LES CHATEAUX DE LA LOIRE
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- saintluc
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le Château de Valençay se trouve à Valençay, en Indre (France). Il fut la propriété de la Maison d'Estampes de 1451 à 1747, puis du prince de Talleyrand. Bien que situé dans le Berry, sa construction l'apparente aux châteaux de la Loire, en particulier au château de Chambord.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 septembre 1975
La villa gallo-romaine de Valenciacus (domaine de Valans) précéda un premier "lourd et massif donjon de pierre" édifié à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle;
Le premier seigneur connu par une charte de donation datable entre 1026 et 1047 est Bertrand.
En 1220 Gauthier, dit seigneur de Valençay, passe pour avoir été le constructeur du premier château féodal. En 1268, par son mariage avec Jean, bâtard de Châlon, sa descendante Alice de Bourgogne transmet cette très importante seigneurie, fief du duc d'Orléans, comte de Blois, à la maison de Châlon-Tonnerre.
En 1410 Charles d'Orléans accorde une diminution d'impôts « aux manans et habitants de Valençay » réduits à la misère par les épidémies, le passage et le logement des troupes.
En 1451, la seigneurie passe à Robert II d'Estampes (+ 1453), seigneur de Salbris et de la Ferté-Imbault, en Sologne, chambellan de Charles VII, maréchal et sénéchal de Bourbonnais.
Louis (vers 1470 + 1530), gouverneur et bailli de Blois (1519), chevalier de l'ordre du Roi, marié à une fille du seigneur de Cheverny (1512), débute en 1520 la transformation du manoir féodal de Valençay XIIe siècle en château moderne. Ces travaux d’embellissement et d’agrandissement se poursuivront, de génération en génération, jusqu’en 1650.
Vers 1540, Jacques Ier d'Estampes (1518 + 1574), époux de Jeanne Bernard, dame d'Estiau, riche héritière angevine, engage des travaux plus ambitieux que ceux de son père, faisant raser le vieux manoir du pour le remplacer par une résidence neuve dont les plans sont attribuables à l'architecte Jean de l'Espine. À la mort de ce seigneur de Valençay, seuls sont achevés la façade Nord, le pavillon d'entrée et les tours d'angle.
Les travaux ne sont repris à grande échelle que dans la première moitié du XVIIe siècle, de 1640 à 1650, par Dominique d'Estampes (1600 + 1691), 2e marquis de Valençay, marquis d'Applaincourt et de Fiennes (1643), député de la noblesse du Berry (1649). Marié en 1641 à une Montmorency, sœur du Maréchal duc de Luxembourg, il est neveu de Léonor d'Estampes, archevêque duc de Reims et d'Achille, cardinal de Valençay, général des galères de l'ordre de Malte.
L'aile Ouest a été détruite, il n'en reste que l'aile Est. La décoration aurait été confiée à Pierre de Cortone et au peintre Jean Mosnier.
La demeure avait un beau vestibule et un escalier de marbre qui conduisait à une grande salle ornée de chefs-d'œuvres de la Renaissance, en particulier une "magnifique tapisserie à fond de paysage" offerte à Henri Dominique d'Estampes (vers 1645 + 1680), marquis de Fiennes, fils aîné de Dominique, et une vierge italienne donnée par le Pape Innocent X à Henri d'Estampes (1603 + 1678), frère cadet de Dominique, ambassadeur de France à Rome puis Grand Prieur de France de l'ordre de Malte.
En 1653, Mlle de Montpensier, dite "la Grande Mademoiselle", y passe et l'évoque ainsi dans ses Mémoires :
« J'y arrivais aux flambeaux : je crus entrer dans une demeure enchantée. Il y a un corps de logis le plus beau et le plus magnifique du monde. Le degré y est très beau et on y arrive par une galerie à arcades qui a du magnifique. L'appartement correspond bien à la beauté du degré par les embellissements et meubles[4]. »
Le château de Valençay, fierté de la Maison d'Estampes, est aussi source de prodigieuses dépenses et engloutit la fortune de ses propriétaires.
Au commencement du XVIIIe siècle, le grand domaine se trouve divisé par les successions familiales et la veuve presque ruinée de François-Henri d'Estampes (+ 1711), 4e marquis de Valençay, en cède la moitié en 1719 à l'agioteur John Law, vente qui sera annulée par arrêt du Conseil du Roi en 1722.
En juillet 1747, Valençay est cédé par les d'Estampes, avec 20.000 hectares, à Jacques-Louis Chaumont de la Millière, pour 400.000 Livres, somme très modeste pour une telle propriété. Vingt ans plus tard, la propriété est revendue avec une forte plus-value à Charles Legendre de Villemorien, fermier général, qui y fait réaliser d'importants travaux : réparation, construction de la "Tour Neuve" au Sud, démolition des communs fermant la cour d'honneur à l'Est, suppression des fenêtres à la Française et du toit "à la Mansard".
Il y crée une filature, plusieurs forges, fait rétablir les ponts sur le Nahon, et refaire la route de Selles-sur-Cher.
Ces forges se trouvaient à Luçay-le-Mâle, « annexe à la seigneurie de Valençay le château de Lucay parait être de la même époque que celui de Valençay : sa position est très belle, il domine la forge, l'étang qui l'alimente, le bourg de Luçay et des ravins pittoresques ».
Sous la Terreur, son fils, le comte de Luçay, échappe de peu à la guillotine en se cachant trois jours et trois nuits dans la forêt de Garsenland; arrêté, il fut acquitté grâce à son épouse en qualité « d'entrepreneur de travaux utiles à la République ».
En 1803, le comte de Luçay, préfet des Palais Consulaires mais à court d'argent, vend pour 1,6 million de francs l'énorme domaine de 12 000 hectares répartis sur 23 communes à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ex-évêque d'Autun, ministre des Relations Extérieures du Consulat, obéissant ainsi à Bonaparte - qui contribua à l'achat - suivant cet ordre :
« Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants,... »
Après y être venu avec son épouse Catherine Worlée, Talleyrand chargea Jean-Augustin Renard de restaurer et d'embellir sa nouvelle propriété; un pavillon de chasse fut alors aménagé et le parc transformé en parc à l'anglaise; le château est remeublé dans le style antiquisant alors en vogue ; le cabinet de travail abrite aujourd'hui des meubles et objets lui ayant appartenu dont un curieux fauteuil à soufflets. Le mobilier de sa chambre provient de son hôtel parisien de la rue Saint-Florentin.
Le lit de style Directoire acquis par Talleyrand en souvenir de Mme de Staël a donné son nom à une autre chambre.
En 1902 le dernier duc de Talleyrand-Valençay fit fermer par des portes-fenêtres la galerie à arcades de la cour d'honneur, où se trouvent les portraits en pied de plusieurs ancêtres de Talleyrand, peints en 1810 par le peintre Joseph Chabord (1786-1848), élève de Regnault, auteur de deux portraits équestres de Napoléon.
Le célèbre cuisinier Marie-Antoine Carême, « chef de bouche » de Talleyrand, séjourna au château presque chaque année.
De 1808 à décembre 1813, Ferdinand VII d'Espagne son frère don Carlos, son oncle don Antonio, et une suite nombreuse y furent assignés à résidence; le traité de Valençay, qui y fut signé dans la nuit du 10 au 11 décembre 1813, lui rendit alors la couronne d'Espagne et les trois princes retournèrent dans leur pays le 12 mars 1814.
Leur souvenir est évoqué par « la chambre du Roi d'Espagne », une allée couverte près du château, et un acte de baptême daté du 23 juin 1810 gardé dans les archives paroissiales qui porte leurs signatures et, jusqu'à une date imprécise du XIXe siècle, dans l'église paroissiale par un Saint-Ferdinand de l'école espagnole dans un cadre aux armes de Castille et de Leon, donné par le roi au curé lors de son départ mais qui, brûlé par un cierge placé trop près, fut ensuite remplacé par une copie du peintre Jobbé-Duval.
Talleyrand, qui revint y vivre à partir de 1816, fut conseiller municipal puis maire de Valencay. Il reconstitua la filature – qui fournissait les usines de Châteauroux, d'Issoudun et la maison Sellière à Paris, et obtint une médaille à l'Exposition de Paris de 1819 – fit ériger le clocher de l'église en 1836, créa un nouveau cimetière et donna un terrain pour édifier la mairie.
"Il n'y a ni mendiants ni individus absolument nécessiteux à Valencay, écrivait le 14 décembre 1825 le préfet de l'Indre au ministre de l'Intérieur, parce que M. de Talleyrand a établi des ateliers où il y a du travail pour tous les âges. Ceux que la maladie atteint sont visités, secourus, consolés par les Sœurs de charité qu'il a dotées et fixées dans cette petite ville".
En 1818, ayant morcelé une propriété dont une partie revint à la commune, il consacra l'autre à la fondation d'une école pour enfants pauvres et offrit à sainte Elisabeth Bichier des Ages, dont il connaissait l'œuvre par son oncle Talleyrand, cardinal-archevêque de Paris, d'y fonder une maison, achevée avec une chapelle en 1820. Celle-ci était ornée de lambris, d'un mobilier de chêne sculpté, de vitraux, d'une Fuite en Égypte attribuée à Le Sueur - détruite par l'incendie du 18 août 1944 - et d'un calice en vermeil ciselé et incrusté de lapis, don du pape Pie VI à un prince Poniatowski archevêque de Cracovie, offert avant 1834 par une de ses nièces qui vécut à Valençay et y fut inhumée, qui fut rendu en 1905 au duc de Valençay, et finalement transmis au musée du Louvre.
Talleyrand, qui s'intéressait au travail des religieuses, visitait souvent ce qu'on appelait "la Maison de Charité", et y menait ses hôtes, dont Mgr de Villèle, archevêque de Bourges, et, le 26 octobre 1834, le duc d'Orléans et une nombreuse suite.
Par un codicille à son testament du 9 mars 1837, Talleyrand, qui mourut un an après, assura la perpétuité de l'établissement, et exprima la volonté d'y être inhumé et à cet effet fit creuser une grande crypte sous le chœur de la chapelle de l'école libre.
Tarifs
INDIVIDUELS
- Adulte : 11,50 €
- Réduit : 8,00 €*
- Bout'Chou (4-6 ans) : 2,50 €
- Voiturette électrique : 10,00 € (4 personnes)
billet d'entrée GRATUIT LE JOUR DE VOTRE ANNIVERSAIRE
(sur présentation d'un justificatif d'identité)
GROUPES (à partir de 20 pers)
- Adulte Visite du Parc & Château : 9,00 €
- Adulte Visite du Parc & Château + voiturette électrique : 11,00 €
- Scolaires : 5,50 € (hors journées spéciales scolaires)
- Scolaires Maternelles : 2,50 € (hors journées spéciales scolaires)
VISITE AUX CHANDELLES
Individuels
- Adulte : 15,00 €
- Réduit : 11,00 €*
- Bout'Chou (4-6 ans) : 2,50 €
- Combiné Tarif Adulte Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 20,50 €
- Combiné Tarif Réduit Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 15,50 €*
- Combiné Tarif Bout'Chou (4-6 ans) Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 5,00 €
Groupes (à partir de 20 pers)
- Adulte : 11,00 €
- Combiné Tarif Adulte Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 16,50 €
*Tarif réduit : (jeunes de 7 à 17 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, invalides sur présentation d'un justificatif)
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 septembre 1975
La villa gallo-romaine de Valenciacus (domaine de Valans) précéda un premier "lourd et massif donjon de pierre" édifié à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle;
Le premier seigneur connu par une charte de donation datable entre 1026 et 1047 est Bertrand.
En 1220 Gauthier, dit seigneur de Valençay, passe pour avoir été le constructeur du premier château féodal. En 1268, par son mariage avec Jean, bâtard de Châlon, sa descendante Alice de Bourgogne transmet cette très importante seigneurie, fief du duc d'Orléans, comte de Blois, à la maison de Châlon-Tonnerre.
En 1410 Charles d'Orléans accorde une diminution d'impôts « aux manans et habitants de Valençay » réduits à la misère par les épidémies, le passage et le logement des troupes.
En 1451, la seigneurie passe à Robert II d'Estampes (+ 1453), seigneur de Salbris et de la Ferté-Imbault, en Sologne, chambellan de Charles VII, maréchal et sénéchal de Bourbonnais.
Louis (vers 1470 + 1530), gouverneur et bailli de Blois (1519), chevalier de l'ordre du Roi, marié à une fille du seigneur de Cheverny (1512), débute en 1520 la transformation du manoir féodal de Valençay XIIe siècle en château moderne. Ces travaux d’embellissement et d’agrandissement se poursuivront, de génération en génération, jusqu’en 1650.
Vers 1540, Jacques Ier d'Estampes (1518 + 1574), époux de Jeanne Bernard, dame d'Estiau, riche héritière angevine, engage des travaux plus ambitieux que ceux de son père, faisant raser le vieux manoir du pour le remplacer par une résidence neuve dont les plans sont attribuables à l'architecte Jean de l'Espine. À la mort de ce seigneur de Valençay, seuls sont achevés la façade Nord, le pavillon d'entrée et les tours d'angle.
Les travaux ne sont repris à grande échelle que dans la première moitié du XVIIe siècle, de 1640 à 1650, par Dominique d'Estampes (1600 + 1691), 2e marquis de Valençay, marquis d'Applaincourt et de Fiennes (1643), député de la noblesse du Berry (1649). Marié en 1641 à une Montmorency, sœur du Maréchal duc de Luxembourg, il est neveu de Léonor d'Estampes, archevêque duc de Reims et d'Achille, cardinal de Valençay, général des galères de l'ordre de Malte.
L'aile Ouest a été détruite, il n'en reste que l'aile Est. La décoration aurait été confiée à Pierre de Cortone et au peintre Jean Mosnier.
La demeure avait un beau vestibule et un escalier de marbre qui conduisait à une grande salle ornée de chefs-d'œuvres de la Renaissance, en particulier une "magnifique tapisserie à fond de paysage" offerte à Henri Dominique d'Estampes (vers 1645 + 1680), marquis de Fiennes, fils aîné de Dominique, et une vierge italienne donnée par le Pape Innocent X à Henri d'Estampes (1603 + 1678), frère cadet de Dominique, ambassadeur de France à Rome puis Grand Prieur de France de l'ordre de Malte.
