Dueldouble a écrit :
De plus, il faut faire attention, il y a des québécois de souche qui sont des musulmans aussi, des Américains de souche aussi (Tyson, Ali, Ice Cube,) et plusieurs autres. Ces raccourcis utilisés par plusieurs pour dire que les musulmans sont d'ailleurs, c'est faux. Un musulman est autant Québécois que toi (ca doit te faire mal de le savoir mais c'est comme ca).
Voila....
Suite à tes propos: En cherchant un brin, j'ai trouvé exactement les mots qui me venaient en tête et je tenais à les partager.
Le sol
Pourquoi le sol, lui, est-il essentiel ?
Il l'est puisque le sol permet non seulement de développer une culture, une langue et un héritage, mais aussi de préserver les liens de sang, ceux de la parenté génétique. Bien sûr, le lieu d'origine des Québécois est la France, mais nous avons aménagé ici en Amérique un territoire bien à nous. Nous y avons versé notre sang au cours des batailles, nous y avons développé une société avec ses infrastructures et, avec le temps, une culture s'y est définie, avec ses légendes, sa cuisine, ses patois et ses expressions que nous avons su sauvegarder. Nous affirmons donc que nous sommes enracinés en cette terre d’Amérique.
Mais, au fil des ans, les peuples se déplacent et c’est pourquoi « le sol » ne peut être considéré comme l'unique élément essentiel. Les Acadiens ont bien quitté l'Acadie et y sont revenus par la suite.
Le sang
Le sang, c’est la parenté. Ce sont les liens de la généalogie, l’arbre et les branches du peuple. C'est un élément essentiel qui unit la nation. Sans lui, la nation n’existe plus, le peuple n’existe plus. Nier le sang, c’est nier l’existence même d’un peuple et de ses origines communes. Un étranger ne peut faire partie de votre famille sans lien de parenté. Il peut être un ami, mais jamais un cousin ou un frère. Le peuple, c’est une famille élargie. N’importe qui peut apprendre une langue mais ne peut pas faire partie d'une famille ou d'un peuple. Nier l'importance de cette parenté, c'est effacer la généalogie d'un peuple et les liens affectifs qui nous rassemblent.
L’histoire
Le voisin n’a pas la même histoire que vous, tout comme votre famille et votre peuple n’ont pas la même histoire que celui du pays voisin ou de la communauté voisine. Affirmer que des immigrants présents sur notre terre depuis quinze ou vingt ans partageraient l’histoire des Québécois vivant ici avec plus de quatre cent ans de lutte est une aberration qui saute aux yeux. L’immigrant n'appartient à notre histoire qui est liée intiment au sang et au sol.
En conclusion, l’identité québécoise, ce n’est pas le sol seul, ni la langue seule, pas plus que l’histoire seule ou le sang seul. C’est une combinaison inséparable de tous ces éléments.