Doolores a écrit :En fin de compte, d'après moi ça signifie :
"On récolte ce que l'on sème"
La personne qui attend sur les bords de la rivière peut aussi récolter ce qu'il sème. Parce qu'il peut souffrir s'il attend trop, ce qui le portera à faire du ressentiment ou être chanceux s'il voit le corps de son ennemi flotter sur la rivière dès la première journée, mais peut être se sentir coupable de l'avoir souhaité que son ennemi descende la rivière mort, ou bien encore qu'il fasse un pardon façon Jean Monbourquette, pour se guérir de ses souffrances, loin de la rivière.
Jean Monbourquette est mort en 2011 et a vécu 78 ans, c'est la référence au Québec pour savoir "Comment pardonner", il y a même un centre à Montréal pour le faire correctement et des groupes qui sont crée pour le faire à l'extérieure de Montréal.
La première étape du pardon selon lui, est de ne pas se venger.
Ce qui doit inclure de ne pas vouloir de mal même en pensée à son agresseur j'imagine, mais qui ne doit pas être évident, surtout avec quelqu'un qui a tué votre enfants.
1)Commencez par décider de ne pas vous venger. Donc de ne pas lui mettre votre poing sur la figure, alors que vous auriez d’excellentes raisons de passer à l’acte. Vue de l’extérieur, cette décision d’arrêter la spirale de la violence semble peu spectaculaire. Elle requiert pourtant de votre part une grande force de caractère.
2)Reconnaissez que cette agression vous blesse, sans faire semblant qu'il ne s'est rien passé. Oubliez tous les « mêmes pas mal » que vous vous êtes inventés pour vous protéger.
3)Trouvez ensuite une oreille bienveillante pour évoquer votre blessure. Elle vous permettra de mettre des mots sur ce qui vous est arrivé. Cette écoute vous aidera à ne pas les laisser enfouis tout au fond de vous durant des années.
4)Identifiez ce que vous avez perdu à l’occasion de cette altercation pour en faire le deuil. Sans doute un bien réel ou symbolique qui vous tient à cœur. Qui n’est cependant qu’une partie de vous-même.
5)Acceptez que le désir de vengeance soit encore vivant en vous, malgré la démarche que vous avez initiée Ce n’est pas parce que vous avez renoncé à riposter à la première étape que vous ne ressentez pas encore de la colère.
6) Décidez maintenant de vous pardonner à vous-même, comme un cadeau que vous vous offrez. Dans la troisième partie, nous verrons que cette réconciliation peut être l'occasion de s'accepter comme un être fragile et limité.
7) Analysez comme un scientifique les raisons qui aux yeux de votre agresseur pouvaient motiver son acte.
8)Cherchez comment utiliser dans cet échec de quoi grandir malgré tout, en refusant de s’enfermer dans le statut de victime. Vous n’aimeriez surtout pas revivre ce moment-là. Mais, de fait, cette agression vous a peut-être permis d’acquérir une nouvelle compétence, de découvrir une autre réalité.
9)Prenez le temps de sentir que vous êtes probablement déjà pardonné par plus grand que vous. Dans la sixième étape, vous décidiez de vous réconcilier avec vous-même de façon volontaire. Là vous percevez que ce pardon vous est donné gratuitement.
10) Décidez de ne plus vous acharner à vouloir pardonner à votre agresseur si vous n’y réussissez pas. Vous avez déjà tant fait pour y parvenir.
11) Remettez plutôt ce souhait à Dieu. À Lui de faire le travail sur cette terre ou plus tard.
12) Il vous reste à décider de renouer la relation mais aussi d’y mettre fin, si vous sentez que vous avez réussi à pardonner, Vous voilà libre de choisir l’une des deux options.