En 1653, Mlle de Montpensier, dite "la Grande Mademoiselle", y passe et l'évoque ainsi dans ses Mémoires :
« J'y arrivais aux flambeaux : je crus entrer dans une demeure enchantée. Il y a un corps de logis le plus beau et le plus magnifique du monde. Le degré y est très beau et on y arrive par une galerie à arcades qui a du magnifique. L'appartement correspond bien à la beauté du degré par les embellissements et meubles[4]. »
Le château de Valençay, fierté de la Maison d'Estampes, est aussi source de prodigieuses dépenses et engloutit la fortune de ses propriétaires.
Au commencement du XVIIIe siècle, le grand domaine se trouve divisé par les successions familiales et la veuve presque ruinée de François-Henri d'Estampes (+ 1711), 4e marquis de Valençay, en cède la moitié en 1719 à l'agioteur John Law, vente qui sera annulée par arrêt du Conseil du Roi en 1722.
En juillet 1747, Valençay est cédé par les d'Estampes, avec 20.000 hectares, à Jacques-Louis Chaumont de la Millière, pour 400.000 Livres, somme très modeste pour une telle propriété. Vingt ans plus tard, la propriété est revendue avec une forte plus-value à Charles Legendre de Villemorien, fermier général, qui y fait réaliser d'importants travaux : réparation, construction de la "Tour Neuve" au Sud, démolition des communs fermant la cour d'honneur à l'Est, suppression des fenêtres à la Française et du toit "à la Mansard".
Il y crée une filature, plusieurs forges, fait rétablir les ponts sur le Nahon, et refaire la route de Selles-sur-Cher.
Ces forges se trouvaient à Luçay-le-Mâle, « annexe à la seigneurie de Valençay le château de Lucay parait être de la même époque que celui de Valençay : sa position est très belle, il domine la forge, l'étang qui l'alimente, le bourg de Luçay et des ravins pittoresques ».
Sous la Terreur, son fils, le comte de Luçay, échappe de peu à la guillotine en se cachant trois jours et trois nuits dans la forêt de Garsenland; arrêté, il fut acquitté grâce à son épouse en qualité « d'entrepreneur de travaux utiles à la République ».
En 1803, le comte de Luçay, préfet des Palais Consulaires mais à court d'argent, vend pour 1,6 million de francs l'énorme domaine de 12 000 hectares répartis sur 23 communes à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ex-évêque d'Autun, ministre des Relations Extérieures du Consulat, obéissant ainsi à Bonaparte - qui contribua à l'achat - suivant cet ordre :
« Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants,... »
Après y être venu avec son épouse Catherine Worlée, Talleyrand chargea Jean-Augustin Renard de restaurer et d'embellir sa nouvelle propriété; un pavillon de chasse fut alors aménagé et le parc transformé en parc à l'anglaise; le château est remeublé dans le style antiquisant alors en vogue ; le cabinet de travail abrite aujourd'hui des meubles et objets lui ayant appartenu dont un curieux fauteuil à soufflets. Le mobilier de sa chambre provient de son hôtel parisien de la rue Saint-Florentin.
Le lit de style Directoire acquis par Talleyrand en souvenir de Mme de Staël a donné son nom à une autre chambre.
En 1902 le dernier duc de Talleyrand-Valençay fit fermer par des portes-fenêtres la galerie à arcades de la cour d'honneur, où se trouvent les portraits en pied de plusieurs ancêtres de Talleyrand, peints en 1810 par le peintre Joseph Chabord (1786-1848), élève de Regnault, auteur de deux portraits équestres de Napoléon.
Le célèbre cuisinier Marie-Antoine Carême, « chef de bouche » de Talleyrand, séjourna au château presque chaque année.
De 1808 à décembre 1813, Ferdinand VII d'Espagne son frère don Carlos, son oncle don Antonio, et une suite nombreuse y furent assignés à résidence; le traité de Valençay, qui y fut signé dans la nuit du 10 au 11 décembre 1813, lui rendit alors la couronne d'Espagne et les trois princes retournèrent dans leur pays le 12 mars 1814.
Leur souvenir est évoqué par « la chambre du Roi d'Espagne », une allée couverte près du château, et un acte de baptême daté du 23 juin 1810 gardé dans les archives paroissiales qui porte leurs signatures et, jusqu'à une date imprécise du XIXe siècle, dans l'église paroissiale par un Saint-Ferdinand de l'école espagnole dans un cadre aux armes de Castille et de Leon, donné par le roi au curé lors de son départ mais qui, brûlé par un cierge placé trop près, fut ensuite remplacé par une copie du peintre Jobbé-Duval.
Talleyrand, qui revint y vivre à partir de 1816, fut conseiller municipal puis maire de Valencay. Il reconstitua la filature – qui fournissait les usines de Châteauroux, d'Issoudun et la maison Sellière à Paris, et obtint une médaille à l'Exposition de Paris de 1819 – fit ériger le clocher de l'église en 1836, créa un nouveau cimetière et donna un terrain pour édifier la mairie.
"Il n'y a ni mendiants ni individus absolument nécessiteux à Valencay, écrivait le 14 décembre 1825 le préfet de l'Indre au ministre de l'Intérieur, parce que M. de Talleyrand a établi des ateliers où il y a du travail pour tous les âges. Ceux que la maladie atteint sont visités, secourus, consolés par les Sœurs de charité qu'il a dotées et fixées dans cette petite ville".
En 1818, ayant morcelé une propriété dont une partie revint à la commune, il consacra l'autre à la fondation d'une école pour enfants pauvres et offrit à sainte Elisabeth Bichier des Ages, dont il connaissait l'œuvre par son oncle Talleyrand, cardinal-archevêque de Paris, d'y fonder une maison, achevée avec une chapelle en 1820. Celle-ci était ornée de lambris, d'un mobilier de chêne sculpté, de vitraux, d'une Fuite en Égypte attribuée à Le Sueur - détruite par l'incendie du 18 août 1944 - et d'un calice en vermeil ciselé et incrusté de lapis, don du pape Pie VI à un prince Poniatowski archevêque de Cracovie, offert avant 1834 par une de ses nièces qui vécut à Valençay et y fut inhumée, qui fut rendu en 1905 au duc de Valençay, et finalement transmis au musée du Louvre.
Talleyrand, qui s'intéressait au travail des religieuses, visitait souvent ce qu'on appelait "la Maison de Charité", et y menait ses hôtes, dont Mgr de Villèle, archevêque de Bourges, et, le 26 octobre 1834, le duc d'Orléans et une nombreuse suite.
Par un codicille à son testament du 9 mars 1837, Talleyrand, qui mourut un an après, assura la perpétuité de l'établissement, et exprima la volonté d'y être inhumé et à cet effet fit creuser une grande crypte sous le chœur de la chapelle de l'école libre.
Tarifs
INDIVIDUELS
- Adulte : 11,50 €
- Réduit : 8,00 €*
- Bout'Chou (4-6 ans) : 2,50 €
- Voiturette électrique : 10,00 € (4 personnes)
billet d'entrée GRATUIT LE JOUR DE VOTRE ANNIVERSAIRE
(sur présentation d'un justificatif d'identité)
GROUPES (à partir de 20 pers)
- Adulte Visite du Parc & Château : 9,00 €
- Adulte Visite du Parc & Château + voiturette électrique : 11,00 €
- Scolaires : 5,50 € (hors journées spéciales scolaires)
- Scolaires Maternelles : 2,50 € (hors journées spéciales scolaires)
VISITE AUX CHANDELLES
Individuels
- Adulte : 15,00 €
- Réduit : 11,00 €*
- Bout'Chou (4-6 ans) : 2,50 €
- Combiné Tarif Adulte Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 20,50 €
- Combiné Tarif Réduit Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 15,50 €*
- Combiné Tarif Bout'Chou (4-6 ans) Château (visite de jour) + Visite aux chandelles : 5,00 €
Groupes (à partir de 20 pers)
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*Tarif réduit : (jeunes de 7 à 17 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, invalides sur présentation d'un justificatif)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
À part le Royaume0Unis est-ce qu'il y a un pays, qui en a autant que vous des châteaux?
Et j'ai l'impression qu'en France les châteaux sont plus des musées, que le Royaume-Unis où les châteaux sont des résidences.
C'est vrai que les châteaux de France sont féerique, la couleur de la pierre y est pour beaucoup et avec l'ardoise sur les toitures se marient très bien avec la pierre blanche.
Et j'ai l'impression qu'en France les châteaux sont plus des musées, que le Royaume-Unis où les châteaux sont des résidences.
C'est vrai que les châteaux de France sont féerique, la couleur de la pierre y est pour beaucoup et avec l'ardoise sur les toitures se marient très bien avec la pierre blanche.
- saintluc
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Oui, très peu de grands châteaux français sont privés.
Le prix d'un petit château n'est pas excessif
http://www.maisons-et-chateaux.com/fich ... C-sel0.htm
Le prix d'un petit château n'est pas excessif
http://www.maisons-et-chateaux.com/fich ... C-sel0.htm
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château de Villandry est un château de la Loire d'architecture Renaissance situé à 15 km à l'ouest de Tours en France.
Le château est situé sur la route départementale D7. Il a été restauré par Joachim Carvallo. Il est connu pour ses six jardins: son donjon domine en effet le potager décoratif (1 ha), le jardin d'ornement planté de hauts buis, le jardin d'eau de type "classique", le jardin du soleil créé en 2008, le labyrinthe de charmilles, le jardin des simples d'inspiration médiévale. Un tennis gazon a été rouvert en 2010.
L'intérieur date du XVIIIe siècle.
C'est dans cette forteresse qu'eut lieu, le 4 juillet 1189, « la Paix de Colombiers » (nom de Villandry au Moyen Âge), au cours de laquelle Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, vint devant Philippe Auguste, roi de France, reconnaître sa défaite.
Cette paix marque une étape essentielle du triomphe de la monarchie capétienne sur les grands féodaux, au premier rang desquels les Plantagenêts, dont l'immense domaine français comprenait la Normandie, la Bretagne, le Maine, la Touraine, l'Anjou, le Poitou et l'Aquitaine.
Au XIVe siècle, le château devint successivement la propriété de la famille de Craon, puis celle de Chabot. Il est racheté en 1532 par Jean le Breton. Celui-ci fait raser une vieille forteresse du XIIe siècle, dont il ne reste aujourd'hui que les fondations et le donjon que l'on devine derrière la cour d'honneur, afin de construire l'actuel château.
Le château de Villandry, achevé vers 1536, est le dernier des grands châteaux qui furent bâtis sur les bords de Loire à l'époque de la Renaissance ; il fut construit par un ministre des Finances de François Ier, Jean le Breton.
Les descendants de Jean le Breton conservèrent Villandry jusqu'en 1754, année où Louis-Henri d'Aubigné, "marquis de Villandry, Savonnières, Cornuson, maréchal des camp et armée du roi, lieutenant général des ville, château et sénéchaussée de Saumur, Saumurois et Haut-Anjou", vendit la propriété au comte Michel Ange de Castellane, brigadier des armées du roi, ambassadeur à la Porte Ottomane, issu d'une des plus anciennes et illustres familles de Provence.
Le nouveau seigneur de Villandry fit construire les grands communs de style classique symétriques, de part et d'autre de l'avant-cour, et réaménagea l'intérieur du château en l'adaptant aux normes de confort du XVIIIe siècle, plus proches des nôtres que celles de la Renaissance.
Le titre de marquisat étant éteint par cette vente, Villandry fut érigé en comté en sa faveur en mai 1758.
"Le marquis ne rêvait qu'à en faire une grande maison avec les conforts de l'époque, de nombreuses fenêtres dont la moitié n'étaient que peintes pour paraître, des balcons entourant les étages pour prendre l'air, des ponts donnant accès des salons aux jardins et des pavillons pour cure d'air (...) L'intérieur du château avait aussi été remanié presque complètement. L'escalier Renaissance de forme octogonale rappelant celui de Blois et qui était situé dans l'angle droit avait été remplacé par l'escalier intérieur en pierre avec rampe en fer forgé, de style Louis XV".
(P. Le Noac'h, "Histoire de Villandry et de son château", Tours, 1949, p.30).
Le marquis mourut à 79 ans le 26 septembre 1782 et fut inhumé dans le caveau seigneurial de l'église de Villandry.
En 1789 son fils Esprit-François-Henri, marquis de Castellane, chevalier d'honneur de Sophie de France et dernier seigneur du lieu, comparut à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine.
Les Castellane, héritiers de la duchesse de Dino, possédèrent le château de Rochecotte à Saint-Patrice (37) jusqu'en 1978.
En 1791 le marquis de Castellane se retirant à Paris, vendit pour 850 000 livres le château meublé à François Chénais, qui avait fait fortune dans les plantations de café des Antilles, où, il possédait 400 esclaves noirs ; époux de la riche créole Elisabeth Pondary, il jouissait d'un revenu de plus de 1 200 000 livres, avant la "révolution de Saint-Domingue" (1792) qui ruina ses affaires, sans toucher cependant ses avoirs français.
Nommé commandant de la Garde Nationale, le nouveau châtelain fut néanmoins accusé de cacher dix canons qui lui sont réclamés pour la municipalité de Tours, mais lors des perquisitions au château on ne trouve que "six morceaux de carabines hors d'état"...Par lassitude et par économie il renvoie son régisseur et réduit son personnel, prélude à la liquidation de la propriété.
"Après avoir fait faire de nouvelles caisses pour 250 orangers réputés parmi les plus beaux de France, pris de colère à l'annonce de réparations nécessaires à l'orangerie, il brada les caisses neuves et fit arracher et scier les arbustes pour s'en chauffer pendant deux hivers..." Se retirant à Tours, il remit en vente domaine et château, qu'il finit par proposer à G.J. Ouvrard, munitionnaire et profiteur de guerre; celui-ci obtint le domaine pour 350 000 francs, soit le tiers de sa valeur, y compris "de très belles glaces, plus de 25 000 francs de linge, des meubles et des porcelaines".
En 1804 Chénais, digne par sa ladrerie d'être le modèle au Père Goriot, remaria sa fille récemment divorcée au général baron Paul Thiébault; celui-ci Vénérable de la loge maçonnique locale, fut blessé à Austerlitz, puis acheta une partie du domaine de Richelieu; en 1815, il dut quitter Paris pour Tours. Veuf en 1820, il mourut en 1846.
Un matin de 1807, sur plainte de son beau-père, Thiébault avait dû forcer manu militari la porte d'Ouvrard, qui devait encore sur Villandry 60 000 francs.
Finalement "Napoléon Ier se paya des dettes d'Ouvrard en s'adjugeant Villandry pour le donner à son frère Jérôme, qui le céda par échange à la famille Hainguerlot...créancière de l'Empereur, résultat d'un arrangement de famille entre les Bonaparte vers 1810-1811, selon l'historien Frédéric Masson ("Napoléon et sa famille", 1903, tome VI, pp. 157 et 360), "suite à la responsabilité de Jérôme Bonaparte dans la liquidation Dijon, qui réduisit à la misère plus de 1200 familles".
Le fils de Pierre Laurent : George Tom Hainguerlot, (1795-1868 homme d'affaires, fut fait baron en 1829 sous Charles X. Marié a Stephanie Oudinot fille du Marechal Oudinot (gouverneur des Invalides. ll posséda entre autres biens le château de Stains (Seine-Saint-Denis).
Pierre-Laurent (1767-1841) le premier du nom propriétaire de Villandry, mourut en 1841.
De 1873 à 1895 le curé de Villandry, avec l'aide financière de celle-ci - qui mourut au château le 18 octobre 1893 - orna l'église paroissiale d'un grand orgue, de deux grosses cloches, des vitraux du chœur et du transept, d'autels en pierre, etc. (Le Noac'h, op.cit., p.45).
Le 27 août 1849 le général Oudinot, duc de Reggio, commandant en chef de l'armée d'Italie, donna à l'église de Villandry par l'entremise de sa sœur le corps de sainte Marie-Victoire, "vierge et martyre", relique extraite d'un cimetière romain qui lui avait remise par le pape Pie IX le 24 mai 1824.
Le 17 mai 1873, le caveau seigneurial de l'église de Villandry hébergea provisoirement le corps d'Alice-Marie Blount, épouse d'Edouard Hainguerlot.
Rose-Paméla Hainguerlot (+ 1881), épousa le baron Alphée Bourdon de Vatry, agent de change et député de la Meurthe sous Louis-Philippe (1793 ? - 1871), acquéreur en 1851 de l'ancienne abbaye de Chaalis, qu'elle légua à son neveu Alfred Hainguerlot ; elle protégea la portraitiste et collectionneuse Nélie Jacquemart.
Le château de Champchevrier à Cléré-Les-Pins (Indre-et-Loire) conserve un groupe en bronze, "présent de chasse" offert par les Hainguerlot à leurs hôtes de l'époque.
En 1894 Alfred Hainguerlot vendit puis racheta le domaine, pour le revendre nouveau en 1897 à des marchands de biens qui le morcelèrent pour en tirer plus de profit : "Ne trouvant pas d'acquéreurs, ceux-ci voulaient le démolir pour en revendre les pierres" (Joachim Carvallo cité par Le Noac'h, op.cit. p 30).
Fin 1900 le château est revendu au professeur de physique et pharmacien François-Pierre Le Roux, âgé de 70 ans qui, "(...) se rendant compte que son projet d'usine de produits pharmaceutiques grâce aux chutes d'eau ne lui aurait pas suffisamment rapporté pour entretenir Villandry, remit le château en vente par trois fois, à 160 000, 140 000 et enfin à 120 000 francs" (même réf., p.30).
Fin 1906, le château est finalement acheté par le Docteur Joachim Carvallo, né en Espagne en 1869, et son épouse Ann Coleman, richissime héritière de grands sidérurgistes américains et arrière-grand-père des actuels propriétaires, qui abandonna la brillante carrière scientifique qu'il menait, auprès du professeur Charles Richet (Prix Nobel de médecine en 1913), pour se consacrer uniquement à Villandry.
Plafond du Salon Oriental du Dr Carvallo
« Je me trouvais près de Lyon lorsque j'entendis parler de cette propriété. Je vins la visiter. Le château était tout en fenêtres, en balcons, en ouvertures à trompe-l'œil. Le parc était constitué à l'anglaise, en vallonnements et mamelonnements (...), planté de maintes espèces exotiques récemment importées: cèdres, pins, thuyas, magnolias, massés sur les revers de monticules artificiels. Le château lui-même disparaissait au milieu d'une forêt d'arbres et de verdure (...) L'ensemble cependant me plut. Le prix ne me parut pas exagéré. L'acte de vente fut signé sur l'heure. Deux jours après, le pauvre homme mourait de la goutte. Quand, au début de 1907, je vins m'installer à Villandry, je fus effrayé, en examinant de près le château et la propriété, de la charge écrasante que j'avais assumée. Pendant les premiers mois je fus presque uniquement préoccupé par les travaux d'aménagement et de toilette du château (..) Ce n'est que vers le mois de septembre 1907 que je pus me mettre à l'oeuvre »(même réf., p .31) .
Il sauva ainsi le château qui était sur le point d'être démoli et créa, en pleine harmonie avec l'architecture Renaissance de ce dernier, les jardins que nous voyons aujourd'hui.
Il le remeubla et y installa une importante collection de tableaux de maîtres espagnols anciens, exposée à Paris en 1929, et qui après sa mort (1924) fut divisée; certains tableaux et statues de cette collection sont reproduits dans un album-souvenir de 24 vues sur Villandry (Tours, R.Dorange éditeur, s.d. - arch. pers.).
Joachim Carvallo repose depuis Le 15 mars 1936 dans le caveau seigneurial de l'église de Villandry.
Il fut également le fondateur, en 1924, de la première association française de défense du patrimoine monumental privé La Demeure Historique, regroupant les propriétaires de châteaux historiques. et fut un pionnier de l'ouverture de ces monuments au public.
Il ne reste du château féodal que le donjon du XIIe siècle.
Le château Renaissance est construit dans le style des châteaux de la Loire, c'est le château de Villesavin en grande taille.
Les communs avec leurs toits "à la Mansart" et les deux pavillons qui encadrent l'entrée du château, ont été construits à partir de 1754.
L'ensemble après avoir été inscrit le 12 avril 1927 a été classé le 4 septembre 1934[
Les jardins du château sont la reconstitution à partir de textes anciens d'un jardin à la française du XIVe siècle. Ces jardins sont divisés en quatre terrasses : une terrasse supérieure comportant le jardin du soleil (création 2008), puis une terrasse avec le jardin d'eau entouré d'un cloître de tilleuls, puis une terrasse accueillant le jardin d'ornement ou jardin de broderies de buis taillés et d'ifs en topiaire et enfin une terrasse inférieure avec le potager décoratif , lui aussi formant un dessin de broderie.
Le jardin d'ornement situé au-dessus du potager prolonge les salons du château. Monter jusqu'au belvédère permet d'avoir une vue magnifique sur l'ensemble. Il est constitué les jardins d'amour divisés en 4 ensembles :
- L'amour tendre symbolisé par des cœurs séparés de petites flammes.
- L'amour passionné avec des cœurs brisés par la passion, gravés dans un mouvement rappelant la danse.
- L'amour volage avec 4 éventails dans les angles pour représenter la légèreté des sentiments.
- L'amour tragique avec lames de poignards et glaives pour représenter la rivalité amoureuse.
Le jardin d'eau à l'extrémité sud de l'ensemble est de création classique autour d'une large pièce d'eau représentant un miroir Louis XV et entouré d'un cloître végétal de tilleuls.
L'ensemble comprend aussi un labyrinthe planté de charmilles, dont le but est de s'élever spirituellement jusqu'à la plateforme centrale, un jardin des simples, c'est-à-dire des plantes aromatiques et médicinales, traditionnel au Moyen Âge, la Forêt avec des terrasses fleuries autour d'une serre et d'un beau pavillon du XVIIIe siècle, le Pavillon de l'Audience, enfin le jardin du soleil, le dernier-né, avec 3 espaces de verdure, la chambre des nuages aux tons bleus et blancs, la chambre du soleil où dominent les jaune-orangé et la chambre des enfants avec ses pommiers.
Les fontaines et tonnelles du jardin ont été restaurées à partir de 1994. Les jardins forment un ensemble limité au nord par la route de Tours, au sud par le chemin rural de la Bergerie, à l'ouest par le mur de clôture longeant le labyrinthe végétal.
Ils ont obtenu le label de Jardin remarquable
Tarifs et Horaires 2012 :
Les jardins sont ouverts tous les jours, toute l'année à partir de 9h00.
Le château est ouvert à partir de 9h00 du 11 février au 11 novembre 2012 ainsi que pendant les vacances de Noël.
Tarifs 2012:
Adultes : 9.50 € pour la visite du Château et des jardins; 6.50 € pour les Jardins seuls
Tarif réduit* : 5.50 € pour la visite du Château et des jardins; 4 € pour les Jardins seuls
Groupe (15 pers. minimun) : 7 € pour la visite du Château et des jardins; 4.50 € pour les Jardins seuls
Avec audioguide :
Adultes : 13 € pour la visite du Château et des jardins; 10 € pour les Jardins seuls
Tarif réduit* : 9 € pour la visite du Château et des jardins; 7.50 € pour les Jardins seuls
Groupe (15 pers. minimun) : 10.50 € pour la visite du Château et des jardins; 8 € pour les Jardins seuls
* jeunes de 8 à 18 ans, étudiants de moins de 26 ans sur présentation de leur carte. Gratuit pour les moins de 8 ans.
Les offres de visites sont riches et diversifiées :
Outre les visites avec dépliants et les visites guidées en français, le site propose :
- des visites guidées pour groupes en langues étrangères : anglais, allemand, italien et espagnol.
- une salle de séminaires et de réceptions qui permet à des entreprises de profiter du cadre splendide des jardins et de déjeuner dans des conditions idéales - de confort et de calme.
- des visites audioguidées en français, anglais,allemand,italien et espagnol.
- dans le cadre de l'opération "Entrez dans la Cour des Grands", le site propose également un parcours de visite adapté aux enfants constitué de huit stations - d'interprétation dans les jardins, d'une fiche-jeu ainsi qu'une visite audioguidée pour le jeune public.
Contact :
Château de Villandry – 37510 VILLANDRY
Tél : 02.47.50.02.09 / Fax : 02.47.50.12.85
Site web : http://www.chateauvillandry.com
Email : info@chateauvillandry.com
Le château est situé sur la route départementale D7. Il a été restauré par Joachim Carvallo. Il est connu pour ses six jardins: son donjon domine en effet le potager décoratif (1 ha), le jardin d'ornement planté de hauts buis, le jardin d'eau de type "classique", le jardin du soleil créé en 2008, le labyrinthe de charmilles, le jardin des simples d'inspiration médiévale. Un tennis gazon a été rouvert en 2010.
L'intérieur date du XVIIIe siècle.
C'est dans cette forteresse qu'eut lieu, le 4 juillet 1189, « la Paix de Colombiers » (nom de Villandry au Moyen Âge), au cours de laquelle Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, vint devant Philippe Auguste, roi de France, reconnaître sa défaite.
Cette paix marque une étape essentielle du triomphe de la monarchie capétienne sur les grands féodaux, au premier rang desquels les Plantagenêts, dont l'immense domaine français comprenait la Normandie, la Bretagne, le Maine, la Touraine, l'Anjou, le Poitou et l'Aquitaine.
Au XIVe siècle, le château devint successivement la propriété de la famille de Craon, puis celle de Chabot. Il est racheté en 1532 par Jean le Breton. Celui-ci fait raser une vieille forteresse du XIIe siècle, dont il ne reste aujourd'hui que les fondations et le donjon que l'on devine derrière la cour d'honneur, afin de construire l'actuel château.
Le château de Villandry, achevé vers 1536, est le dernier des grands châteaux qui furent bâtis sur les bords de Loire à l'époque de la Renaissance ; il fut construit par un ministre des Finances de François Ier, Jean le Breton.
Les descendants de Jean le Breton conservèrent Villandry jusqu'en 1754, année où Louis-Henri d'Aubigné, "marquis de Villandry, Savonnières, Cornuson, maréchal des camp et armée du roi, lieutenant général des ville, château et sénéchaussée de Saumur, Saumurois et Haut-Anjou", vendit la propriété au comte Michel Ange de Castellane, brigadier des armées du roi, ambassadeur à la Porte Ottomane, issu d'une des plus anciennes et illustres familles de Provence.
Le nouveau seigneur de Villandry fit construire les grands communs de style classique symétriques, de part et d'autre de l'avant-cour, et réaménagea l'intérieur du château en l'adaptant aux normes de confort du XVIIIe siècle, plus proches des nôtres que celles de la Renaissance.
Le titre de marquisat étant éteint par cette vente, Villandry fut érigé en comté en sa faveur en mai 1758.
"Le marquis ne rêvait qu'à en faire une grande maison avec les conforts de l'époque, de nombreuses fenêtres dont la moitié n'étaient que peintes pour paraître, des balcons entourant les étages pour prendre l'air, des ponts donnant accès des salons aux jardins et des pavillons pour cure d'air (...) L'intérieur du château avait aussi été remanié presque complètement. L'escalier Renaissance de forme octogonale rappelant celui de Blois et qui était situé dans l'angle droit avait été remplacé par l'escalier intérieur en pierre avec rampe en fer forgé, de style Louis XV".
(P. Le Noac'h, "Histoire de Villandry et de son château", Tours, 1949, p.30).
Le marquis mourut à 79 ans le 26 septembre 1782 et fut inhumé dans le caveau seigneurial de l'église de Villandry.
En 1789 son fils Esprit-François-Henri, marquis de Castellane, chevalier d'honneur de Sophie de France et dernier seigneur du lieu, comparut à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine.
Les Castellane, héritiers de la duchesse de Dino, possédèrent le château de Rochecotte à Saint-Patrice (37) jusqu'en 1978.
En 1791 le marquis de Castellane se retirant à Paris, vendit pour 850 000 livres le château meublé à François Chénais, qui avait fait fortune dans les plantations de café des Antilles, où, il possédait 400 esclaves noirs ; époux de la riche créole Elisabeth Pondary, il jouissait d'un revenu de plus de 1 200 000 livres, avant la "révolution de Saint-Domingue" (1792) qui ruina ses affaires, sans toucher cependant ses avoirs français.
Nommé commandant de la Garde Nationale, le nouveau châtelain fut néanmoins accusé de cacher dix canons qui lui sont réclamés pour la municipalité de Tours, mais lors des perquisitions au château on ne trouve que "six morceaux de carabines hors d'état"...Par lassitude et par économie il renvoie son régisseur et réduit son personnel, prélude à la liquidation de la propriété.
"Après avoir fait faire de nouvelles caisses pour 250 orangers réputés parmi les plus beaux de France, pris de colère à l'annonce de réparations nécessaires à l'orangerie, il brada les caisses neuves et fit arracher et scier les arbustes pour s'en chauffer pendant deux hivers..." Se retirant à Tours, il remit en vente domaine et château, qu'il finit par proposer à G.J. Ouvrard, munitionnaire et profiteur de guerre; celui-ci obtint le domaine pour 350 000 francs, soit le tiers de sa valeur, y compris "de très belles glaces, plus de 25 000 francs de linge, des meubles et des porcelaines".
En 1804 Chénais, digne par sa ladrerie d'être le modèle au Père Goriot, remaria sa fille récemment divorcée au général baron Paul Thiébault; celui-ci Vénérable de la loge maçonnique locale, fut blessé à Austerlitz, puis acheta une partie du domaine de Richelieu; en 1815, il dut quitter Paris pour Tours. Veuf en 1820, il mourut en 1846.
Un matin de 1807, sur plainte de son beau-père, Thiébault avait dû forcer manu militari la porte d'Ouvrard, qui devait encore sur Villandry 60 000 francs.
Finalement "Napoléon Ier se paya des dettes d'Ouvrard en s'adjugeant Villandry pour le donner à son frère Jérôme, qui le céda par échange à la famille Hainguerlot...créancière de l'Empereur, résultat d'un arrangement de famille entre les Bonaparte vers 1810-1811, selon l'historien Frédéric Masson ("Napoléon et sa famille", 1903, tome VI, pp. 157 et 360), "suite à la responsabilité de Jérôme Bonaparte dans la liquidation Dijon, qui réduisit à la misère plus de 1200 familles".
Le fils de Pierre Laurent : George Tom Hainguerlot, (1795-1868 homme d'affaires, fut fait baron en 1829 sous Charles X. Marié a Stephanie Oudinot fille du Marechal Oudinot (gouverneur des Invalides. ll posséda entre autres biens le château de Stains (Seine-Saint-Denis).
Pierre-Laurent (1767-1841) le premier du nom propriétaire de Villandry, mourut en 1841.
De 1873 à 1895 le curé de Villandry, avec l'aide financière de celle-ci - qui mourut au château le 18 octobre 1893 - orna l'église paroissiale d'un grand orgue, de deux grosses cloches, des vitraux du chœur et du transept, d'autels en pierre, etc. (Le Noac'h, op.cit., p.45).
Le 27 août 1849 le général Oudinot, duc de Reggio, commandant en chef de l'armée d'Italie, donna à l'église de Villandry par l'entremise de sa sœur le corps de sainte Marie-Victoire, "vierge et martyre", relique extraite d'un cimetière romain qui lui avait remise par le pape Pie IX le 24 mai 1824.
Le 17 mai 1873, le caveau seigneurial de l'église de Villandry hébergea provisoirement le corps d'Alice-Marie Blount, épouse d'Edouard Hainguerlot.
Rose-Paméla Hainguerlot (+ 1881), épousa le baron Alphée Bourdon de Vatry, agent de change et député de la Meurthe sous Louis-Philippe (1793 ? - 1871), acquéreur en 1851 de l'ancienne abbaye de Chaalis, qu'elle légua à son neveu Alfred Hainguerlot ; elle protégea la portraitiste et collectionneuse Nélie Jacquemart.
Le château de Champchevrier à Cléré-Les-Pins (Indre-et-Loire) conserve un groupe en bronze, "présent de chasse" offert par les Hainguerlot à leurs hôtes de l'époque.
En 1894 Alfred Hainguerlot vendit puis racheta le domaine, pour le revendre nouveau en 1897 à des marchands de biens qui le morcelèrent pour en tirer plus de profit : "Ne trouvant pas d'acquéreurs, ceux-ci voulaient le démolir pour en revendre les pierres" (Joachim Carvallo cité par Le Noac'h, op.cit. p 30).
Fin 1900 le château est revendu au professeur de physique et pharmacien François-Pierre Le Roux, âgé de 70 ans qui, "(...) se rendant compte que son projet d'usine de produits pharmaceutiques grâce aux chutes d'eau ne lui aurait pas suffisamment rapporté pour entretenir Villandry, remit le château en vente par trois fois, à 160 000, 140 000 et enfin à 120 000 francs" (même réf., p.30).
Fin 1906, le château est finalement acheté par le Docteur Joachim Carvallo, né en Espagne en 1869, et son épouse Ann Coleman, richissime héritière de grands sidérurgistes américains et arrière-grand-père des actuels propriétaires, qui abandonna la brillante carrière scientifique qu'il menait, auprès du professeur Charles Richet (Prix Nobel de médecine en 1913), pour se consacrer uniquement à Villandry.
Plafond du Salon Oriental du Dr Carvallo
« Je me trouvais près de Lyon lorsque j'entendis parler de cette propriété. Je vins la visiter. Le château était tout en fenêtres, en balcons, en ouvertures à trompe-l'œil. Le parc était constitué à l'anglaise, en vallonnements et mamelonnements (...), planté de maintes espèces exotiques récemment importées: cèdres, pins, thuyas, magnolias, massés sur les revers de monticules artificiels. Le château lui-même disparaissait au milieu d'une forêt d'arbres et de verdure (...) L'ensemble cependant me plut. Le prix ne me parut pas exagéré. L'acte de vente fut signé sur l'heure. Deux jours après, le pauvre homme mourait de la goutte. Quand, au début de 1907, je vins m'installer à Villandry, je fus effrayé, en examinant de près le château et la propriété, de la charge écrasante que j'avais assumée. Pendant les premiers mois je fus presque uniquement préoccupé par les travaux d'aménagement et de toilette du château (..) Ce n'est que vers le mois de septembre 1907 que je pus me mettre à l'oeuvre »(même réf., p .31) .
Il sauva ainsi le château qui était sur le point d'être démoli et créa, en pleine harmonie avec l'architecture Renaissance de ce dernier, les jardins que nous voyons aujourd'hui.
Il le remeubla et y installa une importante collection de tableaux de maîtres espagnols anciens, exposée à Paris en 1929, et qui après sa mort (1924) fut divisée; certains tableaux et statues de cette collection sont reproduits dans un album-souvenir de 24 vues sur Villandry (Tours, R.Dorange éditeur, s.d. - arch. pers.).
Joachim Carvallo repose depuis Le 15 mars 1936 dans le caveau seigneurial de l'église de Villandry.
Il fut également le fondateur, en 1924, de la première association française de défense du patrimoine monumental privé La Demeure Historique, regroupant les propriétaires de châteaux historiques. et fut un pionnier de l'ouverture de ces monuments au public.
Il ne reste du château féodal que le donjon du XIIe siècle.
Le château Renaissance est construit dans le style des châteaux de la Loire, c'est le château de Villesavin en grande taille.
Les communs avec leurs toits "à la Mansart" et les deux pavillons qui encadrent l'entrée du château, ont été construits à partir de 1754.
L'ensemble après avoir été inscrit le 12 avril 1927 a été classé le 4 septembre 1934[
Les jardins du château sont la reconstitution à partir de textes anciens d'un jardin à la française du XIVe siècle. Ces jardins sont divisés en quatre terrasses : une terrasse supérieure comportant le jardin du soleil (création 2008), puis une terrasse avec le jardin d'eau entouré d'un cloître de tilleuls, puis une terrasse accueillant le jardin d'ornement ou jardin de broderies de buis taillés et d'ifs en topiaire et enfin une terrasse inférieure avec le potager décoratif , lui aussi formant un dessin de broderie.
Le jardin d'ornement situé au-dessus du potager prolonge les salons du château. Monter jusqu'au belvédère permet d'avoir une vue magnifique sur l'ensemble. Il est constitué les jardins d'amour divisés en 4 ensembles :
- L'amour tendre symbolisé par des cœurs séparés de petites flammes.
- L'amour passionné avec des cœurs brisés par la passion, gravés dans un mouvement rappelant la danse.
- L'amour volage avec 4 éventails dans les angles pour représenter la légèreté des sentiments.
- L'amour tragique avec lames de poignards et glaives pour représenter la rivalité amoureuse.
Le jardin d'eau à l'extrémité sud de l'ensemble est de création classique autour d'une large pièce d'eau représentant un miroir Louis XV et entouré d'un cloître végétal de tilleuls.
L'ensemble comprend aussi un labyrinthe planté de charmilles, dont le but est de s'élever spirituellement jusqu'à la plateforme centrale, un jardin des simples, c'est-à-dire des plantes aromatiques et médicinales, traditionnel au Moyen Âge, la Forêt avec des terrasses fleuries autour d'une serre et d'un beau pavillon du XVIIIe siècle, le Pavillon de l'Audience, enfin le jardin du soleil, le dernier-né, avec 3 espaces de verdure, la chambre des nuages aux tons bleus et blancs, la chambre du soleil où dominent les jaune-orangé et la chambre des enfants avec ses pommiers.
Les fontaines et tonnelles du jardin ont été restaurées à partir de 1994. Les jardins forment un ensemble limité au nord par la route de Tours, au sud par le chemin rural de la Bergerie, à l'ouest par le mur de clôture longeant le labyrinthe végétal.
Ils ont obtenu le label de Jardin remarquable
Tarifs et Horaires 2012 :
Les jardins sont ouverts tous les jours, toute l'année à partir de 9h00.
Le château est ouvert à partir de 9h00 du 11 février au 11 novembre 2012 ainsi que pendant les vacances de Noël.
Tarifs 2012:
Adultes : 9.50 € pour la visite du Château et des jardins; 6.50 € pour les Jardins seuls
Tarif réduit* : 5.50 € pour la visite du Château et des jardins; 4 € pour les Jardins seuls
Groupe (15 pers. minimun) : 7 € pour la visite du Château et des jardins; 4.50 € pour les Jardins seuls
Avec audioguide :
Adultes : 13 € pour la visite du Château et des jardins; 10 € pour les Jardins seuls
Tarif réduit* : 9 € pour la visite du Château et des jardins; 7.50 € pour les Jardins seuls
Groupe (15 pers. minimun) : 10.50 € pour la visite du Château et des jardins; 8 € pour les Jardins seuls
* jeunes de 8 à 18 ans, étudiants de moins de 26 ans sur présentation de leur carte. Gratuit pour les moins de 8 ans.
Les offres de visites sont riches et diversifiées :
Outre les visites avec dépliants et les visites guidées en français, le site propose :
- des visites guidées pour groupes en langues étrangères : anglais, allemand, italien et espagnol.
- une salle de séminaires et de réceptions qui permet à des entreprises de profiter du cadre splendide des jardins et de déjeuner dans des conditions idéales - de confort et de calme.
- des visites audioguidées en français, anglais,allemand,italien et espagnol.
- dans le cadre de l'opération "Entrez dans la Cour des Grands", le site propose également un parcours de visite adapté aux enfants constitué de huit stations - d'interprétation dans les jardins, d'une fiche-jeu ainsi qu'une visite audioguidée pour le jeune public.
Contact :
Château de Villandry – 37510 VILLANDRY
Tél : 02.47.50.02.09 / Fax : 02.47.50.12.85
Site web : http://www.chateauvillandry.com
Email : info@chateauvillandry.com
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Ce qui m'émerveille ce n,est pas la richesse, mais la vieillesse des lieux, des murs, des scuptures, des meubles.... Ainsi que l'histoire de tout cela!
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
La France peut bien être le pays le plus visité au monde.
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château de Villesavin est un château situé sur la commune de Tour-en-Sologne, dans le département de Loir-et-Cher (41), en France.
Il se trouve plus précisément à 17 km de Blois, 9 km de Chambord et 6 km de Cheverny.
Le château de Villesavin est un château situé sur la commune de Tour-en-Sologne, dans le département de Loir-et-Cher (41), en France.
Il se trouve plus précisément à 17 km de Blois, 9 km de Chambord et 6 km de Cheverny.
Il est inspiré des villas de la Renaissance italienne et les façades font référence au château de Chambord. Le corps de bâtiment principal n'a qu'un seul étage. Les tours rondes que l'on trouvait auparavant, furent remplacées par des pavillons carrés symétriques. On peut y observer les lucarnes traditionnelles du Val de Loire. L'escalier principal se trouve à l'intérieur du corps central.
À l'entrée de la cour d'honneur sont bâtis deux pavillons, dont l'un abrite la chapelle.
Il a été inscrit le 5 octobre 1928 puis classé monument historique par arrêté du 10 juillet 1959[
http://www.chateau-de-villesavin.com/default.asp
Voici la rubrique châteaux de la Loire terminée.
Il se trouve plus précisément à 17 km de Blois, 9 km de Chambord et 6 km de Cheverny.
Le château de Villesavin est un château situé sur la commune de Tour-en-Sologne, dans le département de Loir-et-Cher (41), en France.
Il se trouve plus précisément à 17 km de Blois, 9 km de Chambord et 6 km de Cheverny.
Il est inspiré des villas de la Renaissance italienne et les façades font référence au château de Chambord. Le corps de bâtiment principal n'a qu'un seul étage. Les tours rondes que l'on trouvait auparavant, furent remplacées par des pavillons carrés symétriques. On peut y observer les lucarnes traditionnelles du Val de Loire. L'escalier principal se trouve à l'intérieur du corps central.
À l'entrée de la cour d'honneur sont bâtis deux pavillons, dont l'un abrite la chapelle.
Il a été inscrit le 5 octobre 1928 puis classé monument historique par arrêté du 10 juillet 1959[
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
merci beaucoup saintluc de nous avoir emerveilles de tous ces beaux chateaux
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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