LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

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saintluc
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#1 Message par saintluc »

Les Abers sont des rias ou estuaires qui entaillent la côte. Le spectacle à marée haute est remarquable, la marée remonte loin vers l'amont alors qu'à marée basse, l'aber demeure presque à sec, découvrant ses fonds vaseux.
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Le nom vient du breton, aber, qui désigne un confluent, mais aussi la rencontre d'un estuaire et de la mer. On retrouve le mot en composition dans le nom de la ville de Quimper (ken + aber = Kemper) et d'autres localités comme Quimperlé et Quemper-Guézennec. Il existe aussi dans les mêmes sens au Pays de Galles (voir Aberystwyth), en Écosse et en Cornouailles britannique. Il se rattache à la racine celtique *ber, voisine du latin fero, avec le sens d'apporter (des eaux). En Écosse, on trouve aussi bien Aberdeen (embouchure de la rivière Dee), Lochaber (confluent du lac) , ainsi qu' Inverness (embouchure de la rivière Ness.

L'Aber-Benoît et l'Aber-Wrac'h, sont séparés par la presqu'île de Sainte-Marguerite. L'Aber-Benoît fait 8 kilomètres de long. L'Aber-Wrac'h a une longueur remarquable de 32 kilomètres. Il est le plus important des trois abers de la côte nord du Finistère. L'Aber-Ildut situé presque en face de l'île d'Ouessant est moins long, mais abrite un peit port en eau profonde, Lanildut.
Le petite estuaire de 2 kilomètres, sur lequel est établi, le port de Portsall (dans la commune de Ploudalmézeau) était dénommé en breton, l'Abéric (Aberig), ce qui signifie le petit aber.

Les autres estuaires de Bretagne, que les géographes préfèrent dénommer rias, diffèrent de ceux du Nord, car leur sillon est beaucoup plus profond et leurs pentes plus raides. Les principaux sont les embouchure de l'Aulne, de l'Odet, de l'Aven, et du Blavet et du Scorff réunis.

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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#2 Message par saintluc »

L'abîme de Bramabiau ou abenc de Brame-biâou en languedocien ou encore avenc de Brame-buòu est une cavité d'où surgit une rivière souterraine par une diaclase de 70 m de hauteur ; site naturel classé, il est situé en France sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon.
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Bramabiau provient du languedocien brame-biâou qui signifie le « bœuf qui brame », ce qui est justifié par le fracas d'une chute de 10 m de hauteur en fortes eaux.

Entre le mont Aigoual et les gorges du Tarn se situe l'abîme de Bramabiau. Au fond du canyon Hypogée, la rivière du Bonheur y continue son intense travail d'érosion.

Le ruisseau du Bonheur prend sa source près du col de la Serreyrède. Il coule au fond d'une petite vallée longue de quelque cinq kilomètres avant de s'enfoncer dans le causse de Camprieu en de multiples pertes. Le ruisseau se scinde alors en plusieurs rivières souterraines qui creusent un véritable labyrinthe de plusieurs kilomètres avant de resurgir à l'air libre en prenant le nom de Bramabiau.

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Édouard-Alfred Martel découvrit l'abîme de Bramabiau en septembre 1884, année où il explora la grotte de Dargilan, l'aven Armand et le gouffre de Padirac. La description qu'il fit des galeries souterraines, « un caprice de la nature tel qu'on n'en connait pas de semblable », rendit rapidement Bramabiau célèbre. Martel en réussit la traversée le 28 juin 1888 accompagné de Marcel et Gabriel Gaupillat, Philippe Cheilley, Émile Foulquier, Hippolyte Causse, Louis Armand, Claude Blanc et Émile Michel. 1 300 m de traversée avaient été franchis. Le procès-verbal rédigé à la mairie de Camprieu à l'occasion de cette traversée fait figure d'acte de naissance de la spéléologie.

Le 15 septembre 1890, ce fut au tour du jeune Félix Mazauric, tout juste avant sa prise de fonction sur son nouveau poste d'instituteur à Camprieu, d'effectuer la 4e traversée en compagnie de son ami Randon. S'en suivit en une année une série de 11 sorties qui permirent à Mazauric de porter le développement de l'abîme à 6 350 m et d'en établir la topographie.

Henri de Lapierre, à l'origine de la découverte d'un labyrinthe qui porte aujourd'hui son nom, a continué l'exploration en 1924, suivi par Pierre Maréchal qui,à partir de 1951, a complété les recherches précédentes.
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Les premiers aménagements pour accueillir les visiteurs sont réalisés en 1925. Aimé Cazal fut l'un des administrateurs de la grotte et œuvra pour sa promotion touristique.

L'abîme de Bramabiau est ouvert d'avril jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint pour une visite aménagée et guidée sur un circuit de 1 km.

Abîme de Bramabiau
Rivière Souterraine
30 750 Camprieu

Coordonnées G.P.S:
N.44°07.350'
E.3°28.815'
Altitude : 1126 m

Tél/Fax:
+33 (0)4 67 82 60 78
Mail :

Horaires :


Avril - Mai - Juin 10 H 00 - 17 H 30
Juillet - Août 09 H 30 - 18 H 30
Septembre 10 H 00 - 17 H 30
Octobre Novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) 10 H 30 - 16 H 30

Température intérieure : 10°C
Vêtements chaud quelle que soit la saison

Animaux acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte


Tarifs :


Adultes (à partir de 16 ans) 8 euros
Adolescents (13 - 16 ans) 5,50 euros
Enfants (6-12 ans) 4 euros
Tarif groupe : nous contacter pour les tarifs et les horaires

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http://www.abime-de-bramabiau.com/index.html
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séphie
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#3 Message par séphie »

Il existe des sites en France où on se croirait ailleurs...
A Rustrel par exemple , on l'appelle ici le Colorado Provençal...
Dernière modification par séphie le mer. mai 02, 2012 12:00 pm, modifié 1 fois.
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#4 Message par orchidee »


séphie a écrit :Il existe des sites en France où on se croirait ailleurs...
A Rustrel par exemple , on l'appelle ici le Colorado Provençal...
je pense que la video en dit moins que le reel, mais je la poste quand meme :love
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#5 Message par Léo »

C'est vraiment renversant tout ce qu'il a à visiter en France, une vie n'est pas assez pour tout visiter. Moi avoir la possibilité de travailler en France, je partirais demain matin.
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saintluc
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#6 Message par saintluc »

L'aiguille du Midi se situe dans le massif du Mont-Blanc. Culminant à 3 842 mètres, elle est la plus haute des aiguilles de Chamonix. Sur le sommet principal, s'élève une tour, portant des antennes de télécommunication, qui représente le point culminant actuel.

L'aiguille est le point d'arrivée d'un téléphérique — le téléphérique de l'aiguille du Midi. Sa gare supérieure est située à 3 777 mètres d'altitude. L'Aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France. Elle est le point de départ de la descente de la vallée Blanche et de la télécabine Panoramic Mont-Blanc qui traverse le glacier du Géant jusqu'à la pointe Helbronner sur le versant italien à (3 462 mètres), avec sa vue imprenable sur la vallée d'Aoste et tout le Piémont.

On peut citer l'appellation Agolye de mizho en langue savoyarde, le zh se prononçant comme en castillan. L'aiguille du Midi doit probablement son nom à sa situation, au sud de Chamonix. Vu depuis le centre-ville, le soleil passe au droit du sommet aux alentours de 12 heures.
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Vue de la face ouest de l'aiguille du Midi.
Le premier téléphérique de l'aiguille du Midi (aujourd'hui dit téléphérique des Glaciers), aboutissait en deux tronçons en contrebas au sud-ouest de l'aiguille elle-même. Sa construction s'est étalée de 1909 à 1927. Le premier tronçon, ouvert en 1924, fut le premier téléphérique pour voyageurs de France. Un tronçon sommital, entamé en 1938, prévoyait de gagner le col du Midi mais il n'a en fait jamais été terminé. La ligne de service, opérationnelle, fut abandonnée en 1948 au profit du tracé plus direct emprunté de nos jours. La gare de départ de cet ancien appareil est aujourd'hui restaurée et ses cabines ont été classées monuments historiques en 1992.

La téléphérique actuel, Téléphérique de l'aiguille du Midi, impulsé par le promoteur turinois D. Lora Totino, a été édifié en seulement 5 ans de 1951 à 1955 grâce à la présence du précédent téléphérique. Le pan le plus impressionnant du chantier réside sans doute dans la mise en place d'un câble tendu à travers la face nord de l'aiguille du Midi par de nombreux guides. La télécabine Panoramic Mont-Blanc a été construite dans la foulée. Elle survole la vallée Blanche et rejoint le téléphérique qui relie depuis 1946 les environs de Courmayeur, au niveau du refuge Torino.

Lora Totino revend les installations à la Compagnie du Mont-Blanc en 1972.

Face au mont Blanc et surplombant la vallée Blanche, le site de l'Aiguille du Midi offre une vue majestueuse sur les principaux sommets de plus de 4 000 mètres français, suisses et italiens, dont le Cervin, le mont Rose, les aiguilles de Chamonix, les Grandes Jorasses (4 208 mètres), L'aiguille Verte et les Drus, le dôme du Goûter (4 304 mètres), et bien sûr le mont Blanc (4 810 mètres).

Vers l'ouest, la vue plongeante sur Chamonix est spectaculaire, alors que le panorama s'étend sur de nombreuses régions montagneuses, dont : le massif des aiguilles Rouges au premier plan, les Aravis, le Chablais, le Genevois, le Jura, la Chartreuse. Des terrasses d'observations et tables d'orientations sont à la disposition du public.


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Face sud de l'aiguille du Midi
Le sommet Nord de l'aiguille du Midi (3 795 m où se trouve aujourd'hui la station d'arrivée du téléphérique) a été gravi le 4 août 1818 par le comte polonais Antoni Malczewski, avec Jean-Michel Balmat et 5 autres guides[3]. Le 5 août 1856, le comte Fernand de Bouillé avec les guides Alexandre Devouassoux, Ambroise et Jean Simond et sept porteurs, parviennent à 25 mètres sous le sommet du piton rocheux du sommet Sud (point culminant à 3 842 m) ; seuls les trois guides parviennent au sommet pour y planter un drapeau français.

La première ascension de l'arête sud-ouest est au crédit de l'alpiniste et physicien britannique George Ingle Ficnch en 1911.

L'aiguille du Midi est très fréquentée par les alpinistes comme point de départ pour de nombreux sommets entourant la vallée Blanche, et pour ses nombreuses voies glaciaires, mixtes ou purement rocheuses. Les arêtes nord-est (arête Midi-Plan) et sud-ouest (arête des Cosmiques) sont des voies relativement faciles. La face nord, surplombée par le deuxième tronçon du téléphérique, présente des itinéraires mixtes ou glaciaires de grande ampleur et de difficulté élevée. L'un des plus connus est l'éperon Frendo (première ascension par Édouard Frendo et R. Rionda le 11 juillet 1941).

La face Sud est parcourue par de nombreuses voies entièrement rocheuses et de niveau élevé, dont la célèbre Rébuffat ouverte par Maurice Baquet et Gaston Rébuffat le 13 juillet 1956.

La première solitaire hivernale de la face nord a été réussie par Walter Cecchinel en 1971.

Contrairement à une opinion répandue, le départ de l'aiguille du Midi ne permet pas de faire l'ascension du mont Blanc par la voie normale (qui passe par l'Aiguille du Goûter), mais du mont Blanc du Tacul. Par contre elle est le point de départ de la descente en ski de la vallée Blanche. Cependant, la voie dite « voie des trois monts Blancs » permet, au départ de l'aiguille du Midi, si on fait la course « à la benne », ou, plus classiquement après une nuit au refuge des Cosmiques, d'enchaîner le mont Blanc du Tacul, le mont Maudit et enfin le mont Blanc. C'est un itinéraire un peu plus long mais surtout plus technique que celui de la voie normale du mont Blanc même si l'itinéraire ne passe ni au sommet du Tacul, ni au sommet du Maudit.

L'arrivée de l'arête des Cosmiques, course très fréquentée des alpinistes, s'effectue sur une des plates-formes de l'aiguille au moyen d'une échelle sous les yeux souvent ébahis des touristes.
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Sommet (vue aérienne prise du sud-ouest). À gauche, le piton nord et la gare d'arrivée du téléphérique. En fond les Grandes Jorasses.
L'aiguille du Midi a été transformée au cours du temps en une véritable ruche humaine dédiée au tourisme. Elle est percée par tout un réseau de tunnels et supporte différentes installations, certaines dédiées à l'accueil touristique :

Sur le sommet nord, la gare d'arrivée et de départ du téléphérique, au-dessus le restaurant le 3842 (3842 est l'altitude en mètres du sommet de l'aiguille du Midi et non celle du restaurant), 2e plus haut restaurant d'Europe (derrière celui de Zermatt Matterhorn), et encore au-dessus, la terrasse Chamonix. En arrière, se trouve une cafétéria, le croque-minute et tout au fond, la terrasse Aravis.
Depuis le sommet nord, une passerelle donne accès aux tunnels du piton central, desservant le départ de l'ascenseur vers le sommet, la galerie de glace, et la terrasse du mont Blanc. On accède par ces tunnels à une sortie vers l'arête NE et la vallée Blanche, et d'autre part à la caisse et au départ de la télécabine Panoramic Mont-Blanc.
L'ascenseur donne accès à la terrasse du sommet (piton central, également nommé sommet sud) au pied de la tour de télécommunication
Image
Les terrasses basses de l'Aiguille du Midi vues du sommet.


TARIFS: http://www.compagniedumontblanc.fr/fr/h ... sites?id=9
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#7 Message par orchidee »


Léo a écrit :C'est vraiment renversant tout ce qu'il a à visiter en France, une vie n'est pas assez pour tout visiter. Moi avoir la possibilité de travailler en France, je partirais demain matin.
...moi, hier :E
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#8 Message par saintluc »

Les aiguilles d'Arves (les Trois Ellions d'après la carte de Cassini) constituent le sommet dominant du massif des Arves, au sud de la Maurienne, dans le département de la Savoie.
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Les aiguilles d'Arves, vues depuis le plateau des Cerces. De gauche à droite : l'aiguille Méridionale, l'aiguille Centrale et l'aiguille Septentrionale.
On distingue :

l'aiguille Méridionale (3 514 m, gravie par Coolidge le 22 juillet 1878) ;
l'aiguille Centrale (3 513 m, gravie par les frères Magnin le 2 septembre 1839) ;
l'aiguille Septentrionale, également appelée Tête de Chat :
le Bec Sud (3 358 m) ;
le Bec Nord (3 364 m).
Elles abritent encore des lambeaux de glaciers.
1878 - Première ascension par William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils, le 22 juillet
1890 - Premier parcours de l'arête nord-est par Luigi Vaccarone avec G. Gorra, Michele Ricchiardi et Alphonse Guille
1891 - Versant nord-ouest par G. Gorra avec Casmir Thérisod, le 13 septembre
1901 - Arête sud-est par A.G. Whitting et A.A. Booth avec Johann Aufdenblatten et Félix Ablet, le 8 août
1932 - Face ouest par P. Lloyd et J.L. Longland
L'aiguille Méridionale a coûté la vie à trois alpinistes. Les deux premiers, Joseph Roche en 1898 et M. Robert de Wyss en 1907, se sont tués au cours d'ascensions entreprises sans guide, le troisième, Raymond Bicknell, a glissé le 31 juillet 1927 en taillant, en premier, la glace du couloir qui aboutit à la fameuse cascade pétrifiée. Il se brisa le crâne sur les rocs du bord et la caravane, qui se trouvait en position dangereuse, dut, après s'être assurée de la mort du malheureux, couper la corde et laisser s'abîmer le corps sur le glacier. Réalisée avec de bons guides et des grimpeurs entraînés, cette ascension ne présente, cependant, pas de réels dangers.
Aiguille Centrale
1839 - Première ascension par les frères Magnin, le 2 septembre
Col des aiguilles d'Arves
1864 - Traversée du col des aiguilles d'Arves, entre aiguille Centrale et aiguille Septentrionale, par Adolphus Warburton Moore, Horace Walker, Edward Whymper avec Christian Almer et Michel Croz
Aiguille Septentrionale
1873 - Bec Sud par des anonymes
1878 - Bec Nord par William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils, le 22 juillet
Traversée des trois sommets
1902 - Première traversée, en trois jours, par E. Pichl et E. Hacker
Image
Vue panoramique des aiguilles d'Arves obtenue sur la route de Saint-Jean-d'Arves.
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#9 Message par saintluc »

L’arboretum national des Barres ou Arbofolia est un arboretum français situé à Nogent-sur-Vernisson dans le département du Loiret et la région Centre.

L'arboretum, propriété du ministère de l'Agriculture, est géré par l'Office National des Forêts depuis le 1er janvier 2009. Il s'étend sur près de 300 hectares, dont 35 ha de collections et rassemble environ 2 700 espèces d’arbres.

Depuis 2004, l'arboretum national des Barres est labellisé « jardin remarquable » par le comité des parcs et jardins de France du ministère de la Culture.
L'arboretum est situé au sud-est de la commune de Nogent-sur-Vernisson, à l'est de Châtillon-Coligny, sur la route départementale 41, à proximité de la gare de Nogent-sur-Vernisson et de l'autoroute A77.

L'arboretum comprend trois ensembles de collections d'arbres et arbustes réparties sur 35 hectares. Il est intégré au domaine des barres, vaste ensemble forestier de près de 300 hectares. Il rassemble plus de 2 700 espèces, avec près de 8 000 sujets. On recense notamment 109 espèces de chênes (Quercus), 85 espèces d'érables (Acer), 57 espèces d'épicéas (Picea), 54 espèces de pins (Pinus), 44 espèces de sapins (Abies) et 92 espèces d'aubépines (Crataegus).

La collection Continentalis constitue le premier ensemble, au sud-ouest de l'arboretum : la collection nord-américaine, datant de 1873 et la collection asiatique, plus récente.

La collection Classifica, au nord, est organisée selon la classification des espèces. Elles datent de 1894.

La collection Bizarretum permet d'observer des espèces particulières pour leurs formes et leurs espèces. Elle date de 1941 et est située au sud-est du parc.

Environ 400 espèces de champignons se sont développées dans l'arboretum, avec un certain nombre de symbioses entre champignons et arbres ligneux.

Une vingtaine d'espèces d'orchidées sauvages terrestres sont présentes sur le site, du fait de la variété des sols soit 25% des espèces françaises d'orchidées terrestres. Les arbres offrent des habitats à de nombreuses espèces d'oiseaux et d'insectes. On compte 40 espèces d'oiseaux typiquement forestières et sept espèces de lisière forestière.

Des pépinières sont chargées d’assurer le renouvellement et l’enrichissement des collections de l’arboretum, elles proposent également à la vente des espèces peu répandues. Le catalogue comporte environ 500 espèces rustiques sous le climat tempéré.

L’accueil des visiteurs est assuré par l'équipe ARBOFOLIA-ONF. L’arboretum, qui est ouvert d’avril à fin octobre inclus, reçoit environ 20 000 visiteurs par an.

Un lycée d’enseignement général et technologique agricole est implanté sur le site.
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Le domaine des Barres, dans lequel est implanté l’arboretum, et son château furent acquis en 1821 par Philippe André de Vilmorin, en vue de mener des cultures comparatives de différentes espèces d’arbres, essentiellement des pins et des chênes américains et d’étudier leur développement sur des échantillons importants (des groupes de 25 à 100 exemplaires de chaque espèce).

Après sa mort en 1862, une partie du domaine, soit 67 hectares, est cédée à l’administration des Eaux et Forêts qui prend en charge les plantations.

Une école primaire de sylviculture est installée dans le pavillon Guinier en 1873 par Constant Gouet qui met également en place un arboretum de collection en plantant de nombreuses nouvelles espèces.

En 1877 et 1878, les anciennes écuries sont converties en dortoir et la maison du garde général dite maison des vignes est construite.
Informations et réservation
Arbofolia®
Tél. 02 38 97 62 21
Fax 02 38 97 65 15

www.arboretumdesbarres.onf.frTarif


•adulte : 5 €
•enfant de 3 à 12 ans inclus : 3 €
•tarif réduit : 3 € (familles nombreuses, étudiants, handicapés, demandeurs d'emploi)
Pour qui ?

Des animations spécialement conçues pour la famille, les enfants, les amis
Les chiens tenus en laisse sont bienvenus

Horaires
Arbofolia vous accueille de 10 h à 18 h
Mais certaines animations ont lieu à des horaires précis (reportez-vous à l'onglet "En savoir plus")
Adresse

Domaine des Barres
45290 Nogent-sur-Vernisson
Partenaires

Région Centre
Conseil général du Loiret

http://www.onf.fr/activites_nature/++oi ... isure.html
Un chalet forestier issu de l'exposition universelle de 1878 est installé dans le domaine en 1881.

En 1882, un pavillon pour le directeur de l'école est édifié ainsi que le pavillon Lorentz en 1883.

En 1884, une école secondaire de sylviculture est créée.

À la fin du XIXe siècle, Maurice de Vilmorin, développe la partie est du domaine dont il est l'héritier en y créant un parc autour d'un nouveau château construit par l'architecte Gaston Aubry de 1892 à 1894 ainsi qu'une collection d'arbuste.

À partir de 1910, des feuillus et des conifères sont semés sur de nouvelles pelouses selon un classement systématique ; des peupliers et d'autres essences exigeantes en eau le sont au marais des fontaines.

En 1920, des essences européennes et circum-méditerranéennes sont installées dans l'arboretum.

En 1921, après la mort de Maurice de Vilmorin, l'État français prend en charge la partie est du domaine.

À partir de 1929 sont plantées des essences asiatiques.

En 1936, l'État acquiert le château de la famille Vilmorin.

Le pavillon Daubrée construit au début du siècle est démoli en 1939.

En 1942 est créé l'arboretum dit bizarretum regroupant des espèces arbustives ornementales étonnantes.

En 1965, l’école forestière des Barres est transformée en École nationale des ingénieurs des travaux des eaux et forêts (ENITEF), elle est chargée de gérer une partie du domaine, la seconde étant confiée au ministère de l'Agriculture.

En 1985, les ministres français de l'Agriculture, de la Recherche et de l'Environnement donnent un statut national à l'arboretum qui adopte l'appellation d'arboretum national des Barres. Les 37 hectares de collection sont ouvertes au public et la promotion du site est confiée à l'association de découverte et d'initiation à l'arbre et à la forêt.

En 1989, l'ENITEF est démantelée et intégrée à l’École nationale du génie rural et des eaux et des forêts (ENGREF) qui est chargée de la gestion de l’arboretum le 1er janvier 1994.

En 1991, les pépinières de l’arboretum sont également ouvertes au public.

Le 30 septembre 1994, le château des Vilmorin accueille le siège de l’Inventaire forestier national (IFN), établissement public chargé d’évaluer le patrimoine forestier national.

Le 1er janvier 2009, l'Office national des forêts reprend la gestion touristique, pédagogique et scientifique de l'Arboretum et le renomme Arbofolia.
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#10 Message par saintluc »

L'aven Armand est une grotte située en Lozère entre Meyrueis et Sainte-Enimie, sur la commune de Hures-la-Parade. Elle abrite une forêt de stalagmites.

Elle porte le nom de son découvreur, Louis Armand, forgeron au Rozier, qui y descendit le premier le 19 septembre 1897.

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La salle principale, dont le sol se situe à - 100 m de la surface, est longue de 110 m, large de 60 m, pour une hauteur moyenne de 45 m. Elle abrite une forêt de plus de 400 stalagmites dont une de 30 m de haut, la plus grande stalagmite connue à ce jour dans le monde.

C'est le 11 juin 1927 que l'aven Armand est aménagé et rendu accessible au public grâce au percement d'un tunnel de 208 m de long, en pente douce, équipé de marches. Aujourd'hui, c'est un funiculaire qui permet de descendre dans la caverne.

L'aven est composée d'une cheminée d'accès et d'une vaste salle en pente. C'est par cette cheminée que sont arrivés Louis Armand et ses compagnons. Au fond de la salle se trouve une forêt de grandes stalagmites. La chute des gouttes d'eau depuis une certaine hauteur explique la forme en « empilement d'assiettes » de certains stalagmites. Plus généralement, les différentes vitesses d'écoulement de l'eau expliquent les diverses formes de stalagmites (en draperies, en orgues, verticaux...). Les stalactites de la grotte sont petits par rapport à ceux d'autres grottes. En effet, la vitesse élevée de l'eau d'infiltration à travers la paroi du plafond laisse peu de dépôts calcaires. La majeure partie du calcaire se dépose ainsi sur les stalagmites.

Le célèbre spéléologue Édouard-Alfred Martel avait qualifié à l'époque le site de « rêves des Mille et Une Nuits ».
Image
TARIFS 2012
Adultes 9,45 €
Groupes (plus de 25 personnes et annoncées) 7,60 €
Groupes Enfants (5 à 15 ans) 5,50 €
Groupe Jeunes (15 à 20 ans) 6,85 €
Enfants (5 à 15 ans) 6,45 €
Jeunes (15 à 20 ans) 7,70 €
Tarifs Partenaires Adultes 8,50 €
Tarifs Partenaires Enfants
5,80 €
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http://www.aven-armand.com/index2fr.html

Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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saintluc
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#11 Message par saintluc »

La baie de Douarnenez est une baie de l’ouest de la France, dans le département du Finistère.
Cette baie est située entre la presqu'île de Crozon au nord, et le cap Sizun au sud, et dessine un immense bassin demi-circulaire de plus de 16 kilomètres de large sur 20 kilomètres de profondeur.

Bien qu’à demi fermée à l’ouest par le cap de la Chèvre, elle s’ouvre encore de ce côté de la mer d'Iroise sur une largeur de 9 kilomètres. Ce trait de côte est en recul rapide sous l'action de l'érosion marine, surtout lors des fortes tempêtes coïncidant avec de grandes marées, car elle prend les vents d'ouest de plein fouet. Cette côte n'offre aucun abri naturel susceptible de servir de port entre Telgruc-sur-Mer et Douarnenez.

Des plages (Le "Caon" en Telgruc-sur-Mer, la "Lieue de Grève" à cheval sur les communes de Saint-Nic et Pentrez, "Kervijen" en Plomodiern, Sainte-Anne-la-Palud, "Kervel" en Plonévez-Porzay, "Trezmalaouen" en Kerlaz, le "Ris" en Douarnenez) en bordure de petits plateaux de schistes briovériens qui constituent l'essentiel de la plaine du Porzay constituent le fond de la baie, l'arc de cercle dessiné par le littoral étant toutefois entrecoupé de quelques promontoires modestes formés de falaises de 20 à 40 mètres de haut. Ces plages prennent appui pour partie sur un cordon littoral, constitué par endroits de petites dunes, qui ont régularisé le trait de côte, mais gêne l'écoulement des modestes cours d'eau, d'où la formation de "palues" ou "palud", c'est-à-dire de marais maritimes dont le toponyme Sainte-Anne-la-Palud est une illustration.

Au sud-est se trouve le port sardinier de Douarnenez qui lui a donnée son nom, seule agglomération d'importance située sur ses rivages. La station balnéaire de Morgat se situe, elle, au nord, sur la presqu'île de Crozon.
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la baie vue du Cap de la chèvre ; à gauche : la presqu'île de Crozon
Des cuves de salaison jalonnent la baie de Douarnenez (17 sites identifiés dont l'Aber en Crozon, Le Caon à Telgruc-sur-Mer, Porz-ar-Vag en Plomodiern, Tréfeuntec en Plonévez-Porzay, Plomarc'h-Pella en Douarnenez, Kerandraon en Poullan-sur-Mer,...) ainsi que les estuaires de petits fleuves côtiers proches (Odet, Goyen, Blavet). Ce sont de petits appareils de pierre enduits de mortier rouge, de telles sructures plus nombreuses et plus vastes jalonnent en grand nombre le pourtour de la Méditerranée. Ces "cuves de salaison", généralement construites vers la fin du Ier siècle après J.-C., fabriquaient différents produits à base de poisson : salaisons; garum ou allec…

Des restes de structures liées à ces cuves de salaison ont été trouvées à proximité: restes d'habitat précaire ou saisonnier, hypocaustes, villa romaine et thermes près de la plage du Ris.

La chapelle de Sainte-Anne-la-Palud:
La légende prétend que la première chapelle remonterait au temps de saint Guénolé. La chapelle actuelle date de 1864 et est un lieu célèbre de pèlerinage: chaque année, le petit Pardon a lieu fin juillet et surtout le grand Pardon le dernier week-end du mois d'août.
Morgat et Douarnenez (selon la direction des vents) sont aussi des ports-refuges pour des navires en difficulté ou souhaitant s'abriter du mauvais temps.
Il y a eu plusieurs accidents ou catastrophes évitées de peu. Le 27 février 2004, le cargo turc Kaptan Aslan Fatoglu est entré en collision de nuit à 11 nœuds avec le pied du phare du Millier avant de s'échouer
Image
Bien que ventée et animées d'une courantologie permettant un certain renouvellement de l'eau, cette baie est particulièrement bien fermée et donc vulnérable aux phénomènes d'eutrophisation ou de dystrophisation, aux marées noires ou à l'accumulation de polluants pas ou peu dégradables.

Après un fort recul des populations de sardines qui ont autrefois permis l'expansion du port de Douarnenez et qui donnaient du travail à des milliers de personnes dans les conserveries, la baie a vu le tourisme se développer. Les aménagements touristiques n'ont pas été sans conséquences sur la Baie (construction d'un second puis d'un troisième port à Crozon-Morgat, avec modification des courants et ensablement de la baie de morgat et perte de sable côté Crozon, disparition et recul de l'herbier de zoostères, recul des populations de crabes, langoustes à Morgaz, alors que la zone s'urbanisait, disparition des remontées de saumons, puis de civelles, etc.

Parce que concernée par une forte augmentation du phénomène de marée verte, dont les coûts de nettoyages pèsent sur les collectivités (qui - à titre d'exemple - ont du ramasser durant la saison touristique estivale de 1998 9.836 m3 d'ulves (soit 2,2 fois plus que les 4.475 m3 de 1997). À titre d'indication, le total des ulves ramassées en Bretagne en 1998 était estimé à 51.200 m3.
La baie de Douarnenez a été étudié par IFREMER et le CEVA, en plus d'une série d'autres sites faisant l'objet d'un suivi des pullulations d'ulves.

Les ulves pullulent périodiquement depuis quelques années en Bretagne, mais généralement à faible profondeur. Ifremer a mis en évidence en baie de Douarnenez qu'un stock d'ulves existe parfois dans des zones plus profondes (-2 à -18 m), comme sur quelques autres sites du littoral bretons, ce qui pourrait traduire - comme l'extension des surface, et du nombre de sites touchés - une extension de l'eutrophisation des côtes bretonnes, et expliquer des épisodes d'anoxie marine (zones marines mortes, phénomène également en augmentation dans le monde). Une zone morte (anoxie) y a été observée à partir de l'an 2000 (signalée par google earth, avec OSPAE 2003 comme source, et le Virginia Institute of Marine Science, se basant sur les travaux du Pr Robert Diaz et de Rutger Rosenberg de l'université de Gothenburg en Suède).
Les nitrates agricole semblent expliquer une grande partie du problème : le flux maximum de nitrates a été en 1998 celui du Kerharo (41 mg/l en moy.). Les taux moy et globaux. de nitrate en fin de printemps et début d'été étaient respectivement de 2066 kg/jour en 1998 (année pluvieuse) contre 608 kg/jour en 1997 (année sèche), soit 3,4 fois plus l'année pluvieuse, ce qui s'explique car les nitrates sont très solubles dans l'eau.
Il a aussi été plusieurs fois signalé que les marées vertes (échouages d'ulves) dépendaient aussi dans la Baie des conditions de vent ; Un vent de secteur nord-est (vent de terre) favorise les dépôts, alors que des vents d'ouest assez soutenus pouvaient "nettoyer" les plages de leurs dépôts.
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Le littoral abrite d'anciens forts, dont celui de Morgat.
En raison de sa configuration et de la proximité du port de Brest, la baie a souvent servi de lieu d'exercice militaires et elle abrite selon l'OSPAR un dépôt immergé de munitions.

La baie abrite aussi plusieurs épaves, dont un navire de guerre, coulé lors d'un exercice et un avion.
C'est également dans la baie que la ville d'Ys aurait été engloutie selon la célèbre légende.



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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#12 Message par saintluc »

L'aven d'Orgnac est un aven réputé, situé au sud du plateau calcaire des gorges de l'Ardèche, sur la commune d'Orgnac-l'Aven dans le département de l'Ardèche.
La première salle mesure 125 m de long sur 90 m de large pour une hauteur de 30 m, soit une superficie d'environ un hectare[2].

Haute de 17 à 40 m, longue de 250 m et large de 125 m, la salle supérieure possède de magnifiques stalagmites. Les plus grosses, au centre, montrent des excroissances qui leur donne l'aspect de pommes de pin. Elles n'ont pu, à cause de la hauteur de la voûte, se souder aux stalactites pour former des colonnes, mais elles se sont épaissies à la base, atteignant parfois un diamètre imposant. D'autres, plus récentes et plus grêles, en forme d'assiettes empilées, les surmontent. Sur le pourtour de la salle, on remarque de frêles colonnettes. Certaines ont atteint une grande hauteur, les unes en baïonnette, d'autres très droites.

Dans la « Salle du chaos », encombrée de concrétions tombées de la salle supérieure, de magnifiques draperies aux colorations variées s'échappent d'une fissure de la voûte. Au niveau du belvédère de la première « Salle rouge », les eaux d'infiltration, enrichies en carbonate de calcium par la traversée de la couche calcaire, ont permis aux concrétions de se multiplier.

Tout proche, le puits intérieur le plus profond de l'aven (34 m) conduit à une salle enfouie à moins 180 m.

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Avant 1935, les villageois, chasseurs et bergers locaux connaissaient l’existence d'un gouffre près du village d'Orgnac. En août 1935, au cours d'une exploration systématique des cavités situées au sud du canyon des gorges de l'Ardèche, une équipe de spéléologues dirigée par Robert de Joly arrive sur la commune.

Conduits à l'entrée du gouffre par les villageois, c'est au moyen d'échelles de corde que les cinq spéléologues franchissent la verticale de 50 mètres du puits d'entrée. Une succession de découvertes fabuleuses avec des salles gigantesques et des formations cristallines de la plus grande diversité va représenter la découverte la plus exceptionnelle de sa vie d'explorateur.

Cette première expédition durera 10 heures et permettra à Robert de Joly de mesurer la qualité exceptionnelle du site. Le soir même, il provoque une réunion extraordinaire du conseil municipal car la cavité se développe sous des terrains communaux et appartient ainsi à la municipalité d'Orgnac. La commune engage très vite les démarches en vue de l'aménagement de l'aven. Robert de Joly, nommé conseiller technique, en sera le concepteur et contrôlera les travaux.

19 août 1935 : découverte de l'aven par Robert de Joly
1938 : travaux d'aménagement
1939 : ouverture au public pendant quelques mois seulement (fermée durant la Seconde Guerre mondiale)
1946 : réouverture de l'aven
1954 : l'accès aux salles rouges est équipé
1965 : installation de l'ascenseur qui descend à la première salle
1988 : création du Musée Régional de Préhistoire
2004 : le site est labellisé Grand Site de France
La partie visitable est divisée en 3 salles accessibles au public.

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La salle Robert de Joly
Elle tient son nom du découvreur de l'aven. Cette salle située à 125 m de profondeur mesure 125 m de long, 90 m de large et 30 m de haut. En pénétrant dans cette salle par le tunnel artificiel pour la visite de l'aven (créé en 1938), on peut voir l'ouverture par laquelle Robert de Joly et son équipe de spéléologues ont pénétrés dans la caverne. On peut y voir un mannequin représentant Robert de Joly dans la descente dans ce puits. En dessous de ce dernier, on retrouve un tas d’éboulis dû aux chutes du puits ; ce tas est composé de cailloux, de terre, de feuilles et de restes d’animaux (des crânes sont visibles lors de la visite). Ce tas est lié à de chutes accidentelles d'animaux principalement. Les chercheurs ont même retrouvé des squelettes de rennes et de bisons dans ce tas. L'urne funéraire de Robert de Joly est placée dans cette salle aux proportions gigantesques.

La salle du chaos
L'aven d'Orgnac s'est creusé au fil des années sur le lit d'une ancienne rivière souterraine disparue depuis, c'est pour cela que toutes les salles vues lors de la visite sont bien reliées entre elles. Ce qui a aussi permis une descente moins rude pour l'équipe de spéléologues lors de la découverte de celle-ci. Cette salle a été formée il y a 15 000 ans environ.

La salle rouge
C'est dans cette salle que s'achève la visite grand public de l'Aven d'Orgnac, à 120 m de profondeur. Un spectacle son et lumière composé par Yann et Guilhem Cléophas se tient dans cette salle pour clôturer la visite.

Site touristique majeur avec près de 5 km de galeries et 140 000 visiteurs annuels, il a obtenu le label Grand Site de France au cours de l'année 2004 avec trois autres sites : la montagne Sainte Victoire, le Pont du Gard et la Pointe du Raz.

Horaires et tarifs:
http://www.orgnac.com/tarifs-horaires-individuels.php


http://www.orgnac.com/visite-grotte-ardeche.php
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#13 Message par orchidee »

la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#14 Message par saintluc »

Le Saut du Doubs est une chute de 27 mètres de haut sur le Doubs délimitant, à cet endroit, la frontière franco-suisse. Sur la commune de Villers-le-Lac côté français et sur la commune de Les Brenets côté suisse.
Le Saut du Doubs fut créé, il y a 12 000 ans, par l'éboulement (provoqué par un séisme ?) des deux versants de la vallée (à l'époque les gorges du Doubs commençaient à l'ouest de Morteau). L'éboulis créa un grand barrage naturel, provoquant le remplissage des gorges en amont de l'éboulement, ce qui créa le paléo-lac de Morteau (long de 15 km), dont le lac de Chaillexon (long de 3,7 km) est le vestige. La chute se créa lorsque le niveau du lac fut assez élevé pour permettre au flot de contourner l'éboulement. Le saut lui-même correspond à l'endroit où le Doubs, dévié par l'éboulement, saute la falaise correspondant à l'ancienne rive droite de la gorge pour en rejoindre le fond.
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Côté français, le site se situe à l'est de la Franche-Comté (canton de Morteau, département du Doubs) et côté suisse, à l'ouest du canton de Neuchâtel. Le Saut du Doubs se situe au terminal du lac de Chaillexon, situé également sur la frontière. En aval du saut, le Doubs continue sa route à travers le massif du Jura dans des gorges spectaculaires.

Le barrage du Saut du Doubs n'est cependant pas entièrement étanche, ce qui explique les variations de niveau assez élevées que rencontre le lac de Chaillexon. L'éboulement est en effet constitué d'une accumulation poreuse de fragments de roche calcaire. On totalise ainsi une évacuation de 3 m3 d'eau par seconde à travers la roche de l'éboulement. Ce qui cause un abaissement continu du lac lors des étiages. En 2001, des travaux de colmatages d'une partie des pertes sont réalisés, pour limiter les bas niveaux du lac et favoriser sa navigation. Ces travaux ont permis de réduire notamment l'effet provoqué par les sécheresses.
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Re: LES PLUS BEAUX SITES NATURELS DE FRANCE

#15 Message par Léo »

Moron est-ce de là, que viennent les morons. :E
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