UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
CHICAGO (AFP) - 29.03.2011 21:15
Un homme obèse a dû être secouru dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) après être resté coincé dans son fauteuil pendant deux ans, rapportent mardi des médias locaux.
Une femme et un homme obèses assis sur un banc, à Manchester, le 10 octobre 2006.
Un homme obèse a dû être secouru dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) après être resté coincé dans son fauteuil pendant deux ans, rapportent mardi des médias locaux.
La police, citée par la chaîne de télévision WTRF, a donné des détails sordides sur ce sauvetage, expliquant que la peau de l'homme s'était littéralement incrustée dans son fauteuil, imprégné d'urine, d'excréments et grouillant d'asticots.
L'amie de la victime lui apportait ses repas dans l'appartement d'une saleté indescriptible que le couple partageait avec un autre homme.
La femme et le colocataire ont finalement appelé les secours dimanche après avoir retrouvé l'occupant du fauteuil sans connaissance, et un trou a dû être pratiqué dans un mur pour l'évacuer et le transporter à l'hôpital.
L'odeur était insoutenable et un policier a raconté avoir dû jeter son uniforme après avoir participé au découpage du fauteuil pour libérer son occupant.
"J'ai prévenu ce matin le propriétaire (de l'appartement) et les locataires qu'ils devaient le nettoyer car il est impossible de vivre dans des lieux comme ceux-là, et ils y travaillent", a déclaré un responsable de la ville de Bellaire, Jim Chase, cité lundi par WTRF.
Un homme obèse a dû être secouru dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) après être resté coincé dans son fauteuil pendant deux ans, rapportent mardi des médias locaux.
Une femme et un homme obèses assis sur un banc, à Manchester, le 10 octobre 2006.
Un homme obèse a dû être secouru dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) après être resté coincé dans son fauteuil pendant deux ans, rapportent mardi des médias locaux.
La police, citée par la chaîne de télévision WTRF, a donné des détails sordides sur ce sauvetage, expliquant que la peau de l'homme s'était littéralement incrustée dans son fauteuil, imprégné d'urine, d'excréments et grouillant d'asticots.
L'amie de la victime lui apportait ses repas dans l'appartement d'une saleté indescriptible que le couple partageait avec un autre homme.
La femme et le colocataire ont finalement appelé les secours dimanche après avoir retrouvé l'occupant du fauteuil sans connaissance, et un trou a dû être pratiqué dans un mur pour l'évacuer et le transporter à l'hôpital.
L'odeur était insoutenable et un policier a raconté avoir dû jeter son uniforme après avoir participé au découpage du fauteuil pour libérer son occupant.
"J'ai prévenu ce matin le propriétaire (de l'appartement) et les locataires qu'ils devaient le nettoyer car il est impossible de vivre dans des lieux comme ceux-là, et ils y travaillent", a déclaré un responsable de la ville de Bellaire, Jim Chase, cité lundi par WTRF.
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Merci Mira pour les infos
AFP - 29/03/2011 à 16:04
Le plutonium, métal couramment utilisé dans le nucléaire civil et militaire
Le plutonium, dont différents isotopes - Pu 238, 239 et 240 - ont été découverts sur le site de la centrale japonaise de Fukushima, est un métal d'origine artificielle utilisé dans le nucléaire civil et militaire, dont la toxicité pour l'homme est surtout radiologique
Les traces de plutonium relevées à Fukushima Daiichi (Fukushima 1) restent "du même ordre de grandeur" que le "bruit de fond" de radioactivité dû aux retombées des essais nucléaires, a estimé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), confirmant les déclarations de Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale japonaise.
Les trois types d'isotopes trouvés à Fukushima émettent un rayonnement alpha, peu pénétrant, qui peut être arrêté par un peu d'air (3 à 5 centimètres), une feuille de papier ou une couche superficielle de la peau.
Mais une contamination radioactive interne (ingestion, inhalation) ou via des blessures de l'épiderme peut s'avérer dangereuse à petite dose: une dizaine de milligrammes d'oxydes de plutonium peut entraîner le décès d'une personne les ayant inhalés, selon l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Photographe : Gerard Julien, AFP :
Un atelier de technologie du plutonimum
Produit artificiellement pour la première fois en 1940 par l'équipe américaine de Glenn Theodore, le plutonium peut se présenter sous la forme de quinze isotopes différents (de Pu 238 à Pu 246), tous radioactifs.
Le plutonium 239, dont il pourrait rester des traces à l'état naturel dans des minerais d'uranium, fait partie - avec les Pu 238, 240 et 241 - des formes de plutonium les plus fréquemment rencontrés dans l'industrie nucléaire.
Produit dans les réacteurs à partir de l'uranium 238, le plutonium 239 peut libérer une énorme quantité d'énergie lors de la fission nucléaire: un gramme de Pu 239 en libère autant que plus d'une tonne de pétrole.
Dans les centrales nucléaires ne contenant au départ que du combustible à l'uranium, le plutonium formé à l'intérieur du réacteur contribue à produire 30% à 40% de l'énergie totale. Récupéré parmi les combustibles usés et retraité, il peut être réutilisé sous forme de MOX, mélange d'uranium appauvri (93%) et de plutonium (7%), comme dans le réacteur 3 de la centrale de Fukushima 1.
Le Pu 239 a aussi été largement intégré dans les armes nucléaires. Depuis le début des essais atmosphériques jusqu'à leur interdiction, plus de quatre tonnes de plutonium, principalement sous formes d'oxydes, ont été dispersées dans l'atmosphère de l'hémisphère nord et se sont déposés sur le sol et dans les océans, selon le Commissariat français à l'énergie atomique (CEA).
Les essais nucléaires atmosphériques, océaniques, voire souterrains, réalisés entre 1945 et 1980, ont entraîné des retombées et émissions correspondant à 13 millions de milliards de becquerels (13 petabecquerels) de Pu 239 et de Pu 240, dont 80% dans l'hémisphère nord, selon le Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (Unscear). Ces essais ont aussi disséminé du plutonium 238 et du plutonium 241 en grandes quantités.
Leur persistance dans l'environnement dépend de leur "demi-vie" ou "période", c'est-à-dire de la durée nécessaire pour que leur radioactivité diminue de moitié: 13,2 ans pour le Pu 241 mais près de 24.400 ans pour le Pu 239, avec entre ces deux extrêmes le Pu 238 (88 ans) et le Pu 240 (6.570 ans).
AFP - 29/03/2011 à 16:04
Le plutonium, métal couramment utilisé dans le nucléaire civil et militaire
Le plutonium, dont différents isotopes - Pu 238, 239 et 240 - ont été découverts sur le site de la centrale japonaise de Fukushima, est un métal d'origine artificielle utilisé dans le nucléaire civil et militaire, dont la toxicité pour l'homme est surtout radiologique
Les traces de plutonium relevées à Fukushima Daiichi (Fukushima 1) restent "du même ordre de grandeur" que le "bruit de fond" de radioactivité dû aux retombées des essais nucléaires, a estimé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), confirmant les déclarations de Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale japonaise.
Les trois types d'isotopes trouvés à Fukushima émettent un rayonnement alpha, peu pénétrant, qui peut être arrêté par un peu d'air (3 à 5 centimètres), une feuille de papier ou une couche superficielle de la peau.
Mais une contamination radioactive interne (ingestion, inhalation) ou via des blessures de l'épiderme peut s'avérer dangereuse à petite dose: une dizaine de milligrammes d'oxydes de plutonium peut entraîner le décès d'une personne les ayant inhalés, selon l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Photographe : Gerard Julien, AFP :
Un atelier de technologie du plutonimum
Produit artificiellement pour la première fois en 1940 par l'équipe américaine de Glenn Theodore, le plutonium peut se présenter sous la forme de quinze isotopes différents (de Pu 238 à Pu 246), tous radioactifs.
Le plutonium 239, dont il pourrait rester des traces à l'état naturel dans des minerais d'uranium, fait partie - avec les Pu 238, 240 et 241 - des formes de plutonium les plus fréquemment rencontrés dans l'industrie nucléaire.
Produit dans les réacteurs à partir de l'uranium 238, le plutonium 239 peut libérer une énorme quantité d'énergie lors de la fission nucléaire: un gramme de Pu 239 en libère autant que plus d'une tonne de pétrole.
Dans les centrales nucléaires ne contenant au départ que du combustible à l'uranium, le plutonium formé à l'intérieur du réacteur contribue à produire 30% à 40% de l'énergie totale. Récupéré parmi les combustibles usés et retraité, il peut être réutilisé sous forme de MOX, mélange d'uranium appauvri (93%) et de plutonium (7%), comme dans le réacteur 3 de la centrale de Fukushima 1.
Le Pu 239 a aussi été largement intégré dans les armes nucléaires. Depuis le début des essais atmosphériques jusqu'à leur interdiction, plus de quatre tonnes de plutonium, principalement sous formes d'oxydes, ont été dispersées dans l'atmosphère de l'hémisphère nord et se sont déposés sur le sol et dans les océans, selon le Commissariat français à l'énergie atomique (CEA).
Les essais nucléaires atmosphériques, océaniques, voire souterrains, réalisés entre 1945 et 1980, ont entraîné des retombées et émissions correspondant à 13 millions de milliards de becquerels (13 petabecquerels) de Pu 239 et de Pu 240, dont 80% dans l'hémisphère nord, selon le Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (Unscear). Ces essais ont aussi disséminé du plutonium 238 et du plutonium 241 en grandes quantités.
Leur persistance dans l'environnement dépend de leur "demi-vie" ou "période", c'est-à-dire de la durée nécessaire pour que leur radioactivité diminue de moitié: 13,2 ans pour le Pu 241 mais près de 24.400 ans pour le Pu 239, avec entre ces deux extrêmes le Pu 238 (88 ans) et le Pu 240 (6.570 ans).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
[EN IMAGE] Premier aperçu de Mercure
La sonde Messenger a réalisé les premiers clichés de Mercure, la planète la plus interne du système solaire.
Messenger a été lancée en août 2004 afin de mieux connaître cette planète très chaude et de comprendre les mécanismes de sa formation. Avant de se placer en orbite, le 21 mars dernier, la sonde a réalisé trois survols ce qui a permis de cartographier déjà plus de 90% de sa surface.
Depuis son inclusion dans l’orbite de Mercure, Messenger a acquis plus de 350 images de cette planète qui n’avait auparavant reçu la visite que de la sonde américaine Mariner 10, qui l’avait survolée trois fois : en mars 1974 à 700 km d’altitude, en septembre 1974 à 47.000 km, puis en mars 1975 à 327 km.
La sonde Messenger a réalisé les premiers clichés de Mercure, la planète la plus interne du système solaire.
Messenger a été lancée en août 2004 afin de mieux connaître cette planète très chaude et de comprendre les mécanismes de sa formation. Avant de se placer en orbite, le 21 mars dernier, la sonde a réalisé trois survols ce qui a permis de cartographier déjà plus de 90% de sa surface.
Depuis son inclusion dans l’orbite de Mercure, Messenger a acquis plus de 350 images de cette planète qui n’avait auparavant reçu la visite que de la sonde américaine Mariner 10, qui l’avait survolée trois fois : en mars 1974 à 700 km d’altitude, en septembre 1974 à 47.000 km, puis en mars 1975 à 327 km.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 30/03/2011 à 13:43
Vers un vin blanc de terril dans le bassin minier du Pas-de-Calais
Si tout va bien, un terril d'Haillicourt (Pas-de-Calais) produira en 2013 la première cuvée d'un vin blanc issu des efforts conjugués du maire de cette commune du bassin minier, d'un passionné vinicole d'origine nordiste et d'un viticulteur charentais.
Au coeur de cette ancienne cité minière proprette et tirée au cordeau, ces plants de vigne sur terril détonnent. Pourtant, le futur breuvage - premier du genre en France - ne devrait pas être une horrible piquette "mais un bon vin avec une forte identité", estime Henri Jammet, vigneron à Saint-Sornin (Charente).
Avec un groupe d'amis charentais, il est venu planter à la mi-mars 3.000 pieds de chardonnay blanc sur un tiers d'hectare du terril avec une déclivité de 80%, auparavant débroussaillé par des chantiers d'insertion.
Il a choisi le cépage chardonnay, le plus planté au monde, donc très adaptable, et à maturité précoce.
M. Jammet croit aux atouts du terril. "Sur sa face sud, il capte bien les rayons du soleil en automne et avec sa pente, il sèche très vite. Nous avons planté à mi-pente pour éviter les gelées de printemps et c'est un terrain noir schisteux qui paraît très adapté d'un point de vue agronomique".
Photographe : Philippe Huguen, AFP :
Photo prise le 29 mars 2011 de plants de vigne de Chardonnay sur le haut d'un terril à Haillicourt.
Cet enseignant en viticulture, qui trouve cette équipée nordiste "grisante", a également prévu une hauteur de feuille de 40 centimètres plus élevée que d'habitude pour favoriser la photosynthèse. La seule inconnue pour lui est l'odeur de charbon, qui devrait se traduire "par une forte identité" du vin.
C'est Olivier Pucek, un de ses voisins de vigne à Saint-Sornin, qui l'a entraîné dans l'aventure. Originaire de la région d'Haillicourt, il s'est installé en Charente où il est devenu directeur de cabinet du président du conseil général.
"Je me suis passionné pour la viticulture et comme j'ai longtemps vécu près des terrils, j'ai pensé qu'ils pourraient constituer un milieu très favorable", raconte M. Pucek.
Il a emmené M. Jammet sur sa terre d'origine en 2008 et ce dernier a été "subjugué" par le lieu et l'accueil. Les démarches administratives ont été facilitées par l'intérêt pour le projet de l'Etablissement public foncier - qui gère les terrils - et l'enthousiasme du maire d'Haillicourt, Gérard Foucault.
Ce dernier a convaincu son conseil municipal de financer le tiers du projet, soit un budget annuel pour elle de 8.000 euros. Les deux autres tiers sont apportés par une société créée pour l'occasion "Les vins audacieux" avec parmi les actionnaires le député PS local Serge Janin.
"La société pourra commercialiser sa part de la production de vin mais pas la mairie. Nous l'utiliserons pour les vins d'honneur", sourit le maire.
Passionné de nature, il se réjouit qu'on ait prévu à terme de faire un vin bio à partir de son terril. Si tout se passe bien, il envisage une extension des plantations auxquelles s'ajouterait un vaste parc botanique.
Cette utilisation noble des terrils est caractéristique d'un changement d'attitude. Longtemps considérés comme des déchets du passé minier à dissimuler, ils sont devenus des motifs de fierté que l'on visite pour se remémorer 270 ans d'histoire industrielle ou pour découvrir la faune et la flore particulière qu'ils recèlent.
Sur les 354 sites d'exploitation de charbon nordistes, il reste 198 terrils dont une partie sont exploités pour l'industrie (briques, tuiles, terre battue) et les autres comme réserves naturelles ou pour des projets ludiques ou sportifs.
Vers un vin blanc de terril dans le bassin minier du Pas-de-Calais
Si tout va bien, un terril d'Haillicourt (Pas-de-Calais) produira en 2013 la première cuvée d'un vin blanc issu des efforts conjugués du maire de cette commune du bassin minier, d'un passionné vinicole d'origine nordiste et d'un viticulteur charentais.
Au coeur de cette ancienne cité minière proprette et tirée au cordeau, ces plants de vigne sur terril détonnent. Pourtant, le futur breuvage - premier du genre en France - ne devrait pas être une horrible piquette "mais un bon vin avec une forte identité", estime Henri Jammet, vigneron à Saint-Sornin (Charente).
Avec un groupe d'amis charentais, il est venu planter à la mi-mars 3.000 pieds de chardonnay blanc sur un tiers d'hectare du terril avec une déclivité de 80%, auparavant débroussaillé par des chantiers d'insertion.
Il a choisi le cépage chardonnay, le plus planté au monde, donc très adaptable, et à maturité précoce.
M. Jammet croit aux atouts du terril. "Sur sa face sud, il capte bien les rayons du soleil en automne et avec sa pente, il sèche très vite. Nous avons planté à mi-pente pour éviter les gelées de printemps et c'est un terrain noir schisteux qui paraît très adapté d'un point de vue agronomique".
Photographe : Philippe Huguen, AFP :
Photo prise le 29 mars 2011 de plants de vigne de Chardonnay sur le haut d'un terril à Haillicourt.
Cet enseignant en viticulture, qui trouve cette équipée nordiste "grisante", a également prévu une hauteur de feuille de 40 centimètres plus élevée que d'habitude pour favoriser la photosynthèse. La seule inconnue pour lui est l'odeur de charbon, qui devrait se traduire "par une forte identité" du vin.
C'est Olivier Pucek, un de ses voisins de vigne à Saint-Sornin, qui l'a entraîné dans l'aventure. Originaire de la région d'Haillicourt, il s'est installé en Charente où il est devenu directeur de cabinet du président du conseil général.
"Je me suis passionné pour la viticulture et comme j'ai longtemps vécu près des terrils, j'ai pensé qu'ils pourraient constituer un milieu très favorable", raconte M. Pucek.
Il a emmené M. Jammet sur sa terre d'origine en 2008 et ce dernier a été "subjugué" par le lieu et l'accueil. Les démarches administratives ont été facilitées par l'intérêt pour le projet de l'Etablissement public foncier - qui gère les terrils - et l'enthousiasme du maire d'Haillicourt, Gérard Foucault.
Ce dernier a convaincu son conseil municipal de financer le tiers du projet, soit un budget annuel pour elle de 8.000 euros. Les deux autres tiers sont apportés par une société créée pour l'occasion "Les vins audacieux" avec parmi les actionnaires le député PS local Serge Janin.
"La société pourra commercialiser sa part de la production de vin mais pas la mairie. Nous l'utiliserons pour les vins d'honneur", sourit le maire.
Passionné de nature, il se réjouit qu'on ait prévu à terme de faire un vin bio à partir de son terril. Si tout se passe bien, il envisage une extension des plantations auxquelles s'ajouterait un vaste parc botanique.
Cette utilisation noble des terrils est caractéristique d'un changement d'attitude. Longtemps considérés comme des déchets du passé minier à dissimuler, ils sont devenus des motifs de fierté que l'on visite pour se remémorer 270 ans d'histoire industrielle ou pour découvrir la faune et la flore particulière qu'ils recèlent.
Sur les 354 sites d'exploitation de charbon nordistes, il reste 198 terrils dont une partie sont exploités pour l'industrie (briques, tuiles, terre battue) et les autres comme réserves naturelles ou pour des projets ludiques ou sportifs.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié le 31 mars 2011 à 09h43 | Mis à jour
Le navire BBC Steinhoelst s'est échoué dans le canal à l'entrée de la Voie maritime du Saint-Laurent, entre l'écluse du pont Victoria et le pont Jacques-Cartier.
PHOTO: PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Montréal
La Voie maritime du Saint-Laurent est paralysée à la hauteur de Montréal en raison d'un accident fort inusité.
Le navire BBC Steinhoeft s'est échoué dans le chenail à l'entrée de la Voie maritime, entre l'écluse du pont Victoria et le pont Jacques-Cartier.
La proue du vraquier, qui se dirigeait vers l'Atlantique, est endommagée et encastrée dans les rochers du côté nord du chenail, alors que la poupe est appuyée du côté sud, de sorte que le navire bloque le chenail sur toute sa largeur.
L'accident, dont la cause est inconnue pour l'instant, s'est produit à 3h13 la nuit dernière.
Des inspecteurs de la Voie maritime sont sur place et, selon un porte-parole, les autorités sont confiantes de dégager le chenail avant la fin de la journée.
La circulation maritime est évidemment interrompue; quatre autres navires sont immobilisés en attendant que la situation soit rétablie.
Le navire BBC Steinhoelst s'est échoué dans le canal à l'entrée de la Voie maritime du Saint-Laurent, entre l'écluse du pont Victoria et le pont Jacques-Cartier.
PHOTO: PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Montréal
La Voie maritime du Saint-Laurent est paralysée à la hauteur de Montréal en raison d'un accident fort inusité.
Le navire BBC Steinhoeft s'est échoué dans le chenail à l'entrée de la Voie maritime, entre l'écluse du pont Victoria et le pont Jacques-Cartier.
La proue du vraquier, qui se dirigeait vers l'Atlantique, est endommagée et encastrée dans les rochers du côté nord du chenail, alors que la poupe est appuyée du côté sud, de sorte que le navire bloque le chenail sur toute sa largeur.
L'accident, dont la cause est inconnue pour l'instant, s'est produit à 3h13 la nuit dernière.
Des inspecteurs de la Voie maritime sont sur place et, selon un porte-parole, les autorités sont confiantes de dégager le chenail avant la fin de la journée.
La circulation maritime est évidemment interrompue; quatre autres navires sont immobilisés en attendant que la situation soit rétablie.
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
MONDE 02/04/2011 À 11H45
Japon: un chien secouru 21 jours après le tsunami
Les garde-côtes nippons l'ont récupéré alors qu'il dérivait sur un débris de toit d'une maison
L'animal aurait dérivé depuis trois semaines. (REUTERS)
Les garde-côtes nippons ont annoncé samedi avoir secouru en mer un chien qui dérivait sur un débris de toit d'une maison, trois semaines après le tsunami qui a semé le chaos sur la côte nord-est du Japon.
L'animal apparemment indemne a été repéré vendredi par l'équipage d'un hélicoptère, à environ 2 kilomètres de Kesennuma, un port fortement endommagé lors de la catastrophe, a expliqué un responsable.
Les garde-côtes ont d'abord tenté de le récupérer en hélitreuillant un secouriste, mais l'animal apeuré par le bruit du rotor s'est dérobé et a sauté sur d'autres débris flottants. Ils ont alors dépêché un bateau pour secourir le quadrupède.
(Reuters)
Le chien, de couleur foncée et de taille moyenne, porte un collier. "Mais il n'y a aucune autre indication permettant d'identifier son propriétaire. Il est très doux et a l'air en forme. Il mange des biscuits et des saucisses", a déclaré le responsable des garde-côtes.
Il a précisé ne pas savoir si l'animal avait effectivement passé trois semaines à dériver sur le morceau de toit ou s'il s'y était retrouvé après d'autres circonstances.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6LgU683L0vU&feature=player_detailpage[/youtube]
Japon: un chien secouru 21 jours après le tsunami
Les garde-côtes nippons l'ont récupéré alors qu'il dérivait sur un débris de toit d'une maison
L'animal aurait dérivé depuis trois semaines. (REUTERS)
Les garde-côtes nippons ont annoncé samedi avoir secouru en mer un chien qui dérivait sur un débris de toit d'une maison, trois semaines après le tsunami qui a semé le chaos sur la côte nord-est du Japon.
L'animal apparemment indemne a été repéré vendredi par l'équipage d'un hélicoptère, à environ 2 kilomètres de Kesennuma, un port fortement endommagé lors de la catastrophe, a expliqué un responsable.
Les garde-côtes ont d'abord tenté de le récupérer en hélitreuillant un secouriste, mais l'animal apeuré par le bruit du rotor s'est dérobé et a sauté sur d'autres débris flottants. Ils ont alors dépêché un bateau pour secourir le quadrupède.
(Reuters)
Le chien, de couleur foncée et de taille moyenne, porte un collier. "Mais il n'y a aucune autre indication permettant d'identifier son propriétaire. Il est très doux et a l'air en forme. Il mange des biscuits et des saucisses", a déclaré le responsable des garde-côtes.
Il a précisé ne pas savoir si l'animal avait effectivement passé trois semaines à dériver sur le morceau de toit ou s'il s'y était retrouvé après d'autres circonstances.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6LgU683L0vU&feature=player_detailpage[/youtube]
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Le sirop d'érable aurait des vertus contre le cancer et le diabète
Des chercheurs de l'Université du Rhode Island ont découvert des composés dans le sirop d'érable qui possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
« On a déjà vu [plusieurs de ces éléments] agir contre le cancer, des diabètes et des maladies bactériologiques », écrit le professeur Navindra Seeram, qui a dirigé l'étude.
Les polyphénols de la sève d'érable pourraient également participer à maintenir le taux de sucre dans le sang des diabétiques en inhibant les enzymes en cause, ajoute le chercheur.
La sève d'érable pourrait donc offrir des bénéfices semblables à ceux que présentent les canneberges, les baies, le thé, le vin rouge et les graines de lin.
Le Quebecol
Les scientifiques ont identifié 54 composés bénéfiques dans le sirop québécois, dont cinq encore inconnus. L'un d'entre eux a été baptisé « Quebecol » en l'honneur de la province.
La quantité des composés bienfaisants serait toutefois beaucoup trop minime pour que la consommation régulière de sirop d'érable puisse avoir de véritables effets positifs sur la santé. Mais cette découverte pourrait amener les pharmaceutiques à créer de nouveaux remèdes.
Les acériculteurs pourraient éventuellement tirer profit de la commercialisation pharmaceutique de la sève d'érable.
L'étude a été financée par la Fédération des producteurs acéricoles du Québec et par le ministère canadien de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.
Les résultats de cette ont été présentés cette semaine lors de la rencontre annuelle de l'American Chemical Society, en Californie, et seront publiés dans le prochain numéro du Journal of Functional
Des chercheurs de l'Université du Rhode Island ont découvert des composés dans le sirop d'érable qui possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
« On a déjà vu [plusieurs de ces éléments] agir contre le cancer, des diabètes et des maladies bactériologiques », écrit le professeur Navindra Seeram, qui a dirigé l'étude.
Les polyphénols de la sève d'érable pourraient également participer à maintenir le taux de sucre dans le sang des diabétiques en inhibant les enzymes en cause, ajoute le chercheur.
La sève d'érable pourrait donc offrir des bénéfices semblables à ceux que présentent les canneberges, les baies, le thé, le vin rouge et les graines de lin.
Le Quebecol
Les scientifiques ont identifié 54 composés bénéfiques dans le sirop québécois, dont cinq encore inconnus. L'un d'entre eux a été baptisé « Quebecol » en l'honneur de la province.
La quantité des composés bienfaisants serait toutefois beaucoup trop minime pour que la consommation régulière de sirop d'érable puisse avoir de véritables effets positifs sur la santé. Mais cette découverte pourrait amener les pharmaceutiques à créer de nouveaux remèdes.
Les acériculteurs pourraient éventuellement tirer profit de la commercialisation pharmaceutique de la sève d'érable.
L'étude a été financée par la Fédération des producteurs acéricoles du Québec et par le ministère canadien de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.
Les résultats de cette ont été présentés cette semaine lors de la rencontre annuelle de l'American Chemical Society, en Californie, et seront publiés dans le prochain numéro du Journal of Functional
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
En image : Goce, le satellite aérodynamique, a mesuré la Terre !
Moins de deux ans après son lancement, le satellite Goce de l’Agence spatiale européenne a fini de mesurer la gravité terrestre. La carte du geoïde terrestre qui en résulte et d’une très grande finesse. Des avancées scientifiques dans de nombreuses disciplines sont d’ores et déjà prévues, tant la précision de cette carte ouvre de nouvelles perspectives pour mieux comprendre certains phénomènes sismologiques et océanographiques.
Lorsque l’Agence spatiale européenne lance en mars 2009 la forme longiligne du satellite Goce surprend (5 mètres de long pour 1 mètre de diamètre). Inhabituelle pour un satellite d’observation de la Terre, cette forme est une des clés du succès de cette mission. La mesure du champ de gravité terrestre ne peut se faire qu’à faible altitude (250 kilomètres) d’où la nécessité d’un satellite capable de limiter les effets du frottement causés par l’atmosphère résiduelle.
En d’autres termes, Goce est le premier satellite de conception aérodynamique (en forme de flèche) pour limiter ces frottements et stabilisé grâce à un système de propulsion ionique. Résultat : des données cinq fois plus précises que celles récoltées par la précédente mission de gravimétrie Grace (de l'ordre de dix mille milliardièmes).
Goce a été réalisé par un consortium européen. Astrium a fabriqué la plateforme et Thales Alenia Space, en plus de la maîtrise d'œuvre satellite, a fourni le gradiomètre, l'instrument principal de la mission, en étroite collaboration avec l'Onera. La mission se poursuivra jusqu'à fin 2012. © Esa
Sismologie et océanographie
Dévoilées ce jeudi lors d’un congrès scientifique qui se tient à Munich, en Allemagne, les données de Goce ont permis de tracer une nouvelle carte du géoïde terrestre qui montre la surface terrestre proche de sa forme réelle. Cela permet de se représenter l’océan sans courant et sans marée, façonné uniquement par la gravité dont les anomalies apparaissent.
La sismologie et l'océanographie sont les deux disciplines qui tireront le mieux parti des données fournies par Goce. Elles permettront d'affiner la connaissance du géoïde et de déduire de nouveaux modèles de circulation océanique. Autres disciplines utilisatrices, celles liées aux changements climatiques. Les mouvements de masse d'eau dans les océans qui transfèrent des quantités d'énergie colossales, l'évolution des glaces ou encore la connaissance des anomalies internes de la Terre qui peuvent expliquer la présence de matériaux plus denses, voire des réserves de pétrole, sont autant de domaines d'études qui bénéficieront des données de Goce.
Moins de deux ans après son lancement, le satellite Goce de l’Agence spatiale européenne a fini de mesurer la gravité terrestre. La carte du geoïde terrestre qui en résulte et d’une très grande finesse. Des avancées scientifiques dans de nombreuses disciplines sont d’ores et déjà prévues, tant la précision de cette carte ouvre de nouvelles perspectives pour mieux comprendre certains phénomènes sismologiques et océanographiques.
Lorsque l’Agence spatiale européenne lance en mars 2009 la forme longiligne du satellite Goce surprend (5 mètres de long pour 1 mètre de diamètre). Inhabituelle pour un satellite d’observation de la Terre, cette forme est une des clés du succès de cette mission. La mesure du champ de gravité terrestre ne peut se faire qu’à faible altitude (250 kilomètres) d’où la nécessité d’un satellite capable de limiter les effets du frottement causés par l’atmosphère résiduelle.
En d’autres termes, Goce est le premier satellite de conception aérodynamique (en forme de flèche) pour limiter ces frottements et stabilisé grâce à un système de propulsion ionique. Résultat : des données cinq fois plus précises que celles récoltées par la précédente mission de gravimétrie Grace (de l'ordre de dix mille milliardièmes).
Goce a été réalisé par un consortium européen. Astrium a fabriqué la plateforme et Thales Alenia Space, en plus de la maîtrise d'œuvre satellite, a fourni le gradiomètre, l'instrument principal de la mission, en étroite collaboration avec l'Onera. La mission se poursuivra jusqu'à fin 2012. © Esa
Sismologie et océanographie
Dévoilées ce jeudi lors d’un congrès scientifique qui se tient à Munich, en Allemagne, les données de Goce ont permis de tracer une nouvelle carte du géoïde terrestre qui montre la surface terrestre proche de sa forme réelle. Cela permet de se représenter l’océan sans courant et sans marée, façonné uniquement par la gravité dont les anomalies apparaissent.
La sismologie et l'océanographie sont les deux disciplines qui tireront le mieux parti des données fournies par Goce. Elles permettront d'affiner la connaissance du géoïde et de déduire de nouveaux modèles de circulation océanique. Autres disciplines utilisatrices, celles liées aux changements climatiques. Les mouvements de masse d'eau dans les océans qui transfèrent des quantités d'énergie colossales, l'évolution des glaces ou encore la connaissance des anomalies internes de la Terre qui peuvent expliquer la présence de matériaux plus denses, voire des réserves de pétrole, sont autant de domaines d'études qui bénéficieront des données de Goce.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 04/04/2011 à 13:54
Nucléaire: l'Allemagne double ses importations d'électricité française
Les importations allemandes d'électricité en provenance de France ont doublé depuis mi-mars, date à laquelle l'Allemagne a arrêté ses sept plus vieux réacteurs nucléaires, selon des chiffres publiés lundi.
Depuis le 17 mars l'Allemagne, qui d'ordinaire est exportatrice nette d'électricité, a importé tous les jours environ 50 gigawatt-heures de plus qu'elle n'a exporté, selon ces chiffres présentés à la Foire industrielle de Hanovre (nord) par la fédération allemande de l'énergie et de l'eau (BDEW).
Une affirmation partiellement démentie par une porte-parole du ministère allemand de l'Environnement : "Nous restons exportateurs net de courant", a-t-elle dit, lors de la conférence de presse trihebdomadaire du gouvernement. Et elle a rappelé qu'avant la décision de fermer les sept réacteurs, l'Allemagne importait déjà de l'électricité de France, et notamment de l'énergie nucléaire.
"Le gouvernement allemand examine les conséquences" de la décision d'arrêter les sept réacteurs nucléaires "sur le marché de l'électricité allemand", a de son côté déclaré le porte-parole du gouvernement.
Selon le BDEW, les flux en provenance de France et de République tchèque notamment ont été multipliés par deux.
Sur fond de catastrophe nucléaire au Japon, la chancelière Angela Merkel avait ordonné le 15 mars la fermeture immédiate et pour trois mois des sept réacteurs nucléaires les plus anciens du pays.
Deux réacteurs supplémentaires sont également arrêtés à l'heure actuelle, l'un à cause de pannes chroniques et l'autre pour maintenance.
D'ici mi-juin le gouvernement, qui avait décidé à l'automne d'allonger la durée de vie des centrales nucléaires, veut définir une nouvelle politique énergétique qui, à en croire plusieurs déclarations politiques récentes, pourrait se traduire par une sortie plus rapide que prévu du nucléaire.
La chancelière Angela Merkel a déclaré dimanche soir à l'occasion de l'ouverture de la Foire qu'il fallait "être prêt à changer de cap", tout en affirmant que "le résultat (de l'examen en cours de la politique énergétique) n'était pas écrit d'avance".
Depuis le 17 mars, date à laquelle les principales centrales concernées ont effectivement arrêté de produire, la production allemande d'électricité a diminué d'environ 120 gigawatt-heures par jour, relève le BDEW. Cela s'est également traduit par une hausse des prix de l'électricité à la Bourse de l'énergie de Leipzig EEX, en moyenne de 12%.
Ironie du sort, l'électricité importée de France est produite majoritairement par des réacteurs nucléaires.
Le BDEW a également publié des chiffres de consommation d'électricité pour l'année 2010: elle a augmenté de 3,8% à 530 milliards de kilowatt-heures, à la faveur de la reprise très dynamique de la conjoncture mais sans retrouver encore le niveau de 2008.
Nucléaire: l'Allemagne double ses importations d'électricité française
Les importations allemandes d'électricité en provenance de France ont doublé depuis mi-mars, date à laquelle l'Allemagne a arrêté ses sept plus vieux réacteurs nucléaires, selon des chiffres publiés lundi.
Depuis le 17 mars l'Allemagne, qui d'ordinaire est exportatrice nette d'électricité, a importé tous les jours environ 50 gigawatt-heures de plus qu'elle n'a exporté, selon ces chiffres présentés à la Foire industrielle de Hanovre (nord) par la fédération allemande de l'énergie et de l'eau (BDEW).
Une affirmation partiellement démentie par une porte-parole du ministère allemand de l'Environnement : "Nous restons exportateurs net de courant", a-t-elle dit, lors de la conférence de presse trihebdomadaire du gouvernement. Et elle a rappelé qu'avant la décision de fermer les sept réacteurs, l'Allemagne importait déjà de l'électricité de France, et notamment de l'énergie nucléaire.
"Le gouvernement allemand examine les conséquences" de la décision d'arrêter les sept réacteurs nucléaires "sur le marché de l'électricité allemand", a de son côté déclaré le porte-parole du gouvernement.
Selon le BDEW, les flux en provenance de France et de République tchèque notamment ont été multipliés par deux.
Sur fond de catastrophe nucléaire au Japon, la chancelière Angela Merkel avait ordonné le 15 mars la fermeture immédiate et pour trois mois des sept réacteurs nucléaires les plus anciens du pays.
Deux réacteurs supplémentaires sont également arrêtés à l'heure actuelle, l'un à cause de pannes chroniques et l'autre pour maintenance.
D'ici mi-juin le gouvernement, qui avait décidé à l'automne d'allonger la durée de vie des centrales nucléaires, veut définir une nouvelle politique énergétique qui, à en croire plusieurs déclarations politiques récentes, pourrait se traduire par une sortie plus rapide que prévu du nucléaire.
La chancelière Angela Merkel a déclaré dimanche soir à l'occasion de l'ouverture de la Foire qu'il fallait "être prêt à changer de cap", tout en affirmant que "le résultat (de l'examen en cours de la politique énergétique) n'était pas écrit d'avance".
Depuis le 17 mars, date à laquelle les principales centrales concernées ont effectivement arrêté de produire, la production allemande d'électricité a diminué d'environ 120 gigawatt-heures par jour, relève le BDEW. Cela s'est également traduit par une hausse des prix de l'électricité à la Bourse de l'énergie de Leipzig EEX, en moyenne de 12%.
Ironie du sort, l'électricité importée de France est produite majoritairement par des réacteurs nucléaires.
Le BDEW a également publié des chiffres de consommation d'électricité pour l'année 2010: elle a augmenté de 3,8% à 530 milliards de kilowatt-heures, à la faveur de la reprise très dynamique de la conjoncture mais sans retrouver encore le niveau de 2008.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Percée dans la connaissance de l'Alzheimer
Des chercheurs européens ont réussi à identifier cinq gènes impliqués dans la survenue de la maladie d'Alzheimer, portant à dix le nombre connu.
Les médicaments actuels n'ont qu'un effet marginal sur l'évolution de la maladie : il n'existe aucun traitement susceptible de guérir ce type de démence qui affecte la mémoire et le comportement des personnes âgées.
Selon les chercheurs, l'identification de ces gènes est essentielle si on espère développer des traitements curatifs ou préventifs.
Leurs travaux, publiés ce dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics, devraient permettre d'élargir les pistes de recherche sur les causes de cette maladie complexe et incurable et pourraient contribuer à identifier les personnes les plus à risque.
Les équipes britanniques et françaises impliquées dans le projet de recherche ont analysé les génomes de 59 176 individus, dont 19 870 atteints d'Alzheimer.
Des chercheurs européens ont réussi à identifier cinq gènes impliqués dans la survenue de la maladie d'Alzheimer, portant à dix le nombre connu.
Les médicaments actuels n'ont qu'un effet marginal sur l'évolution de la maladie : il n'existe aucun traitement susceptible de guérir ce type de démence qui affecte la mémoire et le comportement des personnes âgées.
Selon les chercheurs, l'identification de ces gènes est essentielle si on espère développer des traitements curatifs ou préventifs.
Leurs travaux, publiés ce dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics, devraient permettre d'élargir les pistes de recherche sur les causes de cette maladie complexe et incurable et pourraient contribuer à identifier les personnes les plus à risque.
Les équipes britanniques et françaises impliquées dans le projet de recherche ont analysé les génomes de 59 176 individus, dont 19 870 atteints d'Alzheimer.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 04/04/2011 à 12:28
Des scientifiques traquent les nanoparticules et évaluent les risques sur la santé
Les nanomatériaux ont envahi notre quotidien mais leurs risques sur la santé sont encore méconnus, estiment les scientifiques de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) qui traquent ces particules microscopiques dans un laboratoire faisant référence en Europe, près de Nancy.
Présents dans la cosmétique, les textiles, les bétons ou la fabrication des automobiles, les substances nanométriques -un milliardième de mètre- "ont des effets différents selon leur taille", explique Olivier Witschger, chercheur au département métrologie des polluants à l'INRS.
Différentes études menées sur des animaux ont notamment montré des inflammations pulmonaires, une perturbation du rythme cardiaque, la formation de caillots sanguins, mais aussi une atteinte du cerveau, de la rate, du foie et de la moelle épinière, selon les nanos inhalés ou ingérés.
"Ce sont des matériaux sont de plus en plus utilisés, de plus en plus de personnes les fabriquent, avec de plus en plus d'utilisateurs: ce sont autant de personnes exposées aux nanos et à leurs risques", résume M. Witschger.
Le scientifique affirme ainsi que si "l'on a encore jamais mis en évidence des maladies liées aux nanoparticules" et que "la connaissance est parsemée", le risque demeure "sérieux".
Photographe : Eric Piermont, AFP :
Un échantillon sous un microscope
Preuve d'une prise de conscience, 450 spécialistes des nanotechnologies se penchent pour la première fois sur les risques liés aux nanoparticules, lors d'un colloque organisé de mardi à vendredi à Nancy.
Dans ses laboratoires de Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), l'INRS cherche à déterminer le nombre, la taille et les formes des particules susceptibles d'être inhalées sur les différents postes de travail exposés aux nanos dans l'industrie.
Du préposé à la mise en sachet de produits blanchissants (à base de dioxyde de titane) aux salariés d'une usine textile où l'on utilise des nanoparticules d'argent aux propriétés antibactériennes, tous les environnements sont passés en revue, échantillonnés dans des aérosols, puis analysés.
"Cela nous permet ensuite de dimensionner l'approche de prévention". Ce qui peut passer par le remplacement "du produit dangereux par quelque chose de moins nocif, un système de ventilation ou un simple port de masque", détaille Olivier Witschger. "Des solutions efficaces existent".
L'INRS est considéré comme le centre le mieux équipé de France pour le developpement de méthodes de mesure de l'exposition aux nanaparticules en milieu professionnel. Il dispose depuis 2009 d'une installation qui fait référence en Europe. Baptisé Caractérisation des instruments de mesure d'aérosols de nanoparticules (Caïman), ce système vérifie les performances des instruments de mesure des nanos, en générant des particules.
"L'idée, c'est de maîtriser la taille, la forme, la charge des nanoparticules que l'on envoie. Cela nous permet d'une part de produire des échantillons, qui peuvent par exemple intéresser des gens qui développent des protocoles d'analyse, et d'autre part de tester des instruments, en vérifiant leur fiabilité: les fabricants ou les équipes universitaires européennes nous confient alors leurs machines", poursuit M. Witschger.
Les entreprises susceptibles d'utiliser des nanos augmentent sans cesse, "ce qui complique considérablement la tâche d'identification des lieux exposés à ces particules", observe-t-il.
"Dans l'habitat, l'énergie, l'environnement, la santé et bien sûr l'industrie automobile, les nanos sont partout, et souvent en grand nombre", constate le chercheur, pour qui le développement de ces matériaux correspond "à un besoin de davantage de performance".
Des scientifiques traquent les nanoparticules et évaluent les risques sur la santé
Les nanomatériaux ont envahi notre quotidien mais leurs risques sur la santé sont encore méconnus, estiment les scientifiques de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) qui traquent ces particules microscopiques dans un laboratoire faisant référence en Europe, près de Nancy.
Présents dans la cosmétique, les textiles, les bétons ou la fabrication des automobiles, les substances nanométriques -un milliardième de mètre- "ont des effets différents selon leur taille", explique Olivier Witschger, chercheur au département métrologie des polluants à l'INRS.
Différentes études menées sur des animaux ont notamment montré des inflammations pulmonaires, une perturbation du rythme cardiaque, la formation de caillots sanguins, mais aussi une atteinte du cerveau, de la rate, du foie et de la moelle épinière, selon les nanos inhalés ou ingérés.
"Ce sont des matériaux sont de plus en plus utilisés, de plus en plus de personnes les fabriquent, avec de plus en plus d'utilisateurs: ce sont autant de personnes exposées aux nanos et à leurs risques", résume M. Witschger.
Le scientifique affirme ainsi que si "l'on a encore jamais mis en évidence des maladies liées aux nanoparticules" et que "la connaissance est parsemée", le risque demeure "sérieux".
Photographe : Eric Piermont, AFP :
Un échantillon sous un microscope
Preuve d'une prise de conscience, 450 spécialistes des nanotechnologies se penchent pour la première fois sur les risques liés aux nanoparticules, lors d'un colloque organisé de mardi à vendredi à Nancy.
Dans ses laboratoires de Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), l'INRS cherche à déterminer le nombre, la taille et les formes des particules susceptibles d'être inhalées sur les différents postes de travail exposés aux nanos dans l'industrie.
Du préposé à la mise en sachet de produits blanchissants (à base de dioxyde de titane) aux salariés d'une usine textile où l'on utilise des nanoparticules d'argent aux propriétés antibactériennes, tous les environnements sont passés en revue, échantillonnés dans des aérosols, puis analysés.
"Cela nous permet ensuite de dimensionner l'approche de prévention". Ce qui peut passer par le remplacement "du produit dangereux par quelque chose de moins nocif, un système de ventilation ou un simple port de masque", détaille Olivier Witschger. "Des solutions efficaces existent".
L'INRS est considéré comme le centre le mieux équipé de France pour le developpement de méthodes de mesure de l'exposition aux nanaparticules en milieu professionnel. Il dispose depuis 2009 d'une installation qui fait référence en Europe. Baptisé Caractérisation des instruments de mesure d'aérosols de nanoparticules (Caïman), ce système vérifie les performances des instruments de mesure des nanos, en générant des particules.
"L'idée, c'est de maîtriser la taille, la forme, la charge des nanoparticules que l'on envoie. Cela nous permet d'une part de produire des échantillons, qui peuvent par exemple intéresser des gens qui développent des protocoles d'analyse, et d'autre part de tester des instruments, en vérifiant leur fiabilité: les fabricants ou les équipes universitaires européennes nous confient alors leurs machines", poursuit M. Witschger.
Les entreprises susceptibles d'utiliser des nanos augmentent sans cesse, "ce qui complique considérablement la tâche d'identification des lieux exposés à ces particules", observe-t-il.
"Dans l'habitat, l'énergie, l'environnement, la santé et bien sûr l'industrie automobile, les nanos sont partout, et souvent en grand nombre", constate le chercheur, pour qui le développement de ces matériaux correspond "à un besoin de davantage de performance".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Santé | Reportages
Le sous-marin à résonnance magnétique
Des chercheurs de l'École Polytechnique de Montréal sont parvenus à guider des microcapsules magnétiques à l'intérieur du foie d'un lapin et à relâcher des médicaments anti-cancer dans une tumeur. Tout cela, à l'aide d'un appareil d'imagerie à résonnance magnétique. La science-fiction devient réalité.
C'est une émission de découvertes du 3 avril, à Radio-Canada
Le sous-marin à résonnance magnétique
Des chercheurs de l'École Polytechnique de Montréal sont parvenus à guider des microcapsules magnétiques à l'intérieur du foie d'un lapin et à relâcher des médicaments anti-cancer dans une tumeur. Tout cela, à l'aide d'un appareil d'imagerie à résonnance magnétique. La science-fiction devient réalité.
C'est une émission de découvertes du 3 avril, à Radio-Canada
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Enfants nés de mère porteuse: la justice contre l'inscription à l'état-civil
PARIS (AFP) - 06.04.2011 16:02
La Cour de cassation a jugé mercredi que les enfants nés de mères porteuses à l'étranger ne devaient pas être inscrits à l'état-civil français, coupant court aux espoirs des parents qui comptaient sur elle pour faire évoluer la situation.
Sylvie et Dominique Mennesson à leur sortie du Palais de Justice de Paris le 6 avril 2011
Sylvie et Dominique Mennesson avec leurs jumelles nées d'une mère porteuse, à Maison-Alfort le 2 juillet 2009
La Cour de cassation a jugé mercredi que les enfants nés de mères porteuses à l'étranger ne devaient pas être inscrits à l'état-civil français, coupant court aux espoirs des parents qui comptaient sur elle pour faire évoluer la situation.
"Nous sommes atterrés, nous pensons saisir la Cour européenne des droits de l'Homme", ont déclaré à la presse Sylvie et Dominique Mennesson, un couple de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), dont le pourvoi venait d'être rejeté.
Depuis plus de dix ans, les époux Mennesson se battent pour que leurs jumelles soient inscrites à l'état-civil.
Les fillettes sont nées en 2000 en Californie d'une mère porteuse américaine, qui avait reçu des embryons issus de spermatozoïdes du mari et d'un don d'ovocytes d'une amie du couple. La jeune femme avait été dédommagée à hauteur de 12.000 dollars (8.500 euros).
Les certificats de naissance avaient été établis conformément à la législation californienne, et les époux Mennesson avaient été désignés comme les parents par les autorités américaines.
Mais à leur retour en France, où la gestation pour autrui (GPA) est interdite, la justice avait contesté l'inscription des enfants à l'état-civil, droit que la Cour de cassation, après de multiples recours, leur a dénié mercredi.
"Une fois de plus les droits de nos enfants n'ont pas été respectés", ont-ils déploré, tandis que leur avocate, Me Nathalie Boudjerada, appelait "le législateur à se saisir de cette question".
"Cette décision est inhumaine", a également réagi sur place Me Caroline Mécary, avocate spécialisée dans ces questions de filiation.
La décision de la Cour a d'autant plus déçu qu'à l'audience, le 8 mars, et pour la première fois, le ministère public s'était dit favorable à l'inscription des enfants à l'état-civil.
Il avait alors invoqué l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme, selon lequel toute personne a "droit au respect de sa vie privée et familiale".
La Cour de cassation a en revanche jugé "contraire à l'ordre public international français la décision étrangère qui comporte des dispositions heurtant des principes essentiels du droit français".
Elle a en outre relevé que les enfants n'étaient pas pour autant "privés d'une filiation maternelle et paternelle que le droit étranger leur reconnaît, ni empêchés de vivre avec" leurs parents.
La Cour a rejeté deux autres pourvois portant sur des questions similaires.
Pour le couple Mennesson, le but ultime serait une modification de la loi qui interdit la GPA. Mais cette question a pour l'instant été écartée, le projet de loi sur la bioéthique en cours d'examen au Parlement ne mentionnant pas les mères porteuses.
Avant l'annonce de la décision de la Cour de cassation, le couple Mennesson avait pris soin de chasser les amalgames, soulignant qu'une retranscription de l'état-civil ne revenait pas à légaliser la GPA. Les parents ont regretté que la justice ait, selon eux, fait cet "amalgame".
Selon Me Mécary, il y a en France "plusieurs centaines" d'enfants, au moins, dans le cas des jumelles Mennesson. La "difficulté juridique" est particulièrement criante pour les parents qui ont eu recours à la GPA dans des pays comme l'Ukraine ou l'Inde, "dont les ressortissants ne peuvent pas rentrer dans l'espace Schengen facilement".
La transcription à l'état-civil des actes de naissance de ces enfants, "c'est la porte d'entrée dans la citoyenneté, dans la nationalité française". Actuellement, a constaté l'avocate, ils "ne peuvent avoir ni carte d'identité, ni passeport français".
PARIS (AFP) - 06.04.2011 16:02
La Cour de cassation a jugé mercredi que les enfants nés de mères porteuses à l'étranger ne devaient pas être inscrits à l'état-civil français, coupant court aux espoirs des parents qui comptaient sur elle pour faire évoluer la situation.
Sylvie et Dominique Mennesson à leur sortie du Palais de Justice de Paris le 6 avril 2011
Sylvie et Dominique Mennesson avec leurs jumelles nées d'une mère porteuse, à Maison-Alfort le 2 juillet 2009
La Cour de cassation a jugé mercredi que les enfants nés de mères porteuses à l'étranger ne devaient pas être inscrits à l'état-civil français, coupant court aux espoirs des parents qui comptaient sur elle pour faire évoluer la situation.
"Nous sommes atterrés, nous pensons saisir la Cour européenne des droits de l'Homme", ont déclaré à la presse Sylvie et Dominique Mennesson, un couple de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), dont le pourvoi venait d'être rejeté.
Depuis plus de dix ans, les époux Mennesson se battent pour que leurs jumelles soient inscrites à l'état-civil.
Les fillettes sont nées en 2000 en Californie d'une mère porteuse américaine, qui avait reçu des embryons issus de spermatozoïdes du mari et d'un don d'ovocytes d'une amie du couple. La jeune femme avait été dédommagée à hauteur de 12.000 dollars (8.500 euros).
Les certificats de naissance avaient été établis conformément à la législation californienne, et les époux Mennesson avaient été désignés comme les parents par les autorités américaines.
Mais à leur retour en France, où la gestation pour autrui (GPA) est interdite, la justice avait contesté l'inscription des enfants à l'état-civil, droit que la Cour de cassation, après de multiples recours, leur a dénié mercredi.
"Une fois de plus les droits de nos enfants n'ont pas été respectés", ont-ils déploré, tandis que leur avocate, Me Nathalie Boudjerada, appelait "le législateur à se saisir de cette question".
"Cette décision est inhumaine", a également réagi sur place Me Caroline Mécary, avocate spécialisée dans ces questions de filiation.
La décision de la Cour a d'autant plus déçu qu'à l'audience, le 8 mars, et pour la première fois, le ministère public s'était dit favorable à l'inscription des enfants à l'état-civil.
Il avait alors invoqué l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme, selon lequel toute personne a "droit au respect de sa vie privée et familiale".
La Cour de cassation a en revanche jugé "contraire à l'ordre public international français la décision étrangère qui comporte des dispositions heurtant des principes essentiels du droit français".
Elle a en outre relevé que les enfants n'étaient pas pour autant "privés d'une filiation maternelle et paternelle que le droit étranger leur reconnaît, ni empêchés de vivre avec" leurs parents.
La Cour a rejeté deux autres pourvois portant sur des questions similaires.
Pour le couple Mennesson, le but ultime serait une modification de la loi qui interdit la GPA. Mais cette question a pour l'instant été écartée, le projet de loi sur la bioéthique en cours d'examen au Parlement ne mentionnant pas les mères porteuses.
Avant l'annonce de la décision de la Cour de cassation, le couple Mennesson avait pris soin de chasser les amalgames, soulignant qu'une retranscription de l'état-civil ne revenait pas à légaliser la GPA. Les parents ont regretté que la justice ait, selon eux, fait cet "amalgame".
Selon Me Mécary, il y a en France "plusieurs centaines" d'enfants, au moins, dans le cas des jumelles Mennesson. La "difficulté juridique" est particulièrement criante pour les parents qui ont eu recours à la GPA dans des pays comme l'Ukraine ou l'Inde, "dont les ressortissants ne peuvent pas rentrer dans l'espace Schengen facilement".
La transcription à l'état-civil des actes de naissance de ces enfants, "c'est la porte d'entrée dans la citoyenneté, dans la nationalité française". Actuellement, a constaté l'avocate, ils "ne peuvent avoir ni carte d'identité, ni passeport français".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Des mots écrits il y a 3000 ans
Mise à jour le mercredi 6 avril 2011 à 10 h 49
Photo: Christian Mundigler
Sur l'une des faces de la plaquette figurent des noms et des chiffres, et sur l'autre, un symbole qui renvoie au verbe confectionner.
Une petite plaque d'argile cuite datant de plus de 3000 ans sur laquelle apparaissent des noms et des chiffres a été découverte en Grèce par un archéologue américain.
Selon Michael Cosmopoulos, de l'Université du Missouri, ces inscriptions sont maintenant considérées comme étant le plus vieux texte écrit et déchiffrable en Europe.
La plaquette a été mise au jour lors de fouilles sur une colline d'Ikléna, un petit village à 300 km au sud-ouest d'Athènes.
Selon M. Cosmopoulos, il s'agit d'un document financier qui devait provenir d'une ancienne ville mycénienne.
Cette plaque a un siècle de plus que les précédentes découvertes similaires.
La mise au jour de la plaquette porte à croire que l'écriture était beaucoup plus ancienne que ce que l'on croyait jusqu'ici.
— Michael Cosmopoulos
L'écriture qui apparaît sur l'inscription est en linéaire B, utilisée par les Mycéniens de l'âge de bronze (1600 avant notre ère), l'époque de la guerre de Troie décrite dans l'Iliade de Homère.
C'est Cynthia Shelmerdine, une spécialiste de l'écriture mycénienne de l'Université d'Austin au Texas, qui a été la première à déchiffrer les symboles.
Ces fouilles ont été en partie financées par le magazine National Geographic.
Mise à jour le mercredi 6 avril 2011 à 10 h 49
Photo: Christian Mundigler
Sur l'une des faces de la plaquette figurent des noms et des chiffres, et sur l'autre, un symbole qui renvoie au verbe confectionner.
Une petite plaque d'argile cuite datant de plus de 3000 ans sur laquelle apparaissent des noms et des chiffres a été découverte en Grèce par un archéologue américain.
Selon Michael Cosmopoulos, de l'Université du Missouri, ces inscriptions sont maintenant considérées comme étant le plus vieux texte écrit et déchiffrable en Europe.
La plaquette a été mise au jour lors de fouilles sur une colline d'Ikléna, un petit village à 300 km au sud-ouest d'Athènes.
Selon M. Cosmopoulos, il s'agit d'un document financier qui devait provenir d'une ancienne ville mycénienne.
Cette plaque a un siècle de plus que les précédentes découvertes similaires.
La mise au jour de la plaquette porte à croire que l'écriture était beaucoup plus ancienne que ce que l'on croyait jusqu'ici.
— Michael Cosmopoulos
L'écriture qui apparaît sur l'inscription est en linéaire B, utilisée par les Mycéniens de l'âge de bronze (1600 avant notre ère), l'époque de la guerre de Troie décrite dans l'Iliade de Homère.
C'est Cynthia Shelmerdine, une spécialiste de l'écriture mycénienne de l'Université d'Austin au Texas, qui a été la première à déchiffrer les symboles.
Ces fouilles ont été en partie financées par le magazine National Geographic.
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Un insecte ravageur s'attaque aux forêts canadiennes
Un insecte ravageur s'attaque aux forêts canadiennes
Après avoir dévasté les forêts de l'ouest du Canada, le dendroctone du pin ponderosa, un insecte ravageur, commence à s'attaquer aux pins gris de l'Alberta. Une récente étude indique qu'il pourrait ensuite se déplacer vers l'est, et même jusqu'aux rives de l'Atlantique.
Des biologistes et généticiens de l'université de l'Alberta ont mené une étude sur ce minuscule insecte, à peine plus gros qu'un grain de riz, après qu'il a été repéré à 200 kilomètres environ au nord d'Edmonton, rapporte Cyberpresse.ca. Le fait que le dendroctone du pin ponderosa s'attaque désormais aux pin gris d'Alberta est d'autant plus inquiétant que cet arbre "est l'espèce dominante dans la forêt boréale canadienne", souligne Janice Cooke, une scientifique ayant participé à cette étude.
Après avoir ravagé quelque 700 millions de mètres cubes de forêt en Colombie Britannique, l'insecte pourrait se propager à l'Ontario et au Québec, puis jusqu'à l'Atlantique, alertent les chercheurs. Mais la rapidité de cette progression vers l'est dépendra de l'ampleur des changements climatiques, note Janice Cooke.
Le dendroctone a commencé par s'attaquer à des espèces hybrides, croisement entre des pins ponderosa et des pins gris, explique une spécialiste en écologie moléculaire, Catherine Cullingham. Différencier les différentes espèces de pins a demandé un travail de taille. "C'était difficile mais notre équipe a utilisé des marqueurs moléculaires pour démontrer finalement que la dernière espèce de pin attaquée était le pin gris", explique la chercheuse. Cette découverte est de grande importance, car "elle va permettre aux gestionnaires des forêts et aux politiques de prendre des décisions vitales dans la bataille continue contre la dévastation des forêts par cet insecte.
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
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