EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

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administration
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#46 Message par administration »

J'ai dû déplacer ce sujet car certains imbéciles ailleurs préparaient une merde...
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saintluc
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#47 Message par saintluc »

Bin, oui, ceux qui se croient les plus doués ne respirent pas l'intelligence.
Il est facile de déformer les propos des gens...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Jazz

Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#48 Message par Jazz »

AnneB. a écrit :Je ne trouve pas, non. Confrontation du principe.
J'essaie tellement de comprendre... Et je creuse, et je creuse encore... J'ai un ressenti franchement autre, à force de chercher. Je suis plus jeune que Saint Luc. S'il m'a été donné de rencontrer des collabos, des nazis, ou des potes à Bigeard, je n'en ai rien su ou alors ils continuent à se taire, ils demeurent tapis. Il faut bien lire, alors, même le pire. Et le pire se terre encore. J'ai cette volonté à résoudre ce qui me paraît absurde, parfois... Croyez-le ou pas, c'est obsessionnel et je m'en passerais assez.
Je me doutais bien qu'on cherchait inutilement la petite bête.
C'est bête.

Les gens qui aiment se draper autant dans l'indignation n'ont souvent rien d'autre à se mettre sur le dos.

Il y aura une suite, saintluc?
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#49 Message par administration »

Jazz a écrit :
AnneB. a écrit :Je ne trouve pas, non. Confrontation du principe.
J'essaie tellement de comprendre... Et je creuse, et je creuse encore... J'ai un ressenti franchement autre, à force de chercher. Je suis plus jeune que Saint Luc. S'il m'a été donné de rencontrer des collabos, des nazis, ou des potes à Bigeard, je n'en ai rien su ou alors ils continuent à se taire, ils demeurent tapis. Il faut bien lire, alors, même le pire. Et le pire se terre encore. J'ai cette volonté à résoudre ce qui me paraît absurde, parfois... Croyez-le ou pas, c'est obsessionnel et je m'en passerais assez.
Je me doutais bien qu'on cherchait inutilement la petite bête.
C'est bête.

Les gens qui aiment se draper autant dans l'indignation n'ont souvent rien d'autre à se mettre sur le dos.

Il y aura une suite, saintluc?

Du DVRO pure....

C'est comme une secte dédiée à trouver la bibitte dans le texte et de mordre dessus sans jamais lâcher prise!
Comme un Pitbull enragé mordant une borne fontaine ,convaincu tel un imbécile qu'il s'attaque à un os....

Depuis mon arrivée ici c'est flagrant de les voir chercher la ''noise'' .
Tu leur tends la main et ils se rebiffent,insultés comme si le geste amical de tendre la main était décrypté comme un lancer de marde...
Pathétique ...
Jazz

Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#50 Message par Jazz »

Je me demande souvent de quoi est fait le quotidien de personnes comme ça.
Et je dis ça sans jugement.
Il me semble que ça ne doit pas être une vie très agréable.
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#51 Message par administration »

Jazz a écrit :Je me demande souvent de quoi est fait le quotidien de personnes comme ça.
Et je dis ça sans jugement.
Il me semble que ça ne doit pas être une vie très agréable.
Ils prennent presque tous des pilulles...
Parano à l'extrème! presque pire que moi! :ahah
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saintluc
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#52 Message par saintluc »

Je plains beaucoup ces personnes, doivent être drolement malheureuses? :ahah :ahah
Je ne sais si l'on peut être drolement malheureux?
Des refoulés de la vie, des incompris, des personnes, peut-être brimées dans leur travail.
Ils se mettent dans la peau d'un autre le temps d'un forum.
Bof, faut les arréter quand ils deviennent trop cons et les laisser rentrer de temps en temps pour leur faire croire que nous ne les avons pas reconnu.
"Les bandidos de DVRO"
On devrait les envoyer une semaine dans un pays où ça merde et surtout en mettant dans leurs bagages quelques couches culottes.

Pour les passages, oui, j'en ajouterai un ou deux car je ne vais pas tout mettre sur net ;) :))
Déja ce sont des extraits en exclusivité hi hi
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Jazz

Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#53 Message par Jazz »

On tourne la page et on attend la suite. :thumb
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#54 Message par saintluc »

Arrivé à Philip Island, à cent kilomètres au sud de Melbourne. Nous sommes à quelques encablures de la côte et devons charger du gaz pour le Japon. Cinq jours d’attente… Dès le deuxième jour nous mettons une embarcation de sauvetage à l’eau afin de nous rendre à terre. La baleinière accoste à un petit ponton qui donne sur une plage déserte, hiver oblige. C’est une petite station balnéaire au repos qui nous attend. Nous nous dirigeons vers un hôtel café, restaurant, salle de billard. Le patron parle le français, normal il est belge (wallon) et habite l’Australie depuis plus de trente ans. Les quelques pèlerins traînant dans l’hôtel nous assaillent de questions, nous offrent à boire et nous proposent de nous balader dès le soir même. Nous irons assister à la remontée des pingouins vers dix huit heures, dix neuf heures…
Incroyable ! des milliers d’oiseaux remontent de la côte pour venir passer la nuit à terre. Je ne pensais vraiment pas que la bestiole était si petite ? L’on me dit de me placer sur la trajectoire d’un animal, ce que je fais, amusé. Il arrive à mes pieds, s’arrête, me regarde, l’air de me dire « Allez, bouges mon vieux, je dois passer à cet endroit pour rentrer chez moi » Cinq minutes… Dix minutes… Le pingouin n’a toujours pas bougé d’un iota, il m’observe, impassible ; les autres passent près de moi en un flot continu, sans s’occuper des êtres humains qui les regardent… Ca se dandine dans tous les sens, c’est vraiment farce à observer. Jamais je n’aurai pensé que des animaux sauvages aient aussi peu peur de l’homme ? Enfin, je fais un petit pas sur le coté, la petite chose noire et blanche me regarde une dernière fois ayant l’air de me dire :
« Quand même, ce n’est pas trop tôt… »
et de reprendre sa route afin de rejoindre son nid pour passer la nuit.

Le lendemain, nous passons la soirée chez des jeunes de notre age. Maison en bois à l’américaine, un peu ranch… Dans l’allée qui conduit à l’entrée, des plantes de deux à deux mètres cinquante de haut bordent à droite et à gauche cette allée. Eh oui, du canabis ! Et croyez moi, il y en a des plants… L’on me dit qu’ici, il n’y a aucun problème, que des policier viennent en chercher tout en profitant pour boire une bière bien fraîche

Vingt quatre heures plus tard, j’arrive à me faire remplacer pour la journée et pars avec deux copains du bord pour Melbourne. Un seul souvenir de cette visite : en soirée nous allons boire le champagne pour fêter l’anniversaire d’un des copain et surprise, sur l’étiquette de la bouteille de champagne « Méfiez-vous des imitations françaises » Incroyable !

Je balance des morceaux de pain, de viande et de poisson par dessus bord, les otaries viennent à une dizaine manger les déchets que j’ai jeté, elles chahutent ensuite pendant une bonne demie heure le long du bord, spectacle assuré…

C’est de nouveau le départ, en route pour le Japon (Chiba), pas très loin de Tokyo. Dès ma première sortie je vais dans une boutique acheter des timbres-poste. L’employée est mignonne et sympa ; je lui montre un timbre français que j’ai apporté pour lui faire comprendre ce que je désire. Elle comprend parfaitement et me sort une chemise avec différents types de timbres. J’en prend deux de chaque et regarde les dernières feuilles où sont alignés de magnifiques timbres représentant des fleurs de pommiers. Je demande à la vendeuse de m’en donner un de chaque car les prix de chaque timbre sont assez élevés. Elle me fait signe que non, elle ne veut pas m’en donner ! J’insiste lourdement pendant plus de cinq minutes pour avoir cette série de timbres… Enfin elle me les donne tout en rallant… Je ne comprend vraiment rien à ce qu’elle essaie de me faire comprendre. Je paie et repars à bord avec mes belles séries de timbres-poste.

Quelques années plus tard, ayant en ma possession un album de cotations des timbres japonais, je cherche mes fameux timbres sans rien trouver sur eux. Trente ans plus tard, ayant un correspondant japonais, je lui transmet des photocopies de mes petits bouts de papier, et enfin, la réponse ne tarde pas à me parvenir par retour de courrier… « Cher ami, les timbres que vous m’avez demandé d’expertiser, sont des timbres-fiscaux , timbres-amende. »
Voilà pourquoi j’avais payé une petite fortune pour me procurer ces vignettes !J’avais acheté toute la série de timbres-fiscaux de cette année là.
Que dire sur mes voyages au pays du soleil levant ? Ma première et seule journée à Tokyo ? J’étais à Chiba, je pris le train le matin pour la capitale. J’ai déambulé toute la journée sans souvenir anecdotique particulier… Sauf mon retour ! Une gare de Tokyo et le bonhomme incapable de trouver le train pour rentrer… Pas une personne ne parlait l’anglais… Tous pressés ! Pas le temps de s’occuper du loustic ! Enfin, après une bonne heure à avoir déambulé dans la gare à essayer de comprendre les panneaux indicateurs sur les départs de trains, un sympathique employé de l’honorable compagnie des chemins de fer prend la peine de jeter un œil sur mon morceau de papier, où figure, en japonais, l’adresse de ma destination ainsi que le quai où est amarré mon navire. Il me montre d’abord mon train et ensuite, par signes, le nombre de stations avant de descendre. De la folie pour monter à bord du train ; une bousculade rangée… Serrés comme des sardines, et en plus, un gars en uniforme qui se charge de pousser la foule afin de fermer les portes ! Voyage épique…
Souvenir aussi de Kawasaki, toujours dans la baie de Tokyo. Sortie le soir…
Difficile de trouver un bar, un café, une boite… Des panneaux en anglais : « Réservé uniquement aux japonais » Les japonais sont racistes ! Mais, intelligents… Au lieu de marquer « Interdit aux chiens, arabes et blancs » ils ont cette phrase plus courte qui veut en dire tout autant… Je m’avise quand même à rentrer dans une espèce de boite de nuit où l’on essaie de me refouler gentiment. Je dis que je suis français, pas américain ! Et là, plus aucun problème, je suis accueilli, mes collègues et moi même, avec tous les honneurs. Les japonais n’ont jamais digéré Hiroshima, Nagasaki, ils en veulent toujours à mort aux américains. Par contre, si vous invitez une fille à boire un pot, au bout de quinze minutes, le barman vous fait signe qu’il faut remettre ça car le temps est écoulé. Si vous ne payez pas un nouveau verre, la fille part et vous devez sortir…
Sur Mito, au nord-est de Tokyo, je suis resté pendant quelques voyages avec une très jolie japonaise, une vraie petite poupée…Un petit bar en centre ville, une petite banane aux fesses une après-midi, et c’est comme ça que l’histoire à commencé. La patronne du bar a dit aux copains qui m’accompagnaient qu’elle se chargeait de moi jusqu’à leur retour vers vingt heures trente.
Je me suis réveillé vers dix sept heures dans une petite pièce au dessus du bar, je n’étais pas sur un lit mais sur un canapé. Je suis descendu après m’être passé le visage sous l’eau, suis arrivé dans le bar où je fut accueilli d’un très gracieux sourire par la maîtresse de maison. C’était une jeune femme très fine, taille de guêpe, deux yeux en amandes dont l’un avec un léger, très léger strabisme. Deux jolies fossettes quand elle souriait, et elle souriait constamment. Deux petits seins à peine visibles. Les attaches des poignés minuscules, elle était vraiment très jolie… Je suis resté tranquille jusqu’à l’arrivée des copains, bu un verre avec eux et leur dit que je restais là, que je n’allais pas faire la fête…Je l’ai aidé à faire le service, la vaisselle, la caisse… A la fermeture, elle me fit comprendre de passer boire un pot chez elle ? J’ai accepté sans penser à ce moment là, à la bagatelle… Nous sommes partis avec sa voiture en dehors de la ville, avons roulé un petit quart d’heure, sommes descendus dans un parking souterrain au pied d’un immeuble moderne et assez chic. Petit ascenseur jusqu’au dix huitième étages . Appartement de haut standing, et, surprise, au milieu de la pièce principale, un petit bassin de trois mètres sur deux environ ? Cette pièce est grande, avec coin salle à manger, le bassin et le salon composé d’un canapé et de deux fauteuils de cuir blanc. Petite table basse en verre. Elle me fit installer sur un des fauteuils, m’offrit un whisky japonais, Santory Black Label je pense ? Alluma la télévision sur une chaîne de dessins animés américains et me laissa planté là me regardant , un léger sourire aux lèvres, ses deux petites fossettes lui donnant un visage de poupée. Elle alla vers le bassin, ouvrit les robinets, versa quelques sels de bains et partit quelques instants dans une autre pièce… J’étais confortablement installé dans le fauteuil à siroter mon whisky, regardant et souriant devant les gags des dessins animés quand elle réapparue nue, divine, magnifique, splendide, une vraie nymphe… L’adrénaline monta, je me levai et me dirigeais vers elle… Elle me repoussa et me fit comprendre de ne pas la toucher… Je la regardais, admirai son corps qui paraissait tellement fragile… Petites épaules droites, petit buste avec deux très mignons petits seins, une taille très fine, des hanches saillantes, un sexe épilé, deux petites fesses bombées, des jambes assez courtes et fines elles aussi… La peau d’un blanc laiteux. Elle commença à me déshabiller doucement, me fit entrer dans le bassin et commença à me laver, tout en me caressant. j’ai voulu une fois de plus la toucher… Non ! Interdit ! Une fois décapé de la tête aux pieds, elle me raccompagna vers le fauteuil, me resservit un verre de whisky et partit à son tour se laver dans le bassin.
Après une bonne dizaine de minutes, elle vint vers moi, me prit la main et m’emmena dans sa chambre à coucher… Sa peau ? une douceur de pêche… Elle sentait et respirait la fraîcheur… Longtemps nous nous sommes caressés, appris nos corps… Enfin nous avons fait l’amour sans que je sois le maître du jeu, elle dirigeait comme un chef d’orchestre, des mesures tantôt rapides, tantôt très douces… Le paradis… Le nirvana… Le… Le… Aucune phrase, aucun mot ne peut décrire ces instants. Je suis retourné trois fois dans cette ville et trois fois nous nous sommes revus pour passer des moments inoubliables, à tout jamais gravés au fond de nos mémoires. Elle ne me demanda jamais de rester près d’elle, jamais nous ne nommes dit « Je t’aime » L’instant, présent c’est tout… La vie est courte et nous pensions tout deux que chaque instant de bonheur était bon à prendre. Chaque heure, chaque minute, chaque seconde étaient dégustées comme les derniers moments de notre vie .Nous avons appris chaque millimètre carré du corps de l’autre. Quarante ans après, je n’ai toujours pas oublié le corps de cette jeune japonaise. Je n’ai jamais su prononcer son prénom et je ne m’en souviens plus… A mes retours au Japon, j’allais dans son bar dès que possible, elle m’accueillait toujours d’un timide sourire , je ne la prévenais jamais de mon arrivée, je mangeais un morceau, elle vaquait à ses occupations, une heure avant la fermeture je faisais le reste de vaisselle, ensuite je comptais la caisse pendant quelle rangeait et nettoyait la salle , nous fermions, prenions sa voiture et allions chez elle pour passer quelques heures de bonheur. Adieu fille du soleil levant, adieu… Je suis allé aussi sur l’île d’Hokkaido plusieurs fois. Là, pas de sorties nocturnes, mais de grandes ballades dans la journée le long des côtes sauvages à observer la nature dans toute sa beauté et sa pureté.
Je revins au Japon plusieurs fois, mais c’est une autre histoire…




Voyages entre le Brésil et le Japon….

Nous sommes partis de Long Island aux Bahamas pour Maracaibo, au Venezuela livrer du sel. Petites sorties pour dépenser nos Bolivars. Peu de blancs en ville, beaucoup, vraiment beaucoup de métis. Nous sommes à une heure de canot du centre ville, c’est assez agréable car le temps est au beau fixe , et peu d’humidité dans l’air. En ville, pas grand chose à faire, sinon dépenser notre argent dans les bars… 48 heures plus tard nous partions vers l’embouchure de l’Orénoque(Orinoco, en espagnol), toujours pour une partie de la cargaison de sel. On ne voit pas l’autre coté du fleuve, c’est immense ! Je ne sais plus ce que nous allions chercher à Porto Alegre et à Rio Grande do Sul ? Je sais que nous chargions du minerai(produits chimiques ?) pour le Japon . au fond du lac Dos Patos, Porto Alegre, grande ville du sud du Brésil sans particularité. Rio Grande do Sul, idem, la petite ville est plus jolie et les habitants nettement plus sympathiques. Nos sorties se faisaient plutôt à Pelotas, les boites de nuit ne manquaient pas ainsi que les filles à marins.


----------------------------------------------------

Cela va faire trois ans que la santé chancelle… Depuis mon rapatriement sanitaire de Colombo (Sri Lanka)… Ca a commencé plusieurs années auparavant, mais rien de bien méchant… Des petites crises en Birmanie, Laos et Vietnam. Maintenant je suis incapable de bricoler plus de dix minutes sans être épuisé, je souffre très souvent, mes piqûres me rendent malade deux jours par semaine. Je ne peut plus voyager ! Je pense souvent à mettre fin à mes jours ! Non, je ne suis pas dépressif ! Je me pose simplement beaucoup de questions sur le simple fait d’exister ? Quand vous avez passé votre vie à bouger constamment et que du jour au lendemain c’est terminé, on se pose forcément des questions… Je suis athée, je respecte toutes religions, mais il ne faut surtout pas venir me bassiner avec Dieu ! Qu’il soit catholique, musulman ou autres…Chacun trace son chemin comme il en a envie… Pour ma part je considère ma vie comme bien remplie malgré mon age (à peine soixante ans).

Il ne faut pas être lâche pour se suicider, mais au contraire être très courageux ! Ce n’est pas évident de se dire « Alors je fais ça quand et comment ? » On pense aussi à ceux qui se loupent ! Ils n’ont pas envie de mourir, donc ils se loupent pour qu’enfin quelqu’un s’occupe d’eux ! Un suicide manqué est le signe de la solitude et de la non compréhension des autres vis à vis de vous… Je loupe mon suicide, si vous ne saviez pas que je suis malheureux, maintenant vous le savez !

Pour ma part si je décide, tout sera fait correctement et proprement. Un suicide propre… Je décide de mon sort à la place de Dieu ! Je suis seul maître de ma vie ! Dieu, quelle plaisanterie ! A refaire, je pense que je serai bouddhiste… Très bonne philosophie…

Crise existentielle ? Oui, je crois…Je me pose beaucoup de questions… Quel est l’intérêt de la vie, à quoi sert-elle ? Plus de malheurs que de bonheur, alors à quoi bon la vivre ? Nos atomes ? Indestructibles ! La vie n’a donc pas de fin ? Je puis être tantôt humain, tantôt arbre, fleur, animal ? Je suis quoi ? Qui ?

Heureusement que notre petite cervelle n’enregistre que le bonheur sur le long terme… Vous rendez-vous compte si notre cerveau ne retenait que le malheur ? Il y aurait plus de suicides que de naissances ? A quoi bon vivre si l’on sait qu’il n’y aura plus de bonheur dans cette enveloppe ? Autant changer de suite et faire comme les papillons ou d’autres insectes, nous métamorphoser tout simplement en autre chose…Ceux qui sont l’arbre se souviennent-il ? Mais je suis en train de m’égarer et vous allez me prendre pour un cinglé ? Non, je vais très bien et suis bien équilibré, ça n’empêche aucunement de penser ! Mais vous vous rendez compte de cette orgie entre tous ses atomes différents qui font l’arbre ? Ce n’est plus de la bigamie, c’est une partouze ? Et moi ? Mes atomes viennent de où, de qui, de quoi ? Un arbre ? une Fleur ? un animal. De l’eau peut-être ? Peut-être encore du vent ? Je faisais partie de la tempête que mon père a connu en 1950 et qui l’a transmit à ma mère… Quel délire les enfants…J’suis arrivé dans un spermatozoïde qui s’est battu contre beaucoup d’autres pour arriver le premier. Saurait pu être un autre et je ne serai pas en train de travailler sur mon PC mais peut-être à l’usine en train de faire les trois huit ? Dieu ? Heureusement que je n’y crois pas ! Croyant en un Dieu quelconque, je pense que je passerai ma vie à déclamer des diatribes envers lui !
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#55 Message par StellaRose »

J'ai tout lu

Merci ! :))
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#56 Message par saintluc »

Merci à toi d'avoir pris le temps de me lire ;) :))






Me voici après quelques mois de repos en partance pour l’Espagne afin d’embarquer sur un aluminier à La Corogne. Ce navire partira pour Conakry (Guinée), puis pour Douala (Cameroun). Les deux ou trois jours à la Corogne se passent bien...
Le navire est vieux et possède deux châteaux, un à l’avant, et l’autre à l’arrière. La coque de noix tient la mer par miracle, grâce à la rouille... L’équipage sympa, décontracté du simple novice au pacha. Dès le premier soir de mer nous mangeons un méchoui sur le pont arrière, arrosé au champagne. Par la suite il y en eu deux par semaine... Dès le départ, première tempête! Vraiment le pied pour aller servir les officiers de quart à l'avant du navire... Une petite passerelle part du château arrière vers le château avant. Centrale, elle prend quand même les paquets de mer. Il faut capeler son ciré et essayer de passer avec les plats... Une tentative, deux tentatives, la troisième sera la bonne. A chaque tentative, mes plats sont partis à la baille.
Conakry, le président Sékou Touré règne en maître depuis l'indépendance, il prend exemple sur l'U.R.S.S. mais possède un magnifique palais en bord de mer. Ici, rien ne se donne, tout s'achète ou se troque... Nous sommes accostés près de plusieurs bateaux de pêche cubains. Nous avons l’intention d’aller changer Whisky, bière, cigarettes etc. contre du homard, du rhum et des cigares. Nous sommes très bien reçus et les échanges se font sans aucun problème, chacun est satisfait et tout cela se termine devant un bon verre. Les Russes s'occupent bien des guinéens, un magnifique chasse-neige trône sur le quai, quel magnifique cadeau, mais pour quoi faire? Nous sortons dans la journée et faisons un petit tour le soir jusqu'au couvre-feu 22h. La seule française de la ville tient un troquet, enfin, je ne sais quel terme employer pour cet amas de tôles ondulées complètement rouillé... Nous avons de petites mallettes pour sortir afin d’y entreposer notre argent qui nous permettra de boire une ou deux tournée de bière; En effet, trois ou quatre verres videront la moitié de la mallette! Les liasses défilent, je suis milliardaire, mais en Scilly. Demain soir nous allons à bord d'un navire russe qui est arrivé tout à l'heure. Le Commandant russe a demandé l'autorisation au Commissaire politique pour que nous puissions faire quelques échanges de bons procédés...
Dès 20h30 nous arrivons à la coupée deux trois copains et moi-même; un planton nous attend sur le pont et nous conduit au mess général où la majeure partie de l'équipage russe se trouve. Beaucoup de monde des deux sexes et de tous les ages. Grands sourires et invitation à déguster un verre de vodka. La salle est plongée dans la pénombre , un drap est tendu au fond du mess. Le commandant nous invite à prendre un siège et tente de nous expliquer qu'il va nous passer un film. Un film? Un film en russe? J'crois qu'on va s'emmerder? Une heure plus tard et après trois ou quatre verres de vodka, nous en avons pris plein le cerveau avec un film de propagande , et, devinez, en français! Un français parfait! Nous avons tout compris et le faisons savoir autour de nous! Nous sommes rouges, un peu bleus aussi, mais rouge pour vous faire plaisir. Le pacha nous demande si nous voulons accompagner des matelots dans leurs cabines pour boire un coup et échanger quelques bricoles? Bien sur, pas de problème... En partant le commissaire politique s'avance vers nous une grand sourire lui barrant le visage, nous tendant à chacun une petite médaille à l'effigie de Lénine. Je suis avec un ami et deux matelots et nous dirigeons vers une cabine... Très étroite 2,50m de large sur 3m de long, des rideaux pendant dans tous coins; rideaux d'un rouge sang délavé , un peu partout des photos d'enfants et de femmes (leurs épouses et enfants sans doute?) Cabine très vieillotte, comme le navire... Un bateau ayant du connaître les deux guerres mondiales? Pas un des deux matelots ne parlent l'anglais. Très bien préparé par le commissaire politique, comme ça, pas de discussion possible! Simplement vodka et échanges de bons procédés! Après moult et moult verres nous rentrons avec nos échanges et une bonne banane aux fesses... Chocolat contre café, whisky contre vodka cigarettes américaines contre cigares cubains etc.
Le lendemain, direction Douala (Cameroun) Le port se trouve quasiment au centre ville, enfin la ville basse, car il faut monter des escaliers pour arriver au cœur de la ville. Beaucoup d’agitation, les gens bougent mais ne font pas grand chose… Dès le 1er soir nous allons dans une boite à marins à un bon km du bateau. La boite est enfumée tout est bleuté, odeurs de transpiration malgré d’énormes ventilateurs au plafond. C’est bondé! Beaucoup de filles, peu de gars! J’entends pas mal de monde parler français; la salle est toute en longueur; le bar sur la droite en rentrant, sur la gauche les tables sont alignées en rang d’oignons. Petites tables rondes et grandes tables rectangulaires de six à huit personnes. Le vernis est passé, des auréoles garnissent le moindre cm2. Le sol est en carrelages noirs et blancs, je crois qu’aucun n’est intact? Les coins cassés ou le carrelage fendu, usé par des milliers de pieds qui sont passés ici. Les liquides renversés la veille n’ont pas été épongés et de grandes tâches noires et collantes garnissent le sol. Un homme discute avec des filles, il sourit, à l’air de faire des remontrances à deux d’entres elles? Il est assez râblais, bonne bouille, le visage un peu rougeâtre, vraiment l’air sympathique. Je m’approche et écoute; il parle français. Je viens m’installer sur le tabouret près du siens , commande un verre et lui dit bonsoir. Il me répond et se présente:
- « Untel, je suis aumônier à Douala »
Je me présente itou. La conversation s’engage:
- « Vous êtes à Douala pour quelques jours? »
- « Oui, nous apportons de l’alumine et repartons avec des lingots d’aluminium. Nous sommes ici pour trois ou quatre jours »
- « Moi je suis à Douala depuis quatre ans et je me sens bien dans ce pays, les gens sont simples et gentils, personne n’est stressé, la vie coule tranquillement , je m’occupe de mes ouailles. Mes ouailles, se sont toutes les prostituées du quartier professionnelles ou occasionnelles. Je les connais toutes et sais avec qui elles couchent et ce qu’elles font, je suis leur confesseur en quelque sorte… Je te tutoie, on se connaît non? »
- « Ben oui! »
- « Si tu désires tirer un coup, tu me le dis, je sais qu’elles sont les filles saines et qu’elles sont les filles plombées… Ce n’est pas la peine que tu attrapes une chaude pisse alors qu’il est possible de savoir qui va bien ou pas?
- « Je suis étonné que vous sachiez tout ça? »
- « L’habitude mon gars, tu vois ces deux là bas, elles sont vérolées. L’autre , qui est assise sur le tabouret, au coin du comptoir est saine, en plus elle est très gentille, mignonne et occasionnelle. Elle ne t’arnaquera pas tu peux me faire confiance? »
La jeune femme qu’il me montre est en effet très jolie, pour une black, elle a le visage très fin et, incroyable, un petit nez en trompette. Un mètre soixante-dix environ, mince, le ventre plat, les attaches des membres délicats, une petite poitrine; vraiment une très belle femme. Je n’ai pas envie de faire l’amour, mais de parler avec une femme, être accompagné d’une femme. Je demande donc à l’aumônier de me présenter.
- « Bonsoir mademoiselle, puis-je vous offrir un verre? »
- « Oui, je veux bien un rhum -coca , un cuba libre… Vous êtes ici pour plusieurs jours? »
- « Oh, trois ou quatre, et puis retour sur l’Espagne à la Corogne. Je suis content d’être en compagnie d’une si jolie femme, vous êtes vraiment très belle. »
- « Tu as envie de faire l’amour mon chéri? »
- « Non, pas spécialement, j’ai simplement envie de parler et d’avoir de la compagnie. »
Je la regarde, assise sur son tabouret, ses jambes sans fin, croisées; sa peau est satinée et en même temps brillante, peau sans aucun défaut, les cuisses ont l’air très fermes… Quand elle bouge un peu, sa petite jupe blanche très courte, remonte encore un peu et me laisse entrevoir un petit slip blanc, qui contraste énormément sur le noir. Je ne suis pas excité pour autant et préfère continuer à parler et boire.
- « Tu te prostitue depuis longtemps? »
- « Non, depuis deux ans… Je fais ça pour me payer mes études et ramener un peu d’argent à la famille, en plus je choisi les monsieurs avec qui j’ai envie de coucher. Je viens ici deux fois par semaine. J’ai neuf frères et sœurs, et mon père ne travaille pas. Ce n’est pas facile… »
- « Et que fais-tu comme études? »
- « Je suis étudiante en couture, en deuxième année. »
Etudiante en couture, je pensais qu’elle faisait des études supérieures? Etudiante en couture, c’est amusant comme terme? Je suis étudiant au ramassage des poubelles, ça fait pas mal? Elle est sympa la petite… Je lui dit que je ne lui ferai pas l’amour, mais que j’ai simplement envie de parler. Je lui demande combien elle prend pour faire l’amour? Elle ne fait l’amour que pour la nuit, pas pour tirer un coup vite fait, c’est pas bien! Elle me dit une somme d’environ cinquante francs français pour la nuit, ce qui est très raisonnable. Je lui propose quarante francs pour qu’elle reste avec moi jusqu’à la fermeture du troquet, mais que je ne désire pas faire l’amour.
- « Je ne te plais pas? Tu n’aimes pas les noires? Tu es raciste? »
- « Non, mais je n’ai pas envie de faire l’amour, c’est tout, j’ai envie de parler, peut-être de toucher un peu? Je ne sais pas moi?
- « Mon chéri, si tu viens chez moi je te montrerai des trucs secrets, tu verras ton bingalla (sexe) aura envie de venir à ma fontaine. »
- « Non, pas envie de tes secrets, peut-être demain soir? » Je lui donne ses quarante francs et sais qu’elle ne me quittera pas avant la fermeture, ensuite elle se trouvera bien un traînard dans le coin pour finir la nuit… Ma main s’avance vers sa cuisse gauche et caresse cette peau d’une douceur de pêche; la fille me sourit et me laisse faire, tout en continuant notre conversation. La soirée se passe calmement jusqu’à une heure, puis, en nous quittant à la sortie du bar,
elle m’entraîne dans un petit coin, enlève son corsage et baisse sa jupe; se met face à moi et me dit:
- « Regardes, tu vois, si demain tu me trouves jolie, tu viendras faire l’amour avec moi? Tu veux toucher?
Son corps est magnifique, mais je n’ai vraiment pas envie d’y goûter… Nous verrons demain? Je me rapproche d’elle, la regarde; avance la main doucement vers son corps, lui fais faire un demi tour et admire la courbe de ses reins. Ma main part des épaules descend en effleurant le dos, puis les hanches; vient sur les fesses et palpe une chaire ferme, douce, ébullition dans le crâne, je retire cette main qui ne se contrôle plus, la remet dans ma poche pour chercher une cigarette et dis d’une voix toute excitée:
- « Je rentre, nous verrons demain soir car pour cette nuit, impossible, je travaille à cinq heures trente. A demain donc? »
Je tourne les talons et m’enfui comme un voleur, la tentation vraiment très forte!
Je m’approche du port, il me reste les escaliers et j’y suis… Il y a deux escaliers pour Arriver vers le port, l’un sur la gauche des quais , l’autre sur la droite. Je vais prendre celui de gauche; il fait nuit noire, et leur descente n’est pas éclairée. La descente est sans fin… Beaucoup, beaucoup de marches… Un tiers de fait, je ne suis pas trop rassuré… Et Vlan! Brusquement sortis des buissons, des ombres bondissent sur moi, me renversent , me plaque au sol… Une voix rauque et menaçante me dit de ne plus bouger; une torche électrique est braquée sur mon visage m’empêchant de voir mes assaillants .
- « Tu parles français, anglais? »
- « Je suis français. »
Je m’aperçu qu’ils étaient cinq dont deux avec des coupes-coupes, les lames se reflétaient dans le faisceau de la lampe électrique, et n’étaient qu’à quelques centimètres de mon cou.
- « Donnes nous ton fric, tout! Billets et monnaie! »
Je me relève; toujours sous la menace et m’exécute. Le reste d’argent traînant dans mes poches leur est donné; pas grand chose; deux cent francs peut-être? Sûrement moins?
- « C’est tout ce qu’il me reste. J’ai fais la fête et j’ai presque tout dépensé… »
Après quelques minutes à compter les billets et la monnaie, celui qui me semble être le chef m’engueule (enfin je le crois?) dans une langue que je ne connais pas. Puis en français:
- « Tu fais ce que je dis , sinon …Déshabilles toi! Dépêches toi! »
J’enlève ma chemisette bleue claire, retire mon jeans blanc et tend le tout à l’un des gars.
- « Chaussures et chaussettes, vite! »
évaporés comme ils étaient apparus! Me voilà à huit ou neuf cent mètres du navire et il ne me reste que mon slip… Comme tout bon marin qui se respecte, j’ai ma planque d’argent dans mon slip, ça qu’ils n’auront pas eu. Arrivé à l’entrée du port, au poste de police; je n’ai pas l’air con…
- « Ah, vous avez été agressé dans les escaliers de gauche? »
- « Oui,justeàl’instant… » - « Vous êtes le sixième ce soir. »
Avec un grand sourire ils me disent bonsoir… J’ai l’impression qu’ils sont certainement dans le coup? Je le sens? Ils doivent avoir leurs complices dans le coin, certainement des militaires qui ne son pas de garde? Une fois dépouillé leur victime, ils doivent très vite descendre au poste de garde et partager l’argent et les fringues? Après cette soirée, je ne suis plus jamais sorti à Douala la nuit, pourtant je suis revenu plusieurs fois dans le port.de Douala? Une nuit, nous fumes (le navire) attaqués par des hommes venus de la mer . Leurs pirogues (trois) accostèrent le long de la coque , à l’aide de filins ils grimpèrent à bord, essayant essentiellement de piquer ce qui pouvait l’être sur le pont… Il s’ensuivit une mini bataille où il n’y eu aucun blessé. Uniquement deux fûts d’huile disparurent. L’Afrique… J’ai fait aussi la Sierra Léone, remonté le fleuve Rokel pour aller chercher de la bauxite sur barge. Paysages magnifiques et faune très diversifiée.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#57 Message par orchidee »

saintluc a écrit :... Paysages magnifiques et faune très diversifiée. :red :ahah
...merci saintluc, j'aime beaucoup :))
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Viking
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#58 Message par Viking »

Ton style d'écriture est très agréable à suivre et prenant à la fois.ON entre dans ton livre avec l'envie d'aller toujours plus loin dans tes aventures.
Bravo et sympa à toi de nous en faire cadeau de quelques pages :thumb
J'irai revoir ma Normandie.....
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saintluc
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#59 Message par saintluc »

Merci ;) :red
L'écriture est simple comme je le suis :))
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EXTRAITS DE MON BOUQUIN...

#60 Message par BAFABOY »

Tu décris les évènements, il manque ton ressenti, il manque les odeurs des chambres,des filles asiatiques, de leurs parfums, les embrums de la mer, le bateau qui tangue,
l'envie de d'avoir une femme dans ton lit, le passage de la mer à la terre ferme, enfin le bitume chaud, les odeurs de goudrons et de mazout des ports, mêlées aux fragrances hormonées des p'tites femmes de rotterdam, qui attendent le marin comme on attend le messie, sans y croire mais avec la certitude qu'il viendra. Bientôt l'alcool coule dans mes veines et ma vision n'est plus qu'un brouillard difforme dans lequel se meuvent des créatures assoiffées de sexe, prêtent à tout pour un marin dans leur lit...Sans savoir comment nos corps gémissant se retrouvent emmêles jusqu'au saint orgasme qui nous libérera de nos prisons de chairs. Et quelle plus belle prison que les bras et les cuisses d'une femme...Mon corps est vidé, la chambre moite de nos sueurs s'épaissie à chaque bouffée des volutes de mon havane, celui que je fume pour les grandes occasions.Sa tête, reconnaissante, repose sur mon torse velue.Des ronds de fumée s'échappent de ma bouche...J'ai fait l'amour...comme un marin...fait l'amour à une femme de ports...c'est ça ma vie, et j'en suis fier! L'amour, la mer, la solitude, la foule, tantôt dans le creux de la vague, tantôt au sommet, le navire vogue,mais pour une femme c'est tout mon coeur qui chavire, mais j'ai toujours le pied marin.

Voilà un exemple de ce que l'on peut romancer pour donner plus de vie. Mais ça n'est que mon humble opinion et tu es seul maître de ton texte, que j'aime beaucoup aussi. Je suis marin de plaisance...et écrivain aussi.
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