poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Le souffle de vie
Au premier jour de ma naissance
Mon âme, tu es venue glisser
Dans cette enveloppe, sans défense,
Que tu animes à volonté.
Quand tu eus l'âme d'une enfant
Ce ne fut pas toujours brillant.
Quand arriva l'adolescence
Avec souplesse tu as rusé,
Pour éviter toute indescence
Et te préserver du péché.
Si mon enveloppe te protège
Tout mon cerveau tu envahis.
Dis le moi, sans toi, que serais-je ?
Comme un cocon vide et sans vie.
Je peux rire, bouger, m'exprimer
Depuis ce temps que tu choisis
D'être hébergée et ballotée
Et toi seule en connais le prix.
Dans cette carcasse, quelquefois,
Si tu enrages ou tu gémis,
Tu partages toutes ses joies.
Lorsque tu lui diras : "fini"
Je t'abandonne sans regret,
L'enveloppe vide, délaissée,
Sur cette terre abandonnée,
N'aura plus raison d'exister.
Alors que tu resplendiras,
Pauvre carcasse tu oublieras ! ...
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Au premier jour de ma naissance
Mon âme, tu es venue glisser
Dans cette enveloppe, sans défense,
Que tu animes à volonté.
Quand tu eus l'âme d'une enfant
Ce ne fut pas toujours brillant.
Quand arriva l'adolescence
Avec souplesse tu as rusé,
Pour éviter toute indescence
Et te préserver du péché.
Si mon enveloppe te protège
Tout mon cerveau tu envahis.
Dis le moi, sans toi, que serais-je ?
Comme un cocon vide et sans vie.
Je peux rire, bouger, m'exprimer
Depuis ce temps que tu choisis
D'être hébergée et ballotée
Et toi seule en connais le prix.
Dans cette carcasse, quelquefois,
Si tu enrages ou tu gémis,
Tu partages toutes ses joies.
Lorsque tu lui diras : "fini"
Je t'abandonne sans regret,
L'enveloppe vide, délaissée,
Sur cette terre abandonnée,
N'aura plus raison d'exister.
Alors que tu resplendiras,
Pauvre carcasse tu oublieras ! ...
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Bin, heu..... La vie tout simplement.
Il faut que je le sois, oui, très patient...
Meme une mer d'encre ne pourra exprimer ce que je ressens...
La douleur intérieure infernale,
Par moment elle fait très mal!
Le sang qui coule engendre douleur et cri,
La mort la pire des diableries !
Et toutes ces envies qui me font peur,
Toutes ses envies dans mon coeur...
Parfois la tristesse me hante,
Oui, souvent elle me tourmente.
Je me consumme loin de toi,
Continue à me faire signe où que tu sois?
Je suis pas un intello,
Je serai plutôt du genre rigolo,
Bref, je dirai que j'aime rire,
Oui rire, meme si souffrir!
L'aiguille de la seringue a encore heurté mon fessier,
Une fois encore le corps déchiré!
La mer fait du sable son amant,
Sous la lune ou sous le firmament,
Elle a engendré le monde en couleurs
Dans les joies et les douleurs!
Quand elle roule ses flots,
elle vient aussi embrasser la terre d'un mot.
Oui terre, elle t'a formé!
Oui terre, elle t'a honnoré!
Oui terre de son énorme vagin elle t'a formé
Oui terre, d'elle un jour l'homme est arrivé.
Il faut que je le sois, oui, très patient...
Meme une mer d'encre ne pourra exprimer ce que je ressens...
La douleur intérieure infernale,
Par moment elle fait très mal!
Le sang qui coule engendre douleur et cri,
La mort la pire des diableries !
Et toutes ces envies qui me font peur,
Toutes ses envies dans mon coeur...
Parfois la tristesse me hante,
Oui, souvent elle me tourmente.
Je me consumme loin de toi,
Continue à me faire signe où que tu sois?
Je suis pas un intello,
Je serai plutôt du genre rigolo,
Bref, je dirai que j'aime rire,
Oui rire, meme si souffrir!
L'aiguille de la seringue a encore heurté mon fessier,
Une fois encore le corps déchiré!
La mer fait du sable son amant,
Sous la lune ou sous le firmament,
Elle a engendré le monde en couleurs
Dans les joies et les douleurs!
Quand elle roule ses flots,
elle vient aussi embrasser la terre d'un mot.
Oui terre, elle t'a formé!
Oui terre, elle t'a honnoré!
Oui terre de son énorme vagin elle t'a formé
Oui terre, d'elle un jour l'homme est arrivé.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Pour bien faire, mille jours ne sont pas suffisants; pour mal faire, une jour suffit amplement.
Si quelqu'un te fait du mal, ne cherche pas à te venger; va t'assoir au bord de la rivière, bientôt tu verras son cadavre passer.
Je n'ai pas le nom des auteurs....
Si quelqu'un te fait du mal, ne cherche pas à te venger; va t'assoir au bord de la rivière, bientôt tu verras son cadavre passer.
Je n'ai pas le nom des auteurs....
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Une semaine.... Du mardi au lundi
oui, c'est aujourd'hui mardi,
Bin, c'est l'jour où je suis gentil.
Pi arrive le mercredi...
C'est l'jour des p'tits.
Pi r'vient le jeudi...
C'est l'jour "piquouze" j'suis aigri
Pi c'est l'vendredi...
c'est l'jour du poisson frit
Pi l'samedi
l'grand bain, j'me lave bien l'quiqui
(je souris)
l'dimanche, wissssssskie et Cie
Pi l'lundi c'est r'parti....
oui, c'est aujourd'hui mardi,
Bin, c'est l'jour où je suis gentil.
Pi arrive le mercredi...
C'est l'jour des p'tits.
Pi r'vient le jeudi...
C'est l'jour "piquouze" j'suis aigri
Pi c'est l'vendredi...
c'est l'jour du poisson frit
Pi l'samedi
l'grand bain, j'me lave bien l'quiqui
(je souris)
l'dimanche, wissssssskie et Cie
Pi l'lundi c'est r'parti....
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Assis, du bout de ma cigarette,
j'observe ton regard pénètrant,
Tu es près du canapé, les yeux en fêtes!
Tu étudies certainement mes sentiments.
Tu fais cela silencieusement....
Je pense à ceux qui sont seuls...
Le soir tombe comme un linceul,
Ils rentrent à la nuit, fatigués,
Vont regarder la télé,
Puis ils feront des mots croisés,
Dans leur solitude se renfermer
et faire appel, pour l'amour, à la veuve poignet.
Des coeurs errent au bord de la nuit,
Bercés lugubrement par les gouttes de pluie...
Pour nous, c'est le bonheur!
Bonheur au milieu du malheur...
Nos yeux partent dans cette éternelle
Joie, ils plongent plus loin que notre réel.
Arrivé à la fin de la nuit,
dans nos coeurs une douce mélodie
Et sur tes lèvres j'irai déposer,
Pour toi ce très doux baiser.
Bonne journée à toustes
j'observe ton regard pénètrant,
Tu es près du canapé, les yeux en fêtes!
Tu étudies certainement mes sentiments.
Tu fais cela silencieusement....
Je pense à ceux qui sont seuls...
Le soir tombe comme un linceul,
Ils rentrent à la nuit, fatigués,
Vont regarder la télé,
Puis ils feront des mots croisés,
Dans leur solitude se renfermer
et faire appel, pour l'amour, à la veuve poignet.
Des coeurs errent au bord de la nuit,
Bercés lugubrement par les gouttes de pluie...
Pour nous, c'est le bonheur!
Bonheur au milieu du malheur...
Nos yeux partent dans cette éternelle
Joie, ils plongent plus loin que notre réel.
Arrivé à la fin de la nuit,
dans nos coeurs une douce mélodie
Et sur tes lèvres j'irai déposer,
Pour toi ce très doux baiser.
Bonne journée à toustes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
J'aime , au bord de la mer, contempler
Mon île aux parfums vanillés.
Cette eau qui m'en sépare, miroir
De mon bonheur dans la lumière du soir.
Mon île baignée par le soleil,
Dès le petit matin quand le jour s'éveille...
Oui ! Pour moi la plus belle île,
Toujours là dans mes instants fragiles...
Un ange est passé par ici, il repassera par là,
Puis, une fois passé, rien de changé ici bas?
L'aube éclaire mes souvenirs...
Parcourir le vaste monde, partir...
Je ne laisserai pas éteindre le feu,
Celui qui reflète le sourire de l'homme heureux.
Nous voyagerons à plus haute altitude,
Pour toucher les sommets de notre plénitude.
Au milieu des océans, mon coeur s'enflamme
Et se consume sous l'eau pour une femme...
Bin, je devrai y mettre une suite, bin, heu? Je vous laisse la mettre pour vous, ça peut aussi être votre vie? Non? Quand on aime, toutes les vies se ressemblent... L'amour fait vivre et fait aussi mourir? Quand on aime ce sont les moments où nous sommes les plus vulnérables? Pourtant nous avons l'impression d'être les plus forts?
Mon île aux parfums vanillés.
Cette eau qui m'en sépare, miroir
De mon bonheur dans la lumière du soir.
Mon île baignée par le soleil,
Dès le petit matin quand le jour s'éveille...
Oui ! Pour moi la plus belle île,
Toujours là dans mes instants fragiles...
Un ange est passé par ici, il repassera par là,
Puis, une fois passé, rien de changé ici bas?
L'aube éclaire mes souvenirs...
Parcourir le vaste monde, partir...
Je ne laisserai pas éteindre le feu,
Celui qui reflète le sourire de l'homme heureux.
Nous voyagerons à plus haute altitude,
Pour toucher les sommets de notre plénitude.
Au milieu des océans, mon coeur s'enflamme
Et se consume sous l'eau pour une femme...
Bin, je devrai y mettre une suite, bin, heu? Je vous laisse la mettre pour vous, ça peut aussi être votre vie? Non? Quand on aime, toutes les vies se ressemblent... L'amour fait vivre et fait aussi mourir? Quand on aime ce sont les moments où nous sommes les plus vulnérables? Pourtant nous avons l'impression d'être les plus forts?
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
J'essaie de te trouver .....En vain
De mes immenses joies je voudrais partager
Des heures de détente je voudrais te combler.
De mon amour profond je voudrais t'immoler,
Pour garder en mon coeur
Ton âme qui m'effleure.
Tu ne m'appartiens pas, mais je te sens si prés.
Tu es Maître en moi, mais ne veux te montrer.
Tu ordonnes et je crois pouvoir tout te donner.
Mais le temps nous sépare,
La dimension m'égare...
Sauras-tu en attente de ce chemin d'amour
Sauras-tu me surprendre et m'appeler un jour ?
Sauras-tu, comme moi, accepter ce temps lourd ?
Ce temps trop éloigné
Qu'il me faut traverser,
Pour arriver vers toi
Pour te crier ma joie....
[url][/url]
De mes immenses joies je voudrais partager
Des heures de détente je voudrais te combler.
De mon amour profond je voudrais t'immoler,
Pour garder en mon coeur
Ton âme qui m'effleure.
Tu ne m'appartiens pas, mais je te sens si prés.
Tu es Maître en moi, mais ne veux te montrer.
Tu ordonnes et je crois pouvoir tout te donner.
Mais le temps nous sépare,
La dimension m'égare...
Sauras-tu en attente de ce chemin d'amour
Sauras-tu me surprendre et m'appeler un jour ?
Sauras-tu, comme moi, accepter ce temps lourd ?
Ce temps trop éloigné
Qu'il me faut traverser,
Pour arriver vers toi
Pour te crier ma joie....
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Dernière modification par Cynyhia le jeu. nov. 10, 2011 5:18 am, modifié 1 fois.
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
C'est drôle Lulu la coincidence , nous avons écrit en même temps un poême , c'est super
Bonne journée à tous avec comme dit ST LUC : " l'amour en nous "
Bonne journée à tous avec comme dit ST LUC : " l'amour en nous "
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Crépuscule d' automne
Du sommet des montagnes, le crépuscule souffle
De ses lèvres rouges
Sur le tas brûlants de quelques nuages
Et il y a tant
De braise dissimulée
Sous leur subtil voile de cendre.
Un rayon
Qui fond du couchant
Replie ses ailes et se pose tremblant
Sur une feuille
Mais trop lourd est le fardeau -
Et la feuille tombe.
Ô ,mon âme !
Dois-je la cacher en mon sein,
Au plus profond,
Qu' aucun rayon de lumière ne la touche :
Elle s'effondrerait.
C'est l'automne- L. Blaga
Du sommet des montagnes, le crépuscule souffle
De ses lèvres rouges
Sur le tas brûlants de quelques nuages
Et il y a tant
De braise dissimulée
Sous leur subtil voile de cendre.
Un rayon
Qui fond du couchant
Replie ses ailes et se pose tremblant
Sur une feuille
Mais trop lourd est le fardeau -
Et la feuille tombe.
Ô ,mon âme !
Dois-je la cacher en mon sein,
Au plus profond,
Qu' aucun rayon de lumière ne la touche :
Elle s'effondrerait.
C'est l'automne- L. Blaga
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
-
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
LE RÉCIF DE CORAIL
José Maria de Hérédia
Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore,
Éclaire la forêt des coraux abyssins
Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins,
La bête épanouie et la vivante flore.
Et tout ce que le sel ou l’iode colore,
Mousse, algue chevelue, anémones, oursins,
Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins,
Le fond vermiculé du pâle madrépore.
De sa spléndide écaille éteignant les émaux,
Un grand poisson navigue à travers les rameaux;
Dans l’ombre transparente indolemment il rôde;
Et, brusquement, d’un coup de sa nageoire en feu
Il fait, par le cristal morne, immobile et bleu,
Courir un frisson d’or, de nacre et d’émeraude.
LES CONQUERANTS
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles
J.M De Hérèdia
UN COUCHER DE SOLEIL, EN BRETAGNE (José M. de Hérédia)
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume.
Au loin, brillante encore par sa barre d'écume,
La mer sans fin, commence où la terre finit !
A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait. L'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
http://eric-du-85.skyrock.com/147778165 ... redia.html
José Maria de Hérédia
Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore,
Éclaire la forêt des coraux abyssins
Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins,
La bête épanouie et la vivante flore.
Et tout ce que le sel ou l’iode colore,
Mousse, algue chevelue, anémones, oursins,
Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins,
Le fond vermiculé du pâle madrépore.
De sa spléndide écaille éteignant les émaux,
Un grand poisson navigue à travers les rameaux;
Dans l’ombre transparente indolemment il rôde;
Et, brusquement, d’un coup de sa nageoire en feu
Il fait, par le cristal morne, immobile et bleu,
Courir un frisson d’or, de nacre et d’émeraude.
LES CONQUERANTS
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles
J.M De Hérèdia
UN COUCHER DE SOLEIL, EN BRETAGNE (José M. de Hérédia)
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume.
Au loin, brillante encore par sa barre d'écume,
La mer sans fin, commence où la terre finit !
A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait. L'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
http://eric-du-85.skyrock.com/147778165 ... redia.html
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Là-bas
J'ai tout laissé là-bas, et mes biens et mon âme
Et mon soleil de feu
Oui , j'ai laissé là-bas, j'avoue et je le clame
La terre des aïeux.
Là-bas était ma vie
Là-Bas était mon coeur
Je n'ai plus ni joie ni envie
Je n'ai plus que peine et rancoeur....
Je n'ai pu emporter que ma triste misère
Ma valise cercueil
Je n'ai pu emporter pas même un peu de terre
A mes souliers de deuil
J'ai dù laisser là-bas mes morts au cimetière
Et mes derniers amis
J'ai dù laisser là-bas une croix en prière
Mes bonheurs, mes souçis
Et mes champs endormis.
Quand le bateau quitta le port de mon enfance
Je me sentis mourir
Et les vagues sans fin de ma désespérance
Ne pouvaient m'endormir.
Puis ce fut un pays plein de froid et de brume
Qui m'accueillit tout nu
Et je goûtai d'un coup l'horreur et l'amertume
Dans le grand soir venu.
Mais la France était belle et soudain je fis face
Gardant mes souvenirs
Et là tout doucement je me fais une place
Pensant à l'avenir .
[url][/url]
J'ai tout laissé là-bas, et mes biens et mon âme
Et mon soleil de feu
Oui , j'ai laissé là-bas, j'avoue et je le clame
La terre des aïeux.
Là-bas était ma vie
Là-Bas était mon coeur
Je n'ai plus ni joie ni envie
Je n'ai plus que peine et rancoeur....
Je n'ai pu emporter que ma triste misère
Ma valise cercueil
Je n'ai pu emporter pas même un peu de terre
A mes souliers de deuil
J'ai dù laisser là-bas mes morts au cimetière
Et mes derniers amis
J'ai dù laisser là-bas une croix en prière
Mes bonheurs, mes souçis
Et mes champs endormis.
Quand le bateau quitta le port de mon enfance
Je me sentis mourir
Et les vagues sans fin de ma désespérance
Ne pouvaient m'endormir.
Puis ce fut un pays plein de froid et de brume
Qui m'accueillit tout nu
Et je goûtai d'un coup l'horreur et l'amertume
Dans le grand soir venu.
Mais la France était belle et soudain je fis face
Gardant mes souvenirs
Et là tout doucement je me fais une place
Pensant à l'avenir .
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- séphie
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- Localisation : le Sud
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Demain , dès l'aube
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur...
Victor Hugo.
Un de mes poèmes préférés, que j'ai redécouvert à la mort de maman...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur...
Victor Hugo.
Un de mes poèmes préférés, que j'ai redécouvert à la mort de maman...
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
- Cynyhia
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- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Oui merci Séphie , magnifique ce poême de Victor Hugo , j'aime le lire et le relire
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Une course éperdue
Ah si j'avais dix ans....!
Dit le petit enfant.
Je ferais comme mon frère ;
J'irais dans la bruyère
Avec d'autres garçons,
Courir à pleins poumons.
Ah si j'avais vingt ans....!
Soupire l'adolescent .
J'aurais une voiture ;
Et les filles , j'en suis sûr ,
Souhaiteraient bien souvent,
M'avoir pour prétendant.
Ah si j'avais tente ans ....!
Dit le jeune homme charmant.
Responsabilités ;
J'aurais dans mon métier,
Avec l'argent acquis,
Une belle maison bâtie .
J'ai déjà cinquante ans ....!
Je vois s'enfuir le temps.
J'ai une belle famille
Et de nombreus amis,
Un emploi important,
Une maison et des champs .
Ne soyez pas surpris
Si maintenant l'homme dit :
Ah j'aimerai vraiment
Me retrouver enfant.
[url][/url]
Ah si j'avais dix ans....!
Dit le petit enfant.
Je ferais comme mon frère ;
J'irais dans la bruyère
Avec d'autres garçons,
Courir à pleins poumons.
Ah si j'avais vingt ans....!
Soupire l'adolescent .
J'aurais une voiture ;
Et les filles , j'en suis sûr ,
Souhaiteraient bien souvent,
M'avoir pour prétendant.
Ah si j'avais tente ans ....!
Dit le jeune homme charmant.
Responsabilités ;
J'aurais dans mon métier,
Avec l'argent acquis,
Une belle maison bâtie .
J'ai déjà cinquante ans ....!
Je vois s'enfuir le temps.
J'ai une belle famille
Et de nombreus amis,
Un emploi important,
Une maison et des champs .
Ne soyez pas surpris
Si maintenant l'homme dit :
Ah j'aimerai vraiment
Me retrouver enfant.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- séphie
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Je ne connais pas ce poème Cynyhia, il est de toi? (de toutes façons , impossible de les connaître tous... )
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham