UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 02/04/2012 à 21:16
L'homme aurait su faire du feu il y a un million d'années
Les ancêtres de l'homme auraient appris à faire un feu de camp il y a un million d'années, soit peut-être 300.000 ans plus tôt qu'estimé jusqu'à présent, ont affirmé lundi des chercheurs ayant examiné des traces de foyer dans une caverne sud-africaine.
Jusqu'à présent, les anthropologues n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur l'époque à laquelle nos ancêtres préhistoriques avaient découvert le moyen de produire des étincelles pour allumer un feu afin de chauffer des aliments et se protéger du froid, selon une étude parue dans la publication hebdomadaire américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Des indices de telles activités avaient été trouvés en Afrique, en Asie et en Europe, tandis que les premières preuves admises jusqu'à présent étaient des morceaux de récipients calcinés recueillis en Israël et datés d'il y a 700.000 ou 800.000 années.
Des fragments d'os d'animaux brûlés et d'outils en pierre qui semblent encore plus vieux ont été découverts dans des sédiments à l'intérieur de la caverne Wonderwerk dans le centre-nord de l'Afrique du Sud, où des fouilles antérieures avaient déjà révélé d'importantes traces de présence humaine.
Des chercheurs ont trouvé "des cendres de substances végétales bien préservées et des fragments d'ossements, déposés sur des surfaces bien délimitées et mélangés aux sédiments", ce qui laisse supposer l'existence de petits foyers près de l'entrée de la caverne, indiquent les auteurs de l'étude.
Certains fragments font apparaître une décoloration de la surface, effet typique d'un feu contrôlé et non d'un feu d'origine naturelle ou d'un autre phénomène du même genre.
"L'analyse recule de 300.000 ans le moment de l'utilisation du feu par l'homme, ce qui suggère que les ancêtres de l'homme, déjà du temps de l'homo erectus, pouvaient avoir adopté le feu dans leur mode de vie", a dit un anthropologue de l'Université de Toronto, Michael Chazan, co-directeur du projet.
L'Homo erectus est l'un des plus anciens bipèdes ancêtres d'Homo sapiens. Avec de longues jambes et un gros cerveau, il aurait peuplé la Terre il y a 1,8 million d'années environ, bien avant le Néandertalien.
"La maîtrise du feu pourrait avoir été un tournant majeur dans l'évolution de l'homme", a ajouté M. Chazan.
"L'impact de la nourriture cuite est bien établi, mais l'impact de la maîtrise du feu pouvait toucher tous les éléments de la société humaine. Les contacts sociaux autour d'un feu de camp pourraient être un aspect essentiel de ce qui nous rend humains", a-t-il poursuivi.
L'équipe internationale ayant produit l'étude comprend des experts de l'Université de Boston, de l'Académie des Sciences de Heidelberg en Allemagne, de l'Université Hébraïque de Jérusalem, de l'Université du Witwatersrand à Johannesburg et de l'Université de Toronto au Canada.
L'homme aurait su faire du feu il y a un million d'années
Les ancêtres de l'homme auraient appris à faire un feu de camp il y a un million d'années, soit peut-être 300.000 ans plus tôt qu'estimé jusqu'à présent, ont affirmé lundi des chercheurs ayant examiné des traces de foyer dans une caverne sud-africaine.
Jusqu'à présent, les anthropologues n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur l'époque à laquelle nos ancêtres préhistoriques avaient découvert le moyen de produire des étincelles pour allumer un feu afin de chauffer des aliments et se protéger du froid, selon une étude parue dans la publication hebdomadaire américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Des indices de telles activités avaient été trouvés en Afrique, en Asie et en Europe, tandis que les premières preuves admises jusqu'à présent étaient des morceaux de récipients calcinés recueillis en Israël et datés d'il y a 700.000 ou 800.000 années.
Des fragments d'os d'animaux brûlés et d'outils en pierre qui semblent encore plus vieux ont été découverts dans des sédiments à l'intérieur de la caverne Wonderwerk dans le centre-nord de l'Afrique du Sud, où des fouilles antérieures avaient déjà révélé d'importantes traces de présence humaine.
Des chercheurs ont trouvé "des cendres de substances végétales bien préservées et des fragments d'ossements, déposés sur des surfaces bien délimitées et mélangés aux sédiments", ce qui laisse supposer l'existence de petits foyers près de l'entrée de la caverne, indiquent les auteurs de l'étude.
Certains fragments font apparaître une décoloration de la surface, effet typique d'un feu contrôlé et non d'un feu d'origine naturelle ou d'un autre phénomène du même genre.
"L'analyse recule de 300.000 ans le moment de l'utilisation du feu par l'homme, ce qui suggère que les ancêtres de l'homme, déjà du temps de l'homo erectus, pouvaient avoir adopté le feu dans leur mode de vie", a dit un anthropologue de l'Université de Toronto, Michael Chazan, co-directeur du projet.
L'Homo erectus est l'un des plus anciens bipèdes ancêtres d'Homo sapiens. Avec de longues jambes et un gros cerveau, il aurait peuplé la Terre il y a 1,8 million d'années environ, bien avant le Néandertalien.
"La maîtrise du feu pourrait avoir été un tournant majeur dans l'évolution de l'homme", a ajouté M. Chazan.
"L'impact de la nourriture cuite est bien établi, mais l'impact de la maîtrise du feu pouvait toucher tous les éléments de la société humaine. Les contacts sociaux autour d'un feu de camp pourraient être un aspect essentiel de ce qui nous rend humains", a-t-il poursuivi.
L'équipe internationale ayant produit l'étude comprend des experts de l'Université de Boston, de l'Académie des Sciences de Heidelberg en Allemagne, de l'Université Hébraïque de Jérusalem, de l'Université du Witwatersrand à Johannesburg et de l'Université de Toronto au Canada.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 04/04/2012 à 22:42
Le plus gros animal à plumes jamais identifié est un cousin du tyrannosaure
Au royaume des dinosaures, le légendaire tyrannosaure vient de se découvrir un petit cousin couvert de plumes qui, avec 9 mètres de long et un poids d'environ 1,4 tonne, devient tout de même le plus gros animal à plumes jamais identifié.
Des scientifiques chinois et canadiens ont trouvé trois squelettes de ce nouveau type de "tyrannosauroïde géant" dans les fabuleux gisements de fossiles de la province de Liaoning, dans le nord-est de la Chine.
Ce cousin du tyrannosaure arborait "des plumes filamenteuses" d'une longueur d'au moins 15 centimètres, révèlent les paléontologues.
"Elles ressemblaient davantage au duvet d'un poussin moderne qu'aux plumes rigides d'un oiseau adulte", précise le professeur Xing Xu, spécialiste des vertébrés à l'Institut de Paléontologie de Pékin, qui a dirigé l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.
En raison de ces caractéristiques physiques, ses découvreurs l'ont baptisé "Yutyrannus huali", qui signifie "tyran à belles plumes" dans un savant mélange de chinois mandarin et de latin.
Photographe : Brian Choo, AFP :
Une vue d'artiste diffusée le 4 avril 2012 représentant la nouvelle espèce de tyrannosaure, celui à plumes, 'Yutyrannus huali'
Le Yutyrannus huali mesurerait environ neuf mètres de long et aurait pesé près de 1.400 kg. Une taille largement inférieure à celle du célèbre Tyrannosaurus rex mais un poids 40 fois plus important que celui du plus gros dinosaure à plumes connu jusqu'à présent, le Beipiaosaurus.
La présence de plumes chez un tyrannosauroïde géant, davantage associées chez les dinosaures à une fonction d'isolant thermique qu'à la capacité de voler, ne devait pas être nécessaire aux plus gros d'entre eux. "Les gros animaux peuvent généralement conserver leur chaleur plus facilement, et ont plutôt un problème potentiel de surchauffe", explique le docteur Corwin Sullivan, un paléontologue canadien qui a participé à l'étude.
Les paléontologues avaient précédemment établi que "certains gros mammifères étaient presque dépourvus de poils parce que chez eux, le rapport surface/volume permettait de retenir la chaleur corporelle même sans pelage", rappelle l'étude.
Le cas du Yutyrannus, dont le corps n'était peut-être que partiellement recouvert de plumes, "pourrait correspondre à une adaptation à un environnement inhabituellement froid, avance l'étude. Il vivait pendant une période du Crétacé inférieur (146 à 100 millions d'années) que l'on pense beaucoup plus froide que le reste du Crétacé", 10°C contre 18°C environ en moyenne.
L'étude apporte ainsi de nouveaux éléments sur l'évolution des premiers animaux à plumes. Il est possible que la dimension et la nature des poils ou des plumes "aient évolué dans le temps en réponse aux changements de masse corporelle et de température de l'environnement", estiment les chercheurs.
"Il est possible que les plumes aient été beaucoup plus répandues, au moins parmi les carnivores, que ce que la plupart des scientifiques supposaient il y a quelques années, relève le Pr Xu.
On peut même désormais, selon l'étude, envisager que le Tyrannosaure et ses plus proches parents aient eux-mêmes eu des plumes sur certaines parties du corps.
Par ailleurs, après la découverte dans la même région du Sinotyrannus, un autre cousin du T-Rex, cette étude démontre que les tyrannosauroïdes constituaient le prédateur dominant des écosystèmes du nord-est chinois pendant le Crétacé inférieur.
Le plus gros animal à plumes jamais identifié est un cousin du tyrannosaure
Au royaume des dinosaures, le légendaire tyrannosaure vient de se découvrir un petit cousin couvert de plumes qui, avec 9 mètres de long et un poids d'environ 1,4 tonne, devient tout de même le plus gros animal à plumes jamais identifié.
Des scientifiques chinois et canadiens ont trouvé trois squelettes de ce nouveau type de "tyrannosauroïde géant" dans les fabuleux gisements de fossiles de la province de Liaoning, dans le nord-est de la Chine.
Ce cousin du tyrannosaure arborait "des plumes filamenteuses" d'une longueur d'au moins 15 centimètres, révèlent les paléontologues.
"Elles ressemblaient davantage au duvet d'un poussin moderne qu'aux plumes rigides d'un oiseau adulte", précise le professeur Xing Xu, spécialiste des vertébrés à l'Institut de Paléontologie de Pékin, qui a dirigé l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.
En raison de ces caractéristiques physiques, ses découvreurs l'ont baptisé "Yutyrannus huali", qui signifie "tyran à belles plumes" dans un savant mélange de chinois mandarin et de latin.
Photographe : Brian Choo, AFP :
Une vue d'artiste diffusée le 4 avril 2012 représentant la nouvelle espèce de tyrannosaure, celui à plumes, 'Yutyrannus huali'
Le Yutyrannus huali mesurerait environ neuf mètres de long et aurait pesé près de 1.400 kg. Une taille largement inférieure à celle du célèbre Tyrannosaurus rex mais un poids 40 fois plus important que celui du plus gros dinosaure à plumes connu jusqu'à présent, le Beipiaosaurus.
La présence de plumes chez un tyrannosauroïde géant, davantage associées chez les dinosaures à une fonction d'isolant thermique qu'à la capacité de voler, ne devait pas être nécessaire aux plus gros d'entre eux. "Les gros animaux peuvent généralement conserver leur chaleur plus facilement, et ont plutôt un problème potentiel de surchauffe", explique le docteur Corwin Sullivan, un paléontologue canadien qui a participé à l'étude.
Les paléontologues avaient précédemment établi que "certains gros mammifères étaient presque dépourvus de poils parce que chez eux, le rapport surface/volume permettait de retenir la chaleur corporelle même sans pelage", rappelle l'étude.
Le cas du Yutyrannus, dont le corps n'était peut-être que partiellement recouvert de plumes, "pourrait correspondre à une adaptation à un environnement inhabituellement froid, avance l'étude. Il vivait pendant une période du Crétacé inférieur (146 à 100 millions d'années) que l'on pense beaucoup plus froide que le reste du Crétacé", 10°C contre 18°C environ en moyenne.
L'étude apporte ainsi de nouveaux éléments sur l'évolution des premiers animaux à plumes. Il est possible que la dimension et la nature des poils ou des plumes "aient évolué dans le temps en réponse aux changements de masse corporelle et de température de l'environnement", estiment les chercheurs.
"Il est possible que les plumes aient été beaucoup plus répandues, au moins parmi les carnivores, que ce que la plupart des scientifiques supposaient il y a quelques années, relève le Pr Xu.
On peut même désormais, selon l'étude, envisager que le Tyrannosaure et ses plus proches parents aient eux-mêmes eu des plumes sur certaines parties du corps.
Par ailleurs, après la découverte dans la même région du Sinotyrannus, un autre cousin du T-Rex, cette étude démontre que les tyrannosauroïdes constituaient le prédateur dominant des écosystèmes du nord-est chinois pendant le Crétacé inférieur.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
05/04/2012 à 10:15
En Australie, un serpent sur le tableau de bord d'un avion en plein vol
Le pilote d'un avion de fret australien a eu la peur de sa vie en voyant apparaître un serpent sur le tableau de bord, alors qu'il était en plein vol, mais il est parvenu à poser son avion après avoir lancé un appel de détresse.
Braden Blennerhassett effectuait un vol mardi pour Air Frontier entre Darwin et la bourgade isolée de Peppimenarti, dans le Territoire du Nord, lorsqu'il a aperçu le reptile.
"Ma pression artérielle et mon rythme cardiaque ont un peu accéléré. C'était une expérience intéressante", a commenté sobrement le pilote à la télévision australienne. "Alors que l'avion était en train de se poser, je pouvais sentir le serpent contre ma jambe. J'avais peur".
L'Australie abrite les serpents parmi les plus venimeux au monde, et le directeur de la compagnie Air Frontier, Geoffrey Hunt, a félicité le pilote pour son sang-froid.
"Il a dit +il y a un serpent à bord+", a indiqué le dirigeant aux journalistes, ajoutant que le pilote avait du mal à communiquer avec la tour de contrôle à Darwin, où il est revenu se poser.
"Le serpent avait sa tête juste à côté du bouton qu'il faut presser pour parler" avec les contrôleurs aériens, a-t-il précisé.
Un expert en serpents attendait le petit avion sur l'aéroport, "mais il n'a pas pu trouver le reptile", a indiqué Geoffrey Hunt.
La compagnie va utiliser une souris vivante comme appât. L'avion ne redécollera pas avant que l'animal soit retrouvé.
En Australie, un serpent sur le tableau de bord d'un avion en plein vol
Le pilote d'un avion de fret australien a eu la peur de sa vie en voyant apparaître un serpent sur le tableau de bord, alors qu'il était en plein vol, mais il est parvenu à poser son avion après avoir lancé un appel de détresse.
Braden Blennerhassett effectuait un vol mardi pour Air Frontier entre Darwin et la bourgade isolée de Peppimenarti, dans le Territoire du Nord, lorsqu'il a aperçu le reptile.
"Ma pression artérielle et mon rythme cardiaque ont un peu accéléré. C'était une expérience intéressante", a commenté sobrement le pilote à la télévision australienne. "Alors que l'avion était en train de se poser, je pouvais sentir le serpent contre ma jambe. J'avais peur".
L'Australie abrite les serpents parmi les plus venimeux au monde, et le directeur de la compagnie Air Frontier, Geoffrey Hunt, a félicité le pilote pour son sang-froid.
"Il a dit +il y a un serpent à bord+", a indiqué le dirigeant aux journalistes, ajoutant que le pilote avait du mal à communiquer avec la tour de contrôle à Darwin, où il est revenu se poser.
"Le serpent avait sa tête juste à côté du bouton qu'il faut presser pour parler" avec les contrôleurs aériens, a-t-il précisé.
Un expert en serpents attendait le petit avion sur l'aéroport, "mais il n'a pas pu trouver le reptile", a indiqué Geoffrey Hunt.
La compagnie va utiliser une souris vivante comme appât. L'avion ne redécollera pas avant que l'animal soit retrouvé.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 6/04/2012 à 11:08
Bangladesh: un poisson renommé pour la saveur de sa vessie vendu 38.000 dollars
Un riche Chinois de Hong Kong a acheté jeudi pour 38.000 dollars US (29.000 euros) un poisson renommé pour la saveur de sa vessie, à Chittagong, la grande ville portuaire du Bangladesh.
L'homme d'affaires a acheté un golden snapper de 37 kg, un poisson rare et renommé pour "la saveur de sa vessie et la succulence de sa chair", a indiqué à l'AFP Jahangir Saudagar, le vendeur.
Jahangir Saudagar avait acheté l'animal aux enchères, auprès de pêcheurs revenus du Golfe du Bengale mercredi soir.
Face à 500 acheteurs potentiels, le vendeur de poisson "a renchéri jusqu'à ce que tout le monde abandonne car je savais que je pourrai vendre ce poisson à un (très bon) prix". "Au final, je l'ai vendu pour 3,05 millions de takas", soit 38.000 dollars US, a-t-il ajouté.
Selon le professeur de zoologie Noman Siddi, de l'Académie de la pêche marine à Chittagong, la rareté de ce golden snapper tient à sa couleur, dorée, alors que ces poissons sont le plus souvent rouges ou argentés.
"Il n'y a que trois ou quatre" poissons de ce type dotés d'écailles dorées qui sont péchés dans le Golfe du Bengale chaque année, a-t-il expliqué à l'AFP.
Bangladesh: un poisson renommé pour la saveur de sa vessie vendu 38.000 dollars
Un riche Chinois de Hong Kong a acheté jeudi pour 38.000 dollars US (29.000 euros) un poisson renommé pour la saveur de sa vessie, à Chittagong, la grande ville portuaire du Bangladesh.
L'homme d'affaires a acheté un golden snapper de 37 kg, un poisson rare et renommé pour "la saveur de sa vessie et la succulence de sa chair", a indiqué à l'AFP Jahangir Saudagar, le vendeur.
Jahangir Saudagar avait acheté l'animal aux enchères, auprès de pêcheurs revenus du Golfe du Bengale mercredi soir.
Face à 500 acheteurs potentiels, le vendeur de poisson "a renchéri jusqu'à ce que tout le monde abandonne car je savais que je pourrai vendre ce poisson à un (très bon) prix". "Au final, je l'ai vendu pour 3,05 millions de takas", soit 38.000 dollars US, a-t-il ajouté.
Selon le professeur de zoologie Noman Siddi, de l'Académie de la pêche marine à Chittagong, la rareté de ce golden snapper tient à sa couleur, dorée, alors que ces poissons sont le plus souvent rouges ou argentés.
"Il n'y a que trois ou quatre" poissons de ce type dotés d'écailles dorées qui sont péchés dans le Golfe du Bengale chaque année, a-t-il expliqué à l'AFP.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
vu sa rareté on aurait pu choisir de le laisser vivre...mais bon 38.000dollars font sans nul doute la différence...
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
C'est plus le fun de protégé les phoques car ils sont plus cute et même si la population as quadriplé depuis les années 70.séphie a écrit :vu sa rareté on aurait pu choisir de le laisser vivre...mais bon 38.000dollars font sans nul doute la différence...
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 08/04/2012 à 15:19
La Grèce met ses policiers en location pour cause d'austérité
Policier à louer, 30 euros de l'heure: quiconque en a les moyens peut désormais en Grèce demander le renfort des forces de l'ordre et de leur matériel, une innovation visant à regonfler les caisses publiques, a indiqué dimanche le ministère de la Protection du citoyen.
Le ministère a confirmé dans un communiqué l'adoption fin mars d'une décision ministérielle en ce sens, "dans le but d'amortir le coût d'utilisation du matériel et des infrastructures de la police, et de les moderniser".
Cette réforme, qui avait été adoptée en catimini, venait d'être révélée par l'hebdomadaire dominical à sensation Proto Thema, y compris, selon une source policière, au ministre en exercice récemment nommé, Michalis Chryssohoidis, qui a peu apprécié de n'avoir pas été informé en temps voulu.
Selon Proto Thema, la facture varie de 30 euros de l'heure pour un policier, ou 40 pour une voiture de patrouille, à 200 euros pour une vedette ou 1.500 pour un hélicoptère.
Selon le ministère, cette location ne concernera que "des cas exceptionnels", et ne recevra l'aval requis que si elle ne réduit pas les capacités opérationnelles du corps.
La gamme de services offerte va de "l'escorte de transports de matériaux dangereux ou d'oeuvres d'art", à "l'accompagnement de personnes" ou le tournage de films.
Ces services étaient "offerts gratuitement" depuis des années, souligne le ministère, de fait régulièrement accusé ces dernières années d'accorder en tout favoritisme et en toute opacité des protections policières coûteuses à l'élite politique et économique du pays.
Le ministère se prévaut aussi de ce que cette pratique serait répandue "dans bon nombre de pays de l'Union européenne".
La Grèce met ses policiers en location pour cause d'austérité
Policier à louer, 30 euros de l'heure: quiconque en a les moyens peut désormais en Grèce demander le renfort des forces de l'ordre et de leur matériel, une innovation visant à regonfler les caisses publiques, a indiqué dimanche le ministère de la Protection du citoyen.
Le ministère a confirmé dans un communiqué l'adoption fin mars d'une décision ministérielle en ce sens, "dans le but d'amortir le coût d'utilisation du matériel et des infrastructures de la police, et de les moderniser".
Cette réforme, qui avait été adoptée en catimini, venait d'être révélée par l'hebdomadaire dominical à sensation Proto Thema, y compris, selon une source policière, au ministre en exercice récemment nommé, Michalis Chryssohoidis, qui a peu apprécié de n'avoir pas été informé en temps voulu.
Selon Proto Thema, la facture varie de 30 euros de l'heure pour un policier, ou 40 pour une voiture de patrouille, à 200 euros pour une vedette ou 1.500 pour un hélicoptère.
Selon le ministère, cette location ne concernera que "des cas exceptionnels", et ne recevra l'aval requis que si elle ne réduit pas les capacités opérationnelles du corps.
La gamme de services offerte va de "l'escorte de transports de matériaux dangereux ou d'oeuvres d'art", à "l'accompagnement de personnes" ou le tournage de films.
Ces services étaient "offerts gratuitement" depuis des années, souligne le ministère, de fait régulièrement accusé ces dernières années d'accorder en tout favoritisme et en toute opacité des protections policières coûteuses à l'élite politique et économique du pays.
Le ministère se prévaut aussi de ce que cette pratique serait répandue "dans bon nombre de pays de l'Union européenne".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 08/04/2012 à 23:42
Parfums: du sapin pour remplacer une concrétion intestinale de baleine
Un gène extrait du sapin baumier et introduit dans des levures pourrait remplacer sous peu l'ambre gris, une concrétion intestinale prisée des baleines, dans la confection de parfums de luxe, selon les travaux de chercheurs canadiens.
Depuis des siècles, l'ambre gris, une substance odorante, parfois noirâtre, à la texture cireuse, produite par les cachalots pour protéger leurs parois intestinales, entre dans la confection des parfums car il empêche les odeurs de se dissiper.
Lorsque la baleine régurgite l'ambre gris, celui-ci réagit avec l'eau salée de la mer, se solidifie, puis se dépose sur les côtes. Dans le classique "Moby Dick", Herman Melville décrit la récolte de ce produit légendaire sur les côtes des océans.
Les scientifiques ont longtemps cherché une alternative industrielle à cette substance rare, onéreuse --environ 10.000 dollars le kilogramme-- considérée comme un "facteur dans la pêche à la baleine", explique à l'AFP Joerg Bohlmann, professeur à l'Université de Colombie-Britannique (UBC) de Vancouver, sur la côte ouest canadienne.
Selon le chercheur, la molécule de cis-abienol, que l'on retrouve dans les sapins ou les feuilles de sauge, pourrait remplacer l'ambre gris dans la confection des parfums puisqu'elle a aussi la propriété de pérenniser l'odeur. Mais isoler cette substance demeurait difficile et coûteux.
