EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
2010
le 27 octobre-Un certain regard
L’homme n’en finit pas d’aimer saisir le monde à la ligne près, comme en témoigne ‘7 500 signes’. Fin observateur de l’actualité, l’écrivain et journaliste publie un recueil qui réunit ses meilleures chroniques, trois textes inédits et de nombreuses notes arrachées à son carnet de molekine. Labro ou la passion d’informer et de raconter...
Biographie de Philippe Labro
Dès ses 18 ans, Philippe Labro affûte sa plume alors qu'il étudie aux Etats-Unis et traverse le pays au cours de multiples voyages. De retour en France, Europe 1, Marie France et France Soir l'engagent comme reporter. Sa carrière décolle et on le retrouve à la présentation du journal télévisé de 13 heures sur Antenne 2 en 1982 et 1983. Il devient directeur général des programmes de RTL en 1985 puis vice-président de la station onze ans plus tard. Convaincu des bénéfices de l'alliance entre le journalisme et la littérature, Philippe Labro s'inspire de ses expériences et de ses observations sur la vie pour écrire des oeuvres souvent autobiographiques. De son service militaire en Algérie (1960) naît le roman 'Des feux mal éteints', publié en 1967 et l'auteur reçoit, en 1986, le prix Interallié pour 'L' Etudiant étranger'. Viennent alors 'Un été dans l'Ouest' (1988), 'Quinze ans' (1992), 'La Traversée' (1996) ou encore 'Manuella' (1999). Les succès s'enchaînent mais l'écrivain sombre dans une dépression d'un an et demi et lutte pour survivre. Son combat fait l'objet d'un livre, 'Tomber sept fois, se relever huit' et en 2002 sort 'Je connais gens de toutes sortes', un ouvrage qui réunit des portraits divers. De Jack Nicholson à Jean-Jacques Goldman, ce livre est un recueil de vies. Professionnel adepte du changement, il s'essaie à la réalisation avec 'Tout peut arriver' en 1969. Journaliste, écrivain et cinéaste, Philippe Labro concilie ses activités avec brio et puise sa force de caractère dans ses faiblesses.
...de ses citations ...
«La femme de trente ans, c’est une femme de vingt qui n’en a pas quarante.»
[ Philippe Labro ] - Extrait du magazine Elle - 2 Février 1987
«Le glauque, c'est les gens qui se conforment, qui suivent, qui imitent parce qu'ils ont peur, qui se soumettent aux discours du moment.»
[ Philippe Labro ] - Manuella
«Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d’un danger.»
[ Philippe Labro ] - Quinze ans
«Le désir c'est une énergie, et l'énergie c'est du désir.»
[ Philippe Labro ] - Tomber sept fois, se relever huit
«Si la vie n'est qu'une scène, alors autant y jouer un beau rôle, autant en rire.»
[ Philippe Labro ] - Manuella
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=27&m=10
le 27 octobre-Un certain regard
L’homme n’en finit pas d’aimer saisir le monde à la ligne près, comme en témoigne ‘7 500 signes’. Fin observateur de l’actualité, l’écrivain et journaliste publie un recueil qui réunit ses meilleures chroniques, trois textes inédits et de nombreuses notes arrachées à son carnet de molekine. Labro ou la passion d’informer et de raconter...
Biographie de Philippe Labro
Dès ses 18 ans, Philippe Labro affûte sa plume alors qu'il étudie aux Etats-Unis et traverse le pays au cours de multiples voyages. De retour en France, Europe 1, Marie France et France Soir l'engagent comme reporter. Sa carrière décolle et on le retrouve à la présentation du journal télévisé de 13 heures sur Antenne 2 en 1982 et 1983. Il devient directeur général des programmes de RTL en 1985 puis vice-président de la station onze ans plus tard. Convaincu des bénéfices de l'alliance entre le journalisme et la littérature, Philippe Labro s'inspire de ses expériences et de ses observations sur la vie pour écrire des oeuvres souvent autobiographiques. De son service militaire en Algérie (1960) naît le roman 'Des feux mal éteints', publié en 1967 et l'auteur reçoit, en 1986, le prix Interallié pour 'L' Etudiant étranger'. Viennent alors 'Un été dans l'Ouest' (1988), 'Quinze ans' (1992), 'La Traversée' (1996) ou encore 'Manuella' (1999). Les succès s'enchaînent mais l'écrivain sombre dans une dépression d'un an et demi et lutte pour survivre. Son combat fait l'objet d'un livre, 'Tomber sept fois, se relever huit' et en 2002 sort 'Je connais gens de toutes sortes', un ouvrage qui réunit des portraits divers. De Jack Nicholson à Jean-Jacques Goldman, ce livre est un recueil de vies. Professionnel adepte du changement, il s'essaie à la réalisation avec 'Tout peut arriver' en 1969. Journaliste, écrivain et cinéaste, Philippe Labro concilie ses activités avec brio et puise sa force de caractère dans ses faiblesses.
...de ses citations ...
«La femme de trente ans, c’est une femme de vingt qui n’en a pas quarante.»
[ Philippe Labro ] - Extrait du magazine Elle - 2 Février 1987
«Le glauque, c'est les gens qui se conforment, qui suivent, qui imitent parce qu'ils ont peur, qui se soumettent aux discours du moment.»
[ Philippe Labro ] - Manuella
«Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d’un danger.»
[ Philippe Labro ] - Quinze ans
«Le désir c'est une énergie, et l'énergie c'est du désir.»
[ Philippe Labro ] - Tomber sept fois, se relever huit
«Si la vie n'est qu'une scène, alors autant y jouer un beau rôle, autant en rire.»
[ Philippe Labro ] - Manuella
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=27&m=10
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
312
28 octobre
Bataille du pont Milvius
L'empereur romain Constantin bat son rival Maxence sur le pont de Milvius à trois kilomètres de Rome. La légende veut que Constantin ait eu la vision d'une croix dans le ciel peu avant la bataille où il y était écrit en grec "en toutô nika", "triomphe par ceci." Cette apparition incita le monarque à placer des chrismes sur les boucliers de ses soldats pour les protéger. La victoire contre Maxence le réconforte dans son idée. Dès lors Constantin choisit de défendre le christianisme.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Rome - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Constantin - Histoire de la Rome antique
1492
28 octobre
Colomb découvre Cuba
Quelques jours après avoir mis le pied sur les premières îles des Antilles (le 12 octobre), Christophe Colomb trouve sur son chemin la grande île de Cuba. Il en prend possession au nom de l'Espagne et la baptise "Jeanne" en honneur au fils des Rois Catholiques espagnols: le prince Jean.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Christophe Colomb - Histoire des Antilles - Histoire de la Mer
1533
28 octobre
Mariage du Duc d'Orléans et de Catherine de Médicis
Le pape Clément VII célèbre le mariage d'Henri d'Orléans avec sa nièce Catherine de Médicis à Marseille. Lorsque le Duc d'Orléans deviendra Henri II en 1547, Catherine de Médicis sera reine de France. Ensemble ils auront dix enfants.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire Mariage - Catherine de Médicis - Henri II - Histoire des Valois
1628
28 octobre
Louis XIII prend La Rochelle
Après plus d'un an de siège, La Rochelle, ravagée par la famine, capitule devant le roi de France. Richelieu exige la reddition des protestants sans condition. Il entrera dans la ville le lendemain. Le siège qui a débuté le 10 août 1627, entraînera la mort de 19 000 Rochelais.
Voir aussi : Siège - Louis XIII - Richelieu - Histoire du Protestantisme - Capitulation - Histoire des Bourbons
1688
28 octobre
Constantin II Brancovan, prince de Valachie
Constantin II Brâncoveanu, né le 15 août 1664, devient le prince de Valachie le 28 Octobre 1688 et succède à ?erban Ier Cantacuzino. Suite à la visite de l'empereur Léopold Ier, le 30 juin 1695, il acquiert le titre de Prince du Saint-Empire Romain Germanique. Le 24 mars 1714, il est destitué et expulsé avec sa famille à Constantinople. Le 15 août 1714, ses quatre fils et son trésorier Ioan V?c?rescu sont décapités devant le Sultan Ahmet III.
Voir aussi : Léopold Ier - Ahmet III - Constantin II Brâncoveanu - Histoire des Sacres
1696
28 octobre
Naissance de Maurice de Saxe.
Maurice de Saxe voit le jour le 28 octobre à Goslar en Saxe. Il est le fruit d'un adultère entre la comtesse de Königsmark, Marie-Aurore, et Frédéric-Auguste Ier. Il devient condottiere et maréchal général des camps et armées du roi et participe aux guerres de succession de Pologne et d'Autriche. Il est ainsi nommé maréchal de France, chevalier de l'Aigle blanc, comte de la Raute puis comte de la Saxe. Il s'éteint le 30 novembre 1750 à Chambord en France.
Voir aussi : Maurice de Saxe - Histoire de la Politique
1704
28 octobre
Décès de John Locke
John Locke est un philosophe anglais. Il effectue des travaux en métaphysique, épistémologie, langage et éducation. Il se penche en particulier sur la connaissance et élabore une théorie dans son "Essai sur l'entendement humain" (1690), qui constitue une source majeure de l'empirisme moderne. D'autre part, il est l'un des précurseurs du libéralisme et étudie la notion d' « Etat de droit » en philosophie politique. Il décède le 28 octobre 1704 à Oates, dans l'Essex.
Voir aussi : Décès - Philosophe - Libéralisme - Empirisme - John Locke - Histoire de la Philosophie
1767
28 octobre
Naissance de Marie Sophie de Hesse-Cassel
Marie Sophie de Hesse-Cassel, reine consort du Danemark et de Norvège, naît le 28 octobre 1767. Mariée en 1790 à son cousin germain, le futur Frédéric VI, régent du royaume depuis 1784, elle ne devient officiellement reine qu'à la mort de son beau-père en 1808. Après la perte de la Norvège au profit de Napoléon Ier en 1814, elle ne sera plus que reine du Danemark, jusqu'à sa mort le 21 mars 1852.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Napoléon Ier - Frédéric VI - Hesse-Cassel - Histoire de la Politique
1768
28 octobre
Rébellion de la Nouvelle-Orléans
Le 28 octobre 1768 commence la rébellion de la Nouvelle-Orléans, qui se manifeste par la révolte des Franco-Louisianais et les Métis, contre l'occupant espagnol, en place depuis 1762. Elle entraîne l'expulsion du gouverneur trop répressif, Antonio de Ulloa, qui sera remplacé en 1769, par Alejandro'O'Reilly. Ce dernier, sous couvert d'apaiser les tensions, finira par faire fusiller les chefs insurgés, et par définitivement imposer l'Espagne en Louisiane.
Voir aussi : Espagne - Histoire de la Louisiane - Métis - Histoire de la Politique
1836
28 octobre
L'Obélisque s'installe place de la Concorde
L'architecte de la place de la Concorde, Hittorff, fait ériger au centre de la composition de la place l'obélisque de Louqsor. Le monolithe de syénite rose a été offert à la France en 1831 par Méhémet-Ali. Il provient du temple de Ramsès II à Thèbes et date du XIII° siècle avant J.C.
Voir aussi : Histoire de Louxor - Histoire de la Place de la Concorde - Histoire de l'Architecture
1846
28 octobre
Naissance d'Auguste Escoffier, chef cuisinier français.
Georges Auguste Escoffier fait des études dans la restauration et commence à travailler dans des petits établissements. Il s'installe ensuite à Paris puis est fait prisonnier lors de la guerre de 1870. A son retour, il achète un local et monte son restaurant. Il collabore avec César Ritz et devient un chef très populaire. Il modernise la façon de cuisiner, écrit des ouvrages, invente d'innombrables plats et exporte la gastronomie française à l'étranger.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Société
1886
28 octobre
Inauguration de la statue de la liberté
Le président américain Cleveland fait ériger la statue du sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi: "La liberté éclairant le monde." Elle est installée sur l'île de Liberty Island à New York. La France l'a offert aux Etats-Unis pour célébrer l'amitié franco-américaine pendant la guerre d'indépendance. Construite en plaques de cuivre moulées, elle est dotée d'une armature de fer conçue par Gustave Eiffel.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Inauguration - Histoire de la Statue de la Liberté - Bartholdi - Eiffel - Histoire de l'Architecture
1919
28 octobre
L'Organisation Internationale du Travail se réunit pour la première fois
Dans le cadre des négociations internationales de la Conférence de la paix qui suit la Première Guerre mondiale, la création de l’Organisation Internationale du Travail est décidée en avril. Rattachée à la Société des Nations, elle poursuivra son existence en tant qu’institution des Nations Unies à partir de 1945. Son objectif est de fixer des règles sur les conditions de travail dans le monde et de favoriser le progrès social. Lors de cette première réunion, six conventions sont adoptées. Elles portent notamment sur la limitation du temps de travail et les conditions de travail des enfants.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du droit du travail - Temps de travail - Histoire de la SDN - Histoire du Travail
1922
28 octobre
Marche sur Rome
Les chemises noires de Mussolini entament une marche spectaculaire en direction de Rome. Organisée dès le mois d’août par Balbo, De Bono, Bianchi et De Vecchi, la manifestation apparaît avant tout comme un acte symbolique de la montée au pouvoir du fascisme. Le roi Victor-Emmanuel III aurait d’ailleurs déjà pris la décision de nommer Mussolini au pouvoir avant même que la marche ne soit lancée. Quelques 20 000 chemises noires atteindront la capitale, mais le souverain, au lieu de proclamer l’état de siège, fera parvenir un télégramme à Mussolini pour l’appeler au gouvernement. C’est donc en train que le chef du Parti national fasciste rejoindra la capitale en toute sécurité.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Parti national fasciste - Histoire de l'Opposition
1940
28 octobre
L’Italie attaque les frontières de la Grèce
A l'initiative de Mussolini, les troupes italiennes commencent à envahir le territoire grec depuis l’Albanie. Toutefois, l’armée de Metaxas, au pouvoir depuis 1936, résiste de toutes ses forces et parvient à repousser les envahisseurs. Elle leur inflige de terribles défaites, éveillant l’attention des troupes allemandes. Ces dernières se rendront sur les lieux dès le mois d’avril et la Grèce finira par capituler le 23. Georges II s’exilera alors en Égypte avant de rejoindre l’Angleterre. La résistance héroïque des Grecs, auréolée de batailles dans des lieux hautement symboliques comme les Thermopyles et Athènes aura retardé les plans allemands, dont l’opération Barbarossa.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire de la Grèce indépendante - Georges II - Metaxas - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1949
28 octobre
Mort tragique de Marcel Cerdan
Le champion de boxe français disparaît dans un accident d'avion aux Açores. Pour une raison inconnue l'appareil de la compagnie Air France, s'est écrasé sur la Mont Redondo à São Miguel. L'accident fait 48 victimes. Parmi elles se trouvait également la violoniste française Ginette Neveu.
Voir aussi : Décès - Cerdan - Histoire de la Boxe
1952
28 octobre
Un avion français franchit la mur du son
Pour la première fois dans l'histoire de l'aviation française un appareil réussi son passage à Mach 1. Le Mystère II, fabriqué par la société Marcel-Dassault a franchi le très symbolique mur du son au dessus de Melun-Villaroche.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique
1956
28 octobre
L’Armée rouge se retire de Budapest
Suite aux négociations d’Imre Nagy, revenu au pouvoir au lendemain de l’insurrection, les troupes soviétiques quittent la capitale hongroise. Cinq jours plus tôt, Enö Gerö donna l’ordre de tirer dans la foule, alors réunie sur la place Bem, pour manifester contre la présence soviétique. C’est ainsi que l’insurrection éclata. Malgré le retour de Nagy, les manifestants se procurèrent des armes et les affrontements se firent de plus en plus violents. C’est donc pour apaiser les tensions que le nouveau chef du gouvernement obtient le départ de l’Armée rouge.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Politique
1962
28 octobre
Référendum sur l'éléction présidentielle
Charles de Gaulle demande aux Français de se rendre aux urnes afin de déterminer si l'élection du président de la République se fera désormais au suffrage universel. Le "oui" l'emporte avec 62,25% des voies. En organisant ce référendum De Gaulle consolide les fondements de la Vème république mais s'attire les foudre de ses détracteurs qui jugent qu'une telle mesure confère trop de pouvoir au président. Les premières élections présidentielles au suffrage universel auront lieu trois ans plus tard, en décembre 1965.
Voir aussi : De Gaulle - Référendum - Election présidentielle - Histoire de la Cinquième République
1981
28 octobre
Récital à Pantin
Du 28 octobre au 22 novembre, Barbara donne un récital à Pantin sous un chapiteau de 3000 places. Le spectacle comporte 25 titres et accueille plus de 100 000 fans. Le dernier soir de ce spectacle, elle interprète la chanson "Pantin", qu'elle vient juste de composer. En décembre 1981, un 33 tours immortalise l'événement suivi plus tard d'une captation vidéo, aujourd'hui disponible en DVD.
Voir aussi : Barbara - 33 tours - Histoire de la Chanson
1990
28 octobre
Jennifer Capriati championne de tennis à 14 ans
A 14 ans la joueuse de tennis américaine remporte son premier tournoi professionnel à Puerto Rico en battant la favorite du tournoi, Zina Garrison-Jackson.
Voir aussi : Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
28 octobre
Bataille du pont Milvius
L'empereur romain Constantin bat son rival Maxence sur le pont de Milvius à trois kilomètres de Rome. La légende veut que Constantin ait eu la vision d'une croix dans le ciel peu avant la bataille où il y était écrit en grec "en toutô nika", "triomphe par ceci." Cette apparition incita le monarque à placer des chrismes sur les boucliers de ses soldats pour les protéger. La victoire contre Maxence le réconforte dans son idée. Dès lors Constantin choisit de défendre le christianisme.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Rome - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Constantin - Histoire de la Rome antique
1492
28 octobre
Colomb découvre Cuba
Quelques jours après avoir mis le pied sur les premières îles des Antilles (le 12 octobre), Christophe Colomb trouve sur son chemin la grande île de Cuba. Il en prend possession au nom de l'Espagne et la baptise "Jeanne" en honneur au fils des Rois Catholiques espagnols: le prince Jean.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Christophe Colomb - Histoire des Antilles - Histoire de la Mer
1533
28 octobre
Mariage du Duc d'Orléans et de Catherine de Médicis
Le pape Clément VII célèbre le mariage d'Henri d'Orléans avec sa nièce Catherine de Médicis à Marseille. Lorsque le Duc d'Orléans deviendra Henri II en 1547, Catherine de Médicis sera reine de France. Ensemble ils auront dix enfants.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire Mariage - Catherine de Médicis - Henri II - Histoire des Valois
1628
28 octobre
Louis XIII prend La Rochelle
Après plus d'un an de siège, La Rochelle, ravagée par la famine, capitule devant le roi de France. Richelieu exige la reddition des protestants sans condition. Il entrera dans la ville le lendemain. Le siège qui a débuté le 10 août 1627, entraînera la mort de 19 000 Rochelais.
Voir aussi : Siège - Louis XIII - Richelieu - Histoire du Protestantisme - Capitulation - Histoire des Bourbons
1688
28 octobre
Constantin II Brancovan, prince de Valachie
Constantin II Brâncoveanu, né le 15 août 1664, devient le prince de Valachie le 28 Octobre 1688 et succède à ?erban Ier Cantacuzino. Suite à la visite de l'empereur Léopold Ier, le 30 juin 1695, il acquiert le titre de Prince du Saint-Empire Romain Germanique. Le 24 mars 1714, il est destitué et expulsé avec sa famille à Constantinople. Le 15 août 1714, ses quatre fils et son trésorier Ioan V?c?rescu sont décapités devant le Sultan Ahmet III.
Voir aussi : Léopold Ier - Ahmet III - Constantin II Brâncoveanu - Histoire des Sacres
1696
28 octobre
Naissance de Maurice de Saxe.
Maurice de Saxe voit le jour le 28 octobre à Goslar en Saxe. Il est le fruit d'un adultère entre la comtesse de Königsmark, Marie-Aurore, et Frédéric-Auguste Ier. Il devient condottiere et maréchal général des camps et armées du roi et participe aux guerres de succession de Pologne et d'Autriche. Il est ainsi nommé maréchal de France, chevalier de l'Aigle blanc, comte de la Raute puis comte de la Saxe. Il s'éteint le 30 novembre 1750 à Chambord en France.
Voir aussi : Maurice de Saxe - Histoire de la Politique
1704
28 octobre
Décès de John Locke
John Locke est un philosophe anglais. Il effectue des travaux en métaphysique, épistémologie, langage et éducation. Il se penche en particulier sur la connaissance et élabore une théorie dans son "Essai sur l'entendement humain" (1690), qui constitue une source majeure de l'empirisme moderne. D'autre part, il est l'un des précurseurs du libéralisme et étudie la notion d' « Etat de droit » en philosophie politique. Il décède le 28 octobre 1704 à Oates, dans l'Essex.
Voir aussi : Décès - Philosophe - Libéralisme - Empirisme - John Locke - Histoire de la Philosophie
1767
28 octobre
Naissance de Marie Sophie de Hesse-Cassel
Marie Sophie de Hesse-Cassel, reine consort du Danemark et de Norvège, naît le 28 octobre 1767. Mariée en 1790 à son cousin germain, le futur Frédéric VI, régent du royaume depuis 1784, elle ne devient officiellement reine qu'à la mort de son beau-père en 1808. Après la perte de la Norvège au profit de Napoléon Ier en 1814, elle ne sera plus que reine du Danemark, jusqu'à sa mort le 21 mars 1852.
Voir aussi : Danemark - Norvège - Napoléon Ier - Frédéric VI - Hesse-Cassel - Histoire de la Politique
1768
28 octobre
Rébellion de la Nouvelle-Orléans
Le 28 octobre 1768 commence la rébellion de la Nouvelle-Orléans, qui se manifeste par la révolte des Franco-Louisianais et les Métis, contre l'occupant espagnol, en place depuis 1762. Elle entraîne l'expulsion du gouverneur trop répressif, Antonio de Ulloa, qui sera remplacé en 1769, par Alejandro'O'Reilly. Ce dernier, sous couvert d'apaiser les tensions, finira par faire fusiller les chefs insurgés, et par définitivement imposer l'Espagne en Louisiane.
Voir aussi : Espagne - Histoire de la Louisiane - Métis - Histoire de la Politique
1836
28 octobre
L'Obélisque s'installe place de la Concorde
L'architecte de la place de la Concorde, Hittorff, fait ériger au centre de la composition de la place l'obélisque de Louqsor. Le monolithe de syénite rose a été offert à la France en 1831 par Méhémet-Ali. Il provient du temple de Ramsès II à Thèbes et date du XIII° siècle avant J.C.
Voir aussi : Histoire de Louxor - Histoire de la Place de la Concorde - Histoire de l'Architecture
1846
28 octobre
Naissance d'Auguste Escoffier, chef cuisinier français.
Georges Auguste Escoffier fait des études dans la restauration et commence à travailler dans des petits établissements. Il s'installe ensuite à Paris puis est fait prisonnier lors de la guerre de 1870. A son retour, il achète un local et monte son restaurant. Il collabore avec César Ritz et devient un chef très populaire. Il modernise la façon de cuisiner, écrit des ouvrages, invente d'innombrables plats et exporte la gastronomie française à l'étranger.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Société
1886
28 octobre
Inauguration de la statue de la liberté
Le président américain Cleveland fait ériger la statue du sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi: "La liberté éclairant le monde." Elle est installée sur l'île de Liberty Island à New York. La France l'a offert aux Etats-Unis pour célébrer l'amitié franco-américaine pendant la guerre d'indépendance. Construite en plaques de cuivre moulées, elle est dotée d'une armature de fer conçue par Gustave Eiffel.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Inauguration - Histoire de la Statue de la Liberté - Bartholdi - Eiffel - Histoire de l'Architecture
1919
28 octobre
L'Organisation Internationale du Travail se réunit pour la première fois
Dans le cadre des négociations internationales de la Conférence de la paix qui suit la Première Guerre mondiale, la création de l’Organisation Internationale du Travail est décidée en avril. Rattachée à la Société des Nations, elle poursuivra son existence en tant qu’institution des Nations Unies à partir de 1945. Son objectif est de fixer des règles sur les conditions de travail dans le monde et de favoriser le progrès social. Lors de cette première réunion, six conventions sont adoptées. Elles portent notamment sur la limitation du temps de travail et les conditions de travail des enfants.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du droit du travail - Temps de travail - Histoire de la SDN - Histoire du Travail
1922
28 octobre
Marche sur Rome
Les chemises noires de Mussolini entament une marche spectaculaire en direction de Rome. Organisée dès le mois d’août par Balbo, De Bono, Bianchi et De Vecchi, la manifestation apparaît avant tout comme un acte symbolique de la montée au pouvoir du fascisme. Le roi Victor-Emmanuel III aurait d’ailleurs déjà pris la décision de nommer Mussolini au pouvoir avant même que la marche ne soit lancée. Quelques 20 000 chemises noires atteindront la capitale, mais le souverain, au lieu de proclamer l’état de siège, fera parvenir un télégramme à Mussolini pour l’appeler au gouvernement. C’est donc en train que le chef du Parti national fasciste rejoindra la capitale en toute sécurité.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Parti national fasciste - Histoire de l'Opposition
1940
28 octobre
L’Italie attaque les frontières de la Grèce
A l'initiative de Mussolini, les troupes italiennes commencent à envahir le territoire grec depuis l’Albanie. Toutefois, l’armée de Metaxas, au pouvoir depuis 1936, résiste de toutes ses forces et parvient à repousser les envahisseurs. Elle leur inflige de terribles défaites, éveillant l’attention des troupes allemandes. Ces dernières se rendront sur les lieux dès le mois d’avril et la Grèce finira par capituler le 23. Georges II s’exilera alors en Égypte avant de rejoindre l’Angleterre. La résistance héroïque des Grecs, auréolée de batailles dans des lieux hautement symboliques comme les Thermopyles et Athènes aura retardé les plans allemands, dont l’opération Barbarossa.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire de la Grèce indépendante - Georges II - Metaxas - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1949
28 octobre
Mort tragique de Marcel Cerdan
Le champion de boxe français disparaît dans un accident d'avion aux Açores. Pour une raison inconnue l'appareil de la compagnie Air France, s'est écrasé sur la Mont Redondo à São Miguel. L'accident fait 48 victimes. Parmi elles se trouvait également la violoniste française Ginette Neveu.
Voir aussi : Décès - Cerdan - Histoire de la Boxe
1952
28 octobre
Un avion français franchit la mur du son
Pour la première fois dans l'histoire de l'aviation française un appareil réussi son passage à Mach 1. Le Mystère II, fabriqué par la société Marcel-Dassault a franchi le très symbolique mur du son au dessus de Melun-Villaroche.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique
1956
28 octobre
L’Armée rouge se retire de Budapest
Suite aux négociations d’Imre Nagy, revenu au pouvoir au lendemain de l’insurrection, les troupes soviétiques quittent la capitale hongroise. Cinq jours plus tôt, Enö Gerö donna l’ordre de tirer dans la foule, alors réunie sur la place Bem, pour manifester contre la présence soviétique. C’est ainsi que l’insurrection éclata. Malgré le retour de Nagy, les manifestants se procurèrent des armes et les affrontements se firent de plus en plus violents. C’est donc pour apaiser les tensions que le nouveau chef du gouvernement obtient le départ de l’Armée rouge.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Politique
1962
28 octobre
Référendum sur l'éléction présidentielle
Charles de Gaulle demande aux Français de se rendre aux urnes afin de déterminer si l'élection du président de la République se fera désormais au suffrage universel. Le "oui" l'emporte avec 62,25% des voies. En organisant ce référendum De Gaulle consolide les fondements de la Vème république mais s'attire les foudre de ses détracteurs qui jugent qu'une telle mesure confère trop de pouvoir au président. Les premières élections présidentielles au suffrage universel auront lieu trois ans plus tard, en décembre 1965.
Voir aussi : De Gaulle - Référendum - Election présidentielle - Histoire de la Cinquième République
1981
28 octobre
Récital à Pantin
Du 28 octobre au 22 novembre, Barbara donne un récital à Pantin sous un chapiteau de 3000 places. Le spectacle comporte 25 titres et accueille plus de 100 000 fans. Le dernier soir de ce spectacle, elle interprète la chanson "Pantin", qu'elle vient juste de composer. En décembre 1981, un 33 tours immortalise l'événement suivi plus tard d'une captation vidéo, aujourd'hui disponible en DVD.
Voir aussi : Barbara - 33 tours - Histoire de la Chanson
1990
28 octobre
Jennifer Capriati championne de tennis à 14 ans
A 14 ans la joueuse de tennis américaine remporte son premier tournoi professionnel à Puerto Rico en battant la favorite du tournoi, Zina Garrison-Jackson.
Voir aussi : Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Rébellion de la Nouvelle-Orléans de 1768, fut une révolte populaire des Franco-Louisianais et des métis contre l'occupant espagnol. Ce soulèvement, malgré le départ du gouverneur espagnol, se solda par un échec.
En 1762, fut signé le Traité de Fontainebleau qui attribuait les territoires de la Louisiane situés sur la rive droite du Mississippi (avec La Nouvelle-Orléans) à l'Espagne par Louis XV, suite à la défaite de la France dans la Guerre de Sept Ans.
La population franco-louisianaise et leurs compatriotes métis (Amérindiens/Français) refusèrent de supporter les conséquences de ce traité qui les jetaient sous la férule de l'Espagne.
En 1768, le gouverneur espagnol en place à la Nouvelle-Orléans, Antonio de Ulloa, annonça son intention de sévir contre les opérations de contrebande en Louisiane, par la fermeture de l'embouchure du fleuve Mississippi. En même temps, il déclara que la Louisiane ne ferait plus de commerce et d'échanges avec la France ou l'une de ses colonies, en conformité avec la politique coloniale espagnole.
Pour les Louisianais, s'en était trop. Ils se rebellèrent contre l'occupant espagnol. Le soulèvement concerna essentiellement le sud de la Louisiane française et plus particulièrement la région de la Nouvelle-Orléans. Les Louisianais passent à l'action.
Denis-Nicolas Foucault, qui était Grand Commissaire pour la Louisiane française et qui continua à assumer cette fonction sous l'occupation espagnole et Nicolas Chauvin de La Frénière, qui était procureur général du Ministère public de la Justice et qui conserva cette charge sous le régime espagnol, ourdissent un complot pour forcer le gouverneur à quitter la Louisiane.
Joseph Milhet parcourt la région occidentale du Mississippi pour rallier les populations des villages de Louisiane française à la révolte. Peu après, il embarque pour la France afin d'être reçu en audience par le roi pour que celui-ci revienne sur le traité de Fontainebleau. Hélas, Louis XV refusera de la recevoir et devra s'en retourner en Louisiane sans aide de la part de la France.
Joseph Villère parcourt le Nord de la Louisiane française pour rallier d'autres communautés franco-louisianaises.
Pierre Marquis devient le chef de la milice franco-louisianaise.
Balthasar Masan part pour la Floride occidentale, peuplée de Franco-Américains, chercher de l'aide.
Face aux révoltés, le gouverneur espagnol en place, Antonio de Ulloa, ne présente qu'une force d'appoint de moins d'une centaine de soldats et quelques fidèles Lousianais tel que le riche négociant Gilbert-Antoine de Saint Maxent. Les insurgés les capturent. Saint Maxent est placé en résidence surveillée dans une de ses propriétés, quant au gouverneur espagnol, Ulloa, il se voit contraint de quitter la Louisiane : il s'exécute et embarque avec sa petite garnison de fantassins dans un navire pour l'Espagne .
En 1769, l'Espagne reprend l'initiative et envoie un nouveau gouverneur, Alejandro O'Reilly avec deux mille soldats espagnols. Le 19 juillet Saint Maxent, libéré depuis le départ de l'ancien gouverneur espagnol, organise une réunion cordiale pour l'accueil du nouveau gouverneur. La transition se passe pacifiquement. O'Reilly est reconnaissant aux Louisianais que le sang n'ait pas coulé l'année précédente lors de la rébellion de la Nouvelle-Orléans. Néanmois le nouveau gouverneur reprend les choses en main. Le 18 août, le drapeau français fut officiellement remplacé par celui de l'Espagne. O'Reilly piège les anciens chefs conjurés lors d'un repas de réconciliation. Ces derniers sont aussitôt arrêtés. Parmi eux, cinq furent condamnés à mort le 25 octobre et fusillés le lendemain (La Frenière, Caresse, Marquis, Joseph Milhet et Noyan) ; Un autre, Foucault, haut fonctionnaire, fut renvoyé en France où il fut emprisonné pendant deux ans ; Enfin cinq autres émeutiers furent emprisonnés à Cuba pendant deux ans également et leurs biens furent saisis.
O'Reilly abolit le Conseil Supérieur franco-louisianais et instaura un Cabildo pour diriger la Louisiane sous juridiction espagnole.
En 1762, fut signé le Traité de Fontainebleau qui attribuait les territoires de la Louisiane situés sur la rive droite du Mississippi (avec La Nouvelle-Orléans) à l'Espagne par Louis XV, suite à la défaite de la France dans la Guerre de Sept Ans.
La population franco-louisianaise et leurs compatriotes métis (Amérindiens/Français) refusèrent de supporter les conséquences de ce traité qui les jetaient sous la férule de l'Espagne.
En 1768, le gouverneur espagnol en place à la Nouvelle-Orléans, Antonio de Ulloa, annonça son intention de sévir contre les opérations de contrebande en Louisiane, par la fermeture de l'embouchure du fleuve Mississippi. En même temps, il déclara que la Louisiane ne ferait plus de commerce et d'échanges avec la France ou l'une de ses colonies, en conformité avec la politique coloniale espagnole.
Pour les Louisianais, s'en était trop. Ils se rebellèrent contre l'occupant espagnol. Le soulèvement concerna essentiellement le sud de la Louisiane française et plus particulièrement la région de la Nouvelle-Orléans. Les Louisianais passent à l'action.
Denis-Nicolas Foucault, qui était Grand Commissaire pour la Louisiane française et qui continua à assumer cette fonction sous l'occupation espagnole et Nicolas Chauvin de La Frénière, qui était procureur général du Ministère public de la Justice et qui conserva cette charge sous le régime espagnol, ourdissent un complot pour forcer le gouverneur à quitter la Louisiane.
Joseph Milhet parcourt la région occidentale du Mississippi pour rallier les populations des villages de Louisiane française à la révolte. Peu après, il embarque pour la France afin d'être reçu en audience par le roi pour que celui-ci revienne sur le traité de Fontainebleau. Hélas, Louis XV refusera de la recevoir et devra s'en retourner en Louisiane sans aide de la part de la France.
Joseph Villère parcourt le Nord de la Louisiane française pour rallier d'autres communautés franco-louisianaises.
Pierre Marquis devient le chef de la milice franco-louisianaise.
Balthasar Masan part pour la Floride occidentale, peuplée de Franco-Américains, chercher de l'aide.
Face aux révoltés, le gouverneur espagnol en place, Antonio de Ulloa, ne présente qu'une force d'appoint de moins d'une centaine de soldats et quelques fidèles Lousianais tel que le riche négociant Gilbert-Antoine de Saint Maxent. Les insurgés les capturent. Saint Maxent est placé en résidence surveillée dans une de ses propriétés, quant au gouverneur espagnol, Ulloa, il se voit contraint de quitter la Louisiane : il s'exécute et embarque avec sa petite garnison de fantassins dans un navire pour l'Espagne .
En 1769, l'Espagne reprend l'initiative et envoie un nouveau gouverneur, Alejandro O'Reilly avec deux mille soldats espagnols. Le 19 juillet Saint Maxent, libéré depuis le départ de l'ancien gouverneur espagnol, organise une réunion cordiale pour l'accueil du nouveau gouverneur. La transition se passe pacifiquement. O'Reilly est reconnaissant aux Louisianais que le sang n'ait pas coulé l'année précédente lors de la rébellion de la Nouvelle-Orléans. Néanmois le nouveau gouverneur reprend les choses en main. Le 18 août, le drapeau français fut officiellement remplacé par celui de l'Espagne. O'Reilly piège les anciens chefs conjurés lors d'un repas de réconciliation. Ces derniers sont aussitôt arrêtés. Parmi eux, cinq furent condamnés à mort le 25 octobre et fusillés le lendemain (La Frenière, Caresse, Marquis, Joseph Milhet et Noyan) ; Un autre, Foucault, haut fonctionnaire, fut renvoyé en France où il fut emprisonné pendant deux ans ; Enfin cinq autres émeutiers furent emprisonnés à Cuba pendant deux ans également et leurs biens furent saisis.
O'Reilly abolit le Conseil Supérieur franco-louisianais et instaura un Cabildo pour diriger la Louisiane sous juridiction espagnole.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Constantin II Brâncoveanu, prince de Valachie, pour lequel le peuple etait une unite biologique et spirituelle, par son origine, langue et religion et qui avait une conception europeenne sur le developpement de l'etat.Comme peuple qui vit a la limite entre l'Occident et l'Orient, il a laisse de cote les habitudes orientales et s'est oriente vers l'Occident, meme si tellement lie a l'oecumenique byzantine.Il peut etre compare a Ludovic XIV, tout comme existe le style Ludovic XIV, existe le style brancoveanu .
On parle du style ou de l'art "brancoveanu" pour désigner un style et un art cristallisé durant le règne de ce Roi Soleil de la Roumanie, 1688- 1714. Sa formation remonte à la période du prince Matei Basarab (1632 - 1654), pour continuer son évolution jusque dans les années 1730 à l'époque des princes régnants de la famille Mavrocordat.
Proche de la Renaissance par les compositions logiques et équilibrées, il s'apparente au baroque par l'exubérance et la richesse de la décoration.
Ce style est présent aussi dans l'architecture de nombreuses églises et monastères fondés par le prince (ou par les membres de l'autre grande famille princière roumaine et souvent adversaire, les Cantacuzino ), ou bâtis plus tard, après sa mort, au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle: l'église Adormirea Maicii Domnului et la Maison Princière de Ramnicu Sarat ( lien vers Découverte et Aventure, trajet no.7 La Courbe des Carpates) l'église du monastère de Sinaia (1690), le monstère Dintr-un lemn ( d'un Seul bois) dans la commune de Frâncesti ( lien vers les monastères de l'Olténie) , village de Dezrobiti, fondé par Preda Brâncoveanu, le grand-père du prince, le monastère de Govora ( lien vers les monastères de l'Olténie) , le monstère de Brâncoveni dans la commune homonyme du département de Olt.
Le Palais Mogoşoaia
Le château, le mieux conservé des châteaux du prince Brancoveanu, fût bâti entre 1680-1702 pour son fils Ştefan. Le palais entre ensuite dans la propriété de la famille Bibescu et on doit à la princesse Martha Bibescu une vaste rénovation dirigée par l'architecte italien Domenico Rupollo. Le palais abrite aujourd'hui des collections de tapis anciens, gravures, peintures et meubles du XVIIe au XIXe siècles. Intéressant mosaïque en or qui décore l'une des pièces du palais. Au rez-de-chaussée est organisé un lapidarium présentant des sculptures en pierre du XVIIe et XVIIIe siècles ayant fait partie de monuments valaques aujourd'hui disparus.
A voir aussi dans la cour du château :
- l'ancienne cuisine (cuhnia), où on peut, sur réservation organiser un repas;
- la chapelle du palais bâtie en 1688, peinte en 1705 par Constantinos, Lambru, Fota si Ioan.
- le parc anglais et la belle vue sur le lac ;
- le caveau de style néogothique de la famille Bibescu, situé dans une clairière entourée de chaînes centenaires.
Le monastere Hurezi
L'eglise Stavreopoleos
On parle du style ou de l'art "brancoveanu" pour désigner un style et un art cristallisé durant le règne de ce Roi Soleil de la Roumanie, 1688- 1714. Sa formation remonte à la période du prince Matei Basarab (1632 - 1654), pour continuer son évolution jusque dans les années 1730 à l'époque des princes régnants de la famille Mavrocordat.
Proche de la Renaissance par les compositions logiques et équilibrées, il s'apparente au baroque par l'exubérance et la richesse de la décoration.
Ce style est présent aussi dans l'architecture de nombreuses églises et monastères fondés par le prince (ou par les membres de l'autre grande famille princière roumaine et souvent adversaire, les Cantacuzino ), ou bâtis plus tard, après sa mort, au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle: l'église Adormirea Maicii Domnului et la Maison Princière de Ramnicu Sarat ( lien vers Découverte et Aventure, trajet no.7 La Courbe des Carpates) l'église du monastère de Sinaia (1690), le monstère Dintr-un lemn ( d'un Seul bois) dans la commune de Frâncesti ( lien vers les monastères de l'Olténie) , village de Dezrobiti, fondé par Preda Brâncoveanu, le grand-père du prince, le monastère de Govora ( lien vers les monastères de l'Olténie) , le monstère de Brâncoveni dans la commune homonyme du département de Olt.
Le Palais Mogoşoaia
Le château, le mieux conservé des châteaux du prince Brancoveanu, fût bâti entre 1680-1702 pour son fils Ştefan. Le palais entre ensuite dans la propriété de la famille Bibescu et on doit à la princesse Martha Bibescu une vaste rénovation dirigée par l'architecte italien Domenico Rupollo. Le palais abrite aujourd'hui des collections de tapis anciens, gravures, peintures et meubles du XVIIe au XIXe siècles. Intéressant mosaïque en or qui décore l'une des pièces du palais. Au rez-de-chaussée est organisé un lapidarium présentant des sculptures en pierre du XVIIe et XVIIIe siècles ayant fait partie de monuments valaques aujourd'hui disparus.
A voir aussi dans la cour du château :
- l'ancienne cuisine (cuhnia), où on peut, sur réservation organiser un repas;
- la chapelle du palais bâtie en 1688, peinte en 1705 par Constantinos, Lambru, Fota si Ioan.
- le parc anglais et la belle vue sur le lac ;
- le caveau de style néogothique de la famille Bibescu, situé dans une clairière entourée de chaînes centenaires.
Le monastere Hurezi
L'eglise Stavreopoleos
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1187
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Goscinny - Astérix - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Goscinny - Astérix - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Donatien Alphonse François de Sade, né le 2 juin 1740 et mort le 2 décembre 1814, est un homme de lettres français, romancier et philosophe, longtemps voué à l'anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l'érotisme, associé à des actes impunis de violence et de cruauté (fustigations, tortures, meurtres, incestes, viols, etc.). L'expression d'un athéisme virulent est l'un des thèmes les plus récurrents de ses écrits.
Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, république, consulat, empire), il est resté enfermé – sur plusieurs périodes, pour des raisons et dans des conditions fort diverses – pendant vingt-sept ans sur les soixante-quatorze années que dura sa vie. Lui-même, en passionné de théâtre, écrit : « Les entractes de ma vie ont été trop longs ». Il meurt à l'asile d'aliénés de Charenton.
De son vivant, les titres de marquis de Sade ou de comte de Sade lui ont été alternativement attribués, mais il est plus connu par la postérité sous son titre de naissance de marquis. Dès la fin du XIXe siècle, il est surnommé le « divin marquis », en référence au « divin Arétin », premier auteur érotique des temps modernes (XVIe siècle).
Occultée et clandestine pendant tout le XIXe siècle, son œuvre littéraire est réhabilitée au XXe siècle, malgré une censure officielle qui dure jusqu’en 1960, la dernière étape étant sans doute représentée par l’entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade en 1990.
Son nom est passé à la postérité sous forme de substantif. Dès 1834, le néologisme « sadisme », qui fait référence aux actes de cruauté décrits dans ses œuvres, figure dans un dictionnaire; le mot finit par être transposé dans toutes les langues.
On ne possède aucun portrait authentique de Sade à l’exception de ce profil du jeune marquis, dessiné par Charles van Loo vers 1760. Les dépositions du procès de Marseille le décrivent, à trente-deux ans, « d’une jolie figure, visage rempli », élégamment vêtu d'un frac gris doublé de bleu, portant canne et épée.
Sade naît à Paris le 2 juin 1740 à l’hôtel de Condé, de Jean Baptiste, comte de Sade, héritier de la maison de Sade, l'une des plus anciennes maisons de Provence, seigneur de Saumane et de Lacoste, coseigneur de Mazan, et de Marie Éléonore de Maillé (1712-1777), parente et « dame d’accompagnement » de la princesse de Condé.
Baptisé à Saint-Sulpice, les parents, parrain et marraine s’étant fait représenter par des officiers de maison, il reçoit par erreur les prénoms de Donatien Alphonse François au lieu de Donatien Aldonse Louis. Le marquis utilise dans la plupart de ses actes officiels les prénoms qui lui étaient destinés, entretenant une confusion qui aura des conséquences fâcheuses lors de sa demande de radiation sur la liste des émigrés.
Il reçoit le titre de marquis, selon l’usage de la famille que Sade rappelle dans une lettre à sa femme de janvier 1784 et qui veut que le chef de famille prenne le titre de comte, et l’aîné de ses fils, du vivant de son père, celui de marquis. En fait, il s’agit là de titres de courtoisie, sans érection par lettres patentes du fief de Sade en fief de dignité et, si Sade est bien qualifié par ses contemporains de marquis jusqu’à la mort de son père en 1767, après celle-ci, il est indifféremment traité de marquis ou de comte : le parlement d’Aix, dans sa condamnation de 1772, lui donne le titre de « marquis de Sade » ainsi que le conseil de famille, réuni en 1787 par ordonnance du Châtelet de Paris ; il est incarcéré à la Bastille en 1784 sous le nom de « sieur marquis de Sade » ; l’inscription de la pierre tombale de sa femme porte la mention de « Mme Renée-Pélagie de Montreuil, marquise de Sade » ; mais il est enfermé à Charenton en 1789 sous le nom de « comte de Sade » et son acte de décès de 1814 le qualifie de « comte de Sade ». Quant à Sade lui-même, à partir de 1800 et jusqu'à la fin de sa vie, il signe « D.-A.-F. Sade », sans prétention à un titre quel qu'il soit ni même à une particule : sur l'en-tête de son testament figure : « Donatien-Alphonse-François Sade, homme de lettres ».
Sur le blason de la maison de Sade, l’ aigle impérial à deux têtes, privilège obtenu par Elzéar de Sade lors de la visite de l’empereur Sigismond à Avignon en 1415
Le père de Sade est, par droit d’aînesse, le chef de la famille. Il a deux frères, Jean-Louis-Balthazar, commandeur de l’ordre de Malte, puis bailli et grand prieur de Toulouse, et Jacques-François, abbé commendataire d’Ébreuil. Quatre sœurs vivent en religion. La cinquième épouse le marquis de Villeneuve-Martignan qui fit construire à Avignon le bel hôtel seigneurial aujourd'hui musée Calvet, à l'entrée duquel on peut encore voir le blason des Sade. Donatien aima et admira son père autant qu’il ignora sa mère tenue à l’écart par son mari avant de se retirer dans un couvent. Homme d’esprit, grand séducteur, prodigue et libertin, avant de revenir à la religion à l’approche de la cinquantaine, le père du marquis, est le premier Sade à quitter la Provence et à s’aventurer à la Cour. Il devient le favori et le confident du prince de Condé qui gouverne la France pendant deux ans à la mort du Régent. A vingt-cinq ans, ses maîtresses se comptent parmi les plus grands noms de la cour : la propre sœur du prince de Condé, Mlle de Charolais, ancienne maîtresse royale, les duchesses de La Trémoille, de Clermont, jusqu’à la jeune princesse de Condé, de vingt-cinq ans moins âgée que son mari et très surveillée par ce dernier, pour la conquête de laquelle il épousera en 1733 la fille de sa dame d’honneur, Mlle de Maillé de Carman, sans fortune, mais alliée à la branche cadette des Bourbon-Condé. Assez lié, comme son frère l'abbé avec Voltaire, il a des prétentions littéraires. Capitaine de dragons dans le régiment du prince, puis aide de camp du Maréchal de Villars pendant les campagnes de 1734-1735, il obtient du roi en 1739 la charge de lieutenant général des provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex qu’il achète 135 000 livres et qui lui rapporte en gratifications 10 200 livres par an. Il se lance dans la diplomatie, se voit confier une négociation secrète à la cour de Londres, est nommé ambassadeur à la cour de Russie, nomination remise en cause à la mort du tsar Pierre II, puis ministre plénipotentiaire auprès de l'Électeur de Cologne. Sa conduite pendant son ambassade, puis une imprudente attaque contre la maîtresse du roi, lui vaudra le ressentiment de Louis XV et il ne sera plus employé que pour des postes sans conséquence.
Donatien passe les trois premières années de sa vie à l’hôtel de Condé à l’écart de ses parents. Élevé avec la conviction d’appartenir à une espèce supérieure, sa nature despotique et violente se forme très tôt :
« Allié par ma mère, à tout ce que le royaume avait de plus grand ; tenant, par mon père, à tout ce que la province de Languedoc pouvait avoir de plus distingué ; né à Paris dans le sein du luxe et de l’abondance, je crus, dès que je pus raisonner, que la nature et la fortune se réunissaient pour me combler de leurs dons ; je le crus, parce qu’on avait la sottise de me le dire, et ce préjugé ridicule me rendit hautain, despote et colère ; il semblait que tout dût me céder, que l’univers entier dût flatter mes caprices, et qu’il n’appartenait qu’à moi seul et d’en former et de les satisfaire. »
De quatre à dix ans, son éducation est confiée à son oncle, l’abbé Jacques-François de Sade, qui l’héberge au château de Saumane près de L'Isle-sur-la-Sorgue, où il s’est retiré après une existence mondaine.
Abbé commendataire d’Ébreuil dans le Bourbonnais, ce cadet de famille avait embrassé l’état ecclésiastique, devenant vicaire général de l’archevêque de Toulouse et, ensuite, de celui de Narbonne, en 1735. Chargé, par les états de Languedoc, d’une mission à la cour, il avait résidé plusieurs années à Paris, et s'était lié d’amitié avec Voltaire avec qui il correspond au moins jusqu’en 1765 (« Vous qui b...mieux que Pétrarque/ Et rimez aussi bien que lui » lui écrit ce dernier) et avec Émilie du Châtelet. Historien de Pétrarque, « moins un abbé qu’un seigneur curieux de toutes choses, et singulièrement d’antiquités et d’histoire » selon Maurice Heine (il y a à Saumane une bibliothèque enrichie par l’abbé, un médaillier et un cabinet d’histoire naturelle que le marquis aura toujours fort à cœur de conserver), ce sybarite selon un autre biographe, aime vivre et bien vivre, s’entourant de livres et de femmes.
À dix ans, Donatien entre au collège Louis-le-Grand que dirigent les pères jésuites, établissement alors le mieux fréquenté et le plus cher de la capitale. Les représentations théâtrales organisées par les pères sont sans doute à l’origine de la passion de Sade pour l’art du comédien et la littérature dramatique.
Le comte de Sade, père du marquis, militaire, diplomate, poète, philosophe et libertin, par Nattier.
Il a à peine quatorze ans lorsqu’il est reçu à l’École des chevau-légers de la garde du roi, en garnison à Versailles, qui n’accepte que des jeunes gens de la plus ancienne noblesse. À dix-sept ans, il obtient une commission de cornette (officier porte-drapeau), au régiment des carabiniers du comte de Provence, frère du futur Louis XVI, et prend part à la guerre de Sept Ans contre la Prusse. À dix-neuf ans, il est reçu comme capitaine au régiment de Bourgogne cavalerie avec l’appréciation suivante : « joint de la naissance et du bien à beaucoup d’esprit ; a l’honneur d’appartenir à M. le prince de Condé par Madame sa mère qui est Maillé-Brézé.»
« Fort dérangé, mais fort brave. » La seule appréciation retrouvée sur ses états de service en 1763 montre que le jeune homme a été un cavalier courageux. Mais il a déjà la pire réputation. Il est joueur, prodigue et débauché. Il fréquente les coulisses des théâtres et les maisons des proxénètes. « Il est assurément peu de plus mauvaises écoles que celles des garnisons, peu où un jeune homme corrompe plus tôt et son ton et ses mœurs », écrit-il lui-même dans Aline et Valcour. Pour se débarrasser d’un fils qu’il sent « capable de faire toutes sortes de sottises », le comte de Sade lui cherche une riche héritière.
Donatien voudrait épouser Laure de Lauris-Castellane, héritière d’une vieille famille du Luberon dont il est amoureux fou et avec qui il a une liaison. Les deux familles se connaissent bien, le grand-père du marquis et M. de Lauris ont été syndics de la noblesse du Comtat Venaissin mais Mlle de Lauris est réticente et le comte a fixé son choix sur l’héritière des Montreuil. « Tous les autres mariages ont rompu sur sa très mauvaise réputation » écrit-il.
Le 17 mai 1763, le mariage du marquis et de Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, fille aînée d’un président à la cour des Aides de Paris, de petite noblesse de robe, mais dont la fortune dépasse largement celle des Sade, est célébrée à Paris en l'église Saint-Roch. La correspondance familiale montre, sans aucun doute possible, que le marquis et la nouvelle marquise se sont entendus à peu près parfaitement. « Il est très bien avec sa femme. Tant que cela durera, je lui passerai tout le reste » (le comte à l’abbé, juin 1763). « Leur tendre amitié paraît bien réciproque » (madame de Montreuil à l’abbé en août). Renée-Pélagie aima son mari tant qu’elle le put, jusqu’au bout de ses forces. Mais le marquis a plusieurs vies. Il continue de fréquenter les bordels, comme celui de la Brissault, et abrite ses nombreuses aventures dans des maisons qu'il loue à Paris, à Versailles et à Arcueil.
Portrait imaginaire du XIXe siècle, par H. Biberstein : Sade soumis aux quatre vents des suggestions diaboliques
Quatre mois après son mariage, il est enfermé au donjon de Vincennes sur ordre du Roi à la suite d'une plainte déposée par une fille galante, Jeanne Testard (voir en note extrait de la déposition). « Petite maison louée, meubles pris à crédit, débauche outrée qu’on allait y faire froidement, tout seul, impiété horrible dont les filles ont cru être obligées de faire leur déposition. », écrit le comte de Sade à son frère l’abbé en novembre 1763. Son intervention et celle des Montreuil le font libérer et assigner à résidence jusqu’en septembre 1764 au château d’Échauffour en Normandie chez ses beaux-parents.
Il succède à son père dans la charge de lieutenant général aux provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex. Il se rend à Dijon pour prononcer le discours de réception devant le parlement de Bourgogne. De retour à Paris, il a des liaisons avec des actrices connues pour leurs amours vénales avec de grands seigneurs : Mlle Colet, dont il tombe amoureux, Mlle Dorville, Mlle Le Clair, Mlle Beauvoisin, qu’il amène à La Coste, où il la laisse passer pour sa femme au grand scandale de sa famille. Il réplique assez brutalement à une de ses tantes, l’abbesse de Saint-Benoît, qui lui adresse une lettre de remontrance :
« Vos reproches sont peu ménagés, ma chère tante. À vous parler vrai, je ne m’attendais pas à trouver dans la bouche d’une sainte religieuse des termes aussi forts. Je ne permets, ne souffre, ni n’autorise, que l’on prenne pour ma femme la personne qui est chez moi.Quand une de vos tantes, mariée comme moi, vivait ici publiquement avec un amoureux, regardiez-vous déjà La Coste comme un lieu maudit ? Je ne fais pas plus de mal qu’elle, et nous en ferons fort peu tous deux. Quant à celui de qui vous tenez ce que vous me dites (son oncle, l’abbé de Sade, qui réside au château de Saumane), tout prêtre qu’il est, il a toujours un couple de gueuses chez lui ; excusez, je me sers des mêmes termes que vous ; est-ce un sérail que son château, non, c’est mieux, c’est un b… Pardonnez mes travers, c’est l’esprit de famille que je prends, et si j’ai un reproche à me faire, c’est d’avoir eu le malheur d’y être né. Dieu me garde de tous les ridicules et vices dont elle fourmille. Je me croirais presque vertueux si Dieu me fait grâce de n’en adopter qu’une partie. Recevez, ma chère tante, les assurances de mon respect. »
En 1767, son père, le comte de Sade, meurt. Le prince de Condé et la princesse de Conti acceptent d’être les parrains de son premier fils, Louis-Marie.
Depuis la fin 1764, il est surveillé par la police. « Il était essentiel, même politiquement, que le magistrat chargé de la police de Paris, sût ce qui se passait chez les personnes notoirement galantes et dans les maisons de débauche. » (Le Noir, successeur de Sartine à la lieutenance générale de police de Paris). Il apparaît dans les rapports de l’inspecteur Marais qui vont devenir, avec les lettres de Mme de Montreuil, les principales sources sur la vie du marquis à cette période. L’inspecteur Marais note dans un rapport de 1764 : « J’ai fort recommandé à la Brissault, sans m’en expliquer davantage, de ne pas lui donner de filles pour aller avec lui en petites maisons. ». Le 16 octobre 1767, il prévient : « On ne tardera pas à entendre parler encore des horreurs du comte de Sade. »
Suite<<<<<<<<<<<< http://fr.wikipedia.org/wiki/Donatien_A ... is_de_Sade
Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, république, consulat, empire), il est resté enfermé – sur plusieurs périodes, pour des raisons et dans des conditions fort diverses – pendant vingt-sept ans sur les soixante-quatorze années que dura sa vie. Lui-même, en passionné de théâtre, écrit : « Les entractes de ma vie ont été trop longs ». Il meurt à l'asile d'aliénés de Charenton.
De son vivant, les titres de marquis de Sade ou de comte de Sade lui ont été alternativement attribués, mais il est plus connu par la postérité sous son titre de naissance de marquis. Dès la fin du XIXe siècle, il est surnommé le « divin marquis », en référence au « divin Arétin », premier auteur érotique des temps modernes (XVIe siècle).
Occultée et clandestine pendant tout le XIXe siècle, son œuvre littéraire est réhabilitée au XXe siècle, malgré une censure officielle qui dure jusqu’en 1960, la dernière étape étant sans doute représentée par l’entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade en 1990.
Son nom est passé à la postérité sous forme de substantif. Dès 1834, le néologisme « sadisme », qui fait référence aux actes de cruauté décrits dans ses œuvres, figure dans un dictionnaire; le mot finit par être transposé dans toutes les langues.
On ne possède aucun portrait authentique de Sade à l’exception de ce profil du jeune marquis, dessiné par Charles van Loo vers 1760. Les dépositions du procès de Marseille le décrivent, à trente-deux ans, « d’une jolie figure, visage rempli », élégamment vêtu d'un frac gris doublé de bleu, portant canne et épée.
Sade naît à Paris le 2 juin 1740 à l’hôtel de Condé, de Jean Baptiste, comte de Sade, héritier de la maison de Sade, l'une des plus anciennes maisons de Provence, seigneur de Saumane et de Lacoste, coseigneur de Mazan, et de Marie Éléonore de Maillé (1712-1777), parente et « dame d’accompagnement » de la princesse de Condé.
Baptisé à Saint-Sulpice, les parents, parrain et marraine s’étant fait représenter par des officiers de maison, il reçoit par erreur les prénoms de Donatien Alphonse François au lieu de Donatien Aldonse Louis. Le marquis utilise dans la plupart de ses actes officiels les prénoms qui lui étaient destinés, entretenant une confusion qui aura des conséquences fâcheuses lors de sa demande de radiation sur la liste des émigrés.
Il reçoit le titre de marquis, selon l’usage de la famille que Sade rappelle dans une lettre à sa femme de janvier 1784 et qui veut que le chef de famille prenne le titre de comte, et l’aîné de ses fils, du vivant de son père, celui de marquis. En fait, il s’agit là de titres de courtoisie, sans érection par lettres patentes du fief de Sade en fief de dignité et, si Sade est bien qualifié par ses contemporains de marquis jusqu’à la mort de son père en 1767, après celle-ci, il est indifféremment traité de marquis ou de comte : le parlement d’Aix, dans sa condamnation de 1772, lui donne le titre de « marquis de Sade » ainsi que le conseil de famille, réuni en 1787 par ordonnance du Châtelet de Paris ; il est incarcéré à la Bastille en 1784 sous le nom de « sieur marquis de Sade » ; l’inscription de la pierre tombale de sa femme porte la mention de « Mme Renée-Pélagie de Montreuil, marquise de Sade » ; mais il est enfermé à Charenton en 1789 sous le nom de « comte de Sade » et son acte de décès de 1814 le qualifie de « comte de Sade ». Quant à Sade lui-même, à partir de 1800 et jusqu'à la fin de sa vie, il signe « D.-A.-F. Sade », sans prétention à un titre quel qu'il soit ni même à une particule : sur l'en-tête de son testament figure : « Donatien-Alphonse-François Sade, homme de lettres ».
Sur le blason de la maison de Sade, l’ aigle impérial à deux têtes, privilège obtenu par Elzéar de Sade lors de la visite de l’empereur Sigismond à Avignon en 1415
Le père de Sade est, par droit d’aînesse, le chef de la famille. Il a deux frères, Jean-Louis-Balthazar, commandeur de l’ordre de Malte, puis bailli et grand prieur de Toulouse, et Jacques-François, abbé commendataire d’Ébreuil. Quatre sœurs vivent en religion. La cinquième épouse le marquis de Villeneuve-Martignan qui fit construire à Avignon le bel hôtel seigneurial aujourd'hui musée Calvet, à l'entrée duquel on peut encore voir le blason des Sade. Donatien aima et admira son père autant qu’il ignora sa mère tenue à l’écart par son mari avant de se retirer dans un couvent. Homme d’esprit, grand séducteur, prodigue et libertin, avant de revenir à la religion à l’approche de la cinquantaine, le père du marquis, est le premier Sade à quitter la Provence et à s’aventurer à la Cour. Il devient le favori et le confident du prince de Condé qui gouverne la France pendant deux ans à la mort du Régent. A vingt-cinq ans, ses maîtresses se comptent parmi les plus grands noms de la cour : la propre sœur du prince de Condé, Mlle de Charolais, ancienne maîtresse royale, les duchesses de La Trémoille, de Clermont, jusqu’à la jeune princesse de Condé, de vingt-cinq ans moins âgée que son mari et très surveillée par ce dernier, pour la conquête de laquelle il épousera en 1733 la fille de sa dame d’honneur, Mlle de Maillé de Carman, sans fortune, mais alliée à la branche cadette des Bourbon-Condé. Assez lié, comme son frère l'abbé avec Voltaire, il a des prétentions littéraires. Capitaine de dragons dans le régiment du prince, puis aide de camp du Maréchal de Villars pendant les campagnes de 1734-1735, il obtient du roi en 1739 la charge de lieutenant général des provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex qu’il achète 135 000 livres et qui lui rapporte en gratifications 10 200 livres par an. Il se lance dans la diplomatie, se voit confier une négociation secrète à la cour de Londres, est nommé ambassadeur à la cour de Russie, nomination remise en cause à la mort du tsar Pierre II, puis ministre plénipotentiaire auprès de l'Électeur de Cologne. Sa conduite pendant son ambassade, puis une imprudente attaque contre la maîtresse du roi, lui vaudra le ressentiment de Louis XV et il ne sera plus employé que pour des postes sans conséquence.
Donatien passe les trois premières années de sa vie à l’hôtel de Condé à l’écart de ses parents. Élevé avec la conviction d’appartenir à une espèce supérieure, sa nature despotique et violente se forme très tôt :
« Allié par ma mère, à tout ce que le royaume avait de plus grand ; tenant, par mon père, à tout ce que la province de Languedoc pouvait avoir de plus distingué ; né à Paris dans le sein du luxe et de l’abondance, je crus, dès que je pus raisonner, que la nature et la fortune se réunissaient pour me combler de leurs dons ; je le crus, parce qu’on avait la sottise de me le dire, et ce préjugé ridicule me rendit hautain, despote et colère ; il semblait que tout dût me céder, que l’univers entier dût flatter mes caprices, et qu’il n’appartenait qu’à moi seul et d’en former et de les satisfaire. »
De quatre à dix ans, son éducation est confiée à son oncle, l’abbé Jacques-François de Sade, qui l’héberge au château de Saumane près de L'Isle-sur-la-Sorgue, où il s’est retiré après une existence mondaine.
Abbé commendataire d’Ébreuil dans le Bourbonnais, ce cadet de famille avait embrassé l’état ecclésiastique, devenant vicaire général de l’archevêque de Toulouse et, ensuite, de celui de Narbonne, en 1735. Chargé, par les états de Languedoc, d’une mission à la cour, il avait résidé plusieurs années à Paris, et s'était lié d’amitié avec Voltaire avec qui il correspond au moins jusqu’en 1765 (« Vous qui b...mieux que Pétrarque/ Et rimez aussi bien que lui » lui écrit ce dernier) et avec Émilie du Châtelet. Historien de Pétrarque, « moins un abbé qu’un seigneur curieux de toutes choses, et singulièrement d’antiquités et d’histoire » selon Maurice Heine (il y a à Saumane une bibliothèque enrichie par l’abbé, un médaillier et un cabinet d’histoire naturelle que le marquis aura toujours fort à cœur de conserver), ce sybarite selon un autre biographe, aime vivre et bien vivre, s’entourant de livres et de femmes.
À dix ans, Donatien entre au collège Louis-le-Grand que dirigent les pères jésuites, établissement alors le mieux fréquenté et le plus cher de la capitale. Les représentations théâtrales organisées par les pères sont sans doute à l’origine de la passion de Sade pour l’art du comédien et la littérature dramatique.
Le comte de Sade, père du marquis, militaire, diplomate, poète, philosophe et libertin, par Nattier.
Il a à peine quatorze ans lorsqu’il est reçu à l’École des chevau-légers de la garde du roi, en garnison à Versailles, qui n’accepte que des jeunes gens de la plus ancienne noblesse. À dix-sept ans, il obtient une commission de cornette (officier porte-drapeau), au régiment des carabiniers du comte de Provence, frère du futur Louis XVI, et prend part à la guerre de Sept Ans contre la Prusse. À dix-neuf ans, il est reçu comme capitaine au régiment de Bourgogne cavalerie avec l’appréciation suivante : « joint de la naissance et du bien à beaucoup d’esprit ; a l’honneur d’appartenir à M. le prince de Condé par Madame sa mère qui est Maillé-Brézé.»
« Fort dérangé, mais fort brave. » La seule appréciation retrouvée sur ses états de service en 1763 montre que le jeune homme a été un cavalier courageux. Mais il a déjà la pire réputation. Il est joueur, prodigue et débauché. Il fréquente les coulisses des théâtres et les maisons des proxénètes. « Il est assurément peu de plus mauvaises écoles que celles des garnisons, peu où un jeune homme corrompe plus tôt et son ton et ses mœurs », écrit-il lui-même dans Aline et Valcour. Pour se débarrasser d’un fils qu’il sent « capable de faire toutes sortes de sottises », le comte de Sade lui cherche une riche héritière.
Donatien voudrait épouser Laure de Lauris-Castellane, héritière d’une vieille famille du Luberon dont il est amoureux fou et avec qui il a une liaison. Les deux familles se connaissent bien, le grand-père du marquis et M. de Lauris ont été syndics de la noblesse du Comtat Venaissin mais Mlle de Lauris est réticente et le comte a fixé son choix sur l’héritière des Montreuil. « Tous les autres mariages ont rompu sur sa très mauvaise réputation » écrit-il.
Le 17 mai 1763, le mariage du marquis et de Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, fille aînée d’un président à la cour des Aides de Paris, de petite noblesse de robe, mais dont la fortune dépasse largement celle des Sade, est célébrée à Paris en l'église Saint-Roch. La correspondance familiale montre, sans aucun doute possible, que le marquis et la nouvelle marquise se sont entendus à peu près parfaitement. « Il est très bien avec sa femme. Tant que cela durera, je lui passerai tout le reste » (le comte à l’abbé, juin 1763). « Leur tendre amitié paraît bien réciproque » (madame de Montreuil à l’abbé en août). Renée-Pélagie aima son mari tant qu’elle le put, jusqu’au bout de ses forces. Mais le marquis a plusieurs vies. Il continue de fréquenter les bordels, comme celui de la Brissault, et abrite ses nombreuses aventures dans des maisons qu'il loue à Paris, à Versailles et à Arcueil.
Portrait imaginaire du XIXe siècle, par H. Biberstein : Sade soumis aux quatre vents des suggestions diaboliques
Quatre mois après son mariage, il est enfermé au donjon de Vincennes sur ordre du Roi à la suite d'une plainte déposée par une fille galante, Jeanne Testard (voir en note extrait de la déposition). « Petite maison louée, meubles pris à crédit, débauche outrée qu’on allait y faire froidement, tout seul, impiété horrible dont les filles ont cru être obligées de faire leur déposition. », écrit le comte de Sade à son frère l’abbé en novembre 1763. Son intervention et celle des Montreuil le font libérer et assigner à résidence jusqu’en septembre 1764 au château d’Échauffour en Normandie chez ses beaux-parents.
Il succède à son père dans la charge de lieutenant général aux provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex. Il se rend à Dijon pour prononcer le discours de réception devant le parlement de Bourgogne. De retour à Paris, il a des liaisons avec des actrices connues pour leurs amours vénales avec de grands seigneurs : Mlle Colet, dont il tombe amoureux, Mlle Dorville, Mlle Le Clair, Mlle Beauvoisin, qu’il amène à La Coste, où il la laisse passer pour sa femme au grand scandale de sa famille. Il réplique assez brutalement à une de ses tantes, l’abbesse de Saint-Benoît, qui lui adresse une lettre de remontrance :
« Vos reproches sont peu ménagés, ma chère tante. À vous parler vrai, je ne m’attendais pas à trouver dans la bouche d’une sainte religieuse des termes aussi forts. Je ne permets, ne souffre, ni n’autorise, que l’on prenne pour ma femme la personne qui est chez moi.Quand une de vos tantes, mariée comme moi, vivait ici publiquement avec un amoureux, regardiez-vous déjà La Coste comme un lieu maudit ? Je ne fais pas plus de mal qu’elle, et nous en ferons fort peu tous deux. Quant à celui de qui vous tenez ce que vous me dites (son oncle, l’abbé de Sade, qui réside au château de Saumane), tout prêtre qu’il est, il a toujours un couple de gueuses chez lui ; excusez, je me sers des mêmes termes que vous ; est-ce un sérail que son château, non, c’est mieux, c’est un b… Pardonnez mes travers, c’est l’esprit de famille que je prends, et si j’ai un reproche à me faire, c’est d’avoir eu le malheur d’y être né. Dieu me garde de tous les ridicules et vices dont elle fourmille. Je me croirais presque vertueux si Dieu me fait grâce de n’en adopter qu’une partie. Recevez, ma chère tante, les assurances de mon respect. »
En 1767, son père, le comte de Sade, meurt. Le prince de Condé et la princesse de Conti acceptent d’être les parrains de son premier fils, Louis-Marie.
Depuis la fin 1764, il est surveillé par la police. « Il était essentiel, même politiquement, que le magistrat chargé de la police de Paris, sût ce qui se passait chez les personnes notoirement galantes et dans les maisons de débauche. » (Le Noir, successeur de Sartine à la lieutenance générale de police de Paris). Il apparaît dans les rapports de l’inspecteur Marais qui vont devenir, avec les lettres de Mme de Montreuil, les principales sources sur la vie du marquis à cette période. L’inspecteur Marais note dans un rapport de 1764 : « J’ai fort recommandé à la Brissault, sans m’en expliquer davantage, de ne pas lui donner de filles pour aller avec lui en petites maisons. ». Le 16 octobre 1767, il prévient : « On ne tardera pas à entendre parler encore des horreurs du comte de Sade. »
Suite<<<<<<<<<<<< http://fr.wikipedia.org/wiki/Donatien_A ... is_de_Sade
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1242
30 octobre
Signature de la paix de Lorris
Le comte de Toulouse Raimon VII et le roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Raimon VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis.
Voir aussi : Paix - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1422
30 octobre
Charles VII se confère le titre de roi de France
Désavouant le Traité de Troyes (1420) qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame roi de France à Mehun-sur-Yèvre (près de Bourges), en lieu et place du successeur légitime, Henry VI. Véritablement sacré à Reims (1429) par Jeanne d'Arc, qui venait de délivrer Orléans, son règne, durant lequel la France connut un net essor commercial et une réorganisation politique d'envergure, s'acheva en 1461. De son mariage avec Marie d'Anjou naquit Louis XI, qui lui succède.
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Henry v - Histoire de Reims - Louis XI - Histoire de la Politique
1632
30 octobre
Montmorency est décapité
Le gouverneur du Languedoc, Henri de Montmorency est exécuté dans la cour d'honneur du conseil municipal de Toulouse, le Capitole. Il est accusé de désobéissance au roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency avait fomenté un complot contre le cardinal avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il fut fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du roi s'enfuyait vers les Pays-Bas.
Voir aussi : Exécution - Louis XIII - Richelieu - Montmorency - Histoire de la Renaissance
1697
30 octobre
Une partie de Saint-Domingue cédée à la France
Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d’Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l’île d’Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l’île, appelé Santo Domingo. La France occupera le territoire jusqu’en 1803. Haïti proclamera son indépendance le 1er janvier 1804.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1762
30 octobre
Naissance d'André Chénier
André Marie de Chénier, alias André Chénier, est venu au monde dans la ville de Constantinople le 30 octobre 1762. Poète français, il est surtout connu pour avoir joué un rôle dans l'affaire de corruption du procès de Louis XVI. Arrêté en mars 1794, il est jugé puis pendu le 25 juillet de la même année.
Voir aussi : Louis XVI - Poète - Histoire de la Politique
1787
30 octobre
Décès de Ferdinando Galiani
L'économiste italien Ferdinando Galiani est né à Naples le 2 décembre 1728. Jeune érudit, il poursuit sa formation pour entrer dans les Ordres. Il est l'auteur du Traité de la Monnaie grâce auquel il se fait repérer par Charles IV de Naples. En 1759, il est nommé ambassadeur à Paris. Il côtoie alors les salons des Encyclopédistes, notamment Diderot, avec qui il entretient d'excellents rapports. Ecouté des plus grands monarques, il meurt le 30 octobre 1787.
Voir aussi : Diderot - économiste - Naples - Ferdinando Galiani - Histoire des Décès
1793
30 octobre
Interdiction des clubs féminins.
Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de la Convention - Interdiction - Histoire des Femmes
1794
30 octobre
Création de l'Ecole Nationale Supérieure
L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils devront séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS sera supprimée par Louis XVIII en 1822 puis réhabilitée. Elle accueille des étudiants issus de classes préparatoires et compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou Laurent Fabius.
Voir aussi : Création - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire des Institutions
1836
30 octobre
Coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte
Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Mais le manque d'organisation fait échouer la tentative de putsch. Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté et jugé. Au terme du procès, Louis-Napoléon sera acquitté.
Voir aussi : Coup d'Etat - Louis-Philippe - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire des Bourbons-Orléans
1839
30 octobre
Naissance d'Alfred Sisley
Alfred Sisley naît le 30 octobre 1839 à Paris. Issu de parents anglais, il entreprend des études de commerce qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à l'art. Il rencontre Renoir, Monet et Bazille avec qui il s'inscrit dans le mouvement impressionniste. Après des expositions personnelles peu fructueuses, il rencontre un succès en exposant à New York en 1886. Accablé par la mort de sa femme et le manque de reconnaissance, Alfred Sisley souffre également d'un cancer de la gorge. Il décède le 29 janvier 1899. Ses œuvres les plus célèbres sont "Vue du canal Saint-Martin" (1870), "Les berges de l'Oise" (1877-1878) ou encore "Les Petits Prés au printemps" (1880-1881).
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Peintre - Histoire de l'Impressionnisme - Histoire de la Peinture
1840
30 octobre
Election présidentielle américaine de 1840
Durant l'élection présidentielle américaine de 1840, trois partis s'opposent : le Parti Démocrate avec le président sortant, Martin Van Buren, le Parti Whig, représenté par le général William Henry Harrison, et enfin le Parti de la Liberté de James G. Birney. Les années de récession économique qui suivent la crise financière de 1837 entachent le bilan politique de Van Buren et mènent à l'élection d'Harrison. Celui-ci meurt d'une pneumonie un mois après son investiture.
Voir aussi : élection - Martin Van Buren - Présidentielle - Histoire des Elections
1871
30 octobre
Naissance de Paul Valéry
Naissance à Sète (Hérault) du poète, essayiste et épistémologiste français Paul Valéry. S'étant d'abord imaginé aux métiers de la mer, il est tenté par l'Ecole navale, mais est très tôt rattrapé par les lettres et la poésie, vocation que sa rencontre avec Mallarmé concrétisera. Rédacteur au ministère de la Guerre (1895), secrétaire chez Havas (1900), il se distingue par une approche exigeante de ses vers, qui soulignent la prééminence du langage. Ses célèbres Cahiers témoignent de cette volonté réflexive « totale », y traitant de psychologie, de création littéraire, d'esthétique, ou de l'avenir des civilisations. Il meurt à Paris le 20 juillet 1945.
Voir aussi : Poésie - Psychologie - Paul Valéry - Histoire de la Littérature
1873
30 octobre
Naissance du père de la Révolution mexicaine, Madero
Naissance à San Pedro Coahulla de l'homme d'Etat mexicain Francisco Indalecio Madero, surnommé « el apóstol de la Revolución » (« l'apôtre de la révolution »). Son élection à la tête de la présidence de la République, le 6 novembre 1911, avec le soutien des Etats-Unis, mit fin au pouvoir du général Porfirio Díaz, gouvernance forte (connue sous le nom de « porfiriat ») qu'il occupait depuis 1876. Artisan des libertés démocratiques et des réformes sociales radicales, il ne put malgré tout tenir tête aux forces révolutionnaires des successeurs de Díaz (dont son neveu, Felix, et le général Victoriano Huerta), et fut assassiné le 22 février 1913, à Mexico.
Voir aussi : Révolution - Mexique - Réformes - Histoire de la Démocratie - Porfirio diaz - Histoire de la Politique
1894
30 octobre
Naissance de Jean Rostand
Fils d'Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, Jean Rostand naît le 30 octobre 1894. Il mène de front plusieurs ambitions en tant que biologiste, moraliste, philosophe et historien des sciences. Spécialiste de l'hérédité, il met en garde contre les apprentis sorciers, représentés par le courant eugéniste. Pacifiste, il milite contre l'armement atomique tout en provoquant l'admiration pour son honnêteté intellectuelle. Académicien en 1959, il poursuit son travail de vulgarisation jusqu'à son décès en septembre 1977.
Voir aussi : Edmond Rostand - Biologiste - Histoire des Sciences et techniques
1938
30 octobre
Orson Welles terrorise l'Amérique
Le réalisateur américain Orson Welles adapte le roman de science-fiction de H.G Wells "la guerre des mondes" à la radio. Le feuilleton, qui raconte l'invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS. Wells y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s'écrit: "I guess that it...That's the thing...Terrific...." La plupart des auditeurs prennent l'émission en cours et sont effrayés. Plusieurs milliers de personnes s'enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey. Orson Welles s'excusera devant toute l'Amérique quelques jours plus tard, toujours à la radio.
Voir aussi : Extra-terrestre - Orson Welles - Histoire de la Radio
1947
30 octobre
Naissance du GATT
Vingt trois pays signent à Genève le General Agreement on Tariffs and Trade (l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Cet accord vise à relancer le commerce international en abaissant les barrières douanières et à éviter ainsi de retomber dans le protectionnisme en vigueur avant la guerre. Reposant sur le principe du libre-échange, le GATT assure l’harmonisation tarifaire et quantitative douanière entre ses membres, bannissant toute discrimination commerciale et favorisant la transparence. Provisoire dans un premier temps, le GATT n’a pas le statut d’organisation internationale. Il sera remplacé, en 1995, par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1975
30 octobre
Juan-Carlos remplace le général Franco
Francisco Franco tombe très gravement malade. Il charge le Prince Juan Carlos d'Espagne d'assurer les pleins pouvoirs le temps de sa maladie. Le "caudillo" mourra le 20 novembre et le Juan Carlos sera proclamé roi d'Espagne.
Voir aussi : Roi - Franco - Juan Carlos - Histoire des Sacres
1980
30 octobre
Coluche: candidat à la présidentielle
Le comique Michel Colucci alias "Coluche" annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Il a réuni une centaine de journalistes au théâtre du gymnase, mais tous croient à une plaisanterie. Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Voir aussi : Election - Coluche - Histoire des Elections
1995
30 octobre
Encore un référendum de souveraineté québécoise rejeté
Les Québécois rejettent une fois de plus le projet de souveraineté de leur province ainsi que le partenariat économique et politique avec le reste du Canada. Une première tentative référendaire avait eu lieu en mai 1980, sous le gouvernement de René Lévesque et avait eu le même résultat. Mais cette fois-ci, le "non" est majoritaire à seulement 50,6% des voix. Ce résultat aboutira à la démission du premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. La question de la souveraineté québécoise n’est donc toujours pas résolue.
Voir aussi : Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1997
30 octobre
Lancement réussi pour Ariane V
Le deuxième tir d'Ariane V, le tir 502, est une véritable succès. Le lanceur européen n'avait pas réussi son premier lancement en juin 1996 et du être détruit après 37 secondes de vol. Le succès d'Ariane V permettra de mettre en orbite des satellites de télécommunication lourd et volumineux.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
2005
30 octobre
Naissance de l'infante Aliénor de Bourbon
Aliénor d’Espagne, fille de la princesse d’Asturie et de Philippe de Bourbon, héritier du trône d’Espagne naît à Madrid. La mère de l’Infante est une présentatrice télé plus connue sous le nom Letizia Ortiz, et qui a épousé le prince en 2004.
Voir aussi : Naissance - Letizia Ortiz - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 octobre
Signature de la paix de Lorris
Le comte de Toulouse Raimon VII et le roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Raimon VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis.
Voir aussi : Paix - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1422
30 octobre
Charles VII se confère le titre de roi de France
Désavouant le Traité de Troyes (1420) qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame roi de France à Mehun-sur-Yèvre (près de Bourges), en lieu et place du successeur légitime, Henry VI. Véritablement sacré à Reims (1429) par Jeanne d'Arc, qui venait de délivrer Orléans, son règne, durant lequel la France connut un net essor commercial et une réorganisation politique d'envergure, s'acheva en 1461. De son mariage avec Marie d'Anjou naquit Louis XI, qui lui succède.
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Henry v - Histoire de Reims - Louis XI - Histoire de la Politique
1632
30 octobre
Montmorency est décapité
Le gouverneur du Languedoc, Henri de Montmorency est exécuté dans la cour d'honneur du conseil municipal de Toulouse, le Capitole. Il est accusé de désobéissance au roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency avait fomenté un complot contre le cardinal avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il fut fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du roi s'enfuyait vers les Pays-Bas.
Voir aussi : Exécution - Louis XIII - Richelieu - Montmorency - Histoire de la Renaissance
1697
30 octobre
Une partie de Saint-Domingue cédée à la France
Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d’Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l’île d’Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l’île, appelé Santo Domingo. La France occupera le territoire jusqu’en 1803. Haïti proclamera son indépendance le 1er janvier 1804.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1762
30 octobre
Naissance d'André Chénier
André Marie de Chénier, alias André Chénier, est venu au monde dans la ville de Constantinople le 30 octobre 1762. Poète français, il est surtout connu pour avoir joué un rôle dans l'affaire de corruption du procès de Louis XVI. Arrêté en mars 1794, il est jugé puis pendu le 25 juillet de la même année.
Voir aussi : Louis XVI - Poète - Histoire de la Politique
1787
30 octobre
Décès de Ferdinando Galiani
L'économiste italien Ferdinando Galiani est né à Naples le 2 décembre 1728. Jeune érudit, il poursuit sa formation pour entrer dans les Ordres. Il est l'auteur du Traité de la Monnaie grâce auquel il se fait repérer par Charles IV de Naples. En 1759, il est nommé ambassadeur à Paris. Il côtoie alors les salons des Encyclopédistes, notamment Diderot, avec qui il entretient d'excellents rapports. Ecouté des plus grands monarques, il meurt le 30 octobre 1787.
Voir aussi : Diderot - économiste - Naples - Ferdinando Galiani - Histoire des Décès
1793
30 octobre
Interdiction des clubs féminins.
Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de la Convention - Interdiction - Histoire des Femmes
1794
30 octobre
Création de l'Ecole Nationale Supérieure
L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils devront séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS sera supprimée par Louis XVIII en 1822 puis réhabilitée. Elle accueille des étudiants issus de classes préparatoires et compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou Laurent Fabius.
Voir aussi : Création - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire des Institutions
1836
30 octobre
Coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte
Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Mais le manque d'organisation fait échouer la tentative de putsch. Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté et jugé. Au terme du procès, Louis-Napoléon sera acquitté.
Voir aussi : Coup d'Etat - Louis-Philippe - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire des Bourbons-Orléans
1839
30 octobre
Naissance d'Alfred Sisley
Alfred Sisley naît le 30 octobre 1839 à Paris. Issu de parents anglais, il entreprend des études de commerce qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à l'art. Il rencontre Renoir, Monet et Bazille avec qui il s'inscrit dans le mouvement impressionniste. Après des expositions personnelles peu fructueuses, il rencontre un succès en exposant à New York en 1886. Accablé par la mort de sa femme et le manque de reconnaissance, Alfred Sisley souffre également d'un cancer de la gorge. Il décède le 29 janvier 1899. Ses œuvres les plus célèbres sont "Vue du canal Saint-Martin" (1870), "Les berges de l'Oise" (1877-1878) ou encore "Les Petits Prés au printemps" (1880-1881).
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Peintre - Histoire de l'Impressionnisme - Histoire de la Peinture
1840
30 octobre
Election présidentielle américaine de 1840
Durant l'élection présidentielle américaine de 1840, trois partis s'opposent : le Parti Démocrate avec le président sortant, Martin Van Buren, le Parti Whig, représenté par le général William Henry Harrison, et enfin le Parti de la Liberté de James G. Birney. Les années de récession économique qui suivent la crise financière de 1837 entachent le bilan politique de Van Buren et mènent à l'élection d'Harrison. Celui-ci meurt d'une pneumonie un mois après son investiture.
Voir aussi : élection - Martin Van Buren - Présidentielle - Histoire des Elections
1871
30 octobre
Naissance de Paul Valéry
Naissance à Sète (Hérault) du poète, essayiste et épistémologiste français Paul Valéry. S'étant d'abord imaginé aux métiers de la mer, il est tenté par l'Ecole navale, mais est très tôt rattrapé par les lettres et la poésie, vocation que sa rencontre avec Mallarmé concrétisera. Rédacteur au ministère de la Guerre (1895), secrétaire chez Havas (1900), il se distingue par une approche exigeante de ses vers, qui soulignent la prééminence du langage. Ses célèbres Cahiers témoignent de cette volonté réflexive « totale », y traitant de psychologie, de création littéraire, d'esthétique, ou de l'avenir des civilisations. Il meurt à Paris le 20 juillet 1945.
Voir aussi : Poésie - Psychologie - Paul Valéry - Histoire de la Littérature
1873
30 octobre
Naissance du père de la Révolution mexicaine, Madero
Naissance à San Pedro Coahulla de l'homme d'Etat mexicain Francisco Indalecio Madero, surnommé « el apóstol de la Revolución » (« l'apôtre de la révolution »). Son élection à la tête de la présidence de la République, le 6 novembre 1911, avec le soutien des Etats-Unis, mit fin au pouvoir du général Porfirio Díaz, gouvernance forte (connue sous le nom de « porfiriat ») qu'il occupait depuis 1876. Artisan des libertés démocratiques et des réformes sociales radicales, il ne put malgré tout tenir tête aux forces révolutionnaires des successeurs de Díaz (dont son neveu, Felix, et le général Victoriano Huerta), et fut assassiné le 22 février 1913, à Mexico.
Voir aussi : Révolution - Mexique - Réformes - Histoire de la Démocratie - Porfirio diaz - Histoire de la Politique
1894
30 octobre
Naissance de Jean Rostand
Fils d'Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, Jean Rostand naît le 30 octobre 1894. Il mène de front plusieurs ambitions en tant que biologiste, moraliste, philosophe et historien des sciences. Spécialiste de l'hérédité, il met en garde contre les apprentis sorciers, représentés par le courant eugéniste. Pacifiste, il milite contre l'armement atomique tout en provoquant l'admiration pour son honnêteté intellectuelle. Académicien en 1959, il poursuit son travail de vulgarisation jusqu'à son décès en septembre 1977.
Voir aussi : Edmond Rostand - Biologiste - Histoire des Sciences et techniques
1938
30 octobre
Orson Welles terrorise l'Amérique
Le réalisateur américain Orson Welles adapte le roman de science-fiction de H.G Wells "la guerre des mondes" à la radio. Le feuilleton, qui raconte l'invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS. Wells y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s'écrit: "I guess that it...That's the thing...Terrific...." La plupart des auditeurs prennent l'émission en cours et sont effrayés. Plusieurs milliers de personnes s'enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey. Orson Welles s'excusera devant toute l'Amérique quelques jours plus tard, toujours à la radio.
Voir aussi : Extra-terrestre - Orson Welles - Histoire de la Radio
1947
30 octobre
Naissance du GATT
Vingt trois pays signent à Genève le General Agreement on Tariffs and Trade (l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Cet accord vise à relancer le commerce international en abaissant les barrières douanières et à éviter ainsi de retomber dans le protectionnisme en vigueur avant la guerre. Reposant sur le principe du libre-échange, le GATT assure l’harmonisation tarifaire et quantitative douanière entre ses membres, bannissant toute discrimination commerciale et favorisant la transparence. Provisoire dans un premier temps, le GATT n’a pas le statut d’organisation internationale. Il sera remplacé, en 1995, par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1975
30 octobre
Juan-Carlos remplace le général Franco
Francisco Franco tombe très gravement malade. Il charge le Prince Juan Carlos d'Espagne d'assurer les pleins pouvoirs le temps de sa maladie. Le "caudillo" mourra le 20 novembre et le Juan Carlos sera proclamé roi d'Espagne.
Voir aussi : Roi - Franco - Juan Carlos - Histoire des Sacres
1980
30 octobre
Coluche: candidat à la présidentielle
Le comique Michel Colucci alias "Coluche" annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Il a réuni une centaine de journalistes au théâtre du gymnase, mais tous croient à une plaisanterie. Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Voir aussi : Election - Coluche - Histoire des Elections
1995
30 octobre
Encore un référendum de souveraineté québécoise rejeté
Les Québécois rejettent une fois de plus le projet de souveraineté de leur province ainsi que le partenariat économique et politique avec le reste du Canada. Une première tentative référendaire avait eu lieu en mai 1980, sous le gouvernement de René Lévesque et avait eu le même résultat. Mais cette fois-ci, le "non" est majoritaire à seulement 50,6% des voix. Ce résultat aboutira à la démission du premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. La question de la souveraineté québécoise n’est donc toujours pas résolue.
Voir aussi : Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1997
30 octobre
Lancement réussi pour Ariane V
Le deuxième tir d'Ariane V, le tir 502, est une véritable succès. Le lanceur européen n'avait pas réussi son premier lancement en juin 1996 et du être détruit après 37 secondes de vol. Le succès d'Ariane V permettra de mettre en orbite des satellites de télécommunication lourd et volumineux.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
2005
30 octobre
Naissance de l'infante Aliénor de Bourbon
Aliénor d’Espagne, fille de la princesse d’Asturie et de Philippe de Bourbon, héritier du trône d’Espagne naît à Madrid. La mère de l’Infante est une présentatrice télé plus connue sous le nom Letizia Ortiz, et qui a épousé le prince en 2004.
Voir aussi : Naissance - Letizia Ortiz - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le référendum de 1995 au Québec, tenu le 30 octobre 1995, invitait les Québécois à se prononcer pour une seconde fois, sur la souveraineté au Québec. Il fut rejeté par 50,58 % des votants. Le référendum québécois de 1980 et le référendum pancanadien de 1992 (portant sur l'accord de Charlottetown) traitaient tous deux de sujets similaires et furent également rejetés.
Formulée par le parti majoritaire à l'Assemblée nationale, le Parti québécois, la question référendaire de 1995 était :
« Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? »
L'entente du 12 juin 1995 avait été discutée et acceptée par le Parti québécois, le Bloc québécois et l'Action démocratique du Québec. Le texte de l'entente avait été envoyé aux électeurs par la poste durant la campagne référendaire. La loi référendaire indiquait que les négociations avec le Canada et les autres provinces ne devaient pas durer au-delà du 30 octobre 1996, sauf décision de l'Assemblée nationale québécoise.
À 50,58 % des 4,7 millions de votes exprimés (sur un peu plus de 5 millions d'électeurs, soit 93,5 % des électeurs, un taux de participation record au Québec), la réponse est « non ». L'écart est de 54 288 voix.
En mai 1980, un premier référendum portant sur la souveraineté-association était organisé par le Parti québécois, élu en 1976. Avec une participation de 85,6 % des électeurs, 60 % des électeurs se prononçait contre le projet du premier ministre René Lévesque.
Le camp souverainiste-associationiste défait, les partisans du statu quo et les nationalistes-fédéralistes du Québec tenteront à leur tour de trouver une solution au problème constitutionnel canadien, sans issue depuis 1931.
En septembre 1980, le premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau organise une conférence constitutionnelle qui se termine par un échec, comme toutes les conférences précédentes. Un mois plus tard, le 2 octobre 1980, le gouvernement fédéral de Trudeau présente un plan de rapatriement constitutionnel unilatéral. Le plan fédéral est mal accueilli par la majorité des premiers ministres provinciaux. Le 16 avril 1981, les premiers ministres de huit provinces se rencontrent à Québec afin de rendre public leur propre projet constitutionnel.
Trois provinces, le Québec, le Manitoba et Terre-Neuve contestent le projet de rapatriement unilatéral de Trudeau devant leur cour d'appel respective. Le Québec portera sa cause légale jusqu'en Cour suprême. En septembre 1981, les neuf juges du plus haut tribunal canadien rendent compte de leur verdict : le rapatriement unilatéral est légal, mais selon six des neuf juges, contraire aux conventions constitutionnelles. Le jugement force le gouvernement fédéral à obtenir l'appui des provinces, ce qu'il réussira à faire avec les neuf provinces anglophones, mais pas le Québec.
La nouvelle loi constitutionnelle est promulguée le 17 avril 1982. Le Parlement du Québec ne ratifie pas le document.
En 1984, le chef des progressistes-conservateurs fédéraux, Brian Mulroney, est élu en promettant de faire rentrer le Québec dans la famille canadienne « dans l'honneur et l'enthousiasme ». Trois ans plus tard, le nouveau gouvernement canadien proposera une offre au Québec qui deviendra l'Accord du lac Meech. L'Accord s'effondre en 1990, malgré l'appui du Québec qui s'y voyait reconnaître comme société distincte à l'intérieur d'un Canada renouvelé. Les sondages de l'époque démontrent un appui record à l'indépendance du Québec; près de 72% des Québécois sont pour. Même le premier ministre libéral du Québec, Robert Bourassa, prononce son fameux discours nationaliste sur la société distincte à l'Assemblée Nationale.
Puis, Bourassa signe une nouvelle entente, l'accord de Charlottetown, le 28 août 1992. Par référendum, les Québécois et les Canadiens la rejetteront le 26 octobre 1992.
En septembre 1994, le Parti libéral du Québec (fédéraliste) est battu aux élections législatives par le Parti québécois (souverainiste). Les élections accordent respectivement 47 sièges et 44,3 % des voix au PLQ, contre 77 sièges et 44,7 % des voix au PQ. Parmi les promesses faites par le Parti québécois du nouveau premier ministre Jacques Parizeau se trouve l'organisation dans l'année qui suit d'un référendum sur la souveraineté du Québec.
Principaux porte-parole du camp du OUI : le premier ministre du Québec et chef du Comité pour le OUI, Jacques Parizeau, le chef du Bloc québécois et Chef de l'Opposition à la Chambre des Communes à Ottawa, Lucien Bouchard, et le chef du parti de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont.
Principaux porte-parole du camp du NON : le chef du Parti libéral du Québec, Chef de l'Opposition à l'Assemblée nationale du Québec et chef du Comité pour le NON, Daniel Johnson, qui sera vite mis de côté au profit du Premier ministre du Canada, Jean Chrétien.
Alors que les sondages montraient une victoire du NON en début de campagne, le camp du OUI montre une forte montée qui sera attribuée par plusieurs commentateurs des médias à la place de plus en plus importante que prend Lucien Bouchard. Les sondages de l'époque démontrent que plusieurs Québécois le considéraient plus charismatique.
Des sondages à partir de la mi-octobre montrent même le OUI majoritaire, ce qui intensifiera la campagne fédéraliste. Jean Chrétien devra alors s'impliquer plus activement dans la campagne. Cette intensification culminera alors que des autobus et des avions seront nolisés afin de rassembler plusieurs milliers de Canadiens de toutes les autres provinces à Montréal le 27 octobre 1995, pour manifester pour un appui au NON et leur « amour pour le Québec ».
Les chroniqueurs politiques restent divisés sur les réelles conséquences de ce rassemblement : certains croient que des tenants du OUI ont été ébranlés par cette manifestation de solidarité et ont été amenés à voter NON, donc que cela aurait directement causé la victoire de cette option ; d'autres croient que plusieurs Québécois l'ont vue comme une intrusion du reste du Canada dans une affaire qui ne concerne qu'eux, ce qui les aurait amené à voter OUI ; finalement, plusieurs considèrent qu'une combinaison de ces effets est possible.
Parmi les arguments des deux camps figurent :
l'importance du Québec dans la Confédération : 1/4 de l'économie, 31 % du PIB, 1/4 de la population,
le statut des francophones. Jean Chrétien promet un statut de « société distincte » au Québec.
Dans les jours qui précèdent le scrutin, des transferts de capitaux sont signalés, allant du Québec vers l'Ontario. Le dollar canadien baisse face au dollar des États-Unis.
Aux États-Unis, le secrétaire d'État Warren Christopher affirme que les liens commerciaux avec le Canada ne sont pas acquis pour le pays qui succèderait à la Confédération canadienne advenant l'indépendance du Québec
Globalement, 50,58 % des électeurs qui se sont déplacés (participation de 4,7 millions sur 5 millions d'inscrits) votent contre le projet de souveraineté.
Non : 2 362 648 (50,58 %)
Oui : 2 308 360 (49,42 %)
▲
Pour la première fois, les Québécois francophones donnent un appui majoritaire au projet du mouvement souverainiste avec 60 % des votes enregistrés, toute origine ethnique confondue. En 1980, l'appui n'était que de 50 %.
Chez les allophones et encore plus les anglophones, l'appui au OUI est très faible ou nul, tout comme en 1980. Mis à part un appui substantiel venant des communautés haïtienne, sud-américaine, et maghrébine, les non-francophones votent NON.
L'analyse des votes des autochtones du Québec montrent que les Inuits et les Cris de la Baie James s'opposent majoritairement au projet souverainiste : 95 % de NON ont été enregistrés dans les deux communautés. L'appui est plus élevé chez les membres des autres nations autochtones qui n'ont pas un territoire à cheval entre la frontière du Québec et de l'Ontario, par exemple les Innus et les Hurons-Wendat.
Pour la suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C ... u%C3%A9bec
Formulée par le parti majoritaire à l'Assemblée nationale, le Parti québécois, la question référendaire de 1995 était :
« Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? »
L'entente du 12 juin 1995 avait été discutée et acceptée par le Parti québécois, le Bloc québécois et l'Action démocratique du Québec. Le texte de l'entente avait été envoyé aux électeurs par la poste durant la campagne référendaire. La loi référendaire indiquait que les négociations avec le Canada et les autres provinces ne devaient pas durer au-delà du 30 octobre 1996, sauf décision de l'Assemblée nationale québécoise.
À 50,58 % des 4,7 millions de votes exprimés (sur un peu plus de 5 millions d'électeurs, soit 93,5 % des électeurs, un taux de participation record au Québec), la réponse est « non ». L'écart est de 54 288 voix.
En mai 1980, un premier référendum portant sur la souveraineté-association était organisé par le Parti québécois, élu en 1976. Avec une participation de 85,6 % des électeurs, 60 % des électeurs se prononçait contre le projet du premier ministre René Lévesque.
Le camp souverainiste-associationiste défait, les partisans du statu quo et les nationalistes-fédéralistes du Québec tenteront à leur tour de trouver une solution au problème constitutionnel canadien, sans issue depuis 1931.
En septembre 1980, le premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau organise une conférence constitutionnelle qui se termine par un échec, comme toutes les conférences précédentes. Un mois plus tard, le 2 octobre 1980, le gouvernement fédéral de Trudeau présente un plan de rapatriement constitutionnel unilatéral. Le plan fédéral est mal accueilli par la majorité des premiers ministres provinciaux. Le 16 avril 1981, les premiers ministres de huit provinces se rencontrent à Québec afin de rendre public leur propre projet constitutionnel.
Trois provinces, le Québec, le Manitoba et Terre-Neuve contestent le projet de rapatriement unilatéral de Trudeau devant leur cour d'appel respective. Le Québec portera sa cause légale jusqu'en Cour suprême. En septembre 1981, les neuf juges du plus haut tribunal canadien rendent compte de leur verdict : le rapatriement unilatéral est légal, mais selon six des neuf juges, contraire aux conventions constitutionnelles. Le jugement force le gouvernement fédéral à obtenir l'appui des provinces, ce qu'il réussira à faire avec les neuf provinces anglophones, mais pas le Québec.
La nouvelle loi constitutionnelle est promulguée le 17 avril 1982. Le Parlement du Québec ne ratifie pas le document.
En 1984, le chef des progressistes-conservateurs fédéraux, Brian Mulroney, est élu en promettant de faire rentrer le Québec dans la famille canadienne « dans l'honneur et l'enthousiasme ». Trois ans plus tard, le nouveau gouvernement canadien proposera une offre au Québec qui deviendra l'Accord du lac Meech. L'Accord s'effondre en 1990, malgré l'appui du Québec qui s'y voyait reconnaître comme société distincte à l'intérieur d'un Canada renouvelé. Les sondages de l'époque démontrent un appui record à l'indépendance du Québec; près de 72% des Québécois sont pour. Même le premier ministre libéral du Québec, Robert Bourassa, prononce son fameux discours nationaliste sur la société distincte à l'Assemblée Nationale.
Puis, Bourassa signe une nouvelle entente, l'accord de Charlottetown, le 28 août 1992. Par référendum, les Québécois et les Canadiens la rejetteront le 26 octobre 1992.
En septembre 1994, le Parti libéral du Québec (fédéraliste) est battu aux élections législatives par le Parti québécois (souverainiste). Les élections accordent respectivement 47 sièges et 44,3 % des voix au PLQ, contre 77 sièges et 44,7 % des voix au PQ. Parmi les promesses faites par le Parti québécois du nouveau premier ministre Jacques Parizeau se trouve l'organisation dans l'année qui suit d'un référendum sur la souveraineté du Québec.
Principaux porte-parole du camp du OUI : le premier ministre du Québec et chef du Comité pour le OUI, Jacques Parizeau, le chef du Bloc québécois et Chef de l'Opposition à la Chambre des Communes à Ottawa, Lucien Bouchard, et le chef du parti de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont.
Principaux porte-parole du camp du NON : le chef du Parti libéral du Québec, Chef de l'Opposition à l'Assemblée nationale du Québec et chef du Comité pour le NON, Daniel Johnson, qui sera vite mis de côté au profit du Premier ministre du Canada, Jean Chrétien.
Alors que les sondages montraient une victoire du NON en début de campagne, le camp du OUI montre une forte montée qui sera attribuée par plusieurs commentateurs des médias à la place de plus en plus importante que prend Lucien Bouchard. Les sondages de l'époque démontrent que plusieurs Québécois le considéraient plus charismatique.
Des sondages à partir de la mi-octobre montrent même le OUI majoritaire, ce qui intensifiera la campagne fédéraliste. Jean Chrétien devra alors s'impliquer plus activement dans la campagne. Cette intensification culminera alors que des autobus et des avions seront nolisés afin de rassembler plusieurs milliers de Canadiens de toutes les autres provinces à Montréal le 27 octobre 1995, pour manifester pour un appui au NON et leur « amour pour le Québec ».
Les chroniqueurs politiques restent divisés sur les réelles conséquences de ce rassemblement : certains croient que des tenants du OUI ont été ébranlés par cette manifestation de solidarité et ont été amenés à voter NON, donc que cela aurait directement causé la victoire de cette option ; d'autres croient que plusieurs Québécois l'ont vue comme une intrusion du reste du Canada dans une affaire qui ne concerne qu'eux, ce qui les aurait amené à voter OUI ; finalement, plusieurs considèrent qu'une combinaison de ces effets est possible.
Parmi les arguments des deux camps figurent :
l'importance du Québec dans la Confédération : 1/4 de l'économie, 31 % du PIB, 1/4 de la population,
le statut des francophones. Jean Chrétien promet un statut de « société distincte » au Québec.
Dans les jours qui précèdent le scrutin, des transferts de capitaux sont signalés, allant du Québec vers l'Ontario. Le dollar canadien baisse face au dollar des États-Unis.
Aux États-Unis, le secrétaire d'État Warren Christopher affirme que les liens commerciaux avec le Canada ne sont pas acquis pour le pays qui succèderait à la Confédération canadienne advenant l'indépendance du Québec
Globalement, 50,58 % des électeurs qui se sont déplacés (participation de 4,7 millions sur 5 millions d'inscrits) votent contre le projet de souveraineté.
Non : 2 362 648 (50,58 %)
Oui : 2 308 360 (49,42 %)
▲
Pour la première fois, les Québécois francophones donnent un appui majoritaire au projet du mouvement souverainiste avec 60 % des votes enregistrés, toute origine ethnique confondue. En 1980, l'appui n'était que de 50 %.
Chez les allophones et encore plus les anglophones, l'appui au OUI est très faible ou nul, tout comme en 1980. Mis à part un appui substantiel venant des communautés haïtienne, sud-américaine, et maghrébine, les non-francophones votent NON.
L'analyse des votes des autochtones du Québec montrent que les Inuits et les Cris de la Baie James s'opposent majoritairement au projet souverainiste : 95 % de NON ont été enregistrés dans les deux communautés. L'appui est plus élevé chez les membres des autres nations autochtones qui n'ont pas un territoire à cheval entre la frontière du Québec et de l'Ontario, par exemple les Innus et les Hurons-Wendat.
Pour la suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C ... u%C3%A9bec
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1411
31 octobre
Traité de ségovie : le Portugal reconnu par la Castille
Par le traité de paix d'Ayton-Ségovie, la Castille reconnaît le Portugal, mettant un terme à la crise dynastique de 1383-1385. La mort de Ferdinand Ier du Portugal, en 1383, laisse planer les tentatives d'annexion du royaume par la Couronne de Castille, représentée par le successeur nominal, Jean Ier (1358-1390). Prétentions réfutées par le demi-frère de Ferdinand le Beau et futur Jean Ier le Bon (1358-1433), Grand-maître de l'Ordre d'Aziz, qui s'empare du trône après sa victoire écrasante sur les armées castillanes à Aljubarrota (14 août 1385).
Voir aussi : Portugal - Castille - Histoire de la Diplomatie
1512
31 octobre
Inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine
L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.
Voir aussi : Consécration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Chrétienté
1517
31 octobre
Les 95 thèses de Martin Luther
Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce la pratique des "indulgences" qui promettent aux fidèles d'accéder plus rapidement au paradis contre le paiement d'un tribut au clergé. Il affirme aussi que les prêtres peuvent être mariés et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont jetées. Les thèses de Luther seront diffusées à travers l'Allemagne sans son accord. Elles finiront brûlées par le pape Léon X en juin 1520.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1632
31 octobre
Naissance du peintre baroque hollandais Johannes Vermeer
Johannes Vermeer est né à Delft, en Hollande, le 31 octobre 1632. C'est l'un des peintres néerlandais les plus célèbres de l'époque baroque. Spécialisé dans la peinture de genre, son ½uvre comprend quelques 45 tableaux représentant des scènes de la vie domestique et des sujets religieux, dont 35 seulement lui sont attribuées avec certitude. On lui doit notamment les toiles célèbres de "La Laitière", "L'Astronome" et "La jeune fille à la perle". Vermeer est réputé pour son art de la perspective, ses couleurs inimitables et son traitement de la lumière, laquelle entre souvent dans les intérieurs intimes par une fenêtre à gauche du sujet. Contemporain de Rembrandt, il mourra en 1675 à Delft.
Voir aussi : Rembrandt - Delft - Histoire de l'Art
1661
31 octobre
Début du règne de Fäzil Ahmet Pacha Köprülü
Le 31 octobre 1661, Fäzil Ahmet Pacha Köprülü succède à son père, Mehmet, et devient le plus jeune grand vizir de toute l'histoire de la Turquie. Né en 1635, Fäzil se montre moins brutal que son père, mais tout aussi implacable. Durant son règne, le royaume atteint son apogée et remporte de nombreuses campagnes militaires, comme l'invasion de la Hongrie en 1663. Il meurt le 6 novembre 1676 après plusieurs campagnes en Pologne.
Voir aussi : Hongrie - Turquie - Grand vizir - Histoire de la Politique
1705
31 octobre
Naissance du futur pape Clément XIV
Giovanni Vincenzo Ganganelli naît le 31 octobre 1705, près de Rimini. Il est fait cardinal en 1759. Sous le nom de Clément XIV, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Malgré lui, il doit supprimer la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773. Il reste un pape très populaire, en particulier parmi les juifs, dont il était le protecteur.
Voir aussi : Naissance - Pape - Clément XIV - Histoire de la Chrétienté
1731
31 octobre
Expulsion des Luthériens de Salzbourg en Autriche par le prince-archevêque de la ville
Le 31 octobre 1731, la ville catholique de Salzbourg fixe un édit d'expulsion de la communauté protestante luthérienne qui sera publié le 11 novembre. Démarre alors une vague d'émigration appelée "La Grande émigration ". Les protestants quittent la ville en masse. On en comptera 22 000 soit un cinquième de la population de la ville. Ils seront accueillis en Prusse orientale à Berlin et Leipzig par Frédéric-Guillaume Ier (1688-1740). Ils s'installeront comme paysans sur ces terres.
Voir aussi : Autriche - Histoire des Protestants - Expulsion - Histoire de la Chrétienté
1784
31 octobre
Révolte paysanne en Transylvanie
Entre le 31 octobre et la 2 novembre 1784 eut lieu la révolte des paysans roumains contre le système de servage. Cette révolte paysanne fut dirigée de Transylvanie par Vasile Niclas Horea, Jon Clo?ca et Crisan. A l'époque, cette région roumaine est sous le joug de l'Empire autrichien des Habsbourg. Les principales revendications portent sur l'abolition de la servitude et sur les inégalités citoyennes trop fortes entre les Roumains et les autres ethnies de Transylvanie (Magyars, Saxons, Sicules).
Voir aussi : Révolte - Habsbourg - Transylvanie - Paysans - Roumanie - Histoire de la Politique
1887
31 octobre
Naissance de Tchang Kaï-chek
Le 31 octobre 1887 marque la naissance de Tchang Kaï-chek, célèbre militaire et homme politique chinois. Il rejoint dès 1906, l'alliance révolutionnaire de Sun Yat-sen, son prédécesseur au Kuomintang. Allié aux communistes, il impulse l'Expédition du Nord pour soumettre les seigneurs de la guerre à son autorité, installée à Canton. Chef de gouvernement en alternance et président de la première République chinoise à Taïwan, il lutta contre les communistes de Mao jusqu'à sa mort le 5 avril 1975.
Voir aussi : Chine - Mao - Tchang Kaï-Chek - Histoire de Taïwan - Histoire de Canton - Histoire de la Politique
1929
31 octobre
Avènement du cinéma parlant en France
Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon. Il a été tourné à Londres en quinze jours.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1951
31 octobre
Les volontaires Chinois interviennent en Corée
Alors que les troupes de l’ONU pénètrent au cœur du territoire nord-coréen, la Chine intervient officieusement par l’intermédiaire de ses volontaires. Aguerris par 20 ans de guerre civile et sino-japonaise, ceux-ci mettent en déroute les troupes occidentales jusqu’à la reprise de Séoul. Les Etats-Unis répliqueront par des bombardements massifs et par la proposition de MacArthur d’attaquer la Chine. Finalement, ce dernier sera relevé de ses fonctions et la guerre s’enlisera autour du 38ème parallèle.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1956
31 octobre
Le premier avion attérit au pôle sud
Le "Que sera, sera" un LC-47 piloté par l'Amiral George J.Dufek est la premier avion à se poser sur le pôle nord. Dufek devient le premier américain à fouler le sol de l'Antarctique.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Pôle Sud - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1956
31 octobre
Intervention Franco-britannique contre l'Egypte
Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Nasser - Histoire du Canal de Suez - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Nationalisation - Histoire de la Politique
1959
31 octobre
Prix de l'humour noir décerné à "Zazie dans le métro"
Le roman qui consacrera la carrière littéraire de Raymond Queneau est édité et récompensé par le prix de l'Humour noir. L’œuvre remporte un succès immédiat auprès du grand public et des critiques. Il met en scène une jeune fille du peuple, qui, désireuse de prendre le métro parisien, se voit contrainte à traverser la ville à pied. Elle rencontre alors de nombreux personnages farfelus. Ce roman apparaît ainsi comme une quête initiatique burlesque. Le personnage de Zazie sera repris au cinéma par Louis Malle l’année suivante.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1984
31 octobre
Assassinat d'Indira Gandhi
Le Premier ministre Indien est assassinée par deux extrémistes sikhs de sa garde personnelle. Avec ce geste, les Sikhs veulent venger leur peuple fortement réprimé par l'armée indienne lors de "la révolte des sikhs" en 1983. Immédiatement après le décès d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est nommé successeur provisoire.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats
1988
31 octobre
Le duel Prost / Senna tourne à l'avantage du Brésilien
Au terme d’une lutte effrénée des deux concurrents de McLaren, Senna parvient à faire une course exceptionnelle au Japon qui lui permet de devenir champion du monde. Alors que suite à des difficultés au départ, il se retrouvait 14ème au premier virage, il dépassait alors tous ses adversaires avant de fondre sur Prost. Ce-dernier empochera le dernier grand prix mais l’avance de Senna était déjà suffisamment importante. C’est le début de trois années d’âpre compétition entre les deux concurents.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques
1992
31 octobre
Le Vatican réhabilite Galilée
Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Galilée - Réhabilitation - Histoire de la Chrétienté
1993
31 octobre
Premier départ de la transat Jacques Vabre
Treize voiliers, multicoques et monocoques, s’élancent dans la première édition de cette course atlantique en solitaire. Son parcours suit la route commerciale du café entre le Havre et Carthagène, en Colombie. La course s’organise dans la continuation d’une transat française courue en double en 1979, 1983 et 1989. Elle aura lieu tous les deux ans. Paul Vatine remportera cette nouvelle édition mais disparaîtra en mer lors de la transat de 1999. Dès 1995, l’épreuve sponsorisée connaîtra des modifications : elle se courra désormais en double. En 2001, la ligne d’arrivée ne sera pas Carthagène mais Salvador de Bahia, au Brésil.
Voir aussi : Course - Histoire de l'Atlantique - Le Havre - Transat - Histoire de la Voile
1999
31 octobre
Lomu ne suffit plus
La France crée la surprise en terrassant les All-Blacks en demi finale, 43-31. Menée 24-10 à la 45ème minute, la France enchaîne deux pénalités et deux drops grâce au pied de Lamaison. Suivent trois essais de Christophe Dominici, Richard Dourthe puis Philippe Bernat-Salles. En un quart d’heure, les Bleus inscrivent 26 points aux Blacks sans en encaisser un. Après s’être débarrassée des Australiens pour échouer en finale contre les Blacks en 1987, la France s’offre sa deuxième finale de la coupe du monde grâce à cette extraordinaire deuxième mi-temps. Malheureusement, c’est alors contre les Australiens qu’elle se casse les dents.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
31 octobre
Traité de ségovie : le Portugal reconnu par la Castille
Par le traité de paix d'Ayton-Ségovie, la Castille reconnaît le Portugal, mettant un terme à la crise dynastique de 1383-1385. La mort de Ferdinand Ier du Portugal, en 1383, laisse planer les tentatives d'annexion du royaume par la Couronne de Castille, représentée par le successeur nominal, Jean Ier (1358-1390). Prétentions réfutées par le demi-frère de Ferdinand le Beau et futur Jean Ier le Bon (1358-1433), Grand-maître de l'Ordre d'Aziz, qui s'empare du trône après sa victoire écrasante sur les armées castillanes à Aljubarrota (14 août 1385).
Voir aussi : Portugal - Castille - Histoire de la Diplomatie
1512
31 octobre
Inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine
L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.
Voir aussi : Consécration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Chrétienté
1517
31 octobre
Les 95 thèses de Martin Luther
Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce la pratique des "indulgences" qui promettent aux fidèles d'accéder plus rapidement au paradis contre le paiement d'un tribut au clergé. Il affirme aussi que les prêtres peuvent être mariés et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont jetées. Les thèses de Luther seront diffusées à travers l'Allemagne sans son accord. Elles finiront brûlées par le pape Léon X en juin 1520.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1632
31 octobre
Naissance du peintre baroque hollandais Johannes Vermeer
Johannes Vermeer est né à Delft, en Hollande, le 31 octobre 1632. C'est l'un des peintres néerlandais les plus célèbres de l'époque baroque. Spécialisé dans la peinture de genre, son ½uvre comprend quelques 45 tableaux représentant des scènes de la vie domestique et des sujets religieux, dont 35 seulement lui sont attribuées avec certitude. On lui doit notamment les toiles célèbres de "La Laitière", "L'Astronome" et "La jeune fille à la perle". Vermeer est réputé pour son art de la perspective, ses couleurs inimitables et son traitement de la lumière, laquelle entre souvent dans les intérieurs intimes par une fenêtre à gauche du sujet. Contemporain de Rembrandt, il mourra en 1675 à Delft.
Voir aussi : Rembrandt - Delft - Histoire de l'Art
1661
31 octobre
Début du règne de Fäzil Ahmet Pacha Köprülü
Le 31 octobre 1661, Fäzil Ahmet Pacha Köprülü succède à son père, Mehmet, et devient le plus jeune grand vizir de toute l'histoire de la Turquie. Né en 1635, Fäzil se montre moins brutal que son père, mais tout aussi implacable. Durant son règne, le royaume atteint son apogée et remporte de nombreuses campagnes militaires, comme l'invasion de la Hongrie en 1663. Il meurt le 6 novembre 1676 après plusieurs campagnes en Pologne.
Voir aussi : Hongrie - Turquie - Grand vizir - Histoire de la Politique
1705
31 octobre
Naissance du futur pape Clément XIV
Giovanni Vincenzo Ganganelli naît le 31 octobre 1705, près de Rimini. Il est fait cardinal en 1759. Sous le nom de Clément XIV, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Malgré lui, il doit supprimer la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773. Il reste un pape très populaire, en particulier parmi les juifs, dont il était le protecteur.
Voir aussi : Naissance - Pape - Clément XIV - Histoire de la Chrétienté
1731
31 octobre
Expulsion des Luthériens de Salzbourg en Autriche par le prince-archevêque de la ville
Le 31 octobre 1731, la ville catholique de Salzbourg fixe un édit d'expulsion de la communauté protestante luthérienne qui sera publié le 11 novembre. Démarre alors une vague d'émigration appelée "La Grande émigration ". Les protestants quittent la ville en masse. On en comptera 22 000 soit un cinquième de la population de la ville. Ils seront accueillis en Prusse orientale à Berlin et Leipzig par Frédéric-Guillaume Ier (1688-1740). Ils s'installeront comme paysans sur ces terres.
Voir aussi : Autriche - Histoire des Protestants - Expulsion - Histoire de la Chrétienté
1784
31 octobre
Révolte paysanne en Transylvanie
Entre le 31 octobre et la 2 novembre 1784 eut lieu la révolte des paysans roumains contre le système de servage. Cette révolte paysanne fut dirigée de Transylvanie par Vasile Niclas Horea, Jon Clo?ca et Crisan. A l'époque, cette région roumaine est sous le joug de l'Empire autrichien des Habsbourg. Les principales revendications portent sur l'abolition de la servitude et sur les inégalités citoyennes trop fortes entre les Roumains et les autres ethnies de Transylvanie (Magyars, Saxons, Sicules).
Voir aussi : Révolte - Habsbourg - Transylvanie - Paysans - Roumanie - Histoire de la Politique
1887
31 octobre
Naissance de Tchang Kaï-chek
Le 31 octobre 1887 marque la naissance de Tchang Kaï-chek, célèbre militaire et homme politique chinois. Il rejoint dès 1906, l'alliance révolutionnaire de Sun Yat-sen, son prédécesseur au Kuomintang. Allié aux communistes, il impulse l'Expédition du Nord pour soumettre les seigneurs de la guerre à son autorité, installée à Canton. Chef de gouvernement en alternance et président de la première République chinoise à Taïwan, il lutta contre les communistes de Mao jusqu'à sa mort le 5 avril 1975.
Voir aussi : Chine - Mao - Tchang Kaï-Chek - Histoire de Taïwan - Histoire de Canton - Histoire de la Politique
1929
31 octobre
Avènement du cinéma parlant en France
Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon. Il a été tourné à Londres en quinze jours.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1951
31 octobre
Les volontaires Chinois interviennent en Corée
Alors que les troupes de l’ONU pénètrent au cœur du territoire nord-coréen, la Chine intervient officieusement par l’intermédiaire de ses volontaires. Aguerris par 20 ans de guerre civile et sino-japonaise, ceux-ci mettent en déroute les troupes occidentales jusqu’à la reprise de Séoul. Les Etats-Unis répliqueront par des bombardements massifs et par la proposition de MacArthur d’attaquer la Chine. Finalement, ce dernier sera relevé de ses fonctions et la guerre s’enlisera autour du 38ème parallèle.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1956
31 octobre
Le premier avion attérit au pôle sud
Le "Que sera, sera" un LC-47 piloté par l'Amiral George J.Dufek est la premier avion à se poser sur le pôle nord. Dufek devient le premier américain à fouler le sol de l'Antarctique.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Pôle Sud - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1956
31 octobre
Intervention Franco-britannique contre l'Egypte
Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Nasser - Histoire du Canal de Suez - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Nationalisation - Histoire de la Politique
1959
31 octobre
Prix de l'humour noir décerné à "Zazie dans le métro"
Le roman qui consacrera la carrière littéraire de Raymond Queneau est édité et récompensé par le prix de l'Humour noir. L’œuvre remporte un succès immédiat auprès du grand public et des critiques. Il met en scène une jeune fille du peuple, qui, désireuse de prendre le métro parisien, se voit contrainte à traverser la ville à pied. Elle rencontre alors de nombreux personnages farfelus. Ce roman apparaît ainsi comme une quête initiatique burlesque. Le personnage de Zazie sera repris au cinéma par Louis Malle l’année suivante.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1984
31 octobre
Assassinat d'Indira Gandhi
Le Premier ministre Indien est assassinée par deux extrémistes sikhs de sa garde personnelle. Avec ce geste, les Sikhs veulent venger leur peuple fortement réprimé par l'armée indienne lors de "la révolte des sikhs" en 1983. Immédiatement après le décès d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est nommé successeur provisoire.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats
1988
31 octobre
Le duel Prost / Senna tourne à l'avantage du Brésilien
Au terme d’une lutte effrénée des deux concurrents de McLaren, Senna parvient à faire une course exceptionnelle au Japon qui lui permet de devenir champion du monde. Alors que suite à des difficultés au départ, il se retrouvait 14ème au premier virage, il dépassait alors tous ses adversaires avant de fondre sur Prost. Ce-dernier empochera le dernier grand prix mais l’avance de Senna était déjà suffisamment importante. C’est le début de trois années d’âpre compétition entre les deux concurents.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques
1992
31 octobre
Le Vatican réhabilite Galilée
Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Galilée - Réhabilitation - Histoire de la Chrétienté
1993
31 octobre
Premier départ de la transat Jacques Vabre
Treize voiliers, multicoques et monocoques, s’élancent dans la première édition de cette course atlantique en solitaire. Son parcours suit la route commerciale du café entre le Havre et Carthagène, en Colombie. La course s’organise dans la continuation d’une transat française courue en double en 1979, 1983 et 1989. Elle aura lieu tous les deux ans. Paul Vatine remportera cette nouvelle édition mais disparaîtra en mer lors de la transat de 1999. Dès 1995, l’épreuve sponsorisée connaîtra des modifications : elle se courra désormais en double. En 2001, la ligne d’arrivée ne sera pas Carthagène mais Salvador de Bahia, au Brésil.
Voir aussi : Course - Histoire de l'Atlantique - Le Havre - Transat - Histoire de la Voile
1999
31 octobre
Lomu ne suffit plus
La France crée la surprise en terrassant les All-Blacks en demi finale, 43-31. Menée 24-10 à la 45ème minute, la France enchaîne deux pénalités et deux drops grâce au pied de Lamaison. Suivent trois essais de Christophe Dominici, Richard Dourthe puis Philippe Bernat-Salles. En un quart d’heure, les Bleus inscrivent 26 points aux Blacks sans en encaisser un. Après s’être débarrassée des Australiens pour échouer en finale contre les Blacks en 1987, la France s’offre sa deuxième finale de la coupe du monde grâce à cette extraordinaire deuxième mi-temps. Malheureusement, c’est alors contre les Australiens qu’elle se casse les dents.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Johannes ou Jan Vermeer, né à Delft le 31 octobre 1632, et enterré dans cette même ville le 16 décembre 1675, est un peintre baroque néerlandais (Provinces-Unies) parmi les plus célèbres du siècle d’or. Il réalisa surtout, dans un style raffiné, des peintures de genre, principalement des intérieurs montrant des scènes de la vie domestique.
La carrière de Vermeer fut relativement courte et son œuvre de faible ampleur : en vingt ans, il n’a guère peint plus de quarante-cinq tableaux dont quelques-uns ont disparu : aujourd’hui, seuls trente-cinq lui sont attribués avec certitude, et deux font encore l’objet de discussions.
Dans la cité hollandaise rattachée à la Maison d’Orange et qui bénéficiait encore d’un statut privilégié, il semble que Vermeer ait acquis une réputation d’artiste novateur, mais il est fort possible que sa notoriété dépassât peu le territoire provincial de Delft.
Il travaillait lentement et avec méticulosité. Ses œuvres se distinguent par une combinaison de couleurs inimitables – des couleurs claires, et des pigments quelquefois coûteux, avec une prédilection pour l'outremer naturel et le jaune –, la maîtrise dans le traitement et l’emploi de la lumière, et un arrangement idéal, créant une illusion d’espace particulière. Il a créé un monde plus parfait qu’aucun dont il eût été témoin.
Après avoir été pratiquement oublié durant près d’un siècle, Vermeer fut redécouvert en 1866 lorsque le critique d’art Théophile Thoré-Burger lui consacra une série d'articles. Depuis cette redécouverte, la réputation de Vermeer s’est amplifiée, et il est à présent reconnu, avec Rembrandt, comme l’un des plus grands peintres du siècle d'or néerlandais.
La Jeune Fille à la perle,
surnommée la « Mona Lisa du Nord ».
Les écrits sur l'art, Principes du dessin (Grondlegginge der teekenkonst, 1701) et Le Grand Livre des peintres (Het Groot schilderboeck, 1707), publié par Gérard de Lairesse, mentionne Vermeer comme peintre appliqué dans la manière de Frans van Mieris de Oudere. Arnold Houbraken[6] l'omet totalement dans sa biographie des peintres hollandais (1718-1721). Ce sont les artistes et les collectionneurs qui ont totalement redécouvert son génie bien avant les historiens d'art.
On connaît l'admiration portée par Joshua Reynolds à La Laitière de Vermeer lors de son voyage (1781) au Rijksmuseum d'Amsterdam, et celle de Renoir pour L'Entremetteuse du musée de Dresde. Dans une lettre adressée à Émile Bernard, Van Gogh décrit l'étrange palette de Vermeer.
Après un oubli de deux cents ans, Vermeer allait être redécouvert en 1868 par Théophile Thoré-Burger. Rédacteur de la Gazette des Beaux-Arts, ce démocrate radical épris de peinture recense 76 œuvres de celui qu'il appelle le « Sphinx de Delft », autrefois présentées sous d'autres noms, souvent celui de Pieter de Hooch. Harvard, en 1888, en authentifiait 56, et en 1907, Cornelis Hofstede de Groot seulement 34. Les travaux de Thoré-Burger marquent un tournant décisif dans la connaissance de Vermeer.
En d'autres domaines de la création artistique, le peintre a également inspiré des poèmes à Deborah Woodward. Maurice Nadeau compare de façon convaincante son style à celui de Flaubert dans Madame Bovary. Marcel Proust, lui, remarque : « Ce sont les fragments d'un même monde, c'est toujours, quelque génie avec lequel ils soient recréés, la même table, le même tapis, la même femme, la même nouvelle et unique beauté ». Plus tard, Salvador Dali, rendit hommage à Vermeer en peignant Le fantôme de Vermeer de Delft. Il récidive en 1955, avec L'Étude paranoïaque critique de la Dentellière. En 1954, Robert Rauschenberg a utilisé une reproduction de Vermeer pour son Charlene pop. Jiří Kolář s'est servi du Soldat et la Jeune Fille riant comme arrière plan dans l'un de ses collages, et de La Femme en bleu lisant une lettre dans un autre. Encore aujourd'hui Le Peintre Vermeer dans son atelier est l'une des œuvres majeures du peintre américain contemporain Malcolm Morley.
Ni le classement chronologique, ni l'établissement d'un catalogue complet et précis des œuvres de Vermeer ne sont possibles. Trop d'incertitudes demeurent, qu'il s'agisse de ses œuvres de jeunesse, du problème des imitations, de l'absence de signature, de date ou au contraire, de la présence de signatures et de dates apocryphes. Plusieurs systèmes de classement des œuvres ont été néanmoins proposés, mais ils ne coïncident pas entres eux. Thoré-Burger les classe d'après l'évolution de la coiffure féminine. De Vries d'après les costumes. Tolnay d'après l'inquiétude croissante du peintre.
Et Malraux d’après l'âge des personnages qu'il suppose être pris dans la famille de l'artiste. Quatre tableaux portent sa signature mais seule celle de L'Entremetteuse a été authentifiée. Aujourd'hui Vermeer est entré dans le cartel des grands peintres hollandais du XVIIe siècle, aux côtés de Rembrandt et Frans Hals.
La Liseuse à la fenêtre, vers 1657-1659 (Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde).
On connaît relativement peu de choses de la vie de Vermeer. Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. Les seules informations à son sujet proviennent de certains registres, de quelques documents officiels et de commentaires d’autres artistes ; c’est peut-être pour cette raison que Thoré Bürger le surnomma le « Sphynx de Delft ». En 1989, John Michael Montias lui consacra une importante biographie, Vermeer and His Milieu : A Web of Social History, dans laquelle l’auteur tentait de donner du relief au personnage principal en dépit de son côté insaisissable en retraçant l’histoire sociale de son temps.
Vermeer naquit le 31 octobre 1632 à Delft, dans le milieu réformé protestant, la même année que Spinoza à Amsterdam. Sa mère s’appelait Dymphna Balthasars (ou Dyna Baltens), et son père Reynier Janszoon ; au départ, celui-ci était désigné sous le patronyme Vos (i.e. Renard) mais, à partir de 1640, pour une raison qui demeure obscure, il changea son nom en Van der Meer (i.e. Du Lac). - Le « Ver » qui débute certains patronymes néerlandais est en fait la contraction de « Van der ». À l’âge de 20 ans, Reynier Janszoon avait été envoyé par son père à Amsterdam pour y apprendre le métier de tisserand et, à l'époque, il avait habité la Sint Antoniebreestraat (la grand-rue Saint-Antoine), où vivaient bon nombre de peintres. Il avait ensuite épousé, en 1615, dans la même ville, Digna Baltens – pour faciliter leur mariage, le couple avait apporté un certificat émanant d’un pasteur remonstrant de Delft. En 1620, ils avaient eu une fille, qu’ils baptisèrent Geertruyt. Ils n'auront que deux enfants.
Le père de Vermeer avait un tempérament plutôt sanguin : en effet, un document nous apprend qu’en 1625, soit sept ans avant la naissance de Johannes, il fut arrêté pour avoir donné un coup de couteau à un soldat au cours d’une rixe ; la victime devait succomber à ses blessures cinq mois plus tard.
Tisserand, mais aussi à la fois aubergiste et marchand d’art (le 13 octobre 1631, il avait d'ailleurs à ce titre rejoint la guilde de Saint-Luc de Delft), les activités de Reynier Van der Meer lui permettaient d’entretenir de bonnes relations avec des peintres de Delft reconnus, comme Cornelis Saftleven (v.1607-1681) et Egbert van der Poel (1621-1664). Le fait que son père fut tisserand semble également avoir exercé une influence sur le futur peintre. Lorsqu’il était enfant, ce dernier fut probablement marqué par les pièces d'étoffe et les rouleaux de soie de toutes les couleurs qui devaient l’entourer, comme en témoignent les tapis, la plupart du temps utilisés comme nappes, et les tentures, fréquemment représentés dans ses œuvres.
En 1641, après avoir loué un temps une auberge appelée De Vliegende Vos (Le Renard volant), Vermeer père en acheta une autre, le « Mechelen , où son fils passa le reste de son enfance. Le commerce était situé sur le Markt (le Marché) à Delft. Son acquisition représentait une lourde charge financière.
L'Allégorie de la foi, vers 1671-1674 (Metropolitan Museum of Art, New York). – Œuvre au thème catholique.
Diane et ses compagnes, vers 1653-1656 (Mauritshuis, La Haye)
L'Entremetteuse, 1656 (Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde). – Vermeer s'est-il représenté sur ce tableau ?
Une Dame écrivant une lettre et sa servante
Suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Vermeer
La carrière de Vermeer fut relativement courte et son œuvre de faible ampleur : en vingt ans, il n’a guère peint plus de quarante-cinq tableaux dont quelques-uns ont disparu : aujourd’hui, seuls trente-cinq lui sont attribués avec certitude, et deux font encore l’objet de discussions.
Dans la cité hollandaise rattachée à la Maison d’Orange et qui bénéficiait encore d’un statut privilégié, il semble que Vermeer ait acquis une réputation d’artiste novateur, mais il est fort possible que sa notoriété dépassât peu le territoire provincial de Delft.
Il travaillait lentement et avec méticulosité. Ses œuvres se distinguent par une combinaison de couleurs inimitables – des couleurs claires, et des pigments quelquefois coûteux, avec une prédilection pour l'outremer naturel et le jaune –, la maîtrise dans le traitement et l’emploi de la lumière, et un arrangement idéal, créant une illusion d’espace particulière. Il a créé un monde plus parfait qu’aucun dont il eût été témoin.
Après avoir été pratiquement oublié durant près d’un siècle, Vermeer fut redécouvert en 1866 lorsque le critique d’art Théophile Thoré-Burger lui consacra une série d'articles. Depuis cette redécouverte, la réputation de Vermeer s’est amplifiée, et il est à présent reconnu, avec Rembrandt, comme l’un des plus grands peintres du siècle d'or néerlandais.
La Jeune Fille à la perle,
surnommée la « Mona Lisa du Nord ».
Les écrits sur l'art, Principes du dessin (Grondlegginge der teekenkonst, 1701) et Le Grand Livre des peintres (Het Groot schilderboeck, 1707), publié par Gérard de Lairesse, mentionne Vermeer comme peintre appliqué dans la manière de Frans van Mieris de Oudere. Arnold Houbraken[6] l'omet totalement dans sa biographie des peintres hollandais (1718-1721). Ce sont les artistes et les collectionneurs qui ont totalement redécouvert son génie bien avant les historiens d'art.
On connaît l'admiration portée par Joshua Reynolds à La Laitière de Vermeer lors de son voyage (1781) au Rijksmuseum d'Amsterdam, et celle de Renoir pour L'Entremetteuse du musée de Dresde. Dans une lettre adressée à Émile Bernard, Van Gogh décrit l'étrange palette de Vermeer.
Après un oubli de deux cents ans, Vermeer allait être redécouvert en 1868 par Théophile Thoré-Burger. Rédacteur de la Gazette des Beaux-Arts, ce démocrate radical épris de peinture recense 76 œuvres de celui qu'il appelle le « Sphinx de Delft », autrefois présentées sous d'autres noms, souvent celui de Pieter de Hooch. Harvard, en 1888, en authentifiait 56, et en 1907, Cornelis Hofstede de Groot seulement 34. Les travaux de Thoré-Burger marquent un tournant décisif dans la connaissance de Vermeer.
En d'autres domaines de la création artistique, le peintre a également inspiré des poèmes à Deborah Woodward. Maurice Nadeau compare de façon convaincante son style à celui de Flaubert dans Madame Bovary. Marcel Proust, lui, remarque : « Ce sont les fragments d'un même monde, c'est toujours, quelque génie avec lequel ils soient recréés, la même table, le même tapis, la même femme, la même nouvelle et unique beauté ». Plus tard, Salvador Dali, rendit hommage à Vermeer en peignant Le fantôme de Vermeer de Delft. Il récidive en 1955, avec L'Étude paranoïaque critique de la Dentellière. En 1954, Robert Rauschenberg a utilisé une reproduction de Vermeer pour son Charlene pop. Jiří Kolář s'est servi du Soldat et la Jeune Fille riant comme arrière plan dans l'un de ses collages, et de La Femme en bleu lisant une lettre dans un autre. Encore aujourd'hui Le Peintre Vermeer dans son atelier est l'une des œuvres majeures du peintre américain contemporain Malcolm Morley.
Ni le classement chronologique, ni l'établissement d'un catalogue complet et précis des œuvres de Vermeer ne sont possibles. Trop d'incertitudes demeurent, qu'il s'agisse de ses œuvres de jeunesse, du problème des imitations, de l'absence de signature, de date ou au contraire, de la présence de signatures et de dates apocryphes. Plusieurs systèmes de classement des œuvres ont été néanmoins proposés, mais ils ne coïncident pas entres eux. Thoré-Burger les classe d'après l'évolution de la coiffure féminine. De Vries d'après les costumes. Tolnay d'après l'inquiétude croissante du peintre.
Et Malraux d’après l'âge des personnages qu'il suppose être pris dans la famille de l'artiste. Quatre tableaux portent sa signature mais seule celle de L'Entremetteuse a été authentifiée. Aujourd'hui Vermeer est entré dans le cartel des grands peintres hollandais du XVIIe siècle, aux côtés de Rembrandt et Frans Hals.
La Liseuse à la fenêtre, vers 1657-1659 (Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde).
On connaît relativement peu de choses de la vie de Vermeer. Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. Les seules informations à son sujet proviennent de certains registres, de quelques documents officiels et de commentaires d’autres artistes ; c’est peut-être pour cette raison que Thoré Bürger le surnomma le « Sphynx de Delft ». En 1989, John Michael Montias lui consacra une importante biographie, Vermeer and His Milieu : A Web of Social History, dans laquelle l’auteur tentait de donner du relief au personnage principal en dépit de son côté insaisissable en retraçant l’histoire sociale de son temps.
Vermeer naquit le 31 octobre 1632 à Delft, dans le milieu réformé protestant, la même année que Spinoza à Amsterdam. Sa mère s’appelait Dymphna Balthasars (ou Dyna Baltens), et son père Reynier Janszoon ; au départ, celui-ci était désigné sous le patronyme Vos (i.e. Renard) mais, à partir de 1640, pour une raison qui demeure obscure, il changea son nom en Van der Meer (i.e. Du Lac). - Le « Ver » qui débute certains patronymes néerlandais est en fait la contraction de « Van der ». À l’âge de 20 ans, Reynier Janszoon avait été envoyé par son père à Amsterdam pour y apprendre le métier de tisserand et, à l'époque, il avait habité la Sint Antoniebreestraat (la grand-rue Saint-Antoine), où vivaient bon nombre de peintres. Il avait ensuite épousé, en 1615, dans la même ville, Digna Baltens – pour faciliter leur mariage, le couple avait apporté un certificat émanant d’un pasteur remonstrant de Delft. En 1620, ils avaient eu une fille, qu’ils baptisèrent Geertruyt. Ils n'auront que deux enfants.
Le père de Vermeer avait un tempérament plutôt sanguin : en effet, un document nous apprend qu’en 1625, soit sept ans avant la naissance de Johannes, il fut arrêté pour avoir donné un coup de couteau à un soldat au cours d’une rixe ; la victime devait succomber à ses blessures cinq mois plus tard.
Tisserand, mais aussi à la fois aubergiste et marchand d’art (le 13 octobre 1631, il avait d'ailleurs à ce titre rejoint la guilde de Saint-Luc de Delft), les activités de Reynier Van der Meer lui permettaient d’entretenir de bonnes relations avec des peintres de Delft reconnus, comme Cornelis Saftleven (v.1607-1681) et Egbert van der Poel (1621-1664). Le fait que son père fut tisserand semble également avoir exercé une influence sur le futur peintre. Lorsqu’il était enfant, ce dernier fut probablement marqué par les pièces d'étoffe et les rouleaux de soie de toutes les couleurs qui devaient l’entourer, comme en témoignent les tapis, la plupart du temps utilisés comme nappes, et les tentures, fréquemment représentés dans ses œuvres.
En 1641, après avoir loué un temps une auberge appelée De Vliegende Vos (Le Renard volant), Vermeer père en acheta une autre, le « Mechelen , où son fils passa le reste de son enfance. Le commerce était situé sur le Markt (le Marché) à Delft. Son acquisition représentait une lourde charge financière.
L'Allégorie de la foi, vers 1671-1674 (Metropolitan Museum of Art, New York). – Œuvre au thème catholique.
Diane et ses compagnes, vers 1653-1656 (Mauritshuis, La Haye)
L'Entremetteuse, 1656 (Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde). – Vermeer s'est-il représenté sur ce tableau ?
Une Dame écrivant une lettre et sa servante
Suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Vermeer
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Chapelle Sixtine
La chapelle Sixtine est l'une des salles des palais pontificaux du Vatican. À l'heure actuelle, elle fait partie des musées du Vatican. C'est dans la chapelle Sixtine que les cardinaux, réunis en conclave, élisent chaque nouveau pape.
La chapelle doit son nom de « sixtine » au pape Sixte IV, qui la fit bâtir de 1477 à 1483. Elle fut consacrée lors de la fête de l'Assomption le 15 août 1483.
La chapelle est située à l'angle sud-ouest du palais et communique avec les chambres de Raphaël et ce qui est actuellement la collection d'art religieux moderne. Son architecte est Giovanni dei Dolci. Elle comprend un souterrain, un entresol et la chapelle à proprement parler, bordée en hauteur d'un chemin de garde : la chapelle devait servir à un but religieux, mais aussi pouvoir assurer la défense du palais.
Son plan est très simple : une salle rectangulaire de 40 m de long, 13 m de large et 21 m de haut (on remarquera que 21/13=1,61 qui est le nombre d'or, on retrouve donc la proportion dorée, souvent utilisée par les architectes de l'époque), avec une voûte en berceau et 12 fenêtres cintrées qui l'éclairent. Le sol est couvert de marbre polychrome. Une transenne de marbre grillagée, œuvre de Mino da Fiesole, qui rappelle l'iconostase des orthodoxes sépare l'espace réservé aux clercs et celui alloué aux laïcs.
Elle doit sa célébrité au fait que sa décoration a été réalisée par les plus grands artistes de la Renaissance : Michel-Ange, Le Pérugin, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli, Pinturicchio, notamment.
Les murs latéraux de la chapelle sixtine
L'intérêt de la chapelle se trouve dans les fresques du célèbre peintre et sculpteur, Michel-Ange. Celles sur les murs représentent des scènes mises en regard de la vie de Moïse (paroi gauche, face à l'autel) et du Christ (paroi droite). Des tituli (inscriptions) expliquent ces correspondances. On pense que ces scènes ont été commandées par Sixte IV, ou un théologien de la cour pontificale, dans un but politique précis, montrer l'importance du rôle de pape et son indépendance vis-à-vis des monarques de la chrétienté.
sud : le voyage de Moïse ; nord : le baptême du Christ (fresques du Pérugin)
sud : épisodes de la vie de Moïse (meurtre du soldat égyptien, protection des filles de Jethro, Buisson ardent) ; nord : les tentations du Christ au désert (fresques de Botticelli)
sud : le passage de la Mer Rouge ; nord : la vocation des premiers apôtres, Pierre et André (fresques de Ghirlandaio)
sud : la remise des tables de la Loi ; nord : le sermon sur la montagne (fresques de Cosimo Rosselli)
sud : le châtiment de Coré, Datan, et Abiram, qui ont tenté de lapider Moïse (Botticelli) ; nord : la remise des clefs de Jésus à Pierre, tentative de lapider Jésus (fresques du Pérugin)
sud : Moïse remet son commandement à Josué ; nord : la Cène (fresques de Ghirlandaio)
sud : dispute autour du corps de Moïse (fresque de Matteo da Lecce, remplaçant celle de Luca Signorelli) ; nord : la résurrection (fresque d'Arrigo Paludano, remplaçant celle de Ghirlandaio)
Sur la partie supérieure, on trouve les 24 portraits des premiers papes. Ces fresques sont l'œuvre de nombreux peintres comme Botticelli, le Pérugin, le Pinturicchio ou Domenico Ghirlandaio.
La voûte
La décoration du plafond de la chapelle Sixtine fut commandée par le pape Jules II suite à des dégâts engendrés par la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia au début de son pontificat (1503-1513). En effet, en 1504, une longue fissure causa des dégâts si importants que le pape chargea Michel-Ange de refaire la décoration. En mai 1508, l'artiste signait le contrat prévoyant la réalisation des douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes. Suite à la requête de Michel-Ange (qui jugeait le sujet limité) aidé par les théologiens de la cour papale, il fut commandé neuf histoires centrales représentant les épisodes de la Genèse. Le parcours commençait à la séparation de la lumière des ténèbres et se poursuivait avec la très célèbre « création d'Adam »- où Dieu tend la main vers Adam pour lui donner la vie. La Tentation et d'autres épisodes édifiants suivaient. Sur les bords, se trouvent des Nus soutenant des médaillons illustrant des scènes tirées du Livre des Rois, dont la symbolique reste sujette à discussion. À la base de la structure architectonique, douze Voyants, entre Prophètes et Sibylles, siègent sur des trônes monumentaux, au-dessus des Ancêtres du Christ, représentés dans les Voussures et les Lunettes (paroi nord, paroi sud, paroi d'entrée). Enfin, dans les Pendentifs des quatre coins, l'artiste a peint quelques épisodes du salut miraculeux du peuple d'Israël.
Pour la préparation de cette œuvre, il dessina de nombreuses études et cartons, concevant des dizaines de personnages et de poses.
Un travail aussi démesuré était voué à frapper le corps et la santé du peintre (cf. Chapelle Sixtine et le témoignage de Michel-Ange lui-même).
À ce sujet, si l'image d'un Michel-Ange qui peint couché est entrée dans la légende, ce dessin de la main du maître l'exclut du champ historique.
Ces représentations impressionnantes qui démontrent une parfaite maîtrise de l'anatomie humaine et du mouvement ont radicalement transformé le cours de l'évolution de la peinture en Occident. En août 1510, Michel-Ange avait terminé la première moitié de la voûte, du mur d'entrée jusqu'à la Création d’Eve. Les travaux furent probablement conclus avant le 31 octobre 1512 car le 1er novembre le Pape célébra la Messe dans la Chapelle.
Le Jugement dernier
Le Jugement dernier est une fresque peinte par Michel-Ange sur le mur de l'autel de la chapelle. Michel-Ange le peignit sur commande du pape Clément VII, alors qu'il avait 60 ans. Le travail dura 6 ans, entre 1535 et 1541.
En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence — au cours duquel il avait pris parti contre le pape lors du conflit avec l'empereur Charles Quint — et Clément VII, qui lui a pardonné, lui demande de peindre les deux extrémités de la chapelle Sixtine. Il devait y représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Presque aussitôt il se mit à l'étude pour réaliser ce projet démesuré, mais, Clément VII étant mort (en 1534), il songeait à renoncer à ce travail pour reprendre le tombeau de Jules II, quand le pape Paul III s'y opposa et le nomma par bref en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican. Le Jugement dernier fut seul exécuté.
La fresque s'étend sur un vaste mur (20 m de haut, 10 m de large) en forme de double lunette, sur lequel Michel-Ange compose une scène saisissante, à la fois ordonnée et bouillonnante, offrant une vision torturée et douloureuse du jugement dernier, loin de la calme majesté des représentations habituelles.
La figure du Christ surprend par l'apparence inhabituelle — un jeune homme viril et athlétique — sous laquelle Michel-Ange a représenté Jésus. Il y exprime le caractère divin du Seigneur par la force et la puissance qui se dégagent du personnage.
À l'époque, l'œuvre avait fait scandale, en partie à cause du fait que les 400 et quelques personnages qui y figurent sont nus, y compris le Christ lui-même. Paul IV songea un moment faire effacer le tout puis se contenta de faire voiler pudiquement certains personnages par Daniele da Volterra, qui y gagna le surnom de Braghettone (culottier). Au XVIIe siècle, Clément XII fera encore recouvrir d'autres personnages.
La vision de l'œuvre a été fortement perturbée par la longue restauration qui a été effectuée de 1981 à 1992. Elle a dévoilé des couleurs étonnantes chez celui qu'on surnomma le « terrible souverain de l'ombre » : des roses pastel, des verts acides, des bleus clairs..
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Sixtine
La chapelle Sixtine est l'une des salles des palais pontificaux du Vatican. À l'heure actuelle, elle fait partie des musées du Vatican. C'est dans la chapelle Sixtine que les cardinaux, réunis en conclave, élisent chaque nouveau pape.
La chapelle doit son nom de « sixtine » au pape Sixte IV, qui la fit bâtir de 1477 à 1483. Elle fut consacrée lors de la fête de l'Assomption le 15 août 1483.
La chapelle est située à l'angle sud-ouest du palais et communique avec les chambres de Raphaël et ce qui est actuellement la collection d'art religieux moderne. Son architecte est Giovanni dei Dolci. Elle comprend un souterrain, un entresol et la chapelle à proprement parler, bordée en hauteur d'un chemin de garde : la chapelle devait servir à un but religieux, mais aussi pouvoir assurer la défense du palais.
Son plan est très simple : une salle rectangulaire de 40 m de long, 13 m de large et 21 m de haut (on remarquera que 21/13=1,61 qui est le nombre d'or, on retrouve donc la proportion dorée, souvent utilisée par les architectes de l'époque), avec une voûte en berceau et 12 fenêtres cintrées qui l'éclairent. Le sol est couvert de marbre polychrome. Une transenne de marbre grillagée, œuvre de Mino da Fiesole, qui rappelle l'iconostase des orthodoxes sépare l'espace réservé aux clercs et celui alloué aux laïcs.
Elle doit sa célébrité au fait que sa décoration a été réalisée par les plus grands artistes de la Renaissance : Michel-Ange, Le Pérugin, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli, Pinturicchio, notamment.
Les murs latéraux de la chapelle sixtine
L'intérêt de la chapelle se trouve dans les fresques du célèbre peintre et sculpteur, Michel-Ange. Celles sur les murs représentent des scènes mises en regard de la vie de Moïse (paroi gauche, face à l'autel) et du Christ (paroi droite). Des tituli (inscriptions) expliquent ces correspondances. On pense que ces scènes ont été commandées par Sixte IV, ou un théologien de la cour pontificale, dans un but politique précis, montrer l'importance du rôle de pape et son indépendance vis-à-vis des monarques de la chrétienté.
sud : le voyage de Moïse ; nord : le baptême du Christ (fresques du Pérugin)
sud : épisodes de la vie de Moïse (meurtre du soldat égyptien, protection des filles de Jethro, Buisson ardent) ; nord : les tentations du Christ au désert (fresques de Botticelli)
sud : le passage de la Mer Rouge ; nord : la vocation des premiers apôtres, Pierre et André (fresques de Ghirlandaio)
sud : la remise des tables de la Loi ; nord : le sermon sur la montagne (fresques de Cosimo Rosselli)
sud : le châtiment de Coré, Datan, et Abiram, qui ont tenté de lapider Moïse (Botticelli) ; nord : la remise des clefs de Jésus à Pierre, tentative de lapider Jésus (fresques du Pérugin)
sud : Moïse remet son commandement à Josué ; nord : la Cène (fresques de Ghirlandaio)
sud : dispute autour du corps de Moïse (fresque de Matteo da Lecce, remplaçant celle de Luca Signorelli) ; nord : la résurrection (fresque d'Arrigo Paludano, remplaçant celle de Ghirlandaio)
Sur la partie supérieure, on trouve les 24 portraits des premiers papes. Ces fresques sont l'œuvre de nombreux peintres comme Botticelli, le Pérugin, le Pinturicchio ou Domenico Ghirlandaio.
La voûte
La décoration du plafond de la chapelle Sixtine fut commandée par le pape Jules II suite à des dégâts engendrés par la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia au début de son pontificat (1503-1513). En effet, en 1504, une longue fissure causa des dégâts si importants que le pape chargea Michel-Ange de refaire la décoration. En mai 1508, l'artiste signait le contrat prévoyant la réalisation des douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes. Suite à la requête de Michel-Ange (qui jugeait le sujet limité) aidé par les théologiens de la cour papale, il fut commandé neuf histoires centrales représentant les épisodes de la Genèse. Le parcours commençait à la séparation de la lumière des ténèbres et se poursuivait avec la très célèbre « création d'Adam »- où Dieu tend la main vers Adam pour lui donner la vie. La Tentation et d'autres épisodes édifiants suivaient. Sur les bords, se trouvent des Nus soutenant des médaillons illustrant des scènes tirées du Livre des Rois, dont la symbolique reste sujette à discussion. À la base de la structure architectonique, douze Voyants, entre Prophètes et Sibylles, siègent sur des trônes monumentaux, au-dessus des Ancêtres du Christ, représentés dans les Voussures et les Lunettes (paroi nord, paroi sud, paroi d'entrée). Enfin, dans les Pendentifs des quatre coins, l'artiste a peint quelques épisodes du salut miraculeux du peuple d'Israël.
Pour la préparation de cette œuvre, il dessina de nombreuses études et cartons, concevant des dizaines de personnages et de poses.
Un travail aussi démesuré était voué à frapper le corps et la santé du peintre (cf. Chapelle Sixtine et le témoignage de Michel-Ange lui-même).
À ce sujet, si l'image d'un Michel-Ange qui peint couché est entrée dans la légende, ce dessin de la main du maître l'exclut du champ historique.
Ces représentations impressionnantes qui démontrent une parfaite maîtrise de l'anatomie humaine et du mouvement ont radicalement transformé le cours de l'évolution de la peinture en Occident. En août 1510, Michel-Ange avait terminé la première moitié de la voûte, du mur d'entrée jusqu'à la Création d’Eve. Les travaux furent probablement conclus avant le 31 octobre 1512 car le 1er novembre le Pape célébra la Messe dans la Chapelle.
Le Jugement dernier
Le Jugement dernier est une fresque peinte par Michel-Ange sur le mur de l'autel de la chapelle. Michel-Ange le peignit sur commande du pape Clément VII, alors qu'il avait 60 ans. Le travail dura 6 ans, entre 1535 et 1541.
En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence — au cours duquel il avait pris parti contre le pape lors du conflit avec l'empereur Charles Quint — et Clément VII, qui lui a pardonné, lui demande de peindre les deux extrémités de la chapelle Sixtine. Il devait y représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Presque aussitôt il se mit à l'étude pour réaliser ce projet démesuré, mais, Clément VII étant mort (en 1534), il songeait à renoncer à ce travail pour reprendre le tombeau de Jules II, quand le pape Paul III s'y opposa et le nomma par bref en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican. Le Jugement dernier fut seul exécuté.
La fresque s'étend sur un vaste mur (20 m de haut, 10 m de large) en forme de double lunette, sur lequel Michel-Ange compose une scène saisissante, à la fois ordonnée et bouillonnante, offrant une vision torturée et douloureuse du jugement dernier, loin de la calme majesté des représentations habituelles.
La figure du Christ surprend par l'apparence inhabituelle — un jeune homme viril et athlétique — sous laquelle Michel-Ange a représenté Jésus. Il y exprime le caractère divin du Seigneur par la force et la puissance qui se dégagent du personnage.
À l'époque, l'œuvre avait fait scandale, en partie à cause du fait que les 400 et quelques personnages qui y figurent sont nus, y compris le Christ lui-même. Paul IV songea un moment faire effacer le tout puis se contenta de faire voiler pudiquement certains personnages par Daniele da Volterra, qui y gagna le surnom de Braghettone (culottier). Au XVIIe siècle, Clément XII fera encore recouvrir d'autres personnages.
La vision de l'œuvre a été fortement perturbée par la longue restauration qui a été effectuée de 1981 à 1992. Elle a dévoilé des couleurs étonnantes chez celui qu'on surnomma le « terrible souverain de l'ombre » : des roses pastel, des verts acides, des bleus clairs..
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Sixtine
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....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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1179
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Napoléon - Traité - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Napoléon - Traité - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le tremblement de terre de Lisbonne a eu lieu à Lisbonne (Portugal) le 1er novembre 1755 à 9 h 40 du matin. Selon les sources, on dénombre entre 50 000 et 100 000 victimes. La secousse fut suivie par un tsunami et des incendies, qui détruisirent la ville de Lisbonne dans sa quasi-totalité. Ce séisme, le premier à avoir fait l'objet d'études scientifiques poussées, entraîna la naissance de la sismologie moderne.
Ce séisme n'ayant pas été enregistré grâce à des sismographes, sa magnitude et son épicentre ont été calculés de manière indirecte, en fonction du contexte géologique et de la répartition des destructions. Les sismologues estiment sa magnitude entre 8,5 et 8,7 sur l'échelle de Richter.
Son épicentre exact reste discuté, mais se situait dans l'océan Atlantique, probablement à environ 200 km au sud-ouest du cap Saint-Vincent[6]. D'après les études paléosismologiques, le temps de récurrence d'un tel séisme est de l'ordre de 1500 à 2000 ans. La catastrophe intensifia les tensions politiques au Portugal et perturba profondément les ambitions coloniales du pays au XVIIIe siècle. Cet événement, intervenant en pleine période des Lumières, fut par ailleurs amplement discuté par les philosophes européens et inspira de nombreux développements sur le thème de la théodicée ou du sublime.
Localisation de l'épicentre présumé du séisme
Le tremblement de terre frappa au matin de la fête catholique de la Toussaint, le 1er novembre. Des sources contemporaines indiquent que trois secousses distinctes se produisirent sur une durée d'une dizaine de minutes, causant de larges fissures (jusqu'à 5 mètres) et dévastant la ville. Les survivants se ruèrent vers l’espace ouvert et supposé sûr que constituaient les quais, et y assistèrent au reflux de la mer, laissant à nu des fonds marins jonchés d’épaves de navires et de marchandises perdues. Plusieurs dizaines de minutes après le séisme, un énorme tsunami avec des vagues d'une hauteur de 5 à 10 mètres submergea le port et le centre-ville avant d’atteindre le fleuve du Tage. Il fut suivi de deux nouvelles vagues. Les zones épargnées par le tsunami furent quant à elles touchées par des incendies (les chutes de cheminée favorisant l'éparpillement des feux domestiques) qui firent rage pendant cinq jours.
Lisbonne ne fut pas la seule ville portugaise affectée par la catastrophe : les destructions touchèrent tout le sud du pays, en particulier l’Algarve. Les secousses du séisme furent ressenties partout en Europe, jusqu’en Finlande. D’autres tsunamis atteignant des hauteurs de vingt mètres frappèrent les côtes de l’Afrique du Nord, ou traversèrent l’océan Atlantique jusqu’en Martinique ou à la Barbade. Une vague de trois mètres de haut se jeta sur les côtes sud de l’Angleterre.
Sur les 275 000 habitants de Lisbonne, environ 60 000 trouvèrent la mort. 10 000 autres personnes perdirent la vie de l’autre côté de la mer Méditerranée, au Maroc notamment, où les villes de Fès, Meknès, Marrakech ainsi que les côtes marocaines furent ravagées. 85 % des bâtiments de Lisbonne furent détruits, y compris les plus célèbres de ses palais et bibliothèques, brillants exemples d’une architecture manuéline du XVIe siècle typiquement portugaise. Plusieurs bâtiments relativement épargnés par le séisme furent détruits par les incendies qui s’ensuivirent. Un opéra flambant neuf, baptisé du nom prémonitoire d’Opéra Phoenix, fut réduit en cendres. Le Palais Royal, juste au bord du Tage et à l’emplacement actuel de la place Terreiro do Paço, fut également détruit : à l’intérieur, les 70 000 volumes de la bibliothèque royale furent perdus, tout comme des centaines d’œuvres d’art incluant des peintures de Titien, Rubens et du Corrège. Des archives royales extrêmement précieuses disparurent, et avec elles le compte-rendu détaillé des grandes explorations réalisées par Vasco de Gama et d’autres navigateurs.
Calculs du temps horaire mis par les tsunamis à travers l'Atlantique le 1er novembre 1755
Le tremblement de terre eut par ailleurs raison des principaux édifices religieux de Lisbonne, en particulier la cathédrale de Santa Maria, les basiliques de São Paulo, Santa Catarina, São Vicente de Fora, et enfin l’église de la Miséricorde. L’hôpital royal de Tous les Saints, le plus grand hôpital du monde à l’époque, fut consumé par le feu avec plusieurs centaines de ses patients. La tombe du héros national Nuno Álvares Pereira fut aussi perdue, et les visiteurs actuels de Lisbonne peuvent toujours se promener sur les ruines du couvent des Carmes, qui furent préservées pour rappeler la catastrophe aux lisboètes.
De nombreux animaux pressentirent le danger et prirent la fuite vers les reliefs avant l’arrivée des eaux. Le séisme de Lisbonne est le premier cas historique où un tel comportement est dûment observé et étudié.
Les causes géologiques du tremblement de terre et de l’activité sismique de la région continuent à être débattues par les scientifiques de notre époque[8], qui manquent de données de qualité en sus des récits historiques. Des géologues ont émis l’hypothèse que la faille qui aurait joué lors de cette secousse se trouverait dans le golfe de Cadix. Dans cette région, la plaque tectonique africaine pousse la plaque eurasiatique vers le nord-ouest à la vitesse de 4 mm par an. Une partie de la plaque africaine océanique plonge en effet, par un mécanisme de subduction, sous le bloc continental d'Alboran, une micro plaque installée entre les plaques africaine et eurasiatique.
Entre 10 et 40 km de profondeur, les tensions s'accumulent au point de friction entre les deux plaques pour se relâcher et provoquer un gros séisme analogue à celui de 1755 tous les 1500-2000 ans. Ce n'est pas le seul scénario de la catastrophe. Des sismologues évoquent aussi une faille située sous la vallée du Tage, ou encore l'existence d'un haut-fond — appelé le Marquis de Pombal — situé en mer au sud-ouest du Portugal. Enfin une dernière hypothèse a été soulevée, celle mettant en cause un autre haut-fond, le banc de Gorringe, situé à l'aplomb de la limite des plaques Eurasie et Afrique. La comparaison avec un séisme analogue en 1969 (Mw = 7,3) pourrait aussi montrer qu'il s'agit d'un système compressif (avec une composante décrochante).
Cette eau-forte de 1755 montre les ruines de Lisbonne en flammes et un tsunami submergeant les navires du port.
La famille royale échappa sans dommage à la catastrophe. Le roi Joseph Ier et sa cour s’étaient absentés de la ville après avoir assisté à une messe au lever du soleil, en raison du souhait d’une des filles du roi qui désirait passer des vacances hors de la capitale. Après la catastrophe, Joseph se mit à nourrir une peur incontrôlable à l’idée de vivre entre des murs, et la cour s’installa dans un gigantesque complexe de tentes et de pavillons sur les collines d’Ajuda, à l’époque encore en bordure de Lisbonne. La claustrophobie du roi ne s’apaisa jamais, et ce n’est qu’après sa mort que sa fille Marie Ire entama la construction de l’actuel palais royal d'Ajuda, sur l’ancien site des tentes.
Tout comme le roi, le Premier ministre Sebastião de Melo (le marquis de Pombal) survécut au tremblement de terre. On lui attribue la citation suivante : « Maintenant ? Enterrez les morts et nourrissez les vivants ». Avec le pragmatisme qui caractérisait ses méthodes de gouvernement, il organisa immédiatement les secours et la reconstruction. Il envoya en ville des équipes de lutte contre le feu afin d’éteindre les flammes au plus vite, et chargea d’autres personnes de rassembler les milliers de cadavres. On ne disposait que de peu de temps pour cette tâche macabre avant de possibles épidémies. Contrairement à la coutume, et malgré les souhaits exprimés par les représentants de l’Église, de nombreux corps furent embarqués sur des barques et immergés au large des bouches du Tage. Pour empêcher les désordres en ville, et notamment pour dissuader d’éventuels pilleurs, des potences furent érigées aux endroits les plus visibles : au moins 34 personnes furent exécutées. L’armée portugaise fut mobilisée pour entourer la ville et bloquer la fuite des habitants en état de travailler, afin de les obliger à dégager les ruines.
Les ruines de Lisbonne : les survivants habitèrent pour un temps dans des tentes en bordure de la ville, comme le montre cette gravure allemande de 1755.
Peu après le début de la crise, le Premier ministre et le roi engagèrent des architectes et des ingénieurs, et moins d’une année plus tard, Lisbonne était déjà dégagée de ses ruines et en cours de reconstruction. Le roi tint à profiter de cette occasion pour édifier une ville nouvelle et parfaitement ordonnée : les grandes places et les avenues larges devaient caractériser la nouvelle Lisbonne. À quelqu’un qui l’interrogeait sur l’utilité de rues aussi spacieuses, le marquis de Pombal répondit qu’ « un jour, elles seront petites ». Le trafic chaotique de la Lisbonne du XXIe siècle ne peut que lui donner raison.
Les bâtiments construits sous l’égide de Pombal comptent parmi les premiers exemples de constructions anti-sismiques au monde. De petits modèles en bois furent construits pour procéder à des tests, et des tremblements de terre furent simulés en faisant défiler des troupes autour. Le nouveau centre-ville de Lisbonne, connu désormais sous le nom de « centre pombalin » (Baixa Pombalina), est aujourd’hui l’une des attractions touristiques les plus prisées de la ville. Des quartiers d’autres villes portugaises furent aussi reconstruits selon les principes de Pombal, comme la Vila Real de Santo António dans l’Algarve.
Détail : des exécutions suivirent le séisme. Au moins 34 pilleurs furent pendus, dans le plus complet désordre. Afin de dissuader le pillage, le roi ordonna l’édification d’échafauds en plusieurs endroits de la ville.
Ce séisme n'ayant pas été enregistré grâce à des sismographes, sa magnitude et son épicentre ont été calculés de manière indirecte, en fonction du contexte géologique et de la répartition des destructions. Les sismologues estiment sa magnitude entre 8,5 et 8,7 sur l'échelle de Richter.
Son épicentre exact reste discuté, mais se situait dans l'océan Atlantique, probablement à environ 200 km au sud-ouest du cap Saint-Vincent[6]. D'après les études paléosismologiques, le temps de récurrence d'un tel séisme est de l'ordre de 1500 à 2000 ans. La catastrophe intensifia les tensions politiques au Portugal et perturba profondément les ambitions coloniales du pays au XVIIIe siècle. Cet événement, intervenant en pleine période des Lumières, fut par ailleurs amplement discuté par les philosophes européens et inspira de nombreux développements sur le thème de la théodicée ou du sublime.
Localisation de l'épicentre présumé du séisme
Le tremblement de terre frappa au matin de la fête catholique de la Toussaint, le 1er novembre. Des sources contemporaines indiquent que trois secousses distinctes se produisirent sur une durée d'une dizaine de minutes, causant de larges fissures (jusqu'à 5 mètres) et dévastant la ville. Les survivants se ruèrent vers l’espace ouvert et supposé sûr que constituaient les quais, et y assistèrent au reflux de la mer, laissant à nu des fonds marins jonchés d’épaves de navires et de marchandises perdues. Plusieurs dizaines de minutes après le séisme, un énorme tsunami avec des vagues d'une hauteur de 5 à 10 mètres submergea le port et le centre-ville avant d’atteindre le fleuve du Tage. Il fut suivi de deux nouvelles vagues. Les zones épargnées par le tsunami furent quant à elles touchées par des incendies (les chutes de cheminée favorisant l'éparpillement des feux domestiques) qui firent rage pendant cinq jours.
Lisbonne ne fut pas la seule ville portugaise affectée par la catastrophe : les destructions touchèrent tout le sud du pays, en particulier l’Algarve. Les secousses du séisme furent ressenties partout en Europe, jusqu’en Finlande. D’autres tsunamis atteignant des hauteurs de vingt mètres frappèrent les côtes de l’Afrique du Nord, ou traversèrent l’océan Atlantique jusqu’en Martinique ou à la Barbade. Une vague de trois mètres de haut se jeta sur les côtes sud de l’Angleterre.
Sur les 275 000 habitants de Lisbonne, environ 60 000 trouvèrent la mort. 10 000 autres personnes perdirent la vie de l’autre côté de la mer Méditerranée, au Maroc notamment, où les villes de Fès, Meknès, Marrakech ainsi que les côtes marocaines furent ravagées. 85 % des bâtiments de Lisbonne furent détruits, y compris les plus célèbres de ses palais et bibliothèques, brillants exemples d’une architecture manuéline du XVIe siècle typiquement portugaise. Plusieurs bâtiments relativement épargnés par le séisme furent détruits par les incendies qui s’ensuivirent. Un opéra flambant neuf, baptisé du nom prémonitoire d’Opéra Phoenix, fut réduit en cendres. Le Palais Royal, juste au bord du Tage et à l’emplacement actuel de la place Terreiro do Paço, fut également détruit : à l’intérieur, les 70 000 volumes de la bibliothèque royale furent perdus, tout comme des centaines d’œuvres d’art incluant des peintures de Titien, Rubens et du Corrège. Des archives royales extrêmement précieuses disparurent, et avec elles le compte-rendu détaillé des grandes explorations réalisées par Vasco de Gama et d’autres navigateurs.
Calculs du temps horaire mis par les tsunamis à travers l'Atlantique le 1er novembre 1755
Le tremblement de terre eut par ailleurs raison des principaux édifices religieux de Lisbonne, en particulier la cathédrale de Santa Maria, les basiliques de São Paulo, Santa Catarina, São Vicente de Fora, et enfin l’église de la Miséricorde. L’hôpital royal de Tous les Saints, le plus grand hôpital du monde à l’époque, fut consumé par le feu avec plusieurs centaines de ses patients. La tombe du héros national Nuno Álvares Pereira fut aussi perdue, et les visiteurs actuels de Lisbonne peuvent toujours se promener sur les ruines du couvent des Carmes, qui furent préservées pour rappeler la catastrophe aux lisboètes.
De nombreux animaux pressentirent le danger et prirent la fuite vers les reliefs avant l’arrivée des eaux. Le séisme de Lisbonne est le premier cas historique où un tel comportement est dûment observé et étudié.
Les causes géologiques du tremblement de terre et de l’activité sismique de la région continuent à être débattues par les scientifiques de notre époque[8], qui manquent de données de qualité en sus des récits historiques. Des géologues ont émis l’hypothèse que la faille qui aurait joué lors de cette secousse se trouverait dans le golfe de Cadix. Dans cette région, la plaque tectonique africaine pousse la plaque eurasiatique vers le nord-ouest à la vitesse de 4 mm par an. Une partie de la plaque africaine océanique plonge en effet, par un mécanisme de subduction, sous le bloc continental d'Alboran, une micro plaque installée entre les plaques africaine et eurasiatique.
Entre 10 et 40 km de profondeur, les tensions s'accumulent au point de friction entre les deux plaques pour se relâcher et provoquer un gros séisme analogue à celui de 1755 tous les 1500-2000 ans. Ce n'est pas le seul scénario de la catastrophe. Des sismologues évoquent aussi une faille située sous la vallée du Tage, ou encore l'existence d'un haut-fond — appelé le Marquis de Pombal — situé en mer au sud-ouest du Portugal. Enfin une dernière hypothèse a été soulevée, celle mettant en cause un autre haut-fond, le banc de Gorringe, situé à l'aplomb de la limite des plaques Eurasie et Afrique. La comparaison avec un séisme analogue en 1969 (Mw = 7,3) pourrait aussi montrer qu'il s'agit d'un système compressif (avec une composante décrochante).
Cette eau-forte de 1755 montre les ruines de Lisbonne en flammes et un tsunami submergeant les navires du port.
La famille royale échappa sans dommage à la catastrophe. Le roi Joseph Ier et sa cour s’étaient absentés de la ville après avoir assisté à une messe au lever du soleil, en raison du souhait d’une des filles du roi qui désirait passer des vacances hors de la capitale. Après la catastrophe, Joseph se mit à nourrir une peur incontrôlable à l’idée de vivre entre des murs, et la cour s’installa dans un gigantesque complexe de tentes et de pavillons sur les collines d’Ajuda, à l’époque encore en bordure de Lisbonne. La claustrophobie du roi ne s’apaisa jamais, et ce n’est qu’après sa mort que sa fille Marie Ire entama la construction de l’actuel palais royal d'Ajuda, sur l’ancien site des tentes.
Tout comme le roi, le Premier ministre Sebastião de Melo (le marquis de Pombal) survécut au tremblement de terre. On lui attribue la citation suivante : « Maintenant ? Enterrez les morts et nourrissez les vivants ». Avec le pragmatisme qui caractérisait ses méthodes de gouvernement, il organisa immédiatement les secours et la reconstruction. Il envoya en ville des équipes de lutte contre le feu afin d’éteindre les flammes au plus vite, et chargea d’autres personnes de rassembler les milliers de cadavres. On ne disposait que de peu de temps pour cette tâche macabre avant de possibles épidémies. Contrairement à la coutume, et malgré les souhaits exprimés par les représentants de l’Église, de nombreux corps furent embarqués sur des barques et immergés au large des bouches du Tage. Pour empêcher les désordres en ville, et notamment pour dissuader d’éventuels pilleurs, des potences furent érigées aux endroits les plus visibles : au moins 34 personnes furent exécutées. L’armée portugaise fut mobilisée pour entourer la ville et bloquer la fuite des habitants en état de travailler, afin de les obliger à dégager les ruines.
Les ruines de Lisbonne : les survivants habitèrent pour un temps dans des tentes en bordure de la ville, comme le montre cette gravure allemande de 1755.
Peu après le début de la crise, le Premier ministre et le roi engagèrent des architectes et des ingénieurs, et moins d’une année plus tard, Lisbonne était déjà dégagée de ses ruines et en cours de reconstruction. Le roi tint à profiter de cette occasion pour édifier une ville nouvelle et parfaitement ordonnée : les grandes places et les avenues larges devaient caractériser la nouvelle Lisbonne. À quelqu’un qui l’interrogeait sur l’utilité de rues aussi spacieuses, le marquis de Pombal répondit qu’ « un jour, elles seront petites ». Le trafic chaotique de la Lisbonne du XXIe siècle ne peut que lui donner raison.
Les bâtiments construits sous l’égide de Pombal comptent parmi les premiers exemples de constructions anti-sismiques au monde. De petits modèles en bois furent construits pour procéder à des tests, et des tremblements de terre furent simulés en faisant défiler des troupes autour. Le nouveau centre-ville de Lisbonne, connu désormais sous le nom de « centre pombalin » (Baixa Pombalina), est aujourd’hui l’une des attractions touristiques les plus prisées de la ville. Des quartiers d’autres villes portugaises furent aussi reconstruits selon les principes de Pombal, comme la Vila Real de Santo António dans l’Algarve.
Détail : des exécutions suivirent le séisme. Au moins 34 pilleurs furent pendus, dans le plus complet désordre. Afin de dissuader le pillage, le roi ordonna l’édification d’échafauds en plusieurs endroits de la ville.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1187
2 octobre
Saladin s’empare de Jérusalem
Après avoir vaincu l’armée latine à Hattin, le sultan ayyubide Saladin parvient à prendre la ville de Jérusalem. Quelques mois plus tôt, alors à la tête de l’Égypte et de la Syrie, Saladin avait lancé une terrible armée à la reconquête de tout le royaume latin de Jérusalem. Le résultat pour les Chrétiens est catastrophique. La réaction du pape Grégoire VIII ne se fera pas attendre : dès 1187, il appellera à une nouvelle croisade.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Saladin - Histoire de la Chrétienté
1369
2 octobre
Du Guesclin est nommé connétable
Le roi Charles V le Sage décerne au chevalier Bertrand du Guesclin le titre de connétable. Il devient ainsi commandant suprême de l'armée française. Le roi de France récompense ainsi les services rendus pendant la guerre menée contre les Anglais. Du Guesclin sera fidèle au roi et combattra pour le Royaume de France jusqu'à sa mort en 1380.
Voir aussi : Charles V - Du Guesclin - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1535
2 octobre
Jacques Cartier découvre Montréal
Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, le Français Jacques Cartier trouve une île peuplée par des Indiens Hurons. Appelée "Hochelaga" par ses habitants, il l'a baptisera " Mons realis", "Mont royal" en latin. Cette île deviendra le 17 mai 1642, la ville de Montréal.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Montréal - Jacques Cartier - Histoire des Explorations
1799
2 octobre
L'armée anglo-russe remporte la bataille de Alkmaar
La bataille d'Alkmaar a lieu aux Pays-Bas le 2 octobre 1799. Elle oppose les troupes franco-néerlandaises dirigées par le général Brune et le général Daendels à l'armée russo-britannique qui est dirigée par le duc d'York. Même si tactiquement les deux armées se valent, la stratégie utilisée est favorable au duc d'York, qui oblige l'autre camp à se replier vers Castricum. Le 6 octobre, le combat final a lieu donnant la victoire aux russo-britanniques.
Voir aussi : Bataille - Pays-Bas - Duc d'York - Histoire des Guerres
1835
2 octobre
Bataille de Gonzales
La bataille de Gonzales a eu lieu le 2 octobre 1835 à Gonzales au Texas. Cet affrontement opposa des soldats de l'armée mexicaine à des colons texans. L'issue de la bataille fut indécise mais elle accentua les tensions entre le gouvernement mexicain et les colons américains. Les combats furent mineurs d'un point de vue militaire, mais cet incident eut une grande importance puisqu'il marqua le début de la Révolution texane.
Voir aussi : Mexique - Histoire du Texas - Histoire des Guerres
1847
2 octobre
Naissance de Paul von Hindenburg, militaire et président de la République de Weimar.
Paul Von Hindenburg s'engage dans une carrière militaire et prend part à la guerre franco-allemande de 1870. Il devient l'un des militaires les plus importants de la Première Guerre mondiale en devenant chef de l'état-major allemand. En 1925, il est élu président du Reich et le restera jusqu'à sa mort. A la fin de sa vie, il tombe gravement malade. En 1933, il fait d'Adolph Hitler le nouveau chancelier d'Allemagne et décède en 1934.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Adolph Hitler - Histoire de la Politique
1853
2 octobre
Décès de François Arago, astronome et physicien français
François Arago étudie à l'École polytechnique. Il travaille ensuite en tant que secrétaire-bibliothécaire de l'observatoire de Paris. Après avoir été fait prisonnier durant la guerre d'Espagne, Il s'échappe et devient un héros. Il entre à l'Académie des sciences à l'âge de 23 ans. Il enseigne à l'École polytechnique et prend la direction de l'observatoire de Paris. A partir de 1829, il débute une carrière politique et devient député des Pyrénées-Orientales en 1831.
Voir aussi : Politique - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - École polytechnique - Observatoire de Paris - Histoire des Sciences et techniques
1869
2 octobre
Naissance de Gandhi
int au monde le « Mahatma » (« grande âme ») Gandhi, l'un des pères de l'indépendance de l'Inde, à Porbandar (Etat indien du Gujarat). d'abord avocat, il exerce à Bombay puis en Afrique du Sud (1893) avant de prendre fait et cause, à son retour, pour le boycott des produits britanniques. Maintes fois emprisonné, prônant la désobéissance civile et la fameuse doctrine Ahimsa (« non violence active »), il prit part aux pourparlers en faveur de l'indépendance (1947). Il est assassiné par un brahmane fanatique à New Delhi le 30 janvier 1948.
Voir aussi : Indépendance - Inde - Assassinat politique - Gandhi - Empire colonial britannique - Histoire de la Politique
1870
2 octobre
Libération de Rome
Les Romains se prononcent en faveur de l’intégration de la ville au sein du royaume d’Italie. Les États pontificaux sont donc démantelés, mais le pape Pie IX s’y oppose catégoriquement et se déclare prisonnier du Vatican, tout comme ses successeurs. Malgré tout, Rome deviendra la capitale de l'Italie unifiée à l'issue d'un référendum, en mai 1871. Les tensions entre le gouvernement et la papauté ne s’apaiseront qu’avec les accords du Latran, signés le 11 février 1929.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Napoléon III - Histoire des Accords du Latran - Unification - Histoire de l'Etat
1896
2 octobre
Naissance de Jacques Duclos
Jacques Duclos est né le 2 octobre 1896, dans les Hautes-Pyrénées. Il s'engage en politique au sein du parti communiste français. Il reste durant trente-cinq ans comme membre de l'équipe dirigeante, aux cotés de Benoît Frachon et Maurice Thorez. Il s'implique dans le mouvement communiste international comme le Komintern puis le Kominform. Elu député en 1926, il entre en résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Candidat valeureux à la présidentielle de 1969, il décède en 1975.
Voir aussi : Communiste - Histoire de la Politique
1950
2 octobre
Naissance de la bande dessinée "Peanuts"
Les personnages de Charles Schultz paraissent pour la première fois dans sept quotidiens américains. On y retrouve d'abord Charlie Brown, Peppermint Patty et Shermy. Le chien Snoopy fera son apparition le 4 octobre. Le succès sera tel que beaucoup de lecteurs appelleront dès lors la bande dessinée "Snoopy" et non plus "The Peanuts".
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées
1985
2 octobre
Création du réseau Fun radio
Jean-Baptiste Blanchemain, Éric Pechadre et Pierre Lattès s’emparent de six stations locales appartenant au groupe NRJ afin de créer le réseau Fun Radio. L’événement se prépare à l’insu de tous et apparaît comme un véritable putsch à l'encontre d’NRJ. Le réseau devra rapidement faire face aux problèmes financiers et les directeurs et les animateurs se succèderont aux rythme des aléas de l’audimat. Visant un jeune public, les styles musicaux diffusés varieront, passant du rock au groove ou du groove au RnB.
Voir aussi : Histoire de NRJ - Histoire de la Radio
2002
2 octobre
Spielberg realise "Minority Report"
Steven Spielberg s’inspire de la nouvelle de Philip K. Dick pour réaliser "Minority Report". En 2054, les hommes sont parvenus à mettre au point un système d’anticipation des crimes. Grâce à la technologie et à trois êtres doués de capacités visionnaires, les meurtriers sont arrêtés avant même de commettre l’acte. Mais la science et le progrès présentent toujours certaines failles. En alliant psychologie et technologie, Spielberg marque un certain renouveau dans sa carrière cinématographique.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Spielberg - Histoire du Cinéma
2005
2 octobre
Nouveau titre pour Sébastien Loeb
Le français Sebastien Loeb, son coéquipier Daniel Elena et son écurie Citroën sont sacrés champions du monde des rallyes pour la deuxième années consécutive. Courant sur une Xsara WRC, il a battu deux records avec 10 victoires dans la saison, dont 6 consécutives et s’est attribué un exploit unique lors du Tour de Corse : remporter toutes les spéciales d’un rallye. Toutefois, face au désengagement de Citroën, le pilote devra courir en 2007 dans une écurie privée.
Voir aussi : Histoire de Citroën - Rallye - Sébastien Loeb - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
2 octobre
Saladin s’empare de Jérusalem
Après avoir vaincu l’armée latine à Hattin, le sultan ayyubide Saladin parvient à prendre la ville de Jérusalem. Quelques mois plus tôt, alors à la tête de l’Égypte et de la Syrie, Saladin avait lancé une terrible armée à la reconquête de tout le royaume latin de Jérusalem. Le résultat pour les Chrétiens est catastrophique. La réaction du pape Grégoire VIII ne se fera pas attendre : dès 1187, il appellera à une nouvelle croisade.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Saladin - Histoire de la Chrétienté
1369
2 octobre
Du Guesclin est nommé connétable
Le roi Charles V le Sage décerne au chevalier Bertrand du Guesclin le titre de connétable. Il devient ainsi commandant suprême de l'armée française. Le roi de France récompense ainsi les services rendus pendant la guerre menée contre les Anglais. Du Guesclin sera fidèle au roi et combattra pour le Royaume de France jusqu'à sa mort en 1380.
Voir aussi : Charles V - Du Guesclin - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1535
2 octobre
Jacques Cartier découvre Montréal
Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, le Français Jacques Cartier trouve une île peuplée par des Indiens Hurons. Appelée "Hochelaga" par ses habitants, il l'a baptisera " Mons realis", "Mont royal" en latin. Cette île deviendra le 17 mai 1642, la ville de Montréal.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Montréal - Jacques Cartier - Histoire des Explorations
1799
2 octobre
L'armée anglo-russe remporte la bataille de Alkmaar
La bataille d'Alkmaar a lieu aux Pays-Bas le 2 octobre 1799. Elle oppose les troupes franco-néerlandaises dirigées par le général Brune et le général Daendels à l'armée russo-britannique qui est dirigée par le duc d'York. Même si tactiquement les deux armées se valent, la stratégie utilisée est favorable au duc d'York, qui oblige l'autre camp à se replier vers Castricum. Le 6 octobre, le combat final a lieu donnant la victoire aux russo-britanniques.
Voir aussi : Bataille - Pays-Bas - Duc d'York - Histoire des Guerres
1835
2 octobre
Bataille de Gonzales
La bataille de Gonzales a eu lieu le 2 octobre 1835 à Gonzales au Texas. Cet affrontement opposa des soldats de l'armée mexicaine à des colons texans. L'issue de la bataille fut indécise mais elle accentua les tensions entre le gouvernement mexicain et les colons américains. Les combats furent mineurs d'un point de vue militaire, mais cet incident eut une grande importance puisqu'il marqua le début de la Révolution texane.
Voir aussi : Mexique - Histoire du Texas - Histoire des Guerres
1847
2 octobre
Naissance de Paul von Hindenburg, militaire et président de la République de Weimar.
Paul Von Hindenburg s'engage dans une carrière militaire et prend part à la guerre franco-allemande de 1870. Il devient l'un des militaires les plus importants de la Première Guerre mondiale en devenant chef de l'état-major allemand. En 1925, il est élu président du Reich et le restera jusqu'à sa mort. A la fin de sa vie, il tombe gravement malade. En 1933, il fait d'Adolph Hitler le nouveau chancelier d'Allemagne et décède en 1934.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Adolph Hitler - Histoire de la Politique
1853
2 octobre
Décès de François Arago, astronome et physicien français
François Arago étudie à l'École polytechnique. Il travaille ensuite en tant que secrétaire-bibliothécaire de l'observatoire de Paris. Après avoir été fait prisonnier durant la guerre d'Espagne, Il s'échappe et devient un héros. Il entre à l'Académie des sciences à l'âge de 23 ans. Il enseigne à l'École polytechnique et prend la direction de l'observatoire de Paris. A partir de 1829, il débute une carrière politique et devient député des Pyrénées-Orientales en 1831.
Voir aussi : Politique - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - École polytechnique - Observatoire de Paris - Histoire des Sciences et techniques
1869
2 octobre
Naissance de Gandhi
int au monde le « Mahatma » (« grande âme ») Gandhi, l'un des pères de l'indépendance de l'Inde, à Porbandar (Etat indien du Gujarat). d'abord avocat, il exerce à Bombay puis en Afrique du Sud (1893) avant de prendre fait et cause, à son retour, pour le boycott des produits britanniques. Maintes fois emprisonné, prônant la désobéissance civile et la fameuse doctrine Ahimsa (« non violence active »), il prit part aux pourparlers en faveur de l'indépendance (1947). Il est assassiné par un brahmane fanatique à New Delhi le 30 janvier 1948.
Voir aussi : Indépendance - Inde - Assassinat politique - Gandhi - Empire colonial britannique - Histoire de la Politique
1870
2 octobre
Libération de Rome
Les Romains se prononcent en faveur de l’intégration de la ville au sein du royaume d’Italie. Les États pontificaux sont donc démantelés, mais le pape Pie IX s’y oppose catégoriquement et se déclare prisonnier du Vatican, tout comme ses successeurs. Malgré tout, Rome deviendra la capitale de l'Italie unifiée à l'issue d'un référendum, en mai 1871. Les tensions entre le gouvernement et la papauté ne s’apaiseront qu’avec les accords du Latran, signés le 11 février 1929.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Napoléon III - Histoire des Accords du Latran - Unification - Histoire de l'Etat
1896
2 octobre
Naissance de Jacques Duclos
Jacques Duclos est né le 2 octobre 1896, dans les Hautes-Pyrénées. Il s'engage en politique au sein du parti communiste français. Il reste durant trente-cinq ans comme membre de l'équipe dirigeante, aux cotés de Benoît Frachon et Maurice Thorez. Il s'implique dans le mouvement communiste international comme le Komintern puis le Kominform. Elu député en 1926, il entre en résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Candidat valeureux à la présidentielle de 1969, il décède en 1975.
Voir aussi : Communiste - Histoire de la Politique
1950
2 octobre
Naissance de la bande dessinée "Peanuts"
Les personnages de Charles Schultz paraissent pour la première fois dans sept quotidiens américains. On y retrouve d'abord Charlie Brown, Peppermint Patty et Shermy. Le chien Snoopy fera son apparition le 4 octobre. Le succès sera tel que beaucoup de lecteurs appelleront dès lors la bande dessinée "Snoopy" et non plus "The Peanuts".
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées
1985
2 octobre
Création du réseau Fun radio
Jean-Baptiste Blanchemain, Éric Pechadre et Pierre Lattès s’emparent de six stations locales appartenant au groupe NRJ afin de créer le réseau Fun Radio. L’événement se prépare à l’insu de tous et apparaît comme un véritable putsch à l'encontre d’NRJ. Le réseau devra rapidement faire face aux problèmes financiers et les directeurs et les animateurs se succèderont aux rythme des aléas de l’audimat. Visant un jeune public, les styles musicaux diffusés varieront, passant du rock au groove ou du groove au RnB.
Voir aussi : Histoire de NRJ - Histoire de la Radio
2002
2 octobre
Spielberg realise "Minority Report"
Steven Spielberg s’inspire de la nouvelle de Philip K. Dick pour réaliser "Minority Report". En 2054, les hommes sont parvenus à mettre au point un système d’anticipation des crimes. Grâce à la technologie et à trois êtres doués de capacités visionnaires, les meurtriers sont arrêtés avant même de commettre l’acte. Mais la science et le progrès présentent toujours certaines failles. En alliant psychologie et technologie, Spielberg marque un certain renouveau dans sa carrière cinématographique.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Spielberg - Histoire du Cinéma
2005
2 octobre
Nouveau titre pour Sébastien Loeb
Le français Sebastien Loeb, son coéquipier Daniel Elena et son écurie Citroën sont sacrés champions du monde des rallyes pour la deuxième années consécutive. Courant sur une Xsara WRC, il a battu deux records avec 10 victoires dans la saison, dont 6 consécutives et s’est attribué un exploit unique lors du Tour de Corse : remporter toutes les spéciales d’un rallye. Toutefois, face au désengagement de Citroën, le pilote devra courir en 2007 dans une écurie privée.
Voir aussi : Histoire de Citroën - Rallye - Sébastien Loeb - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Peanuts (aussi connu sous le nom de Snoopy et les Peanuts ou simplement Snoopy) est le nom d'un comic strip écrit et dessiné quotidiennement, sans interruption et sans assistance par l'Américain Charles M. Schulz (1922 - 2000) d'octobre 1950[1] jusqu'à sa mort, en février 2000. Il aura écrit au total 17 897 strips dont 2 506 éditions du dimanche.
Peanuts est une série de gags qui tournent autour de deux personnages centraux, un garçon maladroit, malchanceux et déprimé, Charlie Brown et son chien, Snoopy. Le strip s'appuie sur le principe du running gag (comique de répétition) où les mêmes situations entre les personnages reviennent tout au long de la bande dessinée. De plus, chacun des personnages a ses particularités, ses obsessions et ses accessoires propres, qui resurgissent chaque fois qu'ils apparaissent.
Peanuts a donné également naissance à des dessins animés, dont plusieurs ont reçu un Emmy Award, à des pièces de théâtres et à des comédies musicales.
Le comic a été, à partir des années 1960 un succès planétaire, notamment aux États-Unis. La popularité du strip et le nombre colossal de licences pour des publicités ou produits dérivés ont fait de Charles M. Schulz une des célébrités les plus riches du monde.
À la mort de Schulz, le comic était publié dans plus de 2 600 journaux, dans 75 pays différents et dans 21 langues.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Schulz, dessinateur du Minnesota d'une vingtaine d'années, décide de vendre ses dessins pour divers magazines. Il postule avec succès à Timeless Topix, une maison d'édition catholique. De 1947 à 1950, il écrit sous le surnom de Sparky un strip humoristique hebdomadaire intitulé Li'l Folks, dans le journal local de sa ville natale, le Saint Paul Pioneer Press. Les protagonistes sont des enfants, on y reconnaît plusieurs personnages du futur Peanuts . Schulz, qui ne gagne que 10 $ par semaine, demande au bout de deux ans une augmentation et un meilleur emplacement du strip dans le journal. Le rédacteur refusant sa requête, il cesse alors de collaborer. Il vend également, ces mêmes années, 17 dessins au Saturday Evening Post.
Au printemps 1950, Schulz reçoit une lettre d'United Features Syndicate, qui se dit intéressé par son strip (Li'l Folks). Il part pour New York, en juin, pour leur proposer un nouveau strip, qui reprend quelques-uns des personnages de Li'l Folks. Le strip est vendu et le 2 octobre 1950 paraît dans sept quotidiens aux États-Unis(The Washington Post, The Chicago Tribune, The Minneapolis Tribune, The Allentown Call-Chronicle, The Bethlehem Globe-Times, The Denver Post et The Seattle Times) le premier comic, sous le nom de Peanuts. Schulz aurait à l'origine préféré le nom de Good Ol' Charlie Brown (« Bon vieux Charlie Brown ») mais l'United Features Syndicate qui gérait la diffusion nationale de la série insista pour que le nom de Peanuts (cacahuètes en anglais) soit retenu - nom que détestait Schulz : « ...le pire nom qu'on ait donné en bande dessinée. C'est complètement ridicule, ça n'a aucun sens, ça ne fait qu'installer la confusion et priver le strip de dignité - alors que je suis convaincu que mon humour est digne.Donner ce nom à un travail qui allait être celui d'une vie, c'était vraiment offensant. » explique-t-il dans une interview. Le premier mois, Schulz reçoit 90 $ de la part du syndicat.
Peanuts a été influencé par les comics que lisait Schulz, étant enfant et jeune adulte : Krazy Kat, Popeye, Skippy, Lil' Abner... Schulz explique plus tard : « après la Seconde Guerre mondiale, Krazy Kat est devenu mon héros. J'ai décidé de dessiner quelque chose qui aurait autant de sens et de subtilité que Krazy Kat »
Krazy Kat, une des influences de Peanuts
Fin 1950, Charles M. Schulz attaque donc son comic strip. L'UFS le contraint à réduire ses strips à un petit format de quatre cases : « ...ils se sont décidés pour un seul strip tout en prenant la décision, fatale, d'un format peu encombrant. Je leur en ai toujours voulu. C'était reproduit en plus petit ; quatre cases qui pouvaient être disposées verticalement ou horizontalement, ou en carré, deux par deux. Ils m'ont fait comprendre qu'ils étaient plus ou moins à court de papier et que c'était mieux de poursuivre les économies d'espace », indique-t-il.
Il commence l'histoire avec deux garçons (Charlie Brown et Shermy), une fille (Patty) et Snoopy. Apparaîtront ensuite Violette et Schroeder en 1951, puis Lucy et Linus en 1952. Il les dessine très simplement, une grosse tête ronde et un petit corps, avec des lignes uniques et épaisses (plume). La bouche et deux petits points pour les yeux suffisent pour composer leur expression. Snoopy, quant à lui, est encore un chien ordinaire, « il ne pensait pas. Il aboyait et galopait à quatre pattes. C'était un adorable petit chiot. Je ne sais pas comment il en est venu à marcher, à penser mais c'est certainement l'une des meilleures trouvailles. »
Le premier strip du dimanche des Peanuts apparaît le dimanche 6 janvier 1952, qui permet à Schulz d'avoir une moitié de page de journal pour dessiner son strip. Il en écrira au total 2 506, chaque dimanche. À ce moment, le strip est publié dans plus de 40 journaux américains. La même année, le premier livre de collection des Peanuts est édité.
Au fil des ans, Charles M. Schulz abandonne peu à peu Shermy, Patty et Violette. Au contraire, il donne beaucoup d'importance aux autres personnages. Charlie Brown devient le « loser », Schroeder le virtuose, Lucy la dominatrice... son petit frère Linus découvre sa couverture qu'il transporte constamment avec lui. Snoopy se met à penser, à marcher sur ses deux pattes arrières (1956), à faire des imitations et à dormir sur le toit de sa niche. Pour chacun d'entre eux, Schulz affine les caractères physionomiques et psychologiques.
Charles M. Schulz en 1956, dessinant Charlie Brown
Peu à peu, Peanuts se fait connaître du grand public. En 1955, Kodak devient le premier commanditaire du comic, en utilisant les personnages dans un manuel d'appareil photographique et Charles M. Schulz reçoit le Reuben Awards (équivalent américain du Grand Prix de la Ville d'Angoulême) de la National Cartoonists Society.
En 1958, Schulz est nommé par l'Université Yale dessinateur de l'année (Cartoonist of the Year). La série sort alors dans 355 journaux aux États-Unis et dans 40 journaux à l'étranger. En 1960, Sally, la petite sœur de Charlie Brown, rejoint le gang.
Au début des années 1960, Peanuts connaît un élan fulgurant et devient un véritable phénomène culturel. La National Cartoonists Society nomme les Peanuts meilleur strip humoristique de l'année en 1962 et remet à Schulz un second Reuben Awards, deux ans plus tard. Le 9 avril 1965, les Peanuts font la couverture de Time Magazine et celle du Life Magazine le 17 mars 1967. Pour la première fois, le marché de l'édition commence à vendre d'autres objets que des livres, les produits dérivés : des tasses, des bols, des figurines, des chaussettes, des pyjamas, des sweat-shirts, des peluches, etc. Peanuts devient une proie pour les publicités. Au sommet de sa popularité, le merchandising et le succès du comic strip donnent à Schulz une rémunération annuelle de plus de 30 millions de dollars
L'année 1965 marque également le premier television special des Peanuts, A Charlie Brown Christmas (un Noël de Charlie Brown), produit par Warner Bros et Bill Melendez. Ce dessin animé est diffusé sur la chaîne Gilligan's Island le 9 décembre, avec plus de cinquante-cinq millions de téléspectateur. Il remporte cette année-là un Peabody Award et un Emmy Award pour le outstanding children's programming (meilleur programme pour enfants). Une comédie musicale se joue également, You're a Good man Charlie Brown, donnée en première off-broadway le 7 mars 1967. Dans le comic, Peppermint Patty (1966), Woodstock (1967), Marcie et Franklin (1968) puis Rerun (1973) rejoignent le groupe.
Schulz traverse au même moment une période assez difficile. En 1966, son père Carl meurt et un incendie détruit son studio, à Sebastopol. En 1972, il divorce de Joyce Schulz ; il explique à des journalistes quelques mois après : « étrangement, j'ai dessiné de bien meilleurs strips ces six derniers mois - du moins, les meilleurs que je puisse dessiner. C'est à se demander comment fonctionne l'esprit humain ».
En France, les premiers journaux commencent à publier le comic : Chouchou (1965) , Charlie Mensuel (1969) puis France-Soir.
En 1973, Schulz reçoit un second Emmy Awards pour son dixième TV special, A Charlie Brown Thanksgiving. En 1975, Peanuts fêtent leurs 25 ans en apparaissant dans plus de 1 400 journaux américains et dans environ 175 journaux étrangers, avec 90 000 000 de lecteurs. La même année, il gagne un troisième Emmy Award, avec le TV special You’re a Good Sport, Charlie Brown, un quatrième en 1980 avec Life Is a Circus, Charlie Brown et un Peabody Award en 1983 avec What Have We Learned, Charlie Brown? . Peanuts entre dans le Guinness Book of World Records en 1984 après avoir été vendu au 2000e journal. À partir du milieu des années 1980, Peanuts se voit concurrencé par d'autres comics strips très populaires, comme Calvin et Hobbes et Garfield.
En 1987, National Cartoonist Society remet à Schulz le Golden Brick Award[13]. Environ 300 millions d'albums du comic ont alors été vendus. En 1990, à l'occasion du quarantième anniversaire des Peanuts, une grande exposition rétrospective est consacrée, au Musée des Arts décoratifs dans le palais du Louvre. Schulz s'y voit remettre la médaille du Commandeur des Arts et des Lettres, par Jack Lang, alors ministre de la culture.
Alors qu'il vieillit, Charles M. Schulz résiste pour ne pas prendre de pause et continue à écrire quotidiennement. Il explique, alors qu'il a 65 ans : « ... ces derniers temps, la plupart de mes amis partent à la retraite et je me demande si je n'ai pas gâché une vie. Il m'est arrivé des choses que je n'avais pas osé imaginer, et je mourrai donc heureux. Mais il y a toujours ce vaste monde dehors, dont je ne connais rien et je suis marié à une femme qui adore voyager, alors je me dis "mince, il y a peut-être autre chose". Comment savoir quand les artères se boucheront et exploseront, et que ce sera la fin ? Ai-je vraiment intérêt à rester assis là, à faire mon strip quotidien ? ».
En novembre 1999, juste avant ses 77 ans, Schulz est victime d'un infarctus et est conduit à l'hôpital. Les médecins lui découvrent un cancer du côlon qui s'est métastasé à l'estomac. Il subit une opération qui le débarrasse en partie des métastases. Mais il ne voit plus clair et a du mal à lire. Le 14 décembre 1999, il annonce qu'il se retire du dessin. Il déclare : « je ne pensais pas que cela pouvait m'arriver. J'ai toujours pensé rester dans la bande dessinée jusqu'à mes quatre-vingt ans environ. Mais soudain, tout a disparu. On m'a tout pris, ce n'est pas moi qui ai tout mis de côté. On m'a tout pris ». Le dernier strip quotidien est édité le 3 janvier 2000 (les strips écrits par Schulz étaient publiés quelques semaines après). Charles M. Schulz s'éteint 40 jours après, le 12 février 2000, dans son lit. Le lendemain est édité le dernier strip du dimanche, où il fait ses adieux :
Dear friends
I have been fortunate to draw Charlie Brown and his friends for almost 50 years. It has been the fulfillment of my childhood ambition.
Unfortunately, I am no longer able to maintain the schedule demanded by a daily comic strip. My family does not wish Peanuts to be continued by anyone else, therefore I am announcing my retirement
I have been grateful over the years for the loyalty of our editors and the wonderful support and love expressed to me by fans to the comic strip
Charlie Brown, Snoopy, Linus, Lucy... How can I ever forget them ?
Charles M.Schulz Chers amis
J'ai eu la chance de dessiner Charlie Brown et ses amis pendant près de 50 années. Cela a été le fruit de l'ambition de mon enfance.
Malheureusement, je ne suis plus en mesure de continuer le travail demandé par un comic strip quotidien. Ma famille ne souhaite pas que Peanuts soit poursuivi par quelqu'un d'autre, par conséquent j'annonce ma retraite.
Je suis très reconnaissant de la fidélité de nos éditeurs, du soutien merveilleux et de l'amour exprimé par les fans du comic strip, au cours de ces années.
Charlie Brown, Snoopy, Linus, Lucy... Comment pourrais-je jamais les oublier ?
Charles M.Schulz
À sa mort, Peanuts était publié dans plus de 2 600 journaux dans le monde entier, 20 000 produits dérivés avaient été développés[9]. Le comic apparaissait dans 75 pays, dans 21 langues
Le 27 mai 2000, la National Cartoonist Society récompense Schulz d'un Lifetime Achievement award. Le 17 août 2002 s'ouvre le Charles M. Schulz Museum, en hommage à Schulz et aux Peanuts.
Peanuts sera considérée comme l'une des plus grandes bandes dessinées du XXe siècle et comme le comic strip le plus célèbre. Charlie Brown et Snoopy seront classés huitièmes des Top 50 Greatest Cartoon Characters of All-Time (classement des 50 plus grand personnages de tous les temps) par TV Guide. Le Forbes magazine placera Schulz troisième dans leur classement Top Earning Dead Celebrities (Classement des revenus les plus importants des célébrités décédées), après Kurt Cobain et Elvis Presley, avec un revenu annuel de 35 millions de dollars. Au total, Peanuts aura fait 1,2 milliard dollars de ventes dont 350 millions aux États-Unis.
Des nouveaux TV specials ont été créés après la mort de Schulz, mais toujours sur la base d'anciens comics.
Le 27 avril 2010, l'éditeur E.W. Scripps qui gérait depuis soixante ans les droits de l'oeuvre de Charles Schulz a vendu les droits associés à Snoopy, Charlie Brown et aux autres personnages des Peanuts à la société Iconix Brand Group pour la somme de 175 millions de dollars. La famille de Charles Schulz devient par ailleurs actionnaire d'Iconix à hauteur de 20%.
Peanuts est un des premiers comics strips à avoir inséré plus de deux ou trois personnages. Les Peanuts sont un groupe d'enfants qui jettent sur le monde un regard contemplatif, à la fois enfantin et adulte. Ils ont chacun leurs particularités et leurs habitudes. Ils agissent cyniquement avec sadisme : Umberto Eco dira dans "La vie et un rêve, Charlie Brown" (Rivages), « ces enfants nous affectent parce qu'ils sont des monstres. Ils sont les réductions monstrueuses et infantiles de toutes les névroses des citoyens modernes de la civilisation industrielle ». Il ajoutera « l'univers de Peanuts est un microcosme, une petite comédie humaine pour le lecteur candide comme lettré ».
Schulz dessine les enfants avec un graphisme minimaliste et des traits épais. Ils sont remarquables grâce à leurs grosses têtes rondes. Schulz n'a de plus jamais dessiné d'adultes dans Peanuts. Il a toujours dessiné les personnages au même niveau : « Je préférais dessiner mes personnages du même point de vue tout au long du strip car les idées fonctionnaient dans la brièveté et je ne voulais pas interrompre le flot de ce qui se disait ou faisait. Voilà pourquoi il n'y avait pas de place pour les adultes. ». Schulz a cependant dessiné une foule d'adultes assez vague, en 1954, pendant un tournoi de golf auquel participait Lucy et, si des voix de parents se font parfois entendre dans les premiers strips, elles ne tardent pas à complètement disparaître.
Le comic strip commence avec un petit groupe d'enfants aux personnalités très simples : Charlie Brown et son chien, Snoopy, puis Shermy, Patty et Violette, qui seront vite délaissés. Peu à peu, Schulz se concentre sur Charlie Brown, un petit garçon qui rate généralement tout ce qu'il entreprend mais doté d'une rare opiniâtreté : continuant à jouer au baseball bien que son équipe ne gagne pas un match, s'obstinant à vouloir faire voler un cerf-volant qui ne décolle pas... Schulz enrichit rapidement le petit monde de Charlie du pianiste Schroeder (1951) puis de Lucy et de son frère Linus (1952)... Ils entrent dans la bande dessinée en étant tout petit. Lucy n'arrive pas à compter, Schroeder ne sait pas parler (alors qu'il devient un virtuose de son piano-jouet) et Linus ne peut pas tenir debout. Ils grandissent ensuite un temps, après quoi leur âge se fige. En 1954, deux nouveaux personnages apparaissent, Charlotte Braun (personnage mineur) et Pigpen.
Dans les années 1960, la bande dessinée évolue dans deux directions.
D'une part, Snoopy évolue très vite et devient un personnage très important. Son comportement devient peu à peu humain. Beaucoup de strips tournent alors autour de la vie fantaisiste et/ou imaginaire du chien - épisodes durant lesquels il peut être un héros de la Première Guerre mondiale, une star du hockey sur glace, un astronaute, un serpent, une chauve-souris... pour le plus grand amusement (et étonnement) des enfants de la série qui se prêtent parfois complètement à la douce folie de Snoopy.
Parallèlement, Schulz introduit beaucoup de nuances dans le caractère des enfants, substituant à d'anonymes voisins des personnages au caractère beaucoup plus trempé.
Il intègre de nouveaux personnages très importants : Sally Brown en 1960, Frieda en 1961, Peppermint Patty en 1966, Woodstock en 1967, Marcie et Franklin en 1968 et enfin Rerun en 1973.
Peanuts est une série de gags qui tournent autour de deux personnages centraux, un garçon maladroit, malchanceux et déprimé, Charlie Brown et son chien, Snoopy. Le strip s'appuie sur le principe du running gag (comique de répétition) où les mêmes situations entre les personnages reviennent tout au long de la bande dessinée. De plus, chacun des personnages a ses particularités, ses obsessions et ses accessoires propres, qui resurgissent chaque fois qu'ils apparaissent.
Peanuts a donné également naissance à des dessins animés, dont plusieurs ont reçu un Emmy Award, à des pièces de théâtres et à des comédies musicales.
Le comic a été, à partir des années 1960 un succès planétaire, notamment aux États-Unis. La popularité du strip et le nombre colossal de licences pour des publicités ou produits dérivés ont fait de Charles M. Schulz une des célébrités les plus riches du monde.
À la mort de Schulz, le comic était publié dans plus de 2 600 journaux, dans 75 pays différents et dans 21 langues.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Schulz, dessinateur du Minnesota d'une vingtaine d'années, décide de vendre ses dessins pour divers magazines. Il postule avec succès à Timeless Topix, une maison d'édition catholique. De 1947 à 1950, il écrit sous le surnom de Sparky un strip humoristique hebdomadaire intitulé Li'l Folks, dans le journal local de sa ville natale, le Saint Paul Pioneer Press. Les protagonistes sont des enfants, on y reconnaît plusieurs personnages du futur Peanuts . Schulz, qui ne gagne que 10 $ par semaine, demande au bout de deux ans une augmentation et un meilleur emplacement du strip dans le journal. Le rédacteur refusant sa requête, il cesse alors de collaborer. Il vend également, ces mêmes années, 17 dessins au Saturday Evening Post.
Au printemps 1950, Schulz reçoit une lettre d'United Features Syndicate, qui se dit intéressé par son strip (Li'l Folks). Il part pour New York, en juin, pour leur proposer un nouveau strip, qui reprend quelques-uns des personnages de Li'l Folks. Le strip est vendu et le 2 octobre 1950 paraît dans sept quotidiens aux États-Unis(The Washington Post, The Chicago Tribune, The Minneapolis Tribune, The Allentown Call-Chronicle, The Bethlehem Globe-Times, The Denver Post et The Seattle Times) le premier comic, sous le nom de Peanuts. Schulz aurait à l'origine préféré le nom de Good Ol' Charlie Brown (« Bon vieux Charlie Brown ») mais l'United Features Syndicate qui gérait la diffusion nationale de la série insista pour que le nom de Peanuts (cacahuètes en anglais) soit retenu - nom que détestait Schulz : « ...le pire nom qu'on ait donné en bande dessinée. C'est complètement ridicule, ça n'a aucun sens, ça ne fait qu'installer la confusion et priver le strip de dignité - alors que je suis convaincu que mon humour est digne.Donner ce nom à un travail qui allait être celui d'une vie, c'était vraiment offensant. » explique-t-il dans une interview. Le premier mois, Schulz reçoit 90 $ de la part du syndicat.
Peanuts a été influencé par les comics que lisait Schulz, étant enfant et jeune adulte : Krazy Kat, Popeye, Skippy, Lil' Abner... Schulz explique plus tard : « après la Seconde Guerre mondiale, Krazy Kat est devenu mon héros. J'ai décidé de dessiner quelque chose qui aurait autant de sens et de subtilité que Krazy Kat »
Krazy Kat, une des influences de Peanuts
Fin 1950, Charles M. Schulz attaque donc son comic strip. L'UFS le contraint à réduire ses strips à un petit format de quatre cases : « ...ils se sont décidés pour un seul strip tout en prenant la décision, fatale, d'un format peu encombrant. Je leur en ai toujours voulu. C'était reproduit en plus petit ; quatre cases qui pouvaient être disposées verticalement ou horizontalement, ou en carré, deux par deux. Ils m'ont fait comprendre qu'ils étaient plus ou moins à court de papier et que c'était mieux de poursuivre les économies d'espace », indique-t-il.
Il commence l'histoire avec deux garçons (Charlie Brown et Shermy), une fille (Patty) et Snoopy. Apparaîtront ensuite Violette et Schroeder en 1951, puis Lucy et Linus en 1952. Il les dessine très simplement, une grosse tête ronde et un petit corps, avec des lignes uniques et épaisses (plume). La bouche et deux petits points pour les yeux suffisent pour composer leur expression. Snoopy, quant à lui, est encore un chien ordinaire, « il ne pensait pas. Il aboyait et galopait à quatre pattes. C'était un adorable petit chiot. Je ne sais pas comment il en est venu à marcher, à penser mais c'est certainement l'une des meilleures trouvailles. »
Le premier strip du dimanche des Peanuts apparaît le dimanche 6 janvier 1952, qui permet à Schulz d'avoir une moitié de page de journal pour dessiner son strip. Il en écrira au total 2 506, chaque dimanche. À ce moment, le strip est publié dans plus de 40 journaux américains. La même année, le premier livre de collection des Peanuts est édité.
Au fil des ans, Charles M. Schulz abandonne peu à peu Shermy, Patty et Violette. Au contraire, il donne beaucoup d'importance aux autres personnages. Charlie Brown devient le « loser », Schroeder le virtuose, Lucy la dominatrice... son petit frère Linus découvre sa couverture qu'il transporte constamment avec lui. Snoopy se met à penser, à marcher sur ses deux pattes arrières (1956), à faire des imitations et à dormir sur le toit de sa niche. Pour chacun d'entre eux, Schulz affine les caractères physionomiques et psychologiques.
Charles M. Schulz en 1956, dessinant Charlie Brown
Peu à peu, Peanuts se fait connaître du grand public. En 1955, Kodak devient le premier commanditaire du comic, en utilisant les personnages dans un manuel d'appareil photographique et Charles M. Schulz reçoit le Reuben Awards (équivalent américain du Grand Prix de la Ville d'Angoulême) de la National Cartoonists Society.
En 1958, Schulz est nommé par l'Université Yale dessinateur de l'année (Cartoonist of the Year). La série sort alors dans 355 journaux aux États-Unis et dans 40 journaux à l'étranger. En 1960, Sally, la petite sœur de Charlie Brown, rejoint le gang.
Au début des années 1960, Peanuts connaît un élan fulgurant et devient un véritable phénomène culturel. La National Cartoonists Society nomme les Peanuts meilleur strip humoristique de l'année en 1962 et remet à Schulz un second Reuben Awards, deux ans plus tard. Le 9 avril 1965, les Peanuts font la couverture de Time Magazine et celle du Life Magazine le 17 mars 1967. Pour la première fois, le marché de l'édition commence à vendre d'autres objets que des livres, les produits dérivés : des tasses, des bols, des figurines, des chaussettes, des pyjamas, des sweat-shirts, des peluches, etc. Peanuts devient une proie pour les publicités. Au sommet de sa popularité, le merchandising et le succès du comic strip donnent à Schulz une rémunération annuelle de plus de 30 millions de dollars
L'année 1965 marque également le premier television special des Peanuts, A Charlie Brown Christmas (un Noël de Charlie Brown), produit par Warner Bros et Bill Melendez. Ce dessin animé est diffusé sur la chaîne Gilligan's Island le 9 décembre, avec plus de cinquante-cinq millions de téléspectateur. Il remporte cette année-là un Peabody Award et un Emmy Award pour le outstanding children's programming (meilleur programme pour enfants). Une comédie musicale se joue également, You're a Good man Charlie Brown, donnée en première off-broadway le 7 mars 1967. Dans le comic, Peppermint Patty (1966), Woodstock (1967), Marcie et Franklin (1968) puis Rerun (1973) rejoignent le groupe.
Schulz traverse au même moment une période assez difficile. En 1966, son père Carl meurt et un incendie détruit son studio, à Sebastopol. En 1972, il divorce de Joyce Schulz ; il explique à des journalistes quelques mois après : « étrangement, j'ai dessiné de bien meilleurs strips ces six derniers mois - du moins, les meilleurs que je puisse dessiner. C'est à se demander comment fonctionne l'esprit humain ».
En France, les premiers journaux commencent à publier le comic : Chouchou (1965) , Charlie Mensuel (1969) puis France-Soir.
En 1973, Schulz reçoit un second Emmy Awards pour son dixième TV special, A Charlie Brown Thanksgiving. En 1975, Peanuts fêtent leurs 25 ans en apparaissant dans plus de 1 400 journaux américains et dans environ 175 journaux étrangers, avec 90 000 000 de lecteurs. La même année, il gagne un troisième Emmy Award, avec le TV special You’re a Good Sport, Charlie Brown, un quatrième en 1980 avec Life Is a Circus, Charlie Brown et un Peabody Award en 1983 avec What Have We Learned, Charlie Brown? . Peanuts entre dans le Guinness Book of World Records en 1984 après avoir été vendu au 2000e journal. À partir du milieu des années 1980, Peanuts se voit concurrencé par d'autres comics strips très populaires, comme Calvin et Hobbes et Garfield.
En 1987, National Cartoonist Society remet à Schulz le Golden Brick Award[13]. Environ 300 millions d'albums du comic ont alors été vendus. En 1990, à l'occasion du quarantième anniversaire des Peanuts, une grande exposition rétrospective est consacrée, au Musée des Arts décoratifs dans le palais du Louvre. Schulz s'y voit remettre la médaille du Commandeur des Arts et des Lettres, par Jack Lang, alors ministre de la culture.
Alors qu'il vieillit, Charles M. Schulz résiste pour ne pas prendre de pause et continue à écrire quotidiennement. Il explique, alors qu'il a 65 ans : « ... ces derniers temps, la plupart de mes amis partent à la retraite et je me demande si je n'ai pas gâché une vie. Il m'est arrivé des choses que je n'avais pas osé imaginer, et je mourrai donc heureux. Mais il y a toujours ce vaste monde dehors, dont je ne connais rien et je suis marié à une femme qui adore voyager, alors je me dis "mince, il y a peut-être autre chose". Comment savoir quand les artères se boucheront et exploseront, et que ce sera la fin ? Ai-je vraiment intérêt à rester assis là, à faire mon strip quotidien ? ».
En novembre 1999, juste avant ses 77 ans, Schulz est victime d'un infarctus et est conduit à l'hôpital. Les médecins lui découvrent un cancer du côlon qui s'est métastasé à l'estomac. Il subit une opération qui le débarrasse en partie des métastases. Mais il ne voit plus clair et a du mal à lire. Le 14 décembre 1999, il annonce qu'il se retire du dessin. Il déclare : « je ne pensais pas que cela pouvait m'arriver. J'ai toujours pensé rester dans la bande dessinée jusqu'à mes quatre-vingt ans environ. Mais soudain, tout a disparu. On m'a tout pris, ce n'est pas moi qui ai tout mis de côté. On m'a tout pris ». Le dernier strip quotidien est édité le 3 janvier 2000 (les strips écrits par Schulz étaient publiés quelques semaines après). Charles M. Schulz s'éteint 40 jours après, le 12 février 2000, dans son lit. Le lendemain est édité le dernier strip du dimanche, où il fait ses adieux :
Dear friends
I have been fortunate to draw Charlie Brown and his friends for almost 50 years. It has been the fulfillment of my childhood ambition.
Unfortunately, I am no longer able to maintain the schedule demanded by a daily comic strip. My family does not wish Peanuts to be continued by anyone else, therefore I am announcing my retirement
I have been grateful over the years for the loyalty of our editors and the wonderful support and love expressed to me by fans to the comic strip
Charlie Brown, Snoopy, Linus, Lucy... How can I ever forget them ?
Charles M.Schulz Chers amis
J'ai eu la chance de dessiner Charlie Brown et ses amis pendant près de 50 années. Cela a été le fruit de l'ambition de mon enfance.
Malheureusement, je ne suis plus en mesure de continuer le travail demandé par un comic strip quotidien. Ma famille ne souhaite pas que Peanuts soit poursuivi par quelqu'un d'autre, par conséquent j'annonce ma retraite.
Je suis très reconnaissant de la fidélité de nos éditeurs, du soutien merveilleux et de l'amour exprimé par les fans du comic strip, au cours de ces années.
Charlie Brown, Snoopy, Linus, Lucy... Comment pourrais-je jamais les oublier ?
Charles M.Schulz
À sa mort, Peanuts était publié dans plus de 2 600 journaux dans le monde entier, 20 000 produits dérivés avaient été développés[9]. Le comic apparaissait dans 75 pays, dans 21 langues
Le 27 mai 2000, la National Cartoonist Society récompense Schulz d'un Lifetime Achievement award. Le 17 août 2002 s'ouvre le Charles M. Schulz Museum, en hommage à Schulz et aux Peanuts.
Peanuts sera considérée comme l'une des plus grandes bandes dessinées du XXe siècle et comme le comic strip le plus célèbre. Charlie Brown et Snoopy seront classés huitièmes des Top 50 Greatest Cartoon Characters of All-Time (classement des 50 plus grand personnages de tous les temps) par TV Guide. Le Forbes magazine placera Schulz troisième dans leur classement Top Earning Dead Celebrities (Classement des revenus les plus importants des célébrités décédées), après Kurt Cobain et Elvis Presley, avec un revenu annuel de 35 millions de dollars. Au total, Peanuts aura fait 1,2 milliard dollars de ventes dont 350 millions aux États-Unis.
Des nouveaux TV specials ont été créés après la mort de Schulz, mais toujours sur la base d'anciens comics.
Le 27 avril 2010, l'éditeur E.W. Scripps qui gérait depuis soixante ans les droits de l'oeuvre de Charles Schulz a vendu les droits associés à Snoopy, Charlie Brown et aux autres personnages des Peanuts à la société Iconix Brand Group pour la somme de 175 millions de dollars. La famille de Charles Schulz devient par ailleurs actionnaire d'Iconix à hauteur de 20%.
Peanuts est un des premiers comics strips à avoir inséré plus de deux ou trois personnages. Les Peanuts sont un groupe d'enfants qui jettent sur le monde un regard contemplatif, à la fois enfantin et adulte. Ils ont chacun leurs particularités et leurs habitudes. Ils agissent cyniquement avec sadisme : Umberto Eco dira dans "La vie et un rêve, Charlie Brown" (Rivages), « ces enfants nous affectent parce qu'ils sont des monstres. Ils sont les réductions monstrueuses et infantiles de toutes les névroses des citoyens modernes de la civilisation industrielle ». Il ajoutera « l'univers de Peanuts est un microcosme, une petite comédie humaine pour le lecteur candide comme lettré ».
Schulz dessine les enfants avec un graphisme minimaliste et des traits épais. Ils sont remarquables grâce à leurs grosses têtes rondes. Schulz n'a de plus jamais dessiné d'adultes dans Peanuts. Il a toujours dessiné les personnages au même niveau : « Je préférais dessiner mes personnages du même point de vue tout au long du strip car les idées fonctionnaient dans la brièveté et je ne voulais pas interrompre le flot de ce qui se disait ou faisait. Voilà pourquoi il n'y avait pas de place pour les adultes. ». Schulz a cependant dessiné une foule d'adultes assez vague, en 1954, pendant un tournoi de golf auquel participait Lucy et, si des voix de parents se font parfois entendre dans les premiers strips, elles ne tardent pas à complètement disparaître.
Le comic strip commence avec un petit groupe d'enfants aux personnalités très simples : Charlie Brown et son chien, Snoopy, puis Shermy, Patty et Violette, qui seront vite délaissés. Peu à peu, Schulz se concentre sur Charlie Brown, un petit garçon qui rate généralement tout ce qu'il entreprend mais doté d'une rare opiniâtreté : continuant à jouer au baseball bien que son équipe ne gagne pas un match, s'obstinant à vouloir faire voler un cerf-volant qui ne décolle pas... Schulz enrichit rapidement le petit monde de Charlie du pianiste Schroeder (1951) puis de Lucy et de son frère Linus (1952)... Ils entrent dans la bande dessinée en étant tout petit. Lucy n'arrive pas à compter, Schroeder ne sait pas parler (alors qu'il devient un virtuose de son piano-jouet) et Linus ne peut pas tenir debout. Ils grandissent ensuite un temps, après quoi leur âge se fige. En 1954, deux nouveaux personnages apparaissent, Charlotte Braun (personnage mineur) et Pigpen.
Dans les années 1960, la bande dessinée évolue dans deux directions.
D'une part, Snoopy évolue très vite et devient un personnage très important. Son comportement devient peu à peu humain. Beaucoup de strips tournent alors autour de la vie fantaisiste et/ou imaginaire du chien - épisodes durant lesquels il peut être un héros de la Première Guerre mondiale, une star du hockey sur glace, un astronaute, un serpent, une chauve-souris... pour le plus grand amusement (et étonnement) des enfants de la série qui se prêtent parfois complètement à la douce folie de Snoopy.
Parallèlement, Schulz introduit beaucoup de nuances dans le caractère des enfants, substituant à d'anonymes voisins des personnages au caractère beaucoup plus trempé.
Il intègre de nouveaux personnages très importants : Sally Brown en 1960, Frieda en 1961, Peppermint Patty en 1966, Woodstock en 1967, Marcie et Franklin en 1968 et enfin Rerun en 1973.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine