EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1789
30 avril
George Washington premier président des Etats-Unis
George Washington est élu par le Congrès premier président de la République des Etats-Unis. Artisan de l'indépendance, favorable à un pouvoir fédéral fort, il aura comme vice-président John Adams. Reconduit dans ses fonctions en 1792, il s'aliènera une partie de l'opinion publique en proclamant la neutralité des États-Unis dans le conflit européen. Il se retirera de la vie politique en 1797 et décédera en 1799.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Président - Election - George Washington - Histoire des Elections
1803
30 avril
Bonaparte cède la Louisiane
Les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15 millions de dollars les territoires de la Louisiane, qui avaient été repris à l’Espagne en 1800. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte compte sur cet argent pour financer la guerre avec l'Angleterre. De son côté, le président américain Thomas Jefferson peut se féliciter d'avoir doublé la superficie de son pays (dont la Louisiane sera le 18ème Etat) et d'avoir débloqué la frontière du Mississippi, ouvrant la voie à l'expansion de son pays.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Bonaparte - Consul - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Révolution
1863
30 avril
La Légion résiste à Camerone
Pendant la guerre du Mexique, dans le village de Camerone, 65 légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, résistent à une armée mexicaine de plus de 2 000 hommes. Au bout de 9 heures de combats héroïques, seuls 3 légionnaires sont encore vivants. En souvenir de ce fait d'armes, ce jour est devenu la fête annuelle de la Légion étrangère, formation militaire française créée par Louis-Philippe en 1831.
Voir aussi : Histoire de la Légion étrangère - Histoire des Guerres
1897
30 avril
Découverte de l'électron
Le physicien anglais Joseph John Thomson annonce la découverte de l'électron. C'est en travaillant sur le comportement des rayons cathodiques, qu'il conclut que les rayons lumineux dans le tube cathodique sont formés d'électrons, c'est-à-dire de la matière formée de petites particules chargées d'électricité négative. Jusque là, l'atome était considéré comme la plus petite parcelle de matière. Il recevra le prix Nobel de physique en 1906.
Voir aussi : Découverte - Histoire du Prix Nobel - Histoire de la Physique
1902
30 avril
Création de Pelléas et Melisande
L’opéra « Pelléas et Melisande » de Claude Debussy, d’après une pièce de Maeterlinck, est créé pour la première fois à l’Opéra-comique à Paris. Les textes parlés ou chantés s’alternent dans une musique dépouillée dans ce qui est considéré comme l’œuvre phare de Debussy.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Opéra
1945
30 avril
Hitler se suicide
Alors que les armées russes pénétrent dans Berlin le 30 avril 1945, Hitler se sucide dans son bunker avec sa compagne, Eva Braun.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Hitler - Suicide - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1975
30 avril
La capitulation de Saïgon
Le gouvernement du Sud-Vietnam capitule après l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-cong dans Saïgon. La capitale du Sud-Vietnam est rebaptisée Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien. Le pays, divisé au cours de la 1ère guerre d'Indochine contre les Français en 1954, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste de Hanoï.
Voir aussi : Capitulation - Saigon - Hô Chi Minh-Ville - Histoire de la Guerre du Vietnam
1980
30 avril
Sortie des Sous-doués
Comédie troupière de Claude Zidi, Les Sous-doués révèle un futur grand en la personne de Daniel Auteuil. Jamais de sa carrière l'acteur ne reniera ses débuts, aussi oubliables soient-ils d'un strict point de vue cinématographique.
1993
30 avril
Monica Seles poignardée dans le dos
Lors des quarts de finale du tournoi de tennis de Hambourg (Allemagne), un illuminé saute sur le court et poignarde dans le dos la joueuse yougoslave de 20 ans, Monica Seles. L'agresseur, fervent supporter de l'allemande Steffi Graf, se dit agacé par les victoires à répétitions de Monica Seles. La numéro 1 mondiale au classement ATP (Association des tennismen professionnels) est gravement blessée. Elle reprendra la compétition à Toronto en 1995 et remportera l'Open d'Australie l'année suivante.
Voir aussi : Agression - Monica Seles - Histoire du Tennis
2002
30 avril
La juge française suspendue
La juge française de patinage artistique Marie-Reine Le Gougne est suspendue pour trois ans et interdite de participer aux JO de Turin en 2006. Cette décision fait suite au scandale qu’elle avait provoqué en révélant qu’elle avait favorisé le couple russe suite à un arrangement avec la fédération lors des JO de 2002 à Salt Lake City. Cette tricherie avait permis au couple russe d’obtenir la médaille d’or au détriment des Canadiens. Ceux-ci ont en fait également reçu l'or après la révélation faite par la juge.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Scandale - Histoire du Patinage artistique - Histoire de Salt Lake City - Histoire des Jeux Olympiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 avril
George Washington premier président des Etats-Unis
George Washington est élu par le Congrès premier président de la République des Etats-Unis. Artisan de l'indépendance, favorable à un pouvoir fédéral fort, il aura comme vice-président John Adams. Reconduit dans ses fonctions en 1792, il s'aliènera une partie de l'opinion publique en proclamant la neutralité des États-Unis dans le conflit européen. Il se retirera de la vie politique en 1797 et décédera en 1799.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Président - Election - George Washington - Histoire des Elections
1803
30 avril
Bonaparte cède la Louisiane
Les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15 millions de dollars les territoires de la Louisiane, qui avaient été repris à l’Espagne en 1800. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte compte sur cet argent pour financer la guerre avec l'Angleterre. De son côté, le président américain Thomas Jefferson peut se féliciter d'avoir doublé la superficie de son pays (dont la Louisiane sera le 18ème Etat) et d'avoir débloqué la frontière du Mississippi, ouvrant la voie à l'expansion de son pays.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Bonaparte - Consul - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Révolution
1863
30 avril
La Légion résiste à Camerone
Pendant la guerre du Mexique, dans le village de Camerone, 65 légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, résistent à une armée mexicaine de plus de 2 000 hommes. Au bout de 9 heures de combats héroïques, seuls 3 légionnaires sont encore vivants. En souvenir de ce fait d'armes, ce jour est devenu la fête annuelle de la Légion étrangère, formation militaire française créée par Louis-Philippe en 1831.
Voir aussi : Histoire de la Légion étrangère - Histoire des Guerres
1897
30 avril
Découverte de l'électron
Le physicien anglais Joseph John Thomson annonce la découverte de l'électron. C'est en travaillant sur le comportement des rayons cathodiques, qu'il conclut que les rayons lumineux dans le tube cathodique sont formés d'électrons, c'est-à-dire de la matière formée de petites particules chargées d'électricité négative. Jusque là, l'atome était considéré comme la plus petite parcelle de matière. Il recevra le prix Nobel de physique en 1906.
Voir aussi : Découverte - Histoire du Prix Nobel - Histoire de la Physique
1902
30 avril
Création de Pelléas et Melisande
L’opéra « Pelléas et Melisande » de Claude Debussy, d’après une pièce de Maeterlinck, est créé pour la première fois à l’Opéra-comique à Paris. Les textes parlés ou chantés s’alternent dans une musique dépouillée dans ce qui est considéré comme l’œuvre phare de Debussy.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Opéra
1945
30 avril
Hitler se suicide
Alors que les armées russes pénétrent dans Berlin le 30 avril 1945, Hitler se sucide dans son bunker avec sa compagne, Eva Braun.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Hitler - Suicide - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1975
30 avril
La capitulation de Saïgon
Le gouvernement du Sud-Vietnam capitule après l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-cong dans Saïgon. La capitale du Sud-Vietnam est rebaptisée Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien. Le pays, divisé au cours de la 1ère guerre d'Indochine contre les Français en 1954, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste de Hanoï.
Voir aussi : Capitulation - Saigon - Hô Chi Minh-Ville - Histoire de la Guerre du Vietnam
1980
30 avril
Sortie des Sous-doués
Comédie troupière de Claude Zidi, Les Sous-doués révèle un futur grand en la personne de Daniel Auteuil. Jamais de sa carrière l'acteur ne reniera ses débuts, aussi oubliables soient-ils d'un strict point de vue cinématographique.
1993
30 avril
Monica Seles poignardée dans le dos
Lors des quarts de finale du tournoi de tennis de Hambourg (Allemagne), un illuminé saute sur le court et poignarde dans le dos la joueuse yougoslave de 20 ans, Monica Seles. L'agresseur, fervent supporter de l'allemande Steffi Graf, se dit agacé par les victoires à répétitions de Monica Seles. La numéro 1 mondiale au classement ATP (Association des tennismen professionnels) est gravement blessée. Elle reprendra la compétition à Toronto en 1995 et remportera l'Open d'Australie l'année suivante.
Voir aussi : Agression - Monica Seles - Histoire du Tennis
2002
30 avril
La juge française suspendue
La juge française de patinage artistique Marie-Reine Le Gougne est suspendue pour trois ans et interdite de participer aux JO de Turin en 2006. Cette décision fait suite au scandale qu’elle avait provoqué en révélant qu’elle avait favorisé le couple russe suite à un arrangement avec la fédération lors des JO de 2002 à Salt Lake City. Cette tricherie avait permis au couple russe d’obtenir la médaille d’or au détriment des Canadiens. Ceux-ci ont en fait également reçu l'or après la révélation faite par la juge.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Scandale - Histoire du Patinage artistique - Histoire de Salt Lake City - Histoire des Jeux Olympiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. La soixantaine de soldats de la Légion, assiégée dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résista plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes mexicaines à la baïonnette.
Camerone est célébré chaque année comme un haut-fait de la Légion étrangère, le 30 avril, dans toutes ses unités.
En 1863, pendant l'expédition française au Mexique, l'armée française assiège Puebla. Le 29 avril 1863, un convoi français part du port de Veracruz, chargé de vivres, matériel de siège et de 3 millions de francs en numéraire.
Le colonel Jeanningros, commandant le Régiment étranger, ayant eu des renseignements concernant l'attaque probable du convoi, décide d'envoyer la 3e compagnie explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.
Soixante-deux fantassins et trois officiers de la 3e compagnie du Régiment étranger de la Légion étrangère sont donc envoyés à la rencontre du convoi, à l'aube du 30 avril.
La compagnie n'ayant pas d'officier disponible (ceux-ci étant atteints par le « vomito negro », la fièvre jaune, comme nombre de membres du corps expéditionnaire), le capitaine Jean Danjou, adjudant-major du régiment se porte volontaire pour la commander. Le sous-lieutenant Jean Vilain, payeur par interim du régiment, et le sous-lieutenant Clément Maudet, porte-drapeau, demandent à l'accompagner.
Le colonel mexicain Milan, qui commande 1200 fantassins et 800 cavaliers mexicains, averti de leur passage, met ses troupes en branle.
Partie de Chiquihuite vers une heure du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (Le Pas du mulet), commandé par le capitaine Saussier et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers sept heures du matin, après avoir parcouru en marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui les séparent de leur garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent pour faire le café.
C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les cavaliers du colonel Milan chargent la troupe qui est contrainte de former le carré. La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
Après avoir brisé une seconde charge de cavalerie, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda, espérant retarder au maximum la tentative de prise du convoi du colonel Milan. Malheureusement, au cours du repli, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient.
Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils le peuvent. Les Mexicains mettent pieds dans les pièces du rez-de-chaussée et interdisent, dès lors, l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki est sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi.
Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu'au bout.
Les Mexicains mettent le feu à l'hacienda mais n'osent pas donner l'assaut de manière frontale. Certains, depuis les chambres de l'étage tentent de pénétrer dans la pièce tenue par les légionnaires. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c'est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement. Les Mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers quatorze heures, c'est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Maudet prend alors le commandement.
À 17 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves.
Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l'officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Catteau meurt, criblé de balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Un officier mexicain somme les survivants de se rendre. Maine répond :
« Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
« On ne refuse rien à des hommes comme vous » répondit un officier mexicain.
Les rescapés sont présentés au colonel Milan, qui s'écrie : « Pero no son hombres, son demonios ». (Mais ce ne sont pas des hommes ce sont des démons.
Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruine calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie est retrouvé saint et sauf, seul rescapé libre. Le tambour Casimir LAÏ, de nationalité sarde, né à Caglieri en Italie. Il est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain, il est dépouillé de ses vêtements, il est jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Blessé de sept coups de lance et de deux balles, sa volonté de vivre lui permet de faire plusieurs Kms en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconte la bataille et ses explications serviront au premier compte-rendu de la bataille. Il sera décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 14 août 1863.
Ordre de bataille de la 3e compagnie
Officiers :
Capitaine Danjou, Sous-lieutenant Maudet et Sous-lieutenant Vilain.
Sous-officiers :
Sergent Major Tonel, Sergents Germeys, Morzycki, Palmaert et Schaffner.
Caporaux :
Berg, Delcaretto, Favas, Magnin, Maine et Pinzinger.
Tambour
Lai.
Légionnaires :
Baas, Bernardo, Bertolotto, Billod, Bogucki, Brunswick, Burgiser, Cathenhusen, Catteau, Conrad, Constantin, Dael, Daglincks, Dicken, De Vries, Dubois, Friedrich, Fritz, Fursbaz, Gaertner, Gorski, Groux, Haller, Hipp, Jeannin, Konrad, Kurz, Kunassec, Langmeier, Lemmer, Leonhard, Lernoud, Merlet, Rerbers, Reuss, Rohr, Schreiblich, Schifer, Seffrin, Seger, Seiler, Timmermans, Van Den Bulcke, Van Den Meersche, Vandesavel, Van Opstal, Verjus, Wilhelm, Wittgens et Zey
La moitié de la compagnie fut tuée ou mortellement blessée. Les blessés furent transportés aux hôpitaux de Huatusco et de Jalapa où ils furent soignés. Les prisonniers furent ensuite échangés contre des prisonniers mexicains. Le premier échange eut lieu trois mois plus tard et permit à huit légionnaires d'être échangés contre deux cents Mexicains.
Le convoi français put cependant éviter l'attaque mexicaine et parvenir sans encombre à Puebla.
Par décision du 4 octobre 1863, le ministre de la Guerre, le général Randon, ordonna que le nom de « Camerone » soit inscrit sur les drapeaux du régiment étranger. De plus, l'empereur Napoléon III décida que les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés sur les murs des Invalides.
Un monument fut érigé sur le site du combat en 1892. Mais son abandon incita en 1948 le colonel Penette à en dresser un nouveau, inauguré officiellement en 1963. C'est sur ce dernier que figure l'inscription :
Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats Français
A Camerone le 30 avril 1863
Aujourd'hui encore, les militaires mexicains rendent hommage aux soldats mexicains et français tombés ce jour-là en présentant les armes lorsqu'ils passent devant ce monument.
L'expression « faire Camerone » est toujours usitée dans la Légion étrangère.
Chaque 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et par toutes les amicales de la Légion ; à cette occasion est lu le récit « officiel » du combat de Camerone. L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. Chaque année depuis 1906, sur le front des troupes qui présentent les armes, est lue l'inscription du monument.
Aujourd'hui, la main du capitaine Danjou est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne.
La bataille de Camerone a été chantée par Jean-Pax Méfret.
Camerone est célébré chaque année comme un haut-fait de la Légion étrangère, le 30 avril, dans toutes ses unités.
En 1863, pendant l'expédition française au Mexique, l'armée française assiège Puebla. Le 29 avril 1863, un convoi français part du port de Veracruz, chargé de vivres, matériel de siège et de 3 millions de francs en numéraire.
Le colonel Jeanningros, commandant le Régiment étranger, ayant eu des renseignements concernant l'attaque probable du convoi, décide d'envoyer la 3e compagnie explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.
Soixante-deux fantassins et trois officiers de la 3e compagnie du Régiment étranger de la Légion étrangère sont donc envoyés à la rencontre du convoi, à l'aube du 30 avril.
La compagnie n'ayant pas d'officier disponible (ceux-ci étant atteints par le « vomito negro », la fièvre jaune, comme nombre de membres du corps expéditionnaire), le capitaine Jean Danjou, adjudant-major du régiment se porte volontaire pour la commander. Le sous-lieutenant Jean Vilain, payeur par interim du régiment, et le sous-lieutenant Clément Maudet, porte-drapeau, demandent à l'accompagner.
Le colonel mexicain Milan, qui commande 1200 fantassins et 800 cavaliers mexicains, averti de leur passage, met ses troupes en branle.
Partie de Chiquihuite vers une heure du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (Le Pas du mulet), commandé par le capitaine Saussier et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers sept heures du matin, après avoir parcouru en marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui les séparent de leur garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent pour faire le café.
C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les cavaliers du colonel Milan chargent la troupe qui est contrainte de former le carré. La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
Après avoir brisé une seconde charge de cavalerie, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda, espérant retarder au maximum la tentative de prise du convoi du colonel Milan. Malheureusement, au cours du repli, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient.
Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils le peuvent. Les Mexicains mettent pieds dans les pièces du rez-de-chaussée et interdisent, dès lors, l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki est sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi.
Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu'au bout.
Les Mexicains mettent le feu à l'hacienda mais n'osent pas donner l'assaut de manière frontale. Certains, depuis les chambres de l'étage tentent de pénétrer dans la pièce tenue par les légionnaires. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c'est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement. Les Mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers quatorze heures, c'est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Maudet prend alors le commandement.
À 17 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves.
Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l'officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Catteau meurt, criblé de balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Un officier mexicain somme les survivants de se rendre. Maine répond :
« Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
« On ne refuse rien à des hommes comme vous » répondit un officier mexicain.
Les rescapés sont présentés au colonel Milan, qui s'écrie : « Pero no son hombres, son demonios ». (Mais ce ne sont pas des hommes ce sont des démons.
Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruine calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie est retrouvé saint et sauf, seul rescapé libre. Le tambour Casimir LAÏ, de nationalité sarde, né à Caglieri en Italie. Il est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain, il est dépouillé de ses vêtements, il est jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Blessé de sept coups de lance et de deux balles, sa volonté de vivre lui permet de faire plusieurs Kms en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconte la bataille et ses explications serviront au premier compte-rendu de la bataille. Il sera décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 14 août 1863.
Ordre de bataille de la 3e compagnie
Officiers :
Capitaine Danjou, Sous-lieutenant Maudet et Sous-lieutenant Vilain.
Sous-officiers :
Sergent Major Tonel, Sergents Germeys, Morzycki, Palmaert et Schaffner.
Caporaux :
Berg, Delcaretto, Favas, Magnin, Maine et Pinzinger.
Tambour
Lai.
Légionnaires :
Baas, Bernardo, Bertolotto, Billod, Bogucki, Brunswick, Burgiser, Cathenhusen, Catteau, Conrad, Constantin, Dael, Daglincks, Dicken, De Vries, Dubois, Friedrich, Fritz, Fursbaz, Gaertner, Gorski, Groux, Haller, Hipp, Jeannin, Konrad, Kurz, Kunassec, Langmeier, Lemmer, Leonhard, Lernoud, Merlet, Rerbers, Reuss, Rohr, Schreiblich, Schifer, Seffrin, Seger, Seiler, Timmermans, Van Den Bulcke, Van Den Meersche, Vandesavel, Van Opstal, Verjus, Wilhelm, Wittgens et Zey
La moitié de la compagnie fut tuée ou mortellement blessée. Les blessés furent transportés aux hôpitaux de Huatusco et de Jalapa où ils furent soignés. Les prisonniers furent ensuite échangés contre des prisonniers mexicains. Le premier échange eut lieu trois mois plus tard et permit à huit légionnaires d'être échangés contre deux cents Mexicains.
Le convoi français put cependant éviter l'attaque mexicaine et parvenir sans encombre à Puebla.
Par décision du 4 octobre 1863, le ministre de la Guerre, le général Randon, ordonna que le nom de « Camerone » soit inscrit sur les drapeaux du régiment étranger. De plus, l'empereur Napoléon III décida que les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés sur les murs des Invalides.
Un monument fut érigé sur le site du combat en 1892. Mais son abandon incita en 1948 le colonel Penette à en dresser un nouveau, inauguré officiellement en 1963. C'est sur ce dernier que figure l'inscription :
Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats Français
A Camerone le 30 avril 1863
Aujourd'hui encore, les militaires mexicains rendent hommage aux soldats mexicains et français tombés ce jour-là en présentant les armes lorsqu'ils passent devant ce monument.
L'expression « faire Camerone » est toujours usitée dans la Légion étrangère.
Chaque 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et par toutes les amicales de la Légion ; à cette occasion est lu le récit « officiel » du combat de Camerone. L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. Chaque année depuis 1906, sur le front des troupes qui présentent les armes, est lue l'inscription du monument.
Aujourd'hui, la main du capitaine Danjou est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne.
La bataille de Camerone a été chantée par Jean-Pax Méfret.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1635
1 mai
Création de la chapelle de la Sorbonne
Le cardinal de Richelieu, proviseur de la Sorbonne, pose la première pierre de la chapelle, en présence de l'architecte Jacques Lemercier. Les travaux seront terminés en 1653. La chapelle renferme aujourd'hui le tombeau du cardinal mort en 1642, un mausolée de marbre sculpté par François Girardon. Elle sert pour des réceptions et des expositions.
Voir aussi : Richelieu - Consécration - Histoire de la Sorbonne - Histoire de la Chrétienté
1707
1 mai
L'Ecosse et l'Angleterre s'unissent
Un Acte d'Union proclame le Royaume-Uni d'Angleterre et d'Ecosse. Au siècle précédent, Jacques VI d'Ecosse est devenu roi d'Angleterre (Jacques Ier) et les 2 pays ont appris à vivre ensemble. Ils ont désormais un gouvernement et un Parlement communs, établi à Londres. En 1999, le gouvernement de Tony Blair assouplira cette union en donnant aux Ecossais plus d'autonomie avec une assemblée régionale.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Histoire de l'Etat
1811
1 mai
Méhémet Ali massacre 470 chefs mamelouks
Alors que les Mamelouks projetaient de le renverser, le vice-roi fait massacrer 470 de leurs chefs. La dynastie des Mamelouks a gouverné l’Égypte de 1250 à 1517 et désirait faire du pays un grand royaume islamique. Ses dirigeants y installèrent d’ailleurs le califat abbasside. Leur puissance militaire renommée ne leur permit pas de conserver le pouvoir lors de la conquête ottomane menée par Sélim Ier. Ils purent néanmoins jouir d’une certaine autorité provinciale et tentèrent sans succès d’établir une nouvelle domination. Le massacre commandité par Méhémet Ali met définitivement fin à leur puissance.
Voir aussi : Abbassides - Ali - Histoire de l'Islam
1862
1 mai
Prise de la Nouvelle-Orléans par les nordistes
Le port de la Nouvelle-Orléans est envahi par les troupes nordistes, sous le commandement de l’amiral Farragut. Ces dernières ne rencontrent quasiment pas de résistance, les lieux étant peu protégés par les Sudistes. La Nouvelle-Orléans constitue pourtant un lieu stratégique situé sur l’axe de navigation du Mississipi.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1886
1 mai
Les origines de la "Fête du travail"
Les syndicats américains organisent une grève pour que la journée de travail soit limitée à 8 heures. Les affrontements entre les manifestants et les policiers font plusieurs morts. En 1889, la 2ème Internationale socialiste réunie à Paris, décide de faire du 1er mai une journée de revendications ouvrières. En France en 1941, le 1er mai est consacré "fête du Travail et de la concorde nationale". En 1947, il devient de droit un jour chômé et payé. Aujourd'hui aux Etats-Unis, bien que le 1er mai soit né dans ce pays, le "Labor Day" est fêté le 1er lundi de septembre.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Syndicat - Fête du travail - Histoire du Travail
1916
1 mai
Nivelle remplace Pétain
Le grand quartier général français (GQG) décide de changer de tactique à Verdun et pour cela, de commandement. Il a en effet trouvé en Pétain un excellent défenseur mais souhaite désormais quelqu’un de plus offensif pour mener la contre-attaque. C’est ainsi que ce dernier est remplacé par le général Nivelle.
Voir aussi : Pétain - Bataille de Verdun - Nivelle - Histoire de la Première Guerre mondiale
1931
1 mai
Inauguration de l'Empire State Building
Le plus grand symbole économique et culturel de New York est inauguré par le président Herbert Hoover. Bel exemple d'architecture Art Déco, haut de 381 mètres et comptant 102 étages, il sera jusqu'en 1971 le plus haut gratte-ciel du monde. Il redeviendra le plus grand immeuble de la ville après la chute des tours jumelles du World Trade Center en 2001.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire de l'Architecture
1941
1 mai
Sortie de "Citizen Kane"
Le réalisateur américain Orson Welles sort son 1er film à New York, malgré les tentatives de Randolph Hearst d'en interdire la projection. Le personnage Charles Foster Kane est en effet inspiré du magnat américain de la presse Randolph Hearst. Le film est unanimement salué par la critique, mais ne remporte pas le succès escompté auprès du public. Il marque les débuts du cinéma moderne, en rupture avec le rythme et la temporalité classiques en cours à Hollywood.
Voir aussi : Orson Welles - Histoire du Cinéma
1949
1 mai
Publication du "Deuxième sexe"
Simone de Beauvoir publie un essai retentissant sur la condition féminine. Intituté "le Deuxième sexe", son ouvrage prône l'émancipation de la femme, possible uniquement par l'acquisition de son indépendance. Elle dénonce ainsi une société qui aliène la gent féminine et de laquelle il faut se soustraire pour atteindre la liberté. D'après elle, "on ne naît pas femme, on le devient".
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Simone de Beauvoir - Histoire des Femmes
1960
1 mai
Un avion américain est abattu au dessus de l'URSS
Les Soviétiques abattent un avion-espion américain U-2 qui survolait l'Oural à 19 000 mètres d'altitude. Le pilote qui a eu le temps de s'éjecter est capturé par les agents du KGB, la police secrète de l'URSS. L'administration américaine, qui croit le pilote mort, parle de vol de routine. Le secrétaire général du Parti Communiste, Nikita Khrouchtchev, attend le 7 mai pour révéler la situation et les aveux du pilote. L'événement provoquera un arrêt dans le processus de détente.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Avion - Espion - Histoire de la Guerre froide
1993
1 mai
Pierre Bérégovoy se suicide
L'ex-Premier ministre (1992-1993) se donne la mort d'une balle dans la tête à Nevers, ville dont il était maire depuis 1983. Les rumeurs de malversations financières et la défaite du parti socialiste aux dernières élections ont été avancées pour expliquer ce geste. Lors de ses obsèques, le président François Mitterrand dira que "toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme", en visant implicitement les journalistes.
Voir aussi : Suicide - Premier ministre - Bérégovoy - Histoire des Scandales politiques
1994
1 mai
Week-end dramatique à Imola
En difficulté lors des deux premiers grands prix d’une saison dans laquelle il était favori, Senna compte marquer ses premiers points à Imola. Mais, au sixième tour, dans la courbe rapide de Tamburello, sa Williams dévie soudainement de sa trajectoire et s’écrase littéralement contre le mur. Le Brésilien subit une intervention d’urgence sur la piste avant d’être transféré à l’hôpital. Sa mort sera annoncée après la fin d’un grand prix qui s’est poursuivi. Cet accident fait suite à la mort de Ratzenberger lors de la séance d’essai la veille. Après cet accident, l’état de la piste et la solidité de la colonne de direction seront remis en cause aboutissant à un procès qui ne parviendra pas à donner de réponse sur les raisons de l’accident.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Accident - Senna - Williams - Histoire des Sports mécaniques
1999
1 mai
Le traité d’Amsterdam entre en vigueur
Afin de s’adapter à l’évolution de l’Union européenne et du monde, une conférence est organisée en 1996. Les représentants des États membres envisagent de modifier le fonctionnement institutionnel de l’UE, notamment en renforçant le pouvoir du Parlement. Le 2 octobre 1997, chacun d’eux signe le traité d’Amsterdam, qui renforce notamment le pouvoir du Parlement. Le traité met aussi l’accent sur l'harmonisation d'une politique étrangère commune, en abordant la question de la justice, des droits sociaux, de l'emploi et de la sécurité. Il mentionne également le principe de "développement durable". Nécessaire pour envisager de nouveaux élargissements, il entre en vigueur le 1er mai 1999.
Voir aussi : Histoire d'Amsterdam - Traité d'Amsterdam - Histoire de la Construction européenne
2004
1 mai
Elargissement de l'Union européenne à 10 nouveaux pays
Dix nouveaux Etats font leur entrée dans l'Union européenne : Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Slovénie. Il s'agit du 5ème élargissement européen depuis 1951, date de création d'une communauté européenne à 6 pays, la CECA.
Voir aussi : Traité - Histoire de l'Union Européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 mai
Création de la chapelle de la Sorbonne
Le cardinal de Richelieu, proviseur de la Sorbonne, pose la première pierre de la chapelle, en présence de l'architecte Jacques Lemercier. Les travaux seront terminés en 1653. La chapelle renferme aujourd'hui le tombeau du cardinal mort en 1642, un mausolée de marbre sculpté par François Girardon. Elle sert pour des réceptions et des expositions.
Voir aussi : Richelieu - Consécration - Histoire de la Sorbonne - Histoire de la Chrétienté
1707
1 mai
L'Ecosse et l'Angleterre s'unissent
Un Acte d'Union proclame le Royaume-Uni d'Angleterre et d'Ecosse. Au siècle précédent, Jacques VI d'Ecosse est devenu roi d'Angleterre (Jacques Ier) et les 2 pays ont appris à vivre ensemble. Ils ont désormais un gouvernement et un Parlement communs, établi à Londres. En 1999, le gouvernement de Tony Blair assouplira cette union en donnant aux Ecossais plus d'autonomie avec une assemblée régionale.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Histoire de l'Etat
1811
1 mai
Méhémet Ali massacre 470 chefs mamelouks
Alors que les Mamelouks projetaient de le renverser, le vice-roi fait massacrer 470 de leurs chefs. La dynastie des Mamelouks a gouverné l’Égypte de 1250 à 1517 et désirait faire du pays un grand royaume islamique. Ses dirigeants y installèrent d’ailleurs le califat abbasside. Leur puissance militaire renommée ne leur permit pas de conserver le pouvoir lors de la conquête ottomane menée par Sélim Ier. Ils purent néanmoins jouir d’une certaine autorité provinciale et tentèrent sans succès d’établir une nouvelle domination. Le massacre commandité par Méhémet Ali met définitivement fin à leur puissance.
Voir aussi : Abbassides - Ali - Histoire de l'Islam
1862
1 mai
Prise de la Nouvelle-Orléans par les nordistes
Le port de la Nouvelle-Orléans est envahi par les troupes nordistes, sous le commandement de l’amiral Farragut. Ces dernières ne rencontrent quasiment pas de résistance, les lieux étant peu protégés par les Sudistes. La Nouvelle-Orléans constitue pourtant un lieu stratégique situé sur l’axe de navigation du Mississipi.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1886
1 mai
Les origines de la "Fête du travail"
Les syndicats américains organisent une grève pour que la journée de travail soit limitée à 8 heures. Les affrontements entre les manifestants et les policiers font plusieurs morts. En 1889, la 2ème Internationale socialiste réunie à Paris, décide de faire du 1er mai une journée de revendications ouvrières. En France en 1941, le 1er mai est consacré "fête du Travail et de la concorde nationale". En 1947, il devient de droit un jour chômé et payé. Aujourd'hui aux Etats-Unis, bien que le 1er mai soit né dans ce pays, le "Labor Day" est fêté le 1er lundi de septembre.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Syndicat - Fête du travail - Histoire du Travail
1916
1 mai
Nivelle remplace Pétain
Le grand quartier général français (GQG) décide de changer de tactique à Verdun et pour cela, de commandement. Il a en effet trouvé en Pétain un excellent défenseur mais souhaite désormais quelqu’un de plus offensif pour mener la contre-attaque. C’est ainsi que ce dernier est remplacé par le général Nivelle.
Voir aussi : Pétain - Bataille de Verdun - Nivelle - Histoire de la Première Guerre mondiale
1931
1 mai
Inauguration de l'Empire State Building
Le plus grand symbole économique et culturel de New York est inauguré par le président Herbert Hoover. Bel exemple d'architecture Art Déco, haut de 381 mètres et comptant 102 étages, il sera jusqu'en 1971 le plus haut gratte-ciel du monde. Il redeviendra le plus grand immeuble de la ville après la chute des tours jumelles du World Trade Center en 2001.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire de l'Architecture
1941
1 mai
Sortie de "Citizen Kane"
Le réalisateur américain Orson Welles sort son 1er film à New York, malgré les tentatives de Randolph Hearst d'en interdire la projection. Le personnage Charles Foster Kane est en effet inspiré du magnat américain de la presse Randolph Hearst. Le film est unanimement salué par la critique, mais ne remporte pas le succès escompté auprès du public. Il marque les débuts du cinéma moderne, en rupture avec le rythme et la temporalité classiques en cours à Hollywood.
Voir aussi : Orson Welles - Histoire du Cinéma
1949
1 mai
Publication du "Deuxième sexe"
Simone de Beauvoir publie un essai retentissant sur la condition féminine. Intituté "le Deuxième sexe", son ouvrage prône l'émancipation de la femme, possible uniquement par l'acquisition de son indépendance. Elle dénonce ainsi une société qui aliène la gent féminine et de laquelle il faut se soustraire pour atteindre la liberté. D'après elle, "on ne naît pas femme, on le devient".
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Simone de Beauvoir - Histoire des Femmes
1960
1 mai
Un avion américain est abattu au dessus de l'URSS
Les Soviétiques abattent un avion-espion américain U-2 qui survolait l'Oural à 19 000 mètres d'altitude. Le pilote qui a eu le temps de s'éjecter est capturé par les agents du KGB, la police secrète de l'URSS. L'administration américaine, qui croit le pilote mort, parle de vol de routine. Le secrétaire général du Parti Communiste, Nikita Khrouchtchev, attend le 7 mai pour révéler la situation et les aveux du pilote. L'événement provoquera un arrêt dans le processus de détente.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Avion - Espion - Histoire de la Guerre froide
1993
1 mai
Pierre Bérégovoy se suicide
L'ex-Premier ministre (1992-1993) se donne la mort d'une balle dans la tête à Nevers, ville dont il était maire depuis 1983. Les rumeurs de malversations financières et la défaite du parti socialiste aux dernières élections ont été avancées pour expliquer ce geste. Lors de ses obsèques, le président François Mitterrand dira que "toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme", en visant implicitement les journalistes.
Voir aussi : Suicide - Premier ministre - Bérégovoy - Histoire des Scandales politiques
1994
1 mai
Week-end dramatique à Imola
En difficulté lors des deux premiers grands prix d’une saison dans laquelle il était favori, Senna compte marquer ses premiers points à Imola. Mais, au sixième tour, dans la courbe rapide de Tamburello, sa Williams dévie soudainement de sa trajectoire et s’écrase littéralement contre le mur. Le Brésilien subit une intervention d’urgence sur la piste avant d’être transféré à l’hôpital. Sa mort sera annoncée après la fin d’un grand prix qui s’est poursuivi. Cet accident fait suite à la mort de Ratzenberger lors de la séance d’essai la veille. Après cet accident, l’état de la piste et la solidité de la colonne de direction seront remis en cause aboutissant à un procès qui ne parviendra pas à donner de réponse sur les raisons de l’accident.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Accident - Senna - Williams - Histoire des Sports mécaniques
1999
1 mai
Le traité d’Amsterdam entre en vigueur
Afin de s’adapter à l’évolution de l’Union européenne et du monde, une conférence est organisée en 1996. Les représentants des États membres envisagent de modifier le fonctionnement institutionnel de l’UE, notamment en renforçant le pouvoir du Parlement. Le 2 octobre 1997, chacun d’eux signe le traité d’Amsterdam, qui renforce notamment le pouvoir du Parlement. Le traité met aussi l’accent sur l'harmonisation d'une politique étrangère commune, en abordant la question de la justice, des droits sociaux, de l'emploi et de la sécurité. Il mentionne également le principe de "développement durable". Nécessaire pour envisager de nouveaux élargissements, il entre en vigueur le 1er mai 1999.
Voir aussi : Histoire d'Amsterdam - Traité d'Amsterdam - Histoire de la Construction européenne
2004
1 mai
Elargissement de l'Union européenne à 10 nouveaux pays
Dix nouveaux Etats font leur entrée dans l'Union européenne : Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Slovénie. Il s'agit du 5ème élargissement européen depuis 1951, date de création d'une communauté européenne à 6 pays, la CECA.
Voir aussi : Traité - Histoire de l'Union Européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les mamelouks ( sont les membres d'une milice formée d'esclaves, affranchis et recevant une solde à l'issue de leur formation, au service des califes musulmans et de l'Empire ottoman, qui, à de nombreuses reprises, a occupé le pouvoir par elle-même.
En Égypte, ils sont issus de la garde servile du sultan ayyoubide qu'ils renversèrent en 1250 à l'occasion de la septième croisade. L'histoire de cette dynastie non héréditaire se divise en deux lignées, les Bahrites (1250-1382) et les Burjites (1382-1517). Ils régnèrent sur l'Égypte, la Syrie et le Hedjaz, vainquirent les Mongols à Aïn Jalut (1260), devinrent les protecteurs des Abbassides rescapés, dont ils recueillirent un descendant à qui ils donnèrent le titre de calife. Ils conquirent les dernières possessions des Francs au Levant. Les Ottomans mirent fin à cette dynastie en 1517.
Les premiers mamelouks forment, au IXe siècle, la garde des califes abbassides à Bagdad. Ils sont d'abord recrutés parmi les captifs non musulmans en provenance du Turkestan actuel, d'Europe de l'Est (Georgiens, Slaves, Grecs, Circassiens) ou de Russie méridionale (plaines du Kipchak). Au départ, la position n'est pas héréditaire. Certains mamelouks parviennent à des positions importantes de commandement. Ils sont ensuite au service de la dynastie ayyoubide.
« Mamelouk ottoman en habit ordinaire. »
Image datée de 1779.
La période mamelouke s'étend de 1250 à 1517. Elle est divisée en deux : les mamelouks du fleuve (المماليك البحريون, mamelouks bahrites), qui sont des turcs kiptchaks qui gouvernent de 1252 à 1382, nommés ainsi car ils sont sur l’île de Roda (بحر, bahr mer, fleuve); puis les mamelouks de la tour (المماليك البرجيون, mamelouks bourjites) d'origine circassienne et géorgienne, appelés ainsi car ils habitent les tours de la Citadelle (برج, burj tour) appelés aussi mamelouks circassiens car originaires de Circassie, qui gouvernent jusqu’à la prise du pouvoir par les Ottomans sous le règne du sultan Sélim Ier en 1517.
En 1250, à la mort de As-Sâlih Ayyûb (1240–1249), les Mamelouks turcs (dits bahrites, de bahr, « le fleuve » parce qu'ils sont cantonnés dans une île sur le Nil) assassinent son héritier Al-Mu'adham. Leur chef, Al-Muizz Izz ad-Dîn Aybak épouse sa belle-mère (ou mère, suivant les sources) Chajar al-Durr, et prend le pouvoir. Il gouverne jusqu'en 1257. Le sac de Bagdad par les Mongols en 1258 aide la dynastie bahri à s'établir : elle détruit les Abbassides, qui auraient pu vouloir reprendre Le Caire.
Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (Baybars), un Mamelouk exilé en Syrie, retourne alors en Égypte où il règne entre 1260 et 1277, asseyant son pouvoir à la bataille d'Aïn Djalout contre les Mongols (1261). Après l'arrêt des troupes mongoles, les menaces extérieures diminuent considérablement et les incertitudes territoriales s'éteignent. La zone de contrôle des Mamelouks s'étend alors sur l’Égypte, la Syrie et l’Arabie (lieux saints de l'islam), et un protectorat est mis en place vis-à-vis du Yémen. Ils maîtrisent également le commerce dans l’océan Indien, à travers la mer Rouge. À la fin du règne de Baybars a lieu une expédition en Anatolie.
Baybars meurt en 1277. Son fils As-Said Nâsir ad-Dîn Baraka Khan ben Baybars, qu'il avait associé au pouvoir avant sa mort, monte sur le trône à l'âge de 18 ans. Ce fait est important, car il constitue une tentative d'instaurer une dynastie héréditaire, en contradiction avec les principes mamelouks. Cette volonté marquera toute la première période du sultanat.
Baraka est déposé trois ans plus tard par Al-Mansûr Sayf ad-Dîn Qala'ûn al-Alfi, qui appartient à la maison de Baybars. Il règne dix ans (1280-1290), dans un calme relatif. C’est lui qui met fin à la présence franque en Syrie (chute du dernier État franc : 1291). Comme Baybars, il tente d’établir une dynastie mais l’un de ses fils meurt tandis que l’autre est assassiné. Suivent alors 17 ans d’instabilité politique au cours desquels ont lieu les deux premiers règnes d’An-Nâsir Muhammad ben Qalâ'ûn, un autre de ses fils.
En 1309, An-Nâsir quitte son exil syrien, marche sur le Caire et s’empare une troisième fois du pouvoir grâce aux Mamelouks qu’il a recrutés et aux gouverneurs syriens. Il connaît alors un long règne de 1309 à 1340. C'est sous son règne que la population égyptienne devient en majorité musulmane, en raison notamment des pressions exercées sur les Coptes telles que l'interdiction de certaines fêtes religieuses. C'est également sous son règne qu'a lieu une première refonte de l' Iqt’a, c’est-à-dire la répartition des revenus de l’Égypte entre les émirs (chefs militaires) et le sultan. Ce nouveau système permet aux sultans de mener une politique de mécénat.
En 1341, la mort de Qala'ûn ouvre la voie à une nouvelle période d’instabilité (12 sultans en 40 ans). Ce sont en fait les émirs qui tiennent les rênes du pouvoir. En 1348 la peste noire tue un tiers de la population égyptienne. Le sultan An-Nâsir Badr ad-Dîn al-Hasan règne une seconde fois entre 1354 et 1361 ; il sera particulièrement détesté par la population égyptienne en raison de son goût pour la dépense alors que le pays vient d'être ravagé par l'épidémie.
Mausolée des Mamelouks au Caire
En 1382, le sultan Az-Zâhir Sayf ad-Dîn Barquq arrive sur le trône et installe la seconde lignée, celle des Circassiens et des Géorgiens, dits burjites (de burj, « citadelle », parce qu'ils sont cantonnés dans la citadelle du Caire). Il place immédiatement des émirs de sa maison et de sa famille aux postes clés. Il est un instant écarté du pouvoir en 1389, lorsqu'un Bahrite tente de reprendre le commandement, mais retrouve son trône dès 1390. À sa mort en 1399, Barquq tente également d'établir une dynastie, en confiant le pouvoir à son fils, An-Nâsir Faraj ben Barquq, qui connaît deux règnes (1399–1405 et 1405–1412). Vers 1400, celui-ci chasse les Timourides (menés par Tamerlan) de Syrie, et subit, entre 1403 et 1406, une réplique de la peste noire qui provoque la mort de 20 % de la population. La peste précipite le renouvellement des Mamelouks, et provoque un fort déclin économique (baisse du Trésor due à une baisse des revenus fonciers) en sus du drame humain. Le Caire est ruiné.
Sous Al-Achraf Sayf ad-Dîn Barsbay, qui règne de 1422 à 1437, l’Iqt’a est à nouveau refondu : le sultan récupère la quasi-totalité des revenus fonciers et des taxes marchandes. Les Mamelouks conquièrent Chypre en 1424–1426. Mais le commerce lui-même chute : en parvenant à faire le tour de l'Afrique, les Portugais mettent fin au monopole mamelouk sur les épices.
Vers 1485–1491, les Ottomans entrent en guerre contre les Mamelouks, tandis qu’un nouvel ennemi voit le jour en Iran, la dynastie safavide. En 1516, la Syrie est envahie par Selim Ier. En août, celui-ci s’empare du Caire en vainquant le sultan Al-Achraf Qânsûh Al-Ghûrî.
Les Ottomans maintiennent des chefs mamelouks à des positions clés en leur donnant le titre de beys. Ceci leur permet de tenter une révolte en 1766 sous la direction de Ali Bey al-Kabir. Cette révolte est maîtrisée en 1777 par les Ottomans.
En 1798, Napoléon Bonaparte écrase les Mamelouks lors de la campagne d'Égypte, à la bataille des Pyramides. Il choisit l'un d'eux, Roustam Raza, pour l'attacher à son service personnel jusqu'à la fin de son règne.
Quand ses troupes doivent se retirer en 1801, les Mamelouks doivent combattre à la fois les Ottomans et les Britanniques. En 1806, Méhémet Ali est nommé gouverneur d'Égypte par les Ottomans. Apprenant que les Mamelouks cherchent à l'assassiner, il fait massacrer leurs chefs le 1er mars 1811, dans une embuscade, et pourchasse le reste des troupes. C'est la fin des Mamelouks d'Égypte.
Le Caire
Tombes Mameloukes
En Égypte, ils sont issus de la garde servile du sultan ayyoubide qu'ils renversèrent en 1250 à l'occasion de la septième croisade. L'histoire de cette dynastie non héréditaire se divise en deux lignées, les Bahrites (1250-1382) et les Burjites (1382-1517). Ils régnèrent sur l'Égypte, la Syrie et le Hedjaz, vainquirent les Mongols à Aïn Jalut (1260), devinrent les protecteurs des Abbassides rescapés, dont ils recueillirent un descendant à qui ils donnèrent le titre de calife. Ils conquirent les dernières possessions des Francs au Levant. Les Ottomans mirent fin à cette dynastie en 1517.
Les premiers mamelouks forment, au IXe siècle, la garde des califes abbassides à Bagdad. Ils sont d'abord recrutés parmi les captifs non musulmans en provenance du Turkestan actuel, d'Europe de l'Est (Georgiens, Slaves, Grecs, Circassiens) ou de Russie méridionale (plaines du Kipchak). Au départ, la position n'est pas héréditaire. Certains mamelouks parviennent à des positions importantes de commandement. Ils sont ensuite au service de la dynastie ayyoubide.
« Mamelouk ottoman en habit ordinaire. »
Image datée de 1779.
La période mamelouke s'étend de 1250 à 1517. Elle est divisée en deux : les mamelouks du fleuve (المماليك البحريون, mamelouks bahrites), qui sont des turcs kiptchaks qui gouvernent de 1252 à 1382, nommés ainsi car ils sont sur l’île de Roda (بحر, bahr mer, fleuve); puis les mamelouks de la tour (المماليك البرجيون, mamelouks bourjites) d'origine circassienne et géorgienne, appelés ainsi car ils habitent les tours de la Citadelle (برج, burj tour) appelés aussi mamelouks circassiens car originaires de Circassie, qui gouvernent jusqu’à la prise du pouvoir par les Ottomans sous le règne du sultan Sélim Ier en 1517.
En 1250, à la mort de As-Sâlih Ayyûb (1240–1249), les Mamelouks turcs (dits bahrites, de bahr, « le fleuve » parce qu'ils sont cantonnés dans une île sur le Nil) assassinent son héritier Al-Mu'adham. Leur chef, Al-Muizz Izz ad-Dîn Aybak épouse sa belle-mère (ou mère, suivant les sources) Chajar al-Durr, et prend le pouvoir. Il gouverne jusqu'en 1257. Le sac de Bagdad par les Mongols en 1258 aide la dynastie bahri à s'établir : elle détruit les Abbassides, qui auraient pu vouloir reprendre Le Caire.
Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (Baybars), un Mamelouk exilé en Syrie, retourne alors en Égypte où il règne entre 1260 et 1277, asseyant son pouvoir à la bataille d'Aïn Djalout contre les Mongols (1261). Après l'arrêt des troupes mongoles, les menaces extérieures diminuent considérablement et les incertitudes territoriales s'éteignent. La zone de contrôle des Mamelouks s'étend alors sur l’Égypte, la Syrie et l’Arabie (lieux saints de l'islam), et un protectorat est mis en place vis-à-vis du Yémen. Ils maîtrisent également le commerce dans l’océan Indien, à travers la mer Rouge. À la fin du règne de Baybars a lieu une expédition en Anatolie.
Baybars meurt en 1277. Son fils As-Said Nâsir ad-Dîn Baraka Khan ben Baybars, qu'il avait associé au pouvoir avant sa mort, monte sur le trône à l'âge de 18 ans. Ce fait est important, car il constitue une tentative d'instaurer une dynastie héréditaire, en contradiction avec les principes mamelouks. Cette volonté marquera toute la première période du sultanat.
Baraka est déposé trois ans plus tard par Al-Mansûr Sayf ad-Dîn Qala'ûn al-Alfi, qui appartient à la maison de Baybars. Il règne dix ans (1280-1290), dans un calme relatif. C’est lui qui met fin à la présence franque en Syrie (chute du dernier État franc : 1291). Comme Baybars, il tente d’établir une dynastie mais l’un de ses fils meurt tandis que l’autre est assassiné. Suivent alors 17 ans d’instabilité politique au cours desquels ont lieu les deux premiers règnes d’An-Nâsir Muhammad ben Qalâ'ûn, un autre de ses fils.
En 1309, An-Nâsir quitte son exil syrien, marche sur le Caire et s’empare une troisième fois du pouvoir grâce aux Mamelouks qu’il a recrutés et aux gouverneurs syriens. Il connaît alors un long règne de 1309 à 1340. C'est sous son règne que la population égyptienne devient en majorité musulmane, en raison notamment des pressions exercées sur les Coptes telles que l'interdiction de certaines fêtes religieuses. C'est également sous son règne qu'a lieu une première refonte de l' Iqt’a, c’est-à-dire la répartition des revenus de l’Égypte entre les émirs (chefs militaires) et le sultan. Ce nouveau système permet aux sultans de mener une politique de mécénat.
En 1341, la mort de Qala'ûn ouvre la voie à une nouvelle période d’instabilité (12 sultans en 40 ans). Ce sont en fait les émirs qui tiennent les rênes du pouvoir. En 1348 la peste noire tue un tiers de la population égyptienne. Le sultan An-Nâsir Badr ad-Dîn al-Hasan règne une seconde fois entre 1354 et 1361 ; il sera particulièrement détesté par la population égyptienne en raison de son goût pour la dépense alors que le pays vient d'être ravagé par l'épidémie.
Mausolée des Mamelouks au Caire
En 1382, le sultan Az-Zâhir Sayf ad-Dîn Barquq arrive sur le trône et installe la seconde lignée, celle des Circassiens et des Géorgiens, dits burjites (de burj, « citadelle », parce qu'ils sont cantonnés dans la citadelle du Caire). Il place immédiatement des émirs de sa maison et de sa famille aux postes clés. Il est un instant écarté du pouvoir en 1389, lorsqu'un Bahrite tente de reprendre le commandement, mais retrouve son trône dès 1390. À sa mort en 1399, Barquq tente également d'établir une dynastie, en confiant le pouvoir à son fils, An-Nâsir Faraj ben Barquq, qui connaît deux règnes (1399–1405 et 1405–1412). Vers 1400, celui-ci chasse les Timourides (menés par Tamerlan) de Syrie, et subit, entre 1403 et 1406, une réplique de la peste noire qui provoque la mort de 20 % de la population. La peste précipite le renouvellement des Mamelouks, et provoque un fort déclin économique (baisse du Trésor due à une baisse des revenus fonciers) en sus du drame humain. Le Caire est ruiné.
Sous Al-Achraf Sayf ad-Dîn Barsbay, qui règne de 1422 à 1437, l’Iqt’a est à nouveau refondu : le sultan récupère la quasi-totalité des revenus fonciers et des taxes marchandes. Les Mamelouks conquièrent Chypre en 1424–1426. Mais le commerce lui-même chute : en parvenant à faire le tour de l'Afrique, les Portugais mettent fin au monopole mamelouk sur les épices.
Vers 1485–1491, les Ottomans entrent en guerre contre les Mamelouks, tandis qu’un nouvel ennemi voit le jour en Iran, la dynastie safavide. En 1516, la Syrie est envahie par Selim Ier. En août, celui-ci s’empare du Caire en vainquant le sultan Al-Achraf Qânsûh Al-Ghûrî.
Les Ottomans maintiennent des chefs mamelouks à des positions clés en leur donnant le titre de beys. Ceci leur permet de tenter une révolte en 1766 sous la direction de Ali Bey al-Kabir. Cette révolte est maîtrisée en 1777 par les Ottomans.
En 1798, Napoléon Bonaparte écrase les Mamelouks lors de la campagne d'Égypte, à la bataille des Pyramides. Il choisit l'un d'eux, Roustam Raza, pour l'attacher à son service personnel jusqu'à la fin de son règne.
Quand ses troupes doivent se retirer en 1801, les Mamelouks doivent combattre à la fois les Ottomans et les Britanniques. En 1806, Méhémet Ali est nommé gouverneur d'Égypte par les Ottomans. Apprenant que les Mamelouks cherchent à l'assassiner, il fait massacrer leurs chefs le 1er mars 1811, dans une embuscade, et pourchasse le reste des troupes. C'est la fin des Mamelouks d'Égypte.
Le Caire
Tombes Mameloukes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
2è partie
Le système mamelouk, en réservant les plus hautes fonctions à des hommes nés esclaves, est hautement original pour une classe dirigeante. Propre à l’Islam, ce système perdure du IXe au XIXe siècle et prend fin avec le massacre des chefs mamelouks par Méhémet Ali en 1811.
Les Mamelouks recrutent leurs futures élites parmi des enfants capturés dans des pays non musulmans, ce qui permet par exemple de contourner les règles interdisant aux musulmans de se faire la guerre entre eux. Ces enfants viennent notamment de territoires turcophones (plaine Kipchak, Caucase circassien) et sont sélectionnés sur des critères de capacité, d’absence de liens, et de résistance. Élevé loin de son pays d’origine, le futur Mamelouk reçoit une éducation religieuse et militaire (furûsiyya notamment). Arrivé à l'âge adulte, le sultanat ou l'émir (chef militaire) l'affranchit et lui fournit un équipement et une solde. Il conserve toute sa vie l'esprit de corps ou asabiyya qui caractérise les Mamelouks. Chaque Mamelouk, en effet, est lié à sa maison, c'est-à-dire à son chef et aux Mamelouks qui ont été formés en même temps que lui. On cite des cas où, le sultan étant mort, des Mamelouks refusent, par fidélité à leur ancien chef, d'être affranchis par son successeur et renoncent ainsi à leur carrière.
Les Mamelouks se répartissent dans des corps distincts selon leur chef. Le sultan forme les troupes d'élite tandis que les émirs se constituent des corps de Mamelouks de valeur moindre.
Ce système est très coûteux en raison des importantes pertes lors du voyage et de la nécessité de traiter avec les Byzantins et les Mongols. De plus, il faut trouver de nouveaux Mamelouks à chaque génération, car leurs enfants ne peuvent demeurer dans le corps des Mamelouks : nés musulmans et considérés comme « moins résistants » à cause de leur contact avec la société islamique, ils épousent des femmes autochtones et leur descendance se fond dans la société locale. De plus le système se dégrade au cours du temps : on passe d’une promotion tous les dix ans à une promotion tous les cinq ans sous Barquq, puis tous les quatorze mois.
Vase d'apothicaire, Égypte mamelouke, XIVe siècle
Le sultanat mamelouk dispose de la meilleure armée du monde islamique, notamment grâce à la pratique de la furûsiyya. La furûsiyya est un ensemble de connaissances pratiques et théoriques liées au cheval : équitation, hippologie, médecine vétérinaire, art militaire. Elle comprend aussi les disciplines de la fauconnerie, de l’archerie, du maniement des armes, de la lutte, de la natation et du jeu d'échecs, tous considérés comme des arts militaires. Elle ne met pas en avant la bravoure mais la discipline et donne lieu à une importante littérature.
On compte au Caire de nombreux hippodromes (sept au moins pour la période bahrite). Cependant, dès 1340, les hippodromes commencent à se dégrader et sont au milieu du XVe siècle dans une situation désastreuse : la furûsiyya ne se pratique plus alors que dans la cour du palais. C’est d’ailleurs à cette période qu’arrivent les armes à feu, que les Mamelouks n’adoptent pas, contrairement aux Ottomans. Les hippodromes jouent un rôle essentiel en servant de lieu de réunion.
Les exercices de furûsiyya sont nombreux et comprennent des exercices à la lance ainsi que la pratique du polo, du kabak (décrit par Makrizi), du tir à l’arc, de l’escrime, du jeu de birjas, du jeu de la masse d’arme, de la lutte, de la chasse, du tir à l’arbalète, des courses de chevaux et du jeu d'échecs. Chacune de ces branches possède un maître.
Les Mamelouks consomment d'autre part de la viande de cheval et du kumis (lait de jument fermenté), pratiques étrangères au monde arabe.
Les Mamelouks pratiquent le commerce des épices avec les Européens, à travers l’Océan Indien. Cette pratique est source de grande richesse jusqu’au contournement du Cap de Bonne Espérance par les Portugais, qui provoque la fin du monopole.
L'Égypte mamelouke a produit un art de tout premier ordre, en particulier dans le domaine architectural au Caire. Voir les articles Art mamelouk et Architecture mamelouke.
Pendant la campagne d'Égypte menée par Napoléon, une partie des Mamelouks se rallie à lui et le suit en France. Ils forment un escadron de la garde impériale et servent notamment en Belgique. Ils chargent la Garde russe à la bataille d'Austerlitz et capturent de nombreux prisonniers parmi lesquels se trouve le prince Repnine.
Présents parmi les troupes d'occupation françaises à Madrid au moment de la révolte de mai 1808, ils ont été une cause supplémentaire de la haine des Espagnols contre Napoléon, ceux-ci refusant d'être occupés par des combattants musulmans.
Après la chute du Premier Empire, ils sont dispersés. Nombre d'entre eux sont assassinés à Marseille pendant la Terreur blanche.
Pendant le Second Empire, on donne le nom de "mamelouks" aux bonapartistes autoritaires.
Dans Dos de Mayo, Francisco Goya représente un révolté madrilène s'apprêtant à tuer un Mamelouk en le jetant à bas de son cheval.
On peut comparer les Mamelouks aux janissaires, corps d'esclaves au service des sultans ottomans. Les janissaires étaient recrutés parmi les populations chrétiennes des Balkans et convertis à l'islam.
À l'intérieur de l'Empire ottoman, les Mamelouks de Bagdad proclament leur indépendance au XVIIIe siècle, et la conservent jusqu'en 1830.
En 1206, Qutb ud-Dîn Aibak, le commandant des forces mameloukes musulmanes en Inde s'autoproclame sultan de Delhi. La dynastie des esclaves demeurera jusqu'en 1290.
Le système mamelouk, en réservant les plus hautes fonctions à des hommes nés esclaves, est hautement original pour une classe dirigeante. Propre à l’Islam, ce système perdure du IXe au XIXe siècle et prend fin avec le massacre des chefs mamelouks par Méhémet Ali en 1811.
Les Mamelouks recrutent leurs futures élites parmi des enfants capturés dans des pays non musulmans, ce qui permet par exemple de contourner les règles interdisant aux musulmans de se faire la guerre entre eux. Ces enfants viennent notamment de territoires turcophones (plaine Kipchak, Caucase circassien) et sont sélectionnés sur des critères de capacité, d’absence de liens, et de résistance. Élevé loin de son pays d’origine, le futur Mamelouk reçoit une éducation religieuse et militaire (furûsiyya notamment). Arrivé à l'âge adulte, le sultanat ou l'émir (chef militaire) l'affranchit et lui fournit un équipement et une solde. Il conserve toute sa vie l'esprit de corps ou asabiyya qui caractérise les Mamelouks. Chaque Mamelouk, en effet, est lié à sa maison, c'est-à-dire à son chef et aux Mamelouks qui ont été formés en même temps que lui. On cite des cas où, le sultan étant mort, des Mamelouks refusent, par fidélité à leur ancien chef, d'être affranchis par son successeur et renoncent ainsi à leur carrière.
Les Mamelouks se répartissent dans des corps distincts selon leur chef. Le sultan forme les troupes d'élite tandis que les émirs se constituent des corps de Mamelouks de valeur moindre.
Ce système est très coûteux en raison des importantes pertes lors du voyage et de la nécessité de traiter avec les Byzantins et les Mongols. De plus, il faut trouver de nouveaux Mamelouks à chaque génération, car leurs enfants ne peuvent demeurer dans le corps des Mamelouks : nés musulmans et considérés comme « moins résistants » à cause de leur contact avec la société islamique, ils épousent des femmes autochtones et leur descendance se fond dans la société locale. De plus le système se dégrade au cours du temps : on passe d’une promotion tous les dix ans à une promotion tous les cinq ans sous Barquq, puis tous les quatorze mois.
Vase d'apothicaire, Égypte mamelouke, XIVe siècle
Le sultanat mamelouk dispose de la meilleure armée du monde islamique, notamment grâce à la pratique de la furûsiyya. La furûsiyya est un ensemble de connaissances pratiques et théoriques liées au cheval : équitation, hippologie, médecine vétérinaire, art militaire. Elle comprend aussi les disciplines de la fauconnerie, de l’archerie, du maniement des armes, de la lutte, de la natation et du jeu d'échecs, tous considérés comme des arts militaires. Elle ne met pas en avant la bravoure mais la discipline et donne lieu à une importante littérature.
On compte au Caire de nombreux hippodromes (sept au moins pour la période bahrite). Cependant, dès 1340, les hippodromes commencent à se dégrader et sont au milieu du XVe siècle dans une situation désastreuse : la furûsiyya ne se pratique plus alors que dans la cour du palais. C’est d’ailleurs à cette période qu’arrivent les armes à feu, que les Mamelouks n’adoptent pas, contrairement aux Ottomans. Les hippodromes jouent un rôle essentiel en servant de lieu de réunion.
Les exercices de furûsiyya sont nombreux et comprennent des exercices à la lance ainsi que la pratique du polo, du kabak (décrit par Makrizi), du tir à l’arc, de l’escrime, du jeu de birjas, du jeu de la masse d’arme, de la lutte, de la chasse, du tir à l’arbalète, des courses de chevaux et du jeu d'échecs. Chacune de ces branches possède un maître.
Les Mamelouks consomment d'autre part de la viande de cheval et du kumis (lait de jument fermenté), pratiques étrangères au monde arabe.
Les Mamelouks pratiquent le commerce des épices avec les Européens, à travers l’Océan Indien. Cette pratique est source de grande richesse jusqu’au contournement du Cap de Bonne Espérance par les Portugais, qui provoque la fin du monopole.
L'Égypte mamelouke a produit un art de tout premier ordre, en particulier dans le domaine architectural au Caire. Voir les articles Art mamelouk et Architecture mamelouke.
Pendant la campagne d'Égypte menée par Napoléon, une partie des Mamelouks se rallie à lui et le suit en France. Ils forment un escadron de la garde impériale et servent notamment en Belgique. Ils chargent la Garde russe à la bataille d'Austerlitz et capturent de nombreux prisonniers parmi lesquels se trouve le prince Repnine.
Présents parmi les troupes d'occupation françaises à Madrid au moment de la révolte de mai 1808, ils ont été une cause supplémentaire de la haine des Espagnols contre Napoléon, ceux-ci refusant d'être occupés par des combattants musulmans.
Après la chute du Premier Empire, ils sont dispersés. Nombre d'entre eux sont assassinés à Marseille pendant la Terreur blanche.
Pendant le Second Empire, on donne le nom de "mamelouks" aux bonapartistes autoritaires.
Dans Dos de Mayo, Francisco Goya représente un révolté madrilène s'apprêtant à tuer un Mamelouk en le jetant à bas de son cheval.
On peut comparer les Mamelouks aux janissaires, corps d'esclaves au service des sultans ottomans. Les janissaires étaient recrutés parmi les populations chrétiennes des Balkans et convertis à l'islam.
À l'intérieur de l'Empire ottoman, les Mamelouks de Bagdad proclament leur indépendance au XVIIIe siècle, et la conservent jusqu'en 1830.
En 1206, Qutb ud-Dîn Aibak, le commandant des forces mameloukes musulmanes en Inde s'autoproclame sultan de Delhi. La dynastie des esclaves demeurera jusqu'en 1290.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1519
2 mai
Léonard De Vinci, qui incarne le génie universel, s'éteint
Décès de Léonard De Vinci au manoir du Clos-Lucé, à l’âge de 67 ans.
Voir aussi : De Vinci - Histoire d'Amboise - Histoire de la Peinture
1598
2 mai
Paix de Vervins
Le roi de France Henri IV et Philippe II d’Espagne concluent la paix de Vervins. Depuis 1585, la huitième guerre de Religion trouble la France, tandis que Henri IV tente de s’imposer définitivement. L’Espagne avait envoyé ses troupes sur le territoire français pour soutenir les Guise, ennemis du roi. Le traité prévoit donc le départ des envahisseurs de Picardie, qui toutefois conserveront Cambrai et le Charolais. Avec ce traité, le roi parvient plus concrètement à réunifier la France derrière la couronne.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Guise - Histoire des Bourbons
1668
2 mai
Le traité d'Aix-la-Chapelle
La France et l'Espagne signent le traité d'Aix-la-Chapelle (Allemagne) qui met fin à la guerre de Dévolution. En 1667, Louis XIV avait déclaré la guerre à l'Espagne pour prendre possession des Flandres et du Brabant (régions des Pays-Bas et de la Belgique). Les Provinces-Unies et l'Angleterre s'inquiétant des ambitions du jeune roi, proposent leur médiation. Le traité permet à Louis XIV d'annexer Lille, Tournai, Douai, Armentières et quelques dépendances du Nord.
Voir aussi : Traité - Louis XIV - Histoire d'Aix-la-Chapelle - Histoire des Bourbons
1684
2 mai
La Fontaine entre à l'Académie française
La Fontaine, devenu très populaire grâce à la publication de ses Fables dès 1668, est élu à l'Académie française en 1683. Il y entre officiellement le 2 mai 1684 occupe le fauteuil n°24, précédemment occupé par Colbert. Prendre la place de l'ancien ministre des finances, c'est aussi pour le poète une petite revanche sur le complot qu'avait orchestré Colbert en 1662 contre son protecteur, Nicolas Fouquet.
Voir aussi : Publication - Colbert - De La Fontaine - Fable - Histoire de la Poésie
1716
2 mai
John Law fonde la Banque générale
Le financier écossais John Law obtient l’autorisation de fonder sa banque privée à Paris. Il gagne la confiance de chacun et commence à émettre des billets hypothéqués. Son institution se développera rapidement, lui permettant de mettre en place la Compagnie d’Occident. Elle deviendra banque d’État en 1718, prendra le nom de Banque royale, puis obtiendra le monopole de distribution monétaire française. Tous chercheront alors à obtenir des actions, mais le système de Law connaîtra une banqueroute conséquente.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - John Law - Banqueroute - Banque royale - Histoire de la Finance
1775
2 mai
Cartographie du Gulf Stream
Le physicien et homme politique américain Benjamin Franklin dresse une carte du Gulf Stream. A l'occasion de ses traversées de l'Atlantique, il avait pris l'habitude de mesurer la température de l'eau. Le Gulf Stream est l’un des plus grands courants chauds du monde. Il se forme dans la mer des Caraïbes, commande la circulation océanique de l’Atlantique Nord et joue un rôle considérable dans la climatologie européenne.
Voir aussi : Benjamin Franklin - Histoire des Sciences et techniques
1808
2 mai
Madrid se révolte contre les Français
Les habitants de Madrid se soulèvent contre l'occupant français. L'empereur Napoléon 1er veut chasser les Bourbons d'Espagne et donner le trône à son frère, Joseph Bonaparte. La foule madrilène, opposée à ce changement, s'en prend aux troupes du maréchal Joachim Murat. La répression, le lendemain, est impitoyable. Mais les exécutions sommaires, les pillages et les viols n'empêchent pas la révolte de s'étendre à tout le pays. Le peintre Francisco de Goya illustrera cette rébellion dans deux tableaux célèbres : "Dos de mayo" et "Tres de mayo".
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Madrid - Révolte - Histoire de l'Empire
1935
2 mai
Laval et Staline signent un pacte franco-soviétique
Le Français Laval signe avec Staline un pacte d’assistance mutuelle. Face à la montée du fascisme, les deux pays tentent de réactiver les liens privilégiés qu’ils avaient entre 1891 et 1917. Mais la France ratifie ce traité avec de grosses difficultés. Par ailleurs, ce traité n’inclut pas de convention militaire. De fait, il sera laissé de côté à cause du manque de conviction des deux partis. Finalement, la Russie se tournera vers l’Allemagne avec le pacte germano-soviétique de 1939.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Traité - Staline - Laval - Histoire de la Diplomatie
1945
2 mai
Le drapeau rouge flotte sur Berlin
Le photographe ukrainien Yevgeni Khaldei immortalise la prise de Berlin par l'Armée Rouge en photographiant un soldat plantant le drapeau soviétique sur le toit du Reichstag (chambre législative allemande). L'annonce du suicide de Hitler le 30 avril, de son remplacement à la tête du gouvernement par l'amiral Doenitz le 1er mai, puis de la prise de Berlin le 2, accélérèrent le processus de désagrégation de la Wehrmacht (armée allemande) et aboutit à la signature de la capitulation allemande.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de Berlin - Capitulation - Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Wehrmacht - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1945
2 mai
Capitulation des troupes nazies en Italie
Ayant mené une dernière offensive sur les troupes allemandes en avril, les armées alliées ont largement remporté l’avantage. Mussolini exécuté quelques jours plus tôt, Hitler s’étant suicidé le 30 avril, l’Allemagne n’a pas d’autres choix que de capituler.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1952
2 mai
Premier avion de ligne à réaction
L'avion à réaction "Comet 1" de la firme britannique De Havilland, effectue un vol inaugural entre Londres et Johannesburg (Afrique du Sud). A bord du quadrimoteur, 36 passagers parcourent près de 10 000 kilomètres en 17 heures. C'est un grand succès commercial pour l'aviation anglaise. Mais en 1954, la firme américaine Boeing prendra l'avantage en lançant le "707".
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire de l'Aéronautique
1992
2 mai
L'accord sur l'Espace économique européen
Les Etats membres de l'Union européenne (UE) et de l'Association européenne de libre-échange (AELE) signent l'accord sur l'Espace économique européen (EEE). Cet accord instaure les 4 principes qui sont à la base de l'UE : la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. Seule la Suisse rejettera par référendum cet accord. En 2006, l’EEE ne comptera plus que 3 pays (Islande, Norvège et Liechtenstein) appartenant à l’AELE, en dehors des 25 États membres de l’UE. L'adhésion à l'EEE pourrait être considérée comme un prélude à l'adhésion à l'UE.
Voir aussi : Histoire de l'UE - AELE - Histoire de la Construction européenne
1997
2 mai
Arrivée de Tony Blair au 10th Downing Street
Le 1er mai 1997, le Parti travailliste gagne les élections législatives, avec une large victoire de 43% des voix (soit 419 sièges sur 659), mettant un terme au courant conservateur né avec les années Thatcher. Dès le lendemain, Tony Blair succède à John Major et emménage à Downing Street, où il prend ses fonctions de Premier ministre. Les réformes les plus importantes de son mandat concernent la lutte contre le chômage, la réforme des institutions et la signature d’un accord de paix avec l’Irlande du Nord.
Voir aussi : Blair - Tony Blair - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
2 mai
Léonard De Vinci, qui incarne le génie universel, s'éteint
Décès de Léonard De Vinci au manoir du Clos-Lucé, à l’âge de 67 ans.
Voir aussi : De Vinci - Histoire d'Amboise - Histoire de la Peinture
1598
2 mai
Paix de Vervins
Le roi de France Henri IV et Philippe II d’Espagne concluent la paix de Vervins. Depuis 1585, la huitième guerre de Religion trouble la France, tandis que Henri IV tente de s’imposer définitivement. L’Espagne avait envoyé ses troupes sur le territoire français pour soutenir les Guise, ennemis du roi. Le traité prévoit donc le départ des envahisseurs de Picardie, qui toutefois conserveront Cambrai et le Charolais. Avec ce traité, le roi parvient plus concrètement à réunifier la France derrière la couronne.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Guise - Histoire des Bourbons
1668
2 mai
Le traité d'Aix-la-Chapelle
La France et l'Espagne signent le traité d'Aix-la-Chapelle (Allemagne) qui met fin à la guerre de Dévolution. En 1667, Louis XIV avait déclaré la guerre à l'Espagne pour prendre possession des Flandres et du Brabant (régions des Pays-Bas et de la Belgique). Les Provinces-Unies et l'Angleterre s'inquiétant des ambitions du jeune roi, proposent leur médiation. Le traité permet à Louis XIV d'annexer Lille, Tournai, Douai, Armentières et quelques dépendances du Nord.
Voir aussi : Traité - Louis XIV - Histoire d'Aix-la-Chapelle - Histoire des Bourbons
1684
2 mai
La Fontaine entre à l'Académie française
La Fontaine, devenu très populaire grâce à la publication de ses Fables dès 1668, est élu à l'Académie française en 1683. Il y entre officiellement le 2 mai 1684 occupe le fauteuil n°24, précédemment occupé par Colbert. Prendre la place de l'ancien ministre des finances, c'est aussi pour le poète une petite revanche sur le complot qu'avait orchestré Colbert en 1662 contre son protecteur, Nicolas Fouquet.
Voir aussi : Publication - Colbert - De La Fontaine - Fable - Histoire de la Poésie
1716
2 mai
John Law fonde la Banque générale
Le financier écossais John Law obtient l’autorisation de fonder sa banque privée à Paris. Il gagne la confiance de chacun et commence à émettre des billets hypothéqués. Son institution se développera rapidement, lui permettant de mettre en place la Compagnie d’Occident. Elle deviendra banque d’État en 1718, prendra le nom de Banque royale, puis obtiendra le monopole de distribution monétaire française. Tous chercheront alors à obtenir des actions, mais le système de Law connaîtra une banqueroute conséquente.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - John Law - Banqueroute - Banque royale - Histoire de la Finance
1775
2 mai
Cartographie du Gulf Stream
Le physicien et homme politique américain Benjamin Franklin dresse une carte du Gulf Stream. A l'occasion de ses traversées de l'Atlantique, il avait pris l'habitude de mesurer la température de l'eau. Le Gulf Stream est l’un des plus grands courants chauds du monde. Il se forme dans la mer des Caraïbes, commande la circulation océanique de l’Atlantique Nord et joue un rôle considérable dans la climatologie européenne.
Voir aussi : Benjamin Franklin - Histoire des Sciences et techniques
1808
2 mai
Madrid se révolte contre les Français
Les habitants de Madrid se soulèvent contre l'occupant français. L'empereur Napoléon 1er veut chasser les Bourbons d'Espagne et donner le trône à son frère, Joseph Bonaparte. La foule madrilène, opposée à ce changement, s'en prend aux troupes du maréchal Joachim Murat. La répression, le lendemain, est impitoyable. Mais les exécutions sommaires, les pillages et les viols n'empêchent pas la révolte de s'étendre à tout le pays. Le peintre Francisco de Goya illustrera cette rébellion dans deux tableaux célèbres : "Dos de mayo" et "Tres de mayo".
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Madrid - Révolte - Histoire de l'Empire
1935
2 mai
Laval et Staline signent un pacte franco-soviétique
Le Français Laval signe avec Staline un pacte d’assistance mutuelle. Face à la montée du fascisme, les deux pays tentent de réactiver les liens privilégiés qu’ils avaient entre 1891 et 1917. Mais la France ratifie ce traité avec de grosses difficultés. Par ailleurs, ce traité n’inclut pas de convention militaire. De fait, il sera laissé de côté à cause du manque de conviction des deux partis. Finalement, la Russie se tournera vers l’Allemagne avec le pacte germano-soviétique de 1939.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Traité - Staline - Laval - Histoire de la Diplomatie
1945
2 mai
Le drapeau rouge flotte sur Berlin
Le photographe ukrainien Yevgeni Khaldei immortalise la prise de Berlin par l'Armée Rouge en photographiant un soldat plantant le drapeau soviétique sur le toit du Reichstag (chambre législative allemande). L'annonce du suicide de Hitler le 30 avril, de son remplacement à la tête du gouvernement par l'amiral Doenitz le 1er mai, puis de la prise de Berlin le 2, accélérèrent le processus de désagrégation de la Wehrmacht (armée allemande) et aboutit à la signature de la capitulation allemande.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de Berlin - Capitulation - Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Wehrmacht - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1945
2 mai
Capitulation des troupes nazies en Italie
Ayant mené une dernière offensive sur les troupes allemandes en avril, les armées alliées ont largement remporté l’avantage. Mussolini exécuté quelques jours plus tôt, Hitler s’étant suicidé le 30 avril, l’Allemagne n’a pas d’autres choix que de capituler.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1952
2 mai
Premier avion de ligne à réaction
L'avion à réaction "Comet 1" de la firme britannique De Havilland, effectue un vol inaugural entre Londres et Johannesburg (Afrique du Sud). A bord du quadrimoteur, 36 passagers parcourent près de 10 000 kilomètres en 17 heures. C'est un grand succès commercial pour l'aviation anglaise. Mais en 1954, la firme américaine Boeing prendra l'avantage en lançant le "707".
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire de l'Aéronautique
1992
2 mai
L'accord sur l'Espace économique européen
Les Etats membres de l'Union européenne (UE) et de l'Association européenne de libre-échange (AELE) signent l'accord sur l'Espace économique européen (EEE). Cet accord instaure les 4 principes qui sont à la base de l'UE : la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. Seule la Suisse rejettera par référendum cet accord. En 2006, l’EEE ne comptera plus que 3 pays (Islande, Norvège et Liechtenstein) appartenant à l’AELE, en dehors des 25 États membres de l’UE. L'adhésion à l'EEE pourrait être considérée comme un prélude à l'adhésion à l'UE.
Voir aussi : Histoire de l'UE - AELE - Histoire de la Construction européenne
1997
2 mai
Arrivée de Tony Blair au 10th Downing Street
Le 1er mai 1997, le Parti travailliste gagne les élections législatives, avec une large victoire de 43% des voix (soit 419 sièges sur 659), mettant un terme au courant conservateur né avec les années Thatcher. Dès le lendemain, Tony Blair succède à John Major et emménage à Downing Street, où il prend ses fonctions de Premier ministre. Les réformes les plus importantes de son mandat concernent la lutte contre le chômage, la réforme des institutions et la signature d’un accord de paix avec l’Irlande du Nord.
Voir aussi : Blair - Tony Blair - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
2 Mai 1808 : l'Espagne se libère
Evénement très important pour l'hisot0ire de notre temps : le soulèvement espagnol contre l'arrogance napoléonienne.
Le 2 mai 1808, le peuple de Madrid se révolte contre l'occupant français et commence une guerre de libération qui va se poursuivre jusqu'en 1814. Parmi les conséquences néfastes de ce conflit, les guerres civiles entre libéraux (les « francisés ») et conservateurs qui vont, non seulement déchirer la péninsule durant tout le XIXe siècle, mais qui vont aussi susciter les mouvements autonomistes puis indépendantistes parmi les Espagnols des Amériques.
En un sens, la guerre civile espagnole et les mouvements indépendantistes catalan et basque sont également les suites de cette volonté de Napoléon de soumettre un peuple fier à son joug et à l'idéologie révolutionnaire.
Evénement très important pour l'hisot0ire de notre temps : le soulèvement espagnol contre l'arrogance napoléonienne.
Le 2 mai 1808, le peuple de Madrid se révolte contre l'occupant français et commence une guerre de libération qui va se poursuivre jusqu'en 1814. Parmi les conséquences néfastes de ce conflit, les guerres civiles entre libéraux (les « francisés ») et conservateurs qui vont, non seulement déchirer la péninsule durant tout le XIXe siècle, mais qui vont aussi susciter les mouvements autonomistes puis indépendantistes parmi les Espagnols des Amériques.
En un sens, la guerre civile espagnole et les mouvements indépendantistes catalan et basque sont également les suites de cette volonté de Napoléon de soumettre un peuple fier à son joug et à l'idéologie révolutionnaire.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1494
3 mai
Christophe Colomb débarque en Jamaïque
La flotte de Christophe Colomb découvre l'île de la Jamaïque, à l'époque appelée Xaymaca par les indiens Arawaks, premiers habitants de l'île. Les Espagnols y fonderont une colonie, massacreront les indiens et importeront des esclaves africains pour travailler le tabac et la canne à sucre. Les Anglais prendront possession de l'île en 1655 et la Jamaïque obtiendra son indépendance dans le cadre du Commonwealth en 1962.
Voir aussi : Découverte - Christophe Colomb - Jamaïque - Histoire de la Mer
1791
3 mai
La Pologne se dote d'une constitution libérale
Subissant les volontés de partage des grandes nations qui l’entoure, la Pologne tente de s’affirmer et de se renforcer en proclamant une nouvelle constitution. Ouvrant les carrières administratives aux bourgeois et libérant les paysans de la servitude, la constitution mit quatre ans à être élaborée. Mais, si les avancées sont moins radicales qu’en France, cette initiative n’est guère du goût des royaumes de Prusse et de Russie. Ceux-ci n’attendront d’ailleurs pas plus de quatre ans avant de se partager le pays. Cet acte politique reste dans les mémoires comme un des éléments fondateurs de la Pologne, c’est d’ailleurs la date de sa fête nationale.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Constitution - Histoire de l'Etat
1859
3 mai
La campagne d'Italie
A la suite de l'alliance conclue entre la France et la Sardaigne pour la formation de l'unité italienne, les forces franco-sardes, d'une part, et les troupes autrichiennes, de l'autre, entrent en guerre. Napoléon III, redoutant une intervention de la Prusse et suivant les conseils de modération de la Russie, mettra fin à la campagne en signant avec l'empereur d'Autriche François-Joseph l'armistice de Villafranca (Italie) en juillet 1859. Nice et la Savoie seront rattachés à la France.
Voir aussi : Napoléon III - Histoire de Nice - Histoire de la Savoie - Histoire du Second Empire
1947
3 mai
Une nouvelle Constitution au Japon
Deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon se dote d'une nouvelle Constitution. Approuvée par la Diète et proclamée par l'empereur, elle instaure un régime parlementaire, proche des monarchies constitutionnelles européennes. Elle repose sur 3 principes : la souveraineté nationale, la garantie des droits fondamentaux de l'homme et le pacifisme. Ainsi, par l'article 9, le Japon renonce à la guerre et s'engage à ne plus entretenir d'armée. L'interprétation de cet article est l'objet de nombreuses polémiques.
Voir aussi : Constitution - Empereur - Histoire de l'Etat
1968
3 mai
Premières barricades de Mai 68
La police, à la demande du recteur Jean Roche, fait évacuer la Sorbonne où se tient un meeting de protestation. Les étudiants dressent alors des barricades sur le "boul'Mich". La crise de Mai 68 commence dans les rues du Quartier latin : barricades, pavés et cocktails Molotov sont les armes des étudiants contre les matraques et gaz lacrymogènes des CRS. L’évacuation se déroule sans ménagement et dans la violence : 600 personnes sont arrêtées. La révolte, d'abord universitaire, débouchera sur des grèves et une crise sociale généralisée.
Voir aussi : Dossier histoire de Mai 68 - Histoire de la Sorbonne - Histoire des Barricades - Histoire du Social
1971
3 mai
Gigantesque sit-in à Washington
500 000 manifestants (hippies, objecteurs de conscience et vétérans) se sont retrouvés dans la capitale fédérale américaine pour dénoncer la guerre du Vietnam commencée en 1964. Les forces de l'ordre procèdent à l'arrestation de 7 000 personnes, remplissant les prisons du district de Columbia et même un stade. Le président Richard Nixon s'efforcera de mettre fin à l'engagement américain au Vietnam. En 1973, les accords de Paris arrêteront les hostilités, sans régler vraiment le sort du Sud-Vietnam.
Voir aussi : Manifestation - Histoire de Washington - Histoire de la Guerre du Vietnam
1979
3 mai
Margaret Thatcher au 10 Downing Street
Les Conservateurs remportent les élections législatives en Grande-Bretagne et pour la première fois une femme devient Premier ministre de sa Majesté. Margaret Thatcher mènera une politique de libéralisation avec une détermination inflexible, ce qui lui vaudra le surnom de "dame de fer". Cette politique, qui rendra une certaine prospérité à la moyenne bourgeoisie, accentuera les inégalités sociales. Suite à des luttes internes au sein du parti conservateur, Margaret Thatcher démissionnera en novembre 1990.
Voir aussi : Premier ministre - Thatcher - Histoire des Elections
1987
3 mai
Décès de Dalida
En vendant plus de 120 millions de disques à travers le monde, la carrière de Dalida a été couronnée de succès pendant plus de 30 ans. Cependant, la vie sentimentale de la chanteuse et le suicide de plusieurs de ses amants la laisse dans un état de détresse immense. La diva égyptienne, ne supportant plus la solitude, met fin à ses jours dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, dans sa maison de Montmartre. Elle laisse pour seule explication à ce geste un mot à son entourage "La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi.".
Voir aussi : Décès - Succès - Dalida - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml#
3 mai
Christophe Colomb débarque en Jamaïque
La flotte de Christophe Colomb découvre l'île de la Jamaïque, à l'époque appelée Xaymaca par les indiens Arawaks, premiers habitants de l'île. Les Espagnols y fonderont une colonie, massacreront les indiens et importeront des esclaves africains pour travailler le tabac et la canne à sucre. Les Anglais prendront possession de l'île en 1655 et la Jamaïque obtiendra son indépendance dans le cadre du Commonwealth en 1962.
Voir aussi : Découverte - Christophe Colomb - Jamaïque - Histoire de la Mer
1791
3 mai
La Pologne se dote d'une constitution libérale
Subissant les volontés de partage des grandes nations qui l’entoure, la Pologne tente de s’affirmer et de se renforcer en proclamant une nouvelle constitution. Ouvrant les carrières administratives aux bourgeois et libérant les paysans de la servitude, la constitution mit quatre ans à être élaborée. Mais, si les avancées sont moins radicales qu’en France, cette initiative n’est guère du goût des royaumes de Prusse et de Russie. Ceux-ci n’attendront d’ailleurs pas plus de quatre ans avant de se partager le pays. Cet acte politique reste dans les mémoires comme un des éléments fondateurs de la Pologne, c’est d’ailleurs la date de sa fête nationale.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Constitution - Histoire de l'Etat
1859
3 mai
La campagne d'Italie
A la suite de l'alliance conclue entre la France et la Sardaigne pour la formation de l'unité italienne, les forces franco-sardes, d'une part, et les troupes autrichiennes, de l'autre, entrent en guerre. Napoléon III, redoutant une intervention de la Prusse et suivant les conseils de modération de la Russie, mettra fin à la campagne en signant avec l'empereur d'Autriche François-Joseph l'armistice de Villafranca (Italie) en juillet 1859. Nice et la Savoie seront rattachés à la France.
Voir aussi : Napoléon III - Histoire de Nice - Histoire de la Savoie - Histoire du Second Empire
1947
3 mai
Une nouvelle Constitution au Japon
Deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon se dote d'une nouvelle Constitution. Approuvée par la Diète et proclamée par l'empereur, elle instaure un régime parlementaire, proche des monarchies constitutionnelles européennes. Elle repose sur 3 principes : la souveraineté nationale, la garantie des droits fondamentaux de l'homme et le pacifisme. Ainsi, par l'article 9, le Japon renonce à la guerre et s'engage à ne plus entretenir d'armée. L'interprétation de cet article est l'objet de nombreuses polémiques.
Voir aussi : Constitution - Empereur - Histoire de l'Etat
1968
3 mai
Premières barricades de Mai 68
La police, à la demande du recteur Jean Roche, fait évacuer la Sorbonne où se tient un meeting de protestation. Les étudiants dressent alors des barricades sur le "boul'Mich". La crise de Mai 68 commence dans les rues du Quartier latin : barricades, pavés et cocktails Molotov sont les armes des étudiants contre les matraques et gaz lacrymogènes des CRS. L’évacuation se déroule sans ménagement et dans la violence : 600 personnes sont arrêtées. La révolte, d'abord universitaire, débouchera sur des grèves et une crise sociale généralisée.
Voir aussi : Dossier histoire de Mai 68 - Histoire de la Sorbonne - Histoire des Barricades - Histoire du Social
1971
3 mai
Gigantesque sit-in à Washington
500 000 manifestants (hippies, objecteurs de conscience et vétérans) se sont retrouvés dans la capitale fédérale américaine pour dénoncer la guerre du Vietnam commencée en 1964. Les forces de l'ordre procèdent à l'arrestation de 7 000 personnes, remplissant les prisons du district de Columbia et même un stade. Le président Richard Nixon s'efforcera de mettre fin à l'engagement américain au Vietnam. En 1973, les accords de Paris arrêteront les hostilités, sans régler vraiment le sort du Sud-Vietnam.
Voir aussi : Manifestation - Histoire de Washington - Histoire de la Guerre du Vietnam
1979
3 mai
Margaret Thatcher au 10 Downing Street
Les Conservateurs remportent les élections législatives en Grande-Bretagne et pour la première fois une femme devient Premier ministre de sa Majesté. Margaret Thatcher mènera une politique de libéralisation avec une détermination inflexible, ce qui lui vaudra le surnom de "dame de fer". Cette politique, qui rendra une certaine prospérité à la moyenne bourgeoisie, accentuera les inégalités sociales. Suite à des luttes internes au sein du parti conservateur, Margaret Thatcher démissionnera en novembre 1990.
Voir aussi : Premier ministre - Thatcher - Histoire des Elections
1987
3 mai
Décès de Dalida
En vendant plus de 120 millions de disques à travers le monde, la carrière de Dalida a été couronnée de succès pendant plus de 30 ans. Cependant, la vie sentimentale de la chanteuse et le suicide de plusieurs de ses amants la laisse dans un état de détresse immense. La diva égyptienne, ne supportant plus la solitude, met fin à ses jours dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, dans sa maison de Montmartre. Elle laisse pour seule explication à ce geste un mot à son entourage "La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi.".
Voir aussi : Décès - Succès - Dalida - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml#
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le nom de Mai 68 désigne un ensemble de mouvements de révolte survenus en France, en mai-juin 1968. Ces événements constituent une période et une césure marquantes de l'histoire contemporaine française, caractérisées par une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme, et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'Histoire de France du XXe siècle.
Les événements superposèrent essentiellement un mouvement étudiant et un mouvement ouvrier tous deux d'exceptionnelle ampleur. Au-delà de revendications matérielles ou salariales, et de la remise en cause du régime gaullien installé depuis 1958, ils virent se déployer une contestation multiforme de tous les types d'autorité. Une partie active du mouvement lycéen et étudiant revendiqua notamment la « libéralisation des mœurs », et au-delà, contesta la « vieille Université », la société de consommation, le capitalisme et la plupart des institutions et valeurs traditionnelles.
Le « Mai français » s'inscrit par ailleurs dans un ensemble d'événements dans les milieux étudiants et ouvriers d'un grand nombre de pays. Il ne se comprend pas sans ce contexte d'ébullition générale de part et d’autre du Rideau de fer, notamment en Allemagne, en Italie, aux États-Unis, au Japon, au Mexique et au Brésil, sans oublier la Tchécoslovaquie du printemps de Prague ou la Chine de la Révolution culturelle.
En France, ces événements prennent cependant une coloration particulière car d'importantes manifestations d'étudiants sont rejointes à partir du 13 mai 1968 par la plus importante grève générale de la Ve République, dépassant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire. Elle paralyse complètement le pays pendant plusieurs semaines et s'accompagne d'une recherche effrénée de prise de parole, d'une frénésie de discussions, de débats, d'assemblées générales, de réunions informelles dans la rue, à l'intérieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycées et des universités, des théâtres, des maisons de jeunes ou encore des maisons de la culture.
Explosion souvent confuse et complexe, parfois violente, plus souvent encore ludique et festive, Mai 68 apparaît comme un moment d'illusion révolutionnaire lyrique, de foi ardente et utopique en la possibilité d'une transformation radicale de la vie et du monde. Ce que refléta notamment une prolifération de graffiti et de slogans imaginatifs : « Sous les pavés, la plage », « Il est interdit d'interdire », « Jouissez sans entraves », « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi », « La vie est ailleurs », « Marx est mort, Dieu aussi, et moi-même je ne me sens pas très bien », etc.
Parfois qualifiée de « révolution manquée », et malgré le large recours à la rhétorique et aux symboles des révolutions françaises précédentes — barricades, drapeaux rouge et noir —, Mai 68 ne vit en réalité aucune volonté de conquête massive populaire illégale du pouvoir ni de dérapage vers la guerre civile, bien que plusieurs organisations et mouvances révolutionnaires, communistes et anarchistes, luttèrent activement dans le mouvement et participèrent à son organisation.
Barricades à Paris le 3 Mai 1968
Les historiens divisent classiquement le déroulement de Mai 68 en trois phases, une « période étudiante » (3-13 mai), une « période sociale » (13-26 mai) et une « période politique » (27-30 mai).
Avant comme après le rejet par la base, le 27 mai, des accords de Grenelle négociés par son Premier ministre Georges Pompidou avec les syndicats, Charles de Gaulle apparaît dépassé par les événements. Après sa disparition-surprise de 24 heures le 29 mai, il revient de Baden-Baden et reprend l'initiative en décrétant le 30 la dissolution de l'Assemblée nationale. La lassitude et le retournement de l'opinion publique, initialement favorable au mouvement, amènent un raz-de-marée gaulliste aux élections anticipées du 30 juin. Les grèves cessent progressivement courant juin, et les hauts-lieux de la contestation, tels que la Sorbonne et l'Odéon à Paris, sont évacués par la police.
Mai 68 a suscité dès l'époque de nombreuses controverses et interprétations divergentes sur sa nature, sur ses causes comme sur ses héritages. Il s'est prolongé, en ouvrant la voie aux nouvelles formes de contestations et de mobilisations des années 1970 (autogestion, écologie politique, mouvements féministes, décentralisation, « retour à la terre » et réveil des cultures provinciales, etc.). Sans débouché politique, l'événement a eu un impact considérable sur le plan social et surtout culturel, en étant à l'origine de nombreux acquis sociaux et de nombreuses réformes sociétales des années suivantes.
L'éclatement spontané de la crise prit complètement au dépourvu le pouvoir, ainsi que pratiquement toutes les organisations, partis et syndicats organisés. Le camp du pouvoir ne fut pas plus uni que celui de la contestation. Le Parti communiste français et son relais syndical, la CGT, refusèrent dans un premier temps de joindre leur cause à celle des étudiants vus comme « bourgeois » et a fortiori de leurs dirigeants d'inspiration libertaire (tels Daniel Cohn-Bendit) ou issus des divers groupuscules « gauchistes ». Ceux-ci étaient souvent eux-mêmes divisés (« marxistes-léninistes » prochinois, trotskistes, etc.), dans sa frange la plus nombreuse, libertaire anti-léniniste, et incertains quant à l'attitude à avoir face au mouvement. Au sommet de l'État, la crise aggrava les divergences entre le général de Gaulle, peu compréhensif envers ce qu'il qualifie le 19 de « chienlit », et partisan d'une répression immédiate, et son Premier ministre, Georges Pompidou, qui préféra jouer la carte de la modération et de la compréhension pour mieux laisser le mouvement s'essouffler de lui-même. Les forces centristes et les gauches (Pierre Mendès France, François Mitterrand) tentèrent difficilement de canaliser vers la construction d'une alternative politique au régime gaullien, un mouvement largement indifférent à la question de la prise du pouvoir.
Le vendredi 3 mai, la cour de la Sorbonne est occupée par 400 manifestants qui tiennent meeting sans heurt particulier. Devant le risque d'une attaque des étudiants d'extrême droite (Occident, mouvement violent d'inspiration fasciste, annonce une marche sur l'établissement dans le but avoué d'une confrontation brutale), elle est évacuée par une intervention policière musclée : plusieurs centaines d'étudiants sont arrêtés, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant de l'UNEF, principal syndicat étudiant. Cette intervention des forces de l'ordre à la Sorbonne, à la demande du recteur Jean Roche, sans préavis ni négociations, est très mal vécue par les étudiants, qui se pensaient protégés par le statut universitaire. Dès le 4 mai, le doyen de Nanterre, Pierre Grappin, ainsi que le doyen Marc Zamansky et l'ancien recteur Jean Capelle critiquent cette violation du sanctuaire universitaire . Le 6 mai, huit étudiants de Nanterre, dont Daniel Cohn-Bendit et René Riesel, sont convoqués par le rectorat en commission disciplinaire ; les professeurs de Nanterre Henri Lefebvre, Guy Michaud, Alain Touraine et Paul Ricœur les accompagnent alors en soutien .
Les étudiants réagissent aussitôt par des manifestations violentes contre les forces de l'ordre : jets de pavés, puis barricades. Ces manifestations reprennent ensuite à l'annonce de peines de prison pour les manifestants, pendant lesquelles commencent à fleurir les slogans libertaires.
Le président du SNEsup (syndicat des enseignants du supérieur), Alain Geismar, décide de soutenir les manifestants. Les membres du Parti communiste et de certaines organisations d'extrême gauche (maoïstes de l'UJC(ml), derrière Robert Linhart, AJS) sont d'abord pris de court : pour eux, la révolution est censée venir des ouvriers, et non des étudiants ; de plus, les revendications du mouvement du 22-Mars leur paraissent « puériles » et « petit-bourgeoises » et surtout « gauchistes ». Après un moment de flottement, ils essayent toutefois de gagner les ouvriers à cette « révolte ». La CGT, pour sa part, ne les suit pas et son secrétaire général de l'époque, Georges Séguy, s'en expliquera plus tard devant les médias : « Cohn-Bendit qui est-ce ? Sans doute faites-vous allusion à ce mouvement lancé à grand renfort de publicité qui, à nos yeux, n'a pas d'autre objectif que d'entraîner la classe ouvrière dans des aventures en s'appuyant sur le mouvement des étudiants ». Mais la base de ces organisations traditionnelles de gauche dépasse leurs responsables.
Dans la nuit du 10 au 11 mai, les étudiants occupant le Quartier latin dressent plusieurs dizaines de barricades qui sont finalement prises d'assaut dans la nuit par les CRS. On relève des centaines de blessés. Alain Krivine, ou Hervé Chabalier, de la JCR, Daniel Cohn-Bendit, de nombreux « vieux » de l'Union des étudiants communistes (UEC) (Alain Forner, André Sénik, Michel Butel, Serge July, Prisca Bachelet, Jean-Louis Péninou) ou de l'UNEF, René Riesel, Guy Debord de l'internationale situationniste etc., sont présents lors de ce soulèvement spontané. Face à la répression policière, la population (y compris les professeurs ) a tendance depuis les premiers jours à prendre majoritairement fait et cause pour les étudiants. A l'aube, syndicats et partis appellent à une démonstration de solidarité pour le surlendemain. Le Centre catholique des intellectuels français (CCIF), dirigé par René Rémond, qui, en voyage en Italie, délègue ses pouvoirs à Jean-Marie Mayeur, s'abstient prudemment de toute déclaration concernant l'agitation étudiante, ne condamnant ni ne soutenant le mouvement ; le professeur d'histoire Pierre Riché compare celui-ci aux contestations étudiantes du XIIIe siècle . Les professeurs sont en effet divisés : à Nanterre, Pierre Goubert, Claude Willard, François Billacois, Denise Grodzynski, Anne Zink, Simone Roux et Jean-Claude Hervé sont plutôt favorables aux revendications étudiantes, sinon à leur forme ; François Crouzet, Frédéric Mauro, Jacques Heers, André Chastagnol ou François Caron s'y opposent .
Les événements superposèrent essentiellement un mouvement étudiant et un mouvement ouvrier tous deux d'exceptionnelle ampleur. Au-delà de revendications matérielles ou salariales, et de la remise en cause du régime gaullien installé depuis 1958, ils virent se déployer une contestation multiforme de tous les types d'autorité. Une partie active du mouvement lycéen et étudiant revendiqua notamment la « libéralisation des mœurs », et au-delà, contesta la « vieille Université », la société de consommation, le capitalisme et la plupart des institutions et valeurs traditionnelles.
Le « Mai français » s'inscrit par ailleurs dans un ensemble d'événements dans les milieux étudiants et ouvriers d'un grand nombre de pays. Il ne se comprend pas sans ce contexte d'ébullition générale de part et d’autre du Rideau de fer, notamment en Allemagne, en Italie, aux États-Unis, au Japon, au Mexique et au Brésil, sans oublier la Tchécoslovaquie du printemps de Prague ou la Chine de la Révolution culturelle.
En France, ces événements prennent cependant une coloration particulière car d'importantes manifestations d'étudiants sont rejointes à partir du 13 mai 1968 par la plus importante grève générale de la Ve République, dépassant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire. Elle paralyse complètement le pays pendant plusieurs semaines et s'accompagne d'une recherche effrénée de prise de parole, d'une frénésie de discussions, de débats, d'assemblées générales, de réunions informelles dans la rue, à l'intérieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycées et des universités, des théâtres, des maisons de jeunes ou encore des maisons de la culture.
Explosion souvent confuse et complexe, parfois violente, plus souvent encore ludique et festive, Mai 68 apparaît comme un moment d'illusion révolutionnaire lyrique, de foi ardente et utopique en la possibilité d'une transformation radicale de la vie et du monde. Ce que refléta notamment une prolifération de graffiti et de slogans imaginatifs : « Sous les pavés, la plage », « Il est interdit d'interdire », « Jouissez sans entraves », « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi », « La vie est ailleurs », « Marx est mort, Dieu aussi, et moi-même je ne me sens pas très bien », etc.
Parfois qualifiée de « révolution manquée », et malgré le large recours à la rhétorique et aux symboles des révolutions françaises précédentes — barricades, drapeaux rouge et noir —, Mai 68 ne vit en réalité aucune volonté de conquête massive populaire illégale du pouvoir ni de dérapage vers la guerre civile, bien que plusieurs organisations et mouvances révolutionnaires, communistes et anarchistes, luttèrent activement dans le mouvement et participèrent à son organisation.
Barricades à Paris le 3 Mai 1968
Les historiens divisent classiquement le déroulement de Mai 68 en trois phases, une « période étudiante » (3-13 mai), une « période sociale » (13-26 mai) et une « période politique » (27-30 mai).
Avant comme après le rejet par la base, le 27 mai, des accords de Grenelle négociés par son Premier ministre Georges Pompidou avec les syndicats, Charles de Gaulle apparaît dépassé par les événements. Après sa disparition-surprise de 24 heures le 29 mai, il revient de Baden-Baden et reprend l'initiative en décrétant le 30 la dissolution de l'Assemblée nationale. La lassitude et le retournement de l'opinion publique, initialement favorable au mouvement, amènent un raz-de-marée gaulliste aux élections anticipées du 30 juin. Les grèves cessent progressivement courant juin, et les hauts-lieux de la contestation, tels que la Sorbonne et l'Odéon à Paris, sont évacués par la police.
Mai 68 a suscité dès l'époque de nombreuses controverses et interprétations divergentes sur sa nature, sur ses causes comme sur ses héritages. Il s'est prolongé, en ouvrant la voie aux nouvelles formes de contestations et de mobilisations des années 1970 (autogestion, écologie politique, mouvements féministes, décentralisation, « retour à la terre » et réveil des cultures provinciales, etc.). Sans débouché politique, l'événement a eu un impact considérable sur le plan social et surtout culturel, en étant à l'origine de nombreux acquis sociaux et de nombreuses réformes sociétales des années suivantes.
L'éclatement spontané de la crise prit complètement au dépourvu le pouvoir, ainsi que pratiquement toutes les organisations, partis et syndicats organisés. Le camp du pouvoir ne fut pas plus uni que celui de la contestation. Le Parti communiste français et son relais syndical, la CGT, refusèrent dans un premier temps de joindre leur cause à celle des étudiants vus comme « bourgeois » et a fortiori de leurs dirigeants d'inspiration libertaire (tels Daniel Cohn-Bendit) ou issus des divers groupuscules « gauchistes ». Ceux-ci étaient souvent eux-mêmes divisés (« marxistes-léninistes » prochinois, trotskistes, etc.), dans sa frange la plus nombreuse, libertaire anti-léniniste, et incertains quant à l'attitude à avoir face au mouvement. Au sommet de l'État, la crise aggrava les divergences entre le général de Gaulle, peu compréhensif envers ce qu'il qualifie le 19 de « chienlit », et partisan d'une répression immédiate, et son Premier ministre, Georges Pompidou, qui préféra jouer la carte de la modération et de la compréhension pour mieux laisser le mouvement s'essouffler de lui-même. Les forces centristes et les gauches (Pierre Mendès France, François Mitterrand) tentèrent difficilement de canaliser vers la construction d'une alternative politique au régime gaullien, un mouvement largement indifférent à la question de la prise du pouvoir.
Le vendredi 3 mai, la cour de la Sorbonne est occupée par 400 manifestants qui tiennent meeting sans heurt particulier. Devant le risque d'une attaque des étudiants d'extrême droite (Occident, mouvement violent d'inspiration fasciste, annonce une marche sur l'établissement dans le but avoué d'une confrontation brutale), elle est évacuée par une intervention policière musclée : plusieurs centaines d'étudiants sont arrêtés, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant de l'UNEF, principal syndicat étudiant. Cette intervention des forces de l'ordre à la Sorbonne, à la demande du recteur Jean Roche, sans préavis ni négociations, est très mal vécue par les étudiants, qui se pensaient protégés par le statut universitaire. Dès le 4 mai, le doyen de Nanterre, Pierre Grappin, ainsi que le doyen Marc Zamansky et l'ancien recteur Jean Capelle critiquent cette violation du sanctuaire universitaire . Le 6 mai, huit étudiants de Nanterre, dont Daniel Cohn-Bendit et René Riesel, sont convoqués par le rectorat en commission disciplinaire ; les professeurs de Nanterre Henri Lefebvre, Guy Michaud, Alain Touraine et Paul Ricœur les accompagnent alors en soutien .
Les étudiants réagissent aussitôt par des manifestations violentes contre les forces de l'ordre : jets de pavés, puis barricades. Ces manifestations reprennent ensuite à l'annonce de peines de prison pour les manifestants, pendant lesquelles commencent à fleurir les slogans libertaires.
Le président du SNEsup (syndicat des enseignants du supérieur), Alain Geismar, décide de soutenir les manifestants. Les membres du Parti communiste et de certaines organisations d'extrême gauche (maoïstes de l'UJC(ml), derrière Robert Linhart, AJS) sont d'abord pris de court : pour eux, la révolution est censée venir des ouvriers, et non des étudiants ; de plus, les revendications du mouvement du 22-Mars leur paraissent « puériles » et « petit-bourgeoises » et surtout « gauchistes ». Après un moment de flottement, ils essayent toutefois de gagner les ouvriers à cette « révolte ». La CGT, pour sa part, ne les suit pas et son secrétaire général de l'époque, Georges Séguy, s'en expliquera plus tard devant les médias : « Cohn-Bendit qui est-ce ? Sans doute faites-vous allusion à ce mouvement lancé à grand renfort de publicité qui, à nos yeux, n'a pas d'autre objectif que d'entraîner la classe ouvrière dans des aventures en s'appuyant sur le mouvement des étudiants ». Mais la base de ces organisations traditionnelles de gauche dépasse leurs responsables.
Dans la nuit du 10 au 11 mai, les étudiants occupant le Quartier latin dressent plusieurs dizaines de barricades qui sont finalement prises d'assaut dans la nuit par les CRS. On relève des centaines de blessés. Alain Krivine, ou Hervé Chabalier, de la JCR, Daniel Cohn-Bendit, de nombreux « vieux » de l'Union des étudiants communistes (UEC) (Alain Forner, André Sénik, Michel Butel, Serge July, Prisca Bachelet, Jean-Louis Péninou) ou de l'UNEF, René Riesel, Guy Debord de l'internationale situationniste etc., sont présents lors de ce soulèvement spontané. Face à la répression policière, la population (y compris les professeurs ) a tendance depuis les premiers jours à prendre majoritairement fait et cause pour les étudiants. A l'aube, syndicats et partis appellent à une démonstration de solidarité pour le surlendemain. Le Centre catholique des intellectuels français (CCIF), dirigé par René Rémond, qui, en voyage en Italie, délègue ses pouvoirs à Jean-Marie Mayeur, s'abstient prudemment de toute déclaration concernant l'agitation étudiante, ne condamnant ni ne soutenant le mouvement ; le professeur d'histoire Pierre Riché compare celui-ci aux contestations étudiantes du XIIIe siècle . Les professeurs sont en effet divisés : à Nanterre, Pierre Goubert, Claude Willard, François Billacois, Denise Grodzynski, Anne Zink, Simone Roux et Jean-Claude Hervé sont plutôt favorables aux revendications étudiantes, sinon à leur forme ; François Crouzet, Frédéric Mauro, Jacques Heers, André Chastagnol ou François Caron s'y opposent .
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jour Par Jour ... Le 4 mai
1624-4 mai
L'île de Manhattan achetée 24 dollars
Le colonisateur hollandais, Peter Minuit, achète aux Indiens Algonquins, au nom de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales, l'île de Manhattan pour l'équivalent de 24 dollars. Il fondera la colonie de La Nouvelle-Amsterdam. Les Anglais s'empareront de ce territoire en 1664 et la rebaptiseront New York en l'honneur du duc d'York (le futur roi Jacques II).
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Achat - Histoire de Manhattan - Histoire de la Nouvelle Amsterdam - Histoire de la Colonisation
1814
Napoléon 1er débarque sur l'île d'Elbe
Napoléon 1er arrive à Portoferraio, sur l'île d'Elbe située à l'ouest de l'Italie. Il y séjournera jusqu'à son retour en France, le 26 février 1815. A la chute de l'Empire, le traité de Fontainebleau (11 avril 1814) a accordé la souveraineté pleine et entière de l'île à l'empereur Napoléon qui l'a conquise en 1802. L'île deviendra partie intégrante de l'Italie en 1860.
Voir aussi : Napoléon - Elbe - Histoire de l'Empire
1897
Le Bazar de la Charité prend feu
Un incendie se déclare dans la salle de cinéma du Bazar de la Charité, rue Jean Goujon, à Paris. L'incendie se propage à toute allure à l'ensemble du magasin qui reçoit alors près de 1 200 invités, à l'occasion d'une vente de charité. On comptera 160 victimes, essentiellement des femmes de la haute société que leurs robes ont gênées dans leur fuite. Un service funèbre sera célébré à Notre-Dame le 8 mai, en présence du président Félix Faure.
Voir aussi : Histoire de Paris - Incendie - Histoire des Faits divers
1919
Mouvement du 4 mai à Pékin
Ulcérés par le Traité de Versailles qui attribue au Japon les possessions que l'Allemagne détient en Chine, les étudiants de l'Université de Pékin descendent dans la rue. Les troubles gagnent rapidement le pays, alors animé par une volonté d’indépendance et peu enclin à passer de la tutelle européenne à une tutelle japonaise.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire de Pékin - Histoire du Traité de Versailles - Histoire de l'Opposition
1924
Ouverture des VIIIèmes JO à Paris
Les VIIIèmes Jeux Olympiques d'été débutent par le rugby au stade de Colombes (Hauts-de-Seine). La devise olympique : “Citius, Altius, Fortius,” (plus vite, plus haut, plus fort) sera introduite lors de ces J.O qui mettront en compétition plus de 3 000 athlètes (dont 135 femmes) de 44 pays. Les compétitions seront marquées par la performance du coureur finlandais Paavo Nurmi qui remportera 5 médailles d'or. Ce seront aussi les derniers Jeux où le tennis figurera au programme.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire des Jeux Olympiques
1942
Bataille de la mer de Corail
Ayant pour ambition d’annexer l’Australie, le Japon envoie une flotte dans les îles Salomon et une autre vers l’archipel de Louisiade. Tandis que les troupes américaines repèrent ces mouvements, une bataille navale d’un nouveau genre s’apprête à commencer. Durant quatre jours, les flottes ennemies vont se rechercher et s’épier par le biais de leurs avions. Ceux-ci vont s’affronter et tenter de couler les bateaux ennemis. Chaque flotte perdra d’ailleurs un porte-avion. Le 8 mai, les Japonais abandonneront leur objectif : c’est leur première défaite.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1969
Le SFIO devient le PS
Le SFIO s’unit avec d’autres partis de gauche et souhaite le renouveau. Il prend alors le nom de Parti Socialiste et décide de présenter Gaston Defferre aux présidentielles. Mais, à l’image du score décevant de Defferre, le renouveau est un échec, et il faudra attendre l’action de Mitterrand pour faire du PS un grand parti.
Voir aussi : Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Histoire du SFIO - Defferre - Histoire des Partis
1988
Le Liban libère les otages français
Marcel Carton, Marcel Fontaine et Jean-Paul Kauffmann, les 3 otages séquestrés depuis 3 ans par l'organisation pro-iranienne du Jihad Islamique, sont libérés à Beyrouth. Les relations diplomatiques entre la France et l'Iran reprendront le mois suivant. Beaucoup se sont interrogés sur les conditions de cette libération, intervenue très opportunément entre les 2 tours de l'élection présidentielle.
Voir aussi : Journalistes - Otages - Histoire du Terrorisme
1989
A la découverte de Vénus
La sonde américaine Magellan est propulsée par la navette Atlantis afin d’étudier plus en détail Vénus. Placée en orbite près d’un an plus tard, elle sera la première à cartographier précisément la surface de la planète. Au bout de deux années, elle fournira, grâce à son radar, une carte de 98% de la planète, faisant apparaître ses nombreux volcans. La sonde servira également à étudier la gravité de Vénus avant de se consumer dans l’atmosphère en 1994. La mission Magellan permettra de connaître la géologie vénusienne et d’établir des comparaisons avec la Terre.
Voir aussi : Magellan - Histoire de Vénus - Histoire de l'Astronomie
1994
Premier accord israëlo-palestinien
L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l'Etat d'Israël signent l'accord "Oslo I" au Caire (Egypte). Les accords d'Oslo constituent le cadre d'une paix par étapes. Ils prévoient, dans un premier temps, la mise en place d'un régime d'autonomie à Gaza et en Cisjordanie, puis l'ouverture de négociations sur le statut définitif de ces territoires. Le déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2000 mettra un terme à ces négociations.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Accord - Histoire d'Oslo - Le Caire - Histoire des Traités
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1624-4 mai
L'île de Manhattan achetée 24 dollars
Le colonisateur hollandais, Peter Minuit, achète aux Indiens Algonquins, au nom de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales, l'île de Manhattan pour l'équivalent de 24 dollars. Il fondera la colonie de La Nouvelle-Amsterdam. Les Anglais s'empareront de ce territoire en 1664 et la rebaptiseront New York en l'honneur du duc d'York (le futur roi Jacques II).
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Achat - Histoire de Manhattan - Histoire de la Nouvelle Amsterdam - Histoire de la Colonisation
1814
Napoléon 1er débarque sur l'île d'Elbe
Napoléon 1er arrive à Portoferraio, sur l'île d'Elbe située à l'ouest de l'Italie. Il y séjournera jusqu'à son retour en France, le 26 février 1815. A la chute de l'Empire, le traité de Fontainebleau (11 avril 1814) a accordé la souveraineté pleine et entière de l'île à l'empereur Napoléon qui l'a conquise en 1802. L'île deviendra partie intégrante de l'Italie en 1860.
Voir aussi : Napoléon - Elbe - Histoire de l'Empire
1897
Le Bazar de la Charité prend feu
Un incendie se déclare dans la salle de cinéma du Bazar de la Charité, rue Jean Goujon, à Paris. L'incendie se propage à toute allure à l'ensemble du magasin qui reçoit alors près de 1 200 invités, à l'occasion d'une vente de charité. On comptera 160 victimes, essentiellement des femmes de la haute société que leurs robes ont gênées dans leur fuite. Un service funèbre sera célébré à Notre-Dame le 8 mai, en présence du président Félix Faure.
Voir aussi : Histoire de Paris - Incendie - Histoire des Faits divers
1919
Mouvement du 4 mai à Pékin
Ulcérés par le Traité de Versailles qui attribue au Japon les possessions que l'Allemagne détient en Chine, les étudiants de l'Université de Pékin descendent dans la rue. Les troubles gagnent rapidement le pays, alors animé par une volonté d’indépendance et peu enclin à passer de la tutelle européenne à une tutelle japonaise.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire de Pékin - Histoire du Traité de Versailles - Histoire de l'Opposition
1924
Ouverture des VIIIèmes JO à Paris
Les VIIIèmes Jeux Olympiques d'été débutent par le rugby au stade de Colombes (Hauts-de-Seine). La devise olympique : “Citius, Altius, Fortius,” (plus vite, plus haut, plus fort) sera introduite lors de ces J.O qui mettront en compétition plus de 3 000 athlètes (dont 135 femmes) de 44 pays. Les compétitions seront marquées par la performance du coureur finlandais Paavo Nurmi qui remportera 5 médailles d'or. Ce seront aussi les derniers Jeux où le tennis figurera au programme.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire des Jeux Olympiques
1942
Bataille de la mer de Corail
Ayant pour ambition d’annexer l’Australie, le Japon envoie une flotte dans les îles Salomon et une autre vers l’archipel de Louisiade. Tandis que les troupes américaines repèrent ces mouvements, une bataille navale d’un nouveau genre s’apprête à commencer. Durant quatre jours, les flottes ennemies vont se rechercher et s’épier par le biais de leurs avions. Ceux-ci vont s’affronter et tenter de couler les bateaux ennemis. Chaque flotte perdra d’ailleurs un porte-avion. Le 8 mai, les Japonais abandonneront leur objectif : c’est leur première défaite.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1969
Le SFIO devient le PS
Le SFIO s’unit avec d’autres partis de gauche et souhaite le renouveau. Il prend alors le nom de Parti Socialiste et décide de présenter Gaston Defferre aux présidentielles. Mais, à l’image du score décevant de Defferre, le renouveau est un échec, et il faudra attendre l’action de Mitterrand pour faire du PS un grand parti.
Voir aussi : Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Histoire du SFIO - Defferre - Histoire des Partis
1988
Le Liban libère les otages français
Marcel Carton, Marcel Fontaine et Jean-Paul Kauffmann, les 3 otages séquestrés depuis 3 ans par l'organisation pro-iranienne du Jihad Islamique, sont libérés à Beyrouth. Les relations diplomatiques entre la France et l'Iran reprendront le mois suivant. Beaucoup se sont interrogés sur les conditions de cette libération, intervenue très opportunément entre les 2 tours de l'élection présidentielle.
Voir aussi : Journalistes - Otages - Histoire du Terrorisme
1989
A la découverte de Vénus
La sonde américaine Magellan est propulsée par la navette Atlantis afin d’étudier plus en détail Vénus. Placée en orbite près d’un an plus tard, elle sera la première à cartographier précisément la surface de la planète. Au bout de deux années, elle fournira, grâce à son radar, une carte de 98% de la planète, faisant apparaître ses nombreux volcans. La sonde servira également à étudier la gravité de Vénus avant de se consumer dans l’atmosphère en 1994. La mission Magellan permettra de connaître la géologie vénusienne et d’établir des comparaisons avec la Terre.
Voir aussi : Magellan - Histoire de Vénus - Histoire de l'Astronomie
1994
Premier accord israëlo-palestinien
L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l'Etat d'Israël signent l'accord "Oslo I" au Caire (Egypte). Les accords d'Oslo constituent le cadre d'une paix par étapes. Ils prévoient, dans un premier temps, la mise en place d'un régime d'autonomie à Gaza et en Cisjordanie, puis l'ouverture de négociations sur le statut définitif de ces territoires. Le déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2000 mettra un terme à ces négociations.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Accord - Histoire d'Oslo - Le Caire - Histoire des Traités
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Mouvement du 4 mai (trad. : 五四運動 ;simpl. : 五四运动 ; pinyin : wǔ sì yùn dòng) est le nom donné à un mouvement nationaliste, principalement dirigé contre les prétentions de l'Empire du Japon, qui débuta en Chine le 4 mai 1919.
Origines et conséquences du mouvement
En 1917, la République de Chine est entrée en guerre contre l'Allemagne auprès des Alliés. En 1919, à la la conférence de paix de Paris qui aboutit au traité de Versailles, les Alliés attribuent à l'Empire du Japon la partie des territoires du Shandong auparavant sous contrôle de l'Empire allemand. Cette exigence japonaise était l'un des points saillants des Vingt et une demandes présentées en 1915 à la Chine. Le Japon, déjà présent au Shandong depuis 1914, obtenait ainsi l'autorisation d'y demeurer sur le long terme.
La nouvelle de l'inclusion de ce point dans le traité entraîne une réaction immédiate en Chine : des centaines de groupes, depuis les villes de Chine et les communautés chinoises d'outre-mer, envoient à Paris des télégrammes de protestation. La colère est d'autant plus forte que la concession faite au Japon s'appuie sur un traité secret, passé en 1918, en échange d'un prêt, avec le gouvernement chinois alors dominé par la faction de Duan Qirui.
Le 4 mai 1919, 3 000 étudiants se réunissent pour manifester à Pékin, devant la porte Tian'anmen, et diffusent un manifeste qui proclame : « Le territoire de la Chine peut être conquis, mais il ne saurait être vendu ! Le peuple chinois se fera massacrer plutôt que de se rendre. Notre pays est menacé d'anéantissement ! Frères, révoltez-vous ! ». Au cours de la manifestation, un fonctionnaire projaponais est battu et la maison d'un autre brûlée. Outre le traité de Versailles, les nationalistes chinois dénoncent l'ensemble des prétentions du Japon, symbolisées par les Vingt et une demandes, qui visent à accroitre et à pérenniser la domination japonaise sur la Chine.
La manifestation étudiante entraîne une vague de réactions nationalistes à travers la Chine : les marchands décrètent le boycott des produits japonais et une grève générale à Shanghai aboutit à paralyser toute l'économie chinoise. Devant une agitation étudiante de plus en plus forte, les seigneurs de la guerre au pouvoir à Pékin emprisonnent 1 150 meneurs à l'intérieur de l'université, avant d'être obligés de les relâcher sous la pression populaire.
Guidés par de jeunes intellectuels progressistes, les étudiants dénoncent également le poids des traditions, le pouvoir des mandarins et l’oppression des femmes. Ils se montrent favorables à la modernité et aux sciences nouvelles. Ils réclament que la Baihua, langue chinoise moderne, remplace le chinois littéraire comme langue officielle et langue de l'enseignement. Dès 1915, un jeune intellectuel, Ĉen Tuhsiu, a lancé la revue Nova Junularo qui contenait diverses prises de position et un fort soutien à l’espéranto. Déjà en 1904, l’espéranto avait pris pied en Chine. Le Mouvement du 4 mai est associé à de manière plus large à la mouvance connue, entre 1915 et 1921, sous le nom de Mouvement de la Nouvelle culture.
Le Mouvement du 4 mai a comme effet notable de pousser le gouvernement chinois à refuser de signer, en juin, le traité de Versailles. S'il reste cependant dans l'immédiat sans grandes conséquences sur les Occidentaux comme sur les Japonais, le mouvement marque l’émergence en Chine d'une conscience patriotique.
Plusieurs personnalités politiques, comme Chen Duxiu ou Li Dazhao, sont poussées par le Mouvement du 4 mai à adopter des positions de plus en plus à gauche. Ces militants fonderont en 1921 le Parti communiste chinois.
Le Mouvement du 4 mai est commémoré chaque 4 mai en Chine et à Taïwan, sous des significations un peu différentes. En Chine, c'est la Fête de la Jeunesse (青年节) célébrée depuis 1949 ; à Taïwan c'est la Fête de la Littérature (文藝節).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_4_mai
Origines et conséquences du mouvement
En 1917, la République de Chine est entrée en guerre contre l'Allemagne auprès des Alliés. En 1919, à la la conférence de paix de Paris qui aboutit au traité de Versailles, les Alliés attribuent à l'Empire du Japon la partie des territoires du Shandong auparavant sous contrôle de l'Empire allemand. Cette exigence japonaise était l'un des points saillants des Vingt et une demandes présentées en 1915 à la Chine. Le Japon, déjà présent au Shandong depuis 1914, obtenait ainsi l'autorisation d'y demeurer sur le long terme.
La nouvelle de l'inclusion de ce point dans le traité entraîne une réaction immédiate en Chine : des centaines de groupes, depuis les villes de Chine et les communautés chinoises d'outre-mer, envoient à Paris des télégrammes de protestation. La colère est d'autant plus forte que la concession faite au Japon s'appuie sur un traité secret, passé en 1918, en échange d'un prêt, avec le gouvernement chinois alors dominé par la faction de Duan Qirui.
Le 4 mai 1919, 3 000 étudiants se réunissent pour manifester à Pékin, devant la porte Tian'anmen, et diffusent un manifeste qui proclame : « Le territoire de la Chine peut être conquis, mais il ne saurait être vendu ! Le peuple chinois se fera massacrer plutôt que de se rendre. Notre pays est menacé d'anéantissement ! Frères, révoltez-vous ! ». Au cours de la manifestation, un fonctionnaire projaponais est battu et la maison d'un autre brûlée. Outre le traité de Versailles, les nationalistes chinois dénoncent l'ensemble des prétentions du Japon, symbolisées par les Vingt et une demandes, qui visent à accroitre et à pérenniser la domination japonaise sur la Chine.
La manifestation étudiante entraîne une vague de réactions nationalistes à travers la Chine : les marchands décrètent le boycott des produits japonais et une grève générale à Shanghai aboutit à paralyser toute l'économie chinoise. Devant une agitation étudiante de plus en plus forte, les seigneurs de la guerre au pouvoir à Pékin emprisonnent 1 150 meneurs à l'intérieur de l'université, avant d'être obligés de les relâcher sous la pression populaire.
Guidés par de jeunes intellectuels progressistes, les étudiants dénoncent également le poids des traditions, le pouvoir des mandarins et l’oppression des femmes. Ils se montrent favorables à la modernité et aux sciences nouvelles. Ils réclament que la Baihua, langue chinoise moderne, remplace le chinois littéraire comme langue officielle et langue de l'enseignement. Dès 1915, un jeune intellectuel, Ĉen Tuhsiu, a lancé la revue Nova Junularo qui contenait diverses prises de position et un fort soutien à l’espéranto. Déjà en 1904, l’espéranto avait pris pied en Chine. Le Mouvement du 4 mai est associé à de manière plus large à la mouvance connue, entre 1915 et 1921, sous le nom de Mouvement de la Nouvelle culture.
Le Mouvement du 4 mai a comme effet notable de pousser le gouvernement chinois à refuser de signer, en juin, le traité de Versailles. S'il reste cependant dans l'immédiat sans grandes conséquences sur les Occidentaux comme sur les Japonais, le mouvement marque l’émergence en Chine d'une conscience patriotique.
Plusieurs personnalités politiques, comme Chen Duxiu ou Li Dazhao, sont poussées par le Mouvement du 4 mai à adopter des positions de plus en plus à gauche. Ces militants fonderont en 1921 le Parti communiste chinois.
Le Mouvement du 4 mai est commémoré chaque 4 mai en Chine et à Taïwan, sous des significations un peu différentes. En Chine, c'est la Fête de la Jeunesse (青年节) célébrée depuis 1949 ; à Taïwan c'est la Fête de la Littérature (文藝節).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_4_mai
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
614
5 mai
Les Perses s'emparent de la Vraie Croix
Les Perses de l'empereur Chosroès II prennent Jérusalem, centre de pèlerinage chrétien, et s'emparent de la relique de la "Vraie Croix". 35 000 habitants seront vendus comme esclaves et les églises seront détruites. En 630, l'empereur byzantin Héraclius Ier, vainqueur des Perses à Ninive en 627, ramènera la Vraie Croix à Jérusalem. La ville tombera aux mains des musulmans en 638.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Histoire des Perses - Histoire du Moyen-Âge
1789
5 mai
Ouverture des états généraux
Alors que les caisses du royaume sont vides, Louis XVI se résout à convoquer les états généraux à Versailles. Selon le contrôleur général des Finances, Loménie de Brienne, seule une assemblée des délégués de tout le pays peut imposer des réformes (modifier l'assiette de l'impôt) aux privilégiés et au Parlement. A la différence des précédents états généraux de 1614, le nombre de représentants du tiers état est doublé. Les députés formeront une "Assemblée nationale" et commenceront à remettre en cause les institutions monarchiques.
Voir aussi : Histoire des Etats généraux - Histoire de la Révolution
1821
5 mai
Napoléon s'éteint à Sainte-Hélène
L'ex-empereur Napoléon Ier, 52 ans, meurt dans sa pauvre maison de Longwood à Sainte-Hélène, un îlot perdu au milieu de l'Atlantique sud où l'ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo. Selon le rapport d'autopsie publié par le gouverneur britannique de l'île, sa mort aurait été provoquée par un cancer de l'estomac. Pendant ses 2 000 jours d'exil, l'ex-empereur a peaufiné sa légende en se confiant au comte de Las Cases qui publiera ses notes l'année suivante sous le titre "Le Mémorial de Sainte-Hélène".
Voir aussi : Décès - Napoléon - Mémorial - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire
1864
5 mai
La général Grant marche sur la Virginie
Alors que l’armée du Potomac marche en direction de la Virginie, selon les ordres du général Grant, elle se heurte à des corps de l’armée sudiste. L’affrontement est inévitable et particulièrement difficile pour l’armée du Nord, qui connaît mal le terrain. En effet, la région de Wilderness se compose principalement de forêt dense. Malgré ses faiblesses, elle résiste et poursuit coûte que coûte sa progression. Une nouvelle bataille aura lieu à Spotsylvania, en Virginie, quelques jours plus tard, sans toutefois mettre fin à la détermination des troupes unionistes. Grâce à elle, Grant parviendra à faire tomber Richmond, provoquant la fuite de Lee.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Grant - Histoire des Guerres
1921
5 mai
Coco lance Chanel °5
La couturière Gabrielle Chanel (alias Coco) lance le parfum qui porte sa marque. Pour la première fois, une styliste endosse le manteau de parfumeuse. Elle fait alors appel à Ernest Beaux - parfumeur de la cour de Russie - pour la création du produit. Après que ce dernier lui propose plusieurs échantillons, Coco Chanel fait son choix : le cinquième d’entre eux. C’est ainsi que naît le Chanel n°5, qui gagnera une popularité remarquable dans les années à venir.
Voir aussi : Histoire des Femmes
1933
5 mai
La galaxie envoie des ondes radio
Le physicien et ingénieur américain Karl Guthe Jansky fait publier ses découvertes dans la presse : la voie lactée émet des ondes radio. Alors qu’il travaillait pour les laboratoires de télécommunications Bell, dans le New Jersey, sur les interférences radio, il s’aperçut par hasard que certaines ondes n’étaient pas d’origine humaine. Elles étaient bel et bien issues du centre de la galaxie. Ses recherches s’arrêteront là, mais ouvriront la voie à la radioastronomie.
Voir aussi : Radio - Galaxie - Histoire de l'Astronomie
1936
5 mai
Haïle Sélassié chassé d'Ethiopie
Les troupes de l'Italie fasciste pénètrent dans la capitale Addis-Abeba et le négus (roi) Haïlé Sélassié se réfugie dans la zone française du golfe d'Aden, à Djibouti. Un an plus tôt, le dictateur Benito Mussolini, pour venger une humiliante défaite des armées italiennes face aux Éthiopiens à Adoua en 1896, a lancé la conquête de l'Ethiopie. Le 9 mai, le roi Victor-Emmanuel III sera proclamé empereur d'Éthiopie. Haïlé Sélassié reprendra sa place en 1941, puis sera renversé par un coup d'Etat en 1970.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Fuite - Haïlé Sélassié - Histoire de la Colonisation
1947
5 mai
Exclusion des communistes du gouvernement français
Alors qu’il doit faire face à des grèves et à une vague de contestation face à la guerre d’Indochine, le socialiste Ramadier, alors président du Conseil, décide d’exclure les communistes du gouvernement. Dans un contexte économique encore difficile et en pleine Guerre froide, les grèves s’amplifient et font craindre un soulèvement communiste. Cependant, les tensions s’apaiseront dans les mois suivants.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire du PCF - Histoire de la Quatrième république
1958
5 mai
Le Grand Bond en avant de Mao
A l’occasion du VIIIème congrès du parti communiste, Mao annonce un programme ambitieux de réforme de la société chinoise. Souhaitant abandonner le programme industriel inspiré du modèle soviétique, le PCC décide d’un programme de collectivisation ambitieux passant par les communes populaires, structures plus importantes que les modèles alors en place. Le but est de « marcher sur les deux jambes », en stimulant industrie et agriculture. Mais c’est un véritable désastre qui engendre la plus grande famine du siècle. Celle-ci aurait fait de 15 à 30 millions de morts.
Voir aussi : Mao - Famine - PCC - Zedong - Histoire de l'Etat
1976
5 mai
Naissance du FLNC
Au terme d’une nuit marquée par seize attentats, le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) annonce officiellement sa naissance. Symboliquement, l’annonce est faite dans le couvent Saint-Antoine de Casabianca, où Paoli avait proclamé l’indépendance de la Corse en 1755. Depuis le début des années 1970, la Corse, en profonde mutation notamment depuis l’immigration pied-noir, a vu renaître les revendications nationalistes.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire du Terrorisme
1981
5 mai
Mort des militants de l'IRA en grève de la faim
Bobby Sands, 27 ans, meurt dans sa cellule de Long Kesh (Irlande du Nord) après 66 jours de grève de la faim pour obtenir le statut de prisonnier politique. Il fait parti des 10 prisonniers, militants de l'Irish Republican Army (IRA), grévistes de la faim, qui mourront entre le 5 mai et le 20 août. 100 000 personnes assisteront à ses funérailles et de violentes émeutes éclateront en Irlande du Nord. Le gouvernement de Margaret Thatcher finira par satisfaire les revendications des prisonniers.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Thatcher - Histoire de l'Opposition
1992
5 mai
Drame au stade de Furiani
Lors de la demi-finale de Coupe de France de football opposant Bastia à Marseille, le sommet d'une tribune provisoire construite à la hâte s'effondre. Le stade de Furiani compte alors 18 000 spectateurs et l'accident fera 17 morts et 2 000 blessés.
Voir aussi : Accident - Histoire de Marseille - Stade - Histoire de Bastia - Histoire du Football
1998
5 mai
Les accords de Nouméa
Les négociations entre le gouvernement, le RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République française) et le FLNKS (Front de libération national kanak socialiste) aboutissent à la signature des accords de Nouméa. Ils prévoient l'organisation dans 20 ans d'une consultation de la population locale sur le transfert des compétences régaliennes à la Nouvelle-Calédonie. Ces accords s'inscrivent dans la continuité de ceux de Matignon qui, en 1988, avaient mis fin au conflit entre les indépendantistes kanaks et les anti-indépendantistes caldoches.
Voir aussi : Accord - Histoire de la Nouvelle Calédonie - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 mai
Les Perses s'emparent de la Vraie Croix
Les Perses de l'empereur Chosroès II prennent Jérusalem, centre de pèlerinage chrétien, et s'emparent de la relique de la "Vraie Croix". 35 000 habitants seront vendus comme esclaves et les églises seront détruites. En 630, l'empereur byzantin Héraclius Ier, vainqueur des Perses à Ninive en 627, ramènera la Vraie Croix à Jérusalem. La ville tombera aux mains des musulmans en 638.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Histoire des Perses - Histoire du Moyen-Âge
1789
5 mai
Ouverture des états généraux
Alors que les caisses du royaume sont vides, Louis XVI se résout à convoquer les états généraux à Versailles. Selon le contrôleur général des Finances, Loménie de Brienne, seule une assemblée des délégués de tout le pays peut imposer des réformes (modifier l'assiette de l'impôt) aux privilégiés et au Parlement. A la différence des précédents états généraux de 1614, le nombre de représentants du tiers état est doublé. Les députés formeront une "Assemblée nationale" et commenceront à remettre en cause les institutions monarchiques.
Voir aussi : Histoire des Etats généraux - Histoire de la Révolution
1821
5 mai
Napoléon s'éteint à Sainte-Hélène
L'ex-empereur Napoléon Ier, 52 ans, meurt dans sa pauvre maison de Longwood à Sainte-Hélène, un îlot perdu au milieu de l'Atlantique sud où l'ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo. Selon le rapport d'autopsie publié par le gouverneur britannique de l'île, sa mort aurait été provoquée par un cancer de l'estomac. Pendant ses 2 000 jours d'exil, l'ex-empereur a peaufiné sa légende en se confiant au comte de Las Cases qui publiera ses notes l'année suivante sous le titre "Le Mémorial de Sainte-Hélène".
Voir aussi : Décès - Napoléon - Mémorial - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire
1864
5 mai
La général Grant marche sur la Virginie
Alors que l’armée du Potomac marche en direction de la Virginie, selon les ordres du général Grant, elle se heurte à des corps de l’armée sudiste. L’affrontement est inévitable et particulièrement difficile pour l’armée du Nord, qui connaît mal le terrain. En effet, la région de Wilderness se compose principalement de forêt dense. Malgré ses faiblesses, elle résiste et poursuit coûte que coûte sa progression. Une nouvelle bataille aura lieu à Spotsylvania, en Virginie, quelques jours plus tard, sans toutefois mettre fin à la détermination des troupes unionistes. Grâce à elle, Grant parviendra à faire tomber Richmond, provoquant la fuite de Lee.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Grant - Histoire des Guerres
1921
5 mai
Coco lance Chanel °5
La couturière Gabrielle Chanel (alias Coco) lance le parfum qui porte sa marque. Pour la première fois, une styliste endosse le manteau de parfumeuse. Elle fait alors appel à Ernest Beaux - parfumeur de la cour de Russie - pour la création du produit. Après que ce dernier lui propose plusieurs échantillons, Coco Chanel fait son choix : le cinquième d’entre eux. C’est ainsi que naît le Chanel n°5, qui gagnera une popularité remarquable dans les années à venir.
Voir aussi : Histoire des Femmes
1933
5 mai
La galaxie envoie des ondes radio
Le physicien et ingénieur américain Karl Guthe Jansky fait publier ses découvertes dans la presse : la voie lactée émet des ondes radio. Alors qu’il travaillait pour les laboratoires de télécommunications Bell, dans le New Jersey, sur les interférences radio, il s’aperçut par hasard que certaines ondes n’étaient pas d’origine humaine. Elles étaient bel et bien issues du centre de la galaxie. Ses recherches s’arrêteront là, mais ouvriront la voie à la radioastronomie.
Voir aussi : Radio - Galaxie - Histoire de l'Astronomie
1936
5 mai
Haïle Sélassié chassé d'Ethiopie
Les troupes de l'Italie fasciste pénètrent dans la capitale Addis-Abeba et le négus (roi) Haïlé Sélassié se réfugie dans la zone française du golfe d'Aden, à Djibouti. Un an plus tôt, le dictateur Benito Mussolini, pour venger une humiliante défaite des armées italiennes face aux Éthiopiens à Adoua en 1896, a lancé la conquête de l'Ethiopie. Le 9 mai, le roi Victor-Emmanuel III sera proclamé empereur d'Éthiopie. Haïlé Sélassié reprendra sa place en 1941, puis sera renversé par un coup d'Etat en 1970.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Fuite - Haïlé Sélassié - Histoire de la Colonisation
1947
5 mai
Exclusion des communistes du gouvernement français
Alors qu’il doit faire face à des grèves et à une vague de contestation face à la guerre d’Indochine, le socialiste Ramadier, alors président du Conseil, décide d’exclure les communistes du gouvernement. Dans un contexte économique encore difficile et en pleine Guerre froide, les grèves s’amplifient et font craindre un soulèvement communiste. Cependant, les tensions s’apaiseront dans les mois suivants.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire du PCF - Histoire de la Quatrième république
1958
5 mai
Le Grand Bond en avant de Mao
A l’occasion du VIIIème congrès du parti communiste, Mao annonce un programme ambitieux de réforme de la société chinoise. Souhaitant abandonner le programme industriel inspiré du modèle soviétique, le PCC décide d’un programme de collectivisation ambitieux passant par les communes populaires, structures plus importantes que les modèles alors en place. Le but est de « marcher sur les deux jambes », en stimulant industrie et agriculture. Mais c’est un véritable désastre qui engendre la plus grande famine du siècle. Celle-ci aurait fait de 15 à 30 millions de morts.
Voir aussi : Mao - Famine - PCC - Zedong - Histoire de l'Etat
1976
5 mai
Naissance du FLNC
Au terme d’une nuit marquée par seize attentats, le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) annonce officiellement sa naissance. Symboliquement, l’annonce est faite dans le couvent Saint-Antoine de Casabianca, où Paoli avait proclamé l’indépendance de la Corse en 1755. Depuis le début des années 1970, la Corse, en profonde mutation notamment depuis l’immigration pied-noir, a vu renaître les revendications nationalistes.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire du Terrorisme
1981
5 mai
Mort des militants de l'IRA en grève de la faim
Bobby Sands, 27 ans, meurt dans sa cellule de Long Kesh (Irlande du Nord) après 66 jours de grève de la faim pour obtenir le statut de prisonnier politique. Il fait parti des 10 prisonniers, militants de l'Irish Republican Army (IRA), grévistes de la faim, qui mourront entre le 5 mai et le 20 août. 100 000 personnes assisteront à ses funérailles et de violentes émeutes éclateront en Irlande du Nord. Le gouvernement de Margaret Thatcher finira par satisfaire les revendications des prisonniers.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Thatcher - Histoire de l'Opposition
1992
5 mai
Drame au stade de Furiani
Lors de la demi-finale de Coupe de France de football opposant Bastia à Marseille, le sommet d'une tribune provisoire construite à la hâte s'effondre. Le stade de Furiani compte alors 18 000 spectateurs et l'accident fera 17 morts et 2 000 blessés.
Voir aussi : Accident - Histoire de Marseille - Stade - Histoire de Bastia - Histoire du Football
1998
5 mai
Les accords de Nouméa
Les négociations entre le gouvernement, le RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République française) et le FLNKS (Front de libération national kanak socialiste) aboutissent à la signature des accords de Nouméa. Ils prévoient l'organisation dans 20 ans d'une consultation de la population locale sur le transfert des compétences régaliennes à la Nouvelle-Calédonie. Ces accords s'inscrivent dans la continuité de ceux de Matignon qui, en 1988, avaient mis fin au conflit entre les indépendantistes kanaks et les anti-indépendantistes caldoches.
Voir aussi : Accord - Histoire de la Nouvelle Calédonie - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
-
- niveau3
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- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
2002
le 5 mai-64 jours, 8 heures, 37 minutes, 24 secondes
Bruno Peyron remporte le trophée Jules Verne pour la deuxième fois avec un temps record de 64 jours 8 heures 37 minutes et 24 secondes de navigation sur Orange (catamaran de 33,5 mètres). Il était parti le 2 mars à 7 heures 36 minutes et 21 secondes et est arrivé le dimanche 5 mai 2002 à 16 heures 13 minutes et 45 secondes. Il a amélioré le record d'Olivier de Kersauson de 7 jours 5 heures 44 minutes et 44 secondes, malgré les 3.000 milles supplémentaires effectués ! A 13,98 noeuds de moyenne, Bruno Peyron et ses douze équipiers auront donc avalé un peu plus de 28.000 milles (soit 52.000 kilomètres).
Plus sur Bruno Peyron
Plus sur Olivier de Kersauson
2000
le 5 mai-I love you
Les ordinateurs du monde entier sont victimes d'un virus informatique baptisé “love bug”. Se présentant sous la forme d'un courrier électronique au titre évocateur, "I love you", il détruit les fichiers du disque dur et se propage par le biais de la liste des destinataires contenus dans les carnets d'adresses des messageries électroniques. Sa propagation est exponentielle. Des millions d'ordinateurs sont infectés de par le monde, un monde sans doute en besoin d'amour !
1992
le 5 mai-Drame de Furiani
Lors de la demi-finale de Coupe de France de football opposant Bastia à Marseille, le sommet d'une tribune provisoire construite à la hâte s'effondre. Le stade de Furiani compte alors 18.000 spectateurs et l'accident fera 17 morts et 2.000 blessés.
1789
le 5 mai-L'absolutisme remis en cause
Ouverture des états généraux présidés par Louis XVI, dans la salle des Menus-Plaisirs à Versailles. La simple tenue de ces états, les premiers depuis plus de cent ans, ne marque-t-elle pas déjà la fin de la monarchie absolue ? Le roi, confronté à une crise économique, une crise de subsistance et une crise de confiance, en appelle à la nation (noblesse, clergé, tiers état). Il n'est donc plus le seul décideur.
Lire aussi la (les) chronique(s):
# Prise de la Bastille !
1600
le 5 mai-Nicot nicotine
Mort à Paris de Jean Nicot, seigneur de Villemain. C'est à lui que l'on doit l'introduction du tabac en France. Il l'a rapporté du Portugal. Une importation qui a eu du succès...
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=05&m=05
le 5 mai-64 jours, 8 heures, 37 minutes, 24 secondes
Bruno Peyron remporte le trophée Jules Verne pour la deuxième fois avec un temps record de 64 jours 8 heures 37 minutes et 24 secondes de navigation sur Orange (catamaran de 33,5 mètres). Il était parti le 2 mars à 7 heures 36 minutes et 21 secondes et est arrivé le dimanche 5 mai 2002 à 16 heures 13 minutes et 45 secondes. Il a amélioré le record d'Olivier de Kersauson de 7 jours 5 heures 44 minutes et 44 secondes, malgré les 3.000 milles supplémentaires effectués ! A 13,98 noeuds de moyenne, Bruno Peyron et ses douze équipiers auront donc avalé un peu plus de 28.000 milles (soit 52.000 kilomètres).
Plus sur Bruno Peyron
Plus sur Olivier de Kersauson
2000
le 5 mai-I love you
Les ordinateurs du monde entier sont victimes d'un virus informatique baptisé “love bug”. Se présentant sous la forme d'un courrier électronique au titre évocateur, "I love you", il détruit les fichiers du disque dur et se propage par le biais de la liste des destinataires contenus dans les carnets d'adresses des messageries électroniques. Sa propagation est exponentielle. Des millions d'ordinateurs sont infectés de par le monde, un monde sans doute en besoin d'amour !
1992
le 5 mai-Drame de Furiani
Lors de la demi-finale de Coupe de France de football opposant Bastia à Marseille, le sommet d'une tribune provisoire construite à la hâte s'effondre. Le stade de Furiani compte alors 18.000 spectateurs et l'accident fera 17 morts et 2.000 blessés.
1789
le 5 mai-L'absolutisme remis en cause
Ouverture des états généraux présidés par Louis XVI, dans la salle des Menus-Plaisirs à Versailles. La simple tenue de ces états, les premiers depuis plus de cent ans, ne marque-t-elle pas déjà la fin de la monarchie absolue ? Le roi, confronté à une crise économique, une crise de subsistance et une crise de confiance, en appelle à la nation (noblesse, clergé, tiers état). Il n'est donc plus le seul décideur.
Lire aussi la (les) chronique(s):
# Prise de la Bastille !
1600
le 5 mai-Nicot nicotine
Mort à Paris de Jean Nicot, seigneur de Villemain. C'est à lui que l'on doit l'introduction du tabac en France. Il l'a rapporté du Portugal. Une importation qui a eu du succès...
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=05&m=05
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci Orchidée de t'occuper de l'éphéméride pendant mon absence
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
...avec plaisir, saintluc-j'aime bien aussi
1527
6 mai
Le sac de Rome
Les troupes de l’empereur Charles Quint envahissent Rome, en représailles de l’alliance du pape Clément VII avec François Ier. Pendant huit jours, la ville sera pillée et saccagée.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Etats pontificaux - François Ier - Charles Quint - Histoire de la Renaissance
1576
6 mai
La paix de Beaulieu clôt la cinquième guerre de Religion
Déclenchée en 1574, alors qu’Henri III vient de succéder à son défunt frère, la cinquième guerre de Religion est menée par le parti des Politiques, aussi appelé Malcontents. Celui-ci a réuni autour du duc d’Alençon, frère cadet du roi, la noblesse catholique modérée opposée au roi. Les protestants, tels Henri de Condé, n’ont pas tardé à se joindre au mouvement, d’autant plus que Henri de Navarre s’est enfuit de la cour. Inquiet, le roi accepte finalement de négocier. Le conflit s’achève ainsi avec l’édit de Beaulieu, qui octroie d’importants avantages au frère du roi, mais aussi aux protestants. Ceux-ci peuvent désormais jouir de la liberté de culte dans toute la France, à l’exception de la capitale. Ils obtiennent huit places de sûreté ainsi que l’égalité de représentation dans les chambres. De tels avantages ne peuvent que mécontenter les catholiques les plus fermes, qui formeront la Sainte Ligue, dirigée par Henri de Guise.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Condé - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres de religion
1682
6 mai
Louis XIV s'installe à Versailles
Le Roi, la Cour et le gouvernement quittent le Louvre et Saint-Germain-en-Laye pour s'installer au château de Versailles. Les travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier André Le Nôtre, pour transformer le pavillon de chasse de Louis XIII en résidence royale, ont commencé en 1661. Ils dureront pendant tout le règne du Roi-Soleil et coûteront 82 millions de livres à l'Etat, au grand désespoir de son administrateur, Colbert.
Voir aussi : Louis XIV - Histoire de Versailles - Histoire de l'Architecture
1791
6 mai
Les débuts du musée du Louvre
Un décret crée le Muséum central des arts de la République. En 1793 sera inaugurée la grande galerie des peintures au palais du Louvre, ancienne résidence royale. En 1803, le musée deviendra "musée Napoléon" et s'enrichira du butin des campagnes militaires de l'Empereur. Sous la IIIème République l'établissement deviendra officiellement "propriété de l'État", accédant ainsi à son statut actuel de musée national.
Voir aussi : Musée - Histoire du Louvre - Histoire de l'Architecture
1840
6 mai
Emission du premier timbre poste
Pour abaisser le prix de transport des lettres, l'Anglais Rowland Hill invente le timbre poste payé à un prix unique quelle que soit la destination. L'expédition du courrier devient bon marché et mieux organisée. Le système sera adopté par les pays du monde entier, à commencer par la Suisse et le Brésil dès 1843. Le premier timbre français sera émis en 1849.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Société
1889
6 mai
La tour Eiffel, vedette de l'Exposition universelle
L'ouverture de la 4ème Exposition universelle de Paris célèbre le 100ème anniversaire de la Révolution. Pour l'occasion, un concours a été lancé visant à ériger une tour temporaire de 300 mètres de haut. Le projet de l'ingénieur Gustave Eiffel est retenu parmi 700 concurrents. L'Exposition accueillera 33 millions de visiteurs et la tour d'acier connaîtra un grand succès. A l'expiration de la concession en 1909, elle sera sauvée grâce à sa reconversion militaire puis civile avec l'installation d'un émetteur radio.
Voir aussi : Histoire de Paris - Exposition universelle - Histoire de la Tour Eiffel - Histoire de l'Architecture
1937
6 mai
Le dirigeable "Hindenburg" prend feu
Le Zeppelin allemand "LZ-129 Hindenburg" de 245 mètres de long s'enflamme à son arrivée à l'aéroport de Lakehurst près de New York. Il était parti de Francfort avec 97 passagers à son bord. L'accident fait 35 victimes et met fin au transport de passagers par ballon dirigeable.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Incendie - Zeppelin - Hindenburg - Histoire de l'Aéronautique
1941
6 mai
Staline devient chef du gouvernement soviétique
Staline remplace Molotov au poste de président du Conseil des commissaires du peuple, prenant ainsi pour la première fois une responsabilité officielle au sein de l'appareil d'état soviétique. Le secrétaire général du Parti communiste de l’URSS a su, depuis la mort de Lénine en 1924, éliminer ses rivaux et s'imposer comme seul maître de l'URSS. Il le restera jusqu'à sa mort en 1953.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Gouvernement - Histoire des Elections
1994
6 mai
Inauguration du tunnel sous la Manche
L'Angleterre n'est plus tout à fait une île : la reine Elizabeth II et le président François Mitterrand inaugurent les 3 galeries de 50 kilomètres qui relient Calais à Folkestone. En 1986, le groupe privé franco-britannique Eurotunnel obtient une concession de 55 ans pour exploiter le tunnel. L'ouvrage coûtera près de 100 milliards de francs. Le premier projet de tunnel sous la Manche datait de 1751 avec les plans de l'ingénieur Nicolas Desmarets.
Voir aussi : Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Histoire des Grands travaux
2007
6 mai
Sarkozy est élu président de la République
Nicolas Sarkozy est élu président de la République avec 53% des suffrages. Il devance la socialiste Ségolène Royal. L’élection a été marquée par une forte participation, à hauteur de 85 %. Suite au succès relatif de François Bayrou qui, avec un score de 16% au premier tour, avait refusé de soutenir un des deux candidats, un des enjeux de l’entre-deux tour était pour les candidats de séduire ces voix. Misant sur un programme de rupture et de profondes réformes, Sarkozy y parvient et est élu avec une confortable avance.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de l'UMP - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1527
6 mai
Le sac de Rome
Les troupes de l’empereur Charles Quint envahissent Rome, en représailles de l’alliance du pape Clément VII avec François Ier. Pendant huit jours, la ville sera pillée et saccagée.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Etats pontificaux - François Ier - Charles Quint - Histoire de la Renaissance
1576
6 mai
La paix de Beaulieu clôt la cinquième guerre de Religion
Déclenchée en 1574, alors qu’Henri III vient de succéder à son défunt frère, la cinquième guerre de Religion est menée par le parti des Politiques, aussi appelé Malcontents. Celui-ci a réuni autour du duc d’Alençon, frère cadet du roi, la noblesse catholique modérée opposée au roi. Les protestants, tels Henri de Condé, n’ont pas tardé à se joindre au mouvement, d’autant plus que Henri de Navarre s’est enfuit de la cour. Inquiet, le roi accepte finalement de négocier. Le conflit s’achève ainsi avec l’édit de Beaulieu, qui octroie d’importants avantages au frère du roi, mais aussi aux protestants. Ceux-ci peuvent désormais jouir de la liberté de culte dans toute la France, à l’exception de la capitale. Ils obtiennent huit places de sûreté ainsi que l’égalité de représentation dans les chambres. De tels avantages ne peuvent que mécontenter les catholiques les plus fermes, qui formeront la Sainte Ligue, dirigée par Henri de Guise.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Condé - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres de religion
1682
6 mai
Louis XIV s'installe à Versailles
Le Roi, la Cour et le gouvernement quittent le Louvre et Saint-Germain-en-Laye pour s'installer au château de Versailles. Les travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier André Le Nôtre, pour transformer le pavillon de chasse de Louis XIII en résidence royale, ont commencé en 1661. Ils dureront pendant tout le règne du Roi-Soleil et coûteront 82 millions de livres à l'Etat, au grand désespoir de son administrateur, Colbert.
Voir aussi : Louis XIV - Histoire de Versailles - Histoire de l'Architecture
1791
6 mai
Les débuts du musée du Louvre
Un décret crée le Muséum central des arts de la République. En 1793 sera inaugurée la grande galerie des peintures au palais du Louvre, ancienne résidence royale. En 1803, le musée deviendra "musée Napoléon" et s'enrichira du butin des campagnes militaires de l'Empereur. Sous la IIIème République l'établissement deviendra officiellement "propriété de l'État", accédant ainsi à son statut actuel de musée national.
Voir aussi : Musée - Histoire du Louvre - Histoire de l'Architecture
1840
6 mai
Emission du premier timbre poste
Pour abaisser le prix de transport des lettres, l'Anglais Rowland Hill invente le timbre poste payé à un prix unique quelle que soit la destination. L'expédition du courrier devient bon marché et mieux organisée. Le système sera adopté par les pays du monde entier, à commencer par la Suisse et le Brésil dès 1843. Le premier timbre français sera émis en 1849.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Société
1889
6 mai
La tour Eiffel, vedette de l'Exposition universelle
L'ouverture de la 4ème Exposition universelle de Paris célèbre le 100ème anniversaire de la Révolution. Pour l'occasion, un concours a été lancé visant à ériger une tour temporaire de 300 mètres de haut. Le projet de l'ingénieur Gustave Eiffel est retenu parmi 700 concurrents. L'Exposition accueillera 33 millions de visiteurs et la tour d'acier connaîtra un grand succès. A l'expiration de la concession en 1909, elle sera sauvée grâce à sa reconversion militaire puis civile avec l'installation d'un émetteur radio.
Voir aussi : Histoire de Paris - Exposition universelle - Histoire de la Tour Eiffel - Histoire de l'Architecture
1937
6 mai
Le dirigeable "Hindenburg" prend feu
Le Zeppelin allemand "LZ-129 Hindenburg" de 245 mètres de long s'enflamme à son arrivée à l'aéroport de Lakehurst près de New York. Il était parti de Francfort avec 97 passagers à son bord. L'accident fait 35 victimes et met fin au transport de passagers par ballon dirigeable.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Incendie - Zeppelin - Hindenburg - Histoire de l'Aéronautique
1941
6 mai
Staline devient chef du gouvernement soviétique
Staline remplace Molotov au poste de président du Conseil des commissaires du peuple, prenant ainsi pour la première fois une responsabilité officielle au sein de l'appareil d'état soviétique. Le secrétaire général du Parti communiste de l’URSS a su, depuis la mort de Lénine en 1924, éliminer ses rivaux et s'imposer comme seul maître de l'URSS. Il le restera jusqu'à sa mort en 1953.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Gouvernement - Histoire des Elections
1994
6 mai
Inauguration du tunnel sous la Manche
L'Angleterre n'est plus tout à fait une île : la reine Elizabeth II et le président François Mitterrand inaugurent les 3 galeries de 50 kilomètres qui relient Calais à Folkestone. En 1986, le groupe privé franco-britannique Eurotunnel obtient une concession de 55 ans pour exploiter le tunnel. L'ouvrage coûtera près de 100 milliards de francs. Le premier projet de tunnel sous la Manche datait de 1751 avec les plans de l'ingénieur Nicolas Desmarets.
Voir aussi : Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Histoire des Grands travaux
2007
6 mai
Sarkozy est élu président de la République
Nicolas Sarkozy est élu président de la République avec 53% des suffrages. Il devance la socialiste Ségolène Royal. L’élection a été marquée par une forte participation, à hauteur de 85 %. Suite au succès relatif de François Bayrou qui, avec un score de 16% au premier tour, avait refusé de soutenir un des deux candidats, un des enjeux de l’entre-deux tour était pour les candidats de séduire ces voix. Misant sur un programme de rupture et de profondes réformes, Sarkozy y parvient et est élu avec une confortable avance.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de l'UMP - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois