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AFP - 24/12/2010 à 00:27
L'agence de notation S&P confirme le triple A de la FranceL'agence de notation Standard & Poor's a confirmé jeudi sa note maximale accordée à la France ("AAA") et maintenu sa perspective stable, en saluant "sa politique économique prudente".
Nous confirmons notre +AAA+ à la notation de la dette souveraine de la France", écrit la première agence mondiale de notation financière dans une note publiée jeudi.
Cette évaluation "reflète notre point de vue sur la santé et la résistance de l'économie française, son environnement politique, que nous estimons stable et orienté vers des politiques économiques prudentes", explique Marko Mrsnik, un des analystes de S&P, cité dans le communiqué.
L'agence indique par ailleurs qu'elle maintient la perspective de cette note inchangée parce qu'elle estime que le gouvernement français va poursuivre son effort de consolidation budgétaire et "pourrait réduire le déficit public à approximativement 3% du produit intérieur brut en 2013".
La France a promis de ramener ses déficits publics (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales) de 7,7% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un record, à 6% l'an prochain. Paris vise un déficit à 4,6% du PIB en 2012 et 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013.
La décision de S&P intervient alors que les marchés financiers font pression sur les pays membres de la zone, dont certains pays traversent une crise des finances publiques depuis plus d'un an.
Les trois grandes agences de notation ont menacé ces derniers jours de dégrader la note des pays les plus fragiles de la zone euro, l'Espagne étant particulièrement visée après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
Les marchés financiers noteront particulièrement que S&P a maintenu stable la perspective d'évolution de la note de la France, c'est-à-dire que l'agence ne s'inscrit pas dans une logique d'abaissement même à moyen terme.
Les rumeurs de dégradation de la note de la France avaient circulé sur les marchés fin novembre-début décembre, ce qui avait contraint les autorités françaises à monter au créneau pour les démentir fermement.
"Les perspectives de croissance de la France sont soutenues par la résistance de son économie, sa force de travail hautement qualifiée et productive, et son secteur financier solide et efficace", estime S&P.
Toutefois, les contrats d'assurance contre le risque de défaut de la France, les CDS, ont atteint des niveaux historiques jeudi. Pour s'assurer contre le non remboursement de 10 millions de dollars de dette française à un horizon de cinq ans, un investisseur devra maintenant s'acquitter de plus de 107.000 dollars par an d'ici à l'échéance.
Les agences de notation évaluent la solidité financière et la capacité d'un Etat ou d'une entreprise à rembourser sa dette. Plus un Etat est considéré comme solide, moins élevé sera le coût de son emprunt.
L'agence de notation S&P confirme le triple A de la FranceL'agence de notation Standard & Poor's a confirmé jeudi sa note maximale accordée à la France ("AAA") et maintenu sa perspective stable, en saluant "sa politique économique prudente".
Nous confirmons notre +AAA+ à la notation de la dette souveraine de la France", écrit la première agence mondiale de notation financière dans une note publiée jeudi.
Cette évaluation "reflète notre point de vue sur la santé et la résistance de l'économie française, son environnement politique, que nous estimons stable et orienté vers des politiques économiques prudentes", explique Marko Mrsnik, un des analystes de S&P, cité dans le communiqué.
L'agence indique par ailleurs qu'elle maintient la perspective de cette note inchangée parce qu'elle estime que le gouvernement français va poursuivre son effort de consolidation budgétaire et "pourrait réduire le déficit public à approximativement 3% du produit intérieur brut en 2013".
La France a promis de ramener ses déficits publics (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales) de 7,7% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un record, à 6% l'an prochain. Paris vise un déficit à 4,6% du PIB en 2012 et 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013.
La décision de S&P intervient alors que les marchés financiers font pression sur les pays membres de la zone, dont certains pays traversent une crise des finances publiques depuis plus d'un an.
Les trois grandes agences de notation ont menacé ces derniers jours de dégrader la note des pays les plus fragiles de la zone euro, l'Espagne étant particulièrement visée après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
Les marchés financiers noteront particulièrement que S&P a maintenu stable la perspective d'évolution de la note de la France, c'est-à-dire que l'agence ne s'inscrit pas dans une logique d'abaissement même à moyen terme.
Les rumeurs de dégradation de la note de la France avaient circulé sur les marchés fin novembre-début décembre, ce qui avait contraint les autorités françaises à monter au créneau pour les démentir fermement.
"Les perspectives de croissance de la France sont soutenues par la résistance de son économie, sa force de travail hautement qualifiée et productive, et son secteur financier solide et efficace", estime S&P.
Toutefois, les contrats d'assurance contre le risque de défaut de la France, les CDS, ont atteint des niveaux historiques jeudi. Pour s'assurer contre le non remboursement de 10 millions de dollars de dette française à un horizon de cinq ans, un investisseur devra maintenant s'acquitter de plus de 107.000 dollars par an d'ici à l'échéance.
Les agences de notation évaluent la solidité financière et la capacité d'un Etat ou d'une entreprise à rembourser sa dette. Plus un Etat est considéré comme solide, moins élevé sera le coût de son emprunt.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: INFOS EN VRAC...
Le Nikkei dévisse de plus de 14% un peu avant la fermeture.
Pas d'autres infos pour l'instant.
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Re: INFOS EN VRAC...
AFP - 03/04/2011 à 23:59
Vivendi seul maître à bord de SFR grâce au rachat des parts de Vodafone
Le groupe de médias et de télécoms Vivendi est désormais seul maître à bord de l'opérateur téléphonique SFR, dont il détient la totalité du capital après le rachat pour près de 8 milliards d'euros de la part du britannique Vodafone, qu'il guignait depuis des années.
Vivendi a annoncé dimanche soir dans un communiqué avoir signé un accord avec Vodafone pour lui racheter sa participation de 44% dans l'opérateur téléphonique français, dont il détenait déjà 56%.
La transaction porte sur un montant de 7,95 milliards d'euros. "L?accord est sujet à l?approbation des autorités de la Concurrence. La transaction devrait être finalisée à la fin du mois de juin 2011", a précisé Vivendi.
"Nous sommes très heureux de réaliser notre objectif stratégique de détenir 100% de SFR. Grâce à cet accord, Vivendi pourra encore mieux se concentrer sur la croissance rentable et sur l?innovation", a commenté Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi.
"Cette opération va bénéficier au développement industriel du groupe et à nos millions d?abonnés et de consommateurs dans le monde. Cette transaction va entraîner une progression importante du résultat net ajusté de Vivendi et un relèvement du dividende pour nos actionnaires", a-t-il souligné.
Photographe : Martin Bureau, AFP :
Le président du directoire de Vivendi Jean-Bernard Lévy le 1er septembre 2010 à Paris
Le communiqué précise que SFR et Vodafone "vont prolonger leur coopération commerciale pendant les trois prochaines années".
Les dirigeants de Vivendi n'avaient jamais caché leur souhait de monter à 100% au capital de cette filiale stratégique: en avril 2007 déjà, M. Lévy avait officialisé son intérêt pour un rachat de parts minoritaires dans SFR. Fin 2010, il avait émis le souhait d'une transaction au cours de l'année 2011.
Vivendi s'était donné ces derniers mois les moyens de satisfaire son ambition: il a cédé en deux fois - septembre puis janvier - l'ensemble de la participation de 20% qu?il détenait dans le groupe de médias NBC Universal, dégageant ainsi un montant en numéraire de 5,8 milliards de dollars hors dividendes (390 millions de dollars entre janvier 2010 et janvier 2011).
Le groupe avait également reçu en janvier dernier 1,254 milliard d?euros de l'opérateur téléphonique allemand Deutsche Telekom, pour régler un différend de onze ans pour le contrôle du troisième opérateur mobile polonais PTC.
Le mois dernier, Vivendi avait fait état en mars d'un bénéfice net 2010 de 2,2 milliards d'euros pour un chiffre d?affaires de 28,9 milliards d?euros, en hausse de 6,4%.
Lors de la publication de ces résultats, M. Levy avait affiché pour "objectif de racheter les (intérêts) minoritaires de nos filiales françaises à un prix raisonnable", assurant "qu'un jour (Vivendi) pourrait détenir 100% de ses filiales françaises", à savoir SFR mais aussi le groupe de télévision payante Canal+, qu'il détient à 80%.
Reste donc à Vivendi ce deuxième souhait à réaliser: racheter les 20% restants de Canal+ au groupe de médias français Lagardère.
Lagardère a annoncé le 16 mars reporter "de quelques semaines probablement" l'introduction en Bourse de ces 20% en raison de la volatilité des marchés après le séisme au Japon.
Il a valorisé le 1er avril à 1,507 milliard d'euros cette participation dans Canal+ France, et indiqué que le processus d'introduction en Bourse sera relancé "dès lors que la situation des marchés permettra d'offrir les conditions attendues".
Vivendi seul maître à bord de SFR grâce au rachat des parts de Vodafone
Le groupe de médias et de télécoms Vivendi est désormais seul maître à bord de l'opérateur téléphonique SFR, dont il détient la totalité du capital après le rachat pour près de 8 milliards d'euros de la part du britannique Vodafone, qu'il guignait depuis des années.
Vivendi a annoncé dimanche soir dans un communiqué avoir signé un accord avec Vodafone pour lui racheter sa participation de 44% dans l'opérateur téléphonique français, dont il détenait déjà 56%.
La transaction porte sur un montant de 7,95 milliards d'euros. "L?accord est sujet à l?approbation des autorités de la Concurrence. La transaction devrait être finalisée à la fin du mois de juin 2011", a précisé Vivendi.
"Nous sommes très heureux de réaliser notre objectif stratégique de détenir 100% de SFR. Grâce à cet accord, Vivendi pourra encore mieux se concentrer sur la croissance rentable et sur l?innovation", a commenté Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi.
"Cette opération va bénéficier au développement industriel du groupe et à nos millions d?abonnés et de consommateurs dans le monde. Cette transaction va entraîner une progression importante du résultat net ajusté de Vivendi et un relèvement du dividende pour nos actionnaires", a-t-il souligné.
Photographe : Martin Bureau, AFP :
Le président du directoire de Vivendi Jean-Bernard Lévy le 1er septembre 2010 à Paris
Le communiqué précise que SFR et Vodafone "vont prolonger leur coopération commerciale pendant les trois prochaines années".
Les dirigeants de Vivendi n'avaient jamais caché leur souhait de monter à 100% au capital de cette filiale stratégique: en avril 2007 déjà, M. Lévy avait officialisé son intérêt pour un rachat de parts minoritaires dans SFR. Fin 2010, il avait émis le souhait d'une transaction au cours de l'année 2011.
Vivendi s'était donné ces derniers mois les moyens de satisfaire son ambition: il a cédé en deux fois - septembre puis janvier - l'ensemble de la participation de 20% qu?il détenait dans le groupe de médias NBC Universal, dégageant ainsi un montant en numéraire de 5,8 milliards de dollars hors dividendes (390 millions de dollars entre janvier 2010 et janvier 2011).
Le groupe avait également reçu en janvier dernier 1,254 milliard d?euros de l'opérateur téléphonique allemand Deutsche Telekom, pour régler un différend de onze ans pour le contrôle du troisième opérateur mobile polonais PTC.
Le mois dernier, Vivendi avait fait état en mars d'un bénéfice net 2010 de 2,2 milliards d'euros pour un chiffre d?affaires de 28,9 milliards d?euros, en hausse de 6,4%.
Lors de la publication de ces résultats, M. Levy avait affiché pour "objectif de racheter les (intérêts) minoritaires de nos filiales françaises à un prix raisonnable", assurant "qu'un jour (Vivendi) pourrait détenir 100% de ses filiales françaises", à savoir SFR mais aussi le groupe de télévision payante Canal+, qu'il détient à 80%.
Reste donc à Vivendi ce deuxième souhait à réaliser: racheter les 20% restants de Canal+ au groupe de médias français Lagardère.
Lagardère a annoncé le 16 mars reporter "de quelques semaines probablement" l'introduction en Bourse de ces 20% en raison de la volatilité des marchés après le séisme au Japon.
Il a valorisé le 1er avril à 1,507 milliard d'euros cette participation dans Canal+ France, et indiqué que le processus d'introduction en Bourse sera relancé "dès lors que la situation des marchés permettra d'offrir les conditions attendues".
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Re: INFOS EN VRAC...
10/06/2011 - 14:12 L'Assemblée adopte l'amendement qui allège l'ISF
Ils ont voté à main levée pour l'article qui fait sortir quelque 300.000 contribuables de l'impôt de solidarité sur la fortune...
Une nouvelle étape a été franchie ce vendredi pour la réforme de l'ISF. Les députés ont adopté par un vote à main levée l'article premier du projet de loi de finances rectificative qui fait sortir quelque 300.000 contribuables du champ de l'impôt de solidarité sur la fortune.
L'article prévoit que l'ISF s'applique désormais aux patrimoines supérieurs ou égaux à 1,3 million d'euros, contre 800.000 euros jusqu'à présent. Au-dessus de ce nouveau seuil, il fixe un taux d'imposition de 0,25% pour les patrimoines compris entre 1,3 million et trois millions d'euros et de 0,5% au delà.
Les groupes socialiste et de la gauche démocrate et république (GDR, PC et Verts) ont voté contre, tandis que les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) se sont ptononcés pour. Prochaine étape mardi dans ce parcours législatif, avec le vote solennel par l'Assemblée de l'ensemble du texte, que le Sénat examinera à son tour à partir du 21 juin. La réforme devrait ensuite entrer en vigueur avant la mi-juillet.
Ils ont voté à main levée pour l'article qui fait sortir quelque 300.000 contribuables de l'impôt de solidarité sur la fortune...
Une nouvelle étape a été franchie ce vendredi pour la réforme de l'ISF. Les députés ont adopté par un vote à main levée l'article premier du projet de loi de finances rectificative qui fait sortir quelque 300.000 contribuables du champ de l'impôt de solidarité sur la fortune.
L'article prévoit que l'ISF s'applique désormais aux patrimoines supérieurs ou égaux à 1,3 million d'euros, contre 800.000 euros jusqu'à présent. Au-dessus de ce nouveau seuil, il fixe un taux d'imposition de 0,25% pour les patrimoines compris entre 1,3 million et trois millions d'euros et de 0,5% au delà.
Les groupes socialiste et de la gauche démocrate et république (GDR, PC et Verts) ont voté contre, tandis que les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) se sont ptononcés pour. Prochaine étape mardi dans ce parcours législatif, avec le vote solennel par l'Assemblée de l'ensemble du texte, que le Sénat examinera à son tour à partir du 21 juin. La réforme devrait ensuite entrer en vigueur avant la mi-juillet.
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Re: INFOS EN VRAC...
10/06 | 16:43 | mis à jour à 19:06 | Anne Feitz
Altran : Philippe Salle remplace Yves de Chaisemartin comme PDGRéunis en assemblée générale ce matin, les actionnaires d'Altran ont voté la nomination des deux administrateurs proposés par Apax Partners, donnant ainsi au fonds la majorité au conseil d'administration. Un conseil réuni dans la foulée a ensuite nommé Philippe Salle comme nouveau PDG du groupe.
La poignée de petits actionnaires d'Altran venus défendre son PDG Yves de Chaisemartin ne lui auront pas suffi pour sauver son poste. Lors de l'assemblée générale de la société qui s'est tenue ce matin, les actionnaires ont massivement voté pour la nomination des administrateurs proposés par Apax Partners, qui détient 19 % de la société (et 31,2 % des droits de vote) via le holding Altrafin Participations. Contrôlant désormais la majorité des sièges au conseil d'administration, celui-ci a nommé Philippe Salle au poste de PDG en remplacement d'Yves de Chaisemartin. Un conseil d'administration s'est réuni dans la foulée immédiate de l'assemblée générale, et un communiqué a été publié en fin d'après midi.
« La démocratie actionnariale a joué », se félicitaient les représentants d'Apax à l‘issue de l'assemblée. Monique Cohen, directeur associée chez Apax, et Philippe Salle, ex-patron de Vedior et de GeoServices, ont été élus avec respectivement 83,4 % et 91,5 %. Ayant réuni entre 14 et 25 % des voix, les trois administrateurs indépendants proposés par Yves de Chaisemartin n'ont en revanche pas été élus. Dès l'annonce du quorum, qui s'est établi à 62,3 %, il était clair qu'Yves de Chaisemartin aurait du mal à l'emporter face aux 31 % contrôlés par Apax. Il n'a souhaité faire aucun commentaires après l'assemblée générale.
Il a fallu attendre plus de deux heures pour entrer dans le vif du sujet. Jusque là, le PDG en poste a longuement défendu son bilan, soulignant le retournement entamé depuis le deuxième semestre 2010, la forte croissance au premier trimestre 2011, la réduction de la dette, la hausse du cours de bourse ces derniers mois (+72 % depuis le premier janvier, +63 % depuis un an). « La stratégie a marché », a-t-il insisté, évoquant à plusieurs reprises « la transformation réussie du groupe ».
Un satisfecit que Maurice Tchenio, fondateur d'Apax et administrateur d'Altran, a contesté avec vigueur, reprenant les arguments déjà développés des derniers mois. « Nous avions donné au PDG une feuille de route simple : mener une revue stratégique métiers/pays, accélérer la croissance, et améliorer la rentabilité. A ma grande tristesse, 3 ans après, nous constatons que les résultats ne sont pas au rendez-vous », a-t-il plaidé. Pour preuve, a-t-il poursuivi, « le cours de bourse qui atteignait 6,40 euros en septembre 2006, était hier de 5,3 euros, malgré la hausse récente ». Et de comparer les performances d'Altran à ses principaux concurrents qui, selon lui, ont affiché une « création de valeur » comprise entre 10 et 100 %.
« Je refuse de rentrer dans une bataille de chiffres », a répondu Yves de Chaisemartin, évoquant d'autres sociétés du secteur moins performantes. « Vous m'avez soutenu depuis 2008, aujourd'hui vous voulez me faire partir comme un voleur de poules ! Cela n'est pas convenable. Je ne démissionnerai pas », a-t-il argumenté, visiblement ému, au cours d'une plaidoirie applaudie à plusieurs reprises. Elle n'aura pas suffi.
L'avenir d'Altran s'écrira donc avec un nouveau PDG. Philippe Salle, 46 ans, a occupé des fonctions de direction chez Vedior (Interim) et GeoServices (filiale de Schlumberger) après plusieurs années passées dans le conseil, chez Accenture et McKinsey. Sa feuille de route sera la même que celle confiée à Yves de Chaisemartin il y a trois ans. Avant l'assemblée générale, il avait rencontré un certain nombre d'investisseurs et d'analystes financiers pour leur présenter sa stratégie. Il semble donc les avoir convaincus. « Bien qu'Yves de Chaisemartin puisse revendiquer un track record plus que probant, il nous semble qu'une nouvelle direction, appliquant un pilotage plus fin (...) et un arbitrage plus franc dans le portefeuille d'actifs (...) devrait permettre à la recovery de gagner encore en crédit », écrivaient ainsi les analystes d'Oddo fin mai.
ANNE FEITZ
http://bourse.lesechos.fr/bourse/
Altran : Philippe Salle remplace Yves de Chaisemartin comme PDGRéunis en assemblée générale ce matin, les actionnaires d'Altran ont voté la nomination des deux administrateurs proposés par Apax Partners, donnant ainsi au fonds la majorité au conseil d'administration. Un conseil réuni dans la foulée a ensuite nommé Philippe Salle comme nouveau PDG du groupe.
La poignée de petits actionnaires d'Altran venus défendre son PDG Yves de Chaisemartin ne lui auront pas suffi pour sauver son poste. Lors de l'assemblée générale de la société qui s'est tenue ce matin, les actionnaires ont massivement voté pour la nomination des administrateurs proposés par Apax Partners, qui détient 19 % de la société (et 31,2 % des droits de vote) via le holding Altrafin Participations. Contrôlant désormais la majorité des sièges au conseil d'administration, celui-ci a nommé Philippe Salle au poste de PDG en remplacement d'Yves de Chaisemartin. Un conseil d'administration s'est réuni dans la foulée immédiate de l'assemblée générale, et un communiqué a été publié en fin d'après midi.
« La démocratie actionnariale a joué », se félicitaient les représentants d'Apax à l‘issue de l'assemblée. Monique Cohen, directeur associée chez Apax, et Philippe Salle, ex-patron de Vedior et de GeoServices, ont été élus avec respectivement 83,4 % et 91,5 %. Ayant réuni entre 14 et 25 % des voix, les trois administrateurs indépendants proposés par Yves de Chaisemartin n'ont en revanche pas été élus. Dès l'annonce du quorum, qui s'est établi à 62,3 %, il était clair qu'Yves de Chaisemartin aurait du mal à l'emporter face aux 31 % contrôlés par Apax. Il n'a souhaité faire aucun commentaires après l'assemblée générale.
Il a fallu attendre plus de deux heures pour entrer dans le vif du sujet. Jusque là, le PDG en poste a longuement défendu son bilan, soulignant le retournement entamé depuis le deuxième semestre 2010, la forte croissance au premier trimestre 2011, la réduction de la dette, la hausse du cours de bourse ces derniers mois (+72 % depuis le premier janvier, +63 % depuis un an). « La stratégie a marché », a-t-il insisté, évoquant à plusieurs reprises « la transformation réussie du groupe ».
Un satisfecit que Maurice Tchenio, fondateur d'Apax et administrateur d'Altran, a contesté avec vigueur, reprenant les arguments déjà développés des derniers mois. « Nous avions donné au PDG une feuille de route simple : mener une revue stratégique métiers/pays, accélérer la croissance, et améliorer la rentabilité. A ma grande tristesse, 3 ans après, nous constatons que les résultats ne sont pas au rendez-vous », a-t-il plaidé. Pour preuve, a-t-il poursuivi, « le cours de bourse qui atteignait 6,40 euros en septembre 2006, était hier de 5,3 euros, malgré la hausse récente ». Et de comparer les performances d'Altran à ses principaux concurrents qui, selon lui, ont affiché une « création de valeur » comprise entre 10 et 100 %.
« Je refuse de rentrer dans une bataille de chiffres », a répondu Yves de Chaisemartin, évoquant d'autres sociétés du secteur moins performantes. « Vous m'avez soutenu depuis 2008, aujourd'hui vous voulez me faire partir comme un voleur de poules ! Cela n'est pas convenable. Je ne démissionnerai pas », a-t-il argumenté, visiblement ému, au cours d'une plaidoirie applaudie à plusieurs reprises. Elle n'aura pas suffi.
L'avenir d'Altran s'écrira donc avec un nouveau PDG. Philippe Salle, 46 ans, a occupé des fonctions de direction chez Vedior (Interim) et GeoServices (filiale de Schlumberger) après plusieurs années passées dans le conseil, chez Accenture et McKinsey. Sa feuille de route sera la même que celle confiée à Yves de Chaisemartin il y a trois ans. Avant l'assemblée générale, il avait rencontré un certain nombre d'investisseurs et d'analystes financiers pour leur présenter sa stratégie. Il semble donc les avoir convaincus. « Bien qu'Yves de Chaisemartin puisse revendiquer un track record plus que probant, il nous semble qu'une nouvelle direction, appliquant un pilotage plus fin (...) et un arbitrage plus franc dans le portefeuille d'actifs (...) devrait permettre à la recovery de gagner encore en crédit », écrivaient ainsi les analystes d'Oddo fin mai.
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Re: INFOS EN VRAC...
une semaine boursière douloureuse sur la place parisienne
(AOF) - Les marchés actions européens ont mis fin à une série de six semaines consécutives de baisse. Après avoir débuté la séance de vendredi à un plus bas depuis le mois de mars, ils ont enregistré un puissant rebond à la mi-séance qui leur a permis de terminer sur une note positive. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont progressé respectivement de 0,83% à 3 823,74 points et de 0,40% à 2 255,59 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice phare de la bourse parisienne a progressé de 0,49%.
Le regain de confiance des investisseurs s'explique par la perspective d'un accord concernant un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, dont la situation inquiétait les marchés plus tôt dans la semaine. La chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy ont évoqué aujourd'hui plusieurs principes pour ce nouveau plan.
Les deux dirigeants se sont notamment dits d'accord sur la participation de créditeurs privés sur une base « volontaire ». Ils ont également dit souhaiter que les modalités du plan ne crée pas de défaut ni d'événement de crédit qui pourrait déclencher des réactions en chaîne en zone euro, et ont souhaité trouver une solution le plus rapidement possible. « La France et l'Allemagne défendent la même position », a déclaré Nicolas Sarkozy.
Sur l'ensemble de la semaine, le titre Peugeot a gagné 5,61%. Le constructeur automobile a été soutenu par une note favorable de Citigroup, qui est passé à l'Achat sur la valeur. Selon l'analyste, la montée en gamme des marques du groupe (avec la 508 et la DS) devrait susciter l'intérêt des investisseurs pour le titre.
A l'inverse, Carrefour a enregistré la plus mauvaise performance de l'indice CAC 40 avec un recul de 6,48%. Les résultats dans l'hexagone au premier semestre 2011 sont inférieurs aux attentes du groupe, selon un communiqué du groupe. Le titre a également souffert d'une dégradation d'analyste après qu'UBS est passé à la Vente sur la valeur.
source: boursedirecte
Clôture Wall Street : Nasdaq -0,28%; Dow Jones +0,36%
Wall Street a fini cette dernière séance de la semaine en ordre dispersé. Les investisseurs, même s'ils restent toujours très inquiets face à la situation en Grèce, ont salué aujourd'hui les évolutions du dossier avec le remaniement ministériel et la rencontre entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel au sujet d'un nouveau plan d'aide. Aux États-Unis, les dernières statistiques de conjoncture sont ressorties mitigées avec une bonne surprise sur l'indice des indicateurs avancés, mais une mauvaise sur l'indice de confiance. Le DJIA monte de 0,36% à 12.004 pts, tandis que le Nasdaq redonne 0,28% à 2.616 pts.
Par ailleurs, les marchés actions se sont montrés volatils aujourd'hui, pour la journée des Quatre Sorcières, correspondant à l'expiration simultanée des options et contrats à terme sur indices et actions.
Le DJIA met fin à six semaines consécutives de baisse, en affichant un gain hebdomadaire de 0,4%. En revanche, le Nasdaq rechute encore de 1% cette semaine.
Selon l'Université du Michigan et Reuters ce vendredi, l'indice du sentiment des consommateurs américains pour juin 2011 est ressorti en retrait à 71,8, après 74,3 fin mai, et contre 74,2 de consensus chez les économistes de la place. Il s'agissait donc de la lecture préliminaire de l'indice de confiance pour juin, révisée en fin de mois.
L'indice des indicateurs avancés américains du Conference Board publié ce jour pour mai 2011 ressort en solide hausse de 0,8%, contre +0,3% de consensus et -0,4% en avril (révisé de -0,3%). En mars, l'indice progressait de 0,7%. Les contributeurs essentiels à la hausse de l'indice en mai ont été le spread de taux, les anticipations des consommateurs et les permis de construire. Ataman Ozyildirim, économiste du Conference Board, constate la reprise de la hausse de cet indice et estime que malgré la volatilité de court terme, les indices composites indiquent toujours une expansion de l'activité dans les prochains mois.
L'ancien président de la Réserve fédérale américaine dit-il tout haut ce que les autres pensent tout bas ? Alan Greenspan a ainsi estimé, dans un entretien publié par l'agence Bloomberg, qu'un défaut de paiement de la Grèce est "quasiment certain", ajoutant que la crise de la dette grecque pourrait même faire retomber les Etats-Unis en récession... "Le problème est qu'il est fort improbable que le système politique fonctionne" en faveur d'une résolution de la crise, et dans ces conditions, un défaut est "quasiment certain ... Il est si élevé qu'il n'y a presque pas de possibilité de l'éviter !".
Une défaillance de la Grèce pourrait, à travers son effet de contagion sur le système bancaire mondial, faire replonger les Etats-Unis dans la récession, a poursuivi Alan Greenspan. En excluant la question grecque, la probabilité d'un "double dip" au Etats-Unis lui paraît en revanche "assez basse"...
VALEURS DU JOUR
Research in Motion plonge de 21% à Wall Street ! Le Groupe canadien a dévoilé hier soir des résultats et des perspectives décevantes. Sur le premier trimestre fiscal 2012, clos le 28 mai dernier, ses revenus sont en hausse de 16% en glissement annuel, à 4,9 Mds$. Sa marge brute ressort à 44%. Ses livraisons de tablettes PlayBook aux Etats-Unis s'élèvent à 500.000 unités. Les livraisons de smartphones BlackBerry sont quant à elles de 13,2 millions. Le résultat net trimestriel ressort à 695 M$, soit 1,33$ par action, contre 769 M$ (1,38$ par action) sur la même période de l'exercice précédent. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa T1 de 1,32$ pour des ventes de 5,15 Mds$. Sur le T2 de l'exercice, RIM vise des revenus entre 4,2 et 4,8 Mds$, une marge brute de 39%, et un bpa entre 0,75 et 1,05$. Sur l'exercice, le bpa est attendu désormais entre 5,25 et 6$, contre une ancienne anticipation de 7,50$. Par ailleurs, le Groupe a annoncé un programme de réduction d'effectifs qui débutera au deuxième trimestre, sans indiquer le nombre de personnes concernées.
Amdocs (-2%), concepteur américain de logiciels et fournisseur de services, a annoncé ce jour avoir accepté l'acquisition pour 214 M$ du Canadien Bridgewater Systems Corp. Amdocs rachètera les actions Bridgewater à 8,20 dollars canadiens en cash. L'Américain estime que cet accord étendra son portefeuille. Aucun impact significatif n'est toutefois attendu sur les résultats ajustés des deux prochains exercices.
Capital One Financial (stable) a annoncé son projet d'acquisition de l'unité américaine de banque en ligne d'ING Groep NV, pour 9 Mds$ en numéraire et actions. La firme financière de Virginie active dans les cartes de crédit déboursera 6,2 Mds$ en cash et 2,8 Mds$ en titres pour prendre le contrôle de l'activité ING Direct USA du Néerlandais. ING pourra ainsi rembourser le solde des crédits du gouvernement néerlandais provenant du plan de sauvetage de 2008. Dans le cadre de l'opération, ING montera à 9,9% des parts du Groupe de McLean, Capital One. ING pourra désigner un administrateur au Conseil de l'Américain. Afin de financer l'opération, Capital One émettra 2 Mds$ de capital et 3,7 Mds$ de dette. La finalisation de la transaction est attendue d'ici la fin de l'année.
Zoran Corp (+15%). CSR Plc, le fournisseur britannique de technologies sans fil, a annoncé ce vendredi amender les termes de son offre d'acquisition sur l'Américain Zoran Corp, concepteur de "puces" pour appareils photos digitaux et lecteurs DVD, à environ 484 M$. Selon les termes de l'offre amendée, les actionnaires de Zoran recevront 6,26$ par titre en numéraire et 0,589 action ordinaire CSR sous forme d'ADR. Cette nouvelle proposition valorise Zoran à 9,2$ par titre, contre 13$ précédemment. L'offre amendée s'explique par des développements défavorables relatifs aux résultats du second trimestre de Zoran.
Ford (stable). D'après les informations du Wall Street journal, le constructeur automobile du Michigan Ford Motor devrait augmenter, sur les 4 prochaines années, le nombre de modèles de véhicules qu'il vend sur le marché chinois à 15, contre 5 actuellement. Sur le marché indien, le nombre de modèles devrait également augmenter à 8, contre 3 actuellement.
Graham Packaging (-2%). Reynolds Group Holdings Ltd. annonce avoir revu à la hausse son offre sur le spécialiste newyorkais des emballages en plastique, Graham Packaging. L'offre de rachat passe ainsi de 25$ à 25,50$ par action, soit un montant total d'environ 4,5 Milliards de dollars (dette comprise), ce qui est supérieur à l'offre de Silgan de 19,56$ par action proposée en avril dernier. Silgan a d'ailleurs annoncé qu'il ne rehausserait pas cette offre et devrait ainsi toucher des frais de résiliation de 39,5 M$. La transaction entre Graham Packaging et Reynolds devrait être finalisée au second semestre 2011.
Moody's (-5%). D'après le Wall Street Journal, la Securities & Exchange Commission, autorité américaine des marchés financiers, enquêterait sur les agences de notation. Les investigations concerneraient les notations de produits obligataires "mortgage" dans l'immobilier subprime durant la crise, ainsi que les notes d'autres instruments de dette. En particulier, la SEC porterait son attention sur les pratiques des deux leaders, à savoir Standard & Poor's (McGraw-Hill) et Moody's Investors Service (Moody's). Plusieurs grandes banques seraient aussi visées par les enquêtes, dont Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley, UBS AG...
(AOF) - Les marchés actions européens ont mis fin à une série de six semaines consécutives de baisse. Après avoir débuté la séance de vendredi à un plus bas depuis le mois de mars, ils ont enregistré un puissant rebond à la mi-séance qui leur a permis de terminer sur une note positive. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont progressé respectivement de 0,83% à 3 823,74 points et de 0,40% à 2 255,59 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice phare de la bourse parisienne a progressé de 0,49%.
Le regain de confiance des investisseurs s'explique par la perspective d'un accord concernant un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, dont la situation inquiétait les marchés plus tôt dans la semaine. La chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy ont évoqué aujourd'hui plusieurs principes pour ce nouveau plan.
Les deux dirigeants se sont notamment dits d'accord sur la participation de créditeurs privés sur une base « volontaire ». Ils ont également dit souhaiter que les modalités du plan ne crée pas de défaut ni d'événement de crédit qui pourrait déclencher des réactions en chaîne en zone euro, et ont souhaité trouver une solution le plus rapidement possible. « La France et l'Allemagne défendent la même position », a déclaré Nicolas Sarkozy.
Sur l'ensemble de la semaine, le titre Peugeot a gagné 5,61%. Le constructeur automobile a été soutenu par une note favorable de Citigroup, qui est passé à l'Achat sur la valeur. Selon l'analyste, la montée en gamme des marques du groupe (avec la 508 et la DS) devrait susciter l'intérêt des investisseurs pour le titre.
A l'inverse, Carrefour a enregistré la plus mauvaise performance de l'indice CAC 40 avec un recul de 6,48%. Les résultats dans l'hexagone au premier semestre 2011 sont inférieurs aux attentes du groupe, selon un communiqué du groupe. Le titre a également souffert d'une dégradation d'analyste après qu'UBS est passé à la Vente sur la valeur.
source: boursedirecte
Clôture Wall Street : Nasdaq -0,28%; Dow Jones +0,36%
Wall Street a fini cette dernière séance de la semaine en ordre dispersé. Les investisseurs, même s'ils restent toujours très inquiets face à la situation en Grèce, ont salué aujourd'hui les évolutions du dossier avec le remaniement ministériel et la rencontre entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel au sujet d'un nouveau plan d'aide. Aux États-Unis, les dernières statistiques de conjoncture sont ressorties mitigées avec une bonne surprise sur l'indice des indicateurs avancés, mais une mauvaise sur l'indice de confiance. Le DJIA monte de 0,36% à 12.004 pts, tandis que le Nasdaq redonne 0,28% à 2.616 pts.
Par ailleurs, les marchés actions se sont montrés volatils aujourd'hui, pour la journée des Quatre Sorcières, correspondant à l'expiration simultanée des options et contrats à terme sur indices et actions.
Le DJIA met fin à six semaines consécutives de baisse, en affichant un gain hebdomadaire de 0,4%. En revanche, le Nasdaq rechute encore de 1% cette semaine.
Selon l'Université du Michigan et Reuters ce vendredi, l'indice du sentiment des consommateurs américains pour juin 2011 est ressorti en retrait à 71,8, après 74,3 fin mai, et contre 74,2 de consensus chez les économistes de la place. Il s'agissait donc de la lecture préliminaire de l'indice de confiance pour juin, révisée en fin de mois.
L'indice des indicateurs avancés américains du Conference Board publié ce jour pour mai 2011 ressort en solide hausse de 0,8%, contre +0,3% de consensus et -0,4% en avril (révisé de -0,3%). En mars, l'indice progressait de 0,7%. Les contributeurs essentiels à la hausse de l'indice en mai ont été le spread de taux, les anticipations des consommateurs et les permis de construire. Ataman Ozyildirim, économiste du Conference Board, constate la reprise de la hausse de cet indice et estime que malgré la volatilité de court terme, les indices composites indiquent toujours une expansion de l'activité dans les prochains mois.
L'ancien président de la Réserve fédérale américaine dit-il tout haut ce que les autres pensent tout bas ? Alan Greenspan a ainsi estimé, dans un entretien publié par l'agence Bloomberg, qu'un défaut de paiement de la Grèce est "quasiment certain", ajoutant que la crise de la dette grecque pourrait même faire retomber les Etats-Unis en récession... "Le problème est qu'il est fort improbable que le système politique fonctionne" en faveur d'une résolution de la crise, et dans ces conditions, un défaut est "quasiment certain ... Il est si élevé qu'il n'y a presque pas de possibilité de l'éviter !".
Une défaillance de la Grèce pourrait, à travers son effet de contagion sur le système bancaire mondial, faire replonger les Etats-Unis dans la récession, a poursuivi Alan Greenspan. En excluant la question grecque, la probabilité d'un "double dip" au Etats-Unis lui paraît en revanche "assez basse"...
VALEURS DU JOUR
Research in Motion plonge de 21% à Wall Street ! Le Groupe canadien a dévoilé hier soir des résultats et des perspectives décevantes. Sur le premier trimestre fiscal 2012, clos le 28 mai dernier, ses revenus sont en hausse de 16% en glissement annuel, à 4,9 Mds$. Sa marge brute ressort à 44%. Ses livraisons de tablettes PlayBook aux Etats-Unis s'élèvent à 500.000 unités. Les livraisons de smartphones BlackBerry sont quant à elles de 13,2 millions. Le résultat net trimestriel ressort à 695 M$, soit 1,33$ par action, contre 769 M$ (1,38$ par action) sur la même période de l'exercice précédent. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa T1 de 1,32$ pour des ventes de 5,15 Mds$. Sur le T2 de l'exercice, RIM vise des revenus entre 4,2 et 4,8 Mds$, une marge brute de 39%, et un bpa entre 0,75 et 1,05$. Sur l'exercice, le bpa est attendu désormais entre 5,25 et 6$, contre une ancienne anticipation de 7,50$. Par ailleurs, le Groupe a annoncé un programme de réduction d'effectifs qui débutera au deuxième trimestre, sans indiquer le nombre de personnes concernées.
Amdocs (-2%), concepteur américain de logiciels et fournisseur de services, a annoncé ce jour avoir accepté l'acquisition pour 214 M$ du Canadien Bridgewater Systems Corp. Amdocs rachètera les actions Bridgewater à 8,20 dollars canadiens en cash. L'Américain estime que cet accord étendra son portefeuille. Aucun impact significatif n'est toutefois attendu sur les résultats ajustés des deux prochains exercices.
Capital One Financial (stable) a annoncé son projet d'acquisition de l'unité américaine de banque en ligne d'ING Groep NV, pour 9 Mds$ en numéraire et actions. La firme financière de Virginie active dans les cartes de crédit déboursera 6,2 Mds$ en cash et 2,8 Mds$ en titres pour prendre le contrôle de l'activité ING Direct USA du Néerlandais. ING pourra ainsi rembourser le solde des crédits du gouvernement néerlandais provenant du plan de sauvetage de 2008. Dans le cadre de l'opération, ING montera à 9,9% des parts du Groupe de McLean, Capital One. ING pourra désigner un administrateur au Conseil de l'Américain. Afin de financer l'opération, Capital One émettra 2 Mds$ de capital et 3,7 Mds$ de dette. La finalisation de la transaction est attendue d'ici la fin de l'année.
Zoran Corp (+15%). CSR Plc, le fournisseur britannique de technologies sans fil, a annoncé ce vendredi amender les termes de son offre d'acquisition sur l'Américain Zoran Corp, concepteur de "puces" pour appareils photos digitaux et lecteurs DVD, à environ 484 M$. Selon les termes de l'offre amendée, les actionnaires de Zoran recevront 6,26$ par titre en numéraire et 0,589 action ordinaire CSR sous forme d'ADR. Cette nouvelle proposition valorise Zoran à 9,2$ par titre, contre 13$ précédemment. L'offre amendée s'explique par des développements défavorables relatifs aux résultats du second trimestre de Zoran.
Ford (stable). D'après les informations du Wall Street journal, le constructeur automobile du Michigan Ford Motor devrait augmenter, sur les 4 prochaines années, le nombre de modèles de véhicules qu'il vend sur le marché chinois à 15, contre 5 actuellement. Sur le marché indien, le nombre de modèles devrait également augmenter à 8, contre 3 actuellement.
Graham Packaging (-2%). Reynolds Group Holdings Ltd. annonce avoir revu à la hausse son offre sur le spécialiste newyorkais des emballages en plastique, Graham Packaging. L'offre de rachat passe ainsi de 25$ à 25,50$ par action, soit un montant total d'environ 4,5 Milliards de dollars (dette comprise), ce qui est supérieur à l'offre de Silgan de 19,56$ par action proposée en avril dernier. Silgan a d'ailleurs annoncé qu'il ne rehausserait pas cette offre et devrait ainsi toucher des frais de résiliation de 39,5 M$. La transaction entre Graham Packaging et Reynolds devrait être finalisée au second semestre 2011.
Moody's (-5%). D'après le Wall Street Journal, la Securities & Exchange Commission, autorité américaine des marchés financiers, enquêterait sur les agences de notation. Les investigations concerneraient les notations de produits obligataires "mortgage" dans l'immobilier subprime durant la crise, ainsi que les notes d'autres instruments de dette. En particulier, la SEC porterait son attention sur les pratiques des deux leaders, à savoir Standard & Poor's (McGraw-Hill) et Moody's Investors Service (Moody's). Plusieurs grandes banques seraient aussi visées par les enquêtes, dont Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley, UBS AG...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: INFOS EN VRAC...
AFP - 25/06/2011 à 13:51
La Chine accentue ses investissements en Europe, cette fois en HongrieLa Chine développe ses investissements en Europe avec l'annonce à Budapest par le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, de l'achat d'obligations d'Etat hongroises et d'un crédit d'un milliard d'euros à la Hongrie sur fond de crise de l'euro et des finances publiques de nombre de pays du continent.
Dès le début de sa deuxième tournée européenne à neuf mois d'intervalle, Pékin a ainsi confirmé son intérêt pour l'Europe, après avoir déjà fortement investi en Afrique, dans les Amériques, y compris aux Etats-Unis, ou encore en Australie.
Wen Jiabao a entamé à Budapest sa deuxième tournée en Europe, son périple précédent l'ayant mené en Grèce, Italie et Turquie, alors que, cette fois, après Budapest, il se rendra aussi à Londres puis à Berlin.
Au cours d'une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, il s'est toutefois gardé de chiffrer le montant des obligations d'Etat hongroises que Pékin est disposé à acquérir.
La Chine est prête à acheter des obligations de l'Etat hongrois "pour un certain montant", s'est-il borné à déclarer. De plus, Pékin accordera un crédit d'un milliard d'euros à la Hongrie par le biais de la Banque de développement nationale chinoise pour faire avancer des projets communs, a-t-il ajouté.
Photographe : Attila Kisbenedek, AFP :
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (D) et son homologue chinois Wen Jiabao, le 25 juin 2011 à Budapest
Cette annonce du Premier ministre chinois traduit la nette montée en puissance des investissements chinois en Europe, notamment après les investissements déjà opérés en Grèce et en Pologne.
Concernant l'achat d'obligations hongroises, Viktor Orban a indiqué avoir reçu "une aide historique" de la Chine et qu'il voyait désormais "assuré" le financement de la Hongrie, au moins "à moyen terme", bien que la Hongrie puisse s'autofinancer sur les marchés.
Il a également indiqué que la Hongrie avait conclu un "accord nouveau et de grande importance" avec la Chine, comprenant une douzaine de projets industriels et d'infrastructures, et a souligné que la Chine avait choisi la Hongrie pour devenir sa "plate-forme logistique".
Parmi les projets évoqués figurent une coopération dans le domaine chimique entre le groupe hongrois Borsodchem et Bank of China, ainsi que d'une entente stratégique sur la création du centre de distribution européen du groupe chinois informatique Huawei.
Et, à Szolnok, à 100 km à l'est de Budapest, la Chine veut construire une usine d'acide citrique d'une capacité de 60.000 tonnes/an, tandis que le groupe chinois Canyi veut créer un centre de production européen de lampes, dont la localisation n'est pas encore précisée.
Enfin, la création d'un Conseil bilatéral d'affaires sera aussi mis sur pied.
A côté de projets précis, les deux pays ont également signé des accords plus généraux sur le développement des transports, sur la promotion des investissements et sur la création de plusieurs centres culturels.
Wen Jiabao est arrivé vendredi à Budapest, où il a souligné qu'il était le premier chef de gouvernement chinois à rendre visite aux Magyars depuis 24 ans.
Vendredi, il a participé à une réception culturelle à la Faculté des Lettres de Budapest, organisée par l'Institut confucéen. Il rencontre encore samedi après-midi le président de la République, Pal Schmitt, ainsi que le président du parlement, Laszlo Kövér.
Wen Jiabao est arrivé en Hongrie avec une délégation comprenant 300 hommes d'affaires ainsi qu'environ 110 journalistes.
La Chine accentue ses investissements en Europe, cette fois en HongrieLa Chine développe ses investissements en Europe avec l'annonce à Budapest par le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, de l'achat d'obligations d'Etat hongroises et d'un crédit d'un milliard d'euros à la Hongrie sur fond de crise de l'euro et des finances publiques de nombre de pays du continent.
Dès le début de sa deuxième tournée européenne à neuf mois d'intervalle, Pékin a ainsi confirmé son intérêt pour l'Europe, après avoir déjà fortement investi en Afrique, dans les Amériques, y compris aux Etats-Unis, ou encore en Australie.
Wen Jiabao a entamé à Budapest sa deuxième tournée en Europe, son périple précédent l'ayant mené en Grèce, Italie et Turquie, alors que, cette fois, après Budapest, il se rendra aussi à Londres puis à Berlin.
Au cours d'une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, il s'est toutefois gardé de chiffrer le montant des obligations d'Etat hongroises que Pékin est disposé à acquérir.
La Chine est prête à acheter des obligations de l'Etat hongrois "pour un certain montant", s'est-il borné à déclarer. De plus, Pékin accordera un crédit d'un milliard d'euros à la Hongrie par le biais de la Banque de développement nationale chinoise pour faire avancer des projets communs, a-t-il ajouté.
Photographe : Attila Kisbenedek, AFP :
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (D) et son homologue chinois Wen Jiabao, le 25 juin 2011 à Budapest
Cette annonce du Premier ministre chinois traduit la nette montée en puissance des investissements chinois en Europe, notamment après les investissements déjà opérés en Grèce et en Pologne.
Concernant l'achat d'obligations hongroises, Viktor Orban a indiqué avoir reçu "une aide historique" de la Chine et qu'il voyait désormais "assuré" le financement de la Hongrie, au moins "à moyen terme", bien que la Hongrie puisse s'autofinancer sur les marchés.
Il a également indiqué que la Hongrie avait conclu un "accord nouveau et de grande importance" avec la Chine, comprenant une douzaine de projets industriels et d'infrastructures, et a souligné que la Chine avait choisi la Hongrie pour devenir sa "plate-forme logistique".
Parmi les projets évoqués figurent une coopération dans le domaine chimique entre le groupe hongrois Borsodchem et Bank of China, ainsi que d'une entente stratégique sur la création du centre de distribution européen du groupe chinois informatique Huawei.
Et, à Szolnok, à 100 km à l'est de Budapest, la Chine veut construire une usine d'acide citrique d'une capacité de 60.000 tonnes/an, tandis que le groupe chinois Canyi veut créer un centre de production européen de lampes, dont la localisation n'est pas encore précisée.
Enfin, la création d'un Conseil bilatéral d'affaires sera aussi mis sur pied.
A côté de projets précis, les deux pays ont également signé des accords plus généraux sur le développement des transports, sur la promotion des investissements et sur la création de plusieurs centres culturels.
Wen Jiabao est arrivé vendredi à Budapest, où il a souligné qu'il était le premier chef de gouvernement chinois à rendre visite aux Magyars depuis 24 ans.
Vendredi, il a participé à une réception culturelle à la Faculté des Lettres de Budapest, organisée par l'Institut confucéen. Il rencontre encore samedi après-midi le président de la République, Pal Schmitt, ainsi que le président du parlement, Laszlo Kövér.
Wen Jiabao est arrivé en Hongrie avec une délégation comprenant 300 hommes d'affaires ainsi qu'environ 110 journalistes.
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Re: INFOS EN VRAC...
24/06 | 22:55
-Wall Street finit en baisse, craintes sur l'Europe
Inquiétudes sur la Grèce et sur les banques italiennesOracle et Micron en net repli
Les valeurs américaines ont fini en baisse vendredi sur des inquiétudes liées au plan d'austérité grec et au secteur bancaire italien.
L'indice Dow Jones a fini en repli de 0,96% ou 115,42 points, à 11.934,58 points. Le Standard & Poor's 500 a perdu 1,17% ou 15,05 points, à 1.268,45 points. Le composite du marché Nasdaq a abandonné 1,26%, ou 33,86 points, à 2.652,89 points.
Sur la semaine, le Dow a perdu 0,58% et le S&P 0,24% mais le Nasdaq a gagné 1,39%. Le Dow et le S&P accusent leur septième semaine de baisse sur les huit dernières. Le S&P accuse un repli de 7% par rapport à son plus haut de clôture de 2011 touché fin avril.
Les investisseurs s'inquiètent à la fois du dossier grec et de la situation des banques italiennes. et Ils craignent notamment que le gouvernement grec ne réussisse pas à faire voter son plan d'austérité la semaine prochaine, ce qui pourrai entraîner un défaut sur les remboursements de sa dette. L'indice CBOE de la volatilité , dit aussi indice de la peur, a monté de 9,4%.
Ces craintes ont quelque peu éclipsé la révision en légère hausse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au premier trimestre et la progression des commandes de biens durables en mai, qui laissent entendre que l'industrie américaine se porte mieux qu'on ne le redoutait.
Côté valeurs, les indices bancaires KBW et S&P Financial ont perdu respectivement 1% et 0,7%. Le secteur bancaire est en baisse d'environ 8% depuis le début de l'année.
Oracle a cédé plus de 4% à 31,14 dollars. Le groupe informatique a fait état jeudi d'une baisse de ses ventes de matériel informatique au quatrième trimestre. Les résultats d'Oracle font craindre un ralentissement des investissements dans le secteur technologique.
Micron a dévissé de près de 15% à 7,21 dollars. Le fabricant de semi-conducteurs a annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et mis en garde contre le manque de visibilité dans le secteur des PC. L'indice des semi-conducteurs a cédé 1,11% à 474,88 dollars. La Commission fédérale du commerce (FTC) américaine a fait savoir au moteur de recherche qu'elle ouvrait une enquête officielle pour possible abus de a position dominante.
A contre-courant de la tendance, Accenture , qui a annoncé jeudi des résultats meilleurs qu'attendu et relevé son bénéfice prévisionnel sur l'année, a gagné 2,4% à 57 dollars.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/ac ... 185733.php
-Wall Street finit en baisse, craintes sur l'Europe
Inquiétudes sur la Grèce et sur les banques italiennesOracle et Micron en net repli
Les valeurs américaines ont fini en baisse vendredi sur des inquiétudes liées au plan d'austérité grec et au secteur bancaire italien.
L'indice Dow Jones a fini en repli de 0,96% ou 115,42 points, à 11.934,58 points. Le Standard & Poor's 500 a perdu 1,17% ou 15,05 points, à 1.268,45 points. Le composite du marché Nasdaq a abandonné 1,26%, ou 33,86 points, à 2.652,89 points.
Sur la semaine, le Dow a perdu 0,58% et le S&P 0,24% mais le Nasdaq a gagné 1,39%. Le Dow et le S&P accusent leur septième semaine de baisse sur les huit dernières. Le S&P accuse un repli de 7% par rapport à son plus haut de clôture de 2011 touché fin avril.
Les investisseurs s'inquiètent à la fois du dossier grec et de la situation des banques italiennes. et Ils craignent notamment que le gouvernement grec ne réussisse pas à faire voter son plan d'austérité la semaine prochaine, ce qui pourrai entraîner un défaut sur les remboursements de sa dette. L'indice CBOE de la volatilité , dit aussi indice de la peur, a monté de 9,4%.
Ces craintes ont quelque peu éclipsé la révision en légère hausse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au premier trimestre et la progression des commandes de biens durables en mai, qui laissent entendre que l'industrie américaine se porte mieux qu'on ne le redoutait.
Côté valeurs, les indices bancaires KBW et S&P Financial ont perdu respectivement 1% et 0,7%. Le secteur bancaire est en baisse d'environ 8% depuis le début de l'année.
Oracle a cédé plus de 4% à 31,14 dollars. Le groupe informatique a fait état jeudi d'une baisse de ses ventes de matériel informatique au quatrième trimestre. Les résultats d'Oracle font craindre un ralentissement des investissements dans le secteur technologique.
Micron a dévissé de près de 15% à 7,21 dollars. Le fabricant de semi-conducteurs a annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et mis en garde contre le manque de visibilité dans le secteur des PC. L'indice des semi-conducteurs a cédé 1,11% à 474,88 dollars. La Commission fédérale du commerce (FTC) américaine a fait savoir au moteur de recherche qu'elle ouvrait une enquête officielle pour possible abus de a position dominante.
A contre-courant de la tendance, Accenture , qui a annoncé jeudi des résultats meilleurs qu'attendu et relevé son bénéfice prévisionnel sur l'année, a gagné 2,4% à 57 dollars.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/ac ... 185733.php
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Re: INFOS EN VRAC...
Wall Street a clôturé ce vendredi en nette hausse, affichant la meilleure performance hebdomadaire de ses trois indices depuis juillet 2009. La Bourse de New York a fini ce vendredi en hausse de 1,36%, l'indice Dow Jones des 30 valeurs industrielles gagnant 168,43 points à 12.582,77. Le S&P-500, plus large, a pris 19,03 points, soit 1,44%, à 1.339,67. Le Nasdaq Composite a de son côté avancé de 42,51 points (1,53%) à 2.816,03.
Les hésitations du début de séance ont donc laissé place à l'optimisme avec la publication très attendue de l'indice ISM Manufacturier sur le mois de juin. Celui-ci est remonté sur le mois écoulé à 55,3 %, faisant ainsi ressortir une accélération de l'activité aux Etats-Unis là où les économistes attendaient à un recul.
Cet indicateur est d'autant important qu'il vient confirmer un regain de dynamisme de l'économie américaine après une batterie de statistiques décevantes sur les deux derniers mois. Auparavant, les marchés américains avaient pu savourer jeudi de bonnes nouvelles sur le plan macro-économique. Alors que les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont inscrites en baisse tandis que l'indice PMI de Chicago a surpris les investisseurs en ressortant en hausse. De bons indicateurs qui laissent à penser aux observateurs que la croissance outre-Atlantique a simplement marqué une pause au cours du printemps.
Sur la semaine, la progression du Dow Jones atteint 5,4%, celle du S&P 500 5,6%, et celle du Nasdaq 6,2%. C'est la meilleure performance hebdomadaire des trois indices depuis juillet 2009.
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Re: INFOS EN VRAC...
Au terme d'une séance de vendredi conclue sur un gain de 0,63%, soit la cinquième hausse consécutive, l'indice de référence de la place parisienne est repassé au-dessus des 4.000 points pour la première fois depuis le 31 mai dernier.
Un mois ... Voilà un mois que le CAC 40 n'avait plus franchi à la hausse le cap des 4.000 points. C'est désormais chose faite au terme d'une cinquième séance consécutive de hausse qui s'est conclue, vendredi, sur un gain de 0,63% à 4.007,35 points. Sur l'ensemble de la semaine, le CAC enregistre ainsi un bond de 5,8% !
Pourtant cette dernière hausse était loin d'être jouée à l'ouverture des marchés. Après quatre séances passées dans le vert les investisseurs semblaient vouloir marquer une pause en début de matinée. Mais après un mois particulièrement chahuté entre les craintes entourant la Grèce et les incertitudes sur les perspectives de croissance américaine et mondiale, l'optimisme restait tout de même de mise.
Surtout après l'approbation par le parlement grec jeudi d'un plan d'austérité qui devrait permettre au pays de faire 28 milliards d'euros d'économie budgétaire et lancer un vaste programme de privatisation pour un montant de 50 milliards d'euros.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas seule, les marchés d'actions européens qui tournaient depuis le début de la journée proche de l'équilibre, ont été définitivement convaincu de poursuivre sur leur tendance haussière après la publication outre-Atlantique de l'indice ISM Manufacturier sur le mois de juin. Cet indicateur mesurant l'activité manufacturière aux Etats-Unis est remonté à 55,3% marquant un rebond de l'activité sur le mois écoulé là où les économistes attendaient à un recul.
Ce chiffre, après les inscriptions hebdomadaires au chômage de jeudi et l'indice PMI de Chicago confirme que les craintes entourant les perspecticves de croissance américaine ont été un tantinet exagérées et que la batterie de mauvais chiffres publiés depuis plus d'un mois n'étaient que le reflet d'une pause de l'économie américaine.
Valeurs en hausse
Bien entendu, dans ce contexte, c'est une fois encore le compartiment bancaire, particulièrement chahuté depuis la résurgence du risque souverain en zone euro, qui a été à l'honneur sur l'ensemble de la séance. La plus forte hausse a été enregistrée par Crédit Agricole qui a conclu sur un gain de 4,1% suivi de près par Société Générale (+3,71%), Natixis (+3,61%), BNP Paribas (+2,46%).
Valeurs en baisse
La plus forte baisse a été enregistrée par Lafarge qui a terminé sur un recul de 1,28%.
Hors CAC
CGG Veritas a enregistré l'une des plus fortes baisses du SBF 120, avec un repli de 1,10% à 24,54 euros, pénalisé par la décision de Goldman Sachs de retirer la valeur de sa Pan-Europe Buy List (liste des valeurs paneuropéennes préférées à l'achat) et d'abaisser sa recommandation à "neutre".
Soitec a poursuivi son rebond avec un gain de 5,42%, s'offrant à cette occasion la plus forte hausse du SBF 120. Les investisseurs ont largement digéré l'annonce d'une augmentation de capital et se repositionnent sur le titre qu'ils avaient jusqu'ici encensé depuis le début de l'année, plébiscitant notamment le tournant stratégique pris par le groupe dans le secteur du photovoltaïque.
Pétrole et devises
Sur le marché des changes, la monnaie unique a poursuivi son rebond face au billet vert. A la clôture des marchés, un euro s'échangeait contre 1,45 dollar.
Dans le même temps, les cours du pétrole étaient en baisse. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'échangeait contre 110,45 dollars (-2,03%) tandis que le WTI perdait 1,17% à 94,25 dollars.
latribune.fr - 01/07/2011, 18:12 |
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: INFOS EN VRAC...
Une baisse des coûts des cartes bancaires dès octobre ?
L'automne verra-t-il le coût des cartes bancaires baisser ? C'est ce que laisse espérer la décision rendue mercredi par l'Autorité de la concurrence de rendre obligatoire les engagements pris par le Groupement des cartes bancaires. Explications.
Au terme d'une procédure lancée début 2011, l'Autorité de la concurrence a ainsi obtenu du GIE Cartes bancaires une baisse de 36 % des commissions interbancaires de paiement (CIP) par carte et de 20 % des commissions interbancaires de retrait (CIR).
A compter du 1er octobre prochain, la CIP versée par la banque du commerçant à la banque du porteur à chaque paiement passera de 0,47 à 0,30 %. Quant à la CIR versée à chaque retrait par la banque du porteur à la banque gestionnaire du distributeur de billets, elle passera de 0,72 à 0,57 euro. Dans ces conditions, il est permis de rêver que la baisse de la commission de retrait, généralement répercutée sur les porteurs de carte, ait une incidence sur la facturation de ces derniers...
Cette décision fait suite à la saisine, par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et le Conseil du commerce de France (CdCF), de l'Autorité de la concurrence, sur la question de la conformité des commissions interbancaires aux règles de concurrence. Selon l'Autorité, la fixation en commun par le GIE Cartes bancaires ne semble pas condamnable en elle-même, mais le montant des commissions, lui, doit être justifié par des éléments objectifs comme la sécurité ou l'interopérabilité et appuyé sur des données à jour. Ce qui n'est pas démontré par le GIE, qui pratique les mêmes commissions depuis vingt ans malgré l'évolution du contexte concurrentiel et le développement massif des cartes bancaires...
Source: votre argent fr
L'automne verra-t-il le coût des cartes bancaires baisser ? C'est ce que laisse espérer la décision rendue mercredi par l'Autorité de la concurrence de rendre obligatoire les engagements pris par le Groupement des cartes bancaires. Explications.
Au terme d'une procédure lancée début 2011, l'Autorité de la concurrence a ainsi obtenu du GIE Cartes bancaires une baisse de 36 % des commissions interbancaires de paiement (CIP) par carte et de 20 % des commissions interbancaires de retrait (CIR).
A compter du 1er octobre prochain, la CIP versée par la banque du commerçant à la banque du porteur à chaque paiement passera de 0,47 à 0,30 %. Quant à la CIR versée à chaque retrait par la banque du porteur à la banque gestionnaire du distributeur de billets, elle passera de 0,72 à 0,57 euro. Dans ces conditions, il est permis de rêver que la baisse de la commission de retrait, généralement répercutée sur les porteurs de carte, ait une incidence sur la facturation de ces derniers...
Cette décision fait suite à la saisine, par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et le Conseil du commerce de France (CdCF), de l'Autorité de la concurrence, sur la question de la conformité des commissions interbancaires aux règles de concurrence. Selon l'Autorité, la fixation en commun par le GIE Cartes bancaires ne semble pas condamnable en elle-même, mais le montant des commissions, lui, doit être justifié par des éléments objectifs comme la sécurité ou l'interopérabilité et appuyé sur des données à jour. Ce qui n'est pas démontré par le GIE, qui pratique les mêmes commissions depuis vingt ans malgré l'évolution du contexte concurrentiel et le développement massif des cartes bancaires...
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Re: INFOS EN VRAC...
convertisseur de devises
http://www.xe.com/ucc/fr/
Cours croisés rapides XE.com
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http://fr.finance.yahoo.com/devises/con ... =USD;amt=1
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Re: INFOS EN VRAC...
WE Le souvenir de la bulle de 1999 hante les acteurs d'Internet
Jusque-là, les valorisations des réseaux sociaux étaient considérées comme étant élevées, mais corrélées à la réalité. De nouveaux signaux révèlent un début de fièvre irrationnelle du côté des investisseurs. Plus de dix ans après son explosion, le spectre d'une nouvelle bulle revient planer au-dessus des sociétés Internet. Cinq ans après le rachat de YouTube par Google pour 1,65 milliard de dollars, qui avait donné un premier frisson, rebelote. Les valorisations folles, en particulier sur les marchés secondaires non réglementés, avant même l'introduction en Bourse, dans le cas de Groupon et de Facebook, ou bien au moment de l'opération ou après pour LinkedIn et Pandora, sont perçues comme autant de signes annonciateurs d'une bulle. Dernière alerte en date : la levée de fonds en cours de Twitter, relayée par le Wall Street Journal. Le site de "microblogging" serait sur le point d'obtenir plusieurs centaines de millions de dollars de cash, sur la base d'une valorisation de 7 milliards. Ce serait le double d'il y a sept mois.
Même si le nombre d'utilisateurs et de messages écrits (200 millions chaque jour, contre 65 millions l'an passé) croît très rapidement, le modèle économique de Twitter soulève de vraies interrogations. Seule information disponible, la prévision du cabinet eMarketer, qui estime que le réseau social d'information pourrait tripler son chiffre d'affaires publicitaire cette année à... 150 millions de dollars seulement.
Evidemment, la conjoncture est très différente d'il y a dix ans : les internautes sont là, et les sociétés du Net génèrent des recettes en espèces sonnantes et trébuchantes, et souvent de généreux profits. Pourtant, certains commencent à s'inquiéter. "Groupon, qui est l'entreprise technologique qui s'est développée le plus rapidement de l'histoire, soustrait de ses indicateurs les frais marketing. On retombe dans la comptabilité créative !", s'inquiète Philippe Collombel, de Partech International. Dans son document d'introduction en Bourse, Groupon a créé le CSIO - un indicateur de résultat opérationnel maison - évidemment bénéficiaire puisqu'il ne tient pas compte des coûts d'acquisition de clients. Or Groupon, dont le chiffre d'affaires a été multiplié par 15 en un an à 644 millions de dollars au premier trimestre 2011, a aussi assumé une perte d'exploitation de 117 millions de dollars.
Valorisations délirantes
Autres signes inquiétants, les introductions en Bourse de LinkedIn ou de Pandora, dont les cours sont allés jusqu'à tripler le premier jour. "Cela montre que, quel que soit le prix, cela aurait au moins doublé, sans tenir compte des fondamentaux. C'est une mauvaise nouvelle. Une bonne introduction, c'est 5% de hausse le premier jour, et 20% sur trois mois", indique Benoist Grossmann, d'Idinvest (ex-AGF Private Equity). Même si des sociétés comme Facebook ou LinkedIn ont des modèles de revenus, "ce qui commence à coincer, c'est la corrélation entre les valorisations et les prévisions de croissance et de rentabilité", analyse Olivier Sichel de Sofinnova Partners. Pour le moment, ces phénomènes restent circonscrits à un nombre concentré de sociétés. "La différence avec les années 1999-2000, c'est que le phénomène était très large et touchait tous les secteurs", indiquait récemment Jean-Bernard Lévy, PDG de Vivendi. Une chose est sûre, la fièvre a pris il y a plusieurs mois les fonds d'amorçage et les nouveaux millionnaires de la Silicon Valley. "A Palo Alto, la mode, c'est de dire combien on a de "start up"", raconte Jeremie Berrebi, de Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel, qui a quarante participations aux Etats-Unis. "Il y a des gens qui paient des valorisations délirantes, misant 6 millions de dollars sur deux personnes et quelques dizaines de milliers d'utilisateurs", indique-t-il. Un comportement qui rappelle l'exubérance irrationnelle de la première bulle Internet.
source: la tribune
Jusque-là, les valorisations des réseaux sociaux étaient considérées comme étant élevées, mais corrélées à la réalité. De nouveaux signaux révèlent un début de fièvre irrationnelle du côté des investisseurs. Plus de dix ans après son explosion, le spectre d'une nouvelle bulle revient planer au-dessus des sociétés Internet. Cinq ans après le rachat de YouTube par Google pour 1,65 milliard de dollars, qui avait donné un premier frisson, rebelote. Les valorisations folles, en particulier sur les marchés secondaires non réglementés, avant même l'introduction en Bourse, dans le cas de Groupon et de Facebook, ou bien au moment de l'opération ou après pour LinkedIn et Pandora, sont perçues comme autant de signes annonciateurs d'une bulle. Dernière alerte en date : la levée de fonds en cours de Twitter, relayée par le Wall Street Journal. Le site de "microblogging" serait sur le point d'obtenir plusieurs centaines de millions de dollars de cash, sur la base d'une valorisation de 7 milliards. Ce serait le double d'il y a sept mois.
Même si le nombre d'utilisateurs et de messages écrits (200 millions chaque jour, contre 65 millions l'an passé) croît très rapidement, le modèle économique de Twitter soulève de vraies interrogations. Seule information disponible, la prévision du cabinet eMarketer, qui estime que le réseau social d'information pourrait tripler son chiffre d'affaires publicitaire cette année à... 150 millions de dollars seulement.
Evidemment, la conjoncture est très différente d'il y a dix ans : les internautes sont là, et les sociétés du Net génèrent des recettes en espèces sonnantes et trébuchantes, et souvent de généreux profits. Pourtant, certains commencent à s'inquiéter. "Groupon, qui est l'entreprise technologique qui s'est développée le plus rapidement de l'histoire, soustrait de ses indicateurs les frais marketing. On retombe dans la comptabilité créative !", s'inquiète Philippe Collombel, de Partech International. Dans son document d'introduction en Bourse, Groupon a créé le CSIO - un indicateur de résultat opérationnel maison - évidemment bénéficiaire puisqu'il ne tient pas compte des coûts d'acquisition de clients. Or Groupon, dont le chiffre d'affaires a été multiplié par 15 en un an à 644 millions de dollars au premier trimestre 2011, a aussi assumé une perte d'exploitation de 117 millions de dollars.
Valorisations délirantes
Autres signes inquiétants, les introductions en Bourse de LinkedIn ou de Pandora, dont les cours sont allés jusqu'à tripler le premier jour. "Cela montre que, quel que soit le prix, cela aurait au moins doublé, sans tenir compte des fondamentaux. C'est une mauvaise nouvelle. Une bonne introduction, c'est 5% de hausse le premier jour, et 20% sur trois mois", indique Benoist Grossmann, d'Idinvest (ex-AGF Private Equity). Même si des sociétés comme Facebook ou LinkedIn ont des modèles de revenus, "ce qui commence à coincer, c'est la corrélation entre les valorisations et les prévisions de croissance et de rentabilité", analyse Olivier Sichel de Sofinnova Partners. Pour le moment, ces phénomènes restent circonscrits à un nombre concentré de sociétés. "La différence avec les années 1999-2000, c'est que le phénomène était très large et touchait tous les secteurs", indiquait récemment Jean-Bernard Lévy, PDG de Vivendi. Une chose est sûre, la fièvre a pris il y a plusieurs mois les fonds d'amorçage et les nouveaux millionnaires de la Silicon Valley. "A Palo Alto, la mode, c'est de dire combien on a de "start up"", raconte Jeremie Berrebi, de Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel, qui a quarante participations aux Etats-Unis. "Il y a des gens qui paient des valorisations délirantes, misant 6 millions de dollars sur deux personnes et quelques dizaines de milliers d'utilisateurs", indique-t-il. Un comportement qui rappelle l'exubérance irrationnelle de la première bulle Internet.
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Re: INFOS EN VRAC...
AFP - 13/07/2011 à 00:07
Moody's relègue la dette irlandaise dans la catégorie spéculative
L'agence de notation Moody's a relégué mardi l'Irlande dans la catégorie des investissements "spéculatifs", en abaissant la note de sa dette souveraine d'un cran de Baa3 à Ba1, avec une perspective négative.
C'est la deuxième fois en une semaine que Moody's relègue un pays de la zone euro dans la catégorie spéculative. Le 5 juillet cela avait été le cas du Portugal, rétrogradé d'un coup de quatre crans, de "Baa1" à "Ba2".
L'agence a justifié sa décision par "la probabilité croissante qu'à l'issue du programme soutien actuel de l'UE et du FMI fin 2013, l'Irlande ait besoin de nouveaux tours de financements officiels avant de pouvoir revenir sur le marché privé".
Elle a également évoqué "la possibilité croissante que la participation des créanciers privés soit réclamée en tant que pré condition à un tel soutien, conformément aux propositions récentes de l'UE".
La note Ba1 de Moody's correspond à des titres de dette dont "les émetteurs peuvent faire face à leurs engagements, mais présentent des caractéristiques spéculatives".
Photographe : Miguel Riopa, AFP :
La Banque d'Irlande, à Dublin
"Même si Moody's reconnaît que l'Irlande a fait preuve d'un engagement fort en faveur de la consolidation budgétaire et qu'elle a jusqu'à présent atteint les objectifs de son programme, l'agence de notation note que les risques demeurent importants pour sa mise en oeuvre, particulièrement à la lumière de la faiblesse continue de l'économie irlandaise", fait-elle valoir dans un communiqué.
"La perspective négative sur la notation du gouvernement irlandais reflète les risques importants pesant sur la mise en oeuvre du plan de réduction du déficit, ainsi que le changement de ton de gouvernements européens sur les conditions auxquelles un soutien sera accordé" aux pays en détresse financière, note Moody's. Cette perspective signifie qu'une nouvelle dégradation n'est pas à exclure à moyen terme.
Moody's relègue la dette irlandaise dans la catégorie spéculative
L'agence de notation Moody's a relégué mardi l'Irlande dans la catégorie des investissements "spéculatifs", en abaissant la note de sa dette souveraine d'un cran de Baa3 à Ba1, avec une perspective négative.
C'est la deuxième fois en une semaine que Moody's relègue un pays de la zone euro dans la catégorie spéculative. Le 5 juillet cela avait été le cas du Portugal, rétrogradé d'un coup de quatre crans, de "Baa1" à "Ba2".
L'agence a justifié sa décision par "la probabilité croissante qu'à l'issue du programme soutien actuel de l'UE et du FMI fin 2013, l'Irlande ait besoin de nouveaux tours de financements officiels avant de pouvoir revenir sur le marché privé".
Elle a également évoqué "la possibilité croissante que la participation des créanciers privés soit réclamée en tant que pré condition à un tel soutien, conformément aux propositions récentes de l'UE".
La note Ba1 de Moody's correspond à des titres de dette dont "les émetteurs peuvent faire face à leurs engagements, mais présentent des caractéristiques spéculatives".
Photographe : Miguel Riopa, AFP :
La Banque d'Irlande, à Dublin
"Même si Moody's reconnaît que l'Irlande a fait preuve d'un engagement fort en faveur de la consolidation budgétaire et qu'elle a jusqu'à présent atteint les objectifs de son programme, l'agence de notation note que les risques demeurent importants pour sa mise en oeuvre, particulièrement à la lumière de la faiblesse continue de l'économie irlandaise", fait-elle valoir dans un communiqué.
"La perspective négative sur la notation du gouvernement irlandais reflète les risques importants pesant sur la mise en oeuvre du plan de réduction du déficit, ainsi que le changement de ton de gouvernements européens sur les conditions auxquelles un soutien sera accordé" aux pays en détresse financière, note Moody's. Cette perspective signifie qu'une nouvelle dégradation n'est pas à exclure à moyen terme.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: INFOS EN VRAC...
AFP - 12/07/2011 à 23:42
Les marchés financiers peinent à échapper aux problèmes de dette
Les marchés financiers ont été une nouvelle fois pénalisés par les problèmes de dette, en zone euro comme aux Etats-Unis, malgré les tentatives d'intervention des autorités européennes désireuses de calmer le jeu.
Les marchés financiers européens ont limité leurs pertes, profitant de plusieurs interventions de responsables politiques de l'Union monétaire et de rumeurs d'intervention de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon des sources de marché, l'institution de Francfort a acheté d'importantes quantités d'obligations espagnoles et italiennes pour pallier des ventes massives d'investisseurs, une information non confirmée officiellement.
"Les autorités européennes ont pris conscience du risque et ont décidé d'agir. Il était temps!", a souligné Laurent Geronimi, directeur de la gestion des taux chez Swiss Life Gestion Privée.
Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a indiqué envisager de convoquer pour vendredi ou à brève échéance un sommet extraordinaire des dirigeants des pays de la zone euro pour tenter d'éviter la contagion de la crise de la dette à l'Italie et l'Espagne et définir une riposte coordonnée.
Photographe : Giuseppe Cacace, AFP :
La Bourse de Milan, le 11 juillet 2011
Photographe : Frank Rumpenhorst AFP :
A Paris, le CAC 40 a malgré tout cédé 0,88% en clôture, nettement moins qu'en début de matinée.
Même évolution à Londres, où le Footsie 100 a perdu 1,02%. Madrid a cédé de son côté 0,70%, Francfort 0,78% après avoir chuté de plus de 2% en cours de journée.
Milan a de son côté réussi à se hisser dans le vert à 1,18% après avoir pourtant ouvert en baisse de plus de 4%. La place italienne a été aidée par l'annonce d'une émission obligataire réussie en Italie malgré des taux d'intérêt en forte hausse.
De l'autre côté de l'Atlantique, les investisseurs ont longtemps résisté, avant que les indices ne cèdent en fin de séance. Le Dow Jones a abandonné 0,47% et le Nasdaq 0,74%.
Peu avant la clôture de la Bourse de New York, l'agence de notation Moody's a relégué l'Irlande dans la catégorie des investissements "spéculatifs" en abaissant sa note souveraine d'un cran de Baa3 à Ba1.
L'information a pesé sur le marché des changes, où l'euro a reculé face au dollar après s'être stabilisé dans la journée. Il était tombé en début de journée à 1,3837 dollar, son plus bas niveau depuis le 11 mars. Vers 20H50 GMT, il valait 1,3975 dollar.
"Le marché est dans les mains des hommes politiques, que ce soit en Europe avec des déclarations qui vont dans tous les sens sur la Grèce, l'Italie, ou aux Etats-Unis avec des déclarations qui vont dans tous les sens sur le plafond de la dette", a estimé Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.
Sur le front obligataire, un répit s'est fait sentir sur les taux italiens et espagnols sur dix ans, qui ont reflué sous les 6% après avoir atteint des records depuis le début de la semaine.
Les investisseurs ont préféré se réfugier dans les actifs les moins risqués: les prix de l'once d'or se sont approchés de leurs records historiques, à plus de 1.573 dollars sur le marché au comptant.
Les marchés financiers peinent à échapper aux problèmes de dette
Les marchés financiers ont été une nouvelle fois pénalisés par les problèmes de dette, en zone euro comme aux Etats-Unis, malgré les tentatives d'intervention des autorités européennes désireuses de calmer le jeu.
Les marchés financiers européens ont limité leurs pertes, profitant de plusieurs interventions de responsables politiques de l'Union monétaire et de rumeurs d'intervention de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon des sources de marché, l'institution de Francfort a acheté d'importantes quantités d'obligations espagnoles et italiennes pour pallier des ventes massives d'investisseurs, une information non confirmée officiellement.
"Les autorités européennes ont pris conscience du risque et ont décidé d'agir. Il était temps!", a souligné Laurent Geronimi, directeur de la gestion des taux chez Swiss Life Gestion Privée.
Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a indiqué envisager de convoquer pour vendredi ou à brève échéance un sommet extraordinaire des dirigeants des pays de la zone euro pour tenter d'éviter la contagion de la crise de la dette à l'Italie et l'Espagne et définir une riposte coordonnée.
Photographe : Giuseppe Cacace, AFP :
La Bourse de Milan, le 11 juillet 2011
Photographe : Frank Rumpenhorst AFP :
A Paris, le CAC 40 a malgré tout cédé 0,88% en clôture, nettement moins qu'en début de matinée.
Même évolution à Londres, où le Footsie 100 a perdu 1,02%. Madrid a cédé de son côté 0,70%, Francfort 0,78% après avoir chuté de plus de 2% en cours de journée.
Milan a de son côté réussi à se hisser dans le vert à 1,18% après avoir pourtant ouvert en baisse de plus de 4%. La place italienne a été aidée par l'annonce d'une émission obligataire réussie en Italie malgré des taux d'intérêt en forte hausse.
De l'autre côté de l'Atlantique, les investisseurs ont longtemps résisté, avant que les indices ne cèdent en fin de séance. Le Dow Jones a abandonné 0,47% et le Nasdaq 0,74%.
Peu avant la clôture de la Bourse de New York, l'agence de notation Moody's a relégué l'Irlande dans la catégorie des investissements "spéculatifs" en abaissant sa note souveraine d'un cran de Baa3 à Ba1.
L'information a pesé sur le marché des changes, où l'euro a reculé face au dollar après s'être stabilisé dans la journée. Il était tombé en début de journée à 1,3837 dollar, son plus bas niveau depuis le 11 mars. Vers 20H50 GMT, il valait 1,3975 dollar.
"Le marché est dans les mains des hommes politiques, que ce soit en Europe avec des déclarations qui vont dans tous les sens sur la Grèce, l'Italie, ou aux Etats-Unis avec des déclarations qui vont dans tous les sens sur le plafond de la dette", a estimé Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.
Sur le front obligataire, un répit s'est fait sentir sur les taux italiens et espagnols sur dix ans, qui ont reflué sous les 6% après avoir atteint des records depuis le début de la semaine.
Les investisseurs ont préféré se réfugier dans les actifs les moins risqués: les prix de l'once d'or se sont approchés de leurs records historiques, à plus de 1.573 dollars sur le marché au comptant.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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