SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Chateau de San Felipe
C'est un château du XVIIe siècle qui est actuellement pris en charge par la municipalité de Ferrol. Il est très endommagé par le temps, mais son architecture et son emplacement géographique en font une visite digne d'intérêt, d'autant que l'endroit ne manque pas de charme. Il permet de remonter dans le temps, vers des âges plus médiévaux.
Michel N°3843
C'est un château du XVIIe siècle qui est actuellement pris en charge par la municipalité de Ferrol. Il est très endommagé par le temps, mais son architecture et son emplacement géographique en font une visite digne d'intérêt, d'autant que l'endroit ne manque pas de charme. Il permet de remonter dans le temps, vers des âges plus médiévaux.
Michel N°3843
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
château de Cuéllar
le château-palais des ducs d'Albuquerque : situé dans la partie la plus haute de la ville, c'est le bâtiment le plus emblématique de Cuéllar. L'édifice actuel date des XVe et XVIe siècle, bien qu'il reste des vestiges du XIème siècle sur la façade sud. Il appartient depuis la XVe siècle à la famille ducale d'Albuquerque qui l'a cédé au Ministère de l'Éducation.
les murailles : l'enceinte comporte deux parties : la muraille de la citadelle et la muraille de la ville. les parties les plus anciennes datent du XIe siècle, elles furent agrandies et reconstruites aux XIVe et XVe siècle, en maçonnerie. On accédait aux murailles par des portes, dont quleques-unes nous sont parvenues : les portes Saint-Basile, Saint-Martin, Saint-André, et la porte de la Juiverie. Elles ont été déclarées Bien d'Intérêt Culturel en 1931 et sont actuellement en restauration grâce à un plan européen. Cela permettra de mettre en valeur l'ensemble, en créant une promenade sur le chemin de ronde, rendant praticable l'enceinte de la ville haute.
Michel N°3844
le château-palais des ducs d'Albuquerque : situé dans la partie la plus haute de la ville, c'est le bâtiment le plus emblématique de Cuéllar. L'édifice actuel date des XVe et XVIe siècle, bien qu'il reste des vestiges du XIème siècle sur la façade sud. Il appartient depuis la XVe siècle à la famille ducale d'Albuquerque qui l'a cédé au Ministère de l'Éducation.
les murailles : l'enceinte comporte deux parties : la muraille de la citadelle et la muraille de la ville. les parties les plus anciennes datent du XIe siècle, elles furent agrandies et reconstruites aux XIVe et XVe siècle, en maçonnerie. On accédait aux murailles par des portes, dont quleques-unes nous sont parvenues : les portes Saint-Basile, Saint-Martin, Saint-André, et la porte de la Juiverie. Elles ont été déclarées Bien d'Intérêt Culturel en 1931 et sont actuellement en restauration grâce à un plan européen. Cela permettra de mettre en valeur l'ensemble, en créant une promenade sur le chemin de ronde, rendant praticable l'enceinte de la ville haute.
Michel N°3844
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Châreau de Montilla (Cordoue)
Pas d'info
Michel N°3845
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
château de Granadilla (Estrémadure)
Ce château a été construit par le duc de Alba don García Álvarez de Toledo au XVème siècle. Une partie des pierres de l'ancienne muraille almohade ont servies à la construction du château.
Michel N°3971
Ce château a été construit par le duc de Alba don García Álvarez de Toledo au XVème siècle. Une partie des pierres de l'ancienne muraille almohade ont servies à la construction du château.
Michel N°3971
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Alcalá la Real semble avoir été occupé dès le Ve millénaire av. J.-C.. Au cours du Néolithique, la zone représentait sans doute un lieu de passage, mais aussi de vie, les territoires de montagne ayant certainement servi à l'élevage. Plus tard, à l'Âge du Bronze, des groupes humains se sont probablement installés dans l'actuel quartier de San Marcos, aux abords de la colline du même nom, située au nord du centre actuel.
Des Turdules originaires de la région de Jaén colonisèrent le nord d'Alcalá au IIe siècle av. J.-C., et furent suivis des Romains, dont la présence est attestée par nombre d'inscriptions, des ponts sur le Guadalcotón, des citernes, des vestiges de fortifications, des chaussées, mais aussi par des éléments trouvés sur le site de La Mota.
Après avoir été placée sous domination wisigothique, la cité fut intégrée aux territoires d'Al Andalus, dont elle ne fut détachée qu'en 1341. Les premiers Musulmans à coloniser la cité arrivèrent en 713, et Alcalá fut rapidement dominée par le clan des Banu Yahsub. C'est à cette époque que la ville acquit sa physionomie actuelle, dominée par la forteresse de La Mota, qui n'était à l'origine qu'une simple tour de surveillance. Abd al-Rahman II organisa au IXe siècle tout le réseau de tours de guet autour de la ville, dont l'objectif initial était de protéger Alcalá des attaques venues du nord . Suite à l'effondrement du Califat de Cordoue et la désintégration d'Al Andalus en de multiples taifas, la ville fut absorbée par le royaume ziride de Grenade. L'avancée chrétienne au sud de la Meseta au XIe siècle amena Alphonse VI de Castille aux portes d'Alcalá. Le castillan s'empara de la forteresse après le refus des populations de s'acquitter des parias. Néanmoins, les Grenadins remirent rapidement la main sur Alcalá qui connut au XIIe siècle son apogée : la cité était alors indépendante du pouvoir des Almoravides et Ibn Said al-Magribí faisait rayonner la culture dans la ville. Celle-ci était alors dominée par le clan des Banu Said, qui lui laissèrent son nom, Qal-at Banu Said, connu par les Chrétiens comme Alcalá de Benzaide .
Michel N°3972
Avec la conquête définitive des royaumes de Jaén, Cordoue et Séville par Ferdinand III de Castille entre 1224 et 1248, la ville devint un point stratégique de contrôle de la frontière pour les Nasrides, dont elle dépendait. Sa forteresse, renforcée par un réseau de tours de guet assurait la défense septentrionale du fragile royaume musulman. La ville passa alors alternativement sous la coupe des Nasrides et des Castillans. [Alphonse XI de Castille] finit par en prendre définitivement possession le 5 août 1341 et lui octroya un for, un finage ainsi que le nom de Real. Il fonda surtout une très importante abbaye, placée sous patronage royal, et qui allait devenir l'une des principales institutions ecclésiastiques andalouses, indépendante de tout pouvoir épiscopal. La ceinture de tours de guet fut renforcée au sud de la ville pour faire face aux éventuelles agressions des Nasrides .
Alcalá la Real connut dès lors un développement spectaculaire, liée au renforcement de son rôle de forteresse-frontière avec le royaume nasride, jusqu'à la chute de ce dernier au XVe siècle.
Des Turdules originaires de la région de Jaén colonisèrent le nord d'Alcalá au IIe siècle av. J.-C., et furent suivis des Romains, dont la présence est attestée par nombre d'inscriptions, des ponts sur le Guadalcotón, des citernes, des vestiges de fortifications, des chaussées, mais aussi par des éléments trouvés sur le site de La Mota.
Après avoir été placée sous domination wisigothique, la cité fut intégrée aux territoires d'Al Andalus, dont elle ne fut détachée qu'en 1341. Les premiers Musulmans à coloniser la cité arrivèrent en 713, et Alcalá fut rapidement dominée par le clan des Banu Yahsub. C'est à cette époque que la ville acquit sa physionomie actuelle, dominée par la forteresse de La Mota, qui n'était à l'origine qu'une simple tour de surveillance. Abd al-Rahman II organisa au IXe siècle tout le réseau de tours de guet autour de la ville, dont l'objectif initial était de protéger Alcalá des attaques venues du nord . Suite à l'effondrement du Califat de Cordoue et la désintégration d'Al Andalus en de multiples taifas, la ville fut absorbée par le royaume ziride de Grenade. L'avancée chrétienne au sud de la Meseta au XIe siècle amena Alphonse VI de Castille aux portes d'Alcalá. Le castillan s'empara de la forteresse après le refus des populations de s'acquitter des parias. Néanmoins, les Grenadins remirent rapidement la main sur Alcalá qui connut au XIIe siècle son apogée : la cité était alors indépendante du pouvoir des Almoravides et Ibn Said al-Magribí faisait rayonner la culture dans la ville. Celle-ci était alors dominée par le clan des Banu Said, qui lui laissèrent son nom, Qal-at Banu Said, connu par les Chrétiens comme Alcalá de Benzaide .
Michel N°3972
Avec la conquête définitive des royaumes de Jaén, Cordoue et Séville par Ferdinand III de Castille entre 1224 et 1248, la ville devint un point stratégique de contrôle de la frontière pour les Nasrides, dont elle dépendait. Sa forteresse, renforcée par un réseau de tours de guet assurait la défense septentrionale du fragile royaume musulman. La ville passa alors alternativement sous la coupe des Nasrides et des Castillans. [Alphonse XI de Castille] finit par en prendre définitivement possession le 5 août 1341 et lui octroya un for, un finage ainsi que le nom de Real. Il fonda surtout une très importante abbaye, placée sous patronage royal, et qui allait devenir l'une des principales institutions ecclésiastiques andalouses, indépendante de tout pouvoir épiscopal. La ceinture de tours de guet fut renforcée au sud de la ville pour faire face aux éventuelles agressions des Nasrides .
Alcalá la Real connut dès lors un développement spectaculaire, liée au renforcement de son rôle de forteresse-frontière avec le royaume nasride, jusqu'à la chute de ce dernier au XVe siècle.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Agoncillo
A côté l'embouchure de la rivière Leza dans l'Ebre, ce village a été un important enclave romain qui a su conservé au cours du temps son pont et deux sites archéologiques. Mais le plus intéressant est son magnifique château d'Aguas Muertas, une construction gothique assez bien conservée, qui abrite une grande partie de l'histoire et les légendes de la région. L'Eglise date du XVIe siècle, avec une tour néoclassique et un précieux retable. Bénéficiant d'un bel emplacement, à côté de l'Ebre, se trouve l'ermitage dédié à la Vierge des Douleurs.
source: monnuage
Michel N°3974
A côté l'embouchure de la rivière Leza dans l'Ebre, ce village a été un important enclave romain qui a su conservé au cours du temps son pont et deux sites archéologiques. Mais le plus intéressant est son magnifique château d'Aguas Muertas, une construction gothique assez bien conservée, qui abrite une grande partie de l'histoire et les légendes de la région. L'Eglise date du XVIe siècle, avec une tour néoclassique et un précieux retable. Bénéficiant d'un bel emplacement, à côté de l'Ebre, se trouve l'ermitage dédié à la Vierge des Douleurs.
source: monnuage
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
château de Villafuerte de Esgueva
Il a été construit au XVe siècle et appartenait, comme indiqué par leurs armoiries à Garci Franco de Tolède, un Juif converti. Il est probable que l'architecte du bâtiment a été García de Labé.
C'est un bâtiment gothique du XVe siècle, et c'est l'un des exemples les plus typiques de ce qui est connu sous le nom de l'École de Valladolid. La forteresse est protégée par une barbacane, qui a des centres dans les coins de créneaux et de tourelles cylindriques.
Michel N°3975
Il a été construit au XVe siècle et appartenait, comme indiqué par leurs armoiries à Garci Franco de Tolède, un Juif converti. Il est probable que l'architecte du bâtiment a été García de Labé.
C'est un bâtiment gothique du XVe siècle, et c'est l'un des exemples les plus typiques de ce qui est connu sous le nom de l'École de Valladolid. La forteresse est protégée par une barbacane, qui a des centres dans les coins de créneaux et de tourelles cylindriques.
Michel N°3975
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
CHATEAU ALCAUDETE
Au moment de l'émirat a construit une forteresse dans la période califale. La citadelle avait en son centre une médina commerciale très active, situé sur une des routes principales ,commerciales et militaires qui a été convoitée par les musulmans et les chrétiens.
Michel N°4057
Au moment de l'émirat a construit une forteresse dans la période califale. La citadelle avait en son centre une médina commerciale très active, situé sur une des routes principales ,commerciales et militaires qui a été convoitée par les musulmans et les chrétiens.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de Valderrobres
Le château-palais de Valderrobres est une oeuvre du XVième siècle réalisé d’après les formes de l’architecture militaire gothique déclaré Monument Historique et Artistique en 1931 par sa qualité.
Par son emplacement, le château de Valderrobres domine toute la localité. Cette magnifique construction qui combine les caractéristiques d’un palais et sa fonction militaire originaire a été la résidence des archevêques de Saragosse. Actuellement on y réalise des expositions, des spectacles de théâtre et des concerts.
Le plan du château a la forme d’un polygone irrégulier. Il y a deux élégantes façades principales avec de belles grandes fenêtres gothiques. La partie supérieure de la façade principale a une galerie d’arcs en plein cintre qui sert de soubassement pour les différentes créneaux et les petites tours ; il s’agit d’éléments plutôt ornementaux que défensifs.
source: caiaragon.com
Michel N°4058
Le château-palais de Valderrobres est une oeuvre du XVième siècle réalisé d’après les formes de l’architecture militaire gothique déclaré Monument Historique et Artistique en 1931 par sa qualité.
Par son emplacement, le château de Valderrobres domine toute la localité. Cette magnifique construction qui combine les caractéristiques d’un palais et sa fonction militaire originaire a été la résidence des archevêques de Saragosse. Actuellement on y réalise des expositions, des spectacles de théâtre et des concerts.
Le plan du château a la forme d’un polygone irrégulier. Il y a deux élégantes façades principales avec de belles grandes fenêtres gothiques. La partie supérieure de la façade principale a une galerie d’arcs en plein cintre qui sert de soubassement pour les différentes créneaux et les petites tours ; il s’agit d’éléments plutôt ornementaux que défensifs.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de Molina d’Aragon
Casbah médiévale á la présence défiante et aux grandioses perspectives, qui permettent d’évoquer le pouvoir qu’eut cette Seigneurie souveraine et indépendante de la province de Guadalajara. Aujourd’hui, le château de Molina d’Aragon est l’un des plus grands et des plus expressifs de parmi ceux conservés.
Le château de Molina d’Aragon se trouve sur le flanc du mont dominant la ville, se situant dans la vallée formée par le fleuve Gallo.
Offrant majestueusement la bienvenue depuis le lointain, s’est maintenu au long des siècles bien en entier et a été le protagoniste de multiples batailles, autant au Moyen-âge que durant la Guerre d’Indépendance, des guerres carlistes, il servit en plus de siège á un camp fortifié celtibère crée pour la défense et qui bénéficiait des ressources proches des eaux du fleuve Gallo.
Une de ses tours, la dénommée Tour d’Aragon, au plus haut de la colline, domine la ville et son merveilleux cadre paysager. Il conserve aussi son donjon, la tour des armes et celle des veilleurs.
Dans lepatio des armes on peut observer la forme d’une ancienne église romane.
L’enceinte emmuraillé porte le nom de El Cinto(la ceinture).
source: visitezclm.com
Michel N°4059
Casbah médiévale á la présence défiante et aux grandioses perspectives, qui permettent d’évoquer le pouvoir qu’eut cette Seigneurie souveraine et indépendante de la province de Guadalajara. Aujourd’hui, le château de Molina d’Aragon est l’un des plus grands et des plus expressifs de parmi ceux conservés.
Le château de Molina d’Aragon se trouve sur le flanc du mont dominant la ville, se situant dans la vallée formée par le fleuve Gallo.
Offrant majestueusement la bienvenue depuis le lointain, s’est maintenu au long des siècles bien en entier et a été le protagoniste de multiples batailles, autant au Moyen-âge que durant la Guerre d’Indépendance, des guerres carlistes, il servit en plus de siège á un camp fortifié celtibère crée pour la défense et qui bénéficiait des ressources proches des eaux du fleuve Gallo.
Une de ses tours, la dénommée Tour d’Aragon, au plus haut de la colline, domine la ville et son merveilleux cadre paysager. Il conserve aussi son donjon, la tour des armes et celle des veilleurs.
Dans lepatio des armes on peut observer la forme d’une ancienne église romane.
L’enceinte emmuraillé porte le nom de El Cinto(la ceinture).
source: visitezclm.com
Michel N°4059
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
château de Torroella de Montgri
Ce magnifique château se trouve dans la ville de Torroella de Montgri, à Gérone. Il a été construit entre le XIIIe et XIVe siècle. Depuis le sommet, vue magnifique sur les îles Medes et la mer méditerranée. A l’intérieur, il n’y a pas grand-chose. Il y a seulement la cour, puis un escalier en colimaçon étourdissant menant au sommet du château. En tout cas, il vaut vraiment la peine d'être visité.
source: monnuage.com
Michel N°4154
Ce magnifique château se trouve dans la ville de Torroella de Montgri, à Gérone. Il a été construit entre le XIIIe et XIVe siècle. Depuis le sommet, vue magnifique sur les îles Medes et la mer méditerranée. A l’intérieur, il n’y a pas grand-chose. Il y a seulement la cour, puis un escalier en colimaçon étourdissant menant au sommet du château. En tout cas, il vaut vraiment la peine d'être visité.
source: monnuage.com
Michel N°4154
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le Château de Burgalimar ou de Burch Al-Hamma est une ancienne forteresse omeyyade bâtie au Xe siècle à Baños de la Encina, dans la province espagnole de Jaén, en Andalousie. Situé sur une colline surplombant le village, le château domine Baños de la Encina de son imposante silhouette.
Entouré d’une robuste muraille crénelée flanquée de quatorze tours et un donjon chrétien, le château n’a que très peu souffert des vicissitudes du temps et des hommes. Il représente donc un parfait exemple de forteresse musulmane du Xe siècle, et constitue l’ensemble fortifié le mieux préservé de l’époque des Omeyyades de Cordoue, en même temps qu’un des châteaux musulmans les mieux conservés d’Espagne. Son inestimable valeur historique et artistique lui a valu d’être classé monument national en 1931, et ensemble historico-artistique en 1969.
Le château de Baños de la Encina prend place dans une importante région stratégique, à l’entrée de la vallée du Guadalquivir, et partant, de l’Andalousie. Sa construction est décidée par le calife Al-Hakam II, auteur du plus somptueux agrandissement de la Grande mosquée de Cordoue.
Les travaux de la forteresse débutent en 968, comme en témoigne une inscription gravée sur la porte, dont l’original est conservé au Musée archéologique national de Madrid. Sa construction est contemporaine de l’édification de forteresses similaires dans la région, telles que le château de Vacar dans la province de Cordoue, moins bien préservé.
Selon les chroniques de l’époque, le calife ordonna l’érection de plusieurs vastes enceintes fortifiées aux caractéristiques identiques le long de la route vitale menant de la Sierra Morena vers Cordoue, dans le but de loger les troupes – essentiellement composées de mercenaires maghrébins – qui se dirigeaient vers la forteresse de Gormaz (actuelle province de Soria), dans le nord d’Al Andalus, pour y mener des actions belliqueuses contre les chrétiens. Cette ligne de fortifications ne visait pas d'objectifs défensifs, dans un pays traversant alors une longue période de paix.
Suite à l’effondrement et l’émiettement du Califat de Cordoue en de multiples royaumes (les taifas) au XIe siècle, le château traverse des périodes difficiles. Il est l’objet de luttes féroces entre musulmans et chrétiens, qui voient là une pièce essentielle pour l’accès à l’Andalousie. Alphonse VII de Castille et de León l’enlève aux musulmans en 1147, mais, après sa mort en 1157, la forteresse retombe dans les mains des Maures. Alphonse VIII de Castille et Alphonse IX de León parviennent à la reprendre en 1189, sans que ce succès ne s’inscrive dans la durée : trois jours après la bataille de Las Navas de Tolosa (1212), la forteresse repasse dans le camp musulman.
Il faut attendre l’impulsion décisive donnée à la reconquête de l’Andalousie par Ferdinand III pour que le château entre définitivement dans le domaine castillan, en 1225. Le roi en fait don à l’Archevêque de Tolède, Rodrigo Jiménez de Rada, et la garde en est confiée à l’Ordre de Santiago, très impliqué dans les opérations militaires dans le sud de la péninsule Ibérique. Peu de temps après, Ferdinand III intègre le village de Baños à la juridiction de la ville de Baeza, dont il dépendra jusqu’en 1626, date à laquelle Baños de la Encina obtient le statut de villa.
En 1458, en pleine période de troubles nobiliaires en Castille, Henri IV cède la forteresse à son connétable, Lucas de Iranzo. La décision provoque l’ire de la population qui refuse de changer de juridiction. En 1466, le regidor (prévôt) de Baeza prend le château et le remet aux partisans du roi. C’est à cette époque qu’est modifiée la physionomie de la forteresse, avec l’érection de la Torre del Homenaje, le donjon. Préalablement, au XIVe siècle avait été réorganisé l’espace intérieur, avec l’édification d’un petit fortin sur la place d’armes, protégé d’une muraille intérieure, elle-même reliée à l’enceinte par deux pans de murs.
Lors de l’invasion napoléonienne, les troupes françaises s’approprient les lieux pour contrôler le passage dans la vallée du Guadalquivir. La municipalité fera par la suite du château le cimetière municipal. La situation se prolongera jusqu’en 1828, et affectera l’organisation interne de la forteresse.
Le château de Baños de la Encina se dresse sur une petite colline rocheuse qui lui permet de dominer le village et la campagne alentour. Il est entouré de sites historiques importants : les ruines de la ville romaine de Cástulo, plusieurs maisons seigneuriales des XVIe et XVIIe siècles ainsi que plusieurs ermitages et l’église paroissiale de San Mateo .
D’apparence simple, il se présente sous la forme d’un vaste périmètre ovoïdal, ponctué de quatorze tours rectangulaires de hauteur égale dépassant à peine celle de la muraille. Ces quatorze tours, dont la sévérité et la proximité confèrent à l’ensemble un caractère défensif affirmé, sont complétées par le donjon, ou Torre del Homenaje (également appelée almena gorda), bâti au XVe siècle. Celui-ci est placé à l’extrémité de la muraille. Il s’organise sur un plan semi-cylindrique, et occupe en réalité l’espace d’une tour omeyyade détruite. Ce genre de tour, imposante, ne se retrouve pas dans l’architecture musulmane hispanique, mais répond bien à des canons architecturaux chrétiens : le donjon représente le pouvoir de son occupant. Ainsi, sa position, non pas en direction de la campagne, mais vers le village, révèle son utilisation symbolique, à relier aux coutumes féodales.
L’ensemble de la muraille et des tours est doté de créneaux et de merlons, et percé d’archères. Les tours disposaient de trois étages, voire de quatre pour celles appuyées sur un terrain plus en contrebas. On accède à l’intérieur des remparts à travers deux entrées. La première est une superbe porte percée entre deux hautes tours dans le flanc sud. Elle est coiffée de deux grands arcs outrepassé, eux-mêmes surmontés de mâchicoulis. Le deuxième accès, plus modeste, est situé sur le flanc nord de la muraille.
Les matériaux de construction sont assez élémentaires : il s’agit d’un mélange semblable au pisé, fait d’argile, de sable, de chaux et de pierre crue, assemblés en pavés que l'on superposait. La chaux, en sa qualité de liant, garantit la robustesse de l’édifice. Cette technique explique la couleur spécifique de l’enceinte, qui oscille entre le brun et le rouge, et répond à des exigences de rapidité dans l’érection des fortifications. Seul le donjon, plus tardif, échappe à cette méthode : il est bâti en pierre crue. De même, son style s’apparente davantage à celui des fortifications gothiques.
L’espace intérieur du château est occupé par une vaste place d’armes sous laquelle est installée une citerne à deux nefs, séparées par des piliers et couvertes de voûtes en plein cintre. Outre le donjon, une autre modification chrétienne est visible à l’intérieur de l’enceinte : il s’agit des vestiges d’un petit fortin. Celui-ci était composé à l’origine d’une puissante tour circulaire entourée d’une muraille intérieure, reliée à l’enceinte extérieure de la forteresse par deux pans de murs. De cette œuvre, qui divisait en deux parties la place d’armes, seules les bases subsistent, ainsi que des fragments des murs de défense.
Michel N°4155
Entouré d’une robuste muraille crénelée flanquée de quatorze tours et un donjon chrétien, le château n’a que très peu souffert des vicissitudes du temps et des hommes. Il représente donc un parfait exemple de forteresse musulmane du Xe siècle, et constitue l’ensemble fortifié le mieux préservé de l’époque des Omeyyades de Cordoue, en même temps qu’un des châteaux musulmans les mieux conservés d’Espagne. Son inestimable valeur historique et artistique lui a valu d’être classé monument national en 1931, et ensemble historico-artistique en 1969.
Le château de Baños de la Encina prend place dans une importante région stratégique, à l’entrée de la vallée du Guadalquivir, et partant, de l’Andalousie. Sa construction est décidée par le calife Al-Hakam II, auteur du plus somptueux agrandissement de la Grande mosquée de Cordoue.
Les travaux de la forteresse débutent en 968, comme en témoigne une inscription gravée sur la porte, dont l’original est conservé au Musée archéologique national de Madrid. Sa construction est contemporaine de l’édification de forteresses similaires dans la région, telles que le château de Vacar dans la province de Cordoue, moins bien préservé.
Selon les chroniques de l’époque, le calife ordonna l’érection de plusieurs vastes enceintes fortifiées aux caractéristiques identiques le long de la route vitale menant de la Sierra Morena vers Cordoue, dans le but de loger les troupes – essentiellement composées de mercenaires maghrébins – qui se dirigeaient vers la forteresse de Gormaz (actuelle province de Soria), dans le nord d’Al Andalus, pour y mener des actions belliqueuses contre les chrétiens. Cette ligne de fortifications ne visait pas d'objectifs défensifs, dans un pays traversant alors une longue période de paix.
Suite à l’effondrement et l’émiettement du Califat de Cordoue en de multiples royaumes (les taifas) au XIe siècle, le château traverse des périodes difficiles. Il est l’objet de luttes féroces entre musulmans et chrétiens, qui voient là une pièce essentielle pour l’accès à l’Andalousie. Alphonse VII de Castille et de León l’enlève aux musulmans en 1147, mais, après sa mort en 1157, la forteresse retombe dans les mains des Maures. Alphonse VIII de Castille et Alphonse IX de León parviennent à la reprendre en 1189, sans que ce succès ne s’inscrive dans la durée : trois jours après la bataille de Las Navas de Tolosa (1212), la forteresse repasse dans le camp musulman.
Il faut attendre l’impulsion décisive donnée à la reconquête de l’Andalousie par Ferdinand III pour que le château entre définitivement dans le domaine castillan, en 1225. Le roi en fait don à l’Archevêque de Tolède, Rodrigo Jiménez de Rada, et la garde en est confiée à l’Ordre de Santiago, très impliqué dans les opérations militaires dans le sud de la péninsule Ibérique. Peu de temps après, Ferdinand III intègre le village de Baños à la juridiction de la ville de Baeza, dont il dépendra jusqu’en 1626, date à laquelle Baños de la Encina obtient le statut de villa.
En 1458, en pleine période de troubles nobiliaires en Castille, Henri IV cède la forteresse à son connétable, Lucas de Iranzo. La décision provoque l’ire de la population qui refuse de changer de juridiction. En 1466, le regidor (prévôt) de Baeza prend le château et le remet aux partisans du roi. C’est à cette époque qu’est modifiée la physionomie de la forteresse, avec l’érection de la Torre del Homenaje, le donjon. Préalablement, au XIVe siècle avait été réorganisé l’espace intérieur, avec l’édification d’un petit fortin sur la place d’armes, protégé d’une muraille intérieure, elle-même reliée à l’enceinte par deux pans de murs.
Lors de l’invasion napoléonienne, les troupes françaises s’approprient les lieux pour contrôler le passage dans la vallée du Guadalquivir. La municipalité fera par la suite du château le cimetière municipal. La situation se prolongera jusqu’en 1828, et affectera l’organisation interne de la forteresse.
Le château de Baños de la Encina se dresse sur une petite colline rocheuse qui lui permet de dominer le village et la campagne alentour. Il est entouré de sites historiques importants : les ruines de la ville romaine de Cástulo, plusieurs maisons seigneuriales des XVIe et XVIIe siècles ainsi que plusieurs ermitages et l’église paroissiale de San Mateo .
D’apparence simple, il se présente sous la forme d’un vaste périmètre ovoïdal, ponctué de quatorze tours rectangulaires de hauteur égale dépassant à peine celle de la muraille. Ces quatorze tours, dont la sévérité et la proximité confèrent à l’ensemble un caractère défensif affirmé, sont complétées par le donjon, ou Torre del Homenaje (également appelée almena gorda), bâti au XVe siècle. Celui-ci est placé à l’extrémité de la muraille. Il s’organise sur un plan semi-cylindrique, et occupe en réalité l’espace d’une tour omeyyade détruite. Ce genre de tour, imposante, ne se retrouve pas dans l’architecture musulmane hispanique, mais répond bien à des canons architecturaux chrétiens : le donjon représente le pouvoir de son occupant. Ainsi, sa position, non pas en direction de la campagne, mais vers le village, révèle son utilisation symbolique, à relier aux coutumes féodales.
L’ensemble de la muraille et des tours est doté de créneaux et de merlons, et percé d’archères. Les tours disposaient de trois étages, voire de quatre pour celles appuyées sur un terrain plus en contrebas. On accède à l’intérieur des remparts à travers deux entrées. La première est une superbe porte percée entre deux hautes tours dans le flanc sud. Elle est coiffée de deux grands arcs outrepassé, eux-mêmes surmontés de mâchicoulis. Le deuxième accès, plus modeste, est situé sur le flanc nord de la muraille.
Les matériaux de construction sont assez élémentaires : il s’agit d’un mélange semblable au pisé, fait d’argile, de sable, de chaux et de pierre crue, assemblés en pavés que l'on superposait. La chaux, en sa qualité de liant, garantit la robustesse de l’édifice. Cette technique explique la couleur spécifique de l’enceinte, qui oscille entre le brun et le rouge, et répond à des exigences de rapidité dans l’érection des fortifications. Seul le donjon, plus tardif, échappe à cette méthode : il est bâti en pierre crue. De même, son style s’apparente davantage à celui des fortifications gothiques.
L’espace intérieur du château est occupé par une vaste place d’armes sous laquelle est installée une citerne à deux nefs, séparées par des piliers et couvertes de voûtes en plein cintre. Outre le donjon, une autre modification chrétienne est visible à l’intérieur de l’enceinte : il s’agit des vestiges d’un petit fortin. Celui-ci était composé à l’origine d’une puissante tour circulaire entourée d’une muraille intérieure, reliée à l’enceinte extérieure de la forteresse par deux pans de murs. De cette œuvre, qui divisait en deux parties la place d’armes, seules les bases subsistent, ainsi que des fragments des murs de défense.
Michel N°4155
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Almenar de Soria
Sur la base d'un château plus ancien dont nous repérons encore quelques traces, le château actuel est construit au XVe s.
Les tours circulaires de la cour sont ouvertes de telle sorte que, si l'ennemi entrait par les portes, il arrivait à une première cour défendue par une tour.
Il est composé d'une enceinte double fortifiée à plan carré renforcée aux angles avec de grands tours cylindriques. Dans l'enceinte intérieure (beaucoup plus haute que l'extérieure) il y avait le donjon, qui n'existe plus de nos jours, et la basse-cour.
Il a aussi, en tant que système de défense, un fossé artificiel franchi par un pont fixe, qui, à l'époque était un pont-levis. Dans les embrasures basses des tours externes, on peut observer leur adaptation à l'utilisation des armes à feu.
Il appartenait aux familles ennoblies de Bravo de Laguna, Saravias y Ríos, dont leurs blasons peuvent être observés partout dans le château
Il a été maison des rois aux XVIIe et XVIIIe s.; à partir de cette date, il a été abandonné
Le poète G. A. Bécquer situe là-bas l'action de deux de ses récits romantiques, et c'est là que Leonor est née, l'épouse et la muse d'Antonio Machado, car il a été utilisé en tant que caserne de la Guardia Civil et où son père était affecté.
Michel N°4254
Sur la base d'un château plus ancien dont nous repérons encore quelques traces, le château actuel est construit au XVe s.
Les tours circulaires de la cour sont ouvertes de telle sorte que, si l'ennemi entrait par les portes, il arrivait à une première cour défendue par une tour.
Il est composé d'une enceinte double fortifiée à plan carré renforcée aux angles avec de grands tours cylindriques. Dans l'enceinte intérieure (beaucoup plus haute que l'extérieure) il y avait le donjon, qui n'existe plus de nos jours, et la basse-cour.
Il a aussi, en tant que système de défense, un fossé artificiel franchi par un pont fixe, qui, à l'époque était un pont-levis. Dans les embrasures basses des tours externes, on peut observer leur adaptation à l'utilisation des armes à feu.
Il appartenait aux familles ennoblies de Bravo de Laguna, Saravias y Ríos, dont leurs blasons peuvent être observés partout dans le château
Il a été maison des rois aux XVIIe et XVIIIe s.; à partir de cette date, il a été abandonné
Le poète G. A. Bécquer situe là-bas l'action de deux de ses récits romantiques, et c'est là que Leonor est née, l'épouse et la muse d'Antonio Machado, car il a été utilisé en tant que caserne de la Guardia Civil et où son père était affecté.
Michel N°4254
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Villena (Alicante)
Édifié par les arabes vers le XI siècle, il fut déclaré "Monument Historique Artistique " en 1931. Il est formé par deux clôtures sans fossé flanquées par des cubes ronds, et dont l’extérieure possède une enceinte polygonale de quatre fronts, renfoncés dans les sommets. Le plan de la tour est carré et elle possède des murs de trois mètres d’épaisseur faits en quatre tronçons: les deux premiers de mur almohade, et les deux supérieurs en maçonnerie construits vers la moitié du XV siècle par D. Juan Pacheco, deuxième marquis de Villena. Les plafonds des deux premières salles sont formés par des voûtes almohades d’arcs croisés, très importants dans cet édifice car, comme celles du château de la voisine Biar, elles sont les plus anciennes de ce style dans toute l’Espagne. Le couronnement se distingue par les petites tours volées de style portugais - castillan.
Le Château de la Atalaya, qui jusqu’au XV siècle cohabitait avec le plus ancien de Salvatierra, fut le scénario de plusieurs luttes, à l’époque de Carlos I, pendant le soulèvement des "agermanados" valenciens, et à l’époque de la Guerra de Sucesión (Guerre de succession) qui intronisa les Borbons, puis au XIX siècle, pendant la guerre d’indépendance contre les français, qui firent sauter les deux magnifiques voûtes almohades mentionnées.
source: comunitatvalenciana.com
Michel N°4255
Édifié par les arabes vers le XI siècle, il fut déclaré "Monument Historique Artistique " en 1931. Il est formé par deux clôtures sans fossé flanquées par des cubes ronds, et dont l’extérieure possède une enceinte polygonale de quatre fronts, renfoncés dans les sommets. Le plan de la tour est carré et elle possède des murs de trois mètres d’épaisseur faits en quatre tronçons: les deux premiers de mur almohade, et les deux supérieurs en maçonnerie construits vers la moitié du XV siècle par D. Juan Pacheco, deuxième marquis de Villena. Les plafonds des deux premières salles sont formés par des voûtes almohades d’arcs croisés, très importants dans cet édifice car, comme celles du château de la voisine Biar, elles sont les plus anciennes de ce style dans toute l’Espagne. Le couronnement se distingue par les petites tours volées de style portugais - castillan.
Le Château de la Atalaya, qui jusqu’au XV siècle cohabitait avec le plus ancien de Salvatierra, fut le scénario de plusieurs luttes, à l’époque de Carlos I, pendant le soulèvement des "agermanados" valenciens, et à l’époque de la Guerra de Sucesión (Guerre de succession) qui intronisa les Borbons, puis au XIX siècle, pendant la guerre d’indépendance contre les français, qui firent sauter les deux magnifiques voûtes almohades mentionnées.
source: comunitatvalenciana.com
Michel N°4255
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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