EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-217
23 juin
Victoire d’Hannibal au lac Trasimène
Déjà parvenu à traverser les Alpes avec son armée carthaginoise de guerriers et d’éléphants, Hannibal se dirige vers le sud de l’Italie pour attaquer Rome. Le consul Flaminius prend alors la décision de le poursuivre mais Hannibal s’en aperçoit. Il tend aussitôt un piège à son ennemie sur les collines surplombant le lac Trasimène. Pris par surprise, l’armée de Flaminius est décimée. Ceux qui survivent et tentent de s’enfuir son arrêtés, massacrés ou faits prisonniers. Toutefois, Hannibal renonce à poursuivre sa route en direction de Rome ; il n’est pas encore prêt pour un siège.
Voir aussi : Histoire de Carthage - Dossier histoire des guerres puniques - Hannibal - Lac Trasimène - Histoire de la Rome antique
1789
23 juin
"Nous ne sortirons que par la force des baïonnettes"
Au cours d'une séance des Etats généraux ouverte le 4 mai 1789, le marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies du roi, veut faire sortir le tiers-état de la salle. Le comte de Mirabeau, député du tiers état d'Aix-en-Provence, lui rétorque : "Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes". Mirabeau s'impose dès lors comme l'un des principaux orateurs du tiers état, puis de l'Assemblée nationale.
Voir aussi : Histoire des Etats généraux - Tiers état - Histoire de la Révolution
1795
23 juin
Débarquement de Quiberon
Alors que la Convention cherche à réduire au maximum le poids des royalistes, la contre-révolution débarque d’Angleterre au cœur de la Bretagne. En fait, si l’uniforme est anglais, il s’agit essentiellement d’émigrés, venus pour rétablir la monarchie. Les Chouans sont prêts et rejoignent rapidement les émigrés selon leur plan. Faute de débarquement en Vendée, les troupes de Charette et Stofflet ne peuvent se joindre à la partie. Mais dès que le débarquement a lieu, ils dénoncent l’un après l’autre les accords de paix qu’ils ont signés séparément. Pourtant, mal organisée et rongée par les dissensions, l’armée d’émigrés, après une brève avancée, ne fera pas illusion longtemps. Elle est repoussée et vaincue en seulement quelques jours par l’armée républicaine.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de la Convention - Charette - Histoire des Chouans - Stofflet - Histoire de la Révolution
1868
23 juin
La première machine à écrire
L'imprimeur américain Christopher Latham Sholes reçoit un brevet pour son invention qu'il appelle "type-writer" (machine à écrire). Les textes sont uniquement en majuscules et, le papier étant caché sous le mécanisme, on ne voit pas ce que l'on tape. Le brevet sera racheté par l'armurier Remington en 1873, qui perfectionnera la machine, avec les retours chariot et les sauts de lignes, et entreprendra sa fabrication en série.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1894
23 juin
Fermeture du premier Congrès Olympique
Le premier Congrès olympique international (CIO) de l’ère contemporaine, qui a pour objectif le rétablissement des Jeux Olympiques antiques, a lieu à l’Université de la Sorbonne à Paris. Le baron Pierre de Coubertin a ainsi pu réaliser son rêve. A sa demande, le premier président du CIO est un Grec. Coubertin sera lui-même président de 1896 à 1925.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du CIO - Pierre de Coubertin - Histoire des Jeux Olympiques
1916
23 juin
Les Allemands aux portes de Verdun
Après une attaque au phosgène, gaz toxique, les Allemands, qui sont alors très proches de Verdun, lancent une attaque que von Falkenhayn souhaite décisive. Mais faute d’avoir pu attaquer avant, les gaz devant se dissiper, ils font face à des ennemis qui ont su se réorganiser. Mangin lancera d’ailleurs des contre-attaques dès le lendemain. Mais celles-ci se révèleront aussi infructueuses.
Voir aussi : Bataille de Verdun - Histoire de Verdun - Gaz - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale
1953
23 juin
Prémisses d'un parti socialiste européen
La Confédération des partis socialistes de la communauté européenne prend naissance dans le cadre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Ce premier groupe parlementaire socialiste européen annonce une collaboration durable des socialistes allemands et français ou encore travaillistes anglais. Il prendra successivement les noms de Parti des socialistes européens puis en 1992 de Parti Socialiste Européen (PSE). Il a pour but de dépasser les clivages nationaux. Une des expressions de cette volonté sera la collaboration entre Mitterrand et Willy Brandt.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Willy Brandt - Histoire de la Construction européenne
1956
23 juin
Nasser président d'Egypte
Au terme d'un référendum où 99,84% des votants se sont portés sur son nom, Gamal Abdel Nasser est élu président de la République. Depuis l'éviction de Mohammed Néguib en 1954, Nasser est devenu le chef de la révolution égyptienne et a su s'imposer comme l'un des leaders du tiers-monde à la conférence de Bandung en 1955. Le Raïs (chef) sera à la tête de l'Egypte jusqu'à sa mort en 1970.
Voir aussi : Président - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Neguib - Histoire des Elections
1985
23 juin
Un Boeing d'Air India explose en vol
Les 329 passagers du Boeing 747 d'Air India sont tués dans l'explosion de leur appareil, au-dessus de la mer d'Irlande. L'avion assurait la liaison entre Toronto (Canada) et New-Delhi (Inde). L'enquête montrera qu'il ne s'agit pas d'une erreur technique ou humaine, mais d'un attentat à la bombe commis par les extrémistes sikhs. Les sikhs demandent notamment la création d'un Khalistan indépendant.
Voir aussi : Avion - Explosion - Catastrophe aérienne - Bombe - Histoire du Terrorisme
1991
23 juin
Sonic the Hedgehog donne de la vitesse à la Mega Drive
Face au succès mitigé de la Mega Drive, Sega décide de prendre les choses en main et de créer en interne un jeu vitrine équivalent de Super Mario chez Nintendo. En effet, Sega n’a pas de véritable mascotte et, surtout, les jeux développés par les éditeurs sous-exploitent les possibilités de la console 16 bits. Le petit hérisson bleu a donc une double mission : donner une image de marque à Sega et produire un jeu basé sur la vitesse. La réussite est au rendez-vous et participera au succès de la Mega Drive.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Histoire de Sega - Histoire des Loisirs
1994
23 juin
Opération Turquoise au Rwanda
Le conseil de sécurité de l'ONU autorise l'opération française au Rwanda (Afrique centrale). Les casques bleus français ont pour mission de protéger les civils et la distribution de l'aide humanitaire. Depuis la mort du président Juvénal Habyarimana en avril, la garde présidentielle et les miliciens hutus ont perpétré de terribles massacres. Excepté l'intervention tardive de la France, les grandes démocraties n'ont pas réagi. Le génocide rwandais a fait entre 500 000 et 1 million de victimes, pour une population de 7 millions d'habitants
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Génocide - Intervention - Histoire des Guerres
2004
23 juin
Sortie du deuxième épisode de Shrek
La compagnie de Spielberg, DreamWorks, renvoie dans les salles son ogre, sa princesse et son âne pour prolonger le conte de fées inauguré trois ans plus tôt. Shrek 2 s’enrichit d’un nouveau personnage, le Chat Potté. Après avoir sauvé la princesse Fiona, Shrek doit se faire accepter par sa belle famille.
Voir aussi : Sortie - Spielberg - Animation 3D - DreamWorks - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
23 juin
Victoire d’Hannibal au lac Trasimène
Déjà parvenu à traverser les Alpes avec son armée carthaginoise de guerriers et d’éléphants, Hannibal se dirige vers le sud de l’Italie pour attaquer Rome. Le consul Flaminius prend alors la décision de le poursuivre mais Hannibal s’en aperçoit. Il tend aussitôt un piège à son ennemie sur les collines surplombant le lac Trasimène. Pris par surprise, l’armée de Flaminius est décimée. Ceux qui survivent et tentent de s’enfuir son arrêtés, massacrés ou faits prisonniers. Toutefois, Hannibal renonce à poursuivre sa route en direction de Rome ; il n’est pas encore prêt pour un siège.
Voir aussi : Histoire de Carthage - Dossier histoire des guerres puniques - Hannibal - Lac Trasimène - Histoire de la Rome antique
1789
23 juin
"Nous ne sortirons que par la force des baïonnettes"
Au cours d'une séance des Etats généraux ouverte le 4 mai 1789, le marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies du roi, veut faire sortir le tiers-état de la salle. Le comte de Mirabeau, député du tiers état d'Aix-en-Provence, lui rétorque : "Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes". Mirabeau s'impose dès lors comme l'un des principaux orateurs du tiers état, puis de l'Assemblée nationale.
Voir aussi : Histoire des Etats généraux - Tiers état - Histoire de la Révolution
1795
23 juin
Débarquement de Quiberon
Alors que la Convention cherche à réduire au maximum le poids des royalistes, la contre-révolution débarque d’Angleterre au cœur de la Bretagne. En fait, si l’uniforme est anglais, il s’agit essentiellement d’émigrés, venus pour rétablir la monarchie. Les Chouans sont prêts et rejoignent rapidement les émigrés selon leur plan. Faute de débarquement en Vendée, les troupes de Charette et Stofflet ne peuvent se joindre à la partie. Mais dès que le débarquement a lieu, ils dénoncent l’un après l’autre les accords de paix qu’ils ont signés séparément. Pourtant, mal organisée et rongée par les dissensions, l’armée d’émigrés, après une brève avancée, ne fera pas illusion longtemps. Elle est repoussée et vaincue en seulement quelques jours par l’armée républicaine.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de la Convention - Charette - Histoire des Chouans - Stofflet - Histoire de la Révolution
1868
23 juin
La première machine à écrire
L'imprimeur américain Christopher Latham Sholes reçoit un brevet pour son invention qu'il appelle "type-writer" (machine à écrire). Les textes sont uniquement en majuscules et, le papier étant caché sous le mécanisme, on ne voit pas ce que l'on tape. Le brevet sera racheté par l'armurier Remington en 1873, qui perfectionnera la machine, avec les retours chariot et les sauts de lignes, et entreprendra sa fabrication en série.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1894
23 juin
Fermeture du premier Congrès Olympique
Le premier Congrès olympique international (CIO) de l’ère contemporaine, qui a pour objectif le rétablissement des Jeux Olympiques antiques, a lieu à l’Université de la Sorbonne à Paris. Le baron Pierre de Coubertin a ainsi pu réaliser son rêve. A sa demande, le premier président du CIO est un Grec. Coubertin sera lui-même président de 1896 à 1925.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du CIO - Pierre de Coubertin - Histoire des Jeux Olympiques
1916
23 juin
Les Allemands aux portes de Verdun
Après une attaque au phosgène, gaz toxique, les Allemands, qui sont alors très proches de Verdun, lancent une attaque que von Falkenhayn souhaite décisive. Mais faute d’avoir pu attaquer avant, les gaz devant se dissiper, ils font face à des ennemis qui ont su se réorganiser. Mangin lancera d’ailleurs des contre-attaques dès le lendemain. Mais celles-ci se révèleront aussi infructueuses.
Voir aussi : Bataille de Verdun - Histoire de Verdun - Gaz - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale
1953
23 juin
Prémisses d'un parti socialiste européen
La Confédération des partis socialistes de la communauté européenne prend naissance dans le cadre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Ce premier groupe parlementaire socialiste européen annonce une collaboration durable des socialistes allemands et français ou encore travaillistes anglais. Il prendra successivement les noms de Parti des socialistes européens puis en 1992 de Parti Socialiste Européen (PSE). Il a pour but de dépasser les clivages nationaux. Une des expressions de cette volonté sera la collaboration entre Mitterrand et Willy Brandt.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Willy Brandt - Histoire de la Construction européenne
1956
23 juin
Nasser président d'Egypte
Au terme d'un référendum où 99,84% des votants se sont portés sur son nom, Gamal Abdel Nasser est élu président de la République. Depuis l'éviction de Mohammed Néguib en 1954, Nasser est devenu le chef de la révolution égyptienne et a su s'imposer comme l'un des leaders du tiers-monde à la conférence de Bandung en 1955. Le Raïs (chef) sera à la tête de l'Egypte jusqu'à sa mort en 1970.
Voir aussi : Président - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Neguib - Histoire des Elections
1985
23 juin
Un Boeing d'Air India explose en vol
Les 329 passagers du Boeing 747 d'Air India sont tués dans l'explosion de leur appareil, au-dessus de la mer d'Irlande. L'avion assurait la liaison entre Toronto (Canada) et New-Delhi (Inde). L'enquête montrera qu'il ne s'agit pas d'une erreur technique ou humaine, mais d'un attentat à la bombe commis par les extrémistes sikhs. Les sikhs demandent notamment la création d'un Khalistan indépendant.
Voir aussi : Avion - Explosion - Catastrophe aérienne - Bombe - Histoire du Terrorisme
1991
23 juin
Sonic the Hedgehog donne de la vitesse à la Mega Drive
Face au succès mitigé de la Mega Drive, Sega décide de prendre les choses en main et de créer en interne un jeu vitrine équivalent de Super Mario chez Nintendo. En effet, Sega n’a pas de véritable mascotte et, surtout, les jeux développés par les éditeurs sous-exploitent les possibilités de la console 16 bits. Le petit hérisson bleu a donc une double mission : donner une image de marque à Sega et produire un jeu basé sur la vitesse. La réussite est au rendez-vous et participera au succès de la Mega Drive.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Histoire de Sega - Histoire des Loisirs
1994
23 juin
Opération Turquoise au Rwanda
Le conseil de sécurité de l'ONU autorise l'opération française au Rwanda (Afrique centrale). Les casques bleus français ont pour mission de protéger les civils et la distribution de l'aide humanitaire. Depuis la mort du président Juvénal Habyarimana en avril, la garde présidentielle et les miliciens hutus ont perpétré de terribles massacres. Excepté l'intervention tardive de la France, les grandes démocraties n'ont pas réagi. Le génocide rwandais a fait entre 500 000 et 1 million de victimes, pour une population de 7 millions d'habitants
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Génocide - Intervention - Histoire des Guerres
2004
23 juin
Sortie du deuxième épisode de Shrek
La compagnie de Spielberg, DreamWorks, renvoie dans les salles son ogre, sa princesse et son âne pour prolonger le conte de fées inauguré trois ans plus tôt. Shrek 2 s’enrichit d’un nouveau personnage, le Chat Potté. Après avoir sauvé la princesse Fiona, Shrek doit se faire accepter par sa belle famille.
Voir aussi : Sortie - Spielberg - Animation 3D - DreamWorks - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille du lac Trasimène de 217 av. J.-C. est une bataille-clé de la Deuxième guerre punique et oppose les troupes romaines du consul Flaminius à l'armée carthaginoise commandée par Hannibal Barca, qui prend ses adversaires dans une embuscade et leur inflige une sévère défaite.
Alors qu’Hannibal Barca vient d'envahir l'Italie infligeant 2 défaites à l'armée romaine, cette dernière décide d'engager une bataille qu'elle espère décisive. L'armée romaine se lance donc à la poursuite d'Hannibal : dans un premier temps, le camp romain s'installe pour la nuit dans le vallon du lac de Trasimène. Au matin, dans la brume, l'armée romaine se remet en formation de marche : les chariots de vivres au milieu, les soldats en marche sur les côtés, et les gradés en tête de marche. Mais Hannibal et ses troupes ont pris position sur les flancs des collines, en hauteur, et se lancent à l'assaut du convoi romain. Le Consul romain et les gradés meurent les premiers. De ce fait, le commun des soldats, totalement désorganisé, ne voit pas d'où vient l'attaque et les fantassins romains sont taillés en pièces, nombre d'entre eux tentant de fuir sans organisation. Certains sont tués, d'autres tentent de s'enfuir par le lac et coulent du fait de leur armement, ou y demeurent enlisés, tandis que certains parviennent à s'enfuir.
Hannibal décide de poursuivre les fuyards, qu'il fait rapidement prisonniers, faisant enchaîner les Romains et relâchant les alliés de Rome afin de les encourager à casser leur alliance : en effet, la tactique d'Hannibal est de se présenter comme ne faisant pas la guerre au monde latin, mais uniquement à Rome. D'autres fuyards isolés rejoignent Rome à pied et racontent l'écrasante défaite. L'élite militaire de Rome est décimée.
Pourtant, Hannibal choisit de ne pas partir à l'assaut de cette « Rome abattue » car, malgré les regrets et critiques, il sait qu'il ne dispose pas d'armes de siège et que l'attaque de Rome impliquera un très long siège. Il aurait lui-même rapidement à faire face aux problèmes d'approvisionnement. Pendant ce temps, des armées alliées de Rome auraient à leur tour eu le champ libre pour s'organiser et l'attaquer. La guerre de mouvement continua donc.
Les Histoires de Polybe sont une œuvre littéraire rédigée en grec, partiellement conservée dont le but original (annoncé par Polybe dès l'introduction) est de savoir comment et grâce à quel gouvernement l’État romain a pu étendre une si large domination en moins de cinquante-trois ans (de 220 début de la deuxième guerre punique à 168 fin de la troisième guerre de Macédoine). Le livre III traite plus particulièrement de trois domaines : de Polybe lui-même, de Carthage punique avec son histoire et sa civilisation et en dernier des guerres puniques et notamment de celle qui fut souvent appelé par les historiens de langue grecque la « guerre d’Hannibal ». La bataille du lac de Trasimène au printemps 217, opposant Romains et Carthaginois, est à la fois une manifestation du génie manœuvrier d’Hannibal mettant à bien son projet d’invasion de l’Italie, mais aussi un symbole de la volonté des Romains de lutter malgré tout contre l’envahisseur.
Flaminius, en 232, est tribun de la plèbe et en profite pour faire passer une loi agraire en faveur du partage des terres conquises sur le Senones dans le Picenum. Deux années plus tard il devient préteur, où il eut la charge de la Sicile qu’il administra avec une grande intégrité. En 223 il devient consul et ayant vaincu les Gaulois du nord de l’Italie, il obtient le triomphe. En 220, il devient censeur puis pour la seconde fois il reprend la fonction de consul en 217 et partage le pouvoir avec Cnaeus Servilius Geminus.
Au début de son second consulat il prend ses quartiers à Arezzo (Arretium) pour protéger l’Étrurie, il y commande deux légions et des troupes alliées. À l’approche du lac de Trasimène, il sait que les Carthaginois le devancent et qu’ils ont pour destination Rome. Il prend des décisions hâtives, persuadé de bénéficier de la connaissance du terrain. Il considère inévitable l'affrontement avec ses ennemis, puisque il faut nécessairement ralentir leur course. Mais sur ce point, il s'oppose à ses officiers qui préfèrent attendre que Cneius Servilius Geminus les rejoigne et que les deux armées s’unissent pour la bataille. Les choix et la précipitation de Flaminius seront parmi les causes du désastre.
Flaminius avait déjà la réputation d’être impétueux, infatué de lui même et plus audacieux qu’intelligent. Polybe parle d’une « apparition inattendue », et d'autres auteurs (dont Tite-Live) ont pu mettre en avant l’impatience de Flaminius à aller combattre oubliant de se soumettre à des règles élémentaires telles qu'envoyer des éclaireurs pour examiner les alentours. Aussi, son humiliation et l’atteinte portée à son prestige de chef lui causèrent probablement un grand désespoir, d’autant qu’il ne pouvait rien faire pour redresser la situation, tout à fait impuissant qu'il fut devant le désastre dont il portait la responsabilité. Au cours du combat qui fit rage pendant près de trois heures, il fit tout de même preuve de beaucoup de courage bien qu’il ne pût y avoir d’issue favorable aux Romains. Il fut tué par un cavalier du nom de Ducarios, qui avait la volonté de venger la défaite que Flaminius avait infligé à son peuple en 223 sur les rives du Clusius
Hannibal possède un réseau de renseignement très efficace (les Romains découvriront dans leur ville des espions qui s’y cachaient depuis des années). Il prend connaissance avec soin de la topographie aux abords du lac afin d'en tirer profit. On sait aussi qu’il usa d’une ruse étonnante pour conforter Flaminius dans ses suppositions que les troupes carthaginoises se trouvaient bien plus loin qu’en réalité. À cette fin, il fit allumer à la veille de la bataille des feux sur les collines voisines. L’issue de la bataille était liée à un grand nombre de facteurs (le temps, Flaminius, ses alliés); si un seul d’entre eux avait fait défaut, Hannibal se serait retrouvé pris à son propre piège. Loin de l'impulsivité, ses grands desseins sont préparés longuement par des méditations solitaires et tout est pesé avec prudence. Beaucoup de contemporains ont admiré en lui le génie tacticien, mais aussi le meneur d’hommes. En effet, il avait réussi à rallier des peuples dont il avait traversé les contrées tels les Gaulois Cisalpins, en proposant de les soustraire au joug des Romains, ce qu'on a pu qualifier de stratégie de substitution. Beaucoup de contemporains (grecs et romains) l’ont taxé de cruauté, cependant cela ne semble pas justifié même s’il avait sans doute par son plan « sacrifié » ses soldats gaulois pour préserver sa garde carthaginoise.
Comme le montre la carte, la plaine bordant le lac forme une véritable souricière. L’étroit défilé au sol plat forme un vallon entre Borghetto et Passigano. Il est enserré entre, au sud, le lac, et au nord, des collines naturellement fortifiées et difficilement accessibles.
Hannibal voyait en ce lieu un piège idéal : une fois les Romains entrés dans le défilé, ils étaient pris au piège. Les Carthaginois passèrent tranquillement la nuit sur leurs positions : Hannibal et ses fantassins libyens et espagnols campèrent sur la pente abrupte (?). Son infanterie légère se mit à couvert derrière les versants, et la cavalerie numide ainsi que les Gaulois se cachèrent près de l’endroit où débouchait la route dans la vallée et prirent place au petit matin. Quasiment imprévisibles, l’obscurité et le brouillard ont joué un rôle non négligeable dans cette entreprise. Lorsque Flaminius décide de la traversée du défilé au petit matin, il y avait beaucoup de brouillard, ce qui rendait le déplacement des Romains difficiles. Cependant ce qui handicape les Romains ne gêne aucunement les Carthaginois puisqu'ils sont postés en hauteur sur les collines où le brouillard ne sévit pas. Par ailleurs, cette position donne aux unités carthaginoises une vision plus large, et leur permet de se coordonner en créant un mouvement organisé contre les troupes romaines.
Quand Flaminius engage ses troupes dans l’étroit couloir le long de la rive, il ne se doute vraiment pas qu’il est observé par Hannibal et les Carthaginois, qui attendent le bon moment pour refermer le piège. Les Carthaginois sont organisés selon un plan bien précis, en quatre corps, de l’ouest vers l’est, d’abord les cavaliers, puis les Gaulois, puis les Baléares et Carthaginois, enfin les Ibères et les Africains. Ainsi tous les côtés du lieu étaient couverts de « mille endroits à la fois ». Et quand enfin les troupes de Flaminius comprirent qu’elles étaient prises dans une embuscade il était déjà trop tard pour elles ; elles ne purent se déployer et se mettre en ordre de bataille. L’avant-garde composée de 6000 hommes environ fut vite séparée du gros de la troupe. Les hommes de celle-ci, comprenant ce qui se passait, s'éloignèrent précipitamment du champ de bataille et « se retirèrent sur un village d‘Étrurie ».
De ce fait, Hannibal, qui avait eu la volonté de séparer les Romains par petits groupes, put les affaiblir pour mieux les neutraliser. Ils ne résistèrent que peu de temps surtout par le fait de la surprise. Cette « mort à l’improviste » créa une panique générale, et tant la « situation était confuse » qu'oubliant les principes qui régissaient leur armée (« ne pas fuir, ne pas abandonner son poste ») les Romains se lancèrent dans un sauve-qui-peut général, « perdant tout sang-froid et toute raison ». Ceux qui ne se sont pas fait massacrer dans les premiers instants de l’affrontement portèrent leurs espoirs sur la fuite, dont cependant les options étaient très limitées : certains préférèrent se jeter dans le lac, d’autres se rendirent présumant voir ainsi leurs vies épargnées, d’autres enfin choisirent de pénétrer dans le vallon et de traverser les lignes ennemies.
Il n'était plus question alors d’armée romaine tant le désordre règnait, chacun ne pensant plus qu’à sa propre vie, pas même à celle de ses camarades (« ne pouvaient porter secours aux leurs ») et pas plus à Rome qu’il fallait protéger. La violence des combats, qui durèrent près de trois heures, fut telle que les Romains « furent taillés en pièces », « sans pouvoir se défendre », « se noyèrent »
Polybe et d’autres auteurs parlent d’un terrible tremblement de terre qui aurait sévi au même moment et qui aurait détruit de nombreuses villes italiennes mais que les soldats n’auraient pas ressenti, tant la violence des affrontements qu’ils subissaient était lourde.
Après trois heures de violences les pertes sont lourdes du côté romain : le consul (la tête tranchée) et 15000 soldats périrent massacrés au fil de l’épée ou noyés dans le lac et 15000 prisonniers dont les soldats de l’avant-garde. 6000 soldats à la tête de la colonne réussissent à percer et à s’échapper du piège, mais rattrapés par les cavaliers de Maharbal dans la nuit, ils sont capturés. Les captifs italiens ont été renvoyés sans la moindre demande de rançon : c’est la poursuite de la politique commencée à la Trébie rappelant qu’il leur apportait « la liberté », c’est là toute l’habileté politique d’Hannibal. La façon dont Hannibal traite ses prisonniers demeure très discutée. Les conditions de leur reddition sont incertaines. Selon Polybe, « ils déposèrent les armes et se rendirent à condition d’avoir la vie sauve », cependant Tite Live (dit que les Romains sont libérés) ne donne pas la même version. Polybe se rapproche plus de la réalité puisque les historiens affirment eux aussi que Maharbal avait pris l’initiative de leur accorder la vie sauve s’ils se rendaient.
Mais Hannibal, en opposition avec cette décision leur déclara que Maharbal n’avait aucunement le droit de promettre cela et les prisonniers romains furent moins chanceux puisqu’ils furent capturés en majeure partie. D’un autre côté, les pertes carthaginoises sont nettement moindres, approximativement entre 1500 et 2500 hommes, en majorité des Gaulois à qui on fait donner tout de même une sépulture. Selon les auteurs, les Gaulois étaient les moins disciplinés de l’armée carthaginoise, ce qui en faisait des cibles faciles. Cependant, un autre point de vue fut avancé : en effet il a été dit qu’en réalité Hannibal accordait moins d’importance à cette fraction de son armée qui ne lui semble absolument pas indispensable à la réussite de son projet (en comparaison aux Espagnols, Africains ou Ibères).
Ce conflit ne se conclut pas après les trois heures de bataille, en opposition avec le point 15 de Polybe qui affirme que le combat se termine. Puisque, peu de temps après, l’armée de Servilius arrive à marche forcée, par la Via Flaminia, au secours certes tardif de son collègue. Mais Maharbal et la cavalerie punique envoyés par un Hannibal qui avait prévu cette éventualité, partent à sa rencontre et anéantissent l’avant-garde romaine de 4000 cavaliers commandée par Gaius Centenius, dans la bataille des marais de Plestia, qui tourna également à un désastre romain. Cette situation présentait pour Rome de nombreux dangers puisque Hannibal venait d’écarter à la fois Flaminius, mais aussi l’avant-garde de Servilius (qui lui se trouvait bien en arrière) et donc le passage vers Rome était ouvert.
La terrible nouvelle arrive en un temps record aux portes de Rome, où il fallut informer de l’inconcevable : « Nous avons été vaincus, annonça le préteur M. Pomponius, dans une grande bataille ». La première réaction fut de la stupeur, selon Polybe et pire selon Silius Italicus « la peur se déchaîna et la panique aggrava la tourmente ». Aucun détail ne fut donné au peuple romain quant à la sévérité de la défaite subie à Trasimène, mais des renseignements officieux apprirent que le consul avait péri et que l’armée fut quasi exterminée et que ceux qui malgré tout avaient réussi à échapper au massacre étaient prisonniers d’Hannibal ou erraient en Étrurie. La surprise et le doute s’emparèrent de la population.
Alors qu’Hannibal Barca vient d'envahir l'Italie infligeant 2 défaites à l'armée romaine, cette dernière décide d'engager une bataille qu'elle espère décisive. L'armée romaine se lance donc à la poursuite d'Hannibal : dans un premier temps, le camp romain s'installe pour la nuit dans le vallon du lac de Trasimène. Au matin, dans la brume, l'armée romaine se remet en formation de marche : les chariots de vivres au milieu, les soldats en marche sur les côtés, et les gradés en tête de marche. Mais Hannibal et ses troupes ont pris position sur les flancs des collines, en hauteur, et se lancent à l'assaut du convoi romain. Le Consul romain et les gradés meurent les premiers. De ce fait, le commun des soldats, totalement désorganisé, ne voit pas d'où vient l'attaque et les fantassins romains sont taillés en pièces, nombre d'entre eux tentant de fuir sans organisation. Certains sont tués, d'autres tentent de s'enfuir par le lac et coulent du fait de leur armement, ou y demeurent enlisés, tandis que certains parviennent à s'enfuir.
Hannibal décide de poursuivre les fuyards, qu'il fait rapidement prisonniers, faisant enchaîner les Romains et relâchant les alliés de Rome afin de les encourager à casser leur alliance : en effet, la tactique d'Hannibal est de se présenter comme ne faisant pas la guerre au monde latin, mais uniquement à Rome. D'autres fuyards isolés rejoignent Rome à pied et racontent l'écrasante défaite. L'élite militaire de Rome est décimée.
Pourtant, Hannibal choisit de ne pas partir à l'assaut de cette « Rome abattue » car, malgré les regrets et critiques, il sait qu'il ne dispose pas d'armes de siège et que l'attaque de Rome impliquera un très long siège. Il aurait lui-même rapidement à faire face aux problèmes d'approvisionnement. Pendant ce temps, des armées alliées de Rome auraient à leur tour eu le champ libre pour s'organiser et l'attaquer. La guerre de mouvement continua donc.
Les Histoires de Polybe sont une œuvre littéraire rédigée en grec, partiellement conservée dont le but original (annoncé par Polybe dès l'introduction) est de savoir comment et grâce à quel gouvernement l’État romain a pu étendre une si large domination en moins de cinquante-trois ans (de 220 début de la deuxième guerre punique à 168 fin de la troisième guerre de Macédoine). Le livre III traite plus particulièrement de trois domaines : de Polybe lui-même, de Carthage punique avec son histoire et sa civilisation et en dernier des guerres puniques et notamment de celle qui fut souvent appelé par les historiens de langue grecque la « guerre d’Hannibal ». La bataille du lac de Trasimène au printemps 217, opposant Romains et Carthaginois, est à la fois une manifestation du génie manœuvrier d’Hannibal mettant à bien son projet d’invasion de l’Italie, mais aussi un symbole de la volonté des Romains de lutter malgré tout contre l’envahisseur.
Flaminius, en 232, est tribun de la plèbe et en profite pour faire passer une loi agraire en faveur du partage des terres conquises sur le Senones dans le Picenum. Deux années plus tard il devient préteur, où il eut la charge de la Sicile qu’il administra avec une grande intégrité. En 223 il devient consul et ayant vaincu les Gaulois du nord de l’Italie, il obtient le triomphe. En 220, il devient censeur puis pour la seconde fois il reprend la fonction de consul en 217 et partage le pouvoir avec Cnaeus Servilius Geminus.
Au début de son second consulat il prend ses quartiers à Arezzo (Arretium) pour protéger l’Étrurie, il y commande deux légions et des troupes alliées. À l’approche du lac de Trasimène, il sait que les Carthaginois le devancent et qu’ils ont pour destination Rome. Il prend des décisions hâtives, persuadé de bénéficier de la connaissance du terrain. Il considère inévitable l'affrontement avec ses ennemis, puisque il faut nécessairement ralentir leur course. Mais sur ce point, il s'oppose à ses officiers qui préfèrent attendre que Cneius Servilius Geminus les rejoigne et que les deux armées s’unissent pour la bataille. Les choix et la précipitation de Flaminius seront parmi les causes du désastre.
Flaminius avait déjà la réputation d’être impétueux, infatué de lui même et plus audacieux qu’intelligent. Polybe parle d’une « apparition inattendue », et d'autres auteurs (dont Tite-Live) ont pu mettre en avant l’impatience de Flaminius à aller combattre oubliant de se soumettre à des règles élémentaires telles qu'envoyer des éclaireurs pour examiner les alentours. Aussi, son humiliation et l’atteinte portée à son prestige de chef lui causèrent probablement un grand désespoir, d’autant qu’il ne pouvait rien faire pour redresser la situation, tout à fait impuissant qu'il fut devant le désastre dont il portait la responsabilité. Au cours du combat qui fit rage pendant près de trois heures, il fit tout de même preuve de beaucoup de courage bien qu’il ne pût y avoir d’issue favorable aux Romains. Il fut tué par un cavalier du nom de Ducarios, qui avait la volonté de venger la défaite que Flaminius avait infligé à son peuple en 223 sur les rives du Clusius
Hannibal possède un réseau de renseignement très efficace (les Romains découvriront dans leur ville des espions qui s’y cachaient depuis des années). Il prend connaissance avec soin de la topographie aux abords du lac afin d'en tirer profit. On sait aussi qu’il usa d’une ruse étonnante pour conforter Flaminius dans ses suppositions que les troupes carthaginoises se trouvaient bien plus loin qu’en réalité. À cette fin, il fit allumer à la veille de la bataille des feux sur les collines voisines. L’issue de la bataille était liée à un grand nombre de facteurs (le temps, Flaminius, ses alliés); si un seul d’entre eux avait fait défaut, Hannibal se serait retrouvé pris à son propre piège. Loin de l'impulsivité, ses grands desseins sont préparés longuement par des méditations solitaires et tout est pesé avec prudence. Beaucoup de contemporains ont admiré en lui le génie tacticien, mais aussi le meneur d’hommes. En effet, il avait réussi à rallier des peuples dont il avait traversé les contrées tels les Gaulois Cisalpins, en proposant de les soustraire au joug des Romains, ce qu'on a pu qualifier de stratégie de substitution. Beaucoup de contemporains (grecs et romains) l’ont taxé de cruauté, cependant cela ne semble pas justifié même s’il avait sans doute par son plan « sacrifié » ses soldats gaulois pour préserver sa garde carthaginoise.
Comme le montre la carte, la plaine bordant le lac forme une véritable souricière. L’étroit défilé au sol plat forme un vallon entre Borghetto et Passigano. Il est enserré entre, au sud, le lac, et au nord, des collines naturellement fortifiées et difficilement accessibles.
Hannibal voyait en ce lieu un piège idéal : une fois les Romains entrés dans le défilé, ils étaient pris au piège. Les Carthaginois passèrent tranquillement la nuit sur leurs positions : Hannibal et ses fantassins libyens et espagnols campèrent sur la pente abrupte (?). Son infanterie légère se mit à couvert derrière les versants, et la cavalerie numide ainsi que les Gaulois se cachèrent près de l’endroit où débouchait la route dans la vallée et prirent place au petit matin. Quasiment imprévisibles, l’obscurité et le brouillard ont joué un rôle non négligeable dans cette entreprise. Lorsque Flaminius décide de la traversée du défilé au petit matin, il y avait beaucoup de brouillard, ce qui rendait le déplacement des Romains difficiles. Cependant ce qui handicape les Romains ne gêne aucunement les Carthaginois puisqu'ils sont postés en hauteur sur les collines où le brouillard ne sévit pas. Par ailleurs, cette position donne aux unités carthaginoises une vision plus large, et leur permet de se coordonner en créant un mouvement organisé contre les troupes romaines.
Quand Flaminius engage ses troupes dans l’étroit couloir le long de la rive, il ne se doute vraiment pas qu’il est observé par Hannibal et les Carthaginois, qui attendent le bon moment pour refermer le piège. Les Carthaginois sont organisés selon un plan bien précis, en quatre corps, de l’ouest vers l’est, d’abord les cavaliers, puis les Gaulois, puis les Baléares et Carthaginois, enfin les Ibères et les Africains. Ainsi tous les côtés du lieu étaient couverts de « mille endroits à la fois ». Et quand enfin les troupes de Flaminius comprirent qu’elles étaient prises dans une embuscade il était déjà trop tard pour elles ; elles ne purent se déployer et se mettre en ordre de bataille. L’avant-garde composée de 6000 hommes environ fut vite séparée du gros de la troupe. Les hommes de celle-ci, comprenant ce qui se passait, s'éloignèrent précipitamment du champ de bataille et « se retirèrent sur un village d‘Étrurie ».
De ce fait, Hannibal, qui avait eu la volonté de séparer les Romains par petits groupes, put les affaiblir pour mieux les neutraliser. Ils ne résistèrent que peu de temps surtout par le fait de la surprise. Cette « mort à l’improviste » créa une panique générale, et tant la « situation était confuse » qu'oubliant les principes qui régissaient leur armée (« ne pas fuir, ne pas abandonner son poste ») les Romains se lancèrent dans un sauve-qui-peut général, « perdant tout sang-froid et toute raison ». Ceux qui ne se sont pas fait massacrer dans les premiers instants de l’affrontement portèrent leurs espoirs sur la fuite, dont cependant les options étaient très limitées : certains préférèrent se jeter dans le lac, d’autres se rendirent présumant voir ainsi leurs vies épargnées, d’autres enfin choisirent de pénétrer dans le vallon et de traverser les lignes ennemies.
Il n'était plus question alors d’armée romaine tant le désordre règnait, chacun ne pensant plus qu’à sa propre vie, pas même à celle de ses camarades (« ne pouvaient porter secours aux leurs ») et pas plus à Rome qu’il fallait protéger. La violence des combats, qui durèrent près de trois heures, fut telle que les Romains « furent taillés en pièces », « sans pouvoir se défendre », « se noyèrent »
Polybe et d’autres auteurs parlent d’un terrible tremblement de terre qui aurait sévi au même moment et qui aurait détruit de nombreuses villes italiennes mais que les soldats n’auraient pas ressenti, tant la violence des affrontements qu’ils subissaient était lourde.
Après trois heures de violences les pertes sont lourdes du côté romain : le consul (la tête tranchée) et 15000 soldats périrent massacrés au fil de l’épée ou noyés dans le lac et 15000 prisonniers dont les soldats de l’avant-garde. 6000 soldats à la tête de la colonne réussissent à percer et à s’échapper du piège, mais rattrapés par les cavaliers de Maharbal dans la nuit, ils sont capturés. Les captifs italiens ont été renvoyés sans la moindre demande de rançon : c’est la poursuite de la politique commencée à la Trébie rappelant qu’il leur apportait « la liberté », c’est là toute l’habileté politique d’Hannibal. La façon dont Hannibal traite ses prisonniers demeure très discutée. Les conditions de leur reddition sont incertaines. Selon Polybe, « ils déposèrent les armes et se rendirent à condition d’avoir la vie sauve », cependant Tite Live (dit que les Romains sont libérés) ne donne pas la même version. Polybe se rapproche plus de la réalité puisque les historiens affirment eux aussi que Maharbal avait pris l’initiative de leur accorder la vie sauve s’ils se rendaient.
Mais Hannibal, en opposition avec cette décision leur déclara que Maharbal n’avait aucunement le droit de promettre cela et les prisonniers romains furent moins chanceux puisqu’ils furent capturés en majeure partie. D’un autre côté, les pertes carthaginoises sont nettement moindres, approximativement entre 1500 et 2500 hommes, en majorité des Gaulois à qui on fait donner tout de même une sépulture. Selon les auteurs, les Gaulois étaient les moins disciplinés de l’armée carthaginoise, ce qui en faisait des cibles faciles. Cependant, un autre point de vue fut avancé : en effet il a été dit qu’en réalité Hannibal accordait moins d’importance à cette fraction de son armée qui ne lui semble absolument pas indispensable à la réussite de son projet (en comparaison aux Espagnols, Africains ou Ibères).
Ce conflit ne se conclut pas après les trois heures de bataille, en opposition avec le point 15 de Polybe qui affirme que le combat se termine. Puisque, peu de temps après, l’armée de Servilius arrive à marche forcée, par la Via Flaminia, au secours certes tardif de son collègue. Mais Maharbal et la cavalerie punique envoyés par un Hannibal qui avait prévu cette éventualité, partent à sa rencontre et anéantissent l’avant-garde romaine de 4000 cavaliers commandée par Gaius Centenius, dans la bataille des marais de Plestia, qui tourna également à un désastre romain. Cette situation présentait pour Rome de nombreux dangers puisque Hannibal venait d’écarter à la fois Flaminius, mais aussi l’avant-garde de Servilius (qui lui se trouvait bien en arrière) et donc le passage vers Rome était ouvert.
La terrible nouvelle arrive en un temps record aux portes de Rome, où il fallut informer de l’inconcevable : « Nous avons été vaincus, annonça le préteur M. Pomponius, dans une grande bataille ». La première réaction fut de la stupeur, selon Polybe et pire selon Silius Italicus « la peur se déchaîna et la panique aggrava la tourmente ». Aucun détail ne fut donné au peuple romain quant à la sévérité de la défaite subie à Trasimène, mais des renseignements officieux apprirent que le consul avait péri et que l’armée fut quasi exterminée et que ceux qui malgré tout avaient réussi à échapper au massacre étaient prisonniers d’Hannibal ou erraient en Étrurie. La surprise et le doute s’emparèrent de la population.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1497
24 juin
Jean Cabot découvre le Labrador
Parti le 2 mai à bord du "Matthew", le capitaine d'origine génoise Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) atteint le Labrador, une presqu'île du nord-est du Canada. Cinq ans après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, il a convaincu le roi d'Angleterre Henri VII, d'organiser une expédition maritime pour découvrir une route vers la Chine en passant plus au nord. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve et note la présence de bancs de morues. Les pêcheurs français et portugais se précipiteront vers ces nouvelles richesses.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Gênes - Histoire de Terre-Neuve - Histoire du Labrador - Jean Cabot - Histoire de la Mer
1812
24 juin
Le début de la campagne de Russie
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er. Les troupes napoléoniennes, fortes de près de 700 000 hommes, pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou. Mais, face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon ordonnera la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repassera le Niémen...
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Grande armée - Histoire de l'Empire
1827
24 juin
Rejet de la loi "Justice et amour"
La loi "Justice et amour", destinée à définitivement museler la presse française est mise en échec par la Chambre des députés. Les royalistes modérés s’avèrent de plus en plus hostiles à un gouvernement qui refuse d’être en phase avec la société post-révolutionnaire et qui rêve encore au retour d’un régime digne de Louis XIV. Menée par Chateaubriand, qui ne partage pourtant pas tout à fait les aspirations des Libéraux, cette fronde achève de déstabiliser le pouvoir. Pour rétablir l’ordre, Charles X décidera de dissoudre la Chambre, mais cela ne sauvera pas Villèle qui ne lui survivra pas longtemps.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Ultraroyalistes - Libéraux - Chateaubriand - Histoire de la Presse
1901
24 juin
Picasso expose
Un peintre andalou de 19 ans, Pablo Picasso, expose chez le marchand de tableaux Ambroise Vollard à Paris, 64 peintures d'inspiration impressionniste. Ces toiles frappent par la netteté du dessin et la violence des couleurs. Artiste protéiforme - périodes bleue et rose, cubisme, néoclassicisme, tentation surréaliste, expressionnisme... - Picasso bouleversera l'art moderne.
Voir aussi : Picasso - Histoire de la Peinture
1947
24 juin
Premières soucoupes volantes
Kenneth Arnold, jeune homme d’affaires et pilote privé, rapporte avoir observé "neuf engins bizarres" en survolant le mont Rainier, dans l’Etat de Washington. Il en parle à des journalistes qui emploient alors pour la première fois l'expression "flying saucers" (soucoupes volantes). De nombreux autres témoins feront alors part de la même observation. L'armée de l'air et le FBI (police fédérale) mèneront une enquête sur ces mystérieux disques.
Voir aussi : Extra-terrestre - Histoire des Faits divers
1948
24 juin
Début du blocus de Berlin
En riposte à la décision des Alliés de violer les accords de Postdam en fusionnant les zones d’occupation américaine, anglaise et française et en instaurant le Deutschemark, Staline décide d’établir un blocus autour de Berlin. Face à ce blocage, les occidentaux ne mettront que deux jours pour trouver une solution qui évite la guerre et dont l’efficacité, tant factuelle que symbolique, est garantie : il mettent en place un blocus aérien pour ravitailler la ville. Mais, désormais, la rupture entre les deux blocs, et par conséquent entre les deux Allemagnes, semble entérinée. Même si le blocus dure moins d’un an, Berlin-Ouest revêt son statut d’enclave pour plus de quarante ans.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Staline - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Blocus - Histoire de la Guerre froide
1976
24 juin
La réunification du Vietnam
Après le retrait des troupes américaines et la prise de Saigon par l'armée du Nord-Vietnam, le Vietnam est réunifié et la République socialiste proclamée. Le nouveau gouvernement engage le Sud-Vietnam dans une politique de nationalisation des entreprises et de collectivisation des terres, entraînant l'exode de milliers d'opposants qui s'enfuient par bateau : c'est le début des "boat people".
Voir aussi : Réunification - Boat-people - Histoire de l'Etat
1984
24 juin
Michael Jordan se présente à la draft
Avec des titres de champion et une médaille d’or en poche, Michael Jordan s’inscrit à la draft dans l’espoir de concrétiser sa carrière. Pourtant, il sera admis en troisième place par l’équipe des Chicago Bulls. Les responsables de ce choix ne se doutent pas qu’ils viennent d’engager celui qui deviendra le meilleur marqueur au monde.
Voir aussi : Michael Jordan - Draft - Histoire du Basket-ball
1995
24 juin
L'Afrique du Sud retrouve son honneur
Nelson Mandela arbore fièrement le maillot de son équipe qui fête son retour sur la scène du rugby international par une victoire. En effet, exclue des compétitions jusqu'en 1992 à cause de l'Appartheid, l'Afrique du Sud participe pour la première fois à la coupe du Monde et l'emporte sur la Nouvelle-Zélande en finale avec une équipe "mixte". Malmenée en demi-finale par l'équipe de France, elle commet un parcours sans faute et passe outre le phénomène Lomu, nouvelle star All Black.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 juin
Jean Cabot découvre le Labrador
Parti le 2 mai à bord du "Matthew", le capitaine d'origine génoise Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) atteint le Labrador, une presqu'île du nord-est du Canada. Cinq ans après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, il a convaincu le roi d'Angleterre Henri VII, d'organiser une expédition maritime pour découvrir une route vers la Chine en passant plus au nord. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve et note la présence de bancs de morues. Les pêcheurs français et portugais se précipiteront vers ces nouvelles richesses.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Gênes - Histoire de Terre-Neuve - Histoire du Labrador - Jean Cabot - Histoire de la Mer
1812
24 juin
Le début de la campagne de Russie
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er. Les troupes napoléoniennes, fortes de près de 700 000 hommes, pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou. Mais, face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon ordonnera la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repassera le Niémen...
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Grande armée - Histoire de l'Empire
1827
24 juin
Rejet de la loi "Justice et amour"
La loi "Justice et amour", destinée à définitivement museler la presse française est mise en échec par la Chambre des députés. Les royalistes modérés s’avèrent de plus en plus hostiles à un gouvernement qui refuse d’être en phase avec la société post-révolutionnaire et qui rêve encore au retour d’un régime digne de Louis XIV. Menée par Chateaubriand, qui ne partage pourtant pas tout à fait les aspirations des Libéraux, cette fronde achève de déstabiliser le pouvoir. Pour rétablir l’ordre, Charles X décidera de dissoudre la Chambre, mais cela ne sauvera pas Villèle qui ne lui survivra pas longtemps.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Ultraroyalistes - Libéraux - Chateaubriand - Histoire de la Presse
1901
24 juin
Picasso expose
Un peintre andalou de 19 ans, Pablo Picasso, expose chez le marchand de tableaux Ambroise Vollard à Paris, 64 peintures d'inspiration impressionniste. Ces toiles frappent par la netteté du dessin et la violence des couleurs. Artiste protéiforme - périodes bleue et rose, cubisme, néoclassicisme, tentation surréaliste, expressionnisme... - Picasso bouleversera l'art moderne.
Voir aussi : Picasso - Histoire de la Peinture
1947
24 juin
Premières soucoupes volantes
Kenneth Arnold, jeune homme d’affaires et pilote privé, rapporte avoir observé "neuf engins bizarres" en survolant le mont Rainier, dans l’Etat de Washington. Il en parle à des journalistes qui emploient alors pour la première fois l'expression "flying saucers" (soucoupes volantes). De nombreux autres témoins feront alors part de la même observation. L'armée de l'air et le FBI (police fédérale) mèneront une enquête sur ces mystérieux disques.
Voir aussi : Extra-terrestre - Histoire des Faits divers
1948
24 juin
Début du blocus de Berlin
En riposte à la décision des Alliés de violer les accords de Postdam en fusionnant les zones d’occupation américaine, anglaise et française et en instaurant le Deutschemark, Staline décide d’établir un blocus autour de Berlin. Face à ce blocage, les occidentaux ne mettront que deux jours pour trouver une solution qui évite la guerre et dont l’efficacité, tant factuelle que symbolique, est garantie : il mettent en place un blocus aérien pour ravitailler la ville. Mais, désormais, la rupture entre les deux blocs, et par conséquent entre les deux Allemagnes, semble entérinée. Même si le blocus dure moins d’un an, Berlin-Ouest revêt son statut d’enclave pour plus de quarante ans.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Staline - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Blocus - Histoire de la Guerre froide
1976
24 juin
La réunification du Vietnam
Après le retrait des troupes américaines et la prise de Saigon par l'armée du Nord-Vietnam, le Vietnam est réunifié et la République socialiste proclamée. Le nouveau gouvernement engage le Sud-Vietnam dans une politique de nationalisation des entreprises et de collectivisation des terres, entraînant l'exode de milliers d'opposants qui s'enfuient par bateau : c'est le début des "boat people".
Voir aussi : Réunification - Boat-people - Histoire de l'Etat
1984
24 juin
Michael Jordan se présente à la draft
Avec des titres de champion et une médaille d’or en poche, Michael Jordan s’inscrit à la draft dans l’espoir de concrétiser sa carrière. Pourtant, il sera admis en troisième place par l’équipe des Chicago Bulls. Les responsables de ce choix ne se doutent pas qu’ils viennent d’engager celui qui deviendra le meilleur marqueur au monde.
Voir aussi : Michael Jordan - Draft - Histoire du Basket-ball
1995
24 juin
L'Afrique du Sud retrouve son honneur
Nelson Mandela arbore fièrement le maillot de son équipe qui fête son retour sur la scène du rugby international par une victoire. En effet, exclue des compétitions jusqu'en 1992 à cause de l'Appartheid, l'Afrique du Sud participe pour la première fois à la coupe du Monde et l'emporte sur la Nouvelle-Zélande en finale avec une équipe "mixte". Malmenée en demi-finale par l'équipe de France, elle commet un parcours sans faute et passe outre le phénomène Lomu, nouvelle star All Black.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Des récits de phénomènes aériens non identifiés existent depuis très longtemps. D'après certains auteurs , des représentations étranges visibles dans quelques grottes ornées, telles celle d'Altamira en Espagne ou celle de Cougnac en France, seraient des représentations d’ovnis. De même, des statuettes ou des peintures (comme les fresques du Tassili, en Algérie) ressembleraient étrangement à certaines représentations d'extraterrestres du XXe siècle, preuve, selon certains courants ufologiques, de l'ancienneté du phénomène.
Certaines de ces apparitions étranges peuvent avoir été des phénomènes astronomiques comme des comètes ou des météores brillants, ou des phénomènes optiques atmosphériques. L'analyse de ces faits passés est dénommée couramment rétro-ufologie. En voici quelques exemples :
Une description remontant au règne du pharaon Thoutmôsis III vers 1450 av. J.-C., fait état de multiples « cercles de feu plus brillants que le Soleil » d'environ 5 mètres d'envergure qui seraient apparus durant de nombreux jours. Ils ont finalement disparu après « être montés haut dans le ciel ».
L'auteur romain Julius Obsequens écrit, en 99 av. J.-C., « dans Tarquinia pendant le coucher du soleil, un objet rond, comme un globe, a pris son chemin dans le ciel d'ouest en est ».
À ces époques, il est surtout question de phénomènes occultes, chez des théoriciens comme Agrippa de Netessheim ou Paracelse. L'influence de la religion est réelle puisque les phénomènes célestes sont considérés comme des avertissements divins ou comme des expressions maléfiques dont sont responsables sorciers et sorcières.
Au Japon, dans la nuit du 24 septembre 1235, le général Yoritsume et son armée observent près de Kyoto des sphères de lumière non identifiées, aux mouvements erratiques. Ses conseillers lui disent « de ne pas s'inquiéter car c'était simplement le vent qui faisait osciller les étoiles »
Gravure sur bois par Hans Glaser (1561), Nuremberg. Le 4 avril 1561, l'Allemagne est parcourue par une multitude d'objets décrits comme étant engagés dans une bataille. On rapporte que de petits globes et disques sortaient de grands cylindres. Ces observations sont alors interprétées comme des prodiges surnaturels, des anges et autres présages religieux.
De nos jours, ces témoignages sont parfois interprétés comme étant l'équivalent ancien de rapports d'ovnis modernes. Pour les cas les plus souvent cités, une explication simple est fournie par les historiens de l'art. Ainsi :
les « cosmonautes » de la fresque du monastère de Detjani au Kosovo (1350) sont des représentations symboliques du Soleil et de la Lune comme on en trouve dans l'art byzantin religieux de cette époque ;
l'« ovni » du tableau de Mainardi (Madonna col Bambino e San Giovannino), qui traverse les cieux en pleine nativité, est en réalité la représentation symbolique de l'archange Gabriel ;
l'objet en forme de soucoupe volante sur le tableau de Paolo Uccello, la Thébaïde, est un chapeau du cardinal ;
la fameuse pièce de 1680 censée commémorer un passage d'ovni au-dessus du ciel de France, est en fait un jeton de jeu sur lequel est dessinée une roue de la fortune.
Gravure sur bois de Hans Glaser. Date de publication : 14 avril 1561. Date des événements : 4 avril 1561
Avant que les termes « soucoupe volante » et « ovni » ne soient inventés, il y a eu un certain nombre de rapports de phénomènes aériens étranges non identifiés. Ces rapports vont de la moitié du XIXe siècle à la fin des années 1940.
En juillet 1868, selon des investigateurs chiliens du phénomène (la CIO, Corporacion para la investigacion ovni), la toute première observation qui soit bien attestée aurait été faite dans la ville de Copiapo au Chili[9].
Le 25 janvier 1878, le journal quotidien de Denison (États-Unis) signale qu'un fermier local, John Martin, rapporte avoir vu un grand objet sombre circulaire ressemblant à un vol de ballon se déplaçant « à une vitesse merveilleuse ».
Le 17 novembre 1882, l'astronome E.W. Maunder, de l'observatoire royal de Greenwich, décrit dans un rapport « un visiteur céleste étrange » « en forme de disque » ou « fusiforme ». Quelques années plus tard, Maunder précise que cet objet ressemblait énormément au nouveau dirigeable Zeppelin. L'objet étrange est également vu par plusieurs autres astronomes européens.
Le 28 février 1904, trois membres de l'équipage d'un cargo d'approvisionnement de la marine américaine font une observation dont fait état leur lieutenant (Frank Schofield, qui deviendra plus tard le commandant en chef de la flotte du Pacifique), à environ 500 kilomètres à l'ouest de San Francisco. Schofield parle de trois objets circulaires et ovoïdes d'un rouge vif, volant dans une formation en échelon, qui s'approchent sous la couche de nuages, puis changent de direction et montent très haut au-dessus des nuages pour s'éloigner définitivement de la Terre, 2 ou 3 minutes plus tard. Le plus grand avait la taille apparente « d'environ six soleils ».
Sur les théâtres de guerre aériens européens et japonais, pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes alliés comme ceux de l'Axe font état de foo fighters (boules de lumière qui suivent les avions).
Le 25 février 1942, un aéronef non identifié est détecté au-dessus de Los Angeles en Californie. L'objet reste impavide dans le ciel malgré 20 minutes de feu soutenu de la part des batteries antiaériennes (DCA). L'incident devait par la suite prendre l'appellation de « bataille de Los Angeles ».
En 1946, on dénombre plus de 2000 rapports d'aéronefs non identifiés dans les pays scandinaves, mais aussi en France, au Portugal, en Italie et en Grèce : d'abord désignés sous le nom de « grêle russe », ils sont plus tard appelés « fusées fantômes » (en anglais ghost rockets) car l'on croit voir dans ces objets mystérieux des essais russes de fusées V1 ou V2 prises aux Allemands. Cette interprétation devait être par la suite réfutée mais le phénomène demeure inexpliqué. Plus de 200 apparitions, observées sur les radars, ont été considérées comme correspondant à « vrais objets physiques » par les militaires suédois. Une fraction importante du restant a été attribuée à une identification erronée de phénomènes naturels comme les météores.
Après la Seconde Guerre mondiale, le phénomène ovni touche le grand public à la suite du témoignage médiatisé d'un homme d'affaires américain, Kenneth Arnold, le 24 juin 1947. Ce dernier fait le récit du phénomène qu'il a observé alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington. Il rapporte avoir vu 9 objets soucoupiques très brillants et très rapides qu'il ne put identifier, volant du Mont Rainier vers le Mont Adams. Il estime leur longueur entre 12 et 15 mètres et leur vitesse à au moins 1800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau ». Arnold devait préciser plus tard que les ovnis qu'il avait vus ressemblaient à des soucoupes volantes (flying saucers) et à de grands disques plats (flat disks). Ce témoignage, s'il lui vaut d'être la risée des médias et du public, fait toutefois connaître le terme de « soucoupe volante ».
Cette affaire est rapidement suivie de milliers de témoignages, surtout aux États-Unis, mais aussi dans d'autres pays.
Un témoignage important est celui de l'équipage d'un vol de United Airlines qui rapporte que neuf objets en forme de disque ont escorté leur avion au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet. Ce témoignage reçoit une médiatisation plus importante et est considéré comme plus crédible que celui d'Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes.
Le 3 juillet 1947, se déroule ce qui devait devenir mondialement connu comme l'incident de Roswell. Ce jour-là, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce que l'armée a découvert une « soucoupe volante » écrasée près d'un ranch à Roswell, suscitant un fort intérêt chez les médias. L'observation de Kenneth Arnold avait eu lieu neuf jours plus tôt et avait eu un écho important dans la presse si bien que les soucoupes volantes étaient présentes dans tous les esprits, y compris chez les militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, dévoilant aux journalistes des débris provenant de l'objet retrouvé et confirmant la thèse du ballon-sonde. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, marquant la fin de la première grande vague d'ovnis aux États-Unis.
En 1978, le major Jesse Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d'une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un véhicule spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circule chez les amateurs d'ovnis et dans les revues d'ufologie. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites, ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirme que des autopsies d'extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le GAO (Government Accountability Office, organisation de surveillance appartenant au Congrès) demande à l'United States Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête est résumé en deux rapports. Le premier, publié en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret, appelé Projet Mogul. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, tout en précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué.
L'Altocumulus lenticularis, nuage immobile formé par des flux ondulatoires, peut entraîner des méprises.
Suite çi dessous
http://fr.wikipedia.org/wiki/Objet_vola ... tifi%C3%A9
Certaines de ces apparitions étranges peuvent avoir été des phénomènes astronomiques comme des comètes ou des météores brillants, ou des phénomènes optiques atmosphériques. L'analyse de ces faits passés est dénommée couramment rétro-ufologie. En voici quelques exemples :
Une description remontant au règne du pharaon Thoutmôsis III vers 1450 av. J.-C., fait état de multiples « cercles de feu plus brillants que le Soleil » d'environ 5 mètres d'envergure qui seraient apparus durant de nombreux jours. Ils ont finalement disparu après « être montés haut dans le ciel ».
L'auteur romain Julius Obsequens écrit, en 99 av. J.-C., « dans Tarquinia pendant le coucher du soleil, un objet rond, comme un globe, a pris son chemin dans le ciel d'ouest en est ».
À ces époques, il est surtout question de phénomènes occultes, chez des théoriciens comme Agrippa de Netessheim ou Paracelse. L'influence de la religion est réelle puisque les phénomènes célestes sont considérés comme des avertissements divins ou comme des expressions maléfiques dont sont responsables sorciers et sorcières.
Au Japon, dans la nuit du 24 septembre 1235, le général Yoritsume et son armée observent près de Kyoto des sphères de lumière non identifiées, aux mouvements erratiques. Ses conseillers lui disent « de ne pas s'inquiéter car c'était simplement le vent qui faisait osciller les étoiles »
Gravure sur bois par Hans Glaser (1561), Nuremberg. Le 4 avril 1561, l'Allemagne est parcourue par une multitude d'objets décrits comme étant engagés dans une bataille. On rapporte que de petits globes et disques sortaient de grands cylindres. Ces observations sont alors interprétées comme des prodiges surnaturels, des anges et autres présages religieux.
De nos jours, ces témoignages sont parfois interprétés comme étant l'équivalent ancien de rapports d'ovnis modernes. Pour les cas les plus souvent cités, une explication simple est fournie par les historiens de l'art. Ainsi :
les « cosmonautes » de la fresque du monastère de Detjani au Kosovo (1350) sont des représentations symboliques du Soleil et de la Lune comme on en trouve dans l'art byzantin religieux de cette époque ;
l'« ovni » du tableau de Mainardi (Madonna col Bambino e San Giovannino), qui traverse les cieux en pleine nativité, est en réalité la représentation symbolique de l'archange Gabriel ;
l'objet en forme de soucoupe volante sur le tableau de Paolo Uccello, la Thébaïde, est un chapeau du cardinal ;
la fameuse pièce de 1680 censée commémorer un passage d'ovni au-dessus du ciel de France, est en fait un jeton de jeu sur lequel est dessinée une roue de la fortune.
Gravure sur bois de Hans Glaser. Date de publication : 14 avril 1561. Date des événements : 4 avril 1561
Avant que les termes « soucoupe volante » et « ovni » ne soient inventés, il y a eu un certain nombre de rapports de phénomènes aériens étranges non identifiés. Ces rapports vont de la moitié du XIXe siècle à la fin des années 1940.
En juillet 1868, selon des investigateurs chiliens du phénomène (la CIO, Corporacion para la investigacion ovni), la toute première observation qui soit bien attestée aurait été faite dans la ville de Copiapo au Chili[9].
Le 25 janvier 1878, le journal quotidien de Denison (États-Unis) signale qu'un fermier local, John Martin, rapporte avoir vu un grand objet sombre circulaire ressemblant à un vol de ballon se déplaçant « à une vitesse merveilleuse ».
Le 17 novembre 1882, l'astronome E.W. Maunder, de l'observatoire royal de Greenwich, décrit dans un rapport « un visiteur céleste étrange » « en forme de disque » ou « fusiforme ». Quelques années plus tard, Maunder précise que cet objet ressemblait énormément au nouveau dirigeable Zeppelin. L'objet étrange est également vu par plusieurs autres astronomes européens.
Le 28 février 1904, trois membres de l'équipage d'un cargo d'approvisionnement de la marine américaine font une observation dont fait état leur lieutenant (Frank Schofield, qui deviendra plus tard le commandant en chef de la flotte du Pacifique), à environ 500 kilomètres à l'ouest de San Francisco. Schofield parle de trois objets circulaires et ovoïdes d'un rouge vif, volant dans une formation en échelon, qui s'approchent sous la couche de nuages, puis changent de direction et montent très haut au-dessus des nuages pour s'éloigner définitivement de la Terre, 2 ou 3 minutes plus tard. Le plus grand avait la taille apparente « d'environ six soleils ».
Sur les théâtres de guerre aériens européens et japonais, pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes alliés comme ceux de l'Axe font état de foo fighters (boules de lumière qui suivent les avions).
Le 25 février 1942, un aéronef non identifié est détecté au-dessus de Los Angeles en Californie. L'objet reste impavide dans le ciel malgré 20 minutes de feu soutenu de la part des batteries antiaériennes (DCA). L'incident devait par la suite prendre l'appellation de « bataille de Los Angeles ».
En 1946, on dénombre plus de 2000 rapports d'aéronefs non identifiés dans les pays scandinaves, mais aussi en France, au Portugal, en Italie et en Grèce : d'abord désignés sous le nom de « grêle russe », ils sont plus tard appelés « fusées fantômes » (en anglais ghost rockets) car l'on croit voir dans ces objets mystérieux des essais russes de fusées V1 ou V2 prises aux Allemands. Cette interprétation devait être par la suite réfutée mais le phénomène demeure inexpliqué. Plus de 200 apparitions, observées sur les radars, ont été considérées comme correspondant à « vrais objets physiques » par les militaires suédois. Une fraction importante du restant a été attribuée à une identification erronée de phénomènes naturels comme les météores.
Après la Seconde Guerre mondiale, le phénomène ovni touche le grand public à la suite du témoignage médiatisé d'un homme d'affaires américain, Kenneth Arnold, le 24 juin 1947. Ce dernier fait le récit du phénomène qu'il a observé alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington. Il rapporte avoir vu 9 objets soucoupiques très brillants et très rapides qu'il ne put identifier, volant du Mont Rainier vers le Mont Adams. Il estime leur longueur entre 12 et 15 mètres et leur vitesse à au moins 1800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau ». Arnold devait préciser plus tard que les ovnis qu'il avait vus ressemblaient à des soucoupes volantes (flying saucers) et à de grands disques plats (flat disks). Ce témoignage, s'il lui vaut d'être la risée des médias et du public, fait toutefois connaître le terme de « soucoupe volante ».
Cette affaire est rapidement suivie de milliers de témoignages, surtout aux États-Unis, mais aussi dans d'autres pays.
Un témoignage important est celui de l'équipage d'un vol de United Airlines qui rapporte que neuf objets en forme de disque ont escorté leur avion au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet. Ce témoignage reçoit une médiatisation plus importante et est considéré comme plus crédible que celui d'Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes.
Le 3 juillet 1947, se déroule ce qui devait devenir mondialement connu comme l'incident de Roswell. Ce jour-là, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce que l'armée a découvert une « soucoupe volante » écrasée près d'un ranch à Roswell, suscitant un fort intérêt chez les médias. L'observation de Kenneth Arnold avait eu lieu neuf jours plus tôt et avait eu un écho important dans la presse si bien que les soucoupes volantes étaient présentes dans tous les esprits, y compris chez les militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, dévoilant aux journalistes des débris provenant de l'objet retrouvé et confirmant la thèse du ballon-sonde. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, marquant la fin de la première grande vague d'ovnis aux États-Unis.
En 1978, le major Jesse Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d'une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un véhicule spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circule chez les amateurs d'ovnis et dans les revues d'ufologie. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites, ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirme que des autopsies d'extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le GAO (Government Accountability Office, organisation de surveillance appartenant au Congrès) demande à l'United States Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête est résumé en deux rapports. Le premier, publié en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret, appelé Projet Mogul. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, tout en précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué.
L'Altocumulus lenticularis, nuage immobile formé par des flux ondulatoires, peut entraîner des méprises.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1218
25 juin
Simon de Montfort tué par une pierre
Toulouse se révolte contre Simon de Montfort et le pousse hors des murs. Ce dernier entreprend alors le siège de la ville pour soumettre les habitants révoltés. C’est alors qu’une lourde pierre s’abat sur sa tempe et le tue sur le coup. Son armée de croisés se disperse aussitôt. Son fils, Amaury, reprend le combat mais sera écrasé par Raymond VII, successeur de Raymond VI, qui récupérera ses terres.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de Toulouse - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté
1542
25 juin
Hernando de Soto meurt au bord du Mississipi
Le conquistador Hernando de Soto est emporté par la fièvre sur les rives du Mississipi. Ses hommes décident de jeter son corps dans les eaux, afin d’éviter que les Indiens ne le dépouillent. Trois ans plus tôt, de Soto avait débarqué en Floride, accompagné de son équipage. Il se lança alors à la recherche d’or et de trésors, se heurta aux tribus indiennes et découvrit, en 1541, le fleuve qui deviendra son tombeau.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Histoire de la Floride - Histoire du Mississippi - Histoire des Explorations
1804
25 juin
Fin de la chouannerie
Georges Cadoudal, le chef de chouannerie, refuse la grâce de Napoléon et est guillotiné place de Grève à Paris, après avoir prononcé la devise des insurgés vendéens : "Mourons pour notre Dieu et notre Roi". Après s'être soumis aux républicains en 1796, il tenta de nouveaux soulèvements royalistes à partir de 1800. Ses descendants seront anoblis par Louis XVIII.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Histoire des Chouans - Histoire de l'Empire
1862
25 juin
Début de la bataille des sept jours aux Etats-Unis
Commandées par le général McCellan, l’armée nordiste du Potomac se rapproche de plus en plus de Richmond, capitale des États confédérés d’Amérique. Avec à leur tête le général Robert Lee, les forces sudistes ne tardent pas à intervenir. Durant sept jours, les batailles se succèdent et la détermination sudiste ne semble pas faiblir. Lee parviendra finalement à repousser son adversaire. Sans se conclure par une véritable victoire sudiste, la bataille ne fait qu’éloigner les troupes ennemies. Les pertes humaines sont considérables et la guerre de Sécession est encore loin d’être close.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Armée du Potomac - Histoire de Richmond - Histoire des Guerres
1876
25 juin
La bataille de la Little Bighorn
Le général américain George Armstrong Custer, en route pour détruire un nouveau camp indien, tombe dans une embuscade tendue par 2 500 guerriers sioux aux ordres de Sitting Bull. Les 285 hommes du détachement de cavalerie sont tués près de la rivière de Little Bighorn, dans le Montana. Cela n'empêchera pas les Blancs, avides d'or, de continuer à envahir le territoire indien. Les guerres indiennes s'achèveront avec la défaite des Apaches de Geronimo, dix ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1947
25 juin
Le retour du Tour
Après une interruption de huit ans à cause de la Seconde Guerre mondiale, le Tour de France est à nouveau lancé. Sous la direction de Jacques Goddet, le journal "l’Auto" est devenu "l’Equipe" et organise la course sur des routes en piteux état. Ce sera Jean Robic qui terminera premier du classement.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - L'Auto - Histoire de L'Equipe - Histoire du Cyclisme
1950
25 juin
Le début de la guerre de Corée
Les Coréens du Nord franchissent la ligne de démarcation du 38ème parallèle qui sépare leur Etat, régime communiste, de la Corée du Sud, régime pro-occidental. Le président américain Harry Truman convoque le Conseil de sécurité de l'ONU, profitant de l’absence de l’URSS. Il envoie ses troupes, sous les ordres du général Douglas McArthur pour soutenir la Corée du Sud. La Corée du Nord, quant à elle, reçoit l'appui officieux de la Chine. L'armistice sera signé trois ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - Histoire des Guerres
1967
25 juin
Les Beatles: "All You Need Is Love"
All You Need Is Love est diffusée à la télévision en direct dans 26 pays, via le satellite. Pour illustrer la première émission diffusée en mondovision, "Our World", la British Broadcasting Corporation (BBC) a en effet commandé aux Beatles une chanson simple dont le refrain puisse être repris par le monde entier. La chanson composée par John Lennon qui commence par "La Marseillaise" sera l'hymne à l'amour de l'été 67.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll
1982
25 juin
L'Allemagne et l'Autriche jouent à la passe à dix
Dernier match de poule du premier tour pour le groupe B lors de la Coupe du monde 1982, l’Autriche et l’Allemagne de l’Ouest s’affrontent pour une place au second tour. Ou tout du moins, elles devraient s’affronter. Mais pour les deux équipes, le calcul est simple : si l’Allemagne gagne 1-0, elle est qualifiée au détriment de l’Algérie. Quant à l’Autriche, ce score lui assure également une place au deuxième tour. Certes, il serait injuste de s’arranger pour éliminer l’Algérie qui a battu la RFA quelques jours plus tôt, mais ce serait tellement plus simple. L’Allemagne inscrit rapidement un but puis… plus rien. Les joueurs se passent le ballon. L’arrangement n’est certes pas officiel mais flagrant. La FIFA décidera de ne plus permettre de tels comportements : dorénavant, les derniers matchs de poule seront joués simultanément.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de la RFA - Histoire du Football
1991
25 juin
La Slovénie et la Croatie font sécession
En Croatie, le Parlement de Zagreb proclame l'indépendance, tandis qu'en Slovénie, c'est le président Milan Kucan qui déclare en pleurant l'indépendance de son pays. La république de Yougoslavie, proclamée en 1945, ne cesse de se désagréger depuis la mort de Tito en 1980. Le gouvernement fédéral yougoslave enverra aussitôt ses troupes en Croatie : c'est le début d'une guerre qui durera six mois. Les deux Etats seront reconnus par la communauté internationale en janvier 1992.
Voir aussi : Guerre de Yougoslavie - Slovénie - Histoire des Guerres
1997
25 juin
Accident sur la station Mir
La station spatiale Mir ("paix" en russe), dont l'élément central a été lancé en février 1986, entre en collision avec le vaisseau d'approvisionnement Progress. Les trois astronautes, deux Russes et un Américain, parviendront à réparer la fuite et rétablir l'électricité. Face aux nombreux déboires que connaît la station et aux coûts élevés de son entretien, les Russes décideront de la détruire en mars 2001.
Voir aussi : Accident - Station - Histoire de Mir - Histoire de l'Espace
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 juin
Simon de Montfort tué par une pierre
Toulouse se révolte contre Simon de Montfort et le pousse hors des murs. Ce dernier entreprend alors le siège de la ville pour soumettre les habitants révoltés. C’est alors qu’une lourde pierre s’abat sur sa tempe et le tue sur le coup. Son armée de croisés se disperse aussitôt. Son fils, Amaury, reprend le combat mais sera écrasé par Raymond VII, successeur de Raymond VI, qui récupérera ses terres.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de Toulouse - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté
1542
25 juin
Hernando de Soto meurt au bord du Mississipi
Le conquistador Hernando de Soto est emporté par la fièvre sur les rives du Mississipi. Ses hommes décident de jeter son corps dans les eaux, afin d’éviter que les Indiens ne le dépouillent. Trois ans plus tôt, de Soto avait débarqué en Floride, accompagné de son équipage. Il se lança alors à la recherche d’or et de trésors, se heurta aux tribus indiennes et découvrit, en 1541, le fleuve qui deviendra son tombeau.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Histoire de la Floride - Histoire du Mississippi - Histoire des Explorations
1804
25 juin
Fin de la chouannerie
Georges Cadoudal, le chef de chouannerie, refuse la grâce de Napoléon et est guillotiné place de Grève à Paris, après avoir prononcé la devise des insurgés vendéens : "Mourons pour notre Dieu et notre Roi". Après s'être soumis aux républicains en 1796, il tenta de nouveaux soulèvements royalistes à partir de 1800. Ses descendants seront anoblis par Louis XVIII.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Histoire des Chouans - Histoire de l'Empire
1862
25 juin
Début de la bataille des sept jours aux Etats-Unis
Commandées par le général McCellan, l’armée nordiste du Potomac se rapproche de plus en plus de Richmond, capitale des États confédérés d’Amérique. Avec à leur tête le général Robert Lee, les forces sudistes ne tardent pas à intervenir. Durant sept jours, les batailles se succèdent et la détermination sudiste ne semble pas faiblir. Lee parviendra finalement à repousser son adversaire. Sans se conclure par une véritable victoire sudiste, la bataille ne fait qu’éloigner les troupes ennemies. Les pertes humaines sont considérables et la guerre de Sécession est encore loin d’être close.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Armée du Potomac - Histoire de Richmond - Histoire des Guerres
1876
25 juin
La bataille de la Little Bighorn
Le général américain George Armstrong Custer, en route pour détruire un nouveau camp indien, tombe dans une embuscade tendue par 2 500 guerriers sioux aux ordres de Sitting Bull. Les 285 hommes du détachement de cavalerie sont tués près de la rivière de Little Bighorn, dans le Montana. Cela n'empêchera pas les Blancs, avides d'or, de continuer à envahir le territoire indien. Les guerres indiennes s'achèveront avec la défaite des Apaches de Geronimo, dix ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1947
25 juin
Le retour du Tour
Après une interruption de huit ans à cause de la Seconde Guerre mondiale, le Tour de France est à nouveau lancé. Sous la direction de Jacques Goddet, le journal "l’Auto" est devenu "l’Equipe" et organise la course sur des routes en piteux état. Ce sera Jean Robic qui terminera premier du classement.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - L'Auto - Histoire de L'Equipe - Histoire du Cyclisme
1950
25 juin
Le début de la guerre de Corée
Les Coréens du Nord franchissent la ligne de démarcation du 38ème parallèle qui sépare leur Etat, régime communiste, de la Corée du Sud, régime pro-occidental. Le président américain Harry Truman convoque le Conseil de sécurité de l'ONU, profitant de l’absence de l’URSS. Il envoie ses troupes, sous les ordres du général Douglas McArthur pour soutenir la Corée du Sud. La Corée du Nord, quant à elle, reçoit l'appui officieux de la Chine. L'armistice sera signé trois ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - Histoire des Guerres
1967
25 juin
Les Beatles: "All You Need Is Love"
All You Need Is Love est diffusée à la télévision en direct dans 26 pays, via le satellite. Pour illustrer la première émission diffusée en mondovision, "Our World", la British Broadcasting Corporation (BBC) a en effet commandé aux Beatles une chanson simple dont le refrain puisse être repris par le monde entier. La chanson composée par John Lennon qui commence par "La Marseillaise" sera l'hymne à l'amour de l'été 67.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll
1982
25 juin
L'Allemagne et l'Autriche jouent à la passe à dix
Dernier match de poule du premier tour pour le groupe B lors de la Coupe du monde 1982, l’Autriche et l’Allemagne de l’Ouest s’affrontent pour une place au second tour. Ou tout du moins, elles devraient s’affronter. Mais pour les deux équipes, le calcul est simple : si l’Allemagne gagne 1-0, elle est qualifiée au détriment de l’Algérie. Quant à l’Autriche, ce score lui assure également une place au deuxième tour. Certes, il serait injuste de s’arranger pour éliminer l’Algérie qui a battu la RFA quelques jours plus tôt, mais ce serait tellement plus simple. L’Allemagne inscrit rapidement un but puis… plus rien. Les joueurs se passent le ballon. L’arrangement n’est certes pas officiel mais flagrant. La FIFA décidera de ne plus permettre de tels comportements : dorénavant, les derniers matchs de poule seront joués simultanément.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de la RFA - Histoire du Football
1991
25 juin
La Slovénie et la Croatie font sécession
En Croatie, le Parlement de Zagreb proclame l'indépendance, tandis qu'en Slovénie, c'est le président Milan Kucan qui déclare en pleurant l'indépendance de son pays. La république de Yougoslavie, proclamée en 1945, ne cesse de se désagréger depuis la mort de Tito en 1980. Le gouvernement fédéral yougoslave enverra aussitôt ses troupes en Croatie : c'est le début d'une guerre qui durera six mois. Les deux Etats seront reconnus par la communauté internationale en janvier 1992.
Voir aussi : Guerre de Yougoslavie - Slovénie - Histoire des Guerres
1997
25 juin
Accident sur la station Mir
La station spatiale Mir ("paix" en russe), dont l'élément central a été lancé en février 1986, entre en collision avec le vaisseau d'approvisionnement Progress. Les trois astronautes, deux Russes et un Américain, parviendront à réparer la fuite et rétablir l'électricité. Face aux nombreux déboires que connaît la station et aux coûts élevés de son entretien, les Russes décideront de la détruire en mars 2001.
Voir aussi : Accident - Station - Histoire de Mir - Histoire de l'Espace
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Little Big Horn (ou Little Bighorn c'est-à-dire du « petit mouflon », surnommée en anglais Custer's Last Stand : « l'ultime résistance de Custer », et en sioux la bataille de la Greasy Grass) s'est déroulée le 25 juin 1876 à proximité de la rivière Little Bighorn (affluent du Bighorn, un affluent du Yellowstone), dans le Montana. Elle oppose les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l'US Army du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux rassemblés sous l'influence de Sitting Bull. Le commandement des attaques au 25 juin est confié et mené par Crazy Horse, le chef Sioux Gall et le chef cheyenne Lame White Man.
Lieutenant-colonel (breveté major-général) George A. Custer
En 1874, George Armstrong Custer conduit une expédition d’exploration dans les terres sacrées des Black Hills (Montana/Dakota), dans la réserve des Sioux Lakotas et y découvre des gisements aurifères. Les autorités tentent d’abord d’endiguer la vague des chercheurs d’or, avant de chercher à acheter les Black Hills aux Sioux. En septembre 1875, les négociations avec les Sioux échouent. En novembre, le général Terry lance un ultimatum au 31 décembre pour les chasser de leur territoire, par la force si nécessaire. Au printemps 1876, plusieurs colonnes convergent vers les Amérindiens.
Sans connaissance de l'échec du général Crook à la bataille de la Rosebud le 17 juin, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire en 1865 - brevet general) conduit l'attaque d'un camp d'Amérindiens sioux et cheyennes d'environ 6 000 personnes (dont 1 500 guerriers). Les tribus amérindiennes sont menés par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse.
Custer divise ses forces afin d'attaquer de plusieurs côtés à la fois : le commandant Major Marcus Reno avec les 170 hommes des 3 compagnie A,G et M, le capitaine Frederick Benteen avec 125 autres des trois compagnies D,H et K, Custer avec l'effectif de 216 hommes des cinq compagnies E, F, C, I et L. À l'arrière le train avec les munitions, le capitaine McDougall dispose des 101 hommes de la compagnie B.
Son plan (d'après le clairon Martini) : encercler le camp indien en l'attaquant depuis le sud (Reno), le centre (Benteen) et le nord (Custer lui-même). Le train de munitions devant progresser indépendamment.
La bataille commence alors que les compagnies de Reno descendent dans la petite vallée et prennent une formation en ligne dite de skirmish line. Les Amérindiens sont pris par surprise, mais se portent à la rencontre de Reno qui les attaque dans le val. Pendant ce temps, Custer longe les collines pour prendre le village sur son flanc. Les deux forces n'ont alors plus aucun contact visuel. Vers 15h50, le major Reno a le flanc gauche exposé et commence à se faire déborder sur l'arrière. Il ordonne donc à ses cavaliers de se remettre en selle et de se retirer dans le sous-bois afin de consolider son flanc droit. Par contre, les arbres empêchent les cavaliers de se positionner de manière ordonnée. Les guerriers chargent alors les cavaliers en désordre à travers le bois. Reno est submergé, il panique en ordonnant à ses hommes de monter à cheval, de mettre pied à terre puis de remonter. La confusion s'installe et il donne alors l'ordre de la retraite en se dirigeant vers le haut de la colline. Ses hommes tentent de le suivre mais Reno n'a laissé aucune force de couverture ou arrière-garde afin de couvrir sa retraite précipitée. Ceci provoque une déroute et 40 soldats sont tués et 13 blessés par les Amérindiens, menés par les chefs Two Moon, Crazy Horse et Crow King.
Chaman sioux hunkpapa Sitting Bull. - Rain In The Face, chef sioux hunkpapa.
16h10: Custer atteint une butte près du village. Il a besoin de reconnaître le terrain et trouver un gué pour assurer la future offensive du capitaine Benteen, au centre. Il envoie d'ailleurs un messager ordonnant à Benteen de le rejoindre rapidement et d'apporter avec lui des caisses de munitions transportables par les cavaliers ( « bring packs »). Le train de mulet avance toujours indépendamment dans le dispositif.
16h20: Custer a divisé son bataillon en deux ailes : l'aile gauche, sous son commandement, comprend les compagnies E et F, qui devront aller reconnaître le gué au bas de Medicine Tail Coulee. L'aile droite, sous le commandement du capitaine Keogh, doit protéger la manœuvre en engageant une bande d'Amérindiens montés revenus d'une partie de chasse et visibles au nord-est de Medicine Tail Coulee. La reconnaissance faite, le régiment se regroupe au complet sur Calhoun Hill, au nord-ouest. Custer développe la suite de son plan : l'aile droite de Keogh se déploie sur la crête en ligne d'escarmouche, pendant que Custer et l'aile gauche reconnaissent un second gué (North Ford), toujours dans le but de lancer une attaque d'encerclement. Selon toutes vraisemblances, Custer croit Reno toujours engagé.
Pendant ce temps, le capitaine Benteen fait sa jonction avec le major Reno sur une colline qui porte aujourd'hui le nom de Reno-Benteen Battlefield. Indigné de l’inaction de Reno, le capitaine Weir et ses hommes tenteront de se porter à la rencontre de Custer à 16h50. Ils resteront 45 minutes seuls sans soutien. Le major Reno et le capitaine Benteen les rejoindront enfin à 18 heures. Sans porter secours à Custer et ses hommes à ce moment sur le point d'être anéantis, ils feront retraite sur Reno Hill, de peur d'être repérés par les forces "indiennes".
17h30-18h20: Les "Indiens", sous le commandement du chef cheyenne Lame White Man, mènent l'offensive. L'aile gauche de Custer est brisée près de Deep Ravine où elle avait établi un périmètre de défense. Débordé sur son flanc, l'aile droite s'effondre à son tour à 17h50, après plus d'une heure de combat à 1 contre 5, sur un terrain défavorable à la cavalerie démontée. Le dernier carré de cavaliers américains succombe à 18h20 après des combats acharnés (cet épisode deviendra légendaire sous le nom de « Dernière résistance de Custer », Custer's Last Stand).
« Comanche », la monture du capitaine Keogh, « seul survivant du bataillon de Custer ».
À Little Big Horn, 263 hommes du 7e de cavalerie trouvent la mort, et 38 sont blessés. Les dernières recherches des historiens laissent penser que les pertes amérindiennes ont été très lourdes, allant de 190 morts et 200 blessés au total à 200 morts sur le champ de bataille, sans compter les morts par blessure . Globalement, la moitié de ses 647 hommes du 7e de cavalerie est hors de combat (tués/blessés) et les Amérindiens ont perdu environ un tiers de leurs 1 500 guerriers disponibles.
Durant cette bataille, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer ainsi que le chef Cheyenne Lame White Man trouvèrent la mort.
Cette bataille eut un grand retentissement
Général en chef de l'armée américaine (1895-1903) Nelson A. Miles : « Plus j'étudie les mouvements ici [à Little Big Horn] et plus j'ai de l'admiration pour Custer. »
Soldat William Taylor, 7e de cavalerie, vétéran de la bataille : « [Le major] Reno a prouvé son incompétence et [le capitaine] Benteen a montré son indifférence. Je n'utiliserais pas les mots plus laids auxquels j'ai si souvent pensé. Tous deux ont abandonné Custer et il a dû se battre tout seul. »
Chef sioux White Bull : « Ce fut un combat dur, très dur. »
Chef sioux Gall : «les deux camps se sont bravement battus. »
Chef sioux Sitting Bull : « Il y avait tant de doutes sur l'issue de la bataille que j'ai ordonné aux squaws de démonter les tipis et de se préparer à s'en aller. »
Chef sioux Sitting Bull : « Custer était un chef brave. Les Indiens l'ont respecté et ne l'ont pas scalpé. Je répondrai pour les morts de mon peuple. Les miens ont dit que j'avais raison. Laissons les Visages-Pâles faire de même de leur côté. »
Historien Gregory F. Michno (1997) : « Les survivants de Reno et Benteen ont eu beau jeu de perpétuer l’idée que le dernier combat de Custer était court. Ce n’était pas dans l'intérêt de l’armée ou dans ceux des officiers de carrière de dire qu’ils avaient traîné pendant deux heures, alors que Custer se battait à mort. »
La défaite de Custer est entourée de controverse et divise la communauté des historiens.
Plusieurs officiers (dont le chef suprême de l'armée américaine en personne, le général Miles) et civils s'indigneront du comportement de Benteen et de Reno qui n’ont pas porté assistance aux hommes de Custer. Devant une commission d’enquête en 1879, ces derniers affirmèrent qu’il aurait été suicidaire de tenter de rejoindre les 5 compagnies de Custer, un jugement aujourd'hui controversé, notamment à cause du nombre de parjures recensés durant leurs auditions (parjures admis par le responsable de la commission lui-même). Certains historiens, ainsi que la dernière étude de David Cornut parue en France en 2006, accusent, preuves à l'appui, Reno et Benteen d'avoir délibérément abandonné Custer et les considèrent coupables de trahison militaire.
Ces accusations contre Reno ne sont pas partagées par E. A. Brininstool par exemple. Pour certains, Reno était déjà en état de choc dès les combats conduits dans le sous-bois le rendant ainsi non-opérationnel en zone de combat.
D’autres auteurs enfin rejettent la responsabilité du désastre sur Custer (un jugement très controversé, qui fait couler beaucoup d'encre).
Pour l'historien du champ de bataille de Little Big Horn, Michael Donahue, Custer « était sur le point de remporter une victoire remarquable ».
Little Big Horn occupe une grande place dans la culture américaine. On estime qu'en moyenne, un millier de livres consacrés à l'engagement et/ou ses acteurs sortent chaque année aux États-Unis. Le théâtre, le cinéma et les médias papier ont contribué à la célébrité mondiale de Custer, de Sitting Bull et de « la dernière bataille ».
Pour les films les plus connus, on peut citer La Charge fantastique, avec Errol Flynn, Custer, l'homme de l'Ouest, avec Robert Shaw, Fort Apache, une métaphore de Little Big Horn avec John Wayne et Henry Fonda ou encore Little Big Man avec Dustin Hoffman.
La bataille a aussi servi de référence dans des films comme Le Dernier Samouraï, avec Tom Cruise, Nous étions soldats, avec Mel Gibson, Windtalkers, avec Nicolas Cage, La nuit au musée et La nuit au musée 2, avec Ben Stiller ou encore Benjamin Gates et le livre des secrets avec Nicolas Cage. On retrouve cette référence à la télévision dans Docteur Quinn, femme médecin, Over There, Into the West ou encore Deadwood. On retrouve le général Custer dans plus de 600 films, sans compter les hommages (300 avec Gerard Butler, dont les scènes de batailles s'inspirent des classiques sur Little Big Horn).
Pour mesurer l'impact de Little Big Horn et du général Custer dans l'inconscient américain, il faut savoir que George Armstrong Custer est la personnalité américaine sur laquelle le plus de livres ont été publiés à ce jour, devant le président Abraham Lincoln, et que l'on dit fréquemment qu'il a acquis avec Little Big Horn une sorte d'immortalité, faisant de lui un symbole américain (la notion de « se lever et se battre », to stand and fight, reste liée à Custer). L'engagement du 25 juin 1876 est également la seconde bataille américaine la plus étudiée après celle de Gettysburg.
Bien que la bataille soit généralement appelée Little Big Horn, la plupart des Américains ne la connaît que sous le nom de Dernière résistance de Custer (Custer's Last Stand). Jusqu'en 1991, le champ de bataille lui-même était appelé « champ de bataille de Custer ». En 2003, un monument en honneur des guerriers indiens a été inauguré par un descendant indirect de Custer (Ken Custer) et le descendant de Sitting Bull (Ernie LaPointe) et d'autres chefs de Little Big Horn.
Lieutenant-colonel (breveté major-général) George A. Custer
En 1874, George Armstrong Custer conduit une expédition d’exploration dans les terres sacrées des Black Hills (Montana/Dakota), dans la réserve des Sioux Lakotas et y découvre des gisements aurifères. Les autorités tentent d’abord d’endiguer la vague des chercheurs d’or, avant de chercher à acheter les Black Hills aux Sioux. En septembre 1875, les négociations avec les Sioux échouent. En novembre, le général Terry lance un ultimatum au 31 décembre pour les chasser de leur territoire, par la force si nécessaire. Au printemps 1876, plusieurs colonnes convergent vers les Amérindiens.
Sans connaissance de l'échec du général Crook à la bataille de la Rosebud le 17 juin, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire en 1865 - brevet general) conduit l'attaque d'un camp d'Amérindiens sioux et cheyennes d'environ 6 000 personnes (dont 1 500 guerriers). Les tribus amérindiennes sont menés par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse.
Custer divise ses forces afin d'attaquer de plusieurs côtés à la fois : le commandant Major Marcus Reno avec les 170 hommes des 3 compagnie A,G et M, le capitaine Frederick Benteen avec 125 autres des trois compagnies D,H et K, Custer avec l'effectif de 216 hommes des cinq compagnies E, F, C, I et L. À l'arrière le train avec les munitions, le capitaine McDougall dispose des 101 hommes de la compagnie B.
Son plan (d'après le clairon Martini) : encercler le camp indien en l'attaquant depuis le sud (Reno), le centre (Benteen) et le nord (Custer lui-même). Le train de munitions devant progresser indépendamment.
La bataille commence alors que les compagnies de Reno descendent dans la petite vallée et prennent une formation en ligne dite de skirmish line. Les Amérindiens sont pris par surprise, mais se portent à la rencontre de Reno qui les attaque dans le val. Pendant ce temps, Custer longe les collines pour prendre le village sur son flanc. Les deux forces n'ont alors plus aucun contact visuel. Vers 15h50, le major Reno a le flanc gauche exposé et commence à se faire déborder sur l'arrière. Il ordonne donc à ses cavaliers de se remettre en selle et de se retirer dans le sous-bois afin de consolider son flanc droit. Par contre, les arbres empêchent les cavaliers de se positionner de manière ordonnée. Les guerriers chargent alors les cavaliers en désordre à travers le bois. Reno est submergé, il panique en ordonnant à ses hommes de monter à cheval, de mettre pied à terre puis de remonter. La confusion s'installe et il donne alors l'ordre de la retraite en se dirigeant vers le haut de la colline. Ses hommes tentent de le suivre mais Reno n'a laissé aucune force de couverture ou arrière-garde afin de couvrir sa retraite précipitée. Ceci provoque une déroute et 40 soldats sont tués et 13 blessés par les Amérindiens, menés par les chefs Two Moon, Crazy Horse et Crow King.
Chaman sioux hunkpapa Sitting Bull. - Rain In The Face, chef sioux hunkpapa.
16h10: Custer atteint une butte près du village. Il a besoin de reconnaître le terrain et trouver un gué pour assurer la future offensive du capitaine Benteen, au centre. Il envoie d'ailleurs un messager ordonnant à Benteen de le rejoindre rapidement et d'apporter avec lui des caisses de munitions transportables par les cavaliers ( « bring packs »). Le train de mulet avance toujours indépendamment dans le dispositif.
16h20: Custer a divisé son bataillon en deux ailes : l'aile gauche, sous son commandement, comprend les compagnies E et F, qui devront aller reconnaître le gué au bas de Medicine Tail Coulee. L'aile droite, sous le commandement du capitaine Keogh, doit protéger la manœuvre en engageant une bande d'Amérindiens montés revenus d'une partie de chasse et visibles au nord-est de Medicine Tail Coulee. La reconnaissance faite, le régiment se regroupe au complet sur Calhoun Hill, au nord-ouest. Custer développe la suite de son plan : l'aile droite de Keogh se déploie sur la crête en ligne d'escarmouche, pendant que Custer et l'aile gauche reconnaissent un second gué (North Ford), toujours dans le but de lancer une attaque d'encerclement. Selon toutes vraisemblances, Custer croit Reno toujours engagé.
Pendant ce temps, le capitaine Benteen fait sa jonction avec le major Reno sur une colline qui porte aujourd'hui le nom de Reno-Benteen Battlefield. Indigné de l’inaction de Reno, le capitaine Weir et ses hommes tenteront de se porter à la rencontre de Custer à 16h50. Ils resteront 45 minutes seuls sans soutien. Le major Reno et le capitaine Benteen les rejoindront enfin à 18 heures. Sans porter secours à Custer et ses hommes à ce moment sur le point d'être anéantis, ils feront retraite sur Reno Hill, de peur d'être repérés par les forces "indiennes".
17h30-18h20: Les "Indiens", sous le commandement du chef cheyenne Lame White Man, mènent l'offensive. L'aile gauche de Custer est brisée près de Deep Ravine où elle avait établi un périmètre de défense. Débordé sur son flanc, l'aile droite s'effondre à son tour à 17h50, après plus d'une heure de combat à 1 contre 5, sur un terrain défavorable à la cavalerie démontée. Le dernier carré de cavaliers américains succombe à 18h20 après des combats acharnés (cet épisode deviendra légendaire sous le nom de « Dernière résistance de Custer », Custer's Last Stand).
« Comanche », la monture du capitaine Keogh, « seul survivant du bataillon de Custer ».
À Little Big Horn, 263 hommes du 7e de cavalerie trouvent la mort, et 38 sont blessés. Les dernières recherches des historiens laissent penser que les pertes amérindiennes ont été très lourdes, allant de 190 morts et 200 blessés au total à 200 morts sur le champ de bataille, sans compter les morts par blessure . Globalement, la moitié de ses 647 hommes du 7e de cavalerie est hors de combat (tués/blessés) et les Amérindiens ont perdu environ un tiers de leurs 1 500 guerriers disponibles.
Durant cette bataille, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer ainsi que le chef Cheyenne Lame White Man trouvèrent la mort.
Cette bataille eut un grand retentissement
Général en chef de l'armée américaine (1895-1903) Nelson A. Miles : « Plus j'étudie les mouvements ici [à Little Big Horn] et plus j'ai de l'admiration pour Custer. »
Soldat William Taylor, 7e de cavalerie, vétéran de la bataille : « [Le major] Reno a prouvé son incompétence et [le capitaine] Benteen a montré son indifférence. Je n'utiliserais pas les mots plus laids auxquels j'ai si souvent pensé. Tous deux ont abandonné Custer et il a dû se battre tout seul. »
Chef sioux White Bull : « Ce fut un combat dur, très dur. »
Chef sioux Gall : «les deux camps se sont bravement battus. »
Chef sioux Sitting Bull : « Il y avait tant de doutes sur l'issue de la bataille que j'ai ordonné aux squaws de démonter les tipis et de se préparer à s'en aller. »
Chef sioux Sitting Bull : « Custer était un chef brave. Les Indiens l'ont respecté et ne l'ont pas scalpé. Je répondrai pour les morts de mon peuple. Les miens ont dit que j'avais raison. Laissons les Visages-Pâles faire de même de leur côté. »
Historien Gregory F. Michno (1997) : « Les survivants de Reno et Benteen ont eu beau jeu de perpétuer l’idée que le dernier combat de Custer était court. Ce n’était pas dans l'intérêt de l’armée ou dans ceux des officiers de carrière de dire qu’ils avaient traîné pendant deux heures, alors que Custer se battait à mort. »
La défaite de Custer est entourée de controverse et divise la communauté des historiens.
Plusieurs officiers (dont le chef suprême de l'armée américaine en personne, le général Miles) et civils s'indigneront du comportement de Benteen et de Reno qui n’ont pas porté assistance aux hommes de Custer. Devant une commission d’enquête en 1879, ces derniers affirmèrent qu’il aurait été suicidaire de tenter de rejoindre les 5 compagnies de Custer, un jugement aujourd'hui controversé, notamment à cause du nombre de parjures recensés durant leurs auditions (parjures admis par le responsable de la commission lui-même). Certains historiens, ainsi que la dernière étude de David Cornut parue en France en 2006, accusent, preuves à l'appui, Reno et Benteen d'avoir délibérément abandonné Custer et les considèrent coupables de trahison militaire.
Ces accusations contre Reno ne sont pas partagées par E. A. Brininstool par exemple. Pour certains, Reno était déjà en état de choc dès les combats conduits dans le sous-bois le rendant ainsi non-opérationnel en zone de combat.
D’autres auteurs enfin rejettent la responsabilité du désastre sur Custer (un jugement très controversé, qui fait couler beaucoup d'encre).
Pour l'historien du champ de bataille de Little Big Horn, Michael Donahue, Custer « était sur le point de remporter une victoire remarquable ».
Little Big Horn occupe une grande place dans la culture américaine. On estime qu'en moyenne, un millier de livres consacrés à l'engagement et/ou ses acteurs sortent chaque année aux États-Unis. Le théâtre, le cinéma et les médias papier ont contribué à la célébrité mondiale de Custer, de Sitting Bull et de « la dernière bataille ».
Pour les films les plus connus, on peut citer La Charge fantastique, avec Errol Flynn, Custer, l'homme de l'Ouest, avec Robert Shaw, Fort Apache, une métaphore de Little Big Horn avec John Wayne et Henry Fonda ou encore Little Big Man avec Dustin Hoffman.
La bataille a aussi servi de référence dans des films comme Le Dernier Samouraï, avec Tom Cruise, Nous étions soldats, avec Mel Gibson, Windtalkers, avec Nicolas Cage, La nuit au musée et La nuit au musée 2, avec Ben Stiller ou encore Benjamin Gates et le livre des secrets avec Nicolas Cage. On retrouve cette référence à la télévision dans Docteur Quinn, femme médecin, Over There, Into the West ou encore Deadwood. On retrouve le général Custer dans plus de 600 films, sans compter les hommages (300 avec Gerard Butler, dont les scènes de batailles s'inspirent des classiques sur Little Big Horn).
Pour mesurer l'impact de Little Big Horn et du général Custer dans l'inconscient américain, il faut savoir que George Armstrong Custer est la personnalité américaine sur laquelle le plus de livres ont été publiés à ce jour, devant le président Abraham Lincoln, et que l'on dit fréquemment qu'il a acquis avec Little Big Horn une sorte d'immortalité, faisant de lui un symbole américain (la notion de « se lever et se battre », to stand and fight, reste liée à Custer). L'engagement du 25 juin 1876 est également la seconde bataille américaine la plus étudiée après celle de Gettysburg.
Bien que la bataille soit généralement appelée Little Big Horn, la plupart des Américains ne la connaît que sous le nom de Dernière résistance de Custer (Custer's Last Stand). Jusqu'en 1991, le champ de bataille lui-même était appelé « champ de bataille de Custer ». En 2003, un monument en honneur des guerriers indiens a été inauguré par un descendant indirect de Custer (Ken Custer) et le descendant de Sitting Bull (Ernie LaPointe) et d'autres chefs de Little Big Horn.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1541
26 juin
Pizarro assassiné
Le conquistador espagnol Francisco Pizarro est assassiné à Lima (Pérou), par les amis de son rival et ancien associé, Diego de Almagro, qu'il avait fait exécuter en 1538. Pizarro, après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, s'était embarqué en quête d'aventure. Il parvint à conquérir l'Empire inca, en éliminant Atahualpa. Sur les ruines de cet empire naîtront le Pérou, l'Equateur et la Bolivie.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire des Explorations
1794
26 juin
Victoire des Français à Fleurus
Les Français de l'armée du Nord, sous les ordres du général Jourdan remportent une victoire décisive sur les Autrichiens du prince de Saxe-Cobourg à Fleurus. La Belgique s'ouvre ainsi aux armées républicaines. Jourdan fera la jonction avec les armées de Pichegru à Bruxelles deux semaines plus tard. Cette victoire est l'aboutissement du travail de réorganisation de l'armée de Lazare Carnot, membre du Comité de salut public. Elle renforce alors la position du gouvernement.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Comité de Salut public - Histoire de Fleurus - Histoire de la Révolution
1918
26 juin
La Grosse Bertha bombarde Paris
Appelé la "Grosse Bertha", du nom de la fille de l'industriel Krupp, un canon de l'armée allemande fait des ravages à Paris. L'engin est capable de propulser des obus à près de 30 kilomètres d'altitude et plus de 100 kilomètres de distance.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bombardement - Histoire de la Première Guerre mondiale
1925
26 juin
La Ruée vers l'Or de Chaplin
The Gold Rush, comédie muette dont l'action se déroule en Alaska, connaît un succès critique et populaire immédiat. Son réalisateur et acteur, Charlie Chaplin, transformé en chercheur d'or, y affronte la misère, les ours et la cupidité des hommes. En 1958, un jury international sacrera l'œuvre comme le deuxième plus grand film de tous les temps, après "Le Cuirassé Potemkine" d'Eisenstein tourné la même année.
Voir aussi : Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1945
26 juin
Naissance des Nations Unis
Cinquante et un Etats réunis à San Francisco (Californie), signent la Charte des Nations Unis. L'Organisation des Nations Unis (ONU) a été constituée pour succéder à la Société des Nations (SDN) fondée en 1921. Elle vise à sauvegarder la paix et la sécurité internationale et à instituer entre les nations une coopération économique, sociale et culturelle. L'ONU, dont le siège est à New-York, commencera à exister officiellement le 24 octobre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de New York - Histoire de San Francisco - Histoire des Nations unies - Histoire de la Diplomatie
1959
26 juin
Inauguration de la voie maritime du Saint-Laurent
En plein développement économique, le Canada s’était lancé dans la construction de la voie maritime du Saint-Laurent en 1954. Une société avait alors été mise en place et chargée de la construction et de l’entretien d’une voie étendue entre Montréal et le lac Érié. Elle devait également s'occuper du canal Welland, qui permet d’éviter les chutes du Niagara. Les travaux terminés, le réseau maritime parsemé de sept écluses peut désormais accueillir les navires de taille. En effet, ces derniers ont la possibilité de parcourir un circuit allant de l’Océan Atlantique jusqu’aux Grands Lacs.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Histoire de Montréal - Histoire du Saint-Laurent - Histoire des Grands travaux
1960
26 juin
Madagascar indépendante
La République malgache, proclamée en 1958, accède à l'indépendance. L'île, située au sud-est de l'Afrique, d'une superficie plus grande que celle de la France, avait été annexée par les Français en 1896 et était devenue un territoire d'outre-mer (TOM) en 1946. En 1972, le président Philibert Tsiranana, débordé par des émeutes populaires, remettra le pouvoir aux militaires.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Décolonisation
1963
26 juin
Kennedy : "Ich bin ein Berliner"
En visite à Berlin-Ouest, John F. Kennedy déclare lors d’un discours sur la place Rudolph Wilde : "Ich bin ein Berliner" (je suis un Berlinois). Par cette phrase restée célèbre, Kennedy réitère son soutien et celui des Américains aux Allemands de l’Ouest.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - Histoire de la Politique
2005
26 juin
Iter à Cadarache
Après de longues négociations, c’est finalement le site français qui est retenu pour la construction du réacteur expérimental ITER. Créé en 1985 sous une impulsion de Gorbatchev, le projet regroupe l’Union Européenne, la Russie, le Japon, la Chine, les États-Unis et la Corée du sud. L’objectif est de créer de l’énergie non plus à partir de la fission nucléaire, mais à partir de la fusion. Très productive et peu polluante, cette technologie est souvent comparée au fonctionnement du soleil. Mais le projet est sans garantie de réussite et ne peut aboutir à une exploitation industrielle que dans plusieurs dizaines d’années. Il suscite pour cela de nombreuses critiques, chez les politiques comme chez les scientifiques.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Gorbatchev - Histoire de la Physique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
26 juin
Pizarro assassiné
Le conquistador espagnol Francisco Pizarro est assassiné à Lima (Pérou), par les amis de son rival et ancien associé, Diego de Almagro, qu'il avait fait exécuter en 1538. Pizarro, après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, s'était embarqué en quête d'aventure. Il parvint à conquérir l'Empire inca, en éliminant Atahualpa. Sur les ruines de cet empire naîtront le Pérou, l'Equateur et la Bolivie.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire des Explorations
1794
26 juin
Victoire des Français à Fleurus
Les Français de l'armée du Nord, sous les ordres du général Jourdan remportent une victoire décisive sur les Autrichiens du prince de Saxe-Cobourg à Fleurus. La Belgique s'ouvre ainsi aux armées républicaines. Jourdan fera la jonction avec les armées de Pichegru à Bruxelles deux semaines plus tard. Cette victoire est l'aboutissement du travail de réorganisation de l'armée de Lazare Carnot, membre du Comité de salut public. Elle renforce alors la position du gouvernement.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Comité de Salut public - Histoire de Fleurus - Histoire de la Révolution
1918
26 juin
La Grosse Bertha bombarde Paris
Appelé la "Grosse Bertha", du nom de la fille de l'industriel Krupp, un canon de l'armée allemande fait des ravages à Paris. L'engin est capable de propulser des obus à près de 30 kilomètres d'altitude et plus de 100 kilomètres de distance.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bombardement - Histoire de la Première Guerre mondiale
1925
26 juin
La Ruée vers l'Or de Chaplin
The Gold Rush, comédie muette dont l'action se déroule en Alaska, connaît un succès critique et populaire immédiat. Son réalisateur et acteur, Charlie Chaplin, transformé en chercheur d'or, y affronte la misère, les ours et la cupidité des hommes. En 1958, un jury international sacrera l'œuvre comme le deuxième plus grand film de tous les temps, après "Le Cuirassé Potemkine" d'Eisenstein tourné la même année.
Voir aussi : Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1945
26 juin
Naissance des Nations Unis
Cinquante et un Etats réunis à San Francisco (Californie), signent la Charte des Nations Unis. L'Organisation des Nations Unis (ONU) a été constituée pour succéder à la Société des Nations (SDN) fondée en 1921. Elle vise à sauvegarder la paix et la sécurité internationale et à instituer entre les nations une coopération économique, sociale et culturelle. L'ONU, dont le siège est à New-York, commencera à exister officiellement le 24 octobre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de New York - Histoire de San Francisco - Histoire des Nations unies - Histoire de la Diplomatie
1959
26 juin
Inauguration de la voie maritime du Saint-Laurent
En plein développement économique, le Canada s’était lancé dans la construction de la voie maritime du Saint-Laurent en 1954. Une société avait alors été mise en place et chargée de la construction et de l’entretien d’une voie étendue entre Montréal et le lac Érié. Elle devait également s'occuper du canal Welland, qui permet d’éviter les chutes du Niagara. Les travaux terminés, le réseau maritime parsemé de sept écluses peut désormais accueillir les navires de taille. En effet, ces derniers ont la possibilité de parcourir un circuit allant de l’Océan Atlantique jusqu’aux Grands Lacs.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Histoire de Montréal - Histoire du Saint-Laurent - Histoire des Grands travaux
1960
26 juin
Madagascar indépendante
La République malgache, proclamée en 1958, accède à l'indépendance. L'île, située au sud-est de l'Afrique, d'une superficie plus grande que celle de la France, avait été annexée par les Français en 1896 et était devenue un territoire d'outre-mer (TOM) en 1946. En 1972, le président Philibert Tsiranana, débordé par des émeutes populaires, remettra le pouvoir aux militaires.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Décolonisation
1963
26 juin
Kennedy : "Ich bin ein Berliner"
En visite à Berlin-Ouest, John F. Kennedy déclare lors d’un discours sur la place Rudolph Wilde : "Ich bin ein Berliner" (je suis un Berlinois). Par cette phrase restée célèbre, Kennedy réitère son soutien et celui des Américains aux Allemands de l’Ouest.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - Histoire de la Politique
2005
26 juin
Iter à Cadarache
Après de longues négociations, c’est finalement le site français qui est retenu pour la construction du réacteur expérimental ITER. Créé en 1985 sous une impulsion de Gorbatchev, le projet regroupe l’Union Européenne, la Russie, le Japon, la Chine, les États-Unis et la Corée du sud. L’objectif est de créer de l’énergie non plus à partir de la fission nucléaire, mais à partir de la fusion. Très productive et peu polluante, cette technologie est souvent comparée au fonctionnement du soleil. Mais le projet est sans garantie de réussite et ne peut aboutir à une exploitation industrielle que dans plusieurs dizaines d’années. Il suscite pour cela de nombreuses critiques, chez les politiques comme chez les scientifiques.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Gorbatchev - Histoire de la Physique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Grosse Bertha est la traduction française de Dicke Bertha, surnom d'une très grosse pièce d'artillerie de siège utilisée par l'armée allemande lors de la Première Guerre mondiale.
En France on a souvent désigné sous ce nom le mystérieux canon utilisé pour le bombardement de Paris en 1918 (Pariser Kanonen), mais il s'agit en fait d'un modèle bien différent (Ferngeschütz ou Kaiser-Wilhelm-Geschütz).
En 1908, l'état-major allemand chargea l'usine d'armements de Gustav Krupp von Bohlen und Halbach, située à Essen, d'élaborer une pièce d'artillerie capable de percer trois mètres de béton armé et de briser les tourelles en acier au nickel des fortifications françaises.
On confia la conception de l'arme au professeur Rausenberger et les calculs au capitaine Becker. Après avoir testé une grande variété d'obus, le meilleur compromis entre les performances balistiques et les capacités de pénétration fut obtenu avec un obus de 1 150 kg chargé de 144 kg d'explosifs. Toutefois, le canon correspondant — appelé Gamma-Gerät (appareil Gamma) — ne pouvait être transporté que par voie ferrée, ce qui limitait son champ de manœuvre.
À partir du Gamma-Gerät, très coûteux (1 million de marks de l'époque, et 3 000 marks par coup tiré), fut donc développé un obusier plus léger (de 42 tonnes) et plus mobile, le type M. Conformément à la tradition des usines Krupp, qui voulait que les machines fussent baptisées du nom d'un membre de la famille, le M 42 fut renommé Dicke Bertha (Grosse Bertha), en l'honneur de Bertha Krupp, la fille unique et héritière de Friedrich Krupp. Les artilleurs surnommèrent ce mortier Fleissige Bertha (Bertha l'assidue).
En août 1914, une seule batterie de deux pièces "M" était prête (batterie n°3 Erdmann), mais dix autres mortiers ont été construits par la suite.
Obusier de 420 mm type M "Grosse Bertha" en batterie
La Grosse Bertha (type M, soit la version légère) entra en service le 12 août 1914 face au fort de Pontisse, lors du siège de Liège. Le 15 août, le fort de Loncin fut bombardé par les Grosses Bertha qui provoquèrent l'explosion de la poudrière du fort (où il restait encore 12 tonnes de poudre). Le 16 août, les douze forts ceinturant la ville s'étaient rendus (seuls trois forts, Pontisse, Fléron et Loncin, sur les douze furent bombardés par les Grosses Bertha). Les "Bertha" (type M et gamma) dévastèrent les forteresses de Namur, Maubeuge et Anvers, ainsi que les défenses russes du Danube. Cependant, devant Verdun, notamment face au fort de Manonviller, les Bertha montrèrent leurs limites. Les forts de Verdun, modernisés peu avant la guerre, résistèrent aux Grosses Bertha non pas parce qu'ils étaient plus solides que les forts belges, mais par le fait qu'ils n'ont jamais été encerclés, permettant ainsi aux défenseurs d'évacuer les forts pendant les bombardements et d'y retourner lorsque l'orage était passé.
Si les dégâts causés aux forts impressionnèrent les alliés, la célébrité de la Grosse Bertha est venue de la confusion avec les canons longs qui bombardèrent Paris en 1918 et que les Allemands appelaient Ferngeschütz ou Pariser Kanonen : Rausenberger avait adapté des tubes de gros calibre destinés au croiseur Ersatz Freya, dont la construction avait été suspendue.
À la fin de la guerre, les Grosses Bertha furent détruites pour ne pas tomber entre les mains ennemies. Seul le canon affecté au champ de tir de Meppen fut conservé.
Rebaptisé Große Gilda (Grande Gilda), il reprit du service lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut utilisé en mai 1940 contre certains forts belges et contre l'ouvrage de Schoenenbourg (sur la Ligne Maginot en France), sans grands résultats car les ouvrages de la ligne Maginot étaient conçus pour y résister. Il fut de nouveau utilisé en 1942, lors du siège de Sébastopol et, deux ans plus tard, lors de l'insurrection de Varsovie. Cependant à cette époque, l'Allemagne avait développé d'autres canons encore plus puissants, les Karl et Gustav.
Nom officiel : Kurze-Marine-Kanone 14
Surnoms : Dicke Bertha (Grosse Bertha), Fleissige Bertha (Bertha l'assidue)
Type : mortier lourd
Calibre : 420 mm
Longueur du tube: 5 mètres
Portée de tir : 9 300 mètres
Poids d'un mortier mis en batterie: 42,6 tonnes (dont 13,4 pour le tube)
Poids d'un mortier en transport (5 chariots tractés par locomobiles à vapeur): 89 tonnes
Poids de l'obus : 800 kg (dont 100 à 140 kg de charges explosives)
Vitesse initiale du projectile : 333 m/s
Cadence maximale de tir: 10 coups par heure
Nombre d'exemplaires produits: 12
Obusier de 420 mm type Gamma en batterie
En France on a souvent désigné sous ce nom le mystérieux canon utilisé pour le bombardement de Paris en 1918 (Pariser Kanonen), mais il s'agit en fait d'un modèle bien différent (Ferngeschütz ou Kaiser-Wilhelm-Geschütz).
En 1908, l'état-major allemand chargea l'usine d'armements de Gustav Krupp von Bohlen und Halbach, située à Essen, d'élaborer une pièce d'artillerie capable de percer trois mètres de béton armé et de briser les tourelles en acier au nickel des fortifications françaises.
On confia la conception de l'arme au professeur Rausenberger et les calculs au capitaine Becker. Après avoir testé une grande variété d'obus, le meilleur compromis entre les performances balistiques et les capacités de pénétration fut obtenu avec un obus de 1 150 kg chargé de 144 kg d'explosifs. Toutefois, le canon correspondant — appelé Gamma-Gerät (appareil Gamma) — ne pouvait être transporté que par voie ferrée, ce qui limitait son champ de manœuvre.
À partir du Gamma-Gerät, très coûteux (1 million de marks de l'époque, et 3 000 marks par coup tiré), fut donc développé un obusier plus léger (de 42 tonnes) et plus mobile, le type M. Conformément à la tradition des usines Krupp, qui voulait que les machines fussent baptisées du nom d'un membre de la famille, le M 42 fut renommé Dicke Bertha (Grosse Bertha), en l'honneur de Bertha Krupp, la fille unique et héritière de Friedrich Krupp. Les artilleurs surnommèrent ce mortier Fleissige Bertha (Bertha l'assidue).
En août 1914, une seule batterie de deux pièces "M" était prête (batterie n°3 Erdmann), mais dix autres mortiers ont été construits par la suite.
Obusier de 420 mm type M "Grosse Bertha" en batterie
La Grosse Bertha (type M, soit la version légère) entra en service le 12 août 1914 face au fort de Pontisse, lors du siège de Liège. Le 15 août, le fort de Loncin fut bombardé par les Grosses Bertha qui provoquèrent l'explosion de la poudrière du fort (où il restait encore 12 tonnes de poudre). Le 16 août, les douze forts ceinturant la ville s'étaient rendus (seuls trois forts, Pontisse, Fléron et Loncin, sur les douze furent bombardés par les Grosses Bertha). Les "Bertha" (type M et gamma) dévastèrent les forteresses de Namur, Maubeuge et Anvers, ainsi que les défenses russes du Danube. Cependant, devant Verdun, notamment face au fort de Manonviller, les Bertha montrèrent leurs limites. Les forts de Verdun, modernisés peu avant la guerre, résistèrent aux Grosses Bertha non pas parce qu'ils étaient plus solides que les forts belges, mais par le fait qu'ils n'ont jamais été encerclés, permettant ainsi aux défenseurs d'évacuer les forts pendant les bombardements et d'y retourner lorsque l'orage était passé.
Si les dégâts causés aux forts impressionnèrent les alliés, la célébrité de la Grosse Bertha est venue de la confusion avec les canons longs qui bombardèrent Paris en 1918 et que les Allemands appelaient Ferngeschütz ou Pariser Kanonen : Rausenberger avait adapté des tubes de gros calibre destinés au croiseur Ersatz Freya, dont la construction avait été suspendue.
À la fin de la guerre, les Grosses Bertha furent détruites pour ne pas tomber entre les mains ennemies. Seul le canon affecté au champ de tir de Meppen fut conservé.
Rebaptisé Große Gilda (Grande Gilda), il reprit du service lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut utilisé en mai 1940 contre certains forts belges et contre l'ouvrage de Schoenenbourg (sur la Ligne Maginot en France), sans grands résultats car les ouvrages de la ligne Maginot étaient conçus pour y résister. Il fut de nouveau utilisé en 1942, lors du siège de Sébastopol et, deux ans plus tard, lors de l'insurrection de Varsovie. Cependant à cette époque, l'Allemagne avait développé d'autres canons encore plus puissants, les Karl et Gustav.
Nom officiel : Kurze-Marine-Kanone 14
Surnoms : Dicke Bertha (Grosse Bertha), Fleissige Bertha (Bertha l'assidue)
Type : mortier lourd
Calibre : 420 mm
Longueur du tube: 5 mètres
Portée de tir : 9 300 mètres
Poids d'un mortier mis en batterie: 42,6 tonnes (dont 13,4 pour le tube)
Poids d'un mortier en transport (5 chariots tractés par locomobiles à vapeur): 89 tonnes
Poids de l'obus : 800 kg (dont 100 à 140 kg de charges explosives)
Vitesse initiale du projectile : 333 m/s
Cadence maximale de tir: 10 coups par heure
Nombre d'exemplaires produits: 12
Obusier de 420 mm type Gamma en batterie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1789
27 juin
Louis XVI plie devant les tiers état
Louis XVI invite les deux ordres privilégiés, le clergé et la noblesse, à se joindre à l'Assemblée nationale. Quatre jours plus tôt, il avait demandé aux trois ordres de délibérer séparément et il avait cassé toutes les décisions fiscales du tiers-état. Celui-ci avait alors été rejoint par la majorité des députés du clergé et une cinquantaine de députés de la noblesse menés par le duc d'Orléans. Louis XVI, n'osant recourir à la force, se soumet en enjoignant les députés récalcitrants de se joindre à la nouvelle Assemblée.
Voir aussi : Louis XVI - Tiers état - Histoire de la Révolution
1858
27 juin
Signature du Traité de Tianjin
Pour mettre fin à la seconde guerre de l’Opium, le gouvernement chinois des Qing est obligé de signer le traité de Tianjin (Chine) avec la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Russie. Le conflit avait été déclenché par le Royaume-Uni et la France, qui avaient envoyé des troupes sous prétexte de protéger leurs commerçants. Par ce traité, la Chine ouvre onze nouveaux ports au commerce étranger. Par ailleurs, elle s’engage à instaurer de meilleures relations diplomatiques avec les Occidentaux, à légaliser le commerce de l’opium, à diminuer les tarifs douaniers à l’intérieur du pays, à accepter l’installation de légations étrangères et, enfin, à autoriser la mise ne place de missions catholiques. Toutefois, le gouvernement impérial n’appliquera pas tout de suite ces clauses, relançant les hostilités jusqu’en 1860.
Voir aussi : Histoire des Guerres de l'Opium - Histoire du Traité de Tianjin - Histoire des Guerres
1905
27 juin
Mutinerie à bord du cuirassé "Potemkine"
L'équipage du cuirassé russe "Potemkine", dans le port d'Odessa sur la mer Noire, se révolte après qu'un officier ait abattu un marin qui se plaignait de la viande avariée servie à bord. Le commandant et d'autres officiers sont tués et jetés à la mer. L'insurrection s'étendra à d'autres villes de l'Empire russe. La répression fera plusieurs centaines de morts et certains marins du "Potemkine" trouveront asile en Roumanie. Le film d'Eisenstein en 1925 immortalisera cette mutinerie.
Voir aussi : Révolte - Cuirassé - Eisenstein - Histoire du Travail
1936
27 juin
Haïlé Sélassié en appelle à la SDN
A la tribune de la Société des Nations (SDN) à Genève, l'empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié dénonce l'invasion de son pays. Deux mois plus tôt, l'Italie fasciste de Benito Mussolini a envahi l'Ethiopie et contraint son empereur à l'exil. La SDN avait déjà condamné l’Italie pour ses agissements en appliquant des sanctions économiques, largement soutenues par la France et le Royaume-Uni. En décembre 1937, l'Italie se retirera de la SDN. Après la victoire des troupes britanniques en Ethiopie en 1941, Hailé Sélassié remontera sur son trône.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Colonie - Histoire de la SDN - Haïlé Sélassié - Histoire de la Colonisation
1954
27 juin
Coup d'Etat au Guatemala
Le régime démocratique de Jacobo Arbenz Guzmán est renversé par un coup d'Etat fomenté par la CIA (services secrets américains). L'objectif est d'empêcher l'expropriation des terres non-exploitées de la United Fruit Company, société américaine qui souhaite développer la monoculture de la banane. Une junte militaire, aussitôt reconnu par les Etats-Unis, prendra le pouvoir, entraînant la naissance de mouvements de guérilla. Le poète Pablo Neruda dénoncera les "republicas bananas", républiques d'Amérique centrale soumises aux compagnies américaines.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire des Coups d'Etat
1954
27 juin
La première centrale nucléaire mise en service
L’URSS est le premier pays à produire de l’électricité nucléaire en ouvrant la première centrale à Obninsk. Deux ans plus tard, une centrale nucléaire au fonctionnement différent sera construite en Grande-Bretagne. En France, la première centrale opérationnelle exploitée commencera sa production à Chinon en 1963. Les méthodes utilisées à travers le monde sont alors multiples et le nucléaire semble promis à un bel avenir. Mais son coût augmentera aussi vite que son image se détériorera dès les années 70-80, jusqu’au drame de Tchernobyl en 1986.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Centrale nucléaire - Histoire des Grands travaux
1972
27 juin
Création d'Atari
Nolan Bushnell crée avec un ami l’entreprise Atari avec comme objectif de développer des jeux vidéos. Il veut développer un jeu de conduite, mais face à la complexité de la tâche, il lance finalement le développement de "Pong". Véritable succès, ce jeu vaudra toutefois un procès à Atari pour avoir plagié un jeu breveté quelques années plus tôt par son inventeur, Ralph Baer.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Arcade - Histoire de l'Entreprise
1988
27 juin
Mike Tyson au sommet
Un boxeur américain de 22 ans, Mike Tyson, bat par K.O. le champion des lourds Michael Spinks dès le premier round, en 91 secondes, à Atlantic City. Enfant du ghetto de Brooklyn à New York, Mike Tyson deviendra le plus célèbre champion poids lourds avec Mohammed Ali et totalisera 35 victoires et 10 titres mondiaux.
Voir aussi : Champion du monde - Tyson - Histoire de la Boxe
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
27 juin
Louis XVI plie devant les tiers état
Louis XVI invite les deux ordres privilégiés, le clergé et la noblesse, à se joindre à l'Assemblée nationale. Quatre jours plus tôt, il avait demandé aux trois ordres de délibérer séparément et il avait cassé toutes les décisions fiscales du tiers-état. Celui-ci avait alors été rejoint par la majorité des députés du clergé et une cinquantaine de députés de la noblesse menés par le duc d'Orléans. Louis XVI, n'osant recourir à la force, se soumet en enjoignant les députés récalcitrants de se joindre à la nouvelle Assemblée.
Voir aussi : Louis XVI - Tiers état - Histoire de la Révolution
1858
27 juin
Signature du Traité de Tianjin
Pour mettre fin à la seconde guerre de l’Opium, le gouvernement chinois des Qing est obligé de signer le traité de Tianjin (Chine) avec la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Russie. Le conflit avait été déclenché par le Royaume-Uni et la France, qui avaient envoyé des troupes sous prétexte de protéger leurs commerçants. Par ce traité, la Chine ouvre onze nouveaux ports au commerce étranger. Par ailleurs, elle s’engage à instaurer de meilleures relations diplomatiques avec les Occidentaux, à légaliser le commerce de l’opium, à diminuer les tarifs douaniers à l’intérieur du pays, à accepter l’installation de légations étrangères et, enfin, à autoriser la mise ne place de missions catholiques. Toutefois, le gouvernement impérial n’appliquera pas tout de suite ces clauses, relançant les hostilités jusqu’en 1860.
Voir aussi : Histoire des Guerres de l'Opium - Histoire du Traité de Tianjin - Histoire des Guerres
1905
27 juin
Mutinerie à bord du cuirassé "Potemkine"
L'équipage du cuirassé russe "Potemkine", dans le port d'Odessa sur la mer Noire, se révolte après qu'un officier ait abattu un marin qui se plaignait de la viande avariée servie à bord. Le commandant et d'autres officiers sont tués et jetés à la mer. L'insurrection s'étendra à d'autres villes de l'Empire russe. La répression fera plusieurs centaines de morts et certains marins du "Potemkine" trouveront asile en Roumanie. Le film d'Eisenstein en 1925 immortalisera cette mutinerie.
Voir aussi : Révolte - Cuirassé - Eisenstein - Histoire du Travail
1936
27 juin
Haïlé Sélassié en appelle à la SDN
A la tribune de la Société des Nations (SDN) à Genève, l'empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié dénonce l'invasion de son pays. Deux mois plus tôt, l'Italie fasciste de Benito Mussolini a envahi l'Ethiopie et contraint son empereur à l'exil. La SDN avait déjà condamné l’Italie pour ses agissements en appliquant des sanctions économiques, largement soutenues par la France et le Royaume-Uni. En décembre 1937, l'Italie se retirera de la SDN. Après la victoire des troupes britanniques en Ethiopie en 1941, Hailé Sélassié remontera sur son trône.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Colonie - Histoire de la SDN - Haïlé Sélassié - Histoire de la Colonisation
1954
27 juin
Coup d'Etat au Guatemala
Le régime démocratique de Jacobo Arbenz Guzmán est renversé par un coup d'Etat fomenté par la CIA (services secrets américains). L'objectif est d'empêcher l'expropriation des terres non-exploitées de la United Fruit Company, société américaine qui souhaite développer la monoculture de la banane. Une junte militaire, aussitôt reconnu par les Etats-Unis, prendra le pouvoir, entraînant la naissance de mouvements de guérilla. Le poète Pablo Neruda dénoncera les "republicas bananas", républiques d'Amérique centrale soumises aux compagnies américaines.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire des Coups d'Etat
1954
27 juin
La première centrale nucléaire mise en service
L’URSS est le premier pays à produire de l’électricité nucléaire en ouvrant la première centrale à Obninsk. Deux ans plus tard, une centrale nucléaire au fonctionnement différent sera construite en Grande-Bretagne. En France, la première centrale opérationnelle exploitée commencera sa production à Chinon en 1963. Les méthodes utilisées à travers le monde sont alors multiples et le nucléaire semble promis à un bel avenir. Mais son coût augmentera aussi vite que son image se détériorera dès les années 70-80, jusqu’au drame de Tchernobyl en 1986.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Centrale nucléaire - Histoire des Grands travaux
1972
27 juin
Création d'Atari
Nolan Bushnell crée avec un ami l’entreprise Atari avec comme objectif de développer des jeux vidéos. Il veut développer un jeu de conduite, mais face à la complexité de la tâche, il lance finalement le développement de "Pong". Véritable succès, ce jeu vaudra toutefois un procès à Atari pour avoir plagié un jeu breveté quelques années plus tôt par son inventeur, Ralph Baer.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Arcade - Histoire de l'Entreprise
1988
27 juin
Mike Tyson au sommet
Un boxeur américain de 22 ans, Mike Tyson, bat par K.O. le champion des lourds Michael Spinks dès le premier round, en 91 secondes, à Atlantic City. Enfant du ghetto de Brooklyn à New York, Mike Tyson deviendra le plus célèbre champion poids lourds avec Mohammed Ali et totalisera 35 victoires et 10 titres mondiaux.
Voir aussi : Champion du monde - Tyson - Histoire de la Boxe
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La mutinerie du cuirassé Potemkine est une révolte de marins qui éclate le 14 juin 1905 à bord du cuirassé Potemkine et qui s'inscrit dans le contexte de la Révolution russe de 1905.
En 1905, le Comité central de l'organisation social-démocrate de la flotte de la mer Noire entreprit des préparatifs pour un soulèvement général simultané sur l'ensemble des navires de la flotte, planifié pour l'automne 1905. Alors que le Potemkine était en croisière au large de l'île Tendra pour des exercices de tir, une mutinerie éclata de façon spontanée, mais prématurée par rapport aux plans des révolutionnaires.
La révolte fut déclenchée par le second du cuirassé, qui aurait menacé de représailles une partie de l'équipage qui refusait de manger de la viande avariée : il aurait fait masser les mutins sur le pont avant, recouverts d'une bâche, des fusiliers marins les tenant en joue. L'équipage en aurait conclu qu'on se préparait à passer les mutins par les armes, et se serait interposé, suppliant les fusiliers de ne pas tirer. C'est la version qui est présentée dans Le cuirassé Potemkine ; ce qui s'est en fait réellement passé reste peu clair, et a été estompé par la légende propagée par le film d'Eisenstein. Il est certain que la discipline de la marine était sévère et le moral bas à la suite des défaites humiliantes de la guerre russo-japonaise.
La révolte éclata et les mutins tuèrent un certain nombre de leurs officiers, y compris le commandant, Ievgueni Golikov, le commandant en second, Ippolit Guiliarovski, et le médecin qui avait certifié la viande propre à la consommation. Les officiers survivants furent mis aux arrêts. Un marin, Grigori Vakoulintchouk, fut tué pendant le combat. L'équipage s'organisa en une Commission conduite par Afanassi Matouchenko. L'équipage du torpilleur n°267, conserve du Potemkine, s'associa aux mutins.
Dans la soirée, le cuirassé mutiné revint à Odessa en arborant le drapeau rouge. Odessa était déjà sous le coup d'une grève générale et d'émeutes sporadiques, que l'arrivée du cuirassé attisa. Les représentants de la « commission de contact » des partis sociaux-démocrates ne parvinrent pas à convaincre l'équipage du cuirassé de débarquer des détachements armés et d'aider les ouvriers à se procurer des armes et à combattre. Tant les ouvriers que les marins étaient divisés.
Le 16 juin, les funérailles de Vakoulintchouk se transformèrent en manifestation à caractère politique. La cavalerie à pied tira sur les manifestants massés sur l'escalier Richelieu, qui relie le centre-ville au port ; cette scène forme l'une des images les plus fortes du film Le cuirassé Potemkine. En représailles, le Potemkine tira deux obus sur le quartier de la ville où se trouvait le quartier-général des forces tsaristes, tuant un civil et causant peu de dégâts.
L'armée impériale envoya des renforts à Odessa pour réprimer la révolte, et le gouvernement envoya deux escadrons de la flotte de la mer Noire dans le but de reprendre ou de couler le Potemkine. Ils se rassemblèrent au large de l'île Tendra le 17 juin. Le Potemkine, flanqué du torpilleur n°267, tint tête à la flotte, naviguant à pleine vapeur droit vers le centre de la formation ; la « bataille silencieuse » finit en victoire pour les mutins : les équipages des deux escadrons refusèrent d'ouvrir le feu, et l'un des cuirassés, le Gueorgui Pobedonossets, rejoignit même les insurgés. Les escadrons retournèrent à Sébastopol, tandis que les trois navires rebelles se dirigeaient vers Odessa.
Le Comité central du parti social-démocrate russe essaya de soutenir la rébellion du Potemkine. Toutefois, lorsque Mikhaïl Vassiliev-Iouzine arriva à Odessa à la demande de Lénine, le cuirassé avait déjà quitté le port et le Gueorgui Pobedonossets s'était rendu aux autorités.
Au soir du 18 juin, le cuirassé, toujours flanqué du torpilleur n°267, rallia Constanţa, en Roumanie, pour refaire du charbon et des vivres. Le 20 juin, la Commission du navire envoya des appels solennels « à tout le monde civilisé » et « à toutes les puissances européennes », et proclama la résolution de l'équipage à combattre le régime tsariste. Le gouvernement roumain interdit que le cuirassé fût ravitaillé, et le cuirassé se dirigea vers Théodosie, où l'aide leur fut également refusée le 22 juin. Le 25, le Potemkine retourna à Constanţa et se rendit aux autorités roumaines. Certains des marins retournèrent en Russie en 1905, où ils furent arrêtés et jugés. L'essentiel de l'équipage rentra en Russie après la révolution de Février 1917.
Les autorités roumaines rendirent le cuirassé au gouvernement russe, qui le rebaptisa Пантелеймон ( « Pantéleimon » ). En avril 1917, il fut renommé en Potemkine (Князь Потемкин Таврический, Kniaz Potemkine Tavritcheski), puis en (Borets za Svobodou, « Combattant de la Liberté ») en mai. En avril 1919, les Interventionnistes le firent sauter à Sébastopol. Après la guerre civile, il fut renfloué, puis démantelé, les dégâts étant irréparables.
Lénine écrivit que la mutinerie du Potemkine avait une importance cruciale, en ceci qu'elle était la première tentative de créer l'embryon d'une armée révolutionnaire, tout particulièrement alors qu'une bonne partie de l'armée tsariste se rangeait aux côtés des révolutionnaires. Lénine appelait le Potemkine le « territoire invaincu de la Révolution ». La mutinerie eut une forte influence sur le processus de noyautage de l'armée et de la flotte russes par les révolutionnaires.
Considérée par la suite comme l'un des signes avant-coureurs de la Révolution de 1917, la mutinerie a inspiré le film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925), et celui-ci la chanson de Georges Coulonges du même nom, composée et interprétée par Jean Ferrat.
En 1905, le Comité central de l'organisation social-démocrate de la flotte de la mer Noire entreprit des préparatifs pour un soulèvement général simultané sur l'ensemble des navires de la flotte, planifié pour l'automne 1905. Alors que le Potemkine était en croisière au large de l'île Tendra pour des exercices de tir, une mutinerie éclata de façon spontanée, mais prématurée par rapport aux plans des révolutionnaires.
La révolte fut déclenchée par le second du cuirassé, qui aurait menacé de représailles une partie de l'équipage qui refusait de manger de la viande avariée : il aurait fait masser les mutins sur le pont avant, recouverts d'une bâche, des fusiliers marins les tenant en joue. L'équipage en aurait conclu qu'on se préparait à passer les mutins par les armes, et se serait interposé, suppliant les fusiliers de ne pas tirer. C'est la version qui est présentée dans Le cuirassé Potemkine ; ce qui s'est en fait réellement passé reste peu clair, et a été estompé par la légende propagée par le film d'Eisenstein. Il est certain que la discipline de la marine était sévère et le moral bas à la suite des défaites humiliantes de la guerre russo-japonaise.
La révolte éclata et les mutins tuèrent un certain nombre de leurs officiers, y compris le commandant, Ievgueni Golikov, le commandant en second, Ippolit Guiliarovski, et le médecin qui avait certifié la viande propre à la consommation. Les officiers survivants furent mis aux arrêts. Un marin, Grigori Vakoulintchouk, fut tué pendant le combat. L'équipage s'organisa en une Commission conduite par Afanassi Matouchenko. L'équipage du torpilleur n°267, conserve du Potemkine, s'associa aux mutins.
Dans la soirée, le cuirassé mutiné revint à Odessa en arborant le drapeau rouge. Odessa était déjà sous le coup d'une grève générale et d'émeutes sporadiques, que l'arrivée du cuirassé attisa. Les représentants de la « commission de contact » des partis sociaux-démocrates ne parvinrent pas à convaincre l'équipage du cuirassé de débarquer des détachements armés et d'aider les ouvriers à se procurer des armes et à combattre. Tant les ouvriers que les marins étaient divisés.
Le 16 juin, les funérailles de Vakoulintchouk se transformèrent en manifestation à caractère politique. La cavalerie à pied tira sur les manifestants massés sur l'escalier Richelieu, qui relie le centre-ville au port ; cette scène forme l'une des images les plus fortes du film Le cuirassé Potemkine. En représailles, le Potemkine tira deux obus sur le quartier de la ville où se trouvait le quartier-général des forces tsaristes, tuant un civil et causant peu de dégâts.
L'armée impériale envoya des renforts à Odessa pour réprimer la révolte, et le gouvernement envoya deux escadrons de la flotte de la mer Noire dans le but de reprendre ou de couler le Potemkine. Ils se rassemblèrent au large de l'île Tendra le 17 juin. Le Potemkine, flanqué du torpilleur n°267, tint tête à la flotte, naviguant à pleine vapeur droit vers le centre de la formation ; la « bataille silencieuse » finit en victoire pour les mutins : les équipages des deux escadrons refusèrent d'ouvrir le feu, et l'un des cuirassés, le Gueorgui Pobedonossets, rejoignit même les insurgés. Les escadrons retournèrent à Sébastopol, tandis que les trois navires rebelles se dirigeaient vers Odessa.
Le Comité central du parti social-démocrate russe essaya de soutenir la rébellion du Potemkine. Toutefois, lorsque Mikhaïl Vassiliev-Iouzine arriva à Odessa à la demande de Lénine, le cuirassé avait déjà quitté le port et le Gueorgui Pobedonossets s'était rendu aux autorités.
Au soir du 18 juin, le cuirassé, toujours flanqué du torpilleur n°267, rallia Constanţa, en Roumanie, pour refaire du charbon et des vivres. Le 20 juin, la Commission du navire envoya des appels solennels « à tout le monde civilisé » et « à toutes les puissances européennes », et proclama la résolution de l'équipage à combattre le régime tsariste. Le gouvernement roumain interdit que le cuirassé fût ravitaillé, et le cuirassé se dirigea vers Théodosie, où l'aide leur fut également refusée le 22 juin. Le 25, le Potemkine retourna à Constanţa et se rendit aux autorités roumaines. Certains des marins retournèrent en Russie en 1905, où ils furent arrêtés et jugés. L'essentiel de l'équipage rentra en Russie après la révolution de Février 1917.
Les autorités roumaines rendirent le cuirassé au gouvernement russe, qui le rebaptisa Пантелеймон ( « Pantéleimon » ). En avril 1917, il fut renommé en Potemkine (Князь Потемкин Таврический, Kniaz Potemkine Tavritcheski), puis en (Borets za Svobodou, « Combattant de la Liberté ») en mai. En avril 1919, les Interventionnistes le firent sauter à Sébastopol. Après la guerre civile, il fut renfloué, puis démantelé, les dégâts étant irréparables.
Lénine écrivit que la mutinerie du Potemkine avait une importance cruciale, en ceci qu'elle était la première tentative de créer l'embryon d'une armée révolutionnaire, tout particulièrement alors qu'une bonne partie de l'armée tsariste se rangeait aux côtés des révolutionnaires. Lénine appelait le Potemkine le « territoire invaincu de la Révolution ». La mutinerie eut une forte influence sur le processus de noyautage de l'armée et de la flotte russes par les révolutionnaires.
Considérée par la suite comme l'un des signes avant-coureurs de la Révolution de 1917, la mutinerie a inspiré le film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925), et celui-ci la chanson de Georges Coulonges du même nom, composée et interprétée par Jean Ferrat.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1389
28 juin
La Serbie perd son indépendance
Les Serbes sont vaincus par les Ottomans lors de la bataille de Kosovo Polié ("Champs des Merles" en serbe). Les deux chefs de guerre, le prince Lazare de Raska et le sultan Murad Ier, trouvent la mort dans l'affrontement. Les janissaires turcs, troupes d'élite formées d'enfants enlevés aux peuples vaincus et élevés dans le métier des armes, ont écrasé leurs adversaires. La Serbie devient vassal de l'Empire ottoman.
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Colonisation - Histoire des Guerres
1492
28 juin
La première ascension officielle
Antoine de Ville, alors capitaine de Montélimar, atteint le sommet du mont Aiguille (2085 mètres), dans le massif du Vercors. La mission lui fut confiée par Charles VIII, curieux et impressionné par cette cime étrange que l’on disait « infranchissable ». Parti avec près de dix hommes, il effectue la première ascension reconnue officiellement dans l’histoire de l’alpinisme. Il fera en effet appel à un huissier pour notifier l’exploit.
Voir aussi : Ascension - Charles VIII - Histoire de l'Alpinisme
1519
28 juin
Charles Quint empereur
Charles Ier d'Espagne, 19 ans, est proclamé empereur du Saint Empire romain germanique, sous le nom de Charles V ou Charles Quint. Cet avènement marque le début d'une longue rivalité entre le royaume de France et l'Empire des Habsbourg. L'empereur qui gouverne un immense territoire, sur lequel dit-on "jamais le soleil ne se couche", abdiquera en 1556 et se retirera au couvent de Yuste (Espagne). Son empire sera alors divisé entre son frère Ferdinand, qui deviendra empereur d'Allemagne, et son fils Philippe, qui deviendra roi d'Espagne.
Voir aussi : Charles Quint - Empire - Charles V - Histoire de la Renaissance
1629
28 juin
Paix d'Alès
Suite à la capitulation de la ville protestante d’Alès face à l’armée du roi et de Richelieu, ce dernier signe le traité d’Alès qui met fin aux hostilités. Reconduisant l’Edit de Nantes, ce texte a toutefois pour objectif de réduire au minimum le pouvoir politique des protestants déjà affaiblis après le siège de La Rochelle. Ainsi, si la liberté de culte est conservée et l’égalité civique assurée, les places fortes et le pouvoir militaire des protestants sont anéantis.
Voir aussi : Richelieu - Capitulation - Histoire des Protestants - Histoire de l'Edit de Nantes - Histoire de la Renaissance
1672
28 juin
Guillaume III d’Orange devient stathouder des Provinces-Unies
Après que Louis XIV déclenche la guerre de Hollande, Guillaume III d’Orange, élevé par Jan de Witt, est nommé stathouder des Provinces-Unies. À la tête des forces armées contre la France, il essuiera plusieurs défaites, mais parviendra à obtenir le soutien de l’Angleterre en épousant Marie, la fille du futur Jacques II. La paix sera alors conclue avec la France, lors du traité de Nimègue en 1678, complété l’année suivante par d’autres textes. Guillaume d’Orange ne s’en tiendra pourtant pas là, puisqu’il tentera d’organiser plus tard la Ligue des Augsbourg contre son ennemi français.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Louis XIV - Guillaume III - Histoire de la Ligue des Augsbourg - Jan de Witt - Histoire de la Politique
1886
28 juin
Le Canadian Pacific Railway accueille ses premiers passagers
La première ligne ferroviaire transcontinentale en Amérique du Nord qui rejoint l’Est du Canada à la Côte Pacifique est achevée depuis 1885 et transporte ses premiers passagers. Commencée en 1881, le "Canadian Pacific" permettra aux colonies de peuplement européennes de s'installer dans l'ouest du pays, chose jusqu'alors impossible à cause de la barrière géographique des montagnes rocheuses. Par ailleurs, c'est en partie grâce à ce projet de construction que la Colombie-Britannique accepta de rejoindre le Canada en 1871.
Voir aussi : Histoire de la Colombie-Britannique - Histoire des Chemins de fer
1914
28 juin
Assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo
L'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et sa femme, Sophie de Hoenberg, en visite à Sarajevo, sont assassinés par un nationaliste serbe de 19 ans, Gavrilo Princip. Cet attentat met le feu à l'Europe, alors divisée entre la Triple-Alliance (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie) et la Triple-Entente (Russie, France et Grande-Bretagne). L'Autriche-Hongrie déclarera la guerre à la Serbie le 28 juillet et le conflit entraînera la Première guerre mondiale. Elle durera quatre ans et fera huit millions de morts.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de l'Autriche-Hongrie - François-Ferdinand - Histoire de Sarajevo - Archiduc - Histoire de la Première Guerre mondiale
1919
28 juin
Le traité de Versailles
Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés. Il a été préparé par les vainqueurs, le Français Clémenceau, le Britannique Lloyd George, l'Italien Orlando et l'Américain Wilson. Il impose notamment à l'Allemagne, la restitution de l'Alsace-Lorraine, la création du "couloir de Dantzig" donnant à la Pologne un accès à la mer, la limitation du potentiel militaire et le versement de 20 milliards de marks-or. En Allemagne, ce "diktat " sera vécu comme une humiliation et fera naître un sentiment de revanche.
Voir aussi : Wilson - Clemenceau - Histoire du Traité de Versailles - Histoire de la Première Guerre mondiale
1958
28 juin
Le Brésil et Pelé champions du monde
Le Brésil remporte la Coupe du monde de football qui a lieu en Suède. Cette victoire révèle un joueur exceptionnel : un Brésilien de 17 ans, Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé. Celui-ci triomphera de nouveau lors de la Coupe du monde de 1962 au Chili et celle de 1970 au Mexique. O Rei (le Roi) marquera 1 283 buts au cours des 1 362 matchs de sa carrière. En 2000, il sera sacré "joueur du siècle" par la Fédération internationale de football association (FIFA).
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Champion du monde - Pelé - Histoire du Football
1958
28 juin
Just Fontaine, meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde
Battu par l’équipe de Pelé en demi-finale, la France obtient la troisième place en infligeant un 6-3 à la RFA. Mais le véritable record est celui de Just Fontaine qui inscrit quatre buts et devient ainsi le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde avec 13 buts inscrits en six matchs. En 21 sélections sous le maillot bleu, "Justo" aura inscrit 30 but.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de la RFA - Histoire du Football
2000
28 juin
Le petit Elian González de retour à Cuba
Le petit Cubain Elian González rentre à la Havane chez son père après avoir été au centre d'une longue bataille judiciaire et politique qui a opposé le régime de Fidel Castro aux réfugiés cubains de Miami. Le 23 novembre 1999 Elian avait embarqué avec sa mère sur un bateau de fortune qui devait le conduire clandestinement aux Etats-Unis. L'embarcation a fait naufrage entraînant le décès de sa mère et de dix autres personnes. Son père Juan Miguel González finira par obtenir le droit de récupérer son fils retenu chez un grand-oncle à Miami.
Voir aussi : Affaire - Histoire des Faits divers
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
28 juin
La Serbie perd son indépendance
Les Serbes sont vaincus par les Ottomans lors de la bataille de Kosovo Polié ("Champs des Merles" en serbe). Les deux chefs de guerre, le prince Lazare de Raska et le sultan Murad Ier, trouvent la mort dans l'affrontement. Les janissaires turcs, troupes d'élite formées d'enfants enlevés aux peuples vaincus et élevés dans le métier des armes, ont écrasé leurs adversaires. La Serbie devient vassal de l'Empire ottoman.
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Colonisation - Histoire des Guerres
1492
28 juin
La première ascension officielle
Antoine de Ville, alors capitaine de Montélimar, atteint le sommet du mont Aiguille (2085 mètres), dans le massif du Vercors. La mission lui fut confiée par Charles VIII, curieux et impressionné par cette cime étrange que l’on disait « infranchissable ». Parti avec près de dix hommes, il effectue la première ascension reconnue officiellement dans l’histoire de l’alpinisme. Il fera en effet appel à un huissier pour notifier l’exploit.
Voir aussi : Ascension - Charles VIII - Histoire de l'Alpinisme
1519
28 juin
Charles Quint empereur
Charles Ier d'Espagne, 19 ans, est proclamé empereur du Saint Empire romain germanique, sous le nom de Charles V ou Charles Quint. Cet avènement marque le début d'une longue rivalité entre le royaume de France et l'Empire des Habsbourg. L'empereur qui gouverne un immense territoire, sur lequel dit-on "jamais le soleil ne se couche", abdiquera en 1556 et se retirera au couvent de Yuste (Espagne). Son empire sera alors divisé entre son frère Ferdinand, qui deviendra empereur d'Allemagne, et son fils Philippe, qui deviendra roi d'Espagne.
Voir aussi : Charles Quint - Empire - Charles V - Histoire de la Renaissance
1629
28 juin
Paix d'Alès
Suite à la capitulation de la ville protestante d’Alès face à l’armée du roi et de Richelieu, ce dernier signe le traité d’Alès qui met fin aux hostilités. Reconduisant l’Edit de Nantes, ce texte a toutefois pour objectif de réduire au minimum le pouvoir politique des protestants déjà affaiblis après le siège de La Rochelle. Ainsi, si la liberté de culte est conservée et l’égalité civique assurée, les places fortes et le pouvoir militaire des protestants sont anéantis.
Voir aussi : Richelieu - Capitulation - Histoire des Protestants - Histoire de l'Edit de Nantes - Histoire de la Renaissance
1672
28 juin
Guillaume III d’Orange devient stathouder des Provinces-Unies
Après que Louis XIV déclenche la guerre de Hollande, Guillaume III d’Orange, élevé par Jan de Witt, est nommé stathouder des Provinces-Unies. À la tête des forces armées contre la France, il essuiera plusieurs défaites, mais parviendra à obtenir le soutien de l’Angleterre en épousant Marie, la fille du futur Jacques II. La paix sera alors conclue avec la France, lors du traité de Nimègue en 1678, complété l’année suivante par d’autres textes. Guillaume d’Orange ne s’en tiendra pourtant pas là, puisqu’il tentera d’organiser plus tard la Ligue des Augsbourg contre son ennemi français.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Louis XIV - Guillaume III - Histoire de la Ligue des Augsbourg - Jan de Witt - Histoire de la Politique
1886
28 juin
Le Canadian Pacific Railway accueille ses premiers passagers
La première ligne ferroviaire transcontinentale en Amérique du Nord qui rejoint l’Est du Canada à la Côte Pacifique est achevée depuis 1885 et transporte ses premiers passagers. Commencée en 1881, le "Canadian Pacific" permettra aux colonies de peuplement européennes de s'installer dans l'ouest du pays, chose jusqu'alors impossible à cause de la barrière géographique des montagnes rocheuses. Par ailleurs, c'est en partie grâce à ce projet de construction que la Colombie-Britannique accepta de rejoindre le Canada en 1871.
Voir aussi : Histoire de la Colombie-Britannique - Histoire des Chemins de fer
1914
28 juin
Assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo
L'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et sa femme, Sophie de Hoenberg, en visite à Sarajevo, sont assassinés par un nationaliste serbe de 19 ans, Gavrilo Princip. Cet attentat met le feu à l'Europe, alors divisée entre la Triple-Alliance (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie) et la Triple-Entente (Russie, France et Grande-Bretagne). L'Autriche-Hongrie déclarera la guerre à la Serbie le 28 juillet et le conflit entraînera la Première guerre mondiale. Elle durera quatre ans et fera huit millions de morts.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de l'Autriche-Hongrie - François-Ferdinand - Histoire de Sarajevo - Archiduc - Histoire de la Première Guerre mondiale
1919
28 juin
Le traité de Versailles
Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés. Il a été préparé par les vainqueurs, le Français Clémenceau, le Britannique Lloyd George, l'Italien Orlando et l'Américain Wilson. Il impose notamment à l'Allemagne, la restitution de l'Alsace-Lorraine, la création du "couloir de Dantzig" donnant à la Pologne un accès à la mer, la limitation du potentiel militaire et le versement de 20 milliards de marks-or. En Allemagne, ce "diktat " sera vécu comme une humiliation et fera naître un sentiment de revanche.
Voir aussi : Wilson - Clemenceau - Histoire du Traité de Versailles - Histoire de la Première Guerre mondiale
1958
28 juin
Le Brésil et Pelé champions du monde
Le Brésil remporte la Coupe du monde de football qui a lieu en Suède. Cette victoire révèle un joueur exceptionnel : un Brésilien de 17 ans, Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé. Celui-ci triomphera de nouveau lors de la Coupe du monde de 1962 au Chili et celle de 1970 au Mexique. O Rei (le Roi) marquera 1 283 buts au cours des 1 362 matchs de sa carrière. En 2000, il sera sacré "joueur du siècle" par la Fédération internationale de football association (FIFA).
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Champion du monde - Pelé - Histoire du Football
1958
28 juin
Just Fontaine, meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde
Battu par l’équipe de Pelé en demi-finale, la France obtient la troisième place en infligeant un 6-3 à la RFA. Mais le véritable record est celui de Just Fontaine qui inscrit quatre buts et devient ainsi le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde avec 13 buts inscrits en six matchs. En 21 sélections sous le maillot bleu, "Justo" aura inscrit 30 but.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de la RFA - Histoire du Football
2000
28 juin
Le petit Elian González de retour à Cuba
Le petit Cubain Elian González rentre à la Havane chez son père après avoir été au centre d'une longue bataille judiciaire et politique qui a opposé le régime de Fidel Castro aux réfugiés cubains de Miami. Le 23 novembre 1999 Elian avait embarqué avec sa mère sur un bateau de fortune qui devait le conduire clandestinement aux Etats-Unis. L'embarcation a fait naufrage entraînant le décès de sa mère et de dix autres personnes. Son père Juan Miguel González finira par obtenir le droit de récupérer son fils retenu chez un grand-oncle à Miami.
Voir aussi : Affaire - Histoire des Faits divers
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’attentat de Sarajevo est l’assassinat perpétré le 28 juin 1914, contre l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, et son épouse la duchesse de Hohenberg, par le nationaliste Serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, membre du groupe Jeune Bosnie (Mlada Bosna). Cet évènement est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale.
Depuis 1878, selon les termes du congrès de Berlin, les sandjaks turcs de Bosnie et d'Herzégovine sont occupés et administrés au nom du sultan par l'Empire d'Autriche-Hongrie. En 1908 ils sont annexés à la double mornarchie. cette occupation était mal vécue par les populations slaves, qui la refusaient et souhaitaient la création d'une jugoslavija (littéralement en serbo-croate : « état slave du sud »), en français Yougoslavie.
Les autorités autrichiennes, non sans imprudence, choisirent comme date de la visite de l'archiduc le 28 juin, jour de Vidovdan (une fête religieuse importante chez les Serbes orthodoxes, qui célèbre la Saint-Guy), qui est aussi la date anniversaire de la bataille de Kosovo Polje qui, en 1389, vit la défaite des Serbes devant l'armée turque et l'annexion de leur royaume à l’Empire ottoman pour plus de quatre cent cinquante ans. Cette date correspondait également au quatorzième anniversaire du mariage (controversé car morganatique) du couple princier, et l'archiduc héritier voulait mettre à profit cette visite en province pour apparaître publiquement avec son épouse et lui faire profiter des honneurs que l’étiquette de la Maison impériale et royale ne lui permettait pas de recevoir à la cour.
Les circonstances du voyage d'inspection de François-Ferdinand à la suite des grandes manœuvres organisées en Bosnie-Herzégovine semblent avoir favorisé les assassins. Le voyage de l'archiduc héritier, inspecteur général des armées, était considéré par la minorité serbe comme une provocation. Léon Von Bilinski, ministre des Finances de la monarchie, chargé à Vienne de l'administration de la Bosnie-Herzégovine, refusa de tenir compte de l'avertissement de l'ambassadeur de Serbie à Vienne, Jovan Jovanović, qu'un attentat était en préparation. Des proches du prince lui avaient également déconseillé ce voyage et même son ancien précepteur, un prêtre, lui prédisait « une fin violente qui précipiterait le monde dans un cataclysme général ».
Le prince de Montenuovo, grand-maître de la cour, ordonna le retrait des troupes (40 000 hommes) de Sarajevo, au motif que la duchesse de Hohenberg, n'étant pas membre de la famille impériale et royale, ne pouvait recevoir les honneurs militaires ; le couple ne bénéficiait donc plus de la protection de l'armée.
Enfin, une erreur d'itinéraire, lors d'une visite inopinée de l'hôpital où étaient soignées les victimes du premier attentat survenu lors de l'arrivée du couple, obligea la voiture archiducale à s'arrêter au milieu de la foule (le chauffeur n'avait pas été informé des ordres de l'archiduc) et mit le couple à portée de tir du jeune Gavrilo Princip à un moment où, confronté à l'échec de leur entreprise, les jeunes terroristes cherchaient à s'éloigner de la foule.
Par ce geste, les coupables voulaient proclamer leur volonté de voir se réaliser une "Grande Serbie" regroupant tous les Slaves du Sud. Bien que l'archiduc ait été peu aimé par François-Joseph Ier et que certains (à cause de ses idées sur le futur de L'empire) aient vu dans sa disparition un "bon débarras", l'Autriche-Hongrie lance un dernier avertissement avant la guerre (ultimatum) à la Serbie, le 23 juillet 1914.
Le Pont Latin, devant lequel a eu lieu l'assassinat.
Jeune Bosnie, un groupe de jeunes anarchistes de nationalités serbes, croates et musulmans, était équipé de modèles de pistolets de 1910, issus de la FN Herstal, et de bombes fournies par la Main Noire, une société secrète liée au gouvernement du Royaume de Serbie. La Main Noire était dirigée par le responsable des services secrets serbes, le colonel Dragutin Dimitrijević. Son nom dans l'organisation était Apis. Bien que liée au gouvernement serbe, la Main Noire dispose d'une autonomie énorme au sein du gouvernement serbe. Elle est un état dans l'état. L'armement du groupe de Princip n'est connu que de Apis.
Mais, malgré toutes les précautions de Apis, le président du conseil serbe, Nikola Pašić, apprend la préparation de l'attentat grâce à Protić, le ministre de l'intérieur. Il fait alors demander une enquête sur Apis, et, avec Protić, tente d'arrêter la mission du groupe de Princip. Tentative plus que difficile en effet, le président serbe ne connaissant absolument pas les réseaux de Jeune Bosnie. Il prend malgré tout contact avec les serbes de Bosnie et demande à son ministre, Dušan Stefanović, le ministre de la guerre, de stopper les activités des services de renseignements serbes qui seraient selon lui une menace pour le gouvernement de Serbie. Il n'est pas clairement établi s'ils vont avertir le gouvernement austro-hongrois, mais il est sûr que l'ambassadeur serbe à Vienne, Jovan Jovanović, parle du groupe de Princip à Léon Von Bilinski, le ministre des finances et gouverneur de Bosnie, sans que l'on sache s'il s'agit d'une initiative individuelle ou d'une demande du gouvernement serbe d'informer Vienne.
Le degré d'implication de la Main Noire est contesté. Certains estiment que c'est cette organisation qui fut responsable de l'attaque et que les membres de Jeune Bosnie n'étaient que les exécutants. D'autres considèrent que Jeune Bosnie était idéologiquement très éloignée de la Main Noire et était si peu expérimentée que la Main Noire était persuadée que le complot n'aurait jamais réussi. Cependant, la plupart sont d'accord pour dire que la Main Noire a fourni les armes et le cyanure aux assassins.
Des liens directs entre le gouvernement serbe et l'action du groupe de Princip n'ont jamais été prouvés. Il existe en fait des indices qui laissent penser que le gouvernement serbe a tenté, de bonne foi, d'étouffer les menaces terroristes en Serbie, puisqu'il évitait de susciter la colère du gouvernement austro-hongrois, après le contrecoup des guerres balkaniques. Selon une autre théorie, l'Okhrana aurait participé à l'attentat avec la Main Noire.
Les relations entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie en 1914 étaient bonnes, le Premier ministre serbe, Nikola Pašić tenant particulièrement à ce bon voisinage, ce qui lui était reproché par les partisans d'une ligne plus dure panslave hostile à la présence autrichienne dans les Balkans.
Ici encore, aucune source ne permet de déterminer avec certitude ce qui s'est réellement passé. Les minutes du procès permettent toutefois de savoir comment le complot a été organisé et mis à exécution. Partis de Belgrade, où ils s'exerçaient, les conspirateurs purent traverser la frontière sans encombre avec la complicité certaine d'agents au service de la Serbie et séjourner à Sarajevo quelques jours avant l'arrivée du couple princier.
Les sept conspirateurs n'avaient aucune expérience dans le maniement des armes, et ce n'est que par une extraordinaire succession de coïncidences qu'ils parvinrent à leur fin. À 10h15, la parade de six voitures passa le premier membre du groupe, Mehmedbašić, qui tenta de viser depuis la fenêtre d'un étage supérieur, mais il ne parvint pas à obtenir un bon angle de tir, et décida de ne pas tirer pour ne pas compromettre les occasions de ses partenaires. Le second membre, Nedeljko Čabrinović, lança une bombe (ou un bâton de dynamite, d'après certains rapports) sur la voiture de François-Ferdinand, mais la rata : le prince qui avait pris la bombe dans sa main l'avait jetée par terre ; l'explosion détruisit la voiture suivante, blessant gravement ses passagers, ainsi qu'un policier et plusieurs personnes dans la foule. Čabrinović avala sa pilule de cyanure et sauta dans la Miljacka. La procession se hâta alors en direction de l’Hôtel de ville, et la foule paniqua. La police sortit Čabrinović de la rivière, et celui-ci fut violemment frappé par la foule avant d'être placé en garde à vue. La pilule de cyanure qu'il avait prise était vieille ou de trop faible dosage, de sorte qu'elle n'avait pas eu l'effet escompté. De plus, la rivière ne dépassait pas 10 cm de profondeur, et il ne put s'y noyer. Parmi les autres auteurs du complot, certains s'enfuirent en entendant l'explosion, présumant que l'archiduc avait été tué.
Les conspirateurs restants n'eurent pas l'occasion d'agir à cause des mouvements de foule, et la tentative d'attentat était considéré par ses auteurs comme un échec.
Cependant, l'archiduc décida d'aller à l’hôpital rendre visite aux victimes de la bombe de Čabrinović. Pendant ce temps, Gavrilo Princip pour qui le principal mobile de l'attentat était « La vengeance pour toutes les souffrances que l'Autriche fait endurer au peuple » s'était rendu dans une boutique environnante pour s'acheter un sandwich (parce qu'il s'était résigné, ou alors parce qu'il avait cru à tort que l'archiduc était mort dans l'explosion), et il aperçut la voiture de François-Ferdinand qui passait près du pont Latin, le prince voulant obtenir lui-même des nouvelles de l'officier blessé. Princip rattrapa la voiture, puis tira deux fois : la première balle traversa le bord de la voiture et atteignit la duchesse de Hohenberg à l’abdomen. La seconde balle atteignit l'archiduc dans le cou. Tous deux furent conduits à la résidence du gouverneur, où ils moururent de leurs blessures quinze minutes plus tard.
Princip tenta de se suicider, d'abord en ingérant le cyanure, puis avec son pistolet, mais il vomit le poison (ce qui était également arrivé à Nedeljko Čabrinović, ce qui laissa penser à la police que le groupe s'était fait vendre un poison beaucoup trop faible), et le pistolet fut arraché de ses mains par un groupe de badauds avant qu'il ait eu le temps de s'en servir.
Pendant leur interrogatoire, Princip, Čabrinović, et les autres ne dévoilèrent rien de la conspiration. Les autorités estimaient que l'emprisonnement était arbitraire, jusqu'à ce qu'un des membres, Danilo Ilić, au cours d'un banal contrôle de papiers, prenne peur, perde son contrôle, et dévoile tout aux deux agents qui l'avaient interpelé, dont le fait que les armes étaient fournies par le gouvernement serbe.
L'Autriche-Hongrie accusa la Serbie de l'assassinat et, au cours du Conseil de la Couronne du 7 juillet 1914, posa un ultimatum. L'un des points de cet ultimatum était particulièrement irréalisable, si bien que la Serbie ne put accepter l'ensemble des conditions. Seul, le comte Tisza s'y opposa.
Le lendemain, 8 juillet 1914, il rédigea une lettre qui prévenait ainsi l'Empereur : « Une attaque contre la Serbie amènerait très vraisemblablement l'intervention de la Russie et une guerre mondiale s'ensuivrait ».
Le 25 juillet 1914, soutenu par la Russie, le gouvernement serbe refuse la participation de policiers autrichiens à l'enquête sur le territoire serbe. Les relations diplomatiques entre les deux États sont rompues.
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare une guerre « préventive » à la Serbie, ce qui, par le jeu des alliances, mènera à la Première Guerre mondiale.
Dans la Wiener Zeitung du 29 juillet 1914, l'Empereur et Roi François-Joseph déclare à ses sujets : « J'ai tout examiné et tout pesé ; c'est la conscience tranquille que je m'engage sur le chemin que m'indique mon devoir »
Malgré cette déclaration officielle toujours chargée de rassurer les peuples, d'autres sources affirment que l'empereur octogénaire aurait signé la déclaration de guerre en disant : « Une guerre préventive, c'est comme un suicide par peur de la mort ».
Par ailleurs, suivant la tradition, François-Joseph demanda au pape Pie X de bénir ses armées. Le Saint-Père lui répondit : « je ne bénis que la paix ».
Tous les membres du complot furent condamnés à l'emprisonnement, sauf Danilo Ilić, qui fut pendu, étant le seul majeur (en Autriche-Hongrie, la peine de mort ne pouvait être appliquée qu'à des condamnés ayant au moins 21 ans). Čabrinović mourut de la tuberculose en prison. Princip succombe également à une tuberculose contractée dans sa cellule le 28 avril 1918.
Depuis 1878, selon les termes du congrès de Berlin, les sandjaks turcs de Bosnie et d'Herzégovine sont occupés et administrés au nom du sultan par l'Empire d'Autriche-Hongrie. En 1908 ils sont annexés à la double mornarchie. cette occupation était mal vécue par les populations slaves, qui la refusaient et souhaitaient la création d'une jugoslavija (littéralement en serbo-croate : « état slave du sud »), en français Yougoslavie.
Les autorités autrichiennes, non sans imprudence, choisirent comme date de la visite de l'archiduc le 28 juin, jour de Vidovdan (une fête religieuse importante chez les Serbes orthodoxes, qui célèbre la Saint-Guy), qui est aussi la date anniversaire de la bataille de Kosovo Polje qui, en 1389, vit la défaite des Serbes devant l'armée turque et l'annexion de leur royaume à l’Empire ottoman pour plus de quatre cent cinquante ans. Cette date correspondait également au quatorzième anniversaire du mariage (controversé car morganatique) du couple princier, et l'archiduc héritier voulait mettre à profit cette visite en province pour apparaître publiquement avec son épouse et lui faire profiter des honneurs que l’étiquette de la Maison impériale et royale ne lui permettait pas de recevoir à la cour.
Les circonstances du voyage d'inspection de François-Ferdinand à la suite des grandes manœuvres organisées en Bosnie-Herzégovine semblent avoir favorisé les assassins. Le voyage de l'archiduc héritier, inspecteur général des armées, était considéré par la minorité serbe comme une provocation. Léon Von Bilinski, ministre des Finances de la monarchie, chargé à Vienne de l'administration de la Bosnie-Herzégovine, refusa de tenir compte de l'avertissement de l'ambassadeur de Serbie à Vienne, Jovan Jovanović, qu'un attentat était en préparation. Des proches du prince lui avaient également déconseillé ce voyage et même son ancien précepteur, un prêtre, lui prédisait « une fin violente qui précipiterait le monde dans un cataclysme général ».
Le prince de Montenuovo, grand-maître de la cour, ordonna le retrait des troupes (40 000 hommes) de Sarajevo, au motif que la duchesse de Hohenberg, n'étant pas membre de la famille impériale et royale, ne pouvait recevoir les honneurs militaires ; le couple ne bénéficiait donc plus de la protection de l'armée.
Enfin, une erreur d'itinéraire, lors d'une visite inopinée de l'hôpital où étaient soignées les victimes du premier attentat survenu lors de l'arrivée du couple, obligea la voiture archiducale à s'arrêter au milieu de la foule (le chauffeur n'avait pas été informé des ordres de l'archiduc) et mit le couple à portée de tir du jeune Gavrilo Princip à un moment où, confronté à l'échec de leur entreprise, les jeunes terroristes cherchaient à s'éloigner de la foule.
Par ce geste, les coupables voulaient proclamer leur volonté de voir se réaliser une "Grande Serbie" regroupant tous les Slaves du Sud. Bien que l'archiduc ait été peu aimé par François-Joseph Ier et que certains (à cause de ses idées sur le futur de L'empire) aient vu dans sa disparition un "bon débarras", l'Autriche-Hongrie lance un dernier avertissement avant la guerre (ultimatum) à la Serbie, le 23 juillet 1914.
Le Pont Latin, devant lequel a eu lieu l'assassinat.
Jeune Bosnie, un groupe de jeunes anarchistes de nationalités serbes, croates et musulmans, était équipé de modèles de pistolets de 1910, issus de la FN Herstal, et de bombes fournies par la Main Noire, une société secrète liée au gouvernement du Royaume de Serbie. La Main Noire était dirigée par le responsable des services secrets serbes, le colonel Dragutin Dimitrijević. Son nom dans l'organisation était Apis. Bien que liée au gouvernement serbe, la Main Noire dispose d'une autonomie énorme au sein du gouvernement serbe. Elle est un état dans l'état. L'armement du groupe de Princip n'est connu que de Apis.
Mais, malgré toutes les précautions de Apis, le président du conseil serbe, Nikola Pašić, apprend la préparation de l'attentat grâce à Protić, le ministre de l'intérieur. Il fait alors demander une enquête sur Apis, et, avec Protić, tente d'arrêter la mission du groupe de Princip. Tentative plus que difficile en effet, le président serbe ne connaissant absolument pas les réseaux de Jeune Bosnie. Il prend malgré tout contact avec les serbes de Bosnie et demande à son ministre, Dušan Stefanović, le ministre de la guerre, de stopper les activités des services de renseignements serbes qui seraient selon lui une menace pour le gouvernement de Serbie. Il n'est pas clairement établi s'ils vont avertir le gouvernement austro-hongrois, mais il est sûr que l'ambassadeur serbe à Vienne, Jovan Jovanović, parle du groupe de Princip à Léon Von Bilinski, le ministre des finances et gouverneur de Bosnie, sans que l'on sache s'il s'agit d'une initiative individuelle ou d'une demande du gouvernement serbe d'informer Vienne.
Le degré d'implication de la Main Noire est contesté. Certains estiment que c'est cette organisation qui fut responsable de l'attaque et que les membres de Jeune Bosnie n'étaient que les exécutants. D'autres considèrent que Jeune Bosnie était idéologiquement très éloignée de la Main Noire et était si peu expérimentée que la Main Noire était persuadée que le complot n'aurait jamais réussi. Cependant, la plupart sont d'accord pour dire que la Main Noire a fourni les armes et le cyanure aux assassins.
Des liens directs entre le gouvernement serbe et l'action du groupe de Princip n'ont jamais été prouvés. Il existe en fait des indices qui laissent penser que le gouvernement serbe a tenté, de bonne foi, d'étouffer les menaces terroristes en Serbie, puisqu'il évitait de susciter la colère du gouvernement austro-hongrois, après le contrecoup des guerres balkaniques. Selon une autre théorie, l'Okhrana aurait participé à l'attentat avec la Main Noire.
Les relations entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie en 1914 étaient bonnes, le Premier ministre serbe, Nikola Pašić tenant particulièrement à ce bon voisinage, ce qui lui était reproché par les partisans d'une ligne plus dure panslave hostile à la présence autrichienne dans les Balkans.
Ici encore, aucune source ne permet de déterminer avec certitude ce qui s'est réellement passé. Les minutes du procès permettent toutefois de savoir comment le complot a été organisé et mis à exécution. Partis de Belgrade, où ils s'exerçaient, les conspirateurs purent traverser la frontière sans encombre avec la complicité certaine d'agents au service de la Serbie et séjourner à Sarajevo quelques jours avant l'arrivée du couple princier.
Les sept conspirateurs n'avaient aucune expérience dans le maniement des armes, et ce n'est que par une extraordinaire succession de coïncidences qu'ils parvinrent à leur fin. À 10h15, la parade de six voitures passa le premier membre du groupe, Mehmedbašić, qui tenta de viser depuis la fenêtre d'un étage supérieur, mais il ne parvint pas à obtenir un bon angle de tir, et décida de ne pas tirer pour ne pas compromettre les occasions de ses partenaires. Le second membre, Nedeljko Čabrinović, lança une bombe (ou un bâton de dynamite, d'après certains rapports) sur la voiture de François-Ferdinand, mais la rata : le prince qui avait pris la bombe dans sa main l'avait jetée par terre ; l'explosion détruisit la voiture suivante, blessant gravement ses passagers, ainsi qu'un policier et plusieurs personnes dans la foule. Čabrinović avala sa pilule de cyanure et sauta dans la Miljacka. La procession se hâta alors en direction de l’Hôtel de ville, et la foule paniqua. La police sortit Čabrinović de la rivière, et celui-ci fut violemment frappé par la foule avant d'être placé en garde à vue. La pilule de cyanure qu'il avait prise était vieille ou de trop faible dosage, de sorte qu'elle n'avait pas eu l'effet escompté. De plus, la rivière ne dépassait pas 10 cm de profondeur, et il ne put s'y noyer. Parmi les autres auteurs du complot, certains s'enfuirent en entendant l'explosion, présumant que l'archiduc avait été tué.
Les conspirateurs restants n'eurent pas l'occasion d'agir à cause des mouvements de foule, et la tentative d'attentat était considéré par ses auteurs comme un échec.
Cependant, l'archiduc décida d'aller à l’hôpital rendre visite aux victimes de la bombe de Čabrinović. Pendant ce temps, Gavrilo Princip pour qui le principal mobile de l'attentat était « La vengeance pour toutes les souffrances que l'Autriche fait endurer au peuple » s'était rendu dans une boutique environnante pour s'acheter un sandwich (parce qu'il s'était résigné, ou alors parce qu'il avait cru à tort que l'archiduc était mort dans l'explosion), et il aperçut la voiture de François-Ferdinand qui passait près du pont Latin, le prince voulant obtenir lui-même des nouvelles de l'officier blessé. Princip rattrapa la voiture, puis tira deux fois : la première balle traversa le bord de la voiture et atteignit la duchesse de Hohenberg à l’abdomen. La seconde balle atteignit l'archiduc dans le cou. Tous deux furent conduits à la résidence du gouverneur, où ils moururent de leurs blessures quinze minutes plus tard.
Princip tenta de se suicider, d'abord en ingérant le cyanure, puis avec son pistolet, mais il vomit le poison (ce qui était également arrivé à Nedeljko Čabrinović, ce qui laissa penser à la police que le groupe s'était fait vendre un poison beaucoup trop faible), et le pistolet fut arraché de ses mains par un groupe de badauds avant qu'il ait eu le temps de s'en servir.
Pendant leur interrogatoire, Princip, Čabrinović, et les autres ne dévoilèrent rien de la conspiration. Les autorités estimaient que l'emprisonnement était arbitraire, jusqu'à ce qu'un des membres, Danilo Ilić, au cours d'un banal contrôle de papiers, prenne peur, perde son contrôle, et dévoile tout aux deux agents qui l'avaient interpelé, dont le fait que les armes étaient fournies par le gouvernement serbe.
L'Autriche-Hongrie accusa la Serbie de l'assassinat et, au cours du Conseil de la Couronne du 7 juillet 1914, posa un ultimatum. L'un des points de cet ultimatum était particulièrement irréalisable, si bien que la Serbie ne put accepter l'ensemble des conditions. Seul, le comte Tisza s'y opposa.
Le lendemain, 8 juillet 1914, il rédigea une lettre qui prévenait ainsi l'Empereur : « Une attaque contre la Serbie amènerait très vraisemblablement l'intervention de la Russie et une guerre mondiale s'ensuivrait ».
Le 25 juillet 1914, soutenu par la Russie, le gouvernement serbe refuse la participation de policiers autrichiens à l'enquête sur le territoire serbe. Les relations diplomatiques entre les deux États sont rompues.
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare une guerre « préventive » à la Serbie, ce qui, par le jeu des alliances, mènera à la Première Guerre mondiale.
Dans la Wiener Zeitung du 29 juillet 1914, l'Empereur et Roi François-Joseph déclare à ses sujets : « J'ai tout examiné et tout pesé ; c'est la conscience tranquille que je m'engage sur le chemin que m'indique mon devoir »
Malgré cette déclaration officielle toujours chargée de rassurer les peuples, d'autres sources affirment que l'empereur octogénaire aurait signé la déclaration de guerre en disant : « Une guerre préventive, c'est comme un suicide par peur de la mort ».
Par ailleurs, suivant la tradition, François-Joseph demanda au pape Pie X de bénir ses armées. Le Saint-Père lui répondit : « je ne bénis que la paix ».
Tous les membres du complot furent condamnés à l'emprisonnement, sauf Danilo Ilić, qui fut pendu, étant le seul majeur (en Autriche-Hongrie, la peine de mort ne pouvait être appliquée qu'à des condamnés ayant au moins 21 ans). Čabrinović mourut de la tuberculose en prison. Princip succombe également à une tuberculose contractée dans sa cellule le 28 avril 1918.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1613
29 juin
Incendie du Globe Theatre
Le Globe Theatre, sur les bords de la Tamise à Londres, prend feu accidentellement lors d'une représentation d'"Henry VIII" de William Shakespeare. Ouvert en 1599, le théâtre en forme de cercle sera immédiatement reconstruit, puis fermé par les puritains en 1642. Enfin, rebâti à l'identique, il sera rouvert en 1997.
Voir aussi : Histoire de Londres - Incendie - Histoire du Théâtre
1793
29 juin
Nantes résiste à l'insurrection vendéenne
Après s’être emparée d’Angers, l’armée Vendéenne de Cathelineau parvient aux portes de Nantes. Mais la ville s’est préparée et attend les insurgés de pied ferme : la population a fait le choix de se défendre. Ainsi, 12 000 hommes sont prêts à résister aux 30 000 soldats des colonnes vendéennes, réparties au nord et au sud de la ville. La meilleure organisation des Nantais comble largement leur infériorité numérique et contraint les Blancs à abandonner la bataille et à se replier. Cathelineau, blessé dans la bataille, meurt dans les jours suivants. La progression des Vendéens marque une pause et, tandis que Paris prend conscience de l’ampleur de la menace, c’est en fait le tournant de la guerre. La Convention, désormais sous les ordres de Robespierre, s’apprête à réagir vivement.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de Nantes - Cathelineau - Histoire de la Révolution
1902
29 juin
Le triomphe de Renault
Marcel Renault, le frère de Louis, remporte la course Paris-Vienne à bord d'une nouvelle Renault 4 cylindres, dans la catégorie des voitures légères. La course a regroupé 148 concurrents et Renault a parcouru les 1140 kilomètres qui séparent les deux villes en 29 heures et 30 minutes. Marcel Renault mourra dans un accident lors de la course Paris-Madrid l'année suivante. Ce sera la fin des courses de ville à ville et le début des circuits fermés.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Vienne - Histoire de Renault - Course automobile - Histoire des Sports mécaniques
1913
29 juin
Seconde guerre des Balkans
Lors de la première guerre balkanique en 1912, la Bulgarie, la Grèce, le Monténégro et la Serbie se sont alliés et ont vaincu l'occupant turc. Mais la Bulgarie repousse l'arbitrage russe et attaque ses anciens alliés : c'est la seconde guerre balkanique. La Bulgarie sera vaincue et perdra une grande partie de son territoire. Ces guerres accentueront les tensions internationales et participeront à l'engrenage qui mènera à la guerre de 14-18.
Voir aussi : Histoire de la Guerre des Balkans - Histoire des Guerres
1919
29 juin
Le Tour de France reprend sa course, avec le maillot jaune en prime
Après une interruption de trois ans, le Tour de France est à nouveau organisé. La course précédente s’était terminée en 1914, une semaine avant l’entrée de la France dans la Première Guerre mondiale. C’est un Tour endeuillé par la mort au combat de plusieurs coureurs qui débute avec une nouveauté : le maillot jaune, qui récompense le premier coureur du classement général. Le français Eugène Christophe sera le premier à porter ce maillot aux couleurs du journal « l’Auto », le 19 juillet.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - L'Auto - Eugène Christophe - Histoire du Cyclisme
1935
29 juin
La difficulté des Grandes Jorasses
La face nord des Grandes Jorasses, situées dans le massif du Mont Blanc, est conquise pour la première fois par Martin Meier et Rudolf Peters. Les deux alpinistes allemands sont ainsi parvenus à franchir l’un des principaux « problèmes » des Alpes en empruntant la pointe Croz (4 110 mètres). La pointe Walker, qui culmine à plus de 4 800 mètres, sera gravie par le versant nord trois ans plus tard. Un exploit signé par les alpinistes italiens Ricardo Cassin, Luigi Esposito et Ugo Tizzoni.
Voir aussi : Alpes - Grandes Jorasses - Histoire de l'Alpinisme
1950
29 juin
La patrie du foot foulée aux pieds par les Yankees
L’Angleterre décide de participer pour la première fois de son histoire à la désormais prestigieuse Coupe du monde. Elle débarque ainsi au Brésil avec la ferme intention de rappeler au monde qu’elle est la patrie du Football. Malheureusement, les Etats-Unis ne sont guère convaincus puisqu’ils infligent une défaite aux sujets de la reine. Perdre 1-0 face à une équipe mineure n’est guère de bon augure. Il reste alors à espérer que l’Espagne se pliera comme le Chili. Mais c’est une nouvelle défaite pour les anglais qui ne passeront pas le premier tour.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football
1957
29 juin
Grave incident nucléaire à Kyshtym
Le dépôt militaire de Kyshtym en Russie est le théâtre d’un incident de grande ampleur suite à l’explosion d’une cuve contenant des déchets radioactifs. Des millions de particules sont disséminées à l’extérieur du site, ce qui constitue un événement de gravité majeur, de niveau 6 sur l’échelle INES qui en compte 7. Dans l’histoire, seul l’accident de Tchernobyl atteindra l’échelon le plus élevé. Les recommandations pour un tel événement sont l’évacuation de la population mais le gouvernement soviétique préférera tenir cette histoire secrète pendant 30 ans.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Accident - Centrale nucléaire - échelle INES - Grandes périodes historiques
1966
29 juin
Premiers raids américains au Vietnam
Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord. Les dépôts de carburants de Hanoï et de Haïphong sont bombardés. Le Vietnam a été divisé en 1954 et une guerre oppose le Sud, soutenu par les Etats-Unis, au Nord communiste dirigé par Ho chi-Minh. Les troupes américaines seront présentes au Vietnam jusqu'en 1975. Le pays sera réunifié en 1976.
Voir aussi : Bombardement - Histoire de Haiphong - Histoire de la Guerre du Vietnam
1995
29 juin
Assemblage de Mir et d'Atlantis
Vingt ans après la rencontre entre Apollo et de Soyouz, la navette spatiale américaine Atlantis s'arrime à la station russe Mir. Les deux commandants, Vladimir Dezhurov et Robert Hoot Gibson, s'échangent une poignée de main historique à 395 kilomètres au-dessus de la Terre. Dix astronautes vivront ensemble à bord de la station jusqu'au 4 juillet de la même année. Cette rencontre marque le début de la collaboration spatiale internationale et de la construction d'une station commune dénommée Alpha.
Voir aussi : Astronaute - Station - Histoire de Mir - Histoire de l'Espace
2007
29 juin
l’Iphone sort aux Etats-Unis
Cinq ans après avoir lancé l’Ipod, produit qui lui donna un nouveau souffle, Apple se lance sur le marché du mobile et espère obtenir le même succès. L’entreprise lance ainsi l’Iphone aux Etats-Unis, à grand renfort de marketing. Symbole et concrétisation de la convergence des médias, l’Iphone cumule les fonctions : téléphonie mobile bien sûr, mais aussi Internet, musique et vidéo.
Voir aussi : Histoire des Télécommunications
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 juin
Incendie du Globe Theatre
Le Globe Theatre, sur les bords de la Tamise à Londres, prend feu accidentellement lors d'une représentation d'"Henry VIII" de William Shakespeare. Ouvert en 1599, le théâtre en forme de cercle sera immédiatement reconstruit, puis fermé par les puritains en 1642. Enfin, rebâti à l'identique, il sera rouvert en 1997.
Voir aussi : Histoire de Londres - Incendie - Histoire du Théâtre
1793
29 juin
Nantes résiste à l'insurrection vendéenne
Après s’être emparée d’Angers, l’armée Vendéenne de Cathelineau parvient aux portes de Nantes. Mais la ville s’est préparée et attend les insurgés de pied ferme : la population a fait le choix de se défendre. Ainsi, 12 000 hommes sont prêts à résister aux 30 000 soldats des colonnes vendéennes, réparties au nord et au sud de la ville. La meilleure organisation des Nantais comble largement leur infériorité numérique et contraint les Blancs à abandonner la bataille et à se replier. Cathelineau, blessé dans la bataille, meurt dans les jours suivants. La progression des Vendéens marque une pause et, tandis que Paris prend conscience de l’ampleur de la menace, c’est en fait le tournant de la guerre. La Convention, désormais sous les ordres de Robespierre, s’apprête à réagir vivement.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de Nantes - Cathelineau - Histoire de la Révolution
1902
29 juin
Le triomphe de Renault
Marcel Renault, le frère de Louis, remporte la course Paris-Vienne à bord d'une nouvelle Renault 4 cylindres, dans la catégorie des voitures légères. La course a regroupé 148 concurrents et Renault a parcouru les 1140 kilomètres qui séparent les deux villes en 29 heures et 30 minutes. Marcel Renault mourra dans un accident lors de la course Paris-Madrid l'année suivante. Ce sera la fin des courses de ville à ville et le début des circuits fermés.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Vienne - Histoire de Renault - Course automobile - Histoire des Sports mécaniques
1913
29 juin
Seconde guerre des Balkans
Lors de la première guerre balkanique en 1912, la Bulgarie, la Grèce, le Monténégro et la Serbie se sont alliés et ont vaincu l'occupant turc. Mais la Bulgarie repousse l'arbitrage russe et attaque ses anciens alliés : c'est la seconde guerre balkanique. La Bulgarie sera vaincue et perdra une grande partie de son territoire. Ces guerres accentueront les tensions internationales et participeront à l'engrenage qui mènera à la guerre de 14-18.
Voir aussi : Histoire de la Guerre des Balkans - Histoire des Guerres
1919
29 juin
Le Tour de France reprend sa course, avec le maillot jaune en prime
Après une interruption de trois ans, le Tour de France est à nouveau organisé. La course précédente s’était terminée en 1914, une semaine avant l’entrée de la France dans la Première Guerre mondiale. C’est un Tour endeuillé par la mort au combat de plusieurs coureurs qui débute avec une nouveauté : le maillot jaune, qui récompense le premier coureur du classement général. Le français Eugène Christophe sera le premier à porter ce maillot aux couleurs du journal « l’Auto », le 19 juillet.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - L'Auto - Eugène Christophe - Histoire du Cyclisme
1935
29 juin
La difficulté des Grandes Jorasses
La face nord des Grandes Jorasses, situées dans le massif du Mont Blanc, est conquise pour la première fois par Martin Meier et Rudolf Peters. Les deux alpinistes allemands sont ainsi parvenus à franchir l’un des principaux « problèmes » des Alpes en empruntant la pointe Croz (4 110 mètres). La pointe Walker, qui culmine à plus de 4 800 mètres, sera gravie par le versant nord trois ans plus tard. Un exploit signé par les alpinistes italiens Ricardo Cassin, Luigi Esposito et Ugo Tizzoni.
Voir aussi : Alpes - Grandes Jorasses - Histoire de l'Alpinisme
1950
29 juin
La patrie du foot foulée aux pieds par les Yankees
L’Angleterre décide de participer pour la première fois de son histoire à la désormais prestigieuse Coupe du monde. Elle débarque ainsi au Brésil avec la ferme intention de rappeler au monde qu’elle est la patrie du Football. Malheureusement, les Etats-Unis ne sont guère convaincus puisqu’ils infligent une défaite aux sujets de la reine. Perdre 1-0 face à une équipe mineure n’est guère de bon augure. Il reste alors à espérer que l’Espagne se pliera comme le Chili. Mais c’est une nouvelle défaite pour les anglais qui ne passeront pas le premier tour.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football
1957
29 juin
Grave incident nucléaire à Kyshtym
Le dépôt militaire de Kyshtym en Russie est le théâtre d’un incident de grande ampleur suite à l’explosion d’une cuve contenant des déchets radioactifs. Des millions de particules sont disséminées à l’extérieur du site, ce qui constitue un événement de gravité majeur, de niveau 6 sur l’échelle INES qui en compte 7. Dans l’histoire, seul l’accident de Tchernobyl atteindra l’échelon le plus élevé. Les recommandations pour un tel événement sont l’évacuation de la population mais le gouvernement soviétique préférera tenir cette histoire secrète pendant 30 ans.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Accident - Centrale nucléaire - échelle INES - Grandes périodes historiques
1966
29 juin
Premiers raids américains au Vietnam
Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord. Les dépôts de carburants de Hanoï et de Haïphong sont bombardés. Le Vietnam a été divisé en 1954 et une guerre oppose le Sud, soutenu par les Etats-Unis, au Nord communiste dirigé par Ho chi-Minh. Les troupes américaines seront présentes au Vietnam jusqu'en 1975. Le pays sera réunifié en 1976.
Voir aussi : Bombardement - Histoire de Haiphong - Histoire de la Guerre du Vietnam
1995
29 juin
Assemblage de Mir et d'Atlantis
Vingt ans après la rencontre entre Apollo et de Soyouz, la navette spatiale américaine Atlantis s'arrime à la station russe Mir. Les deux commandants, Vladimir Dezhurov et Robert Hoot Gibson, s'échangent une poignée de main historique à 395 kilomètres au-dessus de la Terre. Dix astronautes vivront ensemble à bord de la station jusqu'au 4 juillet de la même année. Cette rencontre marque le début de la collaboration spatiale internationale et de la construction d'une station commune dénommée Alpha.
Voir aussi : Astronaute - Station - Histoire de Mir - Histoire de l'Espace
2007
29 juin
l’Iphone sort aux Etats-Unis
Cinq ans après avoir lancé l’Ipod, produit qui lui donna un nouveau souffle, Apple se lance sur le marché du mobile et espère obtenir le même succès. L’entreprise lance ainsi l’Iphone aux Etats-Unis, à grand renfort de marketing. Symbole et concrétisation de la convergence des médias, l’Iphone cumule les fonctions : téléphonie mobile bien sûr, mais aussi Internet, musique et vidéo.
Voir aussi : Histoire des Télécommunications
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La catastrophe de Kychtym est une contamination radioactive qui s'est produite le 29 septembre 1957 au complexe nucléaire Maïak, une usine de retraitement de combustible nucléaire située près de la ville d'Oziorsk en Union soviétique, dans l'actuelle Russie.
Mesurée comme niveau 6 sur l'échelle internationale des événements nucléaires, c'est, avec la catastrophe de Tchernobyl et l'accident nucléaire de Fukushima, l'un des plus graves accidents nucléaires jamais connus.
La catastrophe a été nommée d'après la ville de Kychtym, seule ville proche connue à cause du secret défense maintenu par les Soviétiques sur cet accident.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Union des républiques socialistes soviétiques avait un retard technologique sur les États-Unis dans le développement et la mise au point d'armes nucléaires. Elle a alors lancé dans l'urgence un programme de recherche et développement dans le but d'obtenir une quantité suffisante d'uranium et de plutonium de qualité militaire. Le complexe nucléaire Maïak fut très rapidement construit entre 1945 et 1948. Les physiciens soviétiques chargés du projet, ayant plusieurs lacunes en matière de physique nucléaire, prirent des décisions peu judicieuses en matière de sécurité. Également, l'impact écologique ne fut pas pris en compte au début de la construction du site. Par exemple, le complexe rejetait d'importantes quantités de déchets hautement radioactifs dans un cours d'eau à proximité, lequel se déversait dans la rivière Ob, qui se jetait à son tour dans l'océan Arctique. Plus tard, le lac Karachaï servit de lieu d'entreposage à l'air libre.
Un site d'entreposage pour déchets nucléaires liquides fut construit vers 1953. Il comprenait des réservoirs en acier enveloppés de béton, le tout enterré à 8,2 mètres de profondeur. À cause du taux élevé de radiations, les déchets avaient une température élevée qui était provoquée par la chaleur de désintégration (même si une réaction en chaîne n'était pas possible). Pour cette raison, un système de refroidissement fut construit autour de chaque banque de 20 réservoirs. Les systèmes de surveillance et de contrôle des systèmes de refroidissement étaient insuffisants.
En septembre 1957, le système de refroidissement de l'un des réservoirs, qui contenait entre 70 et 80 tonnes de déchets nucléaires, tomba en panne. La température du réservoir s'éleva, ce qui provoqua une explosion chimique des déchets secs (principalement du nitrate d'ammonium et des acétates). L'explosion, dont la puissance estimée équivaut à celle de l'explosion de 70 à 100 tonnes de TNT, projeta le couvercle en béton, d'une masse de 160 tonnes, dans les airs. La radioactivité résultant de l'explosion est estimée entre 2 et 50 MCi (entre 74 et 1850 pétaBq).
Dans les 10 à 11 heures suivantes, un nuage radioactif se déplaça vers le nord-est jusqu'à une distance de 300 à 350 kilomètres du lieu de l'explosion. Les retombées radioactives provoquèrent une contamination à long terme d'une région dont la superficie est de 800 km2. Les retombées radioactives étaient surtout constituées de césium 137 et de strontium 90. Cette région est souvent appelée « EURT » pour « East-Ural Radioactive Trace ».
Carte de la zone contaminée par la catastrophe de Kychtym.
À cause du secret entourant le site, les populations des zones touchées ne furent pas averties de l'explosion et de ses conséquences. Une semaine plus tard, le 6 octobre, une opération d'évacuation commença pour 10 000 personnes de la région touchée, mais aucune raison officielle ne fut émise. Les personnes « devinrent de plus en plus hystériques à propos des conséquences d'un mal mystérieux qui les frappaient. Les victimes perdaient la peau de leur visage, de leurs mains et d'autres parties exposées ». En 1980, Jaurès Medvedev révéla la nature et l'étendue du désastre.
Même si le gouvernement soviétique supprima des informations à propos de l'étendue du désastre, certaines personnes parvinrent à estimer que 200 personnes moururent de cancer à cause de l'exposition directe aux radiations. Pour réduire la propagation de la contamination radioactive consécutive à l'explosion, le sol contaminé fut excavé et stocké dans des sites clôturés qui furent appelés « cimetières de la Terre». En 1968, le gouvernement soviétique créa le East-Ural Nature Reserve (littéralement, « Réserve naturelle de l'Oural Est »), région inaccessible sans autorisation, qui comprenait la totalité de l'EURT.
Des rumeurs d'un problème nucléaire près de Tcheliabinsk circulaient depuis plusieurs années en Occident. Après plusieurs recherches sur l'impact de la radioactivité sur les plantes, les animaux et les écosystèmes, le professeur Leo Tumerman, ancien chef du laboratoire de biophysique à l'Institut de biologie moléculaire à Moscou, parvint à démontrer qu'il y avait eu un sérieux accident nucléaire à l'est de l'Oural.
Selon Gyorgy[9], qui a invoqué la Freedom of Information Act américaine pour obtenir des informations de la CIA, cette dernière était au courant depuis 1957 de l'explosion, mais avait tenu secrète ces informations dans le but de prévenir des conséquences fâcheuses à l'industrie nucléaire américaine naissante. C'est en 1990 que le gouvernement soviétique a déclassifié les documents relatifs au désastre[10].
Au début du XXIe siècle, l'EURT a encore un niveau élevé de radioactivité, même si officiellement la région est sûre pour les humains[7].
Mesurée comme niveau 6 sur l'échelle internationale des événements nucléaires, c'est, avec la catastrophe de Tchernobyl et l'accident nucléaire de Fukushima, l'un des plus graves accidents nucléaires jamais connus.
La catastrophe a été nommée d'après la ville de Kychtym, seule ville proche connue à cause du secret défense maintenu par les Soviétiques sur cet accident.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Union des républiques socialistes soviétiques avait un retard technologique sur les États-Unis dans le développement et la mise au point d'armes nucléaires. Elle a alors lancé dans l'urgence un programme de recherche et développement dans le but d'obtenir une quantité suffisante d'uranium et de plutonium de qualité militaire. Le complexe nucléaire Maïak fut très rapidement construit entre 1945 et 1948. Les physiciens soviétiques chargés du projet, ayant plusieurs lacunes en matière de physique nucléaire, prirent des décisions peu judicieuses en matière de sécurité. Également, l'impact écologique ne fut pas pris en compte au début de la construction du site. Par exemple, le complexe rejetait d'importantes quantités de déchets hautement radioactifs dans un cours d'eau à proximité, lequel se déversait dans la rivière Ob, qui se jetait à son tour dans l'océan Arctique. Plus tard, le lac Karachaï servit de lieu d'entreposage à l'air libre.
Un site d'entreposage pour déchets nucléaires liquides fut construit vers 1953. Il comprenait des réservoirs en acier enveloppés de béton, le tout enterré à 8,2 mètres de profondeur. À cause du taux élevé de radiations, les déchets avaient une température élevée qui était provoquée par la chaleur de désintégration (même si une réaction en chaîne n'était pas possible). Pour cette raison, un système de refroidissement fut construit autour de chaque banque de 20 réservoirs. Les systèmes de surveillance et de contrôle des systèmes de refroidissement étaient insuffisants.
En septembre 1957, le système de refroidissement de l'un des réservoirs, qui contenait entre 70 et 80 tonnes de déchets nucléaires, tomba en panne. La température du réservoir s'éleva, ce qui provoqua une explosion chimique des déchets secs (principalement du nitrate d'ammonium et des acétates). L'explosion, dont la puissance estimée équivaut à celle de l'explosion de 70 à 100 tonnes de TNT, projeta le couvercle en béton, d'une masse de 160 tonnes, dans les airs. La radioactivité résultant de l'explosion est estimée entre 2 et 50 MCi (entre 74 et 1850 pétaBq).
Dans les 10 à 11 heures suivantes, un nuage radioactif se déplaça vers le nord-est jusqu'à une distance de 300 à 350 kilomètres du lieu de l'explosion. Les retombées radioactives provoquèrent une contamination à long terme d'une région dont la superficie est de 800 km2. Les retombées radioactives étaient surtout constituées de césium 137 et de strontium 90. Cette région est souvent appelée « EURT » pour « East-Ural Radioactive Trace ».
Carte de la zone contaminée par la catastrophe de Kychtym.
À cause du secret entourant le site, les populations des zones touchées ne furent pas averties de l'explosion et de ses conséquences. Une semaine plus tard, le 6 octobre, une opération d'évacuation commença pour 10 000 personnes de la région touchée, mais aucune raison officielle ne fut émise. Les personnes « devinrent de plus en plus hystériques à propos des conséquences d'un mal mystérieux qui les frappaient. Les victimes perdaient la peau de leur visage, de leurs mains et d'autres parties exposées ». En 1980, Jaurès Medvedev révéla la nature et l'étendue du désastre.
Même si le gouvernement soviétique supprima des informations à propos de l'étendue du désastre, certaines personnes parvinrent à estimer que 200 personnes moururent de cancer à cause de l'exposition directe aux radiations. Pour réduire la propagation de la contamination radioactive consécutive à l'explosion, le sol contaminé fut excavé et stocké dans des sites clôturés qui furent appelés « cimetières de la Terre». En 1968, le gouvernement soviétique créa le East-Ural Nature Reserve (littéralement, « Réserve naturelle de l'Oural Est »), région inaccessible sans autorisation, qui comprenait la totalité de l'EURT.
Des rumeurs d'un problème nucléaire près de Tcheliabinsk circulaient depuis plusieurs années en Occident. Après plusieurs recherches sur l'impact de la radioactivité sur les plantes, les animaux et les écosystèmes, le professeur Leo Tumerman, ancien chef du laboratoire de biophysique à l'Institut de biologie moléculaire à Moscou, parvint à démontrer qu'il y avait eu un sérieux accident nucléaire à l'est de l'Oural.
Selon Gyorgy[9], qui a invoqué la Freedom of Information Act américaine pour obtenir des informations de la CIA, cette dernière était au courant depuis 1957 de l'explosion, mais avait tenu secrète ces informations dans le but de prévenir des conséquences fâcheuses à l'industrie nucléaire américaine naissante. C'est en 1990 que le gouvernement soviétique a déclassifié les documents relatifs au désastre[10].
Au début du XXIe siècle, l'EURT a encore un niveau élevé de radioactivité, même si officiellement la région est sûre pour les humains[7].
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1520
30 juin
La "Noche triste" à Tenochtitlán
Les Espagnols sont chassés par les Aztèques de Tenochtitlán (l'actuelle Mexico) durant une nuit qui sera appelée "Noche triste". En 1518, le conquistador Hernán Cortès à la tête d'une petite troupe était parti conquérir le Mexique. Il avait séquestré l'empereur Moctezuma II et s'était emparé de sa riche capitale Tenochtitlán. Face à la révolte des Aztèques, Cortès ordonne la retraite. Il entreprendra alors le siège de la ville et au bout de 75 jours, Tenochtitlán sera anéanti et, avec elle, l'Empire aztèque. Cortès fondera alors la Nouvelle-Espagne avec pour capitale Mexico.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Conquête - Cortés - Moctezuma - Histoire de Tenochtitlan - Histoire des Explorations
1859
30 juin
Un funambule au-dessus des chutes du Niagara
Le funambule français Charles Blondin traverse les 330 mètres de cordes raides tendues à 50 mètres au-dessus des chutes du Niagara, entre les Etats-Unis et le Canada. Sans filet ni harnais, il brave à plusieurs reprises le bouillonnement des chutes, tantôt la tête enfermée dans un sac, tantôt portant quelqu'un sur son dos ou, encore, en poussant une brouette.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports
1864
30 juin
La Yosemite valley protégée par Abraham Lincoln
Découvert dans les années 1830 et située dans l’Est de la Californie, la Yosemite Valley est le premier espace des Etats-Unis à bénéficier d’une protection officielle de son environnement. Le président Abraham Lincoln signe un décret protégeant la vallée et sa forêt de séquoias de l’exploitation privée. Toutefois, c’est Yellowstone qui sera le premier véritable parc national, Yosemite n’accédant à ce statut qu’en 1890.
Voir aussi : Lincoln - Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement
1908
30 juin
Météorite géante à Toungouska en Sibérie
Une météorite explose 8 000 mètres au-dessus de la région de Toungouska en Sibérie centrale. L'onde de choc, comparable à 1 000 bombes d'Hiroshima, ravage 2 000 km² de taïga (forêt de conifères). Les jours précédents, le ciel nocturne était devenu de plus en plus clair et, dans la nuit du 30 juin, de gigantesques flashes étaient apparus.
Voir aussi : Histoire de la Sibérie - Histoire des Catastrophes naturelles
1923
30 juin
Monopole de l’État sur la radio
Une loi établit le monopole de l’État sur l’émission et la réception radiophonique. La possession de postes de radio est autorisée à condition d’en faire la déclaration. Cette loi admet tout de même une certaine liberté, notamment en ce qui concerne la création de stations privées.
1934
30 juin
La "Nuit des longs couteaux"
Dans la nuit du 30 juin 1934, Hitler fait éliminer les chefs SA de Ernst Röhm. La SA ou SturmAbteilung (section d'assaut), formation paramilitaire nazie créée en 1921, a été un instrument efficace pour l'accession au pouvoir de Hitler. Pourtant, celui-ci, inquiet de l'importance que prend l'organisation, fait assassiner ses chefs et attribue l'essentiel du pouvoir de répression à la SS ou SchutzStaffel (échelon de protection).
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Nazi - SS - Histoire des Partis
1960
30 juin
Le Congo belge indépendant
Le roi belge Baudouin Ier, le président congolais Joseph Kasavubu et son Premier ministre Patrice Lumumba, célèbrent l'indépendance du Congo à Léopoldville (l'actuelle Kinshasa). L'ancienne colonie belge d'Afrique centrale, dénommée "Congo belge" en 1908, prend alors le nom de "République démocratique du Congo". A l'ouest, le "Congo français" accédera à l'indépendance sous le nom de "République du Congo" ou "Congo-Brazzaville" quinze jours plus tard. Des affrontements ethniques et politiques embraseront rapidement la région.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation
1968
30 juin
Large victoire de l’UDR aux législatives
Suite à la dissolution de l’Assemblée le 30 mai, De Gaulle a formé un nouveau parti : l’Union pour la Défense de la République. Bénéficiant de la lassitude des Français et de l’angoisse du désordre politique, l’UDR obtient une victoire sans appel avec 293 sièges sur 487. Les événements de Mai 68 sont terminés : De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quittera le pouvoir un an plus tard. Quant aux ouvriers, ils ont obtenu des résultats probants lors des accords de Grenelle. Les étudiants, à l’origine du mouvement, peuvent apparaître comme les grands perdants. En réalité, leur action a fait sauter de nombreux verrous et entrer la France dans la voie de la modernisation.
Voir aussi : Dossier histoire de Mai 68 - Histoire des Elections
1976
30 juin
Naissance de Bison Futé
Le ministère des Transports donne naissance au petit indien chargé d’améliorer la circulation routière lors des vacances. L’été de l’année précédente, plus de 60 000 voitures étaient immobilisées sur près de 600 km d’embouteillage. C’est ainsi que Bison Futé, groupe composé d'une dizaine de personnes, en arrive à informer et conseiller les automobilistes pour mieux organiser la circulation. Dès le mois de juillet, le résultat sera épatant et Bison Futé gagnera ainsi l’estime des Français.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Transport - Histoire des Loisirs
2002
30 juin
Le Brésil sur un nuage
Le Brésil remporte face à l’Allemagne son cinquième titre mondial à Yokohama. Emmenés par le meilleur buteur de la compétition, Ronaldo, les Brésiliens ont dominé un tournoi qui a réservé de nombreuses surprises, à l’image de l'affiche de la petite finale qui voit la Turquie battre la Corée du Sud. La Corée du Sud avait d’ailleurs créé la sensation en battant coup sur coup l’Italie et l’Espagne en huitième et quart de finale.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de Yokohama - Histoire du Football
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 juin
La "Noche triste" à Tenochtitlán
Les Espagnols sont chassés par les Aztèques de Tenochtitlán (l'actuelle Mexico) durant une nuit qui sera appelée "Noche triste". En 1518, le conquistador Hernán Cortès à la tête d'une petite troupe était parti conquérir le Mexique. Il avait séquestré l'empereur Moctezuma II et s'était emparé de sa riche capitale Tenochtitlán. Face à la révolte des Aztèques, Cortès ordonne la retraite. Il entreprendra alors le siège de la ville et au bout de 75 jours, Tenochtitlán sera anéanti et, avec elle, l'Empire aztèque. Cortès fondera alors la Nouvelle-Espagne avec pour capitale Mexico.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Conquête - Cortés - Moctezuma - Histoire de Tenochtitlan - Histoire des Explorations
1859
30 juin
Un funambule au-dessus des chutes du Niagara
Le funambule français Charles Blondin traverse les 330 mètres de cordes raides tendues à 50 mètres au-dessus des chutes du Niagara, entre les Etats-Unis et le Canada. Sans filet ni harnais, il brave à plusieurs reprises le bouillonnement des chutes, tantôt la tête enfermée dans un sac, tantôt portant quelqu'un sur son dos ou, encore, en poussant une brouette.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports
1864
30 juin
La Yosemite valley protégée par Abraham Lincoln
Découvert dans les années 1830 et située dans l’Est de la Californie, la Yosemite Valley est le premier espace des Etats-Unis à bénéficier d’une protection officielle de son environnement. Le président Abraham Lincoln signe un décret protégeant la vallée et sa forêt de séquoias de l’exploitation privée. Toutefois, c’est Yellowstone qui sera le premier véritable parc national, Yosemite n’accédant à ce statut qu’en 1890.
Voir aussi : Lincoln - Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement
1908
30 juin
Météorite géante à Toungouska en Sibérie
Une météorite explose 8 000 mètres au-dessus de la région de Toungouska en Sibérie centrale. L'onde de choc, comparable à 1 000 bombes d'Hiroshima, ravage 2 000 km² de taïga (forêt de conifères). Les jours précédents, le ciel nocturne était devenu de plus en plus clair et, dans la nuit du 30 juin, de gigantesques flashes étaient apparus.
Voir aussi : Histoire de la Sibérie - Histoire des Catastrophes naturelles
1923
30 juin
Monopole de l’État sur la radio
Une loi établit le monopole de l’État sur l’émission et la réception radiophonique. La possession de postes de radio est autorisée à condition d’en faire la déclaration. Cette loi admet tout de même une certaine liberté, notamment en ce qui concerne la création de stations privées.
1934
30 juin
La "Nuit des longs couteaux"
Dans la nuit du 30 juin 1934, Hitler fait éliminer les chefs SA de Ernst Röhm. La SA ou SturmAbteilung (section d'assaut), formation paramilitaire nazie créée en 1921, a été un instrument efficace pour l'accession au pouvoir de Hitler. Pourtant, celui-ci, inquiet de l'importance que prend l'organisation, fait assassiner ses chefs et attribue l'essentiel du pouvoir de répression à la SS ou SchutzStaffel (échelon de protection).
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Nazi - SS - Histoire des Partis
1960
30 juin
Le Congo belge indépendant
Le roi belge Baudouin Ier, le président congolais Joseph Kasavubu et son Premier ministre Patrice Lumumba, célèbrent l'indépendance du Congo à Léopoldville (l'actuelle Kinshasa). L'ancienne colonie belge d'Afrique centrale, dénommée "Congo belge" en 1908, prend alors le nom de "République démocratique du Congo". A l'ouest, le "Congo français" accédera à l'indépendance sous le nom de "République du Congo" ou "Congo-Brazzaville" quinze jours plus tard. Des affrontements ethniques et politiques embraseront rapidement la région.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation
1968
30 juin
Large victoire de l’UDR aux législatives
Suite à la dissolution de l’Assemblée le 30 mai, De Gaulle a formé un nouveau parti : l’Union pour la Défense de la République. Bénéficiant de la lassitude des Français et de l’angoisse du désordre politique, l’UDR obtient une victoire sans appel avec 293 sièges sur 487. Les événements de Mai 68 sont terminés : De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quittera le pouvoir un an plus tard. Quant aux ouvriers, ils ont obtenu des résultats probants lors des accords de Grenelle. Les étudiants, à l’origine du mouvement, peuvent apparaître comme les grands perdants. En réalité, leur action a fait sauter de nombreux verrous et entrer la France dans la voie de la modernisation.
Voir aussi : Dossier histoire de Mai 68 - Histoire des Elections
1976
30 juin
Naissance de Bison Futé
Le ministère des Transports donne naissance au petit indien chargé d’améliorer la circulation routière lors des vacances. L’été de l’année précédente, plus de 60 000 voitures étaient immobilisées sur près de 600 km d’embouteillage. C’est ainsi que Bison Futé, groupe composé d'une dizaine de personnes, en arrive à informer et conseiller les automobilistes pour mieux organiser la circulation. Dès le mois de juillet, le résultat sera épatant et Bison Futé gagnera ainsi l’estime des Français.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Transport - Histoire des Loisirs
2002
30 juin
Le Brésil sur un nuage
Le Brésil remporte face à l’Allemagne son cinquième titre mondial à Yokohama. Emmenés par le meilleur buteur de la compétition, Ronaldo, les Brésiliens ont dominé un tournoi qui a réservé de nombreuses surprises, à l’image de l'affiche de la petite finale qui voit la Turquie battre la Corée du Sud. La Corée du Sud avait d’ailleurs créé la sensation en battant coup sur coup l’Italie et l’Espagne en huitième et quart de finale.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de Yokohama - Histoire du Football
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine