LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Message
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Le puy Mary (Puech Mariou en languedocien) est un sommet des monts du Cantal, vestiges du plus grand strato-volcan d'Europe. Il culmine à 1 783 mètres d'altitude.
Le nom « puy Mary » provient de Marius, disciple de Saint Austremoine et premier évangélisateur de la Haute Auvergne. Il vécut au IIIe ou au IVe siècle ; ses reliques se trouvent à la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac.
Situé dans le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et membre du réseau des grands sites de France, il accueille chaque année près de 600 000 visiteurs.
À partir du col du Pas de Peyrol, l'aller-retour à pied demande une heure. Le sentier, très raide par endroits, a été aménagé en escalier constitué de marches en béton. Cet aménagement a été rendu nécessaire en raison de la grande fréquentation du site qui avait contribué à fortement dégrader l'ancien sentier.
Au bord de ce sentier pousse la gentiane jaune ou grande gentiane dont la racine qui peut atteindre 1,50 mètre sert à la confection de plusieurs liqueurs dont les plus célèbres restent la Salers et l'Avèze.
Administrativement, le sommet est au point de rencontre de quatre communes du Cantal : Le Falgoux à l'ouest, Le Claux au nord, Lavigerie à l'est et Mandailles-Saint-Julien au sud.
On le franchit grâce au col du Pas de Peyrol (1 589 mètres, le plus haut col routier du Massif central). L'accès routier par le col est impraticable en hiver et est totalement fermé à la circulation de novembre à mai.
Âgé d’environ 6,5 millions d'années, le Puy Mary s'est constitué par l'accumulation de lave visqueuse au-dessus de la cheminée d’alimentation du volcan. Il se présentait alors sous la forme d'un dôme de trachyte, riche en sanidine et en tridymite, ce qui constitue une roche très proche de la sancyite dont est formé le puy de Sancy dans les monts Dore. Il a ensuite été érodé par la glace, ce qui lui donne sa forme actuelle pyramidale en horn. Il est entouré des sept vallées glaciaires qui partent en étoile autour du sommet :
Vallée de l'Impradine et de la Santoire
Vallée de la petite Rhue
Vallée du Mars
Vallée de la Maronne
Vallée de l’Aspre
Vallée de la Bertrande
Vallée de la Jordanne
Premières montagnes depuis l'océan, le puy Mary et le Plomb du Cantal sont, avec le puy de Sancy, les sites les plus arrosés de France (il tombe en moyenne de 2,5 mètres d'eau par an), donnant naissance à de multiples torrents dont les cascades dévalent leurs pentes.
La face septentrionale du puy Mary, longtemps enneigée, est connue pour abriter une congère qui disparaît très tard dans la saison : la congère ou le névé « de l'Aigle » (en raison de sa forme, visible sur la photo). C'est cette congère qui est à l'origine de la fermeture prolongée de la route du Pas de Peyrol (parfois jusqu'en juin).
Le nom « puy Mary » provient de Marius, disciple de Saint Austremoine et premier évangélisateur de la Haute Auvergne. Il vécut au IIIe ou au IVe siècle ; ses reliques se trouvent à la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac.
Situé dans le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et membre du réseau des grands sites de France, il accueille chaque année près de 600 000 visiteurs.
À partir du col du Pas de Peyrol, l'aller-retour à pied demande une heure. Le sentier, très raide par endroits, a été aménagé en escalier constitué de marches en béton. Cet aménagement a été rendu nécessaire en raison de la grande fréquentation du site qui avait contribué à fortement dégrader l'ancien sentier.
Au bord de ce sentier pousse la gentiane jaune ou grande gentiane dont la racine qui peut atteindre 1,50 mètre sert à la confection de plusieurs liqueurs dont les plus célèbres restent la Salers et l'Avèze.
Administrativement, le sommet est au point de rencontre de quatre communes du Cantal : Le Falgoux à l'ouest, Le Claux au nord, Lavigerie à l'est et Mandailles-Saint-Julien au sud.
On le franchit grâce au col du Pas de Peyrol (1 589 mètres, le plus haut col routier du Massif central). L'accès routier par le col est impraticable en hiver et est totalement fermé à la circulation de novembre à mai.
Âgé d’environ 6,5 millions d'années, le Puy Mary s'est constitué par l'accumulation de lave visqueuse au-dessus de la cheminée d’alimentation du volcan. Il se présentait alors sous la forme d'un dôme de trachyte, riche en sanidine et en tridymite, ce qui constitue une roche très proche de la sancyite dont est formé le puy de Sancy dans les monts Dore. Il a ensuite été érodé par la glace, ce qui lui donne sa forme actuelle pyramidale en horn. Il est entouré des sept vallées glaciaires qui partent en étoile autour du sommet :
Vallée de l'Impradine et de la Santoire
Vallée de la petite Rhue
Vallée du Mars
Vallée de la Maronne
Vallée de l’Aspre
Vallée de la Bertrande
Vallée de la Jordanne
Premières montagnes depuis l'océan, le puy Mary et le Plomb du Cantal sont, avec le puy de Sancy, les sites les plus arrosés de France (il tombe en moyenne de 2,5 mètres d'eau par an), donnant naissance à de multiples torrents dont les cascades dévalent leurs pentes.
La face septentrionale du puy Mary, longtemps enneigée, est connue pour abriter une congère qui disparaît très tard dans la saison : la congère ou le névé « de l'Aigle » (en raison de sa forme, visible sur la photo). C'est cette congère qui est à l'origine de la fermeture prolongée de la route du Pas de Peyrol (parfois jusqu'en juin).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Montpellier-le-Vieux est un chaos rocheux ruiniforme sur le Causse Noir, bordé au sud par les Gorges de la Dourbie, situé au nord-est de Millau et du Viaduc de Millau, sur la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.
La roche est constituée de dolomite. Le chaos couvre 120 hectares.
« Lo clapàs vièlh » (« le tas de pierre vieux », en rouergat). Il devint Montpellier-le-Vieux lorsque Édouard Martel l'explora en 1883-1884 car « Lo Clapàs » est l'appellation populaire que les Montpellierains donnent à leur cité par référence à son vieux centre de pierres calcaires.
Dans le chaos de Montpellier-le-Vieux, Gérard Oury a tourné une des scènes du film La Grande Vadrouille où Louis de Funès monte sur le dos de Bourvil alors qu'ils sont déguisés en soldats allemands. La Porte de Mycène y est reconnaissable.
http://www.montpellierlevieux.com/
La roche est constituée de dolomite. Le chaos couvre 120 hectares.
« Lo clapàs vièlh » (« le tas de pierre vieux », en rouergat). Il devint Montpellier-le-Vieux lorsque Édouard Martel l'explora en 1883-1884 car « Lo Clapàs » est l'appellation populaire que les Montpellierains donnent à leur cité par référence à son vieux centre de pierres calcaires.
Dans le chaos de Montpellier-le-Vieux, Gérard Oury a tourné une des scènes du film La Grande Vadrouille où Louis de Funès monte sur le dos de Bourvil alors qu'ils sont déguisés en soldats allemands. La Porte de Mycène y est reconnaissable.
http://www.montpellierlevieux.com/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
-
- niveau4
- Messages : 3669
- Inscription : dim. avr. 03, 2011 12:57 am
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
C'est fou ce que l'érosion peut faire.
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Oui, superbe ce que la nature peut faire...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
La forêt de Tronçais est une forêt domaniale française de 10 600 ha située dans l'Allier. Constituée principalement de chênes sessiles, elle a la réputation d'être la plus belle futaie de chênes d'Europe. Elle est gérée par l'Office national des forêts.
La forêt est située dans le département français de l'Allier. Elle s'étend sur les communes de Braize, Cérilly, Couleuvre, Isle-et-Bardais, Le Brethon, Meaulne, Saint-Bonnet-Tronçais, Urçay, Valigny et Vitray.
Située dans la sylvoécorégion IFN « Boischaut et Champagne berrichonne », la forêt domaniale constitue l'essentiel du massif forestier de Tronçais, qui couvre environ 12 000 ha. La pluviométrie est comprise entre 800 et 900 mm selon l'endroit . La température moyenne est d'environ 10 °C.
Le massif a une orientation générale nord-ouest. Il présente généralement des pentes faibles, à l'exception du massif de La Bouteille et des vallons formés par les principaux cours d'eau. Les altitudes s'étagent entre 205 m (au Nord-Ouest) et 360 m (au Bois laid).
Le massif forestier a des contours très découpés. On en distingue quatre parties : l'Armenanche à l'Est, la Réserve au centre, les Landes blanches au Nord-Ouest et la Bouteille au Sud-Ouest. Plusieurs enclaves créent des milieux ouverts dans le massif.
Outre de nombreux ruisseaux, deux rivières traversent le massif : la Marmande et la Sologne. Cinq étangs s'y trouvent :
L'étang de Saint-Bonnet s'étend sur 44 ha. Cet étang naturel a été agrandi à la fin du XVIIIe siècle de manière à pouvoir soutenir le niveau de l'étang de Morat. Il est inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
L'étang de Tronçais s'étend sur 18 ha. Situé sur le cours de la Sologne, il a été créé en 1789 pour fournir de l'énergie aux forges de Tronçais.
L'étang de Morat (privé) s'étend sur 13 ha. Il se situe sur le cours de la Sologne, en aval de l'étang de Tronçais.
L'étang de Saloup (privé) s'étend sur 12 ha. Il est situé en amont de l'étang de Tronçais.
L'étang de Pirot s'étend sur 70 ha. Situé sur le cours de la Marmande, il a été mis en service en 1848 pour alimenter en eau le canal de Berry via l'étang de Goule. Il est profond de 14 m au pied du barrage.
Étang de Pirot (décembre 2011)On trouve dans la forêt près d'une centaine de sources.
La forêt est située en limite sud du bassin parisien, sur des substrats variés, du primaire au quaternaire. Toutefois, la plus grande partie de la forêt est située sur des grès ou argiles du trias.
La première mention connue du nom Tronçais remonte au XIIIe siècle, dans un document relatif au prieuré de la Bouteille. Ce nom dériverait de « tronce », ancien nom du chêne rouvre
Initialement propriété des quatorze paroisses environnantes, puis cédée en 1327 aux ducs de Bourbon, la forêt de Tronçais appartient au pouvoir central depuis 1527, date à laquelle elle fut confisquée par le pouvoir royal au Connétable de Bourbon, avec l'ensemble de ses terres.
La création de la futaie de chêne de Tronçais remonte à Colbert qui en organisa la délimitation et le réaménagement en 1670. Colbert, désireux de doter le royaume de France d'une marine puissante avait décidé de planter plus d'un million d'hectares d'arbres dont les troncs et les branches, spécialement sélectionnés, devaient fournir à l'industrie navale une matière première de grande qualité. Il avait ainsi fait rédiger un catalogue reproduisant les pièces spéciales "les bois tors", dont le but était de présenter les pièces de bois particulières destinées à la charpenterie de marine.
La forêt fut fortement dégradée par la suite, notamment pendant la Révolution et aussi par la création en 1788 des forges de Tronçais alimentées au charbon de bois. Elle dut donc être régénérée au XIXe siècle.
Ladite forge, créé par Nicolas Rambourg, fut en activité de 1791 à 1932.
La forêt domaniale est divisée en 442 parcelles. Elle est gérée avec le chêne sessile comme essence principale sur 95 % de la surface, et le pin (sylvestre ou laricio) sur 5 %, là où les sols sont plus pauvres. Le hêtre et le charme sont présents en accompagnement du chêne. On trouve également de l'alisier torminal et du merisier.
À l'exception de quelques zones (bords d'étangs notamment), l'ensemble de la forêt est gérée en futaie régulière. Les parcelles de chêne sont gérées sur un cycle de plus de 200 ans, les parcelles de pin sur un cycle de 100 ans.
En 2001, les classes d'âge des parcelles de chêne sont globalement équilibrées, avec toutefois un léger défaut entre 50 et 100 ans (régénérations insuffisantes dans la première moitié du XXe siècle), compensé par un excès de parcelles entre 125 et 200 ans (régénérations entre 1800 et 1875 des parcelles mises en réserve par la réformation de 1670).
Le chêne de Tronçais est particulièrement réputé pour sa qualité, notamment pour faire des tonneaux destinés à élever les vins ou le cognac. Cela est lié à plusieurs éléments, qu'on retrouve dans d'autres forêts domaniales du bassin ligérien :
On y trouve relativement peu de nœuds : l'ancienneté de la gestion en futaie régulière permet d'avoir des arbres élancés et élagués naturellement.
Ses accroissements sont fins et réguliers : le déficit hydrique estival et, dans une moindre mesure, la densité des peuplements le font pousser lentement. Ce « grain fin » est recherché par les tonneliers.
La qualité du cru : le bois a une couleur rosée et une composition chimique appréciées.
Répartition des classes d'âges en 2001
Les peuplements les plus vieux de la forêt se situent dans la « futaie Colbert ». Il s'agit d'une parcelle de 13 ha, en deux morceaux, dont le peuplement principal est issu d'une régénération datant de la fin du XVIIe siècle (plus de 300 ans en 2000). Ces peuplements sont classés en réserve biologique dirigée, c'est-à-dire qu'il n'y est plus pratiqué de sylviculture, dans le but de favoriser la biodiversité liée aux vieux peuplements.
La futaie Colbert couvrait 73 ha en 1976, dont 60 ont été régénérés dans la période 1976-2001.
La forêt de Tronçais abrite une faune et une flore diversifiées, grâce à la taille et l'ancienneté du massif. On trouve notamment des rapaces (buse variable, aigle botté, autour des palombes, busard Saint-Martin, etc.) et de nombreuses espèces de chauve-souris. La diversité des insectes est également très importante, notamment dans les parcelles de vieux bois (en particulier en futaie Colbert).
L'ensemble du massif est classé en ZNIEFF de type 1, et plus de 1 100 ha sont en zone Natura 2000. Par ailleurs, il existe depuis 1996, une réserve biologique intégrale d'une surface de 98 ha.
Les importantes populations de cerf, chevreuil et sanglier sont régulées par la chasse, à tir et à courre, qui est très présente sur le massif.
De nombreux arbres remarquables ont été conservés. Parmi eux, certains sont classés (données 2001) :
Chêne carré (circonférence : 6,44 m, âge > 300 ans, parcelle 215)
Chêne Émile Guillaumin (circ. : 3,90 m, âge > 300 ans, parcelle 176)
Chêne Jacques Chevalier (circ. : 4,70 m, âge > 300 ans, parcelle 134) ; mort, il n'en reste en 2011 qu'une partie du tronc
Chênes jumeaux (circ. : 4,45 et 5,10 m, âge > 400 ans, parcelle 137)
Chêne Louis-Phillipe (circ. : 4,70 m, âge > 300 ans, parcelle 177)
Chêne de Montaloyer (circ. 5,45 m, âge > 400 ans, parcelle 279)
Chêne de la Résistance (circ. : 3,70 m, âge > 300 ans, parcelle 235)
Chêne Saint-Louis (circ. : 6 m, âge > 400 ans, parcelle 232)
Chêne Sentinelle (circ. 6,50 m, âge > 400 ans, parcelle 136)
Chêne Stebbing II (circ. 4,60 m, âge > 300 ans, parcelle 227)
D'autres chênes remarquables ont été abattus :
Chêne Apollon, abattu en 1954
Chêne Stebbing
Chêne de Morat, abattu en 2006
Chêne du Vieux Morat, abattu en 2011
On trouve dans la forêt environ 40 sources aménagées appelées fonts. Leur présence est liée à l'occupation de la forêt au cours de l'histoire et la nature de leur aménagement est très hétérogène. Les plus réputées sont :
la font de Viljot, sur la parcelle 175,
la font du grand gué (site gallo-romain à proximité),
la font Jarsaud,
la font de Tronçais,
la font des Porchers,
la font Bégault, sur la parcelle 361,
la font St Mayeul,
la font Sablière, sur la parcelle 324,
la font du Meslier, sur la parcelle 155.
La forêt abrite de nombreux sites archéologiques gallo-romains, qui n'ont pas été fouillés.
Et pour finir la traversée en musique...
La forêt est située dans le département français de l'Allier. Elle s'étend sur les communes de Braize, Cérilly, Couleuvre, Isle-et-Bardais, Le Brethon, Meaulne, Saint-Bonnet-Tronçais, Urçay, Valigny et Vitray.
Située dans la sylvoécorégion IFN « Boischaut et Champagne berrichonne », la forêt domaniale constitue l'essentiel du massif forestier de Tronçais, qui couvre environ 12 000 ha. La pluviométrie est comprise entre 800 et 900 mm selon l'endroit . La température moyenne est d'environ 10 °C.
Le massif a une orientation générale nord-ouest. Il présente généralement des pentes faibles, à l'exception du massif de La Bouteille et des vallons formés par les principaux cours d'eau. Les altitudes s'étagent entre 205 m (au Nord-Ouest) et 360 m (au Bois laid).
Le massif forestier a des contours très découpés. On en distingue quatre parties : l'Armenanche à l'Est, la Réserve au centre, les Landes blanches au Nord-Ouest et la Bouteille au Sud-Ouest. Plusieurs enclaves créent des milieux ouverts dans le massif.
Outre de nombreux ruisseaux, deux rivières traversent le massif : la Marmande et la Sologne. Cinq étangs s'y trouvent :
L'étang de Saint-Bonnet s'étend sur 44 ha. Cet étang naturel a été agrandi à la fin du XVIIIe siècle de manière à pouvoir soutenir le niveau de l'étang de Morat. Il est inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
L'étang de Tronçais s'étend sur 18 ha. Situé sur le cours de la Sologne, il a été créé en 1789 pour fournir de l'énergie aux forges de Tronçais.
L'étang de Morat (privé) s'étend sur 13 ha. Il se situe sur le cours de la Sologne, en aval de l'étang de Tronçais.
L'étang de Saloup (privé) s'étend sur 12 ha. Il est situé en amont de l'étang de Tronçais.
L'étang de Pirot s'étend sur 70 ha. Situé sur le cours de la Marmande, il a été mis en service en 1848 pour alimenter en eau le canal de Berry via l'étang de Goule. Il est profond de 14 m au pied du barrage.
Étang de Pirot (décembre 2011)On trouve dans la forêt près d'une centaine de sources.
La forêt est située en limite sud du bassin parisien, sur des substrats variés, du primaire au quaternaire. Toutefois, la plus grande partie de la forêt est située sur des grès ou argiles du trias.
La première mention connue du nom Tronçais remonte au XIIIe siècle, dans un document relatif au prieuré de la Bouteille. Ce nom dériverait de « tronce », ancien nom du chêne rouvre
Initialement propriété des quatorze paroisses environnantes, puis cédée en 1327 aux ducs de Bourbon, la forêt de Tronçais appartient au pouvoir central depuis 1527, date à laquelle elle fut confisquée par le pouvoir royal au Connétable de Bourbon, avec l'ensemble de ses terres.
La création de la futaie de chêne de Tronçais remonte à Colbert qui en organisa la délimitation et le réaménagement en 1670. Colbert, désireux de doter le royaume de France d'une marine puissante avait décidé de planter plus d'un million d'hectares d'arbres dont les troncs et les branches, spécialement sélectionnés, devaient fournir à l'industrie navale une matière première de grande qualité. Il avait ainsi fait rédiger un catalogue reproduisant les pièces spéciales "les bois tors", dont le but était de présenter les pièces de bois particulières destinées à la charpenterie de marine.
La forêt fut fortement dégradée par la suite, notamment pendant la Révolution et aussi par la création en 1788 des forges de Tronçais alimentées au charbon de bois. Elle dut donc être régénérée au XIXe siècle.
Ladite forge, créé par Nicolas Rambourg, fut en activité de 1791 à 1932.
La forêt domaniale est divisée en 442 parcelles. Elle est gérée avec le chêne sessile comme essence principale sur 95 % de la surface, et le pin (sylvestre ou laricio) sur 5 %, là où les sols sont plus pauvres. Le hêtre et le charme sont présents en accompagnement du chêne. On trouve également de l'alisier torminal et du merisier.
À l'exception de quelques zones (bords d'étangs notamment), l'ensemble de la forêt est gérée en futaie régulière. Les parcelles de chêne sont gérées sur un cycle de plus de 200 ans, les parcelles de pin sur un cycle de 100 ans.
En 2001, les classes d'âge des parcelles de chêne sont globalement équilibrées, avec toutefois un léger défaut entre 50 et 100 ans (régénérations insuffisantes dans la première moitié du XXe siècle), compensé par un excès de parcelles entre 125 et 200 ans (régénérations entre 1800 et 1875 des parcelles mises en réserve par la réformation de 1670).
Le chêne de Tronçais est particulièrement réputé pour sa qualité, notamment pour faire des tonneaux destinés à élever les vins ou le cognac. Cela est lié à plusieurs éléments, qu'on retrouve dans d'autres forêts domaniales du bassin ligérien :
On y trouve relativement peu de nœuds : l'ancienneté de la gestion en futaie régulière permet d'avoir des arbres élancés et élagués naturellement.
Ses accroissements sont fins et réguliers : le déficit hydrique estival et, dans une moindre mesure, la densité des peuplements le font pousser lentement. Ce « grain fin » est recherché par les tonneliers.
La qualité du cru : le bois a une couleur rosée et une composition chimique appréciées.
Répartition des classes d'âges en 2001
Les peuplements les plus vieux de la forêt se situent dans la « futaie Colbert ». Il s'agit d'une parcelle de 13 ha, en deux morceaux, dont le peuplement principal est issu d'une régénération datant de la fin du XVIIe siècle (plus de 300 ans en 2000). Ces peuplements sont classés en réserve biologique dirigée, c'est-à-dire qu'il n'y est plus pratiqué de sylviculture, dans le but de favoriser la biodiversité liée aux vieux peuplements.
La futaie Colbert couvrait 73 ha en 1976, dont 60 ont été régénérés dans la période 1976-2001.
La forêt de Tronçais abrite une faune et une flore diversifiées, grâce à la taille et l'ancienneté du massif. On trouve notamment des rapaces (buse variable, aigle botté, autour des palombes, busard Saint-Martin, etc.) et de nombreuses espèces de chauve-souris. La diversité des insectes est également très importante, notamment dans les parcelles de vieux bois (en particulier en futaie Colbert).
L'ensemble du massif est classé en ZNIEFF de type 1, et plus de 1 100 ha sont en zone Natura 2000. Par ailleurs, il existe depuis 1996, une réserve biologique intégrale d'une surface de 98 ha.
Les importantes populations de cerf, chevreuil et sanglier sont régulées par la chasse, à tir et à courre, qui est très présente sur le massif.
De nombreux arbres remarquables ont été conservés. Parmi eux, certains sont classés (données 2001) :
Chêne carré (circonférence : 6,44 m, âge > 300 ans, parcelle 215)
Chêne Émile Guillaumin (circ. : 3,90 m, âge > 300 ans, parcelle 176)
Chêne Jacques Chevalier (circ. : 4,70 m, âge > 300 ans, parcelle 134) ; mort, il n'en reste en 2011 qu'une partie du tronc
Chênes jumeaux (circ. : 4,45 et 5,10 m, âge > 400 ans, parcelle 137)
Chêne Louis-Phillipe (circ. : 4,70 m, âge > 300 ans, parcelle 177)
Chêne de Montaloyer (circ. 5,45 m, âge > 400 ans, parcelle 279)
Chêne de la Résistance (circ. : 3,70 m, âge > 300 ans, parcelle 235)
Chêne Saint-Louis (circ. : 6 m, âge > 400 ans, parcelle 232)
Chêne Sentinelle (circ. 6,50 m, âge > 400 ans, parcelle 136)
Chêne Stebbing II (circ. 4,60 m, âge > 300 ans, parcelle 227)
D'autres chênes remarquables ont été abattus :
Chêne Apollon, abattu en 1954
Chêne Stebbing
Chêne de Morat, abattu en 2006
Chêne du Vieux Morat, abattu en 2011
On trouve dans la forêt environ 40 sources aménagées appelées fonts. Leur présence est liée à l'occupation de la forêt au cours de l'histoire et la nature de leur aménagement est très hétérogène. Les plus réputées sont :
la font de Viljot, sur la parcelle 175,
la font du grand gué (site gallo-romain à proximité),
la font Jarsaud,
la font de Tronçais,
la font des Porchers,
la font Bégault, sur la parcelle 361,
la font St Mayeul,
la font Sablière, sur la parcelle 324,
la font du Meslier, sur la parcelle 155.
La forêt abrite de nombreux sites archéologiques gallo-romains, qui n'ont pas été fouillés.
Et pour finir la traversée en musique...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
La cascade du Ray Pic est une cascade naturelle située sur la commune de Péreyres, au sein de la Cévenne ardéchoise, à un peu plus de 1 000 mètres d'altitude. La cascade est classée comme site naturel volcanique depuis 1931.
La cascade est proche de la route départementale 215C, qui relie Lachamp-Raphaël à Burzet. Depuis cette route, un sentier balisé permet l'accès au site. Depuis 1990, la baignade dans la Bourges est interdite en raison du risque d'éboulement. L'ensemble du site a été fermé au public par arrêté municipal pour une durée indéterminée à partir du 10 août 2009, suite à un éboulement qui a fait un mort et six blessés. Des purges et consolidations permettent la réouverture du site le 1er juin 2012
L'eau de la rivière la Bourges tombe de plus de 60 mètres de haut en suivant une coulée de lave qui forme une cascade d'orgues basaltiques.
La cascade est proche de la route départementale 215C, qui relie Lachamp-Raphaël à Burzet. Depuis cette route, un sentier balisé permet l'accès au site. Depuis 1990, la baignade dans la Bourges est interdite en raison du risque d'éboulement. L'ensemble du site a été fermé au public par arrêté municipal pour une durée indéterminée à partir du 10 août 2009, suite à un éboulement qui a fait un mort et six blessés. Des purges et consolidations permettent la réouverture du site le 1er juin 2012
L'eau de la rivière la Bourges tombe de plus de 60 mètres de haut en suivant une coulée de lave qui forme une cascade d'orgues basaltiques.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Les gorges du Tarn sont un canyon creusé par le Tarn entre le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre. Ces gorges se trouvent principalement dans le département français de la Lozère, mais sont également visibles en Aveyron.
Le Tarn prend sa source sur le Mont Lozère et c'est immédiatement à la sortie de ce massif granitique que la rivière aborde les plateaux des grands Causses. La traversée de cette zone calcaire se fait par un canyon très profond (entre 400 et 600 m) que la rivière a creusé au fil du temps entre Quézac et le Rozier sur une longueur de 53 km.
Les gorges aux alentours de Saint-Chély-du-Tarn.
Les gorges sont creusées dans des calcaires du secondaire qui partent du Bajocien à la base (barres dolomitiques), se poursuivent par le Bathonien inférieur au dessus, caractérisé par un talus incliné, et enfin se terminent par de grandes falaises verticales (dolomie bathonienne et dolomie du jurassique supérieur). Cette architecture relativement simple caractérise la partie aval des gorges (entre les Vignes et le Rozier) mais pour ce qui est de l'amont, la présence de failles (faille de Hauterive, accident subméridien de Ste Enimie qui traverse également tout le causse Méjean) y rend la géologie plus complexe. Ce sont ces failles qui sont justement à l'origine de deux exsurgences au débit très important dans la région de Ste Enimie : la source de Burle et la source de Coussac, cette dernière tombant en cascade dans le Tarn. Ces sources semblent drainer une partie importante du causse de Sauveterre alors que de l'autre côté de la rivière, l'exsurgence de Castelbouc, également très puissante, draine une bonne partie du causse Méjean (jusqu'à l'aven de Hures). Il existe par ailleurs d'autres résurgences tout au long du Tarn plus ou moins abondantes (on en a dénombré une quarantaine) dont celle de Cénaret à Saint Chély du Tarn qui a la particularité d'alimenter un petit lac souterrain (30 m de diamètre et huit mètres de profondeur) dans la grotte du même nom.
La région des gorges du Tarn a également été affectée par le volcanisme quaternaire dont on peut retrouver la trace à deux endroits. Le premier témoignage de ce volcanisme est un peu à l'écart des gorges et se situe à Sauveterre sur le causse du même nom et prend la forme d'un neck double de basalte entouré de brèches sur lequel est bâti le village. Le deuxième se situe dans le canyon même au niveau d'Eglazines et se présente sous la forme d'intrusions de basalte également entourées de brèches. Ces deux éruptions sont datées du quaternaire ancien et la deuxième s'est mise en place avant le creusement complet du canyon.
Sainte-Enimie
Le climat est beaucoup moins rude que sur les plateaux le cernant, du fait principalement de la différence d'altitude. L'ensoleillement est très important, le climat de type méditerranéen.
Les gorges du Tarn sont connues pour leur faune cavernicole remarquable. On a en particulier recensé dans la grotte de Castelbouc deux espèces endémiques de mollusque : Bythinella bouloti et Bythinella galerae. Mais on trouve aussi dans les grottes des gorges du Tarn des chauve-souris rares comme le grand murin, le grand rhinolophe ou le petit rhinolophe.
Dans les airs, on peut observer plusieurs espèces de vautours : le vautour percnoptère (réapparu tout seul après une longue période d'absence), le vautour fauve (réintroduit) et le vautour moine. Il faut également signaler la présence du circaète Jean-le-Blanc et du bruant ortolan.
Dans l'eau, le castor européen a été réintroduit et sa population se développe vite.
Castelbouc et son château
De l'amont vers l'aval, les gorges du Tarn égrènent une succession de sites naturels hors du commun qui ont fait sa réputation :
Cirque de Pougnadoires
Cirque de St Chély-du-Tarn
Les Détroits (endroit le plus resserré des gorges, accessible en barque ou en canoë ; le canyon a à cet endroit une profondeur de 500 m et seulement 1 200 m séparent les rebords supérieurs des deux causses)
Cirque des Baumes (ce cirque étonnant situé sous le point sublime et installé au niveau d'un coude du Tarn a la particularité d'être hérissé de rochers en forme de tour, de clocheton, etc.)
Point sublime (meilleur point de vue sur le canyon, a été nommé ainsi par analogie avec un point semblable au dessus du canyon du Colorado)
Pas de Soucy (énorme éboulis résultant peut-être d'un tremblement de terre et obstruant la vallée et sous lequel disparaît le Tarn pour ressortir un peu plus loin)
Corniche du causse Méjean. Entre le Rozier et les Vignes, il s'agit d'une série de rochers et d'arches dolomitiques surplombant le Tarn à grande hauteur et accessibles par un sentier vertigineux. Les curiosités les plus marquantes de cette corniche sont le rocher de Capluc, le rocher de Cinglegros, le Baousso del biel (arche haute de 40 m) et le pas de l'Arc (autre arche).
On trouve le long du Tarn une série de châteaux situés à peu de distance des uns des autres. On en retrouve ainsi plusieurs sur la commune de Sainte-Enimie, comme Castelbouc, La Caze, Hauterives, mais également à La Malène et plus en amont, à Saint-Rome-de-Dolan.
Les gorges du Tarn, vues depuis le point sublime.
Le principal axe de développement de cette région est le tourisme à travers différentes activités:
la randonnée pédestre
le canoë-kayak
les bateliers
la spéléologie ou visites des cavités des causses l'environnant.
la visite des villages typiques : cirque de Saint-Chély-du-Tarn, etc.
la baignade
l'escalade
les sports de pleine nature, etc.
Le Tarn prend sa source sur le Mont Lozère et c'est immédiatement à la sortie de ce massif granitique que la rivière aborde les plateaux des grands Causses. La traversée de cette zone calcaire se fait par un canyon très profond (entre 400 et 600 m) que la rivière a creusé au fil du temps entre Quézac et le Rozier sur une longueur de 53 km.
Les gorges aux alentours de Saint-Chély-du-Tarn.
Les gorges sont creusées dans des calcaires du secondaire qui partent du Bajocien à la base (barres dolomitiques), se poursuivent par le Bathonien inférieur au dessus, caractérisé par un talus incliné, et enfin se terminent par de grandes falaises verticales (dolomie bathonienne et dolomie du jurassique supérieur). Cette architecture relativement simple caractérise la partie aval des gorges (entre les Vignes et le Rozier) mais pour ce qui est de l'amont, la présence de failles (faille de Hauterive, accident subméridien de Ste Enimie qui traverse également tout le causse Méjean) y rend la géologie plus complexe. Ce sont ces failles qui sont justement à l'origine de deux exsurgences au débit très important dans la région de Ste Enimie : la source de Burle et la source de Coussac, cette dernière tombant en cascade dans le Tarn. Ces sources semblent drainer une partie importante du causse de Sauveterre alors que de l'autre côté de la rivière, l'exsurgence de Castelbouc, également très puissante, draine une bonne partie du causse Méjean (jusqu'à l'aven de Hures). Il existe par ailleurs d'autres résurgences tout au long du Tarn plus ou moins abondantes (on en a dénombré une quarantaine) dont celle de Cénaret à Saint Chély du Tarn qui a la particularité d'alimenter un petit lac souterrain (30 m de diamètre et huit mètres de profondeur) dans la grotte du même nom.
La région des gorges du Tarn a également été affectée par le volcanisme quaternaire dont on peut retrouver la trace à deux endroits. Le premier témoignage de ce volcanisme est un peu à l'écart des gorges et se situe à Sauveterre sur le causse du même nom et prend la forme d'un neck double de basalte entouré de brèches sur lequel est bâti le village. Le deuxième se situe dans le canyon même au niveau d'Eglazines et se présente sous la forme d'intrusions de basalte également entourées de brèches. Ces deux éruptions sont datées du quaternaire ancien et la deuxième s'est mise en place avant le creusement complet du canyon.
Sainte-Enimie
Le climat est beaucoup moins rude que sur les plateaux le cernant, du fait principalement de la différence d'altitude. L'ensoleillement est très important, le climat de type méditerranéen.
Les gorges du Tarn sont connues pour leur faune cavernicole remarquable. On a en particulier recensé dans la grotte de Castelbouc deux espèces endémiques de mollusque : Bythinella bouloti et Bythinella galerae. Mais on trouve aussi dans les grottes des gorges du Tarn des chauve-souris rares comme le grand murin, le grand rhinolophe ou le petit rhinolophe.
Dans les airs, on peut observer plusieurs espèces de vautours : le vautour percnoptère (réapparu tout seul après une longue période d'absence), le vautour fauve (réintroduit) et le vautour moine. Il faut également signaler la présence du circaète Jean-le-Blanc et du bruant ortolan.
Dans l'eau, le castor européen a été réintroduit et sa population se développe vite.
Castelbouc et son château
De l'amont vers l'aval, les gorges du Tarn égrènent une succession de sites naturels hors du commun qui ont fait sa réputation :
Cirque de Pougnadoires
Cirque de St Chély-du-Tarn
Les Détroits (endroit le plus resserré des gorges, accessible en barque ou en canoë ; le canyon a à cet endroit une profondeur de 500 m et seulement 1 200 m séparent les rebords supérieurs des deux causses)
Cirque des Baumes (ce cirque étonnant situé sous le point sublime et installé au niveau d'un coude du Tarn a la particularité d'être hérissé de rochers en forme de tour, de clocheton, etc.)
Point sublime (meilleur point de vue sur le canyon, a été nommé ainsi par analogie avec un point semblable au dessus du canyon du Colorado)
Pas de Soucy (énorme éboulis résultant peut-être d'un tremblement de terre et obstruant la vallée et sous lequel disparaît le Tarn pour ressortir un peu plus loin)
Corniche du causse Méjean. Entre le Rozier et les Vignes, il s'agit d'une série de rochers et d'arches dolomitiques surplombant le Tarn à grande hauteur et accessibles par un sentier vertigineux. Les curiosités les plus marquantes de cette corniche sont le rocher de Capluc, le rocher de Cinglegros, le Baousso del biel (arche haute de 40 m) et le pas de l'Arc (autre arche).
On trouve le long du Tarn une série de châteaux situés à peu de distance des uns des autres. On en retrouve ainsi plusieurs sur la commune de Sainte-Enimie, comme Castelbouc, La Caze, Hauterives, mais également à La Malène et plus en amont, à Saint-Rome-de-Dolan.
Les gorges du Tarn, vues depuis le point sublime.
Le principal axe de développement de cette région est le tourisme à travers différentes activités:
la randonnée pédestre
le canoë-kayak
les bateliers
la spéléologie ou visites des cavités des causses l'environnant.
la visite des villages typiques : cirque de Saint-Chély-du-Tarn, etc.
la baignade
l'escalade
les sports de pleine nature, etc.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Le cirque de Navacelles (France) est un cirque naturel formé par un méandre recoupé de la rivière la Vis, le hameau de Navacelles étant implanté à proximité du point de recoupement marqué par une chute d'eau.
La Vis a creusé d'impressionnantes gorges entre le Causse du Larzac au sud (Saint-Maurice-Navacelles, Hérault) et le Causse de Blandas au Nord (Blandas, Gard).
Le cirque de Navacelles est adhérent au réseau des Grands Sites de France
Navacelle : Nova Cella, « nouveau sanctuaire », probablement une extension de l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ou une évocation de l'ancien Arisitum tout proche géographiquement.
Le cirque de Navacelles se situe en Languedoc-Roussillon dans la partie méridionale des Grands Causses.
Les villes proches sont Le Vigan à 25 km, Lodève à 34 km et Ganges à 36 km.
L'autoroute A75 au sud de Millau est un accès privilégié ( 49 Le Caylar à 32 km et 52 Soubès à 31 km).
La Vis a creusé d'impressionnantes gorges entre le Causse du Larzac au sud (Saint-Maurice-Navacelles, Hérault) et le Causse de Blandas au Nord (Blandas, Gard).
Le cirque de Navacelles est adhérent au réseau des Grands Sites de France
Navacelle : Nova Cella, « nouveau sanctuaire », probablement une extension de l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ou une évocation de l'ancien Arisitum tout proche géographiquement.
Le cirque de Navacelles se situe en Languedoc-Roussillon dans la partie méridionale des Grands Causses.
Les villes proches sont Le Vigan à 25 km, Lodève à 34 km et Ganges à 36 km.
L'autoroute A75 au sud de Millau est un accès privilégié ( 49 Le Caylar à 32 km et 52 Soubès à 31 km).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Honneno
- niveau4
- Messages : 2725
- Inscription : mar. juin 08, 2010 1:09 am
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
''''La vis'''' ??????
Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Le cap Blanc-Nez est un cap situé à Escalles dans le Pas-de-Calais, à 10km de la ville de Calais. C'est la falaise la plus septentrionale de France.
Il est constitué de falaises escarpées, constituées de craie et de marne. Ces falaises s'élèvent jusqu'à 134 m de haut (151 m selon le Conservatoire du littoral) au-dessus d'un estran rocheux.
C'est un des sites emblématiques du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, qui constitue l'un des lieux-phare du « Grand Site des Deux Caps ». La falaise supporte une lande herbeuse, d'une qualité liée au sol et aux vent et embruns salés. Ces pelouses herbeuses sont entourées de grandes cultures et sont localement marquées par des séquelles de guerre (cratères de bombes de la Seconde Guerre mondiale).
Par temps clair, on peut y observer distinctement les falaises des côtes anglaises, le Cap Gris-Nez et la baie de Wissant au sud-ouest, la plaine flamande au nord, les collines du Boulonnais à l'est.
L'orthographe actuelle n'est pas conforme aux anciennes dénominations. Au XVIIe siècle, on l'appelait le Blannest. Si la première partie du nom désigne bien la couleur, la seconde partie -ness ou -nes est issue du vieux saxon naes qui signifie promontoire.
Le Cap Blanc-Nez et les monts qui lui sont associés forment une crête au relief accidenté, représentant la branche nord de l'anticlinal de l'Artois. Aux pieds de ces falaises blanches subsistent les traces d'un ancien rivage de l'ère quaternaire, fossilisé par la plaine maritime. La coupe de cette plage fossilisée constitue une curiosité exceptionnelle, de renommée internationale.
Ce site abrite le seul habitat de type coteau calcaire situé directement en bord de mer pour toute la façade maritime de la région Nord-Pas-de-Calais.
Des pelouses calcaires uniques dans la région et sans doute en France (espèces endémiques du boulonnais) subsistent sur le haut de la falaise. Elles hébergent une flore exceptionnelle, dont deux espèces nouvelles pour la flore française, et la rarissime gentiane amère. Le Choux marin est une des espèces emblématiques ; c'est l'ancêtre de tous les choux cultivés. L'origan et le thym parfument le tapis végétal où l'on trouve aussi la chlore, l'euphraise la scabieuse ou la polygale, l'hélianthème, diverses orchidées.
Malheureusement, le site a beaucoup souffert et de son attrait touristique. S'ajoutant au dépôt d'ordures diverses, le piétinement trop important transforme la pelouse en prairie et localement la roche mère affleure : la flore s'appauvrit et certaines espèces finissent par disparaître. Depuis 1987, le département du Pas-de-Calais et le conservatoire du littoral tentent de préserver ces espaces naturels de grande valeur. Dans cette optique, le site a été restructuré en 2005, avec notamment la suppression des parking du Blanc-Nez et du plan d’Escalles.
Les pelouses abritent essentiellement des passereaux, dont le Tarier pâtre. Les falaises constituent un site important de nidification grâce aux anfractuosités et petites cavernes de la paroi crayeuse : choucas des tours, hirondelle de fenêtre, fulmar boréal, faucon crécerelle, Mouette tridactyle, sterne, goéland argenté... Ce milieu inaccessible permet également le développement d'une flore spécifique comme le chou des falaises.
Lors des périodes de migration aviaire (printemps, automne), le trait de côte - véritable couloir écologique d'importance paneuropéenne pour les oiseaux - est longé ou survolé par des millions d'oiseaux migrateurs.
À partir des falaises, un observateur attentif et équipé de bonnes jumelles peut parfois apercevoir des phoques ou de petits cétacés.
Le site est déjà classé pour son exceptionnel intérêt paysager et écopaysager.
Il fait partie du réseau européen Natura 2000 (site FR3100477). Une désignation complémentaire au titre du réseau natura 2000 en mer est prévue avant mi-2008 et à ce titre a une importance particulière pour le réseau écologique paneuropéen et pour la trame verte régionale et la trame verte et bleue nationale.
Début 2009, 116 hectares avaient été achetés par le conservatoire du littoral (de 1987 - 2003), en 23 actes d'acquisition signés, sur les communes d'Escalles et Sangatte. Les terrains acquis sont gérés par EDEN 62 avec le Parc naturel régional des caps et marais d'opale.
Le Cap est depuis probablement très longtemps un point de repère pour les marins et les cartographes ;
Selon la géographie de Ptolémée, repris par d'autres auteurs anciens, le « blanness » se projetait d'une lieue en mer (le trait de côte a été modifié depuis cette époque par l'érosion des falaises.
Au sommet se trouvent des bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. Les traces des bombardements sont également toujours visibles plus de 50 ans après.
Un monument en forme d'obélisque, nommé la Dover Patrol a été érigé au sommet du Cap. Ce dernier, mémorial dédié à la patrouille de Douvres, symbolise le sacrifice des soldats français et britanniques qui ont défendu les eaux du pas de Calais, hautement stratégiques, au cours de la première Guerre mondiale.
Le Cap Blanc-Nez bénéficie d'une opération de sauvegarde d'envergure menée par le Conseil général du Pas-de-Calais, et financée également par la Région du Nord-Pas de Calais, l'Etat et l'Union Européenne. Renaturation des anciens parking, remodelage du sommet du Cap, inauguration du monument de la Dover Patrol...tous les efforts sont conjugués pour redonner une nouvelle jeunesse à ces falaises. L'Opération Grand Site des Deux Caps concerne également le Cap Gris-Nez.
Contre la colline, une cuvette dite « Fond Pignon » a accueilli sur 30 hectares, derrière une digue de 35 mètres de haut, environ 5,3 millions de mètres cube de boue de craie bleue extraite par l'équipe française de creusement du tunnel sous la Manche. Cette boue s'y déshydrate peu à peu pour être recolonisée par la végétation. Afin qu'elle ne soit pas érodée par les pluies et qu'elle s'intègre rapidement dans le paysage, la digue a été ensemencée par des graines prélevées sur le site même, grâce au Conservatoire Botanique de Bailleul. 70 hectares sont pâturés par les troupeaux d'éleveurs locaux afin d'entretenir des pelouses rases favorables aux espèces de milieux ouverts que les brachypodes et bromes tendent à supplanter.
Il est constitué de falaises escarpées, constituées de craie et de marne. Ces falaises s'élèvent jusqu'à 134 m de haut (151 m selon le Conservatoire du littoral) au-dessus d'un estran rocheux.
C'est un des sites emblématiques du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, qui constitue l'un des lieux-phare du « Grand Site des Deux Caps ». La falaise supporte une lande herbeuse, d'une qualité liée au sol et aux vent et embruns salés. Ces pelouses herbeuses sont entourées de grandes cultures et sont localement marquées par des séquelles de guerre (cratères de bombes de la Seconde Guerre mondiale).
Par temps clair, on peut y observer distinctement les falaises des côtes anglaises, le Cap Gris-Nez et la baie de Wissant au sud-ouest, la plaine flamande au nord, les collines du Boulonnais à l'est.
L'orthographe actuelle n'est pas conforme aux anciennes dénominations. Au XVIIe siècle, on l'appelait le Blannest. Si la première partie du nom désigne bien la couleur, la seconde partie -ness ou -nes est issue du vieux saxon naes qui signifie promontoire.
Le Cap Blanc-Nez et les monts qui lui sont associés forment une crête au relief accidenté, représentant la branche nord de l'anticlinal de l'Artois. Aux pieds de ces falaises blanches subsistent les traces d'un ancien rivage de l'ère quaternaire, fossilisé par la plaine maritime. La coupe de cette plage fossilisée constitue une curiosité exceptionnelle, de renommée internationale.
Ce site abrite le seul habitat de type coteau calcaire situé directement en bord de mer pour toute la façade maritime de la région Nord-Pas-de-Calais.
Des pelouses calcaires uniques dans la région et sans doute en France (espèces endémiques du boulonnais) subsistent sur le haut de la falaise. Elles hébergent une flore exceptionnelle, dont deux espèces nouvelles pour la flore française, et la rarissime gentiane amère. Le Choux marin est une des espèces emblématiques ; c'est l'ancêtre de tous les choux cultivés. L'origan et le thym parfument le tapis végétal où l'on trouve aussi la chlore, l'euphraise la scabieuse ou la polygale, l'hélianthème, diverses orchidées.
Malheureusement, le site a beaucoup souffert et de son attrait touristique. S'ajoutant au dépôt d'ordures diverses, le piétinement trop important transforme la pelouse en prairie et localement la roche mère affleure : la flore s'appauvrit et certaines espèces finissent par disparaître. Depuis 1987, le département du Pas-de-Calais et le conservatoire du littoral tentent de préserver ces espaces naturels de grande valeur. Dans cette optique, le site a été restructuré en 2005, avec notamment la suppression des parking du Blanc-Nez et du plan d’Escalles.
Les pelouses abritent essentiellement des passereaux, dont le Tarier pâtre. Les falaises constituent un site important de nidification grâce aux anfractuosités et petites cavernes de la paroi crayeuse : choucas des tours, hirondelle de fenêtre, fulmar boréal, faucon crécerelle, Mouette tridactyle, sterne, goéland argenté... Ce milieu inaccessible permet également le développement d'une flore spécifique comme le chou des falaises.
Lors des périodes de migration aviaire (printemps, automne), le trait de côte - véritable couloir écologique d'importance paneuropéenne pour les oiseaux - est longé ou survolé par des millions d'oiseaux migrateurs.
À partir des falaises, un observateur attentif et équipé de bonnes jumelles peut parfois apercevoir des phoques ou de petits cétacés.
Le site est déjà classé pour son exceptionnel intérêt paysager et écopaysager.
Il fait partie du réseau européen Natura 2000 (site FR3100477). Une désignation complémentaire au titre du réseau natura 2000 en mer est prévue avant mi-2008 et à ce titre a une importance particulière pour le réseau écologique paneuropéen et pour la trame verte régionale et la trame verte et bleue nationale.
Début 2009, 116 hectares avaient été achetés par le conservatoire du littoral (de 1987 - 2003), en 23 actes d'acquisition signés, sur les communes d'Escalles et Sangatte. Les terrains acquis sont gérés par EDEN 62 avec le Parc naturel régional des caps et marais d'opale.
Le Cap est depuis probablement très longtemps un point de repère pour les marins et les cartographes ;
Selon la géographie de Ptolémée, repris par d'autres auteurs anciens, le « blanness » se projetait d'une lieue en mer (le trait de côte a été modifié depuis cette époque par l'érosion des falaises.
Au sommet se trouvent des bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. Les traces des bombardements sont également toujours visibles plus de 50 ans après.
Un monument en forme d'obélisque, nommé la Dover Patrol a été érigé au sommet du Cap. Ce dernier, mémorial dédié à la patrouille de Douvres, symbolise le sacrifice des soldats français et britanniques qui ont défendu les eaux du pas de Calais, hautement stratégiques, au cours de la première Guerre mondiale.
Le Cap Blanc-Nez bénéficie d'une opération de sauvegarde d'envergure menée par le Conseil général du Pas-de-Calais, et financée également par la Région du Nord-Pas de Calais, l'Etat et l'Union Européenne. Renaturation des anciens parking, remodelage du sommet du Cap, inauguration du monument de la Dover Patrol...tous les efforts sont conjugués pour redonner une nouvelle jeunesse à ces falaises. L'Opération Grand Site des Deux Caps concerne également le Cap Gris-Nez.
Contre la colline, une cuvette dite « Fond Pignon » a accueilli sur 30 hectares, derrière une digue de 35 mètres de haut, environ 5,3 millions de mètres cube de boue de craie bleue extraite par l'équipe française de creusement du tunnel sous la Manche. Cette boue s'y déshydrate peu à peu pour être recolonisée par la végétation. Afin qu'elle ne soit pas érodée par les pluies et qu'elle s'intègre rapidement dans le paysage, la digue a été ensemencée par des graines prélevées sur le site même, grâce au Conservatoire Botanique de Bailleul. 70 hectares sont pâturés par les troupeaux d'éleveurs locaux afin d'entretenir des pelouses rases favorables aux espèces de milieux ouverts que les brachypodes et bromes tendent à supplanter.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Les Agriates (L'Agriate en langue corse) sont une microrégion de Corse, située dans la partie Nord-ouest du Nebbiu, à l'Est de la Balagne. Son territoire se partage d'Ouest en Est, entre les communes de Palasca, San-Gavino-di-Tenda, Santo-Pietro-di-Tenda et Saint-Florent.
L'Agriate est encore parfois improprement appelé « désert des Agriates » alors que l'étymologie même du nom évoque des terres agraires, propices à la culture des céréales et de l'olivier. Contrairement à l'image qu'on se fait d'un désert, la végétation de l'Agriate, adaptée aux conditions climatiques locales, est composée des essences traditionnelles du maquis (arbousiers, bruyères, myrtes, cistes, lentisques, chênes verts, oliviers…) ainsi que des pins maritimes, réminiscence de plantations réalisées au milieu du XXe siècle.
La superficie du territoire de l'Agriate est de 15 000 hectares environ, son point culminant est le Monte Genova 418 m. Son climat se caractérise par des températures très élevées durant l'été pendant lequel souffle un vent sec et chaud. Les précipitations sont rares mais souvent à caractère orageux.
Plusieurs ruisseaux s'écoulent dans les Agriates, d'est en ouest :
le Vaghju ;
le Fiume Santu 9,9 km prolongement du ruisseau de Monticellu ;
le Liscu, 10,7 km qui termine sa course sur la plage de la Saleccia ;
le ruisseau de l'Alga 1,2 km qui se jette dans l'anse éponyme ;
ruisseau de Tettu, 6 km qui se jette dans l'anse près de la marian d'Alga et sépare le littoral de Santo-Pietro-di-Tenda et de San-Gavino-di-Tenda ;
la Piobetta 1,8 km.
L'Agriate est bordé au sud par le massif du Tenda et au nord par la mer Méditerranée. La côte est constituée d'une série de caps et de plages de sable fin, que longe un « sentier des douaniers ». Deux tours génoises aujourd'hui ruinées : la tour de Mortella à l'Est et celle de I Magazini à l'Ouest, avaient été édifiées aux extrémités pour en assurer la surveillance.
L'Ostriconi, limite occidentale des Agriates
D'Est en Ouest, on rencontre :
l'anse de Fornali et le phare de Fornali ;
la Punta Mortella, sa tour ruinée et le phare de Mortella ;
l'îlot voisin de la Pignata ;
la plage du Lotu partagée entre les communes de Saint-Florent et de Santo-Pietro-di-Tenda ;
la Punta di Curza la plus au nord ;
la plage de Saleccia dans l'anse de Faghjula ;
la Punta di Mignola ;
la Punta di Santulino ;
la plage de Guignu ;
l'anse de Malfalcu ;
la marine d'Alga du nom du ruisseau éponyme (San-Gavino-di-Tenda) ;
la Punta di Solche ;
la Punta di l'Acciola (Palasca) ;
l'anse Pinzuta ;
la plage de l'Ostriconi.
Une zone marécageuse se situe entre la plage de Saleccia et la plage du Lotu : marais de Padulella, marais de Pardinela et marais de Cannuta. Elle se prolonge avec l'étang de Panecalellu (Saint-Florent) et l'étang de Lotu (Santo-Pietro-di-Tenda).
Le route route D81 traverse le territoire d'Est en Ouest, de Saint-Florent à la vallée de l'Ostriconi, où elle rejoint la Balanina (RN 1197) au lieu-dit Petra Moneta, en passant par le col de Vezzu (Bocca di Vezzu) 311 mètres d'altitude. De la route D81 partent deux pistes en direction du nord, vers les plages. La première depuis Bocca di Vezzu, mène à Malfalcu/Alga Putrica ; la deuxième part du relais hertzien de Casta et conduit à Saleccia.
Casta, village de la commune de Santo-Pietro-di-Tenda et seule localité du désert, est traversée par la route D81. Des maisons et quelques rares commerces sont dispersés de part et d'autre de la route, sur près de quatre kilomètres. Au milieu, en bordure de route, se trouve la chapelle San Pancraziu bâtie en pierres de taille de granit blanc.
Le seul commerce de restauration de tout le littoral des Agriate se situe à Saleccia.
Au nord de Casta, sont deux domaines viticoles, des exploitations de 35 ha de vigne chacune, situées dans le périmètre du Patrimonio (AOC). Les quelques fermes qui s'y trouvent sont desservies par une piste démarrant au nord de Casta.
Au lieu-dit Bartolacciu existe un petit barrage édifié sur le cours du ruisseau de Bartolacciu (celui-ci prend en aval successivement les noms de Piedi Calvi, de Monticellu, enfin de Fiume Santu).
Plusieurs entrées et pistes permettent l'accès aux sites des Agriates. Des panneaux de prévention et d'information sont en place pour chacune d'elles : Ostriconi, piste menant aux bergeries de Terriccie (San-Gavino-di-Tenda), Bocca di Vezzu d'où part la piste menant à Malfalcu/Alga Putrica, Casta (piste de Saleccia) et Fornali (Saint-Florent). Ces panneaux préviennent les visiteurs du degré des risques incendie qui peut aller jusqu'à la fermeture des pistes décidée en cas de risque exceptionnel d'incendie.
Avant de retourner à l'état sauvage, l'Agriate a constitué le « grenier à blé de la Corse ». La République de Gênes, faute d'un arrière-pays suffisamment développé, l'utilisait également pour cultiver de quoi nourrir sa population métropolitaine. Il fut longtemps exploité de juin à octobre par des cultivateurs venus du Cap Corse (Nonza, Farinole, Centuri) ou de la Balagne. Ceux-ci restaient jusqu'aux moissons et s'en allaient après les défrichages, labours et semailles d'automne. Ils laissaient alors la place aux éleveurs de chèvres et de moutons, descendus des montagnes pour l'hiver. Au moment de leurs rencontres, les agriculteurs échangeaient leurs produits : du fromage contre du blé ou de l'huile.
Jusqu'au début du XXe siècle, on y cultivait encore le blé, les agrumes (cédrats, citrons, mandarines), l'olivier, le figuier… Cependant, l'écobuage et les incendies propagés par les vents forts ont eu raison de cette plaine fertile.
L'habitat humain a laissé de nombreuses traces dans le désert des Agriates. Pour se loger, les agriculteurs et éleveurs avaient construit des pagliaghji (en français « paillers »). Un pagliaghju est une cabane en pierre sèche, au toit arrondi ou en terrasse, qui servait d'habitation, de bergerie ou d'entrepôt pour le blé, le foin ou les outils. Ces abris contiennent une pièce unique fermée par une seule porte. Certains sont encore en bon état. D'autres ont été restaurés et aménagés en gîtes d'étape pour la location comme à Alga Putrica, à l'ouest de la plage du Guignu.
À l'est des Agriate, le champ de tir de Casta coupé par la route D81. Il est toujours opérationnel et est utilisé par les militaires du 2e régiment étranger de parachutistes basé à Calvi. Un dolmen se trouve dans la partie nord du champ de tir, à 700 mètres à vol d'oiseau au sud-ouest du Monte Revincu (356 m - Santo-Pietro-di-Tenda). Ce dolmen est classé Monument historique.
Une grande partie occidentale des Agriate, propriété des familles Casabianca (ex-propriétaire de la société Casanis à Bastia) et Rothschild, était vouée au tourisme. Un projet de 1 000 lits avait même été étudié aux abords de la marina de Malfalcu. C'était sans compter sur le Conservatoire du littoral qui a acquis ce territoire comprenant le vaste Domaine de Cavallare.
Depuis 1979, 5 514 hectares, représentant 35 kilomètres de côtes, ont été acquis par le Conservatoire du littoral dans l'Agriate. Environ 5 000 autres hectares sont propriété des quatre communes précitées.
Le Conservatoire assure la maîtrise foncière de ce vaste domaine public terrestre et maritime. Il est le garant sur le long terme de la préservation des paysages et de l'évolution naturelle des sites.
À la suite de concertation, le Conservatoire et le Conseil général ont élaboré un projet de territoire et un plan d'aménagement soutenu financièrement par l'Office de l'Environnement de la Corse. C'est le département à qui en a été confiée la gestion qui doit assurer la surveillance, l'entretien, les petits travaux, l'accueil des publics, l'animation et la valorisation du territoire.
Depuis 2008 huit « gardes départementaux du littoral » assurent la gestion des terrains. Un de ces agents assure l'accueil aux refuges de Ghignu en été. Leurs missions sont nombreuses, entre autres l'entretien et le nettoyage des plages et des sentiers. En été, ils sont intégrés au dispositif de prévention des incendies ; ils préviennent les visiteurs de la fermeture de la piste de Saleccia les jours de risque exceptionnel. Agents commissionnés (ou dotés de pouvoirs) et assermentés pour la plupart, ils combattent des pratiques interdites par la loi comme le camping sauvage, l'allumage de feux et la circulation motorisée hors des voies ouvertes à cet effet ; ils peuvent dresser procès-verbal. Pour effectuer leurs missions, ils se déplacent à pied, à cheval, en 4x4 et en bateau.
Une maison des gardes existe à Saleccia. Il s'agit d'un ancien pagliaghju restauré par le Conservatoire.
Jusqu'à la fin du siècle dernier, la côte faisait l'objet de surveillance maritime par des escouades, terme utilisé par les douaniers, qui sont paramilitaires, pour désigner des équipes de deux à trois agents en uniforme, qui partaient à pied depuis la brigade des douanes à Saint-Florent. D'où le nom de « sentier des douaniers ». Deux à trois jours sont nécessaires pour parcourir tout le littoral du désert.
Un poste abri douanier en pierre existait à mi-chemin, proche de la Punta Mignola. Aujourd'hui il est effacé des cartes, tout comme il n'existe plus de brigade des douanes à Saint-Florent.
De nos jours, le sentier est emprunté par nombre de randonneurs, certains trouvant à se reposer dans les paillers (les refuges de Ghignu ) aménagés à Alga Putrica et au camping de Saleccia.
L'Agriate est encore parfois improprement appelé « désert des Agriates » alors que l'étymologie même du nom évoque des terres agraires, propices à la culture des céréales et de l'olivier. Contrairement à l'image qu'on se fait d'un désert, la végétation de l'Agriate, adaptée aux conditions climatiques locales, est composée des essences traditionnelles du maquis (arbousiers, bruyères, myrtes, cistes, lentisques, chênes verts, oliviers…) ainsi que des pins maritimes, réminiscence de plantations réalisées au milieu du XXe siècle.
La superficie du territoire de l'Agriate est de 15 000 hectares environ, son point culminant est le Monte Genova 418 m. Son climat se caractérise par des températures très élevées durant l'été pendant lequel souffle un vent sec et chaud. Les précipitations sont rares mais souvent à caractère orageux.
Plusieurs ruisseaux s'écoulent dans les Agriates, d'est en ouest :
le Vaghju ;
le Fiume Santu 9,9 km prolongement du ruisseau de Monticellu ;
le Liscu, 10,7 km qui termine sa course sur la plage de la Saleccia ;
le ruisseau de l'Alga 1,2 km qui se jette dans l'anse éponyme ;
ruisseau de Tettu, 6 km qui se jette dans l'anse près de la marian d'Alga et sépare le littoral de Santo-Pietro-di-Tenda et de San-Gavino-di-Tenda ;
la Piobetta 1,8 km.
L'Agriate est bordé au sud par le massif du Tenda et au nord par la mer Méditerranée. La côte est constituée d'une série de caps et de plages de sable fin, que longe un « sentier des douaniers ». Deux tours génoises aujourd'hui ruinées : la tour de Mortella à l'Est et celle de I Magazini à l'Ouest, avaient été édifiées aux extrémités pour en assurer la surveillance.
L'Ostriconi, limite occidentale des Agriates
D'Est en Ouest, on rencontre :
l'anse de Fornali et le phare de Fornali ;
la Punta Mortella, sa tour ruinée et le phare de Mortella ;
l'îlot voisin de la Pignata ;
la plage du Lotu partagée entre les communes de Saint-Florent et de Santo-Pietro-di-Tenda ;
la Punta di Curza la plus au nord ;
la plage de Saleccia dans l'anse de Faghjula ;
la Punta di Mignola ;
la Punta di Santulino ;
la plage de Guignu ;
l'anse de Malfalcu ;
la marine d'Alga du nom du ruisseau éponyme (San-Gavino-di-Tenda) ;
la Punta di Solche ;
la Punta di l'Acciola (Palasca) ;
l'anse Pinzuta ;
la plage de l'Ostriconi.
Une zone marécageuse se situe entre la plage de Saleccia et la plage du Lotu : marais de Padulella, marais de Pardinela et marais de Cannuta. Elle se prolonge avec l'étang de Panecalellu (Saint-Florent) et l'étang de Lotu (Santo-Pietro-di-Tenda).
Le route route D81 traverse le territoire d'Est en Ouest, de Saint-Florent à la vallée de l'Ostriconi, où elle rejoint la Balanina (RN 1197) au lieu-dit Petra Moneta, en passant par le col de Vezzu (Bocca di Vezzu) 311 mètres d'altitude. De la route D81 partent deux pistes en direction du nord, vers les plages. La première depuis Bocca di Vezzu, mène à Malfalcu/Alga Putrica ; la deuxième part du relais hertzien de Casta et conduit à Saleccia.
Casta, village de la commune de Santo-Pietro-di-Tenda et seule localité du désert, est traversée par la route D81. Des maisons et quelques rares commerces sont dispersés de part et d'autre de la route, sur près de quatre kilomètres. Au milieu, en bordure de route, se trouve la chapelle San Pancraziu bâtie en pierres de taille de granit blanc.
Le seul commerce de restauration de tout le littoral des Agriate se situe à Saleccia.
Au nord de Casta, sont deux domaines viticoles, des exploitations de 35 ha de vigne chacune, situées dans le périmètre du Patrimonio (AOC). Les quelques fermes qui s'y trouvent sont desservies par une piste démarrant au nord de Casta.
Au lieu-dit Bartolacciu existe un petit barrage édifié sur le cours du ruisseau de Bartolacciu (celui-ci prend en aval successivement les noms de Piedi Calvi, de Monticellu, enfin de Fiume Santu).
Plusieurs entrées et pistes permettent l'accès aux sites des Agriates. Des panneaux de prévention et d'information sont en place pour chacune d'elles : Ostriconi, piste menant aux bergeries de Terriccie (San-Gavino-di-Tenda), Bocca di Vezzu d'où part la piste menant à Malfalcu/Alga Putrica, Casta (piste de Saleccia) et Fornali (Saint-Florent). Ces panneaux préviennent les visiteurs du degré des risques incendie qui peut aller jusqu'à la fermeture des pistes décidée en cas de risque exceptionnel d'incendie.
Avant de retourner à l'état sauvage, l'Agriate a constitué le « grenier à blé de la Corse ». La République de Gênes, faute d'un arrière-pays suffisamment développé, l'utilisait également pour cultiver de quoi nourrir sa population métropolitaine. Il fut longtemps exploité de juin à octobre par des cultivateurs venus du Cap Corse (Nonza, Farinole, Centuri) ou de la Balagne. Ceux-ci restaient jusqu'aux moissons et s'en allaient après les défrichages, labours et semailles d'automne. Ils laissaient alors la place aux éleveurs de chèvres et de moutons, descendus des montagnes pour l'hiver. Au moment de leurs rencontres, les agriculteurs échangeaient leurs produits : du fromage contre du blé ou de l'huile.
Jusqu'au début du XXe siècle, on y cultivait encore le blé, les agrumes (cédrats, citrons, mandarines), l'olivier, le figuier… Cependant, l'écobuage et les incendies propagés par les vents forts ont eu raison de cette plaine fertile.
L'habitat humain a laissé de nombreuses traces dans le désert des Agriates. Pour se loger, les agriculteurs et éleveurs avaient construit des pagliaghji (en français « paillers »). Un pagliaghju est une cabane en pierre sèche, au toit arrondi ou en terrasse, qui servait d'habitation, de bergerie ou d'entrepôt pour le blé, le foin ou les outils. Ces abris contiennent une pièce unique fermée par une seule porte. Certains sont encore en bon état. D'autres ont été restaurés et aménagés en gîtes d'étape pour la location comme à Alga Putrica, à l'ouest de la plage du Guignu.
À l'est des Agriate, le champ de tir de Casta coupé par la route D81. Il est toujours opérationnel et est utilisé par les militaires du 2e régiment étranger de parachutistes basé à Calvi. Un dolmen se trouve dans la partie nord du champ de tir, à 700 mètres à vol d'oiseau au sud-ouest du Monte Revincu (356 m - Santo-Pietro-di-Tenda). Ce dolmen est classé Monument historique.
Une grande partie occidentale des Agriate, propriété des familles Casabianca (ex-propriétaire de la société Casanis à Bastia) et Rothschild, était vouée au tourisme. Un projet de 1 000 lits avait même été étudié aux abords de la marina de Malfalcu. C'était sans compter sur le Conservatoire du littoral qui a acquis ce territoire comprenant le vaste Domaine de Cavallare.
Depuis 1979, 5 514 hectares, représentant 35 kilomètres de côtes, ont été acquis par le Conservatoire du littoral dans l'Agriate. Environ 5 000 autres hectares sont propriété des quatre communes précitées.
Le Conservatoire assure la maîtrise foncière de ce vaste domaine public terrestre et maritime. Il est le garant sur le long terme de la préservation des paysages et de l'évolution naturelle des sites.
À la suite de concertation, le Conservatoire et le Conseil général ont élaboré un projet de territoire et un plan d'aménagement soutenu financièrement par l'Office de l'Environnement de la Corse. C'est le département à qui en a été confiée la gestion qui doit assurer la surveillance, l'entretien, les petits travaux, l'accueil des publics, l'animation et la valorisation du territoire.
Depuis 2008 huit « gardes départementaux du littoral » assurent la gestion des terrains. Un de ces agents assure l'accueil aux refuges de Ghignu en été. Leurs missions sont nombreuses, entre autres l'entretien et le nettoyage des plages et des sentiers. En été, ils sont intégrés au dispositif de prévention des incendies ; ils préviennent les visiteurs de la fermeture de la piste de Saleccia les jours de risque exceptionnel. Agents commissionnés (ou dotés de pouvoirs) et assermentés pour la plupart, ils combattent des pratiques interdites par la loi comme le camping sauvage, l'allumage de feux et la circulation motorisée hors des voies ouvertes à cet effet ; ils peuvent dresser procès-verbal. Pour effectuer leurs missions, ils se déplacent à pied, à cheval, en 4x4 et en bateau.
Une maison des gardes existe à Saleccia. Il s'agit d'un ancien pagliaghju restauré par le Conservatoire.
Jusqu'à la fin du siècle dernier, la côte faisait l'objet de surveillance maritime par des escouades, terme utilisé par les douaniers, qui sont paramilitaires, pour désigner des équipes de deux à trois agents en uniforme, qui partaient à pied depuis la brigade des douanes à Saint-Florent. D'où le nom de « sentier des douaniers ». Deux à trois jours sont nécessaires pour parcourir tout le littoral du désert.
Un poste abri douanier en pierre existait à mi-chemin, proche de la Punta Mignola. Aujourd'hui il est effacé des cartes, tout comme il n'existe plus de brigade des douanes à Saint-Florent.
De nos jours, le sentier est emprunté par nombre de randonneurs, certains trouvant à se reposer dans les paillers (les refuges de Ghignu ) aménagés à Alga Putrica et au camping de Saleccia.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Les gorges de la Jonte sont des gorges françaises du Massif central méridionnal, façonnées par la rivière Jonte.
Situées en France dans le sud du Massif central, ces gorges ont été façonnées par la Jonte qui prend sa source dans le massif de l'Aigoual, dans le département de la Lozère à l'altitude 1440 mètres sur la commune de Meyrueis et se jette dans le Tarn au bourg du Rozier. Elle traverse la Lozère dans la région des Grands Causses et va former des canyons.
Situées aux limites du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causses, en cours de labellisation « Grand site de France », encaissées entre le causse Méjean et le Causse Noir, les gorges de la Jonte sont sauvages et peu habitées par l'Homme. De nombreuses randonnées au départ du Rozier ou du causse Méjean les surplombent offrant des paysages tels que le balcon du Vertige, le vase de Sèvre, le vase de Chine ou les Terrasses.
Des visites payantes sont possibles dans la Maison des vautours.
De nombreuses falaises sont équipées pour l'escalade en faisant un lien avec celles voisines des gorges du Tarn et celle des gorges de la Dourbie. Une manifestation sportive existe autour de ces lieux, le « Roc trip du Boffi ».
Enfin, les gorges de Jonte sont le berceau depuis 1970 du premier programme réussi de réintroductions des vautours fauves. Depuis les vautours moines (plus grand oiseau arboricole d'Europe) ont été réintroduits avec succès par la suite les vautours percnoptères (migrateurs sub-sahariens) ont fait spontanément leur réapparition. En 2005 la population de vautours fauve sédentaire sur le site était estimées entre 130 et 140 couples et un vingtaine de couple pour les vautours moines.
Situées en France dans le sud du Massif central, ces gorges ont été façonnées par la Jonte qui prend sa source dans le massif de l'Aigoual, dans le département de la Lozère à l'altitude 1440 mètres sur la commune de Meyrueis et se jette dans le Tarn au bourg du Rozier. Elle traverse la Lozère dans la région des Grands Causses et va former des canyons.
Situées aux limites du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causses, en cours de labellisation « Grand site de France », encaissées entre le causse Méjean et le Causse Noir, les gorges de la Jonte sont sauvages et peu habitées par l'Homme. De nombreuses randonnées au départ du Rozier ou du causse Méjean les surplombent offrant des paysages tels que le balcon du Vertige, le vase de Sèvre, le vase de Chine ou les Terrasses.
Des visites payantes sont possibles dans la Maison des vautours.
De nombreuses falaises sont équipées pour l'escalade en faisant un lien avec celles voisines des gorges du Tarn et celle des gorges de la Dourbie. Une manifestation sportive existe autour de ces lieux, le « Roc trip du Boffi ».
Enfin, les gorges de Jonte sont le berceau depuis 1970 du premier programme réussi de réintroductions des vautours fauves. Depuis les vautours moines (plus grand oiseau arboricole d'Europe) ont été réintroduits avec succès par la suite les vautours percnoptères (migrateurs sub-sahariens) ont fait spontanément leur réapparition. En 2005 la population de vautours fauve sédentaire sur le site était estimées entre 130 et 140 couples et un vingtaine de couple pour les vautours moines.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE
Le cirque de Mourèze est situé dans la commune de Mourèze dans le département de l'Hérault. Il est voisin du lac du Salagou et du village de Villeneuvette
Il s'agit d'un cirque dolomitique où l'érosion a façonné un paysage ruiniforme, aux formes extraordinaires. Les rochers portent des noms : le Sphynx, le Gardien, l'Oracle, l'Ours et le Berger, les Hauts Fourneaux, le Cerbère, la Tour du Guetteur, la Tour de la Brèche, la Tour du Poulailler, etc.
Une table d'orientation a été installée sur le Belvédère du parc des Courtinals, d'où on a un large panorama sur le cirque. La partie archéologique « Les Courtinals » abrite également la reconstitution scientifique d'une cabane gauloise de l'époque 350 av. J.-C., ainsi qu'un petit musée avec l'exposition des vestiges trouvés sur le site.
Le Cirque de Mourèze, a autrefois abrité les hommes de la préhistoire (plusieurs oppida et cavernes), puis accueilli les charbonniers et les bergers. Aujourd'hui, l'absence de troupeau laisse la végétation recouvrir le site, surtout fréquenté par les promeneurs qui viennent se perdre dans le labyrinthe naturel de ses rochers aux formes étranges.
Il s'agit d'un cirque dolomitique où l'érosion a façonné un paysage ruiniforme, aux formes extraordinaires. Les rochers portent des noms : le Sphynx, le Gardien, l'Oracle, l'Ours et le Berger, les Hauts Fourneaux, le Cerbère, la Tour du Guetteur, la Tour de la Brèche, la Tour du Poulailler, etc.
Une table d'orientation a été installée sur le Belvédère du parc des Courtinals, d'où on a un large panorama sur le cirque. La partie archéologique « Les Courtinals » abrite également la reconstitution scientifique d'une cabane gauloise de l'époque 350 av. J.-C., ainsi qu'un petit musée avec l'exposition des vestiges trouvés sur le site.
Le Cirque de Mourèze, a autrefois abrité les hommes de la préhistoire (plusieurs oppida et cavernes), puis accueilli les charbonniers et les bergers. Aujourd'hui, l'absence de troupeau laisse la végétation recouvrir le site, surtout fréquenté par les promeneurs qui viennent se perdre dans le labyrinthe naturel de ses rochers aux formes étranges.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine