EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1966 Message par saintluc »

1526
14 janvier
François Ier signe le traité de Madrid
Prisonnier de Charles Quint depuis février 1525, François Ier signe le traité de Madrid afin d’être libéré. Il s’engage alors à céder la Bourgogne et à renoncer à toutes ses prétentions sur l’Italie. Toutefois, au lendemain même de sa libération, en mars 1526, le roi de France ne respectera aucune des clauses du traité, alors qu’il a laissé en Espagne ses deux fils en otage.
Voir aussi : François Ier - Histoire de Madrid - Charles Quint - Histoire des Traités



1676
14 janvier
Pier Francesco Cavalli, compositeur et organiste italien (Crema, 1602 - Venise, 1676), maître de chapelle à Saint-Marc, auteur de 45 opéras
Pier Francesco Caletti-Bruni choisit comme pseudonyme le nom de son mécène Francesco Cavalli. Il commence sa carrière musicale dans la ville de Venise en devenant chanteur à la basilique Saint-Marc. Il accède ensuite au poste d'organiste puis de maître de chapelle. Parallèlement il écrit des opéras et devient un compositeur très réputé. Il voyage à Paris et organise des représentations de l'opéra Xerse ainsi que de l'Ercole Amante. Au cours de sa vie, il compose 45 opéras.
Voir aussi : Histoire de Venise - Opéra - Musique - Histoire de l'Art



1731
14 janvier
Création de la Compagnie suédoise des Indes orientales
La Compagnie suédoise des Indes orientales est fondée le 14 janvier 1731 et dissolue en 1813. L'objectif de cette structure est d'établir une relation commerciale entre le port suédois de Göteborg en Suède et les terres situées à l'Est du Cap de Bonne Espérance. La compagnie regroupe les plus grands marchands du pays. Plus d'une centaine d'expéditions maritimes auront lieu, essentiellement vers la Chine.
Voir aussi : Suède - Création - Histoire du Commerce



1742
14 janvier
Décès de l'astronome britannique Edmond Halley
L'ingénieur et astronome britannique Edmond Halley décède à Greenwich. Il est célèbre pour avoir été le premier à déterminer la périodicité de la comète de 1682. En 1705, il publie ses résultats dans l'ouvrage "Synopsis de l'astronomie des comètes". Après sa mort, la comète étudiée revint effectivement dans les lieux et à la date annoncée, si bien que les astronomes la nommèrent Comète de Halley en hommage à ses travaux. Il a été également été le collègue et l'ami d'Isaac Newton, pour qui il rédigea la préface de son célèbre ouvrage, Principia.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de l'Astronomie - Histoire des Décès



1753
14 janvier
Décès de Georges Berkeley
Le 14 janvier 1753, Georges Berkeley meurt à Oxford, chez son fils. Né en Irlande le 12 mars 1685, le fameux philosophe anglais suit de longues études avant d'être ordonné prêtre de l'Eglise anglicane en 1710. Après un tour en Amérique, où il espérait fonder un collège pour les futurs prêtres et missionnaires anglicans, il retourne passer sa retraite en Angleterre. Il est surtout connu pour sa théorisation de l'idéalisme empirique.
Voir aussi : Philosophe - Histoire de l'Amérique - Histoire de l'Art



1766
14 janvier
Début du règne de Christian VII
Le règne de Christian VII, roi du Danemark et de Norvège, débute le 14 janvier 1766. Mentalement dérangé et torturé par des crises de paranoïa et d'automutilation, le souverain abandonne son pouvoir à son médecin, également amant de la reine, Johann Struensee, puis le fait décapiter en 1772. De plus en plus atteint, il laisse la régence du royaume à son fils, Frédéric VI en 1784. Il meurt le 13 mars 1808.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Frédéric VI - Christian VII - Histoire de la Politique



1797
14 janvier
Bataille de Rivoli
Les troupes du général Napoléon Bonaparte l'emportent contre les autrichiens du baron d'Alvinczy. Cette victoire entraîne la chute de Mantoue que l'Autriche était partie délivrer, et la reddition du général Wurmser. Alvinczy laissera dans la débâcle près de 5 000 prisonniers aux troupes françaises.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Bonaparte - Histoire de la Révolution



1814
14 janvier
Le Danemark cède la Norvège à la Suède
L'ancien maréchal napoléonien et Prince régent de Suède, Jean-Baptiste Charles Bernadotte, signe avec le Danemark la paix de Kiel. Par ce traité, le Danemark doit céder la Norvège à la Suède. En 1818, Bernadotte deviendra roi de Suède succédant au roi Charles XIII, sous le titre de Charles XIV. Il est le fondateur de l'actuelle dynastie suédoise.
Voir aussi : Bernadotte - Histoire de l'Etat



1836
14 janvier
Naissance d'Henri Fantin-Latour.
Henri Fantin-Latour, de son vrai nom Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, est né le 14 janvier 1836 à Grenoble.
Il est connu pour ses qualités de peintre réaliste ainsi qu'intimiste et de lithographe.
En 1854, il fait son entrée dans l'école des beaux-arts. Il fait aussi parti du groupe "1863". De ce groupe surgira l'impressionnisme.
Durant toute sa carrière, il réalise de nombreux tableaux, notamment des natures mortes.
La plupart de ses œuvres se trouvent aujourd'hui au musée d'Orsay de Paris ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Il décède le 25 août 1904 à Buré.
Voir aussi : Histoire de la Peinture



1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti, écrivain français.
Pierre Loti entre à l'École navale de Brest en 1867. Après ses études, il débute sa carrière dans la Marine française et embarque pour une campagne en Amérique du Sud ainsi qu'en Afrique. Parallèlement à sa carrière militaire, il écrit de nombreuses œuvres, la plupart dérivant de ses voyages. Il parcourt le monde entier et aborde un pays différent dans chacune de ses œuvres. Il meurt le 23 juin 1923.
Voir aussi : Littérature - écriture - Marine française - Histoire de l'Art



1850
14 janvier
Naissance de Pierre Loti
Pierre Loti, de son vrai nom Louis Viaud, naît à Rochefort. Il est célèbre pour avoir écrit des romans autobiographiques, issus de son expérience en tant un qu'officier de marine. On lui doit notamment "Aziyadé", "Le Mariage de Loti" et "Le Roman d'un spahi". Il est décédé le 10 juin 1923 à Hendaye. Après des obsèques nationales, son corps a été enterré sur l'ile d'Oléron. Un prix récompensant le meilleur récit de voyage porte son nom.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Marine - Histoire de l'Art



1858
14 janvier
Attentat raté contre Napoléon III
L'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie échappent de peu à un attentat à la bombe perpétré par le révolutionnaire italien Felice Orsini. L'explosion cause la mort de 8 personnes et fait 150 blessés. Orsini, partisan de la réunification italienne, reprochait à l'empereur d'entraver l'unification de son pays. Il sera condamné à mort et guillotiné le 13 mars.
Voir aussi : Napoléon III - Attentat - Histoire du Second Empire



1867
14 janvier
Décès du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Le peintre et dessinateur français Jean Auguste Dominique Ingres meurt à Paris à l'âge de 86 ans. Elève talentueux de David en 1797, inspiré par les maîtres florentins comme Raphaël ou la littérature et la mythologie, son style, affilié au néoclassicisme, transparaît au travers de lignes fluides et épurées qui cherchent à transcender le simple respect du « rendu » précis du modèle. Exécutant de Napoléon, il fut célébré pour ses portraits, nus et paysages, tels la "Grande Odalisque" (1814), "Le Bain turc" (1863) ou "Thétis implorant Jupiter" (1811). Montauban (Midi-Pyrénées), ville où il vint au monde le le 17 août 1780, est connue depuis sous le nom éponyme de « cité d'Ingres ».
Voir aussi : Napoléon - Peinture - Ingres - Néoclassicisme - David - Histoire de l'Art



1900
14 janvier
Première de "La Tosca"
L'opéra en trois actes de Giacomo Puccini est donné pour la première fois à Rome au Teatro Costanzi. Adapté de la pièce de Victorien Sardou, l'opéra de Puccini transforme un drame amoureux classique en un chef d'œuvre d'art lyrique. Il s'imposera au public populaire du monde entier.
Voir aussi : Première - Puccini - Histoire de l'Opéra



1914
14 janvier
Naissance du "fordisme"
Le constructeur automobile américain Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail: le montage à la chaîne. Grâce à cette innovation, le temps de construction de la Ford "T" est considérablement réduit : il passe de 6 heures à 1h30. La productivité de l'usine est multipliée par 4. L'ouvrier est désormais statique et assemble les pièces qui défilent devant lui, le Fordisme est né.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de Ford - Henry Ford - Histoire de Detroit - Histoire du Fordisme - Histoire de l'Entreprise



1962
14 janvier
Premiers accords sur la PAC
Dans le cadre du traité de Rome, les six Etats membres se mettent d’accord sur l’union douanière et la mise en place plus rapide d’une Politique agricole commune (PAC). En unifiant leurs économies agricoles, les Six prévoient notamment une amélioration de la productivité agricole, une "stabilisation des marchés" nationaux, la "garantie de sécurité des approvisionnements" et l’assurance "d’un niveau de vie équitable des populations agricoles". Les différents Etats doivent alors s’appuyer sur une politique favorisant les produits issus du marché commun européen. Même si la PAC contribuera à faire de l’Europe l’un des plus grands exportateurs du monde, elle se heurtera à de nombreux conflits entre les Etats et connaîtra plusieurs crises. Elle sera plusieurs fois réformée.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - PAC - Histoire de la Construction européenne



1963
14 janvier
Europe : de Gaulle rejette la Grande-Bretagne
Au cours d'une conférence de presse donnée à Paris, le président de la République française définit les grands axes de la politique étrangère du pays. Il exprime en premier lieu sa ferme opposition à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun européen (CEE). Le chef de l'Etat justifie sa position en affirmant que "la nature, la structure, la conjoncture, qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux". Il se méfie surtout des solides relations que la Grande-Bretagne entretient avec les Américains. Dans la même conférence de presse, il réaffirmera d’ailleurs l'autonomie de la défense nucléaire française face aux Etats-Unis. Bien que ses partenaires y soient favorables, il posera une nouvelle fois son veto à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le CEE en 1967.
Voir aussi : De Gaulle - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne



1986
14 janvier
Drame sur le Dakar
Lors de la 8ème édition du Paris-Dakar, un hélicoptère piloté par François-Xavier Bagnaud transportant deux journalistes français, l'organisateur du rallye Thierry Sabine et le chanteur Daniel Balavoine, heurte une dune et explose à 8 kilomètres de Gourma-Rharous, au Mali. Tous les occupants de l'appareil sont tués. Surpris par la nuit (vers 18h30) le pilote aurait voulu se poser mais l'hélicoptère pris dans une tempête de sable s'est écrasé. La direction de l'épreuve est reprise par le père de Thierry Sabine, Gilbert. Daniel Balavoine avait participé à deux reprises à la course. A bord de l'hélicoptère du Dakar, Balavoine supervisait l'installation de pompes à eaux dans des villages africains.
Voir aussi : Décès - Daniel Balavoine - Hélicoptère - Rallye - Histoire de Dakar - Histoire des Sports mécaniques



1990
14 janvier
Perrier rappelle 72 millions de bouteilles
Suite à l’annonce de la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#1967 Message par saintluc »

La bataille de Rivoli a eu lieu le 14 et 15 janvier 1797 aux environs de Rivoli Veronese dans le nord de l'Italie, entre l'armée française et l'armée autrichienne. Elle s’inscrit dans la suite de batailles livrées pendant le siège de Mantoue, mené par l’armée d'Italie du général français Bonaparte et les armées autrichiennes envoyées pour délivrer la ville.
Après la victoire d'Arcole, le général autrichien Josef Alvinczy, trouvant que cette dernière victoire de Bonaparte avait été chanceuse alors que les effectifs français étaient bien inférieurs aux siens (80 000 Autrichiens et moins de 50 000 Français), décide d'attaquer pour soulager Mantoue assiégée.

Bonaparte a distribué ses troupes à moins de trois jours de marche de la région de Mantoue, Rivoli et Vérone.

Image
Alvinczy avec 28 000 hommes attaque Barthélemy Joubert à la tête de 10 000 hommes, le 12 janvier 1797. Ce dernier se replie sur le plateau de Rivoli où il est rejoint par Louis-Alexandre Berthier et par Bonaparte à 2 heures du matin le 14 janvier. On comprend que le général autrichien a fait l'erreur de diviser ses forces. Joubert reçoit l'ordre de reprendre la chapelle de San Marco, et il attaque à 4 heures du matin.

Mais les Français du corps de Joubert sont presque défaits, quand à 9 heures, après douze heures d'une marche forcée, la division d'André Masséna arrive sur le champ de bataille et retourne la situation. À 11 heures, les Français se replient à nouveau et la division autrichienne de Peter Quasdanovich arrive à son tour sur le plateau, mais les soldats autrichiens, pris d'une terreur panique, reculent. Le 15 janvier, Joubert renouvelle l'attaque et poursuit les ennemis défaits.

Bonaparte est libre d'achever le siège de Mantoue, qui capitule le 2 février.

Anecdote : Napoléon appellera Masséna, qui a fait 148 km en deux jours, l'enfant chéri de la victoire. Il dira même mieux que les légions de César.

Dans Le Médecin de campagne, d'Honoré de Balzac l'ex- fantassin Goguelat fait le récit de la Campagne d'Italie et cite toutes les batailles : « Nous étions trente mille va-nu-pieds contre quatre-vingt mille fendants d'Allemands, tous beaux hommes, bien garnis, que je vois encore. Alors Napoléon, qui n'était encore que Bonaparte, nous souffle je ne sais quoi dans le ventre. Et l'on marche la nuit, et l'on marche le jour, l'on te les tape à Montenotte, on court les rosser à Rivoli, Lodi, Arcole, Millesimo, et on ne te les lâche pas. Le soldat prend goût à être vainqueur. »
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#1968 Message par saintluc »

936
15 janvier
Mort du roi de France, Raoul de Bourgogne
Malade depuis l'automne, le roi Raoul meurt à Auxerre sans descendant direct. Gendre du roi de France Robert Ier, il était devenu roi à la mort de ce dernier, en 923. Raoul, ancien Duc de Bourgogne, règnera sur le royaume des francs pendant treize ans. C'est en Angleterre que l'on trouvera le nouveau souverain en la personne de Louis IV d'Outremer, descendant de Charles III le simple.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rois de France



1200
15 janvier
Création de l'université de Paris
La première université de France est fondée à Paris sur ordre royal de Philippe Auguste. Elle se divise en quatre domaines d'enseignements : la médecine, le droit, la théologie et les arts. Une grande place est donnée à l'étude des textes anciens. L'université de Paris participera au renom de la ville en tant que capitale intellectuelle.
Voir aussi : Histoire de Paris - Fondation - Dossier histoire de l' enseignement - Philippe Auguste - Université - Histoire du Social



1208
15 janvier
Assassinat de Pierre de Castelnau
Chargé de combattre l’hérésie albigeoise (cathare), Pierre de Castelnau est assassiné peu de temps après un rendez-vous avec Raymond VI, comte de Toulouse. Les deux hommes, en conflit depuis l’excommunication du comte par le légat pontifical, s’étaient rencontrés dans le but de se réconcilier. Mais l’entrevue n’a fait qu’envenimer la situation, puisque Raymond VI refuse de participer à la lutte contre les hérétiques. Soupçonné d’être responsable du meurtre, il est une nouvelle fois excommunié. L’assassinat du légat pontife déclenchera peu de temps après la croisade contre les albigeois.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté



1683
15 janvier
Décès de Guillaume Lamy
Le médecin Guillaume Lamy décède le 15 janvier 1683. Docteur de la faculté de médecine de Paris, il publie "Traité de l'antimoine" (1682) et "Discours anatomiques" (1679). Il est réputé pour vouloir explorer de nouveaux concepts en médecine, en se fondant sur l'épicurisme. Il a de vives discussions avec Pierre Cressé au sujet de l'âme humaine.
Voir aussi : Décès - Médecin - Histoire de la Médecine



1724
15 janvier
Abdication de Philippe V d'Espagne
Philippe V (1683-1746) est le premier roi de la dynastie des Bourbons en Espagne. Il succède à Charles II, dernier de la lignée des Habsbourg. Son règne, marqué par la guerre de Succession d'Espagne et une politique extérieure agitée, sera le plus long de la monarchie (1700-1746). En janvier 1724, il abdique pour son fils Louis Ier (1707-1724) mais ce dernier décède la même année de la variole. Philippe V remonte alors sur le trône.
Voir aussi : Espagne - Abdication - Bourbon - Philippe V - Louis Ier - Histoire de la Politique



1754
15 janvier
Naissance de Jacques-Pierre Brissot de Warville
Jacques-Pierre Brissot de Warville, révolutionnaire français, est né le 15 janvier 1754, à Chartres. Fils d'un riche rôtisseur, il suit de brillantes études de droit qui ne le passionnent pas. Il écrit des pamphlets politiques qui lui vaudront un tour à la Bastille. Chef de file des Girondins sous la Révolution française, il anime la haine de Robespierre qui fut à l'origine de son exécution. Il meurt guillotiné le 31 octobre 1793.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Histoire de la Bastille - Girondins - Histoire de la Politique



1790
15 janvier
Création de 80 départements carrés
Un décret de l'Assemblée Constituante fixe à 83 le nombre de départements. Cette nouvelle division du royaume vient remplacer les 34 généralités ou provinces en vigueur sous l'Ancien Régime. La taille des départements est définie de telle façon que chaque citoyen peut se rendre à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum. Les députés projetaient en premier lieu d'établir des circonscriptions géométriques à l'image des Etats américains, mais l'idée sera abandonnée et les limites des départements seront fixées selon celles des anciennes provinces.
Voir aussi : Création - Départements - Histoire de la Révolution



1826
15 janvier
Première édition du "Figaro"
Le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago fondent "Le Figaro". L'édition est hebdomadaire et compte 4 pages. Le journal deviendra "Le Figaro quotidien" le 16 novembre 1866.
Voir aussi : Journal - Le Figaro - Histoire de la Presse



1842
15 janvier
Naissance de Paul Lafargue, écrivain et homme politique socialiste français.
Paul Lafargue fait des études de médecine mais il est exclu de l'université en 1865 pour avoir déclaré, lors du premier Congrès international des étudiants, vouloir transformer les rubans tricolores en rubans rouges. Il s'installe à Londres, fait la connaissance de Karl Marx et épouse sa fille. En 1871, il fait partie de la Commune. Il crée le Parti ouvrier puis il est élu député de Lille en 1891. En 1911, sa femme et lui se suicident.
Voir aussi : Karl Marx - Histoire de la Politique



1910
15 janvier
Fondation de l’Afrique-Équatoriale française
Le gouvernement général de l’A-ÉF est mis en place et rassemble les possessions françaises de l’Oubangui-Chari, du Gabon, du Moyen Congo et du Tchad. La capitale de cette fédération s’installera à Brazzaville. En 1946, la nouvelle Constitution intégrera les colonies au sein des territoires d’outre-mer. En 1958, un référendum sera organisé pour l’adoption d’une Constitution et instaurera l’indépendance des quatre territoires au sein de la Communauté française.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation



1919
15 janvier
Assassinat de Rosa Luxemburg
Sous le commandement de Gustav Noske, des officiers procèdent à l’exécution sommaire des révolutionnaires spartakistes à la tête de l’insurrection de Berlin : Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Cette dernière, emprisonnée durant quasiment l’intégralité de la Première Guerre mondiale pour son engagement pacifique d’extrême gauche, avait été libérée après la révolution de novembre 1918. Elle était la principale théoricienne du communisme allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire du Communisme - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Assassinats



1948
15 janvier
Chaplin incarne Landru
Sorti en avril 1947 aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux", le 77ème film de Charlie Chaplin, apparaît sur les écrans français. C'est Orson Welles qui donna l'idée à Chaplin d'adapter au cinéma l'histoire réelle du meurtrier Landru. Très mal accueilli aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux" remportera un grand succès en Europe.
Voir aussi : Chaplin - Landru - Histoire du Cinéma



1974
15 janvier
Dalida chante "Gigi l'amoroso"
Sur la scène de l'Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : "Gigi l'amoroso". Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson



1992
15 janvier
La Croatie reconnue par la CEE
Suivie par une trentaine de pays et précédée par l’Allemagne, la Communauté Européenne reconnaît l’Etat croate qui a proclamé son indépendance sept mois plus tôt. L’intégration de la Croatie à l’ONU sera également rapide. Les Nations Unies interviennent par ailleurs dans le conflit serbo-croate. La prise en otage de casques bleus par les Serbes aboutira à une intervention moins modérée en 1995.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la CEE - Guerre de Yougoslavie - Histoire des Guerres



2007
15 janvier
La tempête Kyrill traverse l’Europe
Les vents tempétueux de Kyrill (ou Cyril) traversent le nord de l’Europe. Avec des rafales de plus 160km/h dans le nord de la France et en Angleterre, mais surtout autour de 200 km/h en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Pologne, Kyrill a semé la désolation sur son passage. Immobilisant les transports aériens et ferroviaires pendant des heures, il a fait 45 victimes et occasionné des dégâts qui rappellent tristement la tempête de décembre 1999.
Voir aussi : Tempête - Histoire des Catastrophes naturelles


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#1969 Message par saintluc »

Pierre de Castelnau naquit vers 1170 et fut assassiné le 15 janvier 1208 près de l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard.
Religieux de Cîteaux et archidiacre de Maguelone, Cistercien français, il tenta vainement d'endiguer l'hérésie cathare dans le midi de la France, avec la qualité de légat extraordinaire du pape Innocent III, pour rechercher les hérétiques albigeois et les livrer au bras séculier, et eut pour collègue Ramier, moine de Cîteaux. Ils entreprirent d'annoncer l'Évangile à la manière des Apôtres, en se déplaçant à pied et en observant la pauvreté. Ils étaient accompagnés entre autres de Dominique de Guzmán, fondateur de l'ordre des Frères Prêcheurs. Ces inquisiteurs rencontrèrent une vive résistance, et Castelnau finit par être assassiné à Trinquetaille, à proximité d'Arles sur les terres de Raymond VI, comte de Toulouse (1208), au moment où il venait d'excommunier ce prince à cause de son manque de collaboration dans la lutte contre les Albigeois. Le meurtrier était un écuyer de Raymond VI, qui, suspecté, fut excommunié. Cet évènement est à l'origine de la Croisade des Albigeois.

Déclaré martyr par Innocent IV, puis béatifié, il est célébré le 15 janvier dans les diocèses de Carcassonne et Nîmes.

Image

Vers 1165, le comte Raymond V de Toulouse s'inquiète de la progression du Catharisme. Il y a bien quelques tentatives de lutter contre l'hérésie, certaines armées, mais qui ne donne pas de résultats. Au début du XIIIe siècle l'église décide de réagir fermement, et envoie Pierre de Castelnau pour obtenir le soutien du comte Raymond VI de Toulouse. Ce dernier hésite à soutenir le combat, craignant une guerre civile dans ses états, et est excommunié. Après le meurtre de Pierre de Castelnau, le pape Innocent III appelle les seigneurs du nord de la France à la croisade contre les Cathares, également nommés les Albigeois.

Raymond VI, bien qu'excommunié, s'est rallié à la Croisade pour protéger ses terres et celle-ci, menée par le légat Arnaud Amaury attaque un autre seigneur, le vicomte Raimond-Roger Trencavel. Béziers et de Carcassonne sont prises en 1209. Les quarante jours dus à la croisade étant écoulés, de nombreux seigneurs retournent chez eux, et seul un baron de l'Ile de France accepte, avec réticence, de continuer et de diriger la Croisade : il s'agit de Simon IV de Montfort. Sous sa direction, la croisade devient rapidement une guerre de conquête pour son propre compte jusqu'à sa mort devant Toulouse en 1218. Son fils, incapable de se maintenir, cède tous ses droits au roi Louis VIII le Lion, qui reprend la croisade à son compte. La suite ne sera qu'une guerre d'annexion au domaine royal, avec une Inquisition chargé d'éradiquer l'hérésie.
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#1970 Message par saintluc »

1547
16 janvier
Sacre d'Ivan le Terrible
A 16 ans, le prince de Moscou Ivan IV est sacré tsar de toutes les Russies dans la cathédrale de l'Assomption, à Moscou. Le titre de tsar, déformation de "César", était utilisé autrefois pour désigner les empereurs byzantins et tartares. La politique d'Ivan IV sera marquée par de nombreuses réformes et par un affaiblissement de la puissance des princes russes. Quand son régime et la répression se feront de plus en plus durs à la fin de son règne, Ivan sera surnommé "le Terrible" ou "le Redoutable".
Voir aussi : Sacre - Histoire de Moscou - Histoire de la Renaissance



1659
16 janvier
Victoire espagnole au siège d'Elvas
Le 16 janvier 1659, le Portugal remporte une victoire capitale dans la guerre de Restauration sur l'Espagne. Fin 1658, les troupes espagnoles de Luis de Haro s'apprêtent à attaquer la ville d'Elvas au Portugal en la bombardant. Le Portugal riposte en réunissant une armée dirigée par Antonio Luis de Meneses, qui attaque les Espagnols le 14 janvier 1659 au matin. Les pertes sont énormes du côté de l'Espagne qui capitule de 16 janvier.
Voir aussi : Espagne - Portugal - Guerre de Restauration - Luis de Haro - Histoire des Guerres



1675
16 janvier
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, écrivain français, célèbre pour ses Mémoires. (décès le 2 mars 1755)
Louis de Rouvroy vient d'une famille noble. Enfant, il se lie d'amitié avec le duc de Chartres, futur régent. Il devient militaire et Louis XIV le charge de la troisième compagnie de cavalerie du Royal Roussillon. Il abandonne l'armée et s'installe à Versailles en 1702. Il observe la vie de la cour et prend des notes afin d'écrire ses Mémoires. Après la mort de Louis XIV, le duc d'Orléans le prend sous son aile. Peu à peu évincé du pouvoir, il se retire à la campagne à la mort du régent et termine ses Mémoires en 1749.
Voir aussi : Louis XIV - écriture - Histoire de l'Art



1756
16 janvier
Naissance de Martin Michel Charles Gaudin
Martin Michel Charles Gaudin, duc de Gaète, naît le 16 janvier 1756 à Saint-Denis. Cet homme politique français fut ministre des Finances sous Napoléon Ier, et député constitutionnel sous la Restauration. Celui qui commença sa carrière 1773 dans le cabinet de d'Ailly, fut entre autres choses, le créateur de la fameuse Banque de France, et l'un des pères du franc germinal. Il meurt à Gennevilliers le 5 novembre 1841.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Napoléon Ier - Histoire de la Banque de France - Ministre des Finances - Histoire du Franc Germinal - Histoire de la Politique



1761
16 janvier
La France perd Pondichéry
Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais à Pondichéry au terme de huit mois de siège. La France ne lui pardonnera pas cette défaite et l'accusera de trahison, eu égard à ses origines irlandaises. Lally-Tollendal sera jugé par le Parlement de Paris et exécuté en 1766. Son fils, avec le soutien de Voltaire, obtiendra sa réhabilitation en 1778. Quant au comptoir de Pondichéry, il sera restitué à la France par le traité de Paris, en 1763. Souvent occupé par les Britanniques dans les années qui suivront, il sera finalement rendu à l’Inde en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Capitulation - Voltaire - Histoire de Pondichéry - Histoire de la Décolonisation



1875
16 janvier
Verlaine sort de prison
Condamné à deux ans d'emprisonnement, le 27 août 1873, le poète bénéficie d'une remise de peine pour bonne conduite et sort de la prison de Mons. Paul Verlaine avait été condamné pour avoir tiré deux coups de revolver alors qu'il était saoul sur son amant Arthur Rimbaud. Peu après sa sortie, il partira rejoindre Rimbaud à Stuttgart où ce dernier travaille en tant que précepteur.
Voir aussi : Condamnation - Rimbaud - Verlaine - Histoire de la Poésie



1920
16 janvier
La prohibition entre en vigueur
Le 8e amendement de la Constitution américaine, établissant la prohibition de l'alcool, entre en application. La loi sera renforcée le 28 octobre par le "Volstead Act" qui interdit la vente d'alcool y compris dans les restaurants et les bars. Un commerce parallèle de vente et de fabrication d'alcool va alors fleurir jusqu'en 1933.
Voir aussi : Alcool - Histoire de la Prohibition - Volstead Act - Histoire de l'Economie



1945
16 janvier
Nationalisation de Renault
La société anonyme des usines Renault Frères à Billancourt est dissoute sur ordonnance du Conseil National de la Résistance. Louis Renault, accusé d'avoir travaillé pendant la guerre pour les autorités allemandes, voit son usine saisie et liquidée. Tous les actionnaires recevront leur part sauf le fondateur. Ce dernier est mort en prison avant d'avoir pu présenter sa défense. La nouvelle entreprise prend le nom de "Régie nationale des usines Renault".
Voir aussi : Histoire de Renault - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise



1969
16 janvier
Jan Palach s'immole par le feu
Pour protester contre l'invasion de son pays par l'URSS (août 1968), l'étudiant en philosophie tchécoslovaque Jan Palach s'immole sur la place Wenceslas à Prague. Il mourra trois jours plus tard des suites de ses blessures. Jan Palach devient le symbole de la résistance anti-soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Prague - Immolation - Histoire de l'Opposition



1979
16 janvier
Le shah d'Iran s'exile
Dans la matinée, le shah d'Iran Mohammad-Réza Palavi et sa femme la reine Farah, quittent leur pays pour Assouan en Egypte où le président Sadate les attend. Ce départ, officiellement pour des vacances, est en réalité définitif. La révolution populaire, menée en même temps par les libéraux, la gauche, l'armée et les mollahs qui agite l'Iran depuis janvier 1978 a poussé le souverain hors de son royaume. Le 1er février, le chef spirituel de la communauté chiite, exilé depuis 15 ans, l'ayatollah Khomeiny, fera un retour triomphal à Téhéran. Le 1er avril, il instaurera une République islamique d'Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Voir aussi : Exil - Shah - Khomeiny - Histoire des Coups d'Etat



1982
16 janvier
Premier "Champs Elysées"
Présentée par Michel Drucker, l'émission "Champs Elysées" est diffusée (en direct) tous les samedis soirs sur Antenne 2 de 20h30 à 21h30. Le public français découvre avec le générique la musique de Jean-Pierre Bourthayre et Jean-Claude Petit. Pour la première de "Champs Elysées", Michel Drucker accueille Michel Sardou, Alain Souchon, Police et Ornella Mutti. L'émission bercera les samedis soirs des Français pendant huit ans, de janvier 1982 à juin 1990.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision



2006
16 janvier
Élection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili
Luttant contre les inégalités, la pédiatre socialiste Michelle Bachelet remporte les présidentielles chiliennes contre Sebastian Pinera, politicien de droite. Élue au suffrage universel direct, Michelle Bachelet est la cinquième femme présidente en Amérique latine et la première de son pays. Elle succède ainsi à Ricardo Lagos, élu en 2000.
Voir aussi : Socialiste - Histoire des Elections


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1971 Message par saintluc »

Jan Palach, né le 11 août 1948 et mort le 19 janvier 1969, est un étudiant en Histoire tchécoslovaque qui s'est immolé par le feu sur la place Venceslas à Prague le 16 janvier 1969 pour protester contre l'invasion de son pays par l'Union soviétique en août 1968. Cette dernière avait pour but d'écraser les réformes d'Alexander Dubček.

Étudiant à l'École supérieure d'économie de Prague puis à l'Université Charles, il est mort trois jours après son geste, des suites de ses brûlures extrêmement importantes. Jan Zajíc et Evžen Plocek, deux autres jeunes tchèques, suivent l'exemple de Jan Palach respectivement le 25 février et le 9 avril de la même année.

En janvier 1989, le 20e anniversaire de la mort de Jan Palach provoque une semaine d'importantes manifestations contre le régime communiste, appelée « Semaine de Palach ». Le 16 février 1989, l'auteur dramatique Václav Havel, un des dirigeants du mouvement de la Charte 77, est arrêté par la police de la dictature communiste pour avoir voulu déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de Jan Palach. Le 20 février suivant il est condamné pour ce geste à neuf mois de prison ferme et le 22 février, sept autres opposants sont aussi condamnés. Quelques mois plus tard, la dictature s'effondre à la suite de la Révolution de velours.

L'astronome Luboš Kohoutek a nommé un astéroïde en hommage à Palach le 22 août 1969 ((1834) Palach).

Le jour de l’anniversaire de son geste, le mémorial qui lui est désormais consacré devant la statue équestre de saint Venceslas est couvert de fleurs.

Une gare d'autobus dans la ville de Curepipe à l'île Maurice porte son nom.
Une rue porte son nom à Reims. Une allée porte son nom à Sevran.
Image






Jan Zajíc (3 juillet 1950-25 février 1969) est un étudiant tchèque qui s'immola par le feu pour dénoncer la normalisation en Tchécoslovaquie. Il étudiait dans l'enseignement technique, pour travailler dans les chemins de fer.

En 1969, il prend part à une grève de la faim et à une cérémonie commémorative d'étudiants en souvenir de Jan Palach, à proximité de la statue de Saint Wenceslas sur place Venceslas (Václavské náměstí), à Prague. C'est probablement là qu'il nourrit le souhait d'imiter Palach.

Le jour du 21e anniversaire de la prise du pouvoir par les communistes, le 25 février 1969, il se rend à Prague avec trois autres étudiants, avec l'intention de prévenir les Praguois contre la normalisation à venir. Il avait sur lui plusieurs tracts appelant à résister à l'occupation soviétique. Aux environs de 13h30, au niveau du numéro 39 sur place Venceslas, il met le feu à ses vêtements imbibés de produits chimiques.

La police secrète interdit son enterrement à Prague par crainte de manifestations comme celles qui avaient suivi l'enterrement de Jan Palach. Il sera enterré dans sa ville natale de Vítkov.

Après la Révolution de velours, un mémorial est dédié à Palach et Zajíc sous la forme d'une croix de bronze dans le sol, devant le Musée national de Prague.

Image
Mémorial à Jan Palach et Jan Zajíc devant le Musée national de Prague
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#1972 Message par saintluc »

395
17 janvier
Mort de l’empereur Théodose Ier
L’empereur romain Théodose Ier s’éteint à Milan, laissant la place à ses deux fils, Arcadius et Honorius. Quelques mois plus tôt, après l’assassinat de Valentinien, il était parvenu à réunifier l’Empire. Il ne régnait auparavant que sur l’Orient. Au lendemain de sa mort, Arcadius prendra les rênes de l’Empire romain d’Orient, ou Empire byzantin, avec pour capitale Constantinople. Son frère, quant à lui, héritera de l’Occident. L’Empire romain ne sera plus jamais unifié.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Théodose - Histoire de la Rome antique



1562
17 janvier
Signature de l’édit de Janvier
Poussé par sa mère, Catherine de Médicis, et par le chancelier Michel de l’Hospital, le roi Charles IX appose sa signature sur l’édit de Janvier à Saint-Germain-en-Laye. Il accorde la liberté de culte aux protestants en dehors des remparts. Ils doivent en échange renoncer aux lieux de culte dont ils s’étaient emparés. Mais cet édit ne fera qu’aviver la colère des catholiques, et notamment du duc de Guise, qui organisera peu de temps après le massacre de Wassy, déclenchant la première guerre de Religion.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Charles IX - Histoire de Wassy - Histoire des Guerres de religion



1601
17 janvier
La France s'agrandit
La France et la Savoie signent le traité de Lyon qui met fin à la guerre entre les deux pays. En échange du marquisat de Saluces, Henri IV reçoit de Charles-Emmanuel de Savoie le Bugey, la Bresse, la Volromey et le pays de Gex (l'actuel département de l'Ain).
Voir aussi : Traité - Henri IV - Histoire de Lyon - Histoire de la Savoie - Histoire de Bugey - Histoire des Bourbons



1705
17 janvier
Décès de John Ray
John Ray est un naturaliste anglais, considéré comme l'un des pionniers de l'histoire naturelle moderne. Après avoir été ordonné prêtre en 1660, il rencontre Francis Willughby, avec qui il s'attèle à la description des animaux et des végétaux. Ray étudie particulièrement la botanique et publie les trois volumes d'"Historia plantarum generalis" de 1686 à 1704. Il est également l'auteur d'"Historia Piscium", sur les poissons. Il décède le 17 janvier 1705.
Voir aussi : Décès - Naturaliste - Botanique - Histoire des Sciences et techniques



1706
17 janvier
Naissance de Benjamin Franklin.
Benjamin Franklin voit le jour le 17 janvier 1706 à Boston. Il devient imprimeur, diplomate, physicien et philosophe et se fait connaître pour sa démonstration de la nature électrique de la foudre en 1750. Plus tard, il est signataire de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique de 1776 qu'il a coécrit, de même que du traité de Paris et de la Constitution américaine et fait ainsi partie des "pères fondateurs des Etats-Unis". Il lutte pour l'abolition de l'esclavage les années précédant sa mort, qui survient le 17 avril 1790. L'assemblée nationale française ordonne alors trois jours de deuil national.
Voir aussi : Benjamin Franklin - Histoire de la Philosophie



1732
17 janvier
Naissance du roi de Pologne Stanislas II
Stanislas II (1731-1798) est roi de Pologne de 1764 à 1795. Il est le dernier souverain de la République des Deux Nations (Pologne-Lithuanie). Il monte sur le trône soutenu par l'impératrice Catherine II de Russie (1729-1796). Brillant, parlant plusieurs langues et doté d'une personnalité généreuse, il est toutefois sous la coupe de l'impératrice et ne dispose que de peu d'autonomie au cours de son règne.
Voir aussi : Naissance - Roi - Pologne - Ukraine - République des Deux Nations - Histoire de la Politique



1746
17 janvier
Bataille de Falkirk
La bataille de Falkirk oppose l'armée anglaise aux jacobites durant la seconde révolte jacobite. Celle-ci vise à placer Charles Édouard Stuart sur le trône d'Angleterre et d'Ecosse. Durant la bataille, 350 soldats de l'armée gouvernementale firent tués, blessés ou disparus contre seulement 120 morts et blessés dans le camp jacobite. Cet épisode constitue le dernier succès notable des jacobites avant la destruction totale de leur armée durant la bataille de Culloden, à Culloden Moor.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Histoire des Guerres



1772
17 janvier
Arrestation de Struensee
Le 17 janvier 1772, Struensee est arrêté par ordre du roi Christian VII du Danemark. Ce dernier est accusé d'avoir comploté contre son souverain et d'être l'amant de la reine Caroline Mathilde. Christian VII, dérangé mentalement, avait confié tous ses pouvoirs à Struensee, dès son couronnement, mais, influencé par son entourage, il se retourne bientôt contre ce dernier. Struensee est exécuté le 28 janvier, neuf jours après son arrestation.
Voir aussi : Danemark - Arrestation - Christian VII - Histoire de la Politique



1786
17 janvier
Naissance de Ana María de Huarte y Muñiz
L'impératrice du Mexique, Ana Maria Josefa Ramona de Huarte y Muniz, autrement nommée Ana Huarte de Iturbide, est née le 17 janvier 1786, à Valladolid, en Nouvelle-Espagne. Elle épouse en 1805 l'empereur Augustin Ier du Mexique avec qui elle aura dix enfants. Ce dernier meurt en 1825, fusillé par les autorités locales de Tamaulipas. Elle ne reste impératrice qu'une année, de 1822 à 1823, et décède le 21 mars 1861 à Philadelphie aux Etats-Unis.
Voir aussi : Mexique - Impératrice - Histoire de la Politique



1860
17 janvier
Naissance d'Anton Tchekhov
Anton Tchekhov naît à Taganrog (Russie). Il fait partie des écrivains les plus célèbres de toute la littérature russe. Il est l'auteur d'une œuvre prolifique (pièces de théâtre, romans, nouvelles) dont "Oncle Vania", "Les Trois Sœurs" et "La Cerisaie". Son style est marqué par la neutralité avec laquelle il décrit le mode de vie et de pensée des hommes en Russie. Il est décédé le 15 juillet 1904 à Badenweiler (Allemagne).
Voir aussi : Naissance - Littérature - Histoire de l'Art



1861
17 janvier
Gabriel García Moreno établit une dictature théocratique en Equateur
Le président de l'Equateur, Gabriel García Moreno instaure une dictature théocratique. Son mandat suscite une grande polémique, les uns le considérant comme l'homme de la modernisation et de la croissance, les autres comme le partisan d'un autoritarisme religieux. Il fera un second mandat entre 1869 à 1875, avant d'être assassiné à la sortie de la messe par quatre hommes armés. A son décès, l'Equateur tomba sous le joug d'une dictature militaire.
Voir aussi : Religion - Histoire de la Politique



1880
17 janvier
Naissance de Mack Sennett
Micheal Sinnott, mieux connu sous le nom de Mack Sennett, naît le 17 janvier 1880 au Québec. Acteur et producteur, il est surtout célèbre pour être l'un des plus grands réalisateurs du cinéma muet, surnommé le roi de la comédie. En 1912, il fonde aux Etats-Unis le fameux studio Keystone qui lancera de nombreuses stars, comme Charlie Chaplin. Il meurt en Californie le 5 novembre 1960.
Voir aussi : Histoire du Québec - Réalisateur - Acteur - Charlie Chaplin - Histoire de l'Art



1912
17 janvier
Robert Scott atteint le pôle Sud
Le britannique Robert Scott et ses quatre compagnons rejoignent le pôle sud, 33 jours après leur départ. A leur arrivée, la déception est totale : ils y découvrent la tente de l'équipe de Roald Amundsen sur laquelle flotte le drapeau norvégien. Scott, qui ne savait rien de l'expédition d'Amundsen est arrivé trop tard pour être le premier homme au pôle. Le norvégien, qui avait tenu secret son projet antarctique, y était arrivé un mois plus tôt le 14 décembre 1911. Dépités, Scott et ses hommes n'auront pas la force de revenir jusqu'à leur camp de base. Perdus, ils meurent de froid et de faim les uns après les autres. Leurs corps seront retrouvés un an plus tard. Les derniers mots de Scott retrouvés dans son carnet de bord : "La fin n'est plus très loin. C'est dommage mais je ne puis écrire davantage".
Voir aussi : Amundsen - Histoire du Pôle Sud - Scott - Histoire des Explorations



1945
17 janvier
Libération de la Pologne
L'Armée Rouge entre dans Varsovie en ruines. La capitale polonaise est libérée après plus de cinq ans d'occupation allemande. Les Juifs qui constituaient une grande partie de la population ont été exterminés par centaines de milliers dans les camps de concentration ou à l'intérieur même du ghetto. Varsovie compte à sa libération dix fois moins d'habitants qu'à la veille de la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Varsovie - Libération - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1949
17 janvier
Découverte du virus de la grippe
Le Dr Lépine de l'Institut Pasteur à Paris et le Dr Muller de l'université de Leyde aux Pays-Bas réussissent à identifier deux virus de la grippe et en isolent un troisième.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des Epidémies - Virus - Grippe - Histoire de la Médecine



1961
17 janvier
Assassinat de Patrice Lumumba
Le [âge] leader du Mouvement national congolais (MNC) est tué dans des conditions mystérieuses au sud du Congo belge qui deviendra le Zaïre puis la République démocratique du Congo. Patrice Lumumba avait été nommé Premier ministre du Congo au moment de l'indépendance du pays en juin 1960. Il avait été évincé du gouvernement et livré au sécessionniste du Katanga Moïse Tshombé lorsque la guerre civile a éclaté (septembre 1960). Partisan d’un Congo indépendant et unitaire, il était jugé trop proche de l’URSS à qui il avait demandé de venir en aide à son pays. La décision de l'éliminer est attribuée au gouvernement belge et à la CIA. Son exécution fera de Patrice Lumumba le symbole de la lutte anticolonialiste africaine.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Décolonisation



1961
17 janvier
Eisenhower critique dans son allocution de fin de mandat
Ayant renoncé à se présenter une nouvelle fois et laissant la place à Kennedy, Dwight Eisenhower prononce un discours de fin de mandat retransmis à la radio et à la télévision. Il interpelle le peuple américain sur les tensions politiques et économiques liées au complexe militaro industriel qui s’est considérablement renforcé depuis la Seconde Guerre mondial. L’ancien général libérateur de l’Europe adresse ainsi un dernier avertissement au peuple qu’il a gouverné pendant huit ans en clamant que "Rien, en vérité, n’est définitivement garanti".
Voir aussi : Discours - Armée - Eisenhower - Histoire de l'Etat



1975
17 janvier
Vote de la Loi Veil
La ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing fait voter son texte autorisant l'avortement en France avec l'appoint des voix de gauche, après un débat houleux. La loi est votée à titre provisoire pour une période de 5 ans. Elle sera reconduite le 31 décembre 1979.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes



1995
17 janvier
Un séisme secoue Kobe
La ville japonaise de Kobe est frappée par un séisme d’une intensité de 7.3 sur l’échelle de Richter. Malgré les mesures prises par le pays pour se préparer aux tremblements de terre dont il est régulièrement victime, le bilan humain sera relativement lourd et les dégâts importants. On dénombrera en effet plus de cinq milles morts. La région de Kobe était jusqu’alors considérée comme présentant peu de risques.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles


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#1973 Message par saintluc »

Durant la seconde révolte jacobite, la bataille de Falkirk est le dernier succès notable des Jacobites.

Après avoir abandonné sa campagne sur Londres pour hiverner, l'armée jacobite retourne en Écosse, et le major général William Blakeney l'assiège dans le château de Stirling. Le lieutenant général Henry Hawley avance avec ses troupes à partir d'Édimbourg pour soulager Blakeney. Le 17 janvier 1746, il engage le combat contre les Jacobites à Falkerque Moor, mais ses canons ne peuvent être efficacement utilisés sur le champ de bataille.

Il compte sur la cavalerie pour mettre en déroute les troupes jacobites, mais la charge de ses dragons échoue sous la décharge des Highlanders, et ils doivent battre en retraite, entraînant dans leur débandade les régiments à pied de l'armée royale.

Il a été dit que Sir John Cope avait parié 10 000 livres que son successeur serait battu par les montagnards.

Environ 350 soldats de l'armée gouvernementale ont été tués, blessés ou disparus et quelque 300 capturés. Les pertes des Jacobites sont d'environ 50 morts et 70 blessés.

Cependant, l'armée jacobite devait être détruite quelques semaines plus tard à la bataille de Culloden, à Culloden Moor, près d'Inverness.
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#1974 Message par saintluc »

Johann Friedrich, comte Struensee, né à Halle-sur-la-Saale, en Allemagne, le 5 août 1737 et mort le 28 avril 1772 à Copenhague, fut un homme politique danois d'origine allemande. Médecin du roi Christian VII, qui était atteint de troubles mentaux, il ne tarda pas à occuper des fonctions très élevées à la cour. Nommé conseiller d'état, il réalisa d'importantes réformes, inspirées par la philosophie des Lumières, comme l'abolition du servage, de la torture, de la prison pour dettes et des corporations.

Il suscita l'intérêt de la reine Caroline Mathilde, délaissée par son époux, et ne tarda pas à devenir son amant. Une cabale montée par la noblesse hostile aux réformes le fit inculper de complot. Il fut décapité sur la grand place de Copenhague, tandis que la reine, répudiée peu auparavant, fut envoyée chez son ancienne dame d'honneur, la comtesse von Plessen, à Celle, où elle vécut dans un petit cercle de personnes cultivées, avant de mourir peu après, en 1775.
Image
Johann Friedrich Struensee, huile sur toile de Jens Juel
Johann Friedrich Struensee était le fils d'Adam Struensee, pasteur à Halle et professeur de théologie dans l'université de cette ville, et de Maria Dorothea Struensee. Futur évêque des duchés de Schleswig et Holstein, son père professait des convictions piétistes, de la mouvance d'August Hermann Francke, lequel mettait l'accent tout à la fois sur l'engagement social et les sciences profanes.

En 1752, le jeune Struensee s'inscrivit à la faculté de médecine de l'université de Halle – sa famille avait déjà fourni plusieurs médecins éminents, notamment son grand-père Johan Samuel Carl Struensee, qui avait été le médecin personnel du roi du Danemark Christian VI et, une fois démis de ces fonctions, en 1742, avait été hébergé chez Adam Struensee.

De son aveu même, Struensee s'était donné pour modèle des scientifiques célèbres, comme le médecin suisse Albrecht von Haller ou le philosophe français Claude-Adrien Helvétius, dont les autorités du Royaume de France ordonnèrent de brûler en place publique l'ouvrage le plus célèbre, ''De l'esprit'' (1758). Dans sa bibliothèque figuraient des livres de Voltaire, Jean-Jacques Rousseau ou du Norvégien Ludvig Holberg (Pensées morales, dans une traduction allemande). Struensee subit donc l'influence concomitante des idées des Lumières et de la religiosité piétiste.

En 1757, Struensee obtint son doctorat en médecine, avec une thèse sur "Les lésions dues aux faux mouvements". Il s'y montre soucieux de prévenir les blessures et y témoigne des conceptions pédagogiques qu'il appliquera au prince héritier Frédéric VI. Se démarquant des autres dissertations médicales de l'époque, celle de Struensee s'abstient d'évoquer les travaux de ses prédécesseurs et entend se fonder exclusivement sur ses observations et expériences personnelles.

En 1757 également, son père fut nommé pasteur à Altona, ville proche de Hambourg et qui faisait alors partie du royaume de Danemark. Struensee l'y suivit, tout comme le reste de la famille. Dès 1758, il y fut engagé comme médecin municipal. Ses appointements annuels de 70 rixdales étant par trop modestes pour lui permettre de mener une existence de bourgeoise aisée, il s'associa en 1763 avec un ancien condisciple de Halle, David Panning pour faire paraître un périodique intitulé Zum Nutzen und Vergnügen ("L'utile et l'agréable"), où se côtoyaient articles didactiques et pièces divertissantes. Lorsque fut publié dans un de ses numéros un texte qui utilisait un jargon théologique de parodie pour railler des médecins qui avaient vendu des remèdes de charlatan à leur profit, on jugea que cette satire était de nature à corrompre la jeunesse et outrageait la religion. Le mensuel fut interdit et son imprimeur mis à l'amende. Si l'article incriminé n'était probablement pas de la plume de Struensee, celui-ci n'en était pas moins responsable du contenu de son journal. L'année suivante, Struensee lança une nouvelle revue, "Pour les sciences, les arts, le goût et les mœurs", qui était exempte d'éléments satiriques et dont la parution fut autorisée.

Dans l'exercice de son art, Struensee noua des contacts avec l'aristocratie locale, notamment le comte Schack Carl Rantzau, qui le fit nommer médecin pour le voyage que le roi Christian VII de Danemark allait entreprendre à l'étranger.

Il est difficile de poser un diagnostic exact sur la santé psychique du roi mais il est probable qu'il ait été atteint de schizophrénie. Après son couronnement, il déclara qu'il allait mener "une année durant" une vie de "fou furieux" et se plongea dans la débauche et les beuveries, fréquentant assidument les prostituées, la plus célèbre étant Støvlet-Cathrine, "Catherine à la bottine", qui devint la favorite royale, et multipliant les tournées nocturnes tapageuses à travers la capitale. Peu à peu, il apparut cependant que la "furie" du roi n'était pas que l'expression d'une aspiration juvénile à la révolte mais relevait aussi et surtout de l'aliénation mentale. Il aimait faire souffrir autrui, tout en éprouvant une extrême appréhension à l'idée de ressentir quelque douleur dans son propre organisme. Dans les premières années, sa maladie se traduisit par des périodes étendues d'activité physique intense mais au fil du temps, elle se mua de plus en plus en une espèce de léthargie qui n'était plus interrompue que par de brefs accès d'agitation fébrile.

Indépendamment de ces symptômes, le roi était en outre éminemment influençable, de sorte que quiconque arrivait à se ménager durablement un accès personnel à ses appartements était en mesure de peser sur toutes ses décisions. Étant donné que durant majeure partie de son règne (1746-1766), son prédécesseur Frédéric V n'avait montré qu'un intérêt médiocre pour la conduite des affaires, le royaume était déjà doté d'un cabinet gouvernemental puissant, le monarque se satisfaisant de pouvoir apposer sa signature au bas des instructions du cabinet royal. Lorsque Christian VII monta sur le trône, c'est le comte Johann Hartwig Ernst von Bernstorff qui continua à détenir le véritable pouvoir, combinant, en sa qualité de président de la chancellerie allemande et ministre des affaires étrangères, des attributions qui correspondraient actuellement à celles d'un premier ministre et d'un ministre des relations extérieures. Il tolérait par ailleurs la présence aux côtés du souverain du comte Frederik Vilhelm Conrad Holck, son favori et compagnon d'ivrognerie, qui était à même de satisfaire tous ses caprices en fait d'excès.
Image
Johann Friedrich Struensee
Portrait peint vers 1770 par Christian August Lorentzen et conservé dans les collections du château de Frederiksborg

Le 6 mai 1768, Christian VII entama son périple à l'étranger. Le médecin royal en titre, Hans Piper, qui avait 65 ans, n'était pas du voyage: c'est Struensee qui fut engagé afin d'assurer une assistance médicale, pour une rémunération annuelle de 500 rixdales l'année. Le comte von Bernstorff prit également part au périple, avec la ferme intention de surveiller personnellement le roi. Il était déjà de notoriété publique que le monarque souffrait de troubles mentaux ; aussi s'imposait-il, aux yeux du chancelier, qu'il fît la meilleure impression auprès des représentants de certaines des plus grandes maisons régnantes d'Europe qu'il allait rencontrer.

Après un passage par l'Allemagne, l'équipage royal remonta vers le Nord pour visiter les Provinces-Unies, gagna ensuite l'Angleterre, prit la direction du Sud, traversa la France et remonta vers le Nord pour rentrer au Danemark via l'Allemagne. En Angleterre, l'université de Cambridge conféra à Struensee un doctorat honoris causa en médecine, tandis qu'à Paris il put rencontrer, lors d'une réception royale, plusieurs grandes figures de la philosophie des Lumières, d'Alembert, Helvétius, Diderot ou encore le baron d'Holbach.

La démence royale commença à évoluer, passant d'une extraversion hyperactive à une mélancolique introspection. Les redoutables foucades publiques du roi s'espacèrent, au grand soulagement du comte von Bernstorff. En contrepartie, Struensee devint de plus en plus proche du souverain, tant et si bien que le 6 janvier 1769, lorsque le roi réintégra son royaume, il en fit officiellement son médecin personnel, aux appointements annuels de 1000 rixdales.

Après le retour au Danemark, Struensee commença, au contact quotidien du roi, à comprendre les conditions qui prévalaient à la cour. La folie du monarque et ses excès, entre autres d'ivrogne et de coureur de jupons, avaient placé la reine Caroline Mathilde dans une situation qui n'avait rien d'agréable. Il semble que le médecin fut le seul qui pût s'en rendre compte et il convainquit le roi de traiter la reine avec davantage de déférence. Ce faisant, il entra également dans les bonnes grâces de la souveraine et sa position au palais s'en trouva encore renforcée.

Le comte Holck restait néanmoins le favori du roi, qui l'accompagnant dans toutes ses beuveries. Struensee comprit qu'il lui faudrait en passer par lui s'il voulait gagner l'entière confiance du souverain. En mai 1769, le médecin fut nommé conseiller d'État, progressant ainsi à grands pas dans l'ordre hiérarchique du royaume. On a pu démontrer ultérieurement que Struensee noua avec la reine une relation sentimentale. Elle tomba alors enceinte, de ses œuvres selon la rumeur de l'époque et l'historien danois Svend Bech Cedergreen (1920-2007), encore qu'il soit difficile d'établir avec une totale certitude la paternité de l'enfant qu'elle mit au monde, la princesse Louise Augusta de Danemark.

Au début de l'année 1770, Struensee fut nommé secrétaire du cabinet de la reine Caroline Mathilde et lecteur du roi Christian VII. Il n'existe aucun élément qui indiquerait qu'il ait cherché à exercer une influence sur la cour pour obtenir une charge politique, mais c'est sans doute à partir de cette époque que germa dans son esprit l'idée d'occuper des fonctions en vue.

Durant l'été 1770, le roi et sa suite se déplacèrent dans le duché de Holstein, où Struensee réussit à mettre le comte Holck sur la touche en obtenant qu'Enevold Brandt fût réintégré dans l'entourage royal. Assesseur à la cour, ce personnage avait, en 1768, adressé au roi une lettre dans laquelle il le mettait en garde contre l'ascendant délétère exercé sur lui par son compagnon de débauche ; ce courrier lui avait valu, cette même année, d'être démis de ses fonctions et de tomber en disgrâce. Il se lia cependant d'amitié avec Struensee, lequel entrevit la possibilité d'en faire le nouveau favori du roi. Avec l'appui de la reine, il réussit à évincer Holck au profit de Brandt. Struensee marchait ainsi sur les brisées de Bernstorff, en plaçant auprès du roi "un ministre des divertissements", capable d'étancher sa soif d'excès et de détourner son attention des affaires gouvernementales et des intrigues de personnes dont la cour était le théâtre.

Pour le médecin royal, il fallait devait cependant se débarrasser également de Bernstorff. Sa fonction de ministre des affaires étrangères à laquelle équivalait son titre de président de la chancellerie allemande représentait la charge la plus éminente au sein du gouvernement danois et c'était lui qui, par ailleurs, définissait en majeure partie la politique du royaume : Struensee devait donc l'évincer s'il voulait devenir l'homme de confiance du roi. L'occasion lui en fut donnée le 15 septembre 1770, avec la déroute totale de la flottille de guerre que le ministre avait envoyée pour mener une action punitive contre les pirates algériens, qui avaient multiplié en Méditerranée les attaques contre des navires de commerce européens, notamment danois.

Le premier problème qui se posa à Struensee fut de savoir comment ses prérogatives, encore informelles, allaient s'inscrire dans les rouages de l'administration existante, en premier lieu et en particulier ceux de l'ex-Conseil privé : cette instance, qui se composait essentiellement d'aristocrates allemands et dont la vocation originelle était de servir d'organe consultatif, avait fini par accaparer la réalité du pouvoir, tandis que le roi se trouvait marginalisé. Struensee tenta de s'assurer le contrôle de l'assemblée en y plaçant des personnes sur lesquelles il pensait avoir barre, notamment le comte Rantzau, qui lui avait été utile lors de son ascension vers les sommets de l'État.

Il ne tarda toutefois pas à constater que l'existence même d'un tel cercle était incompatible avec la simplification à laquelle il entendait soumettre les structures de l'administration du royaume. Le 8 décembre 1770, il obtint donc la dissolution du Conseil privé et se fit nommer "maître des requêtes". Dès la fin de l'année, l'abolition de l'ancienne assemblée était chose faite et en lieu et place, il instaura une "conférence" réunissant les directeurs des principaux services administratifs, comme Peter Elias von Gähler, ancien membre du Conseil privé. Même si la conférence se cantonna toujours dans son rôle consultatif, Struensee finit par la supprimer, peut-être parce qu'elle ressemblait trop à l'assemblée qui l'avait précédée, alors qu'il souhaitait se démarquer de l'hégémonie qu'exerçait précédemment l'aristocratie.

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Page de titre de l'"acte royal" de décembre 1770 supprimant le Conseil privé, à l'instigation de Struensee, qui accédait ainsi à la tête du gouvernement danois
À mesure qu'il progressait dans son entreprise de réforme, Struensee trouva sur sa route des problèmes de plus en plus nombreux. Les inégalités et les vieux privilèges régnaient en maîtres, alors qu'ils faisaient horreur à ses vues, qui se situaient dans le droit fil des Lumières. En conséquence, il intervint dans presque toutes les couches de la société, y compris et surtout dans la fonction publique.

Struensee fit preuve d'une clairvoyance stupéfiante en matière d'organisation administrative du royaume, mais il n'avait pas le sens des réalités. Comme ses multiples interventions incommodaient nombre de ses administrés, le mécontentement qu'il suscitait alla croissant. Il n'est nullement étonnant, dès lors, que cette animosité s'étendit même à des réformes dont nul ne pouvait se trouver lésé.

Ainsi, lorsque Struensee fit installer dans la Fondation pour la maternité (Fødselsstiftelsen), une institution déjà bien établie, un tour d'abandon, guichet tournant avec une caisse où les jeunes mères en détresse étaient encouragées à déposer leurs nouveau-nés plutôt que de commettre l'infanticide, la mesure suscita l'indignation des bourgeois de la capitale, qui y virent une incitation à la débauche. L'historien Jacob Langebek, qui publia sous le manteau de longs poèmes satiriques durant toute la période où le médecin royal fut à la tête de l'État, évoque l'initiative en ces termes indignés :


Bien que sans fondement, cette rumeur enclencha l'exécution des plans de putsch. Dès le 15 janvier, le colonel Köller fut convoqué auprès de la reine douairière pour y recevoir ses instructions. Struensee et la reine assistaient à un bal masqué à la cour, sans soupçonner aucun désordre. Équipée de cartouches à balle, la deuxième compagnie de grenadiers du régiment de Falster fut déployée aux abords du château. La belle-mère du roi était en possession de mandats d'amener, peut-être rédigés par Høegh-Guldberg, pour faire arrêter Struensee et les principaux piliers de son gouvernement. Les ordres furent remis à Eickstedt et Köller, qui les communiquèrent à leurs subordonnés. Bien qu'ils ne fussent pas revêtus de la signature royale, les conspirateurs n'éprouvèrent aucun scrupule à les exécuter.

Durant la nuit du 16 au 17 janvier 1772, la douairière, le prince héréditaire Frédéric et Høegh-Guldberg se rendirent dans la chambre du roi et s'assurèrent de sa personne, tandis que Köller, à la tête d'un petit détachement, gagnait les appartements de Struensee et procédait à son arrestation. D'autres hommes de troupe firent irruption chez le comte Enevold Brandt, la reine et plusieurs hauts responsables gouvernementaux et les emmenèrent.

Cependant que la reine était conduite au château de Kronborg, à Elseneur, pour y être placée en résidence surveillée, Struensee et Brandt furent, après leur arrestation, emprisonnés dans des cachots de la citadelle de Copenhague. Durant leur incarcération, les deux comtes furent traités avec humanité par le commandant de la place, Levin Ludvig von Hobe, qui s'opposa à ce qu'ils fussent approchés par des personnes affichant des intentions douteuses. Lorsque la nouvelle de la chute de Struensee se répandit dans la capitale, l'émeute y gronda débouchant sur la "fête du grand coup de balai". Ces débordements visèrent non seulement les maisons de tolérance de la ville mais aussi le très chic café Gabel (Gabels Kaffehus) qui, dans l'imagination populaire, fonctionnait comme un bordel de luxe alors que, Struensee, en le créant, avait simplement tenté d'établir un club prestigieux pour hommes d'affaires, qui eût été la réplique danoise du Lloyds londonien.
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Pour les nouveaux détenteurs du pouvoir, il importait de pouvoir alléguer un motif propre à légitimer l'arrestation de la reine Caroline Mathilde, qui était la sœur du roi d'Angleterre, Georges III. Pour qu'il en fût ainsi, sa liaison avec Struensee devait absolument apparaître au grand jour et déboucher dès lors sur le divorce du couple royal.

Aux questions qui lui furent posées lors de son interrogatoire, entamé le 21 février, Struensee commença par faire des réponses délibérément fantaisistes, souvent accompagnées d'un sourire, mais lorsqu'on en vint à celle portant le n° 239, par laquelle il lui était demandé s'il avait eu des rapports sexuels avec la reine, il adopta subitement un ton "larmoyant", et le procès-verbal de l'interrogatoire fait alors état d'aveux. L'historien Asser Amdisen soupçonne que le comte fut soumis à la torture: une indication en ce sens réside dans la signature tremblée qu'il apposa sur sa déposition du 25 février, évoquant celle qui figure sur ses documents de la période de l'année 1770 où il avait la main fracturée à la suite d'une chute de cheval. Montrée à la reine, la confession de Struensee l'amena à avouer à son tour - pour se rétracter peu après.

Le problème qui se posait aux accusateurs était que la ''Loi royale'' danoise ne prévoyait pas le cas où le souverain investi du pouvoir absolu serait atteint de démence et se trouverait dans l'impossibilité de régner. Avant que Struensee ne fasse son apparition à la cour, le royaume avait déjà connu des circonstances dans lesquelles la réalité de l'autorité publique avait été détenue par un tiers qui utilisait abusivement la signature d'un monarque inerte, mais la différence était que cette fois, l'usurpateur était d'extraction bourgeoise et ne bénéficiait, au sein de la famille royale, d'aucun soutien, excepté celui de la reine. Il fallait donc faire un exemple et le procès ne fut qu'une simple formalité. C'est le jeune avocat Peter Uldall, âgé d'à peine 28 ans, qui fut commis à la défense de Struensee comme à celle de la reine Caroline Mathilde. Intentée en premier, la procédure de divorce fut conclue dès le 7 avril 1772. Le lendemain, le jugement fut signifié à la reine, au château de Kronborg où elle était retenue. Elle le signa, sans guère manifester d'inquiétude quant au sort de Struensee. dont le procès d'enquête, tout comme celui de Brandt, put alors commencer. Dès le 25 avril, le verdict fut rendu, aux termes du livre sixième, chapitre 4, article 1, de la Loi royale, qui s'énonce comme suit: "Quiconque inflige le déshonneur au roi ou à la reine ou attente à leur vie ou celle de ses enfants, en violation de l'honneur, de la vie ou des biens, aura, vivant, la main droite tranchée, son corps sera écartelé et déposé sur une roue au sommet d'un poteau et sa tête, avec la main, fichée sur une perche. Si l'auteur du crime est issu de l'aristocratie ou d'une position élevée, le bourreau brisera ses armoiries et tous ses héritiers directs seront déchus de leur rang et lignage."

Struensee et Brandt l'un et l'autre officiellement condamnés pour crime de lèse-majesté, le premier parce qu'il avait insidieusement usurpé le pouvoir absolu du monarque - eu égard à la position diplomatique du royaume vis-à-vis de l'Angleterre, il ne pouvait être fait mention de la reine dans le jugement même - et le second, au motif qu'il avait mordu le roi au doigt pour tenter de le calmer lors d'une de ses nombreuses crises d'hystérie.
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Christian VII signa l'arrêt de mort qu'on lui présenta et qui fut exécuté par la décapitation des condamnés, le 28 avril 1772, durant l'avant-midi, dans le "pré communal de l'Est" (Østerfælled), à l'emplacement de l'actuel "parc du pré communal" (Fælledpark). La douairière Juliane Marie, qui séjournait alors au château de Frederiksberg, pouvait voir la foule assemblée. Le roi, quant à lui, ne soupçonna rien du déroulement des exécutions.

Chargés de leurs chaînes et de leurs entraves, Struensee et Brandt furent amenés, dans des charrettes distinctes, sur le lieu de leur supplice. Brandt en fut extrait en premier, on lui ôta ses fers puis tous ses vêtements. Devant quelque 30 000 spectateurs, foule considérable si l'on considère que Copenhague ne comptait que 70 000 habitants à l'époque, il eut la main droite tranchée, s'écria "Le sang de Jésus appelle mon âme!" et fut décapité. Vint alors le tour de Struensee. Lorsqu'il eut la main droite coupée, il se convulsa au point que le bourreau, Gotschalk Mühlhausen, n'arriva pas à asséner correctement le coup suivant et dut encore s'y reprendre à deux fois pour séparer complètement la tête du condamné du reste de son corps. Il la brandit alors devant une assistance d'un calme inhabituel . Dans les années 1880, le dernier bourreau du royaume du Danemark, Jens Seistrup, qui avait hérité de la hache de Mühlhausen, affirmait qu'elle portait encore les traces des coups manqués qu'il avait portés lors de l'exécution du comte.

Les nouveaux détenteurs du pouvoir avaient bien évidemment besoin de faire un exemple mais le recours qui fut fait à l'ancienne pratique du démembrement fit paraître le châtiment excessif. Spectateur de l'exécution, le marchand copenhaguois Jacob Gude (1754-1810) écrit ainsi dans ses mémoires: "Pendant les exécutions, je me tenais près de l'endroit où avaient été disposés les équipages des vaisseaux mouillant à Holmen. Lorsque la tête de Struensee eut été tranchée, un jeune homme, dans leurs rangs, s'écria: "C'en est assez à présent. On pouvait très bien se passer du reste (c'est-à-dire de l'écartèlement)!" Oh à quel point la foule la plus vile ne nourrit-elle pas souvent des sentiments humains!"

Les reste des condamnés furent transportés dans une charrette à ridelles jusqu'au pré communal de l'Ouest ((Vesterfælled); les membres épars furent attachés sur des roues fixées au sommet de mâts, tandis que les têtes étaient fichées sur des piques. Au bout de quelques années, il n'en resta plus que des os. Nul ne sait en quel lieu ils furent enterrés par la suite. Un jour cependant, quelqu'un avait utilisé une échelle pour aller arracher une incisive à la mâchoire du comte. Or, en 1895, lors de fouilles menées dans l'Enghavevej, on découvrit deux squelettes dont les crânes, désolidarisés du restant du corps, étaient placés entre les jambes, cependant qu'il manquait une incisive à l'un d'entre eux: on émit dès lors l'hypothèse qu'il pouvait précisément s'agir des dépouilles de Struensee et de Brandt. Par la suite, les ossements furent ensevelis dans le Cimetière de l'Ouest (Vestre Kirkegård) de la capitale danoise. Dans les années 1920, les cercueils auraient placés dans la crypte située sous l'église Saint-Pierre, celle de la communauté allemande de la Copenhague Saint-Pierre. Selon les responsables du sanctuaire, ils ne reposeraient cependant pas dans cette chapelle funéraire mais auraient été ensevelis dans le sol. Aucune enquête n'a jamais été menée pour déterminer si ces restes étaient bien ceux des deux comtes.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1975 Message par saintluc »

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18 janvier
L’empereur Justinien réprime la sédition de Nika
Depuis trois jours, la cité est ravagée par la révolte des factions bleue et verte qui tentent de donner le pouvoir à Hypatios, neveu d’Anastase Ier. Soutenu par son épouse, Théodora et par Bélisaire, commandant de l’armée, Justinien décide de résister et de réprimer les insurgés. Plus de 30 000 hommes sont tués dans l’Hippodrome. Quant à Hypatios, il sera mis à mort le lendemain.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Bélisaire - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge



1411
18 janvier
Mort de Jobst de Moravie
Meurt Jobst de Moravie (né en 1351). Margrave de Moravie et de Brandebourg, duc engagé de Luxembourg, il fut élu roi des Romains quelques mois auparavant (1er octobre 1410), lors de la mort de Robert Ier du Saint-Empire, alors en compétition avec son cousin Sigismond de Luxembourg (1368-1437). La disparition de son rival fait de Sigismond le seul empereur romain germanique, sans même qu'il y ait d'affrontement. Couronné en 1414, il occupa le siège de 1411 à sa mort, le 9 décembre 1437.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Sigismond de Luxembourg - Jobst de moravie - Histoire de la Politique



1535
18 janvier
Fondation de Lima
Le conquérant espagnol Francisco Pizarro fonde officiellement la ville dont il espère faire sa capitale, Lima. Il lui donne le nom de "Ciudad de los reyes", la ville des rois. Le terme Lima est une déformation d'un terme quechua "rimac" qui fut traduit par "parleur". Capitale du vice-royaume du Pérou en 1542, la ville devient le centre névralgique des activités commerciales et culturelles de toute l'Amérique espagnole.
Voir aussi : Fondation - Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire de Lima - Histoire des Explorations



1641
18 janvier
Naissance de François Michel Le Tellier de Louvois
François Michel Le Tellier de Louvois, fils de Michel Le Tellier et d'Élisabeth Turpin, est né le 18 janvier 1641 à Paris. A l'âge de quinze ans, il devient secrétaire d'État de la guerre grâce aux relations de son père avec Louis XIV. En 1672, cet homme politique est nommé à la fonction de ministre d'État et entre au Conseil d'En-Haut. A la mort de Jean-Baptiste Colbert, il lui succède et devient surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France, et prend en main la construction du Château de Versailles.
Voir aussi : Jean-Baptiste Colbert - Histoire de la Politique



1650
18 janvier
Début de la Fronde des princes
Le prince de Condé, qui ne supporte pas le maintien de Mazarin dans ses fonctions, s’est allié aux frondeurs. Mais il est arrêté par Mazarin et la régente du royaume, Anne d'Autriche. Le frère du prisonnier, Conti, et son beau-frère, Longueville, l’accompagnent dans son infortune et sont conduits au château de Vincennes. Dans les provinces, les partisans des princes, parmi lesquels le vicomte de Turenne, se soulèvent. La seconde Fronde commence : on lui donnera le nom de "Fronde des princes". La Bourgogne, la Normandie, le Limousin, le Poitou et l'Aquitaine rallument la guerre civile. L'armée royale y mettra un terme au mois d'octobre 1652.
Voir aussi : Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Anne d'Autriche - Turenne - Histoire des Bourbons



1650
18 janvier
Arrestation de Condé, Conti et le duc de Longueville.
Le 14 janvier 1650, Mazarin s'allie à la Fronde et donc se met à dos Condé.
Le 18 janvier de la même année, soit 4 jours après l'alliance, Condé, Conti et le duc de Longueville se retrouvent en état d'arrestation au Palais-Royal. Ils se trouvent quelques heures après emprisonnés sous l'ordre de Mazarin.
Suite à cette arrestation les partisans des trois emprisonnés se soulèvent à leur tour et les régions de la Normandie, de la Bourgogne et de la Guyenne se rebellent contre le Cardinal.
Voir aussi : Condé - Conti - Histoire de la Politique



1689
18 janvier
Naissance de Montesquieu
Charles-Louis de Secondat est né le 18 janvier 1689 à La Brède, près de Bordeaux. Baron de La Brède et de Montesquieu, il fut un célèbre penseur politique et philosophe des Lumières. Après des études de philosophie, il partage sa vie entre sa charge de président du parlement de Bordeaux et son intérêt pour la société et la politique. Il multiplie les voyages à travers l'Europe et observe minutieusement chaque pays visité, notamment l'Angleterre et sa monarchie constitutionnelle qui le fascine. Mais c'est l'écrivain qui laisse une trace, d'abord avec son roman épistolaire "Lettres persannes" en 1721, qui est une satire de la société française, puis "De l'esprit des lois" en 1748, qui pose les principes de la pensée libérale. Montesquieu aura à peine le temps de participer à l'Encyclopédie : il meurt le 10 janvier 1755 de la fièvre jaune, à l'âge de 66 ans.
Voir aussi : Histoire de la Philosophie



1701
18 janvier
Naissance du royaume de Prusse
Après avoir reçu l’Empereur Léopold Ier, Frédéric III, alors prince-électeur de Prusse, se fait couronner à Königsberg et établit sa capitale à Berlin. C’est la naissance du Royaume de Prusse au sein du Saint Empire Romain Germanique. Lorsque l’Empire tombera sous les coups de Napoléon, c’est ce Royaume de Prusse qui croîtra pour atteindre son apogée à la fin du XIXème siècle et réaliser l’unité Allemande.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Dossier histoire de Berlin - Léopold Ier - Histoire du Saint Empire romain germanique - Frédéric Ier - Grandes périodes historiques



1701
18 janvier
Couronnement de Frédéric Ier de Prusse
Frédéric III est à la tête du Brandebourg et du duché de Prusse. Il souhaite devenir roi, bien qu'il n'y ait pas de royaume possible dans le Saint-Empire romain germanique. Pour devenir roi de Prusse, il passe donc un accord avec l'empereur Léopold Ier du Saint-Empire, acceptant de s'allier avec ce dernier contre la France lors de la guerre de Succession d'Espagne. Il est couronné roi le 18 janvier 1701, à Königsberg, sous le nom de Frédéric Ier.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Couronnement - Frédéric Ier - Histoire des Sacres



1743
18 janvier
Naissance de Louis-Claude de Saint-Martin
Le penseur Louis-Claude de Saint-Martin, surnommé Le Philosophe Inconnu, naît à Amboise (Indre-et-Loire) dans une famille noble. On peut le rattacher au courant illuministe. A 22 ans, il est admis à L'Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l'Univers. Ce cercle lui fournira l'essentiel des réflexions qu'il traitera au cours de sa carrière. Il a rédigé de nombreux ouvrages tels que "La nuée sur le sanctuaire", "Le Ministère de l'homme-esprit" ou "L'Esprit des choses". Il décèdera en octobre 1803.
Voir aussi : Naissance - Philosophie - Histoire de la Philosophie



1778
18 janvier
Cook découvre les îles Hawaï
Lors de sa troisième mission d'exploration pour le gouvernement britannique, le navigateur anglais James Cook fait la découverte des îles Hawaï qu'il nomme "les îles Sandwich". C'est sur ces mêmes îles qu'il sera tué, un an plus tard le 14 février 1779, dans une attaque menée par les indigènes. Entre temps, son voyage l'avait mené jusqu'au détroit de Béring où, bloqué par la banquise, il avait rebroussé chemin.
Voir aussi : Découverte - Histoire d'Hawaï - Cook - Histoire de la Mer



1800
18 janvier
Création de la Banque de France
Dans le but de relancer l'économie et d'augmenter la quantité de monnaie en circulation, le premier consul Napoléon Bonaparte, édite un décret stipulant la création de la Banque de France. L'établissement installe son siège à l'hôtel de Toulouse à Paris et reçoit 30 millions de francs pour amorcer son activité. La banque de France compte parmi ses principaux clients des banques commerciales qui prêtent de l'argent aux particuliers et qui elles-mêmes empruntent à la Banque de France. Le privilège d'émission des billets limité à la capitale s'étendra à toute la France à partir de 1848.
Voir aussi : Histoire de Paris - Napoléon - Bonaparte - Création - Monnaie - Histoire de la Finance



1871
18 janvier
Proclamation de l'Empire allemand
Alors que la guerre franco-prussienne n'est pas encore achevée, les représentants des états allemands se réunissent dans la galerie des Glaces du château de Versailles et proclament l'Empire allemand, le IIème Reich. Le roi de Prusse, Guillaume, devient le nouvel empereur sous le nom de Guillaume Ier. L'empire germanique se compose de la Prusse, de la Bavière, du Wurtemberg et de la Saxe. L'unité politique de l'Allemagne est acquise. L'armistice sera signé 10 jours plus tard au même endroit.
Voir aussi : Guillaume Ier - Unification - Histoire de la Guerre de 1870



1934
18 janvier
Fondation de l’Orchestre National de radiodiffusion
Le premier orchestre symphonique dépendant de la radio d’État est créé grâce à la volonté de Jean Mistler, ministre des PTT. Privilégiant la musique contemporaine, l’orchestre se développe rapidement et remporte un succès retentissant. Tous reconnaissent la qualité de ses interprétations. Il donnera son premier concert radiophonique en 1944, soutenant largement la coalition alliée par les hymnes choisis. D’abord Orchestre de l’ORTF, il deviendra, au lendemain du démantèlement de l’Office, l’Orchestre National de France et Radio France en assurera la gestion.
Voir aussi : Histoire de Radio France - PTT - Histoire de la Radio



1936
18 janvier
Mort de Rudyard Kipling
L’auteur du célèbre "Livre de la jungle" (1894) s’éteint à Londres. Après avoir passé une majeure partie de sa vie dans l’Inde coloniale, il a rejoint l’Amérique pour finalement terminer ses jours en Angleterre. Ses nombreuses œuvres, autant destinées aux adultes qu’aux enfants, ont remporté un succès sincère auprès du public. Kipling reçu d’ailleurs le prix Nobel de littérature en 1907.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Rudyard Kipling - Histoire des Romans


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1976 Message par saintluc »

FONDATION DE LIMA

En 1534, après le couronnement du nouvel Inca, Francisco Pizarro s’attache à donner à Cuzco une administration efficace. Il l’a fonde à l’image de celle que l’on trouve en Espagne. Il nomme des juges de paix et des échevins, ses frères Gonzalo et Juan ne sont pas oubliés. Francisco se nomme gouverneur pendant que des biens sont distribués à ses hommes. On choisit de faire construire une cathédrale à la place même du temple de soleil, Valverde sera l’évêque de Cuzco.

Pendant qu’Almagro est parti en route vers Alvarado et ses hommes afin de mettre fin à ses prétentions sur le Pérou. Francisco Pizarro quitte Cuzco, la laissant à la garde de son frère Juan aidé par une garnison, pour se diriger vers la côte. Francisco est accompagné du nouvel Inca. Arrivé à Pachacamac, il apprend l’accord passé avec Alvarado (voir " Le nouvel Inca "). Il le rencontre d’ailleurs.


Benalcazar est à ce moment encore présent à Quito, il en deviendra bientôt le gouverneur.

Même s’il subsiste quelques poches de résistance, Francisco Pizarro peut considérer le Pérou comme conquis. Il lui reste donc à déterminer la capitale de cet empire colonial. Il cherche donc plutôt dans la partie centrale du pays une vallée fertile facilement accessible par mer. Cuzco est trop isolée dans les montagne alors que San Miguel, première fondation, est bien trop au nord.


Francisco Pizarro se décide pour la vallée de Rimac, au bord d’une rivière, il veut créer sa capitale. L’endroit semble idéal, à deux lieux de l’embouchure d’une rivière, l’accès à la ville sera facile et permettra aisément le commerce. Sa place centrale dans l’empire facilitera les communications avec l’ensemble du territoire. Le climat y est agréable. On la nomme la " Ciudad de los Reyes " ( la ville des Rois) mais ce nom fut bien vite remplacé par celui de Rimac mais mal prononcé par les Espagnols : " Lima ".

La ville fut construite sur le plan d’un quadrillage, les rues y étaient donc perpendiculaires. Les places et les jardins y étaient nombreux. On irriguait ou arrosait les terrains autour des maisons en puisant l’eau dans la rivière. Tous les indiens à la ronde furent donc réquisitionnés pour mettre en œuvre les futurs projets. Ainsi les soldats se transformèrent également en ouvriers : la grande plaza, la cathédrale, les bâtiments municipaux et autres édifices sortiront bientôt de terre.


Pendant ce temps-là, Almagro est retourné à Cuzco avec l’ordre de prendre le commandement de la ville. En Espagne, Fernando Pizarro se présente à Calatayud devant le roi Charles en y présentant la richesse accumulée pour la couronne. Il relata les aventures et les épreuves endurées. Il lui décrit le pays et ses richesses. Fernando et Almagro s’entendaient peu. Par précaution, Almagro avait envoyé certains de ses hommes accompagner Fernando afin d’assurer ses propres intérêts. Pour récompenser les aventuriers, le roi Charles confirma les décisions déjà prises et la juridiction du gouverneur Pizarro fut même étendue. Cette fois-ci, on récompensa à juste titre Almagro en lui accordant les territoires au sud de ceux de Francisco Pizarro et jusqu’à 200 lieues.
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#1977 Message par saintluc »

639
19 janvier
Mort de Dagobert Ier
Le roi des Francs Dagobert Ier est inhumé dans la basilique de Saint-Denis qu'il avait fait agrandir en prévision de ses obsèques. Son règne, long de 10 ans, aura été marqué par l'unification du royaume franc auquel il donna Paris pour capitale. L'Austrasie, la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine ont été réunies en 632. Au lendemain de sa mort, cette unité sera rompue : le fils illégitime de Dagobert, Sigebert III, deviendra roi d'Austrasie et son fils légitime, Clovis II, montera sur le trône de Neustrie et de Burgondie.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Histoire des Mérovingiens



1544
19 janvier
Naissance de François II
Après 11 ans de mariage avec le dauphin Henri II (fils de François Ier), Catherine de Médicis donne naissance à un fils, François, futur François II. Marié à Marie Stuart d'Ecosse, il deviendra roi de France à 15 ans en 1559. Mais son règne, marqué par la domination des Guise, ne durera qu'un an et demi. François II mourra le 5 décembre 1560 d'une infection à l'oreille.
Voir aussi : Naissance - Catherine de Médicis - François II - Histoire des Valois



1629
19 janvier
Début du règne de Safi Ier, chah de Perse
Safi Ier, né en 1611, est le 6e souverain de la lignée des Séfévides d'Iran. Il devient Chah le 17 février 1629 à la mort de son grand-père, après avoir écarté les autres prétendants au trône et leurs alliés politiques. Peu intéressé aux affaires de l'état, il permet au grand vizir de gouverner en son nom. Celui-ci s'acquittera de cette tâche efficacement. Safi Ier décède le 11 mai 1642 suite à, semble-t-il, un excès de boisson.
Voir aussi : Iran - Chah - Histoire de la Politique



1629
19 janvier
Décès du chah de Perse Abbas 1er le Grand
Abbas Ier le Grand est né le 27 janvier 1571. Il fut le cinquième Chah Séfévide de l'Iran. Il est le souverain le plus important de la dynastie séfévide. Abbas accède au trône en forçant son père à lui transmettre le pouvoir et après avoir tué ses deux frères. Son empire est pour moitié aux mains d'adversaires et il reprend progressivement possession de son bien. Il centralise le pouvoir politique et l'administration. Il réorganise l'armée et forme les corps armés des gholams (10 000 cavaliers chrétiens esclaves) et des mousquetaires (12 000 hommes). Monarque favorisant les arts et lettres, il a soutenu les institutions religieuses par la création de mosquées et a progressivement séparé les instances religieuses de celles de l'Etat. Il décède le 19 janvier 1629.
Voir aussi : Chah - Histoire de la Politique



1669
19 janvier
Signature de la paix clémentine
Le pape Alexandre VII avait condamné les thèses des Jansénistes, mais ceux-ci devenaient de plus en plus influents et bénéficiaient du soutien de certains évêques français. Un procès avait alors été intenté contre ceux-ci. Pour éviter un schisme, le nouveau pape Clément IX décide de trouver un compromis avec les Jansénistes et signe avec eux la paix clémentine le 19 janvier 1669.
Voir aussi : Signature - Clément IX - Jansénistes - Histoire de la Chrétienté



1730
19 janvier
Mort du tsar Pierre II de Russie
Pierre II de Russie (1715-1730), petit-fils de Pierre Le Grand, est empereur de Russie de 1727 à 1730. Il est désigné pour succéder à Catherine Ière (1684-1727). Trop jeune pour régner, la famille Dolgorouki mène le jeu. Pierre II est lui sous l'autorité de Menchikov (1672-1729) l'ami de Pierre Le Grand. Sous son règne le contrôle de la magistrature est développé, les pouvoirs du Sénat sont renforcés etc.
Voir aussi : Décès - Russie - Tsar - Pierre II de Russie - Histoire des Décès



1761
19 janvier
Naissance de Pierre Marie Auguste Broussonet.
Pierre Marie Auguste Broussonet vient au monde le 19 janvier 1761. Très tôt, son père, médecin et professeur de médecine à Montpellier, lui enseigne l'histoire naturelle pour laquelle il se passionne. A la fois naturaliste et médecin, il reçoit son titre de docteur en 1779 et publie la même année son premier mémoire dédié aux poissons. Seulement deux ans plus tard, il entre à la Royal Society grâce à Sir Banks, célèbre scientifique, et se lance alors le défi de répertorier et décrire tous les poissons de son époque. Membre de l'Assemblée nationale et de l'Assemblée législative, il adhère au parti des Girondins mais se fait proscrire avec eux en 1793. Il gagne alors l'Espagne et ses biens sont saisis car il est considéré comme émigré. Mais la communauté française espagnole ne lui réserve pas un bon accueil et il continue sa route jusqu'au Maroc où il devient médecin de l'ambassade des Etats-Unis. Il réussit à obtenir le droit de revenir en France mais, toujours inscrit sur la liste des émigrés, il ne peut exercer sa profession. Il en est finalement rayé en 1797 et décroche un poste de consulaire à Mogador au Maroc. Deux ans plus tard, la ville est ravagée par la peste réduit le nombre d'habitants de deux tiers. Il obtient une chaire de botanique à Montpellier en 1803, après avoir vécu quelques années à Ténériffe. Touché par une aphasie, il sera le sujet d'étude de plusieurs médecins qui établiront un lien entre altération du langage et lésion gauche. Il s'éteint le 27 juillet 1807.
Voir aussi : Histoire de la Médecine



1762
19 janvier
Naissance de Jacques Balmat
Né le 19 janvier 1762, Jacques Balmat est surnommé "Le Mont Blanc". Guide et chasseur de chamois, il tente à plusieurs reprises de gravir le plus haut sommet de l'Europe occidentale, motivé par la récompense promise par Horace-Bénédict de Saussure à quiconque réussirait cet exploit. A la troisième tentative, Balmat, accompagné du docteur Paccard, parvient au sommet des 4 807 mètres de cette montagne le 8 août 1786, précisément à 18 h 23. Balmat trouve la mort à l'âge de 72 ans, en chutant dans une crevasse alors qu'il cherchait un filon d'or.
Voir aussi : Histoire du Mont Blanc - Horace-Bénédict de Saussure - Jacques Balmat - Paccard - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1840
19 janvier
Découverte de la Terre-Adélie
Parti le 1er janvier d'Hobart en Tasmanie à la tête d'une expédition composée de deux corvettes, "L'Astrolabe" et "La Zélée", le navigateur français Jules Dumont d'Urville découvre une grande étendue terrestre au milieu des icebergs de l'Antarctique. Il la baptise "Terre Adélie" du nom de son épouse. Le 21, il prend possession de cette nouvelle terre au nom du roi de France, Louis-Philippe. Jamais une expédition ne s'était autant approchée du pôle Sud.
Voir aussi : Astrolabe - Dumont d'Urville - Histoire de la Tasmanie - Histoire de la Mer



1871
19 janvier
Trochu échoue à Buzenval
Alors que Paris est assiégé par les Allemands depuis le 19 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de la défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 janvier, suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdue. La ville capitulera le 28 janvier.
Voir aussi : Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire de la Guerre de 1870



1899
19 janvier
les antidreyfusards fondent la Ligue de la patrie française
En réponse à la Ligue des droits de l’homme, les nationalistes antidreyfusards se regroupent dans la Ligue de la patrie française. Moins extrémiste que les antisémites affirmés, guidés par Drumont et le futur collaborateur Maurras, elle cherche avant tout à défendre l’honneur de la patrie et de l’armée. Les nationalistes refusent en effet d’admettre que l’on puisse remettre en cause l’autorité de la justice militaire qui a condamné Dreyfus. La ligue comptera jusqu’à 300 000 membres avant de tomber dans l’oubli et de se dissoudre en 1905.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Ligue des droits de l’homme - Histoire des Institutions



1903
19 janvier
Création de l'Académie Goncourt
L'Académie Goncourt est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil, Emile Combes. De son véritable nom "Société littéraire des Goncourt", l'Académie avait été imaginée par Edmond Goncourt qui, à sa mort en 1896, chargea Alphonse Daudet de fonder un groupe littéraire décernant chaque année un prix à un ouvrage écrit en prose. La première académie se réunira le 21 décembre et attribuera le Goncourt à John-Antoine Nau pour "La force ennemie".
Voir aussi : Histoire du Prix Goncourt - Daudet - Histoire des Romans



1915
19 janvier
Le Néon traverse l'Atlantique
Le français Georges Claude dépose un brevet aux Etats-Unis pour son invention du tube à néon. Il avait présenté son invention à Paris lors l'exposition universelle de 1910 et réalisé la première enseigne lumineuse publicitaire en 1912 pour un barbier.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Brevet - Histoire des Sciences et techniques



1923
19 janvier
Naissance de Paris PTT
L’École supérieure des Postes et Télégraphes fonde la station d’État Paris PTT. Alfred Denery en prend les commandes. Émettant en ondes moyennes depuis les locaux de l’École, Paris PTT diffuse des retransmissions musicales avant de lancer son premier journal national. Les PTT créeront par la suite de nombreuses petites stations régionales.
Voir aussi : Paris PTT - Histoire de la Radio



1978
19 janvier
Dernière coccinelle européenne
La 16 200 000ème Coccinelle sort des usines Volkswagen de Wolfsburg en Allemagne. Elle sera la dernière à être fabriquée en Europe. La production, selon le modèle original, continuera au Mexique et au Brésil. Au total, ce sont près de 20 millions d'exemplaires qui ont été vendus depuis sa création en 1938. En janvier 1998, une version modernisée de la "Cox" qui fera son apparition aux Etats-Unis: la New Beetle.
Voir aussi : Voiture - Histoire de la Coccinelle - Histoire de Volkswagen - Histoire de l'Entreprise



2000
19 janvier
Adoption des 35 heures
La Loi Aubry II vient compléter la loi de 1998 sur la réduction du temps de travail de 39 à 35 heures par semaines. Toutes les entreprises devront négocier des accords avec leurs salariés pour réduire leurs heures de travail hebdomadaires ou compenser le surplus d’heures par des repos compensatoires. Par un glissement de sens, ceux-ci sont appelés RTT (abréviation de « réduction du temps de travail ») et entrent rapidement dans le langage et les mœurs.
Voir aussi : Loi - Histoire du Parti Socialiste - Jospin - 35 heures - Travail - Histoire du Social


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#1978 Message par saintluc »

Louis-Jules Trochu, né à Palais à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le 12 mars 1815 et mort à Tours (Indre-et-Loire) le 7 octobre 1896, est un général de division et homme politique français. Élève de Saint-Cyr et de l'École d'application du Corps royal d'état-major, gouverneur de Paris, il fut président du gouvernement de la Défense nationale du 4 septembre 1870 au 17 février 1871.
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Officier, Louis-Jules Trochu sert en Algérie, comme aide de camp du général Lamoricière, des maréchaux Bugeaud et de Saint Arnaud. Ancien brigadier et blessé grièvement à Sébastopol le 8 septembre (guerre de Crimée), il est divisionnaire à Magenta et Solférino (Campagne d'Italie (1859)). Il obtient le grade de général en 1866.Inspecteur de l'Infanterie il décrit l'impréparation de l'Armée Françise dans un livre, "l'Armée Française en 1867", ce qui entraîne sa disgrâce.Plutôt orléaniste, il n'a jamais été favorable au régime impérial.

Pourtant la popularité qu’il en acquiert le fait nommer gouverneur de Paris le 17 août 1870, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

Le 4 septembre 1870, des manifestants parisiens, ayant appris la veille la capitulation de l'armée devant Sedan et la captivité de Napoléon III, envahissent l'Assemblée nationale et empêchent le Corps législatif de délibérer. La République est proclamée à l'Hôtel de ville. Le général Trochu devient président du gouvernement de la Défense nationale. Le 31 octobre 1870, une manifestation populaire a lieu contre Trochu et son gouvernement. Il réussit à se maintenir et proclame : « Le gouverneur de Paris ne capitulera pas. » Le 19 janvier 1871 a lieu la désastreuse sortie des murs de Paris pour la bataille de Buzenval. La destitution de Trochu, jugé responsable de cet échec, est demandée.

Il démissionne de lui-même le 22 janvier après une fracassante déclaration[Quoi ?] dans laquelle il préconise en réalité la capitulation. Remplacé par Joseph Vinoy en tant que commandant de la ville de Paris et par Adolphe Thiers en tant que chef du pouvoir exécutif, il est élu député en février. Mais, dès 1872, il quitte la scène politique.

La seconde bataille de Buzenval sur la commune de Rueil-Malmaison, alors en Seine-et-Oise, eut lieu le 19 janvier 1871, pendant la guerre franco-prussienne. Les troupes assiégées dans Paris sous les ordres du général Louis Jules Trochu tentèrent une sortie en direction de Versailles.
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L'armée était partagée en trois colonnes principales, composées de troupes de ligne, de garde mobile et de garde nationale mobilisée incorporée dans les brigades.

La colonne de gauche, sous les ordres du général Vinoy, devait enlever la redoute de Montretout, les maisons de Béarn, Pozzo di Borgo, Armengaud et Zimmermann.
La colonne du centre, sous les ordres du général de Bellemare, avait pour objectif la partie Est du plateau de la Bergerie à Buzenval.
La colonne de droite, commandée par le général Ducrot, devait opérer sur la partie Ouest du parc de Buzenval et attaquer Longboyau, pour se porter sur le haras Lupin à Vaucresson.
Principales unités des forces françaises ayant participé à la bataille :

Garde nationale
35e régiment d'infanterie de ligne
115e régiment d'infanterie de ligne
La concentration des 90 000 hommes de troupes a été très difficile et laborieuse et s’est effectuée pendant une nuit obscure. Les troupes sont déployées sur un front de 6 km seulement, ce qui va constituer une gêne pour les mouvements. La colonne de droite, du général Ducrot, arrive, ainsi, sur ses positions avec deux heures de retard.

Toutes les voies de communication ayant accès dans la presqu'île de Gennevilliers, y compris les chemins de fer, ont été employées pour la concentration de ces forces considérables, et, comme l'attaque devait avoir lieu dès le matin, la droite, qui avait un chemin extrêmement long (12 kilomètres) à parcourir au milieu de la nuit, sur une voie ferrée qui se trouva obstruée, et sur une route qu'occupait une colonne d'artillerie égarée, ne put parvenir à son point de réunion qu’après l'attaque commencée à gauche et au centre.

90 000 hommes sont rassemblés, dont la moitié composée par la Garde nationale. C'est la première fois depuis le début du siège que cette dernière est utilisée dans une opération importante.

Les forces prussiennes sont solidement retranchées dans ces zones. Les combats les plus durs ont lieu dans le parc de Buzenval et le bois de Saint-Cucufa principalement à la porte de Longboyau.
Après avoir immédiatement occupé les maisons Béarn, Armengaud et Pozzo di Borgo, la colonne de gauche, sous les ordres du général Vinoy, engage un long et vif combat autour de la redoute de Montretout qui finit par être prise à 11 heures, les prussiens laissant 60 prisonniers. Les hauteurs au-dessus de Garches et de Saint-Cloud sont occupées. L'artillerie reçoit alors l’ordre d'occuper le plateau et de tirer sur Garches occupée par les prussiens. Vers trois heures de l’après-midi, la colonne de gauche, du général Vinoy, très vivement attaquée par des troupes prussiennes, fléchit. Après avoir tenu ferme, les troupes Françaises reprennent l’offensive, mais la nuit venue et le feu de l'ennemi continuant avec une violence extrême, les colonnes ont dû se retirer des hauteurs qu'elles avaient gravies le matin.
La colonne du centre, sous les ordres du général de Bellemare, occupe la maison du curé puis pénètre par une brèche dans le parc de Buzenval. Elle prend et tient le château et les hauteurs de Buzenval ainsi que 2 autres points stratégiques avant d’attaquer la maison Craon et vers le plateau de la Bergerie. La fusillade est alors très vive dans un brouillard intense. Parvenues sur la crête de la Bergerie, les troupes françaises durent employer une partie de leurs réserves pour se maintenir sur les positions dont elles s'étaient emparées en attendant que la droite fût appuyée. Vers quatre heures, un retour offensif de l'ennemi entre le centre et la gauche de leurs positions, exécuté avec une violence extrême, fit reculer les troupes, qui, cependant, regagnèrent une partie du terrain vers la fin de la journée.
La colonne de droite, sous les ordres du général Ducrot, arrivée avec 2 heures de retard, soutient les 2 autres colonnes vers les hauteurs de la Jonchère où s’engage un vif combat de mousqueterie. Sa droite, établie à Rueil, fut canonnée de l'autre côté de la Seine par des batteries formidables contrebattues par l'artillerie qu'elle avait à sa disposition et par le fort du Mont-Valérien. Les combats s'engagèrent vivement sur la porte de Longboyau où la colonne rencontra une résistance acharnée, en arrière de murs et de maisons crénelées qui bordent le parc. Malgré plusieurs attaques des troupes de ligne et de la garde nationale, le général Ducrot ne put gagner du terrain.
L'ennemi, ayant été surpris par la soudaineté de l'entreprise, et malgré ses solides retranchements cède ses positions après des combats opiniâtres.
Toutefois l’artillerie et les renforts prussiens, qui arrivent au contact dans le milieu de l’après-midi, font reculer les troupes françaises, qui contre-attaquent et reconquierent la crête.
Malgré tout, la nuit arrivant et l'impossibilité d'amener de l'artillerie, pour constituer un établissement solide sur des terrains défoncés, les efforts sont arrêtés. « Dans cette situation, il devenait dangereux d'attendre, sur ces positions si chèrement acquises, une attaque de l'ennemi qui, amenant des forces de toutes parts, ne devait pas manquer de se produire dès le lendemain matin. Les troupes étaient harassées par douze heures de combat et par les marches des nuits précédentes employées à dérober les mouvements de concentration ».

À 7 h du soir le général Trochu ordonne la retraite. Les troupes se retirèrent alors en arrière, dans les tranchées, entre les maisons Crochard et le Mont-Valérien dans un grand désordre par l'unique chemin qui mène au rond-point des Bergères.

Durant cette bataille, les personnalités suivantes, engagées dans cet assaut, furent tués ou mortellement blessées :

le lieutenant-colonel de Montbrison (colonel des mobiles du Loiret)
le jeune peintre Henri Regnault fut tué à l'âge de 27 ans
Gustave Lambert, chef d'une expédition au Pôle Nord
le marquis de Coriolis (volontaire de 67 ans)
le baron de Cambray
le comte d'Estournel.
Le Gouverneur de Paris envoie ce rapport au général Schmitz :
« Nos pertes sont sérieuses ; mais, d'après le récit des prisonniers prussiens, l'ennemi en a subi de considérables. Il ne pouvait en être autrement après une lutte acharnée qui, commencée au point du jour, n'était pas encore terminée à la nuit close.
C'est la première fois que l'on a pu voir, réunis sur un même champ de bataille, en rase campagne, des groupes de citoyens unis à des troupes de ligne, marchant contre un ennemi retranché dans des positions aussi difficiles; la garde nationale de Paris partage avec l'armée l'honneur de les avoir abordées avec courage, au prix de sacrifices dont le pays leur sera reconnaissant profondément. »
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#1979 Message par orchidee »

Janis Lyn Joplin est une chanteuse américaine née le 19 janvier 1943, à Port Arthur, ville portuaire du Texas. Artiste rebelle, celle qui était surnommée la « Mama cosmique » est morte d'une surdose d'héroïne, le 4 octobre 1970, à Los Angeles.

Jeunesse

Janis Joplin nait le 19 janvier 1943, à l'hôpital St. Mary de Port Arthur, au Texas. Fille de Seth Joplin, employé chez Texaco, elle a un jeune frère, Michel, et une jeune sœur, Laura. Elle grandit en écoutant des musiciens de blues comme Bessie Smith, Odetta et Big Mama Thornton, et chante à la chorale locale. À l'école secondaire Thomas Jefferson, elle s'absente souvent des cours. Plutôt attirée par la peinture initialement, c'est à l'école secondaire qu'elle commence à chanter du blues et du folk avec des amis. Joplin entre à l'Université du Texas à Austin en 1960, où elle n'obtiendra jamais de diplôme. Durant ce bref passage à l'université, elle fut élue « le garçon le plus laid » du campus. Elle en fut extrêmement humiliée et en garda un vif et douloureux souvenir. Elle n'eut de cesse, depuis cet épisode, de vouloir prouver son talent. Elle revint dans cette université quelques années plus tard, pendant une réunion des anciens étudiants, alors qu'elle était au sommet de sa gloire, pour affirmer sa réussite à ses anciens camarades persifleurs. Cultivant un comportement rebelle, « libérée », Joplin se trouve un style à partir de ses idoles féminines du blues, ainsi que dans la Beat Generation. Elle quitte le Texas en stop pour San Francisco en 1963. Elle chante le soir même de son arrivée, profitant d'une séance de open-music au Coffee and Confusion, puis se produit dans les bars à musique de la ville.

Sa consommation de drogue augmente : elle est accro au speed et consomme occasionnellement de l'héroïne, entre autres. Elle boit aussi énormément : sa boisson favorite est le Southern Comfort, une liqueur de Louisiane à base de whisky bourbon et de pêches.

Comme beaucoup de chanteuses de cette époque, l'attitude agressive de Janis en public est à l'opposé de sa vraie personnalité. Le livre Love, Janis, écrit par sa sœur, révèle que dans sa vie privée, Joplin était une femme très rationnelle, timide, sensible, et très dévouée à sa famille. Néanmoins, flambeuse fameuse, elle eut de nombreuses relations d'un soir, notamment avec, parmi les plus illustres, Jimi Hendrix, Leonard Cohen (qui a écrit en son honneur la chanson Chelsea Hotel No.2), Country Joe McDonald, Kris Kristofferson (dont elle popularisera la chanson Me and Bobby McGee) et même, de passage à Londres, avec Eric Clapton, sans compter quantité de jeunes filles volages.
Image

Big Brother and the Holding Company

Janis Joplin déménage de nouveau à San Francisco en 1966, où, grâce à sa voix éraillée très blues, elle rejoint Big Brother and The Holding Company, un groupe montant, surtout populaire auprès de la communauté hippie. En juin 1966, Janis Joplin fait sa première apparition en public avec Big Brother and the Holding Company au Avalon Ballroom6. Le groupe signe un contrat avec le label indépendant Mainstream Records et enregistre un album auquel ils donnent leur nom en 1967. Cependant, le manque de succès de leurs premiers singles conduit l'album à rester peu vendu.

Le premier grand succès du groupe a lieu au festival pop de Monterey, en juin 1967, où ils jouent notamment une version de Ball and Chain de Big Mama Thornton, avec une performance vocale exceptionnelle de Janis. Le documentaire de D.A. Pennebaker Monterey Pop montre Cass Elliot, co-chanteuse du quartet pop The Mamas & The Papas, parmi la foule, disant « Wow, that's really heavy » (« Wow, c'est hallucinant »). Cette performance, ainsi que leur album de 1968 Cheap Thrills, caractérisé par des morceaux remplis d'émotions, ont fait de Janis Joplin une des stars incontournables de la musique américaine de la fin des années 1960.

Carrière solo et Woodstock

Après s'être séparée de Big Brother tout en conservant son guitariste, Sam Andrew, elle forme un nouveau groupe pour l'accompagner, le Kozmic Blues Band, et enregistre l'album I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama ! (1969). La même année, elle participe au célèbre festival de Woodstock, mais elle interdit de filmer sa prestation. Le groupe se sépare rapidement, et Joplin forme le Full Tilt Boogie Band. Ils enregistrent l'album Pearl, titré de son surnom, qui sort après sa mort. Il devient l'album le plus vendu de sa courte carrière, grâce aux tubes Move Over et Me and Bobby McGee et au morceau a cappella Mercedes-Benz, commentaire social ironique, écrit par elle-même et Michael McClure.

Du 28 juin au 4 juillet 1970, Janis et le Full Tilt Boogie Band rejoignent la tournée du Festival Express Train Tour, à travers le Canada, partageant la scène avec The Grateful Dead, Delaney & Bonnie, Rick Danko, Buddy Guy, The Band, Eric Andersen et Ian & Sylvia, notamment à Toronto, Winnipeg et Calgary. La vidéo de l'interprétation de la chanson Tell Mama, à Calgary, est devenue célèbre dans les années 80. Certains enregistrements des autres spectacles ont été repris sur l'album Janis In Concert sorti en 1972. Les images de ces concerts ont été incluses en 2003 sur le DVD du Festival Express.

Parmi ses dernières apparitions en public, on peut la voir à deux reprises dans l'émission télévisée The Dick Cavett Show le 25 juin et le 3 août 1970.


Mort

À l'automne 1970, elle enregistre l'album Pearl avec son nouveau Full Tilt Boogie Band et le producteur de Phil Ochs et des Doors, Paul A. Rothchild. Le lendemain même de l'enregistrement de Me and Bobby McGee - qu'elle n'aura jamais entendu - le 4 octobre 1970, Janis Joplin est découverte morte d'une surdose d'héroïne dans sa chambre d'hôtel, deux semaines après Hendrix (mort le 18 septembre), surdose probablement due à une héroïne trop pure. Ses derniers enregistrements complets sont Mercedes-Benz ainsi qu'un chant pour l'anniversaire de John Lennon le 9 octobre 1970 ; Lennon racontera plus tard, à l'animateur Dick Cavett, que l'enregistrement n'est arrivé chez lui à New York qu'après la mort de Janis.

Elle est incinérée au cimetière Westwood Village Memorial Park à Westwood, un quartier de Los Angeles, en Californie, et ses cendres sont dispersées du haut d'un avion dans l'océan Pacifique. Quinze jours plus tard, conformément à ses dernières volontés (elle avait laissé un chèque de 2 500 dollars à cet effet), une immense fête rassemble ses amis. Sur le faire-part, on pouvait lire « Drinks are on Pearl » (Les boissons sont offertes par Pearl).

L'album Pearl, sorti six semaines après sa mort, contient une version instrumentale de Buried Alive In The Blues, Joplin étant morte avant d'enregistrer la voix. Mimi Fariña écrit une chanson sur sa mort In the Quiet Morning (For Janis Joplin), interprétée par Joan Baez. Peu reconnue par sa ville natale de son vivant, Janis Joplin est célébrée plus tard : en 1988, sa vie et son œuvre sont récompensées à Port Arthur, où un musée à son nom comporte notamment une sculpture en bronze de Douglas Clark. Contrairement à ce qui a été souvent dit et écrit, le film The Rose, sorti en 1979, s'inspire très peu de la vie de Janis Joplin.

Héritage

Janis Joplin, qui se faisait appeler Pearl à cause de son boa rose et des colifichets tape-à-l'œil, témoignait une admiration inconditionnelle pour Bessie Smith, l'impératrice du blues. D'ailleurs, Janis paya elle-même l'inscription sur la tombe jusque là anonyme de la chanteuse : « La plus grande chanteuse de blues au monde ne cessera jamais de chanter – Bessie Smith 1894-1937 ».

Janis a marqué les esprits grâce à sa voix très maîtrisée, puissante et nuancée, avec une tessiture assez étendue et un timbre de voix particulièrement rocailleux, ce qui diffère notablement des styles folk et jazz assez communs chez beaucoup d'artistes blancs de l'époque, ainsi que par ses thèmes lyriques tournant autour de la souffrance et de la perte.

Pour beaucoup, elle personnifia le Flower Power des Sixties, où le son de San Francisco, son style de vie et ses accoutrements bizarres (pour l'époque) révolutionnèrent les États-Unis. Beaucoup de fans de Janis se rappellent son apparition au Dick Cavett show, quelques mois avant sa mort, devant un Dick Cavett manifestement ébloui.

Elle a bouleversé le monde du rock, jusque là dominé par les hommes, en imposant une façon rageuse et déglinguée de s'exprimer au féminin.

On la compare souvent à Jimi Hendrix, Jim Morrison (les sacrifiés du Summer of love) et Brian Jones, car ils sont tous les quatre morts à vingt-sept ans après une courte vie, mais une fulgurante carrière, sanctifiant à jamais l'existence d'un Club des 27.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Janis_Joplin

la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

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#1980 Message par saintluc »

1666
20 janvier
Mort d'Anne d'Autriche
La reine mère, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint au Louvre à l'âge de 65 ans. Epouse de Louis XIII et sœur de Philippe III d'Espagne, Anne d'Autriche a assuré la régence aux côtés de Mazarin pendant la minorité de son fils Louis XIV. Lorsque ce dernier monte sur le trône de France, elle se retire vivre au Val-de-Grâce. Anne d'Autriche sera inhumée à la basilique Saint-Denis.
Voir aussi : Décès - Louis XIII - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons



1745
20 janvier
Décès de Charles VII
Né à Bruxelles le 6 août 1697, Charles VII meurt à Munich. Electeur de Bavière à partir de 1726, il fut empereur du Saint-Empire romain germanique de 1742 à 1745. Il fut également l'époux de l'archiduchesse d'Autriche et fille de l'empereur Joseph Ier, Marie-Amélie, avec laquelle il eut sept enfants. Sa carrière d'empereur fut marquée par la guerre de Succession d'Autriche durant laquelle il perdit la majorité de ses conquêtes.
Voir aussi : Décès - Charles VII - Empereur - Saint-Empire romain germanique - Histoire des Décès



1775
20 janvier
Naissance d'André-Marie Ampère, physicien français
André-Marie Ampère était un physicien et mathématicien né à Lyon le 20 janvier 1775 et mort en 1836. D'abord professeur de physique-chimie à Bourg-en-Bresse, puis de mathématiques à l'école Polytechnique, il effectua des recherches sur la théorie de probabilités et l'intégration des équations différentielles partielles. Il fut l'inventeur du premier télégraphe électrique et de l'électroaimant (avec François Arago). Il a énoncé la théorie de l'électromagnétisme et donné son nom à l'ampère, l'unité internationale d'intensité du courant électrique.
Voir aussi : Physicien - Mathématicien - Histoire de Polytechnique - électromagnétisme - Histoire des Sciences et techniques



1793
20 janvier
Assassinat de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau
Juriste et homme politique français, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est né le 29 mai 1760. Conseiller de Paris, puis député de la noblesse aux Etats Généraux de 1789, il prend partie pour le peuple. Président de l'Assemblée nationale en 1790, il rédige le code pénal. Les députés plébiscitent l'arrêt de la torture mais rejettent l'abolition de la peine de mort. Le 20 janvier 1793, il vote la mort de Louis XVI, le jour même de son assassinat.
Voir aussi : Assassinat - Politique - Louis XVI - Histoire de l'Assemblée Nationale - Juriste - Histoire des Décès



1795
20 janvier
Les Français passent les portes d’Amsterdam
Le général français Pichegru entre à Amsterdam avec son armée, dans le but de s’emparer définitivement des Provinces-Unies. Le gel des glaces lui permet de vaincre sans difficulté la flotte hollandaise et d’atteindre ainsi Groningue le mois suivant. La France détient alors la totalité des Provinces-Unies, qui s’ajoute au territoire de la future Belgique. Cette invasion signe la disparition des Provinces-Unies. Cette même année, la République batave sera fondée par les patriotes, qui avaient soutenu les progressions françaises depuis le début. Ces derniers rassemblent les différentes provinces sous une même autorité. Mais la République batave restera sous la domination de Napoléon Bonaparte.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Napoléon Bonaparte - Histoire d'Amsterdam - Histoire des Guerres



1830
20 janvier
Abdication de Simón Bolívar
Surnommé le Libertador, Simón Bolívar fut un des héros de la lutte pour l'indépendance des pays d'Amérique du Sud. Auto-proclamé dictateur de la Grande-Colombie en 1828, il dirigea ce pays pendant deux ans. Après avoir été victime d'une tentative d'assassinat, il gouverna dans une atmosphère tendue. Atteint par la tuberculose et en guerre contre le Pérou, il décida d'abdiquer le 20 janvier 1830. Son abdication devint effective le 4 mai suivant.
Voir aussi : Abdication - Amérique du Sud - Simon Bolivar - Dictateur - Grande-Colombie - Histoire de la Politique



1848
20 janvier
Début du règne de Frédéric VII, roi du Danemark.
C'est à la mort de son père Christian VIII, que Frédéric VII monte sur le trône et devient roi du Danemark. Lors de son règne, il met en place une Constitution démocratique qui voit le jour en 1849 et qui signe la fin de l'absolutisme royal. La monarchie devient donc constitutionnelle. Il est également confronté, dès sa prise de pouvoir à l'affaire des Duchés, au cours de laquelle il devient un monarque très populaire.
Voir aussi : Constitution - Danemark - Christian VIII - Histoire de la Politique



1874
20 janvier
Les Britanniques s'ouvrent le monde malais
Signature du Traité de Pangkor entre le Royaume-Uni et le prétendant à la succession du trône de Perak, sultanat malais au large de l'île de Pangkor. Afin d'asseoir sa légitimité, discutée par l'élection de son frère Ismaïl à la mort de leur père (1871), le prince raja Abdullah en appelle aux Britanniques, qui y voient dès lors l'occasion d'étendre leur autorité dans la région. Mesure rendue effective lors de conférence de Pangkor, qui marque officiellement les débuts de leur ingérence dans les affaires de l'Etat de la péninsule malaise, en plaçant à Perak le résident britannique James W. W. Birch (assassiné l'année suivante).
Voir aussi : Royaume-Uni - Asie du sud-est - Empire colonial - Malaisie - Histoire de la Diplomatie



1875
20 janvier
Décès du peintre Millet
Mort du peintre terrien et champêtre Jean-François Millet à Barbizon (né en 1814 à Gréville, Manche). D'inspiration classique (Poussin, les grands maîtres espagnols), il travailla sur commande avant de s'établir à Barbizon (1849), où, contrairement à ses comparses paysagistes, il s'attacha à saisir fidèlement les paysans des campagnes environnantes dans leur réalité quotidienne (L'Angélus). D'abord incomprise, jugée par trop « monumentale » ou « solennelle », presque lugubre, sa peinture ne fut redécouverte qu'à la fin de sa vie. L'exposition qui lui fut récemment consacrée (« Millet/Van Gogh » au musée d'Orsay en 1998) rencontra un franc succès.
Voir aussi : Réalisme - Paysans - Van Gogh - Millet - Histoire de l'Art



1878
20 janvier
Prise d'Andrinople par la Russie
Le 20 janvier 1878, les Turcs, aux abois, signent un armistice avec l'Empire russe, suite à la prise d'Andrinople, en Turquie. Cette grande bataille fut l'apogée de la guerre russo-turque entamée en 1877, pour la libération des Balkans du joug ottoman. Suite à cette défaite, des négociations furent entamées, et l'Empire ottoman signa le traité de San Stefano le 3 mars, mettant fin à la guerre qui l'oppose à la Russie.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Guerre russo-turque - Armistice - Turquie - Histoire des Guerres



1892
20 janvier
Première partie de Basket-ball
Inventé par James Naismith, professeur d’éducation physique au collège YMCA de Springfield aux Etats-Unis, le basket-ball voit son premier match se disputer au sein même de l'établissement. Les équipes, des élèves de Naismith, se composent alors de sept joueurs chacune. William Chase marquera le seul point de la partie. Enchantés, les élèves décident d'appeler ce nouveau jeu le "Naismith-ball", mais son inventeur refuse lui préférant le nom de basket-ball.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire du Basket-ball



1942
20 janvier
Les nazis adoptent la solution finale
La conférence de Wannsee près de Berlin réunit quinze hauts responsables nazis et des officiers SS sous la présidence de Reinhard Heydrich, chef des services secrets allemands. La réunion a pour objectif de débattre sur "la solution finale de la question juive". Il est décidé que les juifs d'Europe en état de travailler seront transférés dans des camps de travaux forcés. Pour ceux incapables de travailler, l'élimination pure et simple est décrétée. Certains camps seront bientôt essentiellement consacrés à cette extermination de masse : Belzec, Sobibor, Treblinka puis Auschwitz. Le génocide du peuple juif est clairement amorcé. Plus de 6 millions d'entre eux périront dans les camps de la mort.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Antisémitisme - Histoire d'Auschwitz - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
20 janvier
De Gaulle démissionne
Après 18 mois passés à la tête du gouvernement provisoire, le général de Gaulle annonce brutalement sa démission. La raison : un désaccord avec le Parti communiste au sujet de l'élaboration de la nouvelle constitution. Il déclare au cours du Conseil des ministres qu'il a convoqué pour annoncer sa décision : "Le régime exclusif des partis a reparu. Je le réprouve". Le lendemain, il adressera sa démission à Félix Gouin, président de l'Assemblée nationale. Son absence de la scène politique durera 12 ans.
Voir aussi : De Gaulle - Démission - Histoire de la Quatrième république



1981
20 janvier
Libération des otages de Téhéran
L’élection de Ronald Reagan à la présidence des Etats-Unis met un terme aux 444 jours de captivité des otages de Téhéran. Le succès du nouveau président est total et l’humiliation de Jimmy Carter également. Ce dénouement immédiat fait naître doutes et polémiques sur la nature des transactions engagées entre le Parti républicain et le gouvernement iranien : l’entourage de Reagan aurait fait en sorte que les preneurs d’otages attendent l’élection du président pour relâcher leur victime, et la négociation aurait porté sur la vente d’armement. Toutefois, deux commissions d’enquête parlementaires rejetteront cette hypothèse. En fait, Reagan a choisi la voie de la négociation et permis le dégel des fonds iraniens contre la libération des otages.
Voir aussi : Histoire de Téhéran - Parti républicain - Reagan - Crise iranienne des otages - Jimmy Carter - Histoire du Terrorisme



1986
20 janvier
La Transmanche Link, maître d’œuvre du tunnel
Depuis 1984, les gouvernements français et britannique ont repris l’idée de la construction du tunnel sous la Manche. Après avoir lancé un appel d’offre aux promoteurs privés, ils portent leur choix sur le projet Eurotunnel, reprenant le principe du groupement d’études du tunnel sous la Manche (GETM). Celui-ci avait préconisé la construction de deux tunnels destinés au chemin de fer et d’un autre central pour la maintenance et la sécurité. C’est la Transmanche Link (TML), qui rassemble cinq entreprises britanniques et cinq entreprises françaises qui est chargée des travaux.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Manche - Eurotunnel - Histoire des Grands travaux



1988
20 janvier
Tom Cruise reçoit un Golden Globe pour son rôle dans "Né un 4 juillet".
Dans "Né un 4 juillet", Tom Cruise interprète un vétéran du Vietnam paralysé. On lui décerne le Golden Globe du meilleur acteur.




2001
20 janvier
George W. Bush devient le 43ème président des Etats-Unis
Lors des présidentielles du 7 novembre 2000, Bush est opposé au républicain Al Gore. A l'issue d'un décompte des voix qui dure plusieurs semaines, George W. Bush est désigné président des Etats-Unis d'Amérique le 20 janvier 2001, après un recours à la Cour Suprême qui le donne gagnant à 5 juges contre 4. Le candidat républicain remporte donc l'élection avec 50 459 211 voix et 271 grands électeurs contre 51 003 394 voix et 266 grands électeurs pour son opposant démocrate.
Voir aussi : Président - Cour Suprême - Bush - Al Gore - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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