UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 12/03/2012 à 16:47
Des "briques" élémentaires de la vie créées dans une comète artificielle
Des "briques" élémentaires ayant pu contribuer à l'apparition de la vie sur Terre ont été identifiées pour la première fois dans une comète, minuscule amas de glace créé artificiellement en laboratoire, annonce lundi le CNRS, principal organisme public de recherche en France.
Si de nombreuses études complémentaires restent nécessaires pour s'en assurer, ces résultats obtenus par une équipe franco-allemande suggèrent "que les premières structures moléculaires de la vie auraient pu se former dans le milieu interstellaire et cométaire, avant d'atterrir sur la Terre primitive lors de la chute de météorites et de comètes", écrit le CNRS.
Ces résultats figurent dans une étude publiée sur internet par la revue ChemPlusChem.
Pour les besoins de la mission spatiale européenne Rosetta, dont la sonde a été lancée en 2004 et doit atterrir en 2015 sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko pour en étudier la composition, les chercheurs ont fabriqué artificiellement une comète dans leur laboratoire.
L'idée était d'essayer d'anticiper les résultats de la sonde Rosetta en analysant les constituants d'une "glace interstellaire/cométaire simulée", précise le communiqué.
L'équipe de Louis Le Sergeant d'Hendecourt s'est chargée de fabriquer cette micro-comète à l'Institut d'astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud), dans des conditions extrêmes semblables à celles de l'espace (-200°C et sous vide), à partir d'éléments existant dans le milieu interstellaire (fluorure de magnésium solide, eau, ammoniac et méthanol), le tout irradié par des ultraviolets, comme ceux produits par le soleil.
"Au bout de dix jours, ils ont obtenu quelques précieux microgrammes de matière organique artificielle", envoyée pour analyse à l'Institut de chimie de Nice (Université Nice Sophia Antipolis/CNRS).
Ancêtre de l'ADN
A l'aide d'une technologie de pointe, l'équipe d'Uwe Meierhenrich et de Cornelia Meinert a "pu identifier 26 acides aminés dans cette comète artificielle, là où les précédentes expériences internationales avaient trouvé seulement trois acides aminés", explique le CNRS.
Surtout, "ils ont aussi découvert ce que personne n'avait observé avant eux", six acides dits "diaminés", dont un composé (la N-(2-Aminoethyl)glycine) qui pourrait être un des ancêtres de l'ADN terrestre.
La molécule d'APN (acide peptidique nucléique) est en effet un "squelette" composé d'une répétition de N-(2-aminoethyl)-glycine, similaire à l'ADN.
Certains scientifiques ont émis l'hypothèse, encore très contestée, que des formes de vie primitives sur Terre ont pu utiliser cet APN, à la structure simple et extrêmement résistante, comme matériel génétique. L'APN aurait ensuite bien plus tard évolué pour donner naissance notamment à l'ADN présent aujourd'hui dans toutes les cellules vivantes.
L'étape suivante est de déterminer les conditions de pression, de température, d'acidité, etc. dans lesquelles cet acide diaminé découvert dans la comète artificielle a pu ensuite former de l'APN.
"Pour mener à bien ce nouveau projet, les chercheurs ont déjà commencé à constituer une collaboration avec deux grandes équipes, l'une américaine et l'autre anglaise", dit le CNRS.
L'été dernier, des analyses menées par des chercheurs américains sur une dizaine de météorites riches en carbone avaient montré qu'elles contenaient certains éléments de base de l'ADN dans une plus grande quantité et diversité qu'estimées jusqu'alors.
Les premiers acides aminés ont été détectés dans des météorites dans les années 1960, mais les scientifiques n'étaient pas sûrs qu'ils aient été créés dans l'espace ou aient résulté d'une contamination au contact de la vie sur la Terre.
Des "briques" élémentaires de la vie créées dans une comète artificielle
Des "briques" élémentaires ayant pu contribuer à l'apparition de la vie sur Terre ont été identifiées pour la première fois dans une comète, minuscule amas de glace créé artificiellement en laboratoire, annonce lundi le CNRS, principal organisme public de recherche en France.
Si de nombreuses études complémentaires restent nécessaires pour s'en assurer, ces résultats obtenus par une équipe franco-allemande suggèrent "que les premières structures moléculaires de la vie auraient pu se former dans le milieu interstellaire et cométaire, avant d'atterrir sur la Terre primitive lors de la chute de météorites et de comètes", écrit le CNRS.
Ces résultats figurent dans une étude publiée sur internet par la revue ChemPlusChem.
Pour les besoins de la mission spatiale européenne Rosetta, dont la sonde a été lancée en 2004 et doit atterrir en 2015 sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko pour en étudier la composition, les chercheurs ont fabriqué artificiellement une comète dans leur laboratoire.
L'idée était d'essayer d'anticiper les résultats de la sonde Rosetta en analysant les constituants d'une "glace interstellaire/cométaire simulée", précise le communiqué.
L'équipe de Louis Le Sergeant d'Hendecourt s'est chargée de fabriquer cette micro-comète à l'Institut d'astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud), dans des conditions extrêmes semblables à celles de l'espace (-200°C et sous vide), à partir d'éléments existant dans le milieu interstellaire (fluorure de magnésium solide, eau, ammoniac et méthanol), le tout irradié par des ultraviolets, comme ceux produits par le soleil.
"Au bout de dix jours, ils ont obtenu quelques précieux microgrammes de matière organique artificielle", envoyée pour analyse à l'Institut de chimie de Nice (Université Nice Sophia Antipolis/CNRS).
Ancêtre de l'ADN
A l'aide d'une technologie de pointe, l'équipe d'Uwe Meierhenrich et de Cornelia Meinert a "pu identifier 26 acides aminés dans cette comète artificielle, là où les précédentes expériences internationales avaient trouvé seulement trois acides aminés", explique le CNRS.
Surtout, "ils ont aussi découvert ce que personne n'avait observé avant eux", six acides dits "diaminés", dont un composé (la N-(2-Aminoethyl)glycine) qui pourrait être un des ancêtres de l'ADN terrestre.
La molécule d'APN (acide peptidique nucléique) est en effet un "squelette" composé d'une répétition de N-(2-aminoethyl)-glycine, similaire à l'ADN.
Certains scientifiques ont émis l'hypothèse, encore très contestée, que des formes de vie primitives sur Terre ont pu utiliser cet APN, à la structure simple et extrêmement résistante, comme matériel génétique. L'APN aurait ensuite bien plus tard évolué pour donner naissance notamment à l'ADN présent aujourd'hui dans toutes les cellules vivantes.
L'étape suivante est de déterminer les conditions de pression, de température, d'acidité, etc. dans lesquelles cet acide diaminé découvert dans la comète artificielle a pu ensuite former de l'APN.
"Pour mener à bien ce nouveau projet, les chercheurs ont déjà commencé à constituer une collaboration avec deux grandes équipes, l'une américaine et l'autre anglaise", dit le CNRS.
L'été dernier, des analyses menées par des chercheurs américains sur une dizaine de météorites riches en carbone avaient montré qu'elles contenaient certains éléments de base de l'ADN dans une plus grande quantité et diversité qu'estimées jusqu'alors.
Les premiers acides aminés ont été détectés dans des météorites dans les années 1960, mais les scientifiques n'étaient pas sûrs qu'ils aient été créés dans l'espace ou aient résulté d'une contamination au contact de la vie sur la Terre.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP:13/03/2012 à 18:36
Sicile: l'éclairage d'une ville éteint en raison des dettes de la mairie
L'éclairage des rues d'une petite ville sicilienne, Monreale, à proximité de Palerme, a été éteint, la mairie n'ayant pas payé des factures d'un montant d'un million d'euros au fournisseur d'électricité, rapportent les sites internet des quotidiens italiens.
La mairie, de droite, doit un million d'euros à la société Gemmo pour l'illumination des rues mais également 600.000 euros à la société Giordano, qui s'occupe du transport local et a demandé la saisie de biens appartenant à la municipalité pour recouvrer la dette.
La ville est célèbre pour sa cathédrale construite au XIIème siècle et attire de nombreux touristes.
"La situation devient chaque jour plus dramatique", estime Massimiliano Lo Biondo, conseiller municipal de Monreale appartenant au Parti démocrate (PD, gauche).
"Les habitants ne se sentent pas en sécurité et les commerçants payent les conséquences d'une réduction des services publics", a-t-il ajouté, selon le site du Corriere della Sera.
De nombreuses municipalités italiennes ont de plus en plus de difficultés à boucler leur budget après des années de dépenses incontrôlées, alors que le gouvernement de Mario Monti a imposé une sévère cure d'austérité pour assainir les finances publiques du pays.
Sicile: l'éclairage d'une ville éteint en raison des dettes de la mairie
L'éclairage des rues d'une petite ville sicilienne, Monreale, à proximité de Palerme, a été éteint, la mairie n'ayant pas payé des factures d'un montant d'un million d'euros au fournisseur d'électricité, rapportent les sites internet des quotidiens italiens.
La mairie, de droite, doit un million d'euros à la société Gemmo pour l'illumination des rues mais également 600.000 euros à la société Giordano, qui s'occupe du transport local et a demandé la saisie de biens appartenant à la municipalité pour recouvrer la dette.
La ville est célèbre pour sa cathédrale construite au XIIème siècle et attire de nombreux touristes.
"La situation devient chaque jour plus dramatique", estime Massimiliano Lo Biondo, conseiller municipal de Monreale appartenant au Parti démocrate (PD, gauche).
"Les habitants ne se sentent pas en sécurité et les commerçants payent les conséquences d'une réduction des services publics", a-t-il ajouté, selon le site du Corriere della Sera.
De nombreuses municipalités italiennes ont de plus en plus de difficultés à boucler leur budget après des années de dépenses incontrôlées, alors que le gouvernement de Mario Monti a imposé une sévère cure d'austérité pour assainir les finances publiques du pays.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Luxe
Toujours plus de design et de luxe sur les plages privées françaises
(AFP) - Même si leur image est parfois ternie par les critiques des défenseurs de l'environnement ou des dérives symbolisées par la célébrissime "Voile rouge" à Ramatuelle (Var) qui va être rasée, les plages privées ne connaissent pas la crise, pariant sur le luxe.
Transats moelleux autour de palmiers, bars design, jeux de lumières savamment étudiés, nourriture soignée, vins sélectionnés: rien n'est jamais trop beau sur le sable fin. Et la saison qui va s'ouvrir d'ici un mois devrait le confirmer, à voir les différents exposants au troisième Salon international des plages, le seul en France, qui se tient jusqu'à jeudi à La Grande Motte.
La tendance 2012 accentue encore l'impression de douceur de vivre avec du mobilier chic destiné à offrir dans ces installations démontables, un esprit lounge avec ambiances chaleureuses et conviviales. Sans oublier la touche de verdure, sorte de faux jardins des plages.
"On recherche avant tout la qualité", assure Jérôme Catanzano, patron d'un établissement au Cap d'Agde.
"Sur une plage privée, on doit pouvoir bien manger, bien boire, se détendre, bronzer, s'amuser", décline Mathias Barrios, l'initiateur de ce salon, où sont aussi présentées les dernières innovations: un parasol résistant au vent, des luminaires nomades, un toit en lames mobiles et motorisées qui obéissent à une station météo intégrée, des canapés et coussins "aux formes sensuelles"...
L'autre nouveauté concerne les handicapés pour lesquels la loi rendra obligatoire des infrastructures d'accueil en 2015. Dans ces établissements, outre le chemin de plage permettant de rouler sur le sable, on trouvait déjà parfois des fauteuils permettant aux handicapés d'aller dans l'eau. Voici désormais le transat rehaussé destiné aux personnes à mobilité réduite ou âgées.
Locomotive du tourisme haut de gamme
"Pour une station balnéaire, la plage privée est une locomotive du tourisme haut de gamme. La demande de la clientèle est de plus en plus forte. L'intérêt est toujours d'offrir de nouveaux services", explique Jérôme Arnaud, le directeur de la Grande Motte, où 15 établissements de genre sont installés, représentant 1.500 emplois.
En attendant le résultat d'un audit national, actuellement en cours, pour avoir un décompte plus précis, René Colomban, président de la Fédération nationale des plages restaurants (FNPR), dénombre quelque 1.500 plages privées, dont 800 sur les bords de la Méditerranée, 100 en Corse ou 400 sur la façade atlantique, soit 15.000 salariés saisonniers pour un chiffre d'affaires d'environ 750 millions d'euros.
Ce poids dans l'économie touristique n'empêche pas des guerres larvées avec riverains, commerçants ou écologistes. Avec souvent des reproches similaires: dépassements de superficie ou pratique d'activités non autorisées. Le dernier rapport de la Cour des comptes a confirmé ce contournement de la réglementation, notamment à la Grande Motte.
La FNPR, qui déplore un esprit "un peu trop comptable" des magistrats, convient cependant que certains, à l'image de la Voile rouge sur la plage de Pampelonne, ont exagéré. Elle accepte l'idée d'un renforcement par l'Etat des contrôles, et surtout des sanctions en cas de non respect du cahier des charges, spécifique à chaque mairie.
En échange, René Colomban aimerait recevoir l'assurance que "les plages privées vont conserver l'autorisation d'occuper 20% du domaine public", alors que "certains décrets ont remis ce droit en question", notamment à Ramatuelle. "Les plagistes vont de plus en plus vers le développement durable. Ils se sentent les gardiens du littoral", plaide-t-il.
Toujours plus de design et de luxe sur les plages privées françaises
(AFP) - Même si leur image est parfois ternie par les critiques des défenseurs de l'environnement ou des dérives symbolisées par la célébrissime "Voile rouge" à Ramatuelle (Var) qui va être rasée, les plages privées ne connaissent pas la crise, pariant sur le luxe.
Transats moelleux autour de palmiers, bars design, jeux de lumières savamment étudiés, nourriture soignée, vins sélectionnés: rien n'est jamais trop beau sur le sable fin. Et la saison qui va s'ouvrir d'ici un mois devrait le confirmer, à voir les différents exposants au troisième Salon international des plages, le seul en France, qui se tient jusqu'à jeudi à La Grande Motte.
La tendance 2012 accentue encore l'impression de douceur de vivre avec du mobilier chic destiné à offrir dans ces installations démontables, un esprit lounge avec ambiances chaleureuses et conviviales. Sans oublier la touche de verdure, sorte de faux jardins des plages.
"On recherche avant tout la qualité", assure Jérôme Catanzano, patron d'un établissement au Cap d'Agde.
"Sur une plage privée, on doit pouvoir bien manger, bien boire, se détendre, bronzer, s'amuser", décline Mathias Barrios, l'initiateur de ce salon, où sont aussi présentées les dernières innovations: un parasol résistant au vent, des luminaires nomades, un toit en lames mobiles et motorisées qui obéissent à une station météo intégrée, des canapés et coussins "aux formes sensuelles"...
L'autre nouveauté concerne les handicapés pour lesquels la loi rendra obligatoire des infrastructures d'accueil en 2015. Dans ces établissements, outre le chemin de plage permettant de rouler sur le sable, on trouvait déjà parfois des fauteuils permettant aux handicapés d'aller dans l'eau. Voici désormais le transat rehaussé destiné aux personnes à mobilité réduite ou âgées.
Locomotive du tourisme haut de gamme
"Pour une station balnéaire, la plage privée est une locomotive du tourisme haut de gamme. La demande de la clientèle est de plus en plus forte. L'intérêt est toujours d'offrir de nouveaux services", explique Jérôme Arnaud, le directeur de la Grande Motte, où 15 établissements de genre sont installés, représentant 1.500 emplois.
En attendant le résultat d'un audit national, actuellement en cours, pour avoir un décompte plus précis, René Colomban, président de la Fédération nationale des plages restaurants (FNPR), dénombre quelque 1.500 plages privées, dont 800 sur les bords de la Méditerranée, 100 en Corse ou 400 sur la façade atlantique, soit 15.000 salariés saisonniers pour un chiffre d'affaires d'environ 750 millions d'euros.
Ce poids dans l'économie touristique n'empêche pas des guerres larvées avec riverains, commerçants ou écologistes. Avec souvent des reproches similaires: dépassements de superficie ou pratique d'activités non autorisées. Le dernier rapport de la Cour des comptes a confirmé ce contournement de la réglementation, notamment à la Grande Motte.
La FNPR, qui déplore un esprit "un peu trop comptable" des magistrats, convient cependant que certains, à l'image de la Voile rouge sur la plage de Pampelonne, ont exagéré. Elle accepte l'idée d'un renforcement par l'Etat des contrôles, et surtout des sanctions en cas de non respect du cahier des charges, spécifique à chaque mairie.
En échange, René Colomban aimerait recevoir l'assurance que "les plages privées vont conserver l'autorisation d'occuper 20% du domaine public", alors que "certains décrets ont remis ce droit en question", notamment à Ramatuelle. "Les plagistes vont de plus en plus vers le développement durable. Ils se sentent les gardiens du littoral", plaide-t-il.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 14/03/2012 à 18:41
Des fossiles trouvés en Chine appartiendraient à une espèce humaine inconnue
Des fossiles de l'âge de pierre découverts en Chine paraissent appartenir à une espèce humaine jusqu'alors inconnue ou tout au moins inclassable, apportant un nouvel éclairage à l'évolution de l'homme et du peuplement de l'Asie, selon des recherches publiées mercredi.
Des fossiles d'au moins trois individus montrent que ces derniers présentaient un mélange inhabituel de caractéristiques archaïques et modernes, soulignent les paléoanthropologues chinois et australiens dont la communication paraît dans la revue scientifique américaine PloS One (Public Library of Science).
Une telle espèce humaine ayant vécu aussi récemment n'avait jamais été découverte en Asie de l'Est, soulignent-ils, précisant que ces hommes remontent à une période allant de 14.500 à 11.500 ans avant notre ère. Il fallait jusqu'à présent remonter à plus de 100.000 ans pour trouver dans cette partie du monde des fossiles différents de ceux de l'homo sapiens.
Cette espèce était contemporaine des hommes modernes du tout début de l'agriculture en Chine, relèvent ces chercheurs dirigés par les professeurs Darren Curnoe, de l'Université australienne de Nouvelles-Galles du Sud, et Ji Xueping, de l'Institut d'archéologie du Yunnan.
Photographe : AFP :
Des fermiers chinois cherchent des fossiles dans une grotte du Yunnan, en 2007
Les paléoanthropologues se montrent très prudents quant à la classification de ces fossiles, en raison de la mosaïque rare des traits anatomiques qu'ils révèlent.
"Ces nouveaux fossiles pourraient bien être ceux d'espèces inconnues ayant survécu jusqu'à la fin de l'ère glaciaire il y a environ 11.000 ans", relève le professeur Curnoe.
"Ils pourraient aussi représenter des descendants de peuplades d'humains modernes inconnues qui auraient émigré d'Afrique plus tôt et n'auraient pas contribué génétiquement aux populations actuelles", comme c'est le cas avec l'homme de Neandertal, disparu il y a environ 30.000 ans, ajoute-t-il.
"Peuple du cerf rouge"
Les restes fossilisés d'au moins trois de ces individus ont été mis au jour en 1989 dans la grotte de Maludong --grotte du cerf rouge en chinois-- située près de Mengzi dans la province du Yunnan (sud). Ces fossiles n'ont pas été étudiés avant 2008.
Un géologue chinois a découvert le fossile d'un quatrième squelette partiel en 1979 dans une autre grotte près du village de Longlin, dans la région autonome du Guangxi, limitrophe du Yunnan. Ce fossile est resté encastré dans un bloc de roche jusqu'en 2009, quand cette même équipe l'a extrait et reconstitué.
Les crânes et les dents provenant des grottes de Maludong et Longlin sont très similaires et révèlent un mélange de traits archaïques et modernes, ainsi que des caractéristiques jamais vues auparavant.
Malgré le fait que l'Asie compte aujourd'hui plus de la moitié de la population du globe, les paléoanthropologues savent peu de choses de la manière dont les humains modernes y ont évolué après que leurs ancêtres se furent installés en Eurasie il y a 70.000 ans, observe le professeur Curnoe.
Les recherches ont souffert du manque de fossiles en Asie et du peu de compréhension de leur importance et de leur âge pour ceux qui ont été découverts. Ceci explique pourquoi l'Asie ne connaît pas "de cousins aux Européens dans l'évolution des humains dans cette région depuis l'apparition des premiers hommes modernes", selon les auteurs de cette recherche.
"La découverte des ces nouveaux humains baptisés peuple du cerf rouge --qu'ils chassaient pour se nourrir-- ouvre le prochain chapitre dans l'histoire de notre évolution, celui de l'Asie, et cette histoire n'en est qu'à ses débuts", juge le professeur Curnoe.
Des fossiles trouvés en Chine appartiendraient à une espèce humaine inconnue
Des fossiles de l'âge de pierre découverts en Chine paraissent appartenir à une espèce humaine jusqu'alors inconnue ou tout au moins inclassable, apportant un nouvel éclairage à l'évolution de l'homme et du peuplement de l'Asie, selon des recherches publiées mercredi.
Des fossiles d'au moins trois individus montrent que ces derniers présentaient un mélange inhabituel de caractéristiques archaïques et modernes, soulignent les paléoanthropologues chinois et australiens dont la communication paraît dans la revue scientifique américaine PloS One (Public Library of Science).
Une telle espèce humaine ayant vécu aussi récemment n'avait jamais été découverte en Asie de l'Est, soulignent-ils, précisant que ces hommes remontent à une période allant de 14.500 à 11.500 ans avant notre ère. Il fallait jusqu'à présent remonter à plus de 100.000 ans pour trouver dans cette partie du monde des fossiles différents de ceux de l'homo sapiens.
Cette espèce était contemporaine des hommes modernes du tout début de l'agriculture en Chine, relèvent ces chercheurs dirigés par les professeurs Darren Curnoe, de l'Université australienne de Nouvelles-Galles du Sud, et Ji Xueping, de l'Institut d'archéologie du Yunnan.
Photographe : AFP :
Des fermiers chinois cherchent des fossiles dans une grotte du Yunnan, en 2007
Les paléoanthropologues se montrent très prudents quant à la classification de ces fossiles, en raison de la mosaïque rare des traits anatomiques qu'ils révèlent.
"Ces nouveaux fossiles pourraient bien être ceux d'espèces inconnues ayant survécu jusqu'à la fin de l'ère glaciaire il y a environ 11.000 ans", relève le professeur Curnoe.
"Ils pourraient aussi représenter des descendants de peuplades d'humains modernes inconnues qui auraient émigré d'Afrique plus tôt et n'auraient pas contribué génétiquement aux populations actuelles", comme c'est le cas avec l'homme de Neandertal, disparu il y a environ 30.000 ans, ajoute-t-il.
"Peuple du cerf rouge"
Les restes fossilisés d'au moins trois de ces individus ont été mis au jour en 1989 dans la grotte de Maludong --grotte du cerf rouge en chinois-- située près de Mengzi dans la province du Yunnan (sud). Ces fossiles n'ont pas été étudiés avant 2008.
Un géologue chinois a découvert le fossile d'un quatrième squelette partiel en 1979 dans une autre grotte près du village de Longlin, dans la région autonome du Guangxi, limitrophe du Yunnan. Ce fossile est resté encastré dans un bloc de roche jusqu'en 2009, quand cette même équipe l'a extrait et reconstitué.
Les crânes et les dents provenant des grottes de Maludong et Longlin sont très similaires et révèlent un mélange de traits archaïques et modernes, ainsi que des caractéristiques jamais vues auparavant.
Malgré le fait que l'Asie compte aujourd'hui plus de la moitié de la population du globe, les paléoanthropologues savent peu de choses de la manière dont les humains modernes y ont évolué après que leurs ancêtres se furent installés en Eurasie il y a 70.000 ans, observe le professeur Curnoe.
Les recherches ont souffert du manque de fossiles en Asie et du peu de compréhension de leur importance et de leur âge pour ceux qui ont été découverts. Ceci explique pourquoi l'Asie ne connaît pas "de cousins aux Européens dans l'évolution des humains dans cette région depuis l'apparition des premiers hommes modernes", selon les auteurs de cette recherche.
"La découverte des ces nouveaux humains baptisés peuple du cerf rouge --qu'ils chassaient pour se nourrir-- ouvre le prochain chapitre dans l'histoire de notre évolution, celui de l'Asie, et cette histoire n'en est qu'à ses débuts", juge le professeur Curnoe.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 14/03/2012 à 19:17
De petits mammifères se sont taillés une place dans l'évolution à coups de molaires
C'est en perfectionnant sans cesse leurs dents pour mieux se nourrir de plantes que des petits mammifères préhistoriques similaires aux rongeurs actuels, les Multituberculés, ont commencé à prospérer bien avant la disparition des dinosaures, suggère une étude publiée mercredi.
Traditionnellement, les paléontologues considèrent qu'il aura fallu attendre l'extinction massive des dinosaures voici environ 66 millions d'années pour que des niches écologiques se libèrent et que l'évolution des mammifères explose.
Avant cela, les mammifères primitifs n'auraient été que des petites créatures nocturnes et insectivores, sous pression constante de ces terribles prédateurs reptiliens.
Cependant, au moins un ordre de mammifères a commencé à se diversifier 20 millions d'années avant la disparition des dinosaures, à la fin du Crétacé, et leur a survécu bien longtemps.
Selon les recherches dirigées par Gregory Wilson, paléontologue à l'Université de Washington à Seattle (Etats-Unis), cet exploit serait notamment lié à leur dentition en constante évolution.
"Ces mammifères ont été capables d'évoluer rapidement en termes de nombre d'espèces, de taille et de formes de dents, ce qui a influencé ce qu'ils pouvaient manger", estime-t-il.
Photographe : Daniel Garcia, AFP :
Reconstitution d'un 'cronopio dentiacutus', mammifère équipé de canines proéminentes, exposée à Buenos Aires
Plus précisément, c'est en développant et en multipliant les bosses ("tubercules") situées à la surface de leurs molaires que les différences espèces de Multituberculés auraient si bien réussi. Car ces dents leur permettaient de se nourrir essentiellement des plantes à fleurs (Angiospermes) qui commençaient à se généraliser à la surface de notre planète.
Voici environ 170 millions d'années, les Multituberculés avaient à peu près la taille d'une souris. Puis, les plantes à fleurs ont commencé à apparaître sur Terre (il y a 140 millions d'années) et ces petits animaux de seulement quelques grammes se sont mis à grandir, certaines espèces ayant atteint la taille d'un castor pesant 5 kg.
La mâchoire des Multituberculés était incapable de mouvement latéral et ils mâchaient en frottant leurs dents d'avant en arrière, d'où l'intérêt pour eux de multiplier les aspérités de leurs molaires pour mieux broyer les végétaux.
Gregory Wilson et son équipe ont ainsi modélisé en 3D les dents de 41 espèces de Multituberculés et ont conclu que plus ces espèces se diversifiaient et évoluaient, plus elles avaient tendance à développer des "bosses" sur les molaires, au détriment de leurs prémolaires tranchantes qui devenaient de moins en moins proéminentes au fil du temps.
Alors que les carnivores ont une structure dentaire assez simple, avec environ 110 "bosses" par rangée de dents, celle des Multituberculés est devenue de plus en plus complexe, certaines espèces ayant affiché jusqu'à 348 bosses par rangée de dents, souligne le chercheur.
Plus tard, d'autres types de mammifères, comme les primates ou les ongulés, se sont adaptées eux aussi pour consommer davantage de végétaux. Mais au lieu de multiplier les aspérités sur leurs molaires, ils ont développé des prémolaires plus complexes dotées de davantage de bosses, indique l'étude, publiée par la revue britannique Nature.
Après l'extinction des dinosaures, primates, ongulés et rongeurs ont fini par prendre le dessus sur les Multituberculés. Moins compétitifs que leurs concurrents, ces derniers se sont à leur tour éteints voici quelque 34 millions d'années.
De petits mammifères se sont taillés une place dans l'évolution à coups de molaires
C'est en perfectionnant sans cesse leurs dents pour mieux se nourrir de plantes que des petits mammifères préhistoriques similaires aux rongeurs actuels, les Multituberculés, ont commencé à prospérer bien avant la disparition des dinosaures, suggère une étude publiée mercredi.
Traditionnellement, les paléontologues considèrent qu'il aura fallu attendre l'extinction massive des dinosaures voici environ 66 millions d'années pour que des niches écologiques se libèrent et que l'évolution des mammifères explose.
Avant cela, les mammifères primitifs n'auraient été que des petites créatures nocturnes et insectivores, sous pression constante de ces terribles prédateurs reptiliens.
Cependant, au moins un ordre de mammifères a commencé à se diversifier 20 millions d'années avant la disparition des dinosaures, à la fin du Crétacé, et leur a survécu bien longtemps.
Selon les recherches dirigées par Gregory Wilson, paléontologue à l'Université de Washington à Seattle (Etats-Unis), cet exploit serait notamment lié à leur dentition en constante évolution.
"Ces mammifères ont été capables d'évoluer rapidement en termes de nombre d'espèces, de taille et de formes de dents, ce qui a influencé ce qu'ils pouvaient manger", estime-t-il.
Photographe : Daniel Garcia, AFP :
Reconstitution d'un 'cronopio dentiacutus', mammifère équipé de canines proéminentes, exposée à Buenos Aires
Plus précisément, c'est en développant et en multipliant les bosses ("tubercules") situées à la surface de leurs molaires que les différences espèces de Multituberculés auraient si bien réussi. Car ces dents leur permettaient de se nourrir essentiellement des plantes à fleurs (Angiospermes) qui commençaient à se généraliser à la surface de notre planète.
Voici environ 170 millions d'années, les Multituberculés avaient à peu près la taille d'une souris. Puis, les plantes à fleurs ont commencé à apparaître sur Terre (il y a 140 millions d'années) et ces petits animaux de seulement quelques grammes se sont mis à grandir, certaines espèces ayant atteint la taille d'un castor pesant 5 kg.
La mâchoire des Multituberculés était incapable de mouvement latéral et ils mâchaient en frottant leurs dents d'avant en arrière, d'où l'intérêt pour eux de multiplier les aspérités de leurs molaires pour mieux broyer les végétaux.
Gregory Wilson et son équipe ont ainsi modélisé en 3D les dents de 41 espèces de Multituberculés et ont conclu que plus ces espèces se diversifiaient et évoluaient, plus elles avaient tendance à développer des "bosses" sur les molaires, au détriment de leurs prémolaires tranchantes qui devenaient de moins en moins proéminentes au fil du temps.
Alors que les carnivores ont une structure dentaire assez simple, avec environ 110 "bosses" par rangée de dents, celle des Multituberculés est devenue de plus en plus complexe, certaines espèces ayant affiché jusqu'à 348 bosses par rangée de dents, souligne le chercheur.
Plus tard, d'autres types de mammifères, comme les primates ou les ongulés, se sont adaptées eux aussi pour consommer davantage de végétaux. Mais au lieu de multiplier les aspérités sur leurs molaires, ils ont développé des prémolaires plus complexes dotées de davantage de bosses, indique l'étude, publiée par la revue britannique Nature.
Après l'extinction des dinosaures, primates, ongulés et rongeurs ont fini par prendre le dessus sur les Multituberculés. Moins compétitifs que leurs concurrents, ces derniers se sont à leur tour éteints voici quelque 34 millions d'années.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 15/03/2012 à 16:07
"L'amour c'est chiant", "les Japonaises n'aiment pas le sexe", disent-ils
"L'amour c'est chiant", "j'ai plus de 40 ans, je n'ai jamais fréquenté une seule fille", "je veux un époux qui gagne le plus d'argent possible", "les Japonaises n'aiment pas le sexe": ces réflexions de Nippons en disent long sur leur société jugée en mal de communication.
"Comment peut-on considérer que l'amour, qui est la chose la plus enrichissante que la vie ait à nous proposer soit +mendokusai+ ("barbant") et que des jeunes Japonais osent le dire", s'interroge la sociologue française Muriel Jolivet.
"Je vis au Japon depuis 1973, mais les Japonais continuent de me fasciner. J'entends et vois ici des choses incroyables que je ne verrais ni n'entendrais nulle part ailleurs", souligne l'universitaire qui, dans ses plus récents ouvrages "Japon, la crise des modèles" (éditions Picquier) et "Tokyo Instantanés" (Elytis), décortique les maux de la société nippone.
"Il suffit que j'allume la télévision cinq minutes et j'ai forcément une anecdote insensée à récolter". Et de citer en exemple le cas d'un Japonais "qui fait le tour du Japon déguisé en lapin rose pour se déstresser".
"Une femme m'a dit un jour +je déteste les enfants, j'ai franchement horreur de ça mais il fallait bien que je dise que je les aime pour pouvoir me marier+", raconte cette collectionneuse insatiable de réflexions "incroyables".
"Les Japonais sont des gens sensibles comme nous, qui pensent, qui souffrent, mais il y a une telle différence dans la manière d'exprimer ce qui est ressenti, dans la façon de contenir, que brusquement ils peuvent passer du contrôle absolu à la confidence totale. On dit rien ou on dit tout, et presque trop, et c'est cela qui m'intéresse", insiste-t-elle.
Dans sa quête de choses vues, lues, ou entendues, les relations amoureuses et le mariage sont un de ses thèmes de prédilection, dans un pays en mal d'enfants et où les esseulés sont de plus en plus nombreux.
"Le mariage a toujours été une obsession nationale au Japon avec des livres dissertant sur le sujet à n'en plus finir", explique-t-elle.
Aujourd'hui, l'on voit des filles de 35 à 40 ans se lancer à corps perdu dans des "campagnes de recherche de mari" ("konkatsu"), encouragées par les agences matrimoniales dont les publicités tapissent les métros, ou bien par les municipalités qui organisent de gigantesques soirées-rencontres ("machikon") de plusieurs milliers de personnes.
"Les filles qui ont aujourd'hui entre 35 et 40 ans ont été élevées par une mère qui était au foyer et qui leur a dit +surtout ne fais pas comme moi, fais des études, aie une carrière, aie les moyens d'être indépendante, libre+. Ces filles se sont défoncées pour travailler mais elles se rendent compte qu'on s'est arrangé pour qu'elles ne fassent pas ombrage aux hommes", assure Mme Jolivet.
Cette déception conduit les femmes à régresser et à rechercher l'époux le mieux armé pour affronter à deux un avenir incertain. Las, le mari idéal est de plus en plus rare.
"La précarité du travail fait que les hommes sont très rares à gagner 5 millions de yens (50.000 euros) par an à 30 ans", comme le souhaiteraient nombre de filles pour qui le pouvoir d'achat est, devant les sentiments, le facteur clé de sélection d'un prétendant.
"Les jeunes Japonais inquiètent en outre en raison d'une chute de libido, une baisse d'envie pour ce qui jusqu'à présent ne faisait pas l'ombre d'un doute, le chemin tout tracé vers le mariage, les enfants", souligne Mme Jolivet.
Elle cite le témoignage d'un homme de plus de 40 ans, qui "aimerait bien se marier mais n'a jamais fréquenté une seule fille de sa vie et ne sait pas ce qu'il pourrait lui dire, serait aussi démuni que face à une extra-terrestre".
"Ce désintérêt global est en train de dépeupler le pays avec un nombre croissant de célibataires à vie, individus qui n'existaient pas auparavant au Japon où 95% des personnes étaient mariées", rappelle-t-elle.
"Un des termes qui représentent le mieux les jeunes d'aujourd'hui est +atomawashi+ (reporter à plus tard), on y repensera demain", constate-t-elle.
Pour autant, en bonne connaisseuse de l'histoire du Japon et des Japonais, elle ne désespère pas car "ce qui est extraordinaire avec les Japonais c'est qu'ils retombent toujours sur leurs pieds".
"L'amour c'est chiant", "les Japonaises n'aiment pas le sexe", disent-ils
"L'amour c'est chiant", "j'ai plus de 40 ans, je n'ai jamais fréquenté une seule fille", "je veux un époux qui gagne le plus d'argent possible", "les Japonaises n'aiment pas le sexe": ces réflexions de Nippons en disent long sur leur société jugée en mal de communication.
"Comment peut-on considérer que l'amour, qui est la chose la plus enrichissante que la vie ait à nous proposer soit +mendokusai+ ("barbant") et que des jeunes Japonais osent le dire", s'interroge la sociologue française Muriel Jolivet.
"Je vis au Japon depuis 1973, mais les Japonais continuent de me fasciner. J'entends et vois ici des choses incroyables que je ne verrais ni n'entendrais nulle part ailleurs", souligne l'universitaire qui, dans ses plus récents ouvrages "Japon, la crise des modèles" (éditions Picquier) et "Tokyo Instantanés" (Elytis), décortique les maux de la société nippone.
"Il suffit que j'allume la télévision cinq minutes et j'ai forcément une anecdote insensée à récolter". Et de citer en exemple le cas d'un Japonais "qui fait le tour du Japon déguisé en lapin rose pour se déstresser".
"Une femme m'a dit un jour +je déteste les enfants, j'ai franchement horreur de ça mais il fallait bien que je dise que je les aime pour pouvoir me marier+", raconte cette collectionneuse insatiable de réflexions "incroyables".
"Les Japonais sont des gens sensibles comme nous, qui pensent, qui souffrent, mais il y a une telle différence dans la manière d'exprimer ce qui est ressenti, dans la façon de contenir, que brusquement ils peuvent passer du contrôle absolu à la confidence totale. On dit rien ou on dit tout, et presque trop, et c'est cela qui m'intéresse", insiste-t-elle.
Dans sa quête de choses vues, lues, ou entendues, les relations amoureuses et le mariage sont un de ses thèmes de prédilection, dans un pays en mal d'enfants et où les esseulés sont de plus en plus nombreux.
"Le mariage a toujours été une obsession nationale au Japon avec des livres dissertant sur le sujet à n'en plus finir", explique-t-elle.
Aujourd'hui, l'on voit des filles de 35 à 40 ans se lancer à corps perdu dans des "campagnes de recherche de mari" ("konkatsu"), encouragées par les agences matrimoniales dont les publicités tapissent les métros, ou bien par les municipalités qui organisent de gigantesques soirées-rencontres ("machikon") de plusieurs milliers de personnes.
"Les filles qui ont aujourd'hui entre 35 et 40 ans ont été élevées par une mère qui était au foyer et qui leur a dit +surtout ne fais pas comme moi, fais des études, aie une carrière, aie les moyens d'être indépendante, libre+. Ces filles se sont défoncées pour travailler mais elles se rendent compte qu'on s'est arrangé pour qu'elles ne fassent pas ombrage aux hommes", assure Mme Jolivet.
Cette déception conduit les femmes à régresser et à rechercher l'époux le mieux armé pour affronter à deux un avenir incertain. Las, le mari idéal est de plus en plus rare.
"La précarité du travail fait que les hommes sont très rares à gagner 5 millions de yens (50.000 euros) par an à 30 ans", comme le souhaiteraient nombre de filles pour qui le pouvoir d'achat est, devant les sentiments, le facteur clé de sélection d'un prétendant.
"Les jeunes Japonais inquiètent en outre en raison d'une chute de libido, une baisse d'envie pour ce qui jusqu'à présent ne faisait pas l'ombre d'un doute, le chemin tout tracé vers le mariage, les enfants", souligne Mme Jolivet.
Elle cite le témoignage d'un homme de plus de 40 ans, qui "aimerait bien se marier mais n'a jamais fréquenté une seule fille de sa vie et ne sait pas ce qu'il pourrait lui dire, serait aussi démuni que face à une extra-terrestre".
"Ce désintérêt global est en train de dépeupler le pays avec un nombre croissant de célibataires à vie, individus qui n'existaient pas auparavant au Japon où 95% des personnes étaient mariées", rappelle-t-elle.
"Un des termes qui représentent le mieux les jeunes d'aujourd'hui est +atomawashi+ (reporter à plus tard), on y repensera demain", constate-t-elle.
Pour autant, en bonne connaisseuse de l'histoire du Japon et des Japonais, elle ne désespère pas car "ce qui est extraordinaire avec les Japonais c'est qu'ils retombent toujours sur leurs pieds".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 16/03/2012 à 20:26
Mick Jagger et Keith Richards sont à nouveau copains :
les deux piliers des Rolling Stones, dont les relations ont souvent été tendues, viennent de "se parler, pendant un an", disent-ils dans une interview au magazine Rolling Stone.
Mick Jagger et Keith Richards ont indiqué au magazine avoir reforgé leur amitié, entachée de brouilleries et d'aigreurs notamment après la publication en 2010 de "La Vie", les mémoires de Keith Richards.
"Dans les années 1980, Keith et moi, on ne communiquait pas trop bien", dit Mick Jagger au magazine qui célèbre le 50e anniversaire du groupe dans son numéro actuel.
"Je me suis beaucoup occupé du côté commercial des Stones, surtout parce que personne d'autre n'avait l'air de vouloir le faire, mais j'ai compris avec le livre que Keith s'est senti exclu, c'est dommage. Il faut en sortir", dit-il.
"Mick a raison", ajoute Keith Richards, qui a fondé le groupe avec Mick Jagger en 1962 après s'être rencontrés dans une gare et avoir discuté de leur amour commun du blues américain.
"On a beaucoup parlé depuis un an, comme on ne l'avait pas fait depuis longtemps, et c'est extrêmement important pour moi", dit le guitariste, "le livre racontait mon histoire, comme je le voulais. Je sais que des passages étaient durs et ont été très commentés, cela a fait de la peine à Mick et je le regrette", dit-il.
Le site web de Rolling Stone avait indiqué il y a quelques jours que le groupe ne partirait pas en tournée cette année, leur 50e anniversaire étant célébré par un documentaire.
Mick Jagger et Keith Richards sont à nouveau copains :
les deux piliers des Rolling Stones, dont les relations ont souvent été tendues, viennent de "se parler, pendant un an", disent-ils dans une interview au magazine Rolling Stone.
Mick Jagger et Keith Richards ont indiqué au magazine avoir reforgé leur amitié, entachée de brouilleries et d'aigreurs notamment après la publication en 2010 de "La Vie", les mémoires de Keith Richards.
"Dans les années 1980, Keith et moi, on ne communiquait pas trop bien", dit Mick Jagger au magazine qui célèbre le 50e anniversaire du groupe dans son numéro actuel.
"Je me suis beaucoup occupé du côté commercial des Stones, surtout parce que personne d'autre n'avait l'air de vouloir le faire, mais j'ai compris avec le livre que Keith s'est senti exclu, c'est dommage. Il faut en sortir", dit-il.
"Mick a raison", ajoute Keith Richards, qui a fondé le groupe avec Mick Jagger en 1962 après s'être rencontrés dans une gare et avoir discuté de leur amour commun du blues américain.
"On a beaucoup parlé depuis un an, comme on ne l'avait pas fait depuis longtemps, et c'est extrêmement important pour moi", dit le guitariste, "le livre racontait mon histoire, comme je le voulais. Je sais que des passages étaient durs et ont été très commentés, cela a fait de la peine à Mick et je le regrette", dit-il.
Le site web de Rolling Stone avait indiqué il y a quelques jours que le groupe ne partirait pas en tournée cette année, leur 50e anniversaire étant célébré par un documentaire.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 15/03/2012 à 19:22
Chez les mouches, le mâle sombre dans l'alcool par frustration sexuelle
Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l'alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.
Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.
En revanche, ceux qui sont privés d'activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l'alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.
Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l'alcool ou à d'autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d'anatomie et de neurologie à l'Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.
Ajuster les taux de ces neuropeptides chez les humains pourrait faire disparaître cette dépendance, pensent ces scientifiques, expliquant avoir fait exactement la même observation chez la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, un sujet de recherche utilisé par la science depuis le XIXe siècle.