"Nous avons maintenant découvert un gène du sapin baumier qui est encore plus efficace pour produire ces propriétés naturelles, ce qui permettrait une production moins coûteuse et durable", a indiqué M. Bohlmann qui a publié jeudi, avec son collègue Philipp Zerbe, sa découverte dans la revue Journal of Biological Chemistry.
Selon M. Bohlmann, le gène de sapin baumier introduit dans des levures permettra la production à grande échelle du cis-abienol pour remplacer l'ambre gris dans la confection des parfums.
"Si vous demandez aux gens ce qu'ils préfèrent se parfumer avec du vomi de baleine ou de la résine d'un arbre, ils ne vont probablement pas choisir la première option", a plaisanté le chercheur.
L'université de Colombie-Britannique (UBC) va autoriser une entreprise de biotechnologie à commercialiser cette découverte, a-t-il indiqué.
Parfums: du sapin pour remplacer une concrétion intestinale de baleine
Un gène extrait du sapin baumier et introduit dans des levures pourrait remplacer sous peu l'ambre gris, une concrétion intestinale prisée des baleines, dans la confection de parfums de luxe, selon les travaux de chercheurs canadiens.
Depuis des siècles, l'ambre gris, une substance odorante, parfois noirâtre, à la texture cireuse, produite par les cachalots pour protéger leurs parois intestinales, entre dans la confection des parfums car il empêche les odeurs de se dissiper.
Lorsque la baleine régurgite l'ambre gris, celui-ci réagit avec l'eau salée de la mer, se solidifie, puis se dépose sur les côtes. Dans le classique "Moby Dick", Herman Melville décrit la récolte de ce produit légendaire sur les côtes des océans.
Les scientifiques ont longtemps cherché une alternative industrielle à cette substance rare, onéreuse --environ 10.000 dollars le kilogramme-- considérée comme un "facteur dans la pêche à la baleine", explique à l'AFP Joerg Bohlmann, professeur à l'Université de Colombie-Britannique (UBC) de Vancouver, sur la côte ouest canadienne.
Selon le chercheur, la molécule de cis-abienol, que l'on retrouve dans les sapins ou les feuilles de sauge, pourrait remplacer l'ambre gris dans la confection des parfums puisqu'elle a aussi la propriété de pérenniser l'odeur. Mais isoler cette substance demeurait difficile et coûteux.
"Nous avons maintenant découvert un gène du sapin baumier qui est encore plus efficace pour produire ces propriétés naturelles, ce qui permettrait une production moins coûteuse et durable", a indiqué M. Bohlmann qui a publié jeudi, avec son collègue Philipp Zerbe, sa découverte dans la revue Journal of Biological Chemistry.
Selon M. Bohlmann, le gène de sapin baumier introduit dans des levures permettra la production à grande échelle du cis-abienol pour remplacer l'ambre gris dans la confection des parfums.
"Si vous demandez aux gens ce qu'ils préfèrent se parfumer avec du vomi de baleine ou de la résine d'un arbre, ils ne vont probablement pas choisir la première option", a plaisanté le chercheur.
L'université de Colombie-Britannique (UBC) va autoriser une entreprise de biotechnologie à commercialiser cette découverte, a-t-il indiqué.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 09/04/2012 à 12:46
Macédoine: des icônes se mettent à briller, Skopje croit à un miracle
Des centaines d'habitants de Skopje faisaient la queue lundi devant l'église Sveti Dimitrije pour voir des icônes et des fresques qui se sont mises à briller sans explication apparente, un phénomène que le pope de ces lieux n'a pas hésité à qualifier de miracle.
"C'est réellement un miracle, cela a commencé hier (dimanche) dans la partie centrale de l'iconostase. La couleur dorée est très visible et le phénomène se poursuit", a déclaré à l'AFP le pope, Dimce Malinov.
Le prêtre a expliqué que les icônes et les fresques ont commencé à briller, comme si elles avaient été soigneusement et systématiquement polies par une main invisible.
"Depuis ce matin j'ai continué à observer le phénomène, la moitié des icônes sont déjà nettoyées. D'abord apparaît une couleur rouge qui se transforme en couleur dorée (...) vous pouvez voire les icônes s'autonettoyer de haut en bas", a dit le pope.
"Les gens affluent en masse et font la queue pour voir ce miracle", a-t-il ajouté.
Le chef de l'église orthodoxe macédonienne (MPC) l'archevêque d'Ohrid, Stefan, s'est rendu en personne dimanche à l'église Sveti Dimitrije, qui date du 18e siècle, pour observer le phénomène. La MPC, interrogé par l'AFP, s'est néanmoins refusé lundi à commenter cet événement inhabituel.
Une journaliste de l'AFP qui s'est rendue aussi sur place a confirmé que des icônes semblaient effectivement devenir de plus en plus claires sous ses yeux.
Quelque 80% des deux millions d'habitants de l'ex-république yougoslave de Macédoine professe la religion orthodoxe.
Macédoine: des icônes se mettent à briller, Skopje croit à un miracle
Des centaines d'habitants de Skopje faisaient la queue lundi devant l'église Sveti Dimitrije pour voir des icônes et des fresques qui se sont mises à briller sans explication apparente, un phénomène que le pope de ces lieux n'a pas hésité à qualifier de miracle.
"C'est réellement un miracle, cela a commencé hier (dimanche) dans la partie centrale de l'iconostase. La couleur dorée est très visible et le phénomène se poursuit", a déclaré à l'AFP le pope, Dimce Malinov.
Le prêtre a expliqué que les icônes et les fresques ont commencé à briller, comme si elles avaient été soigneusement et systématiquement polies par une main invisible.
"Depuis ce matin j'ai continué à observer le phénomène, la moitié des icônes sont déjà nettoyées. D'abord apparaît une couleur rouge qui se transforme en couleur dorée (...) vous pouvez voire les icônes s'autonettoyer de haut en bas", a dit le pope.
"Les gens affluent en masse et font la queue pour voir ce miracle", a-t-il ajouté.
Le chef de l'église orthodoxe macédonienne (MPC) l'archevêque d'Ohrid, Stefan, s'est rendu en personne dimanche à l'église Sveti Dimitrije, qui date du 18e siècle, pour observer le phénomène. La MPC, interrogé par l'AFP, s'est néanmoins refusé lundi à commenter cet événement inhabituel.
Une journaliste de l'AFP qui s'est rendue aussi sur place a confirmé que des icônes semblaient effectivement devenir de plus en plus claires sous ses yeux.
Quelque 80% des deux millions d'habitants de l'ex-république yougoslave de Macédoine professe la religion orthodoxe.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 09/04/2012 à 14:41
Même sous étroite surveillance, les icebergs restent toujours une menace
Ils ont beau avoir été peinturlurés et bombardés après le naufrage du Titanic, même surveillés comme le lait sur le feu par des radars et des satellites, les icebergs restent toujours une menace pour la navigation cent ans plus tard.
Car malgré tous les progrès techniques accomplis depuis un siècle, l'oeil humain reste encore l'un des moyens les plus courants pour les détecter, relèvent les scientifiques interrogés par l'AFP.
"Les icebergs sont des objets très dangereux car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars", résume Michael Hicks, de l'International Ice Patrol (IIP).
Aujourd'hui, la probabilité de heurter un iceberg est de une sur 2.000. Le risque était deux fois plus élevé en avril 1912, lorsque le plus grand paquebot de l'époque a été envoyé par le fond avec 1.514 de ses passagers, estime Brian Hill, expert du Conseil national de la Recherche (CNR) canadien.
Autrement dit, on enregistre en moyenne seulement deux collisions avec un iceberg chaque année.
Créée dès 1913 au lendemain du naufrage du Titanic, l'IIP surveille l'équivalent d'un demi-million de milles nautiques (1,7 million de km2) dans le nord-ouest de l'Atlantique, en particulier le "couloir d'icebergs" situé près de Terre-Neuve et du Labrador et sillonné par des montagnes de glace qui se sont décrochées du Groenland.
Cette organisation ne recule devant rien pour traquer ces dangers ambulants. L'IIP a ainsi tenté de peindre les icebergs en rouge, sans parvenir à faire tenir la couleur sur la glace. Elle a également cherché à y fixer des émetteurs radios, une tâche particulièrement ardue depuis un avion volant à 350 km/h.
La Patrouille a même tenté de les bombarder pour éliminer cette menace. En 1959, 20 bombes de 400 kg ont été lâchées sur un iceberg de 70 m de haut et de 145 m de large.
"Ca en a juste cassé quelques petits morceaux, sans effet notable", explique M. Hicks.
Des explosifs fixés directement à l'intérieur de l'iceberg se sont révélés légèrement plus efficaces. "Mais le seul résultat, c'est qu'au lieu d'avoir à suivre un gros iceberg, on en produisait d'un seul coup plusieurs petits qui étaient tout aussi dangereux", explique l'expert.
L'IIP a donc jugé préférable de jouer la carte de la prévention et de l'alerte, en déployant des avions-radar et en compilant les données transmises par les navires croisant dans la zone et les satellites d'observation.
Pas un seul des marins qui ont suivi les avertissements de la "Patrouille" n'a heurté d'iceberg, annonce fièrement Michael Hicks.
Les satellites contribuent à la surveillance mais ils peinent à différencier les petits icebergs des gros navires.
"La reconnaissance visuelle est toujours nécessaire, et pour les icebergs les plus petits, il y a toujours un risque", résume Mark Drinkwater, expert de la cryosphère à l'Agence spatiale européenne (ESA).
D'après la base de données des collisions d'icebergs tenue par le CNR canadien, les accidents sont en déclin constant depuis 1913: 57 collisions dans l'Hémisphère nord entre 1980 et 2005 (soit 2,3 par an en moyenne) contre 170 durant les 25 années précédant 1912 (une moyenne de 6,8 par an).
Depuis janvier 1959 et le naufrage du Hans Hedtoft au sud du Groenland avec 95 personnes à bord, aucun accident mortel impliquant un iceberg n'a été enregistré.
En novembre 2007, le bateau de croisière MV Explorer a coulé après avoir heurté un iceberg au large de l'Antarctique mais les 100 passagers et les 54 membres d'équipage ont pu être secourus.
Mais selon Michael Hicks, l'erreur est humaine et une catastrophe semblable à celle du Titanic reste toujours possible.
"Il y a toujours des icebergs et il y a toujours des bateaux".
Même sous étroite surveillance, les icebergs restent toujours une menace
Ils ont beau avoir été peinturlurés et bombardés après le naufrage du Titanic, même surveillés comme le lait sur le feu par des radars et des satellites, les icebergs restent toujours une menace pour la navigation cent ans plus tard.
Car malgré tous les progrès techniques accomplis depuis un siècle, l'oeil humain reste encore l'un des moyens les plus courants pour les détecter, relèvent les scientifiques interrogés par l'AFP.
"Les icebergs sont des objets très dangereux car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars", résume Michael Hicks, de l'International Ice Patrol (IIP).
Aujourd'hui, la probabilité de heurter un iceberg est de une sur 2.000. Le risque était deux fois plus élevé en avril 1912, lorsque le plus grand paquebot de l'époque a été envoyé par le fond avec 1.514 de ses passagers, estime Brian Hill, expert du Conseil national de la Recherche (CNR) canadien.
Autrement dit, on enregistre en moyenne seulement deux collisions avec un iceberg chaque année.
Créée dès 1913 au lendemain du naufrage du Titanic, l'IIP surveille l'équivalent d'un demi-million de milles nautiques (1,7 million de km2) dans le nord-ouest de l'Atlantique, en particulier le "couloir d'icebergs" situé près de Terre-Neuve et du Labrador et sillonné par des montagnes de glace qui se sont décrochées du Groenland.
Cette organisation ne recule devant rien pour traquer ces dangers ambulants. L'IIP a ainsi tenté de peindre les icebergs en rouge, sans parvenir à faire tenir la couleur sur la glace. Elle a également cherché à y fixer des émetteurs radios, une tâche particulièrement ardue depuis un avion volant à 350 km/h.
La Patrouille a même tenté de les bombarder pour éliminer cette menace. En 1959, 20 bombes de 400 kg ont été lâchées sur un iceberg de 70 m de haut et de 145 m de large.
"Ca en a juste cassé quelques petits morceaux, sans effet notable", explique M. Hicks.
Des explosifs fixés directement à l'intérieur de l'iceberg se sont révélés légèrement plus efficaces. "Mais le seul résultat, c'est qu'au lieu d'avoir à suivre un gros iceberg, on en produisait d'un seul coup plusieurs petits qui étaient tout aussi dangereux", explique l'expert.
L'IIP a donc jugé préférable de jouer la carte de la prévention et de l'alerte, en déployant des avions-radar et en compilant les données transmises par les navires croisant dans la zone et les satellites d'observation.
Pas un seul des marins qui ont suivi les avertissements de la "Patrouille" n'a heurté d'iceberg, annonce fièrement Michael Hicks.
Les satellites contribuent à la surveillance mais ils peinent à différencier les petits icebergs des gros navires.
"La reconnaissance visuelle est toujours nécessaire, et pour les icebergs les plus petits, il y a toujours un risque", résume Mark Drinkwater, expert de la cryosphère à l'Agence spatiale européenne (ESA).
D'après la base de données des collisions d'icebergs tenue par le CNR canadien, les accidents sont en déclin constant depuis 1913: 57 collisions dans l'Hémisphère nord entre 1980 et 2005 (soit 2,3 par an en moyenne) contre 170 durant les 25 années précédant 1912 (une moyenne de 6,8 par an).
Depuis janvier 1959 et le naufrage du Hans Hedtoft au sud du Groenland avec 95 personnes à bord, aucun accident mortel impliquant un iceberg n'a été enregistré.
En novembre 2007, le bateau de croisière MV Explorer a coulé après avoir heurté un iceberg au large de l'Antarctique mais les 100 passagers et les 54 membres d'équipage ont pu être secourus.
Mais selon Michael Hicks, l'erreur est humaine et une catastrophe semblable à celle du Titanic reste toujours possible.
"Il y a toujours des icebergs et il y a toujours des bateaux".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 11/04/2012 à 00:12
Espagne: face à la crise, un village vote pour des plantations de cannabis
A la recherche de fonds pour renflouer les caisses du petit village catalan de Rasquera, ses habitants ont voté mardi, lors d'un référendum original, en faveur du "projet anti-crise" controversé du maire de plantations de cannabis sur leur territoire.
Au total, 308 habitants sur les 804 majeurs de ce village du nord-est de l'Espagne ont dit "oui", soit 56,3% des votants, contre 43,7% de non (239), un score très éloigné de la barre des 75% fixée par l'édile Bernat Pellisa.
Mais le maire qui avait menacé de démissionner avec toute son équipe s'il n'obtenait pas ce score a remis sa décision à plus tard, estimant que cela relèverait de l'"irresponsabilité" de se prononcer dans la précipitation.
"Ce 57/43 est un résultat magnifique même s'il a baissé dans les dernières semaines", a-t-il estimé devant les caméras de chaînes de télévision espagnoles et internationales.
"Demain matin, nous prendrons des décisions après avoir digérer les résultats", a-t-il ajouté, soulignant que "les gens avaient désormais une opportunité de sortir de la crise".
"Je ne vais pas démissionner ni ce soir, ni demain", a-t-il toutefois ajouté, estimant qu'il fallait "faire les choses dans l'ordre et le calme".
Les habitants étaient appelés à répondre à une question simple: "Etes-vous d'accord avec le plan anti-crise approuvé par la mairie de Rasquera le 29 février?".
Le "plan anti-crise", c'est un projet de la municipalité, dirigée par les indépendantistes catalans d'Esquerra Republicana de Catalunya, de louer sept hectares de terres à l'Association barcelonaise de consommation privée de cannabis (ABCDA), un groupement de fumeurs de haschisch, afin qu'elle puisse y cultiver du chanvre indien pour ses 5.000 membres.
Rasquera, une localité qui vit principalement de la culture de la vigne et des oliviers, lourdement endettée comme de nombreuses communes espagnoles, avait imaginé cette solution inattendue pour faire face à sa dette de 1,3 million d'euros.
La consommation privée de drogue n'est pas un délit en Espagne, alors que sa vente l'est.
Le projet de recouvrir les champs alentours de plans de cannabis, combattu par l'opposition municipale menée par la coalition nationaliste CiU, avait divisé le village, au point que le conseil municipal avait fini par organiser ce référendum et à mettre sa démission dans la balance.
Très sérieusement, la municipalité prévoit de créer 40 emplois, directs ou indirects, grâce à ces plantations de cannabis et a défendu son projet en expliquant que le prix de location des terres devrait être multiplié par plus de dix par rapport aux baux normaux.
La commune "a beaucoup de difficultés avec la crise. Maintenant, on nous demande de rembourser les dettes à un rythme impossible pour un petit village", avait plaidé Josep Maria Insausti, conseiller municipal de la commune, en présentant le projet.
Espagne: face à la crise, un village vote pour des plantations de cannabis
A la recherche de fonds pour renflouer les caisses du petit village catalan de Rasquera, ses habitants ont voté mardi, lors d'un référendum original, en faveur du "projet anti-crise" controversé du maire de plantations de cannabis sur leur territoire.
Au total, 308 habitants sur les 804 majeurs de ce village du nord-est de l'Espagne ont dit "oui", soit 56,3% des votants, contre 43,7% de non (239), un score très éloigné de la barre des 75% fixée par l'édile Bernat Pellisa.
Mais le maire qui avait menacé de démissionner avec toute son équipe s'il n'obtenait pas ce score a remis sa décision à plus tard, estimant que cela relèverait de l'"irresponsabilité" de se prononcer dans la précipitation.
"Ce 57/43 est un résultat magnifique même s'il a baissé dans les dernières semaines", a-t-il estimé devant les caméras de chaînes de télévision espagnoles et internationales.
"Demain matin, nous prendrons des décisions après avoir digérer les résultats", a-t-il ajouté, soulignant que "les gens avaient désormais une opportunité de sortir de la crise".
"Je ne vais pas démissionner ni ce soir, ni demain", a-t-il toutefois ajouté, estimant qu'il fallait "faire les choses dans l'ordre et le calme".
Les habitants étaient appelés à répondre à une question simple: "Etes-vous d'accord avec le plan anti-crise approuvé par la mairie de Rasquera le 29 février?".
Le "plan anti-crise", c'est un projet de la municipalité, dirigée par les indépendantistes catalans d'Esquerra Republicana de Catalunya, de louer sept hectares de terres à l'Association barcelonaise de consommation privée de cannabis (ABCDA), un groupement de fumeurs de haschisch, afin qu'elle puisse y cultiver du chanvre indien pour ses 5.000 membres.
Rasquera, une localité qui vit principalement de la culture de la vigne et des oliviers, lourdement endettée comme de nombreuses communes espagnoles, avait imaginé cette solution inattendue pour faire face à sa dette de 1,3 million d'euros.
La consommation privée de drogue n'est pas un délit en Espagne, alors que sa vente l'est.
Le projet de recouvrir les champs alentours de plans de cannabis, combattu par l'opposition municipale menée par la coalition nationaliste CiU, avait divisé le village, au point que le conseil municipal avait fini par organiser ce référendum et à mettre sa démission dans la balance.
Très sérieusement, la municipalité prévoit de créer 40 emplois, directs ou indirects, grâce à ces plantations de cannabis et a défendu son projet en expliquant que le prix de location des terres devrait être multiplié par plus de dix par rapport aux baux normaux.
La commune "a beaucoup de difficultés avec la crise. Maintenant, on nous demande de rembourser les dettes à un rythme impossible pour un petit village", avait plaidé Josep Maria Insausti, conseiller municipal de la commune, en présentant le projet.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 11/04/2012 à 09:17
Etats-Unis: habiter un silo à missiles pour être sûr de résister à l'Apocalypse
Les monotones prairies du Kansas (centre des Etats-Unis) vont s'enrichir de nouveaux habitants: des Américains prêts à emménager dans un ancien silo à missiles reconverti en résidence de luxe, capable, selon son promoteur, de résister à la fin des temps.
Larry Hall a déjà réussi à convaincre quatre acheteurs d'investir dans son projet. "Leurs craintes vont d'une éruption solaire à une crise économique, en passant par des pandémies, des actes de terrorisme ou des pénuries alimentaires", énumère M. Hall lors d'un tour du propriétaire avec un journaliste de l'AFP. Les récents tremblements de terre au Mexique lui ont même valu quelques coups de téléphone d'éventuels acheteurs.
Selon lui, les menaces, qu'elles soient naturelles ou du fait de l'homme, ne cessent de croître. Une fois fini, il assure que le silo offrira un havre de confort et de paix à ses habitants, qui n'auront pas à se soucier du chaos régnant à l'extérieur.
Larry Hall a investi 4 millions de dollars dans son silo, y compris les 300.000 dollars qu'il a déboursés pour l'achat de la structure, qui, au moment de la transaction en 2008, était inondée et hermétiquement fermée par d'énormes portes.
Le silo, construit à l'époque de la Guerre froide, est une sorte de tour inversée qui descend à 53 mètres sous terre. Ses murs en béton ont une épaisseur de 3 mètres qui lui permet de résister à une attaque nucléaire.
Des 14 étages de la structure, Larry Hall en a aménagé la moitié en appartements. Leur prix de vente n'est pas vraiment à la portée de toutes les bourses: un étage entier coûte 2 millions de dollars. De fait, M. Hall a vu défiler un joueur de football américain, un pilote de course automobile, un producteur de cinéma et plusieurs hommes politiques...
Jusqu'à maintenant, M. Hall a vendu trois appartements. Après avoir finalisé deux contrats en cours de négociation, il ne lui en restera plus que deux.
- une ferme souterraine -
Et il a lui-même l'intention d'utiliser un appartement comme résidence secondaire, raconte-t-il, en vantant le clou de son projet: une future ferme installée dans le silo et censée produire assez de légumes et de poisson pour nourrir 70 personnes tant qu'il ne fera pas bon mettre le nez dehors.
Une piscine, un cinéma, une bibliothèque, un centre médical et une école sont également prévus.
Pour permettre à ses habitants de vivre en autarcie complète, le silo sera doté d'un réseau électrique relié au secteur et, en cas de panne, à une éolienne et des générateurs. L'eau sera stockée dans d'énormes réservoirs après avoir été filtrée.
Mais Larry Hall est surtout fier de son système de sécurité.
Une clôture surmontée de fils barbelés entourera la propriété à l'extérieur, et des caméras de surveillance permettront aux habitants de prévenir toute tentative d'intrusion.
"Si quelqu'un essaye d'escalader la clôture, nous avons les moyens de le neutraliser", explique M. Hall sans plus de détails.
A l'intérieur du silo, le calme est impressionnant. "On se croirait dans un caisson d'isolation, on n'entend vraiment rien", se félicite M. Hall en levant le nez vers le plafond, haut de trois mètres.
Il est en train de mettre la dernière touche à l'appartement de 167 m2 acheté par une riche femme d'affaires qui compte emménager avec ses deux fils.
Lorsqu'elle regardera par la fenêtre, elle pourra choisir de programmer un écran vidéo reproduisant un paysage de forêts, une vue de Paris, de New York, ou une plage.
Etats-Unis: habiter un silo à missiles pour être sûr de résister à l'Apocalypse
Les monotones prairies du Kansas (centre des Etats-Unis) vont s'enrichir de nouveaux habitants: des Américains prêts à emménager dans un ancien silo à missiles reconverti en résidence de luxe, capable, selon son promoteur, de résister à la fin des temps.
Larry Hall a déjà réussi à convaincre quatre acheteurs d'investir dans son projet. "Leurs craintes vont d'une éruption solaire à une crise économique, en passant par des pandémies, des actes de terrorisme ou des pénuries alimentaires", énumère M. Hall lors d'un tour du propriétaire avec un journaliste de l'AFP. Les récents tremblements de terre au Mexique lui ont même valu quelques coups de téléphone d'éventuels acheteurs.
Selon lui, les menaces, qu'elles soient naturelles ou du fait de l'homme, ne cessent de croître. Une fois fini, il assure que le silo offrira un havre de confort et de paix à ses habitants, qui n'auront pas à se soucier du chaos régnant à l'extérieur.
Larry Hall a investi 4 millions de dollars dans son silo, y compris les 300.000 dollars qu'il a déboursés pour l'achat de la structure, qui, au moment de la transaction en 2008, était inondée et hermétiquement fermée par d'énormes portes.
Le silo, construit à l'époque de la Guerre froide, est une sorte de tour inversée qui descend à 53 mètres sous terre. Ses murs en béton ont une épaisseur de 3 mètres qui lui permet de résister à une attaque nucléaire.
Des 14 étages de la structure, Larry Hall en a aménagé la moitié en appartements. Leur prix de vente n'est pas vraiment à la portée de toutes les bourses: un étage entier coûte 2 millions de dollars. De fait, M. Hall a vu défiler un joueur de football américain, un pilote de course automobile, un producteur de cinéma et plusieurs hommes politiques...
Jusqu'à maintenant, M. Hall a vendu trois appartements. Après avoir finalisé deux contrats en cours de négociation, il ne lui en restera plus que deux.
- une ferme souterraine -
Et il a lui-même l'intention d'utiliser un appartement comme résidence secondaire, raconte-t-il, en vantant le clou de son projet: une future ferme installée dans le silo et censée produire assez de légumes et de poisson pour nourrir 70 personnes tant qu'il ne fera pas bon mettre le nez dehors.
Une piscine, un cinéma, une bibliothèque, un centre médical et une école sont également prévus.
Pour permettre à ses habitants de vivre en autarcie complète, le silo sera doté d'un réseau électrique relié au secteur et, en cas de panne, à une éolienne et des générateurs. L'eau sera stockée dans d'énormes réservoirs après avoir été filtrée.
Mais Larry Hall est surtout fier de son système de sécurité.
Une clôture surmontée de fils barbelés entourera la propriété à l'extérieur, et des caméras de surveillance permettront aux habitants de prévenir toute tentative d'intrusion.
"Si quelqu'un essaye d'escalader la clôture, nous avons les moyens de le neutraliser", explique M. Hall sans plus de détails.
A l'intérieur du silo, le calme est impressionnant. "On se croirait dans un caisson d'isolation, on n'entend vraiment rien", se félicite M. Hall en levant le nez vers le plafond, haut de trois mètres.
Il est en train de mettre la dernière touche à l'appartement de 167 m2 acheté par une riche femme d'affaires qui compte emménager avec ses deux fils.
Lorsqu'elle regardera par la fenêtre, elle pourra choisir de programmer un écran vidéo reproduisant un paysage de forêts, une vue de Paris, de New York, ou une plage.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP:11/04/2012 à 19:09
Le pigeon aurait-il perdu la boussole?
Le "sixième sens" qui permet aux pigeons voyageurs de s'orienter grâce au champ magnétique terrestre ne se situerait pas dans leur bec, comme on a pu le croire, selon une étude publiée en ligne mercredi par la revue britannique Nature qui relance le mystère.
"Il y a de plus en plus de preuves pour dire que le pigeon a un véritable système de navigation dans la tête, comme un GPS : il est capable d'enregistrer des valeurs de champ magnétique, mais également des repères visuels et des indices olfactifs", a expliqué à l'AFP Hervé Cadiou, (CNRS, Strasbourg, France) un des chercheurs qui a participé à l'étude.
De précédentes recherches ont suggéré que la boussole interne qui permet à l'oiseau de s'orienter grâce au champ magnétique -la magnétoréception- se situerait sous la peau qui recouvre la partie supérieure du bec de l'oiseau. Selon cette hypothèse, des cellules nerveuses contenant des petits cristaux de magnétite, un oxyde de fer, expliqueraient la sensibilité magnétique.
Mais la nouvelle étude mise en ligne mercredi par Nature vient défier cette hypothèse : David Keays (Institut de Pathologie Moléculaire, Vienne, Australie) et ses collègues ont montré que les cellules riches en fer du bec des pigeons sont en fait des macrophages et non des neurones (ou cellules nerveuses).
Les chercheurs ont utilisé l'IRM et le scanner pour réaliser, en les colorant en bleu, une cartographie des cellules riches en fer de la partie supérieure du bec de pigeons voyageurs. Ils ont ainsi révélé "une variation inattendue dans leur distribution et leur nombre, observation incompatible avec un rôle dans la sensibilité magnétique".
Une analyse de ces cellules a par ailleurs mis en évidence des caractéristiques propres à des macrophages, cellules qui font partie du système immunitaire.
"L'équipe de Vienne a démontré que les dépôts de fer dans le bec du pigeon n'étaient pas cristallins, mais plutôt des dépôts organiques, et que ce fer n'appartenait pas à des neurones, mais à des macrophages", explique Hervé Cadiou.
Or, "pour qu'il y ait un sens, une réception sensorielle, il faut qu'il y ait des neurones".
Même s'ils ne peuvent exclure la possibilité qu'un petit nombre de récepteurs magnétiques épars soient situés "dans un endroit indéterminé" de la partie supérieure du bec des pigeons, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve de l'existence d'un système de sensibilité magnétique dans ce bec.
"Le bec n'est pas un organe magnétorécepteur", a conclu Hervé Cadiou.
Le mystère de la magnétoréception des pigeons resterait donc à élucider.
Mais les chercheurs ont d'autres pistes. "Ces cellules énigmatiques pourraient résider dans l'épithélium olfactif (muqueuse de la paroi du nez, ndlr), une structure sensorielle qui a été impliquée dans la magnétoréception de la truite arc-en-ciel", suggèrent-ils.
Le pigeon aurait-il perdu la boussole?
Le "sixième sens" qui permet aux pigeons voyageurs de s'orienter grâce au champ magnétique terrestre ne se situerait pas dans leur bec, comme on a pu le croire, selon une étude publiée en ligne mercredi par la revue britannique Nature qui relance le mystère.
"Il y a de plus en plus de preuves pour dire que le pigeon a un véritable système de navigation dans la tête, comme un GPS : il est capable d'enregistrer des valeurs de champ magnétique, mais également des repères visuels et des indices olfactifs", a expliqué à l'AFP Hervé Cadiou, (CNRS, Strasbourg, France) un des chercheurs qui a participé à l'étude.
De précédentes recherches ont suggéré que la boussole interne qui permet à l'oiseau de s'orienter grâce au champ magnétique -la magnétoréception- se situerait sous la peau qui recouvre la partie supérieure du bec de l'oiseau. Selon cette hypothèse, des cellules nerveuses contenant des petits cristaux de magnétite, un oxyde de fer, expliqueraient la sensibilité magnétique.
Mais la nouvelle étude mise en ligne mercredi par Nature vient défier cette hypothèse : David Keays (Institut de Pathologie Moléculaire, Vienne, Australie) et ses collègues ont montré que les cellules riches en fer du bec des pigeons sont en fait des macrophages et non des neurones (ou cellules nerveuses).
Les chercheurs ont utilisé l'IRM et le scanner pour réaliser, en les colorant en bleu, une cartographie des cellules riches en fer de la partie supérieure du bec de pigeons voyageurs. Ils ont ainsi révélé "une variation inattendue dans leur distribution et leur nombre, observation incompatible avec un rôle dans la sensibilité magnétique".
Une analyse de ces cellules a par ailleurs mis en évidence des caractéristiques propres à des macrophages, cellules qui font partie du système immunitaire.
"L'équipe de Vienne a démontré que les dépôts de fer dans le bec du pigeon n'étaient pas cristallins, mais plutôt des dépôts organiques, et que ce fer n'appartenait pas à des neurones, mais à des macrophages", explique Hervé Cadiou.
Or, "pour qu'il y ait un sens, une réception sensorielle, il faut qu'il y ait des neurones".
Même s'ils ne peuvent exclure la possibilité qu'un petit nombre de récepteurs magnétiques épars soient situés "dans un endroit indéterminé" de la partie supérieure du bec des pigeons, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve de l'existence d'un système de sensibilité magnétique dans ce bec.
"Le bec n'est pas un organe magnétorécepteur", a conclu Hervé Cadiou.
Le mystère de la magnétoréception des pigeons resterait donc à élucider.
Mais les chercheurs ont d'autres pistes. "Ces cellules énigmatiques pourraient résider dans l'épithélium olfactif (muqueuse de la paroi du nez, ndlr), une structure sensorielle qui a été impliquée dans la magnétoréception de la truite arc-en-ciel", suggèrent-ils.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 12/04/2012 à 22:06
Elle voulait encore faire l'amour, il appelle la police
Un artisan de 43 ans qui n'en pouvait plus de faire l'amour à une femme de 47 ans aux appétits sexuels dévorants s'est réfugié sur le balcon d'où il a appelé la police, a annoncé jeudi la police allemande.
L'amoureuse insatiable avait rencontré sa "victime" dans un pub lundi à Munich (sud) et l'avait ensuite emmené chez elle.
Après plusieurs passages à l'acte et alors que l'artisan souhaitait quitter ce nid d'amour un peu étouffant, elle refusait de le laisser partir avant qu'ils aient de nouveau plusieurs fois couché ensemble, selon un communiqué de la police.
Contraint et forcé, l'homme se soumettait aux désirs de son avide partenaire, espérant pouvoir s'échapper. Sans succès.
Il parvenait finalement à se réfugier sur un balcon pour appeler des policiers qui, arrivés sur les lieux, ne tardaient pas à subir à leur tour les assauts de la femme.
Après un passage au poste, cette dernière a été laissée libre.
Elle devra cependant répondre de faits présumés d'"agression sexuelle" et de "séquestration".
Elle voulait encore faire l'amour, il appelle la police
Un artisan de 43 ans qui n'en pouvait plus de faire l'amour à une femme de 47 ans aux appétits sexuels dévorants s'est réfugié sur le balcon d'où il a appelé la police, a annoncé jeudi la police allemande.
L'amoureuse insatiable avait rencontré sa "victime" dans un pub lundi à Munich (sud) et l'avait ensuite emmené chez elle.
Après plusieurs passages à l'acte et alors que l'artisan souhaitait quitter ce nid d'amour un peu étouffant, elle refusait de le laisser partir avant qu'ils aient de nouveau plusieurs fois couché ensemble, selon un communiqué de la police.
Contraint et forcé, l'homme se soumettait aux désirs de son avide partenaire, espérant pouvoir s'échapper. Sans succès.
Il parvenait finalement à se réfugier sur un balcon pour appeler des policiers qui, arrivés sur les lieux, ne tardaient pas à subir à leur tour les assauts de la femme.
Après un passage au poste, cette dernière a été laissée libre.
Elle devra cependant répondre de faits présumés d'"agression sexuelle" et de "séquestration".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 13/04/2012 à 23:04
Antarctique: les manchots empereurs deux fois plus nombreux qu'estimé
La population de manchots empereurs dans l'Antarctique est près de deux fois plus nombreuse qu'estimée, révèlent des images satellitaires utilisées par une équipe de recherche, dans une étude publiée vendredi aux Etats-Unis.
"Nous sommes ravis de pouvoir situer et identifier un aussi grand nombre de manchots empereurs avec un décompte de 595.000 de ces oiseaux, soit près du double des estimations précédentes de 270.000 à 350.000", souligne Peter Fretwell, un géographe du British Antarctic Survey (BAS), principal auteur de cette étude.
"C'est le premier recensement aussi étendu de ces populations de manchots menée à partir d'observations satellitaires", ajoute-t-il.
Les manchots empereurs dressés sont clairement visibles sur la glace avec leur plumage noir et blanc. Les colonies de ces grands oiseaux de 20 à 40 kg pouvant mesurer d'un mètre à 1,15 m, se détachent sur les images satellite à très haute définition, expliquent les chercheurs.
Ces derniers ont pu ainsi analyser en détails 44 colonies de manchots tout autour des côtes de l'Antarctique, dont sept étaient inconnues.
"Les méthodes que nous avons utilisées représentent un énorme pas en avant pour l'écologie de l'Antarctique dans la mesure où nous pouvons effectuer des recherches efficacement, en toute sécurité et avec très peu d'impact environnemental, tout en procédant à une estimation précise de la population entière de manchots empereurs", relève Michelle LaRue, de l'Université du Minnesota, principal co-auteur de l'étude financée par la Fondation nationale américaine des sciences.
Ces oiseaux se reproduisent dans des zones très difficiles à étudier car souvent inaccessibles. Le thermomètre peut y descendre à -50°C.
"Les retombées de cette étude sont importantes. Elles nous permettent d'appliquer à des coûts raisonnables nos méthodes à d'autres espèces très peu connues de l'Antarctique et de consolider les recherches en cours pour fournir des informations fiables dans le cadre des efforts internationaux de conservation", ajoute Mme LaRue.
"Les recherches en cours laissent penser que les colonies de manchots empereurs seront gravement affectées par les changements climatiques", note Phil Trathan, un biologiste du British Antarctic Survey et un des co-auteurs de la recherche.
"Un recensement précis des populations de manchots empereurs sur l'ensemble du continent Antarctique, qui peut se faire régulièrement à l'aide des satellites, peut nous aider à observer l'impact du changement climatique sur ces oiseaux emblématiques", souligne ce scientifique.
Antarctique: les manchots empereurs deux fois plus nombreux qu'estimé
La population de manchots empereurs dans l'Antarctique est près de deux fois plus nombreuse qu'estimée, révèlent des images satellitaires utilisées par une équipe de recherche, dans une étude publiée vendredi aux Etats-Unis.
"Nous sommes ravis de pouvoir situer et identifier un aussi grand nombre de manchots empereurs avec un décompte de 595.000 de ces oiseaux, soit près du double des estimations précédentes de 270.000 à 350.000", souligne Peter Fretwell, un géographe du British Antarctic Survey (BAS), principal auteur de cette étude.
"C'est le premier recensement aussi étendu de ces populations de manchots menée à partir d'observations satellitaires", ajoute-t-il.
Les manchots empereurs dressés sont clairement visibles sur la glace avec leur plumage noir et blanc. Les colonies de ces grands oiseaux de 20 à 40 kg pouvant mesurer d'un mètre à 1,15 m, se détachent sur les images satellite à très haute définition, expliquent les chercheurs.
Ces derniers ont pu ainsi analyser en détails 44 colonies de manchots tout autour des côtes de l'Antarctique, dont sept étaient inconnues.
"Les méthodes que nous avons utilisées représentent un énorme pas en avant pour l'écologie de l'Antarctique dans la mesure où nous pouvons effectuer des recherches efficacement, en toute sécurité et avec très peu d'impact environnemental, tout en procédant à une estimation précise de la population entière de manchots empereurs", relève Michelle LaRue, de l'Université du Minnesota, principal co-auteur de l'étude financée par la Fondation nationale américaine des sciences.
Ces oiseaux se reproduisent dans des zones très difficiles à étudier car souvent inaccessibles. Le thermomètre peut y descendre à -50°C.
"Les retombées de cette étude sont importantes. Elles nous permettent d'appliquer à des coûts raisonnables nos méthodes à d'autres espèces très peu connues de l'Antarctique et de consolider les recherches en cours pour fournir des informations fiables dans le cadre des efforts internationaux de conservation", ajoute Mme LaRue.
"Les recherches en cours laissent penser que les colonies de manchots empereurs seront gravement affectées par les changements climatiques", note Phil Trathan, un biologiste du British Antarctic Survey et un des co-auteurs de la recherche.
"Un recensement précis des populations de manchots empereurs sur l'ensemble du continent Antarctique, qui peut se faire régulièrement à l'aide des satellites, peut nous aider à observer l'impact du changement climatique sur ces oiseaux emblématiques", souligne ce scientifique.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine