SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
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- saintluc
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
La Ciudad Encantada ou Ville Enchantée est située dans la province de Cuenca, en Castille-La Manche.
Au nord-est du plateau de la Nouvelle-Castille s'étend le massif de la Serrania de Cuenca. Au cœur de cet ensemble,dans la haute vallée du Jucar, vers 1400m d'altitud,de hauts plateaux calcaires offrent un étrange paysage rocheux, véritable labyrinthe de formes en creux et en relief,connu sous le nom de Ciudad Encantada ou "Ville Enchantée".
La toponymie locale évoque la fantasmagorie de la topographie ruiniforme de cette"ville de roches". Le Pont Romain,le Couvent, les Caves ,le Théâtre, la Prison sont peuplés d'une faune fantastique tels le dinosaure, l'éléphant, les Ours, le Crocodile, les Phoques sur les rivage de la Mer de Pierre. Cette région de Cuenca est un exemple remarquable de relief calcaire de type karstique.
Les eaux de surface,chargées de dioxyde de carbone et d'acides organiques, se sont infiltrées par les nombreuses fractures et les diaclases de la masse calcaire,dont elles ont dissous le carbonate de calcium pour former,au terme de leur course,un réseau de circulation souterrain. En outre,ces plateaux de la haute vallée de Jucar sont formés de puissantes assises de dolomies,déposées par d'anciennes mers de l'époque secondaire,qui comprennent à la fois des carbonates de calcium, facilement solubles,et des carbonates de magnésium,très résistants. Dans ce matériel lithlogiquement contrasté, l'érosion progresse à des vitesses très inégales et a laissé en relief des ensembles ruiniformes, aux configurations tourmentées,qui constituent cette "ville".
Sur les pentes,le ruissellement a formé des étendues de lapiaz.La surface de la roche est creusée de chenaux profonds de quelques centimètres à quelques mètres séparés par des crêtes aiguës ou plate.Les tracés, le plus souvent capricieux,révèlent parfois une curieuse organisation géométrique. De nombreuses dolines creusent la surface du sol.Ces dépressions fermées, aux bords en pente raide, atteignent plusieurs dizaines de mètres de diamètre.Parfois des avens trouent la surface des plateaux calcaires d'abîmes profonds.
N°1466
La Ciudad Encantada ou Ville Enchantée est située dans la province de Cuenca, en Castille-La Manche.
Au nord-est du plateau de la Nouvelle-Castille s'étend le massif de la Serrania de Cuenca. Au cœur de cet ensemble,dans la haute vallée du Jucar, vers 1400m d'altitud,de hauts plateaux calcaires offrent un étrange paysage rocheux, véritable labyrinthe de formes en creux et en relief,connu sous le nom de Ciudad Encantada ou "Ville Enchantée".
La toponymie locale évoque la fantasmagorie de la topographie ruiniforme de cette"ville de roches". Le Pont Romain,le Couvent, les Caves ,le Théâtre, la Prison sont peuplés d'une faune fantastique tels le dinosaure, l'éléphant, les Ours, le Crocodile, les Phoques sur les rivage de la Mer de Pierre. Cette région de Cuenca est un exemple remarquable de relief calcaire de type karstique.
Les eaux de surface,chargées de dioxyde de carbone et d'acides organiques, se sont infiltrées par les nombreuses fractures et les diaclases de la masse calcaire,dont elles ont dissous le carbonate de calcium pour former,au terme de leur course,un réseau de circulation souterrain. En outre,ces plateaux de la haute vallée de Jucar sont formés de puissantes assises de dolomies,déposées par d'anciennes mers de l'époque secondaire,qui comprennent à la fois des carbonates de calcium, facilement solubles,et des carbonates de magnésium,très résistants. Dans ce matériel lithlogiquement contrasté, l'érosion progresse à des vitesses très inégales et a laissé en relief des ensembles ruiniformes, aux configurations tourmentées,qui constituent cette "ville".
Sur les pentes,le ruissellement a formé des étendues de lapiaz.La surface de la roche est creusée de chenaux profonds de quelques centimètres à quelques mètres séparés par des crêtes aiguës ou plate.Les tracés, le plus souvent capricieux,révèlent parfois une curieuse organisation géométrique. De nombreuses dolines creusent la surface du sol.Ces dépressions fermées, aux bords en pente raide, atteignent plusieurs dizaines de mètres de diamètre.Parfois des avens trouent la surface des plateaux calcaires d'abîmes profonds.
N°1466
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Entouré de beaux jardins, dans une zone appelée Jardines de la Mota, le Parador de Benavente se dresse en plein cœur de cette ville située entre León et l’extrémité nord-orientale du Portugal. Siège des Cortes en 1202, ce château-palais de style Renaissance fut construit sur l’ordre de Fernando II de León et fait partie de l’ancienne enceinte fortifiée de la ville, surnommée «la ville des comtes» grâce aux multiples monuments romans.
Pratiquement détruit en 1808, pendant la guerre d’Indépendance, le palais conserve encore la monumentale Torre del Caracol (Tour de l’Escargot) qui abrite un salon au remarquable plafond à caissons mudéjar.
L’intérieur possède des éléments historiques classiques, tels que de précieux tapis, lampes en fer forgé, plafonds à caissons, boiseries et briques castillanes.
Benavente et la province de Zamora sont parsemées d’églises romanes et les excursionnistes peuvent suivre la Route Archéologique (30 km), la Route de l’Orbigo (25 km), les Routes de la Montagne de Culebra ou de la Tierra de Campos (50 km). D’autres lieux d’intérêt sont le Parc Naturel de Lagunas (28 km) et les ruines du monastère Granja de Moreruela (25 km).
N°1535
Pratiquement détruit en 1808, pendant la guerre d’Indépendance, le palais conserve encore la monumentale Torre del Caracol (Tour de l’Escargot) qui abrite un salon au remarquable plafond à caissons mudéjar.
L’intérieur possède des éléments historiques classiques, tels que de précieux tapis, lampes en fer forgé, plafonds à caissons, boiseries et briques castillanes.
Benavente et la province de Zamora sont parsemées d’églises romanes et les excursionnistes peuvent suivre la Route Archéologique (30 km), la Route de l’Orbigo (25 km), les Routes de la Montagne de Culebra ou de la Tierra de Campos (50 km). D’autres lieux d’intérêt sont le Parc Naturel de Lagunas (28 km) et les ruines du monastère Granja de Moreruela (25 km).
N°1535
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
La Basilique Saint Vincent d’Avila
Les travaux de construction de la Basilique Saint Vincent d’Avila - Basílica de San Vicente - débutèrent au XIe siècle pour ne s’achever que deux siècles plus tard. Elle est construite extra-muros et présente un mélange de styles roman et gothique.
Elle est consacrée à Saint Vincent et à ses sœurs Cristeta et Sabina. Construite en style roman au début des travaux, la basilique, deux siècles plus tard, fut achevée en style gothique. Le maître Fruchel participa à sa construction.
Les voûtes en croisée d'ogives sur une structure romane.
La Virgen de la Soterraña qui est vénérée dans une crypte.
N°1537
Les travaux de construction de la Basilique Saint Vincent d’Avila - Basílica de San Vicente - débutèrent au XIe siècle pour ne s’achever que deux siècles plus tard. Elle est construite extra-muros et présente un mélange de styles roman et gothique.
Elle est consacrée à Saint Vincent et à ses sœurs Cristeta et Sabina. Construite en style roman au début des travaux, la basilique, deux siècles plus tard, fut achevée en style gothique. Le maître Fruchel participa à sa construction.
Les voûtes en croisée d'ogives sur une structure romane.
La Virgen de la Soterraña qui est vénérée dans une crypte.
N°1537
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Sigüenza
Nous ne pourrons pas manquer de visiter le château, la cathédrale et la Grande place. Les rues de Sigüenza abritent, elles aussi, une multitude d'édifices civils et religieux de grande beauté. De nos jours, le château abrite le Parador de Tourisme. Il fut construit au VIIIe siècle, après l'invasion arabe, à la même époque que la forteresse. Il subsiste d'importants vestiges provenant des remparts dont les portes et les tours partaient du château. La cathédrale, entamée en 1130, est de style roman, mais sa construction s'est inspirée plutôt des canons gothiques. Aux allures de forteresse médiévale, elle possède des tours et un portail romans et une remarquable rosace. Elle abrite le sépulcre de Martín Vázquez de Arce, connu comme le « Damoiseau de Sigüenza ». Citons aussi la sacristie des Cabezas, œuvre de Covarrubias, le cloître, le chœur avec des stalles gothiques et une précieuse collection d'art qui compte, entre autres, une Annonciation du Greco. La Grande place ou Place du marché, de style renaissance, qui fut construite entre 1484 et 1494, abrite des maisons de chanoines, avec des balcons à saillie et des galeries, la Mairie et la Porte du Toril. Parmi les édifices d'intérêt, citons aussi l'église romane de San Vicente, la Paroisse de Santiago, le Séminaire, la Casa del Doncel, l'Hôtellerie du Sol, l'église des Ursulinas, l'École de la Sagrada Familia, la Casa del Arcediano, le Calvaire de la Vera Cruz et l'École des Infantes.
source: spaininfo
Le Doncel
N°1538
Nous ne pourrons pas manquer de visiter le château, la cathédrale et la Grande place. Les rues de Sigüenza abritent, elles aussi, une multitude d'édifices civils et religieux de grande beauté. De nos jours, le château abrite le Parador de Tourisme. Il fut construit au VIIIe siècle, après l'invasion arabe, à la même époque que la forteresse. Il subsiste d'importants vestiges provenant des remparts dont les portes et les tours partaient du château. La cathédrale, entamée en 1130, est de style roman, mais sa construction s'est inspirée plutôt des canons gothiques. Aux allures de forteresse médiévale, elle possède des tours et un portail romans et une remarquable rosace. Elle abrite le sépulcre de Martín Vázquez de Arce, connu comme le « Damoiseau de Sigüenza ». Citons aussi la sacristie des Cabezas, œuvre de Covarrubias, le cloître, le chœur avec des stalles gothiques et une précieuse collection d'art qui compte, entre autres, une Annonciation du Greco. La Grande place ou Place du marché, de style renaissance, qui fut construite entre 1484 et 1494, abrite des maisons de chanoines, avec des balcons à saillie et des galeries, la Mairie et la Porte du Toril. Parmi les édifices d'intérêt, citons aussi l'église romane de San Vicente, la Paroisse de Santiago, le Séminaire, la Casa del Doncel, l'Hôtellerie du Sol, l'église des Ursulinas, l'École de la Sagrada Familia, la Casa del Arcediano, le Calvaire de la Vera Cruz et l'École des Infantes.
source: spaininfo
Le Doncel
N°1538
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
L'église Santa Maria la Real de Sanguesa (Navarre)
Elle fut construite au XIIe siècle, à un bout de la Grande Rue, sous les ordres d'Alfonso I le Batailleur, roi de Navarre et d'Aragon. Église aux proportions équilibrées, ce bel exemple d'art roman a rempli, au fil des siècles, des objectifs non seulement liturgiques, mais également défensifs, particulièrement au cours des guerres civiles du XIXe siècle.
Restaurée au cours de la première moitié du XXe s., elle présente un chevet roman à trois absides, de la première moitié du XIIe s., tandis que le portail et le clocher gothique octogonal datent de la fin XIIe et des siècles suivants.
Même si le bâtiment dans son ensemble est d'une grande beauté, l'intérêt artistique majeur se concentre sur le portail. Un examen attentif des deux corps révèle la signature de deux maîtres : Leodegarius, maître français de la fin du XIIe siècle, responsable du bas, et le maître de San Juan de la Peña, de la fin du XIIIe, chargé du haut.
Le premier, et le plus avancé, a signé les six statues-colonnes flanquant le portail, en s'inspirant du porche de la cathédrale de Chartres. À gauche, Marie Madeleine, la Vierge Marie - avec la marque de l'auteur « Leodegarius me fecit » inscrite sur le livre qu'elle tient dans les mains - et Marie, mère de saint Jacques et de Jean. À droite, les apôtres saint Pierre, saint Paul et Judas pendu. Les chapiteaux illustrent des passages de la Bible.
On attribue au second, plus ancien, la double arcature avec les douze apôtres présidés par un Christ pantocrator. Il s'agit de statues hiératiques, à plis simples incisés et visages carrés aux grands yeux.
Au centre du tympan et à la place d'honneur, on voit le Christ jugeant les hommes avec la Vierge, les apôtres en intercesseurs et saint Michel pesant les âmes. Les archivoltes entourant le tympan illustrent les états de la société médiévale. De chaque côté des archivoltes, on voit des monstres, des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, représentations des péchés et de plusieurs corps de métiers. Sur le triangle de droite, des reliefs narrant la légende nordique du héros Sigurd attirent l'attention : le fils du roi Sigmundo qui, après avoir mis à mort le dragon Fafner et s'être baigné dans son sang, devint invulnérable et se mit à comprendre le langage des oiseaux.
N°1539
L'intérieur de l'église est à trois nefs de trois travées, et possède de véritables trésors tels que le grand retable plateresque du XVIe s., la chapelle San Miguel du XIVe s., ou la chapelle La Piedad du XVIe s., avec le groupe de la Descente de la Croix, du XVIe s., ainsi que des tableaux du XVIIIe siècle. L'ostensoir en argent, du XVe s., est l'un des plus anciens d'Espagne.
Citons encore le vitrail consacré à la Vierge, un crucifix baroque, la statue gothique de San Blas, le retable néo-roman de saint François-Xavier, et la niche à grille romane avec une statue de l'Immaculée Conception.
Elle fut construite au XIIe siècle, à un bout de la Grande Rue, sous les ordres d'Alfonso I le Batailleur, roi de Navarre et d'Aragon. Église aux proportions équilibrées, ce bel exemple d'art roman a rempli, au fil des siècles, des objectifs non seulement liturgiques, mais également défensifs, particulièrement au cours des guerres civiles du XIXe siècle.
Restaurée au cours de la première moitié du XXe s., elle présente un chevet roman à trois absides, de la première moitié du XIIe s., tandis que le portail et le clocher gothique octogonal datent de la fin XIIe et des siècles suivants.
Même si le bâtiment dans son ensemble est d'une grande beauté, l'intérêt artistique majeur se concentre sur le portail. Un examen attentif des deux corps révèle la signature de deux maîtres : Leodegarius, maître français de la fin du XIIe siècle, responsable du bas, et le maître de San Juan de la Peña, de la fin du XIIIe, chargé du haut.
Le premier, et le plus avancé, a signé les six statues-colonnes flanquant le portail, en s'inspirant du porche de la cathédrale de Chartres. À gauche, Marie Madeleine, la Vierge Marie - avec la marque de l'auteur « Leodegarius me fecit » inscrite sur le livre qu'elle tient dans les mains - et Marie, mère de saint Jacques et de Jean. À droite, les apôtres saint Pierre, saint Paul et Judas pendu. Les chapiteaux illustrent des passages de la Bible.
On attribue au second, plus ancien, la double arcature avec les douze apôtres présidés par un Christ pantocrator. Il s'agit de statues hiératiques, à plis simples incisés et visages carrés aux grands yeux.
Au centre du tympan et à la place d'honneur, on voit le Christ jugeant les hommes avec la Vierge, les apôtres en intercesseurs et saint Michel pesant les âmes. Les archivoltes entourant le tympan illustrent les états de la société médiévale. De chaque côté des archivoltes, on voit des monstres, des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, représentations des péchés et de plusieurs corps de métiers. Sur le triangle de droite, des reliefs narrant la légende nordique du héros Sigurd attirent l'attention : le fils du roi Sigmundo qui, après avoir mis à mort le dragon Fafner et s'être baigné dans son sang, devint invulnérable et se mit à comprendre le langage des oiseaux.
N°1539
L'intérieur de l'église est à trois nefs de trois travées, et possède de véritables trésors tels que le grand retable plateresque du XVIe s., la chapelle San Miguel du XIVe s., ou la chapelle La Piedad du XVIe s., avec le groupe de la Descente de la Croix, du XVIe s., ainsi que des tableaux du XVIIIe siècle. L'ostensoir en argent, du XVe s., est l'un des plus anciens d'Espagne.
Citons encore le vitrail consacré à la Vierge, un crucifix baroque, la statue gothique de San Blas, le retable néo-roman de saint François-Xavier, et la niche à grille romane avec une statue de l'Immaculée Conception.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le Saint Enfant de La Guardia (Santo Niño de La Guardia) est la victime supposée d'un meurtre rituel pratiqué par des Juifs et des Conversos (Juifs convertis au catholicisme), à la fin des années 1480 dans la localité de La Guardia (Province de Tolède). En raison de ce meurtre, plusieurs Juifs et nouveaux convertis ont été inculpés, condamnés par l'Inquisition et brûlés vifs à Ávila le 16 novembre 1491.
Certains documents du procès ont été conservés (et tout particulièrement, l'interrogatoire complet de l'un des accusés, Yucef Franco) et révèlent de multiples irrégularités ainsi que l'absence de preuves tangibles de l'existence même du crime. La majorité des historiens actuels considèrent que le procès est uniquement destiné à créer un climat antisémite afin de permettre un meilleur accueil, par la population, du décret d'expulsion des Juifs, qui sera promulgué quelques mois plus tard en mars 1492.
Pendant tout le XVIe siècle, une légende hagiographique s'est développée à propos du Saint Enfant, dont le culte continue d'être célébré à La Guardia.
Les biens confisqués aux inculpés servent à financer la construction du monastère de Saint Thomas d'Avila, qui sera achevé le 3 août 1493.
Le Monastère Royal de Saint Thomas - Real Monasterio de Santo Tomásin- est juste à cinq minutes de marche de la Cathédrale d'Avila.
N°1765
Ce monastère a été construit en 1482 avec le financement directe des Rois Catholiques, Fernando et Isabel, c’est le lieu de sépulture de leur fils unique, Don Juan, mort à Avila à l’âge de 19 ans .
Le tombeau du prince est modelé dans de l'albâtre, sculpté par Domenico di Sandro Fancelli. Le siège du conseiller royal et du confesseur, le fameux moine Tomás Torquemada, se trouvaient également dans ce monastère. Torquemada fut le premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole de 1483 à sa mort.
Nef de la chapelle
N°1766
Bien que sous l'autorité théorique des monarques espagnols, le Grand Inquisiteur, en tant que représentant du Pape, avait la haute main sur l'ensemble des tribunaux inquisitoriaux et pouvait déléguer ses pouvoirs à des inquisiteurs de son choix, qui étaient responsables devant lui. Pendant ses quinze années en tant que Grand Inquisiteur, Torquemada a donné à l'Inquisition espagnole une importance et une puissance sans précédent.
Cour des rois
Torquemada est également enterré ici. Il est à noté qu’en 1836, les libéraux espagnols brisèrent sa tombe, et dispersèrent les ossements de celui qu'ils estimaient être l'une des pires incarnations de l'intolérance et du fanatisme.
Ce monastère d'Avila est un complexe de trois cloîtres - Noviciado (Noviciate), Silencio (silence) et Reyes (rois) - Les salles majestueuses du 3eme cloître abritent le Musée d'Art Oriental d'Avila.
A noter également huit, très belles chapelles latérales.
Certains documents du procès ont été conservés (et tout particulièrement, l'interrogatoire complet de l'un des accusés, Yucef Franco) et révèlent de multiples irrégularités ainsi que l'absence de preuves tangibles de l'existence même du crime. La majorité des historiens actuels considèrent que le procès est uniquement destiné à créer un climat antisémite afin de permettre un meilleur accueil, par la population, du décret d'expulsion des Juifs, qui sera promulgué quelques mois plus tard en mars 1492.
Pendant tout le XVIe siècle, une légende hagiographique s'est développée à propos du Saint Enfant, dont le culte continue d'être célébré à La Guardia.
Les biens confisqués aux inculpés servent à financer la construction du monastère de Saint Thomas d'Avila, qui sera achevé le 3 août 1493.
Le Monastère Royal de Saint Thomas - Real Monasterio de Santo Tomásin- est juste à cinq minutes de marche de la Cathédrale d'Avila.
N°1765
Ce monastère a été construit en 1482 avec le financement directe des Rois Catholiques, Fernando et Isabel, c’est le lieu de sépulture de leur fils unique, Don Juan, mort à Avila à l’âge de 19 ans .
Le tombeau du prince est modelé dans de l'albâtre, sculpté par Domenico di Sandro Fancelli. Le siège du conseiller royal et du confesseur, le fameux moine Tomás Torquemada, se trouvaient également dans ce monastère. Torquemada fut le premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole de 1483 à sa mort.
Nef de la chapelle
N°1766
Bien que sous l'autorité théorique des monarques espagnols, le Grand Inquisiteur, en tant que représentant du Pape, avait la haute main sur l'ensemble des tribunaux inquisitoriaux et pouvait déléguer ses pouvoirs à des inquisiteurs de son choix, qui étaient responsables devant lui. Pendant ses quinze années en tant que Grand Inquisiteur, Torquemada a donné à l'Inquisition espagnole une importance et une puissance sans précédent.
Cour des rois
Torquemada est également enterré ici. Il est à noté qu’en 1836, les libéraux espagnols brisèrent sa tombe, et dispersèrent les ossements de celui qu'ils estimaient être l'une des pires incarnations de l'intolérance et du fanatisme.
Ce monastère d'Avila est un complexe de trois cloîtres - Noviciado (Noviciate), Silencio (silence) et Reyes (rois) - Les salles majestueuses du 3eme cloître abritent le Musée d'Art Oriental d'Avila.
A noter également huit, très belles chapelles latérales.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de Fuensaldaña
Château du 13ème ou 14ème siècle. Le château que nous voyons aujourd'hui cependant, remonte au 15e siècle. Il a été construit soit par un don ou un Alonso Alfonso Pérez de Vivero.
On ne sait pas, si dans le passé, Fuensaldaña a été équipé d'une enceinte externe. Il présente une forme carrée avec quatre tours rondes. Les murs se sont couronnées de créneaux. L'ancienne entrée du donjon était située à une hauteur de 6 mètres
A l'intérieur du donjon , quatre salles voûtées de pierre de taille. Le donjon, est également équipé de tours rondes et de créneaux.
N°1541
Château du 13ème ou 14ème siècle. Le château que nous voyons aujourd'hui cependant, remonte au 15e siècle. Il a été construit soit par un don ou un Alonso Alfonso Pérez de Vivero.
On ne sait pas, si dans le passé, Fuensaldaña a été équipé d'une enceinte externe. Il présente une forme carrée avec quatre tours rondes. Les murs se sont couronnées de créneaux. L'ancienne entrée du donjon était située à une hauteur de 6 mètres
A l'intérieur du donjon , quatre salles voûtées de pierre de taille. Le donjon, est également équipé de tours rondes et de créneaux.
N°1541
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le château de Peñafiel est une forteresse médiévale située sur un éperon rocheux dominant la commune de Peñafiel, dans la province espagnole de Valladolid. Identifié dès le Xe siècle, le château fort a connu diverses phases d’évolution, jusqu’à acquérir sa physionomie actuelle au XVe siècle. Aujourd’hui restauré, il est considéré comme un des plus beaux exemples d’architecture castrale en Castille ; sa silhouette, ses dimensions et sa place dans l’histoire du royaume castillan lui ont assuré une certaine renommée.
La première référence connue concernant une forteresse à Peñafiel remonte à 943, sous le règne de Ramire II, roi de León. Il est alors mentionné comme relevant des possessions d’Ansur Fernández, comte de Monzón, puis comte de Castille de 944 à 945.
En 983, le château est enlevé par Almanzor, hadjib du calife cordouan Hisham II. Il est reconquis en 1008 par Sanche García, qui fit démolir la forteresse musulmane, pour édifier un nouvel ensemble fortifié en un lieu mieux placé et sécurisé, en hauteur, à l’emplacement du château actuel. C’est vraisemblablement ce monarque qui donna son nom à la forteresse jusqu’alors appelée Peña Falcón, en prononçant une phrase restée célèbre : «desde hoy en adelante ésta será la peña más fiel de Castilla».
Autour de 1110, la place est dirigée par le gouverneur (alcaide) Álvar Fáñez, lieutenant de Rodrigo Díaz de Vivar. Il repousse une attaque musulmane, puis participe aux deux sièges menés contre la forteresse, occupée par Alphonse Ier d'Aragon, le Batailleur, époux d'Urraca de Castille à laquelle l'opposent des différends.
Au XIIIe siècle, le roi de Castille et de León, Ferdinand III, institue le señorío de Peñafiel afin de le léguer à son fils, Alphonse X. Ce dernier le transmet à son frère, l'infant Manuel, qui à son tour, en fait hériter son fils, don Juan Manuel, écrivain incontournable de la littérature médiévale castillane, et noble le plus puissant du royaume. Réprimandé par Sanche IV en 1294 en raison du mauvais état de la forteresse, il la fait rebâtir au début du XIVe siècle.
Sous le règne de Pierre Ier le Cruel, la seigneurie est supprimée et ses biens sont incorporés au patrimoine de la couronne. Un de ses successeurs, Jean Ier, lègue la forteresse à Fernando de Antequera, son fils puîné, futur roi d’Aragon. Celui-ci, marié à Éléonore Urraca de Castille, transmet le château à son deuxième fils, le futur Jean II d'Aragon, qui arbore le titre de duc de Peñafiel. Encore infant, il mène depuis Peñafiel une révolte contre son cousin, Jean II de Castille, qui reprend la forteresse en 1451, et ordonne sa destruction.
En 1456, Henri IV de Castille concède les droits de la forteresse détruite à Pedro Tellez Girón, maître de l’ordre de Calatrava, qui fait alors bâtir la forteresse que l’on peut aujourd’hui voir. La famille Girón restera maître du château jusqu'au XIXe siècle, et s'enorgueillira du titre de Marquis de Peñafiel (le marquisat est créé par Philippe II au XVIe siècle) et de Ducs d'Osuna. Le château servira par la suite de palais, puis de prison, avant d’être déclaré monument national en 1917. Aujourd’hui propriété de la mairie de Peñafiel, il est ouvert à la visite et abrite un musée du vin.
Le château de Peñafiel se dresse sur une longue et étroite colline rocheuse dont il épouse les formes. Cette particularité lui confère sa silhouette si particulière, semblable à celle d’un bateau : il est par conséquent souvent désigné comme el barco de Castilla. Son emplacement n’a pas seulement déterminé son allure, mais également ses fonctions militaires. Assise en surplomb de la ville qu’il protège, la forteresse était réputée pour être inexpugnable. Sa position, à une soixantaine de kilomètres de Valladolid, en faisait au Moyen âge une place forte stratégique pour le contrôle de la frontière, notamment au IXe et Xe siècle, époque à laquelle la ligne de démarcation entre royaumes chrétiens et domaines musulmans s’établissait en partie le long du Duero. La forteresse domine en effet les vallées du Duratón et du Duero, et permettait d’en contrôler les routes.
Le château est bâti en pierre calcaire de Campaspero, ville de l’actuelle province de Valladolid, limitrophe de celle de Ségovie, où se trouve une carrière exploitée de longue date, et toujours en service à ce jour. En dépit de quelques détériorations dues au temps, l’édifice est parvenu jusqu’à nous dans un excellent état de conservation, et figure parmi les forteresses les mieux préservées du pays.
Ses dimensions sont assez imposantes. L’ensemble défensif s’étend en effet sur une longueur de 210 mètres environ, et une largeur maximum de 33 mètres. Suivant la configuration de la colline sur laquelle il repose, le château n’adopte pas un plan carré, mais plus ou moins celui d’un losange, dont les extrémités sont en angle aigu.
La forteresse se compose de deux enceintes :
une enceinte extérieure, robuste et lisse, qui n’est percée que d’une porte défendue par deux tours, les seules dont soit hérissé le mur extérieur.
une seconde enceinte, intérieure, est scandée par trente tours rondes engagées, espacées de 10 à 15 mètres chacune, et reliées entre elles par des courtines crénelées et flanquées du traditionnel chemin de ronde.
N°1542
Le château est dominée par la masse imposante du donjon (torre del homenaje), un rectangle de 14,5 mètres sur 20, s’élevant à 34 mètres de hauteur. Placé au centre de la construction, il est doté à son sommet de huit tourelles cylindriques en encorbellement, de mâchicoulis et de créneaux. L’entrée se réalisait sans doute par un pont-levis, aujourd’hui disparu. L’intérieur s’organise en deux étages voûtés en berceau, et reliés l’un à l’autre par un escalier en colimaçon.
Deux cours flanquent la tour : la cour nord abritait les citernes et les magasins, et la cour sud abritait les écuries et les garnisons. C’est dans cette dernière qu’est installé le musée provincial du vin. La citerne ainsi que des pièces souterraines (dont un système de galeries débouchant sur une issue extérieure) subsistent près de la tour.
De style ogival germanique, la forteresse se rattache au cercle de l’école dite de Valladolid, dont le modèle se répand au milieu du XVe siècle avec les nouvelles constructions royales menées à Ségovie, Medina del Campo et Portillo. Adopté par de nombreuses grandes familles de la noblesse castillane, mais surtout par des petits seigneurs, le modèle se diffuse dans le royaume avec une certaine vitalité. Les caractéristiques de ces forteresses résident essentiellement dans le plan (carré), les proportions, et dans l’importance du donjon. À Peñafiel, le plan et les proportions sont faussés par la nature du site. Néanmoins, l’époque d’édification, l’esthétique générale de la place forte, ainsi que les dimensions du donjon permettent d’établir la filiation entre le site et l’école de Valladolid
La première référence connue concernant une forteresse à Peñafiel remonte à 943, sous le règne de Ramire II, roi de León. Il est alors mentionné comme relevant des possessions d’Ansur Fernández, comte de Monzón, puis comte de Castille de 944 à 945.
En 983, le château est enlevé par Almanzor, hadjib du calife cordouan Hisham II. Il est reconquis en 1008 par Sanche García, qui fit démolir la forteresse musulmane, pour édifier un nouvel ensemble fortifié en un lieu mieux placé et sécurisé, en hauteur, à l’emplacement du château actuel. C’est vraisemblablement ce monarque qui donna son nom à la forteresse jusqu’alors appelée Peña Falcón, en prononçant une phrase restée célèbre : «desde hoy en adelante ésta será la peña más fiel de Castilla».
Autour de 1110, la place est dirigée par le gouverneur (alcaide) Álvar Fáñez, lieutenant de Rodrigo Díaz de Vivar. Il repousse une attaque musulmane, puis participe aux deux sièges menés contre la forteresse, occupée par Alphonse Ier d'Aragon, le Batailleur, époux d'Urraca de Castille à laquelle l'opposent des différends.
Au XIIIe siècle, le roi de Castille et de León, Ferdinand III, institue le señorío de Peñafiel afin de le léguer à son fils, Alphonse X. Ce dernier le transmet à son frère, l'infant Manuel, qui à son tour, en fait hériter son fils, don Juan Manuel, écrivain incontournable de la littérature médiévale castillane, et noble le plus puissant du royaume. Réprimandé par Sanche IV en 1294 en raison du mauvais état de la forteresse, il la fait rebâtir au début du XIVe siècle.
Sous le règne de Pierre Ier le Cruel, la seigneurie est supprimée et ses biens sont incorporés au patrimoine de la couronne. Un de ses successeurs, Jean Ier, lègue la forteresse à Fernando de Antequera, son fils puîné, futur roi d’Aragon. Celui-ci, marié à Éléonore Urraca de Castille, transmet le château à son deuxième fils, le futur Jean II d'Aragon, qui arbore le titre de duc de Peñafiel. Encore infant, il mène depuis Peñafiel une révolte contre son cousin, Jean II de Castille, qui reprend la forteresse en 1451, et ordonne sa destruction.
En 1456, Henri IV de Castille concède les droits de la forteresse détruite à Pedro Tellez Girón, maître de l’ordre de Calatrava, qui fait alors bâtir la forteresse que l’on peut aujourd’hui voir. La famille Girón restera maître du château jusqu'au XIXe siècle, et s'enorgueillira du titre de Marquis de Peñafiel (le marquisat est créé par Philippe II au XVIe siècle) et de Ducs d'Osuna. Le château servira par la suite de palais, puis de prison, avant d’être déclaré monument national en 1917. Aujourd’hui propriété de la mairie de Peñafiel, il est ouvert à la visite et abrite un musée du vin.
Le château de Peñafiel se dresse sur une longue et étroite colline rocheuse dont il épouse les formes. Cette particularité lui confère sa silhouette si particulière, semblable à celle d’un bateau : il est par conséquent souvent désigné comme el barco de Castilla. Son emplacement n’a pas seulement déterminé son allure, mais également ses fonctions militaires. Assise en surplomb de la ville qu’il protège, la forteresse était réputée pour être inexpugnable. Sa position, à une soixantaine de kilomètres de Valladolid, en faisait au Moyen âge une place forte stratégique pour le contrôle de la frontière, notamment au IXe et Xe siècle, époque à laquelle la ligne de démarcation entre royaumes chrétiens et domaines musulmans s’établissait en partie le long du Duero. La forteresse domine en effet les vallées du Duratón et du Duero, et permettait d’en contrôler les routes.
Le château est bâti en pierre calcaire de Campaspero, ville de l’actuelle province de Valladolid, limitrophe de celle de Ségovie, où se trouve une carrière exploitée de longue date, et toujours en service à ce jour. En dépit de quelques détériorations dues au temps, l’édifice est parvenu jusqu’à nous dans un excellent état de conservation, et figure parmi les forteresses les mieux préservées du pays.
Ses dimensions sont assez imposantes. L’ensemble défensif s’étend en effet sur une longueur de 210 mètres environ, et une largeur maximum de 33 mètres. Suivant la configuration de la colline sur laquelle il repose, le château n’adopte pas un plan carré, mais plus ou moins celui d’un losange, dont les extrémités sont en angle aigu.
La forteresse se compose de deux enceintes :
une enceinte extérieure, robuste et lisse, qui n’est percée que d’une porte défendue par deux tours, les seules dont soit hérissé le mur extérieur.
une seconde enceinte, intérieure, est scandée par trente tours rondes engagées, espacées de 10 à 15 mètres chacune, et reliées entre elles par des courtines crénelées et flanquées du traditionnel chemin de ronde.
N°1542
Le château est dominée par la masse imposante du donjon (torre del homenaje), un rectangle de 14,5 mètres sur 20, s’élevant à 34 mètres de hauteur. Placé au centre de la construction, il est doté à son sommet de huit tourelles cylindriques en encorbellement, de mâchicoulis et de créneaux. L’entrée se réalisait sans doute par un pont-levis, aujourd’hui disparu. L’intérieur s’organise en deux étages voûtés en berceau, et reliés l’un à l’autre par un escalier en colimaçon.
Deux cours flanquent la tour : la cour nord abritait les citernes et les magasins, et la cour sud abritait les écuries et les garnisons. C’est dans cette dernière qu’est installé le musée provincial du vin. La citerne ainsi que des pièces souterraines (dont un système de galeries débouchant sur une issue extérieure) subsistent près de la tour.
De style ogival germanique, la forteresse se rattache au cercle de l’école dite de Valladolid, dont le modèle se répand au milieu du XVe siècle avec les nouvelles constructions royales menées à Ségovie, Medina del Campo et Portillo. Adopté par de nombreuses grandes familles de la noblesse castillane, mais surtout par des petits seigneurs, le modèle se diffuse dans le royaume avec une certaine vitalité. Les caractéristiques de ces forteresses résident essentiellement dans le plan (carré), les proportions, et dans l’importance du donjon. À Peñafiel, le plan et les proportions sont faussés par la nature du site. Néanmoins, l’époque d’édification, l’esthétique générale de la place forte, ainsi que les dimensions du donjon permettent d’établir la filiation entre le site et l’école de Valladolid
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
L' abbaye Saint-Dominique de Silos (Monasterio de San Domingo de Silos) est une abbaye bénédictine appartenant à la congrégation de Solesmes. Elle a été fondée au Xe siècle dans le nord de la Castille.
L'abbaye se trouve dans la vallée du Tabladillo dans une contrée montagneuse. La vie monastique y a commencé au IXe siècle dans des granges monastiques au moment du début de la reconquête castillanne. C'est à partir du Xe siècle que les documents font mention d'un monastère Saint-Sébastien à Silos. C'est en 1041 qu'une lettre du roi Ferdinand Ier de Castille mentionne le moine émilien Dominique qui en est l'abbé. Il meurt le 20 décembre 1073 après avoir relevé le monastère et lui avoir donné un nouvel essor. Considéré comme thaumaturge, Dominique de Silos est canonisé en 1076 et l'endroit devient lieu de pèlerinage. Divers bâtiments romans sont construits.
Devenu abbaye Saint-Dominique de Silos, le monastère s'agrège en 1512 à la congrégation bénédictine de Valladolid, une église néo-baroque est construite et l'abbaye modernisée. Ainsi l'abbaye se compose d'une partie médiévale et d'une partie baroque.
L'abbaye est expropriée et les moines dispersés par les décrets de Mendizábal en novembre 1835. La vie monastique reprend le 18 décembre 1880, lorsque de jeunes moines de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé en France rachètent l'endroit. L'abbaye, qui n'est alors que prieuré, entre dans la congrégation de Solesmes sous la direction de Dom Hildefonse Guépin. Silos est alors sauvée de la destruction totale. Les moines parviennent à sauver les murs, mais aussi les archives médiévales et à restaurer la liturgie.
Vue générale
N°1814
Le cloître
N°1815
Détail d'un bas-relief
N°1816
L'abbaye se trouve dans la vallée du Tabladillo dans une contrée montagneuse. La vie monastique y a commencé au IXe siècle dans des granges monastiques au moment du début de la reconquête castillanne. C'est à partir du Xe siècle que les documents font mention d'un monastère Saint-Sébastien à Silos. C'est en 1041 qu'une lettre du roi Ferdinand Ier de Castille mentionne le moine émilien Dominique qui en est l'abbé. Il meurt le 20 décembre 1073 après avoir relevé le monastère et lui avoir donné un nouvel essor. Considéré comme thaumaturge, Dominique de Silos est canonisé en 1076 et l'endroit devient lieu de pèlerinage. Divers bâtiments romans sont construits.
Devenu abbaye Saint-Dominique de Silos, le monastère s'agrège en 1512 à la congrégation bénédictine de Valladolid, une église néo-baroque est construite et l'abbaye modernisée. Ainsi l'abbaye se compose d'une partie médiévale et d'une partie baroque.
L'abbaye est expropriée et les moines dispersés par les décrets de Mendizábal en novembre 1835. La vie monastique reprend le 18 décembre 1880, lorsque de jeunes moines de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé en France rachètent l'endroit. L'abbaye, qui n'est alors que prieuré, entre dans la congrégation de Solesmes sous la direction de Dom Hildefonse Guépin. Silos est alors sauvée de la destruction totale. Les moines parviennent à sauver les murs, mais aussi les archives médiévales et à restaurer la liturgie.
Vue générale
N°1814
Le cloître
N°1815
Détail d'un bas-relief
N°1816
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Alcañiz
Teruel
Bajo Aragón
Ville située à 105 km de Saragosse et à 149 km de Teruel.
Chef-lieu de la région du Bajo Aragón, une zone différente au reste de la province de Teruel pour son climat plutôt méditerranéen, pour son histoire comme terre frontière, pour sa proximité des terres catalanes et valenciennes ou pour ses traditions séculaires dont la plus importante est la célébration de la Semaine Sainte.
Alcañiz est au bord de la rivière Guadalope. Sur un des coteaux qui flanquent cette rivière se trouve le quartier historique.
Actuellement, la ville d’Alcañiz est un centre économique important dans la province de Teruel, grâce à sa richesse agricole ainsi qu’à l’implantation progressive de différentes industries. Il faut aussi tenir compte de l’énorme intérêt de son patrimoine historique et de celui des localités voisines. Tout cela a fait augmenter de manière progressive le nombre d’habitants jusqu’au nombre de 13.000.
L’histoire d’ Alcañiz est très vaste, ce que témoignent les vestiges d’art rupestre et les gisements ibères et romains des environs. Dans l’ensemble urbain, spécialement dans le coteau de Puy Pinós, il y a les édifices les plus anciens parmi lesquels se trouvent des ouvrages architectoniques très importants dans le patrimoine aragonais.
Le Château de l’ordre de Calatrava, situé en haut du coteau de Puy Pinós. C’est une construction dont les origines datent du XIIième siècle et dont le nom fait allusion à la présence importante de l’Ordre Militaire de Calatrava dans tout le Bajo Aragón. Cette forteresse, qui a des éléments artistiques romans, gothiques, de style Renaissance et baroques, est « Parador Nacional de la Concordia » depuis 1968. La façade est une des parties les plus modernes, construite en 1738 en style Renaissance tardif. Elle est flanquée de deux tours carrées à trois étages. L’étage noble est décoré de balcons et le dernier étage a une longue galerie aragonaise. La cour intérieure est soutenue par des arcs en plein cintre sur des colonnes toscanes. Au fond, il y a les dépendances médiévales des siècles XIIième et XIIIième, dont il faut souligner la chapelle, le cloître et la tour de l’hommage.
la Plaza Mayor
Dans la chapelle, il y a le sépulcre de don Juan de Lanuza, avec des motifs semblables au dessin italien du mur. C’est une pièce unique de la sculpture funéraire de la Renaissance aragonaise. Le cloître est du premier gothique, avec deux arcs brisés, qui partent presque du sol, de chaque côté. La tour de l’hommage est à l’ouest de la chapelle et son premier étage fait fonction de portique. Il faut souligner le deuxième étage, dont les murs sont décorés d’un intéressant ensemble de peintures murales. De l’autre côté de la chapelle, il y a la tour de Lanuza, de plan rectangulaire et couronnée d’une flèche en pierre.
Si le château domine visuellement toute la ville, le centre névralgique est la place d’Espagne, où se trouvent les monuments les plus significatifs de la ville. C’est là que se trouve l’ancienne Collégiale de «Santa María la Mayor», un ouvrage réalisé originairement en style gothique mais modifiée pendant le XVIIIième siècle d’après le style baroque. Le portail principal a un arc en plein cintre qui exhibe un retable de grandes dimensions. La chapelle la plus importante est du côté droit et elle est dédiée à «La Soledad»; pour ses dimensions, elle paraît une autre église. Le plus grand trésor de l’ancienne collégiale est dans la sacristie, où l’on conserve une collection de peintures sur bois attribuées à des artistes notables des siècles XVième et XVIième. On conserve aussi un plateau circulaire avec pointeau CES/AUG, du XVIième siècle, et un calice du début du XVIIième siècle.
Sur la même place, il y a le magnifique Hôtel de Ville du XVIième siècle, dont la façade principale est un vrai chef d’œuvre du style maniériste, réalisé en 1570. Dans un coin, il y a la Lonja (halle), ouverte par trois gracieux arcs brisés, définie comme un important monument de l’architecture gothique civile du XVième siècle.
À partir de cette place, on peut parcourir des rues et des ruelles avec des recoins où l’on trouve de nombreux exemples de l’architecture civile et populaire de la région, ainsi que des églises de différents styles et différentes époques.
Par exemple, l’église paroissiale dédiée à San Pedro, actuellement en ruine, mais qui conserve le portique ouvert par trois archivoltes en plein cintre et des colonnes décorées du «ajedrezado jaqués» (relief en damier).
Il y a aussi l’église paroissiale de «Santa María la Mayor», déclarée collégiale en 1407. Une partie de l’ancien édifice a été abattue pour construire le bâtiment actuel.
N°1589 - Michel N°3790
L’église du Carmen est de style baroque, car une grande partie du temple et le cloître ont été construits vers la moitié du XVIIième siècle. Ce temple a un intéressant portail-retable distribué en deux corps avec des colonnes torses. Le cloître, construit en pierre, continue la tradition Renaissance avec deux étages de séries d’arcs sur des colonnes. Les tribunaux occupent actuellement cet édifice.
L’ermitage de la «Virgen de los Pueyos», construite au XVIIième siècle en style baroque. À l’extérieur, il y a une longue rampe et une vaste esplanade. Aux environs, il y a l’ancien ermitage, un édifice de petites dimensions. L’édifice adossé à l’ermitage, utilisé comme hôpital pendant les travaux de construction de l’hôpital de la région, est actuellement en réhabilitation. Il y a aussi l’obélisque commémorant la bataille qu’il y a eu à cet endroit pendant la Guerre d’Indépendance.
Au rez-de-chaussée de l’Office du Tourism, il y a un espace souterrain auquel on accède par un escalier étroit creusé dans le rocher. De cette cave partent deux passages étroits, l’un vers la rue Mayor et l’autre vers la glacière médiévale. Cette salle souterraine impressionnante correspond à une glacière médiévale où l’on gardait la neige pendant toute l’année et la glace en hiver, pour la conservation des aliments.
À 4 km de distance, il y a le lac de «La Estanca», une cuvette naturelle qui reçoit l’eau de la rivière Guadalope par un canal. À «La Estanca» on peut pratiquer des sports nautiques non polluants, le cyclotourisme, la randonnée, l’équitation ou la pêche.
Un autre parage remarquable est celui que constituent les lagunes d’Alcañiz, un ensemble de 30 cuvettes où l’on voit des champs culture sèche et des coteaux avec de la végétation de garrigue. L’eau coule sous la terre depuis les zones de recharge jusqu’au centre de la cuvette et là, l’eau s’évapore donnant lieu à la concentration des sels dans les lagunes.
Une promenade dans Alcañiz nous montre rapidement qu’il s’agit d’une ville moderne et vitale, ce que l’on voit au grand nombre de commerces, conséquence d’un décollage économique qui s’est produit grâce à la culture de l’olivier pour l’élaboration de l’huile sous l’Appellation d’Origine du Bajo Aragón. Le goût particulier de cet huile est dû au type de sol de la région et au climat méditerranéen.
La meilleure époque pour visiter Alcañiz est la Semaine Sainte, car la ville fait partie de la «Ruta del Tambor y el Bombo» (Itinéraire du Tambour et de la Grosse Caisse). Pendant ces-jours-là, les confréries de la ville réalisent des processions religieuses avec leurs tambours et leurs grosses caisses pour les fameuses «tamborradas».
Dans cette localité, on cultive la Pêche de Calanda et des oliviers pour l’élaboration de l’ Huile d’olive, des produits sous l’Appellation d’Origine.
Teruel
Bajo Aragón
Ville située à 105 km de Saragosse et à 149 km de Teruel.
Chef-lieu de la région du Bajo Aragón, une zone différente au reste de la province de Teruel pour son climat plutôt méditerranéen, pour son histoire comme terre frontière, pour sa proximité des terres catalanes et valenciennes ou pour ses traditions séculaires dont la plus importante est la célébration de la Semaine Sainte.
Alcañiz est au bord de la rivière Guadalope. Sur un des coteaux qui flanquent cette rivière se trouve le quartier historique.
Actuellement, la ville d’Alcañiz est un centre économique important dans la province de Teruel, grâce à sa richesse agricole ainsi qu’à l’implantation progressive de différentes industries. Il faut aussi tenir compte de l’énorme intérêt de son patrimoine historique et de celui des localités voisines. Tout cela a fait augmenter de manière progressive le nombre d’habitants jusqu’au nombre de 13.000.
L’histoire d’ Alcañiz est très vaste, ce que témoignent les vestiges d’art rupestre et les gisements ibères et romains des environs. Dans l’ensemble urbain, spécialement dans le coteau de Puy Pinós, il y a les édifices les plus anciens parmi lesquels se trouvent des ouvrages architectoniques très importants dans le patrimoine aragonais.
Le Château de l’ordre de Calatrava, situé en haut du coteau de Puy Pinós. C’est une construction dont les origines datent du XIIième siècle et dont le nom fait allusion à la présence importante de l’Ordre Militaire de Calatrava dans tout le Bajo Aragón. Cette forteresse, qui a des éléments artistiques romans, gothiques, de style Renaissance et baroques, est « Parador Nacional de la Concordia » depuis 1968. La façade est une des parties les plus modernes, construite en 1738 en style Renaissance tardif. Elle est flanquée de deux tours carrées à trois étages. L’étage noble est décoré de balcons et le dernier étage a une longue galerie aragonaise. La cour intérieure est soutenue par des arcs en plein cintre sur des colonnes toscanes. Au fond, il y a les dépendances médiévales des siècles XIIième et XIIIième, dont il faut souligner la chapelle, le cloître et la tour de l’hommage.
la Plaza Mayor
Dans la chapelle, il y a le sépulcre de don Juan de Lanuza, avec des motifs semblables au dessin italien du mur. C’est une pièce unique de la sculpture funéraire de la Renaissance aragonaise. Le cloître est du premier gothique, avec deux arcs brisés, qui partent presque du sol, de chaque côté. La tour de l’hommage est à l’ouest de la chapelle et son premier étage fait fonction de portique. Il faut souligner le deuxième étage, dont les murs sont décorés d’un intéressant ensemble de peintures murales. De l’autre côté de la chapelle, il y a la tour de Lanuza, de plan rectangulaire et couronnée d’une flèche en pierre.
Si le château domine visuellement toute la ville, le centre névralgique est la place d’Espagne, où se trouvent les monuments les plus significatifs de la ville. C’est là que se trouve l’ancienne Collégiale de «Santa María la Mayor», un ouvrage réalisé originairement en style gothique mais modifiée pendant le XVIIIième siècle d’après le style baroque. Le portail principal a un arc en plein cintre qui exhibe un retable de grandes dimensions. La chapelle la plus importante est du côté droit et elle est dédiée à «La Soledad»; pour ses dimensions, elle paraît une autre église. Le plus grand trésor de l’ancienne collégiale est dans la sacristie, où l’on conserve une collection de peintures sur bois attribuées à des artistes notables des siècles XVième et XVIième. On conserve aussi un plateau circulaire avec pointeau CES/AUG, du XVIième siècle, et un calice du début du XVIIième siècle.
Sur la même place, il y a le magnifique Hôtel de Ville du XVIième siècle, dont la façade principale est un vrai chef d’œuvre du style maniériste, réalisé en 1570. Dans un coin, il y a la Lonja (halle), ouverte par trois gracieux arcs brisés, définie comme un important monument de l’architecture gothique civile du XVième siècle.
À partir de cette place, on peut parcourir des rues et des ruelles avec des recoins où l’on trouve de nombreux exemples de l’architecture civile et populaire de la région, ainsi que des églises de différents styles et différentes époques.
Par exemple, l’église paroissiale dédiée à San Pedro, actuellement en ruine, mais qui conserve le portique ouvert par trois archivoltes en plein cintre et des colonnes décorées du «ajedrezado jaqués» (relief en damier).
Il y a aussi l’église paroissiale de «Santa María la Mayor», déclarée collégiale en 1407. Une partie de l’ancien édifice a été abattue pour construire le bâtiment actuel.
N°1589 - Michel N°3790
L’église du Carmen est de style baroque, car une grande partie du temple et le cloître ont été construits vers la moitié du XVIIième siècle. Ce temple a un intéressant portail-retable distribué en deux corps avec des colonnes torses. Le cloître, construit en pierre, continue la tradition Renaissance avec deux étages de séries d’arcs sur des colonnes. Les tribunaux occupent actuellement cet édifice.
L’ermitage de la «Virgen de los Pueyos», construite au XVIIième siècle en style baroque. À l’extérieur, il y a une longue rampe et une vaste esplanade. Aux environs, il y a l’ancien ermitage, un édifice de petites dimensions. L’édifice adossé à l’ermitage, utilisé comme hôpital pendant les travaux de construction de l’hôpital de la région, est actuellement en réhabilitation. Il y a aussi l’obélisque commémorant la bataille qu’il y a eu à cet endroit pendant la Guerre d’Indépendance.
Au rez-de-chaussée de l’Office du Tourism, il y a un espace souterrain auquel on accède par un escalier étroit creusé dans le rocher. De cette cave partent deux passages étroits, l’un vers la rue Mayor et l’autre vers la glacière médiévale. Cette salle souterraine impressionnante correspond à une glacière médiévale où l’on gardait la neige pendant toute l’année et la glace en hiver, pour la conservation des aliments.
À 4 km de distance, il y a le lac de «La Estanca», une cuvette naturelle qui reçoit l’eau de la rivière Guadalope par un canal. À «La Estanca» on peut pratiquer des sports nautiques non polluants, le cyclotourisme, la randonnée, l’équitation ou la pêche.
Un autre parage remarquable est celui que constituent les lagunes d’Alcañiz, un ensemble de 30 cuvettes où l’on voit des champs culture sèche et des coteaux avec de la végétation de garrigue. L’eau coule sous la terre depuis les zones de recharge jusqu’au centre de la cuvette et là, l’eau s’évapore donnant lieu à la concentration des sels dans les lagunes.
Une promenade dans Alcañiz nous montre rapidement qu’il s’agit d’une ville moderne et vitale, ce que l’on voit au grand nombre de commerces, conséquence d’un décollage économique qui s’est produit grâce à la culture de l’olivier pour l’élaboration de l’huile sous l’Appellation d’Origine du Bajo Aragón. Le goût particulier de cet huile est dû au type de sol de la région et au climat méditerranéen.
La meilleure époque pour visiter Alcañiz est la Semaine Sainte, car la ville fait partie de la «Ruta del Tambor y el Bombo» (Itinéraire du Tambour et de la Grosse Caisse). Pendant ces-jours-là, les confréries de la ville réalisent des processions religieuses avec leurs tambours et leurs grosses caisses pour les fameuses «tamborradas».
Dans cette localité, on cultive la Pêche de Calanda et des oliviers pour l’élaboration de l’ Huile d’olive, des produits sous l’Appellation d’Origine.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
La Dame d’Elche (Dama d’Elx en valencien ; Dama de Elche en espagnol) est une sculpture de buste en pierre calcaire de femme, datée du Ve siècle ou du IVe siècle avant Jésus-Christ, découverte le 4 août 1897 sur un site romain antique, l'Alcudia, à 2 km au sud d'Elche, près d'Alicante, en Espagne.
Cette sculpture mesure 56 cm de haut et a dans son dos une cavité presque sphérique de 18 cm de diamètre et 16 cm de profondeur, qui servait peut-être à y introduire des reliques, des objets sacrés ou des cendres comme offrandes au défunt. De nombreuses autres figures ibériques de caractère religieux, situées en d'autres endroits, ont aussi dans leur dos un creux et, comme la Dame d'Elche, leurs épaules se montrent légèrement courbées vers l'avant.
La pièce fut découverte près Elche, en Espagne, où il existe une petite montagne que les Arabes appelèrent Alcudia (monticule), laquelle dans l'Antiquité était quasi entièrement entourée d'une rivière. On sait qu'elle fut une colonie ibère dénommé Helike (en grec) et que les romains appelèrent Illici Augusta Colonia Julia. Quand les Arabes vinrent à leur tour, il établirent la ville plus bas, sur la partir plane, conservant le toponyme romain d'Illici, qui fut arabisé en Elche.
Ce buste est conservé au Musée Archéologique National d'Espagne, à Madrid. Il s'agit du reste archéologique le plus connu et important de la culture ibère.
Son costume est totalement ibérique. Elle porte une tunique bleue de lin fin, une mantille soutenue par un peigne (qui peut être une tiare), qui tombe en travers de la poitrine. Cette mantille était rougeâtre et elle contenait même des restes de peinture usés. Une grande cape (manteau) de toile épaisse et pesante la recouvrait. Celle-ci était de couleur marron avec un liseré rouge. Les lèvres conservaient également des restes de couleur rouge. La sculpture est faite en pierre calcaire fine et orange et le visage possède la couleur naturelle de cette pierre, probable couleur naturelle de son teint.
La Dame porte des bijoux caractéristiques des Ibères : des cercles qui couvrent les oreilles où pendent des petites chaînes liées à une lanière de cuir qui lui ceint le front. Des colliers et des couronnes avec des petites sphères et des filigranes. Ce sont des reproductions de bijoux qui eurent leur origine en Ionie au VIIIe siècle avant J.-C. et qui arrivèrent plus tard en Étrurie (Italie). Aux dernières analyses, on a découvert un petit fragment de feuille d'or dans l'un des plis du dos. Cela conduit à supposer que les bijoux de la sculpture étaient recouverts de feuilles d'or.
Artémidore d'Ephèse, homme d'État qui voyagea par les côtes de l'Ibérie vers l'an 100 av. J.-C., décrit la femme ibérique en un texte qui nous est resté, et où l'on reconnaît fort bien la description de la Dame d'Elche :
« Certaines femmes ibériques portaient des colliers de fer et de grandes armatures à la tête, sur laquelle elle posaient le voile à la manière d'une ombrelle, qui lui recouvrait la mine. Mais d'autres femmes s'accrochaient un petit tympanon autour du cou qu'elles serraient fortement à la nuque et à la tête jusqu'aux oreilles et qu'elles pliaient vers le haut, sur les côtés et derrière. »
On découvrit le buste le 4 août 1897. Les ouvriers de la propriété étaient en train d'effectuer le déblaiement du versant sud-est de la colline de La Alcudia, à des fins d'exploitation agricole. Selon la légende locale, Manuel Campello Esclápez, dit Manolico, un jeune de 14 ans (cette donnée est en désaccord avec son acte de naissance), qui aidait pour les tâches, fut le découvreur. Utilisant le pic d'Antonio Maciá, et profitant d'une pause des journaliers, il commença à creuser.
Le lieu où fut découvert le buste de la Dame est aujourd'hui un gisement archéologique où l'on a découvert au fil des ans, de nombreuses pièces de grande valeur, ibériques et romaines, témoignages de ces civilisations. On y a découvert un village ibéro-punique, des égouts romains, des mosaïques et une lampe à l'effigie de saint Abdon qui appartiennent à une basilique chrétienne qu'on suppose du Ve siècle. Ce dernier témoignage archéologique se trouve appuyé par les codex des conciles de Tolède où l'on parle des évêques présents provenant d'Illici (Elche).
Les ouvriers agricoles du docteur Campello d'Elche se trouvaient être en train de déjeuner, tandis que le jeune Manolico poursuivait sa tâche dans le terre-plein du monticule de La Alcudia. D'un coup de houe, il se rendit compte qu'il tombait sur quelque chose de dur qui n'était pas de la terre (on peut encore voir la marque de la houe). Il appela les hommes et tous se mirent à gratter le sable. C'est ainsi qu'apparut le buste de la Dame d'Elche. Depuis, elle fut baptisée par Manolico Reine maure.
Cette version diffère toutefois du rapport officiel rédigé par Pedro Ibarra, le 14 août de cette même année. D'après ce rapport, c'est Antonio Maciá qui, avec son pic, heurta contre la Dame.
Le docteur Campello était marié avec Asunción Ibarra, fille d'Aureliano Ibarra Manzoni, un humaniste du XIXe siècle qui en plus de ses activités, s'adonnait à l'archéologie par goût, et qui avait rencontré une grande quantité d'objets et de vestiges ibères en ses propres terres de labeur et sur des sites de la commune d'Elche. Grâce à cela, il avait constitué une collection de grande valeur qu'il laissa en héritage à sa fille Asunción, ainsi que la charge qu'à sa mort, elle effectuât les démarches nécessaires pour que la collection fût offerte à la vente à l'Académie royale d’histoire, pour être finalement placée au Musée archéologique national de Madrid. Il était stipulé dans le testament que la collection devait s'acheter en totalité.
À la mort de son père, Asunción s'apprêta à exécuter le testament et en communiqua le texte aux responsables à Madrid. L'Académie se réunit en séance plénière le 18 mars 1891 sous la présidence de don Antonio Cánovas del Castillo. On proposa d'étudier l'affaire et une commission fut nommée le 17 mai. Les mandataires de cette commission furent Dios de la Rada et Juan de Vilanova, qui devaient se rendre rapidement à Elche pour mener à bien les négociations. Ils furent d'accord pour acquérir le lot qui serait réglé en trois versements. Mais il arriva que l'un des versements arriva à échéance à une date proche de la découverte de la Dame. À partir de ce moment-là, il y eut un contentieux, puisque sa propriétaire doña Asunción n'était pas d'accord pour l'inclure avec les autres pièces et que l'Académie n'était plus d'accord pour continuer de payer...
Pour sa part, Pedro Ibarra Ruiz (frère du défunt don Aureliano et archiviste à la mairie d'Elche), en son enthousiasme pour la nouvelle découverte, avait fait quelques photographies dont il avait parvenir des copies à l'académicien José Ramón Meliá, au directeur du Musée archéologique national de Madrid, Juan de Dios de la Rada et à l'éminent archéologue allemand Emil Hübner. Tous voulurent faire l'acquisition.
À Elche, tout le monde connaissait la découverte et c'était un sujet de conservation. Les amis de la famille allaient la regarder à la maison, mais les autres personnes ne pouvaient faire de même, alors dans un élan de générosité, la Dame (la reine maure) fut exposée sur le balcon pour que tout le voisinage de la localité pût la contempler.
Arriva le mois d'août, au cours duquel on célébra, les 14 et 15, le Mystère d'Elche. Don Pedro Ibarra avait invité chez lui à participer à cette fête l'archéologue français Pierre Paris. Quand l'archéologue vit le buste ibère, il sut qu'il s'agissait d'un véritable bijou et en informa les responsables du Musée du Louvre à Paris, qui répondirent tout de suite en offrant une belle somme : 4000 francs de l'époque. En dépit de l'opposition de doña Asunción, le buste ibérique fut vendu et le 30 août 1897 la « déesse ibère » partait emballée soigneusement pour la capitale de la France. Pendant 40 ans, la Dame d'Elche fut exposée en l'un des musées les plus importants d'Europe, le Louvre.
Après le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, et par mesure de précaution, elle fut transférée au château de Montauban, près de Toulouse, au Sud-Ouest de la France, lieu plus sûr que la capitale. En 1941, les Espagnols réussirent à la récupérer moyennant un échange d'œuvres avec le Régime de Vichy du maréchal Pétain, un accord terriblement déséquilibré (en faveur de l'Espagne), qui incluait également l’Immaculée Conception des Vénérables ou l’« Immaculée de Soult » (du nom du maréchal français qui la déroba) de Murillo, qui était, comme la Dame d'Elche, propriété du Musée du Louvre, et diverses pièces du Trésor de Guarrazar, qui appartenaient au Musée national du Moyen Âge (Musée de Cluny), ainsi que les restes des écritures ibériques d'Osuna. En échange, on rendit à la France un portrait de Marie-Anne d'Autriche de Velázquez, dont le Prado possédait une autre version quasi identique (on transféra la version considérée de qualité inférieure, et qui même pour certains, est une copie d'atelier), et une œuvre du Greco du Musée-Hôpital de Santa Cruz de Tolède. C'est pourquoi, en réalité, elle est propriété du Musée du Prado (numéro de catalogue E433), où elle demeura pendant 30 ans, depuis qu'elle revint en Espagne jusqu'à ce qu'en 1971, elle fût transférée au Musée archéologique national de Madrid où elle se trouve en dépôt. Entre temps, en 1965 la Dame d'Elche revint en terre ilicitaine (= d'Elche) en vue du septième centanaire du Mystère d'Elche.
La Ministre de la Culture espagnole Carmen Calvo, rendit publique le 19 janvier 2006, la décision de céder temprairement la Dame à sa ville d'origine. Depuis ce moment, on commença un processus, qui culmina le 18 mai 2006 en cela que la Dame d'Elche présida l'inauguration du Musée Archéologique et d'Histoire d'Elche (au Palais d'Altamira) et l'expostion « De Ilici a Elx, 2500 años de historia » (« D'ilici à Elx, 2500 ans d'histoire ») qui eut lieu en différents endroits de la ville.
N°1591
Cette sculpture mesure 56 cm de haut et a dans son dos une cavité presque sphérique de 18 cm de diamètre et 16 cm de profondeur, qui servait peut-être à y introduire des reliques, des objets sacrés ou des cendres comme offrandes au défunt. De nombreuses autres figures ibériques de caractère religieux, situées en d'autres endroits, ont aussi dans leur dos un creux et, comme la Dame d'Elche, leurs épaules se montrent légèrement courbées vers l'avant.
La pièce fut découverte près Elche, en Espagne, où il existe une petite montagne que les Arabes appelèrent Alcudia (monticule), laquelle dans l'Antiquité était quasi entièrement entourée d'une rivière. On sait qu'elle fut une colonie ibère dénommé Helike (en grec) et que les romains appelèrent Illici Augusta Colonia Julia. Quand les Arabes vinrent à leur tour, il établirent la ville plus bas, sur la partir plane, conservant le toponyme romain d'Illici, qui fut arabisé en Elche.
Ce buste est conservé au Musée Archéologique National d'Espagne, à Madrid. Il s'agit du reste archéologique le plus connu et important de la culture ibère.
Son costume est totalement ibérique. Elle porte une tunique bleue de lin fin, une mantille soutenue par un peigne (qui peut être une tiare), qui tombe en travers de la poitrine. Cette mantille était rougeâtre et elle contenait même des restes de peinture usés. Une grande cape (manteau) de toile épaisse et pesante la recouvrait. Celle-ci était de couleur marron avec un liseré rouge. Les lèvres conservaient également des restes de couleur rouge. La sculpture est faite en pierre calcaire fine et orange et le visage possède la couleur naturelle de cette pierre, probable couleur naturelle de son teint.
La Dame porte des bijoux caractéristiques des Ibères : des cercles qui couvrent les oreilles où pendent des petites chaînes liées à une lanière de cuir qui lui ceint le front. Des colliers et des couronnes avec des petites sphères et des filigranes. Ce sont des reproductions de bijoux qui eurent leur origine en Ionie au VIIIe siècle avant J.-C. et qui arrivèrent plus tard en Étrurie (Italie). Aux dernières analyses, on a découvert un petit fragment de feuille d'or dans l'un des plis du dos. Cela conduit à supposer que les bijoux de la sculpture étaient recouverts de feuilles d'or.
Artémidore d'Ephèse, homme d'État qui voyagea par les côtes de l'Ibérie vers l'an 100 av. J.-C., décrit la femme ibérique en un texte qui nous est resté, et où l'on reconnaît fort bien la description de la Dame d'Elche :
« Certaines femmes ibériques portaient des colliers de fer et de grandes armatures à la tête, sur laquelle elle posaient le voile à la manière d'une ombrelle, qui lui recouvrait la mine. Mais d'autres femmes s'accrochaient un petit tympanon autour du cou qu'elles serraient fortement à la nuque et à la tête jusqu'aux oreilles et qu'elles pliaient vers le haut, sur les côtés et derrière. »
On découvrit le buste le 4 août 1897. Les ouvriers de la propriété étaient en train d'effectuer le déblaiement du versant sud-est de la colline de La Alcudia, à des fins d'exploitation agricole. Selon la légende locale, Manuel Campello Esclápez, dit Manolico, un jeune de 14 ans (cette donnée est en désaccord avec son acte de naissance), qui aidait pour les tâches, fut le découvreur. Utilisant le pic d'Antonio Maciá, et profitant d'une pause des journaliers, il commença à creuser.
Le lieu où fut découvert le buste de la Dame est aujourd'hui un gisement archéologique où l'on a découvert au fil des ans, de nombreuses pièces de grande valeur, ibériques et romaines, témoignages de ces civilisations. On y a découvert un village ibéro-punique, des égouts romains, des mosaïques et une lampe à l'effigie de saint Abdon qui appartiennent à une basilique chrétienne qu'on suppose du Ve siècle. Ce dernier témoignage archéologique se trouve appuyé par les codex des conciles de Tolède où l'on parle des évêques présents provenant d'Illici (Elche).
Les ouvriers agricoles du docteur Campello d'Elche se trouvaient être en train de déjeuner, tandis que le jeune Manolico poursuivait sa tâche dans le terre-plein du monticule de La Alcudia. D'un coup de houe, il se rendit compte qu'il tombait sur quelque chose de dur qui n'était pas de la terre (on peut encore voir la marque de la houe). Il appela les hommes et tous se mirent à gratter le sable. C'est ainsi qu'apparut le buste de la Dame d'Elche. Depuis, elle fut baptisée par Manolico Reine maure.
Cette version diffère toutefois du rapport officiel rédigé par Pedro Ibarra, le 14 août de cette même année. D'après ce rapport, c'est Antonio Maciá qui, avec son pic, heurta contre la Dame.
Le docteur Campello était marié avec Asunción Ibarra, fille d'Aureliano Ibarra Manzoni, un humaniste du XIXe siècle qui en plus de ses activités, s'adonnait à l'archéologie par goût, et qui avait rencontré une grande quantité d'objets et de vestiges ibères en ses propres terres de labeur et sur des sites de la commune d'Elche. Grâce à cela, il avait constitué une collection de grande valeur qu'il laissa en héritage à sa fille Asunción, ainsi que la charge qu'à sa mort, elle effectuât les démarches nécessaires pour que la collection fût offerte à la vente à l'Académie royale d’histoire, pour être finalement placée au Musée archéologique national de Madrid. Il était stipulé dans le testament que la collection devait s'acheter en totalité.
À la mort de son père, Asunción s'apprêta à exécuter le testament et en communiqua le texte aux responsables à Madrid. L'Académie se réunit en séance plénière le 18 mars 1891 sous la présidence de don Antonio Cánovas del Castillo. On proposa d'étudier l'affaire et une commission fut nommée le 17 mai. Les mandataires de cette commission furent Dios de la Rada et Juan de Vilanova, qui devaient se rendre rapidement à Elche pour mener à bien les négociations. Ils furent d'accord pour acquérir le lot qui serait réglé en trois versements. Mais il arriva que l'un des versements arriva à échéance à une date proche de la découverte de la Dame. À partir de ce moment-là, il y eut un contentieux, puisque sa propriétaire doña Asunción n'était pas d'accord pour l'inclure avec les autres pièces et que l'Académie n'était plus d'accord pour continuer de payer...
Pour sa part, Pedro Ibarra Ruiz (frère du défunt don Aureliano et archiviste à la mairie d'Elche), en son enthousiasme pour la nouvelle découverte, avait fait quelques photographies dont il avait parvenir des copies à l'académicien José Ramón Meliá, au directeur du Musée archéologique national de Madrid, Juan de Dios de la Rada et à l'éminent archéologue allemand Emil Hübner. Tous voulurent faire l'acquisition.
À Elche, tout le monde connaissait la découverte et c'était un sujet de conservation. Les amis de la famille allaient la regarder à la maison, mais les autres personnes ne pouvaient faire de même, alors dans un élan de générosité, la Dame (la reine maure) fut exposée sur le balcon pour que tout le voisinage de la localité pût la contempler.
Arriva le mois d'août, au cours duquel on célébra, les 14 et 15, le Mystère d'Elche. Don Pedro Ibarra avait invité chez lui à participer à cette fête l'archéologue français Pierre Paris. Quand l'archéologue vit le buste ibère, il sut qu'il s'agissait d'un véritable bijou et en informa les responsables du Musée du Louvre à Paris, qui répondirent tout de suite en offrant une belle somme : 4000 francs de l'époque. En dépit de l'opposition de doña Asunción, le buste ibérique fut vendu et le 30 août 1897 la « déesse ibère » partait emballée soigneusement pour la capitale de la France. Pendant 40 ans, la Dame d'Elche fut exposée en l'un des musées les plus importants d'Europe, le Louvre.
Après le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, et par mesure de précaution, elle fut transférée au château de Montauban, près de Toulouse, au Sud-Ouest de la France, lieu plus sûr que la capitale. En 1941, les Espagnols réussirent à la récupérer moyennant un échange d'œuvres avec le Régime de Vichy du maréchal Pétain, un accord terriblement déséquilibré (en faveur de l'Espagne), qui incluait également l’Immaculée Conception des Vénérables ou l’« Immaculée de Soult » (du nom du maréchal français qui la déroba) de Murillo, qui était, comme la Dame d'Elche, propriété du Musée du Louvre, et diverses pièces du Trésor de Guarrazar, qui appartenaient au Musée national du Moyen Âge (Musée de Cluny), ainsi que les restes des écritures ibériques d'Osuna. En échange, on rendit à la France un portrait de Marie-Anne d'Autriche de Velázquez, dont le Prado possédait une autre version quasi identique (on transféra la version considérée de qualité inférieure, et qui même pour certains, est une copie d'atelier), et une œuvre du Greco du Musée-Hôpital de Santa Cruz de Tolède. C'est pourquoi, en réalité, elle est propriété du Musée du Prado (numéro de catalogue E433), où elle demeura pendant 30 ans, depuis qu'elle revint en Espagne jusqu'à ce qu'en 1971, elle fût transférée au Musée archéologique national de Madrid où elle se trouve en dépôt. Entre temps, en 1965 la Dame d'Elche revint en terre ilicitaine (= d'Elche) en vue du septième centanaire du Mystère d'Elche.
La Ministre de la Culture espagnole Carmen Calvo, rendit publique le 19 janvier 2006, la décision de céder temprairement la Dame à sa ville d'origine. Depuis ce moment, on commença un processus, qui culmina le 18 mai 2006 en cela que la Dame d'Elche présida l'inauguration du Musée Archéologique et d'Histoire d'Elche (au Palais d'Altamira) et l'expostion « De Ilici a Elx, 2500 años de historia » (« D'ilici à Elx, 2500 ans d'histoire ») qui eut lieu en différents endroits de la ville.
N°1591
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le château Castillo de Sobroso est situé au pied du fleuve Tea, en la municipalité de Mondariz. L’actuel château est de la fin du XVème siècle, il était déjà connu en 1117 parce qu’il fut tout d'abord témoin d'une des luttes entre deux possibles rois.
Depuis le Xème siècle, le château a été témoin de beaucoup des problèmes historiques. La reine de Castille, Doña Urraca, y a vécu , c'était la plus belle femme de la forteresse, et aujourd’hui il est connu comme Cuevas de Doña Urraca (cavernes de Doña Urraca).
Le château est devenu propriété de Pedro Madruga après de luttes lors de sa possession et son soutien au roi de Portugal .
En 1467, la forteresse de Sobroso a été détruite par les Irmandiños par conséquent l’actuelle forteresse est du XVIe siècle, bien qu’il conserve des éléments gothiques.
La forteresse actuelle est composée par une tour avec des échauguettes. Pendant la dernière restauration, l’objectif a été de conserver la structure originale de la muraille, la tour, la place et le reste des chambres de la forteresse de Sobroso.
N°1543
Depuis le Xème siècle, le château a été témoin de beaucoup des problèmes historiques. La reine de Castille, Doña Urraca, y a vécu , c'était la plus belle femme de la forteresse, et aujourd’hui il est connu comme Cuevas de Doña Urraca (cavernes de Doña Urraca).
Le château est devenu propriété de Pedro Madruga après de luttes lors de sa possession et son soutien au roi de Portugal .
En 1467, la forteresse de Sobroso a été détruite par les Irmandiños par conséquent l’actuelle forteresse est du XVIe siècle, bien qu’il conserve des éléments gothiques.
La forteresse actuelle est composée par une tour avec des échauguettes. Pendant la dernière restauration, l’objectif a été de conserver la structure originale de la muraille, la tour, la place et le reste des chambres de la forteresse de Sobroso.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château des ducs de Frias
Son origine remonte au IXe siècle, quand Alphonse VIII repeuple la vallée pour renforcer la frontière entre la Castille et la Navarre. La vielle ville conserve un tracé urbain et des éléments médiévaux.Le Château des Ducs de Frías, situé sur le sommet d'une colline, conserve de belles baies vitrées à trumeaux et à chapiteaux romans, du XIIIe siècle, qui offrent une panoramique formidable. Dans le noyau urbain, l'église de San Vicente possède un portail roman qui fut transféré à New York lors de l'écroulement de la tour en 1904 ; et le Couvent de Santa María de Vadillo, fondé au début du XIIIe siècle. Près du village, sur le fleuve Èbre, se dresse un beau pont médiéval avec une tour défensive du XIVe siècle.
N°1544
Son origine remonte au IXe siècle, quand Alphonse VIII repeuple la vallée pour renforcer la frontière entre la Castille et la Navarre. La vielle ville conserve un tracé urbain et des éléments médiévaux.Le Château des Ducs de Frías, situé sur le sommet d'une colline, conserve de belles baies vitrées à trumeaux et à chapiteaux romans, du XIIIe siècle, qui offrent une panoramique formidable. Dans le noyau urbain, l'église de San Vicente possède un portail roman qui fut transféré à New York lors de l'écroulement de la tour en 1904 ; et le Couvent de Santa María de Vadillo, fondé au début du XIIIe siècle. Près du village, sur le fleuve Èbre, se dresse un beau pont médiéval avec une tour défensive du XIVe siècle.
N°1544
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le joyau patrimonial du petit village de Lekeitio, sur la côte de Bizkaia, est la Basilique de Santa Maria.
L’actuelle église remplace l’ancienne de style roman inaugurée en 1287. L’actuelle église est de style gothique tardif du XVe siècle. Dès lors elle a fait l’objet de plusieurs transformations. Le clocher, qui a aussi une grande histoire constructive, est de style baroque. En ce qui concerne l’intérieur, il faut noter le grand autel. Ce retable, gothique-flamand du début du XVIe siècle, par sa taille et son polychromie, est le plus important de Bizkaia et l’un des plus importants de la péninsule, seulement dépassé en taille par ceux des cathédrales de Séville et Tolède. La basilique dispose d’un grand patrimoine, comme par exemple ses cloches du XVIIe siècle qui pèse autour de 3000kg. Elle dispose également d’une orgue et d’un harmonium de style néogothique, dont l’orgue fonctionne encore
N°1639
L’actuelle église remplace l’ancienne de style roman inaugurée en 1287. L’actuelle église est de style gothique tardif du XVe siècle. Dès lors elle a fait l’objet de plusieurs transformations. Le clocher, qui a aussi une grande histoire constructive, est de style baroque. En ce qui concerne l’intérieur, il faut noter le grand autel. Ce retable, gothique-flamand du début du XVIe siècle, par sa taille et son polychromie, est le plus important de Bizkaia et l’un des plus importants de la péninsule, seulement dépassé en taille par ceux des cathédrales de Séville et Tolède. La basilique dispose d’un grand patrimoine, comme par exemple ses cloches du XVIIe siècle qui pèse autour de 3000kg. Elle dispose également d’une orgue et d’un harmonium de style néogothique, dont l’orgue fonctionne encore
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Turégano
Splendeur médiévale près de Ségovie
À 30 kilomètres de Ségovie, se trouve Turégano, une localité riche en œuvres d'art, sous forme de monuments et de constructions. Parmi celles-ci, citons le château médiéval, à l'intérieur duquel se trouve l'église San Miguel, et qui domine l'ensemble du village.Cet édifice répond à une initiative de l'évêque Juan Arias Dávila. Elle est de plan rectangulaire, avec des tours rondes et un campanile baroque. Dans sa construction ont probablement participé les architectes Juan Guas et Gil de Hontañón. La plaza Mayor, avec ses arcades et ses maisons, constitue également l'un de ses points névralgiques, puisqu'elle est le siège des marchés, foires, processions et corridas. Turégano fait partie de la route romane du Pirón, qui permet d'observer des églises, ermitages, peintures, sculptures... Le palais épiscopal, la maison palais de Miñano, l'église de Santiago, l'ermitage Nuestra Señora de los Remedios et le musée forestier, situé dans un superbe site naturel, méritent également une visite, tout comme le musée des anges.
N°1584
Splendeur médiévale près de Ségovie
À 30 kilomètres de Ségovie, se trouve Turégano, une localité riche en œuvres d'art, sous forme de monuments et de constructions. Parmi celles-ci, citons le château médiéval, à l'intérieur duquel se trouve l'église San Miguel, et qui domine l'ensemble du village.Cet édifice répond à une initiative de l'évêque Juan Arias Dávila. Elle est de plan rectangulaire, avec des tours rondes et un campanile baroque. Dans sa construction ont probablement participé les architectes Juan Guas et Gil de Hontañón. La plaza Mayor, avec ses arcades et ses maisons, constitue également l'un de ses points névralgiques, puisqu'elle est le siège des marchés, foires, processions et corridas. Turégano fait partie de la route romane du Pirón, qui permet d'observer des églises, ermitages, peintures, sculptures... Le palais épiscopal, la maison palais de Miñano, l'église de Santiago, l'ermitage Nuestra Señora de los Remedios et le musée forestier, situé dans un superbe site naturel, méritent également une visite, tout comme le musée des anges.
N°1584
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