"Si les neuropeptides Y s'avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l'état psychologique conduisant à abuser de l'alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule" pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein.
Elle précise que des essais cliniques sont en cours pour tester la capacité des neuropeptides Y à soulager l'anxiété et d'autres troubles psychologiques aussi bien que l'obésité.
Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d'autres mâles avec des mouches femelles qui s'étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.
Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l'une avec de la nourriture liquide normale et l'autre avec 15% d'alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.
Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.
Chez les mouches, le mâle sombre dans l'alcool par frustration sexuelle
Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l'alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.
Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.
En revanche, ceux qui sont privés d'activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l'alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.
Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l'alcool ou à d'autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d'anatomie et de neurologie à l'Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.
Ajuster les taux de ces neuropeptides chez les humains pourrait faire disparaître cette dépendance, pensent ces scientifiques, expliquant avoir fait exactement la même observation chez la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, un sujet de recherche utilisé par la science depuis le XIXe siècle.
"Si les neuropeptides Y s'avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l'état psychologique conduisant à abuser de l'alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule" pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein.
Elle précise que des essais cliniques sont en cours pour tester la capacité des neuropeptides Y à soulager l'anxiété et d'autres troubles psychologiques aussi bien que l'obésité.
Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d'autres mâles avec des mouches femelles qui s'étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.
Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l'une avec de la nourriture liquide normale et l'autre avec 15% d'alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.
Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
que faudrait-il en déduire? pour les alcoolos humains je veux dire!!
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Pour les alcoolos humains; alors là??????
AFP: 16/03/2012 à 18:50
Troubles nerveux chez la souris après une exposition foetale aux ondes radio
Une exposition prolongée aux ondes émises par un téléphone portable lors de la gestation entraîne chez la souris des troubles nerveux et du comportement, selon un article publié dans Nature qui souligne toutefois qu'il est difficile de transposer de tels résultats à l'homme.
"Nous avons démontré qu'une exposition foetale aux radiofréquences de 800-1.900 Mhz de téléphone portable entraîne des altérations neurophysiologiques et de comportement qui persistent à l'âge adulte", indiquent dans un article des chercheurs en biologie de l'université de Yale aux Etats-Unis.
"Les souris exposées durant la gestation ont une mémoire altérée, sont hyperactives avec une moindre anxiété, ce qui indique que l'exposition intra-utéro aux radiofréquences est une cause potentielle de désordre neuro-comportemental", poursuivent-ils.
Pour cette expérience, des téléphones ont été placés juste au dessus des cages de souris durant toute la durée de leur courte gestation (19 jours) avec pour un groupe les appareils activés comme durant un appel mais rendus muets et pour un groupe de contrôle des téléphones désactivés.
Aucune différence n'a été notée pour les naissances. Une fois adultes les souris des deux groupes ont été soumises à une même batterie de tests qui ont pu notamment démontrer que les "souris exposées in-utéro étaient hyperactives et avaient des troubles de la mémoire".
Les chercheurs américains ont parallèlement noté une corrélation entre la durée de l'exposition aux ondes et les effets sur les souris, ce qui "suggère que des limites de sécurité, particulièrement pour les femmes enceintes peuvent être établies".
Mais, "il est difficile de transposer ces résulats aux risques pour l'homme" reconnaissent les chercheurs américains.
Chez la souris, les nouveaux-nés naissent avec un cerveau proportionnellement moins développé que chez l'homme.
"De nouvelles expérimentations sont nécessaires chez les humains et les primates pour déterminer si le risque est similaire et pour établir des limites en terme d'exposition (aux ondes, ndlr) pour les femmes enceintes", jugent ces chercheurs biologistes.
AFP: 16/03/2012 à 18:50
Troubles nerveux chez la souris après une exposition foetale aux ondes radio
Une exposition prolongée aux ondes émises par un téléphone portable lors de la gestation entraîne chez la souris des troubles nerveux et du comportement, selon un article publié dans Nature qui souligne toutefois qu'il est difficile de transposer de tels résultats à l'homme.
"Nous avons démontré qu'une exposition foetale aux radiofréquences de 800-1.900 Mhz de téléphone portable entraîne des altérations neurophysiologiques et de comportement qui persistent à l'âge adulte", indiquent dans un article des chercheurs en biologie de l'université de Yale aux Etats-Unis.
"Les souris exposées durant la gestation ont une mémoire altérée, sont hyperactives avec une moindre anxiété, ce qui indique que l'exposition intra-utéro aux radiofréquences est une cause potentielle de désordre neuro-comportemental", poursuivent-ils.
Pour cette expérience, des téléphones ont été placés juste au dessus des cages de souris durant toute la durée de leur courte gestation (19 jours) avec pour un groupe les appareils activés comme durant un appel mais rendus muets et pour un groupe de contrôle des téléphones désactivés.
Aucune différence n'a été notée pour les naissances. Une fois adultes les souris des deux groupes ont été soumises à une même batterie de tests qui ont pu notamment démontrer que les "souris exposées in-utéro étaient hyperactives et avaient des troubles de la mémoire".
Les chercheurs américains ont parallèlement noté une corrélation entre la durée de l'exposition aux ondes et les effets sur les souris, ce qui "suggère que des limites de sécurité, particulièrement pour les femmes enceintes peuvent être établies".
Mais, "il est difficile de transposer ces résulats aux risques pour l'homme" reconnaissent les chercheurs américains.
Chez la souris, les nouveaux-nés naissent avec un cerveau proportionnellement moins développé que chez l'homme.
"De nouvelles expérimentations sont nécessaires chez les humains et les primates pour déterminer si le risque est similaire et pour établir des limites en terme d'exposition (aux ondes, ndlr) pour les femmes enceintes", jugent ces chercheurs biologistes.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 16/03/2012 à 19:53
Un corbillard mal garé envoyé à la fourrière, avec le défunt
Un corbillard mal garé dans le centre de Toulouse a été conduit à la fourrière avec le cercueil et le défunt qu'il contenait, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie.
Les policiers municipaux "ne pouvaient pas savoir que c'était un corbillard, et encore moins qu'il y avait un corps à l'intérieur", car le véhicule était banalisé et ne portait aucun signe distinctif, a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire de Toulouse en charge de la sécurité.
Il était 05H00 mercredi matin quand des policiers ont constaté qu'un fourgon était garé sur un boulevard du centre où s'installe chaque matin un marché de fruits et légumes. Pendant deux heures, la police a cherché en vain à prévenir la société propriétaire du véhicule, identifiée grâce à son immatriculation.
Le chauffeur du fourgon venait de Lyon et se rendait au Portugal, où le corps devait être inhumé. Il avait fait une halte pour passer la nuit dans un hôtel de Toulouse. Ne trouvant pas son véhicule là où il l'avait garé, il a signalé sa disparition au commissariat en indiquant qu'il y avait un cercueil à l'intérieur.
Il a aussitôt récupéré le fourgon mais a dû s'acquitter au préalable de l'amende en vigueur: 35 euros pour stationnement gênant et 90 euros pour frais de fourrière
Un corbillard mal garé envoyé à la fourrière, avec le défunt
Un corbillard mal garé dans le centre de Toulouse a été conduit à la fourrière avec le cercueil et le défunt qu'il contenait, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie.
Les policiers municipaux "ne pouvaient pas savoir que c'était un corbillard, et encore moins qu'il y avait un corps à l'intérieur", car le véhicule était banalisé et ne portait aucun signe distinctif, a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire de Toulouse en charge de la sécurité.
Il était 05H00 mercredi matin quand des policiers ont constaté qu'un fourgon était garé sur un boulevard du centre où s'installe chaque matin un marché de fruits et légumes. Pendant deux heures, la police a cherché en vain à prévenir la société propriétaire du véhicule, identifiée grâce à son immatriculation.
Le chauffeur du fourgon venait de Lyon et se rendait au Portugal, où le corps devait être inhumé. Il avait fait une halte pour passer la nuit dans un hôtel de Toulouse. Ne trouvant pas son véhicule là où il l'avait garé, il a signalé sa disparition au commissariat en indiquant qu'il y avait un cercueil à l'intérieur.
Il a aussitôt récupéré le fourgon mais a dû s'acquitter au préalable de l'amende en vigueur: 35 euros pour stationnement gênant et 90 euros pour frais de fourrière
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Espace Schengen : Bucarest et Sofia attendront (encore)
Par L'Express, publié le 19/03/2012 à 18:54
REUTERS/Yves Herman
L'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'Union Européenne attendra. La faute aux Pays-Bas, qui exercent leur droit de veto.
Face au veto persistant des Pays-Bas, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé, lors du sommet du 2 mars, de reporter à septembre 2012 la décision concernant l'adhésion éventuelle de la Roumanie et de la Bulgarie à l'espace Schengen, sans contrôles aux frontières intérieures.
Sofia et Bucarest ne sont pas en mesure de lutter efficacement contre la corruption et le crime organisé, soutient La Haye, qui n'infléchira pas sa position avant la publication, en juin, de l'évaluation annuelle de la Commission sur les progrès réalisés par les deux pays.
Ce blocage reste aussi lié aux pressions internes exercées par l'influent parti populiste (PVV) de Geert Wilders, qui apporte son soutien - sans participation - au gouvernement néerlandais.
Par L'Express, publié le 19/03/2012 à 18:54
REUTERS/Yves Herman
L'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'Union Européenne attendra. La faute aux Pays-Bas, qui exercent leur droit de veto.
Face au veto persistant des Pays-Bas, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé, lors du sommet du 2 mars, de reporter à septembre 2012 la décision concernant l'adhésion éventuelle de la Roumanie et de la Bulgarie à l'espace Schengen, sans contrôles aux frontières intérieures.
Sofia et Bucarest ne sont pas en mesure de lutter efficacement contre la corruption et le crime organisé, soutient La Haye, qui n'infléchira pas sa position avant la publication, en juin, de l'évaluation annuelle de la Commission sur les progrès réalisés par les deux pays.
Ce blocage reste aussi lié aux pressions internes exercées par l'influent parti populiste (PVV) de Geert Wilders, qui apporte son soutien - sans participation - au gouvernement néerlandais.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 19/03/2012 à 17:47
Botswana: la réserve du Kalahari, cité perdue des derniers Bushmen San
Après quinze ans d'une bataille sans merci entre les Bushmen San et l'Etat du Botswana, l'eau commence à revenir dans le Kalahari. Mais ce mince filet de vie n'est pas prêt d'inverser l'exode d'un peuple, dont la légendaire civilisation du désert semble appartenir désormais au passé.
A partir de 1997, le gouvernement a expulsé la majorité des San hors de la réserve animalière du Kalahari (CKGR), dans le but affiché de protéger le parc naturel, le deuxième plus grand du monde.
Les Bushmen ont fait appel, et obtenu d'abord en 2006 le droit de revenir sur leurs terres, puis en 2011 le droit de forer de nouveaux puits.
Forte de ces décisions de justice, l'ONG américaine Vox United a entrepris de creuser des puits dans le Kalahari central, à des heures de route sablonneuse, quasi-impraticables sans 4x4, des villes les plus proches.
Mais cette opération humanitaire destinée à apaiser un conflit dont l'âpreté a terni l'image du Botswana, accusé de "nettoyage ethnique" en 2004 par le mouvement britannique pour les peuples indigènes Survival International, ne ressuscitera pas le mode de vie ancestral des chasseurs-cueilleurs.
Photographe : Stephane de Sakutin, AFP :
Des Bushmen à Molapo, dans la réserve du Kalahari, le 19 février 2012
Photographe : Stephane de Sakutin AFP :
Botswana: la réserve du Kalahari, cité perdue des derniers Bushmen San
La plupart habitent désormais aux portes de la réserve, dans des villages neufs semblables à toutes les communes rurales du Botswana, peuplés d'ânes, de poules, équipés d'écoles, de bâtiments administratifs mais pas d'électricité. La pénurie d'eau et le manque d'emplois y sont les deux principaux problèmes.
Quant à ceux qui vivent encore en brousse, les huttes de branchages en forme d'igloo végétal témoignent de la survivance de techniques d'habitat ancestral.
Mais l'image stéréotypée du petit bushmen musclé en pagne, aux aguets avec sa flèche ou sa sagaie pointée sur le gibier, a fait long feu.
S'ils servent encore d'ambassadeurs touristiques sur les dépliants édités par les hôtels ou l'office du tourisme national, aucun des San rencontrés par l'AFP dans la réserve ne risquent de confondre une bouteille de coca avec un objet divin, comme dans le sympathique film à succès de 1980 "Les Dieux sont tombés sur la tête".
A Molapo, l'un des fiefs du mouvement de libération bushmen situé au coeur de la réserve, la sédentarité est la règle, et la collection de jerricans plastique entreposés sur place donnerait le tournis à quiconque croirait encore que les San recueillent l'eau dans des oeufs d'autruche.
Garés sous des acacias, un, deux trois pick-ups attendent la corvée d'eau.
Moins d'une dizaine de familles vit là, avec basse-cour, ânes, chèvres, chevaux et petites plantations de maïs, en haillons, pieds nus ou chaussés de vieilles sandales, accablés d'ennui et de chaleur, otages des sables et d'un combat qui n'est plus le leur.
Ils ne débusquent plus beaucoup de gibier --c'est interdit-- mais chassent plutôt d'un regard implorant les chaussures de marche des visiteurs.
Des notes de rumba locale débitées en boucle par un radio cassette branché sur panneaux solaires constituent la seule distraction, avec le tabac, auquel les San voue une passion immuable depuis le passage des premiers explorateurs et qu'ils fument roulé dans du papier journal ou dans des cônes métalliques.
- La terre de nos ancêtres -
Interrogé pour savoir pourquoi ils sont ici, et non dans les trois villes nouvelles bâties par le gouvernement, Joginah, une adolescente commence par répondre, comme sur commande, "parce que c'est la terre de nos ancêtres".
Elle a 16 ans, un ventre de grossesse précoce qui lui fait honte et avoue ensuite qu'elle "n'aime pas être ici, il y a des sorcières et des esprits".
Elle est l'une des rares qui parle anglais et concède que l'école lui manque même si elle a souffert des préjugés tenaces à l'encontre des San. "Ici, en brousse, on travaille", dit-elle.
Loin de nobles considérations sur la terre sacrée ou les ancêtres, Rebecca, chef du village par intérim, explique très prosaïquement que vivre dans le Kalahari permet de trouver de tout, sans dépenser un pula, et d'être au calme.
"A Ghanzi, il y a de la bagarre et de la boisson, tandis qu'ici, il n'y a pas de bruit", dit-elle.
Quant à son mari, Roy Sesana, l'homme à la coiffe d'oryx qui parcourait le globe dans les années 2000 pour défendre le droit de rester dans le Kalahari, il est tout simplement devenu un intermittent de la cause.
Les limites de la réserve furent tracées en 1961 par le colonisateur britannique, alors fasciné par ces descendants des premiers habitants de l'Afrique australe dont le mode de vie semblait à la fois si proche de l'âge de pierre et si subtilement adapté à l'environnement semi-aride de la zone et riche de spiritualité.
Mais qui peut dire qu'il sait encore équarrir une bête à la pierre taillée? Les plus âgés seulement, répond une chercheuse de l'université sud-africaine de Wits, Lucida Backwell.
A Molapo, d'une hutte à l'autre, ce qu'il reste de vêtements ou d'outils traditionnels est devenu marchandise: flèche de chasse, tabliers de peau brodés de perles, grelots de pied en cocons de papillon de nuit emplis de graines, coiffes en peau, colliers en perles d'écaille d'oeufs d'autruche.
Tout ce bel artisanat du pauvre ne sert plus à se faire beau ou à rehausser des danses nocturnes au coin d'un feu, mais à gagner l'argent indispensable à d'autres besoins, et sera vendu à des échoppes touristiques.
La pharmacopée à base de plantes semble aussi un lointain souvenir pour les jeunes mères interrogées, que l'idée d'accoucher sans médecin et selon des méthodes naturelles n'effleure pas.
Toutes vont à l'hôpital hors de la réserve. L'une montre fièrement sa cicatrice de césarienne. Quant à leur secret pour garder les dents blanches, Rebecca indique, laconique, c'est "Colgate".
Botswana: la réserve du Kalahari, cité perdue des derniers Bushmen San
Après quinze ans d'une bataille sans merci entre les Bushmen San et l'Etat du Botswana, l'eau commence à revenir dans le Kalahari. Mais ce mince filet de vie n'est pas prêt d'inverser l'exode d'un peuple, dont la légendaire civilisation du désert semble appartenir désormais au passé.
A partir de 1997, le gouvernement a expulsé la majorité des San hors de la réserve animalière du Kalahari (CKGR), dans le but affiché de protéger le parc naturel, le deuxième plus grand du monde.
Les Bushmen ont fait appel, et obtenu d'abord en 2006 le droit de revenir sur leurs terres, puis en 2011 le droit de forer de nouveaux puits.
Forte de ces décisions de justice, l'ONG américaine Vox United a entrepris de creuser des puits dans le Kalahari central, à des heures de route sablonneuse, quasi-impraticables sans 4x4, des villes les plus proches.
Mais cette opération humanitaire destinée à apaiser un conflit dont l'âpreté a terni l'image du Botswana, accusé de "nettoyage ethnique" en 2004 par le mouvement britannique pour les peuples indigènes Survival International, ne ressuscitera pas le mode de vie ancestral des chasseurs-cueilleurs.
Photographe : Stephane de Sakutin, AFP :
Des Bushmen à Molapo, dans la réserve du Kalahari, le 19 février 2012
Photographe : Stephane de Sakutin AFP :
Botswana: la réserve du Kalahari, cité perdue des derniers Bushmen San
La plupart habitent désormais aux portes de la réserve, dans des villages neufs semblables à toutes les communes rurales du Botswana, peuplés d'ânes, de poules, équipés d'écoles, de bâtiments administratifs mais pas d'électricité. La pénurie d'eau et le manque d'emplois y sont les deux principaux problèmes.
Quant à ceux qui vivent encore en brousse, les huttes de branchages en forme d'igloo végétal témoignent de la survivance de techniques d'habitat ancestral.
Mais l'image stéréotypée du petit bushmen musclé en pagne, aux aguets avec sa flèche ou sa sagaie pointée sur le gibier, a fait long feu.
S'ils servent encore d'ambassadeurs touristiques sur les dépliants édités par les hôtels ou l'office du tourisme national, aucun des San rencontrés par l'AFP dans la réserve ne risquent de confondre une bouteille de coca avec un objet divin, comme dans le sympathique film à succès de 1980 "Les Dieux sont tombés sur la tête".
A Molapo, l'un des fiefs du mouvement de libération bushmen situé au coeur de la réserve, la sédentarité est la règle, et la collection de jerricans plastique entreposés sur place donnerait le tournis à quiconque croirait encore que les San recueillent l'eau dans des oeufs d'autruche.
Garés sous des acacias, un, deux trois pick-ups attendent la corvée d'eau.
Moins d'une dizaine de familles vit là, avec basse-cour, ânes, chèvres, chevaux et petites plantations de maïs, en haillons, pieds nus ou chaussés de vieilles sandales, accablés d'ennui et de chaleur, otages des sables et d'un combat qui n'est plus le leur.
Ils ne débusquent plus beaucoup de gibier --c'est interdit-- mais chassent plutôt d'un regard implorant les chaussures de marche des visiteurs.
Des notes de rumba locale débitées en boucle par un radio cassette branché sur panneaux solaires constituent la seule distraction, avec le tabac, auquel les San voue une passion immuable depuis le passage des premiers explorateurs et qu'ils fument roulé dans du papier journal ou dans des cônes métalliques.
- La terre de nos ancêtres -
Interrogé pour savoir pourquoi ils sont ici, et non dans les trois villes nouvelles bâties par le gouvernement, Joginah, une adolescente commence par répondre, comme sur commande, "parce que c'est la terre de nos ancêtres".
Elle a 16 ans, un ventre de grossesse précoce qui lui fait honte et avoue ensuite qu'elle "n'aime pas être ici, il y a des sorcières et des esprits".
Elle est l'une des rares qui parle anglais et concède que l'école lui manque même si elle a souffert des préjugés tenaces à l'encontre des San. "Ici, en brousse, on travaille", dit-elle.
Loin de nobles considérations sur la terre sacrée ou les ancêtres, Rebecca, chef du village par intérim, explique très prosaïquement que vivre dans le Kalahari permet de trouver de tout, sans dépenser un pula, et d'être au calme.
"A Ghanzi, il y a de la bagarre et de la boisson, tandis qu'ici, il n'y a pas de bruit", dit-elle.
Quant à son mari, Roy Sesana, l'homme à la coiffe d'oryx qui parcourait le globe dans les années 2000 pour défendre le droit de rester dans le Kalahari, il est tout simplement devenu un intermittent de la cause.
Les limites de la réserve furent tracées en 1961 par le colonisateur britannique, alors fasciné par ces descendants des premiers habitants de l'Afrique australe dont le mode de vie semblait à la fois si proche de l'âge de pierre et si subtilement adapté à l'environnement semi-aride de la zone et riche de spiritualité.
Mais qui peut dire qu'il sait encore équarrir une bête à la pierre taillée? Les plus âgés seulement, répond une chercheuse de l'université sud-africaine de Wits, Lucida Backwell.
A Molapo, d'une hutte à l'autre, ce qu'il reste de vêtements ou d'outils traditionnels est devenu marchandise: flèche de chasse, tabliers de peau brodés de perles, grelots de pied en cocons de papillon de nuit emplis de graines, coiffes en peau, colliers en perles d'écaille d'oeufs d'autruche.
Tout ce bel artisanat du pauvre ne sert plus à se faire beau ou à rehausser des danses nocturnes au coin d'un feu, mais à gagner l'argent indispensable à d'autres besoins, et sera vendu à des échoppes touristiques.
La pharmacopée à base de plantes semble aussi un lointain souvenir pour les jeunes mères interrogées, que l'idée d'accoucher sans médecin et selon des méthodes naturelles n'effleure pas.
Toutes vont à l'hôpital hors de la réserve. L'une montre fièrement sa cicatrice de césarienne. Quant à leur secret pour garder les dents blanches, Rebecca indique, laconique, c'est "Colgate".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
pour ma part, c'est tant mieux, manquait plus qu'ils se donnent cette gloire -ceux qui nous conduisent maintenantsaintluc a écrit :Espace Schengen : Bucarest et Sofia attendront (encore)
Par L'Express, publié le 19/03/2012 à 18:54
REUTERS/Yves Herman
L'adhésion de la Roumanie à l'Union Européenne attendra.
toute l'eau du Danube ne serait suffisante d'en parler de leurs bons resultats
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 20/03/2012 à 12:52
Un grand voyage pour un nain de jardin, un petit pas pour la science
Des physiciens ont offert un tour du monde à un nain de jardin pour qu'il se fasse peser en différents points du globe afin de démontrer que la gravité ne s'exerce pas partout avec la même intensité à la surface de la Terre.
Du Pérou à Bombay, du Mexique à Sydney, de Tokyo au Pôle Sud, Kern, le nain de jardin au bonnet bleu pointu, se fait tirer le portrait partout où il se fait peser.
Le projet est financé par un fabricant allemand de balances de précision pour promouvoir ses produits mais permet aussi de mesurer les variations de la gravitation terrestre qui affectent la masse de Kern.
Ainsi, à Bombay, en Inde, le nain affiche 307,56 grammes alors qu'il atteint 309,82 g en Antarctique.
"La plupart des gens n'ont pas conscience que la gravité terrestre varie légèrement selon l'endroit où on se trouve. La principale raison est la forme de notre planète", explique dans un communiqué de presse le coordinateur de l'expérience, Tommy Fimpel.
"C'est difficile à croire, mais la Terre est en réalité un peu patatoïde, et donc vous pouvez peser jusqu'à 0,5% en plus ou en moins en fonction de l'endroit où vous allez. Nous avons pensé que notre expérience serait une façon amusante de mesurer ce phénomène", ajoute-t-il.
Les prochaines étapes de Kern sont annoncées au Snolab, centre canadien consacré à l'étude des particules élémentaires et situé à deux kilomètres sous la surface de la Terre, ce qui en fait le laboratoire le plus profond au monde. Le nain doit également rendre visite au Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du Centre européen de la recherche nucléaire (Cern) à Genève.
Le périple de Kern, ses pesées et son album de vacances peuvent être consultés sur le site http://www.gnomeexperiment.com/.
Un grand voyage pour un nain de jardin, un petit pas pour la science
Des physiciens ont offert un tour du monde à un nain de jardin pour qu'il se fasse peser en différents points du globe afin de démontrer que la gravité ne s'exerce pas partout avec la même intensité à la surface de la Terre.
Du Pérou à Bombay, du Mexique à Sydney, de Tokyo au Pôle Sud, Kern, le nain de jardin au bonnet bleu pointu, se fait tirer le portrait partout où il se fait peser.
Le projet est financé par un fabricant allemand de balances de précision pour promouvoir ses produits mais permet aussi de mesurer les variations de la gravitation terrestre qui affectent la masse de Kern.
Ainsi, à Bombay, en Inde, le nain affiche 307,56 grammes alors qu'il atteint 309,82 g en Antarctique.
"La plupart des gens n'ont pas conscience que la gravité terrestre varie légèrement selon l'endroit où on se trouve. La principale raison est la forme de notre planète", explique dans un communiqué de presse le coordinateur de l'expérience, Tommy Fimpel.
"C'est difficile à croire, mais la Terre est en réalité un peu patatoïde, et donc vous pouvez peser jusqu'à 0,5% en plus ou en moins en fonction de l'endroit où vous allez. Nous avons pensé que notre expérience serait une façon amusante de mesurer ce phénomène", ajoute-t-il.
Les prochaines étapes de Kern sont annoncées au Snolab, centre canadien consacré à l'étude des particules élémentaires et situé à deux kilomètres sous la surface de la Terre, ce qui en fait le laboratoire le plus profond au monde. Le nain doit également rendre visite au Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du Centre européen de la recherche nucléaire (Cern) à Genève.
Le périple de Kern, ses pesées et son album de vacances peuvent être consultés sur le site http://www.gnomeexperiment.com/.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine