
http://m.ledevoir.com/politique/electio ... rs-indecis
Si vous faites partie des 20 % d’indécis, selon un récent sondage, ou des 29 %...
Si vous faites partie des 20 % d’indécis, selon un récent sondage, ou des 29 % (41 % dans la région de Québec) dont le vote n’est pas encore figé dans le ciment et qui peuvent encore changer d’idée, ceci s’adresse à vous. Dans la campagne électorale en cours, il y a deux des trois partis aspirant à former le prochain gouvernement qui ont adopté des positions radicales : soit le Parti québécois (PQ), qui s’est campé très à gauche de l’échiquier politique, et la Coalition avenir Québec (CAQ), qui s’est campé très à droite, laissant le Parti libéral du Québec (PLQ) seul au centre de l’échiquier politique, là où la majorité des gens se trouvent, se reconnaissent et se sentent à l’aise.
Le pari risqué du PQ
Le PQ gèle les tarifs d’électricité, de garderie et les droits de scolarité et annule la taxe santé, même si c’est contraire à la logique, car il y a toujours de l’inflation ; or, un jour, il faudra rattraper le retard ainsi pris. Il veut imposer encore plus les gens ayant des revenus élevés. Cela va contribuer à faire fuir les capitaux et les bons cerveaux, ceux-là mêmes qui contribuent le plus à créer de la richesse. De plus, il veut augmenter considérablement les redevances minières, ce qui va faire fuir les minières et risquer de faire avorter le Plan Nord, créateur de richesses et d’emplois. Il y aurait donc baisse du pouvoir d’achat des Québécois et baisse de leur qualité de vie.
Et où vont-ils prendre l’argent pour réaliser leurs promesses insensées ? Leur cadre financier ne tient pas la route, c’est utopique. C’est vraiment, selon moi, une position très à gauche. Enfin, le PQ veut pouvoir faire des référendums à répétition, créant de l’instabilité politique et économique. Est-ce ce genre de risque que veulent la majorité des Québécois ?
Le chaos de la CAQ
Quant à la CAQ, elle veut tout réformer, même ce qui fonctionne bien. Elle veut abolir 7000 postes, se mettant à dos une majorité de la population (fonctionnaires, médecins, pharmaciens, même les travaillants et les jeunes qui « ne travaillent pas assez », selon eux). Leurs promesses irréalisables et le saccage qu’elle propose vont entraîner un chaos social, des chicanes et de la turbulence économique. C’est une position qui est très à droite. Le Québec n’a pas besoin de cela et les Québécois méritent plus de respect.
La stabilité du centre
Alors que le PLQ sait que pour distribuer de la richesse, il faut en créer. Le plus bel exemple est le Plan Nord. Il y a un équilibre à respecter entre les deux et cela a toujours été un des principes qui ont dicté la ligne de conduite du PLQ. Il est donc le seul au centre de l’échiquier politique et, de ce fait, il exige un effort raisonnable de tout un chacun, mais il propose la stabilité économique, le développement de nos richesses et leur répartition équitable, la justice sociale, tout en visant l’équilibre budgétaire, ce qui lui permettra de réaliser ses promesses. D’ailleurs, avec lui, n’a-t-on pas traversé une des pires crises économiques mondiales sans trop en sentir les répercussions chez nous, au Québec ?
Le PLQ : seul choix possible
Nous devrons vivre avec notre choix de gouvernement durant tout un mandat, alors je vous invite à faire un choix rationnel et non pas émotif et je fais le souhait que les indécis et tous ceux qui ont eu la sagesse d’attendre à la toute fin de la campagne pour arrêter leur choix fassent la différence en votant pour un parti du centre, et non pour un parti très à gauche ou très à droite, qui risque de causer du chaos et de la turbulence.
Dans cette campagne, comme le PQ s’est campé très à gauche et la CAQ très à droite, le centre de l’échiquier politique étant laissé à un seul parti, le PLQ, le choix est facile à faire.
***
Camil Cloutier - Cap-Saint-Ignace