Dont 16 fort au Québec.
Fort Chambly
Fort de la Rivière Puante (aucune trace)
Fort de la Rivière-du-Loup (Louiseville) (aucune trace)
Fort du Moulin (Trois-Rivières) (aucune trace)
Fort Ingall (anglais)
Fort Laprairie (aucune trace)
Fort Lennox (anglais)
Forts-de-Lévis (anglais)
Fort-de-la-Martinière (aucune trace) (Canadien première guerre mondiale)
Fort de la Montagne
Fort de Pointe-aux-Trembles (aucune trace)
Citadelle de Québec
Fort Senneville (ruine)
Fort Témiscamingue
Fort Ville-Marie (ruine et le musée de la Pointe à Callière fut construit dessus.)
Fort de l'île Sainte-Hélène (anglais)
Fort Chambly
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Chambly
Citadelle de QuébecLe fort Chambly, situé sur la rive gauche de la rivière Richelieu (anciennement rivière aux Iroquois), au pied des rapides, constitue un des plus importants vestiges de l’architecture militaire des XVIIe et XVIIIe siècles ; il s’inspire des principes des fortifications françaises à la Vauban.
Désigné lieu historique national en 1920, le fort Chambly est aujourd'hui un lieu d'interprétation qui rappelle l'histoire militaire et sociale de la vallée du Richelieu, de 1665 à 1760.
Durant la guerre de Succession d’Espagne, de nouveaux ennemis s’ajoutèrent aux Iroquois : les Britanniques. C’est en novembre 1702 que le deuxième fort de bois fut détruit par un incendie accidentel. Les troupes régulières furent affectées à la reconstruction d’un troisième fort de bois. L’enceinte formée de pieux s’élevait à 12 pieds de hauteur. En 1709, pour améliorer son efficacité face à l'artillerie anglaise, le gouverneur de l'époque, Philippe de Rigaud de Vaudreuil, ordonna de remplacer la palissade de bois par une muraille de pierre. C’est entre 1709 et 1711 que les Français procédèrent à la construction d'un fort de pierre.
L'ancien commandant du fort Frontenac, François Dejordy-Moreau, devint le nouveau commandant du fort Chambly entre 1711-1712.
Lors de l'invasion britannique de la Nouvelle-France par le Lac Champlain, en septembre 1760, les troupes américano-britanniques utilisèrent un bouclier humain pour prendre le fort de Chambly.
« Le jeudi 4 septembre au matin... un détachement est parti vers Chambly ; ils étaient environ un millier d'hommes commandés par le colonel Derby... Sans perdre de temps, un détachement se rend dans chaque maison pour y chercher les femmes et leurs enfants. On les conduit devant le fort pour former une muraille humaine devant les assiégeants. Aussitôt, les défenseurs cessent leurs tirs et regardent avec effarement le déroulement des événements. Dès que tout est mis en place, le brave Derby, ... donne l'ordre à ses hommes de faire feu au-dessus des têtes des otages. Lusignan... envoie un émissaire... (Derby répond) que s'ils ne se rendent pas immédiatement, il les soumettra tous (la garnison) par les armes. »
C'est pour cela que d'autres auteurs, croyant à la propagande des conquérants britanniques, ont répandu l'idée que le fort se rendit aux Anglais sans combattre. Quelques mois plus tard, toutes les troupes françaises de la Nouvelle-France quittèrent définitivement l'Amérique. Ces Anglais tiennent le fort jusqu'au 20 octobre 1775, date de son invasion par les Américains. Les Britanniques en reprirent le contrôle en juin 1776. Au début de la guerre de 1812, ils y aménagèrent un important complexe militaire et le fort Chambly resta en leur possession jusqu'à la fin du conflit. Mal entretenu et décrépit, il fut abandonné en 1851.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Qu%C3%A9bec
La Citadelle de Québec est une fortification située sur le Cap Diamant dans la ville de Québec. Adjacente aux Plaines d'Abraham, elle est partie intégrante des fortifications de la vieille ville. La ville de Québec est la seule en Amérique du Nord qui a conservé l'ensemble de ses fortifications, dont son enceinte.
Histoire
Une première enceinte temporaire fut construite dès 1690 à la demande de Louis de Buade, comte de Frontenac. L'attaque, en 1690, de l'amiral Phips et sa flotte de Nouvelle-Angleterre amène la crainte réelle d'un siège à l'européenne sur la ville de Québec. Dès 1693, une nouvelle enceinte suivant les plans de Josué Boisberthelot de Beaucours est construite pour remplacer l'ancienne fortification temporaire. Entre 1700 et 1720, la ville est un immense chantier comportant une multitude de fortifications isolées, incomplètes et inadéquates, la métropole refusant, en 1721, de compléter les travaux défensifs de Québec, jugés moins importants que ceux de Montréal et de Louisbourg. En 1701, un plan des fortifications fut développé par l'ingénieur français Jacques Levasseur de Néré et fut approuvé par le commissaire général des fortifications de Louis XIV. Pourtant, ce n'est qu'en 1745, dans la panique suivant la capitulation de Louisbourg, que le gouverneur Beauharnois autorise l'érection d'une enceinte entièrement recouverte de maçonnerie, sous la direction de l'ingénieur militaire Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.
La construction de la citadelle est achevée seulement lors de la guerre de 1812. Les fortifications en forme d'étoile qui peuvent être vues de nos jours furent construites entre 1820 et 1831 sous la direction du lieutenant-colonel et ingénieur royal britannique Elias Walker Durnford et incorporent une section du mur défensif français de 1745. Celles-ci devaient servir à sécuriser les hauteurs du Cap Diamant contre une éventuelle invasion des États-Unis et de refuge aux troupes britanniques.
La préservation de la majorité des fortifications de la ville de Québec (qui était une ville murée) est due à l'intervention de Frederick Hamilton-Temple-Blackwood, Lord Dufferin, gouverneur général du Canada de 1872 à 1878, qui fit de la Citadelle sa résidence officielle.
Les conférences de Québec de 1943 et 1944, au cours desquelles Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et William Lyon Mackenzie King discutèrent stratégie concernant la Seconde Guerre mondiale, eurent lieu à la Citadelle.
La citadelle est depuis 1920 le quartier général du Royal 22e Régiment des Forces armées canadiennes. En plus de son utilisation d'installation militaire, elle est toujours une résidence officielle du gouverneur général du Canada qui, par tradition, y réside quelques semaines durant l'année. La résidence principale du Gouverneur général est à Rideau Hall, dans la ville d'Ottawa.
La citadelle a été désigné lieu historique national du Canada en 1980.
Fort de l'île Sainte-Hélène
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_l% ... 9l%C3%A8ne
Le fort de l'île Sainte-Hélène est un site historique et militaire construit de 1820 à 1824 dans le but de protéger le pays d'une éventuelle invasion de la part des États-Unis. Il est situé sur l'île Sainte-Hélène, à Montréal (Québec) et abrite aujourd'hui le Musée Stewart.
Histoire
C'est suite au conflit qui oppose les États-Unis à la Grande-Bretagne en Amérique du Nord entre 1812 et 1814 que les autorités britanniques décident de renforcer et de fortifier l'axe du fleuve Saint-Laurent entre Québec et les Grands Lacs. Le plan du système de défense est l'idée du gouverneur de l'Amérique du Nord britannique en 1818, le duc de Richmond qui désire mettre en place les infrastructures militaires permettant de mieux protéger les liens de communications entre le Haut-Canada et le Bas-Canada.