UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Notre cerveau commence à décliner dès 45 ans
Par Pauline Fréour - le 06/01/2012
On pensait que l'homme conservait intactes ses facultés intellectuelles jusqu'à la soixantaine, mais une étude montre des signes de déclin cognitif dès 45 ans.
Va-t-on devoir commencer les jeux de stimulations cérébrales dès la quarantaine? C'est ce que l'on serait tenté de croire en lisant les résultats d'une étude parue vendredi dans le British Medical Journal. Archana Singh-Manoux, directrice de recherche à l'Inserm, a suivi en collaboration avec l'University College London 7390 Britanniques âgés de 45 à 70 ans pendant 10 ans. Les volontaires ont été soumis à trois reprises à des tests mesurant leur mémoire, leur vocabulaire, leur raisonnement et leur expression orale. Bilan: les capacités cognitives (facultés de mémoriser et comprendre) de l'homme déclinent dès l'âge de 45 ans, ce phénomène s'accélérant à mesure que l'on vieillit. Jusqu'alors, les études préexistantes sur ce sujet controversé laissaient penser que le changement ne commençait pas avant 60 ans.
Parmi les tests, il était par exemple demandé aux participants de dresser en un temps compté la liste de tous les noms d'animaux commençant par la lettre «S» qui leur venaient à l'esprit. Sur 10 ans, les performances globales en termes de raisonnement ont décliné de 3,6% pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6% pour ceux âgés de 65 à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est identique (-3,6%) pour la première tranche d'âge et moins accentuée (-7,4%)de 65 à 70 ans.
Agir plus tôt contre Alzheimer
Selon Archana Singh-Manoux, il est important de «déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence» parce qu'il est probablement plus efficace d'agir dès le début du déclin, avec notamment des médicaments, «pour changer les trajectoires du vieillissement cognitif». Des études basées sur l'imagerie médicale ont révélé l'existence de lésions dans le cerveau des années, voire des décennies avant que les signes extérieurs de démence puissent se remarquer.
«Les lésions de la maladie d'Alzheimer sont très fréquentes dans la population: à 47 ans, la moitié de la population en présente au moins une, même si celle-ci ne s'exprime pas forcément par des signes cliniques», confirme le Pr Charles Duyckaerts, du laboratoire de neuropathologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, rattaché à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière. Selon lui, les travaux de Mme Singh-Manoux soulignent l'importance de faire porter les recherches sur la maladie d'Alzheimer sur des sujets jeunes. «Il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de cette pathologie qui se développe de façon exponentielle avec le vieillissement de la population».
Bien que l'étude ne s'intéresse pas à l'état de santé général des volontaires, les auteurs rappellent que d'autres travaux ont montré un lien entre une bonne santé cardiaque et un moindre risque de développer une démence. L'impact positif du régime méditerranéen, d'une activité physique régulière et des activités stimulantes comme la lecture ou même les jeux d'entraînement cérébral sur console ont également fait l'objet de publications.
Source: LE FIGARO
Par Pauline Fréour - le 06/01/2012
On pensait que l'homme conservait intactes ses facultés intellectuelles jusqu'à la soixantaine, mais une étude montre des signes de déclin cognitif dès 45 ans.
Va-t-on devoir commencer les jeux de stimulations cérébrales dès la quarantaine? C'est ce que l'on serait tenté de croire en lisant les résultats d'une étude parue vendredi dans le British Medical Journal. Archana Singh-Manoux, directrice de recherche à l'Inserm, a suivi en collaboration avec l'University College London 7390 Britanniques âgés de 45 à 70 ans pendant 10 ans. Les volontaires ont été soumis à trois reprises à des tests mesurant leur mémoire, leur vocabulaire, leur raisonnement et leur expression orale. Bilan: les capacités cognitives (facultés de mémoriser et comprendre) de l'homme déclinent dès l'âge de 45 ans, ce phénomène s'accélérant à mesure que l'on vieillit. Jusqu'alors, les études préexistantes sur ce sujet controversé laissaient penser que le changement ne commençait pas avant 60 ans.
Parmi les tests, il était par exemple demandé aux participants de dresser en un temps compté la liste de tous les noms d'animaux commençant par la lettre «S» qui leur venaient à l'esprit. Sur 10 ans, les performances globales en termes de raisonnement ont décliné de 3,6% pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6% pour ceux âgés de 65 à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est identique (-3,6%) pour la première tranche d'âge et moins accentuée (-7,4%)de 65 à 70 ans.
Agir plus tôt contre Alzheimer
Selon Archana Singh-Manoux, il est important de «déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence» parce qu'il est probablement plus efficace d'agir dès le début du déclin, avec notamment des médicaments, «pour changer les trajectoires du vieillissement cognitif». Des études basées sur l'imagerie médicale ont révélé l'existence de lésions dans le cerveau des années, voire des décennies avant que les signes extérieurs de démence puissent se remarquer.
«Les lésions de la maladie d'Alzheimer sont très fréquentes dans la population: à 47 ans, la moitié de la population en présente au moins une, même si celle-ci ne s'exprime pas forcément par des signes cliniques», confirme le Pr Charles Duyckaerts, du laboratoire de neuropathologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, rattaché à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière. Selon lui, les travaux de Mme Singh-Manoux soulignent l'importance de faire porter les recherches sur la maladie d'Alzheimer sur des sujets jeunes. «Il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de cette pathologie qui se développe de façon exponentielle avec le vieillissement de la population».
Bien que l'étude ne s'intéresse pas à l'état de santé général des volontaires, les auteurs rappellent que d'autres travaux ont montré un lien entre une bonne santé cardiaque et un moindre risque de développer une démence. L'impact positif du régime méditerranéen, d'une activité physique régulière et des activités stimulantes comme la lecture ou même les jeux d'entraînement cérébral sur console ont également fait l'objet de publications.
Source: LE FIGARO
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 09/01/2012 à 19:18
Var: 800 hectolitres de vin frelaté finissent à la vinaigrerie
La gérante d'un domaine viticole du Var, dont 800 hectolitres jugés impropres à la consommation ont fini en vinaigre, a été condamnée lundi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan.
La gérante du domaine Sacaron à Pourrières, Michèle Decormis, 46 ans, était poursuivie pour tromperie. La société en nom collectif a été condamnée à 10.000 euros d'amende.
C'est au cours d'un contrôle de l'Institut national des appellations d'origine (INAO), qui enquêtait en 2008 sur des déclarations de récoltes et de stocks de Côtes de Provence, que la découverte a été faite.
Des analyses réalisées ont révélé "une acidité volatile supérieure à la norme et un mauvais goût". Huit cents hectolitres de vin, jugés impropres à la consommation par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ont alors fini dans une vinaigrerie de Lunel (Gard).
Le domaine Sacaron est un propriété familiale qui s'étend sur 47 hectares au pied de la Sainte-Victoire entre Puyloubier (Bouches-du-Rhône) et Pourrières (Var).
Var: 800 hectolitres de vin frelaté finissent à la vinaigrerie
La gérante d'un domaine viticole du Var, dont 800 hectolitres jugés impropres à la consommation ont fini en vinaigre, a été condamnée lundi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan.
La gérante du domaine Sacaron à Pourrières, Michèle Decormis, 46 ans, était poursuivie pour tromperie. La société en nom collectif a été condamnée à 10.000 euros d'amende.
C'est au cours d'un contrôle de l'Institut national des appellations d'origine (INAO), qui enquêtait en 2008 sur des déclarations de récoltes et de stocks de Côtes de Provence, que la découverte a été faite.
Des analyses réalisées ont révélé "une acidité volatile supérieure à la norme et un mauvais goût". Huit cents hectolitres de vin, jugés impropres à la consommation par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ont alors fini dans une vinaigrerie de Lunel (Gard).
Le domaine Sacaron est un propriété familiale qui s'étend sur 47 hectares au pied de la Sainte-Victoire entre Puyloubier (Bouches-du-Rhône) et Pourrières (Var).
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 09/01/2012 à 08:08
Elle survit à un plongeon de 111 mètres dans les chutes Victoria
Une Australienne de 22 ans a survécu "par miracle" à un plongeon de plus de 100 mètres dans les rapides du fleuve Zambèze en Afrique, à proximité des chutes Victoria, lors d'un saut à l'élastique où la corde s'est rompue.
Erin Langworthy, en vacances, avait décidé la veille du Nouvel An d'effectuer un saut à l'élastique depuis un pont au-dessus des chutes Victoria.
Quelques secondes après avoir sauté, à 111 mètres au-dessus du fleuve frontalier entre la Zambie et le Zimbabwe, la corde s'est rompue. Les images enregistrées par une caméra montrent la jeune femme heurtant l'eau de plein fouet, avec ses pieds toujours attachés à l'élastique, avant qu'elle soit emportée par les rapides.
"Tout est devenu noir. J'avais l'impression de recevoir des coups de partout", a-t-elle raconté à la chaîne de télévision australienne Channel Nine. "Au fur et à mesure que je m'enfonçais dans les flots, l'eau est devenue plus froide et ça a dû me faire reprendre conscience".
Erin Langworthy, qui habite Perth (ouest), avait fait du rafting la veille dans les rapides et se souvenait des conseils de sécurité donnés par l'instructeur.
"Le courant était violent et j'ai commencé à entendre les rugissements" des chutes, a-t-elle dit. "C'est comme être dans des vagues, vous êtes aspirés vers le fond puis vous revenez à la surface, mais vous n'avez aucune orientation. Je ne savais pas si j'étais vers la surface ou vers le fond".
La jeune femme est parvenue à nager jusqu'au rivage du fleuve, les pieds toujours attachés. "C'était assez terrifiant car à plusieurs reprises, la corde s'est coincée sous des rochers et des débris. Je devais donc plonger et dégager la corde".
La jeune Australienne s'en est tirée avec une clavicule cassée et d'énormes bleus. Elle a été amenée en Afrique du Sud pour y être soignée.
"Oui, vraiment, il est miraculeux que j'en aie réchappé", a-t-elle déclaré.
Elle survit à un plongeon de 111 mètres dans les chutes Victoria
Une Australienne de 22 ans a survécu "par miracle" à un plongeon de plus de 100 mètres dans les rapides du fleuve Zambèze en Afrique, à proximité des chutes Victoria, lors d'un saut à l'élastique où la corde s'est rompue.
Erin Langworthy, en vacances, avait décidé la veille du Nouvel An d'effectuer un saut à l'élastique depuis un pont au-dessus des chutes Victoria.
Quelques secondes après avoir sauté, à 111 mètres au-dessus du fleuve frontalier entre la Zambie et le Zimbabwe, la corde s'est rompue. Les images enregistrées par une caméra montrent la jeune femme heurtant l'eau de plein fouet, avec ses pieds toujours attachés à l'élastique, avant qu'elle soit emportée par les rapides.
"Tout est devenu noir. J'avais l'impression de recevoir des coups de partout", a-t-elle raconté à la chaîne de télévision australienne Channel Nine. "Au fur et à mesure que je m'enfonçais dans les flots, l'eau est devenue plus froide et ça a dû me faire reprendre conscience".
Erin Langworthy, qui habite Perth (ouest), avait fait du rafting la veille dans les rapides et se souvenait des conseils de sécurité donnés par l'instructeur.
"Le courant était violent et j'ai commencé à entendre les rugissements" des chutes, a-t-elle dit. "C'est comme être dans des vagues, vous êtes aspirés vers le fond puis vous revenez à la surface, mais vous n'avez aucune orientation. Je ne savais pas si j'étais vers la surface ou vers le fond".
La jeune femme est parvenue à nager jusqu'au rivage du fleuve, les pieds toujours attachés. "C'était assez terrifiant car à plusieurs reprises, la corde s'est coincée sous des rochers et des débris. Je devais donc plonger et dégager la corde".
La jeune Australienne s'en est tirée avec une clavicule cassée et d'énormes bleus. Elle a été amenée en Afrique du Sud pour y être soignée.
"Oui, vraiment, il est miraculeux que j'en aie réchappé", a-t-elle déclaré.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Je l'ai vu parler à la TV aux infos, c'est étonnant comme elle s'en est si bien sortie, tant mieux poue elle et pour sa famille
J'irai revoir ma Normandie.....
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 10/01/2012 à 17:11
Les geysers sous-marins les plus profonds grouillent de vie
Ils sont situés à 5 km de profondeur, dans la fosse océanique des Caïmans, et leur température pourrait dépasser 450°C: les geysers sous-marins les plus profonds du monde grouillent pourtant de milliers de crevettes d'une espèce jusqu'alors inconnue, révèle une étude publiée mardi.
Ces geysers, qui crachent une eau brûlante incroyablement riche en minéraux et sont situés 800 mètres plus profond que tous ceux qui avaient été découverts jusqu'à présent, ont été repérés par une expédition menée par des scientifiques de Southampton (sud de l'Angleterre) en avril 2010 dans la fosse des Caïmans, entre les îles du même nom et la Jamaïque.
Les experts y ont trouvé des hordes - jusqu'à 2.000 individus par mètre carré - de crevettes pâles agglutinées autour des cheminées de six mètres qui forment le cratère de ces geysers.
Ces crevettes sont dépourvues d'yeux au sens classique du terme mais ne sont pas pour autant aveugles: elles sont dotées sur le dos d'un organe sensible à la lumière qui pourrait leur permettre de s'orienter à la faveur de la légère luminescence des geysers.
Cette nouvelle espèce de crevette a été baptisée par les chercheurs Rimicaris hybisae, d'après le nom du véhicule sous-marin utilisé pour les capturer, "HyBIS".
Photographe : Ethan Miller, :
Une crevette
Selon l'étude publiée par la revue Nature Communication, ces crevettes des îles Caïmans sont apparentées à l'espèce Rimicaris exoculata, qui peuple elle aussi d'autres geysers sous-marins. Mais ces geysers sont situés le long de la "dorsale médio-atlantique", à quelque 4.000 km de là, relèvent les biologistes britanniques.
A d'autres endroits, le long de fissures laissant s'échapper de l'eau chaude, les chercheurs ont trouvé des centaines d'anémones de mer aux tentacules blancs.
"L'étude des créatures de ces geysers et leur comparaison avec des espèces provenant d'autres geysers autour du monde nous aidera à comprendre comment les animaux se dispersent et évoluent dans les profondeurs marines", indique dans un communiqué le Dr Jon Copley, de l'Université de Southampton.
Les geysers de la fosse des Caïmans rejettent des fluides très chauds inhabituellement riches en cuivre, d'un aspect fumeux et sombre qui leur a valu le surnom de "fumeurs noirs".
Près de la fosse, les chercheurs ont également eu la "surprise" de trouver de tels "fumeurs noirs" sur les pentes d'une montagne sous-marine baptisée Mont Dent. Cette montagne culmine à trois kilomètres au-dessus du fond de la mer mais son sommet reste malgré tout à plus de 3.000 mètres sous la surface de l'océan.
"Les geysers chauds et acides n'ont jamais été vus dans des zones comme celle-là, et d'ordinaire on ne pense même pas à les y chercher", explique le Dr Doug Connelly, du Centre national d'Océanographie de Southampton.
Or des montagnes sous-marines comme le Mont Dent sont relativement courantes dans les océans, ce qui pourrait signifier que les geysers sont également plus répandus qu'on ne le pensait précédemment.
Sur ces geysers, les scientifiques ont retrouvé les mêmes crevettes pâles ainsi qu'une sorte de poisson-serpent ou des espèces encore jamais observées d'escargots et d'amphipodes, des crustacés semblables à des puces.
"L'un des principaux mystères des geysers sous-marins est de savoir comment les animaux qui les peuplent sont capables de passer de l'un à l'autre en franchissant les longues distances qui les séparent", souligne le Dr Copley.
"Mais peut-être qu'il y a là-dessous plus de geysers que nous ne le pensons", conclut-il.
Les geysers sous-marins les plus profonds grouillent de vie
Ils sont situés à 5 km de profondeur, dans la fosse océanique des Caïmans, et leur température pourrait dépasser 450°C: les geysers sous-marins les plus profonds du monde grouillent pourtant de milliers de crevettes d'une espèce jusqu'alors inconnue, révèle une étude publiée mardi.
Ces geysers, qui crachent une eau brûlante incroyablement riche en minéraux et sont situés 800 mètres plus profond que tous ceux qui avaient été découverts jusqu'à présent, ont été repérés par une expédition menée par des scientifiques de Southampton (sud de l'Angleterre) en avril 2010 dans la fosse des Caïmans, entre les îles du même nom et la Jamaïque.
Les experts y ont trouvé des hordes - jusqu'à 2.000 individus par mètre carré - de crevettes pâles agglutinées autour des cheminées de six mètres qui forment le cratère de ces geysers.
Ces crevettes sont dépourvues d'yeux au sens classique du terme mais ne sont pas pour autant aveugles: elles sont dotées sur le dos d'un organe sensible à la lumière qui pourrait leur permettre de s'orienter à la faveur de la légère luminescence des geysers.
Cette nouvelle espèce de crevette a été baptisée par les chercheurs Rimicaris hybisae, d'après le nom du véhicule sous-marin utilisé pour les capturer, "HyBIS".
Photographe : Ethan Miller, :
Une crevette
Selon l'étude publiée par la revue Nature Communication, ces crevettes des îles Caïmans sont apparentées à l'espèce Rimicaris exoculata, qui peuple elle aussi d'autres geysers sous-marins. Mais ces geysers sont situés le long de la "dorsale médio-atlantique", à quelque 4.000 km de là, relèvent les biologistes britanniques.
A d'autres endroits, le long de fissures laissant s'échapper de l'eau chaude, les chercheurs ont trouvé des centaines d'anémones de mer aux tentacules blancs.
"L'étude des créatures de ces geysers et leur comparaison avec des espèces provenant d'autres geysers autour du monde nous aidera à comprendre comment les animaux se dispersent et évoluent dans les profondeurs marines", indique dans un communiqué le Dr Jon Copley, de l'Université de Southampton.
Les geysers de la fosse des Caïmans rejettent des fluides très chauds inhabituellement riches en cuivre, d'un aspect fumeux et sombre qui leur a valu le surnom de "fumeurs noirs".
Près de la fosse, les chercheurs ont également eu la "surprise" de trouver de tels "fumeurs noirs" sur les pentes d'une montagne sous-marine baptisée Mont Dent. Cette montagne culmine à trois kilomètres au-dessus du fond de la mer mais son sommet reste malgré tout à plus de 3.000 mètres sous la surface de l'océan.
"Les geysers chauds et acides n'ont jamais été vus dans des zones comme celle-là, et d'ordinaire on ne pense même pas à les y chercher", explique le Dr Doug Connelly, du Centre national d'Océanographie de Southampton.
Or des montagnes sous-marines comme le Mont Dent sont relativement courantes dans les océans, ce qui pourrait signifier que les geysers sont également plus répandus qu'on ne le pensait précédemment.
Sur ces geysers, les scientifiques ont retrouvé les mêmes crevettes pâles ainsi qu'une sorte de poisson-serpent ou des espèces encore jamais observées d'escargots et d'amphipodes, des crustacés semblables à des puces.
"L'un des principaux mystères des geysers sous-marins est de savoir comment les animaux qui les peuplent sont capables de passer de l'un à l'autre en franchissant les longues distances qui les séparent", souligne le Dr Copley.
"Mais peut-être qu'il y a là-dessous plus de geysers que nous ne le pensons", conclut-il.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 12/01/2012 à 00:05
Le plus petit vertébré de la planète est une grenouille de 7,7 millimètres
Le plus petit vertébré connu à ce jour sur la planète est une grenouille mesurant en moyenne 7,7 millimètres qui vient d'être découverte en Nouvelle-Guinée, ont annoncé mercredi des biologistes américains.
