EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune (né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Lot et mort le 4 mars 1832 à Paris), est un égyptologue français. Déchiffreur des hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l'égyptologie.
Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».
Déchiffrement des hiéroglyphes
À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot, ayant envoyé des reproductions de détails issus des temples d'Abou Simbel qui venaient d'être découvert au jeune Champollion, ce dernier y repère dans un cartouche le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être MS et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms égyptiens. Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :
« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot89. »
Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier aux frais de l'État son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l'égyptologie scientifique. Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d'Horapollon étaient la bible en la matière et qui le décourage en communiquant des informations à son collègue concurrent Thomas Young. Il obtient aussi de nombreux soutiens, comme Wilhelm von Humboldt ou des proches du roi (duc de Blacas, vicomte de La Rochefoucauld).
Tombe au cimetière du Père-Lachaise
En 1822, il montre que le zodiaque de Dendérah, que l'on croyait à l'époque dater du Nouvel Empire, est en réalité d'environ -50. La datation n'étant pas antérieure à l'époque supposée du déluge biblique, il est félicité par le pape qui lui propose le chapeau de cardinal, qu'il refuse. Le pape sollicite alors le roi de France pour qu'il ait la légion d'honneur. En 1824, recommandé, sur l'intervention de son frère Jacques-Joseph, par le prince d'Orléans, il passe plusieurs mois à Turin, où le roi vient d'acquérir la collection égyptienne de l'aventurier Bernardino Drovetti, ex-consul de France en Alexandrie ; il est chargé d'en établir le catalogue)90.
Il est nommé en 1826 conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il convainc le roi Charles X d'acheter la collection d'Henry Salt, consul britannique en Égypte, puis fait d'autres acquisitions majeures, dont la plus célèbre est celle de l'obélisque de Louxor, qui est couché en août 1834 sur le quai au début du Cours-la-Reine et dressé à Paris, place de la Concorde, le 25 octobre 1836.
De 1828 à 1830, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique en Égypte, où il part avec son collaborateur et ami Ippolito Rosellini, et y recueille de nombreuses données et objets pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien. De retour en France en décembre 1829, il doit subir une quarantaine à Toulon dans un lazaret humide et glacé, ce qui aggrave sa goutte et probablement une bilharziose contractée en Égypte. Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X, et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, il meurt à Paris le 4 mars 1832, à l'âge de 41 ans, et est enterré selon sa volonté auprès de son ami Joseph Fourier au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
Champollion en tenue égyptienne, peinture au pastel de G. Angelelli, 1828
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran% ... hampollion
Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».
Déchiffrement des hiéroglyphes
À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot, ayant envoyé des reproductions de détails issus des temples d'Abou Simbel qui venaient d'être découvert au jeune Champollion, ce dernier y repère dans un cartouche le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être MS et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms égyptiens. Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :
« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot89. »
Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier aux frais de l'État son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l'égyptologie scientifique. Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d'Horapollon étaient la bible en la matière et qui le décourage en communiquant des informations à son collègue concurrent Thomas Young. Il obtient aussi de nombreux soutiens, comme Wilhelm von Humboldt ou des proches du roi (duc de Blacas, vicomte de La Rochefoucauld).
Tombe au cimetière du Père-Lachaise
En 1822, il montre que le zodiaque de Dendérah, que l'on croyait à l'époque dater du Nouvel Empire, est en réalité d'environ -50. La datation n'étant pas antérieure à l'époque supposée du déluge biblique, il est félicité par le pape qui lui propose le chapeau de cardinal, qu'il refuse. Le pape sollicite alors le roi de France pour qu'il ait la légion d'honneur. En 1824, recommandé, sur l'intervention de son frère Jacques-Joseph, par le prince d'Orléans, il passe plusieurs mois à Turin, où le roi vient d'acquérir la collection égyptienne de l'aventurier Bernardino Drovetti, ex-consul de France en Alexandrie ; il est chargé d'en établir le catalogue)90.
Il est nommé en 1826 conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il convainc le roi Charles X d'acheter la collection d'Henry Salt, consul britannique en Égypte, puis fait d'autres acquisitions majeures, dont la plus célèbre est celle de l'obélisque de Louxor, qui est couché en août 1834 sur le quai au début du Cours-la-Reine et dressé à Paris, place de la Concorde, le 25 octobre 1836.
De 1828 à 1830, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique en Égypte, où il part avec son collaborateur et ami Ippolito Rosellini, et y recueille de nombreuses données et objets pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien. De retour en France en décembre 1829, il doit subir une quarantaine à Toulon dans un lazaret humide et glacé, ce qui aggrave sa goutte et probablement une bilharziose contractée en Égypte. Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X, et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, il meurt à Paris le 4 mars 1832, à l'âge de 41 ans, et est enterré selon sa volonté auprès de son ami Joseph Fourier au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
Champollion en tenue égyptienne, peinture au pastel de G. Angelelli, 1828
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran% ... hampollion
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1595
18 septembre
Henri IV est reconnu par le Pape
Les ambassadeurs du roi de France contraignent Clément VIII d'accorder l'absolution à Henri IV, sous le coup d'une accusation d'"hérésie" lancée dix ans plus tôt par Sixte Quint, et de le reconnaître comme roi de France. La cérémonie a lieu à Saint-Pierre de Rome et se déroule en l'absence du roi. Ce sont ses émissaires catholiques, Jacques Davy du Perron et Arnauld d'Ossat, qui reçoivent à sa place la bénédiction du souverain pontife.
Voir aussi : Pape - Histoire de Rome - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire des Bourbons
1691
18 septembre
Bataille de Leuze
Les nations de la Ligue d'Augsbourg cherchent à reprendre les territoires conquis par Louis XIV depuis le début de son règne. Parmi elles on trouve les Provinces-Unies et l'Angleterre, qui affrontent la France le 18 septembre 1691 lors de la bataille de Leuze. Commandant l'armée française, le maréchal de Luxembourg attaque soudainement les troupes alliées de Georges Frédérick de Waldeck avec sa cavalerie. Malgré l'infériorité numérique des Français, les victimes sont nombreuses dans le camp adverse, ce qui constitue une victoire française.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - France - Maréchal de Luxembourg - Histoire des Guerres
1776
18 septembre
Fondation de San Francisco
La première expédition espagnole arrive sur les côtes sud-est de l'Amérique du nord. Elle y découvre une baie magnifique où elle implante un poste militaire. Celui ci est baptisé San Francisco car le débarquement a lieu à la date anniversaire du jour où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ. L'enclave deviendra une mission catholique puis une ville. A partir de 1848, la région, qui prend le nom de Californie, connaît un essor fulgurant grâce à la découverte de mines d'or.
Voir aussi : Fondation - Histoire de San Francisco - Histoire de la Décolonisation
1860
18 septembre
Le pape vaincu à Castelfidardo
Les troupes du pape Pie IX affrontent l’armée piémontaise, désireuse d’unifier l’Italie. Le Piémont, justement, vient d’annexer la Romagne à son territoire. Au terme de cette bataille à Castelfidardo, le général Lamoricière, à la tête des troupes pontificales, essuie une cuisante défaite contre Cialdini. Dès lors, les États pontificaux seront encore réduits par l’annexion de l’Ombrie et des Marches au Piémont.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire du Piémont - Pie IX - Histoire de l'Etat
1862
18 septembre
Les Sioux déposent les armes
Les Sioux Santees sont défaits à Wood Lake par le général Sibley. Depuis l’été, les Sioux Santees du Minnesota se sont lancés dans une guerre sans merci contre les Américains. Sous le commandement du chef Little Crow, ils ont perpétré de nombreux massacres de soldats mais aussi de civils. Au total, plusieurs centaines d’entre eux, femmes et enfants compris, ont péri sous les armes sioux.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1948
18 septembre
Proclamation de la Corée du Nord
Après la défaite japonaise de 1945, la Corée est occupée par l'armée américaine et l'armée soviétique de part et d'autre du 36ème parallèle. Lorsque la partie septentrionale se proclame République de Corée du sud, le 9 septembre, les Etats-Unis se retirent. La partie nord riposte en devenant la République Populaire de Corée (RPC) le 18 septembre puis "République populaire démocratique de Corée", en décembre. En 1950, le Nord envahira le Sud. La guerre de Corée durera jusqu'en 1953.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
18 septembre
Mort de Jimi Hendrix
Le légendaire guitariste-chanteur américain d'origine cherokee s'éteint à Londres à 10 heures du matin. Selon la version officielle, James Marshall Hendrix meurt "étouffé suite à une intoxication par somnifères"... Ce gaucher autodidacte de la guitare était devenu en quelques années à peine un mythe de la musique rock. Figure de la lutte contre la guerre du Vietnam, il est resté célèbre grâce à son interprétation de l'hymne américain lors du festival de Woodstock en août 1969. A sa mort, il laisse à son père une fortune colossale, 100 millions de dollars. Eric Clapton interrompt sa tournée en Angleterre pour aller jouer à ses funérailles le 4 octobre à Seattle.
Voir aussi : Décès - Hendrix - Histoire du Rock n'roll
1974
18 septembre
Voile : la "Cup" reste américaine
Le voilier américain "Courageous" remporte pour la quatrième fois consécutive l'America's Cup devant un challenger australien, "Southern Cors". La Cup demeure, comme depuis 123 ans, la propriété du Yacht Club de New York.
Voir aussi : Histoire de l'America's Cup - Histoire de la Voile
1981
18 septembre
Abolition de la peine de mort en France
Les députés français adoptent par 369 voix contre 113 le projet de loi de Robert Badinter abolissant la peine de mort. La France était, avec la Turquie, le seul état d'Europe occidentale à encore appliquer la peine capitale. La guillotine est mise au rebut dès la promulgation de la loi. Le Garde des sceaux ordonne l'enlèvement des deux "veuves" existant en France, l'une à Fresne, l'autre à Vernon. Aucun musée n'a voulu les recevoir, elles finiront leur carrière dans un fort militaire désaffecté.
Voir aussi : Mitterrand - Abolition - Histoire de la Peine de mort - Badinter - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
18 septembre
Henri IV est reconnu par le Pape
Les ambassadeurs du roi de France contraignent Clément VIII d'accorder l'absolution à Henri IV, sous le coup d'une accusation d'"hérésie" lancée dix ans plus tôt par Sixte Quint, et de le reconnaître comme roi de France. La cérémonie a lieu à Saint-Pierre de Rome et se déroule en l'absence du roi. Ce sont ses émissaires catholiques, Jacques Davy du Perron et Arnauld d'Ossat, qui reçoivent à sa place la bénédiction du souverain pontife.
Voir aussi : Pape - Histoire de Rome - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire des Bourbons
1691
18 septembre
Bataille de Leuze
Les nations de la Ligue d'Augsbourg cherchent à reprendre les territoires conquis par Louis XIV depuis le début de son règne. Parmi elles on trouve les Provinces-Unies et l'Angleterre, qui affrontent la France le 18 septembre 1691 lors de la bataille de Leuze. Commandant l'armée française, le maréchal de Luxembourg attaque soudainement les troupes alliées de Georges Frédérick de Waldeck avec sa cavalerie. Malgré l'infériorité numérique des Français, les victimes sont nombreuses dans le camp adverse, ce qui constitue une victoire française.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - France - Maréchal de Luxembourg - Histoire des Guerres
1776
18 septembre
Fondation de San Francisco
La première expédition espagnole arrive sur les côtes sud-est de l'Amérique du nord. Elle y découvre une baie magnifique où elle implante un poste militaire. Celui ci est baptisé San Francisco car le débarquement a lieu à la date anniversaire du jour où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ. L'enclave deviendra une mission catholique puis une ville. A partir de 1848, la région, qui prend le nom de Californie, connaît un essor fulgurant grâce à la découverte de mines d'or.
Voir aussi : Fondation - Histoire de San Francisco - Histoire de la Décolonisation
1860
18 septembre
Le pape vaincu à Castelfidardo
Les troupes du pape Pie IX affrontent l’armée piémontaise, désireuse d’unifier l’Italie. Le Piémont, justement, vient d’annexer la Romagne à son territoire. Au terme de cette bataille à Castelfidardo, le général Lamoricière, à la tête des troupes pontificales, essuie une cuisante défaite contre Cialdini. Dès lors, les États pontificaux seront encore réduits par l’annexion de l’Ombrie et des Marches au Piémont.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire du Piémont - Pie IX - Histoire de l'Etat
1862
18 septembre
Les Sioux déposent les armes
Les Sioux Santees sont défaits à Wood Lake par le général Sibley. Depuis l’été, les Sioux Santees du Minnesota se sont lancés dans une guerre sans merci contre les Américains. Sous le commandement du chef Little Crow, ils ont perpétré de nombreux massacres de soldats mais aussi de civils. Au total, plusieurs centaines d’entre eux, femmes et enfants compris, ont péri sous les armes sioux.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1948
18 septembre
Proclamation de la Corée du Nord
Après la défaite japonaise de 1945, la Corée est occupée par l'armée américaine et l'armée soviétique de part et d'autre du 36ème parallèle. Lorsque la partie septentrionale se proclame République de Corée du sud, le 9 septembre, les Etats-Unis se retirent. La partie nord riposte en devenant la République Populaire de Corée (RPC) le 18 septembre puis "République populaire démocratique de Corée", en décembre. En 1950, le Nord envahira le Sud. La guerre de Corée durera jusqu'en 1953.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
18 septembre
Mort de Jimi Hendrix
Le légendaire guitariste-chanteur américain d'origine cherokee s'éteint à Londres à 10 heures du matin. Selon la version officielle, James Marshall Hendrix meurt "étouffé suite à une intoxication par somnifères"... Ce gaucher autodidacte de la guitare était devenu en quelques années à peine un mythe de la musique rock. Figure de la lutte contre la guerre du Vietnam, il est resté célèbre grâce à son interprétation de l'hymne américain lors du festival de Woodstock en août 1969. A sa mort, il laisse à son père une fortune colossale, 100 millions de dollars. Eric Clapton interrompt sa tournée en Angleterre pour aller jouer à ses funérailles le 4 octobre à Seattle.
Voir aussi : Décès - Hendrix - Histoire du Rock n'roll
1974
18 septembre
Voile : la "Cup" reste américaine
Le voilier américain "Courageous" remporte pour la quatrième fois consécutive l'America's Cup devant un challenger australien, "Southern Cors". La Cup demeure, comme depuis 123 ans, la propriété du Yacht Club de New York.
Voir aussi : Histoire de l'America's Cup - Histoire de la Voile
1981
18 septembre
Abolition de la peine de mort en France
Les députés français adoptent par 369 voix contre 113 le projet de loi de Robert Badinter abolissant la peine de mort. La France était, avec la Turquie, le seul état d'Europe occidentale à encore appliquer la peine capitale. La guillotine est mise au rebut dès la promulgation de la loi. Le Garde des sceaux ordonne l'enlèvement des deux "veuves" existant en France, l'une à Fresne, l'autre à Vernon. Aucun musée n'a voulu les recevoir, elles finiront leur carrière dans un fort militaire désaffecté.
Voir aussi : Mitterrand - Abolition - Histoire de la Peine de mort - Badinter - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
James Marshall Hendrix (né Johnny Allen Hendrix le 27 novembre 1942 à Seattle, aux États-Unis, et mort le 18 septembre 1970 à Londres, en Angleterre), mieux connu sous le nom de Jimi Hendrix, est un guitariste, auteur-compositeur et chanteur américain, fondateur du célèbre groupe anglo-américain The Jimi Hendrix Experience, actif de 1966 à 1970.
Il est considéré comme l’un des musiciens les plus novateurs du XXe siècle, notamment en raison de son approche révolutionnaire de la guitare électrique et des techniques d’enregistrement en studio. Hendrix avait la particularité d’être un guitariste gaucher, mais de jouer sur une guitare de droitier, après avoir remonté ses cordes conformément à cette inversion. Improvisateur sortant des sentiers battus, il libéra son instrument de ses contraintes en utilisant les ressources nées de l’amplification et donna à la guitare électrique moderne ses lettres de noblesse. Son influence dépasse largement le cadre de la musique rock : la plupart des styles musicaux qui se développèrent dans les années 1970 reprirent certains éléments de sa musique ; Miles Davis, notamment, joua ainsi un jazz électrique très marqué par le guitariste.
Impact sur ses contemporains
« Jimi m'a influencé, comme il a, je pense, influencé tous les guitaristes. Il était révolutionnaire. Et, tandis que nous expérimentions tous dans les années 1960 avec le feedback et ces grands amplis, recherchant de nouvelles manières de jouer de la guitare électrique, avec la Stratocaster et le Marshall, Jimi a tout mis en place. Je veux dire, il a… qu'il a mis tout le monde sur sa voie. Il a eu l'effet le plus profond, et durable, parce que l'effet de Jimi Hendrix sur les guitaristes est toujours là aujourd'hui. » (John McLaughlin)
« Pourquoi Jimi Hendrix est-il toujours présent ? Il était si bon. Il ne faisait qu'un avec son instrument. Personne d'autre n'a amené la guitare électrique à ce niveau, et surtout depuis. Il était à des coudées au-dessus de tous. Il était complètement parti. Si aquatique, développant ces belles choses à partir du feedback. Pour le dingue de guitare que je suis, il représentait le maximum. » (Neil Young)
« Très peu de gens jouent vite et intensément. La plupart jouent vite et vide. Mais Coltrane jouait vite et profond, tout comme Charlie Parker, et tout comme Jimi. » (Carlos Santana)
« Je reviens toujours à la musique de Jimi et je ne finis pas d'y découvrir de nouvelles possibilités. Chaque fois que j'écoute ses disques, j'y trouve quelque chose de nouveau. C'est à ça qu'on reconnaît un grand compositeur. » (Gil Evans)
« C'est le plus grand musicien que j'ai connu » (B. B. King)
« Toutes les fois que j'ai vu Jimi jouer, c'était la concrétisation de ce que j'aurais dû être et que je n'étais pas. » (Mike Bloomfield)
« S'il ne reste qu'un nom dans toute l'histoire du rock'n'roll dans cent ans, ne cherchez pas, ce sera forcément Jimi Hendrix. »(Pete Townshend)
« Ce que je trouvais stimulant chez lui, c’était son attitude intensément autocritique envers sa musique. Il avait un don énorme et une technique extraordinaire, comme quelqu’un qui passait ses journées entières à jouer et à s’entraîner, et pourtant il n’en semblait pas conscient. »(Eric Clapton)
« La disparition de Jimi m'a bouleversé. Il était si jeune et avait un tel avenir. » (Miles Davis)
« Hendrix est un des personnages les plus révolutionnaires de la culture pop, musicalement et sociologiquement parlant. Le public féminin trouve Hendrix beau (peut-être un peu épouvantable), mais en tout cas sexy. Le public masculin pense qu'il est un guitariste et un chanteur phénoménal. Les types semblent aimer le fait que leurs petites amies soient sexuellement attirées par Hendrix. Très peu sont froissés par son charme ou l'envient. Ils renoncent ou alors ils se payent une Fender Stratocaster, une pédale wah wah et quatre amplis Marshall. »(Frank Zappa)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jimi_Hendrix
Il est considéré comme l’un des musiciens les plus novateurs du XXe siècle, notamment en raison de son approche révolutionnaire de la guitare électrique et des techniques d’enregistrement en studio. Hendrix avait la particularité d’être un guitariste gaucher, mais de jouer sur une guitare de droitier, après avoir remonté ses cordes conformément à cette inversion. Improvisateur sortant des sentiers battus, il libéra son instrument de ses contraintes en utilisant les ressources nées de l’amplification et donna à la guitare électrique moderne ses lettres de noblesse. Son influence dépasse largement le cadre de la musique rock : la plupart des styles musicaux qui se développèrent dans les années 1970 reprirent certains éléments de sa musique ; Miles Davis, notamment, joua ainsi un jazz électrique très marqué par le guitariste.
Impact sur ses contemporains
« Jimi m'a influencé, comme il a, je pense, influencé tous les guitaristes. Il était révolutionnaire. Et, tandis que nous expérimentions tous dans les années 1960 avec le feedback et ces grands amplis, recherchant de nouvelles manières de jouer de la guitare électrique, avec la Stratocaster et le Marshall, Jimi a tout mis en place. Je veux dire, il a… qu'il a mis tout le monde sur sa voie. Il a eu l'effet le plus profond, et durable, parce que l'effet de Jimi Hendrix sur les guitaristes est toujours là aujourd'hui. » (John McLaughlin)
« Pourquoi Jimi Hendrix est-il toujours présent ? Il était si bon. Il ne faisait qu'un avec son instrument. Personne d'autre n'a amené la guitare électrique à ce niveau, et surtout depuis. Il était à des coudées au-dessus de tous. Il était complètement parti. Si aquatique, développant ces belles choses à partir du feedback. Pour le dingue de guitare que je suis, il représentait le maximum. » (Neil Young)
« Très peu de gens jouent vite et intensément. La plupart jouent vite et vide. Mais Coltrane jouait vite et profond, tout comme Charlie Parker, et tout comme Jimi. » (Carlos Santana)
« Je reviens toujours à la musique de Jimi et je ne finis pas d'y découvrir de nouvelles possibilités. Chaque fois que j'écoute ses disques, j'y trouve quelque chose de nouveau. C'est à ça qu'on reconnaît un grand compositeur. » (Gil Evans)
« C'est le plus grand musicien que j'ai connu » (B. B. King)
« Toutes les fois que j'ai vu Jimi jouer, c'était la concrétisation de ce que j'aurais dû être et que je n'étais pas. » (Mike Bloomfield)
« S'il ne reste qu'un nom dans toute l'histoire du rock'n'roll dans cent ans, ne cherchez pas, ce sera forcément Jimi Hendrix. »(Pete Townshend)
« Ce que je trouvais stimulant chez lui, c’était son attitude intensément autocritique envers sa musique. Il avait un don énorme et une technique extraordinaire, comme quelqu’un qui passait ses journées entières à jouer et à s’entraîner, et pourtant il n’en semblait pas conscient. »(Eric Clapton)
« La disparition de Jimi m'a bouleversé. Il était si jeune et avait un tel avenir. » (Miles Davis)
« Hendrix est un des personnages les plus révolutionnaires de la culture pop, musicalement et sociologiquement parlant. Le public féminin trouve Hendrix beau (peut-être un peu épouvantable), mais en tout cas sexy. Le public masculin pense qu'il est un guitariste et un chanteur phénoménal. Les types semblent aimer le fait que leurs petites amies soient sexuellement attirées par Hendrix. Très peu sont froissés par son charme ou l'envient. Ils renoncent ou alors ils se payent une Fender Stratocaster, une pédale wah wah et quatre amplis Marshall. »(Frank Zappa)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jimi_Hendrix
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-480
19 septembre
Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles
Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire de la Perse - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
Voir aussi : Jean II le Bon - Philippe le Hardi - Histoire de Poitiers - Prince Noir - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1440
19 septembre
Arrestation de Gilles de Rais
Le fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc est accusé du meurtre de plusieurs centaines de jeunes garçons. Il est arrêté et écroué au château de Nantes. Au cours de son procès, il reconnaît ses crimes "avec grandes effusions de larmes". Dans l'imaginaire populaire, Gilles de Rais est souvent identifié à Barbe-Bleue.
Voir aussi : Procès - Arrestation - Jeanne d'Arc - Histoire du Moyen-Âge
1551
19 septembre
Naissance de Henri III
Le troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis est baptisé Alexandre-Edouard à sa naissance. Il deviendra Henri lors de sa confirmation. Sa mère le fera élire Roi de Pologne en 1573 à 22 ans. Il n'aura pas le temps d'exercer cette fonction car il est brutalement appelé à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Henri III sera souvent critiqué pour sa personnalité complexe et son goût pour les "mignons".
Voir aussi : Naissance - Henri III - Histoire des Valois
1630
19 septembre
Insurrection des Cascaveou à Aix-en-Provence
En 1630, sous le règne de Louis XIII, la Peste ravage la ville d'Aix et le Cardinal Richelieu promulgue un édit, « l'édit des Elus », qui prévoit de centraliser la collecte et la répartition des impôts, fonction dévolue aux Etats de Provence jusque-là. Cet édit risque de provoquer une forte inflation. Les Aixois vont s'y opposer avec violence et attachent un grelot (un cascavèu en provençal) à leurs vêtements pour se distinguer. Un avocat du Parlement, Paul de Joannis, conduit la révolte et les Cascaveous sèmeront le désordre jusqu'à La Barben, où ils incendient le château et la forêt. Une armée de 6 000 soldats, menée par Henri II de Bourbon-Condé, matera cette révolte.
Voir aussi : Richelieu - Histoire de la Politique
1657
19 septembre
Signature du traité de Wehlau
Le 16 septembre 1657, la Pologne et le Brandebourg signent le traité de Wehlau qui fait passer le duché de Prusse sous souveraineté brandebourgeoise en cas de disparition de la maison de Hohenzollern. Le traité est signé à la suite de la défaite de Jean II Casimir de Vasa à Varsovie, contre les troupes de Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg. Révoqué le 6 novembre 1657, le traité fut de nouveau réhabilité en 1660.
Voir aussi : Pologne - Brandebourg - Frédéric-Guillaume Ier - Histoire de la Politique
1668
19 septembre
Abdication de Jean II Casimir Wasa, roi de Pologne
Jean II Casimir Wasa, roi de Pologne, perd son épouse en 1667. De plus, il est accablé par les guerres qui opposent son royaume à la Suède, la Russie et l'Ukraine. Il décide donc d'abdiquer le 19 septembre 1668 et s'exile en France où il devient abbé de Saint-Germain-des-Prés. Micha? Korybut Wi?niowiecki lui succède le 19 juin 1669.
Voir aussi : Abdication - Roi de Pologne - Histoire de l'Etat
1759
19 septembre
Chute de Québec
Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le capitaine John Knox prend possession de la ville qui n'est plus qu'un champ de ruines. Le 13 septembre précédent, l'infanterie britannique avait défait les troupes françaises lors de la bataille des plaines d'Abraham, bataille au cours de laquelle Montcalm avait été tué. Les 15 000 habitants de la province deviennent sujets de la couronne d'Angleterre. L'armée française se replie sur Montréal qui tombera à son tour aux mains des Anglais un an plus tard.
Voir aussi : Siège - Histoire du Québec - Capitulation - Histoire de la Politique
1783
19 septembre
Les frères Montgolfier bluffent Versailles
Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782.
Voir aussi : Histoire de Versailles - Ballon - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1811
19 septembre
Les sapeurs-pompiers deviennent militaires
A la suite d'un terrible incendie qui ravage l'ambassade d'Autriche à Paris au mois de juillet 1810, Napoléon Ier décide de remplacer les anciens gardes-pompiers par un bataillon de sapeurs-pompiers qui sera désormais militarisé, caserné et portera l'uniforme. En mars 1967, le corps des sapeurs-pompiers de Paris sera érigé en brigade de l'arme du génie. Leur devise :" Sauver ou périr.
Voir aussi : Pompiers - Histoire des Institutions
1851
19 septembre
Premier numéro du New-York Times
Le célèbre quotidien américain voit le jour sous le nom "New-York Daily Times". Il passera en couleurs le 16 octobre 1997.
Voir aussi : Histoire de la Presse
1851
19 septembre
Flaubert donne vie à Emma dans "Madame Bovary"
L'écrivain français entame l'écriture de "Madame Bovary". Il se consacrera à cette œuvre durant quatre ans et demi.
Voir aussi : Flaubert - Histoire des Romans
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Siège - Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire de la Prusse - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1899
19 septembre
Dreyfus grâcié
Le président de la République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui avait été condamné quelques jours auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L'officier français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l'île du Diable en Guyane en décembre 1894. La mobilisation des dreyfusards, et notamment de Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé. Dès le lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté. L'"affaire" qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1957
19 septembre
Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino
Le premier titre de Dalida s’intitule "Madonna". Elle devra attendre son troisième 45 tours pour obtenir les faveurs du public. Matraqué pendant des mois sur Europe 1, Bambino est le premier disque d’or de la chanson française. Il récompense l’artiste pour 300 000 exemplaires vendus.
Voir aussi : 45 tours - Disque - Dalida - Histoire de la Chanson
2006
19 septembre
Coup d’Etat en Thaïlande
Le général Sonthi Boonyaratglin mène un coup d’Etat militaire en Thaïlande et renverse le gouvernement civil de Thaksin Shinawatra. Ce dernier se trouve alors à New-York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il prononce aussitôt l’état d’urgence. Mais la loi martiale est proclamée dans tout le pays, le gouvernement est défait, les médias sont censurés et la Constitution abrogée. Un gouvernement civil sera mis en place début octobre, avec la nomination de Surayud Chulanont au poste de Premier ministre et l’établissement d’une constitution provisoire. Au pouvoir depuis janvier 2001, le richissime homme d’affaire Shinawatra avait progressivement perdu sa popularité à cause d’affaires de corruption et d’abus de pouvoir. Le roi Bhumibol Adulyadej, dit Rama IX, soutient, quant à lui, les responsables du putsch. L’histoire de la Thaïlande semble rythmée par les coups d’Etat, lesquels se sont succédés de 1932 à 1992.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
19 septembre
Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles
Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire de la Perse - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
Voir aussi : Jean II le Bon - Philippe le Hardi - Histoire de Poitiers - Prince Noir - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1440
19 septembre
Arrestation de Gilles de Rais
Le fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc est accusé du meurtre de plusieurs centaines de jeunes garçons. Il est arrêté et écroué au château de Nantes. Au cours de son procès, il reconnaît ses crimes "avec grandes effusions de larmes". Dans l'imaginaire populaire, Gilles de Rais est souvent identifié à Barbe-Bleue.
Voir aussi : Procès - Arrestation - Jeanne d'Arc - Histoire du Moyen-Âge
1551
19 septembre
Naissance de Henri III
Le troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis est baptisé Alexandre-Edouard à sa naissance. Il deviendra Henri lors de sa confirmation. Sa mère le fera élire Roi de Pologne en 1573 à 22 ans. Il n'aura pas le temps d'exercer cette fonction car il est brutalement appelé à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Henri III sera souvent critiqué pour sa personnalité complexe et son goût pour les "mignons".
Voir aussi : Naissance - Henri III - Histoire des Valois
1630
19 septembre
Insurrection des Cascaveou à Aix-en-Provence
En 1630, sous le règne de Louis XIII, la Peste ravage la ville d'Aix et le Cardinal Richelieu promulgue un édit, « l'édit des Elus », qui prévoit de centraliser la collecte et la répartition des impôts, fonction dévolue aux Etats de Provence jusque-là. Cet édit risque de provoquer une forte inflation. Les Aixois vont s'y opposer avec violence et attachent un grelot (un cascavèu en provençal) à leurs vêtements pour se distinguer. Un avocat du Parlement, Paul de Joannis, conduit la révolte et les Cascaveous sèmeront le désordre jusqu'à La Barben, où ils incendient le château et la forêt. Une armée de 6 000 soldats, menée par Henri II de Bourbon-Condé, matera cette révolte.
Voir aussi : Richelieu - Histoire de la Politique
1657
19 septembre
Signature du traité de Wehlau
Le 16 septembre 1657, la Pologne et le Brandebourg signent le traité de Wehlau qui fait passer le duché de Prusse sous souveraineté brandebourgeoise en cas de disparition de la maison de Hohenzollern. Le traité est signé à la suite de la défaite de Jean II Casimir de Vasa à Varsovie, contre les troupes de Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg. Révoqué le 6 novembre 1657, le traité fut de nouveau réhabilité en 1660.
Voir aussi : Pologne - Brandebourg - Frédéric-Guillaume Ier - Histoire de la Politique
1668
19 septembre
Abdication de Jean II Casimir Wasa, roi de Pologne
Jean II Casimir Wasa, roi de Pologne, perd son épouse en 1667. De plus, il est accablé par les guerres qui opposent son royaume à la Suède, la Russie et l'Ukraine. Il décide donc d'abdiquer le 19 septembre 1668 et s'exile en France où il devient abbé de Saint-Germain-des-Prés. Micha? Korybut Wi?niowiecki lui succède le 19 juin 1669.
Voir aussi : Abdication - Roi de Pologne - Histoire de l'Etat
1759
19 septembre
Chute de Québec
Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le capitaine John Knox prend possession de la ville qui n'est plus qu'un champ de ruines. Le 13 septembre précédent, l'infanterie britannique avait défait les troupes françaises lors de la bataille des plaines d'Abraham, bataille au cours de laquelle Montcalm avait été tué. Les 15 000 habitants de la province deviennent sujets de la couronne d'Angleterre. L'armée française se replie sur Montréal qui tombera à son tour aux mains des Anglais un an plus tard.
Voir aussi : Siège - Histoire du Québec - Capitulation - Histoire de la Politique
1783
19 septembre
Les frères Montgolfier bluffent Versailles
Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782.
Voir aussi : Histoire de Versailles - Ballon - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1811
19 septembre
Les sapeurs-pompiers deviennent militaires
A la suite d'un terrible incendie qui ravage l'ambassade d'Autriche à Paris au mois de juillet 1810, Napoléon Ier décide de remplacer les anciens gardes-pompiers par un bataillon de sapeurs-pompiers qui sera désormais militarisé, caserné et portera l'uniforme. En mars 1967, le corps des sapeurs-pompiers de Paris sera érigé en brigade de l'arme du génie. Leur devise :" Sauver ou périr.
Voir aussi : Pompiers - Histoire des Institutions
1851
19 septembre
Premier numéro du New-York Times
Le célèbre quotidien américain voit le jour sous le nom "New-York Daily Times". Il passera en couleurs le 16 octobre 1997.
Voir aussi : Histoire de la Presse
1851
19 septembre
Flaubert donne vie à Emma dans "Madame Bovary"
L'écrivain français entame l'écriture de "Madame Bovary". Il se consacrera à cette œuvre durant quatre ans et demi.
Voir aussi : Flaubert - Histoire des Romans
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Siège - Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire de la Prusse - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1899
19 septembre
Dreyfus grâcié
Le président de la République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui avait été condamné quelques jours auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L'officier français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l'île du Diable en Guyane en décembre 1894. La mobilisation des dreyfusards, et notamment de Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé. Dès le lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté. L'"affaire" qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1957
19 septembre
Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino
Le premier titre de Dalida s’intitule "Madonna". Elle devra attendre son troisième 45 tours pour obtenir les faveurs du public. Matraqué pendant des mois sur Europe 1, Bambino est le premier disque d’or de la chanson française. Il récompense l’artiste pour 300 000 exemplaires vendus.
Voir aussi : 45 tours - Disque - Dalida - Histoire de la Chanson
2006
19 septembre
Coup d’Etat en Thaïlande
Le général Sonthi Boonyaratglin mène un coup d’Etat militaire en Thaïlande et renverse le gouvernement civil de Thaksin Shinawatra. Ce dernier se trouve alors à New-York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il prononce aussitôt l’état d’urgence. Mais la loi martiale est proclamée dans tout le pays, le gouvernement est défait, les médias sont censurés et la Constitution abrogée. Un gouvernement civil sera mis en place début octobre, avec la nomination de Surayud Chulanont au poste de Premier ministre et l’établissement d’une constitution provisoire. Au pouvoir depuis janvier 2001, le richissime homme d’affaire Shinawatra avait progressivement perdu sa popularité à cause d’affaires de corruption et d’abus de pouvoir. Le roi Bhumibol Adulyadej, dit Rama IX, soutient, quant à lui, les responsables du putsch. L’histoire de la Thaïlande semble rythmée par les coups d’Etat, lesquels se sont succédés de 1932 à 1992.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille des Thermopyles en -480 oppose une alliance des cités grecques à l'empire achéménide. C'est l'un des plus célèbres faits d'armes de l'histoire antique. L'armée grecque (7 000 fantassins et aucun cavalier) avec une flotte de 271 trirèmes en soutien, tenta de retenir la grande armée perse du Grand Roi Xerxès Ier (250 000 fantassins, 50 000 cavaliers et 1 200 trirèmes) à l'entrée du défilé des Thermopyles qui commande l'accès de la Grèce centrale, le long de la mer Égée.
Suite à une manœuvre de contournement, pris sur leurs arrières, la plupart des Grecs abandonnèrent la bataille, et seuls les 300 hoplites spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, décidèrent de combattre jusqu'au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense.
Le courage et le sacrifice des mille Spartiates, Thébains et Thespiens sont devenus légendaires et ont été repris maintes fois par la culture populaire. Cette bataille deviendra l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur, car grâce à elle, et malgré la prise d'Athènes par les Perses, les Grecs purent conserver leur indépendance, après leurs triomphes à Salamine, le 22 septembre -480, et à Platées, en -479.
Au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé le mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos (-556, -467), commémore cette action : « Passant, va dire à Sparte qu’ici nous sommes morts pour obéir à ses lois. »
L'invasion perse
Le « grand roi » Perse, Xerxès, fils de Darius Ier, ne voulait pas subir une nouvelle défaite contre les Grecs, comme son père à Marathon, dix ans plus tôt. Après quatre ans de préparation minutieuse, il parvint à réunir une armée considérable. La Grèce du Nord, terrifiée, plia sous le choc et se rendit.
Selon le célèbre historien Hérodote, les forces perses engagées dans les guerres médiques à cette période dépassaient les cinq millions d'hommes. Au début du vingtième siècle, un officier britannique, Sir John Frederick Maurice, se fondant sur la topographie du terrain et le relevé des ressources d'eau potable des divers cours d'eau et rivières en Grèce, conclut qu'il est impossible qu'une armée beaucoup plus nombreuse qu'environ 200 000 personnes et 70 000 animaux ait pu bivouaquer aussi longtemps3. Il estime qu'Hérodote aurait confondu les termes perses « chilliarchie » (10 000) et « myriarchie » (1 000), évaluant ainsi les forces comme étant dix fois plus importantes qu'elles ne l'étaient. En conséquence, Maurice évalue à environ 210 000 hommes et 75 000 animaux les forces perses présentes à la bataille des Thermopyles (Maurice, 1930).
L'historien Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond estime quant à lui les forces navales perses présentes quelques mois plus tard (en septembre -480) à la bataille de Salamine à environ 408 000 hommes réparties sur 4 800 navires de guerre (Hammond, N. G. L. 2000).
Le congrès de Corinthe
Les préparatifs perses ne sont évidemment pas passés inaperçus et un congrès des différentes cités grecques se réunit à Corinthe à la fin de l'automne -481. Pour une fois, les intérêts immédiats de Sparte et d'Athènes se confondent. Athènes craint la vengeance des Perses pour ses succès antérieurs et Sparte constate que sa grande rivale dans le Péloponnèse, Argos, est contactée par les envoyés de Xerxès.
Toutes les grandes cités grecques, si l'on excepte Cyrène, Argos, Syracuse, Corcyre et Phocée, envoient des représentants au temple de Poséidon à Corinthe. Sparte, en tant que cité la plus puissante, préside le congrès. Une réconciliation générale intervient, comme par exemple entre Athènes et Égine, et 31 cités s'engagent par serment dans une ligue défensive contre les Perses et préparent des contingents de soldats. Le commandement des troupes est confié à deux Spartiates, le roi Léonidas Ier pour les fantassins et Eurybiade pour la flotte grecque. Mais durant l'hiver -481/-480, les Grecs tergiversent sur le plan de campagne et ne peuvent s'opposer à la conquête de la Thessalie par les troupes perses au printemps -480[Ce passage est contradictoire].
Les Grecs choisissent alors en août, tandis que les Perses envahissent la Piérie, une position défensive très forte aux Thermopyles qui commandent l'accès à la Béotie et à la Grèce centrale. Quant à la flotte, elle s'installe au nord de l'Eubée en un lieu nommé l'Artémision afin d'empêcher la flotte perse de contourner cette position. En effet, les Perses, pour garder le contact avec leur flotte, doivent emprunter la seule route importante qui passe par les Thermopyles (les « Portes chaudes », à cause des sources thermales qui s'y trouvent). Là, entre le golfe Maliaque et la montagne, l'étroite chaussée passe dans un défilé dont certains passages n'excèdent pas vingt mètres de largeur et est, de plus, barrée par les vestiges d'un mur construit en zigzag. Enfin, les marais sont nombreux et forment un obstacle supplémentaire.
Entre les 6 000 hommes environ dont dispose Léonidas et la flotte d'Eurybiade (avec Thémistocle à la tête du contingent des navires athéniens, de loin le plus nombreux), les liaisons sont constantes.
La tempête de l'Artémision
Les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. Les fantassins quittent la cité de Therma, traversent la Thessalie, et arrivent treize jours plus tard dans la plaine trachinienne (entre la vallée de l'Asopos et la cité d'Anticyre). La flotte perse s'élance une dizaine de jours après, afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Eurybiade, devant l'ampleur de la flotte perse, quitte l'Artémision et longe le canal d'Eubée pour occuper l'étranglement de Chalcis, laissant Léonidas à la merci d'un débarquement sur ses arrières. Mais cette manœuvre, si elle n'apparaît pas très audacieuse, encourage les Perses à progresser plus au sud que prévu et à mouiller au cap Sépias, près d'une côte rocheuse et escarpée où ils ne peuvent hâler leurs navires sur la terre ferme et où la profondeur des eaux empêche de nombreux navires de s'amarrer solidement. Une violente tempête de trois jours va détruire environ quatre cents navires. Plusieurs milliers d'hommes périssent noyés. La principale conséquence est que Xerxès, quoique gardant la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. À Chalcis, Eurybiade reprend confiance et remonte prendre sa garde à l'Artémision. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour.
C'est alors qu'Achéménès, l'un des demi-frères de Xerxès et amiral de la flotte perse, détache une escadre de deux cents navires et 40 000 hommes environ pour contourner l'Eubée par la haute mer pendant que le reste de la flotte s'installe au mouillage des Aphètes, mouillage plus sûr que celui du cap Sépias. Prévenus de cette diversion qui leur interdit la fuite par le canal de l'Eubée au sud, et de ce nouveau mouillage, les Grecs tentent un coup de force et lancent une attaque surprise sur les Ioniens, alliés des Perses, et leur coulent une trentaine de navires avant de regagner leur point d'attache de l'Artémision. Enfin, une nouvelle tempête éclate et cause de nouveaux dégâts sur une flotte perse dont les navires sont sur leurs ancres, alors qu'à l'Artémision les Grecs, à leur habitude, tirent les navires sur la terre ferme, ce qui les met à l'abri. Surtout, cette nouvelle tempête entraîne la destruction totale de l'escadre envoyée pour contourner l'Eubée.
La bataille et ses conséquences
Xerxès attend quatre jours, pensant que les Grecs fuiraient de peur, mais au cinquième jour il s'aperçoit avec stupeur qu'ils lui tiennent toujours tête.
Premier jour
Irrité, il lance sur eux une partie de son armée constituée de Mèdes et de Cissiens qui attaquent les Grecs frontalement « avec pour ordre de les amener vivants devants lui ». La bataille dura parait-il toute la journée. Les troupes de Léonidas tiennent fermement leur position en phalange dans le défilé et repoussent les Perses (ceux-ci ayant des lances plus courtes que les Grecs), leur infligeant de lourdes pertes.
Xerxès décide d'envoyer ses troupes d'élite, les 10 000 Mélophores (ou Immortels car lorsque un des 10 000 est tué un autre le remplace de façon qu'ils soient toujours 10 000), emmenés par Hydarnès. Ils connaissent bientôt le même sort que leurs alliés, ne profitant pas de leur supériorité numérique (dans le défilé trop étroit) et moins bien armés que les Grecs même s'ils sont aussi braves que leurs adversaires. Les Spartiates font alors semblant de se replier pour attirer les Immortels à leur suite, puis se retournent brusquement et les écrasent.
Deuxième jour
Le lendemain, Xerxès lance un assaut massif d'infanterie espérant que les Grecs soient épuisés et que le nombre aura raison d'eux et que « affaiblis par leurs blessures, ils ne puissent se battre ». Cependant les troupes impériales ne réussissent pas mieux que la veille et se font tailler en pièces. Il faut dire aussi que les Perses sont démoralisés par leurs précédents échecs. Après cette défaite, Xerxès, abattu, se retire dans sa tente pour réfléchir et songe même, parait-il, à repartir.
Mais le soir, Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d'Eurydémos, un citoyen de Malia, qui livre aux Perses le moyen de contourner l'armée grecque, par le sentier d'Anopée. Ce chemin n'est défendu que par un millier de soldats de Phocide qui se replient quand les Perses arrivent. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites spartiates, ainsi que 700 soldats de Thespies4, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre. Les 400 combattants de Thèbes (probablement des otages pris par Léonidas lui-même pour s'assurer l'engagement au côté des Grecs de cette cité) avaient aussi reçu l'ordre de participer à cette dernière action.
Troisième et dernier jour[modifier]
Au matin les Spartiates et leurs alliés thébains et théspiens sont seuls face aux Perses. Leurs alliés sont partis et réussissent à sortir du défilé avant que les troupes perses n'y parviennent.
La fin de la bataille diverge selon les auteurs.
Selon Hérodote, les Grecs changent de stratégie et avancent hors de leur position jusqu'à l'endroit le plus large des Thermopyles. Ils résistent héroïquement autour du roi spartiate Léonidas, qui est tué. Pour son corps, les Spartiates se battent sans relâche et réussissent, en repoussant avec acharnement les assauts perses, à le récupérer. Leur infériorité numérique est accrue avec l'arrivée des Perses menés par Ephialtès et Hydarnès. Ils se replient avec le peu d'armes qu'il leur reste sur le mont Kolonos, mais l'intervention perse leur est fatale et ils sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. Dès que les Spartiates se replient sur le mont les Thébains les abandonnent et vont dire aux Perses qu'ils sont à leur côté. Ces derniers les laissent en vie4. À l'issue de la bataille, Xerxès ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus.
D'après Diodore de Sicile les Spartiates attaquent le camp perse durant la nuit. Ils effrayent les Perses et sèment la panique. Mais les troupes impériales se reprennent et bientôt tous les Grecs sont tués.
Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates. Au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos (-556 ; -467), commémore cette action :« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois fondamentales. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Thermopyles
Suite à une manœuvre de contournement, pris sur leurs arrières, la plupart des Grecs abandonnèrent la bataille, et seuls les 300 hoplites spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, décidèrent de combattre jusqu'au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense.
Le courage et le sacrifice des mille Spartiates, Thébains et Thespiens sont devenus légendaires et ont été repris maintes fois par la culture populaire. Cette bataille deviendra l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur, car grâce à elle, et malgré la prise d'Athènes par les Perses, les Grecs purent conserver leur indépendance, après leurs triomphes à Salamine, le 22 septembre -480, et à Platées, en -479.
Au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé le mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos (-556, -467), commémore cette action : « Passant, va dire à Sparte qu’ici nous sommes morts pour obéir à ses lois. »
L'invasion perse
Le « grand roi » Perse, Xerxès, fils de Darius Ier, ne voulait pas subir une nouvelle défaite contre les Grecs, comme son père à Marathon, dix ans plus tôt. Après quatre ans de préparation minutieuse, il parvint à réunir une armée considérable. La Grèce du Nord, terrifiée, plia sous le choc et se rendit.
Selon le célèbre historien Hérodote, les forces perses engagées dans les guerres médiques à cette période dépassaient les cinq millions d'hommes. Au début du vingtième siècle, un officier britannique, Sir John Frederick Maurice, se fondant sur la topographie du terrain et le relevé des ressources d'eau potable des divers cours d'eau et rivières en Grèce, conclut qu'il est impossible qu'une armée beaucoup plus nombreuse qu'environ 200 000 personnes et 70 000 animaux ait pu bivouaquer aussi longtemps3. Il estime qu'Hérodote aurait confondu les termes perses « chilliarchie » (10 000) et « myriarchie » (1 000), évaluant ainsi les forces comme étant dix fois plus importantes qu'elles ne l'étaient. En conséquence, Maurice évalue à environ 210 000 hommes et 75 000 animaux les forces perses présentes à la bataille des Thermopyles (Maurice, 1930).
L'historien Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond estime quant à lui les forces navales perses présentes quelques mois plus tard (en septembre -480) à la bataille de Salamine à environ 408 000 hommes réparties sur 4 800 navires de guerre (Hammond, N. G. L. 2000).
Le congrès de Corinthe
Les préparatifs perses ne sont évidemment pas passés inaperçus et un congrès des différentes cités grecques se réunit à Corinthe à la fin de l'automne -481. Pour une fois, les intérêts immédiats de Sparte et d'Athènes se confondent. Athènes craint la vengeance des Perses pour ses succès antérieurs et Sparte constate que sa grande rivale dans le Péloponnèse, Argos, est contactée par les envoyés de Xerxès.
Toutes les grandes cités grecques, si l'on excepte Cyrène, Argos, Syracuse, Corcyre et Phocée, envoient des représentants au temple de Poséidon à Corinthe. Sparte, en tant que cité la plus puissante, préside le congrès. Une réconciliation générale intervient, comme par exemple entre Athènes et Égine, et 31 cités s'engagent par serment dans une ligue défensive contre les Perses et préparent des contingents de soldats. Le commandement des troupes est confié à deux Spartiates, le roi Léonidas Ier pour les fantassins et Eurybiade pour la flotte grecque. Mais durant l'hiver -481/-480, les Grecs tergiversent sur le plan de campagne et ne peuvent s'opposer à la conquête de la Thessalie par les troupes perses au printemps -480[Ce passage est contradictoire].
Les Grecs choisissent alors en août, tandis que les Perses envahissent la Piérie, une position défensive très forte aux Thermopyles qui commandent l'accès à la Béotie et à la Grèce centrale. Quant à la flotte, elle s'installe au nord de l'Eubée en un lieu nommé l'Artémision afin d'empêcher la flotte perse de contourner cette position. En effet, les Perses, pour garder le contact avec leur flotte, doivent emprunter la seule route importante qui passe par les Thermopyles (les « Portes chaudes », à cause des sources thermales qui s'y trouvent). Là, entre le golfe Maliaque et la montagne, l'étroite chaussée passe dans un défilé dont certains passages n'excèdent pas vingt mètres de largeur et est, de plus, barrée par les vestiges d'un mur construit en zigzag. Enfin, les marais sont nombreux et forment un obstacle supplémentaire.
Entre les 6 000 hommes environ dont dispose Léonidas et la flotte d'Eurybiade (avec Thémistocle à la tête du contingent des navires athéniens, de loin le plus nombreux), les liaisons sont constantes.
La tempête de l'Artémision
Les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. Les fantassins quittent la cité de Therma, traversent la Thessalie, et arrivent treize jours plus tard dans la plaine trachinienne (entre la vallée de l'Asopos et la cité d'Anticyre). La flotte perse s'élance une dizaine de jours après, afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Eurybiade, devant l'ampleur de la flotte perse, quitte l'Artémision et longe le canal d'Eubée pour occuper l'étranglement de Chalcis, laissant Léonidas à la merci d'un débarquement sur ses arrières. Mais cette manœuvre, si elle n'apparaît pas très audacieuse, encourage les Perses à progresser plus au sud que prévu et à mouiller au cap Sépias, près d'une côte rocheuse et escarpée où ils ne peuvent hâler leurs navires sur la terre ferme et où la profondeur des eaux empêche de nombreux navires de s'amarrer solidement. Une violente tempête de trois jours va détruire environ quatre cents navires. Plusieurs milliers d'hommes périssent noyés. La principale conséquence est que Xerxès, quoique gardant la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. À Chalcis, Eurybiade reprend confiance et remonte prendre sa garde à l'Artémision. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour.
C'est alors qu'Achéménès, l'un des demi-frères de Xerxès et amiral de la flotte perse, détache une escadre de deux cents navires et 40 000 hommes environ pour contourner l'Eubée par la haute mer pendant que le reste de la flotte s'installe au mouillage des Aphètes, mouillage plus sûr que celui du cap Sépias. Prévenus de cette diversion qui leur interdit la fuite par le canal de l'Eubée au sud, et de ce nouveau mouillage, les Grecs tentent un coup de force et lancent une attaque surprise sur les Ioniens, alliés des Perses, et leur coulent une trentaine de navires avant de regagner leur point d'attache de l'Artémision. Enfin, une nouvelle tempête éclate et cause de nouveaux dégâts sur une flotte perse dont les navires sont sur leurs ancres, alors qu'à l'Artémision les Grecs, à leur habitude, tirent les navires sur la terre ferme, ce qui les met à l'abri. Surtout, cette nouvelle tempête entraîne la destruction totale de l'escadre envoyée pour contourner l'Eubée.
La bataille et ses conséquences
Xerxès attend quatre jours, pensant que les Grecs fuiraient de peur, mais au cinquième jour il s'aperçoit avec stupeur qu'ils lui tiennent toujours tête.
Premier jour
Irrité, il lance sur eux une partie de son armée constituée de Mèdes et de Cissiens qui attaquent les Grecs frontalement « avec pour ordre de les amener vivants devants lui ». La bataille dura parait-il toute la journée. Les troupes de Léonidas tiennent fermement leur position en phalange dans le défilé et repoussent les Perses (ceux-ci ayant des lances plus courtes que les Grecs), leur infligeant de lourdes pertes.
Xerxès décide d'envoyer ses troupes d'élite, les 10 000 Mélophores (ou Immortels car lorsque un des 10 000 est tué un autre le remplace de façon qu'ils soient toujours 10 000), emmenés par Hydarnès. Ils connaissent bientôt le même sort que leurs alliés, ne profitant pas de leur supériorité numérique (dans le défilé trop étroit) et moins bien armés que les Grecs même s'ils sont aussi braves que leurs adversaires. Les Spartiates font alors semblant de se replier pour attirer les Immortels à leur suite, puis se retournent brusquement et les écrasent.
Deuxième jour
Le lendemain, Xerxès lance un assaut massif d'infanterie espérant que les Grecs soient épuisés et que le nombre aura raison d'eux et que « affaiblis par leurs blessures, ils ne puissent se battre ». Cependant les troupes impériales ne réussissent pas mieux que la veille et se font tailler en pièces. Il faut dire aussi que les Perses sont démoralisés par leurs précédents échecs. Après cette défaite, Xerxès, abattu, se retire dans sa tente pour réfléchir et songe même, parait-il, à repartir.
Mais le soir, Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d'Eurydémos, un citoyen de Malia, qui livre aux Perses le moyen de contourner l'armée grecque, par le sentier d'Anopée. Ce chemin n'est défendu que par un millier de soldats de Phocide qui se replient quand les Perses arrivent. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites spartiates, ainsi que 700 soldats de Thespies4, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre. Les 400 combattants de Thèbes (probablement des otages pris par Léonidas lui-même pour s'assurer l'engagement au côté des Grecs de cette cité) avaient aussi reçu l'ordre de participer à cette dernière action.
Troisième et dernier jour[modifier]
Au matin les Spartiates et leurs alliés thébains et théspiens sont seuls face aux Perses. Leurs alliés sont partis et réussissent à sortir du défilé avant que les troupes perses n'y parviennent.
La fin de la bataille diverge selon les auteurs.
Selon Hérodote, les Grecs changent de stratégie et avancent hors de leur position jusqu'à l'endroit le plus large des Thermopyles. Ils résistent héroïquement autour du roi spartiate Léonidas, qui est tué. Pour son corps, les Spartiates se battent sans relâche et réussissent, en repoussant avec acharnement les assauts perses, à le récupérer. Leur infériorité numérique est accrue avec l'arrivée des Perses menés par Ephialtès et Hydarnès. Ils se replient avec le peu d'armes qu'il leur reste sur le mont Kolonos, mais l'intervention perse leur est fatale et ils sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. Dès que les Spartiates se replient sur le mont les Thébains les abandonnent et vont dire aux Perses qu'ils sont à leur côté. Ces derniers les laissent en vie4. À l'issue de la bataille, Xerxès ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus.
D'après Diodore de Sicile les Spartiates attaquent le camp perse durant la nuit. Ils effrayent les Perses et sèment la panique. Mais les troupes impériales se reprennent et bientôt tous les Grecs sont tués.
Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates. Au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel fut érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos (-556 ; -467), commémore cette action :« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois fondamentales. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Thermopyles
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Super!!!!!
Merci Orchidée pour toutes les infos.
Si d'autres forumeuses et forumeurs ont des infos sur des évènements de l'éphéméride, qu'ils n'hésitent pas
Merci Orchidée pour toutes les infos.
Si d'autres forumeuses et forumeurs ont des infos sur des évènements de l'éphéméride, qu'ils n'hésitent pas
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1378
20 septembre
Début du Grand Schisme d’Occident
À la demande des Romains, un pape italien est élu sous le nom d’Urbain VI le 7 avril. Il succède alors à Grégoire XI, qui avait décidé, un an plus tôt, de rétablir la papauté à Rome. Mais le nouveau souverain pontife déplaît fortement aux cardinaux français, qui, en septembre, élisent un nouveau pape, Clément VII. Ce dernier s’installe à Avignon. L’Église se voit alors divisée entre les partisans de chacun des deux pontifes. Leurs morts donneront lieu à l’élection de deux nouveaux papes, qui entreront immédiatement en conflit l’un contre l’autre.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Papauté d'Avignon - Grand Schisme - Grégoire XI - Histoire du Moyen-Âge
1460
20 septembre
Mort de Gilles Binchois
Le plus célèbre représentant de l’école franco-flamande, Gilles Binchois, laisse au monde une œuvre profane et audacieuse. Influencé par l’Ars Nova mais aussi par la musique plus sobre de John Dunstable, le musicien belge vivant au service de Philippe le Bon à la cour de Bourgogne a composé de nombreuses chansons dont « Je ne vis oncques la pareille ». Mais il a aussi laissé des œuvres de musique sacrée.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de l'Ars Nova - Histoire de la Musique classique
1519
20 septembre
Départ de Magellan vers les Indes
L'expédition sous le commandement du navigateur portugais Fernand de Magellan quitte le port andalou de Sanlúcar de Barrameda. Persuadé que l'on peut atteindre l'Asie en contournant les terres du Nouveau Monde découvertes par Colomb en 1492, Magellan, missionné par Charles Quint doit ouvrir la voie vers la route des épices. Il accomplira admirablement sa mission mais ne reviendra jamais en Espagne car il mourra au cours de son périple. Un seul des cinq navires de l'expédition rentrera à bon port trois ans plus tard, bouclant ainsi le premier tour du monde.
Voir aussi : Tour du monde - Magellan - Histoire de la Mer
1697
20 septembre
Signature du Traité de Ryswick.
La signature du Traité de Ryswick met fin à la Guerre de la Ligue d'Augsbourg qui oppose Louis XIV et la Grande Alliance.
Il permet à la France d'être reconnue comme la propriétaire de la Baie d'Hudson au Canada. De plus elle récupère à nouveau Terre-Neuve mais ne garde, en contrepartie qu'un bout de l'Acadie.
Ce traité détermine que la moitié de l'île d'Haïti va à la France et la seconde moitié à l'Espagne.
Les Français finissent par obtenir le côté occidental de Saint-Domingue.
Voir aussi : Louis XIV - Histoire des Traités
1705
20 septembre
François II Rákóczi devient régent de Hongrie
Après avoir organisé un soulèvement, François II Rákóczi est proclamé régent de Hongrie le 20 septembre 1705. Son but ultime est de soustraire la Hongrie à la domination des Habsbourg. Pour cela, il se rapproche de Louis XIV, qui est en guerre avec les Autrichiens. Deux ans plus tard, il déclare les Habsbourg déchus de leurs droits. Il sera finalement battu par les impériaux en 1711.
Voir aussi : Habsbourg - Hongrie - François II Rákóczi - Régent - Histoire de l'Etat
1776
20 septembre
New York tombe aux mains des Britanniques
Revenues en force après l’évacuation de Boston, les forces du général Howe affrontent les insurgents à New York, dans le but de s’emparer de la ville. Face à la puissance et à la supériorité des troupes ennemies, les Américains sont contraints d’abandonner les lieux, non sans avoir préalablement incendié tous les bâtiments.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire des Guerres
1792
20 septembre
Bataille de Valmy
L'armée française emmenée par les généraux Dumouriez et Kellermann l'emporte face aux Prussiens du duc de Brunswick. Cette victoire surprise donne un coup d'arrêt à l'invasion de la France révolutionnaire par les puissances monarchistes. Depuis l'emprisonnement de Louis XVI, en août 1792, les Prussiens avaient envahi l'Est de la France sans difficultés. Valmy est la première victoire militaire de la république. Goethe qui assista à la canonnade en dit alors : "D'aujourd'hui et de ce lieu date une ère nouvelle dans l'histoire du monde.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Louis XVI - Brunswick - Dumouriez - Histoire de la Révolution
1792
20 septembre
Première loi française sur le divorce
L'Assemblée législative vote le divorce. La nouvelle loi a un impact très fort sur la population. A partir de l'an VII (fin 1798 et 1799), un mariage sur trois est dissout à Paris. Auparavant, le mariage était un sacrement indissoluble qui relevait de l'église. Pourtant le divorce existait déjà à l'époque romaine mais il avait disparu peu à peu sous l'influence des juridictions ecclésiastiques. La nouvelle loi sera abolie en 1816 sous Louis XVIII, puis rétablie en 1884.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Loi - Divorce - Histoire des Mœurs
1870
20 septembre
Les Italiens envahissent Rome
Suite à la défaite de Sedan, la France rappelle ses troupes stationnées à Rome. Les États pontificaux sont désormais à la merci des Italiens, désireux d’accomplir enfin l’unité totale du pays. Ils ne leur faut donc guère longtemps pour envahir le territoire et s’emparer de Rome, qui capitule.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire de l'Etat
1898
20 septembre
Le premier vol dirigé relie Saint-Cloud à Paris.
L'ingénieur et aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit à faire voler son dirigeable équipé d'un moteur à explosion de Saint-Cloud, sur le terrain du siège de l'aéro-club français, jusqu'à Paris, aller-retour. Connu pour sa personnalité farfelue, Santos-Dumont se rendait en dirigeable à des rendez-vous mondains sur les Champs-Elysées et accrochait son véhicule volant aux lampadaires.
Voir aussi : Dirigeable - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1910
20 septembre
Naissance de l'assurance-chômage
Une conférence internationale sur le chômage se tient à la Sorbonne à Paris. Ce phénomène nouveau est apparu à la suite de la grande dépression des années 1890. Des spécialistes, soucieux de mettre un frein à ce fléau, proposent la création d'une assurance chômage dans chaque pays industriel.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Sorbonne - Histoire du Social
1913
20 septembre
Mystérieuse disparition de Rudolf Diesel
L'ingénieur allemand disparaît en mer à bord du paquebot "Dresden" entre Anvers et Harwich. Rudolf Diesel est l'inventeur du moteur à combustion interne qui porte son nom.
Voir aussi : Disparition - Diesel - Histoire des Faits divers
1928
20 septembre
Première sortie pour "Mickey Mouse"
Le célèbre personnage de dessin animé créé par Walt Disney fait sa toute première apparition dans un court dessin animé, "Plane Crazy". Mais il est encore à l'état d'ébauche et ne s'appelle pas "Mickey" mais "Mortimer". La petite souris prendra son nom définitif dans le premier dessin animé sonore de Walt Disney "Steamboat Willie".
Voir aussi : Disney - Mickey - Histoire des Dessins animés
1946
20 septembre
Première édition du festival de Cannes
La fête du cinéma ouvre ses portes sur la Croisette après une tentative avortée en 1939. La mobilisation générale au début de septembre 39 avait contraint les organisateurs à renoncer à leur projet. Pour sa deuxième naissance, le festival accueille cette année-là 18 nations. Le prix du jury, ainsi que le prix de la mise en scène -il n'y avait pas encore de Palme d'or- reviennent au réalisateur français René Clément pour "La Bataille du rail".
Voir aussi : Histoire de Cannes - Histoire du Festival de Cannes - Histoire du Cinéma
1964
20 septembre
Première diffusion de "Flipper le Dauphin"
La série télévisée est diffusée pour la première fois aux Etats-Unis sous le nom "Flipper". Pourtant ce n'est pas à la télévision mais au cinéma que Flipper a fait ses premières apparitions avec "Aventures en Floride" et "Flipper et les pirates" Au début de la série, le dauphin qui jouait le rôle de Flipper s'appelait Susie. Il y eut par la suite plusieurs animaux pour jouer le rôle mais tous étaient des femelles. En France, la première diffusion des 88 épisodes de la série a lieu sur la seconde chaîne de l'ORTF à partir de novembre 1966.
Voir aussi : Série - Histoire de la Télévision
1974
20 septembre
I shot the Sheriff disque d'or
Le pionnier du blues électrique blanc Eric Clapton reçoit un disque d'or aux Etats-Unis pour sa reprise de la chanson de Bob Marley. Numéro un des ventes depuis le 14 septembre, cette chanson permet au jamaïcain de lancer sa carrière internationale. C'est le début de la vague reggae.
Voir aussi : Bob Marley - Histoire du Reggae - Histoire du Rock n'roll
1991
20 septembre
On a trouvé Hibernatus
Erika et Helmut Simon font de l'alpinisme dans les Alpes italiennes. A 3 210 mètres d'altitude, ils aperçoivent un bâton dépassant de la glace. Les deux grimpeurs allemands viennent de découvrir le corps d'un homme, vieux de plus de 5 300 ans et conservé par le froid. Baptisé "Otzi" par les chercheurs, cet ancêtre alpin, qui aurait mangé pour dernier repas du bouquetin et des céréales, est exposé au musée archéologique de Bozen en Italie. En septembre 2002, les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'il n'avait pas été tué par le froid mais accidentellement par une flèche ennemie.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
20 septembre
Début du Grand Schisme d’Occident
À la demande des Romains, un pape italien est élu sous le nom d’Urbain VI le 7 avril. Il succède alors à Grégoire XI, qui avait décidé, un an plus tôt, de rétablir la papauté à Rome. Mais le nouveau souverain pontife déplaît fortement aux cardinaux français, qui, en septembre, élisent un nouveau pape, Clément VII. Ce dernier s’installe à Avignon. L’Église se voit alors divisée entre les partisans de chacun des deux pontifes. Leurs morts donneront lieu à l’élection de deux nouveaux papes, qui entreront immédiatement en conflit l’un contre l’autre.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Papauté d'Avignon - Grand Schisme - Grégoire XI - Histoire du Moyen-Âge
1460
20 septembre
Mort de Gilles Binchois
Le plus célèbre représentant de l’école franco-flamande, Gilles Binchois, laisse au monde une œuvre profane et audacieuse. Influencé par l’Ars Nova mais aussi par la musique plus sobre de John Dunstable, le musicien belge vivant au service de Philippe le Bon à la cour de Bourgogne a composé de nombreuses chansons dont « Je ne vis oncques la pareille ». Mais il a aussi laissé des œuvres de musique sacrée.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de l'Ars Nova - Histoire de la Musique classique
1519
20 septembre
Départ de Magellan vers les Indes
L'expédition sous le commandement du navigateur portugais Fernand de Magellan quitte le port andalou de Sanlúcar de Barrameda. Persuadé que l'on peut atteindre l'Asie en contournant les terres du Nouveau Monde découvertes par Colomb en 1492, Magellan, missionné par Charles Quint doit ouvrir la voie vers la route des épices. Il accomplira admirablement sa mission mais ne reviendra jamais en Espagne car il mourra au cours de son périple. Un seul des cinq navires de l'expédition rentrera à bon port trois ans plus tard, bouclant ainsi le premier tour du monde.
Voir aussi : Tour du monde - Magellan - Histoire de la Mer
1697
20 septembre
Signature du Traité de Ryswick.
La signature du Traité de Ryswick met fin à la Guerre de la Ligue d'Augsbourg qui oppose Louis XIV et la Grande Alliance.
Il permet à la France d'être reconnue comme la propriétaire de la Baie d'Hudson au Canada. De plus elle récupère à nouveau Terre-Neuve mais ne garde, en contrepartie qu'un bout de l'Acadie.
Ce traité détermine que la moitié de l'île d'Haïti va à la France et la seconde moitié à l'Espagne.
Les Français finissent par obtenir le côté occidental de Saint-Domingue.
Voir aussi : Louis XIV - Histoire des Traités
1705
20 septembre
François II Rákóczi devient régent de Hongrie
Après avoir organisé un soulèvement, François II Rákóczi est proclamé régent de Hongrie le 20 septembre 1705. Son but ultime est de soustraire la Hongrie à la domination des Habsbourg. Pour cela, il se rapproche de Louis XIV, qui est en guerre avec les Autrichiens. Deux ans plus tard, il déclare les Habsbourg déchus de leurs droits. Il sera finalement battu par les impériaux en 1711.
Voir aussi : Habsbourg - Hongrie - François II Rákóczi - Régent - Histoire de l'Etat
1776
20 septembre
New York tombe aux mains des Britanniques
Revenues en force après l’évacuation de Boston, les forces du général Howe affrontent les insurgents à New York, dans le but de s’emparer de la ville. Face à la puissance et à la supériorité des troupes ennemies, les Américains sont contraints d’abandonner les lieux, non sans avoir préalablement incendié tous les bâtiments.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire des Guerres
1792
20 septembre
Bataille de Valmy
L'armée française emmenée par les généraux Dumouriez et Kellermann l'emporte face aux Prussiens du duc de Brunswick. Cette victoire surprise donne un coup d'arrêt à l'invasion de la France révolutionnaire par les puissances monarchistes. Depuis l'emprisonnement de Louis XVI, en août 1792, les Prussiens avaient envahi l'Est de la France sans difficultés. Valmy est la première victoire militaire de la république. Goethe qui assista à la canonnade en dit alors : "D'aujourd'hui et de ce lieu date une ère nouvelle dans l'histoire du monde.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Louis XVI - Brunswick - Dumouriez - Histoire de la Révolution
1792
20 septembre
Première loi française sur le divorce
L'Assemblée législative vote le divorce. La nouvelle loi a un impact très fort sur la population. A partir de l'an VII (fin 1798 et 1799), un mariage sur trois est dissout à Paris. Auparavant, le mariage était un sacrement indissoluble qui relevait de l'église. Pourtant le divorce existait déjà à l'époque romaine mais il avait disparu peu à peu sous l'influence des juridictions ecclésiastiques. La nouvelle loi sera abolie en 1816 sous Louis XVIII, puis rétablie en 1884.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Loi - Divorce - Histoire des Mœurs
1870
20 septembre
Les Italiens envahissent Rome
Suite à la défaite de Sedan, la France rappelle ses troupes stationnées à Rome. Les États pontificaux sont désormais à la merci des Italiens, désireux d’accomplir enfin l’unité totale du pays. Ils ne leur faut donc guère longtemps pour envahir le territoire et s’emparer de Rome, qui capitule.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire de l'Etat
1898
20 septembre
Le premier vol dirigé relie Saint-Cloud à Paris.
L'ingénieur et aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit à faire voler son dirigeable équipé d'un moteur à explosion de Saint-Cloud, sur le terrain du siège de l'aéro-club français, jusqu'à Paris, aller-retour. Connu pour sa personnalité farfelue, Santos-Dumont se rendait en dirigeable à des rendez-vous mondains sur les Champs-Elysées et accrochait son véhicule volant aux lampadaires.
Voir aussi : Dirigeable - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1910
20 septembre
Naissance de l'assurance-chômage
Une conférence internationale sur le chômage se tient à la Sorbonne à Paris. Ce phénomène nouveau est apparu à la suite de la grande dépression des années 1890. Des spécialistes, soucieux de mettre un frein à ce fléau, proposent la création d'une assurance chômage dans chaque pays industriel.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Sorbonne - Histoire du Social
1913
20 septembre
Mystérieuse disparition de Rudolf Diesel
L'ingénieur allemand disparaît en mer à bord du paquebot "Dresden" entre Anvers et Harwich. Rudolf Diesel est l'inventeur du moteur à combustion interne qui porte son nom.
Voir aussi : Disparition - Diesel - Histoire des Faits divers
1928
20 septembre
Première sortie pour "Mickey Mouse"
Le célèbre personnage de dessin animé créé par Walt Disney fait sa toute première apparition dans un court dessin animé, "Plane Crazy". Mais il est encore à l'état d'ébauche et ne s'appelle pas "Mickey" mais "Mortimer". La petite souris prendra son nom définitif dans le premier dessin animé sonore de Walt Disney "Steamboat Willie".
Voir aussi : Disney - Mickey - Histoire des Dessins animés
1946
20 septembre
Première édition du festival de Cannes
La fête du cinéma ouvre ses portes sur la Croisette après une tentative avortée en 1939. La mobilisation générale au début de septembre 39 avait contraint les organisateurs à renoncer à leur projet. Pour sa deuxième naissance, le festival accueille cette année-là 18 nations. Le prix du jury, ainsi que le prix de la mise en scène -il n'y avait pas encore de Palme d'or- reviennent au réalisateur français René Clément pour "La Bataille du rail".
Voir aussi : Histoire de Cannes - Histoire du Festival de Cannes - Histoire du Cinéma
1964
20 septembre
Première diffusion de "Flipper le Dauphin"
La série télévisée est diffusée pour la première fois aux Etats-Unis sous le nom "Flipper". Pourtant ce n'est pas à la télévision mais au cinéma que Flipper a fait ses premières apparitions avec "Aventures en Floride" et "Flipper et les pirates" Au début de la série, le dauphin qui jouait le rôle de Flipper s'appelait Susie. Il y eut par la suite plusieurs animaux pour jouer le rôle mais tous étaient des femelles. En France, la première diffusion des 88 épisodes de la série a lieu sur la seconde chaîne de l'ORTF à partir de novembre 1966.
Voir aussi : Série - Histoire de la Télévision
1974
20 septembre
I shot the Sheriff disque d'or
Le pionnier du blues électrique blanc Eric Clapton reçoit un disque d'or aux Etats-Unis pour sa reprise de la chanson de Bob Marley. Numéro un des ventes depuis le 14 septembre, cette chanson permet au jamaïcain de lancer sa carrière internationale. C'est le début de la vague reggae.
Voir aussi : Bob Marley - Histoire du Reggae - Histoire du Rock n'roll
1991
20 septembre
On a trouvé Hibernatus
Erika et Helmut Simon font de l'alpinisme dans les Alpes italiennes. A 3 210 mètres d'altitude, ils aperçoivent un bâton dépassant de la glace. Les deux grimpeurs allemands viennent de découvrir le corps d'un homme, vieux de plus de 5 300 ans et conservé par le froid. Baptisé "Otzi" par les chercheurs, cet ancêtre alpin, qui aurait mangé pour dernier repas du bouquetin et des céréales, est exposé au musée archéologique de Bozen en Italie. En septembre 2002, les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'il n'avait pas été tué par le froid mais accidentellement par une flèche ennemie.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le grand voyage autour du monde
Des préparatifs au départ de la flotte – 1517 / 1519
En octobre 1517 à Séville, Magellan se met en contact avec Juan de Aranda, facteur de la Casa de Contratación. Puis, suite à l'arrivée de son associé, Rui Faleiro, et grâce au soutien d'Aranda, ils présentent leur projet au monarque espagnol, Charles Ier, futur Charles Quint, qui vient tout juste d'arriver en Espagne. La proposition de Magellan, qui bénéficie également de l'appui du puissant Juan Rodríguez de Fonseca, lui paraît particulièrement intéressante, puisqu'elle permettrait d'ouvrir la « route des épices » sans dégrader les relations avec le voisin portugais, une action qui ne manquerait pas d'apporter richesse et honneurs à la monarchie. Depuis la Junta de Toro en 1505, la Couronne s'était fixé pour objectif de découvrir la route occidentale qui mènerait les Espagnols jusqu'en Asie. L'idée était donc dans l'air du temps. Juan Díaz de Solís, Portugais passé au service de l'Espagne, venait de tenter de découvrir cette voie en explorant le Río de la Plata en 1515-1516, y perdant la vie.
Le 22 mars 1518, Charles Ier nomme Magellan et Faleiro capitaines pour que ces derniers partent à la recherche des îles aux Épices et, en juillet, les élève au grade de commandeur de l'Ordre de Santiago. Le roi leur octroie :
le monopole sur la route découverte pour une durée de dix ans ;
leur nomination comme gouverneurs des terres et des îles qu'ils rencontreraient, avec 5 % des gains nets qui en découleraient ;
un vingtième des gains du voyage ;
le droit de prélever mille ducats sur les prochains voyages, payant seulement 5 % sur les surplus ;
la concession d'une île à chacun, mises à part les six plus riches, desquelles ils ne recevraient qu'un quinzième.
L'expédition est essentiellement financée par la Couronne et pourvue de cinq navires équipés en vivres pour deux ans de voyage.
De multiples problèmes surgissent dans la préparation de ce voyage : insuffisances pécuniaires, manigances du roi de Portugal qui cherche à les faire arrêter, méfiance des Castillans envers Magellan et les autres Portugais engagés, sans oublier le caractère difficile de Faleiro22. Finalement, grâce à la ténacité de Magellan, l'expédition voit le jour. Par l'entremise de l'évêque Juan Rodríguez de Fonseca, ils obtiennent l’implication du marchand Cristóbal de Haro, qui fournit une partie des fonds et des marchandises à troquer.
La flotte lève l’ancre de Séville le 10 août 1519, mais doit attendre le 20 septembre pour hisser les voiles et quitter Sanlúcar de Barrameda, avec 237 hommes répartis sur cinq navires : la Trinidad, nef amirale commandée par Magellan ; le San Antonio commandé par Juan de Cartagena ; la Concepción commandée par Gaspar de Quesada, le Santiago commandé par Juan Serrano et la Victoria commandée par Luis de Mendoza. Les équipages sont formés d'hommes provenant de plusieurs nations. Paul Teyssier écrit : « ...outre les Espagnols, il y avait parmi eux des Portugais, des Italiens, des Grecs et même des Français. De sorte qu'on peut parler, en un sens, d'un personnel européen. »
Le long de l'Amérique du sud, la mutinerie de San Julián – 1519 / 1520
L'un des membres de l'expédition, l'Italien Antonio Pigafetta tient un journal du voyage. C'est grâce à lui que nous sont parvenus non seulement le récit complet du voyage, puisqu'il a fait partie des 18 survivants revenus le 6 septembre 1522, mais aussi les informations sur les mutins. En effet, des cinq capitaines de l'expédition, il semblerait qu'au moins trois ne partagent pas les vues de Magellan, au point que certains veulent s'en débarrasser.
Après un bref séjour aux îles Canaries, quatre mois passent et la flottille arrive près des côtes du Brésil en décembre. Elle bat pavillon espagnol et le Brésil est une colonie portugaise. Après une brève escale pour se ravitailler à la Ponta de Baleia, près de l'archipel des Abrolhos, Magellan décide d'ancrer le 13 décembre 1519 dans la baie de Santa Lucia, aujourd’hui connue sous le nom de Rio de Janeiro, qu’un de ses pilotes João Lopes Carvalho connaît bien pour y avoir séjourné sept ans auparavant. Celui-ci y retrouve Juanillo, 7 ans, le fils qu'il avait eu d’une Indienne, qu'il va embarquer sur la Concepción.
Fin décembre, après une escale de quatorze jours, la flotte prend ensuite la direction du sud pour essayer de contourner l'Amérique du Sud. L'été austral se termine et plus Magellan navigue vers le sud, plus il fait froid. Il décide d’hiverner en Patagonie (Argentine). Le 31 mars 1520, la flotte trouve donc refuge dans un estuaire abrité qu'ils nomment Port de San Julián. C'est ici qu'éclate « la mutinerie de Pâques » dont Magellan va se sortir mais avec de lourdes conséquences. Des équipages se soulèvent le 1er avril sous la conduite de Juan de Cartegena, Luis de Mendoza et Gaspar de Quesada qui s'inquiètent du tour que prend le voyage, doutent de l'existence de ce passage vers l'ouest et surtout de leurs chances de survie dans ces régions froides et désertes.
Magellan et les marins qui lui sont restés fidèles parviennent habilement à se défaire des mutins. Mendoza est tué par surprise par le prévôt (alguazil) Gonzalo Gómez de Espinosa, Quesada est exécuté, Cartegena et le prêtre Pedro Sánchez de la Reina sont abandonnés sur le rivage avec une épée et un peu de pain. La peine à laquelle sont condamnés quarante autres mutins, dont Juan Sebastián Elcano, est finalement amnistiée. Certains, dont le cosmographe Andrés de San Martín, subissent tout de même le pénible supplice de l'estrapade. La clémence de Magellan ne doit pas surprendre. Il avait besoin de tous pour poursuivre son voyage comme l'écrit Stefan Zweig : « comment poursuivre le voyage, si, en vertu de la loi, il fait exécuter un cinquième de ses équipages ? Dans ces régions inhospitalières, à des milliers de lieues de l'Espagne, il ne peut pas se priver d'une centaine de bras. »
Naufrage du Santiago, désertion du San Antonio et découverte du détroit de Magellan – 1520
Durant l'été austral, Magellan décide d'envoyer un de ses navires en reconnaissance pour trouver le fameux passage qui l'amènerait à l'ouest de l'Amérique, vers l'océan Pacifique. Malheureusement le Santiago s'échoue en mai. Trois mois plus tard, Magellan décide de repartir vers le sud avec les quatre navires restants. Le 21 octobre, Magellan aperçoit un cap qui marque l'entrée du détroit et qu'il baptise cap Virgenes (le cap des Vierges en espagnol). Il en commence l'exploration et reconnaît un passage vers l'ouest. Dans le dédale de fjords, cerné de falaises « menaçantes », aux eaux « sinistres », qu'il met plus d'un mois à traverser ; les récits indiquent que pendant la traversée du détroit, les marins aperçoivent de nombreuses fumées à l'intérieur des terres. La Tierra del Fuego (en français : « Terre des Fumées ») qui apparaît sur les cartes postérieures au voyage, devient plus tard la Terre de Feu. Le détroit, nommé d’abord « chenal de Tous-les-Saints », prend rapidement le nom de détroit de Magellan en l’honneur du navigateur.
Au milieu du détroit, Estêvão Gomes, pilote du San Antonio, se rebelle avec ses hommes et met aux fers le capitaine Àlvaro de Mesquita, cousin de Magellan. Il rebrousse chemin, déserte et repart vers Séville avec son chargement de vivres et de marchandises à troquer. Après avoir traversé l’Atlantique, le navire parvient à Séville le 6 mai 1521 avec 55 hommes à son bord.
Traversée du Pacifique et mort de Magellan – 1520 / 1521
À l'époque de Magellan, la circonférence de la Terre n'est pas encore connue avec précision, malgré le travail d'Eratosthène qui l'avait calculée près de dix-huit siècles auparavant. Mais Magellan ne sous-estime pas la dimension du Pacifique, comme une opinion courante le prétend. Son mémoire géographique, qu’il laisse au roi avant de partir34, ainsi qu’une carte dressée par Jorge et Pedro Reinel en 1519 à Séville en font foi.
La surprise du navigateur est de trouver un océan vide. Par malchance, il n'approche aucune des nombreuses îles qui parsèment l’océan, à l'exception de deux atolls déserts, baptisés Islas Infortunadas où il ne peut accoster. L'eau n'est plus potable, les rations vont s'amenuisant, le biscuit même vient à manquer, l'équipage doit survivre en mangeant des rats. Antonio Pigafetta écrit : « nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant, pour l'ordure de l'urine que les rats avaient faite dessus et mangé le bon, et buvions une eau jaune infecte. »35. Le scorbut et le béribéri minent l'équipage, mais sans le décimer. Une étude récente montre qu’il n'y a eu que neuf morts lors de cette traversée de trois mois et demi et que cela est sans doute dû au céleri sauvage abondamment récolté dans le détroit36. Le 6 mars 1521, ils parviennent en vue de Guam aux Mariannes où ils peuvent se ravitailler partiellement. Ils font voile ensuite pour les Philippines, et débarquent le 17 mars sur l’île d'Homonhon.
Ils trouvent des paysages idylliques, les épices, les oiseaux multicolores, des indigènes qui semblent pacifiques. Une première escale a lieu sur l’île de Limasawa, où est dite la première messe, une seconde sur celle de Cebu où le roi Humabon se convertit au christianisme avec son peuple.
Lapu-Lapu, roi du minuscule îlot de Mactan, en face de Cebu, refuse de se soumettre aux envahisseurs. Magellan mène une expédition contre lui en estimant que soixante hommes en armure dotés d’arquebuses peuvent vaincre des indigènes nus trente fois plus nombreux. Magellan tombe sous les coups, avec six de ses compagnons, le 27 avril 152137,38. La chronique d'Antonio Pigafetta apporte des précisions essentielles sur cet épisode : les guerriers de Lapu-Lapu s'étaient eux-mêmes confectionnés des boucliers en bois extrêmement dur, résistant aux arquebuses, tout en s'armant de flèches empoisonnées dont le venin avait un effet quasi-immédiat.
Quatre jours plus tard, après la défaite à Mactan, le 1er mai, Humabon tend une embuscade aux nouveaux arrivants lors d'un dîner au cours duquel il dit vouloir remettre aux officiers de la flotte les « joyaux et présents qu'il avait promis d'envoyer au roi d'Espagne » selon l'expression de Pigafetta39, il s'agissait simplement pour le roi de Cebu de revenir en grâce auprès des seigneurs voisins qui souhaitaient se débarrasser des Européens. Selon Pierre Martyr d'Anghiera, l'origine de cette agression est tout simplement à chercher dans le viol des femmes40. Ceux qui sont restés à bord des navires à l'ancre s'enfuient. Toujours selon le témoignage d'Antonio Pigafetta, Enrique, le domestique de Magellan, originaire des îles dont il parle la langue, se rallie à Humabon. En effet, le testament de Magellan stipule que son fidèle serviteur doit être affranchi. Or le gendre de Magellan, Duarte Barbosa, rejette cette disposition testamentaire et exige d'Enrique qu'il reste à bord. Cette contrainte injuste et illégale révolte l'intéressé qui rejoint Humabon. Ce dernier, informé des faiblesses des Européens restés sans chef après la mort de Magellan, estime le moment opportun pour se débarrasser d'eux.
Les épices des Moluques et le retour vers l'Espagne – 1521 / 1522
Il ne reste que 113 hommes, nombre insuffisant pour assurer la manœuvre de trois vaisseaux. Le 2 mai 1521, la Concepción est brûlée devant l’île de Bohol41. La Victoria et la Trinidad prennent le large début mai, font escale à Palawan pour s’approvisionner en riz, puis gagnent à la mi-juillet la ville de Brunei, dans le Nord de l’île de Bornéo, pour une escale riche en péripéties. Enfin, le 29 juillet, ils lèvent l’ancre et se dirigent vers les îles aux Épices qu’ils atteignent un peu plus de quatre mois plus tard.
Les navires arrivent à Tidore, aux îles Moluques, le 8 novembre 1521. Ces îles sont déjà connues des Portugais depuis une quinzaine d'années, Francisco Serrão, mort quelques mois avant l’arrivée des navires, y étant présent depuis 1512. Les équipages chargent d'épices les deux navires restants. Alors que la Victoria s'apprête à sortir du port, une importante voie d'eau est découverte dans la Trinidad. Elle est contrainte de rester pour faire des réparations, et repartira quatre mois plus tard. Avec 50 hommes à son bord et commandé par João Lopes de Carvalho, le navire est finalement arraisonné par les Portugais qui ne trouveront à bord que vingt marins très affaiblis par leur vaine tentative de rejoindre vers l'est l'Isthme de Panamá.
La Victoria, 60 hommes (dont 13 Moluquois), sous le commandement d’Elcano, quitte l'île de Tidore le 21 décembre 1521 et réussit à traverser l'océan Indien et à passer le cap de Bonne-Espérance pour rejoindre l'Espagne. Seuls dix-huit membres d'équipage atteignent Sanlúcar de Barrameda le 6 septembre 1522. Douze hommes restés prisonniers des Portugais au Cap-Vert ne reviennent que quelques semaines plus tard. La Victoria est le premier bateau qui effectue la circumnavigation complète du globe. La vente des épices rapportées à fond de cale rembourse l'essentiel des frais engagés au départ, mais est insuffisante pour couvrir les arriérés de solde dus aux survivants et aux veuves. En fait, le bilan financier est très négatif et les expéditions suivantes (García Jofré de Loayza en 1526 et Àlvaro de Saavedra en 1527) sont des désastres. En 1529, par le traité de Saragosse, l'Espagne renonce définitivement à ses prétentions sur les Moluques, chèrement vendues pour 350 000 ducats. Le bénéfice politique est quasi nul jusqu'à l'ouverture de la ligne Manille-Acapulco en 1565 et l’occupation des Philippines, revendiquées par l'Espagne au nom de la première découverte. Comme l'écrit Pierre Chaunu : « le retour d'El Cano par la voie portugaise de la Carreira da India a une valeur scientifique, non pas économique. Il est prouvé qu'on ne peut contrebattre valablement par le passage du sud-ouest la navigation indo-portugaise du cap de Bonne-Espérance. » Il faut attendre 58 ans la deuxième circumnavigation, réalisée par Francis Drake. Le détroit de Magellan comme voie de passage vers le Pacifique est quant à lui abandonné pendant plusieurs siècles, et seul le percement du canal de Panamá apporte une solution satisfaisante au difficilement praticable « passage du sud-ouest » par le cap Horn.
..de la liste des 18 occidentaux à avoir fait les premiers le tour du monde,nombreux sont les historiens qui font remarquer qu'en toute rigueur, le premier homme à avoir bouclé le tour du monde est l'esclave de Magellan, Enrique, dès 1521. En effet cet esclave est originaire de la région où est mort Magellan, car il en parlait très bien la langue. C'est grâce au dialogue très facile de Enrique avec les "locaux", les sujets du roi Humabon, que Magellan comprend, peu de temps avant sa mort, qu'Enrique a bouclé le tour du monde.
Punta Arenas - Monument à Magellan
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_de_Magellan
Des préparatifs au départ de la flotte – 1517 / 1519
En octobre 1517 à Séville, Magellan se met en contact avec Juan de Aranda, facteur de la Casa de Contratación. Puis, suite à l'arrivée de son associé, Rui Faleiro, et grâce au soutien d'Aranda, ils présentent leur projet au monarque espagnol, Charles Ier, futur Charles Quint, qui vient tout juste d'arriver en Espagne. La proposition de Magellan, qui bénéficie également de l'appui du puissant Juan Rodríguez de Fonseca, lui paraît particulièrement intéressante, puisqu'elle permettrait d'ouvrir la « route des épices » sans dégrader les relations avec le voisin portugais, une action qui ne manquerait pas d'apporter richesse et honneurs à la monarchie. Depuis la Junta de Toro en 1505, la Couronne s'était fixé pour objectif de découvrir la route occidentale qui mènerait les Espagnols jusqu'en Asie. L'idée était donc dans l'air du temps. Juan Díaz de Solís, Portugais passé au service de l'Espagne, venait de tenter de découvrir cette voie en explorant le Río de la Plata en 1515-1516, y perdant la vie.
Le 22 mars 1518, Charles Ier nomme Magellan et Faleiro capitaines pour que ces derniers partent à la recherche des îles aux Épices et, en juillet, les élève au grade de commandeur de l'Ordre de Santiago. Le roi leur octroie :
le monopole sur la route découverte pour une durée de dix ans ;
leur nomination comme gouverneurs des terres et des îles qu'ils rencontreraient, avec 5 % des gains nets qui en découleraient ;
un vingtième des gains du voyage ;
le droit de prélever mille ducats sur les prochains voyages, payant seulement 5 % sur les surplus ;
la concession d'une île à chacun, mises à part les six plus riches, desquelles ils ne recevraient qu'un quinzième.
L'expédition est essentiellement financée par la Couronne et pourvue de cinq navires équipés en vivres pour deux ans de voyage.
De multiples problèmes surgissent dans la préparation de ce voyage : insuffisances pécuniaires, manigances du roi de Portugal qui cherche à les faire arrêter, méfiance des Castillans envers Magellan et les autres Portugais engagés, sans oublier le caractère difficile de Faleiro22. Finalement, grâce à la ténacité de Magellan, l'expédition voit le jour. Par l'entremise de l'évêque Juan Rodríguez de Fonseca, ils obtiennent l’implication du marchand Cristóbal de Haro, qui fournit une partie des fonds et des marchandises à troquer.
La flotte lève l’ancre de Séville le 10 août 1519, mais doit attendre le 20 septembre pour hisser les voiles et quitter Sanlúcar de Barrameda, avec 237 hommes répartis sur cinq navires : la Trinidad, nef amirale commandée par Magellan ; le San Antonio commandé par Juan de Cartagena ; la Concepción commandée par Gaspar de Quesada, le Santiago commandé par Juan Serrano et la Victoria commandée par Luis de Mendoza. Les équipages sont formés d'hommes provenant de plusieurs nations. Paul Teyssier écrit : « ...outre les Espagnols, il y avait parmi eux des Portugais, des Italiens, des Grecs et même des Français. De sorte qu'on peut parler, en un sens, d'un personnel européen. »
Le long de l'Amérique du sud, la mutinerie de San Julián – 1519 / 1520
L'un des membres de l'expédition, l'Italien Antonio Pigafetta tient un journal du voyage. C'est grâce à lui que nous sont parvenus non seulement le récit complet du voyage, puisqu'il a fait partie des 18 survivants revenus le 6 septembre 1522, mais aussi les informations sur les mutins. En effet, des cinq capitaines de l'expédition, il semblerait qu'au moins trois ne partagent pas les vues de Magellan, au point que certains veulent s'en débarrasser.
Après un bref séjour aux îles Canaries, quatre mois passent et la flottille arrive près des côtes du Brésil en décembre. Elle bat pavillon espagnol et le Brésil est une colonie portugaise. Après une brève escale pour se ravitailler à la Ponta de Baleia, près de l'archipel des Abrolhos, Magellan décide d'ancrer le 13 décembre 1519 dans la baie de Santa Lucia, aujourd’hui connue sous le nom de Rio de Janeiro, qu’un de ses pilotes João Lopes Carvalho connaît bien pour y avoir séjourné sept ans auparavant. Celui-ci y retrouve Juanillo, 7 ans, le fils qu'il avait eu d’une Indienne, qu'il va embarquer sur la Concepción.
Fin décembre, après une escale de quatorze jours, la flotte prend ensuite la direction du sud pour essayer de contourner l'Amérique du Sud. L'été austral se termine et plus Magellan navigue vers le sud, plus il fait froid. Il décide d’hiverner en Patagonie (Argentine). Le 31 mars 1520, la flotte trouve donc refuge dans un estuaire abrité qu'ils nomment Port de San Julián. C'est ici qu'éclate « la mutinerie de Pâques » dont Magellan va se sortir mais avec de lourdes conséquences. Des équipages se soulèvent le 1er avril sous la conduite de Juan de Cartegena, Luis de Mendoza et Gaspar de Quesada qui s'inquiètent du tour que prend le voyage, doutent de l'existence de ce passage vers l'ouest et surtout de leurs chances de survie dans ces régions froides et désertes.
Magellan et les marins qui lui sont restés fidèles parviennent habilement à se défaire des mutins. Mendoza est tué par surprise par le prévôt (alguazil) Gonzalo Gómez de Espinosa, Quesada est exécuté, Cartegena et le prêtre Pedro Sánchez de la Reina sont abandonnés sur le rivage avec une épée et un peu de pain. La peine à laquelle sont condamnés quarante autres mutins, dont Juan Sebastián Elcano, est finalement amnistiée. Certains, dont le cosmographe Andrés de San Martín, subissent tout de même le pénible supplice de l'estrapade. La clémence de Magellan ne doit pas surprendre. Il avait besoin de tous pour poursuivre son voyage comme l'écrit Stefan Zweig : « comment poursuivre le voyage, si, en vertu de la loi, il fait exécuter un cinquième de ses équipages ? Dans ces régions inhospitalières, à des milliers de lieues de l'Espagne, il ne peut pas se priver d'une centaine de bras. »
Naufrage du Santiago, désertion du San Antonio et découverte du détroit de Magellan – 1520
Durant l'été austral, Magellan décide d'envoyer un de ses navires en reconnaissance pour trouver le fameux passage qui l'amènerait à l'ouest de l'Amérique, vers l'océan Pacifique. Malheureusement le Santiago s'échoue en mai. Trois mois plus tard, Magellan décide de repartir vers le sud avec les quatre navires restants. Le 21 octobre, Magellan aperçoit un cap qui marque l'entrée du détroit et qu'il baptise cap Virgenes (le cap des Vierges en espagnol). Il en commence l'exploration et reconnaît un passage vers l'ouest. Dans le dédale de fjords, cerné de falaises « menaçantes », aux eaux « sinistres », qu'il met plus d'un mois à traverser ; les récits indiquent que pendant la traversée du détroit, les marins aperçoivent de nombreuses fumées à l'intérieur des terres. La Tierra del Fuego (en français : « Terre des Fumées ») qui apparaît sur les cartes postérieures au voyage, devient plus tard la Terre de Feu. Le détroit, nommé d’abord « chenal de Tous-les-Saints », prend rapidement le nom de détroit de Magellan en l’honneur du navigateur.
Au milieu du détroit, Estêvão Gomes, pilote du San Antonio, se rebelle avec ses hommes et met aux fers le capitaine Àlvaro de Mesquita, cousin de Magellan. Il rebrousse chemin, déserte et repart vers Séville avec son chargement de vivres et de marchandises à troquer. Après avoir traversé l’Atlantique, le navire parvient à Séville le 6 mai 1521 avec 55 hommes à son bord.
Traversée du Pacifique et mort de Magellan – 1520 / 1521
À l'époque de Magellan, la circonférence de la Terre n'est pas encore connue avec précision, malgré le travail d'Eratosthène qui l'avait calculée près de dix-huit siècles auparavant. Mais Magellan ne sous-estime pas la dimension du Pacifique, comme une opinion courante le prétend. Son mémoire géographique, qu’il laisse au roi avant de partir34, ainsi qu’une carte dressée par Jorge et Pedro Reinel en 1519 à Séville en font foi.
La surprise du navigateur est de trouver un océan vide. Par malchance, il n'approche aucune des nombreuses îles qui parsèment l’océan, à l'exception de deux atolls déserts, baptisés Islas Infortunadas où il ne peut accoster. L'eau n'est plus potable, les rations vont s'amenuisant, le biscuit même vient à manquer, l'équipage doit survivre en mangeant des rats. Antonio Pigafetta écrit : « nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant, pour l'ordure de l'urine que les rats avaient faite dessus et mangé le bon, et buvions une eau jaune infecte. »35. Le scorbut et le béribéri minent l'équipage, mais sans le décimer. Une étude récente montre qu’il n'y a eu que neuf morts lors de cette traversée de trois mois et demi et que cela est sans doute dû au céleri sauvage abondamment récolté dans le détroit36. Le 6 mars 1521, ils parviennent en vue de Guam aux Mariannes où ils peuvent se ravitailler partiellement. Ils font voile ensuite pour les Philippines, et débarquent le 17 mars sur l’île d'Homonhon.
Ils trouvent des paysages idylliques, les épices, les oiseaux multicolores, des indigènes qui semblent pacifiques. Une première escale a lieu sur l’île de Limasawa, où est dite la première messe, une seconde sur celle de Cebu où le roi Humabon se convertit au christianisme avec son peuple.
Lapu-Lapu, roi du minuscule îlot de Mactan, en face de Cebu, refuse de se soumettre aux envahisseurs. Magellan mène une expédition contre lui en estimant que soixante hommes en armure dotés d’arquebuses peuvent vaincre des indigènes nus trente fois plus nombreux. Magellan tombe sous les coups, avec six de ses compagnons, le 27 avril 152137,38. La chronique d'Antonio Pigafetta apporte des précisions essentielles sur cet épisode : les guerriers de Lapu-Lapu s'étaient eux-mêmes confectionnés des boucliers en bois extrêmement dur, résistant aux arquebuses, tout en s'armant de flèches empoisonnées dont le venin avait un effet quasi-immédiat.
Quatre jours plus tard, après la défaite à Mactan, le 1er mai, Humabon tend une embuscade aux nouveaux arrivants lors d'un dîner au cours duquel il dit vouloir remettre aux officiers de la flotte les « joyaux et présents qu'il avait promis d'envoyer au roi d'Espagne » selon l'expression de Pigafetta39, il s'agissait simplement pour le roi de Cebu de revenir en grâce auprès des seigneurs voisins qui souhaitaient se débarrasser des Européens. Selon Pierre Martyr d'Anghiera, l'origine de cette agression est tout simplement à chercher dans le viol des femmes40. Ceux qui sont restés à bord des navires à l'ancre s'enfuient. Toujours selon le témoignage d'Antonio Pigafetta, Enrique, le domestique de Magellan, originaire des îles dont il parle la langue, se rallie à Humabon. En effet, le testament de Magellan stipule que son fidèle serviteur doit être affranchi. Or le gendre de Magellan, Duarte Barbosa, rejette cette disposition testamentaire et exige d'Enrique qu'il reste à bord. Cette contrainte injuste et illégale révolte l'intéressé qui rejoint Humabon. Ce dernier, informé des faiblesses des Européens restés sans chef après la mort de Magellan, estime le moment opportun pour se débarrasser d'eux.
Les épices des Moluques et le retour vers l'Espagne – 1521 / 1522
Il ne reste que 113 hommes, nombre insuffisant pour assurer la manœuvre de trois vaisseaux. Le 2 mai 1521, la Concepción est brûlée devant l’île de Bohol41. La Victoria et la Trinidad prennent le large début mai, font escale à Palawan pour s’approvisionner en riz, puis gagnent à la mi-juillet la ville de Brunei, dans le Nord de l’île de Bornéo, pour une escale riche en péripéties. Enfin, le 29 juillet, ils lèvent l’ancre et se dirigent vers les îles aux Épices qu’ils atteignent un peu plus de quatre mois plus tard.
Les navires arrivent à Tidore, aux îles Moluques, le 8 novembre 1521. Ces îles sont déjà connues des Portugais depuis une quinzaine d'années, Francisco Serrão, mort quelques mois avant l’arrivée des navires, y étant présent depuis 1512. Les équipages chargent d'épices les deux navires restants. Alors que la Victoria s'apprête à sortir du port, une importante voie d'eau est découverte dans la Trinidad. Elle est contrainte de rester pour faire des réparations, et repartira quatre mois plus tard. Avec 50 hommes à son bord et commandé par João Lopes de Carvalho, le navire est finalement arraisonné par les Portugais qui ne trouveront à bord que vingt marins très affaiblis par leur vaine tentative de rejoindre vers l'est l'Isthme de Panamá.
La Victoria, 60 hommes (dont 13 Moluquois), sous le commandement d’Elcano, quitte l'île de Tidore le 21 décembre 1521 et réussit à traverser l'océan Indien et à passer le cap de Bonne-Espérance pour rejoindre l'Espagne. Seuls dix-huit membres d'équipage atteignent Sanlúcar de Barrameda le 6 septembre 1522. Douze hommes restés prisonniers des Portugais au Cap-Vert ne reviennent que quelques semaines plus tard. La Victoria est le premier bateau qui effectue la circumnavigation complète du globe. La vente des épices rapportées à fond de cale rembourse l'essentiel des frais engagés au départ, mais est insuffisante pour couvrir les arriérés de solde dus aux survivants et aux veuves. En fait, le bilan financier est très négatif et les expéditions suivantes (García Jofré de Loayza en 1526 et Àlvaro de Saavedra en 1527) sont des désastres. En 1529, par le traité de Saragosse, l'Espagne renonce définitivement à ses prétentions sur les Moluques, chèrement vendues pour 350 000 ducats. Le bénéfice politique est quasi nul jusqu'à l'ouverture de la ligne Manille-Acapulco en 1565 et l’occupation des Philippines, revendiquées par l'Espagne au nom de la première découverte. Comme l'écrit Pierre Chaunu : « le retour d'El Cano par la voie portugaise de la Carreira da India a une valeur scientifique, non pas économique. Il est prouvé qu'on ne peut contrebattre valablement par le passage du sud-ouest la navigation indo-portugaise du cap de Bonne-Espérance. » Il faut attendre 58 ans la deuxième circumnavigation, réalisée par Francis Drake. Le détroit de Magellan comme voie de passage vers le Pacifique est quant à lui abandonné pendant plusieurs siècles, et seul le percement du canal de Panamá apporte une solution satisfaisante au difficilement praticable « passage du sud-ouest » par le cap Horn.
..de la liste des 18 occidentaux à avoir fait les premiers le tour du monde,nombreux sont les historiens qui font remarquer qu'en toute rigueur, le premier homme à avoir bouclé le tour du monde est l'esclave de Magellan, Enrique, dès 1521. En effet cet esclave est originaire de la région où est mort Magellan, car il en parlait très bien la langue. C'est grâce au dialogue très facile de Enrique avec les "locaux", les sujets du roi Humabon, que Magellan comprend, peu de temps avant sa mort, qu'Enrique a bouclé le tour du monde.
Punta Arenas - Monument à Magellan
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_de_Magellan
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1558
21 septembre
Mort de Charles Quint
A la fois Empereur d'Allemagne, Prince des Pays-Bas et Roi d'Espagne, Charles V s'éteint à 58 ans à Yuste en Espagne. Depuis son abdication en faveur de son fils Philippe II, il vivait reclus dans le couvent de l'ordre de Saint-Jérôme en Estrémadure. Fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, il hérita de l'Espagne et de l'Amérique Latine par sa mère et des territoires du Saint Empire Romain Germanique par son père. Il régna de 1519 jusqu'à 1556 sur cet immense empire "où le soleil ne se couchait jamais" tout en menant des luttes incessantes pour imposer son hégémonie et assurer le triomphe de la catholicité.
Voir aussi : Décès - Charles Quint - Charles V - Histoire de la Renaissance
1676
21 septembre
Début du pontificat d'Innocent XI (fin en 1689)
Louis XIV, opposé à l'élection du cardinal Benedetto Odescalchi comme pape, finit par céder devant le soutien montré par les cardinaux romains. Ce dernier est élu et prend le nom d'innocent XI. Durant son règne, il aide les pauvres et lutte contre l'esclavage et le népotisme. Il tente d'améliorer les relations entre le royaume français et le Saint Empire et soutient la Coalition catholique dans sa croisade contre les Turcs.
Voir aussi : France - Innocent XI - Histoire de la Politique
1948
21 septembre
Cerdan champion du monde
Le boxeur français Marcel Cerdan est sacré champion du monde des poids moyens au Madison Square Garden de New York. Il bat l'américain Tony Zale par KO au onzième round. Cerdan touche 40 000 dollars pour sa victoire. Il perdra son titre au mois de juin l'année suivante, face à Jake La Motta, avant de disparaître soudainement deux mois plus tard, dans un accident d'avion.
Voir aussi : Champion du monde - Marcel Cerdan - Histoire de la Boxe
1961
21 septembre
Johnny : premier concert à l'Olympia
Jusqu'au 9 octobre, l'idole des jeunes, qui vient d'avoir 18 ans, fait salle comble à l'Olympia. Il en profite pour lancer la dernière mode venue des Etats-Unis: le twist. A l'automne, il sortira "Viens danser le twist", simultanément en français et en anglais.
Voir aussi : Johnny Hallyday - Histoire de l'Olympia - Histoire du Rock n'roll
1963
21 septembre
Sortie du film "Les Oiseaux" en France
Adapté du roman de Daphné du Maurier, le film d'Alfred Hitchcock est doté d'effets spéciaux avancés pour l'époque et d'une bande son très travaillée. L'actrice Tippi Hedren, Melanie Daniels dans le film, fut réellement blessée par une mouette pendant le tournage.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1963
21 septembre
Kennedy propose à l'URSS une coopération spatiale
Devant l'assemblée générale de l'ONU, le président américain John F. Kennedy suggère à l'Union soviétique d'organiser une expédition soviéto-américaine vers la Lune. La proposition du président intervient dans une phase de détente entre les deux grandes puissances. Mais ce projet ne suscitera pas vraiment l’intérêt de l’URSS et se limitera finalement à la réalisation d'un programme commun l'année suivante : le satellite Echo C.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Kennedy - Coopération spatiale - Histoire de la Guerre froide
1979
21 septembre
Bokassa Ier renversé
Jean Bedel Bokassa, dit "Bokassa Ier empereur de Centrafrique", est chassé de son trône par son neveu David Dacko, aidé par l'armée française. En janvier 1966, Dacko alors président de Centrafrique, avait été renversé... par un certain Bokassa.
Voir aussi : Coup d'Etat - Empereur - Putsch - Bokassa - Histoire des Coups d'Etat
1980
21 septembre
Gérard d'Aboville a traversé l'Atlantique à la rame
Le navigateur français boucle sa traversée de l'Atlantique à la rame après avoir parcouru 5 200 kilomètres. Parti de Cape Cod aux Etats-Unis le 10 juillet, il arrive à Brest 71 jours et 23 heures plus tard. Son bateau, le "Capitaine Cook", ne mesurait que 5,60 mètres.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - D'Aboville - Histoire des Sports
2001
21 septembre
Explosion de l'usine AZF à Toulouse
Un dépôt d’environ 400 tonnes d’engrais explose au sein de l’usine AZF à Toulouse. La déflagration creuse un cratère de 10 mètres de profondeur et ravages les alentours. Elle tue 30 personnes, en majorité des employés, en blesse 5 000 et endommage 30 000 logements. L’usine, appartenant au groupe TotalFinaElf, n’est en effet située qu’à 5 km du centre ville. Quelques mois plus tard, une loi pour renforcer la sécurité autour des zones industrielles sera votée.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
...et encore une...
1992
le 21 septembre
Oui, Ya, Si…
La France dit "oui" par référendum au traité de Maastricht. L'aventure européenne continue. La courte victoire du "oui" (50,9 %) sur le "non" (49,1 %) montre bien que l'adhésion française n'a rien du raz-de-marée. Entre ceux qui n'en veulent pas et ceux qui ne sont pas contre, l'Europe reste en question.
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=21&m=09
21 septembre
Mort de Charles Quint
A la fois Empereur d'Allemagne, Prince des Pays-Bas et Roi d'Espagne, Charles V s'éteint à 58 ans à Yuste en Espagne. Depuis son abdication en faveur de son fils Philippe II, il vivait reclus dans le couvent de l'ordre de Saint-Jérôme en Estrémadure. Fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, il hérita de l'Espagne et de l'Amérique Latine par sa mère et des territoires du Saint Empire Romain Germanique par son père. Il régna de 1519 jusqu'à 1556 sur cet immense empire "où le soleil ne se couchait jamais" tout en menant des luttes incessantes pour imposer son hégémonie et assurer le triomphe de la catholicité.
Voir aussi : Décès - Charles Quint - Charles V - Histoire de la Renaissance
1676
21 septembre
Début du pontificat d'Innocent XI (fin en 1689)
Louis XIV, opposé à l'élection du cardinal Benedetto Odescalchi comme pape, finit par céder devant le soutien montré par les cardinaux romains. Ce dernier est élu et prend le nom d'innocent XI. Durant son règne, il aide les pauvres et lutte contre l'esclavage et le népotisme. Il tente d'améliorer les relations entre le royaume français et le Saint Empire et soutient la Coalition catholique dans sa croisade contre les Turcs.
Voir aussi : France - Innocent XI - Histoire de la Politique
1948
21 septembre
Cerdan champion du monde
Le boxeur français Marcel Cerdan est sacré champion du monde des poids moyens au Madison Square Garden de New York. Il bat l'américain Tony Zale par KO au onzième round. Cerdan touche 40 000 dollars pour sa victoire. Il perdra son titre au mois de juin l'année suivante, face à Jake La Motta, avant de disparaître soudainement deux mois plus tard, dans un accident d'avion.
Voir aussi : Champion du monde - Marcel Cerdan - Histoire de la Boxe
1961
21 septembre
Johnny : premier concert à l'Olympia
Jusqu'au 9 octobre, l'idole des jeunes, qui vient d'avoir 18 ans, fait salle comble à l'Olympia. Il en profite pour lancer la dernière mode venue des Etats-Unis: le twist. A l'automne, il sortira "Viens danser le twist", simultanément en français et en anglais.
Voir aussi : Johnny Hallyday - Histoire de l'Olympia - Histoire du Rock n'roll
1963
21 septembre
Sortie du film "Les Oiseaux" en France
Adapté du roman de Daphné du Maurier, le film d'Alfred Hitchcock est doté d'effets spéciaux avancés pour l'époque et d'une bande son très travaillée. L'actrice Tippi Hedren, Melanie Daniels dans le film, fut réellement blessée par une mouette pendant le tournage.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1963
21 septembre
Kennedy propose à l'URSS une coopération spatiale
Devant l'assemblée générale de l'ONU, le président américain John F. Kennedy suggère à l'Union soviétique d'organiser une expédition soviéto-américaine vers la Lune. La proposition du président intervient dans une phase de détente entre les deux grandes puissances. Mais ce projet ne suscitera pas vraiment l’intérêt de l’URSS et se limitera finalement à la réalisation d'un programme commun l'année suivante : le satellite Echo C.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Kennedy - Coopération spatiale - Histoire de la Guerre froide
1979
21 septembre
Bokassa Ier renversé
Jean Bedel Bokassa, dit "Bokassa Ier empereur de Centrafrique", est chassé de son trône par son neveu David Dacko, aidé par l'armée française. En janvier 1966, Dacko alors président de Centrafrique, avait été renversé... par un certain Bokassa.
Voir aussi : Coup d'Etat - Empereur - Putsch - Bokassa - Histoire des Coups d'Etat
1980
21 septembre
Gérard d'Aboville a traversé l'Atlantique à la rame
Le navigateur français boucle sa traversée de l'Atlantique à la rame après avoir parcouru 5 200 kilomètres. Parti de Cape Cod aux Etats-Unis le 10 juillet, il arrive à Brest 71 jours et 23 heures plus tard. Son bateau, le "Capitaine Cook", ne mesurait que 5,60 mètres.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - D'Aboville - Histoire des Sports
2001
21 septembre
Explosion de l'usine AZF à Toulouse
Un dépôt d’environ 400 tonnes d’engrais explose au sein de l’usine AZF à Toulouse. La déflagration creuse un cratère de 10 mètres de profondeur et ravages les alentours. Elle tue 30 personnes, en majorité des employés, en blesse 5 000 et endommage 30 000 logements. L’usine, appartenant au groupe TotalFinaElf, n’est en effet située qu’à 5 km du centre ville. Quelques mois plus tard, une loi pour renforcer la sécurité autour des zones industrielles sera votée.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
...et encore une...
1992
le 21 septembre
Oui, Ya, Si…
La France dit "oui" par référendum au traité de Maastricht. L'aventure européenne continue. La courte victoire du "oui" (50,9 %) sur le "non" (49,1 %) montre bien que l'adhésion française n'a rien du raz-de-marée. Entre ceux qui n'en veulent pas et ceux qui ne sont pas contre, l'Europe reste en question.
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=21&m=09
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Histoire du Traité de Maastricht
1972
22 janvier
L’Irlande adhère à la CEE
L'acte d'adhésion de la République d’Irlande au sein de la Communauté économique européenne est signé. Cet événement bouleversera les fortes tendances conservatrices du pays. L’Irlande s’ouvrira d’avantage sur le reste du monde et l’Église catholique développera une certaine tolérance vis-à-vis des femmes et des jeunes gens. L’Irlande apposera sa signature sur le traité de Maastricht en 1991 et rejoindra ainsi les membres de l’Union européenne.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la CEE - Histoire de l'Union Européenne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de la Construction européenne
1992
7 février
Signature du traité de Maastricht
Les douze représentants européens des Affaires étrangères se retrouvent à Maastricht, aux Pays-Bas, pour signer un traité d'union économique, monétaire et politique. Avec le traité de Rome signé en 1957, Maastricht est l'acte le plus important de la construction européenne. La CEE laisse ainsi place à l'Union européenne. Le traité de Maastricht, ou traité sur l'Union européenne, vise à établir une citoyenneté européenne commune à tous les habitants des pays membres ainsi qu’à harmoniser la politique étrangère et de sécurité entre chaque Etat. Le traité prévoit également la mise en place d’une monnaie unique. Il sera rejeté par les Danois en juin, puis approuvé de justesse par les Français le 20 septembre, avec seulement 51,04% de "oui". Finalement, le traité entrera en vigueur le 1er novembre 1993. L'union monétaire, quant à elle, deviendra effective pour onze pays de l'Union le 1er janvier 1999.
Voir aussi : Traité - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de l'UE - Histoire de la Construction européenne
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Histoire de Rome - Constitution - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
2005
29 mai
Les Français rejettent la Constitution européenne
Avec 54,87 % des voix contre, les Français rejettent le projet de traité constitutionnel européen après une campagne qui avait divisé tous les partis politiques. La participation est la même que pour le précédent référendum sur l'Europe, celui de Maastricht en 1992 : 69,74% d'électeurs se sont mobilisés. La France est le 10ème pays à se prononcer sur le texte, et le deuxième par référendum après l'Espagne. Mais c'est aussi le premier à dire "non".
Voir aussi : Traité - Constitution - Référendum - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de la Construction européenne
2007
13 décembre
Traité de Lisbonne
Le traité de Lisbonne est signé par les 27 pays de l’Union Européenne. Suite aux référendums français et néerlandais, la Constitution européenne a été remaniée pour former un nouveau traité moins ambitieux. Il permet de moderniser les traités de Rome et de Maastricht pour un meilleur fonctionnement de l’Union. Contrairement à la constitution, aucun pays ne prévoit de référendum pour le ratifier.
http://www.linternaute.com/histoire/mot ... icht.shtml
1972
22 janvier
L’Irlande adhère à la CEE
L'acte d'adhésion de la République d’Irlande au sein de la Communauté économique européenne est signé. Cet événement bouleversera les fortes tendances conservatrices du pays. L’Irlande s’ouvrira d’avantage sur le reste du monde et l’Église catholique développera une certaine tolérance vis-à-vis des femmes et des jeunes gens. L’Irlande apposera sa signature sur le traité de Maastricht en 1991 et rejoindra ainsi les membres de l’Union européenne.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la CEE - Histoire de l'Union Européenne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de la Construction européenne
1992
7 février
Signature du traité de Maastricht
Les douze représentants européens des Affaires étrangères se retrouvent à Maastricht, aux Pays-Bas, pour signer un traité d'union économique, monétaire et politique. Avec le traité de Rome signé en 1957, Maastricht est l'acte le plus important de la construction européenne. La CEE laisse ainsi place à l'Union européenne. Le traité de Maastricht, ou traité sur l'Union européenne, vise à établir une citoyenneté européenne commune à tous les habitants des pays membres ainsi qu’à harmoniser la politique étrangère et de sécurité entre chaque Etat. Le traité prévoit également la mise en place d’une monnaie unique. Il sera rejeté par les Danois en juin, puis approuvé de justesse par les Français le 20 septembre, avec seulement 51,04% de "oui". Finalement, le traité entrera en vigueur le 1er novembre 1993. L'union monétaire, quant à elle, deviendra effective pour onze pays de l'Union le 1er janvier 1999.
Voir aussi : Traité - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de l'UE - Histoire de la Construction européenne
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Histoire de Rome - Constitution - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
2005
29 mai
Les Français rejettent la Constitution européenne
Avec 54,87 % des voix contre, les Français rejettent le projet de traité constitutionnel européen après une campagne qui avait divisé tous les partis politiques. La participation est la même que pour le précédent référendum sur l'Europe, celui de Maastricht en 1992 : 69,74% d'électeurs se sont mobilisés. La France est le 10ème pays à se prononcer sur le texte, et le deuxième par référendum après l'Espagne. Mais c'est aussi le premier à dire "non".
Voir aussi : Traité - Constitution - Référendum - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire de la Construction européenne
2007
13 décembre
Traité de Lisbonne
Le traité de Lisbonne est signé par les 27 pays de l’Union Européenne. Suite aux référendums français et néerlandais, la Constitution européenne a été remaniée pour former un nouveau traité moins ambitieux. Il permet de moderniser les traités de Rome et de Maastricht pour un meilleur fonctionnement de l’Union. Contrairement à la constitution, aucun pays ne prévoit de référendum pour le ratifier.
http://www.linternaute.com/histoire/mot ... icht.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1499
22 septembre
Signature du traité de Bâle
Les confédérés suisses remportent une grande victoire contre Maximilien Ier de Habsbourg, qui tentait d’imposer une autorité trop forte. L’événement met fin à la guerre de Souabe et le traité de Bâle est signé. Il assure la séparation définitive entre la Confédération et l’Empire germanique. S’en suivra le ralliement de plusieurs autres cantons, jusqu’à atteindre le nombre de treize régions confédérées.
Voir aussi : Histoire de Bâle - Histoire des Traités
1679
22 septembre
Robert Knox s'évade de Ceylan
Le marin Robert Knox est fait prisonnier à Ceylan (Sri Lanka) avec ses compagnons par le roi Râjasimah II, pendant que son navire est en cours de réparation, en 1660. Il reste captif dans un village pendant dix-neuf ans, refusant de se soumettre au roi, alors que ses camarades s'intégraient en se mariant avec des indigènes. Enfin, le 22 septembre 1679, il parvient à rallier la zone hollandaise avec un ami et rentre en Angleterre. Il raconte ses mémoires dans "Relation ou Voyage de l'Isle de Ceylan, dans les Indes orientales" (1693).
Voir aussi : Marin - Ceylan - Histoire de la Colonisation
1717
22 septembre
John Toland crée le Druid Order
Le philosophe irlandais John Toland crée le Druid Order (Ordre des Druides), le 22 septembre 1717. Il s'agit d'un mouvement néodruidique promouvant le retour aux sources et la paix sur la Terre. Ce jour-là, des délégations d'Irlande, du Pays de Galles, d'Ecosse, d'Angleterre et de Bretagne se réunissent à Londres, dans une taverne, et constituent la confédération : The ancient Druid Order.
Voir aussi : Histoire de Londres - Histoire des Institutions
1792
22 septembre
Abolition de la Monarchie
Dès sa première séance, la Convention, qui exerce le pouvoir législatif, abolit la royauté après les interventions de Collot d'Herbois et de l'abbé Grégoire qui déclare : "Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier du crime, le foyer de la corruption et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations". Le lendemain, l'An I de la République est proclamé.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Abolition - Monarchie - Histoire de la Révolution
1822
22 septembre
Exécution des "quatre sergents de la Rochelle"
Quatre militaires du 45eme régiment de ligne de la Rochelle sont guillotinés en place de Grève à Paris. Les sergents Bories, Goubin, Pommier et Raoulx sont arrêtés le 19 mars et condamnés à mort le 5 septembre. Ils sont accusés d'appartenir à une organisation politique secrète, la Charbonnerie, complotant contre le régime de Louis XVIII. Cette exécution provoque l'émoi de l'opinion publique, choquée par la sévérité des juges. Les journaux libéraux et les jeunes artistes romantiques dénoncent le sort fait à de simples militants devenus des martyrs.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Exécution - Histoire de La Rochelle - Histoire de la Politique
1862
22 septembre
Lincoln proclame l'émancipation des esclaves du sud
En pleine guerre de Sécession, au lendemain de la victoire nordiste d'Antietam, le président américain prononce la proclamation d’émancipation des esclaves noirs dans les états du Sud. Cette mesure symbolique montre bien que l'esclavage reste au centre du conflit. Lincoln, originaire du Nord des Etats-Unis, avait été batelier sur le Mississipi durant sa jeunesse. Le comportement des États esclavagistes du Sud l'avait alors révolté. L'esclavage était pour lui: "Un énorme crime national". L’émancipation est supposée prendre effet le 1er janvier 1863.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire de l'Esclavage - Lincoln - Histoire des Guerres
1914
22 septembre
L'écrivain Alain Fournier tué au front
L'écrivain français Henri-Alban Fournier, dit Alain Fournier, est tué au sud de Verdun alors qu'il vient d'avoir 28 ans. "Le Grand Meaulnes", son premier et unique roman, paru en 1913, manqua d'une voix le Prix Goncourt. Il transpose dans ce livre sa rencontre avec la belle et mystérieuse Yvonne de Galais dont il était éperdument amoureux. En 1914, il commencera la rédaction d'un nouveau roman: "Colombe Blanchet" qui restera inachevé. Mobilisé dès les premiers jours de la Grande Guerre, il meurt dans les Hauts de la Meuse. Porté disparu avec 20 autres compagnons d'armes, il est jeté dans une fosse commune. Son corps sera finalement identifié en 1991, soit 77 ans après sa disparition.
Voir aussi : Décès - Histoire de Verdun - Histoire des Romans
1920
22 septembre
Démission de Paul Deschanel, le président dérangé
Le président de la République française, huit mois après son élection, annonce sa démission au Parlement. Paul Deschanel est atteint de troubles mentaux graves : en mai 1920, près d'Orléans, un cheminot nommé Rateau l'avait trouvé marchant pieds nus en pyjama sur la voie ferrée : «Mon ami, ça va vous étonner, mais je suis le président de la République», lui avait dit le président Deschanel qui venait de tomber d'un wagon. Le 10 septembre, Deschanel avait été vu presque nu en train de se baigner dans une des pièces d'eau du château de Rambouillet. Hospitalisé dès le lendemain de sa démission, Paul Deschanel qui a été remplacé par Millerand, est mort en avril 1922.
Voir aussi : Démission - Président de la République - Histoire de la Politique
1924
22 septembre
Première mise en service d'une autoroute
L'Italien Puricelli, fondateur de la société Strade e Cave, construit la première véritable autoroute de la planète. Elle relie Milan à Varèse en Italie, soit 85 kilomètres. Toutes les autres constructions de routes à deux chaussées étaient restées jusqu'alors à l'état de prototype, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis. Suivant l'exemple italien, Hitler chargera son gouvernement de faire construire des autoroutes dans toute l'Allemagne. Au sortir de la guerre, en 1945, le pays sera doté de quelque 3 800 kilomètres d'autoroutes.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Histoire de Milan - Histoire de l'Automobile
1980
22 septembre
L'Irak envahit l'Iran
Saddam Hussein attaque l'Iran de l'ayatollah Khomeiny. Des intérêts territoriaux sont en jeu mais la véritable intention du dictateur irakien est de mettre un terme au régime de Khomeiny, car il craint la prolifération de l'intégrisme à l'ensemble du Proche-Orient. Bagdad bombarde l’Iran, visant des cibles militaires et pétrolières. Saddam Hussein reçoit un soutien international conséquent de l’URSS, de la France, de la plupart des pays du Golfe persique ainsi que l'appui des Etats-Unis. 1,2 million de personnes vont périr dans cette guerre qui va durer huit années. Un cessez-le-feu sera décrété en 1988, les deux pays adopteront le statu quo et les dictatures de chacun d’eux se durciront davantage.
Voir aussi : Invasion - Saddam Hussein - Khomeiny - Histoire des Guerres
1981
22 septembre
C'est parti pour le TGV
Le voyage inaugural du Train à Grande Vitesse s'effectue en présence du Président François Mitterrand et de plusieurs de ses ministres. La mise en circulation pour le public se fera le 27 septembre. Grâce à la construction d'un réseau ferré adapté, Paris n'est plus qu'à 2h40 de Lyon. Cette durée sera ramenée à deux heures en 1983.
Voir aussi : Histoire de la SNCF - TGV - Histoire des Chemins de fer
1985
22 septembre
Le Pont Neuf emballé
Les sculpteurs Cristo et Jeanne Claude empaquettent le plus vieux pont de Paris. Ils mettront quinze jours avant de réaliser cette sculpture éphémère faite de 13 000 mètres de cordes et de 40 000 mètres carrés de toile. Une partie du financement de ce projet s'est réalisée grâce à la vente des milliers de dessins qui ont servi d'ébauche à la sculpture.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Art
1988
22 septembre
Michel Aoun Premier Ministre du Liban
Alors que, incapable de désigner un nouveau Président, le Liban traverse une crise institutionnelle, Amine Gemayel désigne Michel Aoun au poste de Premier Ministre et lui demande de réaliser un gouvernement de coalition. Mais le poste de Premier Ministre est normalement réservé à un sunnite alors qu’Aoun est maronite. La majorité des arabes se range alors derrière un deuxième gouvernement prosyrien, celui de Selim Hoss. Michel Aoun s’engage alors dans une guerre de libération contre la Syrie.
Voir aussi : Guerre du Liban - Michel Aoun - Histoire des Guerres
2000
22 septembre
Création d’Euronext
Les Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles et de Paris fusionnent pour former l’Euronext. Deux ans plus tard, cette nouvelle bourse européenne rachètera le marché de produits dérivés britannique LIFFE (London International Financial Futures and options Exchange) et accueillera la Bourse de Lisbonne. L’entreprise Euronext Paris sera par la suite mise en place et chargée de la gestion des marchés de la Bourse parisienne. Elle occupera en partie les locaux du palais Brongniart.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire de Bruxelles - Bourse de Paris - Palais Brongniart - Histoire de la Finance
2007
22 septembre
Mort du mime Marceau
A 84 ans, Marcel Marceau quitte définitivement la scène après 60 ans de carrière. "Le plus connu des Français avec le commandant Cousteau" s'est produit sur les scènes du monde entier jusqu'à la fin de sa vie. Après avoir fêté ses 50 ans en 1997, "Bip", son personnage fétiche, a fait ses adieux en 2000. Le mime Marceau avait toutefois fait son retour en 2002 avant de se lancer dans une tournée en Amérique latine en 2005.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
22 septembre
Signature du traité de Bâle
Les confédérés suisses remportent une grande victoire contre Maximilien Ier de Habsbourg, qui tentait d’imposer une autorité trop forte. L’événement met fin à la guerre de Souabe et le traité de Bâle est signé. Il assure la séparation définitive entre la Confédération et l’Empire germanique. S’en suivra le ralliement de plusieurs autres cantons, jusqu’à atteindre le nombre de treize régions confédérées.
Voir aussi : Histoire de Bâle - Histoire des Traités
1679
22 septembre
Robert Knox s'évade de Ceylan
Le marin Robert Knox est fait prisonnier à Ceylan (Sri Lanka) avec ses compagnons par le roi Râjasimah II, pendant que son navire est en cours de réparation, en 1660. Il reste captif dans un village pendant dix-neuf ans, refusant de se soumettre au roi, alors que ses camarades s'intégraient en se mariant avec des indigènes. Enfin, le 22 septembre 1679, il parvient à rallier la zone hollandaise avec un ami et rentre en Angleterre. Il raconte ses mémoires dans "Relation ou Voyage de l'Isle de Ceylan, dans les Indes orientales" (1693).
Voir aussi : Marin - Ceylan - Histoire de la Colonisation
1717
22 septembre
John Toland crée le Druid Order
Le philosophe irlandais John Toland crée le Druid Order (Ordre des Druides), le 22 septembre 1717. Il s'agit d'un mouvement néodruidique promouvant le retour aux sources et la paix sur la Terre. Ce jour-là, des délégations d'Irlande, du Pays de Galles, d'Ecosse, d'Angleterre et de Bretagne se réunissent à Londres, dans une taverne, et constituent la confédération : The ancient Druid Order.
Voir aussi : Histoire de Londres - Histoire des Institutions
1792
22 septembre
Abolition de la Monarchie
Dès sa première séance, la Convention, qui exerce le pouvoir législatif, abolit la royauté après les interventions de Collot d'Herbois et de l'abbé Grégoire qui déclare : "Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier du crime, le foyer de la corruption et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations". Le lendemain, l'An I de la République est proclamé.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Abolition - Monarchie - Histoire de la Révolution
1822
22 septembre
Exécution des "quatre sergents de la Rochelle"
Quatre militaires du 45eme régiment de ligne de la Rochelle sont guillotinés en place de Grève à Paris. Les sergents Bories, Goubin, Pommier et Raoulx sont arrêtés le 19 mars et condamnés à mort le 5 septembre. Ils sont accusés d'appartenir à une organisation politique secrète, la Charbonnerie, complotant contre le régime de Louis XVIII. Cette exécution provoque l'émoi de l'opinion publique, choquée par la sévérité des juges. Les journaux libéraux et les jeunes artistes romantiques dénoncent le sort fait à de simples militants devenus des martyrs.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Exécution - Histoire de La Rochelle - Histoire de la Politique
1862
22 septembre
Lincoln proclame l'émancipation des esclaves du sud
En pleine guerre de Sécession, au lendemain de la victoire nordiste d'Antietam, le président américain prononce la proclamation d’émancipation des esclaves noirs dans les états du Sud. Cette mesure symbolique montre bien que l'esclavage reste au centre du conflit. Lincoln, originaire du Nord des Etats-Unis, avait été batelier sur le Mississipi durant sa jeunesse. Le comportement des États esclavagistes du Sud l'avait alors révolté. L'esclavage était pour lui: "Un énorme crime national". L’émancipation est supposée prendre effet le 1er janvier 1863.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire de l'Esclavage - Lincoln - Histoire des Guerres
1914
22 septembre
L'écrivain Alain Fournier tué au front
L'écrivain français Henri-Alban Fournier, dit Alain Fournier, est tué au sud de Verdun alors qu'il vient d'avoir 28 ans. "Le Grand Meaulnes", son premier et unique roman, paru en 1913, manqua d'une voix le Prix Goncourt. Il transpose dans ce livre sa rencontre avec la belle et mystérieuse Yvonne de Galais dont il était éperdument amoureux. En 1914, il commencera la rédaction d'un nouveau roman: "Colombe Blanchet" qui restera inachevé. Mobilisé dès les premiers jours de la Grande Guerre, il meurt dans les Hauts de la Meuse. Porté disparu avec 20 autres compagnons d'armes, il est jeté dans une fosse commune. Son corps sera finalement identifié en 1991, soit 77 ans après sa disparition.
Voir aussi : Décès - Histoire de Verdun - Histoire des Romans
1920
22 septembre
Démission de Paul Deschanel, le président dérangé
Le président de la République française, huit mois après son élection, annonce sa démission au Parlement. Paul Deschanel est atteint de troubles mentaux graves : en mai 1920, près d'Orléans, un cheminot nommé Rateau l'avait trouvé marchant pieds nus en pyjama sur la voie ferrée : «Mon ami, ça va vous étonner, mais je suis le président de la République», lui avait dit le président Deschanel qui venait de tomber d'un wagon. Le 10 septembre, Deschanel avait été vu presque nu en train de se baigner dans une des pièces d'eau du château de Rambouillet. Hospitalisé dès le lendemain de sa démission, Paul Deschanel qui a été remplacé par Millerand, est mort en avril 1922.
Voir aussi : Démission - Président de la République - Histoire de la Politique
1924
22 septembre
Première mise en service d'une autoroute
L'Italien Puricelli, fondateur de la société Strade e Cave, construit la première véritable autoroute de la planète. Elle relie Milan à Varèse en Italie, soit 85 kilomètres. Toutes les autres constructions de routes à deux chaussées étaient restées jusqu'alors à l'état de prototype, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis. Suivant l'exemple italien, Hitler chargera son gouvernement de faire construire des autoroutes dans toute l'Allemagne. Au sortir de la guerre, en 1945, le pays sera doté de quelque 3 800 kilomètres d'autoroutes.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Histoire de Milan - Histoire de l'Automobile
1980
22 septembre
L'Irak envahit l'Iran
Saddam Hussein attaque l'Iran de l'ayatollah Khomeiny. Des intérêts territoriaux sont en jeu mais la véritable intention du dictateur irakien est de mettre un terme au régime de Khomeiny, car il craint la prolifération de l'intégrisme à l'ensemble du Proche-Orient. Bagdad bombarde l’Iran, visant des cibles militaires et pétrolières. Saddam Hussein reçoit un soutien international conséquent de l’URSS, de la France, de la plupart des pays du Golfe persique ainsi que l'appui des Etats-Unis. 1,2 million de personnes vont périr dans cette guerre qui va durer huit années. Un cessez-le-feu sera décrété en 1988, les deux pays adopteront le statu quo et les dictatures de chacun d’eux se durciront davantage.
Voir aussi : Invasion - Saddam Hussein - Khomeiny - Histoire des Guerres
1981
22 septembre
C'est parti pour le TGV
Le voyage inaugural du Train à Grande Vitesse s'effectue en présence du Président François Mitterrand et de plusieurs de ses ministres. La mise en circulation pour le public se fera le 27 septembre. Grâce à la construction d'un réseau ferré adapté, Paris n'est plus qu'à 2h40 de Lyon. Cette durée sera ramenée à deux heures en 1983.
Voir aussi : Histoire de la SNCF - TGV - Histoire des Chemins de fer
1985
22 septembre
Le Pont Neuf emballé
Les sculpteurs Cristo et Jeanne Claude empaquettent le plus vieux pont de Paris. Ils mettront quinze jours avant de réaliser cette sculpture éphémère faite de 13 000 mètres de cordes et de 40 000 mètres carrés de toile. Une partie du financement de ce projet s'est réalisée grâce à la vente des milliers de dessins qui ont servi d'ébauche à la sculpture.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Art
1988
22 septembre
Michel Aoun Premier Ministre du Liban
Alors que, incapable de désigner un nouveau Président, le Liban traverse une crise institutionnelle, Amine Gemayel désigne Michel Aoun au poste de Premier Ministre et lui demande de réaliser un gouvernement de coalition. Mais le poste de Premier Ministre est normalement réservé à un sunnite alors qu’Aoun est maronite. La majorité des arabes se range alors derrière un deuxième gouvernement prosyrien, celui de Selim Hoss. Michel Aoun s’engage alors dans une guerre de libération contre la Syrie.
Voir aussi : Guerre du Liban - Michel Aoun - Histoire des Guerres
2000
22 septembre
Création d’Euronext
Les Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles et de Paris fusionnent pour former l’Euronext. Deux ans plus tard, cette nouvelle bourse européenne rachètera le marché de produits dérivés britannique LIFFE (London International Financial Futures and options Exchange) et accueillera la Bourse de Lisbonne. L’entreprise Euronext Paris sera par la suite mise en place et chargée de la gestion des marchés de la Bourse parisienne. Elle occupera en partie les locaux du palais Brongniart.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire de Bruxelles - Bourse de Paris - Palais Brongniart - Histoire de la Finance
2007
22 septembre
Mort du mime Marceau
A 84 ans, Marcel Marceau quitte définitivement la scène après 60 ans de carrière. "Le plus connu des Français avec le commandant Cousteau" s'est produit sur les scènes du monde entier jusqu'à la fin de sa vie. Après avoir fêté ses 50 ans en 1997, "Bip", son personnage fétiche, a fait ses adieux en 2000. Le mime Marceau avait toutefois fait son retour en 2002 avant de se lancer dans une tournée en Amérique latine en 2005.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Pont Neuf
Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont de Paris qui traverse la Seine. Toujours intact, il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.
On trouve écrit « le pont Neuf » mais aussi « le Pont-Neuf ».
Il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1991, avec l'ensemble des quais de la Seine à Paris.
Histoire
Ce pont a engendré une grande composition d'urbanisme et de paysage urbain. Il doit être associé à la place Dauphine et au square du Vert-Galant, bien que celui-ci ait mis plus de deux cents ans pour apparaître dans son aspect actuel.
Il est à la pointe ouest de l'île de la Cité, un des lieux d'origine de la création de Paris. La composition comprend deux grands axes, celui du pont sensiblement nord-sud qui coupe l'axe est-ouest représenté par le fleuve. Elle prend en compte ses deux bras et les plantations faites après. Pour ces deux raisons au moins, c'est un paysage urbain majeur de Paris.
Cette pointe de l'île a toujours été convoitée par les architectes et les urbanistes. Plusieurs projets sont connus dont le plan de Pierre Patte de 1775, qui recense les emplacements pour installer une statue de Louis XV à Paris. Une première version propose la statue de Louis XV face à celle d'Henri IV, une autre due à Patte lui-même remplaçait la statue d'Henri IV par celle de Louis XV et le socle devenait une grande fontaine. En 1809, Benjamin Zix, inspiré par le retour d'Égypte de Napoléon Ier propose un obélisque, et en 2010, dans le cadre de la consultation du Grand Paris, l'architecte Roland Castro n'hésite pas à proposer une tour très contemporaine à la pointe du Vert-Galant.
Le pont Neuf en 1615
Le pont
Le pont Neuf est le plus ancien pont subsistant de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (238 m).
Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci a été décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission.
La construction est autorisée par lettres patentes du roi le 16 mars 1578, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine.
Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Cependant, le chantier prit du retard et les travaux durent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598 du fait des guerres de religion. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux, dont il confie la conduite à Guillaume Marchant et François Petit.
C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. En juillet 1606, alors que la construction du pont s'achève, Henri IV décide de l'aménagement d'une place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques — la place Dauphine — entre le palais de la Cité et le terre-plein situé entre les deux culées du pont.
Le 23 août 1614, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue ainsi que les deux bas-reliefs des faces latérales (Œuvres de Pierre Francheville, de Cambrai) pour faire des canons en 1792 lors de la Révolution française et dont des fragments du cheval ainsi que les quatre statues, ornant les angles, d'esclaves ou de nations vaincues (Œuvres de Pierre Francheville) sont conservés au Musée du Louvre. Elle fut remplacée sous la Restauration par une nouvelle statue équestre d'Henri IV, réalisée grâce à une souscription lancée par Louis XVIII et inaugurée en 1818, d'après le modèle du sculpteur Lemot s'inspirant de l'original du fondeur Pietro Tacca premier assistant de Jean de Bologne. Cette statue a été réalisée avec le bronze de l'effigie de Desaix5.
On trouve de part et d'autre des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais.
Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge.
Architecture
Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il a donc ménagé des caves dans les piles et sous les arches puisque, comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux, Henri IV a décidé qu'il n'y aurait pas de maisons, mais les caves déjà faites sont restées. Un souterrain les reliait mais elles furent transformées en chambres basses. Elles ont été bouchées au XIXe siècle.
Il diffère des autres ponts parisiens à bien des égards. Tout d'abord, il est le premier pont à traverser la Seine dans toute sa largeur, reliant la rive gauche, la rive droite, et l'extrémité occidentale de l'île de la Cité. Il dispose de trottoirs (les premiers de Paris) et de « balcons » en demi-cercles au-dessus de chaque pile, où des marchands et artisans tiennent boutique. Une autre nouveauté est l'absence de maisons sur sa bordure. Enfin, pour la première fois, on orne le pont d'une statue équestre en l'honneur d'Henri IV. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques) que l'on doit à Germain Pilon.
Le pont mesure 238 m. Sa largeur est de 20,50 m (la chaussée mesurant 11,50 m, et les deux trottoirs, 4,50 m chacun). Le grand bras possède sept arches d'ouverture, comprises entre 16,40 m et 19,40 m. Il mesure 154 m. Le petit bras possède quant à lui, cinq arches d'ouverture, comprises entre 9 et 16,70 m. Il mesure 78 m.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Neuf
Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont de Paris qui traverse la Seine. Toujours intact, il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.
On trouve écrit « le pont Neuf » mais aussi « le Pont-Neuf ».
Il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1991, avec l'ensemble des quais de la Seine à Paris.
Histoire
Ce pont a engendré une grande composition d'urbanisme et de paysage urbain. Il doit être associé à la place Dauphine et au square du Vert-Galant, bien que celui-ci ait mis plus de deux cents ans pour apparaître dans son aspect actuel.
Il est à la pointe ouest de l'île de la Cité, un des lieux d'origine de la création de Paris. La composition comprend deux grands axes, celui du pont sensiblement nord-sud qui coupe l'axe est-ouest représenté par le fleuve. Elle prend en compte ses deux bras et les plantations faites après. Pour ces deux raisons au moins, c'est un paysage urbain majeur de Paris.
Cette pointe de l'île a toujours été convoitée par les architectes et les urbanistes. Plusieurs projets sont connus dont le plan de Pierre Patte de 1775, qui recense les emplacements pour installer une statue de Louis XV à Paris. Une première version propose la statue de Louis XV face à celle d'Henri IV, une autre due à Patte lui-même remplaçait la statue d'Henri IV par celle de Louis XV et le socle devenait une grande fontaine. En 1809, Benjamin Zix, inspiré par le retour d'Égypte de Napoléon Ier propose un obélisque, et en 2010, dans le cadre de la consultation du Grand Paris, l'architecte Roland Castro n'hésite pas à proposer une tour très contemporaine à la pointe du Vert-Galant.
Le pont Neuf en 1615
Le pont
Le pont Neuf est le plus ancien pont subsistant de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (238 m).
Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci a été décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission.
La construction est autorisée par lettres patentes du roi le 16 mars 1578, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine.
Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Cependant, le chantier prit du retard et les travaux durent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598 du fait des guerres de religion. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux, dont il confie la conduite à Guillaume Marchant et François Petit.
C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. En juillet 1606, alors que la construction du pont s'achève, Henri IV décide de l'aménagement d'une place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques — la place Dauphine — entre le palais de la Cité et le terre-plein situé entre les deux culées du pont.
Le 23 août 1614, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue ainsi que les deux bas-reliefs des faces latérales (Œuvres de Pierre Francheville, de Cambrai) pour faire des canons en 1792 lors de la Révolution française et dont des fragments du cheval ainsi que les quatre statues, ornant les angles, d'esclaves ou de nations vaincues (Œuvres de Pierre Francheville) sont conservés au Musée du Louvre. Elle fut remplacée sous la Restauration par une nouvelle statue équestre d'Henri IV, réalisée grâce à une souscription lancée par Louis XVIII et inaugurée en 1818, d'après le modèle du sculpteur Lemot s'inspirant de l'original du fondeur Pietro Tacca premier assistant de Jean de Bologne. Cette statue a été réalisée avec le bronze de l'effigie de Desaix5.
On trouve de part et d'autre des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais.
Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge.
Architecture
Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il a donc ménagé des caves dans les piles et sous les arches puisque, comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux, Henri IV a décidé qu'il n'y aurait pas de maisons, mais les caves déjà faites sont restées. Un souterrain les reliait mais elles furent transformées en chambres basses. Elles ont été bouchées au XIXe siècle.
Il diffère des autres ponts parisiens à bien des égards. Tout d'abord, il est le premier pont à traverser la Seine dans toute sa largeur, reliant la rive gauche, la rive droite, et l'extrémité occidentale de l'île de la Cité. Il dispose de trottoirs (les premiers de Paris) et de « balcons » en demi-cercles au-dessus de chaque pile, où des marchands et artisans tiennent boutique. Une autre nouveauté est l'absence de maisons sur sa bordure. Enfin, pour la première fois, on orne le pont d'une statue équestre en l'honneur d'Henri IV. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques) que l'on doit à Germain Pilon.
Le pont mesure 238 m. Sa largeur est de 20,50 m (la chaussée mesurant 11,50 m, et les deux trottoirs, 4,50 m chacun). Le grand bras possède sept arches d'ouverture, comprises entre 16,40 m et 19,40 m. Il mesure 154 m. Le petit bras possède quant à lui, cinq arches d'ouverture, comprises entre 9 et 16,70 m. Il mesure 78 m.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Neuf
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Orchidée n'est pas passée aujourd'hui?
Alors je vais bosser un peu, meme pendant mes vacances
1666
23 septembre
Mort de l'architecte français François Mansart
François Mansart, architecte de nationalité française, est né le 23 janvier 1598 à Paris. Il a réalisé de nombreux édifices dont le Château de Balleroy, le Château de Berny ou encore le Temple du Marais. La conception du Château de Maisons-Laffitte est sans conteste son ½uvre majeure dont le modèle d'architecture baroque sera imité dans toute l'Europe. Il décède le 23 septembre 1666.
Voir aussi : Histoire des Décès
1721
23 septembre
Colonisation de l'île Maurice par la France
Après avoir été colonisée par les Néerlandais, l'île Maurice (nommée ainsi en l'honneur de Maurice de Nassau) est conquise par la France en 1715. Le 23 septembre 1721, la Compagnie française des Indes Orientales prend possession de l'île, rebaptisée « île de France » afin de la coloniser. La population se limite alors à quinze colons et un religieux.
Voir aussi : France - Colonisation - Histoire de la Colonisation
1846
23 septembre
Découverte de Neptune
L'astronome allemand, Johan Galle, découvre la huitième planète du système solaire. Le français Urbain Le Verrier avait quelques temps plus tôt déterminé mathématiquement la position de la planète à partir des irrégularités de l'orbite d'Uranus. Transmis à Johan Galle, ce calcul a orienté le télescope de ce dernier en lui donnant une zone précise dans laquelle observer. Pendant la même période, l'Anglais John Adams avait aussi mathématiquement déterminé la position de Neptune sans jamais être en contact avec Le Verrier. Cette découverte simultanée annonce l'avènement de la mécanique céleste.
Voir aussi : Découverte - Neptune - Histoire de l'Astronomie
1913
23 septembre
Roland Garros traverse la Méditerranée
L'aviateur français d'origine réunionnaise réussit la première traversée de la Méditerranée en reliant Saint-Raphaël dans le Var à Bizerte, au Nord de la Tunisie. Il parcourt les 730 kilomètres en 7 heures et 53 minutes, à bord d'un monoplan Morane-Saulnier.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Traversée - Histoire de la Méditerranée - Roland Garros - Histoire de l'Aéronautique
1937
23 septembre
Parution de"The Hobbit"
Le premier roman fantastique de John Ronald Reuel Tolkien, "Bilbo the Hobbit", paraît en Angleterre. Inspiré des légendes celtiques du nord-ouest de l'Europe, l'épopée de Bilbo Baggins et du mage Gris Gandalf est un véritable succès. Tolkien commence alors à rédiger la trilogie "le Seigneur des Anneaux" qu'il mettra quinze ans à écrire. On retrouve dans cette oeuvre le descendant de Bilbo, Frodon.
Voir aussi : Histoire des Romans
1939
23 septembre
Mort du père de la psychanalyse
Le neurologue et psychiatre autrichien Sigmund Freud meurt d'un cancer à Londres à l'âge de 83 ans. De confession israélite, Freud avait quitté Vienne le 4 juin 1938 suite aux persécutions dont il était victime. Ses livres sont brûlés en place publique à Berlin et la psychanalyse est dénoncée par les nazis comme "une science juive". Ses quatre soeurs restées en Autriche ont été tuées en camp de concentration. Sa fille Ana est la seule de ses six enfants qui deviendra plus tard psychanalyste.
Voir aussi : Décès - Freud - Psychanalyse - Histoire de la Médecine
1973
23 septembre
Peron revient au pouvoir
Avec 61,5% des suffrages Juan Domingo Peron gagne les élections présidentielles en Argentine. L'ancien dictateur populiste (de 1946 à 1955) revient en force après avoir été chassé du pouvoir par les militaires en 1955. Sa nouvelle épouse Isabel est promue vice-présidente. Elle se fait teindre les cheveux en blond mais ne remplacera jamais "Santa Evita" dans le coeur des Argentins. Peron va mourir moins d'un an après son élection, le 1er juillet 1974.
Voir aussi : Président - Election - Peron - Histoire des Elections
2002
23 septembre
La Belgique autorise l’euthanasie
Sous le gouvernement du Premier ministre Guy Verhofstadt, qui allia en 1999 six partis libéraux, socialistes et écologistes, une loi autorisant l’euthanasie est adoptée. La Belgique est ainsi le second pays, après les Pays-Bas, à appliquer cette réforme. Cette pratique reste tout de même contrôlée : les patients doivent être affligés d’une souffrance physique ou psychique insupportable et leur situation doit être sans issue.
Voir aussi : Histoire des Mœurs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Alors je vais bosser un peu, meme pendant mes vacances
1666
23 septembre
Mort de l'architecte français François Mansart
François Mansart, architecte de nationalité française, est né le 23 janvier 1598 à Paris. Il a réalisé de nombreux édifices dont le Château de Balleroy, le Château de Berny ou encore le Temple du Marais. La conception du Château de Maisons-Laffitte est sans conteste son ½uvre majeure dont le modèle d'architecture baroque sera imité dans toute l'Europe. Il décède le 23 septembre 1666.
Voir aussi : Histoire des Décès
1721
23 septembre
Colonisation de l'île Maurice par la France
Après avoir été colonisée par les Néerlandais, l'île Maurice (nommée ainsi en l'honneur de Maurice de Nassau) est conquise par la France en 1715. Le 23 septembre 1721, la Compagnie française des Indes Orientales prend possession de l'île, rebaptisée « île de France » afin de la coloniser. La population se limite alors à quinze colons et un religieux.
Voir aussi : France - Colonisation - Histoire de la Colonisation
1846
23 septembre
Découverte de Neptune
L'astronome allemand, Johan Galle, découvre la huitième planète du système solaire. Le français Urbain Le Verrier avait quelques temps plus tôt déterminé mathématiquement la position de la planète à partir des irrégularités de l'orbite d'Uranus. Transmis à Johan Galle, ce calcul a orienté le télescope de ce dernier en lui donnant une zone précise dans laquelle observer. Pendant la même période, l'Anglais John Adams avait aussi mathématiquement déterminé la position de Neptune sans jamais être en contact avec Le Verrier. Cette découverte simultanée annonce l'avènement de la mécanique céleste.
Voir aussi : Découverte - Neptune - Histoire de l'Astronomie
1913
23 septembre
Roland Garros traverse la Méditerranée
L'aviateur français d'origine réunionnaise réussit la première traversée de la Méditerranée en reliant Saint-Raphaël dans le Var à Bizerte, au Nord de la Tunisie. Il parcourt les 730 kilomètres en 7 heures et 53 minutes, à bord d'un monoplan Morane-Saulnier.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Traversée - Histoire de la Méditerranée - Roland Garros - Histoire de l'Aéronautique
1937
23 septembre
Parution de"The Hobbit"
Le premier roman fantastique de John Ronald Reuel Tolkien, "Bilbo the Hobbit", paraît en Angleterre. Inspiré des légendes celtiques du nord-ouest de l'Europe, l'épopée de Bilbo Baggins et du mage Gris Gandalf est un véritable succès. Tolkien commence alors à rédiger la trilogie "le Seigneur des Anneaux" qu'il mettra quinze ans à écrire. On retrouve dans cette oeuvre le descendant de Bilbo, Frodon.
Voir aussi : Histoire des Romans
1939
23 septembre
Mort du père de la psychanalyse
Le neurologue et psychiatre autrichien Sigmund Freud meurt d'un cancer à Londres à l'âge de 83 ans. De confession israélite, Freud avait quitté Vienne le 4 juin 1938 suite aux persécutions dont il était victime. Ses livres sont brûlés en place publique à Berlin et la psychanalyse est dénoncée par les nazis comme "une science juive". Ses quatre soeurs restées en Autriche ont été tuées en camp de concentration. Sa fille Ana est la seule de ses six enfants qui deviendra plus tard psychanalyste.
Voir aussi : Décès - Freud - Psychanalyse - Histoire de la Médecine
1973
23 septembre
Peron revient au pouvoir
Avec 61,5% des suffrages Juan Domingo Peron gagne les élections présidentielles en Argentine. L'ancien dictateur populiste (de 1946 à 1955) revient en force après avoir été chassé du pouvoir par les militaires en 1955. Sa nouvelle épouse Isabel est promue vice-présidente. Elle se fait teindre les cheveux en blond mais ne remplacera jamais "Santa Evita" dans le coeur des Argentins. Peron va mourir moins d'un an après son élection, le 1er juillet 1974.
Voir aussi : Président - Election - Peron - Histoire des Elections
2002
23 septembre
La Belgique autorise l’euthanasie
Sous le gouvernement du Premier ministre Guy Verhofstadt, qui allia en 1999 six partis libéraux, socialistes et écologistes, une loi autorisant l’euthanasie est adoptée. La Belgique est ainsi le second pays, après les Pays-Bas, à appliquer cette réforme. Cette pratique reste tout de même contrôlée : les patients doivent être affligés d’une souffrance physique ou psychique insupportable et leur situation doit être sans issue.
Voir aussi : Histoire des Mœurs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Maurice, autrefois l'île de France, est une île du sud-ouest de l'océan Indien située au cœur de l'archipel des Mascareignes entre La Réunion à l'ouest et l'île Rodrigues à l'est. Depuis le 12 mars 1992, elle forme avec cette dernière une république appelée République de Maurice après avoir obtenu son indépendance en 1968. Elle compte pour 91 % de la superficie de cet État. L'essentiel de la population de plus de 1,2 million d'habitants et la capitale, Port-Louis, y sont situés.
L'île Maurice couvre une superficie de 1 866 km2. Elle mesure dans ses plus grandes dimensions 65 km de longueur et 45 km de largeur. Le point le plus haut est le Piton de la Petite Rivière Noire qui culmine à 828 mètres.
Bien qu'étant d'origine volcanique, l'île ne compte plus de volcan en activité. On y trouve cependant des cratères endormis dont le trou aux Cerfs, qui est devenu au fil des ans une des attractions touristiques. La formation de l'île est datée entre 100 000 et 700 000 ans. Encore de nos jours, on peut observer les traces de la grande caldeira à l'origine de la formation de l'île.
Comparée à sa voisine, l'île de la Réunion, l'île Maurice a un relief peu accidenté. Ses plaines côtières et un plateau central ont permis pendant longtemps la culture extensive de la canne à sucre et du thé. De cette canne à sucre, les Hollandais fabriquaient du rhum, tradition qui est restée ancrée à l'île Maurice qui compte de nombreuses marques de rhum local, tout comme la bière Phoenix d'ailleurs.
L'île Maurice a subi un déboisement massif. La forêt primaire ne subsiste que dans quelques réserves montagneuses.
La barrière de corail qui entoure l'île permet de protéger les lagons et les plages bordées de cocotiers et de filaos. Ces plages attirent de nombreux touristes.
La température varie entre 20 et 35 degrés Celsius.
La pluviosité est faible sur les régions côtières. Le centre de l'île (les Hauts Plateaux) est plus arrosé; d'où la décision de la construction du Midlands Dam au centre de l'île, infrastructure destinée à retenir l'eau de pluie qui sera utilisée dans les réseaux d'eau locaux.
La capitale du pays, Port-Louis, est située sur la côte ouest. Le port maritime s'y trouve aussi. On répertorie quatre autres grandes villes : Beau-Bassin Rose-Hill, Curepipe, Quatre Bornes et Vacoas-Phœnix.
L'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam se trouve à Plaisance, au sud-est de l'île.
Plusieurs langues sont parlées sur l'île : l'anglais, le français, le créole mauricien en sont les principales. Puis viennent d'autres langues comme le hindi, le bhojpuri, l'ourdou, le mandarin, le hakka (dialecte chinois),le tamoul et le telugu. Cette pluralité linguistique (donc culturelle) est une des caractéristiques de l'île Maurice.
L'île Maurice est d'abord colonisée par les Hollandais qui la baptisent Mauritius en l'honneur de leur Prince Maurice de Nassau, mais ce sont les Français qui y fondent la première colonie viable. La capitale, Port-Louis, doit ainsi son nom et son développement aux Français, spécialement au gouverneur Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, dont la statue orne le Caudan Waterfront, avec les statues de la reine Victoria et de Sir Seewoosagur Ramgoolam.
La population de l'île Maurice est le résultat de plusieurs vagues d'immigrations : d'abord les colons français et les esclaves venus d'Afrique, ensuite les Britanniques, puis les Chinois et les Indiens venus d'Inde pour travailler dans les champs de canne à sucre.
Les Indos-Mauriciens sont les plus nombreux : plus de 68 % de la population dont 52 % d'hindous et 16 % de musulmans. Ils ont activement participé à un processus d'indianisation du pays, s'emparant du pouvoir politique aux dépens du groupe traditionnellement dominant formé par les Mauriciens blancs.
Les Sinos-Mauriciens (moins de 3 % de la population) sont surtout actifs dans le commerce.
Le reste de la population est composé de Créoles (27 %), descendant d'esclaves et à majorité catholiques, et de Franco-Mauriciens (blancs de Maurice) représentant 2 % de la population qui représentent l'ancienne "aristocratie".
Il y a 1 268 835 habitants à l'île Maurice (au 1er juillet 2008). Les dernières statistiques indiquent une population de 1,281,200 habitants au 1er Juillet 2010.
Le dodo
Le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus), connu sous le nom de dodo, est une espèce de grand oiseau endémique de l'île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, le dodo vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes, selon l'étude récente de la Française Delphine Angst. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l'homme, gros et presque cubique. Son plumage bleu gris était pourvu d'ailes atrophiées jaunes et blanches, ainsi que d'un panache de quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l'avant et un à l'arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec.
Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du XVIIe siècle avec l'arrivée des Européens. Il est aujourd'hui souvent cité comme un archétype de l'espèce éteinte car sa disparition, survenue à l'époque moderne, est directement imputable à l'activité humaine.
Dessins d'un dodo tiré du journal de bord d'un vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, le VOC Gelderland, lors d’un voyage effectué entre 1601 et 1603.
Les premières descriptions connues du dodo ont été faites par les Hollandais. Ils l'avaient initialement appelé walgvogel (littéralement, « oiseau répugnant »), faisant allusion à son goût. Bien que, par la suite, de nombreux écrits affirmeront que la viande du dodo est mauvaise, les premiers journaux mentionnent uniquement que la viande est ferme mais bonne, bien que pas aussi bonne que celle des pigeons, disponible en abondance. Le nom « walgvogel » a été utilisé pour la première fois dans le journal du vice-amiral Wybrand van Warwijck, qui a visité l'île en 1598 et qui lui a donné son nom actuel, Maurice, en l'honneur du prince néerlandais Maurice de Nassau.
L'étymologie du mot dodo n'est pas claire. Il pourrait être issu du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux ». Il pourrait aussi provenir du néerlandais dodaars (« fesses nouées »), faisant référence à la forme de nœud que prennent les plumes de l'extrémité postérieure du dodo. La première apparition du terme dodaerse se trouve dans le journal de Willem van Westsanen, en date de 1602. Thomas Herbert a utilisé le mot dodo en 1627, mais il n'est pas certain que ce soit la première apparition du mot. Les Portugais avaient déjà visité l'île en 1507, mais dans les écrits que l'on possède actuellement, ils n'avaient pas fait mention de l'oiseau. Néanmoins, selon le dictionnaire Encarta, le Chambers Dictionary et le Van Dale étymologique, « dodo » est un mot qui dérive du portugais doudo (actuellement doido), qui signifie fou, stupide. Cependant, le mot portugais actuel pour l'oiseau, dodô, est tiré du mot utilisé internationalement, dodo.
David Quammen avait émis l'hypothèse que « dodo » renvoyait à une approximation de l'onomatopée du cri caractéristique de l'espèce, un son ressemblant à « dou-dou ».
En 1606, Cornelis Matelief de Jonge a écrit une importante description du dodo ainsi que d'autres oiseaux, plantes et animaux de l'île Maurice.
Une des premières illustrations du dodo, par l'artiste moghol Ustad Mansur.
Le dodo est un parent proche des pigeons modernes. Les analyses du génome mitochondrial et des séquences d'ADN du dodo suggèrent que ses ancêtres ont divergé de ceux de son plus proche parent connu, le Dronte de Rodriguez (aussi éteint), aux environs de la frontière Paléogène-Néogène. Comme les îles Mascareignes sont d'origine volcanique et sont vieilles de moins de 10 millions d'années, les ancêtres des deux espèces sont probablement restés capables de voler durant un certain temps après la séparation de leurs lignées. La même étude a aussi été interprétée de façon à montrer que le Nicobar à camail est le plus proche parent vivant du dodo et de l'Ibis de la Réunion.
Cependant, la phylogénie proposée est légèrement discutable concernant les relations avec les autres taxons et doit donc être considérée comme hypothétique jusqu'à de nouvelles recherches ; en regard des données biogéographiques, il est probable qu'elle soit erronée. Tout ce qu'on peut actuellement affirmer avec certitude est que les ancêtres du dodo et du dronte de Rodriguez sont des pigeons d'Asie du Sud ou de Wallacea, ce qui s'accorde avec l'origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes. On ignore encore si le dodo et le dronte de Rodriguez sont plus proches du Nicobar à camail ou d'autres groupes de la même lignée telles que les groupes Ducula, Treron ou Goura.
Pendant longtemps, le dodo et le dronte de Rodriguez ont été placés dans une famille qui leur est propre, la famille des Raphidae, car leurs relations avec d'autres groupes d'oiseaux (comme les rallidés) devaient encore être résolues. Depuis peu, il semble plus justifié de voir le dodo et le dronte de Rodriguez comme formant une sous-famille des columbidés.
On sait désormais que le supposé « dodo blanc » est basé sur des mauvaises interprétations de l'Ibis de la Réunion et des peintures de dodos en apparence albinos ; la fréquence de l'albinisme ayant tendance à augmenter occasionnellement chez les espèces insulaires.
En octobre 2005, une équipe internationale de chercheurs a effectué des fouilles sur une partie de la Mare aux Songes, le site le plus important de restes de dodos. De nombreux restes ont été trouvés, dont des os des oiseaux à différents stades de maturité et plusieurs os appartenant manifestement au squelette d'un animal seul et conservés en position naturelle. Ces résultats ont été rendus publics en décembre 2005 au Naturalis de Leyde. Avant cela, quelques espèces ayant un lien avec le dodo étaient connues, la plupart de ce qu'on dispose d'elles étant composé d'os isolés et dispersés. Le muséum d'histoire naturelle de Dublin et celui d'Oxford, entre autres, possèdent un modèle de dodo assemblé à partir de ces restes dissociés. Un œuf de dodo est exposé au musée d'East London, en Afrique du Sud.
Illustration d'un dodo (XVIIe siècle)
Jusqu'à récemment, les restes de dodos les mieux en état, actuellement disponibles au muséum d'histoire naturelle d'Oxford, étaient formés d'os de pattes et de crâne, qui contenaient les seuls restes de tissus connues de l'espèce. Le Manchester Museum expose une petite collection d'os de dodos.
Les restes du dernier dodo empaillé connu avaient été conservés par l'Ashmolean Museum d'Oxford, mais au milieu du XVIIIe siècle, l'animal a commencé à se détériorer et le directeur ou le conservateur du musée a ordonné qu'on se débarrasse de celui-ci, à l'exception de ce qu'il en reste aujourd'hui, aux environs de 1755.
En juin 2007, un groupe d'aventuriers explorant une cave située sur l'île Maurice ont trouvé le squelette de dodo le plus complet et le mieux préservé jamais découvert.
D'après les illustrations d'artistes du dodo, celui-ci était doté d'un plumage grisâtre, un bec d'environ 23 centimètres avec une extrémité crochue, de très petites ailes, de robustes pattes jaunes et d'une touffe de plumes sur son derrière. Les dodos étaient de très gros oiseaux, pesant environ 23 kilogrammes. Le sternum était insuffisant pour permettre le vol ; les dodos ont évolué pour s'adapter à un écosystème insulaire sans prédateurs.
L'image traditionnelle du dodo est celle d'un animal gros, maladroit, d'où le synonyme Didus ineptus ; cependant, plusieurs contestations sont nées récemment sur cette approche de l'oiseau. Les scientifiques d'aujourd'hui avancent l'idée que les représentations anciennes du dodo sont celles de dodos suralimentés vivant en captivité. Étant donné que l'île Maurice connaît des saisons sèches et humides, le dodo s'est probablement engraissé lui-même à la fin de la saison humide afin de pouvoir vivre durant la saison sèche, durant laquelle la nourriture se faisait plus rare ; les rapports contemporains décrivent des oiseaux « voraces » et parfois agressifs. En captivité, où la nourriture est disponible en grande quantité, les dodos se suralimentent très facilement.
Plusieurs versions demeurent sur le régime alimentaire du dodo. Il y a plusieurs siècles, Henri de Blainville, pensant que le dodo était proche du vautour, voyait l'alimentation du dodo principalement constituée de chairs d'animaux morts, tandis que Linné ou Cuvier, pour qui il était plus proche des gallinacées, avançaient la possibilité selon laquelle le dodo se nourrirait de graines. Roelandt Savery pensait quant à lui que le dodo mangeait des coquillages et des escargots. L'hypothèse la plus répandue actuellement avance que l'alimentation du dodo se baserait essentiellement sur les graines et les fruits.
Les travaux du professeur américain Stanley Temple ont légèrement perturbé les connaissances sur l'alimentation du dodo. Celui-ci défendit l'explication selon laquelle seule l'ingestion des graines du tambalacoque par le dodo pouvait permettre leur germination ; il affirma que l'extinction du dodo était la cause de la disparition progressive des tambalacoques. Il gava dix-sept dindons sauvages de fruits de tambalacoque : trois d'entre eux ont germé. Temple n'a pas essayé de faire germer des graines de fruits non ingérés par les dindons, ce qui rend les résultats de son expérience peu certains. Temple a aussi ignoré les rapports sur la germination des graines de tambalacoque établis par A. W. Hill en 1941 et H. C. King en 1946, d'après lesquels les graines germaient, bien que très rarement, sans nécessiter l'abrasion de la graine dans le gésier du dodo
Squelette de dodo au Musée d'histoire naturelle de Londres
Comme pour de nombreux animaux qui ont évolué séparément des prédateurs importants, le dodo n'avait développé aucune peur à l'encontre des êtres humains, et ceci, en plus de son incapacité à voler, en a fait une proie facile pour les hommes. Les journaux de l'époque sont remplis de commentaires concernant le mauvais goût et la viande ferme du dodo, alors que d'autres espèces locales comme la poule rouge étaient appréciées pour leur goût. Cependant, pour les nombreux marins de la région, le Dodo avait l'avantage d'être comestible et d'être proche des routes commerciales. De plus, lorsque les premiers hommes sont arrivés sur l'île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux d'autres animaux qui n'étaient pas sur l'île auparavant, dont des chiens, des porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids de dodos, alors que l'homme détruisait les forêts, que les dodos avaient pris pour foyers ; en fait, l'impact de ces animaux - en particulier celui des porcs et des macaques - sur la population des dodos est considéré comme plus important que celui de la chasse. Les fragments trouvés lors de l'expédition de 2005 sont apparemment ceux d'animaux tués par une crue soudaine ; une telle mortalité aurait menacé d'extinction les espèces déjà vulnérables.
Bien qu'il existe des rapports concernant les massacres de dodos par les hommes dans le but d'approvisionner les navires, des fouilles archéologiques ont trouvé jusqu'à présent peu de preuves de la prédation par l'homme de ces oiseaux. Des ossements d'au moins deux dodos ont été trouvés dans des grottes à Baie du Cap, qui étaient utilisées comme abris par des esclaves fugitifs et des détenus du XVIIe siècle, mais en raison de leur isolement, elles n'étaient pas facilement accessibles par les dodos naturellement.
La date de l'extinction du dodo est sujette à controverse. Andrew R. Solow et David L. Roberts affirment que « l'extinction du dodo est généralement datée de la dernière observation confirmée d'un représentant de l'espèce, par le marin Volkert Evertsz en 1662 », mais de nombreuses autres sources suggèrent la date plus conjecturale de 1681. Roberts et Solow soulignent que, puisque la dernière observation de dodo antérieure à 1662 remonte à 1638, le dodo se faisait probablement déjà très rare dans les années 1660, et donc un rapport contesté de 1674 ne peut être écarté d'emblée. L'analyse statistique des documents de chasse d'Isaac Johannes Lamotius donne une nouvelle date d'extinction estimée à 1693, avec un intervalle de confiance à 95 % de 1688 à 1715. L'examen d'éléments plus circonstanciés tels que les rapports des voyageurs ou le manque de bons rapports après 1689 montre qu'il est probable que le dodo ait disparu avant 1700, le dernier dodo étant mort un peu plus d'un siècle après la découverte de l'espèce en 1581.
Peu d'hommes se sont intéressés de près à l'extinction du dodo. Au début du XIXe siècle, beaucoup pensaient que l'espèce n'était qu'un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans la Mare aux Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l'intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l'oiseau est devenu un personnage d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Grâce à la popularité de l'œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et un icône de l'extinction des animaux facilement identifiable.
Les Anglais ont d'ailleurs tiré deux expression de son extinction :
dead as a dodo « aussi mort qu'un dodo », c'est-à-dire « tout à fait mort », qui a été par la suite adaptée en néerlandais : zo dood als en dodo .
to go the way of the dodo « suivre le chemin du dodo », c'est-à-dire « disparaître, s'éteindre ».
Il n’est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d’Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d’après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au XVIIe siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l’analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique.
Le 23 décembre 2005, l’Associated Press rapporta dans un article que des os de Dodo avaient été découverts sur l’Île Maurice et qu’un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci.
Illustration d'origine (1865) du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles.
Des scientifiques anglais espèrent extraire de l'ADN de l'oiseau disparu afin de donner vie à un spécimen de cette espèce ou à un cousin très proche. Malgré les progrès faits en génétique ces dernières années, le pari reste difficile à réaliser. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur des tests d'ADN de pigeons de la région Afrique/océan Indien. Parallèlement, des travaux sont effectués pour "recréer" l'ADN du Dodo. Avec, au bout de ses efforts, l'espoir de faire revivre le Dodo, effacé du territoire mauricien il y a des siècles.
Des cellules du Dodo sont disponibles. Le musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford possède une tête et une patte de Dodo, une autre patte se trouve à Londres, et plusieurs os sont également conservés en Angleterre.
Les scientifiques espèrent en tirer de l'ADN en assez bon état pour le comparer à celui d'autres espèces, très proches, qui existent encore en Afrique ou dans la région océan Indien. Ceci, afin de mieux connaître les origines du Dodo et, de là, avoir de meilleures chances de redonner vie à l'espèce. Les scientifiques qui travaillent sur le projet veulent étudier, ainsi, le Goura de Victoria (Victoria Crowned Pigeon), de Nouvelle Guinée, un gros oiseau qui vit au sol et qui vole très peu. Des œufs de ce « cousin » du Dodo, après implantation de l'ADN de l'oiseau disparu, pourraient servir à donner le jour à un Dodo vivant. L'ADN de ces pigeons pourrait aussi compléter l'ADN endommagé du Dodo.
Un autre moyen envisagé pour recréer le Dodo ou, plus certainement, un animal très proche, est le croisement de différentes espèces de « cousins » du Dodo, afin d'obtenir une nouvelle espèce réunissant le maximum de caractéristiques du Dodo lui-même.
L’image populaire de l’oiseau stupide vient de la célèbre peinture de Roelandt Savery (1589-1654) exposée au musée de l’université d’Oxford, et dont Lewis Carroll s’inspira dans Les Aventures d'Alice au pays des merveilles. Andrew Kitchener, biologiste au Royal Museum of Scotland, a récemment créé deux reproductions grandeur nature du Dodo, l’une au musée d’Édimbourg, l’autre au musée d’Oxford. Basées sur des squelettes réels, elles représentent un oiseau plus mince et plus agile que celui de la peinture de Savery, qui avait vraisemblablement vu des individus gavés de biscuits. En 1991, la reconstitution de Kitchener a été confirmée lorsqu’on redécouvrit à La Haye des schémas réalisés en 1601 par Wolphart Harmanszoon.
Le dodo, vu par Roelandt Savery, après observation d'un individu vivant importé en Europe au début du XVIIe siècle.
L'île Maurice couvre une superficie de 1 866 km2. Elle mesure dans ses plus grandes dimensions 65 km de longueur et 45 km de largeur. Le point le plus haut est le Piton de la Petite Rivière Noire qui culmine à 828 mètres.
Bien qu'étant d'origine volcanique, l'île ne compte plus de volcan en activité. On y trouve cependant des cratères endormis dont le trou aux Cerfs, qui est devenu au fil des ans une des attractions touristiques. La formation de l'île est datée entre 100 000 et 700 000 ans. Encore de nos jours, on peut observer les traces de la grande caldeira à l'origine de la formation de l'île.
Comparée à sa voisine, l'île de la Réunion, l'île Maurice a un relief peu accidenté. Ses plaines côtières et un plateau central ont permis pendant longtemps la culture extensive de la canne à sucre et du thé. De cette canne à sucre, les Hollandais fabriquaient du rhum, tradition qui est restée ancrée à l'île Maurice qui compte de nombreuses marques de rhum local, tout comme la bière Phoenix d'ailleurs.
L'île Maurice a subi un déboisement massif. La forêt primaire ne subsiste que dans quelques réserves montagneuses.
La barrière de corail qui entoure l'île permet de protéger les lagons et les plages bordées de cocotiers et de filaos. Ces plages attirent de nombreux touristes.
La température varie entre 20 et 35 degrés Celsius.
La pluviosité est faible sur les régions côtières. Le centre de l'île (les Hauts Plateaux) est plus arrosé; d'où la décision de la construction du Midlands Dam au centre de l'île, infrastructure destinée à retenir l'eau de pluie qui sera utilisée dans les réseaux d'eau locaux.
La capitale du pays, Port-Louis, est située sur la côte ouest. Le port maritime s'y trouve aussi. On répertorie quatre autres grandes villes : Beau-Bassin Rose-Hill, Curepipe, Quatre Bornes et Vacoas-Phœnix.
L'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam se trouve à Plaisance, au sud-est de l'île.
Plusieurs langues sont parlées sur l'île : l'anglais, le français, le créole mauricien en sont les principales. Puis viennent d'autres langues comme le hindi, le bhojpuri, l'ourdou, le mandarin, le hakka (dialecte chinois),le tamoul et le telugu. Cette pluralité linguistique (donc culturelle) est une des caractéristiques de l'île Maurice.
L'île Maurice est d'abord colonisée par les Hollandais qui la baptisent Mauritius en l'honneur de leur Prince Maurice de Nassau, mais ce sont les Français qui y fondent la première colonie viable. La capitale, Port-Louis, doit ainsi son nom et son développement aux Français, spécialement au gouverneur Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, dont la statue orne le Caudan Waterfront, avec les statues de la reine Victoria et de Sir Seewoosagur Ramgoolam.
La population de l'île Maurice est le résultat de plusieurs vagues d'immigrations : d'abord les colons français et les esclaves venus d'Afrique, ensuite les Britanniques, puis les Chinois et les Indiens venus d'Inde pour travailler dans les champs de canne à sucre.
Les Indos-Mauriciens sont les plus nombreux : plus de 68 % de la population dont 52 % d'hindous et 16 % de musulmans. Ils ont activement participé à un processus d'indianisation du pays, s'emparant du pouvoir politique aux dépens du groupe traditionnellement dominant formé par les Mauriciens blancs.
Les Sinos-Mauriciens (moins de 3 % de la population) sont surtout actifs dans le commerce.
Le reste de la population est composé de Créoles (27 %), descendant d'esclaves et à majorité catholiques, et de Franco-Mauriciens (blancs de Maurice) représentant 2 % de la population qui représentent l'ancienne "aristocratie".
Il y a 1 268 835 habitants à l'île Maurice (au 1er juillet 2008). Les dernières statistiques indiquent une population de 1,281,200 habitants au 1er Juillet 2010.
Le dodo
Le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus), connu sous le nom de dodo, est une espèce de grand oiseau endémique de l'île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, le dodo vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes, selon l'étude récente de la Française Delphine Angst. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l'homme, gros et presque cubique. Son plumage bleu gris était pourvu d'ailes atrophiées jaunes et blanches, ainsi que d'un panache de quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l'avant et un à l'arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec.
Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du XVIIe siècle avec l'arrivée des Européens. Il est aujourd'hui souvent cité comme un archétype de l'espèce éteinte car sa disparition, survenue à l'époque moderne, est directement imputable à l'activité humaine.
Dessins d'un dodo tiré du journal de bord d'un vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, le VOC Gelderland, lors d’un voyage effectué entre 1601 et 1603.
Les premières descriptions connues du dodo ont été faites par les Hollandais. Ils l'avaient initialement appelé walgvogel (littéralement, « oiseau répugnant »), faisant allusion à son goût. Bien que, par la suite, de nombreux écrits affirmeront que la viande du dodo est mauvaise, les premiers journaux mentionnent uniquement que la viande est ferme mais bonne, bien que pas aussi bonne que celle des pigeons, disponible en abondance. Le nom « walgvogel » a été utilisé pour la première fois dans le journal du vice-amiral Wybrand van Warwijck, qui a visité l'île en 1598 et qui lui a donné son nom actuel, Maurice, en l'honneur du prince néerlandais Maurice de Nassau.
L'étymologie du mot dodo n'est pas claire. Il pourrait être issu du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux ». Il pourrait aussi provenir du néerlandais dodaars (« fesses nouées »), faisant référence à la forme de nœud que prennent les plumes de l'extrémité postérieure du dodo. La première apparition du terme dodaerse se trouve dans le journal de Willem van Westsanen, en date de 1602. Thomas Herbert a utilisé le mot dodo en 1627, mais il n'est pas certain que ce soit la première apparition du mot. Les Portugais avaient déjà visité l'île en 1507, mais dans les écrits que l'on possède actuellement, ils n'avaient pas fait mention de l'oiseau. Néanmoins, selon le dictionnaire Encarta, le Chambers Dictionary et le Van Dale étymologique, « dodo » est un mot qui dérive du portugais doudo (actuellement doido), qui signifie fou, stupide. Cependant, le mot portugais actuel pour l'oiseau, dodô, est tiré du mot utilisé internationalement, dodo.
David Quammen avait émis l'hypothèse que « dodo » renvoyait à une approximation de l'onomatopée du cri caractéristique de l'espèce, un son ressemblant à « dou-dou ».
En 1606, Cornelis Matelief de Jonge a écrit une importante description du dodo ainsi que d'autres oiseaux, plantes et animaux de l'île Maurice.
Une des premières illustrations du dodo, par l'artiste moghol Ustad Mansur.
Le dodo est un parent proche des pigeons modernes. Les analyses du génome mitochondrial et des séquences d'ADN du dodo suggèrent que ses ancêtres ont divergé de ceux de son plus proche parent connu, le Dronte de Rodriguez (aussi éteint), aux environs de la frontière Paléogène-Néogène. Comme les îles Mascareignes sont d'origine volcanique et sont vieilles de moins de 10 millions d'années, les ancêtres des deux espèces sont probablement restés capables de voler durant un certain temps après la séparation de leurs lignées. La même étude a aussi été interprétée de façon à montrer que le Nicobar à camail est le plus proche parent vivant du dodo et de l'Ibis de la Réunion.
Cependant, la phylogénie proposée est légèrement discutable concernant les relations avec les autres taxons et doit donc être considérée comme hypothétique jusqu'à de nouvelles recherches ; en regard des données biogéographiques, il est probable qu'elle soit erronée. Tout ce qu'on peut actuellement affirmer avec certitude est que les ancêtres du dodo et du dronte de Rodriguez sont des pigeons d'Asie du Sud ou de Wallacea, ce qui s'accorde avec l'origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes. On ignore encore si le dodo et le dronte de Rodriguez sont plus proches du Nicobar à camail ou d'autres groupes de la même lignée telles que les groupes Ducula, Treron ou Goura.
Pendant longtemps, le dodo et le dronte de Rodriguez ont été placés dans une famille qui leur est propre, la famille des Raphidae, car leurs relations avec d'autres groupes d'oiseaux (comme les rallidés) devaient encore être résolues. Depuis peu, il semble plus justifié de voir le dodo et le dronte de Rodriguez comme formant une sous-famille des columbidés.
On sait désormais que le supposé « dodo blanc » est basé sur des mauvaises interprétations de l'Ibis de la Réunion et des peintures de dodos en apparence albinos ; la fréquence de l'albinisme ayant tendance à augmenter occasionnellement chez les espèces insulaires.
En octobre 2005, une équipe internationale de chercheurs a effectué des fouilles sur une partie de la Mare aux Songes, le site le plus important de restes de dodos. De nombreux restes ont été trouvés, dont des os des oiseaux à différents stades de maturité et plusieurs os appartenant manifestement au squelette d'un animal seul et conservés en position naturelle. Ces résultats ont été rendus publics en décembre 2005 au Naturalis de Leyde. Avant cela, quelques espèces ayant un lien avec le dodo étaient connues, la plupart de ce qu'on dispose d'elles étant composé d'os isolés et dispersés. Le muséum d'histoire naturelle de Dublin et celui d'Oxford, entre autres, possèdent un modèle de dodo assemblé à partir de ces restes dissociés. Un œuf de dodo est exposé au musée d'East London, en Afrique du Sud.
Illustration d'un dodo (XVIIe siècle)
Jusqu'à récemment, les restes de dodos les mieux en état, actuellement disponibles au muséum d'histoire naturelle d'Oxford, étaient formés d'os de pattes et de crâne, qui contenaient les seuls restes de tissus connues de l'espèce. Le Manchester Museum expose une petite collection d'os de dodos.
Les restes du dernier dodo empaillé connu avaient été conservés par l'Ashmolean Museum d'Oxford, mais au milieu du XVIIIe siècle, l'animal a commencé à se détériorer et le directeur ou le conservateur du musée a ordonné qu'on se débarrasse de celui-ci, à l'exception de ce qu'il en reste aujourd'hui, aux environs de 1755.
En juin 2007, un groupe d'aventuriers explorant une cave située sur l'île Maurice ont trouvé le squelette de dodo le plus complet et le mieux préservé jamais découvert.
D'après les illustrations d'artistes du dodo, celui-ci était doté d'un plumage grisâtre, un bec d'environ 23 centimètres avec une extrémité crochue, de très petites ailes, de robustes pattes jaunes et d'une touffe de plumes sur son derrière. Les dodos étaient de très gros oiseaux, pesant environ 23 kilogrammes. Le sternum était insuffisant pour permettre le vol ; les dodos ont évolué pour s'adapter à un écosystème insulaire sans prédateurs.
L'image traditionnelle du dodo est celle d'un animal gros, maladroit, d'où le synonyme Didus ineptus ; cependant, plusieurs contestations sont nées récemment sur cette approche de l'oiseau. Les scientifiques d'aujourd'hui avancent l'idée que les représentations anciennes du dodo sont celles de dodos suralimentés vivant en captivité. Étant donné que l'île Maurice connaît des saisons sèches et humides, le dodo s'est probablement engraissé lui-même à la fin de la saison humide afin de pouvoir vivre durant la saison sèche, durant laquelle la nourriture se faisait plus rare ; les rapports contemporains décrivent des oiseaux « voraces » et parfois agressifs. En captivité, où la nourriture est disponible en grande quantité, les dodos se suralimentent très facilement.
Plusieurs versions demeurent sur le régime alimentaire du dodo. Il y a plusieurs siècles, Henri de Blainville, pensant que le dodo était proche du vautour, voyait l'alimentation du dodo principalement constituée de chairs d'animaux morts, tandis que Linné ou Cuvier, pour qui il était plus proche des gallinacées, avançaient la possibilité selon laquelle le dodo se nourrirait de graines. Roelandt Savery pensait quant à lui que le dodo mangeait des coquillages et des escargots. L'hypothèse la plus répandue actuellement avance que l'alimentation du dodo se baserait essentiellement sur les graines et les fruits.
Les travaux du professeur américain Stanley Temple ont légèrement perturbé les connaissances sur l'alimentation du dodo. Celui-ci défendit l'explication selon laquelle seule l'ingestion des graines du tambalacoque par le dodo pouvait permettre leur germination ; il affirma que l'extinction du dodo était la cause de la disparition progressive des tambalacoques. Il gava dix-sept dindons sauvages de fruits de tambalacoque : trois d'entre eux ont germé. Temple n'a pas essayé de faire germer des graines de fruits non ingérés par les dindons, ce qui rend les résultats de son expérience peu certains. Temple a aussi ignoré les rapports sur la germination des graines de tambalacoque établis par A. W. Hill en 1941 et H. C. King en 1946, d'après lesquels les graines germaient, bien que très rarement, sans nécessiter l'abrasion de la graine dans le gésier du dodo
Squelette de dodo au Musée d'histoire naturelle de Londres
Comme pour de nombreux animaux qui ont évolué séparément des prédateurs importants, le dodo n'avait développé aucune peur à l'encontre des êtres humains, et ceci, en plus de son incapacité à voler, en a fait une proie facile pour les hommes. Les journaux de l'époque sont remplis de commentaires concernant le mauvais goût et la viande ferme du dodo, alors que d'autres espèces locales comme la poule rouge étaient appréciées pour leur goût. Cependant, pour les nombreux marins de la région, le Dodo avait l'avantage d'être comestible et d'être proche des routes commerciales. De plus, lorsque les premiers hommes sont arrivés sur l'île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux d'autres animaux qui n'étaient pas sur l'île auparavant, dont des chiens, des porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids de dodos, alors que l'homme détruisait les forêts, que les dodos avaient pris pour foyers ; en fait, l'impact de ces animaux - en particulier celui des porcs et des macaques - sur la population des dodos est considéré comme plus important que celui de la chasse. Les fragments trouvés lors de l'expédition de 2005 sont apparemment ceux d'animaux tués par une crue soudaine ; une telle mortalité aurait menacé d'extinction les espèces déjà vulnérables.
Bien qu'il existe des rapports concernant les massacres de dodos par les hommes dans le but d'approvisionner les navires, des fouilles archéologiques ont trouvé jusqu'à présent peu de preuves de la prédation par l'homme de ces oiseaux. Des ossements d'au moins deux dodos ont été trouvés dans des grottes à Baie du Cap, qui étaient utilisées comme abris par des esclaves fugitifs et des détenus du XVIIe siècle, mais en raison de leur isolement, elles n'étaient pas facilement accessibles par les dodos naturellement.
La date de l'extinction du dodo est sujette à controverse. Andrew R. Solow et David L. Roberts affirment que « l'extinction du dodo est généralement datée de la dernière observation confirmée d'un représentant de l'espèce, par le marin Volkert Evertsz en 1662 », mais de nombreuses autres sources suggèrent la date plus conjecturale de 1681. Roberts et Solow soulignent que, puisque la dernière observation de dodo antérieure à 1662 remonte à 1638, le dodo se faisait probablement déjà très rare dans les années 1660, et donc un rapport contesté de 1674 ne peut être écarté d'emblée. L'analyse statistique des documents de chasse d'Isaac Johannes Lamotius donne une nouvelle date d'extinction estimée à 1693, avec un intervalle de confiance à 95 % de 1688 à 1715. L'examen d'éléments plus circonstanciés tels que les rapports des voyageurs ou le manque de bons rapports après 1689 montre qu'il est probable que le dodo ait disparu avant 1700, le dernier dodo étant mort un peu plus d'un siècle après la découverte de l'espèce en 1581.
Peu d'hommes se sont intéressés de près à l'extinction du dodo. Au début du XIXe siècle, beaucoup pensaient que l'espèce n'était qu'un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans la Mare aux Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l'intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l'oiseau est devenu un personnage d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Grâce à la popularité de l'œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et un icône de l'extinction des animaux facilement identifiable.
Les Anglais ont d'ailleurs tiré deux expression de son extinction :
dead as a dodo « aussi mort qu'un dodo », c'est-à-dire « tout à fait mort », qui a été par la suite adaptée en néerlandais : zo dood als en dodo .
to go the way of the dodo « suivre le chemin du dodo », c'est-à-dire « disparaître, s'éteindre ».
Il n’est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d’Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d’après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au XVIIe siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l’analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique.
Le 23 décembre 2005, l’Associated Press rapporta dans un article que des os de Dodo avaient été découverts sur l’Île Maurice et qu’un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci.
Illustration d'origine (1865) du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles.
Des scientifiques anglais espèrent extraire de l'ADN de l'oiseau disparu afin de donner vie à un spécimen de cette espèce ou à un cousin très proche. Malgré les progrès faits en génétique ces dernières années, le pari reste difficile à réaliser. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur des tests d'ADN de pigeons de la région Afrique/océan Indien. Parallèlement, des travaux sont effectués pour "recréer" l'ADN du Dodo. Avec, au bout de ses efforts, l'espoir de faire revivre le Dodo, effacé du territoire mauricien il y a des siècles.
Des cellules du Dodo sont disponibles. Le musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford possède une tête et une patte de Dodo, une autre patte se trouve à Londres, et plusieurs os sont également conservés en Angleterre.
Les scientifiques espèrent en tirer de l'ADN en assez bon état pour le comparer à celui d'autres espèces, très proches, qui existent encore en Afrique ou dans la région océan Indien. Ceci, afin de mieux connaître les origines du Dodo et, de là, avoir de meilleures chances de redonner vie à l'espèce. Les scientifiques qui travaillent sur le projet veulent étudier, ainsi, le Goura de Victoria (Victoria Crowned Pigeon), de Nouvelle Guinée, un gros oiseau qui vit au sol et qui vole très peu. Des œufs de ce « cousin » du Dodo, après implantation de l'ADN de l'oiseau disparu, pourraient servir à donner le jour à un Dodo vivant. L'ADN de ces pigeons pourrait aussi compléter l'ADN endommagé du Dodo.
Un autre moyen envisagé pour recréer le Dodo ou, plus certainement, un animal très proche, est le croisement de différentes espèces de « cousins » du Dodo, afin d'obtenir une nouvelle espèce réunissant le maximum de caractéristiques du Dodo lui-même.
L’image populaire de l’oiseau stupide vient de la célèbre peinture de Roelandt Savery (1589-1654) exposée au musée de l’université d’Oxford, et dont Lewis Carroll s’inspira dans Les Aventures d'Alice au pays des merveilles. Andrew Kitchener, biologiste au Royal Museum of Scotland, a récemment créé deux reproductions grandeur nature du Dodo, l’une au musée d’Édimbourg, l’autre au musée d’Oxford. Basées sur des squelettes réels, elles représentent un oiseau plus mince et plus agile que celui de la peinture de Savery, qui avait vraisemblablement vu des individus gavés de biscuits. En 1991, la reconstitution de Kitchener a été confirmée lorsqu’on redécouvrit à La Haye des schémas réalisés en 1601 par Wolphart Harmanszoon.
Le dodo, vu par Roelandt Savery, après observation d'un individu vivant importé en Europe au début du XVIIe siècle.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1122
24 septembre
Signature du Concordat de Worms
Le traité, signé entre l'empereur germanique Henri V et le pape Calixte II, met fin à la querelle des Investitures, un conflit vieux d'un demi siècle entre l'Église et la royauté. Désormais, les évêques du Saint Empire romain germanique (l'Allemagne et l’Italie) ne seront plus désignés par le seul empereur mais aussi par le pape. De cette façon, ils reçoivent une double investiture, à la fois spirituelle et laïque.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Etats pontificaux - Empire - Henri V - Querelle des Investitures - Histoire de la Chrétienté
1435
24 septembre
Mort d'Isabeau de Bavière
Isabeau de Bavière (née à Munich en 1371), reine de France (1385-1422), s'éteint à Paris, à l'Hôtel Saint-Pol. Fille d'Etienne II de Bavière, elle accéda au trône par son mariage avec Charles VI le Fou, prenant un rôle actif au Conseil de régence suite aux crises de démence de son époux, alors inapte à gouverner (1392). C'est elle qui favorisa l'édiction du traité de Troyes (1420), lequel déshéritait son fils, futur Charles VII, au profit du roi d'Angleterre, Henri V.
Voir aussi : Charles VII - Histoire du Traité de Troyes - Henri V - Charles vi le fou - Isabeau de bavière - Histoire de la Politique
1572
24 septembre
Le dernier héritier inca est décapité
Túpac Amaru, frère de Titu Cusi, est capturé par les Espagnols sous les ordres du vice-roi Francisco de Toledo. Túpac Amaru est décapité en public. Il avait repris le flambeau de son frère pour résister contre la domination coloniale. Ainsi, le dernier héritier de l’Empire inca disparaît.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire inca - Túpac Amaru - Histoire de la Colonisation
1631
24 septembre
Découverte du cap Dorset par l'explorateur Luke Fox
En 1490, l'explorateur Jean Cabot émet l'hypothèse qu'il est possible de passer par le nord du continent nord-américain pour rejoindre l'océan Pacifique. Ce trajet, appelé « passage du Nord-Ouest », passerait par les chenaux qui séparent les îles arctiques et le nord du Canada bien qu'un voyage ne soit envisageable que pendant l'été arctique très court. Plusieurs explorateurs essaieront ensuite de trouver ce passage pour en faire une route maritime sûre comme Henry Hudson en 1609 qui donnera son nom à la Baie d'Hudson. En 1631, c'est l'explorateur anglais Luke Fox qui, dans une expédition financée par le 4e comte de Dorset Edward Sackville, tente le passage. Il remonte la Baie d'Hudson et parvient le premier au premier cap du dédale entre les îles le 24 septembre. Le cap sera nommé « cap Dorset » en l'honneur du comte. Le passage sera finalement découvert en 1906 par l'explorateur norvégien Roald Amundsen.
Voir aussi : Baie d'Hudson - Jean Cabot - Passage du nord-ouest - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1724
24 septembre
Établissement de la Bourse de Paris
Un arrêt établi par le Conseil d’État du Roi donne naissance à la bourse de Paris. Cette dernière occupe alors l’hôtel de Nevers. Le Roi espère ainsi rétablir un semblant d’ordre au sein de l’économie française, bouleversée par la banqueroute de Law. La bourse est ainsi soumise à une stricte réglementation, qui stipule, entre autre, qu’aucune femme ne peut y accéder. Il faudra attendre 1967 pour que les portes du palais Brongniart, futurs locaux de la Bourse, s’ouvrent à la gent féminine.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Paris - Palais Brongniart - Histoire de la Finance
1762
24 septembre
Bataille navale de Manille
Épisode de la guerre de Sept Ans, la bataille navale de Manille débuta le 24 septembre 1762. L'armée espagnole de l'Archevêque Antonio Rojo affronta les Britanniques dirigés par William Draper. La bataille prit fin le 6 octobre de la même année avec la victoire de l'armée britannique.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Histoire des Guerres
1834
24 septembre
Mort de Pierre Ier, empereur du Brésil
Pierre Ier, né en 1798, fut Empereur du Brésil de 1822 à 1831. En 1826, il devint roi du Portugal mais choisit de rester au Brésil et d'abdiquer la couronne portugaise en faveur de sa fille Marie. Mais son frère Miguel se proclama roi, privant Marie du trône. Pierre Ier abdiqua la couronne brésilienne en 1831, rentra au Portugal et remit sa fille Marie sur le trône en mai 1834, mais mourut en septembre 1834.
Voir aussi : Portugal - Pierre Ier - Roi du Portugal - Empereur du Brésil - Marie - Histoire des Décès
1853
24 septembre
La Nouvelle Calédonie officiellement française
Au nom de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellement possession de l'archipel découvert par l'anglais James Cook en 1774. La France souhaite par ce geste retrouver son prestige colonial perdu un siècle plus tôt avec la perte du Québec et de la Louisiane. En 1864, elle fera de l'archipel calédonien un pénitencier où seront envoyés nombre de prisonniers algériens ainsi que des communards. Mais avec la découverte de gisements de nickel, des centaines d'immigrants français, dont beaucoup d'origine alsacienne, se presseront sur les côtes calédoniennes. Les habitants de la Nouvelle-Calédonie appelés "kanaks" devront apprendre à vivre avec les blancs, rebaptisés "caldoches".
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Nouvelle-Calédonie - Histoire de la Colonisation
1877
24 septembre
Couronnement de Pomare V
Le 24 septembre 1877 a lieu à Papeete, le couronnement de Pomare V, dernier roi de Tahiti. Né le 3 novembre 1839, il connut un règne sous protectorat français, instauré par la reine précédente. Le 29 juin 1880, il abdique et fait cadeau de Tahiti et de ses dépendances à la France, qui lui octroie en échange, une pension, ainsi que la Légion d'honneur. Il meurt d'alcoolisme le 12 juin 1891.
Voir aussi : Histoire de la Légion d'honneur - Protectorat français - Histoire de la Politique
1952
24 septembre
Disparition du "Sybille"
Le sous-marin français "la Sybille" s'abîme à plus de 700 mètres de fond entre Toulon et le Cap Camarat pour une raison inconnue. Le navire effectuait des exercices de plongée. Le sous-marin avait été cédé à la France en 1951 par la Royal Navy avec trois autres navires. L'Angleterre apportera son aide à la recherche des 48 disparus, en vain.
Voir aussi : Sous-marin - Noyade - Histoire des Faits divers
1954
24 septembre
Consécration à l'Olympia pour Brassens
Le chanteur français triomphe dans le prestigieux music-hall parisien. La même année il sortira un recueil de textes: "La mauvaise réputation". Brassens, reconnu comme chansonnier, deviendra dans le coeur du public un poète, amoureux de la langue française.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Olympia - Brassens - Histoire de la Chanson
1960
24 septembre
Lancement du premier porte-avion nucléaire
Le "USS Entreprise" long de 1100 pieds et pesant près de 93 000 tonnes est surnommé le "Big E" par ses matelots. Il est le premier porte-avions à énergie nucléaire. En service dès 1962, il participe à la muraille navale du mois d'octobre durant la crise des missiles cubains. Il sera le premier navire à déployer des avions de chasse F 14 "Tomcat" et servira lors de la guerre du Vietnam pour l'évacuation de Saïgon.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de l'Armement
1997
24 septembre
Signature du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
Soixante et onze pays du monde, dont cinq puissances nucléaires, signent à New York le traité d’interdiction complète de tout essai atomique. La France, encore secouée par la polémique des essais de Mururoa, adhère au traité qu’elle ratifiera au mois d’avril suivant. Bien que le Pakistan, l'Inde et la Corée du Nord n’aient pas signé ce traité, il sera respecté dans les premières années.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 septembre
Signature du Concordat de Worms
Le traité, signé entre l'empereur germanique Henri V et le pape Calixte II, met fin à la querelle des Investitures, un conflit vieux d'un demi siècle entre l'Église et la royauté. Désormais, les évêques du Saint Empire romain germanique (l'Allemagne et l’Italie) ne seront plus désignés par le seul empereur mais aussi par le pape. De cette façon, ils reçoivent une double investiture, à la fois spirituelle et laïque.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Etats pontificaux - Empire - Henri V - Querelle des Investitures - Histoire de la Chrétienté
1435
24 septembre
Mort d'Isabeau de Bavière
Isabeau de Bavière (née à Munich en 1371), reine de France (1385-1422), s'éteint à Paris, à l'Hôtel Saint-Pol. Fille d'Etienne II de Bavière, elle accéda au trône par son mariage avec Charles VI le Fou, prenant un rôle actif au Conseil de régence suite aux crises de démence de son époux, alors inapte à gouverner (1392). C'est elle qui favorisa l'édiction du traité de Troyes (1420), lequel déshéritait son fils, futur Charles VII, au profit du roi d'Angleterre, Henri V.
Voir aussi : Charles VII - Histoire du Traité de Troyes - Henri V - Charles vi le fou - Isabeau de bavière - Histoire de la Politique
1572
24 septembre
Le dernier héritier inca est décapité
Túpac Amaru, frère de Titu Cusi, est capturé par les Espagnols sous les ordres du vice-roi Francisco de Toledo. Túpac Amaru est décapité en public. Il avait repris le flambeau de son frère pour résister contre la domination coloniale. Ainsi, le dernier héritier de l’Empire inca disparaît.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire inca - Túpac Amaru - Histoire de la Colonisation
1631
24 septembre
Découverte du cap Dorset par l'explorateur Luke Fox
En 1490, l'explorateur Jean Cabot émet l'hypothèse qu'il est possible de passer par le nord du continent nord-américain pour rejoindre l'océan Pacifique. Ce trajet, appelé « passage du Nord-Ouest », passerait par les chenaux qui séparent les îles arctiques et le nord du Canada bien qu'un voyage ne soit envisageable que pendant l'été arctique très court. Plusieurs explorateurs essaieront ensuite de trouver ce passage pour en faire une route maritime sûre comme Henry Hudson en 1609 qui donnera son nom à la Baie d'Hudson. En 1631, c'est l'explorateur anglais Luke Fox qui, dans une expédition financée par le 4e comte de Dorset Edward Sackville, tente le passage. Il remonte la Baie d'Hudson et parvient le premier au premier cap du dédale entre les îles le 24 septembre. Le cap sera nommé « cap Dorset » en l'honneur du comte. Le passage sera finalement découvert en 1906 par l'explorateur norvégien Roald Amundsen.
Voir aussi : Baie d'Hudson - Jean Cabot - Passage du nord-ouest - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1724
24 septembre
Établissement de la Bourse de Paris
Un arrêt établi par le Conseil d’État du Roi donne naissance à la bourse de Paris. Cette dernière occupe alors l’hôtel de Nevers. Le Roi espère ainsi rétablir un semblant d’ordre au sein de l’économie française, bouleversée par la banqueroute de Law. La bourse est ainsi soumise à une stricte réglementation, qui stipule, entre autre, qu’aucune femme ne peut y accéder. Il faudra attendre 1967 pour que les portes du palais Brongniart, futurs locaux de la Bourse, s’ouvrent à la gent féminine.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Paris - Palais Brongniart - Histoire de la Finance
1762
24 septembre
Bataille navale de Manille
Épisode de la guerre de Sept Ans, la bataille navale de Manille débuta le 24 septembre 1762. L'armée espagnole de l'Archevêque Antonio Rojo affronta les Britanniques dirigés par William Draper. La bataille prit fin le 6 octobre de la même année avec la victoire de l'armée britannique.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Histoire des Guerres
1834
24 septembre
Mort de Pierre Ier, empereur du Brésil
Pierre Ier, né en 1798, fut Empereur du Brésil de 1822 à 1831. En 1826, il devint roi du Portugal mais choisit de rester au Brésil et d'abdiquer la couronne portugaise en faveur de sa fille Marie. Mais son frère Miguel se proclama roi, privant Marie du trône. Pierre Ier abdiqua la couronne brésilienne en 1831, rentra au Portugal et remit sa fille Marie sur le trône en mai 1834, mais mourut en septembre 1834.
Voir aussi : Portugal - Pierre Ier - Roi du Portugal - Empereur du Brésil - Marie - Histoire des Décès
1853
24 septembre
La Nouvelle Calédonie officiellement française
Au nom de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellement possession de l'archipel découvert par l'anglais James Cook en 1774. La France souhaite par ce geste retrouver son prestige colonial perdu un siècle plus tôt avec la perte du Québec et de la Louisiane. En 1864, elle fera de l'archipel calédonien un pénitencier où seront envoyés nombre de prisonniers algériens ainsi que des communards. Mais avec la découverte de gisements de nickel, des centaines d'immigrants français, dont beaucoup d'origine alsacienne, se presseront sur les côtes calédoniennes. Les habitants de la Nouvelle-Calédonie appelés "kanaks" devront apprendre à vivre avec les blancs, rebaptisés "caldoches".
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Nouvelle-Calédonie - Histoire de la Colonisation
1877
24 septembre
Couronnement de Pomare V
Le 24 septembre 1877 a lieu à Papeete, le couronnement de Pomare V, dernier roi de Tahiti. Né le 3 novembre 1839, il connut un règne sous protectorat français, instauré par la reine précédente. Le 29 juin 1880, il abdique et fait cadeau de Tahiti et de ses dépendances à la France, qui lui octroie en échange, une pension, ainsi que la Légion d'honneur. Il meurt d'alcoolisme le 12 juin 1891.
Voir aussi : Histoire de la Légion d'honneur - Protectorat français - Histoire de la Politique
1952
24 septembre
Disparition du "Sybille"
Le sous-marin français "la Sybille" s'abîme à plus de 700 mètres de fond entre Toulon et le Cap Camarat pour une raison inconnue. Le navire effectuait des exercices de plongée. Le sous-marin avait été cédé à la France en 1951 par la Royal Navy avec trois autres navires. L'Angleterre apportera son aide à la recherche des 48 disparus, en vain.
Voir aussi : Sous-marin - Noyade - Histoire des Faits divers
1954
24 septembre
Consécration à l'Olympia pour Brassens
Le chanteur français triomphe dans le prestigieux music-hall parisien. La même année il sortira un recueil de textes: "La mauvaise réputation". Brassens, reconnu comme chansonnier, deviendra dans le coeur du public un poète, amoureux de la langue française.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Olympia - Brassens - Histoire de la Chanson
1960
24 septembre
Lancement du premier porte-avion nucléaire
Le "USS Entreprise" long de 1100 pieds et pesant près de 93 000 tonnes est surnommé le "Big E" par ses matelots. Il est le premier porte-avions à énergie nucléaire. En service dès 1962, il participe à la muraille navale du mois d'octobre durant la crise des missiles cubains. Il sera le premier navire à déployer des avions de chasse F 14 "Tomcat" et servira lors de la guerre du Vietnam pour l'évacuation de Saïgon.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de l'Armement
1997
24 septembre
Signature du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
Soixante et onze pays du monde, dont cinq puissances nucléaires, signent à New York le traité d’interdiction complète de tout essai atomique. La France, encore secouée par la polémique des essais de Mururoa, adhère au traité qu’elle ratifiera au mois d’avril suivant. Bien que le Pakistan, l'Inde et la Corée du Nord n’aient pas signé ce traité, il sera respecté dans les premières années.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois