poesies connues ou moins ...mais que vous aimez

[Cynyhia]

Bonjour Séphie

Oui il est de moi il y a déjà longtemps que je l'ai écrit . Tous ceux que je mets sur le forum sont de moi disons "petits poêmes" sans prétentions

[séphie]

Bonjour Séphie

Oui il est de moi il y a déjà longtemps que je l'ai écrit . Tous ceux que je mets sur le forum sont de moi disons "petits poêmes" sans prétentions

bonsoir Cynyhia!

oui mais bien tournés...j'aime beaucoup "une course éperdue" et touchée par "là-bas"...

[lover_boy]

Bonjour Cynthia,

J'adore ton dernier poème, vraiment.

[Cynyhia]

Bonjour Cynthia,

J'adore ton dernier poème, vraiment.

Bonsoir Lover_boy
Merci beaucoup ...J'aimerai lire le tien celui pour lequel tu as eu un prix il doit être plus que bien , alors viens l'écrire sur ce post sans hésitation

[lover_boy]

Je l'ai déjà posté dans un autre sujet, il s'intitule Natur-elle!

[saintluc]

J'ai des poux dans le cou

Qui font tout pour me rendre fou

Ils "raffagent", ils "graffinent"

Ils me sucent tout mon sang, beurk...!!!



Alors je leur verse sur les joues,

Un peu de ma poudre doudou



Et les poux tout à coup font glouglou

Car ils sont saouls.

Ils zigzaguent sur ma tête

Et disent n'importe quoi:

Houps houlala !!!!

Alors le chef des poux,

Qui a été formé dans une école de chefs des poux,

Rassemble tous ses petits poux

Et leur dit à peu près ceci:

<<Venez, partons d'ici, quittons ce front impopulaire!

J'ai mal au ventre, j'ai mal à la tête,

Je ne supporte plus la poudre doudou!!!>>



J'ai plus de poux dans le cou,

Vive la poudre doudou

Poudre doudou, poudre doudou ...

[saintluc]

Les lames se brisent en milliers d'étincelles blanches

sur la jetée. Forte marée aujourd'hui dimanche...

Le vent souffle et mugit, nature libre !!!

Je tremble de toutes mes fibres.

Par instants sous un rayon de soleil

Les prismes d'écume deviennent merveilles.

Couleurs de l'arc en ciel dans les gerbes d'eau.

Ma langue sent le goût du sel sur ma peau.

immensité indomptée;

Maîtresse que je n'ai jamais trompée !

Dans tes bras tu m'as bercé

depuis tant et tant d'années...

Tantôt douceur, tantôt furie,

tu as toujours fait partie de ma vie.

Un jour je viendrai te retrouver,

Et avec toi, mon dernier voyage ferai....

[orchidee]

J'ai plus de poux dans le cou,

Vive la poudre doudou

Poudre doudou, poudre doudou ...[/b][/color]

...t'es un tres joli fou, Lulu ...

[Cynyhia]

Bon et bien en cette période morose , voici un peu d'espoir

Demain

L'envol du papillon
Qui sort de son cocon
Est une tranche de vie
Qui tombe dans l'oubli.
Ainsi , comme s'achève
Avec le nuit le rêve,
Se tourne du livre la page.
Et comme un beau mirage
Abrogeant le passé
Demain doux fiancé,
Ouvrira en mon coeur
Des horizons meilleurs :
Espoir de renouveau,
D'un temps qui sera beau.
Un amour mérité
Gloire et félicité
Seront au rendez-vous
Comme des amants jaloux.
Qui aura la primeur
L'art ou bien le coeur ?
Seront-ils associés
Comme la prose pour rimer ?
Fredonne , fredonne demain ,
Je l'entends ton refrain .

[url][/url]

[Natalochka]

[saintluc]

Pourquoi cette pluie d'ennui?

Pourquoi ce dégoût du gris?

Pour beaucoup une vie morose

Pour beaucoup une vie à petites doses...

Pouvoir repartir ailleurs...

Pourvoir sentir ces merveilleuses saveurs...

Toutes ces pensées qui me font rêver

Cet exotisme qui me fait vibrer.

Je voudrai à nouveau m'envoler,

Vers mon eldorado m'exiler,

Et sans retour pouvoir tout quitter...

Corps affamé d'amour.

Un nouveau voyage au long cours...

Mon visage buriné par les embruns...

Ce ne sera pas le bateau, peut-être le train?

Une araignée a tissé sa toile dans mes pensées,

Rien n'est oublié, mais le renouveau est arrivé.

Le bateau part sans moi,

Cette fois je resterai près de toi !

[saintluc]

Depuis plusieurs nuit elle a revé

De cette mer où je vivais;

Cette mer brulée par les étoiles nues

Qui doucement une nuit me sont revenues.

Sur ton visage elle était si jolie

Cette petite note de mélancolie.

Tu écoutes? Oui... Roulement de tambour

Descendre et remonter chaque jour...

Les nuages au loin se noient en elle,

Et sur le sable les oiseaux fous se querellent,

La tempête?Un duel avec la côte écorchée.

Dans ma tête cette mémoire trouée, coulée.

Et le vent monte aussi, vent moqueur

Qui raille l'angoisse de mon coeur;

Et tout cet océan de dunes

Que ma mémoire hante et explore une à une...

Il pense à toi mon grand coeur...

Il pense à toi ce doux reveur...

[saintluc]

Homme libre,toujours tu chériras la mer!

La mer est ton miroir, tu contemples ton âme

Dans le déroulement infini de sa lame,

Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.



Tu te plais à plonger au sein de ton image

Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur

Se distrait parfois de sa propre rumeur,

Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.



Vous etes tous les deux ténèbreux et discrets

Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes

O, mer, nul ne connait tes richesses intimes,

Tant vous etes jaloux de garder vos secrets.



Cependant voila des siècles innombrables

Que vous combattez sans pitié, ni remords,

Tellement vous aimez le carnage et la mort,

O lutteurs éternels, o frères implacables.


C. BAUDELAIRE

(Fleurs du mal)

[saintluc]

Sortant du noir, je trouve la lumière

Et cela sans aucune prière,

Au fond du sombre se trouvait l'arc en ciel.

Son nom? Espoir, celui qui m'éveil.

Le net m'a apporté une façon d'espérer,

Des rencontres sans frontières,

Sans bouger, j'ai appris à exister,

Viertuellement à partager mon verre...

On dit: "Le bonheur est à la porte"

Bin, il faut le percevoir pour qu'il nous emporte...

Sur les blogs, il faut savoir entrer dans la ronde

L'amitié et l'amour, gagner à l'autre bout du monde.

La nuit meme les chats blancs sont gris,

Moi, bin, heu? J'étais aigri.

Bon, fini l'ordi pour cette nuit,

Je vous quitte sans faire de bruit

Bon, là, je m'enfuit,

Oui, il và approcher minuit...

Bon, à demain sur la toile

Une nouvelle fois hisser les voiles...

[saintluc]

Nous
Nous les extravagants, les bohèmes, les fous,
Nous
qui aimons les filles,
les liqueurs fortes,
la nudité mouvante des tables
où s’érige, phallus,
le cornet à dés.
Nous
les écorchés de la vie, les poètes.
Nous
qui aimons tout,
tout;
l’église,
la taverne,
l’antique,
le moderne,
la théosophie,
le cubisme.
Nous
aux cœurs
puissants comme des moteurs
qui aimons
les combats de coqs
les soirs élégiaques,
le vrombissement des abeilles
dans les matins d’or,
la mélodie sauvage du tam-tam,
l’harmonie rauque des klaxons,
la nostalgie poignante des banjos.
Nous,
les fous, les poètes,
nous
qui écrivons nos vers les plus tendres dans des bouges
et qui lisons l’Imitation dans les dancings.
Nous
qui n’apportons point la paix,
mais le poignard triste
de notre plume
et l’encre rouge de notre cœur !


Carl Brouard