daniela a écrit :Je vais toujours me rappeler d'une amie écossaise, Celia. Alors en voyage ici, j'avais décidé de l'amener à la fête nationale à Montréal. Elle avait l'air inquiète, mais ne disait rien. Elle était surprise de voir des québécois de toutes sortes de couleurs et de langue (sauf les anglais qui boudent notre fête) fêter ensemble. Elle s'attendait à de la violence, des gestes vulgaires, des comportements déplacés. Elle en revenait pas de tous les sourires qui couvraient les visages de ces québécois de toutes générations. Elle qui prenait ses nouvelles lorsqu'elle venait ici de The Gazette et de ses autre amis anglophones en revenait pas et était contente d'avoir pu assister à notre fête.
'les Anglais qui boudent notre fête'.
Ohhh!
Comme si nous étions invités!
Comme si les anglos-québécois devaient participer à une fête où on refuse les artistes anglophones!
Comme si les anglos-québécois devaient se reconnaître parmi une bande d'"artistes" invités qui chantent, discourent ou dansent un Québec Indépendant et lavé de l'Anglais.
Comme si les anglos-québécois devaient se reconnaître dans une fête résolument politique et anglophobe.
Que d'hypocrisie, ce "les Anglais qui boudent notre fête". C'est un peu comme dire "Nous étions tous là, sauf ce sale petit fatiguant qui a boudé notre party".
Que ces méchants
blokes ne fassent pas d'efforts du tout pour imprégner la culture du Québec, c'est une chose absolument vraie. Mais que
The Gazette fasse une mauvaise presse d'une fête indépendantiste, anglophobe et extrêmement politique, n'est-ce pas juste un peu normal?
Que ces gens soient les seuls à bouder l'autre solitude est complètement absurde. De toute façon, ces gens ont leur fête nationale 1 semaine après, jour pour jour. Et là, ils pourront dire
"All were there, except for the French...