EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1340
1 avril
Assassinat de Gérard III de Holstein
Après la déchéance du roi Christophe II de Danemark en 1332, le comte Gérard III de Holstein devient administrateur du royaume du Danemark, en sa qualité de régent, et occupera cette fonction jusqu'à son assassinat le 1er avril 1340 par le gentilhomme Niels Ebbesen de Nörreriis, pour des motifs qui demeurent inconnus. Son pupille, Valdemar IV de Danemark, dit « Le Restaurateur », sera couronné roi du Danemark deux mois plus tard.
Voir aussi : Royaume du Danemark - Histoire de la Politique
1441
1 avril
Mort de Blanche de Navarre
Blanche Ière de Navarre, ou Blanche d'Evreux (née le 6 juillet 1387), reine de Navarre (1421-1441), s'éteint à Santa María la Real de Nieva (province de Ségovie), en Castille. Fille de Charles III de Navarre et de l'infante Eléonore de Castille, elle fut reine consort de Sicile par son mariage avec Martin Ier le Jeune (1402). A sa mort en 1441, son second époux, Jean d'Aragon (1420), s'appropria le trône de Navarre, niant les prétentions de leurs trois enfants.
Voir aussi : Castille - Blanche de navarre - Jean Ier d'aragon - Histoire de la Politique
1578
1 avril
Naissance de William Harvey
William Harvey naît le 1er avril 1578, à Folkestone, dans le comté anglais du Kent. Diplômé en 1602 docteur en médecine, il officie à Londres puis est élu membre du Collège royal de médecine. Il se spécialise dans l'anatomie expérimentale et se concentre sur les questions de circulation sanguine. Plusieurs scientifiques lui contestent la primauté de ses expériences, notamment Walter Warner, même s'il est avéré qu'Ibn Nafis, médecin arabe du XIIIe siècle, soit le premier découvreur du système de la circulation sanguine.
Voir aussi : Médecin - William Harvey - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1750
1 avril
Naissance de Hugo Ko???taj
Hugo Ko???taj naît à Dederka?y Wielkie dans la région de Volhynie. A partir de 1775, il occupe plusieurs postes dans l'éducation dont celui de recteur de l'université de Cracovie et de rapporteur de Lituanie. Il participe à la rédaction de la Constitution du 3 mai avant d'être nommé en 1791 Vice-chancelier. Il participe également à la fondation du premier parti politique polonais. Il continuera à rédiger de nombreux documents politiques et philosophiques avant de mourir dans l'oubli le 28 février 1812 à Varsovie.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1753
1 avril
Naissance de Joseph de Maistre
Joseph de Maistre, politicien, écrivain et philosophe, est né dans le royaume de Savoie le 1er avril 1753. Après des études chez les jésuites, le Savoisien rentre dans la magistrature, puis devient sénateur en 1788. Il sera l'un des premiers à se révolter contre l'annexion de la Savoie par la France en 1792. Longtemps exilé en Suisse, puis en Italie, il revient en France sous la Restauration. Il meurt en Italie le 26 février 1821.
Voir aussi : Italie - Dossier histoire de la Restauration - Philosophe - Jésuites - Histoire de la Savoie - Histoire de la Politique
1810
1 avril
Napoléon Ier épouse Marie-Louise d'Autriche
Le mariage civil de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche, fille de l'empereur François II, est célébré à Saint-Cloud. Le mariage religieux aura lieu le lendemain dans le salon carré du palais du Louvre. A 41 ans, Bonaparte jubile en devenant l'époux d'une princesse d'Europe âgée de 19 ans issue de la famille des Habsbourg. Le peuple de France voit au contraire d'un mauvais œil cette alliance avec une descendante de Marie-Antoinette "l'Autrichienne".
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire Mariage - Bonaparte - Marie-Antoinette - Marie-Louise - Histoire de l'Empire
1873
1 avril
Naissance du compositeur russe Sergueï Rachmanivov
Le compositeur et pianiste russe Sergueï Vassiliévitch Rachmaninov voit le jour à Novgorod. Frais émoulu du Conservatoire de Moscou, il entame très rapidement, sous les auspices de Tchaïkovski, qu'il vénérera toute sa vie durant, une carrière de virtuose, interrompue brusquement dans les remous de la Révolution de 1917. S'ensuivent des années d'exil, la Suisse, Paris, puis l'Amérique, où il se fixe, jusqu'à sa mort en 1943, à Beverly Hills. Au-delà d'un goût naturel pour le piano et résistant aux nouvelles tendances du siècle, il créa de nombreuses symphonies et opéras qui, sans être de facture académique, furent très populaires pour leur lyrisme et l'élégance très sûre de la mélodie.
Voir aussi : Russie - Lyrisme - Tchaïkovski - Histoire de la Musique
1878
1 avril
Découverte des iguanodons de Bernissart
A Bernissart en Belgique, des mineurs font la découverte de 29 squelettes d'iguanodons à 322 mètres de profondeur. Les reptiles dinosauriens sont en parfait état et mesurent près de 10 mètres de long. Ils seront exposés à l'Institut royal de sciences naturelles de Bruxelles.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1918
1 avril
Création de la Royal Air Force
Le 1er avril, l'armée de l'Air britannique, la Royal Air Force (RAF), est créée. Elle est issue de la fusion entre la Royal Flying Corp et la Royal Naval Air Service. Aujourd'hui, son millier d'aéronefs vole sous la divise « Per ardua ad astra » (A travers les embûches jusqu'aux étoiles). Pendant les deux conflits mondiaux, elle jouera un rôle de soutien auprès de la British Army et la Royal Navy. Le trio forme les Forces armées britanniques.
Voir aussi : Royal Air Force - Royaume-Unis - Guerre mondiale - Armée de l'air - Histoire des Guerres
1922
1 avril
Décès de Charles Ier d'Autriche
Charles 1er naît le 17 août 1887 à Persenbeug. Il accède au trône en 1916 et devient le dernier empereur d'Autriche mais également le dernier roi de Hongrie sous le nom de Charles IV, et dernier roi de Bohème sous le nom de Charles III. Il abdique deux ans plus tard après la proclamation de la République d'Autriche en 1918. La Hongrie cède de son côté à la pression des socialistes bolchéviques : Charles 1er essaiera de reprendre les commandes du pays en 1921, sous l'influence du pape Benoît XV qui craint le bolchévisme. Il meurt le 1er avril 1922 d'une pneumonie.
Voir aussi : Hongrie - République - Charles 1er - Charles IV - Histoire de la Politique
1927
1 avril
Naissance de Jacques Mayol, apnéiste français
Né le 1er avril 1927 à Shangai, Jacques Mayol est un plongeur français, champion d'apnée, qui battit les records de profondeur de son époque. Il a révolutionné les théories des scientifiques de sa génération, qui pensaient que la cage thoracique s'écrase quand on descend au-delà de quarante mètres. Sa rivalité avec le plongeur Enzo Maiorca a inspiré le scénario du film Le Grand Bleu, de Luc Besson. Il souhaitait mettre au profit de la science ce qu'il a appris au contact du monde sous-marin, et s'est notamment rapproché du docteur Michel Odent qui prônait la technique de l'accouchement dans l'eau. Jacques Mayol s'est suicidé en 2001.
Voir aussi : Plongée - Apnée - Le Grand Bleu - Luc Besson - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1929
1 avril
Apparition du yo-yo
A New-York, l'inventeur américain Louis Marx, fait pour la première fois la démonstration de sa nouvelle création; le yo-yo.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1938
1 avril
Invention du Nescafé
Le café instantané soluble est inventé par le chercheur Max Morgenthaler et son équipe à l'usine Nestlé d'Orbe en Suisse. Pour la marque Nestlé, le Nescafé est le premier produit à ne pas être fabriqué à base de lait.
Voir aussi : Café - Histoire de l'Alimentation
1939
1 avril
Fin de la guerre civile en Espagne
Francisco Franco déclare le 1er avril 1939 la fin de la guerre civile espagnole. Le conflit oppose les nationalistes aux républicains depuis juillet 1936 et la victoire législative du Front populaire de gauche. Conservateurs, monarchistes et phalangistes fomentent un coup d'État raté. Toutefois, les troupes franquistes remportent plusieurs batailles dont celle, décisive, de l'Èbre, en juillet 1938. Après la conquête de la Catalogne en février 1939, Madrid tombe aux mains des franquistes paraphant la guerre civile.
Voir aussi : Espagne - Franco - Histoire de Madrid - Guerre civile - Histoire de la Catalogne - Histoire des Guerres
1945
1 avril
Les Américains s'attaquent à Okinawa
Après s’être emparés avec peine de la petite île d’Iwo-Jima en mars, les Américains débarquent à Okinawa. Mais plus ils se rapprochent du Japon, plus la résistance des Japonais est rude. Ainsi, après avoir perdu 6 000 hommes à Iwo-Jima, les Américains vont devoir combattre jusqu’à la fin du mois de juin et perdre près de 16 000 marines. Ils doivent également subir les attaques kamikazes qui sapent le moral des troupes. Mais côté adverse, on compte plus de 100 000 victimes et le Japon est désormais à portée des bombardiers qui peuvent le pilonner. Cette résistance acharnée de l'armée nippone convaincra les Etats-Unis d’utiliser la bombe atomique.
Voir aussi : Okinawa - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1975
1 avril
Première parution de Fluide Glacial
Gotlib et Diament sortent le premier volume du magazine Fluide Glacial. Proposant des bandes dessinées humoristiques pour adultes, il est au début quasiment entièrement dessiné par Gotlib et sa publication est trimestrielle. Bientôt mensuel, Fluide Glacial a adopté des couleurs pour la première fois en 2004 mais reste fidèle à sa volonté de ne pas diffuser de publicité.
Voir aussi : Magazine - Histoire de Fluide Glacial - Gotlib - Histoire des Bandes dessinées
1979
1 avril
Parution du premier numéro de « Gai Pied »
Jean le Bitoux fonde le magazine français homosexuel « Gai Pied ». Au cœur d’un contexte politique difficile, il parviendra à publier ses rubriques jusqu’en 1992. Le magazine jouera un rôle essentiel dans la libération des homosexuels en France. Trois ans après sa disparition, le mensuel « Têtu » reprendra le flambeau avec succès.
Voir aussi : Magazine - Homosexualité - Histoire de la Presse
1983
1 avril
Entrée en vigueur de la retraite à 60 ans
L'ordonnance du 26 mars 1982 abaisse l'âge légal de la retraite. Tous les salariés ont désormais la possibilité de prendre leur retraite à taux plein à 60 ans (57 ans pour les fonctionnaires) à condition qu'ils disposent des 37,5 annuités nécessaires.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Retraite - Histoire du Travail
1984
1 avril
Marvin Gaye assassiné par son père
Le chanteur américain Marvin Pentz Gaye est assassiné d'un coup de fusil par son père le révérend Marvin Gaye Senior au cours d'une violente dispute. Le prince de la soul, auteur de "What's going on" et de l'inoubliable "Sexual healing", souffrait de dépression depuis plusieurs années. Absent de la scène musicale depuis 9 ans, il avait recommencé à se produire aux Etats-Unis un an auparavant. Marvin Gaye disparaît à 45 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Rock n'roll
1999
1 avril
Le Nunavut, nouveau territoire canadien
Le Nunavut, situé dans le Grand Nord canadien, est officiellement fondé. Il devient alors le troisième territoire canadien avec les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon. La population inuit accède ainsi à une autonomie plus forte au niveau administratif. Des négociations sur ce point avaient été entamées dès le début des années 1990.
Voir aussi : Histoire de Yukon - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 avril
Assassinat de Gérard III de Holstein
Après la déchéance du roi Christophe II de Danemark en 1332, le comte Gérard III de Holstein devient administrateur du royaume du Danemark, en sa qualité de régent, et occupera cette fonction jusqu'à son assassinat le 1er avril 1340 par le gentilhomme Niels Ebbesen de Nörreriis, pour des motifs qui demeurent inconnus. Son pupille, Valdemar IV de Danemark, dit « Le Restaurateur », sera couronné roi du Danemark deux mois plus tard.
Voir aussi : Royaume du Danemark - Histoire de la Politique
1441
1 avril
Mort de Blanche de Navarre
Blanche Ière de Navarre, ou Blanche d'Evreux (née le 6 juillet 1387), reine de Navarre (1421-1441), s'éteint à Santa María la Real de Nieva (province de Ségovie), en Castille. Fille de Charles III de Navarre et de l'infante Eléonore de Castille, elle fut reine consort de Sicile par son mariage avec Martin Ier le Jeune (1402). A sa mort en 1441, son second époux, Jean d'Aragon (1420), s'appropria le trône de Navarre, niant les prétentions de leurs trois enfants.
Voir aussi : Castille - Blanche de navarre - Jean Ier d'aragon - Histoire de la Politique
1578
1 avril
Naissance de William Harvey
William Harvey naît le 1er avril 1578, à Folkestone, dans le comté anglais du Kent. Diplômé en 1602 docteur en médecine, il officie à Londres puis est élu membre du Collège royal de médecine. Il se spécialise dans l'anatomie expérimentale et se concentre sur les questions de circulation sanguine. Plusieurs scientifiques lui contestent la primauté de ses expériences, notamment Walter Warner, même s'il est avéré qu'Ibn Nafis, médecin arabe du XIIIe siècle, soit le premier découvreur du système de la circulation sanguine.
Voir aussi : Médecin - William Harvey - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1750
1 avril
Naissance de Hugo Ko???taj
Hugo Ko???taj naît à Dederka?y Wielkie dans la région de Volhynie. A partir de 1775, il occupe plusieurs postes dans l'éducation dont celui de recteur de l'université de Cracovie et de rapporteur de Lituanie. Il participe à la rédaction de la Constitution du 3 mai avant d'être nommé en 1791 Vice-chancelier. Il participe également à la fondation du premier parti politique polonais. Il continuera à rédiger de nombreux documents politiques et philosophiques avant de mourir dans l'oubli le 28 février 1812 à Varsovie.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1753
1 avril
Naissance de Joseph de Maistre
Joseph de Maistre, politicien, écrivain et philosophe, est né dans le royaume de Savoie le 1er avril 1753. Après des études chez les jésuites, le Savoisien rentre dans la magistrature, puis devient sénateur en 1788. Il sera l'un des premiers à se révolter contre l'annexion de la Savoie par la France en 1792. Longtemps exilé en Suisse, puis en Italie, il revient en France sous la Restauration. Il meurt en Italie le 26 février 1821.
Voir aussi : Italie - Dossier histoire de la Restauration - Philosophe - Jésuites - Histoire de la Savoie - Histoire de la Politique
1810
1 avril
Napoléon Ier épouse Marie-Louise d'Autriche
Le mariage civil de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche, fille de l'empereur François II, est célébré à Saint-Cloud. Le mariage religieux aura lieu le lendemain dans le salon carré du palais du Louvre. A 41 ans, Bonaparte jubile en devenant l'époux d'une princesse d'Europe âgée de 19 ans issue de la famille des Habsbourg. Le peuple de France voit au contraire d'un mauvais œil cette alliance avec une descendante de Marie-Antoinette "l'Autrichienne".
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire Mariage - Bonaparte - Marie-Antoinette - Marie-Louise - Histoire de l'Empire
1873
1 avril
Naissance du compositeur russe Sergueï Rachmanivov
Le compositeur et pianiste russe Sergueï Vassiliévitch Rachmaninov voit le jour à Novgorod. Frais émoulu du Conservatoire de Moscou, il entame très rapidement, sous les auspices de Tchaïkovski, qu'il vénérera toute sa vie durant, une carrière de virtuose, interrompue brusquement dans les remous de la Révolution de 1917. S'ensuivent des années d'exil, la Suisse, Paris, puis l'Amérique, où il se fixe, jusqu'à sa mort en 1943, à Beverly Hills. Au-delà d'un goût naturel pour le piano et résistant aux nouvelles tendances du siècle, il créa de nombreuses symphonies et opéras qui, sans être de facture académique, furent très populaires pour leur lyrisme et l'élégance très sûre de la mélodie.
Voir aussi : Russie - Lyrisme - Tchaïkovski - Histoire de la Musique
1878
1 avril
Découverte des iguanodons de Bernissart
A Bernissart en Belgique, des mineurs font la découverte de 29 squelettes d'iguanodons à 322 mètres de profondeur. Les reptiles dinosauriens sont en parfait état et mesurent près de 10 mètres de long. Ils seront exposés à l'Institut royal de sciences naturelles de Bruxelles.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1918
1 avril
Création de la Royal Air Force
Le 1er avril, l'armée de l'Air britannique, la Royal Air Force (RAF), est créée. Elle est issue de la fusion entre la Royal Flying Corp et la Royal Naval Air Service. Aujourd'hui, son millier d'aéronefs vole sous la divise « Per ardua ad astra » (A travers les embûches jusqu'aux étoiles). Pendant les deux conflits mondiaux, elle jouera un rôle de soutien auprès de la British Army et la Royal Navy. Le trio forme les Forces armées britanniques.
Voir aussi : Royal Air Force - Royaume-Unis - Guerre mondiale - Armée de l'air - Histoire des Guerres
1922
1 avril
Décès de Charles Ier d'Autriche
Charles 1er naît le 17 août 1887 à Persenbeug. Il accède au trône en 1916 et devient le dernier empereur d'Autriche mais également le dernier roi de Hongrie sous le nom de Charles IV, et dernier roi de Bohème sous le nom de Charles III. Il abdique deux ans plus tard après la proclamation de la République d'Autriche en 1918. La Hongrie cède de son côté à la pression des socialistes bolchéviques : Charles 1er essaiera de reprendre les commandes du pays en 1921, sous l'influence du pape Benoît XV qui craint le bolchévisme. Il meurt le 1er avril 1922 d'une pneumonie.
Voir aussi : Hongrie - République - Charles 1er - Charles IV - Histoire de la Politique
1927
1 avril
Naissance de Jacques Mayol, apnéiste français
Né le 1er avril 1927 à Shangai, Jacques Mayol est un plongeur français, champion d'apnée, qui battit les records de profondeur de son époque. Il a révolutionné les théories des scientifiques de sa génération, qui pensaient que la cage thoracique s'écrase quand on descend au-delà de quarante mètres. Sa rivalité avec le plongeur Enzo Maiorca a inspiré le scénario du film Le Grand Bleu, de Luc Besson. Il souhaitait mettre au profit de la science ce qu'il a appris au contact du monde sous-marin, et s'est notamment rapproché du docteur Michel Odent qui prônait la technique de l'accouchement dans l'eau. Jacques Mayol s'est suicidé en 2001.
Voir aussi : Plongée - Apnée - Le Grand Bleu - Luc Besson - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1929
1 avril
Apparition du yo-yo
A New-York, l'inventeur américain Louis Marx, fait pour la première fois la démonstration de sa nouvelle création; le yo-yo.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1938
1 avril
Invention du Nescafé
Le café instantané soluble est inventé par le chercheur Max Morgenthaler et son équipe à l'usine Nestlé d'Orbe en Suisse. Pour la marque Nestlé, le Nescafé est le premier produit à ne pas être fabriqué à base de lait.
Voir aussi : Café - Histoire de l'Alimentation
1939
1 avril
Fin de la guerre civile en Espagne
Francisco Franco déclare le 1er avril 1939 la fin de la guerre civile espagnole. Le conflit oppose les nationalistes aux républicains depuis juillet 1936 et la victoire législative du Front populaire de gauche. Conservateurs, monarchistes et phalangistes fomentent un coup d'État raté. Toutefois, les troupes franquistes remportent plusieurs batailles dont celle, décisive, de l'Èbre, en juillet 1938. Après la conquête de la Catalogne en février 1939, Madrid tombe aux mains des franquistes paraphant la guerre civile.
Voir aussi : Espagne - Franco - Histoire de Madrid - Guerre civile - Histoire de la Catalogne - Histoire des Guerres
1945
1 avril
Les Américains s'attaquent à Okinawa
Après s’être emparés avec peine de la petite île d’Iwo-Jima en mars, les Américains débarquent à Okinawa. Mais plus ils se rapprochent du Japon, plus la résistance des Japonais est rude. Ainsi, après avoir perdu 6 000 hommes à Iwo-Jima, les Américains vont devoir combattre jusqu’à la fin du mois de juin et perdre près de 16 000 marines. Ils doivent également subir les attaques kamikazes qui sapent le moral des troupes. Mais côté adverse, on compte plus de 100 000 victimes et le Japon est désormais à portée des bombardiers qui peuvent le pilonner. Cette résistance acharnée de l'armée nippone convaincra les Etats-Unis d’utiliser la bombe atomique.
Voir aussi : Okinawa - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1975
1 avril
Première parution de Fluide Glacial
Gotlib et Diament sortent le premier volume du magazine Fluide Glacial. Proposant des bandes dessinées humoristiques pour adultes, il est au début quasiment entièrement dessiné par Gotlib et sa publication est trimestrielle. Bientôt mensuel, Fluide Glacial a adopté des couleurs pour la première fois en 2004 mais reste fidèle à sa volonté de ne pas diffuser de publicité.
Voir aussi : Magazine - Histoire de Fluide Glacial - Gotlib - Histoire des Bandes dessinées
1979
1 avril
Parution du premier numéro de « Gai Pied »
Jean le Bitoux fonde le magazine français homosexuel « Gai Pied ». Au cœur d’un contexte politique difficile, il parviendra à publier ses rubriques jusqu’en 1992. Le magazine jouera un rôle essentiel dans la libération des homosexuels en France. Trois ans après sa disparition, le mensuel « Têtu » reprendra le flambeau avec succès.
Voir aussi : Magazine - Homosexualité - Histoire de la Presse
1983
1 avril
Entrée en vigueur de la retraite à 60 ans
L'ordonnance du 26 mars 1982 abaisse l'âge légal de la retraite. Tous les salariés ont désormais la possibilité de prendre leur retraite à taux plein à 60 ans (57 ans pour les fonctionnaires) à condition qu'ils disposent des 37,5 annuités nécessaires.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Retraite - Histoire du Travail
1984
1 avril
Marvin Gaye assassiné par son père
Le chanteur américain Marvin Pentz Gaye est assassiné d'un coup de fusil par son père le révérend Marvin Gaye Senior au cours d'une violente dispute. Le prince de la soul, auteur de "What's going on" et de l'inoubliable "Sexual healing", souffrait de dépression depuis plusieurs années. Absent de la scène musicale depuis 9 ans, il avait recommencé à se produire aux Etats-Unis un an auparavant. Marvin Gaye disparaît à 45 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Rock n'roll
1999
1 avril
Le Nunavut, nouveau territoire canadien
Le Nunavut, situé dans le Grand Nord canadien, est officiellement fondé. Il devient alors le troisième territoire canadien avec les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon. La population inuit accède ainsi à une autonomie plus forte au niveau administratif. Des négociations sur ce point avaient été entamées dès le début des années 1990.
Voir aussi : Histoire de Yukon - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Poisson d'Avril
A l'origine était Charles IX
Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au 16ème siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.
Pourquoi le choix du "poisson"
Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore à ce cher 16ème siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.
Et dans les autres pays...
La tradition de la blague du 1er avril, au départ occidentale, s'est peu à peu diffusée. Elle s'exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l' "April's fool day". Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes "une nouille". En Ecosse, soyez deux fois plus vigilant qu'en France car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l'unique tour consiste à subtiliser le bien d'un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu'il s'est fait avoir. Il existe même une version indienne du poisson d'avril : elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d'"Huli ".
Quelques canulars célèbres de ces dernières années
1992 : une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est candidat à l'élection présidentielle. Son slogan de campagne : "Je n'ai rien fait de mal, je ne recommencerais pas ".
1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l'hymne national anglais "God save the Queen" va être prochainement remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d'auditeurs appellent l'antenne, scandalisés.
2000 : le quotidien sportif portugais "A bola" publie un article selon lequel l'UEFA a décidé de retirer l'organisation de l'Euro 2004 à son pays. Un traumatisme pour certains lecteurs…
2002 : le site Internet canadien "Bourque Newswatch" annonce le départ du ministre des Finances, Paul Martin. Repris par le bulletin financier britannique, "The Gartman Letter", la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien.
A l'origine était Charles IX
Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au 16ème siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.
Pourquoi le choix du "poisson"
Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore à ce cher 16ème siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.
Et dans les autres pays...
La tradition de la blague du 1er avril, au départ occidentale, s'est peu à peu diffusée. Elle s'exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l' "April's fool day". Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes "une nouille". En Ecosse, soyez deux fois plus vigilant qu'en France car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l'unique tour consiste à subtiliser le bien d'un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu'il s'est fait avoir. Il existe même une version indienne du poisson d'avril : elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d'"Huli ".
Quelques canulars célèbres de ces dernières années
1992 : une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est candidat à l'élection présidentielle. Son slogan de campagne : "Je n'ai rien fait de mal, je ne recommencerais pas ".
1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l'hymne national anglais "God save the Queen" va être prochainement remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d'auditeurs appellent l'antenne, scandalisés.
2000 : le quotidien sportif portugais "A bola" publie un article selon lequel l'UEFA a décidé de retirer l'organisation de l'Euro 2004 à son pays. Un traumatisme pour certains lecteurs…
2002 : le site Internet canadien "Bourque Newswatch" annonce le départ du ministre des Finances, Paul Martin. Repris par le bulletin financier britannique, "The Gartman Letter", la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1416
2 avril
Investiture d'Alphonse V en tant que roi d'Aragon
La couronne d'Aragon revient à Alphonse V, dit le Grand ou « le Magnanime » (1396-1458). Second dépositaire de la dynastie des Trastamare de Barcelone à occuper le trône aragonais, dont il hérita à la mort de son père, Ferdinand Ier « le Juste ». Membre fondateur de l'Ordre du Dragon sous la houlette de l'empereur Sigismond, il fut le premier à porter le titre de « roi des Deux-Siciles » (1442), s'établissant à Naples, où il exerça sa bienveillance à l'égard des arts et lettres de la péninsule italienne.
Voir aussi : Royaume d'aragon - Histoire de la Politique
1513
2 avril
Découverte de la Floride
Après avoir traversé l'archipel des Bahamas, le navigateur espagnol Juan Ponce de Léon aborde sur les côtes d'une nouvelle terre aux Indes occidentales. Il prend possession de la région au nom du roi d'Espagne, Fernand d'Aragon, et la baptise Floride.
Voir aussi : Découverte - Histoire de la Floride - Histoire de la Mer
1586
2 avril
Naissance de Pietro Della Valle
Poète, musicien, mais surtout aventurier et explorateur italien, Pietro della Valle, dit Pellegrino, est né le 2 avril 1586 à Rome. Issu d'une famille noble particulièrement riche, il fut envoyé hors de sa famille par le pape, lui réclamant d'aller libérer des chrétiens prisonniers en Tunisie. C'est à partir de ce voyage qu'il prit goût à l'exploration, et s'enrichit. Il réalisa par la suite un pèlerinage à Jérusalem, puis poursuivit sa route à Bagdad. Eloigné de sa patrie, il plongea dans une profonde déprime dont il ne sortira qu'en partant en Inde, puis en revenant à Naples, où il mourut le 21 avril 1652.
Voir aussi : Pape - Histoire de Jérusalem - Inde - Voyages - Pellegrino - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1657
2 avril
Mort de Ferdinand III
Ferdinand III meurt à Vienne le 2 avril 1657, laissant sa place à son fils qui règne sous le titre de Léopold Ier. Né le 13 juillet 1608, il est couronné roi de Hongrie en 1625 et roi de Bohême en 1627, il devient empereur du Saint-Empire romain germanique à la mort de son père en 1637. Son règne fut marqué par une guerre contre les Suédois qui lui fit perdre une partie de son territoire.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Hongrie - Bohême - Léopold Ier - Ferdinand III - Histoire de la Politique
1662
2 avril
Décès de Jean Sobiepan Zamoyski
Jean Sobiepan Zamoyski, un militaire polonais, meurt le 2 avril 1662 à Zamo??, en Pologne. Né en 1627, il est surtout connu pour avoir épousé le 3 mars 1658, Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien. A la mort de son mari, la jeune femme connu un destin incroyable, en devenant reine de Pologne en 1674, suite à son mariage avec le futur roi Jean III Sobieski en 1665.
Voir aussi : Pologne - Jean III Sobieski - Histoire des Guerres
1725
2 avril
Naissance de l'artiste italien Giacomo Casanova
Giacomo Casanova est né le 2 avril 1725 à Venise. Il dispose de multiples talents : violoniste, magicien, espion, diplomate, bibliothécaire etc. Il est surtout connu comme écrivain et a publié une œuvre importante dont une autobiographie sous le titre de "Histoire de ma vie". Il utilise différents pseudonymes. Ainsi il écrit en France sous le nom de Jacques Casanova de Seingalt. Mais il reste surtout réputé pour ses talents d'aventurier et de séducteur.
Voir aussi : Italie - écrivain - Histoire de Venise - Artiste - Histoire des Romans
1767
2 avril
Expulsion des jésuites d'Espagne
Le 2 avril 1767, l'Espagne décide d'expulser tous les jésuites de ses territoires métropolitains et coloniaux, en raison de leur implication dans le Motin de Esquilache, une émeute populaire contre les ministres étrangers du royaume. Plus de 5 000 hommes sont arrêtés et envoyés vers Civitavecchia, un port italien. Après le refus du pape Clément XIII de laisser entrer les navires dans le port, les jésuites sont déportés jusqu'en Corse.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de la Corse - Jésuites - Motin de Esquilache - Histoire de la Politique
1792
2 avril
Adoption du dollar
Le Congrès des Etats-Unis adopte le "Mint Act" qui instaure une nouvelle unité monétaire, le dollar. Cette disposition renforce l'autonomie du pays, indépendant depuis le 4 juillet 1776. Les premières pièces seront frappées en 1793 à Philadelphie. Il faudra attendre 1861 pour voir apparaître les premiers billets verts.
Voir aussi : Création - Monnaie - Dollar - Histoire de la Finance
1793
2 avril
La Convention déclare Paoli "traître à la Patrie française"
Suite à l’échec de l’expédition de Sardaigne, Pascal Paoli est désigné "traître à la Patrie française" par la Convention. Celle-ci l’avait sommé de venir se justifier à Paris, ce qu’il avait refusé. En réponse, il réunit une Consulte et rompt les liens avec la Convention pour se tourner vers l’Angleterre. Celle-ci répond favorablement mais pour mieux écarter Paoli du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Convention - Paoli - Histoire de la Révolution
1840
2 avril
Naissance d'Emile Zola
Emile Zola naît à Paris le 2 avril 1840. Après avoir échoué deux fois au baccalauréat, il est employé par Louis Hachette qui lui fait découvrir le monde de l'édition. Il écrit ses premiers articles et collabore à de nombreux journaux. En 1869, il rédige des articles politiques et des chroniques parlementaires. Dans les années 1870, il commence à écrire des romans qui le mèneront vers la célébrité, en particulier la série des "Rougon-Macquart". Il devient alors le chef de file du naturalisme. Après avoir achevé son œuvre, Zola s'investit en politique et soutient notamment Alfred Dreyfus, accusant violemment le gouvernement. Il est condamné et doit s'exiler en Angleterre durant onze mois en 1898. Il meurt le 29 septembre 1902.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Romans - Naturalisme - Histoire des Romans
1841
2 avril
Naissance de Clément Ader
Né le 2 avril 1841 à Muret, Clément Ader est reconnu comme l'un des pionniers de l'aviation. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur en 1861, il commence à fabriquer des vélocipèdes puis crée une machine posant des rails, utilisée par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Dans les années 1880, il perfectionne le téléphone, ce qui fait sa fortune. C'est alors qu'il se lance dans l'invention de moteurs et des premiers avions, sans parvenir toutefois à les faire réellement décoller. Il décède en 1925, à Toulouse.
Voir aussi : Naissance - Histoire de l'Aviation - Ingénieur - Téléphone - Clément Ader - Histoire de l'Aéronautique
1851
2 avril
Naissance de Charles Barrois, géologue français.
Charles Barrois se forme à la géologie auprès du professeur Jules Gosselet. Il devient professeur de géologie à l'université de Lille en 1877. Il travaille sur la composition des roches de divers pays. Il se rend également dans des facultés étrangères et bénéficie d'une très grande renommée grâce ses nombreux travaux. Il obtient la médaille Wollaston en 1901. En 1904, il entre à l'Académie des sciences et devient chevalier de la Légion d'honneur.
Voir aussi : Académie des sciences - Géologie - Professeur - Histoire des Sciences et techniques
1871
2 avril
Premier combat entre fédérés et versaillais
Le dimanche 2 avril, les versaillais fondent sur Paris et prennent l’avant-poste de Courbevoie. Dès le lendemain, la garde nationale lancera l’offensive à Versailles, sans succès. Le général communard Flourens sera même exécuté. Ainsi, pendant près de deux mois, les quelques 30 000 hommes de la garde nationale devront affronter, autour de Paris, les 130 000 soldats de Thiers.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire des Guerres
1872
2 avril
Décès du physicien américain Samuel Morse
Le physicien américain Samuel (Finlay Breese) Morse (né à Boston en 1791) décède à New York. En 1832, il conçoit le télégraphe électrique, invention qui ne convainc pas grand-monde au départ. Cinq ans furent nécessaires pour une première démonstration (1837) et douze pour un premier essai, sur la ligne Washington-Baltimore (24 mai 1844). On lui doit également la conception de l'alphabet du même nom, qui consiste en de multiples combinaisons (points/traits, sons longs/courts) au moyen d'un appareil transcripteur, afin de coder des messages, code employé souvent à des fins militaires.
Voir aussi : états-unis - Physicien - Télégraphe - Samuel Morse - Histoire des Sciences et techniques
1885
2 avril
Bataille de Chalchuapa
Le 2 avril 1885, les troupes guatémaltèques sont battues par le Salvador lors de la bataille de Chalchuapa. Débutée la veille, cette bataille est initiée par le président du Guatemala, Justo Rufino Barrios, qui avait déclaré l'union centraméricaine en février. Face au refus de certains pays, il décide de s'imposer par la force. Il trouve la mort lors de cette bataille, et l'armée guatémaltèque abandonne le combat pour rentrer au pays.
Voir aussi : Guatemala - Salvador - Histoire des Guerres
1891
2 avril
Naissance de Max Ernst
Le peintre et sculpteur français Max Ernst est né à Bruhl, le 2 avril 1891. D'origine allemande, il suit des études de philosophie avant de bifurquer vers le dadaïsme, mouvement qu'il fonde à Cologne. Il rejoint le quartier parisien de Montparnasse et côtoie les plus grands artistes de son époque. Il adhère au surréalisme et diversifie son art vers la sculpture, le collage ou la création de décor. Il meurt à Paris à l'âge de 84 ans.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Sculpture - Histoire du Dadaïsme - Histoire de l'Art
1918
2 avril
Affaire Sixte
L'affaire Sixte éclate le 2 avril 1918 dans l'ambiance d'un incident diplomatique, à la suite du discours prononcé par Czernin, ministre autrichien des Affaires étrangères. A l'époque, de nombreux traités de paix sont en cours d'acceptation, il déclare alors que la France entrave le processus de paix en revendiquant la restitution de l'Alsace-Lorraine. Georges Clemenceau, Premier ministre français, réfute, et publie une lettre dans laquelle l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er, se dit pour cette restitution. Cerznin sera donc renvoyé.
Voir aussi : France - Autriche - Charles 1er - Histoire de l'Alsace-Lorraine - Histoire des Sciences et techniques
1928
2 avril
Naissance de Serge Gainsbourg, compositeur, chanteur et acteur français
Serge Gainsbourg est né Lucien Ginsburg le 2 avril 1928 à Paris. Ce chanteur décalé s'est fait connaître par ses paroles provocatrices qui ont donné un parfum de scandale aux années 60 et 70, durant lesquelles il a sévi. Cet homme cultivé faisait régulièrement référence à de grands poètes dans ses chansons (par exemple Verlaine dansJe suis venu te dire que je m'en vais) Gainsbourg a également connu une importante carrière d'acteur. Il est mort le 2 mars 1991.
Voir aussi : Chanson - Histoire de l'Art
1947
2 avril
Condamnation à mort de Rudolf Höss, ancien commandant du camp de concentration d'Auschwitz
Le 2 avril 1947 marque la condamnation à mort de Rudolf Höss, haut dignitaire du parti nazi tristement célèbre pour avoir été l'un des responsables du génocide des juifs en Europe. Il fut, en effet, le commandant du camp de concentration d'Auschwitz entre 1940 et 1943, puis de mai à septembre 1944, périodes où l'extermination des juifs fut à son paroxysme. Rudolf Höss est exécuté le 16 avril 1947.
Voir aussi : Histoire d'Auschwitz - Histoire de la Politique
1948
2 avril
Première des "Mains sales"
La pièce de Jean-Paul Sartre est présentée pour la première fois au théâtre Antoine à Paris. François Périer joue le rôle d'Hugo, militant communiste emprisonné pendant la résistance dans un pays imaginaire d'Europe centrale, l'Illyrie. Dans "Les Mains sales", Sartre exhorte les intellectuels à s'engager dans le monde politique et social.
Voir aussi : Histoire de Paris - Sartre - Histoire du Théâtre
1982
2 avril
Début de la guerre des Malouines
A 4h30 du matin, 150 soldats argentins débarquent à Port Stanley, capitale des Malouines, territoire britannique d'Amérique du Sud depuis 1832. La junte au pouvoir en Argentine désire récupérer ces îles situées à 650 km de ses côtes. Les Britanniques vont rapidement envoyer des navires sur place et les deux pays entrent en guerre. La capitulation argentine aura lieu le 14 juin.
Voir aussi : Thatcher - Histoire de la Guerre des Malouines - Histoire des Guerres
1989
2 avril
Zine Ben Ali à la présidence
Jusqu’alors Premier ministre, Zine Ben Ali est élu président de la République à la suite d’élections présidentielles et législatives. Afin d’apaiser les tensions soulevées par les mouvements islamistes, il avait autorisé ces derniers à s’y présenter. Il mènera ainsi quelques temps une politique démocratique et libérale mais préférera, dès 1990, un retour à la répression, notamment contre ces mêmes mouvements islamistes. Ben Ali sera réélu en 1999, puis en 2004.
Voir aussi : Bourguiba - Zine Ben Ali - Histoire des Elections
1992
2 avril
Pierre Bérégovoy Premier ministre
Suite à la déroute du parti socialiste aux élections régionales, Edith Cresson présente sa démission à François Mitterrand après 11 mois passés à la tête du gouvernement. Le président de la République nomme un de ses plus fidèles collaborateurs pour lui succéder, Pierre Bérégovoy. Fier de ses origines modestes et de sa formation d'autodidacte, "Béré" restera en fonction jusqu'à la défaite du PS aux législatives de mars 1993. Il se suicidera deux mois plus tard.
Voir aussi : Premier ministre - Suicide - Bérégovoy - Histoire de la Cinquième République
2005
2 avril
Mort de Jean-Paul II
Le pape Jean-Paul II (de son vrai nom Karol Wojtyla) s'éteint à 21h37 à 84 ans, après 26 ans de pontificat. Il était rongé par la maladie depuis plusieurs années, et avait subi plusieurs opérations. Plus de 60 000 personnes se sont rassemblées place Saint-Pierre à Rome à l'annonce de son décès. On retiendra de son pontificat (le 3ème plus long de l'histoire) ses nombreux pélerinages (104 pays visités), la lutte contre le communisme et le nazisme, le rapprochement entre les religions, et son attachement aux valeurs traditionnelles.
Voir aussi : Pape - Histoire de Rome - Histoire du Communisme - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
2 avril
Investiture d'Alphonse V en tant que roi d'Aragon
La couronne d'Aragon revient à Alphonse V, dit le Grand ou « le Magnanime » (1396-1458). Second dépositaire de la dynastie des Trastamare de Barcelone à occuper le trône aragonais, dont il hérita à la mort de son père, Ferdinand Ier « le Juste ». Membre fondateur de l'Ordre du Dragon sous la houlette de l'empereur Sigismond, il fut le premier à porter le titre de « roi des Deux-Siciles » (1442), s'établissant à Naples, où il exerça sa bienveillance à l'égard des arts et lettres de la péninsule italienne.
Voir aussi : Royaume d'aragon - Histoire de la Politique
1513
2 avril
Découverte de la Floride
Après avoir traversé l'archipel des Bahamas, le navigateur espagnol Juan Ponce de Léon aborde sur les côtes d'une nouvelle terre aux Indes occidentales. Il prend possession de la région au nom du roi d'Espagne, Fernand d'Aragon, et la baptise Floride.
Voir aussi : Découverte - Histoire de la Floride - Histoire de la Mer
1586
2 avril
Naissance de Pietro Della Valle
Poète, musicien, mais surtout aventurier et explorateur italien, Pietro della Valle, dit Pellegrino, est né le 2 avril 1586 à Rome. Issu d'une famille noble particulièrement riche, il fut envoyé hors de sa famille par le pape, lui réclamant d'aller libérer des chrétiens prisonniers en Tunisie. C'est à partir de ce voyage qu'il prit goût à l'exploration, et s'enrichit. Il réalisa par la suite un pèlerinage à Jérusalem, puis poursuivit sa route à Bagdad. Eloigné de sa patrie, il plongea dans une profonde déprime dont il ne sortira qu'en partant en Inde, puis en revenant à Naples, où il mourut le 21 avril 1652.
Voir aussi : Pape - Histoire de Jérusalem - Inde - Voyages - Pellegrino - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1657
2 avril
Mort de Ferdinand III
Ferdinand III meurt à Vienne le 2 avril 1657, laissant sa place à son fils qui règne sous le titre de Léopold Ier. Né le 13 juillet 1608, il est couronné roi de Hongrie en 1625 et roi de Bohême en 1627, il devient empereur du Saint-Empire romain germanique à la mort de son père en 1637. Son règne fut marqué par une guerre contre les Suédois qui lui fit perdre une partie de son territoire.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Hongrie - Bohême - Léopold Ier - Ferdinand III - Histoire de la Politique
1662
2 avril
Décès de Jean Sobiepan Zamoyski
Jean Sobiepan Zamoyski, un militaire polonais, meurt le 2 avril 1662 à Zamo??, en Pologne. Né en 1627, il est surtout connu pour avoir épousé le 3 mars 1658, Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien. A la mort de son mari, la jeune femme connu un destin incroyable, en devenant reine de Pologne en 1674, suite à son mariage avec le futur roi Jean III Sobieski en 1665.
Voir aussi : Pologne - Jean III Sobieski - Histoire des Guerres
1725
2 avril
Naissance de l'artiste italien Giacomo Casanova
Giacomo Casanova est né le 2 avril 1725 à Venise. Il dispose de multiples talents : violoniste, magicien, espion, diplomate, bibliothécaire etc. Il est surtout connu comme écrivain et a publié une œuvre importante dont une autobiographie sous le titre de "Histoire de ma vie". Il utilise différents pseudonymes. Ainsi il écrit en France sous le nom de Jacques Casanova de Seingalt. Mais il reste surtout réputé pour ses talents d'aventurier et de séducteur.
Voir aussi : Italie - écrivain - Histoire de Venise - Artiste - Histoire des Romans
1767
2 avril
Expulsion des jésuites d'Espagne
Le 2 avril 1767, l'Espagne décide d'expulser tous les jésuites de ses territoires métropolitains et coloniaux, en raison de leur implication dans le Motin de Esquilache, une émeute populaire contre les ministres étrangers du royaume. Plus de 5 000 hommes sont arrêtés et envoyés vers Civitavecchia, un port italien. Après le refus du pape Clément XIII de laisser entrer les navires dans le port, les jésuites sont déportés jusqu'en Corse.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de la Corse - Jésuites - Motin de Esquilache - Histoire de la Politique
1792
2 avril
Adoption du dollar
Le Congrès des Etats-Unis adopte le "Mint Act" qui instaure une nouvelle unité monétaire, le dollar. Cette disposition renforce l'autonomie du pays, indépendant depuis le 4 juillet 1776. Les premières pièces seront frappées en 1793 à Philadelphie. Il faudra attendre 1861 pour voir apparaître les premiers billets verts.
Voir aussi : Création - Monnaie - Dollar - Histoire de la Finance
1793
2 avril
La Convention déclare Paoli "traître à la Patrie française"
Suite à l’échec de l’expédition de Sardaigne, Pascal Paoli est désigné "traître à la Patrie française" par la Convention. Celle-ci l’avait sommé de venir se justifier à Paris, ce qu’il avait refusé. En réponse, il réunit une Consulte et rompt les liens avec la Convention pour se tourner vers l’Angleterre. Celle-ci répond favorablement mais pour mieux écarter Paoli du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Convention - Paoli - Histoire de la Révolution
1840
2 avril
Naissance d'Emile Zola
Emile Zola naît à Paris le 2 avril 1840. Après avoir échoué deux fois au baccalauréat, il est employé par Louis Hachette qui lui fait découvrir le monde de l'édition. Il écrit ses premiers articles et collabore à de nombreux journaux. En 1869, il rédige des articles politiques et des chroniques parlementaires. Dans les années 1870, il commence à écrire des romans qui le mèneront vers la célébrité, en particulier la série des "Rougon-Macquart". Il devient alors le chef de file du naturalisme. Après avoir achevé son œuvre, Zola s'investit en politique et soutient notamment Alfred Dreyfus, accusant violemment le gouvernement. Il est condamné et doit s'exiler en Angleterre durant onze mois en 1898. Il meurt le 29 septembre 1902.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Romans - Naturalisme - Histoire des Romans
1841
2 avril
Naissance de Clément Ader
Né le 2 avril 1841 à Muret, Clément Ader est reconnu comme l'un des pionniers de l'aviation. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur en 1861, il commence à fabriquer des vélocipèdes puis crée une machine posant des rails, utilisée par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Dans les années 1880, il perfectionne le téléphone, ce qui fait sa fortune. C'est alors qu'il se lance dans l'invention de moteurs et des premiers avions, sans parvenir toutefois à les faire réellement décoller. Il décède en 1925, à Toulouse.
Voir aussi : Naissance - Histoire de l'Aviation - Ingénieur - Téléphone - Clément Ader - Histoire de l'Aéronautique
1851
2 avril
Naissance de Charles Barrois, géologue français.
Charles Barrois se forme à la géologie auprès du professeur Jules Gosselet. Il devient professeur de géologie à l'université de Lille en 1877. Il travaille sur la composition des roches de divers pays. Il se rend également dans des facultés étrangères et bénéficie d'une très grande renommée grâce ses nombreux travaux. Il obtient la médaille Wollaston en 1901. En 1904, il entre à l'Académie des sciences et devient chevalier de la Légion d'honneur.
Voir aussi : Académie des sciences - Géologie - Professeur - Histoire des Sciences et techniques
1871
2 avril
Premier combat entre fédérés et versaillais
Le dimanche 2 avril, les versaillais fondent sur Paris et prennent l’avant-poste de Courbevoie. Dès le lendemain, la garde nationale lancera l’offensive à Versailles, sans succès. Le général communard Flourens sera même exécuté. Ainsi, pendant près de deux mois, les quelques 30 000 hommes de la garde nationale devront affronter, autour de Paris, les 130 000 soldats de Thiers.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire des Guerres
1872
2 avril
Décès du physicien américain Samuel Morse
Le physicien américain Samuel (Finlay Breese) Morse (né à Boston en 1791) décède à New York. En 1832, il conçoit le télégraphe électrique, invention qui ne convainc pas grand-monde au départ. Cinq ans furent nécessaires pour une première démonstration (1837) et douze pour un premier essai, sur la ligne Washington-Baltimore (24 mai 1844). On lui doit également la conception de l'alphabet du même nom, qui consiste en de multiples combinaisons (points/traits, sons longs/courts) au moyen d'un appareil transcripteur, afin de coder des messages, code employé souvent à des fins militaires.
Voir aussi : états-unis - Physicien - Télégraphe - Samuel Morse - Histoire des Sciences et techniques
1885
2 avril
Bataille de Chalchuapa
Le 2 avril 1885, les troupes guatémaltèques sont battues par le Salvador lors de la bataille de Chalchuapa. Débutée la veille, cette bataille est initiée par le président du Guatemala, Justo Rufino Barrios, qui avait déclaré l'union centraméricaine en février. Face au refus de certains pays, il décide de s'imposer par la force. Il trouve la mort lors de cette bataille, et l'armée guatémaltèque abandonne le combat pour rentrer au pays.
Voir aussi : Guatemala - Salvador - Histoire des Guerres
1891
2 avril
Naissance de Max Ernst
Le peintre et sculpteur français Max Ernst est né à Bruhl, le 2 avril 1891. D'origine allemande, il suit des études de philosophie avant de bifurquer vers le dadaïsme, mouvement qu'il fonde à Cologne. Il rejoint le quartier parisien de Montparnasse et côtoie les plus grands artistes de son époque. Il adhère au surréalisme et diversifie son art vers la sculpture, le collage ou la création de décor. Il meurt à Paris à l'âge de 84 ans.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Sculpture - Histoire du Dadaïsme - Histoire de l'Art
1918
2 avril
Affaire Sixte
L'affaire Sixte éclate le 2 avril 1918 dans l'ambiance d'un incident diplomatique, à la suite du discours prononcé par Czernin, ministre autrichien des Affaires étrangères. A l'époque, de nombreux traités de paix sont en cours d'acceptation, il déclare alors que la France entrave le processus de paix en revendiquant la restitution de l'Alsace-Lorraine. Georges Clemenceau, Premier ministre français, réfute, et publie une lettre dans laquelle l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er, se dit pour cette restitution. Cerznin sera donc renvoyé.
Voir aussi : France - Autriche - Charles 1er - Histoire de l'Alsace-Lorraine - Histoire des Sciences et techniques
1928
2 avril
Naissance de Serge Gainsbourg, compositeur, chanteur et acteur français
Serge Gainsbourg est né Lucien Ginsburg le 2 avril 1928 à Paris. Ce chanteur décalé s'est fait connaître par ses paroles provocatrices qui ont donné un parfum de scandale aux années 60 et 70, durant lesquelles il a sévi. Cet homme cultivé faisait régulièrement référence à de grands poètes dans ses chansons (par exemple Verlaine dansJe suis venu te dire que je m'en vais) Gainsbourg a également connu une importante carrière d'acteur. Il est mort le 2 mars 1991.
Voir aussi : Chanson - Histoire de l'Art
1947
2 avril
Condamnation à mort de Rudolf Höss, ancien commandant du camp de concentration d'Auschwitz
Le 2 avril 1947 marque la condamnation à mort de Rudolf Höss, haut dignitaire du parti nazi tristement célèbre pour avoir été l'un des responsables du génocide des juifs en Europe. Il fut, en effet, le commandant du camp de concentration d'Auschwitz entre 1940 et 1943, puis de mai à septembre 1944, périodes où l'extermination des juifs fut à son paroxysme. Rudolf Höss est exécuté le 16 avril 1947.
Voir aussi : Histoire d'Auschwitz - Histoire de la Politique
1948
2 avril
Première des "Mains sales"
La pièce de Jean-Paul Sartre est présentée pour la première fois au théâtre Antoine à Paris. François Périer joue le rôle d'Hugo, militant communiste emprisonné pendant la résistance dans un pays imaginaire d'Europe centrale, l'Illyrie. Dans "Les Mains sales", Sartre exhorte les intellectuels à s'engager dans le monde politique et social.
Voir aussi : Histoire de Paris - Sartre - Histoire du Théâtre
1982
2 avril
Début de la guerre des Malouines
A 4h30 du matin, 150 soldats argentins débarquent à Port Stanley, capitale des Malouines, territoire britannique d'Amérique du Sud depuis 1832. La junte au pouvoir en Argentine désire récupérer ces îles situées à 650 km de ses côtes. Les Britanniques vont rapidement envoyer des navires sur place et les deux pays entrent en guerre. La capitulation argentine aura lieu le 14 juin.
Voir aussi : Thatcher - Histoire de la Guerre des Malouines - Histoire des Guerres
1989
2 avril
Zine Ben Ali à la présidence
Jusqu’alors Premier ministre, Zine Ben Ali est élu président de la République à la suite d’élections présidentielles et législatives. Afin d’apaiser les tensions soulevées par les mouvements islamistes, il avait autorisé ces derniers à s’y présenter. Il mènera ainsi quelques temps une politique démocratique et libérale mais préférera, dès 1990, un retour à la répression, notamment contre ces mêmes mouvements islamistes. Ben Ali sera réélu en 1999, puis en 2004.
Voir aussi : Bourguiba - Zine Ben Ali - Histoire des Elections
1992
2 avril
Pierre Bérégovoy Premier ministre
Suite à la déroute du parti socialiste aux élections régionales, Edith Cresson présente sa démission à François Mitterrand après 11 mois passés à la tête du gouvernement. Le président de la République nomme un de ses plus fidèles collaborateurs pour lui succéder, Pierre Bérégovoy. Fier de ses origines modestes et de sa formation d'autodidacte, "Béré" restera en fonction jusqu'à la défaite du PS aux législatives de mars 1993. Il se suicidera deux mois plus tard.
Voir aussi : Premier ministre - Suicide - Bérégovoy - Histoire de la Cinquième République
2005
2 avril
Mort de Jean-Paul II
Le pape Jean-Paul II (de son vrai nom Karol Wojtyla) s'éteint à 21h37 à 84 ans, après 26 ans de pontificat. Il était rongé par la maladie depuis plusieurs années, et avait subi plusieurs opérations. Plus de 60 000 personnes se sont rassemblées place Saint-Pierre à Rome à l'annonce de son décès. On retiendra de son pontificat (le 3ème plus long de l'histoire) ses nombreux pélerinages (104 pays visités), la lutte contre le communisme et le nazisme, le rapprochement entre les religions, et son attachement aux valeurs traditionnelles.
Voir aussi : Pape - Histoire de Rome - Histoire du Communisme - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Giacomo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise et mort le 4 juin 1798 à Dux, fut tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame d'Urfé), espion, diplomate, bibliothécaire mais revendiquant toujours sa qualité de « Vénitien ».
Il utilisa de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Galle) ; il publia en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ».
De lui subsiste une œuvre littéraire abondante, mais Casanova est célèbre aujourd’hui comme aventurier et surtout comme l’homme qui fit de son nom le symbole de la séduction. Il savait user aussi bien de charme que de perfidie pour conquérir les femmes. Sa réputation en cela dérive d’une œuvre autobiographique Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des plus authentiques sources à propos des coutumes et de l’étiquette de la vie sociale de l’Europe du XVIIIe siècle. Il y mentionne 122 femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eut connaissance.
Bien qu’il soit souvent associé à Don Juan comme séducteur, sa vie ne procédait pas de la même philosophie : ce n’était pas un collectionneur, souvent présenté comme un pantin ou un fornicateur mécanique, qui se détourne de sa conquête dès lors qu’elle s’est abandonnée à lui, il s'attachait, il secourait éventuellement. Personnage historique et non de légende, jouisseur et exubérant, il vécut en homme libre de pensée et d'action, des premiers succès de sa jeunesse à sa longue déchéance. Le peintre Francesco Casanova était son frère.
« L’homme ne peut jouir de ce qu’il sait qu’autant qu’il peut le communiquer à quelqu’un. »
L’Icosaméron.
Fils aîné de Gaetano Casanova (it), comédien à Venise, et de Zanetta Farussi (it), fille de cordonnier puis actrice, Giacomo naît rue de la Comédie (aujourd'hui rue Malipiero près de l'Église San Samuele). Le biographe Rives Childs doute de cette généalogie racontée dans Histoire de ma vie : « il y a de fortes raisons de croire qu’il ne peut être le fils de Gaetano mais celui d’un patricien de Venise, Michele Grimani (it), dont le frère, l’abbé Alvise Grimani deviendra le tuteur de Jacques ». Il a comme frères et sœurs Francesco Giuseppe (1727–1803), Giovanni Battista(it) (1730–1795), Faustina Maddalena (1731–1736), Maria Maddalena Antonia Stella (1732–1800) et Gaetano Alvise (1734–1783). Il est entouré de femmes durant son enfance qui jouent un rôle premier pour lui (notamment sa grand-mère maternelle, Marsia Farusso, qui l'élève) comme l’évoque cette citation de ses mémoires : Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme. Il fait de brillantes études au cours desquelles il étudia la chimie, les mathématiques, la philosophie et le droit ; il obtient un doctorat en droit civil et droit canonique à l'Université de Padoue.
Il commence alors une carrière ecclésiastique (il reçoit la tonsure le 14 février 1740 puis les quatre ordres mineurs le 22 janvier 1741, devenant abbé). Il doit renoncer à sa fonction de prédicateur à l'église San Samuele suite à un sermon catastrophique, ivre, mais il poursuit sa carrière ecclésiastique parmi les prélats de Venise, Naples puis Rome où il plaît de prime abord au cardinal Acquaviva au service duquel il entre et chez qui il loge. Bien accueilli par Benoît XIV, il semble destiné à un brillant avenir lorsqu’il tombe soudainement en disgrâce, après la découverte du rapt de la fille de son professeur de français qu'il cache dans le palais d'Acquaviva. Il entame alors en 1745 sa vie d’aventures, exerçant de nombreuses activités — violoniste, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. —, sillonnant dans son Grand Tour l’Europe du XVIIIe siècle en passant des prisons aux cours de souverains : vivant d’expédients, la recherche du plaisir mène son être, et pour l’atteindre, il ne dédaigne pas de flouer les dupes et de se moquer des lois.
Église San Samuele à Venise
Après une carrière militaire comme enseigne de vaisseau, il démissionne, vexé de n'avoir pu obtenir le grade de Lieutenant. Occupant en 1746 un emploi de violon au théâtre de Saint-Samuel (it) de la famille Grimani, il sauve la vie du sénateur sybarite Matteo Bragadin. Guéri, le malade reçoit dans sa maison son sauveur qu’il croit initié aux sciences occultes. Adopté et traité comme son fils, le sénateur contribue considérablement à sa fortune financière, le soutenant jusqu'à la fin de sa vie et lui permettant de mener une vie de folie et de désordre. Il est mêlé à des affaires de jeu à Venise, ce qui lui vaut une réputation sulfureuse.
Lors de son premier séjour à Paris en juin 1750, accompagné par son meilleur ami Antonio Balletti, il est accueilli en tant que fils de comédiens dans un cercle de comédiens italiens, logeant d'abord chez Mario et Silvia Balletti dont la fille Manon Balletti (en) vivra une histoire d'amour platonique et sera fiancée avec le grand séducteur. N'ayant pas de protecteur, connaissant mal la langue et les codes de la mondanité, il ne parvient pas à pénétrer dans les milieux aristocratiques. Il fait la connaissance de Claude-Pierre Patu qui l'initie aux plaisirs parisiens.
Revenant à Venise en 1755, il y rencontre un autre libertin, l’abbé de Bernis, cardinal et futur académicien, ambassadeur à Venise du roi de France Louis XV avec qui il partage durant plusieurs mois les faveurs d’une religieuse (désignée par les initiales M.M.) qu’ils retrouvent alternativement dans un casin – sorte de garçonnière cossue – où, lorsque l’un d’eux fait l’amour avec leur maîtresse, l’autre observe la scène d’une pièce cachée dans l’obscurité, à travers une tapisserie percée d’une multitude de trous minuscules. L’abbé de Bernis rentre en France l'enjoignant en vain de le suivre. À la suite de ses frasques amoureuses et financières, de ses prises d’opinions subversives, Casanova aurait dû fuir Venise, comme Monsieur de Bragadin le lui propose. Mais il refuse, les inquisiteurs d’État le font arrêter pour libertinage, athéisme, occultisme et d'appartenance maçonnique, et enfermer en 1756 dans la célèbre prison vénitienne des Plombs – surnom donné aux prisons de Venise à cause de la couverture des toits en plomb, qui transmettait le froid en hiver et la chaleur de l’été. Ni ses puissants soutiens, ni son insistance à clamer son innocence ne peuvent faire obtenir sa libération. Cependant il raconte qu'à force de travail, de courage, d’ardeur, avec, pour seule pensée, l’espoir de partir à l’aventure pour toujours, par la grâce et la créativité, il parvient au bout de 14 mois à s’échapper avec un autre prisonnier – ce fut l’unique évasion que la prison des Plombs, dont nul ne pouvait s’évader, ait connue. Le récit en est rédigé par Casanova lui-même dans ses Mémoires, en 1791, avec une précision et une connaissance des lieux parfaites.
Jeune
Il gagne Paris en 1758 où Bernis – devenu ministre de premier plan – et les franc-maçons (il fut initié à la franc-maçonnerie à Lyon en 1750[9]) l’appuyent. L’histoire rocambolesque de son évasion, qu'il se plaît à narrer à chaque fois qu'il est invité chez des aristocrates, fait beaucoup pour sa célébrité et le succès de son deuxième séjour à Paris. L’aventurier y fait alors fortune en lançant une loterie royale dont le but est de financer l’École militaire sans imposer davantage les contribuables – le peuple –, loterie dont il sut, par d’habiles manœuvres et de l’audace, s’approprier la paternité et une grande part des bénéfices. Il raconte qu'il se fait confier des missions financières par le gouvernement, grâce à la protection du duc de Choiseul : agent secret, une mission d’enquête, pour laquelle il est récompensé avec générosité, lui aurait été confiée par la France afin de juger l’état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu’il s’en défendît – dans ses écrits, il interroge : quel est l’homme auquel le besoin ne fasse faire des bassesses ?), il se vante aussi d'avoir abusé de la crédulité de la riche Madame d’Urfé en lui laissant croire qu’il était parfaitement initié aux mystères de la Kabbale. Toujours selon ses mémoires, il reçoit de Choiseul une mission importante auprès de marchands d’Amsterdam et, à son retour, mène la belle vie d'un bourgeois fortuné dans une villa meublée magnifiquement, avec chevaux, voitures, palefreniers et laquais. Après avoir perdu ses protecteurs, il investit dans une manufacture de soie peinte, sa faillite spectaculaire lui vaut d’être enfermé au For-l'Évêque, d’où il ne sort que grâce à la marquise d’Urfé. En décembre 1759, il quitte Paris pour la Hollande où il retrouve son rival le comte de Saint-Germain puis continue de parcourir l'Europe, s'introduisant dans les salons grâce aux billets de recommandation et au passeport maçonnique.
En 1788
En 1766, à cause d'une ballerine italienne, il se bat en duel au pistolet avec Franciszek Ksawery Branicki, sous-chambellan du roi de Pologne Stanislas II (ce qui donne à Casanova pratiquement un titre de noblesse), les deux hommes sont blessés et leur aventure relatée dans toutes les gazettes européennes.
Les 73 années d’existence contées par ce grand libertin regorgent d’aventures, d’anecdotes et de détails sur cette époque d’éclosion d’idées nouvelles et sur la société d’alors, elles le sont dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d’un narrateur « précieux » — d’un fat peut-être —, mais elles sont intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses, comme lorsque Casanova écrit avec simplicité : je n’ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l’avais perdue. Ses aventures galantes occupent une place primordiale dans ses mémoires : plus d’une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes » ; selon ce riche « don Juan », l’homme est fait pour donner, la femme pour recevoir. Ces amours sont à l’origine de bonheurs et de malheurs infinis pour l’aventurier qui jugeait que si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi. Se présentant comme trop généreux pour briser la destinée de jeunes femmes qui méritaient beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et, surtout, ne pouvant supporter l’idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage – se marier est une sottise, mais lorsqu’un homme le fait à l’époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle…–, il préfére négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces. Persuadé que pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu’on soit condamné à y habiter, Casanova parcourt l’Europe tout au long de sa vie, de Venise à Paris, Madrid ou Vienne, terminant ses jours au château de Dux, en Bohême, en tant que bibliothécaire écrivain du Comte Joseph Karl von Waldstein après avoir obtenu une charge de chambellan auprès de l'Empereur d'Autriche, voyant la mort comme un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu’une pièce qui l’intéresse infiniment finisse. Ne pouvant plus participer à l'art de la conversation à cause de la perte de ses dents, il y rédige ses mémoires.
Les exploits de Casanova disparaissent dans la tourmente révolutionnaire et les guerres napoléoniennes, comme en atteste la biographie du Prince de Ligne, Fragments sur Casanova en 1809, Giacomo Casanova étant cité comme « M. Casanova, frère du peintre » (le célèbre peintre de batailles Francesco Casanova) et frère du directeur de l'Académie de Dresde Giovanni Battista Casanova (it). Il est redécouvert à partir des années 1820 lors des différentes traductions d’Histoire de ma vie et la création d'une amicale de chercheurs, les casanovistes, qui se dédient à l'étude de la vie et des œuvres de Casanova.
Le clergé puis les œuvres comme le Le Casanova de Fellini ont fait de lui le mythe du libertin de mœurs collectionnant des conquêtes amoureuses féminines et masculines alors qu'il n'a pratiqué que le libertinage mondain de son époque et que ses écrits défendent rarement le libertinage sexuel transgressif et le libertinisme intellectuel.
En 1984 est créé L'Intermédiaire des casanovistes, revue périodique annuelle diffusée en trois langues (français, anglais, italien) dans 12 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Finlande, Espagne, États-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Royaume Uni, Suisse) comportant les recherches récentes des casanovistes et d'autres informations (colloques, expositions, pièces de théâtre, film, etc.).
Sur la façade de l’église Sainte Barbara de Duchcov, une plaque indique en allemand que Casanova était enterré là : JAKOB CASANOVA, VENEDIG, 1725 — DUX, 1798.
Le contemporain, auteur de ce portrait, est le prince de Ligne dont le texte parut sous le titre Aventuros dans Mémoires et mélanges historiques et littéraires. Paris, 1828, t. IV, p. 291.
Le prince de Ligne rédigea dans ses mémoires un texte plus long au sujet de Casanova :
« Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. Il a une manière de dire les choses qui tient de l’Arlequin balourd et du Figaro, ce qui le rend très plaisant. Il n’y a que les choses qu’il prétend savoir qu’il ne sait pas : les règles de la danse, celles de la langue française, du goût, de l’usage du monde et du savoir-vivre. Il n’y a que ses ouvrages philosophiques où il n’y ait point de philosophie ; tous les autres en sont remplis ; il y a toujours du trait, du neuf, du piquant et du profond. C’est un puits de science ; mais il cite si souvent Homère et Horace, que c’est de quoi en dégoûter. La tournure de son esprit et ses saillies sont un extrait de sel attique. Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable. Un million qu’on lui donnerait ne rachèterait pas une petite plaisanterie qu’on lui aurait faite. Son style ressemble à celui des anciennes préfaces ; il est long, diffus et lourd ; mais s’il a quelque chose à raconter, comme, par exemple, ses aventures, il y met une telle originalité, une naïveté, cette espèce de genre dramatique pour mettre tout en action, qu’on ne saurait trop l’admirer, et que, sans le savoir, il est supérieur à Gil Blas et au Diable boiteux. Il ne croit à rien, excepté ce qui est le moins croyable, étant superstitieux sur tout plein d’objets. Heureusement qu’il a de l’honneur et de la délicatesse, car avec sa phrase, « Je l’ai promis à Dieu », ou bien, « Dieu le veut », il n’y a pas de chose au monde qu’il ne fût capable de faire. Il aime. Il convoite tout, et, après avoir eu de tout, il sait se passer de tout. Les femmes et les petites filles surtout sont dans sa tête ; mais elles ne peuvent plus en sortir pour passer ailleurs. Cela le fâche, cela le met en colère contre le beau sexe, contre lui-même, contre le ciel, contre la nature et surtout contre l’année 1725. Il se venge de tout cela contre tout ce qui est mangeable, buvable ; ne pouvant plus être un dieu dans les jardins, un satyre dans les forêts, c’est un loup à table : il ne fait grâce à rien, commence gaiement et finit tristement, désolé de ne pas pouvoir recommencer.
S’il a profité quelquefois de sa supériorité sur quelques bêtes, hommes et femmes, pour faire fortune, c’était pour rendre heureux ce qui l’entourait. Au milieu des plus grands désordres de la jeunesse la plus orageuse et de la carrière la plus aventureuse et quelquefois un peu équivoque, il a montré de la délicatesse, de l’honneur et du courage. Il est fier parce qu’il n’est rien. Rentier, ou financier ou grand seigneur, il aurait été peut-être facile à vivre ; mais qu’on ne le contrarie point, surtout qu’on ne rie point, mais qu’on le lise ou qu’on l’écoute ; car son amour-propre est toujours sous les armes. Ne lui dites jamais que vous savez l’histoire qu’il va vous conter ; ayez l’air de l’entendre pour la première fois. Ne manquez pas de lui faire la révérence, car un rien vous en fera un ennemi. Sa prodigieuse imagination, la vivacité de son pays, ses voyages, tous les métiers qu’il a faits, sa fermeté dans l’absence de tous les biens moraux et physiques, en font un homme rare, précieux à rencontrer, digne même de considération et de beaucoup d’amitié de la part du très petit nombre de personnes qui trouvent grâce devant lui. »
Plaque commémorative rue Malipiero
Jeune, il est déjà entouré de jeunes femmes qu'il commence à séduire. Adolescent, il « court après les jupons ». En 1740, une servante de sa maison raconte même qu'elle a passé une nuit torride avec le jeune Casanova, âgé seulement de 15 ans d'où une expression qui lui vient en tête : « Ciel ! Un vent de liberté ». Grand séducteur, il réussit à attirer les jeunes femmes de la bourgeoisie italienne.
Quand il s'évade des Plombs, par goût du scandale, il affirme "retrouver sa fille, et l'avoir mise enceinte". En fait, il s'agit seulement d'une petite-cousine.
Il rencontre Isabel da Glia, une jeune cuisinière espagnole, avec qui il a un enfant.
Il continue à séduire et rencontre, durant une aventure Maria de Liattio, fille d'un ambassadeur. Il en tombe amoureux. Leur relation dure trois ans, avant sa mort.
Comme tous les aventuriers, Casanova sait se mettre en scène pour être le plus crédible et le moins suspect possible dans le cadre d’activités plus ou moins licites telles que l’espionnage ou l’escroquerie. Mais cette mise en scène a aussi un pan littéraire : en effet, à partir de 1791, Casanova se fixe à Dux en Bohème, ce qui lui permet de se consacrer pleinement à l’écriture, après n’avoir été que traducteur pendant longtemps.
Il commence alors à rédiger ses Mémoires, en se mettant à nouveau en scène, et use de toute sa rhétorique libertine pour se présenter sous un jour étrangement honnête : un égoïste forcené ne pouvant qu’avec peine devenir le grand écrivain et érudit qu’il voulait être. En effet, tout au long de sa vie, Casanova a écrit. Lors de la rédaction de ses mémoires, il brosse un portrait de la société prérévolutionnaire en dépeignant tout aussi bien les femmes de chambre que les ministres les plus en vue, offrant ainsi un témoignage de premier plan au sujet d’une époque charnière au cours de laquelle il rencontra, entre autres, Voltaire, Goethe, Mozart, Jean-Jacques Rousseau et le pape Clément XIII.
Ses souvenirs — étudiés et confrontés aux faits historiques par les casanovistes passionnés —, bien que présentant des inexactitudes quant aux dates, semblent néanmoins avoir été rédigés sous la conduite de la bonne foi. Cependant, l’auteur a probablement embelli son propre personnage, sans en dissimuler pour autant certains aspects douteux, comme ses maladies vénériennes récurrentes, ses relations incestueuses avec sa propre fille, qu’il se complaisait à décrire - vraisemblablement une invention de toute pièce- , ou son achat d’une petite fille en Russie - autre fantaisie en jouant sur le nombre d'années de "l'achetée", pour satisfaire des désirs déjà séniles. Toutefois, on ne le reconnut pas pour sa plume, mais pour ses actes, pour sa frivolité et son caractère libertin.
Dans l’admiration d’un Diderot, connu et reconnu pour ses écrits, Casanova, lui, ne parvient pas à réaliser ses aspirations, comme en témoigne l’échec retentissant suivant la publication d’ « Icosameron ». On peut supposer qu'il a ressenti une certaine insatisfaction vis-à-vis de ses publications, qui n'ont pas été reconnues autrement qu'en tant qu’œuvres d'un libertin, et même critiquées très vivement par les bien-pensants de l'époque.
Il utilisa de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Galle) ; il publia en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ».
De lui subsiste une œuvre littéraire abondante, mais Casanova est célèbre aujourd’hui comme aventurier et surtout comme l’homme qui fit de son nom le symbole de la séduction. Il savait user aussi bien de charme que de perfidie pour conquérir les femmes. Sa réputation en cela dérive d’une œuvre autobiographique Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des plus authentiques sources à propos des coutumes et de l’étiquette de la vie sociale de l’Europe du XVIIIe siècle. Il y mentionne 122 femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eut connaissance.
Bien qu’il soit souvent associé à Don Juan comme séducteur, sa vie ne procédait pas de la même philosophie : ce n’était pas un collectionneur, souvent présenté comme un pantin ou un fornicateur mécanique, qui se détourne de sa conquête dès lors qu’elle s’est abandonnée à lui, il s'attachait, il secourait éventuellement. Personnage historique et non de légende, jouisseur et exubérant, il vécut en homme libre de pensée et d'action, des premiers succès de sa jeunesse à sa longue déchéance. Le peintre Francesco Casanova était son frère.
« L’homme ne peut jouir de ce qu’il sait qu’autant qu’il peut le communiquer à quelqu’un. »
L’Icosaméron.
Fils aîné de Gaetano Casanova (it), comédien à Venise, et de Zanetta Farussi (it), fille de cordonnier puis actrice, Giacomo naît rue de la Comédie (aujourd'hui rue Malipiero près de l'Église San Samuele). Le biographe Rives Childs doute de cette généalogie racontée dans Histoire de ma vie : « il y a de fortes raisons de croire qu’il ne peut être le fils de Gaetano mais celui d’un patricien de Venise, Michele Grimani (it), dont le frère, l’abbé Alvise Grimani deviendra le tuteur de Jacques ». Il a comme frères et sœurs Francesco Giuseppe (1727–1803), Giovanni Battista(it) (1730–1795), Faustina Maddalena (1731–1736), Maria Maddalena Antonia Stella (1732–1800) et Gaetano Alvise (1734–1783). Il est entouré de femmes durant son enfance qui jouent un rôle premier pour lui (notamment sa grand-mère maternelle, Marsia Farusso, qui l'élève) comme l’évoque cette citation de ses mémoires : Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme. Il fait de brillantes études au cours desquelles il étudia la chimie, les mathématiques, la philosophie et le droit ; il obtient un doctorat en droit civil et droit canonique à l'Université de Padoue.
Il commence alors une carrière ecclésiastique (il reçoit la tonsure le 14 février 1740 puis les quatre ordres mineurs le 22 janvier 1741, devenant abbé). Il doit renoncer à sa fonction de prédicateur à l'église San Samuele suite à un sermon catastrophique, ivre, mais il poursuit sa carrière ecclésiastique parmi les prélats de Venise, Naples puis Rome où il plaît de prime abord au cardinal Acquaviva au service duquel il entre et chez qui il loge. Bien accueilli par Benoît XIV, il semble destiné à un brillant avenir lorsqu’il tombe soudainement en disgrâce, après la découverte du rapt de la fille de son professeur de français qu'il cache dans le palais d'Acquaviva. Il entame alors en 1745 sa vie d’aventures, exerçant de nombreuses activités — violoniste, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. —, sillonnant dans son Grand Tour l’Europe du XVIIIe siècle en passant des prisons aux cours de souverains : vivant d’expédients, la recherche du plaisir mène son être, et pour l’atteindre, il ne dédaigne pas de flouer les dupes et de se moquer des lois.
Église San Samuele à Venise
Après une carrière militaire comme enseigne de vaisseau, il démissionne, vexé de n'avoir pu obtenir le grade de Lieutenant. Occupant en 1746 un emploi de violon au théâtre de Saint-Samuel (it) de la famille Grimani, il sauve la vie du sénateur sybarite Matteo Bragadin. Guéri, le malade reçoit dans sa maison son sauveur qu’il croit initié aux sciences occultes. Adopté et traité comme son fils, le sénateur contribue considérablement à sa fortune financière, le soutenant jusqu'à la fin de sa vie et lui permettant de mener une vie de folie et de désordre. Il est mêlé à des affaires de jeu à Venise, ce qui lui vaut une réputation sulfureuse.
Lors de son premier séjour à Paris en juin 1750, accompagné par son meilleur ami Antonio Balletti, il est accueilli en tant que fils de comédiens dans un cercle de comédiens italiens, logeant d'abord chez Mario et Silvia Balletti dont la fille Manon Balletti (en) vivra une histoire d'amour platonique et sera fiancée avec le grand séducteur. N'ayant pas de protecteur, connaissant mal la langue et les codes de la mondanité, il ne parvient pas à pénétrer dans les milieux aristocratiques. Il fait la connaissance de Claude-Pierre Patu qui l'initie aux plaisirs parisiens.
Revenant à Venise en 1755, il y rencontre un autre libertin, l’abbé de Bernis, cardinal et futur académicien, ambassadeur à Venise du roi de France Louis XV avec qui il partage durant plusieurs mois les faveurs d’une religieuse (désignée par les initiales M.M.) qu’ils retrouvent alternativement dans un casin – sorte de garçonnière cossue – où, lorsque l’un d’eux fait l’amour avec leur maîtresse, l’autre observe la scène d’une pièce cachée dans l’obscurité, à travers une tapisserie percée d’une multitude de trous minuscules. L’abbé de Bernis rentre en France l'enjoignant en vain de le suivre. À la suite de ses frasques amoureuses et financières, de ses prises d’opinions subversives, Casanova aurait dû fuir Venise, comme Monsieur de Bragadin le lui propose. Mais il refuse, les inquisiteurs d’État le font arrêter pour libertinage, athéisme, occultisme et d'appartenance maçonnique, et enfermer en 1756 dans la célèbre prison vénitienne des Plombs – surnom donné aux prisons de Venise à cause de la couverture des toits en plomb, qui transmettait le froid en hiver et la chaleur de l’été. Ni ses puissants soutiens, ni son insistance à clamer son innocence ne peuvent faire obtenir sa libération. Cependant il raconte qu'à force de travail, de courage, d’ardeur, avec, pour seule pensée, l’espoir de partir à l’aventure pour toujours, par la grâce et la créativité, il parvient au bout de 14 mois à s’échapper avec un autre prisonnier – ce fut l’unique évasion que la prison des Plombs, dont nul ne pouvait s’évader, ait connue. Le récit en est rédigé par Casanova lui-même dans ses Mémoires, en 1791, avec une précision et une connaissance des lieux parfaites.
Jeune
Il gagne Paris en 1758 où Bernis – devenu ministre de premier plan – et les franc-maçons (il fut initié à la franc-maçonnerie à Lyon en 1750[9]) l’appuyent. L’histoire rocambolesque de son évasion, qu'il se plaît à narrer à chaque fois qu'il est invité chez des aristocrates, fait beaucoup pour sa célébrité et le succès de son deuxième séjour à Paris. L’aventurier y fait alors fortune en lançant une loterie royale dont le but est de financer l’École militaire sans imposer davantage les contribuables – le peuple –, loterie dont il sut, par d’habiles manœuvres et de l’audace, s’approprier la paternité et une grande part des bénéfices. Il raconte qu'il se fait confier des missions financières par le gouvernement, grâce à la protection du duc de Choiseul : agent secret, une mission d’enquête, pour laquelle il est récompensé avec générosité, lui aurait été confiée par la France afin de juger l’état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu’il s’en défendît – dans ses écrits, il interroge : quel est l’homme auquel le besoin ne fasse faire des bassesses ?), il se vante aussi d'avoir abusé de la crédulité de la riche Madame d’Urfé en lui laissant croire qu’il était parfaitement initié aux mystères de la Kabbale. Toujours selon ses mémoires, il reçoit de Choiseul une mission importante auprès de marchands d’Amsterdam et, à son retour, mène la belle vie d'un bourgeois fortuné dans une villa meublée magnifiquement, avec chevaux, voitures, palefreniers et laquais. Après avoir perdu ses protecteurs, il investit dans une manufacture de soie peinte, sa faillite spectaculaire lui vaut d’être enfermé au For-l'Évêque, d’où il ne sort que grâce à la marquise d’Urfé. En décembre 1759, il quitte Paris pour la Hollande où il retrouve son rival le comte de Saint-Germain puis continue de parcourir l'Europe, s'introduisant dans les salons grâce aux billets de recommandation et au passeport maçonnique.
En 1788
En 1766, à cause d'une ballerine italienne, il se bat en duel au pistolet avec Franciszek Ksawery Branicki, sous-chambellan du roi de Pologne Stanislas II (ce qui donne à Casanova pratiquement un titre de noblesse), les deux hommes sont blessés et leur aventure relatée dans toutes les gazettes européennes.
Les 73 années d’existence contées par ce grand libertin regorgent d’aventures, d’anecdotes et de détails sur cette époque d’éclosion d’idées nouvelles et sur la société d’alors, elles le sont dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d’un narrateur « précieux » — d’un fat peut-être —, mais elles sont intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses, comme lorsque Casanova écrit avec simplicité : je n’ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l’avais perdue. Ses aventures galantes occupent une place primordiale dans ses mémoires : plus d’une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes » ; selon ce riche « don Juan », l’homme est fait pour donner, la femme pour recevoir. Ces amours sont à l’origine de bonheurs et de malheurs infinis pour l’aventurier qui jugeait que si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi. Se présentant comme trop généreux pour briser la destinée de jeunes femmes qui méritaient beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et, surtout, ne pouvant supporter l’idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage – se marier est une sottise, mais lorsqu’un homme le fait à l’époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle…–, il préfére négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces. Persuadé que pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu’on soit condamné à y habiter, Casanova parcourt l’Europe tout au long de sa vie, de Venise à Paris, Madrid ou Vienne, terminant ses jours au château de Dux, en Bohême, en tant que bibliothécaire écrivain du Comte Joseph Karl von Waldstein après avoir obtenu une charge de chambellan auprès de l'Empereur d'Autriche, voyant la mort comme un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu’une pièce qui l’intéresse infiniment finisse. Ne pouvant plus participer à l'art de la conversation à cause de la perte de ses dents, il y rédige ses mémoires.
Les exploits de Casanova disparaissent dans la tourmente révolutionnaire et les guerres napoléoniennes, comme en atteste la biographie du Prince de Ligne, Fragments sur Casanova en 1809, Giacomo Casanova étant cité comme « M. Casanova, frère du peintre » (le célèbre peintre de batailles Francesco Casanova) et frère du directeur de l'Académie de Dresde Giovanni Battista Casanova (it). Il est redécouvert à partir des années 1820 lors des différentes traductions d’Histoire de ma vie et la création d'une amicale de chercheurs, les casanovistes, qui se dédient à l'étude de la vie et des œuvres de Casanova.
Le clergé puis les œuvres comme le Le Casanova de Fellini ont fait de lui le mythe du libertin de mœurs collectionnant des conquêtes amoureuses féminines et masculines alors qu'il n'a pratiqué que le libertinage mondain de son époque et que ses écrits défendent rarement le libertinage sexuel transgressif et le libertinisme intellectuel.
En 1984 est créé L'Intermédiaire des casanovistes, revue périodique annuelle diffusée en trois langues (français, anglais, italien) dans 12 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Finlande, Espagne, États-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Royaume Uni, Suisse) comportant les recherches récentes des casanovistes et d'autres informations (colloques, expositions, pièces de théâtre, film, etc.).
Sur la façade de l’église Sainte Barbara de Duchcov, une plaque indique en allemand que Casanova était enterré là : JAKOB CASANOVA, VENEDIG, 1725 — DUX, 1798.
Le contemporain, auteur de ce portrait, est le prince de Ligne dont le texte parut sous le titre Aventuros dans Mémoires et mélanges historiques et littéraires. Paris, 1828, t. IV, p. 291.
Le prince de Ligne rédigea dans ses mémoires un texte plus long au sujet de Casanova :
« Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. Il a une manière de dire les choses qui tient de l’Arlequin balourd et du Figaro, ce qui le rend très plaisant. Il n’y a que les choses qu’il prétend savoir qu’il ne sait pas : les règles de la danse, celles de la langue française, du goût, de l’usage du monde et du savoir-vivre. Il n’y a que ses ouvrages philosophiques où il n’y ait point de philosophie ; tous les autres en sont remplis ; il y a toujours du trait, du neuf, du piquant et du profond. C’est un puits de science ; mais il cite si souvent Homère et Horace, que c’est de quoi en dégoûter. La tournure de son esprit et ses saillies sont un extrait de sel attique. Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable. Un million qu’on lui donnerait ne rachèterait pas une petite plaisanterie qu’on lui aurait faite. Son style ressemble à celui des anciennes préfaces ; il est long, diffus et lourd ; mais s’il a quelque chose à raconter, comme, par exemple, ses aventures, il y met une telle originalité, une naïveté, cette espèce de genre dramatique pour mettre tout en action, qu’on ne saurait trop l’admirer, et que, sans le savoir, il est supérieur à Gil Blas et au Diable boiteux. Il ne croit à rien, excepté ce qui est le moins croyable, étant superstitieux sur tout plein d’objets. Heureusement qu’il a de l’honneur et de la délicatesse, car avec sa phrase, « Je l’ai promis à Dieu », ou bien, « Dieu le veut », il n’y a pas de chose au monde qu’il ne fût capable de faire. Il aime. Il convoite tout, et, après avoir eu de tout, il sait se passer de tout. Les femmes et les petites filles surtout sont dans sa tête ; mais elles ne peuvent plus en sortir pour passer ailleurs. Cela le fâche, cela le met en colère contre le beau sexe, contre lui-même, contre le ciel, contre la nature et surtout contre l’année 1725. Il se venge de tout cela contre tout ce qui est mangeable, buvable ; ne pouvant plus être un dieu dans les jardins, un satyre dans les forêts, c’est un loup à table : il ne fait grâce à rien, commence gaiement et finit tristement, désolé de ne pas pouvoir recommencer.
S’il a profité quelquefois de sa supériorité sur quelques bêtes, hommes et femmes, pour faire fortune, c’était pour rendre heureux ce qui l’entourait. Au milieu des plus grands désordres de la jeunesse la plus orageuse et de la carrière la plus aventureuse et quelquefois un peu équivoque, il a montré de la délicatesse, de l’honneur et du courage. Il est fier parce qu’il n’est rien. Rentier, ou financier ou grand seigneur, il aurait été peut-être facile à vivre ; mais qu’on ne le contrarie point, surtout qu’on ne rie point, mais qu’on le lise ou qu’on l’écoute ; car son amour-propre est toujours sous les armes. Ne lui dites jamais que vous savez l’histoire qu’il va vous conter ; ayez l’air de l’entendre pour la première fois. Ne manquez pas de lui faire la révérence, car un rien vous en fera un ennemi. Sa prodigieuse imagination, la vivacité de son pays, ses voyages, tous les métiers qu’il a faits, sa fermeté dans l’absence de tous les biens moraux et physiques, en font un homme rare, précieux à rencontrer, digne même de considération et de beaucoup d’amitié de la part du très petit nombre de personnes qui trouvent grâce devant lui. »
Plaque commémorative rue Malipiero
Jeune, il est déjà entouré de jeunes femmes qu'il commence à séduire. Adolescent, il « court après les jupons ». En 1740, une servante de sa maison raconte même qu'elle a passé une nuit torride avec le jeune Casanova, âgé seulement de 15 ans d'où une expression qui lui vient en tête : « Ciel ! Un vent de liberté ». Grand séducteur, il réussit à attirer les jeunes femmes de la bourgeoisie italienne.
Quand il s'évade des Plombs, par goût du scandale, il affirme "retrouver sa fille, et l'avoir mise enceinte". En fait, il s'agit seulement d'une petite-cousine.
Il rencontre Isabel da Glia, une jeune cuisinière espagnole, avec qui il a un enfant.
Il continue à séduire et rencontre, durant une aventure Maria de Liattio, fille d'un ambassadeur. Il en tombe amoureux. Leur relation dure trois ans, avant sa mort.
Comme tous les aventuriers, Casanova sait se mettre en scène pour être le plus crédible et le moins suspect possible dans le cadre d’activités plus ou moins licites telles que l’espionnage ou l’escroquerie. Mais cette mise en scène a aussi un pan littéraire : en effet, à partir de 1791, Casanova se fixe à Dux en Bohème, ce qui lui permet de se consacrer pleinement à l’écriture, après n’avoir été que traducteur pendant longtemps.
Il commence alors à rédiger ses Mémoires, en se mettant à nouveau en scène, et use de toute sa rhétorique libertine pour se présenter sous un jour étrangement honnête : un égoïste forcené ne pouvant qu’avec peine devenir le grand écrivain et érudit qu’il voulait être. En effet, tout au long de sa vie, Casanova a écrit. Lors de la rédaction de ses mémoires, il brosse un portrait de la société prérévolutionnaire en dépeignant tout aussi bien les femmes de chambre que les ministres les plus en vue, offrant ainsi un témoignage de premier plan au sujet d’une époque charnière au cours de laquelle il rencontra, entre autres, Voltaire, Goethe, Mozart, Jean-Jacques Rousseau et le pape Clément XIII.
Ses souvenirs — étudiés et confrontés aux faits historiques par les casanovistes passionnés —, bien que présentant des inexactitudes quant aux dates, semblent néanmoins avoir été rédigés sous la conduite de la bonne foi. Cependant, l’auteur a probablement embelli son propre personnage, sans en dissimuler pour autant certains aspects douteux, comme ses maladies vénériennes récurrentes, ses relations incestueuses avec sa propre fille, qu’il se complaisait à décrire - vraisemblablement une invention de toute pièce- , ou son achat d’une petite fille en Russie - autre fantaisie en jouant sur le nombre d'années de "l'achetée", pour satisfaire des désirs déjà séniles. Toutefois, on ne le reconnut pas pour sa plume, mais pour ses actes, pour sa frivolité et son caractère libertin.
Dans l’admiration d’un Diderot, connu et reconnu pour ses écrits, Casanova, lui, ne parvient pas à réaliser ses aspirations, comme en témoigne l’échec retentissant suivant la publication d’ « Icosameron ». On peut supposer qu'il a ressenti une certaine insatisfaction vis-à-vis de ses publications, qui n'ont pas été reconnues autrement qu'en tant qu’œuvres d'un libertin, et même critiquées très vivement par les bien-pensants de l'époque.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1349
3 avril
Mort de Guillaume d'Ockham
Guillaume d'Ockham était un philosophe et un théologien anglais. Surnommé le « Docteur Invincible », il fut soupçonné d'hérésie par les autorités ecclésiastiques parce qu'il critiquait la possibilité de l'existence divine et qu'il remettait en cause l'autorité temporelle du pape dans ses écrits. On associe sa philosophie aux prémices de la science moderne basée sur les découvertes empiriques. On sait peu de choses sur sa mort, éventuellement liée à la peste noire.
Voir aussi : Papauté d'Avignon - Histoire de la Chrétienté
1367
3 avril
Du Guesclin prisonnier du Prince Noir
Bertrand du Guesclin est fait prisonnier par le prince de Galles, pendant la bataille de Najera en Navarre. Surnommé le Prince Noir, le prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération. Du Guesclin est libéré le 17 janvier 1368.
Voir aussi : Prince Noir - Du Guesclin - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1369
3 avril
Apparition du tir sportif
Le roi de France Charles V promulgue un édit recommandant la pratique des jeux d'arc et d'arbalète. Les premiers concours de tirs sur cible vont voir le jour alors que la France est en pleine guerre de cent ans.
Voir aussi : Charles V - Histoire des Sports
1507
3 avril
Martin Luther est ordonné prêtre
Futur père du protestantisme, Martin Luther est ordonné prêtre le 3 avril 1507 après avoir passé quelque temps au couvent des Augustins d'Erfurt, en Allemagne, et malgré l'opposition de son père, qui n'était pas convaincu par la vocation religieuse du fils. Tour à tour professeur de philosophie puis théologien, il s'oppose progressivement au pouvoir papal et à certains dogmes de l'Eglise catholique romaine, ce qui aboutira en 1521 à son excommunication et aux débuts, par ricochet, de la réforme protestante.
Voir aussi : Martin Luther - Excommunication - église catholique - Histoire de la Chrétienté
1559
3 avril
Traité de Cateau-Cambrésis
Henri II de France et Philippe II d’Espagne signent le traité de Cateau-Cambrésis qui met fin aux guerres d’Italie. Après la défaite de Saint-Quentin, la France renonce à ses prétentions sur l’Italie. Si elle conserve les évêchés de Toul, Verdun et Metz et quelques places fortes en Italie, la France doit céder le duché de Savoie et ses conquêtes dans le Piémont. Par ailleurs, elle permet aux Génois de reprendre la Corse. La veille, la France avait signé un traité de paix plus favorable avec Elisabeth Ière d’Angleterre lui concédant Calais pour huit ans. Pour conserver définitivement la ville du Nord, elle devra verser 500 000 écus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Henri II - Histoire de Calais - Elizabeth 1ere - Histoire de la Renaissance
1644
3 avril
Suicide du dernier empereur Ming en Chine
Incapable de contenir la révolte Mandchoue qui gronde en Chine depuis plus de 10 ans, le souverain Tchouang-lie-ti se pend dans la Cité Interdite à Pékin. Les eunuques de la ville impériale ouvrent immédiatement les portes de la Cité aux troupes rebelles Mandchoue qui prennent le pouvoir. La nouvelle dynastie, les Ts'ing, régnera près de 250 ans, jusqu'à la proclamation de la République chinoise en 1911.
Voir aussi : Empereur - Suicide - Ming - Histoire de la Renaissance
1644
3 avril
Dynastie Qing
À compter de 1618, les tribus mandchoues s'unifièrent et s'employèrent à renverser la dynastie Ming existante, protestant contre la tyrannie impériale. Au fil des années, leur puissance est devenue avérée et la dynastie Ming affaiblie. Suite au suicide du dernier empereur Ming, le 3 avril 1644, les Mandchous ont pu pénétrer dans Pékin et prendre le pouvoir. Cette nouvelle dynastie, appelée Qing, a régné sur la Chine jusqu'en 1912.
Voir aussi : Qing - Ming - Dynastie - Mandchous - Histoire de la Politique
1680
3 avril
Décès de Fouquet.
Né le 27 janvier 1615, Nicolas Fouquet est un homme important dans l'Etat français de l'époque.
Il est diplômé de l'équivalent d'une licence de droit à la faculté de la Sorbonne à Paris.
Il est connu pour être le surintendant du roi Louis XIV (de 1653 à 1661), ainsi que le procureur général du Parlement de Paris.
Il a principalement oeuvré à la construction du château de Vaux-le-Vicomte, et fait travailler les meilleurs artisans du moment (Le Vau, Le Brun, Le Nôtre et Villedo), pour satisfaire le roi.
Toutefois, il est soupçonné de trafiquer les finances de Louis XIV et est arrêté le 5 septembre 1661 et enfermé avec de nombreux confrères dans la forteresse de Pignerol. Il trouve la mort dans cette même forteresse à l'âge de 65 ans, le 17 mars 1680.
Voir aussi : Louis XIV - Nicolas Fouquet - Histoire des Décès
1680
3 avril
Décès de Shivâjî Bhonsla.
Shivâjî Bhonsla est né en 1627. Il est le fils de Shahajî Bhonsla et de Jijabai.
Le 14 mai 1640, il se marie avec Saibai. Six ans après, il s'empart du fort de Torna, puis quelques années après, il jette son dévolu sur la ville de Bîjâpur.
En 1664, il fonde l'Empire marathe en mettant en pièce la ville de Surat. Quatre ans plus tard, il signe une trêve avec Aurangzeb. Elle sera de courte durée puisque en 1670, il attaque à nouveau la ville de Surat.
Le 3 avril 1680, on proclame la mort de Shivâjî Bhonsla à Raigarh.
Voir aussi : Histoire des Décès
1682
3 avril
Décès de Bartolomé Esteban Murillo.
Bartolomé Esteban Murillo est né le 1er janvier 1618 à Séville.
C'est un célèbre peintre espagnol. Il fait partie de ce que l'on appelle le Siècle d'Or en peinture.
Il est influencé par Titien, Rubens, Van Dyck entre autres.
Il est moins connu que d'autre peintre parce qu'il n'a jamais reçu aucune commande de la cour d'Espagne.
On lui reconnaît de nombreuses peintures religieuses ainsi que des portraits de femmes et d'enfants pauvres.
Il meurt le 3 avril 1682 dans sa ville natale.
Voir aussi : Histoire des Décès
1753
3 avril
Première lecture du Jew Bill à la chambre des Lords
Le 3 avril 1753 a lieu la première lecture du Jew Bill, à la chambre des Lords. Cette loi a pour but de mettre en place la naturalisation des juifs, afin d'améliorer leur statut civique en Grande-Bretagne. Après une deuxième lecture, le 17, à la chambre des Communes, la loi élèvera un sentiment antisémite, non-violent, dans tout le pays, et fut par conséquent annulée par le Parlement, en janvier 1754.
Voir aussi : Parlement - Juif - Chambre des communes - Antisémite - Chambre des Lords - Histoire de la Politique
1764
3 avril
Couronnement de Joseph II comme roi des Romains
Le 3 avril 1764, Joseph II est couronné roi des Romains à Francfort-sur-le-Main, suite à son élection du 27 mars. Il ne deviendra empereur du Saint-Empire-romain-germanique qu'à la mort de son père, en 1765. Il passe son règne à imposer des réformes, tant au niveau religieux qu'au niveau politique. Frère de Marie-Antoinette, il tenta d'influencer la politique étrangère du royaume de Louis XVI. Il meurt à Vienne le 20 février 1790.
Voir aussi : Louis XVI - Marie-Antoinette - Réformes - Roi des Romains - Joseph II - Histoire de la Politique
1782
3 avril
Bataille de Gondelour
La bataille de Gondelour a opposé les armées françaises et britanniques à Gondelour, alors capitale des comptoirs français de l'Inde. Cette bataille est en fait la deuxième bataille de Gondelour, puisque deux autres affrontements y ont eu lieu, en 1758 et 1783. Le 3 avril 1782, la flotte du bailli de Suffren et celle de l'amiral Hughes s'affrontèrent pour le gain de cette ville indienne. Faisant partie de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, la bataille fut remportée par les Français.
Voir aussi : Bataille - France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Histoire des Guerres
1860
3 avril
Création du Pony Express
Fondé par William H. Russell, Alexander Majors et William B. Waddell, le service de distribution rapide de courrier appelé Pony Express est inauguré au XIXème siècle. Il s'appuie sur les performances de cavaliers isolés au lieu de diligences, permettant de relier la côte atlantique des Etats-Unis à la côte pacifique (Saint Joseph dans le Missouri à Sacramento en Californie) en dix jours au lieu de 26. Faute de rentabilité, ce service cessera dix mois après sa création.
Voir aussi : Etats-Unis - Conquête de l'ouest - Courrier - Histoire des Sciences et techniques
1882
3 avril
Assassinat de Jesse James
Jesse James, célèbre hors-la-loi américain, meurt assassiné le 3 avril 1882. Né le 5 septembre 1847, ce fils de pasteur tente de s'engager auprès des Sudistes lors de la guerre de Sécession, mais, trop jeune, il se rabat sur une bande de hors-la-loi, sa carrière de voleur et d'assassin commence. Il se réfugie avec son frère et ses associés les frères Ford, dans le Missouri. C'est par l'un d'eux, Robert Ford, qu'il sera descendu.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Missouri - Histoire des Assassinats
1897
3 avril
Décès de Johannes Brahms
Né à Hambourg en 1833, Johannes Brahms est l'un des plus grands musiciens et compositeurs romantiques. Influencé par Beethoven, Haydn et Mozart, il est un pianiste virtuose, souvent considéré comme le « successeur de Beethoven ». Après avoir été professeur de musique à Detmold puis être rentré à Hambourg pour composer, Brahms s'installe à Vienne. Il y écrit ses quatre symphonies à partir de 1876 avant de se consacrer à la composition de musique de chambre. Brahms a aussi réalisé des sonates pour piano, des concertos et un grand nombre d'œuvres vocales. Il meurt le 3 avril 1897 à Vienne.
Voir aussi : Décès - Compositeur - Histoire de Vienne - Pianiste - Johannes Brahms - Histoire de la Musique classique
1922
3 avril
Staline Premier secrétaire du PC
Iossif Vissarionovitch Djougachvili, alias Joseph Staline, est élu secrétaire général du PC russe au cours du XIème Congrès du parti à Moscou. Ancien commissaire politique aux armées, Staline "l'homme de fer", est soutenu par Lénine. Mais le chef de l'URSS dira de lui quelques mois plus tard : «… Je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue du camarade Staline par une supériorité, c'est-à-dire qu'il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades…». En 1929, cinq ans après la mort de Lénine, Staline deviendra le maître incontesté de la Russie. Il restera au pouvoir jusqu'en 1953.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire du Parti Communiste - Lénine - Histoire du PC - Histoire des Elections
1936
3 avril
Exécution de Bruno Hauptmann
L'exécution de Bruno Hauptmann a lieu le 3 avril 1936. Ce menuisier allemand, par manque de travail, s'est reconverti criminel. Il kidnappe le fils de l'aviateur Charles Lindbergh, le 1er mars 1932. Charles Auguste Lindbergh II est retrouvé mort deux mois plus tard, et Bruno Hauptmann fut inculpé. Il sera électrocuté dans la prison d'État du New Jersey en ayant toujours nié avoir été responsable de ce meurtre.
Voir aussi : Charles Lindbergh - Histoire de la Politique
1946
3 avril
Exécution du général japonais Masaharu Homma à Manille
Suite à la capitulation du Japon en août 1945, le général japonais Masaharu Homma est arrêté et extradé aux Philippines, afin de comparaître devant un tribunal militaire américain. Il a, en effet, été reconnu coupable de crimes de guerre pour sa responsabilité dans la marche de la mort de Bataan, qui a vu mourir des milliers de prisonniers alliés. Condamné à mort le 11 janvier 1946, le général Homma fut exécuté le 3 avril.
Voir aussi : Histoire des Philippines - Crimes de guerre - Tribunal militaire - Histoire de la Politique
1946
3 avril
Début de la crise irano-soviétique
La crise irano-soviétique, qui débute le 3 avril 1946, est la première confrontation de la guerre froide entre Soviétiques et Américains. Elle fait suite au refus de l'URSS de retirer ses troupes d'Iran, contrairement à ce que le traité signé auparavant entre l'Iran et l'URSS prévoyait. En effet, les Soviétiques souhaitent obtenir une concession pétrolière dans le nord de l'Iran, et veulent faire du Kurdistan et de l'Azerbaïdjan, qui ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de ce dernier, des États satellites. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont alors porté le problème devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui incita l'URSS à retirer définitivement ses troupes. L'invasion du Kurdistan et de l'Azerbaïdjan par les troupes iraniennes en novembre 1946 mit définitivement fin à l'influence soviétique en Iran.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' ONU - Iran - Guerre froide - Histoire de la Politique
1949
3 avril
Abd Allah ibn Hussein proclamé roi de Jordanie
Abdullah bin al-Hussein naît en février 1882 à La Mecque, au sein de l'Empire ottoman. En 1921, il est nommé émir de Transjordanie ; en 1946, il devient roi de cette région. Le 3 avril 1949, Abdullah bin al-Hussein devient le roi Abdallah Ier de Jordanie, un nouveau pays né de l'union des territoires de Transjordanie et de Cisjordanie. Il meurt assassiné le 20 juillet 1951 à Jérusalem.
Voir aussi : Jordanie - Cisjordanie - Abd Allah ibn Hussein - Histoire de la Politique
1960
3 avril
Création du PSU
Le Parti socialiste unifié (PSU) se forme pour proposer une alternative au SFIO , alternative reposant sur l’anti-gaullisme, l’anti-stalinisme et surtout le refus de la guerre d’Algérie. Il trouvera un soutien de force avec l’adhésion de Pierre Mendès-France. Un de ses principaux représentants par la suite sera Michel Rocard. Son départ en 1974 plongera d’ailleurs le parti dans l’agonie, jusqu’à sa dissolution en 1989.
Voir aussi : Histoire du Parti Socialiste - Histoire du SFIO - Rocard - Mendès-France - Histoire du PSU - Histoire des Partis
1976
3 avril
Première cérémonie des Césars
Les professionnels du cinéma français se réunissent au Palais des Congrès à Paris pour la première cérémonie des Césars. L'Académie remet 13 récompenses, des "compressions" imaginées par le sculpteur César. Romy Schneider pour son rôle dans "L'important c'est d'aimer" d'Andrzej Zulawski reçoit le prix d'interprétation féminine."Le vieux fusil" de Robert Enrico est sacré meilleur film.
Voir aussi : Cérémonie - Césars - Histoire du Cinéma
2007
3 avril
Nouveau record pour le TGV
La SNCF, Alsthom et RFF s’offrent un coup publicitaire de premier choix en établissant un nouveau record de vitesse sur rail : 574,8 km/h. L’objectif, initialement fixé à 540 km/h (150m/s), est largement dépassé. Alors que la crise pétrolière redonne de l’intérêt pour le train à grande vitesse face à l’avion, Alsthom cherche à démontrer sa suprématie à l’échelle mondiale. De son côté, la SNCF met ainsi en valeur sa nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg qui doit être commercialisée le 10 juin suivant.
Voir aussi : Record - Histoire de la SNCF - TGV - Histoire des Chemins de fer
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
3 avril
Mort de Guillaume d'Ockham
Guillaume d'Ockham était un philosophe et un théologien anglais. Surnommé le « Docteur Invincible », il fut soupçonné d'hérésie par les autorités ecclésiastiques parce qu'il critiquait la possibilité de l'existence divine et qu'il remettait en cause l'autorité temporelle du pape dans ses écrits. On associe sa philosophie aux prémices de la science moderne basée sur les découvertes empiriques. On sait peu de choses sur sa mort, éventuellement liée à la peste noire.
Voir aussi : Papauté d'Avignon - Histoire de la Chrétienté
1367
3 avril
Du Guesclin prisonnier du Prince Noir
Bertrand du Guesclin est fait prisonnier par le prince de Galles, pendant la bataille de Najera en Navarre. Surnommé le Prince Noir, le prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération. Du Guesclin est libéré le 17 janvier 1368.
Voir aussi : Prince Noir - Du Guesclin - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1369
3 avril
Apparition du tir sportif
Le roi de France Charles V promulgue un édit recommandant la pratique des jeux d'arc et d'arbalète. Les premiers concours de tirs sur cible vont voir le jour alors que la France est en pleine guerre de cent ans.
Voir aussi : Charles V - Histoire des Sports
1507
3 avril
Martin Luther est ordonné prêtre
Futur père du protestantisme, Martin Luther est ordonné prêtre le 3 avril 1507 après avoir passé quelque temps au couvent des Augustins d'Erfurt, en Allemagne, et malgré l'opposition de son père, qui n'était pas convaincu par la vocation religieuse du fils. Tour à tour professeur de philosophie puis théologien, il s'oppose progressivement au pouvoir papal et à certains dogmes de l'Eglise catholique romaine, ce qui aboutira en 1521 à son excommunication et aux débuts, par ricochet, de la réforme protestante.
Voir aussi : Martin Luther - Excommunication - église catholique - Histoire de la Chrétienté
1559
3 avril
Traité de Cateau-Cambrésis
Henri II de France et Philippe II d’Espagne signent le traité de Cateau-Cambrésis qui met fin aux guerres d’Italie. Après la défaite de Saint-Quentin, la France renonce à ses prétentions sur l’Italie. Si elle conserve les évêchés de Toul, Verdun et Metz et quelques places fortes en Italie, la France doit céder le duché de Savoie et ses conquêtes dans le Piémont. Par ailleurs, elle permet aux Génois de reprendre la Corse. La veille, la France avait signé un traité de paix plus favorable avec Elisabeth Ière d’Angleterre lui concédant Calais pour huit ans. Pour conserver définitivement la ville du Nord, elle devra verser 500 000 écus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Henri II - Histoire de Calais - Elizabeth 1ere - Histoire de la Renaissance
1644
3 avril
Suicide du dernier empereur Ming en Chine
Incapable de contenir la révolte Mandchoue qui gronde en Chine depuis plus de 10 ans, le souverain Tchouang-lie-ti se pend dans la Cité Interdite à Pékin. Les eunuques de la ville impériale ouvrent immédiatement les portes de la Cité aux troupes rebelles Mandchoue qui prennent le pouvoir. La nouvelle dynastie, les Ts'ing, régnera près de 250 ans, jusqu'à la proclamation de la République chinoise en 1911.
Voir aussi : Empereur - Suicide - Ming - Histoire de la Renaissance
1644
3 avril
Dynastie Qing
À compter de 1618, les tribus mandchoues s'unifièrent et s'employèrent à renverser la dynastie Ming existante, protestant contre la tyrannie impériale. Au fil des années, leur puissance est devenue avérée et la dynastie Ming affaiblie. Suite au suicide du dernier empereur Ming, le 3 avril 1644, les Mandchous ont pu pénétrer dans Pékin et prendre le pouvoir. Cette nouvelle dynastie, appelée Qing, a régné sur la Chine jusqu'en 1912.
Voir aussi : Qing - Ming - Dynastie - Mandchous - Histoire de la Politique
1680
3 avril
Décès de Fouquet.
Né le 27 janvier 1615, Nicolas Fouquet est un homme important dans l'Etat français de l'époque.
Il est diplômé de l'équivalent d'une licence de droit à la faculté de la Sorbonne à Paris.
Il est connu pour être le surintendant du roi Louis XIV (de 1653 à 1661), ainsi que le procureur général du Parlement de Paris.
Il a principalement oeuvré à la construction du château de Vaux-le-Vicomte, et fait travailler les meilleurs artisans du moment (Le Vau, Le Brun, Le Nôtre et Villedo), pour satisfaire le roi.
Toutefois, il est soupçonné de trafiquer les finances de Louis XIV et est arrêté le 5 septembre 1661 et enfermé avec de nombreux confrères dans la forteresse de Pignerol. Il trouve la mort dans cette même forteresse à l'âge de 65 ans, le 17 mars 1680.
Voir aussi : Louis XIV - Nicolas Fouquet - Histoire des Décès
1680
3 avril
Décès de Shivâjî Bhonsla.
Shivâjî Bhonsla est né en 1627. Il est le fils de Shahajî Bhonsla et de Jijabai.
Le 14 mai 1640, il se marie avec Saibai. Six ans après, il s'empart du fort de Torna, puis quelques années après, il jette son dévolu sur la ville de Bîjâpur.
En 1664, il fonde l'Empire marathe en mettant en pièce la ville de Surat. Quatre ans plus tard, il signe une trêve avec Aurangzeb. Elle sera de courte durée puisque en 1670, il attaque à nouveau la ville de Surat.
Le 3 avril 1680, on proclame la mort de Shivâjî Bhonsla à Raigarh.
Voir aussi : Histoire des Décès
1682
3 avril
Décès de Bartolomé Esteban Murillo.
Bartolomé Esteban Murillo est né le 1er janvier 1618 à Séville.
C'est un célèbre peintre espagnol. Il fait partie de ce que l'on appelle le Siècle d'Or en peinture.
Il est influencé par Titien, Rubens, Van Dyck entre autres.
Il est moins connu que d'autre peintre parce qu'il n'a jamais reçu aucune commande de la cour d'Espagne.
On lui reconnaît de nombreuses peintures religieuses ainsi que des portraits de femmes et d'enfants pauvres.
Il meurt le 3 avril 1682 dans sa ville natale.
Voir aussi : Histoire des Décès
1753
3 avril
Première lecture du Jew Bill à la chambre des Lords
Le 3 avril 1753 a lieu la première lecture du Jew Bill, à la chambre des Lords. Cette loi a pour but de mettre en place la naturalisation des juifs, afin d'améliorer leur statut civique en Grande-Bretagne. Après une deuxième lecture, le 17, à la chambre des Communes, la loi élèvera un sentiment antisémite, non-violent, dans tout le pays, et fut par conséquent annulée par le Parlement, en janvier 1754.
Voir aussi : Parlement - Juif - Chambre des communes - Antisémite - Chambre des Lords - Histoire de la Politique
1764
3 avril
Couronnement de Joseph II comme roi des Romains
Le 3 avril 1764, Joseph II est couronné roi des Romains à Francfort-sur-le-Main, suite à son élection du 27 mars. Il ne deviendra empereur du Saint-Empire-romain-germanique qu'à la mort de son père, en 1765. Il passe son règne à imposer des réformes, tant au niveau religieux qu'au niveau politique. Frère de Marie-Antoinette, il tenta d'influencer la politique étrangère du royaume de Louis XVI. Il meurt à Vienne le 20 février 1790.
Voir aussi : Louis XVI - Marie-Antoinette - Réformes - Roi des Romains - Joseph II - Histoire de la Politique
1782
3 avril
Bataille de Gondelour
La bataille de Gondelour a opposé les armées françaises et britanniques à Gondelour, alors capitale des comptoirs français de l'Inde. Cette bataille est en fait la deuxième bataille de Gondelour, puisque deux autres affrontements y ont eu lieu, en 1758 et 1783. Le 3 avril 1782, la flotte du bailli de Suffren et celle de l'amiral Hughes s'affrontèrent pour le gain de cette ville indienne. Faisant partie de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, la bataille fut remportée par les Français.
Voir aussi : Bataille - France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Histoire des Guerres
1860
3 avril
Création du Pony Express
Fondé par William H. Russell, Alexander Majors et William B. Waddell, le service de distribution rapide de courrier appelé Pony Express est inauguré au XIXème siècle. Il s'appuie sur les performances de cavaliers isolés au lieu de diligences, permettant de relier la côte atlantique des Etats-Unis à la côte pacifique (Saint Joseph dans le Missouri à Sacramento en Californie) en dix jours au lieu de 26. Faute de rentabilité, ce service cessera dix mois après sa création.
Voir aussi : Etats-Unis - Conquête de l'ouest - Courrier - Histoire des Sciences et techniques
1882
3 avril
Assassinat de Jesse James
Jesse James, célèbre hors-la-loi américain, meurt assassiné le 3 avril 1882. Né le 5 septembre 1847, ce fils de pasteur tente de s'engager auprès des Sudistes lors de la guerre de Sécession, mais, trop jeune, il se rabat sur une bande de hors-la-loi, sa carrière de voleur et d'assassin commence. Il se réfugie avec son frère et ses associés les frères Ford, dans le Missouri. C'est par l'un d'eux, Robert Ford, qu'il sera descendu.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Missouri - Histoire des Assassinats
1897
3 avril
Décès de Johannes Brahms
Né à Hambourg en 1833, Johannes Brahms est l'un des plus grands musiciens et compositeurs romantiques. Influencé par Beethoven, Haydn et Mozart, il est un pianiste virtuose, souvent considéré comme le « successeur de Beethoven ». Après avoir été professeur de musique à Detmold puis être rentré à Hambourg pour composer, Brahms s'installe à Vienne. Il y écrit ses quatre symphonies à partir de 1876 avant de se consacrer à la composition de musique de chambre. Brahms a aussi réalisé des sonates pour piano, des concertos et un grand nombre d'œuvres vocales. Il meurt le 3 avril 1897 à Vienne.
Voir aussi : Décès - Compositeur - Histoire de Vienne - Pianiste - Johannes Brahms - Histoire de la Musique classique
1922
3 avril
Staline Premier secrétaire du PC
Iossif Vissarionovitch Djougachvili, alias Joseph Staline, est élu secrétaire général du PC russe au cours du XIème Congrès du parti à Moscou. Ancien commissaire politique aux armées, Staline "l'homme de fer", est soutenu par Lénine. Mais le chef de l'URSS dira de lui quelques mois plus tard : «… Je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue du camarade Staline par une supériorité, c'est-à-dire qu'il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades…». En 1929, cinq ans après la mort de Lénine, Staline deviendra le maître incontesté de la Russie. Il restera au pouvoir jusqu'en 1953.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire du Parti Communiste - Lénine - Histoire du PC - Histoire des Elections
1936
3 avril
Exécution de Bruno Hauptmann
L'exécution de Bruno Hauptmann a lieu le 3 avril 1936. Ce menuisier allemand, par manque de travail, s'est reconverti criminel. Il kidnappe le fils de l'aviateur Charles Lindbergh, le 1er mars 1932. Charles Auguste Lindbergh II est retrouvé mort deux mois plus tard, et Bruno Hauptmann fut inculpé. Il sera électrocuté dans la prison d'État du New Jersey en ayant toujours nié avoir été responsable de ce meurtre.
Voir aussi : Charles Lindbergh - Histoire de la Politique
1946
3 avril
Exécution du général japonais Masaharu Homma à Manille
Suite à la capitulation du Japon en août 1945, le général japonais Masaharu Homma est arrêté et extradé aux Philippines, afin de comparaître devant un tribunal militaire américain. Il a, en effet, été reconnu coupable de crimes de guerre pour sa responsabilité dans la marche de la mort de Bataan, qui a vu mourir des milliers de prisonniers alliés. Condamné à mort le 11 janvier 1946, le général Homma fut exécuté le 3 avril.
Voir aussi : Histoire des Philippines - Crimes de guerre - Tribunal militaire - Histoire de la Politique
1946
3 avril
Début de la crise irano-soviétique
La crise irano-soviétique, qui débute le 3 avril 1946, est la première confrontation de la guerre froide entre Soviétiques et Américains. Elle fait suite au refus de l'URSS de retirer ses troupes d'Iran, contrairement à ce que le traité signé auparavant entre l'Iran et l'URSS prévoyait. En effet, les Soviétiques souhaitent obtenir une concession pétrolière dans le nord de l'Iran, et veulent faire du Kurdistan et de l'Azerbaïdjan, qui ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de ce dernier, des États satellites. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont alors porté le problème devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui incita l'URSS à retirer définitivement ses troupes. L'invasion du Kurdistan et de l'Azerbaïdjan par les troupes iraniennes en novembre 1946 mit définitivement fin à l'influence soviétique en Iran.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' ONU - Iran - Guerre froide - Histoire de la Politique
1949
3 avril
Abd Allah ibn Hussein proclamé roi de Jordanie
Abdullah bin al-Hussein naît en février 1882 à La Mecque, au sein de l'Empire ottoman. En 1921, il est nommé émir de Transjordanie ; en 1946, il devient roi de cette région. Le 3 avril 1949, Abdullah bin al-Hussein devient le roi Abdallah Ier de Jordanie, un nouveau pays né de l'union des territoires de Transjordanie et de Cisjordanie. Il meurt assassiné le 20 juillet 1951 à Jérusalem.
Voir aussi : Jordanie - Cisjordanie - Abd Allah ibn Hussein - Histoire de la Politique
1960
3 avril
Création du PSU
Le Parti socialiste unifié (PSU) se forme pour proposer une alternative au SFIO , alternative reposant sur l’anti-gaullisme, l’anti-stalinisme et surtout le refus de la guerre d’Algérie. Il trouvera un soutien de force avec l’adhésion de Pierre Mendès-France. Un de ses principaux représentants par la suite sera Michel Rocard. Son départ en 1974 plongera d’ailleurs le parti dans l’agonie, jusqu’à sa dissolution en 1989.
Voir aussi : Histoire du Parti Socialiste - Histoire du SFIO - Rocard - Mendès-France - Histoire du PSU - Histoire des Partis
1976
3 avril
Première cérémonie des Césars
Les professionnels du cinéma français se réunissent au Palais des Congrès à Paris pour la première cérémonie des Césars. L'Académie remet 13 récompenses, des "compressions" imaginées par le sculpteur César. Romy Schneider pour son rôle dans "L'important c'est d'aimer" d'Andrzej Zulawski reçoit le prix d'interprétation féminine."Le vieux fusil" de Robert Enrico est sacré meilleur film.
Voir aussi : Cérémonie - Césars - Histoire du Cinéma
2007
3 avril
Nouveau record pour le TGV
La SNCF, Alsthom et RFF s’offrent un coup publicitaire de premier choix en établissant un nouveau record de vitesse sur rail : 574,8 km/h. L’objectif, initialement fixé à 540 km/h (150m/s), est largement dépassé. Alors que la crise pétrolière redonne de l’intérêt pour le train à grande vitesse face à l’avion, Alsthom cherche à démontrer sa suprématie à l’échelle mondiale. De son côté, la SNCF met ainsi en valeur sa nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg qui doit être commercialisée le 10 juin suivant.
Voir aussi : Record - Histoire de la SNCF - TGV - Histoire des Chemins de fer
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Shivâjî Bhonsla dit Shivâjî (Chhatrapati Shivâjî Maharaj) (1630 - 1680) est un râja marathe.
Shivâjî, fils de Shâhjî Bhonsla et de son influente épouse Jijabai, naît à Junnar dans la région de Pouné au Maharashtra dans une période où une grande partie de l'Inde est aux mains des musulmans. Son père est un brillant général qui a servi Adil Shah de Bîjâpur, Nijam Shah d'Ahmadnâgar et les Moghols.
Ram Das Samartha, son gourou, fait son éducation et lui transmet son idéal patriotique hindou. Très jeune, il fait preuve d'indépendance d'esprit et de dons militaires exceptionnels. Alors que l'Inde subi le joug musulman, il fait le vœu, en 1645, au temple de la déesse Bhâvanî, d'établir un royaume hindou. Il met en œuvre une stratégie de guérilla qui lui permet en 1646 de s'emparer d'un fort près de Pouné. Son succès lui permet de rallier d'autres tribus et de s'attaquer aux possessions du sultan de Bîjâpur et même de s'emparer de forts. Le sultan envoie une armée sous les ordres de Afzal Khan mais Shivâjî assassine ce dernier par traîtrise au cours de négociations au moyen d'un bagh-nakha ou « griffes de tigre ». Ayant perdu son commandant en chef, l'armée de Bîjâpur est ainsi défaite sans difficultés.
En 1660, Aurangzeb, inquiet de la puissance grandissante de Shivâjî, envoie contre lui une armée qui prend Pouné, la capitale marathe, mais qui ne résiste pas à la contre-attaque de Shivâjî.
Shivâjî pille Surat, en 1664, un port de commerce important pour les Moghols et où sont installés des comptoirs étrangers. La même année, il fonde l'Empire marathe. Aurangzeb attaque à nouveau, puis les deux hommes signent un traité de paix en 1665 par lequel Shivâjî rétrocède 23 des 35 places fortes dont il s'était emparé.
Shivâjî et son fils Sambhâjî se rendent à Âgrâ, en 1666, mais ils sont traités par Aurangzeb de manière très méprisante et mis sous surveillance. Déguisés en sadhu, les deux hommes s'enfuient et retournent à Pouné. Aurangzeb lui accorde en 1670 le titre de râja pour l'amadouer, il se révolte de nouveau et pille Surat pour la deuxième fois.
Il se fait couronner roi (mahârâj) le 6 juin 1674 à Raigarh. Il continue à se battre victorieusement contre les Moghols, contre Bîjâpur, contre les Portugais de Goa et même contre les pirates abyssins qui rendent ses côtes peu sûres.
Il meurt à Raigarh en 1680 et laisse à son fils aîné Sambhâjî un immense empire.
1594 : Naissance de Shahajî Bhonsla, le père de Shivâjî
1596 : Naissance de Jijabai, sa mère
1627 : Naissance de Shivâjî.
1630 : Famine dans le Maharashtra jusqu'en 1631
1640 : le 14 mai mariage de Shivâjî et Saibai
1645 : le 15 avril Shivâjî fait son vœu à Rohideshwar
1646 : Shivâjî s'empare du fort de Torna près de Pouné.
1656 : Annexion de Javli par Shivâjî Bhonsla.
1659 : le 10 novembre : Shivâjî assassine Afzal Khan
1659 : Shivâjî s'empare de Bîjâpur.
1664 : du 6 au 10 janvier Shivâjî met à sac Surat et fonde l'Empire marathe.
1665 : Shivâjî signe le traité de paix de Purandhar avec Aurangzeb.
1666 : Shivâjî et son fils Sambhâjî arrivent, le 12 mai, à Âgrâ pour voir Aurangzeb, puis s'évadent le 17 août déguisés en sadhus.
1667 : Aurangzeb accorde le titre de râja à Shivâjî. Il obtient ainsi le droit de lever des impôts.
1668 : Traité de paix entre Shivâjî et Aurangzeb
1670 : Shivâjî met à nouveau Surat à sac.
1674 : Shivâjî prend le titre de Chhatrapati. Le 17 juin, décès de Jijabai.
1677 : Shivâjî s'allie avec Golkonda. Il fait un raid sur les régions de Madras et de Mysore.
1679 : Shivâjî bat une flotte britannique.
1680 : Décès de Shivâjî. Rébellion du prince Akbar, fils d'Aurangzeb. Vaincu, il se réfugie chez Sambhâjî, le fils de Shivâjî.
Il est considéré par les nationalistes du Maharashtra comme un héros «national», et à ce titre, son image est utilisée à des fins politiques, notamment par le parti Shiv Sena («Armée de Shivaji»). Ce dernier a renommé plusieurs bâtiments de Bombay en son honneur suite à sa victoire aux élections locales à la fin des années 1990:
L'aéroport international Sahar International Airport et l'aéroport régional Santa-Cruz ont été fusionnés sous le nom de Chhatrapati Shivaji International Airport.
La gare Victoria de Mumbai (Maharashtra), a été renommée en Chhatrapati Shivaji Station ou CST en 1996.
Le musée du Prince de Galles a été renommé «Chatrapati Shivaji Museum»
Shivâjî, fils de Shâhjî Bhonsla et de son influente épouse Jijabai, naît à Junnar dans la région de Pouné au Maharashtra dans une période où une grande partie de l'Inde est aux mains des musulmans. Son père est un brillant général qui a servi Adil Shah de Bîjâpur, Nijam Shah d'Ahmadnâgar et les Moghols.
Ram Das Samartha, son gourou, fait son éducation et lui transmet son idéal patriotique hindou. Très jeune, il fait preuve d'indépendance d'esprit et de dons militaires exceptionnels. Alors que l'Inde subi le joug musulman, il fait le vœu, en 1645, au temple de la déesse Bhâvanî, d'établir un royaume hindou. Il met en œuvre une stratégie de guérilla qui lui permet en 1646 de s'emparer d'un fort près de Pouné. Son succès lui permet de rallier d'autres tribus et de s'attaquer aux possessions du sultan de Bîjâpur et même de s'emparer de forts. Le sultan envoie une armée sous les ordres de Afzal Khan mais Shivâjî assassine ce dernier par traîtrise au cours de négociations au moyen d'un bagh-nakha ou « griffes de tigre ». Ayant perdu son commandant en chef, l'armée de Bîjâpur est ainsi défaite sans difficultés.
En 1660, Aurangzeb, inquiet de la puissance grandissante de Shivâjî, envoie contre lui une armée qui prend Pouné, la capitale marathe, mais qui ne résiste pas à la contre-attaque de Shivâjî.
Shivâjî pille Surat, en 1664, un port de commerce important pour les Moghols et où sont installés des comptoirs étrangers. La même année, il fonde l'Empire marathe. Aurangzeb attaque à nouveau, puis les deux hommes signent un traité de paix en 1665 par lequel Shivâjî rétrocède 23 des 35 places fortes dont il s'était emparé.
Shivâjî et son fils Sambhâjî se rendent à Âgrâ, en 1666, mais ils sont traités par Aurangzeb de manière très méprisante et mis sous surveillance. Déguisés en sadhu, les deux hommes s'enfuient et retournent à Pouné. Aurangzeb lui accorde en 1670 le titre de râja pour l'amadouer, il se révolte de nouveau et pille Surat pour la deuxième fois.
Il se fait couronner roi (mahârâj) le 6 juin 1674 à Raigarh. Il continue à se battre victorieusement contre les Moghols, contre Bîjâpur, contre les Portugais de Goa et même contre les pirates abyssins qui rendent ses côtes peu sûres.
Il meurt à Raigarh en 1680 et laisse à son fils aîné Sambhâjî un immense empire.
1594 : Naissance de Shahajî Bhonsla, le père de Shivâjî
1596 : Naissance de Jijabai, sa mère
1627 : Naissance de Shivâjî.
1630 : Famine dans le Maharashtra jusqu'en 1631
1640 : le 14 mai mariage de Shivâjî et Saibai
1645 : le 15 avril Shivâjî fait son vœu à Rohideshwar
1646 : Shivâjî s'empare du fort de Torna près de Pouné.
1656 : Annexion de Javli par Shivâjî Bhonsla.
1659 : le 10 novembre : Shivâjî assassine Afzal Khan
1659 : Shivâjî s'empare de Bîjâpur.
1664 : du 6 au 10 janvier Shivâjî met à sac Surat et fonde l'Empire marathe.
1665 : Shivâjî signe le traité de paix de Purandhar avec Aurangzeb.
1666 : Shivâjî et son fils Sambhâjî arrivent, le 12 mai, à Âgrâ pour voir Aurangzeb, puis s'évadent le 17 août déguisés en sadhus.
1667 : Aurangzeb accorde le titre de râja à Shivâjî. Il obtient ainsi le droit de lever des impôts.
1668 : Traité de paix entre Shivâjî et Aurangzeb
1670 : Shivâjî met à nouveau Surat à sac.
1674 : Shivâjî prend le titre de Chhatrapati. Le 17 juin, décès de Jijabai.
1677 : Shivâjî s'allie avec Golkonda. Il fait un raid sur les régions de Madras et de Mysore.
1679 : Shivâjî bat une flotte britannique.
1680 : Décès de Shivâjî. Rébellion du prince Akbar, fils d'Aurangzeb. Vaincu, il se réfugie chez Sambhâjî, le fils de Shivâjî.
Il est considéré par les nationalistes du Maharashtra comme un héros «national», et à ce titre, son image est utilisée à des fins politiques, notamment par le parti Shiv Sena («Armée de Shivaji»). Ce dernier a renommé plusieurs bâtiments de Bombay en son honneur suite à sa victoire aux élections locales à la fin des années 1990:
L'aéroport international Sahar International Airport et l'aéroport régional Santa-Cruz ont été fusionnés sous le nom de Chhatrapati Shivaji International Airport.
La gare Victoria de Mumbai (Maharashtra), a été renommée en Chhatrapati Shivaji Station ou CST en 1996.
Le musée du Prince de Galles a été renommé «Chatrapati Shivaji Museum»
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1406
4 avril
Mort de Robert III d'Ecosse
Robert III d'Ecosse (né vers 1340) s'éteint à Rothesay (?) en Argyll, peut-être de chagrin, suite à la prise de son fils, Jacques, par les Anglais. Plus ou moins bâtard, il accéda néanmoins au trône à la mort de son père, Robert II, en 1390. L'invasion anglaise de 1399 le poussa à retirer le futur Jacques Ier (1394-1437) au château de Dirleton mais, capturé, celui-ci'n'aura de roi que le nom jusqu'à son couronnement à l'abbaye de Scone, en 1424, son oncle, Robert d'Albany, assurant la régence durant ses 18 ans d'incarcération à Londres.
Voir aussi : Jacques Ier - Robert II - Abbaye de scone - Histoire de la Politique
1588
4 avril
Christian IV devient roi de Danemark et de Norvège
Fils de Frédéric II et de Sophie de Mecklembourg-Güstrow, Christian IV succède à la tête du royaume de Danemark et de Norvège, à la mort de son père, le 4 avril 1588. Celui-ci n'étant pas encore majeur, un conseil de régence se met en place afin d'assurer la transition jusqu'en 1596. Durant son règne, il réussit à soumettre la Suède à payer une importante rançon grâce à la prise de deux forteresses. Il se tourne ensuite vers l'Allemagne, au dénouement moins heureux.
Voir aussi : Allemagne - Roi - Suède - Danemark - Norvège - Histoire de la Politique
1654
4 avril
Victoire de l'Ordre de Malte sur les Ottomans
Le 4 avril 1654, l'Ordre de Malte, mieux connu sous l'appellation de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, remporte une victoire navale sur les Ottomans au large de Rhodes. Les chevaliers, qui ont conquis l'île entre 1307 et 1310 après Chypre et leur expulsion de la Terre-Sainte en 1291, subissent les attaquent incessantes des Ottomans en pleine expansion, qui souhaitent récupérer les territoires voisins.
Voir aussi : Ottomans - Chypre - Histoire de Rhodes - Hospitaliers - Histoire de la Politique
1791
4 avril
L'Eglise Sainte-Geneviève devient le Panthéon
L'Assemblée constituante décide de transformer l'église parisienne Sainte-Geneviève en temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la patrie. Mirabeau sera la première personnalité inhumée au Panthéon. Voltaire et Rousseau suivront.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Panthéon - Histoire de l'Assemblée Constituante - Histoire de Sainte-Geneviève - Histoire de l'Architecture
1794
4 avril
Tadeusz Ko?ciuszko chassent les Prussiens et les Russes de Varsovie
La Bataille de Rac?awice est dirigée par Ko?ciuszko, instigateur de l'insurrection polonaise contre la Russie. Le général russe Tormassov attaque l'armée polonaise mais cette dernière finit par faire fuir l'armée de la Russie impériale. Les insurgés voient alors leur nombre augmenter grâce à l'arrivée à leurs côtés de tous les territoires polonais, de la Lituanie, de la Biélorussie ainsi que de la Courlande. Cette victoire permet également de débuter la révolte dans la ville de Varsovie, qui sera abandonnée par les Russes.
Voir aussi : Russie - Pologne - Histoire des Guerres
1826
4 avril
Naissance de Zénobe Gramme, électricien belge
Zénobe Gramme était un électricien belge né le 4 avril 1826 et mort en 1901. Apprenti dans une société de construction électrique, il déposa son premier brevet concernant l'usure des électrodes en charbon. En 1868, il inventa la première dynamo à courant continu et créa, en 1871, la Société des machines magnéto-électriques Gramme avec le comte d'Ivernois. Les "machines Gramme" révolutionnèrent l'électricité moderne et furent présentées à l'exposition universelle de 1878 à Paris.
Voir aussi : Dynamo - Histoire des Sciences et techniques
1846
4 avril
Naissance du Comte de Lautréamont (Isidore Ducasse), écrivain français.
Isidore Ducasse grandit en Uruguay avant de suivre ses études dans le Sud-Ouest de la France. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s'installe à Paris et écrit des œuvres qu'il publie de manière anonyme. En 1870, il publie "Poésies" en prenant son véritable nom. Il meurt à l'âge de 24 ans sans que les causes de son décès ne soient éclairées. Ce n'est qu'après sa mort que sa littérature connaît le succès.
Voir aussi : France - Littérature - Poésie - Uruguay - Histoire de l'Art
1876
4 avril
Naissance du peintre Maurice De Vlaeminck
Maurice de Vlaeminck, peintre, dessinateur, graveur et écrivain français, naît à Paris (décède en 1958). Autodidacte, d'abord coureur cycliste puis violoniste dans un ensemble tzigane, il se tourne rapidement vers la peinture, qu'il veut libre et sans entraves, rejetant avec férocité les conventions académiques et traditionnelles. Puisant chez Derain , Matisse ou Van Gogh, il privilégie les formes schématiques barrées de couleurs vives qui le font classer parmi les fauves. Peinture audacieuse et à violente qu'il délaissera par la suite pour esquisser des vues de village ou des paysages enneigés de facture somme toute assez classique, mais qui eurent un grand retentissement auprès du public.
Voir aussi : Peinture - Matisse - Van Gogh - Fauvisme - Histoire de l'Art pictural
1912
4 avril
Massacre de la Lena
Les mineurs de la Lena en Russie, las de leur exploitation, des conditions de travail, du danger, du temps de travail, du salaire en bons pouvant être utilisés dans les magasins de la Compagnie se mettent en grève en mars. Le 17 mars ils présentent leurs revendications : journées de 8 heures, augmentation des salaires, suppression des amendes. La grève se propage aux autres mines et des milliers d'hommes cessent le travail. Le tsar envoie ses troupes. Le 4 avril 1912 l'armée impériale Russe massacre les ouvriers des mines. Le bilan de la répression est de 150 morts.
Voir aussi : Russie - Massacre - Histoire de la Politique
1914
4 avril
Naissance de Marguerite Duras
Née à Saïgon, en Indochine française, Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une auteure, cinéaste et dramaturge française. Révélée avec Un barrage contre le Pacifique, en 1950, elle est l'une des auteurs les plus marquants du XXe siècle. Son roman L'amant lui vaut le prix Goncourt en 1984. Également réalisatrice, elle remporte le prix de l'Association française des cinémas d'art et essai à Cannes en 1975 pour India Song. Elle meurt à Paris le 3 mars 1996.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Cinéma - Théâtre - Duras - Histoire de l'Art
1917
4 avril
Lénine présente ses "Thèses d'Avril
Exilé depuis sept ans en Suisse, Lénine revient en Russie en traversant l'Allemagne en guerre. Arrivé à Petrograd, il présente alors ses thèses lors d'une réunion du parti bolchevique. Il les compilera ensuite dans un texte, « Les Tâches du prolétariat dans la présente révolution », plus connu sous le titre de « Thèses d'Avril », qui paraîtront dans le numéro 26 du journal Pravda. Il les présentera aux membres bolcheviques du Congrès panrusse des Soviets le 17 avril 1917.
Voir aussi : Russie - Lénine - Histoire de la Politique
1939
4 avril
Décès du roi d'Irak Ghazi Ier
En Irak, le 4 avril 1939, le roi Ghazi Ier meurt dans un accident de voiture. Sa disparition est vue par l'opinion publique comme un assassinat commandité par le Royaume-Uni. Les intérêts britanniques dans le pays sont sévèrement attaqués et le consul anglais à Mossoul est tué lors d'une émeute. Descendant du roi du Hedjaz, Abdul Ilah est désigné par le premier ministre Nuri as-Said pour effectuer la régence du pouvoir. L'Irak soutient alors la cause palestinienne.
Voir aussi : Royaume-Uni - Mort - Irak - Histoire de la Politique
1946
4 avril
Paul Claudel est élu à l’Académie française
A 83 ans, Paul Claudel peut désormais occuper le siège numéro 13 à l’Académie française. Il prend ainsi sa revanche, onze années après avoir échoué contre Claude Farrère. Grand poète et auteur dramatique, il consacra véritablement sa carrière avec sa pièce "le Soulier de Satin", mise en scène dans une version abrégée en 1943. Relatant un amour impossible dans l’Espagne de la Renaissance, l’œuvre obtint rapidement le succès escompté.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Paul Claudel - Histoire du Théâtre
1949
4 avril
Signature du Traité de l'Atlantique Nord
Douze démocraties occidentales signent le Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington pour faire face à la menace soviétique. Volet militaire de l’Alliance atlantique, cette organisation permet de dépasser les situations de statu quo que ne peut régler l’ONU. L’OTAN a pour objectif de souder les pays occidentaux européens contre l’URSS et les démocraties populaires. Il sera un des instruments de l’équilibre de la terreur et paradoxalement n’aura de mission qu’en 1995 en ex-Yougoslavie, alors que l’URSS n’existe plus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de Washington - Histoire de l'OTAN - Histoire des Traités
1960
4 avril
Simone Signoret remporte un Oscar
Alors au creux de la vague (on lui reproche ses penchants communistes), Simone Signoret signe un retour sur le devant de la scène avec un Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Les Chemins de la haute-ville". Plus connu sous le nom de "Room at the top", ce film de Jack Clayton est un magnifique mélodrame. Signoret est la seconde française à remporter ce prix après Claudette Colbert en 1934. A noter qu'elle remportera le prix d'interprétation au Festival de Cannes pour le même rôle...
Voir aussi : Signoret - Histoire du Cinéma
1968
4 avril
Assassinat de Martin Luther King
Le pasteur noir de l'église baptiste de Montgomery (Alabama) est assassiné à 38 ans par James Earl Ray à Memphis dans le Tennessee. Engagé dans la lutte contre la ségrégation, il est resté célèbre pour son discours "I Have a Dream" dans lequel il décrit une Amérique où Blancs et Noirs sont unis. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1964.
Voir aussi : Assassinat - Ségrégation - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1969
4 avril
Première implantation d'un cœur artificiel
Le docteur Denton Cooley réalise la première implantation d'un cœur artificiel au Texas Heart Institute de Houston. Le patient, Haskell Karp, ne survivra que trois jours à cette greffe. Depuis, près de 150 implantations ont été effectuées dans le monde, avec différents types de cœur artificiel et un taux de réussite oscillant de 20 à 60 %.
Voir aussi : Cœur - Opération - Histoire de la Médecine
1975
4 avril
Fondation de Microsoft
William H. Gates et Paul Allen fondent la société Microsoft Corporation à Albuquerque (Nouveau Mexique). Son activité consiste à développer des systèmes d'exploitation et des logiciels pour ordinateurs. En 1981, le constructeur américain IBM lance son Personnal Computer (PC) avec le système d'exploitation MS DOS (Microsoft Disk Operating System) de Microsoft. Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation Microsoft sont présents sur 90% des micro-ordinateurs dans le monde.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Entreprise
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
4 avril
Mort de Robert III d'Ecosse
Robert III d'Ecosse (né vers 1340) s'éteint à Rothesay (?) en Argyll, peut-être de chagrin, suite à la prise de son fils, Jacques, par les Anglais. Plus ou moins bâtard, il accéda néanmoins au trône à la mort de son père, Robert II, en 1390. L'invasion anglaise de 1399 le poussa à retirer le futur Jacques Ier (1394-1437) au château de Dirleton mais, capturé, celui-ci'n'aura de roi que le nom jusqu'à son couronnement à l'abbaye de Scone, en 1424, son oncle, Robert d'Albany, assurant la régence durant ses 18 ans d'incarcération à Londres.
Voir aussi : Jacques Ier - Robert II - Abbaye de scone - Histoire de la Politique
1588
4 avril
Christian IV devient roi de Danemark et de Norvège
Fils de Frédéric II et de Sophie de Mecklembourg-Güstrow, Christian IV succède à la tête du royaume de Danemark et de Norvège, à la mort de son père, le 4 avril 1588. Celui-ci n'étant pas encore majeur, un conseil de régence se met en place afin d'assurer la transition jusqu'en 1596. Durant son règne, il réussit à soumettre la Suède à payer une importante rançon grâce à la prise de deux forteresses. Il se tourne ensuite vers l'Allemagne, au dénouement moins heureux.
Voir aussi : Allemagne - Roi - Suède - Danemark - Norvège - Histoire de la Politique
1654
4 avril
Victoire de l'Ordre de Malte sur les Ottomans
Le 4 avril 1654, l'Ordre de Malte, mieux connu sous l'appellation de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, remporte une victoire navale sur les Ottomans au large de Rhodes. Les chevaliers, qui ont conquis l'île entre 1307 et 1310 après Chypre et leur expulsion de la Terre-Sainte en 1291, subissent les attaquent incessantes des Ottomans en pleine expansion, qui souhaitent récupérer les territoires voisins.
Voir aussi : Ottomans - Chypre - Histoire de Rhodes - Hospitaliers - Histoire de la Politique
1791
4 avril
L'Eglise Sainte-Geneviève devient le Panthéon
L'Assemblée constituante décide de transformer l'église parisienne Sainte-Geneviève en temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la patrie. Mirabeau sera la première personnalité inhumée au Panthéon. Voltaire et Rousseau suivront.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Panthéon - Histoire de l'Assemblée Constituante - Histoire de Sainte-Geneviève - Histoire de l'Architecture
1794
4 avril
Tadeusz Ko?ciuszko chassent les Prussiens et les Russes de Varsovie
La Bataille de Rac?awice est dirigée par Ko?ciuszko, instigateur de l'insurrection polonaise contre la Russie. Le général russe Tormassov attaque l'armée polonaise mais cette dernière finit par faire fuir l'armée de la Russie impériale. Les insurgés voient alors leur nombre augmenter grâce à l'arrivée à leurs côtés de tous les territoires polonais, de la Lituanie, de la Biélorussie ainsi que de la Courlande. Cette victoire permet également de débuter la révolte dans la ville de Varsovie, qui sera abandonnée par les Russes.
Voir aussi : Russie - Pologne - Histoire des Guerres
1826
4 avril
Naissance de Zénobe Gramme, électricien belge
Zénobe Gramme était un électricien belge né le 4 avril 1826 et mort en 1901. Apprenti dans une société de construction électrique, il déposa son premier brevet concernant l'usure des électrodes en charbon. En 1868, il inventa la première dynamo à courant continu et créa, en 1871, la Société des machines magnéto-électriques Gramme avec le comte d'Ivernois. Les "machines Gramme" révolutionnèrent l'électricité moderne et furent présentées à l'exposition universelle de 1878 à Paris.
Voir aussi : Dynamo - Histoire des Sciences et techniques
1846
4 avril
Naissance du Comte de Lautréamont (Isidore Ducasse), écrivain français.
Isidore Ducasse grandit en Uruguay avant de suivre ses études dans le Sud-Ouest de la France. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s'installe à Paris et écrit des œuvres qu'il publie de manière anonyme. En 1870, il publie "Poésies" en prenant son véritable nom. Il meurt à l'âge de 24 ans sans que les causes de son décès ne soient éclairées. Ce n'est qu'après sa mort que sa littérature connaît le succès.
Voir aussi : France - Littérature - Poésie - Uruguay - Histoire de l'Art
1876
4 avril
Naissance du peintre Maurice De Vlaeminck
Maurice de Vlaeminck, peintre, dessinateur, graveur et écrivain français, naît à Paris (décède en 1958). Autodidacte, d'abord coureur cycliste puis violoniste dans un ensemble tzigane, il se tourne rapidement vers la peinture, qu'il veut libre et sans entraves, rejetant avec férocité les conventions académiques et traditionnelles. Puisant chez Derain , Matisse ou Van Gogh, il privilégie les formes schématiques barrées de couleurs vives qui le font classer parmi les fauves. Peinture audacieuse et à violente qu'il délaissera par la suite pour esquisser des vues de village ou des paysages enneigés de facture somme toute assez classique, mais qui eurent un grand retentissement auprès du public.
Voir aussi : Peinture - Matisse - Van Gogh - Fauvisme - Histoire de l'Art pictural
1912
4 avril
Massacre de la Lena
Les mineurs de la Lena en Russie, las de leur exploitation, des conditions de travail, du danger, du temps de travail, du salaire en bons pouvant être utilisés dans les magasins de la Compagnie se mettent en grève en mars. Le 17 mars ils présentent leurs revendications : journées de 8 heures, augmentation des salaires, suppression des amendes. La grève se propage aux autres mines et des milliers d'hommes cessent le travail. Le tsar envoie ses troupes. Le 4 avril 1912 l'armée impériale Russe massacre les ouvriers des mines. Le bilan de la répression est de 150 morts.
Voir aussi : Russie - Massacre - Histoire de la Politique
1914
4 avril
Naissance de Marguerite Duras
Née à Saïgon, en Indochine française, Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une auteure, cinéaste et dramaturge française. Révélée avec Un barrage contre le Pacifique, en 1950, elle est l'une des auteurs les plus marquants du XXe siècle. Son roman L'amant lui vaut le prix Goncourt en 1984. Également réalisatrice, elle remporte le prix de l'Association française des cinémas d'art et essai à Cannes en 1975 pour India Song. Elle meurt à Paris le 3 mars 1996.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Cinéma - Théâtre - Duras - Histoire de l'Art
1917
4 avril
Lénine présente ses "Thèses d'Avril
Exilé depuis sept ans en Suisse, Lénine revient en Russie en traversant l'Allemagne en guerre. Arrivé à Petrograd, il présente alors ses thèses lors d'une réunion du parti bolchevique. Il les compilera ensuite dans un texte, « Les Tâches du prolétariat dans la présente révolution », plus connu sous le titre de « Thèses d'Avril », qui paraîtront dans le numéro 26 du journal Pravda. Il les présentera aux membres bolcheviques du Congrès panrusse des Soviets le 17 avril 1917.
Voir aussi : Russie - Lénine - Histoire de la Politique
1939
4 avril
Décès du roi d'Irak Ghazi Ier
En Irak, le 4 avril 1939, le roi Ghazi Ier meurt dans un accident de voiture. Sa disparition est vue par l'opinion publique comme un assassinat commandité par le Royaume-Uni. Les intérêts britanniques dans le pays sont sévèrement attaqués et le consul anglais à Mossoul est tué lors d'une émeute. Descendant du roi du Hedjaz, Abdul Ilah est désigné par le premier ministre Nuri as-Said pour effectuer la régence du pouvoir. L'Irak soutient alors la cause palestinienne.
Voir aussi : Royaume-Uni - Mort - Irak - Histoire de la Politique
1946
4 avril
Paul Claudel est élu à l’Académie française
A 83 ans, Paul Claudel peut désormais occuper le siège numéro 13 à l’Académie française. Il prend ainsi sa revanche, onze années après avoir échoué contre Claude Farrère. Grand poète et auteur dramatique, il consacra véritablement sa carrière avec sa pièce "le Soulier de Satin", mise en scène dans une version abrégée en 1943. Relatant un amour impossible dans l’Espagne de la Renaissance, l’œuvre obtint rapidement le succès escompté.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Paul Claudel - Histoire du Théâtre
1949
4 avril
Signature du Traité de l'Atlantique Nord
Douze démocraties occidentales signent le Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington pour faire face à la menace soviétique. Volet militaire de l’Alliance atlantique, cette organisation permet de dépasser les situations de statu quo que ne peut régler l’ONU. L’OTAN a pour objectif de souder les pays occidentaux européens contre l’URSS et les démocraties populaires. Il sera un des instruments de l’équilibre de la terreur et paradoxalement n’aura de mission qu’en 1995 en ex-Yougoslavie, alors que l’URSS n’existe plus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de Washington - Histoire de l'OTAN - Histoire des Traités
1960
4 avril
Simone Signoret remporte un Oscar
Alors au creux de la vague (on lui reproche ses penchants communistes), Simone Signoret signe un retour sur le devant de la scène avec un Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Les Chemins de la haute-ville". Plus connu sous le nom de "Room at the top", ce film de Jack Clayton est un magnifique mélodrame. Signoret est la seconde française à remporter ce prix après Claudette Colbert en 1934. A noter qu'elle remportera le prix d'interprétation au Festival de Cannes pour le même rôle...
Voir aussi : Signoret - Histoire du Cinéma
1968
4 avril
Assassinat de Martin Luther King
Le pasteur noir de l'église baptiste de Montgomery (Alabama) est assassiné à 38 ans par James Earl Ray à Memphis dans le Tennessee. Engagé dans la lutte contre la ségrégation, il est resté célèbre pour son discours "I Have a Dream" dans lequel il décrit une Amérique où Blancs et Noirs sont unis. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1964.
Voir aussi : Assassinat - Ségrégation - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1969
4 avril
Première implantation d'un cœur artificiel
Le docteur Denton Cooley réalise la première implantation d'un cœur artificiel au Texas Heart Institute de Houston. Le patient, Haskell Karp, ne survivra que trois jours à cette greffe. Depuis, près de 150 implantations ont été effectuées dans le monde, avec différents types de cœur artificiel et un taux de réussite oscillant de 20 à 60 %.
Voir aussi : Cœur - Opération - Histoire de la Médecine
1975
4 avril
Fondation de Microsoft
William H. Gates et Paul Allen fondent la société Microsoft Corporation à Albuquerque (Nouveau Mexique). Son activité consiste à développer des systèmes d'exploitation et des logiciels pour ordinateurs. En 1981, le constructeur américain IBM lance son Personnal Computer (PC) avec le système d'exploitation MS DOS (Microsoft Disk Operating System) de Microsoft. Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation Microsoft sont présents sur 90% des micro-ordinateurs dans le monde.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Entreprise
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le massacre de la Léna (en russe : Ленский расстрел) désigne la répression meurtrière par l’armée impériale russe d’une manifestation d'ouvriers en grève dans les mines d’or de la Léna, le 17 avril (vieux style : 4 avril) 1912.
Cet événement eut lieu dans les mines de la Société des mines d’or de la Léna (Lenzoloto), qui se trouvaient sur les rives de la Léna, près de la ville de Bodaïbo (aujourd'hui dans l'oblast d'Irkoutsk) en Sibérie. L’exploitation impitoyable de la main-d’œuvre assurait d’énormes profits aux actionnaires britanniques et russes, dont A.I. Vychnegradsky, Alexeï Poutilov (tous les deux membres du conseil d’administration), au comte Sergueï Witte, à l’impératrice Maria Fiodorovna, etc. Les conditions de travail dans ces mines étaient extrêmement dures, les journées de travail très longues (15 à 16 heures) et les accidents très fréquents. Les salaires étaient très bas et souvent amputés par des amendes. Le restant était versé sous la forme de bons à utiliser dans les magasins de la compagnie.
Une grève éclata spontanément à la mine d’or Andreïevski, le 13 mars (29 février) 1912, après la distribution de viande pourrie dans l’un des magasins. Le 17 mars (4 mars), les ouvriers annoncèrent leurs revendications : journée de travail de 8 heures, augmentation des salaires de 30 %, suppression des amendes, amélioration de la nourriture, etc. Mais aucune de ces exigences ne fut satisfaite par la compagnie. La grève était dirigée par un comité central de grève et un bureau central, formé par P.N. Batachev, G.V. Tcherepakhine, R.I. Zelionko, M.I. Lebedev et d’autres. La grève gagna les autres mines d’or et à la fin mars 6 000 mineurs avaient cessé le travail.
Le gouvernement tsariste envoya des troupes de Kirensk à Bodaïbo et fit arrêter tous les membres du comité de grève, dans la nuit du 17 avril (4 avril). Le lendemain, les grévistes exigèrent leur libération immédiate. Dans l’après-midi, environ 2 500 personnes marchèrent vers la mine d’or de Nadejdinski pour porter au bureau du procureur une plainte contre l’arbitraire des autorités. Mais les ouvriers se heurtèrent aux soldats qui commencèrent à tirer dans la foule, sur l’ordre du capitaine Trechtchenko. Le journal local, Zvezda, rapporta un bilan de 270 morts et 250 blessés. Ces chiffres furent repris par la propagande à l’époque soviétique, mais un des rapports rédigés le 18 avril (5 avril) à la mine fait état de 150 morts et 100 blessés.
L’opinion publique exigea du gouvernement l’envoi d’une commission d’enquête sur les lieux. Peu après, la direction de la compagnie minière proposa aux travailleurs un nouveau contrat, qui ne répondait pas à leurs demandes. La nouvelle du massacre provoqua une vague de grèves et de manifestations de protestation à l’échelle nationale, auxquelles prirent part plus de 300 000 personnes. En avril, plus de 700 grèves éclatèrent ; le 1er mai, plus de 1 000 grèves eurent lieu dans la seule région de Saint-Pétersbourg. La grève dans les mines d’or dura jusqu’au 25 août (12 août), quand les derniers mineurs quittèrent les mines et partirent vers d’autres régions. On estime qu’au total 9 000 mineurs et membres de leur famille abandonnèrent les mines d’or de la Léna après le massacre du 17 avril.
La commission d’enquête de la Douma sur le massacre de la Léna était présidée par Alexandre Kerensky. Son rapport quelque peu exagéré de l'événement fit beaucoup pour promouvoir la carrière de son auteur, qui émergea des bancs de l’opposition pour devenir un leader populaire à la Douma, et plus tard le chef du gouvernement provisoire, en 1917.
Cet événement eut lieu dans les mines de la Société des mines d’or de la Léna (Lenzoloto), qui se trouvaient sur les rives de la Léna, près de la ville de Bodaïbo (aujourd'hui dans l'oblast d'Irkoutsk) en Sibérie. L’exploitation impitoyable de la main-d’œuvre assurait d’énormes profits aux actionnaires britanniques et russes, dont A.I. Vychnegradsky, Alexeï Poutilov (tous les deux membres du conseil d’administration), au comte Sergueï Witte, à l’impératrice Maria Fiodorovna, etc. Les conditions de travail dans ces mines étaient extrêmement dures, les journées de travail très longues (15 à 16 heures) et les accidents très fréquents. Les salaires étaient très bas et souvent amputés par des amendes. Le restant était versé sous la forme de bons à utiliser dans les magasins de la compagnie.
Une grève éclata spontanément à la mine d’or Andreïevski, le 13 mars (29 février) 1912, après la distribution de viande pourrie dans l’un des magasins. Le 17 mars (4 mars), les ouvriers annoncèrent leurs revendications : journée de travail de 8 heures, augmentation des salaires de 30 %, suppression des amendes, amélioration de la nourriture, etc. Mais aucune de ces exigences ne fut satisfaite par la compagnie. La grève était dirigée par un comité central de grève et un bureau central, formé par P.N. Batachev, G.V. Tcherepakhine, R.I. Zelionko, M.I. Lebedev et d’autres. La grève gagna les autres mines d’or et à la fin mars 6 000 mineurs avaient cessé le travail.
Le gouvernement tsariste envoya des troupes de Kirensk à Bodaïbo et fit arrêter tous les membres du comité de grève, dans la nuit du 17 avril (4 avril). Le lendemain, les grévistes exigèrent leur libération immédiate. Dans l’après-midi, environ 2 500 personnes marchèrent vers la mine d’or de Nadejdinski pour porter au bureau du procureur une plainte contre l’arbitraire des autorités. Mais les ouvriers se heurtèrent aux soldats qui commencèrent à tirer dans la foule, sur l’ordre du capitaine Trechtchenko. Le journal local, Zvezda, rapporta un bilan de 270 morts et 250 blessés. Ces chiffres furent repris par la propagande à l’époque soviétique, mais un des rapports rédigés le 18 avril (5 avril) à la mine fait état de 150 morts et 100 blessés.
L’opinion publique exigea du gouvernement l’envoi d’une commission d’enquête sur les lieux. Peu après, la direction de la compagnie minière proposa aux travailleurs un nouveau contrat, qui ne répondait pas à leurs demandes. La nouvelle du massacre provoqua une vague de grèves et de manifestations de protestation à l’échelle nationale, auxquelles prirent part plus de 300 000 personnes. En avril, plus de 700 grèves éclatèrent ; le 1er mai, plus de 1 000 grèves eurent lieu dans la seule région de Saint-Pétersbourg. La grève dans les mines d’or dura jusqu’au 25 août (12 août), quand les derniers mineurs quittèrent les mines et partirent vers d’autres régions. On estime qu’au total 9 000 mineurs et membres de leur famille abandonnèrent les mines d’or de la Léna après le massacre du 17 avril.
La commission d’enquête de la Douma sur le massacre de la Léna était présidée par Alexandre Kerensky. Son rapport quelque peu exagéré de l'événement fit beaucoup pour promouvoir la carrière de son auteur, qui émergea des bancs de l’opposition pour devenir un leader populaire à la Douma, et plus tard le chef du gouvernement provisoire, en 1917.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1417
5 avril
Mort prématurée du dauphin : le futur Charles VII lui succède
Jean de France (né le 31 août 1398), quatrième fils et neuvième enfant de Charles VI le Fou (1368-1422) et d'Isabeau de Bavière, décède à Compiègne. Devenu dauphin à la mort de Louis de Guyenne (1415), il aurait été, selon les rumeurs, soit empoisonné par les Armagnacs, soit victime d'un abcès à la tête. Quoiqu'il en soit, Charles de Ponthieu, futur Charles VII (1403-1461), prend la place de son frère et est reconnu héritier du trône de France (13 avril), fait duc de Touraine et recevant le duché de Berry et le Poitou en apanage.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Isabeau de bavière - Louis de guyenne - Histoire de la Touraine - Poitou - Histoire de la Politique
1525
5 avril
Albert de Brandebourg se convertit à la Réforme de Martin Luther
Le 5 avril 1525 est marqué par plusieurs évènements. En parallèle de la signature du traité de Cracovie, Sigismond Ier de Pologne instaure son pouvoir sur la Prusse-Orientale. Le même jour, Albert de Brandebourg, connu comme une personne influente de l'ordre teutonique, annonce sa conversion à la réforme de Martin Luther. Albert de Brandebourg se fera également nommer duc de Prusse par Sigismond Ier de Pologne quelques jours plus tard.
Voir aussi : Martin Luther - Histoire de la Politique
1588
5 avril
Naissance de Thomas Hobbes
Né le 5 avril 1588 à Westport, Thomas Hobbes est un philosophe anglais dont l'œuvre majeure, Leviathan, posa les bases de la philosophie moderne. Ayant reçu l'enseignement de l'Eglise, Thomas Hobbes fut parfois critiqué pour son extrême conservatisme : de fait, ses œuvres et ses thèses sur le contrat social privilégièrent l'aspect politique de la philosophie, et notamment la soumission à l'entité royale. Durant sa carrière, Hobbes s'opposa vivement à Descartes, les deux philosophes n'ayant pas la même conception de l'animal, Hobbes soutenant que ce dernier est capable de sentiments, ce que Descartes réfute.
Voir aussi : Roi - Politique - Philosophie - Thomas Hobbes - Histoire des Sciences et techniques
1614
5 avril
Le mariage de Pocahontas
Pocahontas, fille du chef indien Powhatan, se marie avec John Rolfe, fils d'un colon anglais planteur de tabac. Cette union assurera plusieurs années de paix entre la colonie de Jamestown (Virginie) et les Amérindiens.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Colonie - Histoire de la Colonisation
1654
5 avril
Fin de la guerre anglo-hollandaise
Les Hollandais signent le traité de Westminster par lequel ils acceptent le Commonwealth d’Angleterre et l’Acte de navigation (1651). C’est pourtant ce dernier, en provoquant le déclin commercial des Provinces-Unies, qui avait déclenché les hostilités avec l’Angleterre. La lassitude et la formidable flotte anglaise de Cromwell ont eu raison du moral hollandais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire des Guerres
1660
5 avril
Turenne est nommé maréchal général
Le 5 avril 1660, Turenne, né le 11 septembre 1611, est nommé maréchal général par le roi de France, Louis XIV. Le vicomte, qui s'est illustré dans de très nombreuses batailles, avaient déjà été nommé maréchal de France par Anne d'Autriche en 1643. Après avoir combattu un temps aux côtés des Frondeurs, il retrouve l'armée du Roi-Soleil, et meurt frappé par un boulet de canon le 27 juillet 1675.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Anne d'Autriche - Turenne - Histoire des Guerres
1693
5 avril
Décès d'Anne Marie Louis d'Orléans
Anne Marie Louise d'Orléans, est une princesse, petite-fille d'Henri IV et fille de Gaston d'Orléans. Elle est aussi la cousine germaine de Louis XIV, appelée « La Grande Mademoiselle ». Elle rejoint le camp des Frondeurs aux côtés de son père en 1652. Punie par le roi Louis XIII, elle doit s'exiler en Bourgogne pendant trois ans. Elle rédige ses mémoires entre 1652 et 1657 en Normandie. Elle s'éteint le 5 avril 1693 à Paris, à l'âge de 66 ans.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Histoire des Bourbons
1697
5 avril
Début du règne de Charles XII.
Charles XII de Suède est né le 17 juin 1682. Il est le fils de Charles XI.
Il devient roi le 5 avril 1697, en accédant au royaume de Suède à l'âge de 15 ans, suite à la mort de son père.
Il hérita ainsi d'un vaste empire comprenant la Finlande, la Suède, les Pays-Blates et une petite partie de l'Allemagne.
Il entame de nombreuses guerres comme la Guerre du Nord, contre le Danemark et la Pologne ou encore la Guerre de Russie.
Son règne s'arrêtera le 30 novembre 1718 suite à sa mort.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1725
5 avril
Naissance de Pascal Paoli, homme politique corse
Pascal Paoli (1725-1807) est un homme politique corse. Contraint à l'exil, il se forme à l'école militaire de Naples. En 1755, il prendra la tête de l'insurrection pour l'indépendance de la Corse contre la République de Gênes et deviendra général en chef de la nation Corse cette même année. Il modernise le pays et le dote d'une Constitution. En 1769, Paoli est contraint à l'exil et la Corse perd son indépendance au profit du royaume de France.
Voir aussi : Politique - Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Politique
1732
5 avril
Naissance du peintre français Jean-Honoré Fragonard
Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) est l'un des peintres français les plus reconnus du XVIIIe. Précoce, il entre dans l'atelier de François Boucher (1703-1770) à 14 ans. Il remporte le premier prix du concours de Rome. Il s'installe à l'Académie de Rome de 1756 à 1761, puis retourne en France. Après des créations classiques, il s'attaque à l'érotique et devient à la mode. Peintre du Rococo on peut citer ses œuvres "Les baigneuses" (1765), "La liseuse" (environ 1770)...
Voir aussi : France - Peintre - Histoire de la Peinture
1794
5 avril
Danton et Desmoulins à l'échaffaud
Danton, Camille Desmoulins, Hérault de Séchelles et Fabre d'Eglantine sont arrêtés, jugés par un tribunal révolutionnaire puis guillotinés. Robespierre et Saint-Just qui dominent la Convention entendent ainsi chasser les "indulgents" du pouvoir.
Voir aussi : Robespierre - Histoire de la Guillotine - Danton - Saint-Just - Desmoulins - Histoire de la Révolution
1823
5 avril
Bataille d'Ochomogo.
La bataille d'Ochomogo s'est déroulée le 5 avril 1823 au Costa Rica. Elle a été livrée durant la première guerre civile costaricaine.
Elle oppose d'un côté les individus favorables à l'adhésion de leur pays à la fédération d'Amérique centrale, et de l'autre les impérialistes souhaitant l'intégration du Costa Rica au premier Empire mexicain créé par Augustin de Iturbide.
Cette bataille a été cruciale dans ce conflit.
A l'issue de ce combat, les impérialistes sont vaincus et abandonnent leur lutte. Quelques temps après, le Costa Rica est définitivement détaché du Mexique. Gregorio José Ramirez est alors nommé à la tête du pays.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1832
5 avril
Naissance de Jules Ferry, homme politique français
Né le 5 avril 1832, Jules Ferry débuta sa carrière en tant qu'avocat et fut un opposant actif au Second Empire. Il fut maire de Paris en 1870 et 1871, la ville étant alors assiégée par l'armée prussienne, et prit la fuite pendant la Commune. Il devint ensuite député, membre de l'opposition républicaine et rendit l'instruction obligatoire et l'enseignement laïc. Mort en 1893, il est devenu le symbole de l'enseignement laïc.
Voir aussi : Histoire de Paris - Député - Jules Ferry - Maire - Histoire de la Politique
1842
5 avril
Le roi d'Afghanistan Shah Shuja est assassiné.
Shah Shuja monte sur le trône en 1803. Il est renversé en 1809 par son demi-frère Mahmud Shâh et tente alors de récupérer le pouvoir durant des années. En 1838, il devient l'allié du Penjab et du Royaume-Uni qui envahissent l'Afghanistan et provoquent la première guerre anglo-afghane. Un an plus tard, en 1839, il redevient souverain de l'Afghanistan. Lorsque les Anglais quittent les terres afghanes en 1842, il est assassiné.
Voir aussi : Assassinat - Royaume-Uni - Afghanistan - Histoire de la Politique
1852
5 avril
Deuxième guerre britannico-birmane.
Après une paix de 25 ans, les Britanniques se remettent en guerre contre les Birmans alors dirigés par le souverain Pagan Min. Le général Henry Godwin débarque sur le territoire avec une troupe de soldats qui fait fuir de Shwedagon les 20 000 Birmans s'y trouvant. Les forces britanniques s'emparent de la province de Pegu ainsi que du delta de l'Irrawaddy. Lord Dalhousie déclare alors l'annexion de Pegu au Radj britannique.
Voir aussi : Guerre - Britanniques - Birmanie - Pagan Min - Histoire des Guerres
1927
5 avril
Johnny Weissmuller établit deux records du monde
Johnny Weissmuller bat les records du monde des 100 yards et 200 yards nage libre. Dans l’année, il s’adjuge également le record du 4x100 yards. Tout au long de sa carrière, sa technique très en avance sur son temps lui permet d’établir 28 records et son record du 100 yards restera invaincu pendant dix-sept ans malgré les progrès de la natation. Médaillé six fois aux jeux olympiques, il sera également célèbre pour son interprétation de Tarzan au cinéma à partir de 1928.
Voir aussi : Record du monde - Weissmuller - Histoire de la Natation
1939
5 avril
Albert Lebrun est réélu président de la République
Le 5 avril 1939, Albert Lebrun est réélu président de la République française. Son premier septennat a été marqué par la crise économique de 1934, le Front populaire et les multiples tensions européennes. Opposé à l'armistice avec l'Allemagne nazie, il est contraint d'accepter au poste de président du Conseil le maréchal Pétain. Ce dernier l'écarte du gouvernement, avant que les Allemands le retiennent prisonnier au château d'Itter, dans le Tyrol autrichien, à partir d'octobre 1943.
Voir aussi : France - Président - Pétain - Albert lebrun - Histoire de la Politique
1945
5 avril
Insurrection géorgienne de Texel
L'insurrection géorgienne de Texel est un mouvement organisé sur l'île de Texel par des militaires soviétiques géorgiens. À cette époque, l'île était contrôlée par les Allemands et peuplée par des soldats ayant été capturés et qui ont préféré combattre au service de leurs ennemis. Le 5 avril 1945, ils se rebellent et arrivent à prendre le contrôle de l'île, mais une contre-offensive est lancée et les Allemands récupèrent Texel.
Voir aussi : Allemagne - Seconde guerre mondiale - Révolte - Insurrection - Prisonniers - Histoire des Guerres
1955
5 avril
Churchill se retire
Sir Winston Churchill, malade et âgé de 80 ans, démissionne. Premier ministre de 1940 à 1945, il était revenu à ce poste en 1951. Il est remplacé par le secrétaire au Foreign Office, Anthony Eden.
Voir aussi : Churchill - Histoire de la Politique
1971
5 avril
Publication du "Manifeste des 343"
Sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le journal du "Nouvel Observateur" publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie. L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament en effet le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité. Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig… Le scandale est retentissant. La loi Veil autorisera l’avortement en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1975
5 avril
Mort de Tchang Kaï-Chek
Le président de la Chine nationaliste meurt à l'âge de 87 ans. En 1949, après à la victoire des communistes en Chine, Tchang Kaï-Chek s'était réfugié dans l'île de Formose (Taiwan). Il y avait établit une République chinoise indépendante, avec l'aide américaine, seule reconnue par l'ONU jusqu'en 1971.
Voir aussi : Décès - Tchang Kaï-Chek - Histoire des Décès
1994
5 avril
Suicide de Kurt Cobain
Le leader du groupe Nirvana se tue d'un coup de revolver. Pour des millions de fans dans le monde, le chanteur incarnait un nouveau courant du rock : le mouvement "grunge".
Voir aussi : Suicide - Histoire du Rock n'roll
1998
5 avril
Deuxième Grand Chelem pour le XV de France
Les rugbymans français écrasent les Gallois 50 à 0. Avec cette victoire, l'équipe de Philippe Carbonneau remporte le Tournoi des Cinq Nations et signe ainsi son second Grand Chelem d'affilé.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Grand Chelem - Histoire du Rugby
1998
5 avril
Inauguration du pont suspendu le plus long
Le pont Akashi dont la construction a duré 10 ans, est ouvert à la circulation. Il mesure 3910 mètres de long, comprend 6 voies et est conçu pour résister aux séismes. Il relie les îles d'Honshu (île principale du Japon) et de Shikoku.
Voir aussi : Record du monde - Pont - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 avril
Mort prématurée du dauphin : le futur Charles VII lui succède
Jean de France (né le 31 août 1398), quatrième fils et neuvième enfant de Charles VI le Fou (1368-1422) et d'Isabeau de Bavière, décède à Compiègne. Devenu dauphin à la mort de Louis de Guyenne (1415), il aurait été, selon les rumeurs, soit empoisonné par les Armagnacs, soit victime d'un abcès à la tête. Quoiqu'il en soit, Charles de Ponthieu, futur Charles VII (1403-1461), prend la place de son frère et est reconnu héritier du trône de France (13 avril), fait duc de Touraine et recevant le duché de Berry et le Poitou en apanage.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Isabeau de bavière - Louis de guyenne - Histoire de la Touraine - Poitou - Histoire de la Politique
1525
5 avril
Albert de Brandebourg se convertit à la Réforme de Martin Luther
Le 5 avril 1525 est marqué par plusieurs évènements. En parallèle de la signature du traité de Cracovie, Sigismond Ier de Pologne instaure son pouvoir sur la Prusse-Orientale. Le même jour, Albert de Brandebourg, connu comme une personne influente de l'ordre teutonique, annonce sa conversion à la réforme de Martin Luther. Albert de Brandebourg se fera également nommer duc de Prusse par Sigismond Ier de Pologne quelques jours plus tard.
Voir aussi : Martin Luther - Histoire de la Politique
1588
5 avril
Naissance de Thomas Hobbes
Né le 5 avril 1588 à Westport, Thomas Hobbes est un philosophe anglais dont l'œuvre majeure, Leviathan, posa les bases de la philosophie moderne. Ayant reçu l'enseignement de l'Eglise, Thomas Hobbes fut parfois critiqué pour son extrême conservatisme : de fait, ses œuvres et ses thèses sur le contrat social privilégièrent l'aspect politique de la philosophie, et notamment la soumission à l'entité royale. Durant sa carrière, Hobbes s'opposa vivement à Descartes, les deux philosophes n'ayant pas la même conception de l'animal, Hobbes soutenant que ce dernier est capable de sentiments, ce que Descartes réfute.
Voir aussi : Roi - Politique - Philosophie - Thomas Hobbes - Histoire des Sciences et techniques
1614
5 avril
Le mariage de Pocahontas
Pocahontas, fille du chef indien Powhatan, se marie avec John Rolfe, fils d'un colon anglais planteur de tabac. Cette union assurera plusieurs années de paix entre la colonie de Jamestown (Virginie) et les Amérindiens.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Colonie - Histoire de la Colonisation
1654
5 avril
Fin de la guerre anglo-hollandaise
Les Hollandais signent le traité de Westminster par lequel ils acceptent le Commonwealth d’Angleterre et l’Acte de navigation (1651). C’est pourtant ce dernier, en provoquant le déclin commercial des Provinces-Unies, qui avait déclenché les hostilités avec l’Angleterre. La lassitude et la formidable flotte anglaise de Cromwell ont eu raison du moral hollandais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire des Guerres
1660
5 avril
Turenne est nommé maréchal général
Le 5 avril 1660, Turenne, né le 11 septembre 1611, est nommé maréchal général par le roi de France, Louis XIV. Le vicomte, qui s'est illustré dans de très nombreuses batailles, avaient déjà été nommé maréchal de France par Anne d'Autriche en 1643. Après avoir combattu un temps aux côtés des Frondeurs, il retrouve l'armée du Roi-Soleil, et meurt frappé par un boulet de canon le 27 juillet 1675.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Anne d'Autriche - Turenne - Histoire des Guerres
1693
5 avril
Décès d'Anne Marie Louis d'Orléans
Anne Marie Louise d'Orléans, est une princesse, petite-fille d'Henri IV et fille de Gaston d'Orléans. Elle est aussi la cousine germaine de Louis XIV, appelée « La Grande Mademoiselle ». Elle rejoint le camp des Frondeurs aux côtés de son père en 1652. Punie par le roi Louis XIII, elle doit s'exiler en Bourgogne pendant trois ans. Elle rédige ses mémoires entre 1652 et 1657 en Normandie. Elle s'éteint le 5 avril 1693 à Paris, à l'âge de 66 ans.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Histoire des Bourbons
1697
5 avril
Début du règne de Charles XII.
Charles XII de Suède est né le 17 juin 1682. Il est le fils de Charles XI.
Il devient roi le 5 avril 1697, en accédant au royaume de Suède à l'âge de 15 ans, suite à la mort de son père.
Il hérita ainsi d'un vaste empire comprenant la Finlande, la Suède, les Pays-Blates et une petite partie de l'Allemagne.
Il entame de nombreuses guerres comme la Guerre du Nord, contre le Danemark et la Pologne ou encore la Guerre de Russie.
Son règne s'arrêtera le 30 novembre 1718 suite à sa mort.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1725
5 avril
Naissance de Pascal Paoli, homme politique corse
Pascal Paoli (1725-1807) est un homme politique corse. Contraint à l'exil, il se forme à l'école militaire de Naples. En 1755, il prendra la tête de l'insurrection pour l'indépendance de la Corse contre la République de Gênes et deviendra général en chef de la nation Corse cette même année. Il modernise le pays et le dote d'une Constitution. En 1769, Paoli est contraint à l'exil et la Corse perd son indépendance au profit du royaume de France.
Voir aussi : Politique - Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Politique
1732
5 avril
Naissance du peintre français Jean-Honoré Fragonard
Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) est l'un des peintres français les plus reconnus du XVIIIe. Précoce, il entre dans l'atelier de François Boucher (1703-1770) à 14 ans. Il remporte le premier prix du concours de Rome. Il s'installe à l'Académie de Rome de 1756 à 1761, puis retourne en France. Après des créations classiques, il s'attaque à l'érotique et devient à la mode. Peintre du Rococo on peut citer ses œuvres "Les baigneuses" (1765), "La liseuse" (environ 1770)...
Voir aussi : France - Peintre - Histoire de la Peinture
1794
5 avril
Danton et Desmoulins à l'échaffaud
Danton, Camille Desmoulins, Hérault de Séchelles et Fabre d'Eglantine sont arrêtés, jugés par un tribunal révolutionnaire puis guillotinés. Robespierre et Saint-Just qui dominent la Convention entendent ainsi chasser les "indulgents" du pouvoir.
Voir aussi : Robespierre - Histoire de la Guillotine - Danton - Saint-Just - Desmoulins - Histoire de la Révolution
1823
5 avril
Bataille d'Ochomogo.
La bataille d'Ochomogo s'est déroulée le 5 avril 1823 au Costa Rica. Elle a été livrée durant la première guerre civile costaricaine.
Elle oppose d'un côté les individus favorables à l'adhésion de leur pays à la fédération d'Amérique centrale, et de l'autre les impérialistes souhaitant l'intégration du Costa Rica au premier Empire mexicain créé par Augustin de Iturbide.
Cette bataille a été cruciale dans ce conflit.
A l'issue de ce combat, les impérialistes sont vaincus et abandonnent leur lutte. Quelques temps après, le Costa Rica est définitivement détaché du Mexique. Gregorio José Ramirez est alors nommé à la tête du pays.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1832
5 avril
Naissance de Jules Ferry, homme politique français
Né le 5 avril 1832, Jules Ferry débuta sa carrière en tant qu'avocat et fut un opposant actif au Second Empire. Il fut maire de Paris en 1870 et 1871, la ville étant alors assiégée par l'armée prussienne, et prit la fuite pendant la Commune. Il devint ensuite député, membre de l'opposition républicaine et rendit l'instruction obligatoire et l'enseignement laïc. Mort en 1893, il est devenu le symbole de l'enseignement laïc.
Voir aussi : Histoire de Paris - Député - Jules Ferry - Maire - Histoire de la Politique
1842
5 avril
Le roi d'Afghanistan Shah Shuja est assassiné.
Shah Shuja monte sur le trône en 1803. Il est renversé en 1809 par son demi-frère Mahmud Shâh et tente alors de récupérer le pouvoir durant des années. En 1838, il devient l'allié du Penjab et du Royaume-Uni qui envahissent l'Afghanistan et provoquent la première guerre anglo-afghane. Un an plus tard, en 1839, il redevient souverain de l'Afghanistan. Lorsque les Anglais quittent les terres afghanes en 1842, il est assassiné.
Voir aussi : Assassinat - Royaume-Uni - Afghanistan - Histoire de la Politique
1852
5 avril
Deuxième guerre britannico-birmane.
Après une paix de 25 ans, les Britanniques se remettent en guerre contre les Birmans alors dirigés par le souverain Pagan Min. Le général Henry Godwin débarque sur le territoire avec une troupe de soldats qui fait fuir de Shwedagon les 20 000 Birmans s'y trouvant. Les forces britanniques s'emparent de la province de Pegu ainsi que du delta de l'Irrawaddy. Lord Dalhousie déclare alors l'annexion de Pegu au Radj britannique.
Voir aussi : Guerre - Britanniques - Birmanie - Pagan Min - Histoire des Guerres
1927
5 avril
Johnny Weissmuller établit deux records du monde
Johnny Weissmuller bat les records du monde des 100 yards et 200 yards nage libre. Dans l’année, il s’adjuge également le record du 4x100 yards. Tout au long de sa carrière, sa technique très en avance sur son temps lui permet d’établir 28 records et son record du 100 yards restera invaincu pendant dix-sept ans malgré les progrès de la natation. Médaillé six fois aux jeux olympiques, il sera également célèbre pour son interprétation de Tarzan au cinéma à partir de 1928.
Voir aussi : Record du monde - Weissmuller - Histoire de la Natation
1939
5 avril
Albert Lebrun est réélu président de la République
Le 5 avril 1939, Albert Lebrun est réélu président de la République française. Son premier septennat a été marqué par la crise économique de 1934, le Front populaire et les multiples tensions européennes. Opposé à l'armistice avec l'Allemagne nazie, il est contraint d'accepter au poste de président du Conseil le maréchal Pétain. Ce dernier l'écarte du gouvernement, avant que les Allemands le retiennent prisonnier au château d'Itter, dans le Tyrol autrichien, à partir d'octobre 1943.
Voir aussi : France - Président - Pétain - Albert lebrun - Histoire de la Politique
1945
5 avril
Insurrection géorgienne de Texel
L'insurrection géorgienne de Texel est un mouvement organisé sur l'île de Texel par des militaires soviétiques géorgiens. À cette époque, l'île était contrôlée par les Allemands et peuplée par des soldats ayant été capturés et qui ont préféré combattre au service de leurs ennemis. Le 5 avril 1945, ils se rebellent et arrivent à prendre le contrôle de l'île, mais une contre-offensive est lancée et les Allemands récupèrent Texel.
Voir aussi : Allemagne - Seconde guerre mondiale - Révolte - Insurrection - Prisonniers - Histoire des Guerres
1955
5 avril
Churchill se retire
Sir Winston Churchill, malade et âgé de 80 ans, démissionne. Premier ministre de 1940 à 1945, il était revenu à ce poste en 1951. Il est remplacé par le secrétaire au Foreign Office, Anthony Eden.
Voir aussi : Churchill - Histoire de la Politique
1971
5 avril
Publication du "Manifeste des 343"
Sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le journal du "Nouvel Observateur" publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie. L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament en effet le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité. Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig… Le scandale est retentissant. La loi Veil autorisera l’avortement en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1975
5 avril
Mort de Tchang Kaï-Chek
Le président de la Chine nationaliste meurt à l'âge de 87 ans. En 1949, après à la victoire des communistes en Chine, Tchang Kaï-Chek s'était réfugié dans l'île de Formose (Taiwan). Il y avait établit une République chinoise indépendante, avec l'aide américaine, seule reconnue par l'ONU jusqu'en 1971.
Voir aussi : Décès - Tchang Kaï-Chek - Histoire des Décès
1994
5 avril
Suicide de Kurt Cobain
Le leader du groupe Nirvana se tue d'un coup de revolver. Pour des millions de fans dans le monde, le chanteur incarnait un nouveau courant du rock : le mouvement "grunge".
Voir aussi : Suicide - Histoire du Rock n'roll
1998
5 avril
Deuxième Grand Chelem pour le XV de France
Les rugbymans français écrasent les Gallois 50 à 0. Avec cette victoire, l'équipe de Philippe Carbonneau remporte le Tournoi des Cinq Nations et signe ainsi son second Grand Chelem d'affilé.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Grand Chelem - Histoire du Rugby
1998
5 avril
Inauguration du pont suspendu le plus long
Le pont Akashi dont la construction a duré 10 ans, est ouvert à la circulation. Il mesure 3910 mètres de long, comprend 6 voies et est conçu pour résister aux séismes. Il relie les îles d'Honshu (île principale du Japon) et de Shikoku.
Voir aussi : Record du monde - Pont - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’insurrection géorgienne de Texel (5 avril 1945 – 20 mai 1945) est une insurrection organisée par des soldats géorgiens de la légion géorgienne (ru) sur l’île néerlandaise de Texel, alors occupée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. On qualifie parfois l’île, pour cette raison, de « dernier champ de bataille européen ».
Cette insurrection se solda toutefois par un échec, avant que les Canadiens ne viennent mettre un terme aux activités allemandes sur l'île en mai 1945.
Insigne de la Légion géorgienne au sein de la Wehrmacht, reprenant les couleurs de la première république indépendante de Géorgie
Texel est au cours de la Seconde Guerre mondiale devenue une pièce maîtresse dans le dispositif allemand du mur de l'Atlantique. Les Géorgiens, des soldats de la république socialiste soviétique de Géorgie, avaient été capturés sur le front russe et avaient choisi, plutôt que de mourir dans les camps de prisonniers, de combattre pour leurs adversaires. Ils étaient cantonnés sur l’île, servant de Hiwi dans le 882e bataillon de la légion géorgienne, une des légions de l'Est, des troupes auxiliaires au service de l’Allemagne (situation analogue à l'Armée Vlassov, principalement composée de soldats russes anti-communistes).
Dans la nuit du 5 au 6 avril 1945, alors que le débarquement des troupes alliées semble imminent, ils entrent en rébellion contre la garnison de 2 000 Allemands présente sur place, qui perdent environ 400 des leurs cette nuit-là. Les insurgés géorgiens parviennent même à s’assurer le contrôle de l’île un court moment, mais ils doivent renoncer à capturer les pièces d’artillerie situées au nord et sud. De ce fait, ils ne peuvent empêcher l’arrivée des renforts allemands. Une contre-offensive est lancée depuis le continent, avec le soutien de blindés, et l’île est reprise par les troupes nazies après plusieurs semaines de combats acharnés.
Au cours de cette « guerre russe », ainsi qu’elle fut baptisée à Texel, environ 800 Allemands, 570 Géorgiens et 120 habitants de l’île trouvent la mort. Les destructions sont considérables, et des dizaines de fermes partent en fumée. Les combats se poursuivent inutilement après la capitulation allemande concernant les Pays-Bas et le Danemark, le 5 mai 1945, et même après la capitulation générale 3 jours plus tard. Ce n’est que le 20 mai 1945 que des troupes canadiennes, arrivées sur place, parviennent à pacifier le « dernier champ de bataille européen ».
Cimetière militaire géorgien sur Texel
Les Géorgiens tombés au cours de la bataille reposent au cimetière commémoratif d'Hogeberg, près d’Oudeschild. Conformément aux dispositions adoptées lors de la conférence de Yalta, les survivants sont rapatriés de force en Union soviétique par les forces du SMERSH arrivées à Texel. Ces dernières prirent en charge 228 Géorgiens encore en vie, dont 26 ont été choisis et bannis avec leur famille, alors que tous les autres disparurent dans les camps du Goulag
Ceci fut le sort de bon nombre des deux millions de prisonniers de guerre soviétiques rapatriés. Staline ayant toujours considéré la capture ou la capitulation de ses soldats comme un acte de trahison de leur part, à leur retour, la grande majorité fut contrainte au travail forcé.
Le musée de l’aviation de Texel, situé dans l’aéroport de l’île, abrite une exposition permanente dédiée à cet événement.
Le 18 juillet 2007, le président géorgien Mikheil Saakachvili prononça en conseil des ministres un discours concernant l'insurrection de Texel et observa une minute de silence, déclarant à cette occasion :
« Plusieurs centaines de soldats géorgiens, complètement dépourvus d’armes, ont désarmé la garnison allemande qui les dépassait en nombre et ont opposé une résistance farouche pendant plusieurs mois. Les Géorgiens ont combattu avec une ardeur héroïque. En même temps il faut insister sur leur mission. Je voudrais dire que ces hommes ont été sous-estimés - bon nombre d'entre eux ont été arrêtés, exilés et le reste de leur vie s’est passé dans la répression. Sans l’effort exceptionnel de Rezo Tabukashvili les événements du Texel auraient été perdus pour l'histoire de la Géorgie. Et c’est quelque chose qui ne devrait pas être oublié car la Géorgie est un pays de héros ».
Cette insurrection se solda toutefois par un échec, avant que les Canadiens ne viennent mettre un terme aux activités allemandes sur l'île en mai 1945.
Insigne de la Légion géorgienne au sein de la Wehrmacht, reprenant les couleurs de la première république indépendante de Géorgie
Texel est au cours de la Seconde Guerre mondiale devenue une pièce maîtresse dans le dispositif allemand du mur de l'Atlantique. Les Géorgiens, des soldats de la république socialiste soviétique de Géorgie, avaient été capturés sur le front russe et avaient choisi, plutôt que de mourir dans les camps de prisonniers, de combattre pour leurs adversaires. Ils étaient cantonnés sur l’île, servant de Hiwi dans le 882e bataillon de la légion géorgienne, une des légions de l'Est, des troupes auxiliaires au service de l’Allemagne (situation analogue à l'Armée Vlassov, principalement composée de soldats russes anti-communistes).
Dans la nuit du 5 au 6 avril 1945, alors que le débarquement des troupes alliées semble imminent, ils entrent en rébellion contre la garnison de 2 000 Allemands présente sur place, qui perdent environ 400 des leurs cette nuit-là. Les insurgés géorgiens parviennent même à s’assurer le contrôle de l’île un court moment, mais ils doivent renoncer à capturer les pièces d’artillerie situées au nord et sud. De ce fait, ils ne peuvent empêcher l’arrivée des renforts allemands. Une contre-offensive est lancée depuis le continent, avec le soutien de blindés, et l’île est reprise par les troupes nazies après plusieurs semaines de combats acharnés.
Au cours de cette « guerre russe », ainsi qu’elle fut baptisée à Texel, environ 800 Allemands, 570 Géorgiens et 120 habitants de l’île trouvent la mort. Les destructions sont considérables, et des dizaines de fermes partent en fumée. Les combats se poursuivent inutilement après la capitulation allemande concernant les Pays-Bas et le Danemark, le 5 mai 1945, et même après la capitulation générale 3 jours plus tard. Ce n’est que le 20 mai 1945 que des troupes canadiennes, arrivées sur place, parviennent à pacifier le « dernier champ de bataille européen ».
Cimetière militaire géorgien sur Texel
Les Géorgiens tombés au cours de la bataille reposent au cimetière commémoratif d'Hogeberg, près d’Oudeschild. Conformément aux dispositions adoptées lors de la conférence de Yalta, les survivants sont rapatriés de force en Union soviétique par les forces du SMERSH arrivées à Texel. Ces dernières prirent en charge 228 Géorgiens encore en vie, dont 26 ont été choisis et bannis avec leur famille, alors que tous les autres disparurent dans les camps du Goulag
Ceci fut le sort de bon nombre des deux millions de prisonniers de guerre soviétiques rapatriés. Staline ayant toujours considéré la capture ou la capitulation de ses soldats comme un acte de trahison de leur part, à leur retour, la grande majorité fut contrainte au travail forcé.
Le musée de l’aviation de Texel, situé dans l’aéroport de l’île, abrite une exposition permanente dédiée à cet événement.
Le 18 juillet 2007, le président géorgien Mikheil Saakachvili prononça en conseil des ministres un discours concernant l'insurrection de Texel et observa une minute de silence, déclarant à cette occasion :
« Plusieurs centaines de soldats géorgiens, complètement dépourvus d’armes, ont désarmé la garnison allemande qui les dépassait en nombre et ont opposé une résistance farouche pendant plusieurs mois. Les Géorgiens ont combattu avec une ardeur héroïque. En même temps il faut insister sur leur mission. Je voudrais dire que ces hommes ont été sous-estimés - bon nombre d'entre eux ont été arrêtés, exilés et le reste de leur vie s’est passé dans la répression. Sans l’effort exceptionnel de Rezo Tabukashvili les événements du Texel auraient été perdus pour l'histoire de la Géorgie. Et c’est quelque chose qui ne devrait pas être oublié car la Géorgie est un pays de héros ».
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1199
6 avril
Mort de Richard Cœur de Lion
Libéré après le versement d’une rançon qui met l’Angleterre au bord de la faillite, Richard Cœur de Lion n’aura eu l’occasion de retourner dans son pays. Luttant contre le roi de France Philippe Auguste , notamment en Normandie où il construit sa forteresse de Château Gaillard, il est blessé lors du siège de Chalus dans le Limousin. Il meurt alors quelques jours plus tard sur les mêmes terres que son père, dix ans plus tard, à Chinon.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Richard Cœur de Lion - Histoire du Moyen-Âge
1250
6 avril
Saint Louis fait prisonnier
Sur la route de la VIIème croisade, le roi de France est fait prisonnier en Egypte. Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette quelques mois plus tôt. Encouragés par cette victoire, ils avaient poursuivi leur route et s'étaient heurtés aux mamelouks, à Mansourah. Touchés par la peste, ils avaient dû rendre les armes. Après avoir payé une rançon au sultan Turanshâh de 400 000 livres et rendu Damiette, le roi sera délivré le 6 mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1327
6 avril
Pétrarque rencontre Laure de Noves
Dans l'église Sainte-Claire d'Avignon, Francesco Petrarca fait la connaissance de celle qui inspirera toute son œuvre poétique : Laure de Noves. L'amour platonique que lui inspire la jeune femme inspirera de très nombreux poèmes dont le Canzoniere (le Chansonnier), publié en 1470.
Voir aussi : Histoire d'Avignon - Pétrarque - Histoire de la Poésie
1362
6 avril
Bataille de Brignais
La bataille de Brignais oppose les grandes compagnies mercenaires à l'armée royale française, le 6 avril 1632. Les mercenaires ne sont plus payés pendant la trêve de la guerre de Cent Ans, et ils ravagent les campagnes, provoquant l'ire du roi. Les Tard-venus, une de ces compagnies, défont l'armée royale au sud de Lyon, et tuent plusieurs barons, dont Jacques de Bourbon. Si cette défaite provoque une panique dans le royaume, le manque d'unité des mercenaires et les campagnes d'Espagne et d'Hongrie où ils sont envoyés met fin à leur mouvement.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Histoire des Guerres
1384
6 avril
Bataille des Atoleiros
La bataille des Atoleiros, en français « bataille des bourbiers », intervient dans le cadre de la crise de succession qui agite le Portugal depuis l'année 1383. Elle opposa les troupes portugaises dirigées par Nuno Álvares Pereira à une expédition punitive castillane envoyée par Jean 1er de Castille. Malgré des effectifs inégaux (1200 soldats portugais contre 5000 Castillans), le Portugal remporte la victoire sans perte ou presque, grâce à l'utilisation de nouvelles techniques de défense.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Castille - Histoire des Guerres
1520
6 avril
Mort du peintre italien Raphaël
Peintre et architecte italien, talent majeur du temps de la Renaissance, Raphaël meurt le 6 avril 1520 à Rome. Très tôt, il fut considéré comme un maître à part entière, notamment grâce à son œuvre "Sposalizio". A 21 ans, il quitte Pérouse pour Florence, où il côtoie les plus grands artistes de cette époque, parmi lesquels Leonard de Vinci et Michel-Ange. En 1508, il est appelé au Vatican, où il y réalisera certaines de ses plus grandes œuvres, dont "La Transfiguration", considéré comme son chef-d'œuvre absolu.
Voir aussi : Histoire de Rome - Histoire de Florence - Renaissance - Raphaël - Histoire de l'Art
1528
6 avril
Décès du peintre et graveur allemand Albrecht Dürer
Le 6 avril 1528 décède à Nuremberg, l'un des plus grands peintres et graveurs germaniques de l'époque, Albrecht Dürer. Né en 1471, Albrecht Dürer deviendra à l'âge de 15 ans l'apprenti de Michael Wolgemut, qui lui transmettra une grande partie de son savoir-faire. Plusieurs voyages en Italie permettront au peintre allemand d'améliorer sans cesse son travail, qui dénombrera à sa mort près de 70 tableaux dont « La Vierge et l'Enfant », près de 400 gravures et plus d'un millier de dessins.
Voir aussi : Gravure - Histoire de l'Art
1631
6 avril
Fin de la Guerre de succession de Mantoue - Traité de Cherasco
La Guerre de succession du duché de Mantoue est un conflit périphérique de la Guerre de Trente Ans. Elle opposa les Français aux Habsbourg concernant la possession de Mantoue après l'extinction de la branche des Gonzague et la déshérence du duché. Après plusieurs batailles, les conflits de la Guerre de Trente Ans obligent les belligérants à se concentrer sur autre chose que Mantoue. Le pape Urbain VIII va intervenir et envoyer un médiateur, Jules Mazarin, qui deviendra ensuite le Cardinal Mazarin. Le Traité de Cherasco est signé le 6 avril 1631. Le territoire objet de la querelle est partagé entre les opposants et la France reçoit une forteresse hautement stratégique, le Pignerol, qui lui donne un accès à la plaine du fleuve italien le Pô.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Mazarin - Guerre de succession de Mantoue - Jules Mazarin - Pape Urbain VIII - Histoire des Guerres
1652
6 avril
Fondation de la colonie du Cap de Bonne Espérance
Les Hollandais arrivent en Afrique du Sud et fondent la colonie du Cap de Bonne Espérance. Le 6 avril 1652, le colon hollandais Jan van Riebeeck fonde un camp au nom de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui deviendra plus tard Cap Town. La région est alors peuplée par les Hottentots depuis 1500 ans. Ce camp servit de base et d'étape pour les expéditions autour de l'Afrique.
Voir aussi : Fondation - Hollandais - Histoire de la Colonisation
1672
6 avril
Début de la Guerre de Hollande entre la France et les Provinces-Unies préparée par Hugues de Lionne, non déclarée, juste annoncée par Louis XIV (fin en 1678)
Louis XIV cherche à conquérir de nouveaux territoires et les Provinces-Unies sont une entrave à son avancée. Les Hollandais sont également une sérieuse concurrence en ce qui concerne le commerce français. La France décide de casser la triple alliance de la Haye en obtenant l'aide de l'Angleterre et de la Suède. Après de mois de préparation, la France entre en guerre contre la Hollande, quelques jours après que l'Angleterre ait débuté le conflit contre les Provinces-Unies.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Suède - Louis XIV - Dossier histoire des Provinces-Unies - Triple alliance de La Haye - Histoire des Guerres
1768
6 avril
Bougainville débarque à Tahiti
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque à Tahiti. Il prend possession de l'île au nom du roi de France, Louis XV.
Voir aussi : Histoire de Tahiti - Histoire de Bougainville - Histoire de la Mer
1782
6 avril
Exécution de Taksin, roi de Thaïlande, par son successeur Rama Ier
Taksin fut couronné roi de Thaïlande en 1768. Après une dizaine d'années de règne, il adopta un comportement étrange, prétendant être un futur bouddha et obligeant les moines à le traiter comme tel, sous peine de sévices. Sa sévérité excessive provoqua de nombreux mécontentements et il fut déclaré fou et renversé en avril 1782. Il fut exécuté par son successeur Rama Ier le 6 avril en étant battu à mort, enfermé dans un sac en velours.
Voir aussi : Roi - Exécution - Thaïlande - Bouddha - Taksin - Histoire de la Politique
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Abdication - Louis XVIII - Elbe - Histoire de l'Empire
1820
6 avril
Naissance de Nadar (Félix Tournachon), photographe français
Gaspard-Félix Tournachon s'installe à Paris et gagne sa vie en écrivant et en faisant des caricatures. Il s'engage dans la légion polonaise puis devient agent secret et épie les mouvements des Russes. A partir de 1851, il dessine de nombreux hommes célèbres dans l'œuvre nommée "Le Panthéon de Nadar". Il se met ensuite à faire des expériences de photographie aérienne à bord d'un ballon. Après la Commune, il se retrouve ruiné et malade. Il laisse la direction de ses affaires à son fils et fonde un atelier de photo à Marseille où il devient une véritable star. Il est acclamé durant l'Exposition universelle de Paris.
Voir aussi : Caricatures - Exposition Universelle de Paris - Histoire de l'Art
1826
6 avril
Naissance de Gustave Moreau, peintre, graveur, dessinateur et sculpteur français
Peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, Gustave Moreaux est né le 6 avril 1826 et mort en 1898. Composé de références à la mythologie, son style fait partie du courant symboliste. Tirant son inspiration de dessins, photographies et livres qu'il collectionnait, il réalisa des oeuvres parfois controversées. Trouvant le succès à partir de 1880, il fut élu en 1888 à l'Académie des Beaux-Arts et enseigna à l'école des Beaux-Arts de Paris à partir de 1892.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Symbolisme - Académie des beaux-arts - Dessinateur - Histoire de l'Art
1829
6 avril
Mort de Niels Henrik Abel, mathématicien norvégien
Niels Henrik Abel fut un mathématicien norvégien né en 1802 et mort de la tuberculose en 1829. Etudiant surdoué, il se lia d'amitié avec son professeur Bernt Michael Holmboe, un mathématicien norvégien renommé. Il réalisa de nombreux travaux portant sur les équations, l'algèbre ou la semi-convergence des séries numériques, des suites et séries de fonctions. Dix ans après sa mort, ses travaux furent publiés sous le nom d'œuvres complètes de N.H. Abel.
Voir aussi : Mathématicien - Tuberculose - Histoire des Sciences et techniques
1832
6 avril
Début de la guerre du faucon noir
La guerre du faucon noir (Black Hawk War) fut un conflit court qui opposa les Etats-Unis aux Indiens menés par leur chef Black Hawk (Faucon noir), adversaire de l'implantation des Blancs. Le conflit débuta le 6 avril 1832, lorsque les Indiens traversèrent le Mississipi pour se réinstaller en Illinois, Etat cédé aux Etats-Unis en 1804. La guerre dura jusqu'à août, lorsque les Indiens se rendirent. Black Hawk fut alors emprisonné pendant un an.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre - Indiens - Mississipi - Histoire des Guerres
1862
6 avril
Bataille de Shiloh
L'armée Confédérée affronte celle de l'Union sur deux jours dans le Comté de Hardin (Tennessee) lors de la guerre de Sécession. Alors que la situation des Sudistes se dégradait à l'ouest, ils choisirent de réunir différents corps, notamment ceux Memphis et de Colombus, afin de bénéficier d'effectifs plus importants que leurs ennemis. Toutefois, c'est l'armée de l'Union qui remportera la bataille malgré de nombreuses pertes. En outre, l'un des plus célèbres commandants des armées confédérées, Albert Sidney Johnston, perdit la vie au cours de la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1896
6 avril
James Connolly, premier médaillé des jeux modernes
Avec un triple saut à 13,71 mètres, l'étudiant d'Havard James Connolly devient le premier champion olympique depuis quinze siècles. Loin du professionnalisme actuel, notons qu'il était venu à Athènes en cargo. Par ailleurs les performances récentes entre triple saut avoisinent ou dépassent les 18 mètres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Champion olympique - Saut - Histoire des Jeux Olympiques
1903
6 avril
Pogrom de Kichinev
Du 6 au 8 avril 1903 a lieu le pogrom de Kichinev en Bessarabie, province de Russie. Ce massacre, qui a fait quarante-neuf morts et près de cinq cents blessés, a lieu avec la complicité des autorités locales, touchées par une grave crise révolutionnaire. Ce pogrom, qui est l'un des plus importants de cette période en Russie, a fait perdre leur foyer à plus de deux mille familles juives.
Voir aussi : Russie - Massacre - Histoire de la Bessarabie - Histoire des Guerres
1909
6 avril
Robert Peary atteint le pôle Nord
Après plusieurs tentatives infructueuses, l'explorateur américain Robert Edwin Peary est le premier homme à atteindre le pôle Nord. Il s'exclame: "Le pôle enfin ! Mon objectif et mon rêve depuis vingt ans, enfin il est à moi !" Mais Frederick Cook, son compagnon d'expédition au Groenland en 1891, revendique lui aussi découverte du pôle Nord. Il affirme l'avoir atteint un an plus tôt, le 21 avril 1908. Le Congrès américain mettra fin à la polémique en attribuant la paternité de l'exploit à Peary.
Voir aussi : Cook - Histoire du Pôle Nord - Histoire des Explorations
1917
6 avril
Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne
Sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914. Le 15 juin les troupes américaines débarquent à Boulogne.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1920
6 avril
Indépendance de la Republique d'Extrême Orient
La République d'Extrême Orient ou République de Tchita, d'après le nom de sa capitale, est un Etat reconnu indépendant le 6 avril 1920 dont le territoire couvre une partie de la Sibérie orientale. Il constituait un Etat tampon entre les ennemis de la guerre civile russe de 1918-1921 : l'armée bolchevique et les zones qui soutenaient les armées « blanches »,. Mais fin 1922, le pouvoir bolchévique décida de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême Orient et l'intégra République socialiste fédérative soviétique de Russie .
Voir aussi : Russie - République - Orient - Histoire de la Politique
1924
6 avril
Victoire des fascistes en Italie
Le parti fasciste de Benito Mussolini remporte pour la première fois les élections législatives italiennes. Il gagne 372 sièges au Parlement contre 144 dans l'opposition. A la fin de l'année Mussolini deviendra chef du gouvernement et le parti fasciste sera instauré comme parti unique dans toute l'Italie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Elections - Histoire des Elections
1944
6 avril
Rafle d'Izieu
Sous le commandement de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon arrête 44 enfants juifs à l'orphelinat d'Izieu dans l'Ain. Les huit adultes reconnus "coupables de les avoir cachés" sont eux aussi mis aux arrêts. Les enfants d'Izieu et leurs professeurs seront envoyés au camp de Drancy puis transférés à Auschwitz où ils seront gazés. Une seule fillette survivra.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire d'Auschwitz - Rafle - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1988
6 avril
Le Club Dorothée diffuse Les Chevaliers du Zodiaque
Inspiré d’un manga, la série d’animation « Saint Seiya » est diffusée pour la première fois en France sous le nom des « Chevaliers du Zodiaque ». Fortement imprégnée de mythologie, elle retrace les aventures d’adolescents combattant avec des armures qui leur confèrent des pouvoirs. Leur principale charge est de défendre la princesse Saori, réincarnation d’Athéna. Histoire développée sur un grand nombre d’épisode (114) et caractérisée par ses combats, elle est une illustration du type de diffusion de l’époque.
Voir aussi : Série - Club Dorothée - Histoire des Dessins animés
2000
6 avril
Décès de Bourguiba
L’ancien président de la République tunisienne Habib Bourguiba décède à l’âge de 96 ans. Il sera inhumé deux jours plus tard à Monastir. Ses obsèques suscitent une certaine indignation tunisienne et internationale. On reproche en effet au gouvernement d’avoir déprécié la cérémonie.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire des Décès
2005
6 avril
Mort du prince Rainier III
Après deux semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans. Il a transformé durant son règne de 57 ans la principauté en un paradis pour millionnaires, grâce aux casinos et aux banques. Il était aussi un fervent supporter du club de foot de l'AS Monaco et avait créé le festival mondial de cirque de Monte-Carlo. C'est son fils Albert II qui lui succède à 47 ans. Celui-ci a été impliqué dès son plus jeune âge dans la gestion du royaume.
Voir aussi : Football - Prince - Festival - Cirque - Rainier - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
6 avril
Mort de Richard Cœur de Lion
Libéré après le versement d’une rançon qui met l’Angleterre au bord de la faillite, Richard Cœur de Lion n’aura eu l’occasion de retourner dans son pays. Luttant contre le roi de France Philippe Auguste , notamment en Normandie où il construit sa forteresse de Château Gaillard, il est blessé lors du siège de Chalus dans le Limousin. Il meurt alors quelques jours plus tard sur les mêmes terres que son père, dix ans plus tard, à Chinon.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Richard Cœur de Lion - Histoire du Moyen-Âge
1250
6 avril
Saint Louis fait prisonnier
Sur la route de la VIIème croisade, le roi de France est fait prisonnier en Egypte. Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette quelques mois plus tôt. Encouragés par cette victoire, ils avaient poursuivi leur route et s'étaient heurtés aux mamelouks, à Mansourah. Touchés par la peste, ils avaient dû rendre les armes. Après avoir payé une rançon au sultan Turanshâh de 400 000 livres et rendu Damiette, le roi sera délivré le 6 mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1327
6 avril
Pétrarque rencontre Laure de Noves
Dans l'église Sainte-Claire d'Avignon, Francesco Petrarca fait la connaissance de celle qui inspirera toute son œuvre poétique : Laure de Noves. L'amour platonique que lui inspire la jeune femme inspirera de très nombreux poèmes dont le Canzoniere (le Chansonnier), publié en 1470.
Voir aussi : Histoire d'Avignon - Pétrarque - Histoire de la Poésie
1362
6 avril
Bataille de Brignais
La bataille de Brignais oppose les grandes compagnies mercenaires à l'armée royale française, le 6 avril 1632. Les mercenaires ne sont plus payés pendant la trêve de la guerre de Cent Ans, et ils ravagent les campagnes, provoquant l'ire du roi. Les Tard-venus, une de ces compagnies, défont l'armée royale au sud de Lyon, et tuent plusieurs barons, dont Jacques de Bourbon. Si cette défaite provoque une panique dans le royaume, le manque d'unité des mercenaires et les campagnes d'Espagne et d'Hongrie où ils sont envoyés met fin à leur mouvement.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Histoire des Guerres
1384
6 avril
Bataille des Atoleiros
La bataille des Atoleiros, en français « bataille des bourbiers », intervient dans le cadre de la crise de succession qui agite le Portugal depuis l'année 1383. Elle opposa les troupes portugaises dirigées par Nuno Álvares Pereira à une expédition punitive castillane envoyée par Jean 1er de Castille. Malgré des effectifs inégaux (1200 soldats portugais contre 5000 Castillans), le Portugal remporte la victoire sans perte ou presque, grâce à l'utilisation de nouvelles techniques de défense.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Castille - Histoire des Guerres
1520
6 avril
Mort du peintre italien Raphaël
Peintre et architecte italien, talent majeur du temps de la Renaissance, Raphaël meurt le 6 avril 1520 à Rome. Très tôt, il fut considéré comme un maître à part entière, notamment grâce à son œuvre "Sposalizio". A 21 ans, il quitte Pérouse pour Florence, où il côtoie les plus grands artistes de cette époque, parmi lesquels Leonard de Vinci et Michel-Ange. En 1508, il est appelé au Vatican, où il y réalisera certaines de ses plus grandes œuvres, dont "La Transfiguration", considéré comme son chef-d'œuvre absolu.
Voir aussi : Histoire de Rome - Histoire de Florence - Renaissance - Raphaël - Histoire de l'Art
1528
6 avril
Décès du peintre et graveur allemand Albrecht Dürer
Le 6 avril 1528 décède à Nuremberg, l'un des plus grands peintres et graveurs germaniques de l'époque, Albrecht Dürer. Né en 1471, Albrecht Dürer deviendra à l'âge de 15 ans l'apprenti de Michael Wolgemut, qui lui transmettra une grande partie de son savoir-faire. Plusieurs voyages en Italie permettront au peintre allemand d'améliorer sans cesse son travail, qui dénombrera à sa mort près de 70 tableaux dont « La Vierge et l'Enfant », près de 400 gravures et plus d'un millier de dessins.
Voir aussi : Gravure - Histoire de l'Art
1631
6 avril
Fin de la Guerre de succession de Mantoue - Traité de Cherasco
La Guerre de succession du duché de Mantoue est un conflit périphérique de la Guerre de Trente Ans. Elle opposa les Français aux Habsbourg concernant la possession de Mantoue après l'extinction de la branche des Gonzague et la déshérence du duché. Après plusieurs batailles, les conflits de la Guerre de Trente Ans obligent les belligérants à se concentrer sur autre chose que Mantoue. Le pape Urbain VIII va intervenir et envoyer un médiateur, Jules Mazarin, qui deviendra ensuite le Cardinal Mazarin. Le Traité de Cherasco est signé le 6 avril 1631. Le territoire objet de la querelle est partagé entre les opposants et la France reçoit une forteresse hautement stratégique, le Pignerol, qui lui donne un accès à la plaine du fleuve italien le Pô.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Mazarin - Guerre de succession de Mantoue - Jules Mazarin - Pape Urbain VIII - Histoire des Guerres
1652
6 avril
Fondation de la colonie du Cap de Bonne Espérance
Les Hollandais arrivent en Afrique du Sud et fondent la colonie du Cap de Bonne Espérance. Le 6 avril 1652, le colon hollandais Jan van Riebeeck fonde un camp au nom de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui deviendra plus tard Cap Town. La région est alors peuplée par les Hottentots depuis 1500 ans. Ce camp servit de base et d'étape pour les expéditions autour de l'Afrique.
Voir aussi : Fondation - Hollandais - Histoire de la Colonisation
1672
6 avril
Début de la Guerre de Hollande entre la France et les Provinces-Unies préparée par Hugues de Lionne, non déclarée, juste annoncée par Louis XIV (fin en 1678)
Louis XIV cherche à conquérir de nouveaux territoires et les Provinces-Unies sont une entrave à son avancée. Les Hollandais sont également une sérieuse concurrence en ce qui concerne le commerce français. La France décide de casser la triple alliance de la Haye en obtenant l'aide de l'Angleterre et de la Suède. Après de mois de préparation, la France entre en guerre contre la Hollande, quelques jours après que l'Angleterre ait débuté le conflit contre les Provinces-Unies.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Suède - Louis XIV - Dossier histoire des Provinces-Unies - Triple alliance de La Haye - Histoire des Guerres
1768
6 avril
Bougainville débarque à Tahiti
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque à Tahiti. Il prend possession de l'île au nom du roi de France, Louis XV.
Voir aussi : Histoire de Tahiti - Histoire de Bougainville - Histoire de la Mer
1782
6 avril
Exécution de Taksin, roi de Thaïlande, par son successeur Rama Ier
Taksin fut couronné roi de Thaïlande en 1768. Après une dizaine d'années de règne, il adopta un comportement étrange, prétendant être un futur bouddha et obligeant les moines à le traiter comme tel, sous peine de sévices. Sa sévérité excessive provoqua de nombreux mécontentements et il fut déclaré fou et renversé en avril 1782. Il fut exécuté par son successeur Rama Ier le 6 avril en étant battu à mort, enfermé dans un sac en velours.
Voir aussi : Roi - Exécution - Thaïlande - Bouddha - Taksin - Histoire de la Politique
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Abdication - Louis XVIII - Elbe - Histoire de l'Empire
1820
6 avril
Naissance de Nadar (Félix Tournachon), photographe français
Gaspard-Félix Tournachon s'installe à Paris et gagne sa vie en écrivant et en faisant des caricatures. Il s'engage dans la légion polonaise puis devient agent secret et épie les mouvements des Russes. A partir de 1851, il dessine de nombreux hommes célèbres dans l'œuvre nommée "Le Panthéon de Nadar". Il se met ensuite à faire des expériences de photographie aérienne à bord d'un ballon. Après la Commune, il se retrouve ruiné et malade. Il laisse la direction de ses affaires à son fils et fonde un atelier de photo à Marseille où il devient une véritable star. Il est acclamé durant l'Exposition universelle de Paris.
Voir aussi : Caricatures - Exposition Universelle de Paris - Histoire de l'Art
1826
6 avril
Naissance de Gustave Moreau, peintre, graveur, dessinateur et sculpteur français
Peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, Gustave Moreaux est né le 6 avril 1826 et mort en 1898. Composé de références à la mythologie, son style fait partie du courant symboliste. Tirant son inspiration de dessins, photographies et livres qu'il collectionnait, il réalisa des oeuvres parfois controversées. Trouvant le succès à partir de 1880, il fut élu en 1888 à l'Académie des Beaux-Arts et enseigna à l'école des Beaux-Arts de Paris à partir de 1892.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Symbolisme - Académie des beaux-arts - Dessinateur - Histoire de l'Art
1829
6 avril
Mort de Niels Henrik Abel, mathématicien norvégien
Niels Henrik Abel fut un mathématicien norvégien né en 1802 et mort de la tuberculose en 1829. Etudiant surdoué, il se lia d'amitié avec son professeur Bernt Michael Holmboe, un mathématicien norvégien renommé. Il réalisa de nombreux travaux portant sur les équations, l'algèbre ou la semi-convergence des séries numériques, des suites et séries de fonctions. Dix ans après sa mort, ses travaux furent publiés sous le nom d'œuvres complètes de N.H. Abel.
Voir aussi : Mathématicien - Tuberculose - Histoire des Sciences et techniques
1832
6 avril
Début de la guerre du faucon noir
La guerre du faucon noir (Black Hawk War) fut un conflit court qui opposa les Etats-Unis aux Indiens menés par leur chef Black Hawk (Faucon noir), adversaire de l'implantation des Blancs. Le conflit débuta le 6 avril 1832, lorsque les Indiens traversèrent le Mississipi pour se réinstaller en Illinois, Etat cédé aux Etats-Unis en 1804. La guerre dura jusqu'à août, lorsque les Indiens se rendirent. Black Hawk fut alors emprisonné pendant un an.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre - Indiens - Mississipi - Histoire des Guerres
1862
6 avril
Bataille de Shiloh
L'armée Confédérée affronte celle de l'Union sur deux jours dans le Comté de Hardin (Tennessee) lors de la guerre de Sécession. Alors que la situation des Sudistes se dégradait à l'ouest, ils choisirent de réunir différents corps, notamment ceux Memphis et de Colombus, afin de bénéficier d'effectifs plus importants que leurs ennemis. Toutefois, c'est l'armée de l'Union qui remportera la bataille malgré de nombreuses pertes. En outre, l'un des plus célèbres commandants des armées confédérées, Albert Sidney Johnston, perdit la vie au cours de la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1896
6 avril
James Connolly, premier médaillé des jeux modernes
Avec un triple saut à 13,71 mètres, l'étudiant d'Havard James Connolly devient le premier champion olympique depuis quinze siècles. Loin du professionnalisme actuel, notons qu'il était venu à Athènes en cargo. Par ailleurs les performances récentes entre triple saut avoisinent ou dépassent les 18 mètres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Champion olympique - Saut - Histoire des Jeux Olympiques
1903
6 avril
Pogrom de Kichinev
Du 6 au 8 avril 1903 a lieu le pogrom de Kichinev en Bessarabie, province de Russie. Ce massacre, qui a fait quarante-neuf morts et près de cinq cents blessés, a lieu avec la complicité des autorités locales, touchées par une grave crise révolutionnaire. Ce pogrom, qui est l'un des plus importants de cette période en Russie, a fait perdre leur foyer à plus de deux mille familles juives.
Voir aussi : Russie - Massacre - Histoire de la Bessarabie - Histoire des Guerres
1909
6 avril
Robert Peary atteint le pôle Nord
Après plusieurs tentatives infructueuses, l'explorateur américain Robert Edwin Peary est le premier homme à atteindre le pôle Nord. Il s'exclame: "Le pôle enfin ! Mon objectif et mon rêve depuis vingt ans, enfin il est à moi !" Mais Frederick Cook, son compagnon d'expédition au Groenland en 1891, revendique lui aussi découverte du pôle Nord. Il affirme l'avoir atteint un an plus tôt, le 21 avril 1908. Le Congrès américain mettra fin à la polémique en attribuant la paternité de l'exploit à Peary.
Voir aussi : Cook - Histoire du Pôle Nord - Histoire des Explorations
1917
6 avril
Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne
Sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914. Le 15 juin les troupes américaines débarquent à Boulogne.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1920
6 avril
Indépendance de la Republique d'Extrême Orient
La République d'Extrême Orient ou République de Tchita, d'après le nom de sa capitale, est un Etat reconnu indépendant le 6 avril 1920 dont le territoire couvre une partie de la Sibérie orientale. Il constituait un Etat tampon entre les ennemis de la guerre civile russe de 1918-1921 : l'armée bolchevique et les zones qui soutenaient les armées « blanches »,. Mais fin 1922, le pouvoir bolchévique décida de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême Orient et l'intégra République socialiste fédérative soviétique de Russie .
Voir aussi : Russie - République - Orient - Histoire de la Politique
1924
6 avril
Victoire des fascistes en Italie
Le parti fasciste de Benito Mussolini remporte pour la première fois les élections législatives italiennes. Il gagne 372 sièges au Parlement contre 144 dans l'opposition. A la fin de l'année Mussolini deviendra chef du gouvernement et le parti fasciste sera instauré comme parti unique dans toute l'Italie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Elections - Histoire des Elections
1944
6 avril
Rafle d'Izieu
Sous le commandement de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon arrête 44 enfants juifs à l'orphelinat d'Izieu dans l'Ain. Les huit adultes reconnus "coupables de les avoir cachés" sont eux aussi mis aux arrêts. Les enfants d'Izieu et leurs professeurs seront envoyés au camp de Drancy puis transférés à Auschwitz où ils seront gazés. Une seule fillette survivra.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire d'Auschwitz - Rafle - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1988
6 avril
Le Club Dorothée diffuse Les Chevaliers du Zodiaque
Inspiré d’un manga, la série d’animation « Saint Seiya » est diffusée pour la première fois en France sous le nom des « Chevaliers du Zodiaque ». Fortement imprégnée de mythologie, elle retrace les aventures d’adolescents combattant avec des armures qui leur confèrent des pouvoirs. Leur principale charge est de défendre la princesse Saori, réincarnation d’Athéna. Histoire développée sur un grand nombre d’épisode (114) et caractérisée par ses combats, elle est une illustration du type de diffusion de l’époque.
Voir aussi : Série - Club Dorothée - Histoire des Dessins animés
2000
6 avril
Décès de Bourguiba
L’ancien président de la République tunisienne Habib Bourguiba décède à l’âge de 96 ans. Il sera inhumé deux jours plus tard à Monastir. Ses obsèques suscitent une certaine indignation tunisienne et internationale. On reproche en effet au gouvernement d’avoir déprécié la cérémonie.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire des Décès
2005
6 avril
Mort du prince Rainier III
Après deux semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans. Il a transformé durant son règne de 57 ans la principauté en un paradis pour millionnaires, grâce aux casinos et aux banques. Il était aussi un fervent supporter du club de foot de l'AS Monaco et avait créé le festival mondial de cirque de Monte-Carlo. C'est son fils Albert II qui lui succède à 47 ans. Celui-ci a été impliqué dès son plus jeune âge dans la gestion du royaume.
Voir aussi : Football - Prince - Festival - Cirque - Rainier - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La République de Tchita (Russie: Читинская республика) a été une république de courte durée sous la dictature théorique des ouvriers et des paysans. La ville de Chita dans l'Est de la Sibérie, lieu d'exil pour les premiers révolutionnaires, était devenue un centre d'agitation ouvrière dans les premières années du XXe siècle. Au cours de la Révolution russe de 1905 des révolutionnaires armés, appartenant au Parti ouvrier social-démocrate de Russie et dirigés par Viktor Kurnatovsky (Виктор Константинович Курнатовский), y prirent le contrôle au mois de décembre et proclamèrent la République de Tchita.
Les dirigeants de la république essayèrent d'organiser administrativement la ville et ses environs et le nouveau journal Zabaykalsky Rabochii y fut publié le 7 décembre 1905, mais la république était vouée à l'échec après l'écrasement des insurrections à Moscou et Saint-Pétersbourg. Les troupes fidèles au régime, sous les ordres de Paul von Rennenkampf et du général Miller-Zakomelsky, furent envoyées pour soumettre le territoire révolté qui fut rapidement subjugué, et le 22 janvier 1906 Tchita fut occupée par les troupes gouvernementales.
Les 6 dirigeants de la République de Tchita furent fusillés sur la colline de Titovsky sopka. En leur mémoire on a donné leurs noms à plusieurs rues centrales de la ville (rue Babushskinskaya, rue Kurnatovsky etc.)
Le terme de République de Tchita (Chitinskaya Respublika) désigne également la République d'Extrême-Orient (6 avril 1920 - novembre 1922), dont Chita fut la capitale après octobre 1920.
La République d'Extrême-Orient (en russe : Дальневосто́чная Респу́блика, ДВР ; Dalnevostotchnaïa Respoublika, DVR), parfois appelée République de Tchita, est un ancien État indépendant de facto, proclamé à Blagovechtchensk, le 6 avril 1920, durant la période mouvementée de la guerre civile russe de 1918-1921.
Son territoire couvre une bonne partie de la Sibérie orientale (appelée également Extrême-Orient russe), région située à l'est du lac Baïkal, correspondant aux actuelles subdivisions territoriales russes du kraï de Transbaïkalie, de l'oblast d'Amour, du kraï de Khabarovsk et du kraï du Primorie. Il est cependant largement contrôlé par les troupes bolcheviques de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR).
Sa capitale est d'abord Verkhneoudinsk (aujourd'hui Oulan-Oude) avant octobre 1920, puis elle est transférée à Tchita.
La république d'Extrême-Orient est créée pendant la Guerre civile russe. Elle bénéficie à l'origine du soutien du pouvoir bolchevique qui souhaite créer un État tampon avec les zones occupées et qui sont respectivement contrôlées par les 70 000 Japonais (Vladivostok et les régions côtières) et les Chinois (les régions frontalières) et qui soutiennent les armées « blanches ».
Le premier président de la république d'Extrême-Orient est Alexandre Krasnochtchiokov (en).
À sa création, la République d'Extrême-Orient ne comprend que la région de Verkhneoudinsk. Mais au cours de l'été 1920, le gouvernement soviétique du territoire de l'Amour accepte de se joindre à elle. Le 20 janvier 1920, le chef cosaque, l'Ataman Grigori Semenov qui est hostile à Koltchak autant qu'aux bolcheviks, s'installe à Tchita où il s'autoproclame dirigeant provisoire de la Sibérie. Ce pouvoir dure jusqu'à la prise de la ville par les partisans de la république d'Extrême-Orient le octobre 1920. Le mois de décembre suivant, les provinces côtières, ainsi que l'important port militaire de Vladivostok rejoignent le giron de la République d'Extrême-Orient.
Le Japon conserve la moitié nord de l'île de Sakhaline qu'il occupe jusqu'en 1925, à titre de compensation pour le massacre de civils japonais à Nikolaïevsk-sur-l'Amour en 1920.
En 1921, un coup de force permet à l'armée blanche de s'emparer à nouveau de Vladivostok et de ses environs avec l'aide de troupes japonaises, et, le 26 mars, un gouvernement provisoire antibolchevik est installé à Nikolaievsk-sur-Amour. Les dirigeants de ce gouvernement, les frères Merkoulov, sont néanmoins déposés en juin 1922 et remplacés par l'un des lieutenants du Général Koltchak, le général Mikhaïl Dieterichs.
Les armées de la République d'Extrême-Orient reprennent par le suite le contrôle du territoire perdu et forcent les Japonais à évacuer Vladivostok le 25 octobre 1922. Cette victoire militaire et politique est néanmoins de courte durée. Le pouvoir soviétique décide en effet le 15 novembre 1922 de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême-Orient et l’intègre par décret au sein de la RSFSR.
Les dirigeants de la république essayèrent d'organiser administrativement la ville et ses environs et le nouveau journal Zabaykalsky Rabochii y fut publié le 7 décembre 1905, mais la république était vouée à l'échec après l'écrasement des insurrections à Moscou et Saint-Pétersbourg. Les troupes fidèles au régime, sous les ordres de Paul von Rennenkampf et du général Miller-Zakomelsky, furent envoyées pour soumettre le territoire révolté qui fut rapidement subjugué, et le 22 janvier 1906 Tchita fut occupée par les troupes gouvernementales.
Les 6 dirigeants de la République de Tchita furent fusillés sur la colline de Titovsky sopka. En leur mémoire on a donné leurs noms à plusieurs rues centrales de la ville (rue Babushskinskaya, rue Kurnatovsky etc.)
Le terme de République de Tchita (Chitinskaya Respublika) désigne également la République d'Extrême-Orient (6 avril 1920 - novembre 1922), dont Chita fut la capitale après octobre 1920.
La République d'Extrême-Orient (en russe : Дальневосто́чная Респу́блика, ДВР ; Dalnevostotchnaïa Respoublika, DVR), parfois appelée République de Tchita, est un ancien État indépendant de facto, proclamé à Blagovechtchensk, le 6 avril 1920, durant la période mouvementée de la guerre civile russe de 1918-1921.
Son territoire couvre une bonne partie de la Sibérie orientale (appelée également Extrême-Orient russe), région située à l'est du lac Baïkal, correspondant aux actuelles subdivisions territoriales russes du kraï de Transbaïkalie, de l'oblast d'Amour, du kraï de Khabarovsk et du kraï du Primorie. Il est cependant largement contrôlé par les troupes bolcheviques de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR).
Sa capitale est d'abord Verkhneoudinsk (aujourd'hui Oulan-Oude) avant octobre 1920, puis elle est transférée à Tchita.
La république d'Extrême-Orient est créée pendant la Guerre civile russe. Elle bénéficie à l'origine du soutien du pouvoir bolchevique qui souhaite créer un État tampon avec les zones occupées et qui sont respectivement contrôlées par les 70 000 Japonais (Vladivostok et les régions côtières) et les Chinois (les régions frontalières) et qui soutiennent les armées « blanches ».
Le premier président de la république d'Extrême-Orient est Alexandre Krasnochtchiokov (en).
À sa création, la République d'Extrême-Orient ne comprend que la région de Verkhneoudinsk. Mais au cours de l'été 1920, le gouvernement soviétique du territoire de l'Amour accepte de se joindre à elle. Le 20 janvier 1920, le chef cosaque, l'Ataman Grigori Semenov qui est hostile à Koltchak autant qu'aux bolcheviks, s'installe à Tchita où il s'autoproclame dirigeant provisoire de la Sibérie. Ce pouvoir dure jusqu'à la prise de la ville par les partisans de la république d'Extrême-Orient le octobre 1920. Le mois de décembre suivant, les provinces côtières, ainsi que l'important port militaire de Vladivostok rejoignent le giron de la République d'Extrême-Orient.
Le Japon conserve la moitié nord de l'île de Sakhaline qu'il occupe jusqu'en 1925, à titre de compensation pour le massacre de civils japonais à Nikolaïevsk-sur-l'Amour en 1920.
En 1921, un coup de force permet à l'armée blanche de s'emparer à nouveau de Vladivostok et de ses environs avec l'aide de troupes japonaises, et, le 26 mars, un gouvernement provisoire antibolchevik est installé à Nikolaievsk-sur-Amour. Les dirigeants de ce gouvernement, les frères Merkoulov, sont néanmoins déposés en juin 1922 et remplacés par l'un des lieutenants du Général Koltchak, le général Mikhaïl Dieterichs.
Les armées de la République d'Extrême-Orient reprennent par le suite le contrôle du territoire perdu et forcent les Japonais à évacuer Vladivostok le 25 octobre 1922. Cette victoire militaire et politique est néanmoins de courte durée. Le pouvoir soviétique décide en effet le 15 novembre 1922 de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême-Orient et l’intègre par décret au sein de la RSFSR.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
30
7 avril
Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. La Résurrection du Christ aura lieu, selon les Écritures, trois jours plus tard. Toujours selon le Nouveau Testament, l’Ascension, moment où le Christ s’élève au Ciel, se déroulera quant à elle quarante jours après son retour à la vie.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Jésus - Histoire de Jerusalem - Histoire de la Chrétienté
1652
7 avril
Bataille de Bléneau
Lors de la Fronde des Princes qui opposa les principaux princes de France à Louis XIV et Mazarin, Louis II de Bourbon, prince de Condé, attaque les troupes royales du maréchal d'Hocquincourt qui stationnent dans le village de Bléneau. Ce dernier perd la presque totalité de ses soldats et doit fuir vers Auxerre. Le 7 avril au matin, Turenne, qui est resté fidèle au roi, contre-attaque avec succès malgré son infériorité numérique. Condé abandonne son armée et s'enfuit vers Paris.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Fronde - Turenne - Louis II de Bourbon - Histoire des Guerres
1655
7 avril
Début du pontificat d'Alexandre VII
Le 7 avril 1655, le 237e pape de la chrétienté, Alexandre VII, entame son pontificat ; il est élu à l'unanimité. Fabio Chigi, naît à Sienne en 1599, et devient cardinal en 1652. Son règne fut marqué par la répression, en raison de sa condamnation du jansénisme, et sa volonté d'éradiquer le protestantisme qui monte en Europe. On lui doit l'installation de la colonnade du Bernin sur la place Saint-Pierre. Il meurt en 1667.
Voir aussi : Pape - Jansénisme - Bernin - Histoire de la Politique
1672
7 avril
Louis Buade de Frontenac devient gouverneur général de la Nouvelle-France (1672-1682 et 1689-1698). Il fait pendant dix ans une politique de gouvernement direct et d'assimilation
Louis de Frontenac est nommé gouverneur général de la Nouvelle-France par le roi Louis XIV. Lors de son mandat, le Mississipi est découvert et un fort est bâti sur le lac Ontario. La paix et les alliances avec la population locale sont assurées par le gouverneur Lavallière. Victime d'un complot, Frontenac rentre en France mais revient en Nouvelle-France quelques années plus tard en pleine guerre de la ligue d'Augsbourg. Il fortifie Québec et Montréal et résiste à l'attaque de l'émissaire anglais William Phips.
Voir aussi : Nouvelle-France - Mississipi - Lavallière - Histoire de la Politique
1719
7 avril
Décès de Saint Jean-Baptiste de La Salle
Né en 1651, Jean-Baptiste de La Salle est un ecclésiastique qui s'investit particulièrement dans le domaine de la pédagogie. Ordonné prêtre en 1678, il fonde la Congrégation des Frères des Ecoles chrétiennes en 1684. Cette institution a pour objet l'éducation des enfants des classes populaires. Il rédige des manuels pédagogiques destinés aux maîtres. Jean-Baptiste de La Salle a révolutionné la pédagogie en préconisant notamment l'apprentissage de la lecture en français. Décédé le 7 avril 1719 à Rouen, il est béatifié en 1888 et canonisé en 1900.
Voir aussi : Décès - Histoire de Rouen - éducation - Pédagogie - Histoire des Institutions
1772
7 avril
Naissance de Charles Fourier
Charles Fourier, philosophe français, est né à Besançon le 7 avril 1771. Il est surtout connu pour être le fondateur de l'Ecole sociétaire, hautement considérée par Karl Marx. Il pose ainsi les bases de sa société communautaire dès l'année 1808, dans "Théorie des quatre mouvements et des destinées générales". Depuis sa mort à Paris le 10 octobre 1837, plusieurs communautés inspirées de ses théories philosophiques ont été créées.
Voir aussi : Karl Marx - Fourier - Histoire de l'Art
1780
7 avril
Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux
La pièce de Racine, "Athalie", inaugure la scène du nouveau théâtre de Bordeaux. Construit par l'architecte Victor-Louis entre 1773 et 1780 sur ordre du gouverneur de la Guyenne, le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beau théâtres du monde.
Voir aussi : Inauguration - Théâtre - Histoire de Bordeaux - Racine - Histoire de l'Architecture
1789
7 avril
Intronisation du sultan ottoman Sélim II
Le sultan ottoman Selim III débute son règne le 7 avril 1789. Aimé de son peuple, il succède à son oncle Abdülhamid Ier et engage de vastes réformes pour sauvegarder le territoire de l'Empire ottoman. Les conflits permanents contre la Russie et l'Autriche ne lui laissent pas de répit pour entreprendre sa politique jusqu'aux accords de Iasi, en 1792. Renversé par la révolte des janissaires en mai 1707, il est assassiné le 28 juillet 1808.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Janissaires - Histoire de la Politique
1795
7 avril
Adoption du système métrique
Suite au rapport du député de la Côte d'Or, Prieur, la Convention adopte un décret relatif aux poids et mesures. Le mètre devient l'unité de longueur et la base du nouveau système métrique. La loi stipule l'existence d'une nomenclature des nouvelles mesures: mètre, gramme, litre avec leurs préfixes: kilo, hecto, déci, etc. Les scientifiques Delambre et Méchain définissent le mètre comme étant la dix millionième partie du quart d'un méridien terrestre. Dans la pratique, le nouveau système métrique mettra des années pour s'imposer dans toute la France.
Voir aussi : Histoire de la Physique
1805
7 avril
Première de la symphonie héroïque
Beethoven présente sa troisième symphonie, dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à Vienne et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce genre et le fait entrer dans l’air romantique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Vienne - Histoire du Romantisme - Beethoven - Symphonie - Histoire de la Musique classique
1823
7 avril
Expédition d'Espagne.
L'expédition d'Espagne a été menée en avril 1823 par la France. Elle visait à rétablir l'ancien roi, Ferdinand VII d'Espagne sur le trône espagnol.
Lors du congrès de Vérone, le 22 janvier 1823, un traité secret est signé. Il donne à la France le pouvoir d'envahir l'Espagne afin de rétablir l'ancien monarque absolu.
Fin février, un fond d'expédition est voté, ce qui permet à Chateaubriand d'exceller dans sa tâche de ministre plénipotentiaire.
L'expédition se divise en deux troupes : une allant vers la Catalogne et l'autre vers les Asturies.
Le 31 août 1823, deux maréchaux obtiennent par la force le Fort du Trocadéro.
Cet événement marque la réussite française et la fin de l'expédition.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1831
7 avril
Abdication de Pierre Ier du Brésil
Le 7 avril 1831, Pierre Ier du Brésil, devenu impopulaire, choisit d'abdiquer en faveur de son fils qui devint l'Empereur Pierre II. Suite à cette abdication, il rentra au Portugal avec sa fille, la reine Marie II du Portugal qui fut déchue en 1828 par Michel Ier, le frère de Pierre, roi autoproclamé. Aidé par la France et le Royaume-Uni, Pierre Ier parvint à remettre sa fille au pouvoir le 26 mai 1834.
Voir aussi : Portugal - Abdication - Histoire de la Politique
1864
7 avril
Pasteur s’oppose à la génération spontanée
Louis Pasteur présente le résultat de plusieurs années de recherche lors d’une conférence à la Sorbonne. Il démontre alors la fausseté de la théorie de génération spontanée. Celle-ci consistait à penser que certains êtres vivants, dont les micro-organismes étudiés par Pasteur, naissaient de manière spontanée, simplement par l’alliance de facteurs externes et sans aucun recours à d’autres substances organiques. Or, en présentant ses travaux, Pasteur démontre que ces organismes sont issus de germes déjà existants. Le débat qui l’opposait au biologiste Félix Archimède Pouchet depuis 1858 est ainsi clôt.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Pasteur - Histoire de la Médecine
1884
7 avril
Naissance de Bronislaw Malinowski
Le 7 avril 1884, Bronislaw Malinowski, anthropologue, ethnologue et sociologue anglais, naît à Cracovie. Après avoir suivi des études de philosophie, il obtient un doctorat d'économie, et s'engage dans de nombreux voyages dans les îles du Pacifique. Il part ainsi à la découverte de nouvelles cultures et de nouvelles coutumes. Mort aux Etats-Unis le 14 mai 1942, on lui doit "Les Argaunautes du Pacifique occidental" en 1922.
Voir aussi : Philosophie - économie - Ethnologue - Histoire des Sciences et techniques
1906
7 avril
La conférence d'Algésiras
Depuis des années, le Maroc est convoité par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Les rivalités qui naissent entre ces grandes puissances permettaient au pays de conserver son indépendance. La conférence d’Algésiras reconnaît la position économique de chacun, plaçant le Maroc sous contrôle international. Elle consacrera également l’influence de la France sur une partie du territoire, en lui octroyant des droits spéciaux. L’Allemagne, cependant, insatisfaite, tentera de récupérer une partie du pays, ce qui mènera à l’incident d’Agadir (1911).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Agadir - Histoire d'Algésiras - Histoire de la Colonisation
1930
7 avril
Saint-Exupéry chevalier de la légion d'honneur
L'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry est fait chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aéronautique civile, pour les exploits qu'il a réalisés en Afrique. Basé à Cap Juby (Sud-Ouest du Maroc), il assure pendant deux ans le transport du courrier entre Toulouse et Casablanca, puis entre Casablanca et Dakar. Cette expérience lui inspirera son premier roman, "Courrier Sud".
Voir aussi : Saint-Exupéry - Histoire des Romans
1930
7 avril
Création du Goulag
Les camps de travail instaurés sous Lénine en 1917 deviennent dépendants d’une branche du NKVD, le Goulag. Le terme désigne une abréviation de Glavnoïe Oupravlenié Lagereï (Direction générale des camps). Staline pérennise ainsi un des instruments de la Terreur rouge et généralise son utilisation. Des millions de prisonniers passeront par ces camps qui représentent une réserve massive de travailleurs. En effet, ces camps qui ne concernent même pas 100 000 personnes à la fin des années 1920 connaissent sous Staline une forte inflation de leur population : environ 2 millions de personnes y sont enfermées à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ignoré pendant longtemps en Occident, le terme Goulag sera popularisé après la parution de l’ouvrage de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de l'Etat
1939
7 avril
L'Italie envahit l'Albanie
Après avoir exercé de fortes pressions sur le pays, l’Italie de Benito Mussolini envahit le territoire albanien. Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est proclamé roi d’Albanie. La résistance s’organisera bientôt dans le pays, associant communistes et nationalistes.
Voir aussi : Mussolini - Victor-Emmanuel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Fuite du roi d'Albanie
Suite à l'invasion de son pays par l'Italie fasciste, le roi Zogu abdique et s'enfuit en Grèce. Benito Mussolini propose au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, de reprendre le trône d'Albanie. En 1943, l'Allemagne occupera à son tour le pays. Zogu se réfugiera alors en Grande-Bretagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Invasion - Mussolini - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Naissance de Francis Ford Coppola
Francis Ford Coppola est né le 7 avril 1939 à Détroit, dans le Michigan. Étudiant en théâtre à l'université d'Hofstra et diplômé en réalisation cinématographique à l'UCLA Film School, il s'engage dans une carrière qui le mène à la production, la scénarisation et la réalisation de nombreux films. La trilogie du Parrain et Apocalyspe Now lui offrent une immense notoriété. Il remporte cinq Oscars et deux fois la Palme d'or au Festival de Cannes.
Voir aussi : Cinéaste - Etats-Uni - Francis Ford Coppola - Le Parrain - Histoire de l'Art
1945
7 avril
Opération Ten-G?
L'opération Ten-G? s'est déroulée au mois d'avril 1945. Il s'agit d'une opération navale menée par le Japon au cours de la Seconde Guerre mondiale. L'Empire japonais envoie le plus grand cuirassé du monde, baptisé Yamato, ainsi que neuf bateaux de guerre, combattre les forces américaines qui envahissent l'île d'Okinawa. La flotte est repérée par l'armée de l'air américaine qui coule cinq navires ainsi que le Yamato. 3 700 soldats japonais trouvent la mort.
Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Japon - Okinawa - Histoire des Guerres
1966
7 avril
Une bombe H retrouvée en Méditerranée
Au terme de 80 jours de recherches actives, la bombe thermonucléaire perdue par l'US Air Force le 17 janvier au large de l'Espagne est retrouvée à 840 mètres de fond. Elle est intacte et selon les autorités américaines aucune pollution sous-marine n'est à craindre.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de la Méditerranée - Histoire de l'Environnement
1969
7 avril
Publication de la première RFC
La mise en place des normes qui régiront Internet s’amorce avec la toute première RFC émise par Steve Crocket. Une « Request for Comments » est un document public qui permet d’établir les normes et standards des réseaux et d’Internet. Écrite par un spécialiste, elle est ensuite validée par un ensemble d’experts. Au-delà de l’acte de naissance d’un système de norme qui deviendra essentiel, ce premier document illustre l’aspect collaboratif qui préside au développement d’Internet et en constituera l’esprit.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1994
7 avril
La télévision française se mobilise contre le sida
Les six chaînes de télévision française présentent un programme commun d'une durée de 5 heures en faveur de la lutte contre le sida. L'émission qui réunit des stars du spectacle est intitulée "Ensemble contre le sida".
Voir aussi : Sida - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 avril
Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. La Résurrection du Christ aura lieu, selon les Écritures, trois jours plus tard. Toujours selon le Nouveau Testament, l’Ascension, moment où le Christ s’élève au Ciel, se déroulera quant à elle quarante jours après son retour à la vie.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Jésus - Histoire de Jerusalem - Histoire de la Chrétienté
1652
7 avril
Bataille de Bléneau
Lors de la Fronde des Princes qui opposa les principaux princes de France à Louis XIV et Mazarin, Louis II de Bourbon, prince de Condé, attaque les troupes royales du maréchal d'Hocquincourt qui stationnent dans le village de Bléneau. Ce dernier perd la presque totalité de ses soldats et doit fuir vers Auxerre. Le 7 avril au matin, Turenne, qui est resté fidèle au roi, contre-attaque avec succès malgré son infériorité numérique. Condé abandonne son armée et s'enfuit vers Paris.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Fronde - Turenne - Louis II de Bourbon - Histoire des Guerres
1655
7 avril
Début du pontificat d'Alexandre VII
Le 7 avril 1655, le 237e pape de la chrétienté, Alexandre VII, entame son pontificat ; il est élu à l'unanimité. Fabio Chigi, naît à Sienne en 1599, et devient cardinal en 1652. Son règne fut marqué par la répression, en raison de sa condamnation du jansénisme, et sa volonté d'éradiquer le protestantisme qui monte en Europe. On lui doit l'installation de la colonnade du Bernin sur la place Saint-Pierre. Il meurt en 1667.
Voir aussi : Pape - Jansénisme - Bernin - Histoire de la Politique
1672
7 avril
Louis Buade de Frontenac devient gouverneur général de la Nouvelle-France (1672-1682 et 1689-1698). Il fait pendant dix ans une politique de gouvernement direct et d'assimilation
Louis de Frontenac est nommé gouverneur général de la Nouvelle-France par le roi Louis XIV. Lors de son mandat, le Mississipi est découvert et un fort est bâti sur le lac Ontario. La paix et les alliances avec la population locale sont assurées par le gouverneur Lavallière. Victime d'un complot, Frontenac rentre en France mais revient en Nouvelle-France quelques années plus tard en pleine guerre de la ligue d'Augsbourg. Il fortifie Québec et Montréal et résiste à l'attaque de l'émissaire anglais William Phips.
Voir aussi : Nouvelle-France - Mississipi - Lavallière - Histoire de la Politique
1719
7 avril
Décès de Saint Jean-Baptiste de La Salle
Né en 1651, Jean-Baptiste de La Salle est un ecclésiastique qui s'investit particulièrement dans le domaine de la pédagogie. Ordonné prêtre en 1678, il fonde la Congrégation des Frères des Ecoles chrétiennes en 1684. Cette institution a pour objet l'éducation des enfants des classes populaires. Il rédige des manuels pédagogiques destinés aux maîtres. Jean-Baptiste de La Salle a révolutionné la pédagogie en préconisant notamment l'apprentissage de la lecture en français. Décédé le 7 avril 1719 à Rouen, il est béatifié en 1888 et canonisé en 1900.
Voir aussi : Décès - Histoire de Rouen - éducation - Pédagogie - Histoire des Institutions
1772
7 avril
Naissance de Charles Fourier
Charles Fourier, philosophe français, est né à Besançon le 7 avril 1771. Il est surtout connu pour être le fondateur de l'Ecole sociétaire, hautement considérée par Karl Marx. Il pose ainsi les bases de sa société communautaire dès l'année 1808, dans "Théorie des quatre mouvements et des destinées générales". Depuis sa mort à Paris le 10 octobre 1837, plusieurs communautés inspirées de ses théories philosophiques ont été créées.
Voir aussi : Karl Marx - Fourier - Histoire de l'Art
1780
7 avril
Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux
La pièce de Racine, "Athalie", inaugure la scène du nouveau théâtre de Bordeaux. Construit par l'architecte Victor-Louis entre 1773 et 1780 sur ordre du gouverneur de la Guyenne, le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beau théâtres du monde.
Voir aussi : Inauguration - Théâtre - Histoire de Bordeaux - Racine - Histoire de l'Architecture
1789
7 avril
Intronisation du sultan ottoman Sélim II
Le sultan ottoman Selim III débute son règne le 7 avril 1789. Aimé de son peuple, il succède à son oncle Abdülhamid Ier et engage de vastes réformes pour sauvegarder le territoire de l'Empire ottoman. Les conflits permanents contre la Russie et l'Autriche ne lui laissent pas de répit pour entreprendre sa politique jusqu'aux accords de Iasi, en 1792. Renversé par la révolte des janissaires en mai 1707, il est assassiné le 28 juillet 1808.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Janissaires - Histoire de la Politique
1795
7 avril
Adoption du système métrique
Suite au rapport du député de la Côte d'Or, Prieur, la Convention adopte un décret relatif aux poids et mesures. Le mètre devient l'unité de longueur et la base du nouveau système métrique. La loi stipule l'existence d'une nomenclature des nouvelles mesures: mètre, gramme, litre avec leurs préfixes: kilo, hecto, déci, etc. Les scientifiques Delambre et Méchain définissent le mètre comme étant la dix millionième partie du quart d'un méridien terrestre. Dans la pratique, le nouveau système métrique mettra des années pour s'imposer dans toute la France.
Voir aussi : Histoire de la Physique
1805
7 avril
Première de la symphonie héroïque
Beethoven présente sa troisième symphonie, dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à Vienne et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce genre et le fait entrer dans l’air romantique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Vienne - Histoire du Romantisme - Beethoven - Symphonie - Histoire de la Musique classique
1823
7 avril
Expédition d'Espagne.
L'expédition d'Espagne a été menée en avril 1823 par la France. Elle visait à rétablir l'ancien roi, Ferdinand VII d'Espagne sur le trône espagnol.
Lors du congrès de Vérone, le 22 janvier 1823, un traité secret est signé. Il donne à la France le pouvoir d'envahir l'Espagne afin de rétablir l'ancien monarque absolu.
Fin février, un fond d'expédition est voté, ce qui permet à Chateaubriand d'exceller dans sa tâche de ministre plénipotentiaire.
L'expédition se divise en deux troupes : une allant vers la Catalogne et l'autre vers les Asturies.
Le 31 août 1823, deux maréchaux obtiennent par la force le Fort du Trocadéro.
Cet événement marque la réussite française et la fin de l'expédition.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1831
7 avril
Abdication de Pierre Ier du Brésil
Le 7 avril 1831, Pierre Ier du Brésil, devenu impopulaire, choisit d'abdiquer en faveur de son fils qui devint l'Empereur Pierre II. Suite à cette abdication, il rentra au Portugal avec sa fille, la reine Marie II du Portugal qui fut déchue en 1828 par Michel Ier, le frère de Pierre, roi autoproclamé. Aidé par la France et le Royaume-Uni, Pierre Ier parvint à remettre sa fille au pouvoir le 26 mai 1834.
Voir aussi : Portugal - Abdication - Histoire de la Politique
1864
7 avril
Pasteur s’oppose à la génération spontanée
Louis Pasteur présente le résultat de plusieurs années de recherche lors d’une conférence à la Sorbonne. Il démontre alors la fausseté de la théorie de génération spontanée. Celle-ci consistait à penser que certains êtres vivants, dont les micro-organismes étudiés par Pasteur, naissaient de manière spontanée, simplement par l’alliance de facteurs externes et sans aucun recours à d’autres substances organiques. Or, en présentant ses travaux, Pasteur démontre que ces organismes sont issus de germes déjà existants. Le débat qui l’opposait au biologiste Félix Archimède Pouchet depuis 1858 est ainsi clôt.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Pasteur - Histoire de la Médecine
1884
7 avril
Naissance de Bronislaw Malinowski
Le 7 avril 1884, Bronislaw Malinowski, anthropologue, ethnologue et sociologue anglais, naît à Cracovie. Après avoir suivi des études de philosophie, il obtient un doctorat d'économie, et s'engage dans de nombreux voyages dans les îles du Pacifique. Il part ainsi à la découverte de nouvelles cultures et de nouvelles coutumes. Mort aux Etats-Unis le 14 mai 1942, on lui doit "Les Argaunautes du Pacifique occidental" en 1922.
Voir aussi : Philosophie - économie - Ethnologue - Histoire des Sciences et techniques
1906
7 avril
La conférence d'Algésiras
Depuis des années, le Maroc est convoité par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Les rivalités qui naissent entre ces grandes puissances permettaient au pays de conserver son indépendance. La conférence d’Algésiras reconnaît la position économique de chacun, plaçant le Maroc sous contrôle international. Elle consacrera également l’influence de la France sur une partie du territoire, en lui octroyant des droits spéciaux. L’Allemagne, cependant, insatisfaite, tentera de récupérer une partie du pays, ce qui mènera à l’incident d’Agadir (1911).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Agadir - Histoire d'Algésiras - Histoire de la Colonisation
1930
7 avril
Saint-Exupéry chevalier de la légion d'honneur
L'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry est fait chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aéronautique civile, pour les exploits qu'il a réalisés en Afrique. Basé à Cap Juby (Sud-Ouest du Maroc), il assure pendant deux ans le transport du courrier entre Toulouse et Casablanca, puis entre Casablanca et Dakar. Cette expérience lui inspirera son premier roman, "Courrier Sud".
Voir aussi : Saint-Exupéry - Histoire des Romans
1930
7 avril
Création du Goulag
Les camps de travail instaurés sous Lénine en 1917 deviennent dépendants d’une branche du NKVD, le Goulag. Le terme désigne une abréviation de Glavnoïe Oupravlenié Lagereï (Direction générale des camps). Staline pérennise ainsi un des instruments de la Terreur rouge et généralise son utilisation. Des millions de prisonniers passeront par ces camps qui représentent une réserve massive de travailleurs. En effet, ces camps qui ne concernent même pas 100 000 personnes à la fin des années 1920 connaissent sous Staline une forte inflation de leur population : environ 2 millions de personnes y sont enfermées à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ignoré pendant longtemps en Occident, le terme Goulag sera popularisé après la parution de l’ouvrage de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de l'Etat
1939
7 avril
L'Italie envahit l'Albanie
Après avoir exercé de fortes pressions sur le pays, l’Italie de Benito Mussolini envahit le territoire albanien. Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est proclamé roi d’Albanie. La résistance s’organisera bientôt dans le pays, associant communistes et nationalistes.
Voir aussi : Mussolini - Victor-Emmanuel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Fuite du roi d'Albanie
Suite à l'invasion de son pays par l'Italie fasciste, le roi Zogu abdique et s'enfuit en Grèce. Benito Mussolini propose au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, de reprendre le trône d'Albanie. En 1943, l'Allemagne occupera à son tour le pays. Zogu se réfugiera alors en Grande-Bretagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Invasion - Mussolini - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Naissance de Francis Ford Coppola
Francis Ford Coppola est né le 7 avril 1939 à Détroit, dans le Michigan. Étudiant en théâtre à l'université d'Hofstra et diplômé en réalisation cinématographique à l'UCLA Film School, il s'engage dans une carrière qui le mène à la production, la scénarisation et la réalisation de nombreux films. La trilogie du Parrain et Apocalyspe Now lui offrent une immense notoriété. Il remporte cinq Oscars et deux fois la Palme d'or au Festival de Cannes.
Voir aussi : Cinéaste - Etats-Uni - Francis Ford Coppola - Le Parrain - Histoire de l'Art
1945
7 avril
Opération Ten-G?
L'opération Ten-G? s'est déroulée au mois d'avril 1945. Il s'agit d'une opération navale menée par le Japon au cours de la Seconde Guerre mondiale. L'Empire japonais envoie le plus grand cuirassé du monde, baptisé Yamato, ainsi que neuf bateaux de guerre, combattre les forces américaines qui envahissent l'île d'Okinawa. La flotte est repérée par l'armée de l'air américaine qui coule cinq navires ainsi que le Yamato. 3 700 soldats japonais trouvent la mort.
Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Japon - Okinawa - Histoire des Guerres
1966
7 avril
Une bombe H retrouvée en Méditerranée
Au terme de 80 jours de recherches actives, la bombe thermonucléaire perdue par l'US Air Force le 17 janvier au large de l'Espagne est retrouvée à 840 mètres de fond. Elle est intacte et selon les autorités américaines aucune pollution sous-marine n'est à craindre.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de la Méditerranée - Histoire de l'Environnement
1969
7 avril
Publication de la première RFC
La mise en place des normes qui régiront Internet s’amorce avec la toute première RFC émise par Steve Crocket. Une « Request for Comments » est un document public qui permet d’établir les normes et standards des réseaux et d’Internet. Écrite par un spécialiste, elle est ensuite validée par un ensemble d’experts. Au-delà de l’acte de naissance d’un système de norme qui deviendra essentiel, ce premier document illustre l’aspect collaboratif qui préside au développement d’Internet et en constituera l’esprit.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1994
7 avril
La télévision française se mobilise contre le sida
Les six chaînes de télévision française présentent un programme commun d'une durée de 5 heures en faveur de la lutte contre le sida. L'émission qui réunit des stars du spectacle est intitulée "Ensemble contre le sida".
Voir aussi : Sida - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’expédition d’Espagne est la campagne menée en avril 1823 par la France afin de rétablir le roi Ferdinand VII d'Espagne sur son trône. Ceci signifia donc le rétablissement de l'absolutisme et la fin du triennat libéral.
En 1820, le roi d'Espagne Ferdinand VII doit faire face à un soulèvement populaire conduit par les libéraux. Ce mouvement révolutionnaire lui reproche l'absolutisme de son pouvoir et les nombreuses répressions à l'encontre des libéraux. Ferdinand VII doit alors se soumettre, et remettre en vigueur la Constitution de 1812 et ainsi confier le pouvoir à des ministres libéraux.
Des élections ont lieu en 1822 aux Cortès, qui donnent la victoire à Rafael del Riego, dans une Europe secouée par les mouvements démocrates qui perturbent l'ordre intérieur des États. Le roi Ferdinand VII d'Espagne s'est retiré à Aranjuez, où il se considère comme prisonnier des Cortès. Ses partisans installés à Urgel prennent les armes et remettent en place une régence absolutiste. Ils tenteront un soulèvement, avec la garde de Madrid, qui sera un échec ; repoussé par la résistance des forces constitutionnelles. Aussi, en 1822, Ferdinand VII, s'appuyant sur les thèses du Congrès de Vienne, sollicite-t-il l'aide des monarques européens, rejoignant la Sainte-Alliance formée par la Russie, la Prusse, l'Autriche et la France pour restaurer l'absolutisme.
En France, les ultras pressent le roi Louis XVIII d'intervenir. Pour tempérer leur ardeur contre-révolutionnaire, le duc de Richelieu fait déployer, le long des Pyrénées, des troupes chargées de protéger la France contre la prolifération du libéralisme venant d'Espagne et la contagion de la « fièvre jaune ». En septembre 1822, ce « cordon sanitaire » devient un corps d'observation, puis va très vite se transformer en une expédition militaire.
Le 22 janvier 1823, un traité secret est signé lors du congrès de Vérone, qui permet à la France d'envahir l'Espagne pour rétablir Ferdinand VII en monarque absolu. Avec cet accord de la part de la Sainte-Alliance, Louis XVIII annonce le 28 janvier 1823, que « cent mille Français sont prêts à marcher en invoquant le nom de Saint Louis pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils d'Henri IV ». Les espagnols appelleront l'armée française : los Cien Mil Hijos de San Luis (les Cent Mille Fils de Saint Louis). Fin février, les Chambres votent un crédit extraordinaire pour l'expédition. Chateaubriand et les ultras exultent : l'armée royale va prouver sa valeur et son dévouement face aux libéraux espagnols pour la gloire de la monarchie des Bourbons.
Le nouveau Premier ministre, Joseph de Villèle, va s'y opposer. Le coût de l'opération lui paraît excessif, l'organisation de l'armée défectueuse et l'obéissance des troupes incertaine. L'intendance militaire est incapable d'assurer le soutien logistique des 95 000 hommes concentrés, fin mars, dans les Basses-Pyrénées et les Landes, avec 20 000 chevaux et 96 pièces d'artillerie. Pour pallier ses carences, il faut recourir aux services du munitionnaire Ouvrard, prompt à conclure en Espagne, au détriment du Trésor public, des marchés aussi favorables à ses propres intérêts qu'à ceux de l'armée.
L'organisation du commandement pose de nombreux problèmes. Il faut donner aux fidèles des Bourbons l'occasion de montrer leurs grades fraîchement acquis qu'ils doivent au roi, sans compromettre ni la sûreté, ni l'efficacité de l'armée. La solution retenue est habile : aux anciens émigrés et Vendéens les commandements secondaires, aux anciens généraux de la Révolution et de l'Empire les responsabilités principales. Le duc d'Angoulême, fils de Charles X, est nommé commandant en chef de l'armée des Pyrénées, malgré son manque d'expérience militaire, mais il accepte de n'assurer que les honneurs de son titre et la direction politique de l'expédition, laissant à son major général, Guilleminot, général d'Empire aux compétences reconnues, le soin de prendre les décisions militaires. Sur cinq corps d'armée, quatre sont placés sous les ordres d'anciens serviteurs de Napoléon : le maréchal Oudinot, duc de Reggio, le général Molitor, le maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, duc de Conegliano et le général Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle. Le prince de Hohenlohe commande le 3e corps, le plus faible avec deux divisions au lieu de trois ou quatre et 16 000 hommes au lieu de 20 000 à 27 000 pour les autres.
Il faut maintenant savoir si les régiments, où il y a nombre d'officiers, sous-officiers et soldats marqués par les souvenirs des campagnes impériales, sont disposés à marcher gentiment pour les Bourbons de France et d'Espagne. Les libéraux espèrent les dissuader d'aller combattre « pour des moines, contre la liberté ». Villèle s'inquiète de leur propagande dans les cabarets et les chambrées, où se diffuse, en mars et avril, une chanson de Béranger incitant les militaires à la désobéissance :
« Brav' soldats, v'la l'ord' du jour :
Point de victoire
Où n'y a point de gloire.
Brav' soldat, v'la l'ord' du jour :
Gard' à vous! Demi-tour! »
Le 6 avril, les doutes des uns et les illusions des autres se dissipent. Sur les rives de la Bidassoa, cent cinquante libéraux français et piémontais se présentent face aux avant-postes du 9e léger. Parmi eux se trouvent le colonel Fabvier et une trentaine d'officiers en uniforme. Ils brandissent le drapeau tricolore, chantent La Marseillaise et incitent les soldats à ne pas franchir la frontière. Les fantassins du roi hésitent. Le général Vallin accourt et ordonne d'ouvrir le feu. Plusieurs manifestants sont tués. Les autres se dispersent. Beaucoup forment quelques semaines plus tard, avec les Anglais du colonel Robert Wilson, les Belges de Janssens et d'autres volontaires venus de France ou d'Italie, une légion libérale et un escadron de lanciers de la liberté, qui combattent aux côtés des forces constitutionnelles.
Dès le 7 avril, l'armée des Pyrénées pénètre sans bruit en Espagne. Le clergé, les paysans, les absolutistes de « l'armée de la Foi » lui font bon accueil. Les armées constitutionnelles, soutenues surtout par la bourgeoisie et une partie de la population urbaine, se replient. Le gouvernement libéral et les Cortès transfèrent leur siège à Séville, puis, le 14 juin, à Cadix, emmenant avec eux le roi Ferdinand VII. Le 23 mai, les troupes françaises entrent dans Madrid, où le duc d'Angoulême installe une régence sous son protectorat. Jusqu'en novembre, elles livrent à travers toute la péninsule une série de combats aux libéraux.
Au nord, les divisions de Hohenlohe, renforcées en juillet par le 5e corps de Lauriston, obligent le général Pablo Morillo à battre en retraite, puis à se rallier. Elles contrôlent la Navarre, les Asturies, la Galice. Mais faute de matériel de siège, elles ne peuvent que bloquer les villes où les constitutionnels prolongent la résistance durant plusieurs mois. La Corogne ne capitule que le 21 août, Pampelune le 16 septembre, Saint-Sébastien le 27.
À l'est et au sud-est, Molitor repousse Ballesteros en Aragon, le poursuit jusqu'à Murcie et Grenade, le combat victorieusement à Campillo de Arenas le 28 juillet et obtient sa reddition le 4 août. Aux abord de Jaén, il défait les dernière colonnes de Riego, lequel est capturé par les absolutistes le 15 septembre et pendu le 7 novembre à Madrid, deux jours avant la chute d'Alicante.
En Catalogne, Moncey parvint difficilement à réduire les unités régulières et les guérilléros du général Mina. Barcelone ne se rend que le 2 novembre.
En Andalousie se déroulent les opérations les plus décisives, parce qu'elles visent le principal objectif stratégique de la campagne : Cadix, transformée provisoirement en capitale politique. Une garnison de 14 000 hommes y défend le gouvernement et les Cortès, dont le roi est le prisonnier. Riego, au début, les généraux L'Abisbal, Quiroga et Alava jusqu'à la fin, dirigent son action. Les accès de la place sont protégés par les batteries des forts Sainte-Catherine et Saint-Sébastien à l'ouest, du fort Santi-Pietri à l'est et surtout de la presqu'île fortifiée du Trocadéro, où le colonel Garcès dispose de 1 700 hommes et de 50 bouches à feu.
Sous le commandement du général Bordesoulle, bientôt rejoint par le duc d'Angoulême et Guilleminot, l'infanterie des généraux Bourmont, Obert et Goujeon, la cavalerie de Foissac-Latour, l'artillerie de Tirlet, le génie de Dode de La Brunerie prennent position devant Cadix à partir de mi-juillet. La marine, contrainte d'employer plusieurs divisions navales à la surveillance des côtes et des ports de l'Atlantique et de la Méditerranée où s'accrochent les constitutionnels, n'envoie pour bloquer le port qu'une petite escadre d'à peine dix bâtiments, avec lesquels le contre-amiral Hamelin ne peut assurer sa mission. Le 27 août, il est remplacé par le contre-amiral des Rotours, puis par Duperré, qui n'arrive que le 17 septembre, avec des moyens renforcés. Le 31 août, l'infanterie française donne l'assaut du Fort du Trocadéro. Au prix de 35 tués et 110 blessés, elle s'empare de la presqu'île et de ses puissants canons retournés contre la ville de Cadix. Elle inflige à l'ennemi la perte de 150 morts, 300 blessés et 1 100 prisonniers.
Le 20 septembre, le fort Santi-Pietri tombe à son tour devant une action combinée de l'armée et de la marine. Le 23, ses canons, ceux du fort du Trocadero et de la flotte de Duperré bombardent la ville. Le 28, les constitutionnels jugent la partie perdue : les Cortès décident de se dissoudre et de rendre à Ferdinand VII le pouvoir absolu. Le 30, Cadix capitule. Le 3 octobre, plus de 4 600 Français débarquent sur les quais du port.
L'armée du roi de France tire ses derniers coups de fusil au début du mois de novembre. Le 5 novembre, le duc d'Angoulême quitte Madrid. Il rentre en France le 23, laissant derrière lui un corps d'occupation de 45 000 hommes, sous le commandement de Bourmont. L'évacuation progressive de l'Espagne ne s'achève qu'en 1828.
Les libéraux négocient alors leur reddition en échange du serment du roi de respecter les droits des Espagnols. Ferdinand VII accepte. Mais le 1er octobre 1823, se sentant appuyé par les troupes françaises, Ferdinand VII abroge de nouveau la Constitution de Cadix, manquant ainsi à son serment. Il déclare « nuls et sans valeur » les actes et mesures du gouvernement libéral.
Chateaubriand, ministre des affaires étrangères du gouvernement Villèle (du 28 décembre 1822 au 6 juin 1824), déclara dans ses Mémoires d'outre-tombe : « Enjamber d'un pas les Espagnes, réussir là où Bonaparte avait échoué, triompher sur ce même sol où les armes de l'homme fantastique avaient eu des revers, faire en six mois ce qu'il n'avait pu faire en sept ans, c'était un véritable prodige ! »
En 1820, le roi d'Espagne Ferdinand VII doit faire face à un soulèvement populaire conduit par les libéraux. Ce mouvement révolutionnaire lui reproche l'absolutisme de son pouvoir et les nombreuses répressions à l'encontre des libéraux. Ferdinand VII doit alors se soumettre, et remettre en vigueur la Constitution de 1812 et ainsi confier le pouvoir à des ministres libéraux.
Des élections ont lieu en 1822 aux Cortès, qui donnent la victoire à Rafael del Riego, dans une Europe secouée par les mouvements démocrates qui perturbent l'ordre intérieur des États. Le roi Ferdinand VII d'Espagne s'est retiré à Aranjuez, où il se considère comme prisonnier des Cortès. Ses partisans installés à Urgel prennent les armes et remettent en place une régence absolutiste. Ils tenteront un soulèvement, avec la garde de Madrid, qui sera un échec ; repoussé par la résistance des forces constitutionnelles. Aussi, en 1822, Ferdinand VII, s'appuyant sur les thèses du Congrès de Vienne, sollicite-t-il l'aide des monarques européens, rejoignant la Sainte-Alliance formée par la Russie, la Prusse, l'Autriche et la France pour restaurer l'absolutisme.
En France, les ultras pressent le roi Louis XVIII d'intervenir. Pour tempérer leur ardeur contre-révolutionnaire, le duc de Richelieu fait déployer, le long des Pyrénées, des troupes chargées de protéger la France contre la prolifération du libéralisme venant d'Espagne et la contagion de la « fièvre jaune ». En septembre 1822, ce « cordon sanitaire » devient un corps d'observation, puis va très vite se transformer en une expédition militaire.
Le 22 janvier 1823, un traité secret est signé lors du congrès de Vérone, qui permet à la France d'envahir l'Espagne pour rétablir Ferdinand VII en monarque absolu. Avec cet accord de la part de la Sainte-Alliance, Louis XVIII annonce le 28 janvier 1823, que « cent mille Français sont prêts à marcher en invoquant le nom de Saint Louis pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils d'Henri IV ». Les espagnols appelleront l'armée française : los Cien Mil Hijos de San Luis (les Cent Mille Fils de Saint Louis). Fin février, les Chambres votent un crédit extraordinaire pour l'expédition. Chateaubriand et les ultras exultent : l'armée royale va prouver sa valeur et son dévouement face aux libéraux espagnols pour la gloire de la monarchie des Bourbons.
Le nouveau Premier ministre, Joseph de Villèle, va s'y opposer. Le coût de l'opération lui paraît excessif, l'organisation de l'armée défectueuse et l'obéissance des troupes incertaine. L'intendance militaire est incapable d'assurer le soutien logistique des 95 000 hommes concentrés, fin mars, dans les Basses-Pyrénées et les Landes, avec 20 000 chevaux et 96 pièces d'artillerie. Pour pallier ses carences, il faut recourir aux services du munitionnaire Ouvrard, prompt à conclure en Espagne, au détriment du Trésor public, des marchés aussi favorables à ses propres intérêts qu'à ceux de l'armée.
L'organisation du commandement pose de nombreux problèmes. Il faut donner aux fidèles des Bourbons l'occasion de montrer leurs grades fraîchement acquis qu'ils doivent au roi, sans compromettre ni la sûreté, ni l'efficacité de l'armée. La solution retenue est habile : aux anciens émigrés et Vendéens les commandements secondaires, aux anciens généraux de la Révolution et de l'Empire les responsabilités principales. Le duc d'Angoulême, fils de Charles X, est nommé commandant en chef de l'armée des Pyrénées, malgré son manque d'expérience militaire, mais il accepte de n'assurer que les honneurs de son titre et la direction politique de l'expédition, laissant à son major général, Guilleminot, général d'Empire aux compétences reconnues, le soin de prendre les décisions militaires. Sur cinq corps d'armée, quatre sont placés sous les ordres d'anciens serviteurs de Napoléon : le maréchal Oudinot, duc de Reggio, le général Molitor, le maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, duc de Conegliano et le général Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle. Le prince de Hohenlohe commande le 3e corps, le plus faible avec deux divisions au lieu de trois ou quatre et 16 000 hommes au lieu de 20 000 à 27 000 pour les autres.
Il faut maintenant savoir si les régiments, où il y a nombre d'officiers, sous-officiers et soldats marqués par les souvenirs des campagnes impériales, sont disposés à marcher gentiment pour les Bourbons de France et d'Espagne. Les libéraux espèrent les dissuader d'aller combattre « pour des moines, contre la liberté ». Villèle s'inquiète de leur propagande dans les cabarets et les chambrées, où se diffuse, en mars et avril, une chanson de Béranger incitant les militaires à la désobéissance :
« Brav' soldats, v'la l'ord' du jour :
Point de victoire
Où n'y a point de gloire.
Brav' soldat, v'la l'ord' du jour :
Gard' à vous! Demi-tour! »
Le 6 avril, les doutes des uns et les illusions des autres se dissipent. Sur les rives de la Bidassoa, cent cinquante libéraux français et piémontais se présentent face aux avant-postes du 9e léger. Parmi eux se trouvent le colonel Fabvier et une trentaine d'officiers en uniforme. Ils brandissent le drapeau tricolore, chantent La Marseillaise et incitent les soldats à ne pas franchir la frontière. Les fantassins du roi hésitent. Le général Vallin accourt et ordonne d'ouvrir le feu. Plusieurs manifestants sont tués. Les autres se dispersent. Beaucoup forment quelques semaines plus tard, avec les Anglais du colonel Robert Wilson, les Belges de Janssens et d'autres volontaires venus de France ou d'Italie, une légion libérale et un escadron de lanciers de la liberté, qui combattent aux côtés des forces constitutionnelles.
Dès le 7 avril, l'armée des Pyrénées pénètre sans bruit en Espagne. Le clergé, les paysans, les absolutistes de « l'armée de la Foi » lui font bon accueil. Les armées constitutionnelles, soutenues surtout par la bourgeoisie et une partie de la population urbaine, se replient. Le gouvernement libéral et les Cortès transfèrent leur siège à Séville, puis, le 14 juin, à Cadix, emmenant avec eux le roi Ferdinand VII. Le 23 mai, les troupes françaises entrent dans Madrid, où le duc d'Angoulême installe une régence sous son protectorat. Jusqu'en novembre, elles livrent à travers toute la péninsule une série de combats aux libéraux.
Au nord, les divisions de Hohenlohe, renforcées en juillet par le 5e corps de Lauriston, obligent le général Pablo Morillo à battre en retraite, puis à se rallier. Elles contrôlent la Navarre, les Asturies, la Galice. Mais faute de matériel de siège, elles ne peuvent que bloquer les villes où les constitutionnels prolongent la résistance durant plusieurs mois. La Corogne ne capitule que le 21 août, Pampelune le 16 septembre, Saint-Sébastien le 27.
À l'est et au sud-est, Molitor repousse Ballesteros en Aragon, le poursuit jusqu'à Murcie et Grenade, le combat victorieusement à Campillo de Arenas le 28 juillet et obtient sa reddition le 4 août. Aux abord de Jaén, il défait les dernière colonnes de Riego, lequel est capturé par les absolutistes le 15 septembre et pendu le 7 novembre à Madrid, deux jours avant la chute d'Alicante.
En Catalogne, Moncey parvint difficilement à réduire les unités régulières et les guérilléros du général Mina. Barcelone ne se rend que le 2 novembre.
En Andalousie se déroulent les opérations les plus décisives, parce qu'elles visent le principal objectif stratégique de la campagne : Cadix, transformée provisoirement en capitale politique. Une garnison de 14 000 hommes y défend le gouvernement et les Cortès, dont le roi est le prisonnier. Riego, au début, les généraux L'Abisbal, Quiroga et Alava jusqu'à la fin, dirigent son action. Les accès de la place sont protégés par les batteries des forts Sainte-Catherine et Saint-Sébastien à l'ouest, du fort Santi-Pietri à l'est et surtout de la presqu'île fortifiée du Trocadéro, où le colonel Garcès dispose de 1 700 hommes et de 50 bouches à feu.
Sous le commandement du général Bordesoulle, bientôt rejoint par le duc d'Angoulême et Guilleminot, l'infanterie des généraux Bourmont, Obert et Goujeon, la cavalerie de Foissac-Latour, l'artillerie de Tirlet, le génie de Dode de La Brunerie prennent position devant Cadix à partir de mi-juillet. La marine, contrainte d'employer plusieurs divisions navales à la surveillance des côtes et des ports de l'Atlantique et de la Méditerranée où s'accrochent les constitutionnels, n'envoie pour bloquer le port qu'une petite escadre d'à peine dix bâtiments, avec lesquels le contre-amiral Hamelin ne peut assurer sa mission. Le 27 août, il est remplacé par le contre-amiral des Rotours, puis par Duperré, qui n'arrive que le 17 septembre, avec des moyens renforcés. Le 31 août, l'infanterie française donne l'assaut du Fort du Trocadéro. Au prix de 35 tués et 110 blessés, elle s'empare de la presqu'île et de ses puissants canons retournés contre la ville de Cadix. Elle inflige à l'ennemi la perte de 150 morts, 300 blessés et 1 100 prisonniers.
Le 20 septembre, le fort Santi-Pietri tombe à son tour devant une action combinée de l'armée et de la marine. Le 23, ses canons, ceux du fort du Trocadero et de la flotte de Duperré bombardent la ville. Le 28, les constitutionnels jugent la partie perdue : les Cortès décident de se dissoudre et de rendre à Ferdinand VII le pouvoir absolu. Le 30, Cadix capitule. Le 3 octobre, plus de 4 600 Français débarquent sur les quais du port.
L'armée du roi de France tire ses derniers coups de fusil au début du mois de novembre. Le 5 novembre, le duc d'Angoulême quitte Madrid. Il rentre en France le 23, laissant derrière lui un corps d'occupation de 45 000 hommes, sous le commandement de Bourmont. L'évacuation progressive de l'Espagne ne s'achève qu'en 1828.
Les libéraux négocient alors leur reddition en échange du serment du roi de respecter les droits des Espagnols. Ferdinand VII accepte. Mais le 1er octobre 1823, se sentant appuyé par les troupes françaises, Ferdinand VII abroge de nouveau la Constitution de Cadix, manquant ainsi à son serment. Il déclare « nuls et sans valeur » les actes et mesures du gouvernement libéral.
Chateaubriand, ministre des affaires étrangères du gouvernement Villèle (du 28 décembre 1822 au 6 juin 1824), déclara dans ses Mémoires d'outre-tombe : « Enjamber d'un pas les Espagnes, réussir là où Bonaparte avait échoué, triompher sur ce même sol où les armes de l'homme fantastique avaient eu des revers, faire en six mois ce qu'il n'avait pu faire en sept ans, c'était un véritable prodige ! »
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Passion du Christ est l’ensemble des souffrances et supplices qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth dit le Christ.
Le récit de la Passion, ainsi que les annonces de la Passion, sont relatés dans le Nouveau Testament de la Bible, en particulier les évangiles synoptiques et l’évangile selon Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.
Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi des rédacteurs. L'exégèse permet de faire la part entre les éléments proprement historiques et l'interprétation.
Le récit de la Passion Gethsémani borde le torrent du Cédron, au pied du mont des Oliviers, à droite de la carte.
La Via Dolorosa est figurée en pointillés entre la forteresse Antonia et la colline du « crâne » (Golgotha).
L’arrestation de Jésus Deux jours avant la Pâque juive (Mt. 26, 2 ; Mc 14, 1), Jésus se trouve chez Simon Le Lépreux à Béthanie, village qui se trouve au sud-est du mont des Oliviers, à environ 3 km de Jérusalem.
Le premier jour des Azymes (Mt. 26, 17 ; Mc 14, 12 ; Lc 22, 7) est le 15 nisan, qui commence la veille au soir (donc le soir du 14 nisan, Ex. 12, 18) après le repas pascal. Jésus et les apôtres fêtent la Pâque juive, Pessah, au cours d'un repas (Cène) où les juifs célèbrent la sortie d'Égypte marquant la fin de leur esclavage et la remise des tables de la loi à Moise.
Jésus se rend ensuite au jardin de Gethsémani, où il s’isole avec les apôtres Pierre, Jacques le Majeur et Jean.
Le jardin de Gethsémani
L'apôtre Judas arrive alors, menant une bande armée Romaine envoyée par les grands prêtres Juifs et les anciens. Judas désigne Jésus en lui donnant un baiser.
Les gardes se saisissent de Jésus et l’emmènent devant les autorités juives pour qu’il soit jugé. Pierre avait sorti son glaive et coupé l’oreille du serviteur du Grand Prêtre, mais Jésus s’oppose à son intervention
« Rengaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. »
Jésus devant le Sanhédrin Les évangiles synoptiques rapportent que Jésus est emmené devant le grand prêtre Caïphe, où se réunissent les scribes et les anciens. À l’issue de son interrogatoire, Jésus proclame publiquement être le Messie. Jésus aurait alors été condamné à mort pour blasphème.
Pour les historiens, comme par exemple Marie-Françoise Baslez, ce procès juif est une impossibilité1 : d'une part les évangiles présentent une séance de nuit du Sanhédrin, ce qui serait irréaliste, d'autre part le Sanhédrin n'avait pas à cette époque le pouvoir d'appliquer la peine capitale.
La version de l’évangile selon Jean est assez différente, car prenant en compte ce problème de compétences juridiques : Jésus est mené devant Anne, le beau-père de Caïphe et ancien grand prêtre. Celui-ci interroge Jésus sur ses disciples et sa doctrine : « Après avoir été giflé par l’un des gardes, Jésus est envoyé chez le grand prêtre Caïphe »
Pendant l’interrogatoire de Jésus, Pierre se tenait dans la cour du grand prêtre. Interrogé sur son appartenance aux disciples de Jésus, il renie Jésus trois fois avant le chant du coq, comme cela avait été prédit.
Jésus devant le préfet romain Le lendemain matin, Jésus est emmené et jugé devant le préfet Ponce Pilate. Selon Luc, Pilate, apprenant que Jésus était un Galiléen et donc sous la juridiction d'Hérode Antipas, roi fantoche de Galilée, l'envoya à Antipas, qui était aussi à Jérusalem. Initialement, Antipas a été heureux de voir Jésus, dans l'espoir de le voir faire un miracle, mais, lorsque Jésus est resté silencieux face à ses questions, Antipas se moqua de lui et le renvoya à Pilate. Une fois condamné à mort par Pilate, il est d’abord flagellé, c’est-à-dire lié à une colonne où il est frappé avec un fouet aux lanières lestées d’os ou de métal (Brown et al. 628).
Les évangiles canoniques, à l’exception de l’évangile selon Luc, rapportent que Jésus est emmené au prétoire (Praetorium), supposé être soit le palais du roi de Galilée Hérode Antipas, soit le Fort Antonia (Brown et al. 628). Matthieu et Marc relatent tous deux qu’une compagnie entière de soldats, qui étaient probablement pour la plupart des recrues de Palestine ou de Syrie (Brown et al. 628), punit Jésus. Ceci est improbable et plus certainement une exagération puisqu’une compagnie de soldats comprenait de 200 à 600 soldats. (Brown et al. 628). Jean n'indique pas combien de soldats étaient présents. Ils le revêtent d’une tunique pourpre (sainte Tunique), et lui placent une couronne d'épines sur la tête, et l’acclament comme roi des Juifs. Ils feignent de lui rendre hommage, en lui cognant la tête avec un bâton qui, d’après l’évangile selon Matthieu, avait été fait pour le soutenir. Les Évangiles essaient de montrer que les soldats accomplissent involontairement les desseins de Dieu. (Miller 50).
Le couronnement d'épines par Le Titien, vers 1570.
Après cet épisode, Marc et Matthieu notent que les soldats rendent à Jésus ses vêtements, mais d’après l’Évangile selon Jean, ils lui laissent la robe pourpre et la couronne. C'est alors que Ponce Pilate présente Jésus aux outrages à la foule (Ecce homo) et demande au public hébreu présent dans la petite cour du Temple de choisir qui de Jésus ou de Barabbas (un brigand) échappera à l'exécution. Or cette « foule » s'exclame, selon les textes, « Libérez Barabbas », laissant du même coup exécuter Jésus.
Ecce Homo, peinture d’Antonello de Messine vers 1473.
Cet épisode est probablement à l'origine de croyances selon lesquelles le peuple juif aurait été responsable de la mort du Christ (voir déicide). Cette interprétation a été combattue par l'Église au moins depuis le concile de Trente, ainsi qu'en témoigne le catéchisme du Concile de Trente (1566)[réf. nécessaire], et le catéchisme de l'Église catholique promulgué en 1991. Une survivance de cette croyance est restée jusqu'en 1959 dans la prière du Vendredi saint (Oremus et pro perfidis judaeis).
La Crucifixion D’après l’Évangile, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l’exécution. D’après les évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc (Brown et al. 628). Paul cite aussi un Rufus dans son Épître aux Romains Rm 16. 13. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations Os 10. 8.
Jésus a été livré à la sixième heure de la nuit pour être crucifié (minuit)(Jn 19:14-16). On doit prendre garde à ne pas confondre cette sixième heure avec celle dont il est question en Mt 27:45, puisqu'il s'agit du jour dans ce dernier passage.
Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques déclarent qu’il est proposé à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d’après les Évangiles synoptiques, à la troisième heure du jour (9 h).
Les Évangiles synoptiques ajoutent que la croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesus Nazarenus Rex Iudæorum, « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». L’Évangile selon Jean précise que Pilate a rédigé cette inscription sur un titulus (écriteau), en hébreu, en latin et en grec ancien.
Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie de Ps 22. 18. D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux, Dismas (le bon larron), gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre, Gesmas ou Gestas (le mauvais larron), est considéré comme voué à l’enfer. Dismas est considéré comme le premier saint de l'Eglise2, canonisé par le Christ lui même : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » - Luc 23-433. sans étape intermédiaire, ni œuvres, ni baptême, par la foi seule.
Crucifixion, par Albrecht Altdorfer
Datation des événements D’après les Évangiles, Jésus aurait été crucifié le jour de la Pâque, la veille de la Fête du premier Jour des Pains sans levain, qui est aussi un Shabbat. Afin de bien comprendre la séquence des événements de la période de la passion de Jésus-Christ, on doit tenir compte des faits suivants :
Pour les juifs de cette époque, les jours commençaient et finissaient au coucher du soleil (Lv 23 :32).
Les jours n’avaient pas de noms mais étaient numérotés, du premier au septième jour, comme lors du récit de la création (Gen 1:1 – Gen 2:3).
Le jour durait douze heures (Jn 11:9). Il s’ensuit que la nuit comptait douze heures aussi.
Le récit biblique de la passion n’inclut pas les mots vendredi, dimanche, midi ou minuit.
Le jour de la Pâque est suivi du premier jour des pains sans levain, qui est aussi un Shabbat (Lv 23 :7).
Jésus-Christ ayant affirmé qu’il serait «trois jours et trois nuits dans le sein de la terre» (Mt 12 :39-40) et sachant qu’il est donné comme déjà ressuscité le matin du premier jour de la semaine (Mt 28:1), on peut en déduire que la résurrection avait eu lieu la veille, soit le septième jour de la semaine, à la même heure que celle de sa mort (72 heures après), après la neuvième heure du jour (Mt 27:46).
Les Évangiles situent la mort de Jésus (Jn 19. 42) le jour de la préparation de la Pâque juive, le 14 Nissan. À partir des éléments du Nouveau Testament, associés à la connaissance d’événements historiques et astronomiques, les historiens datent généralement l’événement supposé de la Passion du Christ entre 28 et 33, fin mars ou début avril.
Deux dates sont plus fréquemment avancées :
le vendredi 7 avril 30, pleine lune le jeudi 6 avril à 23h56 ;
le vendredi 3 avril 33, pleine lune le 3 avril à 15h02. Ce même jour, une éclipse partielle de lune théoriquement visible à Jérusalem eut lieu vers 17h51 à 18h33 (heures locales) : cette éclipse a pu être rapprochée de l’éclipse de soleil (impossible au moment de la pleine lune) décrite dans les Évangiles synoptiques (Mt 27. 45|Mc 15. 33|Lc 23. 44).
le 26 avril 33 de notre ère – or Jésus serait né en -7 ce qui lui donnerait environ 40 ans ; de plus il serait né avant le nouvel an juif donc entre mi-septembre et mi-octobre -7 de notre ère (en Terre sainte aussi les nuits sont froides en hiver et le bétail dort à l'abri) ; quant à l'étoile, il s'agirait d'un alignement de planètes de notre système solaire[réf. nécessaire]. Il y aurait bien eu un tremblement de terre dans cette région par contre
Panneau du chemin de croix d’Albrecht Altdorfer, vers 1509-1516
Le récit de la Passion, ainsi que les annonces de la Passion, sont relatés dans le Nouveau Testament de la Bible, en particulier les évangiles synoptiques et l’évangile selon Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.
Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi des rédacteurs. L'exégèse permet de faire la part entre les éléments proprement historiques et l'interprétation.
Le récit de la Passion Gethsémani borde le torrent du Cédron, au pied du mont des Oliviers, à droite de la carte.
La Via Dolorosa est figurée en pointillés entre la forteresse Antonia et la colline du « crâne » (Golgotha).
L’arrestation de Jésus Deux jours avant la Pâque juive (Mt. 26, 2 ; Mc 14, 1), Jésus se trouve chez Simon Le Lépreux à Béthanie, village qui se trouve au sud-est du mont des Oliviers, à environ 3 km de Jérusalem.
Le premier jour des Azymes (Mt. 26, 17 ; Mc 14, 12 ; Lc 22, 7) est le 15 nisan, qui commence la veille au soir (donc le soir du 14 nisan, Ex. 12, 18) après le repas pascal. Jésus et les apôtres fêtent la Pâque juive, Pessah, au cours d'un repas (Cène) où les juifs célèbrent la sortie d'Égypte marquant la fin de leur esclavage et la remise des tables de la loi à Moise.
Jésus se rend ensuite au jardin de Gethsémani, où il s’isole avec les apôtres Pierre, Jacques le Majeur et Jean.
Le jardin de Gethsémani
L'apôtre Judas arrive alors, menant une bande armée Romaine envoyée par les grands prêtres Juifs et les anciens. Judas désigne Jésus en lui donnant un baiser.
Les gardes se saisissent de Jésus et l’emmènent devant les autorités juives pour qu’il soit jugé. Pierre avait sorti son glaive et coupé l’oreille du serviteur du Grand Prêtre, mais Jésus s’oppose à son intervention
« Rengaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. »
Jésus devant le Sanhédrin Les évangiles synoptiques rapportent que Jésus est emmené devant le grand prêtre Caïphe, où se réunissent les scribes et les anciens. À l’issue de son interrogatoire, Jésus proclame publiquement être le Messie. Jésus aurait alors été condamné à mort pour blasphème.
Pour les historiens, comme par exemple Marie-Françoise Baslez, ce procès juif est une impossibilité1 : d'une part les évangiles présentent une séance de nuit du Sanhédrin, ce qui serait irréaliste, d'autre part le Sanhédrin n'avait pas à cette époque le pouvoir d'appliquer la peine capitale.
La version de l’évangile selon Jean est assez différente, car prenant en compte ce problème de compétences juridiques : Jésus est mené devant Anne, le beau-père de Caïphe et ancien grand prêtre. Celui-ci interroge Jésus sur ses disciples et sa doctrine : « Après avoir été giflé par l’un des gardes, Jésus est envoyé chez le grand prêtre Caïphe »
Pendant l’interrogatoire de Jésus, Pierre se tenait dans la cour du grand prêtre. Interrogé sur son appartenance aux disciples de Jésus, il renie Jésus trois fois avant le chant du coq, comme cela avait été prédit.
Jésus devant le préfet romain Le lendemain matin, Jésus est emmené et jugé devant le préfet Ponce Pilate. Selon Luc, Pilate, apprenant que Jésus était un Galiléen et donc sous la juridiction d'Hérode Antipas, roi fantoche de Galilée, l'envoya à Antipas, qui était aussi à Jérusalem. Initialement, Antipas a été heureux de voir Jésus, dans l'espoir de le voir faire un miracle, mais, lorsque Jésus est resté silencieux face à ses questions, Antipas se moqua de lui et le renvoya à Pilate. Une fois condamné à mort par Pilate, il est d’abord flagellé, c’est-à-dire lié à une colonne où il est frappé avec un fouet aux lanières lestées d’os ou de métal (Brown et al. 628).
Les évangiles canoniques, à l’exception de l’évangile selon Luc, rapportent que Jésus est emmené au prétoire (Praetorium), supposé être soit le palais du roi de Galilée Hérode Antipas, soit le Fort Antonia (Brown et al. 628). Matthieu et Marc relatent tous deux qu’une compagnie entière de soldats, qui étaient probablement pour la plupart des recrues de Palestine ou de Syrie (Brown et al. 628), punit Jésus. Ceci est improbable et plus certainement une exagération puisqu’une compagnie de soldats comprenait de 200 à 600 soldats. (Brown et al. 628). Jean n'indique pas combien de soldats étaient présents. Ils le revêtent d’une tunique pourpre (sainte Tunique), et lui placent une couronne d'épines sur la tête, et l’acclament comme roi des Juifs. Ils feignent de lui rendre hommage, en lui cognant la tête avec un bâton qui, d’après l’évangile selon Matthieu, avait été fait pour le soutenir. Les Évangiles essaient de montrer que les soldats accomplissent involontairement les desseins de Dieu. (Miller 50).
Le couronnement d'épines par Le Titien, vers 1570.
Après cet épisode, Marc et Matthieu notent que les soldats rendent à Jésus ses vêtements, mais d’après l’Évangile selon Jean, ils lui laissent la robe pourpre et la couronne. C'est alors que Ponce Pilate présente Jésus aux outrages à la foule (Ecce homo) et demande au public hébreu présent dans la petite cour du Temple de choisir qui de Jésus ou de Barabbas (un brigand) échappera à l'exécution. Or cette « foule » s'exclame, selon les textes, « Libérez Barabbas », laissant du même coup exécuter Jésus.
Ecce Homo, peinture d’Antonello de Messine vers 1473.
Cet épisode est probablement à l'origine de croyances selon lesquelles le peuple juif aurait été responsable de la mort du Christ (voir déicide). Cette interprétation a été combattue par l'Église au moins depuis le concile de Trente, ainsi qu'en témoigne le catéchisme du Concile de Trente (1566)[réf. nécessaire], et le catéchisme de l'Église catholique promulgué en 1991. Une survivance de cette croyance est restée jusqu'en 1959 dans la prière du Vendredi saint (Oremus et pro perfidis judaeis).
La Crucifixion D’après l’Évangile, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l’exécution. D’après les évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc (Brown et al. 628). Paul cite aussi un Rufus dans son Épître aux Romains Rm 16. 13. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations Os 10. 8.
Jésus a été livré à la sixième heure de la nuit pour être crucifié (minuit)(Jn 19:14-16). On doit prendre garde à ne pas confondre cette sixième heure avec celle dont il est question en Mt 27:45, puisqu'il s'agit du jour dans ce dernier passage.
Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques déclarent qu’il est proposé à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d’après les Évangiles synoptiques, à la troisième heure du jour (9 h).
Les Évangiles synoptiques ajoutent que la croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesus Nazarenus Rex Iudæorum, « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». L’Évangile selon Jean précise que Pilate a rédigé cette inscription sur un titulus (écriteau), en hébreu, en latin et en grec ancien.
Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie de Ps 22. 18. D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux, Dismas (le bon larron), gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre, Gesmas ou Gestas (le mauvais larron), est considéré comme voué à l’enfer. Dismas est considéré comme le premier saint de l'Eglise2, canonisé par le Christ lui même : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » - Luc 23-433. sans étape intermédiaire, ni œuvres, ni baptême, par la foi seule.
Crucifixion, par Albrecht Altdorfer
Datation des événements D’après les Évangiles, Jésus aurait été crucifié le jour de la Pâque, la veille de la Fête du premier Jour des Pains sans levain, qui est aussi un Shabbat. Afin de bien comprendre la séquence des événements de la période de la passion de Jésus-Christ, on doit tenir compte des faits suivants :
Pour les juifs de cette époque, les jours commençaient et finissaient au coucher du soleil (Lv 23 :32).
Les jours n’avaient pas de noms mais étaient numérotés, du premier au septième jour, comme lors du récit de la création (Gen 1:1 – Gen 2:3).
Le jour durait douze heures (Jn 11:9). Il s’ensuit que la nuit comptait douze heures aussi.
Le récit biblique de la passion n’inclut pas les mots vendredi, dimanche, midi ou minuit.
Le jour de la Pâque est suivi du premier jour des pains sans levain, qui est aussi un Shabbat (Lv 23 :7).
Jésus-Christ ayant affirmé qu’il serait «trois jours et trois nuits dans le sein de la terre» (Mt 12 :39-40) et sachant qu’il est donné comme déjà ressuscité le matin du premier jour de la semaine (Mt 28:1), on peut en déduire que la résurrection avait eu lieu la veille, soit le septième jour de la semaine, à la même heure que celle de sa mort (72 heures après), après la neuvième heure du jour (Mt 27:46).
Les Évangiles situent la mort de Jésus (Jn 19. 42) le jour de la préparation de la Pâque juive, le 14 Nissan. À partir des éléments du Nouveau Testament, associés à la connaissance d’événements historiques et astronomiques, les historiens datent généralement l’événement supposé de la Passion du Christ entre 28 et 33, fin mars ou début avril.
Deux dates sont plus fréquemment avancées :
le vendredi 7 avril 30, pleine lune le jeudi 6 avril à 23h56 ;
le vendredi 3 avril 33, pleine lune le 3 avril à 15h02. Ce même jour, une éclipse partielle de lune théoriquement visible à Jérusalem eut lieu vers 17h51 à 18h33 (heures locales) : cette éclipse a pu être rapprochée de l’éclipse de soleil (impossible au moment de la pleine lune) décrite dans les Évangiles synoptiques (Mt 27. 45|Mc 15. 33|Lc 23. 44).
le 26 avril 33 de notre ère – or Jésus serait né en -7 ce qui lui donnerait environ 40 ans ; de plus il serait né avant le nouvel an juif donc entre mi-septembre et mi-octobre -7 de notre ère (en Terre sainte aussi les nuits sont froides en hiver et le bétail dort à l'abri) ; quant à l'étoile, il s'agirait d'un alignement de planètes de notre système solaire[réf. nécessaire]. Il y aurait bien eu un tremblement de terre dans cette région par contre
Panneau du chemin de croix d’Albrecht Altdorfer, vers 1509-1516
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois