jean de Cappadoce, puis quittent en masse les gradins et se répandent dans la ville. Pour éviter que l'émeute ne dégénère, Justinien fait exécuter des meneurs Verts, mais aussi par erreur un important membre de la faction des Bleus. Fatale erreur car, Bleus et Verts, dans un retournement complet de situation, s'allient contre Justinien dans l'Hippodrome et exigent, le 13 janvier, des mesures d'amnistie. Devant le refus de l'empereur, les insurgés se ruent sur le quartier impérial et les quartiers adjacents au cri de Nika (« Victoire »), pillant les entrepôts impériaux et préfectoraux, incendiant les casernes et massacrent les soldats et les fonctionnaires impériaux.
Le 14 janvier Justinien cède, mais trop tard. L'émeute est devenue une véritable insurrection. Le quinze, la basilique Sainte-Sophie, le Sénat, le Palais impérial brûlent et durant trois jours l'incendie fait rage. Le dix-huit, la ville est en grande partie en flammes. Réunies dans l'Hippodrome les deux factions désignent un nouvel empereur : Hypatios, un neveu de l'ancien empereur Anastase Ier, réputé favorable aux Verts. Justinien, dont le courage ne semble pas à la hauteur de ses qualités intellectuelles, songe à s'enfuir par la mer. C'est l'énergie et le courage de Théodora, qui refuse la fuite et préfère « mourir dans la pourpre » qui, semble-t-il, permettent de retourner la situation.
L'eunuque Narsès, dont la carrière politique est lancée réellement à ce moment, détache les chefs des Bleus, en les achetant, de la révolution en cours. Avec leur aide, le général Bélisaire, prestigieux chef de l'armée d'Orient, qui rentre à peine d'une campagne victorieuse contre les Perses, encercle l'Hippodrome avec des contingents de Germains et y massacre, selon les sources, entre 30 000 et 80 000 rebelles. Le 19 janvier, Hypatios est exécuté. Le pouvoir des factions est dompté jusqu'à la fin du règne de Justinien.
Le 11 janvier 532 une série de courses de chars a lieu dans l'hippodrome de Constantinople en présence de l'empereur, de son épouse Théodora et de la cour. Le contexte politique est explosif car, depuis plusieurs années, Justinien Ier et surtout l'impératrice ne cessent de favoriser la faction des Bleus au détriment des Verts. Or, à Byzance, ces factions ne se contentent pas d'être des « sociétés de courses », mais sont aussi de véritables structures politiques, qui influent sur les affaires publiques, et même militaires avec l'encadrement de la population dans des milices armées. Le soutien de Théodora encourage les Bleus (riches marchands et leurs fournisseurs, armateurs et leurs équipages, patrons d'artisans, joailliers...) à exploiter à l'excès leurs rivaux Verts (petits artisans et boutiquiers, débardeurs, blanchisseurs, artisans et vendeurs des rues, maraîchers, pêcheurs...), brutalisés par des nervis contre lesquels ils s'organisent en milices qui ripostent aussi avec violence. Un véritable climat de guerre civile s'installe dans la capitale de l'empire.
Les Verts profitent des courses de chars pour insulter l'empereur et son épouse, et surtout le préfet Jean de Cappadoce, puis quittent en masse les gradins et se répandent dans la ville. Pour éviter que l'émeute ne dégénère, Justinien fait exécuter des meneurs Verts, mais aussi par erreur un important membre de la faction des Bleus. Fatale erreur car, Bleus et Verts, dans un retournement complet de situation, s'allient contre Justinien dans l'Hippodrome et exigent, le 13 janvier, des mesures d'amnistie. Devant le refus de l'empereur, les insurgés se ruent sur le quartier impérial et les quartiers adjacents au cri de Nika (« Victoire »), pillant les entrepôts impériaux et préfectoraux, incendiant les casernes et massacrent les soldats et les fonctionnaires impériaux.
Le 14 janvier Justinien cède, mais trop tard. L'émeute est devenue une véritable insurrection. Le quinze, la basilique Sainte-Sophie, le Sénat, le Palais impérial brûlent et durant trois jours l'incendie fait rage. Le dix-huit, la ville est en grande partie en flammes. Réunies dans l'Hippodrome les deux factions désignent un nouvel empereur : Hypatios, un neveu de l'ancien empereur Anastase Ier, réputé favorable aux Verts. Justinien, dont le courage ne semble pas à la hauteur de ses qualités intellectuelles, songe à s'enfuir par la mer. C'est l'énergie et le courage de Théodora, qui refuse la fuite et préfère « mourir dans la pourpre » qui, semble-t-il, permettent de retourner la situation.
L'eunuque Narsès, dont la carrière politique est lancée réellement à ce moment, détache les chefs des Bleus, en les achetant, de la révolution en cours. Avec leur aide, le général Bélisaire, prestigieux chef de l'armée d'Orient, qui rentre à peine d'une campagne victorieuse contre les Perses, encercle l'Hippodrome avec des contingents de Germains et y massacre, selon les sources, entre 30 000 et 80 000 rebelles. Le 19 janvier, Hypatios est exécuté. Le pouvoir des factions est dompté jusqu'à la fin du règne de Justinien.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1519
12 janvier
Décès de Maximilien Ier du Saint-Empire
Empereur romain germanique à partir de 1508, Maximilien Ier de Habsbourg meurt à Wels le 12 janvier 1519. Il a tenté, avec succès, de renforcer l'administration centrale et de rétablir le pouvoir politique et militaire du Saint-Empire. Son règne a également été marqué par l'opposition à l'agression française sur le royaume de Naples et par l'adhésion à la ligue de Venise, une coalition regroupant la république de Venise, le duché de Milan, les Etats pontificaux, le Saint-Empire romain germanique et la couronne d'Aragon.
Voir aussi : Empereur - Saint-Empire - Maximilien Ier - Histoire de la Politique
1591
12 janvier
Naissance du peintre espagnol José de Ribera
Le peintre et graveur espagnol José de Ribera, dit il Spanialetto – l'« Espagnolet » – naît à Jàtiva, près de Valence (mort en 1652 à Naples). Elève de Ribalta, fortement marqué par les œuvres du Caravage, il poursuivit sa formation en Italie, à Rome, puis s'installa à Naples, sous les auspices de son protecteur, le duc d'Osuna, vice-roi d'Espagne. A Naples, il devint l'une des figures les plus influentes du milieu artistique, y fondant l'Ecole napolitaine. Privilégiant les scènes de martyre, vies de saints et retables, réalisées dans une veine réaliste, sa mystique religieuse s'exerce au travers de compositions de grande ampleur et souvent monumentales, qu'imprègnent teintes sombres et denses (Le Martyre de Saint-Philippe, Le miracle de Saint Janvier). Porteur du ténébrisme, il fut redécouvert par le mouvement romantique.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Naples - Le caravage - Histoire de Valence - Histoire de l'Art
1628
12 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Perrault
Charles Perrault est considéré comme l'un des grands auteurs du XVIIe siècle. Né le 12 janvier 1628 à Paris dans une famille bourgeoise, il est le dernier d'une fratrie de 7 enfants. Il fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais et obtiendra sa licence de droit en 1651. Le métier d'avocat l'ennuie, il entre donc au service de Colbert pour conduire la politique artistique et littéraire de Louis XIV. Il s'illustrera dans l'art du conte et reste célèbre pour "Les contes de la mère l'Oye" en 1697, "Peau d'Ane", "La Belle au bois dormant", "Le Petit Chaperon rouge", "Le Chat botté", "Cendrillon" ou encore "Le Petit Poucet".
Voir aussi : Louis XIV - Colbert - Charles Perrault - Histoire de l'Art
1665
12 janvier
Décès de Pierre de Fermat.
Pierre de Fermat est un mathématicien et accessoirement un juriste. Il est né au début des années 1600 près de Montauban, à Beaumont de Lomagne.
Il est connu pour ses capacités d'analyses en mathématiques et en droit. En effet, dès son plus jeune âge, il développe des capacités extraordinaires en calcul mental.
Plus tard, on lui reconnaît le "Dernier théorème de Fermat", de nombreuses idées sur la géométrie analytique, le "Petit théorème de Fermat" ainsi que des théories sur les probabilités. De plus, il est l'auteur du principe de Fermat dans le domaine de l'optique.
Il trouve la mort à Castres, le 12 janvier 1665, après avoir révolutionné le monde des chiffres.
Voir aussi : Histoire des Décès
1759
12 janvier
Début de la régence du duc de Brunswick
Le 12 janvier 1759, le duc de Brunswick devient régent des Provinces-Unies, à la mort d'Anna de Hanovre, la mère du prince héritier. Cette dernière avait elle-même pris la régence pour son fils, le futur roi Guillaume V, à la mort de son mari en 1751, Guillaume IV d'Orange-Nassau. La période de régence du duc de Brunswick prend fin en 1766, à la majorité du nouveau souverain des Provinces-Unies.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Guillaume V - Histoire de la Politique
1822
12 janvier
Les Grecs proclament leur indépendance
Dominée par l'empire Ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les Turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Ottomans - Histoire de la Décolonisation
1822
12 janvier
Décès de Johann Gottlob Schneider.
Johann Gottlob Schneider, de son vrai nom Johann Gottlob Theaenus Schneider, est né le 18 janvier 1750.
Il est philologue et naturaliste, il étudie plus particulièrement la littérature grecque classique mais également l'histoire naturelle.
Il publiera de nombreux livres pour retranscrire ses découvertes et traductions, dont le plus célèbre est sans doute "Kritisches griechisch-deutsches Handwörterbuch", un lexique très complet. De plus il publie une revue sur le monde des amphibiens et des reptiles. Plus tard, il rédige un mémoire sur les boas et les geckos.
Il décède le 12 janvier 1822 à Breslau.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1838
12 janvier
Combat d'Islay.
Le combat d'Islay est une bataille navale qui s'est déroulée le 12 et le 13 janvier 1838, au Pérou. Elle fait partie des guerres qui ont été mené durant les guerres de la Confédération péruano-bolivienne.
Ce combat oppose dont cette dernière au Chili. Les différentes frégates sont dirigées par Juan José Panizo et Robert Winthrop Simpson.
A l'issu de ce combat, le camp du Pérou gagne.
Cette bataille n'a pas vraiment de conséquences puisque les deux escadres sont intactes.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1839
12 janvier
Combat naval de Casma
Le 12 janvier 1839, le combat de Casma oppose le Chili au Pérou lors des guerres de la Confédération péruano-bolivienne. Quatre navires péruviens, commandés par Jean Blanchet, sont vaincus par trois navires chiliens sous les ordres de Robert Winthrop Simpson. Cette victoire chilienne marque la suprématie maritime du Chili.
Voir aussi : Pérou - Chili - Combat - Histoire des Guerres
1852
12 janvier
Naissance de Joseph Joffre, maréchal et académicien.
Joseph Jacques Césaire Joffre débute sa carrière militaire en combattant dans la guerre franco-prussienne. Il sert ensuite dans les colonies françaises. En 1911, il devient chef de l'armée française. Il modernise le fonctionnement de l'armée. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il contribue à la victoire des alliés durant la bataille de la Marne. Il utilise " l'offensive à outrance" ce qui lui vaut de nombreuses critiques. Il devient maréchal en 1916 et meurt en 1931.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Armée - Colonie française - Histoire de la Politique
1876
12 janvier
Naissance de Jack London
Vint au monde l'écrivain et aventurier américain John Griffith Chaney, dit Jack London, à San Francisco. Embarqué mousse à 16 ans, s'immergeant pleinement dans mille métiers après une enfance misérable et vagabonde, il fait siennes les préoccupations des chercheurs d'or et des pionniers du Grand Nord sauvage dans les fameux "L'Appel de la Forêt" (1903) ou "Croc-Blanc" (1906). Empreint d'une morale « animale » qui consacre la suprématie de la notion de survie – « Il faut vivre, pas exister », disait-il –, son très beau "Martin Eden" (1909), roman à portée autobiographique et d'une cruelle désillusion, reste annonciateur : ayant brûlé sa vie par les deux bouts, il meurt, épuisé, d'un empoisonnement du sang, à 40 ans, le 22 novembre 1916, dans son ranch de Glen Ellen (Californie).
Voir aussi : Ruée vers l'or - Jack London - Klondike - Histoire de la Littérature
1893
12 janvier
Naissance d'Hermann Göring
Hermann Göring naît le 12 janvier 1893. Pilote durant la Première Guerre mondiale, il rejoint Adolph Hitler et participe au putsch manqué de la Brasserie à Munich, en 1923. Exilé puis amnistié, il est élu, en 1928, député nazi de Bavière au Reichstag. Bras droit d'Hitler, il dirige le massacre de la nuit des Longs Couteaux, supervise la propagande et l'élaboration du plan d'extermination des Juifs. Condamné à mort au procès de Nuremberg, il se suicide en 1946.
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Histoire de Nuremberg - Adolph Hitler - Hermann Göring - Histoire de la Politique
1895
12 janvier
Création du National Trust
Le 12 janvier 1895 est la date de création du National Trust au Royaume-Uni. Cette association à but non lucratif se fixe comme objectif la sauvegarde du patrimoine britannique. Désormais, les monuments historiques et les sites naturels deviennent intérêts collectifs en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande du Nord et sur l'île de Man. Le National Trust est aujou d'hui le second propriétaire foncier après la Couronne, et gère plus de deux cents jardins et trois cents monuments.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Patrimoine - Histoire des Sciences et techniques
1922
12 janvier
Démission d'Aristide Briand
Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.
Voir aussi : Démission - Poincaré - Briand - Histoire de la Troisième République
1932
12 janvier
Guerre de Shanghai
La guerre de Shanghai débute le 12 janvier 1932. Elle oppose l'empire du Japon, qui vient d'envahir la Mandchourie, à la république de Chine. Le Japon poursuit sa politique expansionniste à Shanghai. Théâtre de nombreux incidents, la ville fut bombardée et attaquée. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu, en vain. Le 3 mars 1932, le Japon remporte Shanghai.
Voir aussi : République de Chine - Empire du japon - Histoire des Guerres
1964
12 janvier
Proclamation de la République de Zanzibar
Un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance en décembre 1963. Deux mois plus tard, une révolution aboutit à l'abdication du sultan et au massacre de millier d'Arabes et d'Indiens. Trois mois après sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar, dans l'océan Indien, et le Tanganyika continental.
Voir aussi : Proclamation - Histoire du Zanzibar - Histoire de l'Etat
1970
12 janvier
Ionesco à l'Académie française
Eugène Ionesco est élu à l'Académie française par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, "La Cantatrice chauve", sous-titrée "anti-pièce", en 1950. Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Ionesco - Histoire du Théâtre
1998
12 janvier
L'Europe dit non au clonage humain
Dix-neuf pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Il prévoit de lourdes sanctions pénales en cas d'infraction. Cette décision fait suite à la naissance de Dolly, première brebis clonée, annoncée le 23 février 1997 par une équipe écossaise.
Voir aussi : Loi - Histoire du Clonage - Dolly - Histoire de la Construction européenne
2000
12 janvier
Sortie de Princesse Mononoké
L’œuvre « Princesse Mononoké » du japonais Hayao Miyazaki sort dans les salles françaises. Située dans une période proche de l’anarchie dans le Japon médiéval, le dessin animé évoque, à partir de l’homicide un sanglier devenu démon, une guerre entre les Dieux garants d’une nature ancestrale et des hommes prompts à la détruire pour étendre leur civilisation. Datant en réalité de 1997, il sera repris dans les salles en 2001, quelques mois avant la sortie du Voyage de Chihiro.
Voir aussi : Sortie - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
12 janvier
Décès de Maximilien Ier du Saint-Empire
Empereur romain germanique à partir de 1508, Maximilien Ier de Habsbourg meurt à Wels le 12 janvier 1519. Il a tenté, avec succès, de renforcer l'administration centrale et de rétablir le pouvoir politique et militaire du Saint-Empire. Son règne a également été marqué par l'opposition à l'agression française sur le royaume de Naples et par l'adhésion à la ligue de Venise, une coalition regroupant la république de Venise, le duché de Milan, les Etats pontificaux, le Saint-Empire romain germanique et la couronne d'Aragon.
Voir aussi : Empereur - Saint-Empire - Maximilien Ier - Histoire de la Politique
1591
12 janvier
Naissance du peintre espagnol José de Ribera
Le peintre et graveur espagnol José de Ribera, dit il Spanialetto – l'« Espagnolet » – naît à Jàtiva, près de Valence (mort en 1652 à Naples). Elève de Ribalta, fortement marqué par les œuvres du Caravage, il poursuivit sa formation en Italie, à Rome, puis s'installa à Naples, sous les auspices de son protecteur, le duc d'Osuna, vice-roi d'Espagne. A Naples, il devint l'une des figures les plus influentes du milieu artistique, y fondant l'Ecole napolitaine. Privilégiant les scènes de martyre, vies de saints et retables, réalisées dans une veine réaliste, sa mystique religieuse s'exerce au travers de compositions de grande ampleur et souvent monumentales, qu'imprègnent teintes sombres et denses (Le Martyre de Saint-Philippe, Le miracle de Saint Janvier). Porteur du ténébrisme, il fut redécouvert par le mouvement romantique.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Naples - Le caravage - Histoire de Valence - Histoire de l'Art
1628
12 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Perrault
Charles Perrault est considéré comme l'un des grands auteurs du XVIIe siècle. Né le 12 janvier 1628 à Paris dans une famille bourgeoise, il est le dernier d'une fratrie de 7 enfants. Il fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais et obtiendra sa licence de droit en 1651. Le métier d'avocat l'ennuie, il entre donc au service de Colbert pour conduire la politique artistique et littéraire de Louis XIV. Il s'illustrera dans l'art du conte et reste célèbre pour "Les contes de la mère l'Oye" en 1697, "Peau d'Ane", "La Belle au bois dormant", "Le Petit Chaperon rouge", "Le Chat botté", "Cendrillon" ou encore "Le Petit Poucet".
Voir aussi : Louis XIV - Colbert - Charles Perrault - Histoire de l'Art
1665
12 janvier
Décès de Pierre de Fermat.
Pierre de Fermat est un mathématicien et accessoirement un juriste. Il est né au début des années 1600 près de Montauban, à Beaumont de Lomagne.
Il est connu pour ses capacités d'analyses en mathématiques et en droit. En effet, dès son plus jeune âge, il développe des capacités extraordinaires en calcul mental.
Plus tard, on lui reconnaît le "Dernier théorème de Fermat", de nombreuses idées sur la géométrie analytique, le "Petit théorème de Fermat" ainsi que des théories sur les probabilités. De plus, il est l'auteur du principe de Fermat dans le domaine de l'optique.
Il trouve la mort à Castres, le 12 janvier 1665, après avoir révolutionné le monde des chiffres.
Voir aussi : Histoire des Décès
1759
12 janvier
Début de la régence du duc de Brunswick
Le 12 janvier 1759, le duc de Brunswick devient régent des Provinces-Unies, à la mort d'Anna de Hanovre, la mère du prince héritier. Cette dernière avait elle-même pris la régence pour son fils, le futur roi Guillaume V, à la mort de son mari en 1751, Guillaume IV d'Orange-Nassau. La période de régence du duc de Brunswick prend fin en 1766, à la majorité du nouveau souverain des Provinces-Unies.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Guillaume V - Histoire de la Politique
1822
12 janvier
Les Grecs proclament leur indépendance
Dominée par l'empire Ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les Turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Ottomans - Histoire de la Décolonisation
1822
12 janvier
Décès de Johann Gottlob Schneider.
Johann Gottlob Schneider, de son vrai nom Johann Gottlob Theaenus Schneider, est né le 18 janvier 1750.
Il est philologue et naturaliste, il étudie plus particulièrement la littérature grecque classique mais également l'histoire naturelle.
Il publiera de nombreux livres pour retranscrire ses découvertes et traductions, dont le plus célèbre est sans doute "Kritisches griechisch-deutsches Handwörterbuch", un lexique très complet. De plus il publie une revue sur le monde des amphibiens et des reptiles. Plus tard, il rédige un mémoire sur les boas et les geckos.
Il décède le 12 janvier 1822 à Breslau.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1838
12 janvier
Combat d'Islay.
Le combat d'Islay est une bataille navale qui s'est déroulée le 12 et le 13 janvier 1838, au Pérou. Elle fait partie des guerres qui ont été mené durant les guerres de la Confédération péruano-bolivienne.
Ce combat oppose dont cette dernière au Chili. Les différentes frégates sont dirigées par Juan José Panizo et Robert Winthrop Simpson.
A l'issu de ce combat, le camp du Pérou gagne.
Cette bataille n'a pas vraiment de conséquences puisque les deux escadres sont intactes.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1839
12 janvier
Combat naval de Casma
Le 12 janvier 1839, le combat de Casma oppose le Chili au Pérou lors des guerres de la Confédération péruano-bolivienne. Quatre navires péruviens, commandés par Jean Blanchet, sont vaincus par trois navires chiliens sous les ordres de Robert Winthrop Simpson. Cette victoire chilienne marque la suprématie maritime du Chili.
Voir aussi : Pérou - Chili - Combat - Histoire des Guerres
1852
12 janvier
Naissance de Joseph Joffre, maréchal et académicien.
Joseph Jacques Césaire Joffre débute sa carrière militaire en combattant dans la guerre franco-prussienne. Il sert ensuite dans les colonies françaises. En 1911, il devient chef de l'armée française. Il modernise le fonctionnement de l'armée. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il contribue à la victoire des alliés durant la bataille de la Marne. Il utilise " l'offensive à outrance" ce qui lui vaut de nombreuses critiques. Il devient maréchal en 1916 et meurt en 1931.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Armée - Colonie française - Histoire de la Politique
1876
12 janvier
Naissance de Jack London
Vint au monde l'écrivain et aventurier américain John Griffith Chaney, dit Jack London, à San Francisco. Embarqué mousse à 16 ans, s'immergeant pleinement dans mille métiers après une enfance misérable et vagabonde, il fait siennes les préoccupations des chercheurs d'or et des pionniers du Grand Nord sauvage dans les fameux "L'Appel de la Forêt" (1903) ou "Croc-Blanc" (1906). Empreint d'une morale « animale » qui consacre la suprématie de la notion de survie – « Il faut vivre, pas exister », disait-il –, son très beau "Martin Eden" (1909), roman à portée autobiographique et d'une cruelle désillusion, reste annonciateur : ayant brûlé sa vie par les deux bouts, il meurt, épuisé, d'un empoisonnement du sang, à 40 ans, le 22 novembre 1916, dans son ranch de Glen Ellen (Californie).
Voir aussi : Ruée vers l'or - Jack London - Klondike - Histoire de la Littérature
1893
12 janvier
Naissance d'Hermann Göring
Hermann Göring naît le 12 janvier 1893. Pilote durant la Première Guerre mondiale, il rejoint Adolph Hitler et participe au putsch manqué de la Brasserie à Munich, en 1923. Exilé puis amnistié, il est élu, en 1928, député nazi de Bavière au Reichstag. Bras droit d'Hitler, il dirige le massacre de la nuit des Longs Couteaux, supervise la propagande et l'élaboration du plan d'extermination des Juifs. Condamné à mort au procès de Nuremberg, il se suicide en 1946.
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Histoire de Nuremberg - Adolph Hitler - Hermann Göring - Histoire de la Politique
1895
12 janvier
Création du National Trust
Le 12 janvier 1895 est la date de création du National Trust au Royaume-Uni. Cette association à but non lucratif se fixe comme objectif la sauvegarde du patrimoine britannique. Désormais, les monuments historiques et les sites naturels deviennent intérêts collectifs en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande du Nord et sur l'île de Man. Le National Trust est aujou d'hui le second propriétaire foncier après la Couronne, et gère plus de deux cents jardins et trois cents monuments.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Patrimoine - Histoire des Sciences et techniques
1922
12 janvier
Démission d'Aristide Briand
Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.
Voir aussi : Démission - Poincaré - Briand - Histoire de la Troisième République
1932
12 janvier
Guerre de Shanghai
La guerre de Shanghai débute le 12 janvier 1932. Elle oppose l'empire du Japon, qui vient d'envahir la Mandchourie, à la république de Chine. Le Japon poursuit sa politique expansionniste à Shanghai. Théâtre de nombreux incidents, la ville fut bombardée et attaquée. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu, en vain. Le 3 mars 1932, le Japon remporte Shanghai.
Voir aussi : République de Chine - Empire du japon - Histoire des Guerres
1964
12 janvier
Proclamation de la République de Zanzibar
Un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance en décembre 1963. Deux mois plus tard, une révolution aboutit à l'abdication du sultan et au massacre de millier d'Arabes et d'Indiens. Trois mois après sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar, dans l'océan Indien, et le Tanganyika continental.
Voir aussi : Proclamation - Histoire du Zanzibar - Histoire de l'Etat
1970
12 janvier
Ionesco à l'Académie française
Eugène Ionesco est élu à l'Académie française par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, "La Cantatrice chauve", sous-titrée "anti-pièce", en 1950. Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Ionesco - Histoire du Théâtre
1998
12 janvier
L'Europe dit non au clonage humain
Dix-neuf pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Il prévoit de lourdes sanctions pénales en cas d'infraction. Cette décision fait suite à la naissance de Dolly, première brebis clonée, annoncée le 23 février 1997 par une équipe écossaise.
Voir aussi : Loi - Histoire du Clonage - Dolly - Histoire de la Construction européenne
2000
12 janvier
Sortie de Princesse Mononoké
L’œuvre « Princesse Mononoké » du japonais Hayao Miyazaki sort dans les salles françaises. Située dans une période proche de l’anarchie dans le Japon médiéval, le dessin animé évoque, à partir de l’homicide un sanglier devenu démon, une guerre entre les Dieux garants d’une nature ancestrale et des hommes prompts à la détruire pour étendre leur civilisation. Datant en réalité de 1997, il sera repris dans les salles en 2001, quelques mois avant la sortie du Voyage de Chihiro.
Voir aussi : Sortie - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les noms de Guerre de Shanghai, Bataille de Shanghai, Incident du 28 janvier (一·二八事變; dans l'historiographique chinoise), ou Premier incident de Shanghai (dans l'historiographie japonaise, le Second incident de Shanghai étant la bataille de 1937) sont utilisés pour désigner un conflit armé ayant opposé l'Empire du Japon à la République de Chine peu après le début de l'invasion de la Mandchourie. Ce fut l'un des préludes à la seconde guerre sino-japonaise.
À la fin 1931, l'Empire du Japon avait envahi la Mandchourie, annexant son territoire et se préparant à y établir le Mandchoukouo. Le Japon souhaitait cependant poursuivre sa politique expansionniste en Chine, tout particulièrement à Shanghai où il possédait, comme un certain nombre de puissances occidentales, des concessions territoriales. Afin de justifier l'expansion militaire du Japon, des incidents furent suscités ou exploités : le 18 janvier, cinq moines bouddhistes japonais furent passés à tabac près de la fabrique de Sanyou par des civils chinois. Des agents japonais mirent alors le feu à la fabrique, et tuèrent l'un des policiers envoyés par les autorités chinoises. Ces incidents provoquèrent à Shanghai une vague de ressentiment anti-japonais, des citoyens chinois manifestant contre leur présence et appelant au boycott des produits japonais. De leur côté, les Japonais profitèrent de la situation pour rassembler des troupes autour de Shanghai.
Troupes chinoises de la 19ème armée de route dans les rues de Shanghai.
Les tensions allèrent en s'aggravant la semaine suivante. Le 27 janvier, les Japonais avaient réuni autour de la ville trente navires, quarante avions de guerre, et environ sept mille soldats afin de défendre leur concession. Le gouvernement japonais demanda également à la municipalité de Shanghai une condamnation officielle des violences anti-japonaises, ainsi que des compensations financières pour les biens détruits. Le 28 janvier, la municipalité accepta dans l'après-midi de satisfaire ces requêtes. Mais, dans la nuit, l'aviation japonaise commença à bombarder la ville, tandis que les troupes japonaises au sol s'attaquaient à différentes cibles, affrontant la 19ème armée de route de l'Armée nationale révolutionnaire.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, qui bénéficiaient tous de concessions à Shanghai, tentèrent vainement d'obtenir un cessez-le-feu de la part du Japon. Le 30 janvier, Tchang Kaï-chek, chef de l'armée, ordonna le transfert temporaire du siège du gouvernement vers Luoyang, Nankin, capitale de l'époque, étant jugé trop proche de Shanghai.
Le 12 février, les Japonais émirent un ultimatum, exigeant que les troupes chinoises reculent à vingt kilomètres des concessions : devant le refus chinois, les combats continuèrent et s'intensifièrent. N'étant toujours pas parvenus à contrôler la ville, les Japonais envoyèrent un nombre important de renforts, les effectifs de l'Armée impériale japonaise montant jusqu'à 80 000 hommes, soutenus par 80 navires de guerre et 300 avions. Tchang Kaï-chek, de son côté, envoya la 15ème armée chinoise, qui constituait les troupes d'élite de la République de Chine. Le 20 février, les Japonais accrurent leurs bombardements pour briser les lignes défensives chinoises. Le 3 mars, la 19ème armée de route et la 5ème armée chinoises, prises à revers, durent abandonner leurs positions.
La police militaire de Shanghai participant aux combats de rue.
Le 4 mars, la Société des Nations émit une résolution demandant un cessez-le-feu. Le 14 mars, des délégués de la SDN arrivèrent à Shanghai pour amener les Japonais à négocier, tandis que les combats continuaient sporadiquement. Le 5 mai, la République de Chine et l'Empire du Japon signèrent l'accord de cessez-le-feu de Shanghai (chinois : 淞滬停戰協定; pinyin: sōnghùtíngzhànxiédìng), qui faisait de la ville une zone démilitarisée et interdisait aux Chinois de maintenir une force armée dans ses environs, en ne conservant qu'une force de police.
Les puissances occidentales, désireuses de préserver leurs intérêts à Shanghai, avaient contribué à imposer un accord de cessez-le-feu désavantageux pour les Chinois. Le traité fut ressenti comme une humiliation en Chine, quelques mois après la défaite en Mandchourie. La situation bénéficia cependant à Tchang Kaï-chek : ce dernier, qui venait de démissionner de son poste de chef de l'État après l'invasion de la Mandchourie, put revenir sur le devant de la scène politique, la menace japonaise le faisant apparaître comme un recours militaire indispensable.
À la fin 1931, l'Empire du Japon avait envahi la Mandchourie, annexant son territoire et se préparant à y établir le Mandchoukouo. Le Japon souhaitait cependant poursuivre sa politique expansionniste en Chine, tout particulièrement à Shanghai où il possédait, comme un certain nombre de puissances occidentales, des concessions territoriales. Afin de justifier l'expansion militaire du Japon, des incidents furent suscités ou exploités : le 18 janvier, cinq moines bouddhistes japonais furent passés à tabac près de la fabrique de Sanyou par des civils chinois. Des agents japonais mirent alors le feu à la fabrique, et tuèrent l'un des policiers envoyés par les autorités chinoises. Ces incidents provoquèrent à Shanghai une vague de ressentiment anti-japonais, des citoyens chinois manifestant contre leur présence et appelant au boycott des produits japonais. De leur côté, les Japonais profitèrent de la situation pour rassembler des troupes autour de Shanghai.
Troupes chinoises de la 19ème armée de route dans les rues de Shanghai.
Les tensions allèrent en s'aggravant la semaine suivante. Le 27 janvier, les Japonais avaient réuni autour de la ville trente navires, quarante avions de guerre, et environ sept mille soldats afin de défendre leur concession. Le gouvernement japonais demanda également à la municipalité de Shanghai une condamnation officielle des violences anti-japonaises, ainsi que des compensations financières pour les biens détruits. Le 28 janvier, la municipalité accepta dans l'après-midi de satisfaire ces requêtes. Mais, dans la nuit, l'aviation japonaise commença à bombarder la ville, tandis que les troupes japonaises au sol s'attaquaient à différentes cibles, affrontant la 19ème armée de route de l'Armée nationale révolutionnaire.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, qui bénéficiaient tous de concessions à Shanghai, tentèrent vainement d'obtenir un cessez-le-feu de la part du Japon. Le 30 janvier, Tchang Kaï-chek, chef de l'armée, ordonna le transfert temporaire du siège du gouvernement vers Luoyang, Nankin, capitale de l'époque, étant jugé trop proche de Shanghai.
Le 12 février, les Japonais émirent un ultimatum, exigeant que les troupes chinoises reculent à vingt kilomètres des concessions : devant le refus chinois, les combats continuèrent et s'intensifièrent. N'étant toujours pas parvenus à contrôler la ville, les Japonais envoyèrent un nombre important de renforts, les effectifs de l'Armée impériale japonaise montant jusqu'à 80 000 hommes, soutenus par 80 navires de guerre et 300 avions. Tchang Kaï-chek, de son côté, envoya la 15ème armée chinoise, qui constituait les troupes d'élite de la République de Chine. Le 20 février, les Japonais accrurent leurs bombardements pour briser les lignes défensives chinoises. Le 3 mars, la 19ème armée de route et la 5ème armée chinoises, prises à revers, durent abandonner leurs positions.
La police militaire de Shanghai participant aux combats de rue.
Le 4 mars, la Société des Nations émit une résolution demandant un cessez-le-feu. Le 14 mars, des délégués de la SDN arrivèrent à Shanghai pour amener les Japonais à négocier, tandis que les combats continuaient sporadiquement. Le 5 mai, la République de Chine et l'Empire du Japon signèrent l'accord de cessez-le-feu de Shanghai (chinois : 淞滬停戰協定; pinyin: sōnghùtíngzhànxiédìng), qui faisait de la ville une zone démilitarisée et interdisait aux Chinois de maintenir une force armée dans ses environs, en ne conservant qu'une force de police.
Les puissances occidentales, désireuses de préserver leurs intérêts à Shanghai, avaient contribué à imposer un accord de cessez-le-feu désavantageux pour les Chinois. Le traité fut ressenti comme une humiliation en Chine, quelques mois après la défaite en Mandchourie. La situation bénéficia cependant à Tchang Kaï-chek : ce dernier, qui venait de démissionner de son poste de chef de l'État après l'invasion de la Mandchourie, put revenir sur le devant de la scène politique, la menace japonaise le faisant apparaître comme un recours militaire indispensable.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
888
13 janvier
Mort du roi Charles III le Gros
L'empereur d'occident et roi des Francs Charles le Gros meurt à Neidingen sans héritier légitime. Eudes, fils de Robert le Fort, qui a combattu avec vaillance l'invasion normande en Francie occidentale, sera désigné comme son successeur. Eudes sera proclamé roi des Francs de l'Ouest le 29 février et régnera jusqu'en 898.
Voir aussi : Décès - Charles le Gros - Histoire des Carolingiens
1128
13 janvier
L’Ordre des Templiers est approuvé
Le concile de Troyes approuve la règle de l’ordre des Templiers. C’est ainsi que l’ordre est officiellement reconnu. Il fut pourtant fondé dix ans plus tôt sous l’impulsion du chevalier Hugues de Payns. Le roi de Jérusalem, Baudoin II, avait alors logé les chevaliers sur l’ancien temple de Salomon, duquel ils tirèrent leur nom. Ils avaient pour mission de protéger les pèlerins venus en Terre sainte. L’ordre des Templiers, ou ordre du Temple, s’enrichira ensuite très rapidement et gagnera en puissance. Les Templiers seront finalement arrêtés par Philippe le Bel en 1307.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Philippe IV le Bel - Salomon - Histoire des Templiers - Histoire de la Chrétienté
1368
13 janvier
Décès de Marco Cornaro
Marco Cornaro, 59ème doge de Venise, décède. Né dans une famille de grande renommée en 1285, il débute sa carrière en gérant sans succès les relations commerciales avec l'Orient. En revanche, sa carrière dans l'administration publique est brillante, si bien qu'il obtient à de nombreuses reprises le poste d'ambassadeur auprès de l'empereur Charles IV et du pape Clément VI. Suite au décès de Lorenzo Celsi, le conclave le désigne comme nouveau doge le 21 juillet 1365.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Histoire de la Politique
1418
13 janvier
Mort de Mircea le Grand de Valachie
Le voïvode Mircea Ier l'Ancien, prince de Valachie depuis 1386, disparaît. En relation étroite avec le roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, il chercha à prémunir les populations chrétiennes du sud du Danube contre les menaces d'invasion turque, notamment sur la Dobroudja, occupée dès 1421 (jusqu'en 1878). A la fin de son règne, il parvint à faire reconnaître l'indépendance de la Valachie aux souverains ottomans, traité de vassalité conclu contre le modique tribut de 3 000 pièces d'or/an.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Valachie - Danube - Invasions ottomanes - Dobroudja - Histoire de la Politique
1426
13 janvier
Victoire des Bourguignons sur les "Anglo-Flamands" à Brouwershaven
Les forces du duc de Bourgogne, Philippe III le Bon (1396-1467), l'emportent sur les troupes anglo-flamandes de Jacqueline de Bavière (1401-1436) lors de la bataille de Brouwershaven (province de Zélande), en pleine guerre du Crochet et des Cabillauds. Malgré le soutien de son second mari, Humphrey, duc de Gloucester, celle-ci, qui hérita de son père, Guillaume VI de Bavière, le Hainaut, la Frise, la Hollande et la Zélande (1417), ne put empêcher la mainmise sur les provinces belges de Philippe III, désormais appelées « Pays-Bas bourguignons ».
Voir aussi : Hollande - Pays-bas bourguignons - Jacqueline de bavière - Zélande - Philippe III le Bon - Histoire des Guerres
1435
13 janvier
Naissance du parlement suédois
En assignant une assemblée à Arboga (Västmanland), laquelle réunit tous les corps de métiers, notables, paysans, religieux, Engelbrekt Engelbriktsson (1390-1436) donne naissance au parlement de Suède (ou Riksdag) lequel l'élit aussitôt régent. Malgré les garanties données au nouveau gouvernement, le roi Erik Ier de Poméranie (1382-1459), mis en échec par le soulèvement populaire – seules quelques forteresses, dont Kalmar et Stockholm, lui sont encore fidèles – rejette les termes de la Convention, suite à quoi il fut déchu de ses titres (1435).
Voir aussi : Erik de poméranie - Histoire de la Politique
1535
13 janvier
François Ier censure les livres
Se sentant menacé par les idéologies luthériennes, le roi de France fait interdire toute impression de livres. Il annule sa décision quelques jours plus tard mais conserve le principe de la censure qu'il confie à une commission du parlement de Paris.
Voir aussi : François Ier - Histoire de la Censure - Histoire des Romans
1691
13 janvier
Mort de George Fox
George Fox est célèbre pour avoir fondé la Société des Amis, qui prône un nouveau mode de pratique du christianisme, et dont les membres étaient appelés les quakers. Accusé de fanatisme, il est emprisonné et persécuté durant la première révolution anglaise. Il voyage en Amérique et en Europe où son mouvement prend de l'ampleur. Il décède le 13 janvier 1691, affaibli par les nombreux emprisonnements.
Voir aussi : Mort - Histoire de la Chrétienté
1717
13 janvier
Décès de Maria Sibylla Merian
Naturaliste et artiste-peintre d'origine allemande, Maria Sibylla Merian a largement contribué à l'essor de l'histoire naturelle. Elle publie "Nouveau livre de fleurs" en 1675, dans lequel elle effectue une description illustrée et détaillée des insectes. En 1699, elle part au Suriname pour y observer la faune et la flore. Ce voyage sera la source de son principal ouvrage : "Metamorphosis insectorum Surinamensium" (1705). Elle décède le 13 janvier 1717 à Amsterdam.
Voir aussi : Décès - Histoire d'Amsterdam - Naturaliste - Artiste-peintre - Histoire des Sciences et techniques
1766
13 janvier
Décès de Frédéric V
Frédéric V, roi du Danemark et de Norvège, meurt le 13 janvier 1766. Ce roi très apprécié naît le 31 mars 1723, et succède à son père, Christian VI, en 1746. Son règne marqua l'un des âges d'or du Danemark et de la Norvège, en raison de sa grande implication dans la culture du pays. Il est à l'origine de l'Académie royale des Beaux-arts de Copenhague, ainsi que de la marine marchande.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Copenhague - Christian VI - Histoire de la Politique
1822
13 janvier
Indépendance de la Grèce
Dominée par l'empire ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce, en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Ottomans - Histoire de l'Etat
1849
13 janvier
Constitution allemande.
La Constitution du Reich allemand, également appelée Constitution de Francfort, cherche à créer un empire allemand géré par le royaume de Prusse et où l'Autriche est évincée. Elle prévoit une monarchie constitutionnelle qui fonctionne selon les règles du parlementarisme libéral. La Constitution ne sera jamais mise en pratique car le roi de Prusse, Guillaume IV, refuse de prendre la couronne de cet empire au nom du droit divin des rois.
Voir aussi : Allemagne - Autriche - Histoire de la Prusse - Guillaume IV - Histoire de la Politique
1874
13 janvier
Mort de l'architecte novateur Baltard
Mort à Paris de l'architecte et aquarelliste français Victor Baltard (né en 1805). Ayant fréquenté l'atelier du peintre Lethière puis grand Prix d'architecture en 1833 avant de se perfectionner en Italie, il se chargea de la restauration de plusieurs églises parisiennes (Saint-Eustache, Saint-Etienne-du-Mont, enfin Saint-Augustin). Ce fut lui qui donna aux Halles centrales (1854-70) leur aspect fonctionnel et utilitaire, usant de fer et de verre afin d'en composer les structures portantes. L'utilisation des nouveaux matériaux doit beaucoup au succès rencontré par le bâtiment.
Voir aussi : Italie - Architecture - Nouveaux matériaux - Histoire de l'Architecture
1898
13 janvier
Emile Zola : "J'accuse !"
L'écrivain Emile Zola publie dans le journal "L'Aurore" une lettre ouverte au président de la République Félix Faure. Le titre lui est soufflé par Georges Clémenceau, alors éditorialiste du journal : "J'accuse". La lettre dénonce l'antisémitisme et les erreurs judiciaires dont est victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894. En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnage au profit de l'Allemagne, Zola s'oppose au gouvernement Méline. Il sera condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "J'accuse" fait du cas Dreyfus une "affaire" et divise la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé) .
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Zola - Histoire des Scandales politiques
1939
13 janvier
La Hongrie est invitée au pacte Antikomintern
Le pacte Antikomintern est un traité signé par l'empire du Japon et l'Allemagne nazie en 1936. Dans un contexte tendu entre le Japon et l'URSS, qui s'affrontent en Sibérie et en Mongolie, il s'agit de faire opposition à la IIIe Internationale communiste. Le 13 janvier 1939, le royaume de Hongrie en devient signataire avec l'Italie de Mussolini puis l'Espagne franquiste. Chaque pays s'accorde à prêter assistance militaire aux autres en cas d'attaque de l'URSS.
Voir aussi : Allemagne - Espagne - Japon - Italie - Hongrie - Histoire des Traités
1942
13 janvier
Signature de la Déclaration du Palais de Saint James
Le congrès de Saint James rassemblait les représentants de huit gouvernements en exil, ainsi que ceux du Comité national français. À l'issue du congrès, les participants ont signé la déclaration de Saint James le 13 janvier. Le congrès, qui avait lieu au palais Saint James à Londres, a fondé les bases d'une juridiction internationale punissant les crimes de guerre. Les signataires de cette déclaration posaient ainsi les bases du procès de Nuremberg.
Voir aussi : Histoire de Nuremberg - Crimes de guerre - Histoire de la Politique
1953
13 janvier
Complot des blouses blanches
C’est par l’intermédiaire de la Pravda que Staline annonce sa nouvelle purge. Le motif invoqué est à nouveau la suspicion de complot. Il touche des médecins du Kremlin, d’où le nom de "complot des blouses blanches". Suspecté de l’assassinat de Jdanov, ces derniers payent avant tout l’antisémitisme et l’anti-cosmopolitisme de Staline qui ont déjà conduit au procès de Prague. Certainement prémices d’une nouvelle campagne de purge contre une grande conspiration imaginaire, ce complot sera désamorcé après la mort de Staline et ses accusés blanchis.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Procès - Staline - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Purges - Histoire des Scandales politiques
1957
13 janvier
Invention du Frisbee
La société américaine Wham-O met au point un petit disque de plastique que l'on doit lancer d'une personne à l'autre, appelé "frisbee". C'est un représentant de Wham-O qui eu l'idée d'inventer ce jeu en observant des étudiants de l'université de Yale jeter des tartes dans le ciel.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Loisirs
1982
13 janvier
Passage aux 39 heures
Le gouvernement de Pierre Mauroy instaure la semaine des 39 heures pour les salariés et généralise la cinquième semaine de congés payés.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Dossier histoire des vacances estivales - Temps de travail - 39 heures - Histoire du Travail
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
13 janvier
Mort du roi Charles III le Gros
L'empereur d'occident et roi des Francs Charles le Gros meurt à Neidingen sans héritier légitime. Eudes, fils de Robert le Fort, qui a combattu avec vaillance l'invasion normande en Francie occidentale, sera désigné comme son successeur. Eudes sera proclamé roi des Francs de l'Ouest le 29 février et régnera jusqu'en 898.
Voir aussi : Décès - Charles le Gros - Histoire des Carolingiens
1128
13 janvier
L’Ordre des Templiers est approuvé
Le concile de Troyes approuve la règle de l’ordre des Templiers. C’est ainsi que l’ordre est officiellement reconnu. Il fut pourtant fondé dix ans plus tôt sous l’impulsion du chevalier Hugues de Payns. Le roi de Jérusalem, Baudoin II, avait alors logé les chevaliers sur l’ancien temple de Salomon, duquel ils tirèrent leur nom. Ils avaient pour mission de protéger les pèlerins venus en Terre sainte. L’ordre des Templiers, ou ordre du Temple, s’enrichira ensuite très rapidement et gagnera en puissance. Les Templiers seront finalement arrêtés par Philippe le Bel en 1307.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Philippe IV le Bel - Salomon - Histoire des Templiers - Histoire de la Chrétienté
1368
13 janvier
Décès de Marco Cornaro
Marco Cornaro, 59ème doge de Venise, décède. Né dans une famille de grande renommée en 1285, il débute sa carrière en gérant sans succès les relations commerciales avec l'Orient. En revanche, sa carrière dans l'administration publique est brillante, si bien qu'il obtient à de nombreuses reprises le poste d'ambassadeur auprès de l'empereur Charles IV et du pape Clément VI. Suite au décès de Lorenzo Celsi, le conclave le désigne comme nouveau doge le 21 juillet 1365.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Histoire de la Politique
1418
13 janvier
Mort de Mircea le Grand de Valachie
Le voïvode Mircea Ier l'Ancien, prince de Valachie depuis 1386, disparaît. En relation étroite avec le roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, il chercha à prémunir les populations chrétiennes du sud du Danube contre les menaces d'invasion turque, notamment sur la Dobroudja, occupée dès 1421 (jusqu'en 1878). A la fin de son règne, il parvint à faire reconnaître l'indépendance de la Valachie aux souverains ottomans, traité de vassalité conclu contre le modique tribut de 3 000 pièces d'or/an.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Valachie - Danube - Invasions ottomanes - Dobroudja - Histoire de la Politique
1426
13 janvier
Victoire des Bourguignons sur les "Anglo-Flamands" à Brouwershaven
Les forces du duc de Bourgogne, Philippe III le Bon (1396-1467), l'emportent sur les troupes anglo-flamandes de Jacqueline de Bavière (1401-1436) lors de la bataille de Brouwershaven (province de Zélande), en pleine guerre du Crochet et des Cabillauds. Malgré le soutien de son second mari, Humphrey, duc de Gloucester, celle-ci, qui hérita de son père, Guillaume VI de Bavière, le Hainaut, la Frise, la Hollande et la Zélande (1417), ne put empêcher la mainmise sur les provinces belges de Philippe III, désormais appelées « Pays-Bas bourguignons ».
Voir aussi : Hollande - Pays-bas bourguignons - Jacqueline de bavière - Zélande - Philippe III le Bon - Histoire des Guerres
1435
13 janvier
Naissance du parlement suédois
En assignant une assemblée à Arboga (Västmanland), laquelle réunit tous les corps de métiers, notables, paysans, religieux, Engelbrekt Engelbriktsson (1390-1436) donne naissance au parlement de Suède (ou Riksdag) lequel l'élit aussitôt régent. Malgré les garanties données au nouveau gouvernement, le roi Erik Ier de Poméranie (1382-1459), mis en échec par le soulèvement populaire – seules quelques forteresses, dont Kalmar et Stockholm, lui sont encore fidèles – rejette les termes de la Convention, suite à quoi il fut déchu de ses titres (1435).
Voir aussi : Erik de poméranie - Histoire de la Politique
1535
13 janvier
François Ier censure les livres
Se sentant menacé par les idéologies luthériennes, le roi de France fait interdire toute impression de livres. Il annule sa décision quelques jours plus tard mais conserve le principe de la censure qu'il confie à une commission du parlement de Paris.
Voir aussi : François Ier - Histoire de la Censure - Histoire des Romans
1691
13 janvier
Mort de George Fox
George Fox est célèbre pour avoir fondé la Société des Amis, qui prône un nouveau mode de pratique du christianisme, et dont les membres étaient appelés les quakers. Accusé de fanatisme, il est emprisonné et persécuté durant la première révolution anglaise. Il voyage en Amérique et en Europe où son mouvement prend de l'ampleur. Il décède le 13 janvier 1691, affaibli par les nombreux emprisonnements.
Voir aussi : Mort - Histoire de la Chrétienté
1717
13 janvier
Décès de Maria Sibylla Merian
Naturaliste et artiste-peintre d'origine allemande, Maria Sibylla Merian a largement contribué à l'essor de l'histoire naturelle. Elle publie "Nouveau livre de fleurs" en 1675, dans lequel elle effectue une description illustrée et détaillée des insectes. En 1699, elle part au Suriname pour y observer la faune et la flore. Ce voyage sera la source de son principal ouvrage : "Metamorphosis insectorum Surinamensium" (1705). Elle décède le 13 janvier 1717 à Amsterdam.
Voir aussi : Décès - Histoire d'Amsterdam - Naturaliste - Artiste-peintre - Histoire des Sciences et techniques
1766
13 janvier
Décès de Frédéric V
Frédéric V, roi du Danemark et de Norvège, meurt le 13 janvier 1766. Ce roi très apprécié naît le 31 mars 1723, et succède à son père, Christian VI, en 1746. Son règne marqua l'un des âges d'or du Danemark et de la Norvège, en raison de sa grande implication dans la culture du pays. Il est à l'origine de l'Académie royale des Beaux-arts de Copenhague, ainsi que de la marine marchande.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Copenhague - Christian VI - Histoire de la Politique
1822
13 janvier
Indépendance de la Grèce
Dominée par l'empire ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce, en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Ottomans - Histoire de l'Etat
1849
13 janvier
Constitution allemande.
La Constitution du Reich allemand, également appelée Constitution de Francfort, cherche à créer un empire allemand géré par le royaume de Prusse et où l'Autriche est évincée. Elle prévoit une monarchie constitutionnelle qui fonctionne selon les règles du parlementarisme libéral. La Constitution ne sera jamais mise en pratique car le roi de Prusse, Guillaume IV, refuse de prendre la couronne de cet empire au nom du droit divin des rois.
Voir aussi : Allemagne - Autriche - Histoire de la Prusse - Guillaume IV - Histoire de la Politique
1874
13 janvier
Mort de l'architecte novateur Baltard
Mort à Paris de l'architecte et aquarelliste français Victor Baltard (né en 1805). Ayant fréquenté l'atelier du peintre Lethière puis grand Prix d'architecture en 1833 avant de se perfectionner en Italie, il se chargea de la restauration de plusieurs églises parisiennes (Saint-Eustache, Saint-Etienne-du-Mont, enfin Saint-Augustin). Ce fut lui qui donna aux Halles centrales (1854-70) leur aspect fonctionnel et utilitaire, usant de fer et de verre afin d'en composer les structures portantes. L'utilisation des nouveaux matériaux doit beaucoup au succès rencontré par le bâtiment.
Voir aussi : Italie - Architecture - Nouveaux matériaux - Histoire de l'Architecture
1898
13 janvier
Emile Zola : "J'accuse !"
L'écrivain Emile Zola publie dans le journal "L'Aurore" une lettre ouverte au président de la République Félix Faure. Le titre lui est soufflé par Georges Clémenceau, alors éditorialiste du journal : "J'accuse". La lettre dénonce l'antisémitisme et les erreurs judiciaires dont est victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894. En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnage au profit de l'Allemagne, Zola s'oppose au gouvernement Méline. Il sera condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "J'accuse" fait du cas Dreyfus une "affaire" et divise la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé) .
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Zola - Histoire des Scandales politiques
1939
13 janvier
La Hongrie est invitée au pacte Antikomintern
Le pacte Antikomintern est un traité signé par l'empire du Japon et l'Allemagne nazie en 1936. Dans un contexte tendu entre le Japon et l'URSS, qui s'affrontent en Sibérie et en Mongolie, il s'agit de faire opposition à la IIIe Internationale communiste. Le 13 janvier 1939, le royaume de Hongrie en devient signataire avec l'Italie de Mussolini puis l'Espagne franquiste. Chaque pays s'accorde à prêter assistance militaire aux autres en cas d'attaque de l'URSS.
Voir aussi : Allemagne - Espagne - Japon - Italie - Hongrie - Histoire des Traités
1942
13 janvier
Signature de la Déclaration du Palais de Saint James
Le congrès de Saint James rassemblait les représentants de huit gouvernements en exil, ainsi que ceux du Comité national français. À l'issue du congrès, les participants ont signé la déclaration de Saint James le 13 janvier. Le congrès, qui avait lieu au palais Saint James à Londres, a fondé les bases d'une juridiction internationale punissant les crimes de guerre. Les signataires de cette déclaration posaient ainsi les bases du procès de Nuremberg.
Voir aussi : Histoire de Nuremberg - Crimes de guerre - Histoire de la Politique
1953
13 janvier
Complot des blouses blanches
C’est par l’intermédiaire de la Pravda que Staline annonce sa nouvelle purge. Le motif invoqué est à nouveau la suspicion de complot. Il touche des médecins du Kremlin, d’où le nom de "complot des blouses blanches". Suspecté de l’assassinat de Jdanov, ces derniers payent avant tout l’antisémitisme et l’anti-cosmopolitisme de Staline qui ont déjà conduit au procès de Prague. Certainement prémices d’une nouvelle campagne de purge contre une grande conspiration imaginaire, ce complot sera désamorcé après la mort de Staline et ses accusés blanchis.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Procès - Staline - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Purges - Histoire des Scandales politiques
1957
13 janvier
Invention du Frisbee
La société américaine Wham-O met au point un petit disque de plastique que l'on doit lancer d'une personne à l'autre, appelé "frisbee". C'est un représentant de Wham-O qui eu l'idée d'inventer ce jeu en observant des étudiants de l'université de Yale jeter des tartes dans le ciel.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Loisirs
1982
13 janvier
Passage aux 39 heures
Le gouvernement de Pierre Mauroy instaure la semaine des 39 heures pour les salariés et généralise la cinquième semaine de congés payés.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Dossier histoire des vacances estivales - Temps de travail - 39 heures - Histoire du Travail
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers, avec pour saint patron saint Georges.
Cet ordre fut créé le 13 janvier 1129 à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les xiie et xiiie siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissout par le pape Clément V le 13 mars 1312 à la suite d'un procès en hérésie. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Au XIe et xiie siècle, le renouveau du monachisme chrétien vit la fondation de nombreux ordres religieux avec notamment les convers qui privilégiaient le travail manuel, et la rénovation de la vie canoniale qui adopta la Règle de saint Augustin, les chanoines s'engageant à la différence des moines dans des activités hospitalières (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem) ou dans la vie paroissiale. C'est dans ce contexte religieux que l'Église catholique incita les chevaliers du siècle à devenir des Milites Christi, autrement dit des « Chevaliers du Christ » désirant combattre les infidèles en Terre Sainte.
Le pape Urbain II prêcha la première croisade le 27 novembre 1095, dixième jour du concile de Clermont. La motivation du pape à voir une telle expédition militaire prendre forme venait du fait que les pèlerins chrétiens en route vers Jérusalem étaient régulièrement victimes d'exactions voire d'assassinats.
Le pape demanda donc au peuple chrétien d'Occident de prendre les armes afin de venir en aide aux chrétiens d'Orient. Cette croisade eut alors comme cri de ralliement « Dieu le veut ! » et tous ceux qui prirent part à la croisade furent marqués par le signe de la croix, devenant ainsi les croisés (terme qui n'apparaît qu'au concile de Latran IV en 1215). Cette action aboutit le 15 juillet 1099 à la prise de Jérusalem par les troupes chrétiennes de Godefroy de Bouillon.
Hugues de Payns, futur fondateur et premier maître de l'ordre du Temple, vint pour la première fois en Terre Sainte en 1104 pour accompagner le comte Hugues de Champagne, alors en pèlerinage. Ils en revinrent en 1107 puis y repartirent en 1114, se mettant alors sous la protection et l'autorité des chanoines du Saint-Sépulcre, avec leurs chevaliers qui œuvrèrent alors à la défense des possessions de ces chanoines et la protection du tombeau du Christ.
Après la prise de Jérusalem, Godefroy de Bouillon fut désigné roi de Jérusalem par ses pairs, titre qu'il refusa, préférant porter celui d'Avoué du Saint-Sépulcre. Il mit en place l'ordre des chanoines du Saint-Sépulcre qui avait pour mission d'aider le patriarche de Jérusalem dans ses diverses tâches. Un certain nombre d'hommes d'armes, issus de la croisade, se mirent alors au service du patriarche afin de protéger le Saint-Sépulcre.
Une institution similaire constituée de chevaliers, appelés chevaliers de Saint-Pierre (milites sancti Petri), fut créée en Occident pour protéger les biens des abbayes et églises. Ces chevaliers étaient des laïcs, mais ils profitaient des bienfaits des prières. Par extension, les hommes chargés d'assurer la protection des biens du Saint-Sépulcre ainsi que de la communauté des chanoines étaient appelés milites sancti Sepulcri (chevaliers du Saint-Sépulcre). Il est fort probable qu'Hugues de Payns intégra cette institution dès 1115. Tous les hommes chargés de la protection du Saint-Sépulcre logeaient à l'hôpital Saint-Jean de Jérusalem situé tout près.
Lorsque l'ordre de l'Hôpital, reconnu en 1113, fut chargé de s'occuper des pèlerins venant d'Occident, une idée naquit : créer une milice du Christ (militia Christi) qui ne s'occuperait que de la protection de la communauté de chanoines du Saint-Sépulcre et des pèlerins sur les chemins de Terre Sainte, alors en proie aux brigands locaux. Ainsi, les chanoines s'occuperaient des affaires liturgiques, l'ordre de l'Hôpital des fonctions charitables et la milice du Christ de la fonction purement militaire de protection des pèlerins. Cette répartition ternaire des tâches reproduisait l'organisation de la société médiévale, qui était composée de prêtres et moines (oratores, littéralement ceux qui prient), de guerriers (bellatores) et de paysans (laboratores).
C'est ainsi que l'ordre du Temple, qui se nommait à cette époque militia Christi, prit naissance avec l'ambiguïté que cette communauté monastique réunit dès le départ les oratores et les bellatores.
Le pape Urbain II prêchant la 1re croisade, Grandes Chroniques de France enluminées par Jean Fouquet vers 1455-1460
C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (en latin : pauperes commilitones Christi Templique Salomonici), qui avait pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem et de défendre les États latins d'Orient.
Dans un premier temps, Payns et Saint-Omer se concentrèrent sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntée par les pèlerins. Par la suite, l'une des plus grandes places fortes templières en Terre Sainte fut construite à cet endroit : le château Pèlerin.
Le nouvel ordre ainsi créé ne pouvait survivre qu'avec l'appui de personnes influentes. Hugues de Payns réussit à convaincre le roi de Jérusalem Baudouin II de l'utilité d'une telle milice, chose assez aisée au vu de l'insécurité régnant dans la région à cette époque. Les chevaliers prononcèrent les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils reçurent du patriarche Gormond de Picquigny la mission de « garder voies et chemins contre les brigands, pour le salut des pèlerins » (« ut vias et itinera, ad salutem peregrinorum contra latrones ») pour la rémission de leurs péchés.
Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem qui correspond aujourd'hui à la Mosquée al-Aqsa mais qui était appelée — à tort — à l'époque « temple de Salomon » car étant selon la tradition juive située à l'emplacement du Temple de Salomon. C'est ce « temple de Salomon » dans lequel ils installèrent leurs quartiers (notamment les anciennes écuries du Temple) qui donna par la suite le nom de Templiers ou de chevaliers du Temple. Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple. Voici donc la liste de ces chevaliers, précurseurs ou « fondateurs » de l'ordre :
Hugues de Payns, originaire de Payns en Champagne ;
Godefroy de Saint-Omer, originaire de Saint-Omer dans le comté de Flandre ;
André de Montbard, originaire de la Bourgogne ;
Payen de Montdidier, originaire de la Somme en Picardie ;
Geoffroy Bisol, originaire de Frameries dans le comté de Hainaut ;
Rolland, originaire du marquisat de Provence ;
Archambault de Saint-Amand ;
Gondemare (pt).
Le premier don (de trente livres angevines) reçu par l'ordre du Temple vint de Foulque, comte d'Anjou, qui devint par la suite roi de Jérusalem.
Cependant, la notoriété de la milice ne parvenait pas à s'étendre au-delà de la Terre Sainte et c'est pourquoi Hugues de Payns, accompagné de cinq autres chevaliers (Godefroy de St-Omer, Payen de Montdidier, Geoffroy Bisol, Archambault de Saint-Amand et Rolland), embarqua pour l'Occident en 1127 afin de porter un message destiné au pape Honorius II et à Bernard de Clairvaux.
Fort du soutien du roi Baudouin et des instructions du patriarche Gormond de Jérusalem, Hugues de Payns avait les trois objectifs suivants:
faire reconnaître la milice par l'Église et lui donner une règle : rattachés aux chanoines du Saint-Sépulcre, les chevaliers suivaient comme eux la règle de saint Augustin ;
donner une légitimité aux actions de la milice puisque la dénomination de moine-chevalier, un amalgame d'une nouveauté absolue, pouvait être en contradiction avec les règles de l'Église et de la société en général ;
recruter de nouveaux chevaliers et obtenir des dons qui feraient vivre la milice en Terre sainte.
La tournée occidentale des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon commença en Anjou et passa ensuite par le Poitou, la Normandie, l'Angleterre (où ils reçurent de nombreux dons), la Flandre et enfin la Champagne.
Cette démarche d'Hugues de Payns, accompagné de ces cinq chevaliers et soutenu par le roi de Jérusalem, suivait deux tentatives infructueuses qui avaient été faites par André de Montbard et Gondemare, probablement en 1120 et 1125.
Élection de Godefroy de Bouillon au titre d'Avoué du Saint-Sépulcre. Manuscrit réalisé à Acre vers 1280.
Arrivant à la fin de sa tournée en Occident et après avoir porté le message du roi de Jérusalem à Bernard de Clairvaux afin qu'il aidât les Templiers à obtenir l'accord et le soutien du pape, Hugues de Payns participa au concile de Troyes (ainsi nommé parce qu'il s'est déroulé dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes).
Le 13 janvier 1129, le concile s'ouvrit en présence de nombreuses personnalités religieuses dont le prologue de la règle primitive du Temple donne les noms : le cardinal Mathieu d'Albano, légat du pape en France, les archevêques de Reims et de Sens, ainsi que dix de leurs évêques suffragants, quatre abbés cisterciens (ceux de Cîteaux, Clairvaux, Pontigny et Troisfontaines), deux abbés clunisiens (ceux de Molesmes et Vézelay), deux chanoines, deux maîtres et un secrétaire.
En plus des religieux, se trouvaient des personnages laïcs : Thibaut IV de Blois, comte de Champagne, André de Baudement, sénéchal du comté de Champagne, Guillaume II, comte de Nevers, Auxerre et Tonnerre.
Le concile mena à la création de l'ordre du Temple et le dota d'une règle propre. Celle-ci prit pour base la règle de saint Benoît (présence des cisterciens Bernard de Clairvaux et Étienne Harding, fondateur de Cîteaux) avec néanmoins quelques emprunts à la règle de saint Augustin, que suivaient les chanoines du Saint-Sépulcre aux côtés desquels vécurent les premiers Templiers. Une fois la règle adoptée, elle devait encore être soumise à Étienne de Chartres, patriarche de Jérusalem.
L'Éloge de la Nouvelle Milice (De laude novae militiae) est une lettre que saint Bernard de Clairvaux envoya à Hugues de Payns, dont le titre complet était Liber ad milites Templi de laude novae militiae et écrite après la défaite de l'armée franque au siège de Damas en 1129.
Bernard y souligne l'originalité du nouvel ordre : le même homme se consacre autant au combat spirituel qu'aux combats dans le monde.
« Il n’est pas assez rare de voir des hommes combattre un ennemi corporel avec les seules forces du corps pour que je m’en étonne ; d’un autre côté, faire la guerre au vice et au démon avec les seules forces de l’âme, ce n’est pas non plus quelque chose d’aussi extraordinaire que louable, le monde est plein de moines qui livrent ces combats ; mais ce qui, pour moi, est aussi admirable qu’évidemment rare, c’est de voir les deux choses réunies. »
De plus, ce texte contenait un passage important où saint Bernard expliquait pourquoi les Templiers avaient le droit de tuer un être humain :
« Le chevalier du Christ donne la mort en toute sécurité et la reçoit dans une sécurité plus grande encore. Lors donc qu'il tue un malfaiteur, il n'est point homicide mais Malicide. La mort qu'il donne est le profit de Jésus-Christ, et celle qu'il reçoit, le sien propre.»
Mais pour cela, il fallait que la guerre soit « juste ». C'est l'objet du §2 de L'Éloge de la Nouvelle Milice. Bernard est conscient de la difficulté d'un tel concept dans la pratique, car si la guerre n'est pas juste, vouloir tuer tue l'âme de l'assassin :
« Toutes les fois que vous marchez à l’ennemi, vous qui combattez dans les rangs de la milice séculière, vous avez à craindre de tuer votre âme du même coup dont vous donnez la mort à votre adversaire, ou de la recevoir de sa main, dans le corps et dans l’âme en même temps. la victoire ne saurait être bonne quand la cause de la guerre ne l’est point et que l’intention de ceux qui la font n’est pas droite. »
Bernard fait donc bien l'éloge de la Nouvelle Milice, mais non sans nuances et précautions... Tous tracent un portrait volontairement idéal du soldat du Christ, afin de le donner comme un modèle qui sera toujours à atteindre. Le premier à critiquer saint Bernard est le moine cistercien Isaac de Stella qui voit dans la confusion des fonctions tripartites indo-européennes (« ceux qui prient » (oratores), « ceux qui combattent » (bellatores) et « ceux qui travaillent » (laboratores)) une « monstruosité », mais les contradicteurs restent minoritaires.
Cet éloge permit aux Templiers de rencontrer une grande ferveur et une reconnaissance générale : grâce à saint Bernard, l'ordre du Temple connut un accroissement significatif : bon nombre de chevaliers s'engagèrent pour le salut de leur âme ou, tout simplement, pour prêter main forte en s'illustrant sur les champs de bataille.
Cet ordre fut créé le 13 janvier 1129 à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les xiie et xiiie siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissout par le pape Clément V le 13 mars 1312 à la suite d'un procès en hérésie. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Au XIe et xiie siècle, le renouveau du monachisme chrétien vit la fondation de nombreux ordres religieux avec notamment les convers qui privilégiaient le travail manuel, et la rénovation de la vie canoniale qui adopta la Règle de saint Augustin, les chanoines s'engageant à la différence des moines dans des activités hospitalières (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem) ou dans la vie paroissiale. C'est dans ce contexte religieux que l'Église catholique incita les chevaliers du siècle à devenir des Milites Christi, autrement dit des « Chevaliers du Christ » désirant combattre les infidèles en Terre Sainte.
Le pape Urbain II prêcha la première croisade le 27 novembre 1095, dixième jour du concile de Clermont. La motivation du pape à voir une telle expédition militaire prendre forme venait du fait que les pèlerins chrétiens en route vers Jérusalem étaient régulièrement victimes d'exactions voire d'assassinats.
Le pape demanda donc au peuple chrétien d'Occident de prendre les armes afin de venir en aide aux chrétiens d'Orient. Cette croisade eut alors comme cri de ralliement « Dieu le veut ! » et tous ceux qui prirent part à la croisade furent marqués par le signe de la croix, devenant ainsi les croisés (terme qui n'apparaît qu'au concile de Latran IV en 1215). Cette action aboutit le 15 juillet 1099 à la prise de Jérusalem par les troupes chrétiennes de Godefroy de Bouillon.
Hugues de Payns, futur fondateur et premier maître de l'ordre du Temple, vint pour la première fois en Terre Sainte en 1104 pour accompagner le comte Hugues de Champagne, alors en pèlerinage. Ils en revinrent en 1107 puis y repartirent en 1114, se mettant alors sous la protection et l'autorité des chanoines du Saint-Sépulcre, avec leurs chevaliers qui œuvrèrent alors à la défense des possessions de ces chanoines et la protection du tombeau du Christ.
Après la prise de Jérusalem, Godefroy de Bouillon fut désigné roi de Jérusalem par ses pairs, titre qu'il refusa, préférant porter celui d'Avoué du Saint-Sépulcre. Il mit en place l'ordre des chanoines du Saint-Sépulcre qui avait pour mission d'aider le patriarche de Jérusalem dans ses diverses tâches. Un certain nombre d'hommes d'armes, issus de la croisade, se mirent alors au service du patriarche afin de protéger le Saint-Sépulcre.
Une institution similaire constituée de chevaliers, appelés chevaliers de Saint-Pierre (milites sancti Petri), fut créée en Occident pour protéger les biens des abbayes et églises. Ces chevaliers étaient des laïcs, mais ils profitaient des bienfaits des prières. Par extension, les hommes chargés d'assurer la protection des biens du Saint-Sépulcre ainsi que de la communauté des chanoines étaient appelés milites sancti Sepulcri (chevaliers du Saint-Sépulcre). Il est fort probable qu'Hugues de Payns intégra cette institution dès 1115. Tous les hommes chargés de la protection du Saint-Sépulcre logeaient à l'hôpital Saint-Jean de Jérusalem situé tout près.
Lorsque l'ordre de l'Hôpital, reconnu en 1113, fut chargé de s'occuper des pèlerins venant d'Occident, une idée naquit : créer une milice du Christ (militia Christi) qui ne s'occuperait que de la protection de la communauté de chanoines du Saint-Sépulcre et des pèlerins sur les chemins de Terre Sainte, alors en proie aux brigands locaux. Ainsi, les chanoines s'occuperaient des affaires liturgiques, l'ordre de l'Hôpital des fonctions charitables et la milice du Christ de la fonction purement militaire de protection des pèlerins. Cette répartition ternaire des tâches reproduisait l'organisation de la société médiévale, qui était composée de prêtres et moines (oratores, littéralement ceux qui prient), de guerriers (bellatores) et de paysans (laboratores).
C'est ainsi que l'ordre du Temple, qui se nommait à cette époque militia Christi, prit naissance avec l'ambiguïté que cette communauté monastique réunit dès le départ les oratores et les bellatores.
Le pape Urbain II prêchant la 1re croisade, Grandes Chroniques de France enluminées par Jean Fouquet vers 1455-1460
C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (en latin : pauperes commilitones Christi Templique Salomonici), qui avait pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem et de défendre les États latins d'Orient.
Dans un premier temps, Payns et Saint-Omer se concentrèrent sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntée par les pèlerins. Par la suite, l'une des plus grandes places fortes templières en Terre Sainte fut construite à cet endroit : le château Pèlerin.
Le nouvel ordre ainsi créé ne pouvait survivre qu'avec l'appui de personnes influentes. Hugues de Payns réussit à convaincre le roi de Jérusalem Baudouin II de l'utilité d'une telle milice, chose assez aisée au vu de l'insécurité régnant dans la région à cette époque. Les chevaliers prononcèrent les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils reçurent du patriarche Gormond de Picquigny la mission de « garder voies et chemins contre les brigands, pour le salut des pèlerins » (« ut vias et itinera, ad salutem peregrinorum contra latrones ») pour la rémission de leurs péchés.
Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem qui correspond aujourd'hui à la Mosquée al-Aqsa mais qui était appelée — à tort — à l'époque « temple de Salomon » car étant selon la tradition juive située à l'emplacement du Temple de Salomon. C'est ce « temple de Salomon » dans lequel ils installèrent leurs quartiers (notamment les anciennes écuries du Temple) qui donna par la suite le nom de Templiers ou de chevaliers du Temple. Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple. Voici donc la liste de ces chevaliers, précurseurs ou « fondateurs » de l'ordre :
Hugues de Payns, originaire de Payns en Champagne ;
Godefroy de Saint-Omer, originaire de Saint-Omer dans le comté de Flandre ;
André de Montbard, originaire de la Bourgogne ;
Payen de Montdidier, originaire de la Somme en Picardie ;
Geoffroy Bisol, originaire de Frameries dans le comté de Hainaut ;
Rolland, originaire du marquisat de Provence ;
Archambault de Saint-Amand ;
Gondemare (pt).
Le premier don (de trente livres angevines) reçu par l'ordre du Temple vint de Foulque, comte d'Anjou, qui devint par la suite roi de Jérusalem.
Cependant, la notoriété de la milice ne parvenait pas à s'étendre au-delà de la Terre Sainte et c'est pourquoi Hugues de Payns, accompagné de cinq autres chevaliers (Godefroy de St-Omer, Payen de Montdidier, Geoffroy Bisol, Archambault de Saint-Amand et Rolland), embarqua pour l'Occident en 1127 afin de porter un message destiné au pape Honorius II et à Bernard de Clairvaux.
Fort du soutien du roi Baudouin et des instructions du patriarche Gormond de Jérusalem, Hugues de Payns avait les trois objectifs suivants:
faire reconnaître la milice par l'Église et lui donner une règle : rattachés aux chanoines du Saint-Sépulcre, les chevaliers suivaient comme eux la règle de saint Augustin ;
donner une légitimité aux actions de la milice puisque la dénomination de moine-chevalier, un amalgame d'une nouveauté absolue, pouvait être en contradiction avec les règles de l'Église et de la société en général ;
recruter de nouveaux chevaliers et obtenir des dons qui feraient vivre la milice en Terre sainte.
La tournée occidentale des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon commença en Anjou et passa ensuite par le Poitou, la Normandie, l'Angleterre (où ils reçurent de nombreux dons), la Flandre et enfin la Champagne.
Cette démarche d'Hugues de Payns, accompagné de ces cinq chevaliers et soutenu par le roi de Jérusalem, suivait deux tentatives infructueuses qui avaient été faites par André de Montbard et Gondemare, probablement en 1120 et 1125.
Élection de Godefroy de Bouillon au titre d'Avoué du Saint-Sépulcre. Manuscrit réalisé à Acre vers 1280.
Arrivant à la fin de sa tournée en Occident et après avoir porté le message du roi de Jérusalem à Bernard de Clairvaux afin qu'il aidât les Templiers à obtenir l'accord et le soutien du pape, Hugues de Payns participa au concile de Troyes (ainsi nommé parce qu'il s'est déroulé dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes).
Le 13 janvier 1129, le concile s'ouvrit en présence de nombreuses personnalités religieuses dont le prologue de la règle primitive du Temple donne les noms : le cardinal Mathieu d'Albano, légat du pape en France, les archevêques de Reims et de Sens, ainsi que dix de leurs évêques suffragants, quatre abbés cisterciens (ceux de Cîteaux, Clairvaux, Pontigny et Troisfontaines), deux abbés clunisiens (ceux de Molesmes et Vézelay), deux chanoines, deux maîtres et un secrétaire.
En plus des religieux, se trouvaient des personnages laïcs : Thibaut IV de Blois, comte de Champagne, André de Baudement, sénéchal du comté de Champagne, Guillaume II, comte de Nevers, Auxerre et Tonnerre.
Le concile mena à la création de l'ordre du Temple et le dota d'une règle propre. Celle-ci prit pour base la règle de saint Benoît (présence des cisterciens Bernard de Clairvaux et Étienne Harding, fondateur de Cîteaux) avec néanmoins quelques emprunts à la règle de saint Augustin, que suivaient les chanoines du Saint-Sépulcre aux côtés desquels vécurent les premiers Templiers. Une fois la règle adoptée, elle devait encore être soumise à Étienne de Chartres, patriarche de Jérusalem.
L'Éloge de la Nouvelle Milice (De laude novae militiae) est une lettre que saint Bernard de Clairvaux envoya à Hugues de Payns, dont le titre complet était Liber ad milites Templi de laude novae militiae et écrite après la défaite de l'armée franque au siège de Damas en 1129.
Bernard y souligne l'originalité du nouvel ordre : le même homme se consacre autant au combat spirituel qu'aux combats dans le monde.
« Il n’est pas assez rare de voir des hommes combattre un ennemi corporel avec les seules forces du corps pour que je m’en étonne ; d’un autre côté, faire la guerre au vice et au démon avec les seules forces de l’âme, ce n’est pas non plus quelque chose d’aussi extraordinaire que louable, le monde est plein de moines qui livrent ces combats ; mais ce qui, pour moi, est aussi admirable qu’évidemment rare, c’est de voir les deux choses réunies. »
De plus, ce texte contenait un passage important où saint Bernard expliquait pourquoi les Templiers avaient le droit de tuer un être humain :
« Le chevalier du Christ donne la mort en toute sécurité et la reçoit dans une sécurité plus grande encore. Lors donc qu'il tue un malfaiteur, il n'est point homicide mais Malicide. La mort qu'il donne est le profit de Jésus-Christ, et celle qu'il reçoit, le sien propre.»
Mais pour cela, il fallait que la guerre soit « juste ». C'est l'objet du §2 de L'Éloge de la Nouvelle Milice. Bernard est conscient de la difficulté d'un tel concept dans la pratique, car si la guerre n'est pas juste, vouloir tuer tue l'âme de l'assassin :
« Toutes les fois que vous marchez à l’ennemi, vous qui combattez dans les rangs de la milice séculière, vous avez à craindre de tuer votre âme du même coup dont vous donnez la mort à votre adversaire, ou de la recevoir de sa main, dans le corps et dans l’âme en même temps. la victoire ne saurait être bonne quand la cause de la guerre ne l’est point et que l’intention de ceux qui la font n’est pas droite. »
Bernard fait donc bien l'éloge de la Nouvelle Milice, mais non sans nuances et précautions... Tous tracent un portrait volontairement idéal du soldat du Christ, afin de le donner comme un modèle qui sera toujours à atteindre. Le premier à critiquer saint Bernard est le moine cistercien Isaac de Stella qui voit dans la confusion des fonctions tripartites indo-européennes (« ceux qui prient » (oratores), « ceux qui combattent » (bellatores) et « ceux qui travaillent » (laboratores)) une « monstruosité », mais les contradicteurs restent minoritaires.
Cet éloge permit aux Templiers de rencontrer une grande ferveur et une reconnaissance générale : grâce à saint Bernard, l'ordre du Temple connut un accroissement significatif : bon nombre de chevaliers s'engagèrent pour le salut de leur âme ou, tout simplement, pour prêter main forte en s'illustrant sur les champs de bataille.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1526
14 janvier
François Ier signe le traité de Madrid
Prisonnier de Charles Quint depuis février 1525, François Ier signe le traité de Madrid afin d’être libéré. Il s’engage alors à céder la Bourgogne et à renoncer à toutes ses prétentions sur l’Italie. Toutefois, au lendemain même de sa libération, en mars 1526, le roi de France ne respectera aucune des clauses du traité, alors qu’il a laissé en Espagne ses deux fils en otage.
Voir aussi : Charles Quint - François Ier - Histoire de Madrid - Histoire des Traités
1676
14 janvier
Pier Francesco Cavalli, compositeur et organiste italien (Crema, 1602 - Venise, 1676), maître de chapelle à Saint-Marc, auteur de 45 opéras
Pier Francesco Caletti-Bruni choisit comme pseudonyme le nom de son mécène Francesco Cavalli. Il commence sa carrière musicale dans la ville de Venise en devenant chanteur à la basilique Saint-Marc. Il accède ensuite au poste d'organiste puis de maître de chapelle. Parallèlement il écrit des opéras et devient un compositeur très réputé. Il voyage à Paris et organise des représentations de l'opéra Xerse ainsi que de l'Ercole Amante. Au cours de sa vie, il compose 45 opéras.
Voir aussi : Histoire de Venise - Musique - Opéra - Histoire de l'Art
1731
14 janvier
Création de la Compagnie suédoise des Indes orientales
La Compagnie suédoise des Indes orientales est fondée le 14 janvier 1731 et dissolue en 1813. L'objectif de cette structure est d'établir une relation commerciale entre le port suédois de Göteborg en Suède et les terres situées à l'Est du Cap de Bonne Espérance. La compagnie regroupe les plus grands marchands du pays. Plus d'une centaine d'expéditions maritimes auront lieu, essentiellement vers la Chine.
Voir aussi : Suède - Création - Histoire du Commerce
1742
14 janvier
Décès de l'astronome britannique Edmond Halley
L'ingénieur et astronome britannique Edmond Halley décède à Greenwich. Il est célèbre pour avoir été le premier à déterminer la périodicité de la comète de 1682. En 1705, il publie ses résultats dans l'ouvrage "Synopsis de l'astronomie des comètes". Après sa mort, la comète étudiée revint effectivement dans les lieux et à la date annoncée, si bien que les astronomes la nommèrent Comète de Halley en hommage à ses travaux. Il a été également été le collègue et l'ami d'Isaac Newton, pour qui il rédigea la préface de son célèbre ouvrage, Principia.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de l'Astronomie - Histoire des Décès
1753
14 janvier
Décès de Georges Berkeley
Le 14 janvier 1753, Georges Berkeley meurt à Oxford, chez son fils. Né en Irlande le 12 mars 1685, le fameux philosophe anglais suit de longues études avant d'être ordonné prêtre de l'Eglise anglicane en 1710. Après un tour en Amérique, où il espérait fonder un collège pour les futurs prêtres et missionnaires anglicans, il retourne passer sa retraite en Angleterre. Il est surtout connu pour sa théorisation de l'idéalisme empirique.
Voir aussi : Philosophe - Histoire de l'Amérique - Eglise anglicane - Histoire de l'Art
1766
14 janvier
Début du règne de Christian VII
Le règne de Christian VII, roi du Danemark et de Norvège, débute le 14 janvier 1766. Mentalement dérangé et torturé par des crises de paranoïa et d'automutilation, le souverain abandonne son pouvoir à son médecin, également amant de la reine, Johann Struensee, puis le fait décapiter en 1772. De plus en plus atteint, il laisse la régence du royaume à son fils, Frédéric VI en 1784. Il meurt le 13 mars 1808.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Frédéric VI - Christian VII - Histoire de la Politique
1797
14 janvier
Bataille de Rivoli
Les troupes du général Napoléon Bonaparte l'emportent contre les autrichiens du baron d'Alvinczy. Cette victoire entraîne la chute de Mantoue que l'Autriche était partie délivrer, et la reddition du général Wurmser. Alvinczy laissera dans la débâcle près de 5 000 prisonniers aux troupes françaises.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Bonaparte - Histoire de la Révolution
1814
14 janvier
Le Danemark cède la Norvège à la Suède
L'ancien maréchal napoléonien et Prince régent de Suède, Jean-Baptiste Charles Bernadotte, signe avec le Danemark la paix de Kiel. Par ce traité, le Danemark doit céder la Norvège à la Suède. En 1818, Bernadotte deviendra roi de Suède succédant au roi Charles XIII, sous le titre de Charles XIV. Il est le fondateur de l'actuelle dynastie suédoise.
Voir aussi : Bernadotte - Histoire de l'Etat
1836
14 janvier
Naissance d'Henri Fantin-Latour.
Henri Fantin-Latour, de son vrai nom Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, est né le 14 janvier 1836 à Grenoble.
Il est connu pour ses qualités de peintre réaliste ainsi qu'intimiste et de lithographe.
En 1854, il fait son entrée dans l'école des beaux-arts. Il fait aussi parti du groupe "1863". De ce groupe surgira l'impressionnisme.
Durant toute sa carrière, il réalise de nombreux tableaux, notamment des natures mortes.
La plupart de ses œuvres se trouvent aujourd'hui au musée d'Orsay de Paris ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Il décède le 25 août 1904 à Buré.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti, écrivain français.
Pierre Loti entre à l'École navale de Brest en 1867. Après ses études, il débute sa carrière dans la Marine française et embarque pour une campagne en Amérique du Sud ainsi qu'en Afrique. Parallèlement à sa carrière militaire, il écrit de nombreuses œuvres, la plupart dérivant de ses voyages. Il parcourt le monde entier et aborde un pays différent dans chacune de ses œuvres. Il meurt le 23 juin 1923.
Voir aussi : Littérature - écriture - Marine française - Histoire de l'Art
1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti
Pierre Loti, de son vrai nom Louis Viaud, naît à Rochefort. Il est célèbre pour avoir écrit des romans autobiographiques, issus de son expérience en tant un qu'officier de marine. On lui doit notamment "Aziyadé", "Le Mariage de Loti" et "Le Roman d'un spahi". Il est décédé le 10 juin 1923 à Hendaye. Après des obsèques nationales, son corps a été enterré sur l'ile d'Oléron. Un prix récompensant le meilleur récit de voyage porte son nom.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Marine - Pierre Loti - Histoire de l'Art
1858
14 janvier
Attentat raté contre Napoléon III
L'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie échappent de peu à un attentat à la bombe perpétré par le révolutionnaire italien Felice Orsini. L'explosion cause la mort de 8 personnes et fait 150 blessés. Orsini, partisan de la réunification italienne, reprochait à l'empereur d'entraver l'unification de son pays. Il sera condamné à mort et guillotiné le 13 mars.
Voir aussi : Attentat - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1867
14 janvier
Décès du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Le peintre et dessinateur français Jean Auguste Dominique Ingres meurt à Paris à l'âge de 86 ans. Elève talentueux de David en 1797, inspiré par les maîtres florentins comme Raphaël ou la littérature et la mythologie, son style, affilié au néoclassicisme, transparaît au travers de lignes fluides et épurées qui cherchent à transcender le simple respect du « rendu » précis du modèle. Exécutant de Napoléon, il fut célébré pour ses portraits, nus et paysages, tels la "Grande Odalisque" (1814), "Le Bain turc" (1863) ou "Thétis implorant Jupiter" (1811). Montauban (Midi-Pyrénées), ville où il vint au monde le le 17 août 1780, est connue depuis sous le nom éponyme de « cité d'Ingres ».
Voir aussi : Napoléon - Peinture - Ingres - Néoclassicisme - Raphaël - Histoire de l'Art
1900
14 janvier
Première de "La Tosca"
L'opéra en trois actes de Giacomo Puccini est donné pour la première fois à Rome au Teatro Costanzi. Adapté de la pièce de Victorien Sardou, l'opéra de Puccini transforme un drame amoureux classique en un chef d'œuvre d'art lyrique. Il s'imposera au public populaire du monde entier.
Voir aussi : Première - Puccini - Histoire de l'Opéra
1914
14 janvier
Naissance du "fordisme"
Le constructeur automobile américain Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail: le montage à la chaîne. Grâce à cette innovation, le temps de construction de la Ford "T" est considérablement réduit : il passe de 6 heures à 1h30. La productivité de l'usine est multipliée par 4. L'ouvrier est désormais statique et assemble les pièces qui défilent devant lui, le Fordisme est né.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de Ford - Henry Ford - Histoire de Detroit - Histoire de la Ford T - Histoire de l'Entreprise
1942
14 janvier
Clôture de la conférence Arcadia
La conférence Arcadia s'est tenue à Washington entre le 22 décembre 1941 et le 14 janvier 1942. Elle a permis aux chefs des États britannique (Churchill) et américain (Roosevelt) d'éditer un certain nombre de décisions communes. C'est dans le cadre de cette conférence notamment qu'a été éditée la stratégie Germany First, déterminant clairement l'Allemagne comme l'ennemi à vaincre en priorité. Par ailleurs, cette conférence a également été l'occasion de mettre en place les fondements de l'ONU.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Churchill - Histoire de Washington - Roosvelt - Histoire de la Politique
1943
14 janvier
Début de la conférence de Casablanca aussi appelée Conférence d'Anfa
Le président américain Roosevelt et le Premier ministre anglais Churchill se réunirent avec les généraux français Henri Giraud et Charles de Gaulle à l'hôtel Anfa, du 14 au 24 janvier 1943 à Casablanca. Staline fut invité mais ne se joignit pas à eux. Cette conférence fut l'occasion d'un début de réconciliation entre les deux généraux qui devaient diriger ensemble les forces armées françaises. Les Alliés décidèrent ainsi de continuer à apporter leur soutien à l'Union soviétique et fixèrent le lieu des débarquements en Italie (1943) et en France (1944).
Voir aussi : Roosevelt - Débarquement - Winston Churchill - Histoire de la Politique
1962
14 janvier
Premiers accords sur la PAC
Dans le cadre du traité de Rome, les six Etats membres se mettent d’accord sur l’union douanière et la mise en place plus rapide d’une Politique agricole commune (PAC). En unifiant leurs économies agricoles, les Six prévoient notamment une amélioration de la productivité agricole, une "stabilisation des marchés" nationaux, la "garantie de sécurité des approvisionnements" et l’assurance "d’un niveau de vie équitable des populations agricoles". Les différents Etats doivent alors s’appuyer sur une politique favorisant les produits issus du marché commun européen. Même si la PAC contribuera à faire de l’Europe l’un des plus grands exportateurs du monde, elle se heurtera à de nombreux conflits entre les Etats et connaîtra plusieurs crises. Elle sera plusieurs fois réformée.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - PAC - Histoire de la Construction européenne
1963
14 janvier
Europe : de Gaulle rejette la Grande-Bretagne
Au cours d'une conférence de presse donnée à Paris, le président de la République française définit les grands axes de la politique étrangère du pays. Il exprime en premier lieu sa ferme opposition à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun européen (CEE). Le chef de l'Etat justifie sa position en affirmant que "la nature, la structure, la conjoncture, qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux". Il se méfie surtout des solides relations que la Grande-Bretagne entretient avec les Américains. Dans la même conférence de presse, il réaffirmera d’ailleurs l'autonomie de la défense nucléaire française face aux Etats-Unis. Bien que ses partenaires y soient favorables, il posera une nouvelle fois son veto à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le CEE en 1967.
Voir aussi : De Gaulle - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne
1986
14 janvier
Drame sur le Dakar
Lors de la 8ème édition du Paris-Dakar, un hélicoptère piloté par François-Xavier Bagnaud transportant deux journalistes français, l'organisateur du rallye Thierry Sabine et le chanteur Daniel Balavoine, heurte une dune et explose à 8 kilomètres de Gourma-Rharous, au Mali. Tous les occupants de l'appareil sont tués. Surpris par la nuit (vers 18h30) le pilote aurait voulu se poser mais l'hélicoptère pris dans une tempête de sable s'est écrasé. La direction de l'épreuve est reprise par le père de Thierry Sabine, Gilbert. Daniel Balavoine avait participé à deux reprises à la course. A bord de l'hélicoptère du Dakar, Balavoine supervisait l'installation de pompes à eaux dans des villages africains.
Voir aussi : Décès - Histoire de Dakar - Daniel Balavoine - Hélicoptère - Rallye - Histoire des Sports mécaniques
1990
14 janvier
Perrier rappelle 72 millions de bouteilles
Suite à l’annonce de la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
14 janvier
François Ier signe le traité de Madrid
Prisonnier de Charles Quint depuis février 1525, François Ier signe le traité de Madrid afin d’être libéré. Il s’engage alors à céder la Bourgogne et à renoncer à toutes ses prétentions sur l’Italie. Toutefois, au lendemain même de sa libération, en mars 1526, le roi de France ne respectera aucune des clauses du traité, alors qu’il a laissé en Espagne ses deux fils en otage.
Voir aussi : Charles Quint - François Ier - Histoire de Madrid - Histoire des Traités
1676
14 janvier
Pier Francesco Cavalli, compositeur et organiste italien (Crema, 1602 - Venise, 1676), maître de chapelle à Saint-Marc, auteur de 45 opéras
Pier Francesco Caletti-Bruni choisit comme pseudonyme le nom de son mécène Francesco Cavalli. Il commence sa carrière musicale dans la ville de Venise en devenant chanteur à la basilique Saint-Marc. Il accède ensuite au poste d'organiste puis de maître de chapelle. Parallèlement il écrit des opéras et devient un compositeur très réputé. Il voyage à Paris et organise des représentations de l'opéra Xerse ainsi que de l'Ercole Amante. Au cours de sa vie, il compose 45 opéras.
Voir aussi : Histoire de Venise - Musique - Opéra - Histoire de l'Art
1731
14 janvier
Création de la Compagnie suédoise des Indes orientales
La Compagnie suédoise des Indes orientales est fondée le 14 janvier 1731 et dissolue en 1813. L'objectif de cette structure est d'établir une relation commerciale entre le port suédois de Göteborg en Suède et les terres situées à l'Est du Cap de Bonne Espérance. La compagnie regroupe les plus grands marchands du pays. Plus d'une centaine d'expéditions maritimes auront lieu, essentiellement vers la Chine.
Voir aussi : Suède - Création - Histoire du Commerce
1742
14 janvier
Décès de l'astronome britannique Edmond Halley
L'ingénieur et astronome britannique Edmond Halley décède à Greenwich. Il est célèbre pour avoir été le premier à déterminer la périodicité de la comète de 1682. En 1705, il publie ses résultats dans l'ouvrage "Synopsis de l'astronomie des comètes". Après sa mort, la comète étudiée revint effectivement dans les lieux et à la date annoncée, si bien que les astronomes la nommèrent Comète de Halley en hommage à ses travaux. Il a été également été le collègue et l'ami d'Isaac Newton, pour qui il rédigea la préface de son célèbre ouvrage, Principia.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de l'Astronomie - Histoire des Décès
1753
14 janvier
Décès de Georges Berkeley
Le 14 janvier 1753, Georges Berkeley meurt à Oxford, chez son fils. Né en Irlande le 12 mars 1685, le fameux philosophe anglais suit de longues études avant d'être ordonné prêtre de l'Eglise anglicane en 1710. Après un tour en Amérique, où il espérait fonder un collège pour les futurs prêtres et missionnaires anglicans, il retourne passer sa retraite en Angleterre. Il est surtout connu pour sa théorisation de l'idéalisme empirique.
Voir aussi : Philosophe - Histoire de l'Amérique - Eglise anglicane - Histoire de l'Art
1766
14 janvier
Début du règne de Christian VII
Le règne de Christian VII, roi du Danemark et de Norvège, débute le 14 janvier 1766. Mentalement dérangé et torturé par des crises de paranoïa et d'automutilation, le souverain abandonne son pouvoir à son médecin, également amant de la reine, Johann Struensee, puis le fait décapiter en 1772. De plus en plus atteint, il laisse la régence du royaume à son fils, Frédéric VI en 1784. Il meurt le 13 mars 1808.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Frédéric VI - Christian VII - Histoire de la Politique
1797
14 janvier
Bataille de Rivoli
Les troupes du général Napoléon Bonaparte l'emportent contre les autrichiens du baron d'Alvinczy. Cette victoire entraîne la chute de Mantoue que l'Autriche était partie délivrer, et la reddition du général Wurmser. Alvinczy laissera dans la débâcle près de 5 000 prisonniers aux troupes françaises.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Bonaparte - Histoire de la Révolution
1814
14 janvier
Le Danemark cède la Norvège à la Suède
L'ancien maréchal napoléonien et Prince régent de Suède, Jean-Baptiste Charles Bernadotte, signe avec le Danemark la paix de Kiel. Par ce traité, le Danemark doit céder la Norvège à la Suède. En 1818, Bernadotte deviendra roi de Suède succédant au roi Charles XIII, sous le titre de Charles XIV. Il est le fondateur de l'actuelle dynastie suédoise.
Voir aussi : Bernadotte - Histoire de l'Etat
1836
14 janvier
Naissance d'Henri Fantin-Latour.
Henri Fantin-Latour, de son vrai nom Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, est né le 14 janvier 1836 à Grenoble.
Il est connu pour ses qualités de peintre réaliste ainsi qu'intimiste et de lithographe.
En 1854, il fait son entrée dans l'école des beaux-arts. Il fait aussi parti du groupe "1863". De ce groupe surgira l'impressionnisme.
Durant toute sa carrière, il réalise de nombreux tableaux, notamment des natures mortes.
La plupart de ses œuvres se trouvent aujourd'hui au musée d'Orsay de Paris ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Il décède le 25 août 1904 à Buré.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti, écrivain français.
Pierre Loti entre à l'École navale de Brest en 1867. Après ses études, il débute sa carrière dans la Marine française et embarque pour une campagne en Amérique du Sud ainsi qu'en Afrique. Parallèlement à sa carrière militaire, il écrit de nombreuses œuvres, la plupart dérivant de ses voyages. Il parcourt le monde entier et aborde un pays différent dans chacune de ses œuvres. Il meurt le 23 juin 1923.
Voir aussi : Littérature - écriture - Marine française - Histoire de l'Art
1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti
Pierre Loti, de son vrai nom Louis Viaud, naît à Rochefort. Il est célèbre pour avoir écrit des romans autobiographiques, issus de son expérience en tant un qu'officier de marine. On lui doit notamment "Aziyadé", "Le Mariage de Loti" et "Le Roman d'un spahi". Il est décédé le 10 juin 1923 à Hendaye. Après des obsèques nationales, son corps a été enterré sur l'ile d'Oléron. Un prix récompensant le meilleur récit de voyage porte son nom.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Marine - Pierre Loti - Histoire de l'Art
1858
14 janvier
Attentat raté contre Napoléon III
L'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie échappent de peu à un attentat à la bombe perpétré par le révolutionnaire italien Felice Orsini. L'explosion cause la mort de 8 personnes et fait 150 blessés. Orsini, partisan de la réunification italienne, reprochait à l'empereur d'entraver l'unification de son pays. Il sera condamné à mort et guillotiné le 13 mars.
Voir aussi : Attentat - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1867
14 janvier
Décès du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Le peintre et dessinateur français Jean Auguste Dominique Ingres meurt à Paris à l'âge de 86 ans. Elève talentueux de David en 1797, inspiré par les maîtres florentins comme Raphaël ou la littérature et la mythologie, son style, affilié au néoclassicisme, transparaît au travers de lignes fluides et épurées qui cherchent à transcender le simple respect du « rendu » précis du modèle. Exécutant de Napoléon, il fut célébré pour ses portraits, nus et paysages, tels la "Grande Odalisque" (1814), "Le Bain turc" (1863) ou "Thétis implorant Jupiter" (1811). Montauban (Midi-Pyrénées), ville où il vint au monde le le 17 août 1780, est connue depuis sous le nom éponyme de « cité d'Ingres ».
Voir aussi : Napoléon - Peinture - Ingres - Néoclassicisme - Raphaël - Histoire de l'Art
1900
14 janvier
Première de "La Tosca"
L'opéra en trois actes de Giacomo Puccini est donné pour la première fois à Rome au Teatro Costanzi. Adapté de la pièce de Victorien Sardou, l'opéra de Puccini transforme un drame amoureux classique en un chef d'œuvre d'art lyrique. Il s'imposera au public populaire du monde entier.
Voir aussi : Première - Puccini - Histoire de l'Opéra
1914
14 janvier
Naissance du "fordisme"
Le constructeur automobile américain Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail: le montage à la chaîne. Grâce à cette innovation, le temps de construction de la Ford "T" est considérablement réduit : il passe de 6 heures à 1h30. La productivité de l'usine est multipliée par 4. L'ouvrier est désormais statique et assemble les pièces qui défilent devant lui, le Fordisme est né.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de Ford - Henry Ford - Histoire de Detroit - Histoire de la Ford T - Histoire de l'Entreprise
1942
14 janvier
Clôture de la conférence Arcadia
La conférence Arcadia s'est tenue à Washington entre le 22 décembre 1941 et le 14 janvier 1942. Elle a permis aux chefs des États britannique (Churchill) et américain (Roosevelt) d'éditer un certain nombre de décisions communes. C'est dans le cadre de cette conférence notamment qu'a été éditée la stratégie Germany First, déterminant clairement l'Allemagne comme l'ennemi à vaincre en priorité. Par ailleurs, cette conférence a également été l'occasion de mettre en place les fondements de l'ONU.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Churchill - Histoire de Washington - Roosvelt - Histoire de la Politique
1943
14 janvier
Début de la conférence de Casablanca aussi appelée Conférence d'Anfa
Le président américain Roosevelt et le Premier ministre anglais Churchill se réunirent avec les généraux français Henri Giraud et Charles de Gaulle à l'hôtel Anfa, du 14 au 24 janvier 1943 à Casablanca. Staline fut invité mais ne se joignit pas à eux. Cette conférence fut l'occasion d'un début de réconciliation entre les deux généraux qui devaient diriger ensemble les forces armées françaises. Les Alliés décidèrent ainsi de continuer à apporter leur soutien à l'Union soviétique et fixèrent le lieu des débarquements en Italie (1943) et en France (1944).
Voir aussi : Roosevelt - Débarquement - Winston Churchill - Histoire de la Politique
1962
14 janvier
Premiers accords sur la PAC
Dans le cadre du traité de Rome, les six Etats membres se mettent d’accord sur l’union douanière et la mise en place plus rapide d’une Politique agricole commune (PAC). En unifiant leurs économies agricoles, les Six prévoient notamment une amélioration de la productivité agricole, une "stabilisation des marchés" nationaux, la "garantie de sécurité des approvisionnements" et l’assurance "d’un niveau de vie équitable des populations agricoles". Les différents Etats doivent alors s’appuyer sur une politique favorisant les produits issus du marché commun européen. Même si la PAC contribuera à faire de l’Europe l’un des plus grands exportateurs du monde, elle se heurtera à de nombreux conflits entre les Etats et connaîtra plusieurs crises. Elle sera plusieurs fois réformée.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - PAC - Histoire de la Construction européenne
1963
14 janvier
Europe : de Gaulle rejette la Grande-Bretagne
Au cours d'une conférence de presse donnée à Paris, le président de la République française définit les grands axes de la politique étrangère du pays. Il exprime en premier lieu sa ferme opposition à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun européen (CEE). Le chef de l'Etat justifie sa position en affirmant que "la nature, la structure, la conjoncture, qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux". Il se méfie surtout des solides relations que la Grande-Bretagne entretient avec les Américains. Dans la même conférence de presse, il réaffirmera d’ailleurs l'autonomie de la défense nucléaire française face aux Etats-Unis. Bien que ses partenaires y soient favorables, il posera une nouvelle fois son veto à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le CEE en 1967.
Voir aussi : De Gaulle - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne
1986
14 janvier
Drame sur le Dakar
Lors de la 8ème édition du Paris-Dakar, un hélicoptère piloté par François-Xavier Bagnaud transportant deux journalistes français, l'organisateur du rallye Thierry Sabine et le chanteur Daniel Balavoine, heurte une dune et explose à 8 kilomètres de Gourma-Rharous, au Mali. Tous les occupants de l'appareil sont tués. Surpris par la nuit (vers 18h30) le pilote aurait voulu se poser mais l'hélicoptère pris dans une tempête de sable s'est écrasé. La direction de l'épreuve est reprise par le père de Thierry Sabine, Gilbert. Daniel Balavoine avait participé à deux reprises à la course. A bord de l'hélicoptère du Dakar, Balavoine supervisait l'installation de pompes à eaux dans des villages africains.
Voir aussi : Décès - Histoire de Dakar - Daniel Balavoine - Hélicoptère - Rallye - Histoire des Sports mécaniques
1990
14 janvier
Perrier rappelle 72 millions de bouteilles
Suite à l’annonce de la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Teobaldus Orsus Felice Orsini (né le 10 décembre 1819 à Meldola, près de Forlì, Émilie-Romagne - mort le 13 mars 1858 à Paris) est un révolutionnaire et patriote italien, figure importante du Risorgimento italien, auteur d'un attentat contre Napoléon III, empereur des Français, le 14 janvier 1858.
Felice Orsini, membre du mouvement Jeune Italie - fondé par Giuseppe Mazzini pendant son exil à Marseille - et conspirateur de longue date, qui fait partie de l'Assemblée républicaine de Rome en 1848 est l'instigateur et l'organisateur de l'attentat, qu'il exécute avec ses trois complices, Pieri, Gomez et Rudio. Il reproche à l'empereur sous l'influence du parti de l'Ordre d'entraver l'unification italienne dont il est partisan, notamment en raison de l'intervention des troupes françaises à Rome en 1849 afin de ré-instaurer le pape.
Ce fils d’officier, né à Meldola, près de Forli, étudie le droit à l’université de Bologne où il obtient son doctorat en 1843. Dès l’âge de 18 ans il rejoint une organisation républicaine et unitaire sécrète « la jeune Italie » fondée par Giuseppe Mazzini en 1831, ayant pour objectif de redonner une unité et un idéal au peuple italien. En 1844, il participe activement à l’insurrection fomentée par ce mouvement en Romagne, qui échoue. Orsini est arrêté ainsi que son père et il est condamné aux galères à vie mais il est gracié deux ans plus tard par Pie IX.
Il se fixe alors en Toscane mais reprend rapidement ces activités, devenant le principal adjoint de Giuseppe Mazzini. En 1848, il participe à la première guerre d'indépendance italienne contre l’armée autrichienne, et se distingue lors des combats de Mestre le 27 octobre 1848. Il est alors élu, à l’avènement de la République romaine, député de la constituante (février 1849) et envoyé à Ancône pour y rétablir la sécurité publique. Il fait le coup de feu contre les troupes françaises à Rome venues en aide au Pape et il s’illustre aux côtés de Garibaldi. Après l’échec de la république, il se rend à Gênes puis à Nice et reprend son activité de conspirateur, toujours en liaison avec Mazzini. Ses diverses tentatives insurrectionnelles en Italie se soldent par des échecs et l'amènent à la rupture avec son maître à penser.
Finalement, il est arrêté par la police autrichienne, et le 17 décembre, il est emmené à Vienne, où il parvient à prendre la fuite le 30 mars 1856, pour s'établir à Londres, où il prépare un attentat contre l’empereur Napoléon III, qu’il rend responsable de l’échec de la République romaine par son intervention en 1849.
Orsini cache habilement son action en s’adonnant à des actions de propagande pacifiste en faveur de l’indépendance de l’Italie. Dans le même temps, il cherche à joindre Cavour qui s’abstient prudemment de lui répondre. Dans les derniers mois de 1857, Orsini résolu à passer à l’action s’interroge quant au fait de mener une telle action seul, l'espoir étant de déclencher une révolution en France qui se propagerait en Italie. Mais il s’aperçoit vite que se procurer le nécessaire pour la fabrication d’engins artisanaux et savoir comment atteindre l’empereur posent des problèmes importants, il lui faut des complices.
Il met au point son action avec un Anglais, dénommé Allsop, et avec un chimiste français demeurant à Londres, Simon Bernard, chargé de mettre au point les bombes. En même temps, il recrute trois complices : Pieri et Rudio, comme lui anciens mazziniens convertis au terrorisme, et Gomez qui, avec lui, a en charge l'attentat. Après un long travail de repérage des habitudes de l’empereur, ils apprennent que le couple impérial assistera à une représentation à l’opéra. Ils se retrouvent le 8 janvier pour se distribuer les rôles.
Le jeudi 14 janvier, l’arrivée étant prévue à 20 h 30, les conspirateurs regagnent leurs places dès 19 h, munis d’une bombe qu’ils devront lancer selon un plan très précis. Pieri se place dans la rue Le Peletier ; Gomez, Rudio et Orsini se placent juste en face de l’opéra. Pieri, étant déjà l’objet de recherches, est arrêté par un officier de la paix qui l'a reconnu. On découvre sur lui une bombe, un pistolet et un poignard. Il est enfermé au poste de police le plus proche mais ne subit aucun interrogatoire qui aurait pu conduire à l’arrestation de ses complices.
À 20 h 30, le cortège impérial se présente sur le boulevard des Italiens : un escadron de lanciers, puis la berline de l’empereur et trente mètres plus loin, la voiture de la princesse Mathilde. L’ensemble tourne à gauche dans la rue Le Peletier, l’opéra se situant en face du no 19. Lorsque le convoi s'y arrête, Gomez lance la première bombe sous les chevaux des lanciers ; une énorme détonation retentit fauchant chevaux et cavaliers. Peu de temps après, une seconde détonation se fait entendre. Cette fois, c’est Rudio qui a lancé sa bombe sous l’attelage. La troisième bombe, celle d’Orsini, éclate sous la berline qui se renverse sur le côté. Verrières et vitres d’immeubles environnantes se brisent, des cris se font entendre aux alentours. On compte 156 blessés ; 12 personnes mourront dans la nuit. L’empereur n’est pas touché ; il descend de sa voiture intacte. L’impératrice est retrouvée sur le trottoir couverte de sang, mais elle est saine et sauve.
Orsini sur l'échafaud
Napoléon III a échappé de justesse à l'attentat. Il serait sans doute mort si le constructeur du carrosse n’avait pas fait placer des plaques d'acier dans les parois. Après la tragédie, l’empereur pense s’en aller mais un commissaire l’informe que le public présent dans l’opéra a entendu les explosions et que, s’il ne paraît pas, on pensera qu’il a été touché. En conséquence, le couple impérial gagne la loge, et le gala a lieu finalement comme si rien ne s’était passé.
Dans la panique engendrée par la tentative d’attentat contre l’empereur les différents protagonistes réussissent à prendre la fuite. Mais la police enfin en alerte ne tarde pas à retrouver leurs traces, notamment grâce la confession de Pieri. Rudio loge rue Montmartre et Orsini rue du mont-Thabor. Quant à Gomez, il se réfugie pris de panique dans un restaurant. Le serveur inquiet prévient un sergent de ville qui le conduit au poste, où il avoue à son tour. Les auteurs de l'attentat sont enfermés à la Conciergerie.
L’instruction judiciaire est brève, Orsini reconnaissant immédiatement le crime et s’accusant d’avoir tout organisé. Les auteurs de l'attentat sont jugés par la cour d'assises de la Seine lors de deux audiences les 25 et 26 février 1858. Ils sont défendus par l'avocat et homme politique Jules Favre. Orsini et Pieri sont condamnés à mort (Rudio également, mais sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité), et ils montent à l'échafaud, place de la Roquette, le 13 mars 1858 en criant « Vive l'Italie ! Vive la France ! ». La veille de sa mort, Orsini a fait parvenir une lettre à l’empereur :
« J’adjure votre Majesté de rendre à l’Italie l’indépendance que ses enfants ont perdue en 1849, par le fait des Français (…). Que votre Majesté se rappelle que les Italiens, au milieu desquels était mon père, ont versé leur sang pour Napoléon le Grand, partout où il lui plut de les conduire ; qu’elle se rappelle que, tant que l’Italie ne sera pas indépendante, la tranquillité de l’Europe et celle de votre Majesté ne seront qu’une chimère : que votre Majesté ne repousse pas le vœu suprême d’un patriote sur les marches de l’échafaud ; qu’elle délivre ma patrie, et les bénédictions de 25 millions de citoyens la suivront dans la postérité. »
Même si l’action en elle-même est un échec, elle n'est pas sans conséquences. En effet, suite à cet incident, la répression policière est impitoyable. La réaction des milieux officiels, tous affolés par la nouvelle, rend compte à quel point l’empire est fragile, puisqu'il repose sur la seule vie de l’empereur. Mais les ministres n’en demeurent pas moins partisans d’une réaction autoritaire. Le général Espinasse est placé à la tête du ministère de l’intérieur où il met en application avec sévérité la loi de sûreté générale qui prévoit que tout individu suspecté d'agir contre le gouvernement est passible d’amende ou de prison, et que quiconque a déjà fait l’objet de condamnations politiques depuis 1848 peut être arrêté, déporté et exilé sans procès. Néanmoins, ce tragique épisode a aussi permis à l’empereur de prendre conscience de l’urgence de la situation italienne. Ainsi, il décide de rencontrer Cavour dans le plus grand secret, lui promettant de l’aider à libérer l’Italie, mais demandant en échange la Savoie et Nice.
Felice Orsini, membre du mouvement Jeune Italie - fondé par Giuseppe Mazzini pendant son exil à Marseille - et conspirateur de longue date, qui fait partie de l'Assemblée républicaine de Rome en 1848 est l'instigateur et l'organisateur de l'attentat, qu'il exécute avec ses trois complices, Pieri, Gomez et Rudio. Il reproche à l'empereur sous l'influence du parti de l'Ordre d'entraver l'unification italienne dont il est partisan, notamment en raison de l'intervention des troupes françaises à Rome en 1849 afin de ré-instaurer le pape.
Ce fils d’officier, né à Meldola, près de Forli, étudie le droit à l’université de Bologne où il obtient son doctorat en 1843. Dès l’âge de 18 ans il rejoint une organisation républicaine et unitaire sécrète « la jeune Italie » fondée par Giuseppe Mazzini en 1831, ayant pour objectif de redonner une unité et un idéal au peuple italien. En 1844, il participe activement à l’insurrection fomentée par ce mouvement en Romagne, qui échoue. Orsini est arrêté ainsi que son père et il est condamné aux galères à vie mais il est gracié deux ans plus tard par Pie IX.
Il se fixe alors en Toscane mais reprend rapidement ces activités, devenant le principal adjoint de Giuseppe Mazzini. En 1848, il participe à la première guerre d'indépendance italienne contre l’armée autrichienne, et se distingue lors des combats de Mestre le 27 octobre 1848. Il est alors élu, à l’avènement de la République romaine, député de la constituante (février 1849) et envoyé à Ancône pour y rétablir la sécurité publique. Il fait le coup de feu contre les troupes françaises à Rome venues en aide au Pape et il s’illustre aux côtés de Garibaldi. Après l’échec de la république, il se rend à Gênes puis à Nice et reprend son activité de conspirateur, toujours en liaison avec Mazzini. Ses diverses tentatives insurrectionnelles en Italie se soldent par des échecs et l'amènent à la rupture avec son maître à penser.
Finalement, il est arrêté par la police autrichienne, et le 17 décembre, il est emmené à Vienne, où il parvient à prendre la fuite le 30 mars 1856, pour s'établir à Londres, où il prépare un attentat contre l’empereur Napoléon III, qu’il rend responsable de l’échec de la République romaine par son intervention en 1849.
Orsini cache habilement son action en s’adonnant à des actions de propagande pacifiste en faveur de l’indépendance de l’Italie. Dans le même temps, il cherche à joindre Cavour qui s’abstient prudemment de lui répondre. Dans les derniers mois de 1857, Orsini résolu à passer à l’action s’interroge quant au fait de mener une telle action seul, l'espoir étant de déclencher une révolution en France qui se propagerait en Italie. Mais il s’aperçoit vite que se procurer le nécessaire pour la fabrication d’engins artisanaux et savoir comment atteindre l’empereur posent des problèmes importants, il lui faut des complices.
Il met au point son action avec un Anglais, dénommé Allsop, et avec un chimiste français demeurant à Londres, Simon Bernard, chargé de mettre au point les bombes. En même temps, il recrute trois complices : Pieri et Rudio, comme lui anciens mazziniens convertis au terrorisme, et Gomez qui, avec lui, a en charge l'attentat. Après un long travail de repérage des habitudes de l’empereur, ils apprennent que le couple impérial assistera à une représentation à l’opéra. Ils se retrouvent le 8 janvier pour se distribuer les rôles.
Le jeudi 14 janvier, l’arrivée étant prévue à 20 h 30, les conspirateurs regagnent leurs places dès 19 h, munis d’une bombe qu’ils devront lancer selon un plan très précis. Pieri se place dans la rue Le Peletier ; Gomez, Rudio et Orsini se placent juste en face de l’opéra. Pieri, étant déjà l’objet de recherches, est arrêté par un officier de la paix qui l'a reconnu. On découvre sur lui une bombe, un pistolet et un poignard. Il est enfermé au poste de police le plus proche mais ne subit aucun interrogatoire qui aurait pu conduire à l’arrestation de ses complices.
À 20 h 30, le cortège impérial se présente sur le boulevard des Italiens : un escadron de lanciers, puis la berline de l’empereur et trente mètres plus loin, la voiture de la princesse Mathilde. L’ensemble tourne à gauche dans la rue Le Peletier, l’opéra se situant en face du no 19. Lorsque le convoi s'y arrête, Gomez lance la première bombe sous les chevaux des lanciers ; une énorme détonation retentit fauchant chevaux et cavaliers. Peu de temps après, une seconde détonation se fait entendre. Cette fois, c’est Rudio qui a lancé sa bombe sous l’attelage. La troisième bombe, celle d’Orsini, éclate sous la berline qui se renverse sur le côté. Verrières et vitres d’immeubles environnantes se brisent, des cris se font entendre aux alentours. On compte 156 blessés ; 12 personnes mourront dans la nuit. L’empereur n’est pas touché ; il descend de sa voiture intacte. L’impératrice est retrouvée sur le trottoir couverte de sang, mais elle est saine et sauve.
Orsini sur l'échafaud
Napoléon III a échappé de justesse à l'attentat. Il serait sans doute mort si le constructeur du carrosse n’avait pas fait placer des plaques d'acier dans les parois. Après la tragédie, l’empereur pense s’en aller mais un commissaire l’informe que le public présent dans l’opéra a entendu les explosions et que, s’il ne paraît pas, on pensera qu’il a été touché. En conséquence, le couple impérial gagne la loge, et le gala a lieu finalement comme si rien ne s’était passé.
Dans la panique engendrée par la tentative d’attentat contre l’empereur les différents protagonistes réussissent à prendre la fuite. Mais la police enfin en alerte ne tarde pas à retrouver leurs traces, notamment grâce la confession de Pieri. Rudio loge rue Montmartre et Orsini rue du mont-Thabor. Quant à Gomez, il se réfugie pris de panique dans un restaurant. Le serveur inquiet prévient un sergent de ville qui le conduit au poste, où il avoue à son tour. Les auteurs de l'attentat sont enfermés à la Conciergerie.
L’instruction judiciaire est brève, Orsini reconnaissant immédiatement le crime et s’accusant d’avoir tout organisé. Les auteurs de l'attentat sont jugés par la cour d'assises de la Seine lors de deux audiences les 25 et 26 février 1858. Ils sont défendus par l'avocat et homme politique Jules Favre. Orsini et Pieri sont condamnés à mort (Rudio également, mais sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité), et ils montent à l'échafaud, place de la Roquette, le 13 mars 1858 en criant « Vive l'Italie ! Vive la France ! ». La veille de sa mort, Orsini a fait parvenir une lettre à l’empereur :
« J’adjure votre Majesté de rendre à l’Italie l’indépendance que ses enfants ont perdue en 1849, par le fait des Français (…). Que votre Majesté se rappelle que les Italiens, au milieu desquels était mon père, ont versé leur sang pour Napoléon le Grand, partout où il lui plut de les conduire ; qu’elle se rappelle que, tant que l’Italie ne sera pas indépendante, la tranquillité de l’Europe et celle de votre Majesté ne seront qu’une chimère : que votre Majesté ne repousse pas le vœu suprême d’un patriote sur les marches de l’échafaud ; qu’elle délivre ma patrie, et les bénédictions de 25 millions de citoyens la suivront dans la postérité. »
Même si l’action en elle-même est un échec, elle n'est pas sans conséquences. En effet, suite à cet incident, la répression policière est impitoyable. La réaction des milieux officiels, tous affolés par la nouvelle, rend compte à quel point l’empire est fragile, puisqu'il repose sur la seule vie de l’empereur. Mais les ministres n’en demeurent pas moins partisans d’une réaction autoritaire. Le général Espinasse est placé à la tête du ministère de l’intérieur où il met en application avec sévérité la loi de sûreté générale qui prévoit que tout individu suspecté d'agir contre le gouvernement est passible d’amende ou de prison, et que quiconque a déjà fait l’objet de condamnations politiques depuis 1848 peut être arrêté, déporté et exilé sans procès. Néanmoins, ce tragique épisode a aussi permis à l’empereur de prendre conscience de l’urgence de la situation italienne. Ainsi, il décide de rencontrer Cavour dans le plus grand secret, lui promettant de l’aider à libérer l’Italie, mais demandant en échange la Savoie et Nice.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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936
15 janvier
Mort du roi de France, Raoul de Bourgogne
Malade depuis l'automne, le roi Raoul meurt à Auxerre sans descendant direct. Gendre du roi de France Robert Ier, il était devenu roi à la mort de ce dernier, en 923. Raoul, ancien Duc de Bourgogne, règnera sur le royaume des francs pendant treize ans. C'est en Angleterre que l'on trouvera le nouveau souverain en la personne de Louis IV d'Outremer, descendant de Charles III le simple.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rois de France
1200
15 janvier
Création de l'université de Paris
La première université de France est fondée à Paris sur ordre royal de Philippe Auguste. Elle se divise en quatre domaines d'enseignements : la médecine, le droit, la théologie et les arts. Une grande place est donnée à l'étude des textes anciens. L'université de Paris participera au renom de la ville en tant que capitale intellectuelle.
Voir aussi : Histoire de Paris - Fondation - Dossier histoire de l' enseignement - Philippe Auguste - Université - Histoire du Social
1208
15 janvier
Assassinat de Pierre de Castelnau
Chargé de combattre l’hérésie albigeoise (cathare), Pierre de Castelnau est assassiné peu de temps après un rendez-vous avec Raymond VI, comte de Toulouse. Les deux hommes, en conflit depuis l’excommunication du comte par le légat pontifical, s’étaient rencontrés dans le but de se réconcilier. Mais l’entrevue n’a fait qu’envenimer la situation, puisque Raymond VI refuse de participer à la lutte contre les hérétiques. Soupçonné d’être responsable du meurtre, il est une nouvelle fois excommunié. L’assassinat du légat pontife déclenchera peu de temps après la croisade contre les albigeois.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté
1381
15 janvier
Signature du second traité de Guérande
Seize ans après la signature du premier Traité de Guérande, qui mettait un terme à la première guerre de Succession de Bretagne, des négociateurs français et bretons mettent au point un nouveau traité. Il sera ratifié le 4 avril de la même année. Le texte affirme la neutralité de la Bretagne. En échange du recouvrement de ses biens, le duc Jean IV de Bretagne accepte de prêter hommage au roi de France, de verser une indemnité et de renvoyer des conseillers anglais.
Voir aussi : France - Traité - Histoire de la Bretagne - Histoire des Traités
1552
15 janvier
Le traité de Chambord est signé
Le 15 janvier 1552, Henri II, sacré roi de France en 1547, conclut, par le traité de Chambord, une alliance avec les Turcs et les princes protestants de la Ligue de Smalkalde. Ces derniers sont en guerre contre Charles Quint depuis 1545. Or, le traité de Chambord vise directement l'empereur. Henri II est candidat au titre de vicaire du Saint-Empire. Les Turcs et les princes protestants de la Ligue de Smalkalde le soutiennent. Ils vont jusqu'à mener des attaques pour détourner l'attention de Charles Quint et permettre à Henri II d'attaquer l'Allemagne et les Pays-Bas.
Voir aussi : Traité - Histoire des Protestants - Henri II - Histoire de Chambord - Ligue de Smalkalde - Histoire des Traités
1582
15 janvier
Paix de Jam Zapolski
Le 15 janvier 1582, Ivan le Terrible, premier tsar de Russie, signe un traité de paix suite au siège de Pskov. Ce dernier fut entériné par Ivan lui-même et Etienne Ier Bathory, roi de Pologne, sous la surveillance du pape Antonio Possevino. La paix de Jam Zapolski introduit une trêve de vingt ans ainsi que l'abandon des ambitions d'Ivan sur la Livonie. Elle fut brisée en 1605, lorsque les Polonais entrèrent à Moscou.
Voir aussi : Pologne - Paix - Ivan le Terrible - Histoire des Traités
1683
15 janvier
Décès de Guillaume Lamy
Le médecin Guillaume Lamy décède le 15 janvier 1683. Docteur de la faculté de médecine de Paris, il publie "Traité de l'antimoine" (1682) et "Discours anatomiques" (1679). Il est réputé pour vouloir explorer de nouveaux concepts en médecine, en se fondant sur l'épicurisme. Il a de vives discussions avec Pierre Cressé au sujet de l'âme humaine.
Voir aussi : Décès - Médecin - Histoire de la Médecine
1724
15 janvier
Abdication de Philippe V d'Espagne
Philippe V (1683-1746) est le premier roi de la dynastie des Bourbons en Espagne. Il succède à Charles II, dernier de la lignée des Habsbourg. Son règne, marqué par la guerre de Succession d'Espagne et une politique extérieure agitée, sera le plus long de la monarchie (1700-1746). En janvier 1724, il abdique pour son fils Louis Ier (1707-1724) mais ce dernier décède la même année de la variole. Philippe V remonte alors sur le trône.
Voir aussi : Espagne - Abdication - Bourbon - Louis Ier - Philippe V - Histoire de la Politique
1754
15 janvier
Naissance de Jacques-Pierre Brissot de Warville
Jacques-Pierre Brissot de Warville, révolutionnaire français, est né le 15 janvier 1754, à Chartres. Fils d'un riche rôtisseur, il suit de brillantes études de droit qui ne le passionnent pas. Il écrit des pamphlets politiques qui lui vaudront un tour à la Bastille. Chef de file des Girondins sous la Révolution française, il anime la haine de Robespierre qui fut à l'origine de son exécution. Il meurt guillotiné le 31 octobre 1793.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Histoire de la Bastille - Girondins - Histoire de la Politique
1790
15 janvier
Création de 80 départements carrés
Un décret de l'Assemblée Constituante fixe à 83 le nombre de départements. Cette nouvelle division du royaume vient remplacer les 34 généralités ou provinces en vigueur sous l'Ancien Régime. La taille des départements est définie de telle façon que chaque citoyen peut se rendre à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum. Les députés projetaient en premier lieu d'établir des circonscriptions géométriques à l'image des Etats américains, mais l'idée sera abandonnée et les limites des départements seront fixées selon celles des anciennes provinces.
Voir aussi : Création - Départements - Histoire de la Révolution
1826
15 janvier
Première édition du "Figaro"
Le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago fondent "Le Figaro". L'édition est hebdomadaire et compte 4 pages. Le journal deviendra "Le Figaro quotidien" le 16 novembre 1866.
Voir aussi : Journal - Le Figaro - Histoire de la Presse
1842
15 janvier
Naissance de Paul Lafargue, écrivain et homme politique socialiste français.
Paul Lafargue fait des études de médecine mais il est exclu de l'université en 1865 pour avoir déclaré, lors du premier Congrès international des étudiants, vouloir transformer les rubans tricolores en rubans rouges. Il s'installe à Londres, fait la connaissance de Karl Marx et épouse sa fille. En 1871, il fait partie de la Commune. Il crée le Parti ouvrier puis il est élu député de Lille en 1891. En 1911, sa femme et lui se suicident.
Voir aussi : Karl Marx - Histoire de la Politique
1910
15 janvier
Fondation de l’Afrique-Équatoriale française
Le gouvernement général de l’A-ÉF est mis en place et rassemble les possessions françaises de l’Oubangui-Chari, du Gabon, du Moyen Congo et du Tchad. La capitale de cette fédération s’installera à Brazzaville. En 1946, la nouvelle Constitution intégrera les colonies au sein des territoires d’outre-mer. En 1958, un référendum sera organisé pour l’adoption d’une Constitution et instaurera l’indépendance des quatre territoires au sein de la Communauté française.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1914
15 janvier
Ion I. C. Bratianu devient premier Ministre de Roumanie
Le 15 janvier 1914 voit le parti libéral arriver au pouvoir en Roumanie. Ion I. C. Bratianu devient Premier ministre. Il est le fils de Ion Bratianu, grand homme d'Etat roumain du XIXe siècle et figure emblématique du parti libéral. Ion I. C. Bratianu occupera cinq mandats de Premier ministre durant lesquels la Roumanie achèvera son unification avec la Bessarabie et la Transylvanie. Il lancera une réforme agraire nationale ainsi qu'une réforme électorale. Il a notamment participé à la conférence de Paix de Paris et adopté la Constitution libérale de 1923.
Voir aussi : Premier ministre - Roumanie - Réformes - Histoire de la Politique
1918
15 janvier
Naissance de Gamal Abdel Nasser
Gamal Abdel Nasser, né le 15 janvier 1918 à Alexandrie, en Egypte, succéda comme président de la République d'Egypte à Mohammed Naguib, le 23 juin 1956. Il conserva ce poste jusqu'au 10 septembre 1970. A la tête du Mouvement des officiers libres, il accède au pouvoir en accusant son prédécesseur de soutenir les Frères musulmans. Il essuya de nombreuses crises comme le canal de Suez ou la guerre de Six jours. Il est terrassé par une crise cardiaque le 28 septembre 1970.
Voir aussi : Naissance - Egypte - Président de la République - Histoire de la Politique
1919
15 janvier
Assassinat de Rosa Luxemburg
Sous le commandement de Gustav Noske, des officiers procèdent à l’exécution sommaire des révolutionnaires spartakistes à la tête de l’insurrection de Berlin : Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Cette dernière, emprisonnée durant quasiment l’intégralité de la Première Guerre mondiale pour son engagement pacifique d’extrême gauche, avait été libérée après la révolution de novembre 1918. Elle était la principale théoricienne du communisme allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire du Communisme - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Assassinats
1929
15 janvier
Naissance de Martin Luther King, pasteur et homme politique américain
Le pasteur Baptiste Martin Luther King est né le 15 janvier 1929. Il est devenu le symbole de la lutte non violente contre la ségrégation aux Etats-Unis, par des actions comme le boycott des bus à Montgomery. En 1963 il a prononcé à Washington le célèbre discours « I have a dream », qui a contribué à sa réputation de grand orateur. Il est mort assassiné par James Earl Ray à Memphis en 1968.
Voir aussi : Ségrégation - Martin Luther King - Histoire de la Politique
1942
15 janvier
Victoire chinoise sur les japonais à la troisième Bataille de Changsha
Changsha est une ville clé située dans une zone stratégique du sud de la Chine. Cette ville avait déjà fait deux fois l'enjeu d'attaques japonaises qui s'étaient soldées par des défaites. La troisième tentative n'a pas été plus réussie, puisqu'elle s'est soldée par une défaite japonaise supplémentaire, après un assaut en règle de la ville protégée par l'armée chinoise, qui était dirigée par Xue Lue. Lors de leur retraite, les troupes japonaises se sont heurtées à des assauts de la guérilla communiste chinoise.
Voir aussi : Chine - Armée japonaise - Changsha - Histoire des Guerres
1948
15 janvier
Chaplin incarne Landru
Sorti en avril 1947 aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux", le 77ème film de Charlie Chaplin, apparaît sur les écrans français. C'est Orson Welles qui donna l'idée à Chaplin d'adapter au cinéma l'histoire réelle du meurtrier Landru. Très mal accueilli aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux" remportera un grand succès en Europe.
Voir aussi : Chaplin - Landru - Histoire du Cinéma
1974
15 janvier
Dalida chante "Gigi l'amoroso"
Sur la scène de l'Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : "Gigi l'amoroso". Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson
1992
15 janvier
La Croatie reconnue par la CEE
Suivie par une trentaine de pays et précédée par l’Allemagne, la Communauté Européenne reconnaît l’Etat croate qui a proclamé son indépendance sept mois plus tôt. L’intégration de la Croatie à l’ONU sera également rapide. Les Nations Unies interviennent par ailleurs dans le conflit serbo-croate. La prise en otage de casques bleus par les Serbes aboutira à une intervention moins modérée en 1995.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la CEE - Guerre de Yougoslavie - Histoire des Guerres
2007
15 janvier
La tempête Kyrill traverse l’Europe
Les vents tempétueux de Kyrill (ou Cyril) traversent le nord de l’Europe. Avec des rafales de plus 160km/h dans le nord de la France et en Angleterre, mais surtout autour de 200 km/h en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Pologne, Kyrill a semé la désolation sur son passage. Immobilisant les transports aériens et ferroviaires pendant des heures, il a fait 45 victimes et occasionné des dégâts qui rappellent tristement la tempête de décembre 1999.
Voir aussi : Tempête - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
15 janvier
Mort du roi de France, Raoul de Bourgogne
Malade depuis l'automne, le roi Raoul meurt à Auxerre sans descendant direct. Gendre du roi de France Robert Ier, il était devenu roi à la mort de ce dernier, en 923. Raoul, ancien Duc de Bourgogne, règnera sur le royaume des francs pendant treize ans. C'est en Angleterre que l'on trouvera le nouveau souverain en la personne de Louis IV d'Outremer, descendant de Charles III le simple.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rois de France
1200
15 janvier
Création de l'université de Paris
La première université de France est fondée à Paris sur ordre royal de Philippe Auguste. Elle se divise en quatre domaines d'enseignements : la médecine, le droit, la théologie et les arts. Une grande place est donnée à l'étude des textes anciens. L'université de Paris participera au renom de la ville en tant que capitale intellectuelle.
Voir aussi : Histoire de Paris - Fondation - Dossier histoire de l' enseignement - Philippe Auguste - Université - Histoire du Social
1208
15 janvier
Assassinat de Pierre de Castelnau
Chargé de combattre l’hérésie albigeoise (cathare), Pierre de Castelnau est assassiné peu de temps après un rendez-vous avec Raymond VI, comte de Toulouse. Les deux hommes, en conflit depuis l’excommunication du comte par le légat pontifical, s’étaient rencontrés dans le but de se réconcilier. Mais l’entrevue n’a fait qu’envenimer la situation, puisque Raymond VI refuse de participer à la lutte contre les hérétiques. Soupçonné d’être responsable du meurtre, il est une nouvelle fois excommunié. L’assassinat du légat pontife déclenchera peu de temps après la croisade contre les albigeois.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté
1381
15 janvier
Signature du second traité de Guérande
Seize ans après la signature du premier Traité de Guérande, qui mettait un terme à la première guerre de Succession de Bretagne, des négociateurs français et bretons mettent au point un nouveau traité. Il sera ratifié le 4 avril de la même année. Le texte affirme la neutralité de la Bretagne. En échange du recouvrement de ses biens, le duc Jean IV de Bretagne accepte de prêter hommage au roi de France, de verser une indemnité et de renvoyer des conseillers anglais.
Voir aussi : France - Traité - Histoire de la Bretagne - Histoire des Traités
1552
15 janvier
Le traité de Chambord est signé
Le 15 janvier 1552, Henri II, sacré roi de France en 1547, conclut, par le traité de Chambord, une alliance avec les Turcs et les princes protestants de la Ligue de Smalkalde. Ces derniers sont en guerre contre Charles Quint depuis 1545. Or, le traité de Chambord vise directement l'empereur. Henri II est candidat au titre de vicaire du Saint-Empire. Les Turcs et les princes protestants de la Ligue de Smalkalde le soutiennent. Ils vont jusqu'à mener des attaques pour détourner l'attention de Charles Quint et permettre à Henri II d'attaquer l'Allemagne et les Pays-Bas.
Voir aussi : Traité - Histoire des Protestants - Henri II - Histoire de Chambord - Ligue de Smalkalde - Histoire des Traités
1582
15 janvier
Paix de Jam Zapolski
Le 15 janvier 1582, Ivan le Terrible, premier tsar de Russie, signe un traité de paix suite au siège de Pskov. Ce dernier fut entériné par Ivan lui-même et Etienne Ier Bathory, roi de Pologne, sous la surveillance du pape Antonio Possevino. La paix de Jam Zapolski introduit une trêve de vingt ans ainsi que l'abandon des ambitions d'Ivan sur la Livonie. Elle fut brisée en 1605, lorsque les Polonais entrèrent à Moscou.
Voir aussi : Pologne - Paix - Ivan le Terrible - Histoire des Traités
1683
15 janvier
Décès de Guillaume Lamy
Le médecin Guillaume Lamy décède le 15 janvier 1683. Docteur de la faculté de médecine de Paris, il publie "Traité de l'antimoine" (1682) et "Discours anatomiques" (1679). Il est réputé pour vouloir explorer de nouveaux concepts en médecine, en se fondant sur l'épicurisme. Il a de vives discussions avec Pierre Cressé au sujet de l'âme humaine.
Voir aussi : Décès - Médecin - Histoire de la Médecine
1724
15 janvier
Abdication de Philippe V d'Espagne
Philippe V (1683-1746) est le premier roi de la dynastie des Bourbons en Espagne. Il succède à Charles II, dernier de la lignée des Habsbourg. Son règne, marqué par la guerre de Succession d'Espagne et une politique extérieure agitée, sera le plus long de la monarchie (1700-1746). En janvier 1724, il abdique pour son fils Louis Ier (1707-1724) mais ce dernier décède la même année de la variole. Philippe V remonte alors sur le trône.
Voir aussi : Espagne - Abdication - Bourbon - Louis Ier - Philippe V - Histoire de la Politique
1754
15 janvier
Naissance de Jacques-Pierre Brissot de Warville
Jacques-Pierre Brissot de Warville, révolutionnaire français, est né le 15 janvier 1754, à Chartres. Fils d'un riche rôtisseur, il suit de brillantes études de droit qui ne le passionnent pas. Il écrit des pamphlets politiques qui lui vaudront un tour à la Bastille. Chef de file des Girondins sous la Révolution française, il anime la haine de Robespierre qui fut à l'origine de son exécution. Il meurt guillotiné le 31 octobre 1793.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Histoire de la Bastille - Girondins - Histoire de la Politique
1790
15 janvier
Création de 80 départements carrés
Un décret de l'Assemblée Constituante fixe à 83 le nombre de départements. Cette nouvelle division du royaume vient remplacer les 34 généralités ou provinces en vigueur sous l'Ancien Régime. La taille des départements est définie de telle façon que chaque citoyen peut se rendre à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum. Les députés projetaient en premier lieu d'établir des circonscriptions géométriques à l'image des Etats américains, mais l'idée sera abandonnée et les limites des départements seront fixées selon celles des anciennes provinces.
Voir aussi : Création - Départements - Histoire de la Révolution
1826
15 janvier
Première édition du "Figaro"
Le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago fondent "Le Figaro". L'édition est hebdomadaire et compte 4 pages. Le journal deviendra "Le Figaro quotidien" le 16 novembre 1866.
Voir aussi : Journal - Le Figaro - Histoire de la Presse
1842
15 janvier
Naissance de Paul Lafargue, écrivain et homme politique socialiste français.
Paul Lafargue fait des études de médecine mais il est exclu de l'université en 1865 pour avoir déclaré, lors du premier Congrès international des étudiants, vouloir transformer les rubans tricolores en rubans rouges. Il s'installe à Londres, fait la connaissance de Karl Marx et épouse sa fille. En 1871, il fait partie de la Commune. Il crée le Parti ouvrier puis il est élu député de Lille en 1891. En 1911, sa femme et lui se suicident.
Voir aussi : Karl Marx - Histoire de la Politique
1910
15 janvier
Fondation de l’Afrique-Équatoriale française
Le gouvernement général de l’A-ÉF est mis en place et rassemble les possessions françaises de l’Oubangui-Chari, du Gabon, du Moyen Congo et du Tchad. La capitale de cette fédération s’installera à Brazzaville. En 1946, la nouvelle Constitution intégrera les colonies au sein des territoires d’outre-mer. En 1958, un référendum sera organisé pour l’adoption d’une Constitution et instaurera l’indépendance des quatre territoires au sein de la Communauté française.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1914
15 janvier
Ion I. C. Bratianu devient premier Ministre de Roumanie
Le 15 janvier 1914 voit le parti libéral arriver au pouvoir en Roumanie. Ion I. C. Bratianu devient Premier ministre. Il est le fils de Ion Bratianu, grand homme d'Etat roumain du XIXe siècle et figure emblématique du parti libéral. Ion I. C. Bratianu occupera cinq mandats de Premier ministre durant lesquels la Roumanie achèvera son unification avec la Bessarabie et la Transylvanie. Il lancera une réforme agraire nationale ainsi qu'une réforme électorale. Il a notamment participé à la conférence de Paix de Paris et adopté la Constitution libérale de 1923.
Voir aussi : Premier ministre - Roumanie - Réformes - Histoire de la Politique
1918
15 janvier
Naissance de Gamal Abdel Nasser
Gamal Abdel Nasser, né le 15 janvier 1918 à Alexandrie, en Egypte, succéda comme président de la République d'Egypte à Mohammed Naguib, le 23 juin 1956. Il conserva ce poste jusqu'au 10 septembre 1970. A la tête du Mouvement des officiers libres, il accède au pouvoir en accusant son prédécesseur de soutenir les Frères musulmans. Il essuya de nombreuses crises comme le canal de Suez ou la guerre de Six jours. Il est terrassé par une crise cardiaque le 28 septembre 1970.
Voir aussi : Naissance - Egypte - Président de la République - Histoire de la Politique
1919
15 janvier
Assassinat de Rosa Luxemburg
Sous le commandement de Gustav Noske, des officiers procèdent à l’exécution sommaire des révolutionnaires spartakistes à la tête de l’insurrection de Berlin : Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Cette dernière, emprisonnée durant quasiment l’intégralité de la Première Guerre mondiale pour son engagement pacifique d’extrême gauche, avait été libérée après la révolution de novembre 1918. Elle était la principale théoricienne du communisme allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire du Communisme - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Assassinats
1929
15 janvier
Naissance de Martin Luther King, pasteur et homme politique américain
Le pasteur Baptiste Martin Luther King est né le 15 janvier 1929. Il est devenu le symbole de la lutte non violente contre la ségrégation aux Etats-Unis, par des actions comme le boycott des bus à Montgomery. En 1963 il a prononcé à Washington le célèbre discours « I have a dream », qui a contribué à sa réputation de grand orateur. Il est mort assassiné par James Earl Ray à Memphis en 1968.
Voir aussi : Ségrégation - Martin Luther King - Histoire de la Politique
1942
15 janvier
Victoire chinoise sur les japonais à la troisième Bataille de Changsha
Changsha est une ville clé située dans une zone stratégique du sud de la Chine. Cette ville avait déjà fait deux fois l'enjeu d'attaques japonaises qui s'étaient soldées par des défaites. La troisième tentative n'a pas été plus réussie, puisqu'elle s'est soldée par une défaite japonaise supplémentaire, après un assaut en règle de la ville protégée par l'armée chinoise, qui était dirigée par Xue Lue. Lors de leur retraite, les troupes japonaises se sont heurtées à des assauts de la guérilla communiste chinoise.
Voir aussi : Chine - Armée japonaise - Changsha - Histoire des Guerres
1948
15 janvier
Chaplin incarne Landru
Sorti en avril 1947 aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux", le 77ème film de Charlie Chaplin, apparaît sur les écrans français. C'est Orson Welles qui donna l'idée à Chaplin d'adapter au cinéma l'histoire réelle du meurtrier Landru. Très mal accueilli aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux" remportera un grand succès en Europe.
Voir aussi : Chaplin - Landru - Histoire du Cinéma
1974
15 janvier
Dalida chante "Gigi l'amoroso"
Sur la scène de l'Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : "Gigi l'amoroso". Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson
1992
15 janvier
La Croatie reconnue par la CEE
Suivie par une trentaine de pays et précédée par l’Allemagne, la Communauté Européenne reconnaît l’Etat croate qui a proclamé son indépendance sept mois plus tôt. L’intégration de la Croatie à l’ONU sera également rapide. Les Nations Unies interviennent par ailleurs dans le conflit serbo-croate. La prise en otage de casques bleus par les Serbes aboutira à une intervention moins modérée en 1995.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la CEE - Guerre de Yougoslavie - Histoire des Guerres
2007
15 janvier
La tempête Kyrill traverse l’Europe
Les vents tempétueux de Kyrill (ou Cyril) traversent le nord de l’Europe. Avec des rafales de plus 160km/h dans le nord de la France et en Angleterre, mais surtout autour de 200 km/h en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Pologne, Kyrill a semé la désolation sur son passage. Immobilisant les transports aériens et ferroviaires pendant des heures, il a fait 45 victimes et occasionné des dégâts qui rappellent tristement la tempête de décembre 1999.
Voir aussi : Tempête - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jacques Pierre Brissot, également dit Brissot de Warville, né à Chartres le 15 janvier 1754 et guillotiné à Paris le 31 octobre 1793, est un conventionnel, régicide et écrivain politique français, présenté comme le chef de file des Girondins pendant la Révolution française.
Son rôle dans le déclenchement de la guerre contre l'Autriche et le débat politique qui en découla avec Robespierre eut des conséquences très importantes sur la lutte entre Girondins et Montagnards.
Treizième des dix-sept enfants de Guillaume Brissot (mort en 1779), riche traiteur rôtisseur de Chartres, qui fit donner à ses enfants l’éducation qu’il n’avait pas reçue lui-même, Brissot fit ses études, avec le poète Guillard et plusieurs jeunes gens tels que Bouvet, Bouteroue, Sergent, l’abbé Chasles et Pétion, qui ont figuré comme lui dans la Révolution, au collège de Chartres, où il montra une grande ardeur au travail et une fervente piété. Durant sa rhétorique, la fréquentation d’un de ses camarades jeta dans son âme des semences de doute, que firent germer des lectures. Il devint peu à peu, au grand désespoir de sa famille, un adepte de Voltaire, de Diderot et, surtout, de Rousseau. La Profession de foi du vicaire savoyard lui parut être un nouvel évangile.
Lorsqu’il lui fallut adopter une profession, il ne lui restait que le barreau. Pour s’exercer à la procédure, il entra chez un procureur, mais pour se distraire des fastidieuses minuties de la chicane, il se précipita dans les études les plus variées, scientifiques et littéraires, et y apporta jour et nuit un acharnement passionné, une voracité incomparable. Sa véritable vocation paraît avoir été pour l’érudition, en particulier pour la linguistique. Aussi, malgré tout, songea-t-il un moment, sans cesser d’être incrédule, à se faire bénédictin. Il en fut détourné par son ami le moine philosophe dom Mulet.
Lorsqu’une jeune fille qui répondait à son idéal sentimental et philosophique, fatiguée du monde, de la stupidité des uns, de la bassesse des autres, du despotisme qui régnait partout, termina ses jours à l’âge de dix-huit ans, le séjour de Chartres devint insupportable au jeune Brissot, qui prit le chemin de Paris, où il devint clerc du procureur Nolleau fils, qui, selon un passage de ses Mémoires, aurait employé dans le même temps le jeune Robespierre. En rupture avec sa riche famille, il vit d’expédients littéraires, il vend sa plume et son talent, débordant de projets, multipliant les écrits. En 1774, il ajouta à son patronyme la forme anglicisée d'Ouarville, le village où il avait été mis en nourrice.
L’étude du droit avait peu d’attraits pour lui : dévoré du besoin de se livrer à quelques travaux utiles, ce polygraphe par nature et par besoin conçut le plan de sa Théorie des lois criminelles (1780, 2 vol.), qui le fait connaître, et dont il adressa la préface à Voltaire. Voltaire, au milieu de ses derniers triomphes, ne dédaigna pas de le remercier de cet envoi par une lettre encourageante et flatteuse. D’Alembert, auquel le jeune écrivain s’était présenté, avait été moins bienveillant ; et Brissot, blessé de cet accueil froid, et touché de celui qu’il reçut de Linguet, se voua tout entier au fameux auteur des Annales. Linguet lui donna d’excellents conseils, et le chargea de quelques articles pour le Mercure ; mais une intrigue lui fit enlever ce journal ; et Brissot, qui s’obstinait à suivre une carrière dans laquelle son père ne voulait point le voir entrer, fut obligé, en 1778-1779, d’aller rédiger le Courrier de l'Europe de Samuel Swinton, qui soutient les insurgés américains, feuille anglaise dont on publiait une traduction à Boulogne-sur-Mer, où il rencontre Charles Théveneau de Morande, avec lequel il entretient de très mauvais rapports.
Brissot, qui avait cru y trouver une tribune indépendante, se vit bientôt imposer un censeur, qui réduisit son travail à la plate traduction du journal de Londres ; il l’abandonna. De retour à Paris, il s’y livra à l’étude des sciences physiques. En même temps qu’il s’occupait de chimie avec Fourcroy et Marat, il se fit recevoir avocat à Reims, remporta deux prix à l’Académie de Châlons, prépara son Traité de la vérité, publia sa Théorie et sa Bibliothèque des lois criminelles, collection remarquable commencée à Paris, finie à Londres, imprimée à Neufchatel, et au sujet de laquelle Servan lui écrivit : « Vous avez réalisé l’un de mes vœux les plus anciens, là réunion de tous les ouvrages qui ont traité des lois criminelles. Crions, monsieur, crions, tout un siècle ! Peut-être à la fin un roi dira : Je crois qu’ils me parlent ; peut-être il réformera. » Brissot disait, à ce sujet, que Servan avait raison, excepté sur un point : « C’est le peuple qui a entendu, et qui a réformé. » Si les premiers ouvrages de Brissot lui avaient valu l’amitié de quelques-uns des jurisconsultes et des littérateurs les plus célèbres, seuls ses libraires avaient profité du fruit de ses veilles. Sans fortune, il avait besoin de s’en créer une par ses travaux. Nourri des doctrines de Jean-Jacques Rousseau, il se met à écrire des pamphlets sur l’Inégalité sociale et une Bibliothèque philosophique du législateur… (1782-1786, 10 vol.).
Il imagina d’aller établir à Londres une espèce de lycée ou muséum, qui devait servir de point de réunion à tous les savants de l’Europe, un foyer d’où se répandraient toutes les connaissances renfermées dans chaque nation, et souvent inconnues chez les autres. Ce projet séduisit une foule de personnes, et d’Alembert chercha à y intéresser ses amis. Après un voyage en Suisse, nécessité par la publication de ses ouvrages et le désir de se donner des correspondants, Brissot partit pour l’Angleterre ; mais il fut abandonné de tous ceux dont il attendait l’appui, et, après y avoir publié le Journal du Lycée de Londres, qui renferme des notices pleines d’intérêt sur la littérature anglaise, il se vit emprisonné à Londres pour dettes, à la suite de démêlés avec Swinton et forcé d’abandonner son établissement commencé. Quelques jours après son retour en France, en 1784, il fut arrêté, et enfermé à la Bastille. On l’avait dénoncé comme l’auteur des Passe-temps d’Antoinette, un pamphlet contre la reine Marie Antoinette, écrit en réalité par le marquis de Pellepore. S’il semble établi, après les travaux de Simon Burrows, que Brissot n’est pas l’auteur de ce libelle contre la reine, le pamphlet du Diable dans un bénitier semble avoir bénéficié de sa collaboration. Il fallut quatre mois, et les sollicitations puissantes de Félicité de Genlis et du duc d’Orléans, pour faire reconnaître son innocence.
Quatre ans après, le 14 juillet au soir, ce fut dans ses mains que les vainqueurs de la Bastille déposèrent les clefs du château à la chute duquel il venait d’assister. Échappé de la Bastille, Brissot alla demeurer chez Clavières, avec lequel il s’était lié pendant son voyage en Suisse ; et ils composèrent ensemble plusieurs ouvrages sur les finances, qui parurent sous le nom de Mirabeau. Mirabeau vivait alors dans leur intimité, et se préparait, comme eux, aux grands combats de la révolution. À cette époque le marquis Ducrest, frère de Félicité de Genlis, fut mis à le tête de la fortune du duc d’Orléans : il songea à s’entourer d’hommes instruits et de publicistes, dont les conseils et les écrits pussent servir ses projets de réforme, et la pierre qu’il voulait faire aux ministres. Brissot, dont la femme était lectrice de Mlle Adélaïde, se laissa séduire par les projets de Ducrest, et accepta près de lui une place à la chancellerie du Palais-Royal. Là il s’aperçut combien il pouvait compter sur les principes et le caractère d’hommes qu’il voyait conspirer au milieu des orgies du palais, et parler de réformes et de liberté dans les boudoirs, avec des filles. À la suite d’un complot qui éclate au parlement, et qui avait été concerté par la chancellerie d’Orléans, le prince fut exilé, et une lettre de cachet fut lancée contre Brissot. Prévenu à temps, il se réfugia à Londres.
Pendant ce nouveau séjour en Angleterre, Brissot avait été présenté à la Société de l’abolition de la traite des noirs. À son retour à Paris, il résolut d’établir une société semblable ; elle fut appelée Société des amis des Noirs, et commença ses travaux an mois de février 1788. Parmi les membres signataires du procès-verbal de la première séance, on remarque Clavières et Mirabeau. Il faut les considérer, avec Brissot, comme les fondateurs de cette société, qui exerça une si grande influence sur le sort des colonies ; la Fayette, Bergasse, la Rochefoucauld, Lacépède, Volney, Tracy, Lavoisier, Pastoret, Pétion, Sieyes, et plus tard l’abbé Grégoire, furent au nombre de ses membres les plus actifs et les plus dévoués. À cette époque il est aussi, tout comme Nicolas Bergasse ou le Marquis de Lafayette, un partisan du magnétisme animal du médecin allemand Franz Anton Mesmer. Il rejettera plus tard le magnétisme animal comme pratique contre-révolutionnaire.
Il devient secrétaire de Louis-Philippe d’Orléans et se charge, en 1788, d’aller, au nom de la Société des amis des noirs, étudier aux États-Unis les moyens d’émanciper les populations que l’on voulait rendre libres et dignes de la liberté. Accompagné par le financier genevois Étienne Clavière, il y passe quatre mois avant de se rendre ensuite aux Pays-Bas autrichiens où il assiste à la Révolution brabançonne.
À son retour des Pays-Bas autrichiens, Brissot « se jeta [dans la Révolution] avec l'impétuosité d'un homme qui avait concouru à la préparer par ses écrits », selon les Mémoires de Madame Roland. Lors de la réunion des États généraux de 1789, il publia une foule d’écrits, qui fixèrent, dès lors, l’attention sur lui. Quelque temps avant la prise de la Bastille, il créa un journal républicain, le Patriote français, qui connut un grand succès.
Il ne lui avait manqué que quelques voix pour être député suppléant aux états généraux avec ses amis Siéyès et Pétion. Il est membre de la première municipalité de Paris et du comité des recherches de la ville de Paris ; et, quoique étranger à l’Assemblée nationale, on l’appelle, comme publiciste, dans le sein de son comité de constitution. Malgré la vive opposition de la cour et du parti modéré, Brissot est porté à l’Assemblée nationale par les électeurs de Paris. En février 1788 il est parmi les fondateurs de la Société des amis des Noirs qui milite alors pour l'égalité des Hommes de couleur libres avec les blancs, l' abolition immédiate de la traite des Noirs et la suppression progressive de l’esclavage colonial. En novembre 1790 il dénonce les premières équivoques de Barnave dans une lettre ouverte qui membre du comité des colonies agissait discrètement contrairement à ses engagements pour le maintien de la domination blanche à Saint-Domingue. Cette dénonciation se popularise dans les clubs révolutionnaires au printemps 1791 après l'annonce à Paris de l'assassinat du mulâtre Ogé. Après la fuite de Louis XVI en juin 1791, il rédige au champ de Mars la pétition pour la déchéance du roi (17 juillet 1791) et demande la proclamation de la République, en s’opposant à sa vieille connaissance, le royaliste Théveneau de Morande, dont il devient définitivement l’ennemi.
Élu à l’Assemblée législative le 18 septembre 1791, il se montre comme l’un des plus acharnés à défendre la déclaration de guerre aux puissances de l’Europe. Il s’oppose là-dessus à Maximilien de Robespierre et à plusieurs futurs montagnards ou sans-culottes tels que Danton, Marat, Billaud-Varennes, Camille Desmoulins, Anthoine, Hébert, convaincus du danger pour la révolution de lui ôter sa vocation pacifique inscrite dans la constitution de 1791 . Le 24 mars 1792, il réussit à faire voter un décret législatif pour l'égalité des droits des hommes de couleur libres et des blancs. C'est le seul point qui l'accorde encore à Robespierre. Celui-ci rendra hommage à son combat le 31 mai 1792 dans Le défenseur de la Constitution. Et en février 1791 dans une brochure consacrée à la traite des Noirs il reprend et transforme une formule de Mirabeau "bières flottantes" prononcée l'année précédente (mars 1790) en "longues bières." Robespierre reprendra cette expression en avril 1793 dans son projet de réglementation de la propriété.
Réélu à la Convention (1792) par le département d’Eure-et-Loir, il était alors regardé comme le puissant chef de file de ce parti brissotin, bientôt les Girondins, qui combattait les excès des Montagnards,auxquels et dont la force devait s’évanouir avec la royauté qu’il avait renversée, et sur les débris de laquelle il voulait établir un ordre de choses nouveau. Il combattit sans cesse l’anarchie. Voulant mettre en procès le ministre Delessart, il fut attaqué dans le Journal de Paris par François de Pange.
Il flétrit de toute son indignation les septembriseurs, et s’éleva avec tant d’énergie contre la condamnation à mort du roi, qu’il regardait comme impolitique, qu’en entendant son arrêt Louis XVI s’écria : « Je croyais que M. Brissot m’avait sauvé ! » Brissot cependant, convaincu de l’inutilité de ses efforts, avait voté la mort, mais avec la condition expresse que le jugement ne serait exécuté qu’après avoir été ratifié par le peuple. Ce vote ne servit qu’à exaspérer les Montagnards, sans sauver le roi ni même retarder sa mort. Brissot, qui comprenait tout ce que la France républicaine devait montrer d’audace devant l’Europe monarchique, et qui n’était pas assez inhabile pour croire qu’on la laisserait paisiblement organiser ses forces, fit encore déclarer la guerre à l’Angleterre et à la Hollande ; c’est le dernier acte politique par lequel il s’est signalé. Sans cesse attaqué par la faction montagnarde, tour à tour accusé de royalisme et de fédéralisme, il s’attira la haine de Robespierre et succomba, avec tous ses amis, au 31 mai. Mis en arrestation avec les Girondins le 2 juin 1793, il put s’enfuir, mais fut arrêté à Moulins, et ramené à l’Abbaye.
Il s’y prépara à la mort qu’il prévoyait, en écrivant des Mémoires qu’il a laissés sous le titre de Legs à ses enfants. Ce fut tout leur héritage, et un homme dont la voix avait été l’arbitre des destinées de l’Europe, et que l’on accusait d’avoir reçu des millions de l’Angleterre, ne laissa pas à sa veuve de quoi imprimer sa noble et éloquente défense devant le tribunal révolutionnaire. Condamné à mort le 30 octobre 1793, avec vingt-et-un de ses collègues, Brissot fut guillotiné le lendemain, à l’âge de trente-neuf ans. Il fut inhumé au cimetière de la Madeleine, avant d'être déplacé dans un autre cimetière près de l'Opéra lors de la construction de la chapelle expiatoire à Paris. Il est maintenant avec ses collègues girondins dans les catacombes.
Brissot est l’un des écrivains qui ont exercé le plus d’influence sur la marche de la Révolution française, ou qui, du moins, ont le plus accéléré son mouvement. Ses premiers ouvrages sur la législation, ses nombreuses brochures, ses discours à l’Assemblée législative et à la Convention attestent son dévouement aux grands principes de la Révolution française. Moraliste de l’école de Jean-Jacques Rousseau, il a toutes les vertus qu’il prêche dans ses écrits. Enthousiaste des mœurs américaines longtemps avant d’avoir visité l’Amérique, c’était un véritable quaker. Son désintéressement et son austère simplicité étaient faits pour honorer cette république qu’il se glorifiait d’avoir aidé à fonder.
Il épouse Félicité Dupont (1759-1818), qui a traduit des ouvrages anglais, notamment d’Oliver Goldsmith et de Robert Dodsley. Le couple a trois enfants légitimes : Félix (1784-1802), officier de marine, Sylvain (1786-1819), officier, élève de Polytechnique et Jacques Jérôme Anacharsis (né en 1791), officier, régisseur du château de Compiègne, et postérité
Par son plus jeune fils, Jacques Pierre Brissot est le grand-père du peintre Félix Brissot de Warville (1818-1892).
Son rôle dans le déclenchement de la guerre contre l'Autriche et le débat politique qui en découla avec Robespierre eut des conséquences très importantes sur la lutte entre Girondins et Montagnards.
Treizième des dix-sept enfants de Guillaume Brissot (mort en 1779), riche traiteur rôtisseur de Chartres, qui fit donner à ses enfants l’éducation qu’il n’avait pas reçue lui-même, Brissot fit ses études, avec le poète Guillard et plusieurs jeunes gens tels que Bouvet, Bouteroue, Sergent, l’abbé Chasles et Pétion, qui ont figuré comme lui dans la Révolution, au collège de Chartres, où il montra une grande ardeur au travail et une fervente piété. Durant sa rhétorique, la fréquentation d’un de ses camarades jeta dans son âme des semences de doute, que firent germer des lectures. Il devint peu à peu, au grand désespoir de sa famille, un adepte de Voltaire, de Diderot et, surtout, de Rousseau. La Profession de foi du vicaire savoyard lui parut être un nouvel évangile.
Lorsqu’il lui fallut adopter une profession, il ne lui restait que le barreau. Pour s’exercer à la procédure, il entra chez un procureur, mais pour se distraire des fastidieuses minuties de la chicane, il se précipita dans les études les plus variées, scientifiques et littéraires, et y apporta jour et nuit un acharnement passionné, une voracité incomparable. Sa véritable vocation paraît avoir été pour l’érudition, en particulier pour la linguistique. Aussi, malgré tout, songea-t-il un moment, sans cesser d’être incrédule, à se faire bénédictin. Il en fut détourné par son ami le moine philosophe dom Mulet.
Lorsqu’une jeune fille qui répondait à son idéal sentimental et philosophique, fatiguée du monde, de la stupidité des uns, de la bassesse des autres, du despotisme qui régnait partout, termina ses jours à l’âge de dix-huit ans, le séjour de Chartres devint insupportable au jeune Brissot, qui prit le chemin de Paris, où il devint clerc du procureur Nolleau fils, qui, selon un passage de ses Mémoires, aurait employé dans le même temps le jeune Robespierre. En rupture avec sa riche famille, il vit d’expédients littéraires, il vend sa plume et son talent, débordant de projets, multipliant les écrits. En 1774, il ajouta à son patronyme la forme anglicisée d'Ouarville, le village où il avait été mis en nourrice.
L’étude du droit avait peu d’attraits pour lui : dévoré du besoin de se livrer à quelques travaux utiles, ce polygraphe par nature et par besoin conçut le plan de sa Théorie des lois criminelles (1780, 2 vol.), qui le fait connaître, et dont il adressa la préface à Voltaire. Voltaire, au milieu de ses derniers triomphes, ne dédaigna pas de le remercier de cet envoi par une lettre encourageante et flatteuse. D’Alembert, auquel le jeune écrivain s’était présenté, avait été moins bienveillant ; et Brissot, blessé de cet accueil froid, et touché de celui qu’il reçut de Linguet, se voua tout entier au fameux auteur des Annales. Linguet lui donna d’excellents conseils, et le chargea de quelques articles pour le Mercure ; mais une intrigue lui fit enlever ce journal ; et Brissot, qui s’obstinait à suivre une carrière dans laquelle son père ne voulait point le voir entrer, fut obligé, en 1778-1779, d’aller rédiger le Courrier de l'Europe de Samuel Swinton, qui soutient les insurgés américains, feuille anglaise dont on publiait une traduction à Boulogne-sur-Mer, où il rencontre Charles Théveneau de Morande, avec lequel il entretient de très mauvais rapports.
Brissot, qui avait cru y trouver une tribune indépendante, se vit bientôt imposer un censeur, qui réduisit son travail à la plate traduction du journal de Londres ; il l’abandonna. De retour à Paris, il s’y livra à l’étude des sciences physiques. En même temps qu’il s’occupait de chimie avec Fourcroy et Marat, il se fit recevoir avocat à Reims, remporta deux prix à l’Académie de Châlons, prépara son Traité de la vérité, publia sa Théorie et sa Bibliothèque des lois criminelles, collection remarquable commencée à Paris, finie à Londres, imprimée à Neufchatel, et au sujet de laquelle Servan lui écrivit : « Vous avez réalisé l’un de mes vœux les plus anciens, là réunion de tous les ouvrages qui ont traité des lois criminelles. Crions, monsieur, crions, tout un siècle ! Peut-être à la fin un roi dira : Je crois qu’ils me parlent ; peut-être il réformera. » Brissot disait, à ce sujet, que Servan avait raison, excepté sur un point : « C’est le peuple qui a entendu, et qui a réformé. » Si les premiers ouvrages de Brissot lui avaient valu l’amitié de quelques-uns des jurisconsultes et des littérateurs les plus célèbres, seuls ses libraires avaient profité du fruit de ses veilles. Sans fortune, il avait besoin de s’en créer une par ses travaux. Nourri des doctrines de Jean-Jacques Rousseau, il se met à écrire des pamphlets sur l’Inégalité sociale et une Bibliothèque philosophique du législateur… (1782-1786, 10 vol.).
Il imagina d’aller établir à Londres une espèce de lycée ou muséum, qui devait servir de point de réunion à tous les savants de l’Europe, un foyer d’où se répandraient toutes les connaissances renfermées dans chaque nation, et souvent inconnues chez les autres. Ce projet séduisit une foule de personnes, et d’Alembert chercha à y intéresser ses amis. Après un voyage en Suisse, nécessité par la publication de ses ouvrages et le désir de se donner des correspondants, Brissot partit pour l’Angleterre ; mais il fut abandonné de tous ceux dont il attendait l’appui, et, après y avoir publié le Journal du Lycée de Londres, qui renferme des notices pleines d’intérêt sur la littérature anglaise, il se vit emprisonné à Londres pour dettes, à la suite de démêlés avec Swinton et forcé d’abandonner son établissement commencé. Quelques jours après son retour en France, en 1784, il fut arrêté, et enfermé à la Bastille. On l’avait dénoncé comme l’auteur des Passe-temps d’Antoinette, un pamphlet contre la reine Marie Antoinette, écrit en réalité par le marquis de Pellepore. S’il semble établi, après les travaux de Simon Burrows, que Brissot n’est pas l’auteur de ce libelle contre la reine, le pamphlet du Diable dans un bénitier semble avoir bénéficié de sa collaboration. Il fallut quatre mois, et les sollicitations puissantes de Félicité de Genlis et du duc d’Orléans, pour faire reconnaître son innocence.
Quatre ans après, le 14 juillet au soir, ce fut dans ses mains que les vainqueurs de la Bastille déposèrent les clefs du château à la chute duquel il venait d’assister. Échappé de la Bastille, Brissot alla demeurer chez Clavières, avec lequel il s’était lié pendant son voyage en Suisse ; et ils composèrent ensemble plusieurs ouvrages sur les finances, qui parurent sous le nom de Mirabeau. Mirabeau vivait alors dans leur intimité, et se préparait, comme eux, aux grands combats de la révolution. À cette époque le marquis Ducrest, frère de Félicité de Genlis, fut mis à le tête de la fortune du duc d’Orléans : il songea à s’entourer d’hommes instruits et de publicistes, dont les conseils et les écrits pussent servir ses projets de réforme, et la pierre qu’il voulait faire aux ministres. Brissot, dont la femme était lectrice de Mlle Adélaïde, se laissa séduire par les projets de Ducrest, et accepta près de lui une place à la chancellerie du Palais-Royal. Là il s’aperçut combien il pouvait compter sur les principes et le caractère d’hommes qu’il voyait conspirer au milieu des orgies du palais, et parler de réformes et de liberté dans les boudoirs, avec des filles. À la suite d’un complot qui éclate au parlement, et qui avait été concerté par la chancellerie d’Orléans, le prince fut exilé, et une lettre de cachet fut lancée contre Brissot. Prévenu à temps, il se réfugia à Londres.
Pendant ce nouveau séjour en Angleterre, Brissot avait été présenté à la Société de l’abolition de la traite des noirs. À son retour à Paris, il résolut d’établir une société semblable ; elle fut appelée Société des amis des Noirs, et commença ses travaux an mois de février 1788. Parmi les membres signataires du procès-verbal de la première séance, on remarque Clavières et Mirabeau. Il faut les considérer, avec Brissot, comme les fondateurs de cette société, qui exerça une si grande influence sur le sort des colonies ; la Fayette, Bergasse, la Rochefoucauld, Lacépède, Volney, Tracy, Lavoisier, Pastoret, Pétion, Sieyes, et plus tard l’abbé Grégoire, furent au nombre de ses membres les plus actifs et les plus dévoués. À cette époque il est aussi, tout comme Nicolas Bergasse ou le Marquis de Lafayette, un partisan du magnétisme animal du médecin allemand Franz Anton Mesmer. Il rejettera plus tard le magnétisme animal comme pratique contre-révolutionnaire.
Il devient secrétaire de Louis-Philippe d’Orléans et se charge, en 1788, d’aller, au nom de la Société des amis des noirs, étudier aux États-Unis les moyens d’émanciper les populations que l’on voulait rendre libres et dignes de la liberté. Accompagné par le financier genevois Étienne Clavière, il y passe quatre mois avant de se rendre ensuite aux Pays-Bas autrichiens où il assiste à la Révolution brabançonne.
À son retour des Pays-Bas autrichiens, Brissot « se jeta [dans la Révolution] avec l'impétuosité d'un homme qui avait concouru à la préparer par ses écrits », selon les Mémoires de Madame Roland. Lors de la réunion des États généraux de 1789, il publia une foule d’écrits, qui fixèrent, dès lors, l’attention sur lui. Quelque temps avant la prise de la Bastille, il créa un journal républicain, le Patriote français, qui connut un grand succès.
Il ne lui avait manqué que quelques voix pour être député suppléant aux états généraux avec ses amis Siéyès et Pétion. Il est membre de la première municipalité de Paris et du comité des recherches de la ville de Paris ; et, quoique étranger à l’Assemblée nationale, on l’appelle, comme publiciste, dans le sein de son comité de constitution. Malgré la vive opposition de la cour et du parti modéré, Brissot est porté à l’Assemblée nationale par les électeurs de Paris. En février 1788 il est parmi les fondateurs de la Société des amis des Noirs qui milite alors pour l'égalité des Hommes de couleur libres avec les blancs, l' abolition immédiate de la traite des Noirs et la suppression progressive de l’esclavage colonial. En novembre 1790 il dénonce les premières équivoques de Barnave dans une lettre ouverte qui membre du comité des colonies agissait discrètement contrairement à ses engagements pour le maintien de la domination blanche à Saint-Domingue. Cette dénonciation se popularise dans les clubs révolutionnaires au printemps 1791 après l'annonce à Paris de l'assassinat du mulâtre Ogé. Après la fuite de Louis XVI en juin 1791, il rédige au champ de Mars la pétition pour la déchéance du roi (17 juillet 1791) et demande la proclamation de la République, en s’opposant à sa vieille connaissance, le royaliste Théveneau de Morande, dont il devient définitivement l’ennemi.
Élu à l’Assemblée législative le 18 septembre 1791, il se montre comme l’un des plus acharnés à défendre la déclaration de guerre aux puissances de l’Europe. Il s’oppose là-dessus à Maximilien de Robespierre et à plusieurs futurs montagnards ou sans-culottes tels que Danton, Marat, Billaud-Varennes, Camille Desmoulins, Anthoine, Hébert, convaincus du danger pour la révolution de lui ôter sa vocation pacifique inscrite dans la constitution de 1791 . Le 24 mars 1792, il réussit à faire voter un décret législatif pour l'égalité des droits des hommes de couleur libres et des blancs. C'est le seul point qui l'accorde encore à Robespierre. Celui-ci rendra hommage à son combat le 31 mai 1792 dans Le défenseur de la Constitution. Et en février 1791 dans une brochure consacrée à la traite des Noirs il reprend et transforme une formule de Mirabeau "bières flottantes" prononcée l'année précédente (mars 1790) en "longues bières." Robespierre reprendra cette expression en avril 1793 dans son projet de réglementation de la propriété.
Réélu à la Convention (1792) par le département d’Eure-et-Loir, il était alors regardé comme le puissant chef de file de ce parti brissotin, bientôt les Girondins, qui combattait les excès des Montagnards,auxquels et dont la force devait s’évanouir avec la royauté qu’il avait renversée, et sur les débris de laquelle il voulait établir un ordre de choses nouveau. Il combattit sans cesse l’anarchie. Voulant mettre en procès le ministre Delessart, il fut attaqué dans le Journal de Paris par François de Pange.
Il flétrit de toute son indignation les septembriseurs, et s’éleva avec tant d’énergie contre la condamnation à mort du roi, qu’il regardait comme impolitique, qu’en entendant son arrêt Louis XVI s’écria : « Je croyais que M. Brissot m’avait sauvé ! » Brissot cependant, convaincu de l’inutilité de ses efforts, avait voté la mort, mais avec la condition expresse que le jugement ne serait exécuté qu’après avoir été ratifié par le peuple. Ce vote ne servit qu’à exaspérer les Montagnards, sans sauver le roi ni même retarder sa mort. Brissot, qui comprenait tout ce que la France républicaine devait montrer d’audace devant l’Europe monarchique, et qui n’était pas assez inhabile pour croire qu’on la laisserait paisiblement organiser ses forces, fit encore déclarer la guerre à l’Angleterre et à la Hollande ; c’est le dernier acte politique par lequel il s’est signalé. Sans cesse attaqué par la faction montagnarde, tour à tour accusé de royalisme et de fédéralisme, il s’attira la haine de Robespierre et succomba, avec tous ses amis, au 31 mai. Mis en arrestation avec les Girondins le 2 juin 1793, il put s’enfuir, mais fut arrêté à Moulins, et ramené à l’Abbaye.
Il s’y prépara à la mort qu’il prévoyait, en écrivant des Mémoires qu’il a laissés sous le titre de Legs à ses enfants. Ce fut tout leur héritage, et un homme dont la voix avait été l’arbitre des destinées de l’Europe, et que l’on accusait d’avoir reçu des millions de l’Angleterre, ne laissa pas à sa veuve de quoi imprimer sa noble et éloquente défense devant le tribunal révolutionnaire. Condamné à mort le 30 octobre 1793, avec vingt-et-un de ses collègues, Brissot fut guillotiné le lendemain, à l’âge de trente-neuf ans. Il fut inhumé au cimetière de la Madeleine, avant d'être déplacé dans un autre cimetière près de l'Opéra lors de la construction de la chapelle expiatoire à Paris. Il est maintenant avec ses collègues girondins dans les catacombes.
Brissot est l’un des écrivains qui ont exercé le plus d’influence sur la marche de la Révolution française, ou qui, du moins, ont le plus accéléré son mouvement. Ses premiers ouvrages sur la législation, ses nombreuses brochures, ses discours à l’Assemblée législative et à la Convention attestent son dévouement aux grands principes de la Révolution française. Moraliste de l’école de Jean-Jacques Rousseau, il a toutes les vertus qu’il prêche dans ses écrits. Enthousiaste des mœurs américaines longtemps avant d’avoir visité l’Amérique, c’était un véritable quaker. Son désintéressement et son austère simplicité étaient faits pour honorer cette république qu’il se glorifiait d’avoir aidé à fonder.
Il épouse Félicité Dupont (1759-1818), qui a traduit des ouvrages anglais, notamment d’Oliver Goldsmith et de Robert Dodsley. Le couple a trois enfants légitimes : Félix (1784-1802), officier de marine, Sylvain (1786-1819), officier, élève de Polytechnique et Jacques Jérôme Anacharsis (né en 1791), officier, régisseur du château de Compiègne, et postérité
Par son plus jeune fils, Jacques Pierre Brissot est le grand-père du peintre Félix Brissot de Warville (1818-1892).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1547
16 janvier
Sacre d'Ivan le Terrible
A 16 ans, le prince de Moscou Ivan IV est sacré tsar de toutes les Russies dans la cathédrale de l'Assomption, à Moscou. Le titre de tsar, déformation de "César", était utilisé autrefois pour désigner les empereurs byzantins et tartares. La politique d'Ivan IV sera marquée par de nombreuses réformes et par un affaiblissement de la puissance des princes russes. Quand son régime et la répression se feront de plus en plus durs à la fin de son règne, Ivan sera surnommé "le Terrible" ou "le Redoutable".
Voir aussi : Sacre - Histoire de Moscou - Ivan le Terrible - Ivan IV - Histoire de la Renaissance
1659
16 janvier
Victoire espagnole au siège d'Elvas
Le 16 janvier 1659, le Portugal remporte une victoire capitale dans la guerre de Restauration sur l'Espagne. Fin 1658, les troupes espagnoles de Luis de Haro s'apprêtent à attaquer la ville d'Elvas au Portugal en la bombardant. Le Portugal riposte en réunissant une armée dirigée par Antonio Luis de Meneses, qui attaque les Espagnols le 14 janvier 1659 au matin. Les pertes sont énormes du côté de l'Espagne qui capitule de 16 janvier.
Voir aussi : Espagne - Portugal - Guerre de Restauration - Luis de Haro - Histoire des Guerres
1675
16 janvier
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, écrivain français, célèbre pour ses Mémoires. (décès le 2 mars 1755)
Louis de Rouvroy vient d'une famille noble. Enfant, il se lie d'amitié avec le duc de Chartres, futur régent. Il devient militaire et Louis XIV le charge de la troisième compagnie de cavalerie du Royal Roussillon. Il abandonne l'armée et s'installe à Versailles en 1702. Il observe la vie de la cour et prend des notes afin d'écrire ses Mémoires. Après la mort de Louis XIV, le duc d'Orléans le prend sous son aile. Peu à peu évincé du pouvoir, il se retire à la campagne à la mort du régent et termine ses Mémoires en 1749.
Voir aussi : Louis XIV - écriture - Histoire de l'Art
1756
16 janvier
Naissance de Martin Michel Charles Gaudin
Martin Michel Charles Gaudin, duc de Gaète, naît le 16 janvier 1756 à Saint-Denis. Cet homme politique français fut ministre des Finances sous Napoléon Ier, et député constitutionnel sous la Restauration. Celui qui commença sa carrière 1773 dans le cabinet de d'Ailly, fut entre autres choses, le créateur de la fameuse Banque de France, et l'un des pères du franc germinal. Il meurt à Gennevilliers le 5 novembre 1841.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Napoléon Ier - Histoire de la Banque de France - Ministre des Finances - Histoire du Franc Germinal - Histoire de la Politique
1761
16 janvier
La France perd Pondichéry
Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais à Pondichéry au terme de huit mois de siège. La France ne lui pardonnera pas cette défaite et l'accusera de trahison, eu égard à ses origines irlandaises. Lally-Tollendal sera jugé par le Parlement de Paris et exécuté en 1766. Son fils, avec le soutien de Voltaire, obtiendra sa réhabilitation en 1778. Quant au comptoir de Pondichéry, il sera restitué à la France par le traité de Paris, en 1763. Souvent occupé par les Britanniques dans les années qui suivront, il sera finalement rendu à l’Inde en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Capitulation - Voltaire - Histoire de Pondichéry - Histoire de la Décolonisation
1875
16 janvier
Verlaine sort de prison
Condamné à deux ans d'emprisonnement, le 27 août 1873, le poète bénéficie d'une remise de peine pour bonne conduite et sort de la prison de Mons. Paul Verlaine avait été condamné pour avoir tiré deux coups de revolver alors qu'il était saoul sur son amant Arthur Rimbaud. Peu après sa sortie, il partira rejoindre Rimbaud à Stuttgart où ce dernier travaille en tant que précepteur.
Voir aussi : Condamnation - Rimbaud - Verlaine - Histoire de la Poésie
1920
16 janvier
La prohibition entre en vigueur
Le 8e amendement de la Constitution américaine, établissant la prohibition de l'alcool, entre en application. La loi sera renforcée le 28 octobre par le "Volstead Act" qui interdit la vente d'alcool y compris dans les restaurants et les bars. Un commerce parallèle de vente et de fabrication d'alcool va alors fleurir jusqu'en 1933.
Voir aussi : Alcool - Histoire de la Prohibition - Volstead Act - Histoire de l'Economie
1939
16 janvier
Naissance de Jean Van Hamme
Jean Van Hamme est né le 16 janvier 1939. Après avoir été diplômé ingénieur à l'école de commerce de Bruxelles, il délaisse le marketing pour se consacrer à l'écriture de romans. Il est l'auteur de bandes dessinées à succès comme Thorgal, XIII et Largo Winch. Il a également participé au scénario du premier Black et Mortimer. Distingué de l'Ordre de commandeur des Arts et des Lettres, il obtient un trophée d'honneur au Forum international du cinéma et de la littérature de Monaco en 2010.
Voir aussi : Belgique - Scénariste - Bandes dessinées - Histoire de l'Art
1945
16 janvier
Nationalisation de Renault
La société anonyme des usines Renault Frères à Billancourt est dissoute sur ordonnance du Conseil National de la Résistance. Louis Renault, accusé d'avoir travaillé pendant la guerre pour les autorités allemandes, voit son usine saisie et liquidée. Tous les actionnaires recevront leur part sauf le fondateur. Ce dernier est mort en prison avant d'avoir pu présenter sa défense. La nouvelle entreprise prend le nom de "Régie nationale des usines Renault".
Voir aussi : Histoire de Renault - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise
1947
16 janvier
Election de Vincent Auriol à la présidence de la République française
Le 16 janvier 1947, Vincent Auriol devient le premier président de la IVe République en France. Il succède au gouvernement provisoire dirigé par Léon Blum. Son unique mandat est marqué par la guerre d'Indochine et par la mise en place de la « troisième force », coalition politique regroupant plusieurs partis pour rivaliser avec les communistes et les gaullistes. À l'issue de son mandat en 1951, Vincent Auriol refusera de se représenter.
Voir aussi : Président - Vincent Auriol - Histoire de la Politique
1948
16 janvier
Naissance du cinéaste américain John Carpenter
John Carpenter naît le 16 janvier 1948 aux États-Unis. Cinéaste indépendant, c'est un amateur de films d'horreur et de science-fiction. Il réalise son premier court-métrage « Revenge of the Colossal Beast » en 1962 à l'âge de 14 ans. Son premier film au cinéma est « Dark Star » en 1974 ; suivent alors bien d'autres réalisations comme la saga « Halloween » dès 1978 et « Le Village des damnés » en 1995. En véritable touche-à-tout, John Carpenter écrit également le scénario, compose la musique, produit et joue dans la majorité de ses longs-métrages.
Voir aussi : Film - Cinéaste - Science fiction - Horreur - Histoire de l'Art
1969
16 janvier
Jan Palach s'immole par le feu
Pour protester contre l'invasion de son pays par l'URSS (août 1968), l'étudiant en philosophie tchécoslovaque Jan Palach s'immole sur la place Wenceslas à Prague. Il mourra trois jours plus tard des suites de ses blessures. Jan Palach devient le symbole de la résistance anti-soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Prague - Immolation - Histoire de l'Opposition
1979
16 janvier
Le shah d'Iran s'exile
Dans la matinée, le shah d'Iran Mohammad-Réza Palavi et sa femme la reine Farah, quittent leur pays pour Assouan en Egypte où le président Sadate les attend. Ce départ, officiellement pour des vacances, est en réalité définitif. La révolution populaire, menée en même temps par les libéraux, la gauche, l'armée et les mollahs qui agite l'Iran depuis janvier 1978 a poussé le souverain hors de son royaume. Le 1er février, le chef spirituel de la communauté chiite, exilé depuis 15 ans, l'ayatollah Khomeiny, fera un retour triomphal à Téhéran. Le 1er avril, il instaurera une République islamique d'Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Voir aussi : Exil - Shah - Khomeiny - Histoire des Coups d'Etat
1982
16 janvier
Premier "Champs Elysées"
Présentée par Michel Drucker, l'émission "Champs Elysées" est diffusée (en direct) tous les samedis soirs sur Antenne 2 de 20h30 à 21h30. Le public français découvre avec le générique la musique de Jean-Pierre Bourthayre et Jean-Claude Petit. Pour la première de "Champs Elysées", Michel Drucker accueille Michel Sardou, Alain Souchon, Police et Ornella Mutti. L'émission bercera les samedis soirs des Français pendant huit ans, de janvier 1982 à juin 1990.
Voir aussi : Emission - Histoire des Champs Elysées - Michel Drucker - Histoire de la Télévision
2006
16 janvier
Élection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili
Luttant contre les inégalités, la pédiatre socialiste Michelle Bachelet remporte les présidentielles chiliennes contre Sebastian Pinera, politicien de droite. Élue au suffrage universel direct, Michelle Bachelet est la cinquième femme présidente en Amérique latine et la première de son pays. Elle succède ainsi à Ricardo Lagos, élu en 2000.
Voir aussi : Socialiste - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
16 janvier
Sacre d'Ivan le Terrible
A 16 ans, le prince de Moscou Ivan IV est sacré tsar de toutes les Russies dans la cathédrale de l'Assomption, à Moscou. Le titre de tsar, déformation de "César", était utilisé autrefois pour désigner les empereurs byzantins et tartares. La politique d'Ivan IV sera marquée par de nombreuses réformes et par un affaiblissement de la puissance des princes russes. Quand son régime et la répression se feront de plus en plus durs à la fin de son règne, Ivan sera surnommé "le Terrible" ou "le Redoutable".
Voir aussi : Sacre - Histoire de Moscou - Ivan le Terrible - Ivan IV - Histoire de la Renaissance
1659
16 janvier
Victoire espagnole au siège d'Elvas
Le 16 janvier 1659, le Portugal remporte une victoire capitale dans la guerre de Restauration sur l'Espagne. Fin 1658, les troupes espagnoles de Luis de Haro s'apprêtent à attaquer la ville d'Elvas au Portugal en la bombardant. Le Portugal riposte en réunissant une armée dirigée par Antonio Luis de Meneses, qui attaque les Espagnols le 14 janvier 1659 au matin. Les pertes sont énormes du côté de l'Espagne qui capitule de 16 janvier.
Voir aussi : Espagne - Portugal - Guerre de Restauration - Luis de Haro - Histoire des Guerres
1675
16 janvier
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, écrivain français, célèbre pour ses Mémoires. (décès le 2 mars 1755)
Louis de Rouvroy vient d'une famille noble. Enfant, il se lie d'amitié avec le duc de Chartres, futur régent. Il devient militaire et Louis XIV le charge de la troisième compagnie de cavalerie du Royal Roussillon. Il abandonne l'armée et s'installe à Versailles en 1702. Il observe la vie de la cour et prend des notes afin d'écrire ses Mémoires. Après la mort de Louis XIV, le duc d'Orléans le prend sous son aile. Peu à peu évincé du pouvoir, il se retire à la campagne à la mort du régent et termine ses Mémoires en 1749.
Voir aussi : Louis XIV - écriture - Histoire de l'Art
1756
16 janvier
Naissance de Martin Michel Charles Gaudin
Martin Michel Charles Gaudin, duc de Gaète, naît le 16 janvier 1756 à Saint-Denis. Cet homme politique français fut ministre des Finances sous Napoléon Ier, et député constitutionnel sous la Restauration. Celui qui commença sa carrière 1773 dans le cabinet de d'Ailly, fut entre autres choses, le créateur de la fameuse Banque de France, et l'un des pères du franc germinal. Il meurt à Gennevilliers le 5 novembre 1841.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Napoléon Ier - Histoire de la Banque de France - Ministre des Finances - Histoire du Franc Germinal - Histoire de la Politique
1761
16 janvier
La France perd Pondichéry
Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais à Pondichéry au terme de huit mois de siège. La France ne lui pardonnera pas cette défaite et l'accusera de trahison, eu égard à ses origines irlandaises. Lally-Tollendal sera jugé par le Parlement de Paris et exécuté en 1766. Son fils, avec le soutien de Voltaire, obtiendra sa réhabilitation en 1778. Quant au comptoir de Pondichéry, il sera restitué à la France par le traité de Paris, en 1763. Souvent occupé par les Britanniques dans les années qui suivront, il sera finalement rendu à l’Inde en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Capitulation - Voltaire - Histoire de Pondichéry - Histoire de la Décolonisation
1875
16 janvier
Verlaine sort de prison
Condamné à deux ans d'emprisonnement, le 27 août 1873, le poète bénéficie d'une remise de peine pour bonne conduite et sort de la prison de Mons. Paul Verlaine avait été condamné pour avoir tiré deux coups de revolver alors qu'il était saoul sur son amant Arthur Rimbaud. Peu après sa sortie, il partira rejoindre Rimbaud à Stuttgart où ce dernier travaille en tant que précepteur.
Voir aussi : Condamnation - Rimbaud - Verlaine - Histoire de la Poésie
1920
16 janvier
La prohibition entre en vigueur
Le 8e amendement de la Constitution américaine, établissant la prohibition de l'alcool, entre en application. La loi sera renforcée le 28 octobre par le "Volstead Act" qui interdit la vente d'alcool y compris dans les restaurants et les bars. Un commerce parallèle de vente et de fabrication d'alcool va alors fleurir jusqu'en 1933.
Voir aussi : Alcool - Histoire de la Prohibition - Volstead Act - Histoire de l'Economie
1939
16 janvier
Naissance de Jean Van Hamme
Jean Van Hamme est né le 16 janvier 1939. Après avoir été diplômé ingénieur à l'école de commerce de Bruxelles, il délaisse le marketing pour se consacrer à l'écriture de romans. Il est l'auteur de bandes dessinées à succès comme Thorgal, XIII et Largo Winch. Il a également participé au scénario du premier Black et Mortimer. Distingué de l'Ordre de commandeur des Arts et des Lettres, il obtient un trophée d'honneur au Forum international du cinéma et de la littérature de Monaco en 2010.
Voir aussi : Belgique - Scénariste - Bandes dessinées - Histoire de l'Art
1945
16 janvier
Nationalisation de Renault
La société anonyme des usines Renault Frères à Billancourt est dissoute sur ordonnance du Conseil National de la Résistance. Louis Renault, accusé d'avoir travaillé pendant la guerre pour les autorités allemandes, voit son usine saisie et liquidée. Tous les actionnaires recevront leur part sauf le fondateur. Ce dernier est mort en prison avant d'avoir pu présenter sa défense. La nouvelle entreprise prend le nom de "Régie nationale des usines Renault".
Voir aussi : Histoire de Renault - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise
1947
16 janvier
Election de Vincent Auriol à la présidence de la République française
Le 16 janvier 1947, Vincent Auriol devient le premier président de la IVe République en France. Il succède au gouvernement provisoire dirigé par Léon Blum. Son unique mandat est marqué par la guerre d'Indochine et par la mise en place de la « troisième force », coalition politique regroupant plusieurs partis pour rivaliser avec les communistes et les gaullistes. À l'issue de son mandat en 1951, Vincent Auriol refusera de se représenter.
Voir aussi : Président - Vincent Auriol - Histoire de la Politique
1948
16 janvier
Naissance du cinéaste américain John Carpenter
John Carpenter naît le 16 janvier 1948 aux États-Unis. Cinéaste indépendant, c'est un amateur de films d'horreur et de science-fiction. Il réalise son premier court-métrage « Revenge of the Colossal Beast » en 1962 à l'âge de 14 ans. Son premier film au cinéma est « Dark Star » en 1974 ; suivent alors bien d'autres réalisations comme la saga « Halloween » dès 1978 et « Le Village des damnés » en 1995. En véritable touche-à-tout, John Carpenter écrit également le scénario, compose la musique, produit et joue dans la majorité de ses longs-métrages.
Voir aussi : Film - Cinéaste - Science fiction - Horreur - Histoire de l'Art
1969
16 janvier
Jan Palach s'immole par le feu
Pour protester contre l'invasion de son pays par l'URSS (août 1968), l'étudiant en philosophie tchécoslovaque Jan Palach s'immole sur la place Wenceslas à Prague. Il mourra trois jours plus tard des suites de ses blessures. Jan Palach devient le symbole de la résistance anti-soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Prague - Immolation - Histoire de l'Opposition
1979
16 janvier
Le shah d'Iran s'exile
Dans la matinée, le shah d'Iran Mohammad-Réza Palavi et sa femme la reine Farah, quittent leur pays pour Assouan en Egypte où le président Sadate les attend. Ce départ, officiellement pour des vacances, est en réalité définitif. La révolution populaire, menée en même temps par les libéraux, la gauche, l'armée et les mollahs qui agite l'Iran depuis janvier 1978 a poussé le souverain hors de son royaume. Le 1er février, le chef spirituel de la communauté chiite, exilé depuis 15 ans, l'ayatollah Khomeiny, fera un retour triomphal à Téhéran. Le 1er avril, il instaurera une République islamique d'Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Voir aussi : Exil - Shah - Khomeiny - Histoire des Coups d'Etat
1982
16 janvier
Premier "Champs Elysées"
Présentée par Michel Drucker, l'émission "Champs Elysées" est diffusée (en direct) tous les samedis soirs sur Antenne 2 de 20h30 à 21h30. Le public français découvre avec le générique la musique de Jean-Pierre Bourthayre et Jean-Claude Petit. Pour la première de "Champs Elysées", Michel Drucker accueille Michel Sardou, Alain Souchon, Police et Ornella Mutti. L'émission bercera les samedis soirs des Français pendant huit ans, de janvier 1982 à juin 1990.
Voir aussi : Emission - Histoire des Champs Elysées - Michel Drucker - Histoire de la Télévision
2006
16 janvier
Élection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili
Luttant contre les inégalités, la pédiatre socialiste Michelle Bachelet remporte les présidentielles chiliennes contre Sebastian Pinera, politicien de droite. Élue au suffrage universel direct, Michelle Bachelet est la cinquième femme présidente en Amérique latine et la première de son pays. Elle succède ainsi à Ricardo Lagos, élu en 2000.
Voir aussi : Socialiste - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine