PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#121 Message par saintluc »

Yvonne LE ROUXHéroïne de la Résistance
Née à Toulon en 1882. Morte à Paris en 1945.


En 1939, Yvonne LE ROUX réside à Philadelphie. A 58 ans, elle n'hésite pas à venir à Londres se mettre à la disposition de «L'Intelligence Service».

Parvenue en France, elle établit un réseau le long de la côte bretonne où tous les pêcheurs la connaissent. Le réseau de «Tante Yvonne» (c'est ainsi qu'Yvonne LE ROUX est connue dans la résistance) fonctionne également dans le port de Brest; l'un des indicateurs est le Directeur même de l'Arsenal.
Une extraordinaire besogne est accomplie par le réseau qui fournit des informations si précises qu'elles étonnent l'Amirauté anglaise. Winston CHURCHILL déclarera aux Communes pour expliquer le passage des navires allemands dans le Pas-de-Calais : «ce n'est pas notre service français de renseignements qui est en défaut», ce service français était celui de «Tante Yvonne». Mais l'audace et le courage ne surmontent pas tout ! Yvonne LE ROUX est arrêtée le 8 avril 1942 et fait le même chemin que celui parcouru par tant d'héroïques françaises... Compiègne... Ravensbruck.
A la Libération «Tante Yvonne» n'eut pas la force de rejoindre sa Bretagne; atteinte d'une grave maladie contractée au camp elle mourra à l'hôpital Pasteur mettant son nom au bas d'une des plus belles pages de la Résistance.

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N°1199
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#122 Message par saintluc »

Gilbert, René, Médéric Védy dit Médéric, né à Paris en 1902, mort le 21 mars 1944 en préférant s'empoisonner plutôt que de risquer de parler, est un résistant français.

Dès juillet 1940, il organise la Résistance à Cherbourg et dans les environs. En 1942, il prend contact avec Maurice Ripoche, le Fondateur du Mouvement CDLL, "Ceux de la Libération".

En septembre 1943, il part à Londres comme Représentant de la Résistance Métropolitaine et assure plusieurs liaisons avec la France.

A l'un de ses retours, il est arrêté par le Commissaire de Police des Grandes Carrières qui le livre pour interrogatoire à la Brigade Spéciale.
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Dans l'impossibilité de dissimuler sa personnalité et ses fonctions en raison des documents trouvés sur lui et n'ayant aucun espoir de recouvrer la liberté, Médéric se donne volontairement la mort dans le bureau du Commissaire David (chef de la Brigade spéciale "anti-terroriste" française) en lui disant : " Vous allez voir comment un Français sait mourir ".

Il est inhumé au cimetière des Batignolles, près de la Porte de Clichy.

Lui-même père de trois enfants, Médéric appartenait à une famille de huit enfants dont l'aîné, Maxime avait été fusillé au mont Valérien deux semaines plus tôt, le 7 mars 1944.

Mobilisé en 1940 aux Compagnies Spéciales à la ferme Saint-Benoit, ce frère sera interné au camp de Fort Barraux (Isère), pour ses idées communistes et syndicalistes et aussi pour être interrogé sur les activités de son frère. Fin 40, Maxime Védy réussit à s’échapper, à vélo, de son camp d’emprisonnement pour entrer véritablement en clandestinité. Il devient alors chef F.T.P. (Francs-Tireurs et Partisans) de la région sud, puis membre des F.F.I.(Forces Françaises de l’Intérieur), sous le pseudonyme de “le Hêtre”.

Le 13 octobre 1943, lors d’un rendez-vous clandestin, Maxime Védy est arrêté par la Brigade spéciale française et envoyé à la prison allemande de Fresnes où il sera torturé jusqu’à son exécution le 7 mars 1944, au Mont-Valérien.

Sa famille restera longtemps sans nouvelles. Il parvient tout de même à écrire quelques lettres, notamment à sa femme et à sa fille, le jour de son exécution : « J’avais déjà parcouru les deux tiers de mon existence, le tiers qui me sera enlevé cet après-midi sera compensé par l'immortalité de ma personnalité, car je meurs conscient d'avoir toujours bien servi mon pays.»
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N°1200
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#123 Message par saintluc »

Louis Martin-Bret, né à Marseille le 18 juillet 1898, est un Résistant et Dirigeant du mouvement "Combat". Il est arrêté le 16 juillet 1944. Il est fusillé le 18 juillet 1944, le jour de ses 46 ans à Signes dans le Var avec les membres du Comité Départemental de Libération. Onze résistants y ont perdu la vie.

Au début des années Trente, Louis Martin-Bret s'installe dans la région de Manosque. Après avoir entamé une carrière politique locale sous l'étiquette de la SFIO il devient conseiller d'arrondissement. Il fonde en 1936, une coopérative agricole départementale dans les Basses-Alpes. Engagé économiquement et humainement, il devient en 1937, conseiller général du canton de Manosque.

Avec l'occupation de la France et l'instauration de l'Etat de Vichy, il devient l'un des premiers résistants de la région des Alpes du sud et de la région provencale. Cette région est propice à l'installation de maquis et de groupes francs. Le chef régional des maquis de la région R2, Henri Masi, décide d'implanter plusieurs maquis de l'Armée Secrète dans l'actuelle zone équivalente à la région Provence Alpes Côte d'Azur.
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Louis Martin-Bret prend part au côté du colonel Jean Vial, chef départemental des Groupes Francs de l'Armée Secrète, à des ravitaillements, des attaques sur l'ennemi ainsi que sur des collaborateurs de Vichy. Le groupe procède à des attaques et des sabotages d'usines vitales au fonctionnement de l'industrie militaire allemande comme celle de Gardanne. Devenu Chef départemental des Basses Alpes à travers le C D L alors qu'il se rend à une réunion qui devait se tenir à Digne vers 10h30, il tombe dans une souricière tendue par la Gestapo et la Milice à Oraison, le 16 juillet 1944. Des camions transportant des miliciens déguisés en résistants bloquent les issues du village et simulent une attaque de poste allemand. Croyant avoir affaire à des sympathisants, un résistant nommé Emile Latil se rend à la Mairie, place le buste de La République tout en lacérant le portrait du Maréchal Pétain. Vers 15h00, les miliciens arrêtent les membres du Conseil de la Résistance. Les onze camarades sont emmenés à Marseille et torturés. Aucun ne cèdera devant la barbarie et personne ne trahira leur cause. Le 18 juillet, ils sont conduits dans le vallon de Signes, dans le Var où ils sont passés par les armes. Oraison est un haut lieu de la Résistance bas-alpine. Seul un poste d'italiens est installé à La Brillanne. Une stèle, à l'entrée de la ville commémore cette tranche d'histoire. Sur la stèle sont gravés les noms suivants : André Marcel, Chaudon Roger, Cuzin François, le docteur Daumas André, Dulcy Léon, Favier Maurice, Latil Emile, Martin Louis Bret, Piquemal Jean, Rossi Terce et Salmo Robert.

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N°1201
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#124 Message par saintluc »

Gaston Moutardier, né le 4 mars 1889 à Comines, mort le 6 juillet 1944 à Amiens, est un résistant français.
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4 mars 1889, naissance à Comines de Gaston Moutardier. Ses parents sont enseignants
Février 1908, à 19 ans, il passe un concours et entre aux PTT.
En juillet 1940, après l'armistice alors en poste dans la Somme, il réorganise les services postaux du département.
1942, il devient directeur départemental du département du Nord, à Lille.
En 1943, il est nommé directeur départemental du département de la Somme, à Amiens et entre clandestinement dans le mouvement Résistance PTT dont il devient le dirigeant régional ainsi qu'au mouvement Libération-Nord.
Il transmet aux alliés des renseignements sur les installations allemandes et les rampes de lancement de V1 qui permettront l'opération Crossbow. Il fournit les plans et schémas des installations de télécommunications de l’ennemi et met au point un plan de sabotage des câbles téléphoniques qui sera appliqué avec un succès total.
8 mars 1944 : Suspecté depuis longtemps d’activités clandestines, Gaston Moutardier et sont adjoint Cyrille Werbrouck sont arrêtés par la Gestapo.
6 juillet 1944 : Ils sont condamnés à mort et immédiatement exécutés dans les fossés de la citadelle d’Amiens.
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N°1202
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#125 Message par saintluc »

Edmond Debeaumarché est né le 15 décembre 1906 à Dijon.
Alias : "l'ami"

Il se destine à l'aviation mais doit briser sa vocation de pilote, sa vue étant trop faible. Il entre alors par concours aux PTT. Mobilisé en septembre 1939 en qualité de sergent radio dans l'Armée de l'Air, il est démobilisé en juin 1940 et, refusant la défaite, entreprend ses premières actions de résistance.

Dès 1940, il organise le transport du courrier zone nord, zone sud, au moyen de wagons ambulants et imagine de cacher ce courrier dans les tuyaux de chauffage des dits wagons. Parallèlement, il héberge des patriotes poursuivis par la Gestapo.

Membre actif de l'Etat-major PTT, il est l'un des collaborateurs directs d'Ernest Pruvost, chef national de ce groupement.
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Edmond Debeaumarché Placé sous les ordres de Simone Michel-Lévy, il devient la cheville ouvrière du transport et de l'acheminement du courrier de Londres.
En novembre 1943, à la suite du départ de Pruvost recherché par la Gestapo et de l'arrestation de Simone Michel-Lévy, il prend la tête du mouvement de l'EMPTT. Parcourant la France entière, il fait naître une flamme nouvelle dans les groupes de résistance existants et crée des noyaux actifs dans les centres d'importance moyenne. Il montre, dans cette prospection minutieuse et pleine de dangers, des qualités d'animateur et de chef.
Rentré à Paris, il met au point, en accord avec Pruvost, éloigné, mais toujours en contact, le plan complet du sabotage des télécommunications de l'ennemi et du contre-sabotage des stations importantes susceptibles de servir les armées alliées (plan "Potard", plan "Violet"). Il réussit à se procurer les trois codes secrets de Darnand et de la Milice. Avec l'aide d'Horvais, il se procure la copie de tous les télégrammes chiffrés qui transitent par le central télégraphique de Paris. La traduction de ces documents est communiquée chaque jour au capitaine Portalis (alias Billy), du service de renseignements interallié.
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N°1248
Arrêté le 3 août 1944, Debeaumarché subit courageusement le martyre. Les coups répétés qu'il reçoit lui font perdre connaissance. Malgré ses syncopes, il garde un moral admirable et refuse obstinément de donner les noms des camarades de son organisation. Déporté le 15 août 1944, à Buchenwald. Il est bientôt expédié à l'usine souterraine de Dora où s'effectue le montage des V1 et V2. Se donnant pour ingénieur électricien, il est chargé de la mise au point des V1. Accusé rapidement de sabotage, il est condamné à mort le 11 novembre 1944. La sentence n'est pas immédiatement exécutée.
Mis au secret, il est accusé de complot antinazi. Il est libéré par l'avance de l'armée américaine.
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#126 Message par saintluc »

Pierre Masse, né le 13 décembre 1879 à Ribérac, est un avocat français, sénateur et secrétaire d'État, déporté par le convoi 39 du 30 septembre 1942.

Docteur en droit et premier secrétaire de la Conférence des avocats en 1906, Pierre Masse est élu député de l'Hérault en 1914. Quelques mois plus tard, il part pour le front où sa conduite valeureuse est récompensée par la Croix de guerre et la Légion d'honneur. En 1917, Paul Painlevé l'appelle dans son nouveau gouvernement et lui confie le sous-secrétariat d'État chargé du contentieux de la justice militaire et des pensions.

En 1919, il abandonne la vie parlementaire pour se consacrer à sa carrière professionnelle. Devenu l'un des plus grands civilistes de sa génération et un éminent avocat d'assises, il siège au conseil de l'Ordre de 1928 à 1934.

L'année 1939 voit son retour en politique : il est élu sénateur de l'Hérault et adhère au groupe de la gauche démocratique. Le 10 juillet 1940 à Vichy, il tente vainement, avec Jean Boivin-Champeaux, d'obtenir de Pierre Laval l'inscription dans la nouvelle Constitution de la garantie des libertés individuelles et vote finalement en faveur des pouvoirs constituants pour le maréchal Pétain.
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En octobre 1940, lors de la parution du décret chassant de l'armée les officiers d'origine israélite, Pierre Masse envoie au maréchal Pétain une lettre de protestation. Peu de temps après, il accepte d'être l'avocat de l'auteur dramatique, Henry Bernstein, grossièrement diffamé pour ses origines juives par un journaliste devenu, depuis peu et grâce aux Allemands, le directeur du journal Je suis partout. Sa brillante plaidoirie lui fait une publicité redoutable.

En février 1941, Pierre Masse reçoit une circulaire adressée à tous les parlementaires leur demandant de préciser s'ils sont d'ascendance juive. Dans une seconde lettre adressée au maréchal Pétain, il exprime avec vigueur son refus d'être traité en « Français de la deuxième catégorie ».
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N°1249
Arrêté en août 1941, il est interné à Drancy, puis à Compiègne. Dans l'un et l'autre camp, sa préoccupation première est d'aider ses camarades de captivité, consolant les uns, partageant avec les autres les quelques colis qui lui parviennent. Pour essayer de le soustraire à cette antichambre de la déportation, des amis ingénieux imaginent de toutes pièces un prétendu abus de blanc-seing dont se serait rendu coupable Pierre Masse. Leur but, gagner du temps en suscitant une enquête approfondie, est partiellement atteint : il est ramené à la prison de la Santé et incarcéré comme détenu administratif. Mais le non-lieu prononcé par le procureur de la République le renvoie à Drancy, puis à Compiègne.Le Maréchal Pétain adresse, tardivement, une demande de libération aux autorités d'occupation .celles ci donnent une fin de non recevoir en s'étonnant que la cabinet civil du Maréchal s'inquiète du sort " d'un juif particulièrement dangereux..." .Le 30 septembre 1942, il est déporté à Auschwitz où il disparaît au cours du mois d'octobre.
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#127 Message par saintluc »

Maurice Ripoche (27 mai 1895, Paris - 18 ou 20 juillet 1944, Cologne)
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est un résistant français fondateur du mouvement Ceux de la Libération (CDLL) mort en déportation. Il fut aide de camp du général de Gaulle et avioniste.

Une rue du 14e arrondissement de Paris honore sa mémoire.
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N°1250
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#128 Message par saintluc »

Léonce Vieljeux, né le 12 avril 1865 aux Vans (Ardèche, France) et mort le 1er septembre 1944, est colonel de réserve, armateur et maire de La Rochelle.
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Diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1888, il est affecté au 123e régiment d’infanterie à La Rochelle, où il épouse Hélène Delmas, fille du célèbre armateur rochelais. Il quitte l'armée pour entrer dans la maison d’armement « Delmas Frères » dont il devient le président, la compagnie prend le nom de Compagnie Delmas-Vieljeux, une des plus importantes compagnies françaises de navigation.

Il siège au conseil municipal de La Rochelle, de 1912 à 1925, avant d'en devenir maire en 1930.

Avec la Seconde Guerre mondiale, Léonce Vieljeux s’emploie à résister aux exigences des Allemands présents dans sa ville. Ainsi, le dimanche 23 juin 1940, un lieutenant allemand se présente à lui afin de hisser un drapeau hitlérien sur l’hôtel de ville. Le maire de La Rochelle lui répond alors qu’il est colonel (de réserve) et n’a aucun ordre à recevoir d’un officier subalterne, fut-il d’une armée victorieuse.

Ce premier acte de résistance fut suivi par une opposition systématique à l’affichage de la propagande nazie. Parallèlement, il aida les ingénieurs et ouvriers de son usine appartenant au réseau de résistance Alliance à trouver des filières d’évasion.

Le 22 septembre 1940, il est destitué de ses fonctions de maire, puis expulsé de sa ville en 1941. Revenu à La Rochelle, il est arrêté au début de l'année 1944. Interné à Lafond, transféré à Poitiers, puis à Fresnes, il est envoyé au camp de Schirmeck, près de Strasbourg. Il y reste du 1er mai 1944 au 1er septembre 1944.

Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il est emmené au camp de Struthof, où il est abattu d'une balle dans la nuque, en même temps que 300 hommes et 92 femmes, à l'âge de 79 ans.
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N°1251
Le service funèbre a été célébré le 27 janvier 1945 au temple protestant en présence de 3 000 Rochelais de toutes obédiences et catégories sociales, cela alors que La Rochelle est occupée et que tout rassemblement est prohibé, mais les allemands ne feront rien.
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#129 Message par saintluc »

René Bonpain, dit L'Abbé Bonpain, est un résistant et homme d'Église français né le 15 octobre 1908 à Dunkerque (Nord) et mort fusillé le 30 mars 1943 à Bondues (Nord). Il reste à ce jour le résistant le plus populaire dans le souvenir des habitants de Dunkerque.
René Bonpain est le fils d'un célèbre architecte et héros de la guerre 1914-1918 dunkerquois, David Bonpain, qui, grièvement blessé au combat, dût abandonner sa profession. De sa mère, René Bonpain apprend à s'occuper des pauvres et des blessés des hôpitaux. Il devient l'un des responsables de la conférence Saint-Vincent-de-Paul au Collège Notre-Dame des Dunes de Dunkerque, visitant les plus démunis dans les quartiers de la Basse-Ville et du Jeu de Mail, à Dunkerque. Étudiant, René Bonpain commence aussi à s'investir dans le Patronage des jeunes.

Il entre, en 1926, au séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1932 et choisit la pauvreté franciscaine. Sa première chasuble est d'ailleurs taillée dans la robe de mariée de sa sœur. Le 2 juillet de la même année il revient dans le Nord où il est nommé vicaire de la paroisse Notre-Dame de l'Assomption à Rosendaël, aujourd'hui un quartier de Dunkerque. Ce jour-là, il remercie ses parents et leur dit : Je suivrai votre exemple : je veux être toujours bon comme du bon pain. Pour rendre service aux gens, il remuerait « ciel et terre ». Dès lors sa popularité dans la population de la région ne fera que grandir. On l'appelle désormais l'Abbé. Ses paroissiens de prédilection sont les pauvres pour lesquels il se procure vivres, vêtements et mobilier et s'occupe de nouveau du Patronage des jeunes dont les locaux lui permettra d'accueillir jusqu'à 780 enfants pendant la guerre
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Lorsqu'en septembre 1939 la guerre éclate, l'Abbé est mobilisé et rejoint son unité à Seboncourt dans l'Aisne mais, démobilisé en 1940, après la débâcle, il rentre à Dunkerque et s'engage, par patriotisme, dans la Résistance la même année. Il organise alors toutes les deux semaines le passage de nombreuses personnes et l'envoi de courrier en Zone libre par un ingénieux système de double-fond dans les convois de charbon allant de Dunkerque à Toulouse ou La Rochelle et communique ainsi d'importants renseignements sur l'ennemi à deux réseaux de résistance. En juin 1942 il entre au service du réseau de renseignement résistant Alliance, le plus important réseau dépendant de l'Intelligence Service britannique. En novembre 1942 le chef de l'organisation locale, Louis Herbeaux, et son adjoint, Jules Lanery, sont arrêtés par la Geheime Feldpolizei, la police allemande. Refusant de s'enfuir, craignant que des innocents soient pris en otages, l'Abbé Bonpain est arrêté à la maison des vicaires, rue Pasteur, le 19, et immédiatement incarcéré dans les caves du siège de la police allemande installée villa Duflos, Avenue de la mer à Malo-les-Bains. L'Abbé est ensuite transféré à la prison de Loos, où il est placé au secret et enfermé dans la cellule 301.
Le 19 mars 1943, l’Abbé Bonpain est condamné à mort par le tribunal allemand siégeant à Lille. Voici la dernière lettre écrite par l'Abbé à ses parents, le jour de son exécution :

« Loos, le 30 mars 1943
Bien chers papa et maman,
Quand vous recevrez cette lettre, je serai auprès du bon Dieu ; dans cet au-delà pour lequel j’ai ici bas tâché de tout sacrifier.

Je vous demande que vos larmes soient des larmes d’espérance et de confiance en Dieu ; je n’ai rien à regretter. J’ai l’absolue certitude que c’est la Providence qui a tout permis, et, soyez-en certains, je suis profondément calme et tranquille.



Naturellement je vous demande pardon de toute la peine que je vous cause, mais soyez-en surs, les souffrances et les épreuves immenses que Dieu vous a envoyées seront le gage certain d’immenses bénédictions de la part du Ciel sur vos enfants et petits enfants.

Je désire qu’on demande pardon pour moi à Mr le Doyen Danès du mal que j’ai pu dire de lui quand j’étais son vicaire et à tous ceux à qui j’ai pu faire de la peine, soit parmi mes confrères, soit parmi les si braves gens de Rosendaël.

J’offre ma vie pour l’Église, pour le diocèse, pour la France et tout spécialement pour la paroisse ND de Rosendaël .

Je demande instamment qu’aucune pensée de vengeance contre qui que ce soit s’élève, même pas dans vos cœurs.

L’homme se démène mais c’est Dieu qui le mène.

Je vous le répète, je suis profondément tranquille et je n’ose penser à cet instant fatal qui arrivera dans si peu de temps sans, je vous l’avoue bien sincèrement, une certaine joie, car j’espère bien vite pouvoir me reposer entre les bras de N.S et de la Ste

Vierge.



Sur mon registre des messes (que j’avais laissé dans ma sacoche noire, lors de mon arrestation) il y a à barrer 35 messes que j’ai dites en prison, ici.

Un grand baiser à ma filleule que je tâcherai de protéger tout particulièrement du haut du ciel..

Je vous embrasse bien, chers papa et maman, en demandant à Dieu de vous donner beaucoup de courage, beaucoup : merci encore mille fois de votre bonté, de vos exemples.

J’embrasse tous mes frères et sœurs, tous mes neveux et nièces

Et cette fois-ci je vous dit

A Dieu…

René Bonpain

Abbé Bonpain en route vers le ciel »
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N°1252
Il est exécuté en même temps que ses compagnons le 30 mars 1943 à 17 heures au Fort de Bondues en 1944. La nouvelle de la mort de l'Abbé soulève l’indignation de la population dunkerquoise et le 13 avril 1943, un service funèbre est célébré à l’église Saint-Martin de Dunkerque, les Allemands ayant refusé qu'il soit effectué à Rosendaël, en présence d’une assistance considérable[8]. L'Abbé est inhumé au cimetière de Dunkerque.
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#130 Message par saintluc »

Jacques Renouvin, né à Paris le 6 octobre 1905 et mort en déportation le 24 janvier 1944 à Mauthausen, est un militant royaliste et héros de la Résistance
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Étudiant en droit, puis avocat, il milite à l’Action française qu'il quitte après le 6 février 1934. En novembre 1938, après les accords de Munich, il se distingue en giflant publiquement Pierre-Étienne Flandin qui avait cru bon d’adresser un télégramme de félicitations à Hitler. Mobilisé en 1939, il est volontaire pour les corps francs. Il fait une brillante campagne, est blessé puis fait prisonnier. Il s’évadera de l’hôpital où il a été conduit.

Après avoir été démobilisé il passe en zone sud et fin 1940 rejoint le mouvement clandestin Liberté créé par un petit groupe de professeurs démocrates-chrétiens. Plus spécialement chargé de la propagande, il organise pour cela des commandos de jeunes. Après la fusion entre Liberté et Les Petites Ailes qui crée le mouvement Combat, il est chargé par Henri Frenay d’organiser des Groupes francs dans toute la zone libre. Devenu chef national des Groupes francs de Combat en 1942, il est l’un des Français les plus activement recherchés par toutes les polices.

Il est arrêté le 29 janvier 1943 par la Gestapo en gare de Brive-la-Gaillarde en même temps que Mireille Tronchon, qu’il avait épousée dans la clandestinité. Transféré à la prison de Fresnes, il sera torturé pendant des mois avant d’être déporté en Allemagne le 29 août 1943. Interné à Mauthausen, il y meurt d’épuisement le 24 janvier 1944.
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N°1288
De son union avec Mireille Tronchon est né, le 15 juin 1943, un fils, Bertrand Renouvin, pendant que sa mère était encore détenue à la prison de La Santé.
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#131 Message par saintluc »

Lionel Dubray (1923-1944), est un résistant français.
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Lionel Dubray est né le 31 décembre 1923 à Joinville-le-Pont, dans le département de la Seine.

À 19 ans, il s'enrôle en décembre 1942, dans le groupe Alsace Lorraine des Francs-Tireurs et Partisans (FTP). Il réside alors à Athis-Mons, à cette époque en Seine-et-Oise (aujourd’hui dans l’Essonne). Il participe à l'attaque en octobre 1943 d'une compagnie allemande à l’occasion d’un défilé en plein Paris occupé, ainsi que d'un car de la Waffen-SS Porte d'Italie, toujours dans la capitale. Il incendie également du matériel et des locaux allemands.

Identifié par la Gestapo, Lionel Dubray dut chercher refuge en Bretagne où il rejoint le maquis du 1er bataillon des Forces françaises de l'intérieur (FFI) dans le Morbihan. Il est nommé chef de section.
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N°1289
Après avoir longuement combattu à la tête d’une section de maquisards, il est fait prisonnier le 14 juillet 1944, au cours de l'attaque par 300 allemands du camp de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) où sont retranchés 90 maquisards. Il est torturé durant huit jours puis fusillé le 22 juillet 1944 dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo (Morbihan). Trente-trois résistants trouvèrent la mort lors des combats.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#132 Message par saintluc »

Paul Gateaud, né à Ozolles (Saône-et-Loire), en 1889.

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Entré aux PTT en tant que commis, Paul Gateaud s'engage dans le syndicalisme de sa profession. En 1924, alors qu'il est commis à Lyon, il est élu membre suppléant du Conseil supérieur des PTT. Il y représente le Syndicat national des agents, une des organisations constitutives de la fédération postale CGT. Inspecteur des postes à Mâcon (71) en 1940, il se livre très vite à une intense activité de propagande notamment par tracts. Nommé receveur principal à Valence, il joue un rôle très important dans la lutte contre l’occupant ; du contrôle des centres nerveux des transmissions des Allemands au stockage d’armes et de munitions dans les locaux mêmes de la recette principale en passant par la formation d’équipe de sabotage, rien n’échappe à l’activité de Paul Gateaud qui rend à la Résistance d’éminents services. Il est arrêté le 22 mai 1944, conduit à Lyon où il ne trahit aucun secret malgré la torture. Il est fusillé le 9 juin 1944 à Communay (Isère).
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N°1290
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#133 Message par saintluc »

Mère Marie Elisabeth de l’Eucharistie, de son vrai nom Élise Rivet, née le 19 janvier 1890 à Draria en Algérie et morte le 30 mars 1945 au camp de Ravensbrück, était une religieuse catholique et une résistante française durant la Seconde Guerre mondiale.
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Élise Rivet était la fille d'un officier de la marine française. Elle rejoignit le couvent Notre Dame de Compassion de Lyon composé de sœurs infirmières. En 1933, elle devint la mère supérieure du couvent et se fit appeler Mère Marie Élisabeth de l'Eucharistie. Après la chute de la troisième république française face à l'Allemagne nazie, elle commença à cacher des réfugiés pour que ceux-ci échappent à la Gestapo. Elle utilisa aussi son couvent pour cacher des armes et des munitions en faveur du Mouvements unis de la Résistance.

Le 24 mars 1944, elle et son assistante furent arrêtés par la Gestapo et emprisonnées à la prison de Fort Montluc à Lyon. Elle fut ensuite emmenée à Romainville avant d'être transférée au camp de concentration de Ravensbrück près de Berlin en Allemagne. Elle fut soumise alors aux travaux forcés. Voyant la guerre mal tourner, les nazis commencèrent à exterminer de plus en plus rapidement de nombreuses personnes dans les chambres à gaz. Mère Marie Élisabeth de l'Eucharistie fut ainsi tuée quelques semaines avant la fin de la guerre le 30 mars 1945.

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N°1291
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#134 Message par saintluc »

Le Mémorial de la France combattante est un monument d'hommage aux Français combattants, résistants et déportés qui se trouve sur la ville de Suresnes (Hauts-de-Seine) sur la pente du Mont Valérien, au pied de la forteresse du Mont-Valérien (laquelle a pour altitude 162 m).

Tous les 18 juin, la Chancellerie de l'Ordre de la Libération y organise une cérémonie de commémoration de l'appel du général de Gaulle
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La forteresse du Mont-Valérien fut le lieu plus d'un millier d'exécutions des résistants, comme Honoré d'Estienne d'Orves ou 22 membres du Groupe Manouchian.

Dès le 18 juin 1946, le général de Gaulle rend à cet endroit un hommage aux « massacrés et aux fusillés ». Le 11 novembre suivant, sous la direction d'Henri Frenay, alors ministre des prisonniers, déportés et réfugiés du gouvernement provisoire, 15 corps de combattants de la Guerre de 1939-1945, originaires de France et des colonies (Tunisie, Maroc, Tchad, Burkina Faso), dont deux femmes : Berty Albrecht et Renée Levy sont inhumés dans une crypte provisoire. En 1952, on y place également le corps d'un Français résistant d'Indochine tué par les Japonais. En 1958, le général de Gaulle, revenu au pouvoir, charge l'architecte des bâtiments civils et palais nationaux Félix Brunau d'édifier un véritable monument, inauguré le 18 juin 1960
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N°1335
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Re: PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)

#135 Message par saintluc »

Le massif du Vercors est célèbre pour les résistants qui se sont réfugiés dans les maquis lors de la Seconde Guerre mondiale : certains plateaux y sont difficiles d'accès pour les non-initiés. Les jeunes Français voulant échapper au Service du travail obligatoire (STO) s'y réfugient. Ils sont plusieurs centaines début 1944, contribuant ainsi à la création d'un réduit autonome. Le porche d'entrée de la grotte de la Luire servit brièvement d'hôpital de campagne au Maquis
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Drapeau de la République libre du Vercors (juin-juillet 1944)
Mais le général allemand Karl Pflaum lance en juin 1944 depuis Grenoble une offensive qui est fatale à ce Maquis, utilisant notamment des troupes aéroportées par planeurs. Le Maquis du Vercors fut anéanti, mais sa résistance permit de retenir plusieurs divisions allemandes au moment des débarquements en Normandie et en Provence. À la fin de la guerre, Vassieux-en-Vercors fut élevé au rang de Compagnon de la Libération, avec quatre autres communes méritantes de France.

Un mémorial a été bâti au centre de Vassieux-en-Vercors puis plus tard au col de la Chau, au-dessus du village, en l'honneur des maquisards. Il a été inauguré par le Premier ministre français Édouard Balladur le 21 juillet 1994.
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N°1336
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