Cette minuscule grenouille, appelée Paedophryne amauensis, qui appartient à une espèce jusqu'alors inconnue, détrône le poisson d'Indonésie, Paedocypris progenetica, qui était jusqu'alors considéré comme le plus petit vertébré du monde avec une taille moyenne d'un peu plus de huit millimètres.
Chris Austin, conservateur du département d'herpétologie (étude des reptiles et des batraciens) du musée d'histoire naturelle de Louisiane (sud) et professeur de biologie, a fait cette découverte avec d'autres chercheurs lors d'une expédition de trois mois en Nouvelle-Guinée, la plus étendue et la plus élevée des îles tropicales.
"Cela n'a pas été facile de repérer cette grenouille étant donné sa taille réduite et aussi le fait que le mâle a un cri d'insecte durant la période des amours", explique Chris Austin, principal auteur de l'étude publiée dans la revue américaine PLoS ONE datée du 11 janvier.
Photographe : Christopher Austin, AFP :
Une grenouille, plus petit vertébré connu à ce jour sur la planète, sur une pièce d'un cent américain
"Mais cette découverte est formidable", ajoute-t-il, soulignant que "la Nouvelle-Guinée est un haut lieu de la biodiversité et tout ce que nous y découvrons fait avancer notre compréhension générale de la manière dont est générée et maintenue la biodiversité".
Avec une taille moyenne de 25 mètres, la baleine bleue est le plus grand animal parmi les 60.000 espèces de vertébrés connues.
Certains biologistes pensaient que les extrêmes dans les tailles chez les vertébrés devaient être l'apanage des espèces aquatiques, l'eau paraissant propice au développement de mensurations très petites ou très grandes.
Cette hypothèse a été remise en question avec la découverte de ces grenouilles minuscules qui vivent sur la terre ferme.
"Nous pensons que ces créatures se sont pas une bizarrerie biologique mais qu'elle appartiennent à une famille écologique jusqu'alors inconnue car elles occupent un créneau d'habitat que nul autre vertébré n'habite", explique Chris Austin.
Cette recherche a été financée par la "National Science Foundation" américaine.
Le plus petit vertébré de la planète est une grenouille de 7,7 millimètres
Le plus petit vertébré connu à ce jour sur la planète est une grenouille mesurant en moyenne 7,7 millimètres qui vient d'être découverte en Nouvelle-Guinée, ont annoncé mercredi des biologistes américains.
Cette minuscule grenouille, appelée Paedophryne amauensis, qui appartient à une espèce jusqu'alors inconnue, détrône le poisson d'Indonésie, Paedocypris progenetica, qui était jusqu'alors considéré comme le plus petit vertébré du monde avec une taille moyenne d'un peu plus de huit millimètres.
Chris Austin, conservateur du département d'herpétologie (étude des reptiles et des batraciens) du musée d'histoire naturelle de Louisiane (sud) et professeur de biologie, a fait cette découverte avec d'autres chercheurs lors d'une expédition de trois mois en Nouvelle-Guinée, la plus étendue et la plus élevée des îles tropicales.
"Cela n'a pas été facile de repérer cette grenouille étant donné sa taille réduite et aussi le fait que le mâle a un cri d'insecte durant la période des amours", explique Chris Austin, principal auteur de l'étude publiée dans la revue américaine PLoS ONE datée du 11 janvier.
Photographe : Christopher Austin, AFP :
Une grenouille, plus petit vertébré connu à ce jour sur la planète, sur une pièce d'un cent américain
"Mais cette découverte est formidable", ajoute-t-il, soulignant que "la Nouvelle-Guinée est un haut lieu de la biodiversité et tout ce que nous y découvrons fait avancer notre compréhension générale de la manière dont est générée et maintenue la biodiversité".
Avec une taille moyenne de 25 mètres, la baleine bleue est le plus grand animal parmi les 60.000 espèces de vertébrés connues.
Certains biologistes pensaient que les extrêmes dans les tailles chez les vertébrés devaient être l'apanage des espèces aquatiques, l'eau paraissant propice au développement de mensurations très petites ou très grandes.
Cette hypothèse a été remise en question avec la découverte de ces grenouilles minuscules qui vivent sur la terre ferme.
"Nous pensons que ces créatures se sont pas une bizarrerie biologique mais qu'elle appartiennent à une famille écologique jusqu'alors inconnue car elles occupent un créneau d'habitat que nul autre vertébré n'habite", explique Chris Austin.
Cette recherche a été financée par la "National Science Foundation" américaine.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 11/01/2012 à 12:20
Soldes: en petite culotte dans Lyon pour être rhabillé à l'oeil
Cent consommateurs ayant relevé mercredi le défi de se présenter en sous-vêtements à Lyon devant une grande enseigne espagnole de vêtements ont pu repartir après s'être rhabillés à l'oeil, grâce à cette opération de communication inédite en France, au premier jour des soldes.
Certains n'avaient pas hésité à passer la nuit devant le magasin Desigual, situé rue de la République, principale artère commerçante du centre-ville, afin d'être parmi les cent élus à recevoir un ticket les autorisant à revêtir gratuitement un haut et un bas de leur choix.
Dans la foule, jeune, qui s'est précipitée dans la bonne humeur dans le magasin dès l'ouverture, entourés de nombreux journalistes, quelques uns avaient pudiquement revêtu chapka et lunettes de ski ou masque blanc.
"Une amie m'a envoyé un mail, je me suis dit pourquoi pas", explique une jeune blonde, qui vient de s'équiper d'un jean et d'un manteau qui était "sans soldes à 450 euros". Un homme, jeune lui aussi, témoigne, torse nu, de son arrivée sur place dès "une heure du matin". "Et c'était déjà largement rempli, il y avait déjà bien cent personnes", dit-il.
Photographe : Jean-Philippe Ksiazek, AFP :
Des clients arrivent en sous-vêtements le 11 janvier 2012 dans un magasin de Lyon, au premier jour des soldes.
Alors que dans les grandes enseignes voisines, la fréquentation semblait en berne, la marque Desigual parait avoir réussi son opération de communication. Dans la presse locale, la marque avait diffusé des pages de publicité depuis plusieurs jours disant "Entrez en sous-vêtements, sortez habillé!", invitant à suivre le happening sur les réseaux sociaux.
La marque a déjà mené des opérations similaires en Espagne mais aussi à Londres ou New York, après une première édition espagnole en nu intégral.
"L'opération a un peu évolué. Il y a quelques années à Barcelone, les gens venaient nus. Dans les pays du sud, on est peut-être plus enclins à se déshabiller", explique Michel Payet, chargé de communication de Desigual.
Il a évoqué la présence renforcée de vigiles pour éviter tout débordement, mais "cela reste un évènement ludique et plutôt bon enfant. Il n'y a aucun voyeurisme là-dedans, ça s'est toujours bien passé".
Soldes: en petite culotte dans Lyon pour être rhabillé à l'oeil
Cent consommateurs ayant relevé mercredi le défi de se présenter en sous-vêtements à Lyon devant une grande enseigne espagnole de vêtements ont pu repartir après s'être rhabillés à l'oeil, grâce à cette opération de communication inédite en France, au premier jour des soldes.
Certains n'avaient pas hésité à passer la nuit devant le magasin Desigual, situé rue de la République, principale artère commerçante du centre-ville, afin d'être parmi les cent élus à recevoir un ticket les autorisant à revêtir gratuitement un haut et un bas de leur choix.
Dans la foule, jeune, qui s'est précipitée dans la bonne humeur dans le magasin dès l'ouverture, entourés de nombreux journalistes, quelques uns avaient pudiquement revêtu chapka et lunettes de ski ou masque blanc.
"Une amie m'a envoyé un mail, je me suis dit pourquoi pas", explique une jeune blonde, qui vient de s'équiper d'un jean et d'un manteau qui était "sans soldes à 450 euros". Un homme, jeune lui aussi, témoigne, torse nu, de son arrivée sur place dès "une heure du matin". "Et c'était déjà largement rempli, il y avait déjà bien cent personnes", dit-il.
Photographe : Jean-Philippe Ksiazek, AFP :
Des clients arrivent en sous-vêtements le 11 janvier 2012 dans un magasin de Lyon, au premier jour des soldes.
Alors que dans les grandes enseignes voisines, la fréquentation semblait en berne, la marque Desigual parait avoir réussi son opération de communication. Dans la presse locale, la marque avait diffusé des pages de publicité depuis plusieurs jours disant "Entrez en sous-vêtements, sortez habillé!", invitant à suivre le happening sur les réseaux sociaux.
La marque a déjà mené des opérations similaires en Espagne mais aussi à Londres ou New York, après une première édition espagnole en nu intégral.
"L'opération a un peu évolué. Il y a quelques années à Barcelone, les gens venaient nus. Dans les pays du sud, on est peut-être plus enclins à se déshabiller", explique Michel Payet, chargé de communication de Desigual.
Il a évoqué la présence renforcée de vigiles pour éviter tout débordement, mais "cela reste un évènement ludique et plutôt bon enfant. Il n'y a aucun voyeurisme là-dedans, ça s'est toujours bien passé".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 12/01/2012 à 15:29
La Thaïlande sauve 750 chiens promis à la casserole
La marine thaïlandaise a sauvé du massacre, lors d'une opération sur le fleuve Mékong, quelque 750 chiens victimes d'un trafic et destinés à des restaurants vietnamiens, a indiqué un responsable du royaume.
Photographe : AFP :
Des chiens, transportés dans un camion pour être vendus comme de la viande, sont libérés par une association chinoise de protection des animaux, à Pékin, le 17 avril 2011
Le capitaine Theerakiart Thong-aram a indiqué qu'une dénonciation avait permis de récupérer les malheureux canidés entassés dans 60 cages, dans la province de Nakhon Phanom (nord-est).
Ils allaient être chargés d'un camion vers un ferry, en partance pour le Vietnam à des centaines de kilomètres plus au sud. Un homme a été arrêté mais plusieurs autres ont pris la fuite.
Ce coup de filet cache pourtant bien des échecs. "Les chiens constituent le troisième plus gros problème de trafic le long du fleuve, après le bois et la drogue", a déclaré l'officier à l'AFP.
En août, un millier de chiens avaient été découverts dans des cages où ils étaient enfermés pour subir le même sort. La viande canine est considérée comme un mets raffiné au Vietnam où un animal peut être vendu environ 33 dollars, selon des chiffres récents de la police thaïlandaise.
La Thaïlande sauve 750 chiens promis à la casserole
La marine thaïlandaise a sauvé du massacre, lors d'une opération sur le fleuve Mékong, quelque 750 chiens victimes d'un trafic et destinés à des restaurants vietnamiens, a indiqué un responsable du royaume.
Photographe : AFP :
Des chiens, transportés dans un camion pour être vendus comme de la viande, sont libérés par une association chinoise de protection des animaux, à Pékin, le 17 avril 2011
Le capitaine Theerakiart Thong-aram a indiqué qu'une dénonciation avait permis de récupérer les malheureux canidés entassés dans 60 cages, dans la province de Nakhon Phanom (nord-est).
Ils allaient être chargés d'un camion vers un ferry, en partance pour le Vietnam à des centaines de kilomètres plus au sud. Un homme a été arrêté mais plusieurs autres ont pris la fuite.
Ce coup de filet cache pourtant bien des échecs. "Les chiens constituent le troisième plus gros problème de trafic le long du fleuve, après le bois et la drogue", a déclaré l'officier à l'AFP.
En août, un millier de chiens avaient été découverts dans des cages où ils étaient enfermés pour subir le même sort. La viande canine est considérée comme un mets raffiné au Vietnam où un animal peut être vendu environ 33 dollars, selon des chiffres récents de la police thaïlandaise.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 13/01/2012 à 15:51
Russie: une météo favorable libère des baleines piégées dans les glaces
Une centaine de baleines bélougas qui s'étaient retrouvées prisonnières des glaces en Tchoukotka (extrême-orient russe) mi-décembre ont pu rejoindre la mer ouverte grâce à une tempête qui a brisé la banquise, a indiqué vendredi à l'AFP l'agence du Transport fluvial et maritime.
"Des vents forts ont provoqué la formation d'une large fissure dans la glace ce qui a permis aux bélougas de rejoindre la mer ouverte", a expliqué une porte-parole de cette agence, précisant que les autorités locales avaient indiqué fin décembre que l'envoi d'un brise-glace sur les lieux pour sauver les baleines "n'était plus nécessaire".
Mi-décembre, les autorités de Tchoukotka avaient demandé au gouvernement russe d'envoyer un remorqueur brise-glace pour libérer ces baleines qui risquaient de mourir de faim et d'épuisement.
Ce navire n'avait pas pu s'approcher de la zone où se trouvaient ces baleines à cause de la houle et de vents trop forts en mer de Béring (face à l'Alaska) mais ces mauvaises conditions météorologiques ont finalement permis aux bélougas de se sauver.
La baleine béluga ou bélouga est un cétacé protégé vivant dans les mers froides de l'Extrême Orient russe, ainsi qu'en mer Blanche et en mer de Barents, des dépendances de l'océan Arctique, au nord-ouest de la Russie.
Photographe : Guillaume Lavallée, :
Deux baleines bélougas
L'espace vital de ces mammifères, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres et peser deux tonnes, est menacé par l'industrie pétrolière, le réchauffement climatique et la chasse, selon les ONG de défense des animaux.
Des baleines sont régulièrement prisonnières des glaces dans l'Arctique, mais rarement en tel nombre.
Le cas le plus célèbre remonte à 1988 lorsque trois baleines grises ont été piégées par la banquise, au Nord de l'Alaska.
L'une est morte d'épuisement mais les deux autres avaient pu être sauvées au terme d'une exceptionnelle mobilisation de volontaires et des médias, grâce aussi à une coopération américano-soviétique exemplaire, à cette époque de guerre froide.
Ce sont des brises-glaces venus d'URSS qui avaient finalement libéré les cétacés piégés dans les eaux américaines.
Russie: une météo favorable libère des baleines piégées dans les glaces
Une centaine de baleines bélougas qui s'étaient retrouvées prisonnières des glaces en Tchoukotka (extrême-orient russe) mi-décembre ont pu rejoindre la mer ouverte grâce à une tempête qui a brisé la banquise, a indiqué vendredi à l'AFP l'agence du Transport fluvial et maritime.
"Des vents forts ont provoqué la formation d'une large fissure dans la glace ce qui a permis aux bélougas de rejoindre la mer ouverte", a expliqué une porte-parole de cette agence, précisant que les autorités locales avaient indiqué fin décembre que l'envoi d'un brise-glace sur les lieux pour sauver les baleines "n'était plus nécessaire".
Mi-décembre, les autorités de Tchoukotka avaient demandé au gouvernement russe d'envoyer un remorqueur brise-glace pour libérer ces baleines qui risquaient de mourir de faim et d'épuisement.
Ce navire n'avait pas pu s'approcher de la zone où se trouvaient ces baleines à cause de la houle et de vents trop forts en mer de Béring (face à l'Alaska) mais ces mauvaises conditions météorologiques ont finalement permis aux bélougas de se sauver.
La baleine béluga ou bélouga est un cétacé protégé vivant dans les mers froides de l'Extrême Orient russe, ainsi qu'en mer Blanche et en mer de Barents, des dépendances de l'océan Arctique, au nord-ouest de la Russie.
Photographe : Guillaume Lavallée, :
Deux baleines bélougas
L'espace vital de ces mammifères, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres et peser deux tonnes, est menacé par l'industrie pétrolière, le réchauffement climatique et la chasse, selon les ONG de défense des animaux.
Des baleines sont régulièrement prisonnières des glaces dans l'Arctique, mais rarement en tel nombre.
Le cas le plus célèbre remonte à 1988 lorsque trois baleines grises ont été piégées par la banquise, au Nord de l'Alaska.
L'une est morte d'épuisement mais les deux autres avaient pu être sauvées au terme d'une exceptionnelle mobilisation de volontaires et des médias, grâce aussi à une coopération américano-soviétique exemplaire, à cette époque de guerre froide.
Ce sont des brises-glaces venus d'URSS qui avaient finalement libéré les cétacés piégés dans les eaux américaines.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 14/01/2012 à 19:26
Grande Bretagne: des bandits creusent un tunnel pendant 6 mois pour vider un distributeur
Des cambrioleurs ont passé six mois à creuser un tunnel de 30 mètres de long à Manchester, dans le nord de l'Angleterre, pour vider un distributeur de billets et ne dérober probablement que 6.000 livres (7.200 euros), selon des sources britanniques samedi.
Le tunnel de 30 mètres de long et de 1,2 mètre de hauteur passe sous un parking et débouche dans un magasin de vidéos équipé d'un distributeur de liquide. Les malfaiteurs ont dû passer environ six mois à le creuser, a estimé la police.
"Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi élaboré", a commenté un policier, Ian Shore. Mais les voleurs "ne sont pas partis avec autant d'argent qu'ils l'avaient espéré", a-t-il ajouté.
"Il y avait seulement un peu plus de 6.000 livres dans le distributeur" au moment où les malfaiteurs l'ont cambriolé, a affirmé une source du petit centre commercial où s'est produit le vol.
C'est la seconde fois que des malfaiteurs creusent un tunnel dans ce quartier. Mais "en 2007, ils n'étaient pas arrivés à leurs fins. Le toit du tunnel s'était affaissé", a affirmé cette même source à l'agence PA.
Grande Bretagne: des bandits creusent un tunnel pendant 6 mois pour vider un distributeur
Des cambrioleurs ont passé six mois à creuser un tunnel de 30 mètres de long à Manchester, dans le nord de l'Angleterre, pour vider un distributeur de billets et ne dérober probablement que 6.000 livres (7.200 euros), selon des sources britanniques samedi.
Le tunnel de 30 mètres de long et de 1,2 mètre de hauteur passe sous un parking et débouche dans un magasin de vidéos équipé d'un distributeur de liquide. Les malfaiteurs ont dû passer environ six mois à le creuser, a estimé la police.
"Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi élaboré", a commenté un policier, Ian Shore. Mais les voleurs "ne sont pas partis avec autant d'argent qu'ils l'avaient espéré", a-t-il ajouté.
"Il y avait seulement un peu plus de 6.000 livres dans le distributeur" au moment où les malfaiteurs l'ont cambriolé, a affirmé une source du petit centre commercial où s'est produit le vol.
C'est la seconde fois que des malfaiteurs creusent un tunnel dans ce quartier. Mais "en 2007, ils n'étaient pas arrivés à leurs fins. Le toit du tunnel s'était affaissé", a affirmé cette même source à l'agence PA.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 13/01/2012 à 10:15
Pour les Françaises, exit le string!
On se souvient de l'apparition du string qui, aux beaux jours, offrait aux femmes des courbes fluides, ininterrompues par l'élastique d'une culotte. Aujourd'hui, en France, place à la culotte invisible et remodelante, et exit le string, inesthétique et inconfortable
"Le string dans les années 1990, c'était la pièce phare pour les Françaises, mais on a vu sa cote baisser", note Cécile Guérin, directrice du salon de la lingerie qui ouvre ses portes à Paris le 21 janvier pour trois jours.
"Il est encore perçu comme un objet sexy, mais il n'est ni pratique, ni confort, ni mode", a-t-elle souligné jeudi en présentant les tendances.
Si 25% des femmes le portaient encore en 2011, contre 30% trois ans plus tôt, le string sera quasiment absent du salon et la presse féminine n'en veut plus pour ses séances photo. Celles qui le portent n'ont pas encore eu accès aux nouveaux produits, encore peu présents en grande surface, estime-t-elle.
"Les marques ont fait beaucoup de progrès avec des produits qui ont les avantages du string, le fait d'être invisible et sexy, tout en restant confortables", explique-t-elle.
Shortys (petites culottes très courtes en forme de short), culottes sculptantes, invisibles et sans couture, avec incrustations de dentelle ou de strass, l'offre est multiple et permet de "se sentir complètement mode, sans le côté +je ne peux pas me regarder dans la glace+", remarque Cécile Guérin. Parce qu'à l'évidence, "la plupart des femmes n'ont pas du tout la morphologie adaptée" au string, dit-elle, sans compter que "ça rentre dans les fesses et que ça ne met +rien+ en valeur".
Amandine Calvas, responsable marketing pour Simone Perèle, constate aussi que "le string est en très forte décroissance en terme de ventes, au profit du shorty qui est devenu un basique".
"On voit aussi ré-émerger le tanga (ou maillot brésilien), à mi-chemin entre le slip et le string, qui dégage les fesses mais en forme de triangle", dit-elle.
Les pros conseillent le shorty aux femmes "en triangle, aux épaules plus larges que les hanches, ou les longilignes", mais il a un effet grossissant chez les filles plus pulpeuses qui ont intérêt, elles, à porter le tanga qui affine la silhouette en allongeant la jambe.
Si les hommes continuent à apprécier le string (54% d'entre eux trouvent que c'est l'objet sexy par excellence, selon une étude réalisée pour le salon), cela concerne surtout les moins de 35 ans. Pour Cécile Guérin, c'est une "question d'éducation, ils peuvent se rendre compte que d'autres pièces sont plus jolies", avance-t-elle avec optimisme.
Pour les femmes, le critère du confort devient essentiel, la période étant au soin que l'on prend de soi, "à la sensation de bien-être, d'être bien dans son corps, c'est ça qui est sexy aujourd'hui!", affirme-t-elle.
Côté porte-jarretelles, 28% des femmes en possèdent un mais pour 36% d'entre elles, il n'est même pas porté une fois par an, révèle encore cette étude.
Pour les Françaises, exit le string!
On se souvient de l'apparition du string qui, aux beaux jours, offrait aux femmes des courbes fluides, ininterrompues par l'élastique d'une culotte. Aujourd'hui, en France, place à la culotte invisible et remodelante, et exit le string, inesthétique et inconfortable
"Le string dans les années 1990, c'était la pièce phare pour les Françaises, mais on a vu sa cote baisser", note Cécile Guérin, directrice du salon de la lingerie qui ouvre ses portes à Paris le 21 janvier pour trois jours.
"Il est encore perçu comme un objet sexy, mais il n'est ni pratique, ni confort, ni mode", a-t-elle souligné jeudi en présentant les tendances.
Si 25% des femmes le portaient encore en 2011, contre 30% trois ans plus tôt, le string sera quasiment absent du salon et la presse féminine n'en veut plus pour ses séances photo. Celles qui le portent n'ont pas encore eu accès aux nouveaux produits, encore peu présents en grande surface, estime-t-elle.
"Les marques ont fait beaucoup de progrès avec des produits qui ont les avantages du string, le fait d'être invisible et sexy, tout en restant confortables", explique-t-elle.
Shortys (petites culottes très courtes en forme de short), culottes sculptantes, invisibles et sans couture, avec incrustations de dentelle ou de strass, l'offre est multiple et permet de "se sentir complètement mode, sans le côté +je ne peux pas me regarder dans la glace+", remarque Cécile Guérin. Parce qu'à l'évidence, "la plupart des femmes n'ont pas du tout la morphologie adaptée" au string, dit-elle, sans compter que "ça rentre dans les fesses et que ça ne met +rien+ en valeur".
Amandine Calvas, responsable marketing pour Simone Perèle, constate aussi que "le string est en très forte décroissance en terme de ventes, au profit du shorty qui est devenu un basique".
"On voit aussi ré-émerger le tanga (ou maillot brésilien), à mi-chemin entre le slip et le string, qui dégage les fesses mais en forme de triangle", dit-elle.
Les pros conseillent le shorty aux femmes "en triangle, aux épaules plus larges que les hanches, ou les longilignes", mais il a un effet grossissant chez les filles plus pulpeuses qui ont intérêt, elles, à porter le tanga qui affine la silhouette en allongeant la jambe.
Si les hommes continuent à apprécier le string (54% d'entre eux trouvent que c'est l'objet sexy par excellence, selon une étude réalisée pour le salon), cela concerne surtout les moins de 35 ans. Pour Cécile Guérin, c'est une "question d'éducation, ils peuvent se rendre compte que d'autres pièces sont plus jolies", avance-t-elle avec optimisme.
Pour les femmes, le critère du confort devient essentiel, la période étant au soin que l'on prend de soi, "à la sensation de bien-être, d'être bien dans son corps, c'est ça qui est sexy aujourd'hui!", affirme-t-elle.
Côté porte-jarretelles, 28% des femmes en possèdent un mais pour 36% d'entre elles, il n'est même pas porté une fois par an, révèle encore cette étude.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Ces prédictions de 1900 qui se sont révélées exactes
Un journal américain a ressorti de ses archives un article datant de 1900 qui tentait d'imaginer le monde tel qu'il serait à la fin du prochain siècle. Cent-douze ans plus tard, la plupart des prédictions se sont réalisées.
En décembre 1900, un ingénieur américain nommé John Elfreth Watkins Jr publie dans le supplément féminin du Saturday Evening Post, un article intitulé «ce qui pourrait arriver dans les cent prochaines années». «Ces prophéties peuvent paraître étranges, voire improbables. Pourtant, elles proviennent des esprits les plus savants d'Amérique», expliquait l'auteur en introduction.
John Elfreth Watkins Jr a demandé à l'aube du XXe siècle «aux esprits les plus sages de nos plus grandes institutions scientifiques» quelles seraient les prochains axes de recherche de leur domaine de compétence «avant la fin 2001». Plus d'un siècle plus tard, le journal a exhumé cet article de ses archives. Les résultats sont étonnants.
Les prophéties qui se sont réalisées ...
• L'air climatisé et le chauffagecentral: «Tout comme nous utilisons les robinets d'eau chaude et d'eau froid pour réguler l'eau de notre bain, nous pourrons régler la température de la maison avec des robinets d'air chaud et froid», écrit John Elfreth Watkins Jr. «Plus besoin de se lever tôt pour nourrir le feu. Les maisons n'auront plus de cheminées, car il n'y aura plus de fumée».
• Les plats préparés : «Des plats tout faits pourront être achetés dans des boutiques similaires à nos boulangeries (...) Ils seront préparés dans des laboratoires électriques plutôt que dans des cuisines. Ces laboratoires seront équipés de cuisinières électriques et d'autres ustensiles comme des batteurs à oeufs (...) des lave-vaisselle et des sèche-vaisselle». John Elfreth Watkins Jr imaginait néanmoins qu'une fois le plat mangé, le consommateur aurait à retourner la vaisselle livrée avec afin qu'elle soit lavée et réutilisée pour d'autres clients.
• Les appareils photos numériques en couleur : «Les photographies pourront être transmises depuis n'importe quel coin du globe. S'il y a une bataille en Chine, les photos de l'évènement pourront être publiées dans le journal une heure plus tard. Les photographies reproduiront toutes les couleurs de la Nature.»
• Le TGV: «Les trains parcourront trois kilomètres par minute ; les trains express iront jusqu'à 240 km/h. Il ne faudra qu'un jour et une nuit pour aller de New York à San Francisco en train (...) Il n'y aura plus de fumée et de cendre le long des voies ferrées, car on n'utilisera plus de charbon. Plus besoin non plus de s'arrêter pour remettre de l'eau».
• La télévision: «On pourra voir des personnes et des choses de toutes sortes grâce à des caméras connectées électriquement à des écrans à l'autre bout du circuit. Le public américain pourra voir derrière les rideaux des théâtres les cérémonies de couronnement des rois d'Europe ou l'avancée d'une guerre en Orient. Des instruments téléphoniques géants retransmettront le son.»
• Le téléphone portable: «Il y aura des téléphones sans fil partout dans le monde. Un mari au milieu de l'Atlantique pourra converser avec sa femme dans son boudoir à Chicago. Nous pourront appeler vers la Chine aussi facilement qu'un appel local. Les appels seront transmis automatiquement, sans l'aide d'une opératrice».
• La mondialisation des échanges : «Grâce à des véhicules réfrigérés se déplaçant à grande vitesse sur terre comme sur mer, nous pourrons avoir des délicieux fruits en provenance des tropiques et de l'hémisphère sud en quelques jours. Durant l'hiver, les fermiers d'Amérique du Sud, d'Afrique du Sud, d'Australie, dont les saisons sont opposées aux nôtres, pourront nous fournir de la nourriture qui ne pourrait pas pousser chez nous.»
... et celles qui sont restées lettre morte (ou presque)
• Plus de voiture en ville : «Dans la plupart des villes, le trafic sera orienté vers des tunnels et des souterrains bien éclairés et ventilés, ou vers des routes surélevées». Si les voitures circulent toujours en ville de nos jours, à l'exception des quartiers piétons, les experts interrogés par John Elfreth Watkins Jr ont néanmoins pressenti l'importance future des lignes de métros, dont la construction débutait à peine en 1900, et des routes surélevées dans les métropoles.
• La disparition des mouches, des moustiques et des animaux sauvages : «Les agences de santé auront exterminé tous les nids de moustiques, asséché les zones d'eau stagnante, fait disparaître les marais et utilisé des traitements chimiques pour assainir les cours d'eau». Les mouches seront éradiquées grâce à «la disparition des chevaux et des étables». Les chevaux n'auront en effet pas survécu à l'avènement de l'automobile. «Seuls quelques purs sangs seront gardés par les plus aisés pour faire des courses hippiques ou chasser». Les rats et les souris auront aussi été éliminés. Quant aux animaux sauvages, «il n'y en aura pas, sauf dans les ménageries». Les experts ont néanmoins vu juste pour les animaux d'élevage. «Ils seront élevés dans le but unique de produire de la viande, du lait et de la laine».
• L'agrandissement des États-Unis vers l'Amérique Latine: «Le Nicaragua demandera à rejoindre notre Union après la fin de la construction du grand canal. Le Mexique suivra. L'Europe cherchera à conquérir de nouveaux territoires dans le sud: par conséquent, de nombreux peuples des républiques d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud voteront leur entrée dans l'Union».
• La disparition des lettres C, X et Q : «Ces lettres seront abandonnées dans l'alphabet commun car elles deviendront inutiles. L'orthographe phonétique, d'abord adoptée dans les journaux, sera la norme.» Si ces lettres sont toujours présentes aujourd'hui, la simplification orthographique évoquée par l'article rappelle le «langage SMS» aujourd'hui largement répandu. Les experts affirment également que «l'anglais sera la langue des mots condensés exprimant des idées condensées, et sera la plus parlée au monde devant le russe.»
Par lefigaro.fr
Un journal américain a ressorti de ses archives un article datant de 1900 qui tentait d'imaginer le monde tel qu'il serait à la fin du prochain siècle. Cent-douze ans plus tard, la plupart des prédictions se sont réalisées.
En décembre 1900, un ingénieur américain nommé John Elfreth Watkins Jr publie dans le supplément féminin du Saturday Evening Post, un article intitulé «ce qui pourrait arriver dans les cent prochaines années». «Ces prophéties peuvent paraître étranges, voire improbables. Pourtant, elles proviennent des esprits les plus savants d'Amérique», expliquait l'auteur en introduction.
John Elfreth Watkins Jr a demandé à l'aube du XXe siècle «aux esprits les plus sages de nos plus grandes institutions scientifiques» quelles seraient les prochains axes de recherche de leur domaine de compétence «avant la fin 2001». Plus d'un siècle plus tard, le journal a exhumé cet article de ses archives. Les résultats sont étonnants.
Les prophéties qui se sont réalisées ...
• L'air climatisé et le chauffagecentral: «Tout comme nous utilisons les robinets d'eau chaude et d'eau froid pour réguler l'eau de notre bain, nous pourrons régler la température de la maison avec des robinets d'air chaud et froid», écrit John Elfreth Watkins Jr. «Plus besoin de se lever tôt pour nourrir le feu. Les maisons n'auront plus de cheminées, car il n'y aura plus de fumée».
• Les plats préparés : «Des plats tout faits pourront être achetés dans des boutiques similaires à nos boulangeries (...) Ils seront préparés dans des laboratoires électriques plutôt que dans des cuisines. Ces laboratoires seront équipés de cuisinières électriques et d'autres ustensiles comme des batteurs à oeufs (...) des lave-vaisselle et des sèche-vaisselle». John Elfreth Watkins Jr imaginait néanmoins qu'une fois le plat mangé, le consommateur aurait à retourner la vaisselle livrée avec afin qu'elle soit lavée et réutilisée pour d'autres clients.
• Les appareils photos numériques en couleur : «Les photographies pourront être transmises depuis n'importe quel coin du globe. S'il y a une bataille en Chine, les photos de l'évènement pourront être publiées dans le journal une heure plus tard. Les photographies reproduiront toutes les couleurs de la Nature.»
• Le TGV: «Les trains parcourront trois kilomètres par minute ; les trains express iront jusqu'à 240 km/h. Il ne faudra qu'un jour et une nuit pour aller de New York à San Francisco en train (...) Il n'y aura plus de fumée et de cendre le long des voies ferrées, car on n'utilisera plus de charbon. Plus besoin non plus de s'arrêter pour remettre de l'eau».
• La télévision: «On pourra voir des personnes et des choses de toutes sortes grâce à des caméras connectées électriquement à des écrans à l'autre bout du circuit. Le public américain pourra voir derrière les rideaux des théâtres les cérémonies de couronnement des rois d'Europe ou l'avancée d'une guerre en Orient. Des instruments téléphoniques géants retransmettront le son.»
• Le téléphone portable: «Il y aura des téléphones sans fil partout dans le monde. Un mari au milieu de l'Atlantique pourra converser avec sa femme dans son boudoir à Chicago. Nous pourront appeler vers la Chine aussi facilement qu'un appel local. Les appels seront transmis automatiquement, sans l'aide d'une opératrice».
• La mondialisation des échanges : «Grâce à des véhicules réfrigérés se déplaçant à grande vitesse sur terre comme sur mer, nous pourrons avoir des délicieux fruits en provenance des tropiques et de l'hémisphère sud en quelques jours. Durant l'hiver, les fermiers d'Amérique du Sud, d'Afrique du Sud, d'Australie, dont les saisons sont opposées aux nôtres, pourront nous fournir de la nourriture qui ne pourrait pas pousser chez nous.»
... et celles qui sont restées lettre morte (ou presque)
• Plus de voiture en ville : «Dans la plupart des villes, le trafic sera orienté vers des tunnels et des souterrains bien éclairés et ventilés, ou vers des routes surélevées». Si les voitures circulent toujours en ville de nos jours, à l'exception des quartiers piétons, les experts interrogés par John Elfreth Watkins Jr ont néanmoins pressenti l'importance future des lignes de métros, dont la construction débutait à peine en 1900, et des routes surélevées dans les métropoles.
• La disparition des mouches, des moustiques et des animaux sauvages : «Les agences de santé auront exterminé tous les nids de moustiques, asséché les zones d'eau stagnante, fait disparaître les marais et utilisé des traitements chimiques pour assainir les cours d'eau». Les mouches seront éradiquées grâce à «la disparition des chevaux et des étables». Les chevaux n'auront en effet pas survécu à l'avènement de l'automobile. «Seuls quelques purs sangs seront gardés par les plus aisés pour faire des courses hippiques ou chasser». Les rats et les souris auront aussi été éliminés. Quant aux animaux sauvages, «il n'y en aura pas, sauf dans les ménageries». Les experts ont néanmoins vu juste pour les animaux d'élevage. «Ils seront élevés dans le but unique de produire de la viande, du lait et de la laine».
• L'agrandissement des États-Unis vers l'Amérique Latine: «Le Nicaragua demandera à rejoindre notre Union après la fin de la construction du grand canal. Le Mexique suivra. L'Europe cherchera à conquérir de nouveaux territoires dans le sud: par conséquent, de nombreux peuples des républiques d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud voteront leur entrée dans l'Union».
• La disparition des lettres C, X et Q : «Ces lettres seront abandonnées dans l'alphabet commun car elles deviendront inutiles. L'orthographe phonétique, d'abord adoptée dans les journaux, sera la norme.» Si ces lettres sont toujours présentes aujourd'hui, la simplification orthographique évoquée par l'article rappelle le «langage SMS» aujourd'hui largement répandu. Les experts affirment également que «l'anglais sera la langue des mots condensés exprimant des idées condensées, et sera la plus parlée au monde devant le russe.»
Par lefigaro.fr
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 17/01/2012 à 19:10
Une bactérie présente dans le permafrost pourrait ralentir le vieillissement
Un type de bactéries récemment découvert dans les sous-sols arctiques gelés (le permafrost) de Sibérie pourrait permettre de ralentir le vieillissement, a révélé mardi l'antenne locale de l'Académie russe des Sciences dans un communiqué.
Selon des expériences réalisées en laboratoire, les bactéries, nommées Bacillius F, se sont révélées capables de ralentir le vieillissement de souris, auxquelles avaient été injectés ces organismes, a assuré cette source.
Les souris testées ont vécu plus longtemps que celles d'un groupe de contrôle, a indiqué l'Académie des Sciences, qualifiant ces résultats d'"impressionnants".
Les scientifiques de l'Académie ont précisé que les injections de bactéries avaient permis de renforcer les défenses naturelles des souris.
"En premier lieu, cela concerne l'immunité et sa rapidité d'activation", ont-ils précisé.
Les expériences ont montré que le métabolisme des souris testées avait augmenté de 20 à 30%, ont-ils expliqué, ajoutant que les bactéries avaient également pu aider à réduire la cécité liée à la sénilité, mais pas l'apparition de tumeurs.
Photographe : Yuri Yuriev, AFP :
Des véhicules traversent une rivière gelée près de Yurga, en Sibérie
L'Académie n'a pas précisé combien de souris avaient été testées, mais a précisé que des expériences devaient être faites sur un nombre plus important de cobayes afin que les résultats soient plus fiables.
Les scientifiques disent que la bactérie Bacillius F a été découverte en Iakoutie, en Sibérie orientale, où les températures sont particulièrement basses. Elle ne peut se reproduire qu'à des températures de cinq degrés Celsius.
"Nous avons juste pensé : puisque les bactéries ont été retrouvées dans le permafrost où elles étaient bien préservées, elles ont probablement des mécanismes permettant de conserver la viabilité", a expliqué Nadejda Mironova, de l'Institut de biologie chimique et de médecine fondamentale de l'Académie russe des Sciences en Sibérie.
"C'est ce qui est arrivé", a-t-elle ajouté
Une bactérie présente dans le permafrost pourrait ralentir le vieillissement
Un type de bactéries récemment découvert dans les sous-sols arctiques gelés (le permafrost) de Sibérie pourrait permettre de ralentir le vieillissement, a révélé mardi l'antenne locale de l'Académie russe des Sciences dans un communiqué.
Selon des expériences réalisées en laboratoire, les bactéries, nommées Bacillius F, se sont révélées capables de ralentir le vieillissement de souris, auxquelles avaient été injectés ces organismes, a assuré cette source.
Les souris testées ont vécu plus longtemps que celles d'un groupe de contrôle, a indiqué l'Académie des Sciences, qualifiant ces résultats d'"impressionnants".
Les scientifiques de l'Académie ont précisé que les injections de bactéries avaient permis de renforcer les défenses naturelles des souris.
"En premier lieu, cela concerne l'immunité et sa rapidité d'activation", ont-ils précisé.
Les expériences ont montré que le métabolisme des souris testées avait augmenté de 20 à 30%, ont-ils expliqué, ajoutant que les bactéries avaient également pu aider à réduire la cécité liée à la sénilité, mais pas l'apparition de tumeurs.
Photographe : Yuri Yuriev, AFP :
Des véhicules traversent une rivière gelée près de Yurga, en Sibérie
L'Académie n'a pas précisé combien de souris avaient été testées, mais a précisé que des expériences devaient être faites sur un nombre plus important de cobayes afin que les résultats soient plus fiables.
Les scientifiques disent que la bactérie Bacillius F a été découverte en Iakoutie, en Sibérie orientale, où les températures sont particulièrement basses. Elle ne peut se reproduire qu'à des températures de cinq degrés Celsius.
"Nous avons juste pensé : puisque les bactéries ont été retrouvées dans le permafrost où elles étaient bien préservées, elles ont probablement des mécanismes permettant de conserver la viabilité", a expliqué Nadejda Mironova, de l'Institut de biologie chimique et de médecine fondamentale de l'Académie russe des Sciences en Sibérie.
"C'est ce qui est arrivé", a-t-elle ajouté
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 20/01/2012 à 09:35
Découverte à Bornéo d'une espèce rare de primate qu'on pensait éteinte
Une équipe internationale de scientifiques a découvert en Indonésie un primate très rare, le Langur de Miller qu'on croyait éteint ou sur le point de le devenir, selon une communication publiée vendredi dans l'American Journal of Primatology.
Ce primate (Presbytis hosei canicrus) fait partie d'un genre regroupant des mammifères primates asiatiques de la famille des Cercopithecidae présents sur diverses îles d'Asie du Sud-Est dont Bornéo Sumatra et Java.
Le Langur de Miller est présent à Bornéo dans seulement un endroit limité de l'île, dans le nord-est où son habitat a subi des incendies et sérieusement souffert des activités humaines dont minières et de la conversion de la forêt en terre agricole.
L'équipe scientifique a mené son expédition dans la réserve naturelle de Wehea au Kalimantan, partie indonésienne de l'île de Bornéo. Il s'agit d'une vaste étendue de forêt vierge de 38.000 hectares pour la plus grande partie préservée.
Cette région abrite au moins neuf espèces connues de primate dont les orangs-outans de Bornéo et les gibbons.
Photographe : Eric M Fell, AFP :
Photo non datée montrant des primates, des Langur de Miller, dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo
"La découverte du Langur de Miller a été une surprise puisque la réserve naturelle de Wehea était considérée comme étant hors de sa zone d'habitat", explique Brent Loken de l'Université Simon Fraser au Canada, un des membres de l'expédition.
"Les recherches futures viseront à estimer la densité de population de ces primates à Wehea et dans la forêt environnante", dit-il.
"Les inquiétudes d'une éventuelle extinction du Langur de Miller remontent à 2004 et des recherches lors d'une expédition menée en 2008 avaient conforté ces craintes d'une situation alarmante", ajoute-t-il.
Pour la dernière expédition, les scientifiques ont notamment installé des caméras dans plusieurs endroits de la réserve naturelle permettant de saisir des images de ces primates qui ont donc survécu dans une zone située à l'ouest de l'endroit où ils avaient été vus précédemment pour la dernière fois.
"Il n'a pas été facile de confirmer notre découverte" car "les seules descriptions du Langur de Miller viennent de spécimens dans des musées et nos photos de ces animaux prises à Wehea sont parmi les rares dont nous disposons", souligne ce chercheur.
"Bien que ces images confirment que ce singe existe encore le Kalimantan Est, il y a de grande chances qu'il reste l'une des espèces de primates les plus en danger d'extinction dans le monde", ajoute le scientifique.
Bornéo, est partagée entre le sultanat de Brunei et la Malaisie au nord, et l'Indonésie au sud.
Découverte à Bornéo d'une espèce rare de primate qu'on pensait éteinte
Une équipe internationale de scientifiques a découvert en Indonésie un primate très rare, le Langur de Miller qu'on croyait éteint ou sur le point de le devenir, selon une communication publiée vendredi dans l'American Journal of Primatology.
Ce primate (Presbytis hosei canicrus) fait partie d'un genre regroupant des mammifères primates asiatiques de la famille des Cercopithecidae présents sur diverses îles d'Asie du Sud-Est dont Bornéo Sumatra et Java.
Le Langur de Miller est présent à Bornéo dans seulement un endroit limité de l'île, dans le nord-est où son habitat a subi des incendies et sérieusement souffert des activités humaines dont minières et de la conversion de la forêt en terre agricole.
L'équipe scientifique a mené son expédition dans la réserve naturelle de Wehea au Kalimantan, partie indonésienne de l'île de Bornéo. Il s'agit d'une vaste étendue de forêt vierge de 38.000 hectares pour la plus grande partie préservée.
Cette région abrite au moins neuf espèces connues de primate dont les orangs-outans de Bornéo et les gibbons.
Photographe : Eric M Fell, AFP :
Photo non datée montrant des primates, des Langur de Miller, dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo
"La découverte du Langur de Miller a été une surprise puisque la réserve naturelle de Wehea était considérée comme étant hors de sa zone d'habitat", explique Brent Loken de l'Université Simon Fraser au Canada, un des membres de l'expédition.
"Les recherches futures viseront à estimer la densité de population de ces primates à Wehea et dans la forêt environnante", dit-il.
"Les inquiétudes d'une éventuelle extinction du Langur de Miller remontent à 2004 et des recherches lors d'une expédition menée en 2008 avaient conforté ces craintes d'une situation alarmante", ajoute-t-il.
Pour la dernière expédition, les scientifiques ont notamment installé des caméras dans plusieurs endroits de la réserve naturelle permettant de saisir des images de ces primates qui ont donc survécu dans une zone située à l'ouest de l'endroit où ils avaient été vus précédemment pour la dernière fois.
"Il n'a pas été facile de confirmer notre découverte" car "les seules descriptions du Langur de Miller viennent de spécimens dans des musées et nos photos de ces animaux prises à Wehea sont parmi les rares dont nous disposons", souligne ce chercheur.
"Bien que ces images confirment que ce singe existe encore le Kalimantan Est, il y a de grande chances qu'il reste l'une des espèces de primates les plus en danger d'extinction dans le monde", ajoute le scientifique.
Bornéo, est partagée entre le sultanat de Brunei et la Malaisie au nord, et l'Indonésie au sud.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
A la découverte de la pomme originelle
Des forêts de pommiers sauvages ont été découverts au Kazakhstan. Les croiser avec d'autres espèces pourrait limiter l'usage de pesticides
C’est la “mère de toutes les pommes”. L’espèce Malus sieversii pousse à l’état sauvage dans des forêts de pommiers primitifs du Kazakhstan, en Asie centrale, depuis la disparition des dinosaures, il y a soixante-cinq millions d’années.
"Des goûts qu'on a oubliés"
“Chaque arbre est différent. On voit des fruits de toutes les couleurs, de toutes les tailles, avec des goûts qu’on a oubliés”, s’enthousiasme Elisabeth Leciak, commissaire d’une exposition sur l’origine de la pomme, présentée jusqu’au 5 mars au Chai de Bercy à Paris.
Eviter les pesticides
Découverte par la communauté scientifique internationale après la chute de l’empire soviétique, la pomme kazakh constitue un réservoir génétique unique. Par des croisements, elle pourrait améliorer la résistance de nos pommes classiques et éviter l’emploi de nombreux pesticides. Aujourd’hui, une pomme subit une trentaine de traitements avant d’être consommée.
Mais ces pommiers primitifs sont menacés : 70 % de la forêt a déjà disparu. Une association, Alma, s’est créée pour préserver ce patrimoine.
C’est un jardin d’Eden qui aurait pu inspirer l’histoire d’Adam et Eve. A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, les montagnes du Tian Shan abritent une forêt de pommiers sauvages qui a longtemps été oubliée des hommes. Jusqu’à ce qu’un biologiste russe émette en 1929 l’hypothèse que les forêts d’Almaty soient le berceau de nos pommes modernes.
Un siècle plus tard, des analyses ADN lui ont donné raison : le séquençage complet du génome de nos pommes domestiques confirme que les pommiers kazakhs, apparues sur Terre à l’ère des dinosaures, il y a soixante-cinq millions d’années, sont bien les ancêtres vivants de nos golden, granny smith ou reinettes. Cette découverte historique majeure, qui fait l’objet jusqu’au 5 mars d’une exposition au chai de Bercy (Paris XIIe), pourrait demain révolutionner les pratiques des pomiculteurs (voir encadré). Car ces pommes préhistoriques, baptisées Malus sieversii, sont naturellement résistantes aux principales maladies qui affectent les vergers.
Une saveur incomparable que l’on doit aux ours
Lorsque la biologiste Catherine Peix, auteur du documentaire « l’Origine de la pomme ou le jardin d’Eden retrouvé », a découvert pour la première fois les « montagnes célestes » du Kazakhstan, elle est restée bouche bée devant ces forêts d’arbres monumentaux pouvant atteindre plus de 30 m de haut, entrelacés de lianes et croulant sous une abondance de fruits. « Au pied des neiges éternelles, entre 800 m et 2000 m d’altitude, les pommiers kazakhs ont su s’adapter à des températures oscillant entre - 40 oC l’hiver et + 40 oC l’été », souligne Catherine Peix, qui se bat au sein de l’association Alma pour préserver ce « trésor ». Certains fruits ont la chair rouge et des arômes « de rose, de banane ou de framboise ».
Une saveur incomparable que l’on doit… aux ours. « Ils se nourrissaient des fruits les plus gros et les plus sucrés et ont dispersé, grâce à leurs déjections, des graines partout dans les montagnes », explique Elizabeth Leciak, secrétaire générale de l’association Alma.
Ces pommes rouge, verte et jaune ont ensuite été transportées par les nomades au gré des migrations de population et des guerres, passant de la Mésopotamie à la Rome antique. Domestiquées il y a deux mille ans, les héritières de Malus sieversii ont malheureusement perdu au fil de leurs pérégrinations l’incroyable richesse génétique et gustative de leurs aïeules.
« Pour satisfaire aux standards de la grande distribution, on ne trouve plus aujourd’hui qu’une dizaine de sortes de pommes au supermarché, alors qu’il en existe 5000 variétés menacées de disparition, déplore le président de l’Association des croqueurs de pommes, Jean Lefèvre. En tant que sapeurs-pompiers des terroirs, on se doit de protéger ce patrimoine génétique ancien. » Catherine Peix a fait de ce combat une priorité, craignant que les arbres pluricentenaires de son jardin d’Eden ne soient menacés au Kazakhstan par la déforestation, les pillages et l’urbanisation.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/s ... 817525.php
A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, dans les montagnes du Tian Shian, poussent des pommiers sauvages, nés il y a 65 millions d’années.
En 1929, un biologiste russe avance l’idée que ces pommes seraient les ancêtres de nos pommes modernes. Une hypothèse confirmée récemment par des analyses ADN : ces pommiers sauvages sont bien à l’origine des quelque 6000 variétés de pommes existant aujourd’hui. Une découverte majeure, car cette pomme, à la saveur incomparable paraît-il, est naturellement résistanteaux principales maladies qui affectent aujourd’hui les vergers. Par croisements de nos espèces actuelles avec le matériel génétique de ces pommiers sauvages (Malus sieversii), on peut en effet imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Cette pomme détient peut-être ainsi en elle les solutions pour une arboriculture sans pesticides... Encore faut-il que ces pommiers sauvages, trésors de biodiversité, soient sauvegardés – c’est le cheval de bataille de l’association Alma, créée il y a deux ans. Ces véritables jardins d’Eden sont en effet menacés par l’urbanisation galopante et par la déforestation massive, qui auraient déjà dévasté 70% des pommiers.
Une expo à ParisRemontez aux origines de la pomme et découvrez l’histoire incroyable de ces pommiers sauvages, qui se sont reproduits au fil des ans grâce aux déjections des ours, ces derniers se nourrissant des meilleures pommes et dispersant ainsi des graines partout dans la montagne !
La mairie de Paris présente jusqu’au 5 mars une exposition, conçue par Catherine Peix, réalisatrice, Hélène Bozzi, photographe et Elisabeth Leciak, journaliste scientifique, membres fondateurs d’Alma, sur "l’origine de la pomme".
En plus de cinquante photographies inédites commentées, l’exposition nous transporte aux origines du plus célèbre des fruits, à la rencontre des forêts ancestrales et de la biodiversité, et d’une aventure scientifique hors du commun. On peut y voir le film de Catherine Peix, "l’origine de la pomme ou le jardin d’Eden retrouvé", déjà diffusé par Arte.
L’origine de la pomme
Chai de Bercy, 41 rue Belmondo, Paris 12e
Métro Bercy ou Cour St Emilion, station Vélib’
ouvert tous les jours de 10h à 17 h - entrée libre
--------------------------------------------------------------------------------
http://alimentation.gouv.fr/la-pomme-originelle-a-ete
Des forêts de pommiers sauvages ont été découverts au Kazakhstan. Les croiser avec d'autres espèces pourrait limiter l'usage de pesticides
C’est la “mère de toutes les pommes”. L’espèce Malus sieversii pousse à l’état sauvage dans des forêts de pommiers primitifs du Kazakhstan, en Asie centrale, depuis la disparition des dinosaures, il y a soixante-cinq millions d’années.
"Des goûts qu'on a oubliés"
“Chaque arbre est différent. On voit des fruits de toutes les couleurs, de toutes les tailles, avec des goûts qu’on a oubliés”, s’enthousiasme Elisabeth Leciak, commissaire d’une exposition sur l’origine de la pomme, présentée jusqu’au 5 mars au Chai de Bercy à Paris.
Eviter les pesticides
Découverte par la communauté scientifique internationale après la chute de l’empire soviétique, la pomme kazakh constitue un réservoir génétique unique. Par des croisements, elle pourrait améliorer la résistance de nos pommes classiques et éviter l’emploi de nombreux pesticides. Aujourd’hui, une pomme subit une trentaine de traitements avant d’être consommée.
Mais ces pommiers primitifs sont menacés : 70 % de la forêt a déjà disparu. Une association, Alma, s’est créée pour préserver ce patrimoine.
C’est un jardin d’Eden qui aurait pu inspirer l’histoire d’Adam et Eve. A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, les montagnes du Tian Shan abritent une forêt de pommiers sauvages qui a longtemps été oubliée des hommes. Jusqu’à ce qu’un biologiste russe émette en 1929 l’hypothèse que les forêts d’Almaty soient le berceau de nos pommes modernes.
Un siècle plus tard, des analyses ADN lui ont donné raison : le séquençage complet du génome de nos pommes domestiques confirme que les pommiers kazakhs, apparues sur Terre à l’ère des dinosaures, il y a soixante-cinq millions d’années, sont bien les ancêtres vivants de nos golden, granny smith ou reinettes. Cette découverte historique majeure, qui fait l’objet jusqu’au 5 mars d’une exposition au chai de Bercy (Paris XIIe), pourrait demain révolutionner les pratiques des pomiculteurs (voir encadré). Car ces pommes préhistoriques, baptisées Malus sieversii, sont naturellement résistantes aux principales maladies qui affectent les vergers.
Une saveur incomparable que l’on doit aux ours
Lorsque la biologiste Catherine Peix, auteur du documentaire « l’Origine de la pomme ou le jardin d’Eden retrouvé », a découvert pour la première fois les « montagnes célestes » du Kazakhstan, elle est restée bouche bée devant ces forêts d’arbres monumentaux pouvant atteindre plus de 30 m de haut, entrelacés de lianes et croulant sous une abondance de fruits. « Au pied des neiges éternelles, entre 800 m et 2000 m d’altitude, les pommiers kazakhs ont su s’adapter à des températures oscillant entre - 40 oC l’hiver et + 40 oC l’été », souligne Catherine Peix, qui se bat au sein de l’association Alma pour préserver ce « trésor ». Certains fruits ont la chair rouge et des arômes « de rose, de banane ou de framboise ».
Une saveur incomparable que l’on doit… aux ours. « Ils se nourrissaient des fruits les plus gros et les plus sucrés et ont dispersé, grâce à leurs déjections, des graines partout dans les montagnes », explique Elizabeth Leciak, secrétaire générale de l’association Alma.
Ces pommes rouge, verte et jaune ont ensuite été transportées par les nomades au gré des migrations de population et des guerres, passant de la Mésopotamie à la Rome antique. Domestiquées il y a deux mille ans, les héritières de Malus sieversii ont malheureusement perdu au fil de leurs pérégrinations l’incroyable richesse génétique et gustative de leurs aïeules.
« Pour satisfaire aux standards de la grande distribution, on ne trouve plus aujourd’hui qu’une dizaine de sortes de pommes au supermarché, alors qu’il en existe 5000 variétés menacées de disparition, déplore le président de l’Association des croqueurs de pommes, Jean Lefèvre. En tant que sapeurs-pompiers des terroirs, on se doit de protéger ce patrimoine génétique ancien. » Catherine Peix a fait de ce combat une priorité, craignant que les arbres pluricentenaires de son jardin d’Eden ne soient menacés au Kazakhstan par la déforestation, les pillages et l’urbanisation.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/s ... 817525.php
A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, dans les montagnes du Tian Shian, poussent des pommiers sauvages, nés il y a 65 millions d’années.
En 1929, un biologiste russe avance l’idée que ces pommes seraient les ancêtres de nos pommes modernes. Une hypothèse confirmée récemment par des analyses ADN : ces pommiers sauvages sont bien à l’origine des quelque 6000 variétés de pommes existant aujourd’hui. Une découverte majeure, car cette pomme, à la saveur incomparable paraît-il, est naturellement résistanteaux principales maladies qui affectent aujourd’hui les vergers. Par croisements de nos espèces actuelles avec le matériel génétique de ces pommiers sauvages (Malus sieversii), on peut en effet imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Cette pomme détient peut-être ainsi en elle les solutions pour une arboriculture sans pesticides... Encore faut-il que ces pommiers sauvages, trésors de biodiversité, soient sauvegardés – c’est le cheval de bataille de l’association Alma, créée il y a deux ans. Ces véritables jardins d’Eden sont en effet menacés par l’urbanisation galopante et par la déforestation massive, qui auraient déjà dévasté 70% des pommiers.
Une expo à ParisRemontez aux origines de la pomme et découvrez l’histoire incroyable de ces pommiers sauvages, qui se sont reproduits au fil des ans grâce aux déjections des ours, ces derniers se nourrissant des meilleures pommes et dispersant ainsi des graines partout dans la montagne !
La mairie de Paris présente jusqu’au 5 mars une exposition, conçue par Catherine Peix, réalisatrice, Hélène Bozzi, photographe et Elisabeth Leciak, journaliste scientifique, membres fondateurs d’Alma, sur "l’origine de la pomme".
En plus de cinquante photographies inédites commentées, l’exposition nous transporte aux origines du plus célèbre des fruits, à la rencontre des forêts ancestrales et de la biodiversité, et d’une aventure scientifique hors du commun. On peut y voir le film de Catherine Peix, "l’origine de la pomme ou le jardin d’Eden retrouvé", déjà diffusé par Arte.
L’origine de la pomme
Chai de Bercy, 41 rue Belmondo, Paris 12e
Métro Bercy ou Cour St Emilion, station Vélib’
ouvert tous les jours de 10h à 17 h - entrée libre
--------------------------------------------------------------------------------
http://alimentation.gouv.fr/la-pomme-originelle-a-ete
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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