LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

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saintluc
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#16 Message par saintluc »

C'est quoi Leo les morons?
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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séphie
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#17 Message par séphie »

crétin, je crois... :ahah
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
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saintluc
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#18 Message par saintluc »

:E :ahah :ahah :ahah
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#19 Message par Léo »

séphie a écrit :crétin, je crois... :ahah
C'est ça, mais on ne l'emploie que très rarement.
Giles
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#20 Message par Giles »

Léo a écrit :
séphie a écrit :crétin, je crois...
C'est ça, mais on ne l'emploie que très rarement.
Parce que nous n'en connaissons aucun.
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saintluc
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#21 Message par saintluc »

Le bois de Païolive est une forêt ancienne qui s'étend sur 16 km2 et possède une forte valeur patrimoniale du fait de son exceptionnelle richesse en termes de biodiversité, de naturalité ainsi que par les paysages de pierre traversés par les gorges du Chassezac.
Image
L'ours et le lion.
Le bois de Païolive se situe à l'extrême sud du département de l'Ardèche, au pied des Cévennes, en limite des départements du Gard et de la Lozère, situés en Languedoc-Roussillon.
À proximité des Vans, non loin de Aubenas, le bois de Païolive s'étend sur les communes des Vans, de Banne et de Berrias-et-Casteljau.

De par sa position géographique, son climat et sa géologie, l'Ardèche Méridionale a toujours été un lieu privilégié permettant l'implantation des populations depuis la plus lointaine préhistoire.

Paléolithique : les fouilles de l'Abri des Pécheurs montrent que, comme les Gorges de l'Ardèche, les Gorges du Chassezac ont abrité nos ancêtres lors des périodes glaciares. Néandertal d'abord (- 50000 ans) puis Homo sapiens (Cro-Magnon) ensuite.
Néolithique et âge des métaux : les nombreux dolmens de l'Ardèche, et donc ceux de Païolive, ainsi que les vestiges de poterie sont les témoins principaux des débuts de l'agriculture et la poterie puis de l'âge des métaux dans la région.
Histoire : les nombreux vestiges d'aménagements divers en pierre sèche nous montrent une population rurale habitant et exploitant essentiellement la périphérie du bois, dans la plaine, près des cours d'eau mais aussi exploitant les lieux les plus reculés, les plus secs et les plus rocheux.
Les héros du roman de Firmin Boissin, "Jan de la Lune" sont passés par l'hermitage de Saint Eugéne, la Denaille de la Padelle et la Gleysasse après la dispersion du dernier camp de Jalès.
Terrasses, murettes, capitelles, béalières ... sont les témoins d'un passé rural parfois fort difficile.

Image
Ermitage Saint-Eugène dans le bois de Païolive
Le bois de Païolive est un site géologique remarquable mais aussi un haut-lieu de la biodiversité et de la naturalité en Europe. Ses paysages sont absolument magnifiques et son patrimoine exceptionnel.
Ce vaste secteur se compose d'une mosaïque de milieux naturels offrant un havre de paix et de protection à de très nombreuses espèces animales et végétales.

Issu du Jurassique (180 millions d'années), ce milieu calcaire karstique "à caractère ruiniforme" possède un aspect féerique et merveilleux où le mariage de la roche et de la végétation entraîne notre imaginaire.

Cet ensemble minéral issu de l'érosion des calcaires a donné naissance a des formes naturelles surréalistes et magnifiques :

gorges profondes creusées par le Chassezac, rivière descendant de Lozère
fractures et diaclases diverses créant de superbes lapiaz
chaos minéral et végétal aux formes tourmentées, véritables labyrinthes, sculptures naturelles
Les milieux naturels en sont très variés et sont autant de richesse et de diversité :

milieux aquatiques du Chassezac mais aussi des ruisseaux du plateau calcaire
forêts des bords de rivière (ripisylve)
milieux rupestres des hautes falaises
forêts anciennes de chêne blanc et de chêne vert
garrigues et pelouses sèches
milieux souterrains et cavernicoles (réseaux, grottes, résurgences ...)
Le village de Berrias (commune de Berrias-et-Casteljau), sur lequel a été étudiée une roche calcaire particulière, a donné son nom à un étage géologique : le berriasien.

Image
Affleurement calcaire
Ce site remarquable est protégé par la loi depuis 1934. Il est classé en zone classé Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I sous le numéro régional n°07170001 , site d'importance communautaire Natura 2000, et Espace Naturel Sensible.


De nombreuses espèces végétales et animales y sont régulièrement étudiées voire découvertes.

Le site compte plusieurs espèces endémiques rares protégées.

Centaurée presque blanchâtre: Centaurea maculosa subsp. subalbida
Centranthe de Lecoq: Centranthus lecoqii Jordan
Crocus bigarré (Crocus de Crest): Crocus versicolor Ker-Gawler
Epipactis à petites feuilles: Epipactis microphylla (Ehrh.) Swartz
Corbeille d'argent à gros fruits: Hormathophylla macrocarpa (DC.) Küpfer

On note la présence du Castor d'Europe et de plusieurs espèces de chiroptères protégées

Site de nidification d'espèces rares protégées: Martin-pêcheur d'Europe, Grand-duc d'Europe, Rollier d'Europe, Pic épeichette, Faucon hobereau, Alouette lulu, Milan noir, Merle bleu, Balbuzard pêcheur, Fauvette orphée, Huppe fasciée.

Image
Sentier de randonnée bordé de murêts de pierre
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#22 Message par saintluc »

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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#23 Message par saintluc »

Le cirque de Gavarnie (en gascon area de Gavarnia) est un cirque naturel de type glaciaire situé dans le massif montagneux des Pyrénées sur la commune française de Gavarnie dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Midi-Pyrénées.

Il fait partie du parc national des Pyrénées et a été classé en 1997 au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco dans l'ensemble Pyrénées-Mont Perdu.
Image
De nombreux sommets entourent le cirque : le grand pic d'Astazou, le pic du Marboré, le pic de la cascade orientale, la tour de Gavarnie, le casque de Gavarnie et le pic du Taillon.

Au milieu du cirque se tient la cascade de Gavarnie, haute de 422 m, à la source du gave de Gavarnie donnant le gave de Pau.

D'un diamètre de six kilomètres, ce cirque d'origine glaciaire, merveille naturelle, est l'un des sites les plus visités des Pyrénées. Les terrains calcaires gris, ocres ou rosés, y ont été retournés et soulevés jusqu'à 3 000 mètres d'altitude. La zone géologique du cirque de Gavarnie est un exemple géologique de nappe de charriage.

Tout au long, les glaciers quaternaires ont « surcreusé » les bassins de Pragnères, de Gèdre et de Gavarnie ; les eaux ont scié les « verrous » rocheux qui les séparent et créé des « étroits » dont le plus caractéristique est la gorge de Saint-Sauveur.

La hauteur des parois du cirque de Gavarnie atteint près de 1 500 mètres, en trois étages successifs séparés par des banquettes moins inclinées. La brèche de Roland est une curiosité géologique, une entaille glaciaire, accessible en randonnée à partir du parking des Tentes après la station de sports d'hiver de Gavarnie-Espécières. L'accès en voiture au port de Boucharo a été fermé à la circulation et un grand parking gratuit permet de stationner.

Image
La présence d'exemplaires d'Aconitum anthora à fleurs bleues a été relevée en septembre 1839. Johan Emanuel Zetterstedt énumère près de cent plantes trouvées à Gavarnie dont Crocus vernus, Anemone ranunculoides, Ranunculus thora et alpestris, Ranunculus ficaria, Aquilegia pyrenaica, Coincya cheiranthos, Erucastrum nasturtiifolium, Barbarea verna, Draba tomentosa, Pritzelago alpina, Viola biflora, Reseda glauca, Polygala amarella, Silene alpestris, Saponaria caespitosa, Gypsophila repens, Sagina saginoides, Arenaria ciliata et purpurascens, Cerastium arvense, Geranium cinereum, etc.

La municipalité impose aux touristes de garer leur véhicule dans un parking public (en fait le long d'une route plus ou moins aménagée en parking) contre paiement de la somme forfaitaire de cinq euros.

Image
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#24 Message par Léo »

saintluc a écrit : Image
Ils ont du faire des films genre passer à travers une grotte, pour rencontrer un nouveau monde avec ce lieu.
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#25 Message par orchidee »

la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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#26 Message par saintluc »

Les calanques de Piana (en langue corse calanche di Piana, au singulier calanca) sont des calanques situées sur la côte ouest, à Piana, à mi-chemin entre Ajaccio et Calvi, sur la route du bord de mer corse.
Image
La route sur laquelle se trouve ce site relie le village de Piana à Porto-Ota. C'est une route sinueuse qui passe à travers des roches de couleur rouge-orangé dont on pourrait croire qu'elles ont été taillées à coups de hache et sculptées au burin. Ces formations rocheuses d'origine granitique, sont percées de cavités, les taffoni, dues à l'action des variations de température et de l'humidité couplées aux embruns de la mer Méditerranée, aux vents forts et au ravinement des eaux de pluie.

Depuis la route, la vue est souvent assez dégagée pour permettre d'admirer la mer surmontée de hauts récifs, comme c'est le cas sur la majeure partie de la côte ouest de l'île.

Il est impossible d'accéder à la mer depuis la route dans les calanques de Piana.

Les calanques de Piana sont parfois appelées "calanches" par erreur. L'orthographe "calanche" est tirée du corse et se prononce "ka-lan-ké" de la même manière qu'en italien. Mettre ce mot au pluriel ou le prononcer à la française est un barbarisme mi-français mi-corse.

Image
Image
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Route_du_bord_de_mer_corse
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#27 Message par saintluc »

Le Gouffre de Padirac est une entrée monumentale de cavité naturelle, situé dans le Lot en France, d'une dimension de 35 mètres de diamètre environ, au fond de laquelle, à 103 mètres de profondeur, coule une rivière souterraine qui parcourt une partie d'un grand réseau de plus de 40 kilomètres de développement.
Le gouffre de Padirac est situé en France, dans la région Midi-Pyrénées, département du Lot sur la commune de Padirac au nord de Gramat dans le Quercy sur le causse de Gramat.

Image
La formation du gouffre est due à un effondrement de la voûte à une période indéterminée. Nous savons simplement qu'il existait déjà au IIIe siècle de notre ère.

En 1907, il existait encore un petit mur en pierres sèches et les restes d'un antique foyer sur le sol du talus détritique du gouffre. Armand Viré pensait que ces vestiges avaient été laissés par des vaincus de la Guerre de Cent Ans. « Des cendres, des charbons, des débris de cuisine et des armes y ont été trouvées » et furent par la suite exposées au public dans une vitrine à l'entrée du gouffre. Il fut habité à la fin du XIVe siècle ainsi qu'en fin du XVIe siècle. En 1595, d'après François de Chalvet de Rochemonteix, les hommes profitent des conditions climatiques du lieu pour en extraire un fort bon salpêtre.

En 1867, la justice fit remonter le corps d'une jeune fille assassinée.

Le spéléologue Édouard-Alfred Martel fut le découvreur de la rivière souterraine du gouffre de Padirac.
Image
En 1897 et 1898, Armand Viré fut chargé d'aménager le gouffre. L'escalier métallique fut conçu et fabriqué par la maison Charpentier et Brousse de Puteaux. Les premières visites touristiques eurent lieu le 1er novembre 1898, mais l'inauguration officielle fut organisée le 10 avril 1899 sous la présidence du ministre de l'Instruction Publique Georges Leygues. Aujourd'hui 1,1 km de galeries, sur les 42 km explorés, peuvent être visités.

Dès 1900, l'éclairage électrique fut installé sous la direction de M. l'ingénieur Roumazeilles. En 1906, une petite centrale électrique alimentait le gouffre. Depuis les années 1930, l'accès à la rivière souterraine se fait par ascenseur, le reste de la visite se faisant à pied (environ 1 300 m) et en barque (1000 m). La longueur de la rivière souterraine est de 20 kilomètres et sa profondeur varie de 50 cm à 6 m sur la partie visitée, la température de l'eau est constante à 12 °C, celle de la grotte est toujours de 13 °C.

Padirac détient le record de fréquentation pour le tourisme souterrain en France : plus de 400 000 visiteurs par an avec un record de 460 000 entrées en 1991. 85 personnes, en majorité des saisonniers, sont employées par la société d'exploitation spéléologique du gouffre de Padirac.
Image
Le gouffre a servi de refuge aux habitants du causse de Gramat pendant la guerre de Cent Ans et au cours des guerres de Religion, mais il semble que ce soit seulement vers la fin du XIXe siècle, à la suite d'une violente crue de la rivière, qu'une communication praticable se soit ouverte entre le fond du puits et les galeries souterraines.

Aujourd'hui, dans les années 2010, le Gouffre de Padirac est l'une des entrées d'un réseau souterrain de plus de 40 kilomètres de développement pour plus de 250 mètres de dénivelée, qui se classe dans les cent plus longues cavités souterraines naturelles.

De nombreuses parties de ce réseau restent encore à explorer et à topographier.
Arrivés à midi, le 9 juillet 1889, Martel, Gaupillat, Armand, Foulquier, assurés par six hommes de manœuvre, descendent à l'échelle les 54 mètres du puits d'entrée. Martel et Foulquier lèvent la topographie, pendant que Gaupillat prend des photographies. Ils explorent vers l'amont la galerie de la Grande Arcade et vers l'aval la rivière (-103 m). Ils s'arrêtent à plus de 400 m du puits d'entrée sur de l'eau profonde.

Le lendemain, dès 4 heures du matin, ils redescendent avec un bateau de type Osgood baptisé le Crocodile. À 10 heures, Martel et Gaupillat embarquent, passent le lac de la Pluie, la Grande Pendeloque, le rétrécissement du Pas du Crocodile, le Lac des grands Gours (terminus actuel des touristes), le Passage des étroits, les Tunnels. Ils rebroussent chemin au 34e gour, à environ 2 km du puits d'entrée.

Le 9 septembre 1890 à 14 heures, Martel, ses compagnons de 1889 et Louis de Launay, professeur à l'École des mines, sont de retour, entourés par plus de mille personnes. À minuit, trois bateaux sont sur la rivière. Un peu avant le lac des grands gours, ils grimpent une pente et découvrent une grande salle de 60 m par 40 m dont la voûte s'élève à plus de 70 m au-dessus du petit bassin qui en occupe le sommet (dans le circuit touristique actuel). Ils la baptisent salle des sources du Mammouth. Ils reprennent ensuite la navigation vers l'aval et à 5 heures du matin, ils dépassent le terminus de 1889. 500 mètres plus loin, exténués, à 7 heures, ils buttent sur la grande Barrière : une coulée stalagmitique de 18 m qui barre la rivière. À 16 heures, ils ressortent du gouffre aérien.

La troisième exploration a lieu le samedi 28 septembre 1895, Martel et ses deux passagers font naufrage et s'en sortent de justesse...

En 1896, Martel descend avec l'ingénieur Fontaine pour étudier l'aménagement touristique du gouffre et de la rivière.

En 1898, Giraud parcourt à la nage, éclairé par une bougie, une galerie de 150 m au niveau du Lac près du terminus actuel des touristes. Armand Viré reconnaît, sur 200 m, une galerie affluente qui porte son nom.

Le 14 avril 1899, l'abbé Edmond Albe et Armand Viré escaladent la grande barrière et élargissent au marteau et à la pointerolle le laminoir à son sommet. La rivière profonde se poursuit derrière. Le 9 mai, ils atteignent l'amont des Terrasses, un énorme empilement de strates, que Martel franchit les 13 et 14 décembre 1899.

Les 29, 30, et 31 mai 1900, après avoir évincé peu élégamment Albe et Armand Viré, accompagné de quatre guides, il gagne 250 m et s'arrête devant la Barrière du Fuseau. Il estime alors que son terminus est la « fin humainement possible », il interdira alors toute expédition ultérieure à Padirac.

Martel avait parcouru et topographié 2750 m de galerie dont 2300 pour la principale. Il estimait, à tort, que la résurgence se situait à Gintrac (Voir exploration de 1947).
Image
En juillet 1937, William Beamish, président de la Société d'exploitation du gouffre de Padirac, abroge l'interdiction de Martel pour remercier Guy de Lavaur de l'avoir fait descendre à l'igue de Saint-Sol (galerie amont des grottes de Lacave). Lavaur trouve un passage après le terminus Martel de 1900. Les 14 et 15 septembre 1938, de Lavaur revient avec Robert de Joly. Ce dernier franchit une nouvelle barrière qui porte son nom et prolongea de 400 m la reconnaissance du cours de la rivière souterraine.

La guerre de 1939 - 1945 empêche toute exploration jusqu'en 1947.

Le 22 juillet 1947, 75 kg de fluorescéine sont versés au Grand Gour. Le colorant ressort près de la Dordogne sous Montvalent à la résurgence du moulin du Lombard le 4 novembre et à la fontaine Saint-Georges le 14 novembre. (Analyse de Félix Trombe).

Du 6 au 12 août 1947, reprise des explorations par Guy de Lavaur et son fils Géraud, Félix Trombe, Jean Lesur et Louis Conduché. Ce dernier escalade un obstacle pour arriver jusqu'au Grand Chaos.

Très grosse expédition à l'été 1948, Jean Lesur, Géraud de Lavaur et Roger Brillot topographient plus de 5000 m de galerie et doublent l'équipe de pointe. Ils passent le Déversoir (Grand puits impressionnant où tombe la rivière). Ils contemplent le départ du Quai aux fleurs : rivière suspendue bordée de magnifiques concrétions de calcite flottante. Marcel Ichac, Jacques Ertaud et les frères Maille tourneront un film : Padirac, Rivière de la nuit qui est l'un des tout premiers films de spéléologie.

1949 : Expédition avec entre autres Robert de Joly, Félix Trombe, Guy de Lavaur, Jacques Ertaud. Joly démontre que l'on peut dormir sous terre sans tente sur son canot retourné. Ils atteignent la confluence avec la Rivière de Joly où ce dernier fait une petite reconnaissance. Dans cette galerie, ils font 450 m vers l'aval et s'arrêtent à la Cascade de l'Avenir.

En 1951, Jean Lesur, une équipe scoute et des spéléos locaux sont confrontés aux crues et atteignent le Bivouac des 5000 (situé à 5 km de l'entrée).

En août 1962, c'est le raid du Spéléo Club de Paris. Trois équipes, comptant au total 27 hommes, découvrent les Allées Cavalières et retrouvent la rivière perdue au Déversoir. Elle sera baptisée Rivière de Lavaur. Ils atteignent le Siphon Terminal : 3,4 km de galeries découvertes. Ils remontent aussi 900 m de galeries dans la Rivière de Joly. Michel Croce-Spinelli et Jacques Ertaud tourne un film destiné au magazine télévisé Les Coulisses de l'exploit.

En 1970, Guy de Lavaur autorise les explorations de Padirac par les clubs de spéléologie du Lot. Jean Lesur et de nombreux spéléologues poursuivent l'exploration et la topographie des affluents de la rivière principale. Une étude géologique est réalisée en 1979 par Daniel Larribe.

En 1975, Robert Ascargota réalise une escalade au terminus 1962 de l'amont de l'Affluent de Joly : le Chaos Ascar. Ils butent au bout d'un kilomètre sur un nouveau chaos. En avril 1983, Jean-François Fabriol et Michel Durand parviennent à trouver un nouveau passage dans ce chaos dénommé depuis Chaos Fabriol. Derrière, se déroule le Boulevard Durand ensuite sur 1 400 m et un grand gisement paléontologique et préhistorique les attend : bois de cerf, os de mammouth et de rhinocéros, silex taillés...

Les expéditions scientifiques de 1984, 1985 et 1989, autorisées par le ministère de la culture, sont préparées par J. Lesur, M. Durand et J.-F. Fabriol avec Michel Philippe (paléontologue), François Rouzaud, Jacques Jaubert (archéologues), Robert Fabriol (géochimiste), Bernard Lebreton (biospéléologue), Jean-Pierre Couturié (spécialiste des métaux lourds).

Les expéditions sont maintenant coordonnées par la commission Padirac du Comité Départemental de Spéléologie du Lot qui capitalise les connaissances sur le réseau. Deux fois par an, des spéléologues de la France et d'ailleurs pouvaient contribuer aux découvertes. L'évolution des techniques a facilité les explorations : canots plus résistants, vêtements qui protègent mieux du froid et de l'humidité, équipement de qualité des passages délicats, éclairage à Led, eau courante au bivouac des 5 000, tellurophone pour communiquer par moment avec la surface... Padirac reste cependant une cavité particulière par la longueur des navigations et la succession des difficultés. L'entraide est obligatoire, ne serait-ce que pour acheminer 30 kg de matériel par personne pour explorer le réseau et vivre en autonomie totale, hors du temps, pendant une semaine.

Image
Le 18 juillet 1948, Guy de Lavaur effectue une plongée dans la Fontaine Saint-Georges, il atteint la profondeur de 30 mètres au fond de la vasque d'entrée. À partir de 1973, les plongeurs orientent leurs efforts sur tous les siphons de Padirac. En 1990, à l'aval de la rivière de Lavaur (terminus 1962), ce sont plus de 2 kilomètres de galeries avec 5 siphons reconnus, le dernier à une profondeur de 35 mètres. Ils sont soutenus par de nombreux porteurs spéléologues lourdement chargés lors d'expéditions qui dépassent fréquemment une semaine sous terre.

Les résurgences sous Montvalent sont désobtruées et plongées. En 1991, à la résurgence de la Finou, les plongeurs passent 10 siphons et progressent de 4500 mètres, dont 1620 mètres de galeries noyées. En 1993, sept siphons sont franchis à la fontaine Saint-Georges.

1996 est marquée par la traversée intégrale La Finou - Padirac réalisée par Bernard Gauche aidé par des plongeurs et spéléologues venus du Lot, de Gironde, de Charente et des Deux-Sèvres. En 1995, Bernard franchit seize siphons depuis la résurgence de la Finou. Il reconnait alors un fil d'Ariane qu'il avait posé l'année précédente lors d'une plongée réalisée au fond du gouffre de Padirac.

Le 6 septembre 1996, il s'enfonce à nouveau dans la résurgence de la Finou chargé de 40 kilogrammes de matériel. Il franchit 5 kilomètres de réseau dont 3 kilomètres noyés et, après 22 siphons, il réapparait au siphon aval de la rivière de Lavaur le 7 à 5 heures du matin. Il est raccompagné jusqu'au bivouac des 5000 où la nouvelle est annoncée à la surface par tellurophone. Après quelques heures de sommeil et cinq kilomètres de parcours en rivière, il sort du puits de Padirac sous les acclamations de ses amis.

Visite....
http://www.gouffre-de-padirac.com/#/fr/padirac/welcome
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#28 Message par saintluc »

Le pic du Canigou (catalan : Pica del Canigó) est le haut sommet oriental de la chaîne des Pyrénées, sur le massif du Canigou. Il est situé dans le Conflent, département des Pyrénées-Orientales, et culmine à 2 784,66 mètres d'altitude. Sa situation géographique offre une fantastique vue sur la plaine du Roussillon, permettant même, par temps clair, d'apercevoir Barcelone.

Ce sommet célèbre chez les Catalans est aussi renommé pour héberger sur son massif l'abbaye de Saint-Martin du Canigou (monestir de Sant Martí del Canigó), le prieuré de Serrabone et un ensemble de sentiers de grande randonnée.

Le pic du Canigou est le point culminant du massif du Canigou qui fait partie du Réseau des grands sites de France.
Image
Pic du Canigou depuis le pic des Set Homes
L'origine du nom viendrait de la racine indo-européenne KN (kan, « montagne ») dédoublée par les Phéniciens pour former un superlatif, kankan : « mont des monts ». Le mot kankan aurait subi deux évolutions phonétiques par les Grecs, le transformant en kanigan avec une prononciation atone du -an final, qui pousse les Romains à appliquer leurs déclinaisons sur le radical canigon.

Les premiers écrits datent de 949 avec Montis Canigonis et Monte Canigone en bas latin. Le premier écrit ayant subi la catalanisation du nom date de 1300 avec Canigó, dont la transcription donne Canigou en français. Le 22 mars 2012, la Commission supérieure des sites rendait à Paris un avis très favorable à la démarche de labellisation du Canigó, Grand Site de France, le terme Canigó dans sa graphie catalane étant officiallisé, car Canigou est une marque commerciale.

Des explications peu probables ont été proposées et rejetées :

du grec gonis (« angle ») ou gônos (« cône »). Le radical cani resterait sans explication en grec ;
du latin canis (« chien »). Si le radical kan a été très utilisé pour par les Phéniciens pour composer des noms de montagnes, le canigou serait le premier massif à utiliser la référence à la dentition canine dans son nom. De plus, la fin en -go reste inexpliquée.
Image
Le Canigou vu du Montou
Situé près de Prades, à la limite des communes de Taurinya et de Vernet-les-Bains, le massif du Canigou domine toute la plaine de la Têt (dont Perpignan), à moins de 50 km de la mer. De ce fait, on le voit de très loin dans tout le Roussillon, depuis les Corbières et même le mont Aigoual, et jusqu'à 188 km au-dessus de la mer Méditerranée (Voir courbure terrestre). Le phénomène de réfraction le rend visible deux jours par an depuis Marseille.

Le pic du Canigou se trouve sur un axe orienté nord-sud allant du pic Joffre (2 362 m) au nord jusqu'au Puig dels Tres Vents (2 731 m) au sud.

Une croix forgée trône au sommet du pic, elle y fut montée durant la Seconde Guerre mondiale par les scouts de la troupe Notre Dame la Real de Perpignan (1943).

La cime est constituée par quatre pics en forme de crocs qui enchâssent un petit lac.

Bien que le climat dominant soit largement méditerranéen à sa base, l'ampleur et l'altitude du massif du Canigou le soumettent à plusieurs microclimats bien tranchés :

climat méditerranéen de 0 à 800-1 000 m ;
montagnard de 1 000 à 1 700 m ;
subalpin (de 1 700 à 2 300 m) ;
alpin de 2 300 m jusqu'au sommet.
Il n'existe pas d'étage nival. Toutefois on notera la présence, remarquable, d'un petit glacier suspendu (vers 2 450-2 500 m), situé à la base des faces nord du pic du Canigou (2 784 m) et du pic Barbet (2 712 m).

Bien que variable d'une année à l'autre, l'enneigement est généralement continu au-dessus de 1 800 m, de la mi-novembre à la fin mai. Les températures sont de 12 °C en moyennes en juillet à -5 °C en janvier.

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Vue de Jujols

Vers 1280 : Première ascension attestée du Canigou par Pierre III d'Aragon, roi de la Couronne d'Aragon (Pere III el Gran). Cette ascension est évoquée dans une chronique épique d'un moine italien du XIIIe siècle, Fra Salimbene. Il semble cependant que le monarque ne soit pas allé jusqu'au sommet du pic. En effet, le chroniqueur franciscain écrit que Pierre III vit au sommet un dragon sortant d'un lac. Cette indication pourrait correspondre au lieu-dit "les estanyols" (les étangs), environ 500 m en contrebas.
Durant la seconde guerre mondiale, les scouts de la Troupe Notre Dame la Real, accompagnés de leur aumônier, partent de leurs locaux de Perpignan, afin de monter au pic du Canigou la croix forgée qui y trône toujours. Depuis lors, chaque année, les scouts de la Real gravissent le pic.
En 2002, création à l'initiative du conseil général des Pyrénées-Orientales, du Syndicat Mixte Canigó Grand Site, maître d'ouvrage de l'opération Grand Site. Ce syndicat mixte est composé du conseil général, des 37 communes du massif du Canigou (en Conflent, et en Vallespir), et de l'Office national des forêts.
En 2011, il est désigné comme site Natura 2000 massif du Canigou par arrêté du 25 mars 2011.
Cette escalade est accessible à des randonneurs peu expérimentés, l'été, où de nombreuses personnes se pressent pour gravir son sommet à partir du refuge des Cortalets, notamment pour la fête de la Saint-Jean, le 22 juin, où des centaines de personnes montent au sommet du Canigou pour allumer un feu et le surveiller toute la nuit. Au lever du jour, des groupes descendent du Canigou et vont avec des torches dans toutes les directions pour transmettre les différents feux de la Saint-Jean répartis en Catalogne.

On peut également accéder au sommet par sa face sud à partir du refuge de Mariailles. Très fréquenté en été, cet itinéraire est accessible à tout randonneur endurant.

L'hiver, le sommet est plus difficilement accessible, notamment par la face Sud.

Chaque année se déroule la course du Canigou, épreuve de course nature. Selon les règlements FFA, ses caractéristiques techniques la classent « hors norme » dans la catégorie des Courses Nature, à mi-chemin entre les courses de montagne classiques et les trails : en raison de ses 30 km de long pour un dénivelé total de plus de 4 200 m entre Vernet-les-Bains à 650 m et le pic du Canigou à 2 784 m.

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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#29 Message par saintluc »

Situées en France dans le sud du Massif central, les gorges de la Jonte ont été façonnées par la rivière la Jonte qui prend sa source dans le Massif du mont Aigoual, dans le département de la Lozère et le parc national des Cévennes, et se jette dans le Tarn au village du Rozier. Elle traverse la Lozère dans la région des Grands Causses et va former de pittoresques canyons où l'on peut aussi y visiter la Maison des vautours.
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Les gorges de la Jonte, depuis le balcon du vertige.
Situées aux limites du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causses, en cours de labellisation « Grand site de France », encaissées entre le causse Méjean et le Causse Noir, les gorges de la Jonte sont extrêmement sauvages et peu habitées. De nombreuses randonnées au départ du Rozier ou du causse Méjean les surplombent offrant des paysages tels que le balcon du Vertige, le vase de Sèvre, le vase de Chine ou les Terrasses.

De nombreuses falaises sont équipées pour l'escalade en faisant un triptyque majeur avec celles voisines des gorges du Tarn et celle des gorges de la Dourbie (rendues célèbres par le Roc trip du Boffi).

Enfin, les gorges de Jonte sont le berceau depuis 1970 du premier programme réussi de réintroductions des vautours fauves. Depuis les vautours moines (plus grand oiseau arboricole d'Europe) ont été réintroduits avec succès par la suite les vautours percnoptères (migrateurs sub-sahariens) ont fait spontanément leur réapparition. En 2005 la population de vautours fauve sédentaire sur le site était estimées entre 130 et 140 couples et un vingtaine de couple pour les vautours moines.

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Les gorges de la Jonte vues depuis la grotte de Dargilan (Lozère)


http://vautours-lozere.com/


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Je vous propose cet hôtel très sympa; je connais les propriétaires.
On y mange très très bien.
http://www.hoteldelajonte.com/fr/accueil.htm
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#30 Message par saintluc »

Les Dentelles de Montmirail sont une chaîne de montagnes du massif des Baronnies, en Provence, dans le département de Vaucluse. Elles sont situées au sud de Vaison-la-Romaine et à l'ouest du mont Ventoux.

Leur point culminant est la crête de Saint-Amand, haute de 730 mètres. La chaîne, qui fait environ huit kilomètres de long, est réputée pour l'escalade : les dentelles ont un caractère alpestre plus marqué que leur voisin, le mont Ventoux, haut de 1 912 m d'altitude.
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Leur qualificatif de « dentelles » provient de la forme obtenue par l'érosion de la roche. Montmirail vient du latin mons mirabilis qui signifie « mont (ou montagne) admirable ».

Les dentelles forment un grand arc montagneux qui s'étend de l'Ouvèze au mont Ventoux. Il existe plusieurs sites remarquables :

les Dentelles Sarrasines et le Grand Montmirail (présence d'une source sulfureuse)
la crête de la Salle, la crête de Cayron et la crête Saint-Amand
le col d’Alsau et le col de Cayron
Grotte d’Ambrosi
le rocher du Midi (belvédère)
Cette chaîne, partie la plus occidentale du massif des Baronnies, constitue la première avancée des Alpes dans la vallée du Rhône. Elle constitue en une série de dalles rocheuses du Tithonien (Jurassique) reposant sur des sols calcaires.

Végétation méditerranéenne : comparable à celle des Alpilles sur plusieurs points, on y retrouve plantes aromatiques, bois de chênes verts et pins d'Alep, etc.

Les sols qui découlent du paysage tourmenté des Dentelles constituent des terroirs structurés et uniques. La vigne y est présente sur les coteaux de la plupart des communes et permet de produire des vins reconnus (Beaumes-de-Venise, Gigondas ou Vacqueyras).

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Les communes des Dentelles
Beaumes-de-Venise
Crestet
Gigondas
La Roque-Alric
Lafare
Le Barroux
Malaucène
Suzette
Vacqueyras
Historiquement, les Dentelles de Montmirail ont joué un rôle important dans l'Antiquité comme frontière naturelle entre la tribu des Memini, au sud, et celle des Voconces, au nord

Randonnée pédestre (passage du chemin GR4) ou VTT et escalade (plus de 600 voies d'escalades sont aménagées dans la chaîne des Dentelles) sont les principales activités sportives. Une route parcourt les dentelles de Montmirail : la route des vins. Il existe une importante activité viticole au pied des Dentelles.

Les trois crêtes parallèles des Dentelles offrent plus de 600 voies d'escalade, allant de 20 à 90 mètres, dont la difficulté s'étage du 3c au 8b. La plus septentrionale est la chaîne du Grand Travers, au centre se situe la chaîne de Gigondas, la plus méridionale étant la chaîne du Clapis.

Le versant sud de la chaîne du Grand Travers offre deux petits sites d'escalade. Tout d'abord le Rocher du Cayron avec ses 19 voies (20 mètres, 6a-7a). À l'est du col du Cayron, se trouve le Rocher École. Il permet aux néophytes de s'entraîner sur 44 voies (20-35 mètres, 3c-6b).

La chaîne de Gigondas est la plus haute du massif. Elle est partagée en deux par un col. À l'ouest se trouve la chaîne des Florets et du Turc. Elle comporte 70 voies en face nord (20-80 mètres, 4c-7b) avec des classiques dont le Dièdre des Parisiens (5c), la Dülfer (5b) et les Petits Moutons (6a). À l'opposé, sur le partie orientale, la chaîne de la Pousterle possède sur sa face nord une quarantaire de voies dont beaucoup ne sont pas équipées. À contrario, sur la face sud, on compte une trentaine de voies équipées (20-35 mètres, 4b-7a).

La chaîne du Clapis est la plus fréquentée par les grimpeurs confirmés. Elle est subdivisée en trois sites d'escalade. Le premier est la Dent Hadamard dont la plupart des 35 voies en face sud sont très fréquentées car plus techniques qu'athlétiques (35-50 mètres, 5b-7a). Il est à noter la présence de quelques voies en dalle (5c/6a). Le second est la Crête des Rapaces. La majorité de ses 145 voies se trouve en face sud (40-90 mètres, 4c-8b). La quasi totalité se situe entre 50 et 70 mètres avec un niveau de difficulté de 5c à 6b. Le casque est recommandé à cause de quelques pierres instables au sommet et sur les vires. Ce site qui s'étale sur 300 mètres de long est très fréquenté. Il possède quelques voies remarquables dont le Philantrope (7a), les Vires Rouges-L2 (6a), le Philippus (L2, 6a et L3, 6b+), le Vistemboir (5c), le Mégalomane (6a+) et le Mégalomane Gaga (6a+), les Picots de Rose (5c), la Lune de Miel (6a+) et la Mandragore (6a+). Enfin le troisième, dit la Grande Muraille, comporte une vingtaine de grandes voies. Il est à signaler qu'elles sont interdites aux grimpeurs entre mars et septembre afin de ne pas perturber la nidification des rapaces.

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Situé au bas du piémont des Dentelles, l'ancien établissement thermal de Montmirail exploitait la source de Montmirail, qui a été en service du 26 mai 1859 à 1939. Celle-ci, pourtant située sur la commune de Gigondas, était uniquement accessible par la route partant de Vacqueyras. Une seconde source d'eau minérale, dite d'Urban-Vacqueyras, bien que située à Beaumes-de-Venise, fut exploitée à partir du 7 avril 1869
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