Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

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LaurentHou
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Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#1 Message par LaurentHou »

Je viens de trouvé LA solution. Elle va satisfaire à la fois les capitalistes, ou n'importe qui qui veut une croissance continue. Et sans risque pour l'humanité (risque environnemental entres-autres). Voulez-vous la connaître :) ?

P.S. La bonne nouvelle c'est qu'elle s'applique de plus en plus en nos sociétés occidentales!
Léo
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#2 Message par Léo »

Raconte ta blagues. :ahah
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saintluc
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#3 Message par saintluc »

Oui, raconte nous ça :roll
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
LaurentHou
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#4 Message par LaurentHou »

La critique des «environnementalistes» ou ceux qui prônent la décroissance se base sur un mauvais principe. Il base leur idée sur le fait que la consommation de masse, vecteur de l'économie, est obsolète à cause des limites des ressources de notre planète.

Il se base sans doute sur une théorie marxiste, résumé ici :

«C'est la recherche du profit qui constitue le moteur principal du capitalisme et à ce titre, il apparaît à la
fois comme la condition fondamentale de son existence et comme une limite. Les activités ne sont
développées que si elles sont rentables et la rentabilité est fonction du taux de profit obtenu, c'est-àdire
du rapport exprimé en pourcentage entre le surtravail (= plus-value) et l'ensemble des capitaux
investis.
C'est lui qui constitue « le baromètre » principal de l'activité capitaliste.
L'accumulation du capital qui contribue à élever la composition organique du capital, entraîne une
baisse à long terme du taux de profit (voir le chapitre sur la division du travail) d'où la loi de la baisse
tendancielle de celui-ci qui constitue l'un des indices les plus frappant des limites du capitalisme.
Si la modernisation a pour but explicite l'accroissement de la plus-value, il y a de ce fait, une
substitution croissante entre travail mort (= le travail « caché » dans les outils de production) et travail
vivant (celui fournit par les travailleurs). Or, seul ce dernier type de travail est créateur de valeur. Le
travail mort typique étant en fait le capital, il ne peut s'animer que par l'intermédiaire de la force de
travail. « Le capital est du travail mort, qui, semblable au vampire, ne s'anime qu'en suçant le travail
vivant, et sa vie est d'autant plus allègre qu'il en pompe davantage » (Le Capital). À terme et c'est une
évidence, le système ne pourra plus engendrer de nouvelles richesses.
De la suraccumulation du capital, découlera la paupérisation de la classe ouvrière. Victime de sa
propre logique, de moins en moins capable de gérer ses contradictions le capitalisme est
historiquement condamné et s’achemine vers une crise finale inéluctable. La baisse du niveau de vie
ouvrier est liée aux crises cycliques mais de plus en plus sévères qui attirent puis repoussent «
l'armée industrielle de réserve », cet ensemble des ouvriers éliminés de la production, réduit au
chômage et à la misère. Il ressort donc de la nature des rapports entre le capital et le travail cette loi
générale : au cours de l'accroissement des forces productives, la partie du capital productif s'accroît
d'une façon disproportionnée eu égard à la partie qui est destinée au salaire ; en d'autres termes
relativement à la masse totale du capital productif, les ouvriers ont une partie de plus en plus petite à
se partager et leur concurrence devient de plus en plus violente, autrement dit plus le capital s'accroît
et plus les possibilités d’embauche et de subsistance diminuent proportionnellement pour le
prolétariat.»

Bref, la consommation de masse redirige vers la consommation de biens. Or, la tendance des sociétés occidentales est une économie abstraite (du point de vue de la place de l'économie). C'est donc dire que notre chemin choisi est une économie de consommation de biens de plus en plus réduite ou technologiquement plus vert et efficace.

Bientôt le «travail mort» les machine, aura besoin bien-sûr de travail vivant (ouvrier), mais ceux qui ne travailleront pas ds les machines ne seront pas aux chomages, ils travailleront dans l'économie parrallèle, non dommageable pour la planète, celle du savoir, relié à l'humain.

Bref, économie positive =/= danger pour la planète, si l'économie de biens laisse de plus en plus de place pour une économie du savoir.

Aucune limite matériel, l'innovation technologique comme moteur de mode de production capitaliste, fera en sorte que l'on innovera des produits renouvelables ou non-nocifs pour l'environnement, sans réduire notre consommation.

La population pourra continuer à grandir jusqu'à atteindre sa limite naturelle.

Un marché «du carbone» pourrait être instauré. En marchandisant l'environnement, les producteurs y trouveront leurs intérêts personnels, les intérêts personnels étant le moteur du progrès, de l'effort, la raison des ententes entres humains (mis à part entre les humains d'un réseau très proche).


Le capitalisme et l'environnement se retrouve enfin marié.
Léo
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#5 Message par Léo »

Dans le fond l'idéale serait la social-démocratie, et un groupe qui s'assure que le gouvernement fait ce qu'il a promis et qui veille étroitement sur toute la politique provinciale, municipale pour qu'il ne fasse pas dans la corruption et que les contrats soient bien faits. Car la confiance, elle n'existe plus envers beaucoup trop d'élus.

Je croyais que tu étais pour nous sortir quelques choses de révolutionnaire. :heu
LaurentHou
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#6 Message par LaurentHou »

Tout va pour le mieux et rien n'est à changer drastiquement. Seul des ajustements, ce qui est en constante dans les Parlements. Fak dans lfond, rien a changer.
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Honneno
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#7 Message par Honneno »

Entk...ce que je sais ,c'est que fabriquer de la marde ..ce n'est plus possible!
La planete ne pourra plus bientôt continuer..
Il faudra recommencer à construire du solide.
Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
Léo
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#8 Message par Léo »

Virer les corrompus et cesser l'obsolescence programmé, non mais à quand la société des loisirs. :?
LaurentHou
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Re: Pour les «anti-croissance» (économiquement parlant)

#9 Message par LaurentHou »

créer un marché de pollution.

Voici comment.

D'abord, ils faut que ça passe à l'ONU. Et ça passera pas à cause de la Chine (et p-e les É-U aussi).

1. D'abord créer une banque mondial de pollution.

si ca fonctionne pas a cause de certains États, créer une banque pour l'Union européenne. C'est déjà un bon départ! Par la suite certains État vont s'ajouter au traité.

2. Calculer le nb de gaz à effet de serre (ou tous type de pollutions) déployé PAR ÉTAT, annuellement.

3. Créer une moyenne. Puis en fonction du protocole de Kyoto et de son objectif, tarifer les États : donner des bonus à ceux qui sont bons joueurs, et pénaliser les autres.

4. La Banque doit faire du profit. Ce profit à comme fonction d'intervenir dans les catastrophes naturelles reliés aux changements climatiques, mais aussi d'investissements dans les technologies.

5. Les États, pour ne pas payer des pénalités (et vouloirs en fait recevoir des bonus), vont légitimer leurs industries.

ÉTAPE 2 :: création du sous-marché.

Les échanges de pollutions, monnaies virtuel:

Les industries à leurs tours, ne veulent pas payer des pénalités aux États. Au lieu de s'exiler, il peuvent ACHETER DES TOCKENS DE POLLUTION à des industries vertes. Ces industries vertes en possèdes puisque les États les récompenses.
Important : ce sous-marché est libre-marché aux signataires du traité ci-haut. Ex: Une industrie polluante de France peut acheter des tocken à une industrie verte d'Allemagne.
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