UNE NOUVELLE DU JOUR
Message
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
11/0/11
Les banques ne doivent plus s'excuser, dit le DG de Barclays
par Steve Slater et Sarah White
LONDRES (Reuters) - Les banques doivent cesser de demander pardon pour les erreurs commises avant et pendant la crise financière, a plaidé mardi le nouveau directeur général de Barclays lors d'une audience parlementaire devant les élus britanniques.
Interrogé sur les primes versées dans le secteur bancaire, Bob Diamond s'est parfois montré vindicatif, refusant notamment de dire s'il serait de nouveau prêt à renoncer à sa prime personnelle et quel montant la banque Barclays était disposée à prêter aux entreprises.
Les gradins du public étaient pleins lors de l'audience, et une file d'attente s'était formée à l'extérieur de la salle.
"Nous avons connu une période de regrets et d'excuses de la part des banques, et je pense qu'il faut tourner cette page. Nous avons besoin de banques prêtes à prendre des risques (...) pour que nous puissions créer des emplois", a déclaré Bob Diamond.
Ce dernier, natif des Etats-Unis, est l'un des dirigeants les mieux payés d'Europe et la question des salaires bancaires a été l'un des sujets les plus vivement débattus dans ses échanges, parfois houleux, avec les douze membres de la Commission du Trésor de la Chambre des communes.
BONUS TOLÉRÉS CONTRE PRÊTS AUX PME
Le débat était attendu en pleine polémique politique au Royaume-Uni sur les primes du secteur bancaire, dont le montant total devrait atteindre cette année sept milliards de livres (8,4 milliards d'euros).
Après une série de réunions entre le gouvernement et des établissements bancaires, il semble que Londres n'ait pas l'intention d'agir trop sévèrement. En échange de cette indulgence, le gouvernement devrait chercher à obtenir des engagements à prêter davantage aux petites entreprises afin de relancer l'économie.
Bob Diamond a répondu à ce sujet qu'il ne pouvait évaluer quel volume d'argent sa banque pourrait prêter sans procéder d'abord à des évaluations des entreprises concernées.
De plus, les demandes de prêt ont diminué, a souligné celui qui est devenu directeur général cette année après 14 années à la tête de la branche d'investissement de Barclays.
Le chef d'entreprise s'est dit extrêmement reconnaissant du soutien apporté au secteur bancaire par les autorités de régulation ainsi que par les banques centrales au plus fort de la crise, mais a en revanche estimé que les contribuables ne devaient pas avoir à supporter le coût du sauvetage d'une banque.
Le débat sur les salaires bancaires a été relancé cette semaine au Royaume-Uni après l'annonce que le directeur général de la Royal Bank of Scotland, Stephen Hester, allait recevoir une prime de 2,5 millions de livres (3 millions de livres).
Bob Diamond a lui-même gagné 21 millions de livres en 2007 (25 millions d'euros) mais a renoncé ces deux dernières années à ses primes.
Interrogé à ce sujet, il a répondu qu'il ferait preuve de toute la retenue qu'il pourrait dans sa politique de rémunération, mais précisé qu'il déciderait "en famille" s'il devrait accepter ou non une éventuelle prime dans le cas où on lui en accorderait une.
Vers 14h30 GMT, le titre Barclays bondissait à Londres de 5,06% à 290,7 pence.
Avec Michel Rose et Mohammed Abbas, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Nicolas Delame
Les banques ne doivent plus s'excuser, dit le DG de Barclays
par Steve Slater et Sarah White
LONDRES (Reuters) - Les banques doivent cesser de demander pardon pour les erreurs commises avant et pendant la crise financière, a plaidé mardi le nouveau directeur général de Barclays lors d'une audience parlementaire devant les élus britanniques.
Interrogé sur les primes versées dans le secteur bancaire, Bob Diamond s'est parfois montré vindicatif, refusant notamment de dire s'il serait de nouveau prêt à renoncer à sa prime personnelle et quel montant la banque Barclays était disposée à prêter aux entreprises.
Les gradins du public étaient pleins lors de l'audience, et une file d'attente s'était formée à l'extérieur de la salle.
"Nous avons connu une période de regrets et d'excuses de la part des banques, et je pense qu'il faut tourner cette page. Nous avons besoin de banques prêtes à prendre des risques (...) pour que nous puissions créer des emplois", a déclaré Bob Diamond.
Ce dernier, natif des Etats-Unis, est l'un des dirigeants les mieux payés d'Europe et la question des salaires bancaires a été l'un des sujets les plus vivement débattus dans ses échanges, parfois houleux, avec les douze membres de la Commission du Trésor de la Chambre des communes.
BONUS TOLÉRÉS CONTRE PRÊTS AUX PME
Le débat était attendu en pleine polémique politique au Royaume-Uni sur les primes du secteur bancaire, dont le montant total devrait atteindre cette année sept milliards de livres (8,4 milliards d'euros).
Après une série de réunions entre le gouvernement et des établissements bancaires, il semble que Londres n'ait pas l'intention d'agir trop sévèrement. En échange de cette indulgence, le gouvernement devrait chercher à obtenir des engagements à prêter davantage aux petites entreprises afin de relancer l'économie.
Bob Diamond a répondu à ce sujet qu'il ne pouvait évaluer quel volume d'argent sa banque pourrait prêter sans procéder d'abord à des évaluations des entreprises concernées.
De plus, les demandes de prêt ont diminué, a souligné celui qui est devenu directeur général cette année après 14 années à la tête de la branche d'investissement de Barclays.
Le chef d'entreprise s'est dit extrêmement reconnaissant du soutien apporté au secteur bancaire par les autorités de régulation ainsi que par les banques centrales au plus fort de la crise, mais a en revanche estimé que les contribuables ne devaient pas avoir à supporter le coût du sauvetage d'une banque.
Le débat sur les salaires bancaires a été relancé cette semaine au Royaume-Uni après l'annonce que le directeur général de la Royal Bank of Scotland, Stephen Hester, allait recevoir une prime de 2,5 millions de livres (3 millions de livres).
Bob Diamond a lui-même gagné 21 millions de livres en 2007 (25 millions d'euros) mais a renoncé ces deux dernières années à ses primes.
Interrogé à ce sujet, il a répondu qu'il ferait preuve de toute la retenue qu'il pourrait dans sa politique de rémunération, mais précisé qu'il déciderait "en famille" s'il devrait accepter ou non une éventuelle prime dans le cas où on lui en accorderait une.
Vers 14h30 GMT, le titre Barclays bondissait à Londres de 5,06% à 290,7 pence.
Avec Michel Rose et Mohammed Abbas, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Nicolas Delame
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Merci Mira
AFP - 12/01/2011 à 00:16
Airbus signe avec IndiGo le plus gros contrat de l'histoireL'avionneur européen Airbus a annoncé mardi soir un accord pour un contrat géant, le plus gros de l'histoire aéronautique en nombre d'appareils, qui prévoit la livraison de 180 Airbus A320 à la compagnie indienne IndiGo pour 16 milliards de dollars.
La compagnie à bas coûts a signé un protocole d'accord pour un total de 180 moyen-courriers, dont 150 A320 NEO ("New engine option") dotés d'une nouvelle motorisation, devenant la première compagnie cliente pour ce nouveau modèle. Elle a également signé pour 30 A320 classiques.
Le montant de la transaction n'a pas été annoncé mais atteint 16,4 milliards de dollars (12,6 milliards d'euros) au prix catalogue indicatif, selon un porte-parole d'Airbus.
"Il s'agit de la commande ferme portant sur le plus grand nombre d'appareils dans l'histoire de l'aviation civile", indique Airbus. L'avionneur avait toutefois déjà signé des contrats plus importants en valeur.
Airbus avait annoncé début décembre qu'il allait proposer à partir du printemps 2016 son A320 NEO, avec la promesse d'une réduction de la consommation de carburant pouvant atteindre 15%.
Photographe : Pascal Pavani, AFP :
Un Airbus A320 décolle du siège d'Airbus de Toulouse, le 30 avril 2010
Il espère ainsi contrer l'arrivée prochaine des CSeries du canadien Bombardier, puis du C919 chinois, et couper l'herbe sous les pieds de son concurrent Boeing, qui n'a pas encore pris de décision sur l'avenir de son moyen-courrier 737.
Sur l'A320 NEO, les transporteurs auront le choix entre des moteurs de dernière génération de CFM International - coentreprise entre le français Safran et l'américain General Electric - et de l'américain Pratt & Whitney.
IndiGo n'a toutefois pas encore choisi de motoriste pour équiper ses avions et annoncera son choix plus tard, a fait savoir Airbus.
Les NEO seront aussi dotés d'ailettes verticales à l'extrêmité des ailes ("sharklets"), également destinées à réduire la consommation en carburant.
"Il était naturel, pour nous, de commander des A320 supplémentaires, et répondre ainsi à la demande croissante en Inde", ont déclaré Rakesh Gangwal et Rahul Bhatia, co-fondateurs d'IndiGo, cité dans un communiqué.
Cette commande "permettra à IndiGo de continuer à proposer des tarifs bas", ont-ils ajouté. La jeune compagnie, qui a commencé a voler en 2006, exploite exclusivement des A320, sur des lignes intérieures indiennes.
Le projet A320 NEO reçoit un soutien important avec cette commande d'IndiGo, qui est la première compagnie a signer un contrat pour cette nouvelle version du moyen-courrier A320, le modèle à succès d'Airbus.
Lors de l'annonce du lancement de l'A320 NEO en décembre dernier, le directeur commercial d'Airbus John Leahy avait cité IndiGo comme client potentiellement intéressé. Mais il avait aussi désigné la compagnie malaisienne AirAsia ou encore les géants américains du leasing (location d'avions) ILFC ou GE Capital aviation services (GECAS), qui pourraient être de prochains clients.
"Je pense que 2011 va être la grande année pour les commandes du NEO", avait alors déclaré à l'AFP John Leahy. L'avionneur pense vendre au moins 4.000 avions NEO sur une période de 15 ans.
AFP - 12/01/2011 à 00:16
Airbus signe avec IndiGo le plus gros contrat de l'histoireL'avionneur européen Airbus a annoncé mardi soir un accord pour un contrat géant, le plus gros de l'histoire aéronautique en nombre d'appareils, qui prévoit la livraison de 180 Airbus A320 à la compagnie indienne IndiGo pour 16 milliards de dollars.
La compagnie à bas coûts a signé un protocole d'accord pour un total de 180 moyen-courriers, dont 150 A320 NEO ("New engine option") dotés d'une nouvelle motorisation, devenant la première compagnie cliente pour ce nouveau modèle. Elle a également signé pour 30 A320 classiques.
Le montant de la transaction n'a pas été annoncé mais atteint 16,4 milliards de dollars (12,6 milliards d'euros) au prix catalogue indicatif, selon un porte-parole d'Airbus.
"Il s'agit de la commande ferme portant sur le plus grand nombre d'appareils dans l'histoire de l'aviation civile", indique Airbus. L'avionneur avait toutefois déjà signé des contrats plus importants en valeur.
Airbus avait annoncé début décembre qu'il allait proposer à partir du printemps 2016 son A320 NEO, avec la promesse d'une réduction de la consommation de carburant pouvant atteindre 15%.
Photographe : Pascal Pavani, AFP :
Un Airbus A320 décolle du siège d'Airbus de Toulouse, le 30 avril 2010
Il espère ainsi contrer l'arrivée prochaine des CSeries du canadien Bombardier, puis du C919 chinois, et couper l'herbe sous les pieds de son concurrent Boeing, qui n'a pas encore pris de décision sur l'avenir de son moyen-courrier 737.
Sur l'A320 NEO, les transporteurs auront le choix entre des moteurs de dernière génération de CFM International - coentreprise entre le français Safran et l'américain General Electric - et de l'américain Pratt & Whitney.
IndiGo n'a toutefois pas encore choisi de motoriste pour équiper ses avions et annoncera son choix plus tard, a fait savoir Airbus.
Les NEO seront aussi dotés d'ailettes verticales à l'extrêmité des ailes ("sharklets"), également destinées à réduire la consommation en carburant.
"Il était naturel, pour nous, de commander des A320 supplémentaires, et répondre ainsi à la demande croissante en Inde", ont déclaré Rakesh Gangwal et Rahul Bhatia, co-fondateurs d'IndiGo, cité dans un communiqué.
Cette commande "permettra à IndiGo de continuer à proposer des tarifs bas", ont-ils ajouté. La jeune compagnie, qui a commencé a voler en 2006, exploite exclusivement des A320, sur des lignes intérieures indiennes.
Le projet A320 NEO reçoit un soutien important avec cette commande d'IndiGo, qui est la première compagnie a signer un contrat pour cette nouvelle version du moyen-courrier A320, le modèle à succès d'Airbus.
Lors de l'annonce du lancement de l'A320 NEO en décembre dernier, le directeur commercial d'Airbus John Leahy avait cité IndiGo comme client potentiellement intéressé. Mais il avait aussi désigné la compagnie malaisienne AirAsia ou encore les géants américains du leasing (location d'avions) ILFC ou GE Capital aviation services (GECAS), qui pourraient être de prochains clients.
"Je pense que 2011 va être la grande année pour les commandes du NEO", avait alors déclaré à l'AFP John Leahy. L'avionneur pense vendre au moins 4.000 avions NEO sur une période de 15 ans.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Agenda polémique: la bourde de la commission européenne
12.01.11 - 15:34
La commission européenne publie depuis sept ans un agenda à destination des élèves du secondaire des 27 pays de l'Union. Cette année, on y retrouve les fêtes religieuses musulmanes ou juives, mais aucune fête chrétienne n'y figure.
La commission est très embarrassée et les chrétiens ne sont pas contents.
Quand on feuillette le nouvel agenda scolaire de la commission européenne, on apprend que le ramadan commence le 11 août, on y trouve le nouvel an juif, le nouvel an chinois, et même la fête des lumières chez les hindous. Par contre, on ne trouve rien le 25 décembre, si ce n'est l'histoire du premier sapin de Noël public. Johanna Touzel est la porte-parole de la commission des épiscopats de la communauté européenne. Elle constate également que l'agenda ne mentionne nullement la Toussaint, "par contre on mentionne halloween" précise-t-elle. "Et ni le1er novembre, ni Pâques, qui est la fête la plus importante de tous les chrétiens, ne sont mentionnés. Le 25 avril, on retrouve juste une petite devinette et une légende sur Zeus".
Pour les Chrétiens c'est clair : aucune de leurs fêtes n'est mentionnée par l'Europe dans cet agenda, destiné aux écoles secondaires de l'Union. "C'est étonnant qu'on ait omis ces fêtes chrétiennes car 90% des européens sont au moins de culture chrétienne", ajoute Johanna Touzel.
De nombreux chrétiens qui se disent blessés se sont plaints et certains parlementaires européens ont écrit au président de la commission. Son porte-parole, Frédéric Vincent se montre lui, plutôt embarrassé. "On assume la bourde et on reconnait qu'on aurait dû faire plus attention. On s'est excusés et ce sera corrigé".
3 200 000 exemplaires sont déjà utilisés dans plus 21 000 écoles. L'agenda a pourtant été validé en haut lieu, préfacé par les commissaires, et même par José Manuel Barroso, le président de la Commission. Comme personne n'a rien vu pour cette année, c'est trop tard pour la dernière édition. Mais pour la prochaine édition 2011-2012, cela ne se reproduira pas car l'Europe envisage carrément de supprimer toute référence aux fêtes religieuse
12.01.11 - 15:34
La commission européenne publie depuis sept ans un agenda à destination des élèves du secondaire des 27 pays de l'Union. Cette année, on y retrouve les fêtes religieuses musulmanes ou juives, mais aucune fête chrétienne n'y figure.
La commission est très embarrassée et les chrétiens ne sont pas contents.
Quand on feuillette le nouvel agenda scolaire de la commission européenne, on apprend que le ramadan commence le 11 août, on y trouve le nouvel an juif, le nouvel an chinois, et même la fête des lumières chez les hindous. Par contre, on ne trouve rien le 25 décembre, si ce n'est l'histoire du premier sapin de Noël public. Johanna Touzel est la porte-parole de la commission des épiscopats de la communauté européenne. Elle constate également que l'agenda ne mentionne nullement la Toussaint, "par contre on mentionne halloween" précise-t-elle. "Et ni le1er novembre, ni Pâques, qui est la fête la plus importante de tous les chrétiens, ne sont mentionnés. Le 25 avril, on retrouve juste une petite devinette et une légende sur Zeus".
Pour les Chrétiens c'est clair : aucune de leurs fêtes n'est mentionnée par l'Europe dans cet agenda, destiné aux écoles secondaires de l'Union. "C'est étonnant qu'on ait omis ces fêtes chrétiennes car 90% des européens sont au moins de culture chrétienne", ajoute Johanna Touzel.
De nombreux chrétiens qui se disent blessés se sont plaints et certains parlementaires européens ont écrit au président de la commission. Son porte-parole, Frédéric Vincent se montre lui, plutôt embarrassé. "On assume la bourde et on reconnait qu'on aurait dû faire plus attention. On s'est excusés et ce sera corrigé".
3 200 000 exemplaires sont déjà utilisés dans plus 21 000 écoles. L'agenda a pourtant été validé en haut lieu, préfacé par les commissaires, et même par José Manuel Barroso, le président de la Commission. Comme personne n'a rien vu pour cette année, c'est trop tard pour la dernière édition. Mais pour la prochaine édition 2011-2012, cela ne se reproduira pas car l'Europe envisage carrément de supprimer toute référence aux fêtes religieuse
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 12/01/2011 à 14:02
Tentative de censure d'une "Cendrillon" critiquant le pouvoir russeLes autorités d'une région dans l'Extrême-Orient russe ont tenté d'interdire la représentation de la pièce de théâtre Cendrillon, estimant qu'elle contenait un message hostile au changement controversé des fuseaux horaires, a révélé mercredi Kommersant.
Une scène où le Roi recule les aiguilles du temps pour que Cendrillon puisse rester plus longtemps au bal est à l'origine du mécontentement des autorités de Petropavlovsk-Kamtchatski, chef-lieu de la péninsule de Kamtchatka.
En mars dernier, la péninsule de Kamtchatka a réduit d'une heure, à huit heures, sa différence horaire avec Moscou, le président russe Dmitri Medvedev voulant réduire le nombre des fuseaux horaires en Russie, une décision guère appréciée par la population.
Les quatre premières représentations ont eu "un énorme succès", a indiqué sur son blog l'ancien gouverneur du Kamtchatka, Mikhaïl Machkovtsev, qui a révélé ce scandale.
Mais une responsable des autorités locales a assisté à la cinquième représentation et s'est dite choquée par la scène du recul de l'horloge pour Cendrillon. "Le gouverneur en a été informé et il a été ordonné d'interdire la pièce", a affirmé M. Machkovtsev.
Photographe : Yuri Kadobnov, AFP :
Une représentation de Cendrillon par le ballet du Bolchoï, le 31 janvier 2006 à Moscou
Les acteurs et employés du théâtre ont confirmé au quotidien Kommersant qu'une interdiction avait été prononcée. "On a fait part aux artistes que le spectacle était annulé car il ravivait les tensions sociales. On les a obligés à dire que c'était pour des raisons techniques", a déclaré un employé du théâtre, cité par le journal.
Les artistes ont néanmoins refusé et menacé d'organiser une manifestation pour dénoncer un acte de censure, et selon Kommersant, une prochaine représentation est prévue jeudi. Tous les billets ont déjà été vendus.
Tentative de censure d'une "Cendrillon" critiquant le pouvoir russeLes autorités d'une région dans l'Extrême-Orient russe ont tenté d'interdire la représentation de la pièce de théâtre Cendrillon, estimant qu'elle contenait un message hostile au changement controversé des fuseaux horaires, a révélé mercredi Kommersant.
Une scène où le Roi recule les aiguilles du temps pour que Cendrillon puisse rester plus longtemps au bal est à l'origine du mécontentement des autorités de Petropavlovsk-Kamtchatski, chef-lieu de la péninsule de Kamtchatka.
En mars dernier, la péninsule de Kamtchatka a réduit d'une heure, à huit heures, sa différence horaire avec Moscou, le président russe Dmitri Medvedev voulant réduire le nombre des fuseaux horaires en Russie, une décision guère appréciée par la population.
Les quatre premières représentations ont eu "un énorme succès", a indiqué sur son blog l'ancien gouverneur du Kamtchatka, Mikhaïl Machkovtsev, qui a révélé ce scandale.
Mais une responsable des autorités locales a assisté à la cinquième représentation et s'est dite choquée par la scène du recul de l'horloge pour Cendrillon. "Le gouverneur en a été informé et il a été ordonné d'interdire la pièce", a affirmé M. Machkovtsev.
Photographe : Yuri Kadobnov, AFP :
Une représentation de Cendrillon par le ballet du Bolchoï, le 31 janvier 2006 à Moscou
Les acteurs et employés du théâtre ont confirmé au quotidien Kommersant qu'une interdiction avait été prononcée. "On a fait part aux artistes que le spectacle était annulé car il ravivait les tensions sociales. On les a obligés à dire que c'était pour des raisons techniques", a déclaré un employé du théâtre, cité par le journal.
Les artistes ont néanmoins refusé et menacé d'organiser une manifestation pour dénoncer un acte de censure, et selon Kommersant, une prochaine représentation est prévue jeudi. Tous les billets ont déjà été vendus.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Les boissons light et l'aspartame pointés du doigt
13.01.11 - 11:24
Les édulcorants chimiques, souvent épinglés, provoqueraient des naissances avant terme chez les femmes et des cancers chez les souris mâles, selon deux études récentes dont les scientifiques du Réseau environnement santé (RES) se font l'écho.
L’Association Internationale des Edulcorants (ISA/AIE), pour sa part, "conteste la validité scientifique de ces deux études et rappelle que l’aspartame constitue l’un des produits alimentaires les mieux étudiés dans le monde".
L'aspartame, édulcorant le plus utilisé au monde (Canderel, Nutrasweet...), se retrouve dans plus de 6000 produits, du chewing-gum aux boissons light, dont plus de 500 produits pharmaceutiques. Selon le RES, 200 millions de personnes en consommeraient "régulièrement".
Chez les enfants et les femmes en âge de procréer, l'absorption quotidienne est estimée à 2,5 à 5 mg par kg de poids corporel. La dose journalière admissible établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est de 40 mg/kg.
L'étude, conduite par le Danois Thorhallur Halldorsson, sur près de 60.000 Danoises enceintes, est parue fin 2010 dans l'American journal of clinical nutrition. D'après cette étude, la consommation d'au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant augmente en moyenne de 38% les risques de naissance avant terme. L'augmentation des risques est de 27% si l'on n'en boit qu'une par jour, 35% si l'on en boit 2 ou 3, 78% quand c'est plus de 4...
L'impact est moindre avec les boissons non gazeuses, l'augmentation du risque allant de 11 à 29%. Il est vrai qu'elles comportent, selon les chercheurs, 2 à 3 fois moins des deux édulcorants principaux (aspartame surtout et acesulfame-K, parfois associé) que les boissons gazeuses, étant en revanche plus riches en cyclamate et saccharine.
"Ce ne sont pas des produits anodins (...) pourquoi ne prend-on pas de précaution pour la femme enceinte alors qu'on a des études qui montrent un effet ?", demande Laurent Chevallier, médecin nutritionniste CHU de Montpellier et responsable de la commission alimentation RES.
Etonné par "l'absence de réaction des pouvoirs publics", il estime qu'on pourrait apprendre à se passer de ces produits qui n'ont rien d'indispensable.
Une étude italienne va dans le même sens
Publiée il y a quatre mois dans l'American Journal of industrial medicine, une étude du chercheur italien Morando Soffritti, de l’Institut Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale, corrobore quant à elle deux études antérieures menées sur les impacts de l'aspartame chez les rats.
D'après l'étude italienne, cet édulcorant élève les risques de cancers du foie et du poumon chez 240 souris mâles, exposées de la gestation à la mort. En revanche, ces risques n'apparaissent pas augmentés chez les femelles.
Fin 2009, l'EFSA, compétente dans l'évaluation pour les pays européens des additifs alimentaires, à contesté la méthodologie des études antérieures conduites par le Dr Soffritti, et a estimé que rien n'indiquait "un quelconque potentiel génotoxique ou carcinogène" après exposition in utero.
Pour le RES, ces critiques ne sont "pas fondées". "Est-ce qu'on attend que les études sur les rongeurs soient vérifiées chez l'homme ?", demande André Cicolella, son président.
L'Anses (Agence française de sécurité sanitaire alimentation/environnement) a indiqué mercredi qu'elle allait "examiner sans délai ces nouvelles études en vue d'éventuelles recommandations aux autorités françaises" et, le cas échéant, une saisine de l'EFSA
13.01.11 - 11:24
Les édulcorants chimiques, souvent épinglés, provoqueraient des naissances avant terme chez les femmes et des cancers chez les souris mâles, selon deux études récentes dont les scientifiques du Réseau environnement santé (RES) se font l'écho.
L’Association Internationale des Edulcorants (ISA/AIE), pour sa part, "conteste la validité scientifique de ces deux études et rappelle que l’aspartame constitue l’un des produits alimentaires les mieux étudiés dans le monde".
L'aspartame, édulcorant le plus utilisé au monde (Canderel, Nutrasweet...), se retrouve dans plus de 6000 produits, du chewing-gum aux boissons light, dont plus de 500 produits pharmaceutiques. Selon le RES, 200 millions de personnes en consommeraient "régulièrement".
Chez les enfants et les femmes en âge de procréer, l'absorption quotidienne est estimée à 2,5 à 5 mg par kg de poids corporel. La dose journalière admissible établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est de 40 mg/kg.
L'étude, conduite par le Danois Thorhallur Halldorsson, sur près de 60.000 Danoises enceintes, est parue fin 2010 dans l'American journal of clinical nutrition. D'après cette étude, la consommation d'au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant augmente en moyenne de 38% les risques de naissance avant terme. L'augmentation des risques est de 27% si l'on n'en boit qu'une par jour, 35% si l'on en boit 2 ou 3, 78% quand c'est plus de 4...
L'impact est moindre avec les boissons non gazeuses, l'augmentation du risque allant de 11 à 29%. Il est vrai qu'elles comportent, selon les chercheurs, 2 à 3 fois moins des deux édulcorants principaux (aspartame surtout et acesulfame-K, parfois associé) que les boissons gazeuses, étant en revanche plus riches en cyclamate et saccharine.
"Ce ne sont pas des produits anodins (...) pourquoi ne prend-on pas de précaution pour la femme enceinte alors qu'on a des études qui montrent un effet ?", demande Laurent Chevallier, médecin nutritionniste CHU de Montpellier et responsable de la commission alimentation RES.
Etonné par "l'absence de réaction des pouvoirs publics", il estime qu'on pourrait apprendre à se passer de ces produits qui n'ont rien d'indispensable.
Une étude italienne va dans le même sens
Publiée il y a quatre mois dans l'American Journal of industrial medicine, une étude du chercheur italien Morando Soffritti, de l’Institut Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale, corrobore quant à elle deux études antérieures menées sur les impacts de l'aspartame chez les rats.
D'après l'étude italienne, cet édulcorant élève les risques de cancers du foie et du poumon chez 240 souris mâles, exposées de la gestation à la mort. En revanche, ces risques n'apparaissent pas augmentés chez les femelles.
Fin 2009, l'EFSA, compétente dans l'évaluation pour les pays européens des additifs alimentaires, à contesté la méthodologie des études antérieures conduites par le Dr Soffritti, et a estimé que rien n'indiquait "un quelconque potentiel génotoxique ou carcinogène" après exposition in utero.
Pour le RES, ces critiques ne sont "pas fondées". "Est-ce qu'on attend que les études sur les rongeurs soient vérifiées chez l'homme ?", demande André Cicolella, son président.
L'Anses (Agence française de sécurité sanitaire alimentation/environnement) a indiqué mercredi qu'elle allait "examiner sans délai ces nouvelles études en vue d'éventuelles recommandations aux autorités françaises" et, le cas échéant, une saisine de l'EFSA
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Oui, à en croire c'est une vraie salopperie, j'aivais lu un article la dessus il y a quelques temps
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 13/01/2011 à 20:18
Canada: les saumons du Pacifique peut-être victimes de gènes défectueuxLa population de saumons du Pacifique du Canada pourrait être décimée par une faiblesse immunitaire due à un problème génétique et qui rendrait l'animal plus sensible aux virus, selon une étude publiée jeudi.
Entre 40 et 95% de la population de ce poisson, appelé saumon rouge ou saumon sockeye, a disparu ces dernières années, laissant craindre une extinction progressive de l'espèce et mettant en danger la survie du secteur de la pêche en Colombie-Britannique (ouest du Canada), qui pèse un milliard de dollars par an.
Les chercheurs se sont penchés sur le profil génétique des saumons ayant réussi à atteindre les frayères et à se reproduire et l'ont comparé avec celui des saumons morts en route, selon cette étude parue dans le magazine américain Science.
Les scientifiques ont découvert que les poissons qui n'avaient pas réussi à atteindre les frayères avaient en commun "une signature génétique clé montrant qu'ils souffrent d'un problème de métabolisme et d'immunité", selon l'étude, dirigée par Kristina Miller.
Photographe : AFP :
Un saumon du fleuve Fraser au Canada
"Notre hypothèse est que le signal génétique associé à une mortalité plus élevée répond à un virus qui infecte les poissons avant qu'ils ne commencent à remonter les rivières et qui persiste jusqu'aux frayères", expliquent les auteurs.
La mort des poissons au moment où ils se trouvent dans les rivières n'est pas attribuable à une cause unique, mais des analyses statistiques ont permis de repérer dans une bonne partie de ces saumons "un groupe régulier de gènes" qui sont "connus pour être liés à l'activité virale".
La population de saumons rouges a recommencé à augmenter en 2010, après plusieurs années au cours desquelles leur rareté a conduit à la fermeture de nombreuses zones de pêche, en particulier au Canada.
Leur quasi-disparition du Fraser, le plus grand fleuve de Colombie-Britannique, en 2009 avait amené les autorités canadiennes à mettre en place une commission d'enquête sur la question.
Canada: les saumons du Pacifique peut-être victimes de gènes défectueuxLa population de saumons du Pacifique du Canada pourrait être décimée par une faiblesse immunitaire due à un problème génétique et qui rendrait l'animal plus sensible aux virus, selon une étude publiée jeudi.
Entre 40 et 95% de la population de ce poisson, appelé saumon rouge ou saumon sockeye, a disparu ces dernières années, laissant craindre une extinction progressive de l'espèce et mettant en danger la survie du secteur de la pêche en Colombie-Britannique (ouest du Canada), qui pèse un milliard de dollars par an.
Les chercheurs se sont penchés sur le profil génétique des saumons ayant réussi à atteindre les frayères et à se reproduire et l'ont comparé avec celui des saumons morts en route, selon cette étude parue dans le magazine américain Science.
Les scientifiques ont découvert que les poissons qui n'avaient pas réussi à atteindre les frayères avaient en commun "une signature génétique clé montrant qu'ils souffrent d'un problème de métabolisme et d'immunité", selon l'étude, dirigée par Kristina Miller.
Photographe : AFP :
Un saumon du fleuve Fraser au Canada
"Notre hypothèse est que le signal génétique associé à une mortalité plus élevée répond à un virus qui infecte les poissons avant qu'ils ne commencent à remonter les rivières et qui persiste jusqu'aux frayères", expliquent les auteurs.
La mort des poissons au moment où ils se trouvent dans les rivières n'est pas attribuable à une cause unique, mais des analyses statistiques ont permis de repérer dans une bonne partie de ces saumons "un groupe régulier de gènes" qui sont "connus pour être liés à l'activité virale".
La population de saumons rouges a recommencé à augmenter en 2010, après plusieurs années au cours desquelles leur rareté a conduit à la fermeture de nombreuses zones de pêche, en particulier au Canada.
Leur quasi-disparition du Fraser, le plus grand fleuve de Colombie-Britannique, en 2009 avait amené les autorités canadiennes à mettre en place une commission d'enquête sur la question.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 13/01/2011 à 21:50
La découverte d'une espèce inconnue éclaire sur l'évolution des dinosauresLa découverte en Argentine de deux spécimens d'une espèce très ancienne de dinosaure apporte un nouvel éclairage sur l'évolution de ces animaux disparus il y a environ 65 millions d'années, selon des travaux publiés jeudi.
Ce dinosaure, baptisé Eodromaeus murphi, dont les chercheurs ont reconstitué un squelette presque complet, a vécu il y a 230 millions d'années, précise la communication parue dans la revue américaine Science.
Il était petit (un mètre de long) et rappelle par certains aspects un tyrannosaure, mais miniature, avec sa mâchoire en pointe dotée de nombreuses dents.
L'analyse de ces ossements fossilisés trouvés dans la vallée d'Ischigualasto (nord-ouest de l'Argentine), montrent que les dinosaures n'ont pas éliminé les autres espèces de reptiles mais les ont progressivement remplacées, ces derniers disparaissant pour d'autres raisons.
Ces paléontologues ont aussi expliqué que ces fossiles révélaient que l'Eoraptor, longtemps considéré comme un ancêtre du tyrannosaure, était en fait un ancêtre du gigantesque apatosaurus, un herbivore de 30 tonnes et 21 mètres de long.
Il était apparenté aux dinosaures saurischiens qui vivaient en Amérique du Nord il y a environ 150 millions d'années.
Les deux spécimens d'Eodromaeus sont "suffisamment complets pour nous donner un nombre substantiel d'informations sur le début de l'évolution des dinosaures", explique Sterling Nesbitt, paléontologue à l'Université de Washington à Seattle.
Les paléontologues ayant examiné les résultats de cette découverte sont tombés d'accord pour conclure qu'il y a 230 millions d'années les trois grandes lignées de dinosaures --ornithischiens, théropodes et sauropodomorphes-- avaient déjà développé leurs caractéristiques respectives: carnassiers, herbivores, bipèdes ou quadrupèdes.
Mais ils ne représentaient alors que 11% des vertébrés: il leur a fallu encore 30 millions d'années pour dominer entièrement le globe.
La découverte de cette espèce de dinosaure a été faite par Paul Sereno, de l'Université de Chicago et Ricardo Martinez de l'Université nationale de San Juan en Argentine.
La découverte d'une espèce inconnue éclaire sur l'évolution des dinosauresLa découverte en Argentine de deux spécimens d'une espèce très ancienne de dinosaure apporte un nouvel éclairage sur l'évolution de ces animaux disparus il y a environ 65 millions d'années, selon des travaux publiés jeudi.
Ce dinosaure, baptisé Eodromaeus murphi, dont les chercheurs ont reconstitué un squelette presque complet, a vécu il y a 230 millions d'années, précise la communication parue dans la revue américaine Science.
Il était petit (un mètre de long) et rappelle par certains aspects un tyrannosaure, mais miniature, avec sa mâchoire en pointe dotée de nombreuses dents.
L'analyse de ces ossements fossilisés trouvés dans la vallée d'Ischigualasto (nord-ouest de l'Argentine), montrent que les dinosaures n'ont pas éliminé les autres espèces de reptiles mais les ont progressivement remplacées, ces derniers disparaissant pour d'autres raisons.
Ces paléontologues ont aussi expliqué que ces fossiles révélaient que l'Eoraptor, longtemps considéré comme un ancêtre du tyrannosaure, était en fait un ancêtre du gigantesque apatosaurus, un herbivore de 30 tonnes et 21 mètres de long.
Il était apparenté aux dinosaures saurischiens qui vivaient en Amérique du Nord il y a environ 150 millions d'années.
Les deux spécimens d'Eodromaeus sont "suffisamment complets pour nous donner un nombre substantiel d'informations sur le début de l'évolution des dinosaures", explique Sterling Nesbitt, paléontologue à l'Université de Washington à Seattle.
Les paléontologues ayant examiné les résultats de cette découverte sont tombés d'accord pour conclure qu'il y a 230 millions d'années les trois grandes lignées de dinosaures --ornithischiens, théropodes et sauropodomorphes-- avaient déjà développé leurs caractéristiques respectives: carnassiers, herbivores, bipèdes ou quadrupèdes.
Mais ils ne représentaient alors que 11% des vertébrés: il leur a fallu encore 30 millions d'années pour dominer entièrement le globe.
La découverte de cette espèce de dinosaure a été faite par Paul Sereno, de l'Université de Chicago et Ricardo Martinez de l'Université nationale de San Juan en Argentine.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié le 14 janvier 2011 à 14h05
Jean Paul II sera bien béatifié le 1er mai prochain, après le feu vert de Benoit XVI. © REUTERS
Benoît XVI a approuvé un décret officiel validant un miracle attribué au précédent pape.
Jean Paul II sera béatifié le 1er mai prochain, après l'approbation vendredi par le pape Benoît XVI d'un décret officiel validant un miracle attribué à son prédécesseur.
C'est Benoît XVI lui-même qui présidera la cérémonie à la basilique Saint-Pierre, a précisé à la presse le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican. La date du 1er mai, premier dimanche après Pâques, correspond à la Journée de la divine miséricorde instaurée par Jean Paul II lui-même.
Une décision qui s’impose chez les chrétiens
La béatification de Jean Paul II intervient dans un délai record, bien inférieur aux cinq ans habituellement respectés avant d'entamer toute procédure. “Ce pape était réellement exceptionnel. Il aura marqué vraiment son époque. Rappelez-vous, au moment des obsèques de Jean Paul II, son successeur avait été impressionné par le fait que la foule avait scandé d’elle-même ‘santo subito’, c’est-à-dire qu’il soit saint tout de suite“, commente Bernard Lecomte, biographe officiel de Jean Paul II.
Le corps de Karol Wojtyla sera transféré directement, sans être exhumé, depuis la crypte jusqu'à la basilique, où une simple plaque de marbre portera l'inscription "Bienheureux Jean Paul II".
Le miracle nécessaire a été reconnu
Cette semaine déjà, la commission des cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour la Cause des saints avait approuvé le miracle nécessaire pour accéder à la béatification. Elle a reconnu "miraculeuse" la guérison de la soeur française Marie Simon-Pierre de la maladie de Parkinson, dont Jean Paul II, décédé le 2 avril 2005 à l'âge de 84 ans, avait lui-même souffert.
“L’Eglise sait très bien qu’on l’attend un peu au tournant pour ce genre de chose et elle doit être extrêmement attentive et très rigoureuse dans son étude. Là, c’est un cas très précis, évidemment recoupé par des médecins, et pas seulement des médecins chrétiens, pour savoir si le cas de cette petite religieuse française est inexplicable ou pas“, explique Bernard Lecomte.
Une fois béatifié, pour que le pape polonais devienne saint, il faudra qu'un second miracle lui soit attribué. Jean Paul II avait été le premier pape à déroger lui-même sur les délais de béatification en accélérant la procédure pour Mère Teresa, morte en 1997 et bé
Jean Paul II sera bien béatifié le 1er mai prochain, après le feu vert de Benoit XVI. © REUTERS
Benoît XVI a approuvé un décret officiel validant un miracle attribué au précédent pape.
Jean Paul II sera béatifié le 1er mai prochain, après l'approbation vendredi par le pape Benoît XVI d'un décret officiel validant un miracle attribué à son prédécesseur.
C'est Benoît XVI lui-même qui présidera la cérémonie à la basilique Saint-Pierre, a précisé à la presse le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican. La date du 1er mai, premier dimanche après Pâques, correspond à la Journée de la divine miséricorde instaurée par Jean Paul II lui-même.
Une décision qui s’impose chez les chrétiens
La béatification de Jean Paul II intervient dans un délai record, bien inférieur aux cinq ans habituellement respectés avant d'entamer toute procédure. “Ce pape était réellement exceptionnel. Il aura marqué vraiment son époque. Rappelez-vous, au moment des obsèques de Jean Paul II, son successeur avait été impressionné par le fait que la foule avait scandé d’elle-même ‘santo subito’, c’est-à-dire qu’il soit saint tout de suite“, commente Bernard Lecomte, biographe officiel de Jean Paul II.
Le corps de Karol Wojtyla sera transféré directement, sans être exhumé, depuis la crypte jusqu'à la basilique, où une simple plaque de marbre portera l'inscription "Bienheureux Jean Paul II".
Le miracle nécessaire a été reconnu
Cette semaine déjà, la commission des cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour la Cause des saints avait approuvé le miracle nécessaire pour accéder à la béatification. Elle a reconnu "miraculeuse" la guérison de la soeur française Marie Simon-Pierre de la maladie de Parkinson, dont Jean Paul II, décédé le 2 avril 2005 à l'âge de 84 ans, avait lui-même souffert.
“L’Eglise sait très bien qu’on l’attend un peu au tournant pour ce genre de chose et elle doit être extrêmement attentive et très rigoureuse dans son étude. Là, c’est un cas très précis, évidemment recoupé par des médecins, et pas seulement des médecins chrétiens, pour savoir si le cas de cette petite religieuse française est inexplicable ou pas“, explique Bernard Lecomte.
Une fois béatifié, pour que le pape polonais devienne saint, il faudra qu'un second miracle lui soit attribué. Jean Paul II avait été le premier pape à déroger lui-même sur les délais de béatification en accélérant la procédure pour Mère Teresa, morte en 1997 et bé
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Ben Ali a quitté la Tunisie, le Premier ministre assure l'intérim
TUNIS (AFP) -
Journée historique en Tunisie: le président Zine El Abidine Ben Ali, a fui vendredi son pays après 23 ans de règne sans partage, devenant ainsi le premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Journée historique en Tunisie: le président Zine El Abidine Ben Ali a fui vendredi son pays après 23 ans de règne sans partage, devenant ainsi le premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue. lire_le_dossier
Il est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Jeddah en Arabie saoudite, a-t-on appris de source saoudienne, après avoir quitté Tunis au terme d'un mois d'une contestation populaire, que les Tunisiens ont eux-mêmes appelée "Révolution du jasmin", et qui a été réprimée dans le sang au prix de plusieurs dizaines de morts.
Quasi-simultanément, Mohammed Ghannouchi, Premier ministre sortant, a annoncé dans la soirée à la télévision qu'il assurait l'intérim de la présidence jusqu'à nouvel ordre. Il a précisé qu'il assumait ces fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par M. Ben Ali avant son départ.
Sur un ton grave, il a aussitôt lancé un appel à l'unité: "j'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité". Il s'est également engagé à respecter la Constitution.
Deux dirigeants de l'opposition - Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), et Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal) - ont déclaré vendredi soir à l'AFP être prêts à collaborer avec M. Ghannouchi.
"C'est (Ben Ali) le premier chef d'état arabe amené à fuir le pouvoir sous la pression populaire", a rappelé Zaki Laidi, directeur de recherche à l'Institut d'études politiques de Paris, sur France 24, soulignant: "c'est quand même un événement colossal dans une région du monde qui se caractérise par une longévité non démocratique des régimes".
Selon une source proche du gouvernement français, Paris "ne souhaitait pas" la venue sur son sol de M. Ben Ali, expliquant notamment cette position par le risque de mécontentement de la communauté tunisienne dans l'ex-puissance coloniale.
Paris a pris "acte de la transition constitutionnelle" en Tunisie. Le président Barack Obama a salué le "courage et la dignité" du peuple tunisien et appelé, tout comme Londres, le gouvernement à organiser des élections "libres et justes" dans "un proche avenir", tandis que l'Union européenne se prononçait pour une solution démocratique "durable".
En France, des Tunisiens ont laissé éclater une joie teintée de prudence: "Il était temps", "Enfin!", "C'est tout le système qui doit partir".
Au Caire, des dizaines d'Egyptiens ont rejoint un groupe de Tunisiens célébrant le départ de Ben Ali, appelant l'Egypte à suivre l'exemple de la Tunisie.
A Tunis, sous couvre-feu, des tirs d'armes automatiques ont résonné en début soirée avant de cesser totalement vers 22H00 GMT. Les habitants étaient cloîtrés chez eux dans une ville quasiment déserte et silencieuse.
De nombreux habitants à Tunis et en province ont lancé des appels par le biais de la télévision demandant à l'intervention urgente de l'armée pour les protéger de bandes qui pillaient vendredi soir en dépit du couvre-feu.
De nombreux témoins imputent ces violences à des miliciens du parti au pouvoir, mécontents de la fuite de M. Ben Ali.
Depuis jeudi, le président multipliait, sans succès, les annonces pour tenter de mettre un terme à un mois d'émeutes et manifestations, violemment réprimées.
Des dizaines de personnes ont été tuées, suscitant les vives inquiétudes de la communauté internationale.
Les manifestants exigeaient toujours le départ immédiat de Ben Ali, ne se satisfaisant pas de ses promesses de quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014.
Et vendredi, les choses se sont accélérées.
Le gouvernement a décrété l'état d'urgence dans l'ensemble du pays avec un couvre-feu de 18H00 à 06H00, l'interdiction des rassemblements et l'autorisation pour l'armée et la police de tirer sur tout "suspect" refusant d'obéir aux ordres.
Un peu plus tôt, le Premier ministre, cité par l'agence officielle TAP, avait indiqué que le président avait décidé "dans le cadre de mesures (d'apaisement) annoncées jeudi, de limoger le gouvernement et d'appeler à des élections législatives anticipées dans six mois".
Ces annonces n'ont pas altéré la détermination des manifestants.
De violents heurts ont opposé dans l'après-midi manifestants et policiers anti-émeutes lors lesquels un photographe français a été blessé à la tête par une grenade lacrymogène.
La révolte contre le pouvoir avait débuté après le suicide mi-décembre de Mohamed Bouazizi, un des nombreux diplômés chômeurs du pays, empêché d'exercer comme marchand ambulant par les forces de l'ordre. Les émeutes ont progressivement pris un tour politique, se sont étendues à tout le pays et ga
TUNIS (AFP) -
Journée historique en Tunisie: le président Zine El Abidine Ben Ali, a fui vendredi son pays après 23 ans de règne sans partage, devenant ainsi le premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Journée historique en Tunisie: le président Zine El Abidine Ben Ali a fui vendredi son pays après 23 ans de règne sans partage, devenant ainsi le premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue. lire_le_dossier
Il est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Jeddah en Arabie saoudite, a-t-on appris de source saoudienne, après avoir quitté Tunis au terme d'un mois d'une contestation populaire, que les Tunisiens ont eux-mêmes appelée "Révolution du jasmin", et qui a été réprimée dans le sang au prix de plusieurs dizaines de morts.
Quasi-simultanément, Mohammed Ghannouchi, Premier ministre sortant, a annoncé dans la soirée à la télévision qu'il assurait l'intérim de la présidence jusqu'à nouvel ordre. Il a précisé qu'il assumait ces fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par M. Ben Ali avant son départ.
Sur un ton grave, il a aussitôt lancé un appel à l'unité: "j'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité". Il s'est également engagé à respecter la Constitution.
Deux dirigeants de l'opposition - Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), et Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal) - ont déclaré vendredi soir à l'AFP être prêts à collaborer avec M. Ghannouchi.
"C'est (Ben Ali) le premier chef d'état arabe amené à fuir le pouvoir sous la pression populaire", a rappelé Zaki Laidi, directeur de recherche à l'Institut d'études politiques de Paris, sur France 24, soulignant: "c'est quand même un événement colossal dans une région du monde qui se caractérise par une longévité non démocratique des régimes".
Selon une source proche du gouvernement français, Paris "ne souhaitait pas" la venue sur son sol de M. Ben Ali, expliquant notamment cette position par le risque de mécontentement de la communauté tunisienne dans l'ex-puissance coloniale.
Paris a pris "acte de la transition constitutionnelle" en Tunisie. Le président Barack Obama a salué le "courage et la dignité" du peuple tunisien et appelé, tout comme Londres, le gouvernement à organiser des élections "libres et justes" dans "un proche avenir", tandis que l'Union européenne se prononçait pour une solution démocratique "durable".
En France, des Tunisiens ont laissé éclater une joie teintée de prudence: "Il était temps", "Enfin!", "C'est tout le système qui doit partir".
Au Caire, des dizaines d'Egyptiens ont rejoint un groupe de Tunisiens célébrant le départ de Ben Ali, appelant l'Egypte à suivre l'exemple de la Tunisie.
A Tunis, sous couvre-feu, des tirs d'armes automatiques ont résonné en début soirée avant de cesser totalement vers 22H00 GMT. Les habitants étaient cloîtrés chez eux dans une ville quasiment déserte et silencieuse.
De nombreux habitants à Tunis et en province ont lancé des appels par le biais de la télévision demandant à l'intervention urgente de l'armée pour les protéger de bandes qui pillaient vendredi soir en dépit du couvre-feu.
De nombreux témoins imputent ces violences à des miliciens du parti au pouvoir, mécontents de la fuite de M. Ben Ali.
Depuis jeudi, le président multipliait, sans succès, les annonces pour tenter de mettre un terme à un mois d'émeutes et manifestations, violemment réprimées.
Des dizaines de personnes ont été tuées, suscitant les vives inquiétudes de la communauté internationale.
Les manifestants exigeaient toujours le départ immédiat de Ben Ali, ne se satisfaisant pas de ses promesses de quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014.
Et vendredi, les choses se sont accélérées.
Le gouvernement a décrété l'état d'urgence dans l'ensemble du pays avec un couvre-feu de 18H00 à 06H00, l'interdiction des rassemblements et l'autorisation pour l'armée et la police de tirer sur tout "suspect" refusant d'obéir aux ordres.
Un peu plus tôt, le Premier ministre, cité par l'agence officielle TAP, avait indiqué que le président avait décidé "dans le cadre de mesures (d'apaisement) annoncées jeudi, de limoger le gouvernement et d'appeler à des élections législatives anticipées dans six mois".
Ces annonces n'ont pas altéré la détermination des manifestants.
De violents heurts ont opposé dans l'après-midi manifestants et policiers anti-émeutes lors lesquels un photographe français a été blessé à la tête par une grenade lacrymogène.
La révolte contre le pouvoir avait débuté après le suicide mi-décembre de Mohamed Bouazizi, un des nombreux diplômés chômeurs du pays, empêché d'exercer comme marchand ambulant par les forces de l'ordre. Les émeutes ont progressivement pris un tour politique, se sont étendues à tout le pays et ga
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 14/01/2011 à 16:49
Roissy: des passagers retardent un décollage pour empêcher l'expulsion d'un Camerounais
Les passagers d'un vol Air France à destination du Cameroun se sont rebellés jeudi contre l'expulsion d'un homme, retardant le décollage à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a-t-on appris vendredi de sources aéroportuaires.
Quatre passagers ont été interpellés, a-t-on ajouté.
Le vol AF 946, qui devait décoller à 13H45 jeudi pour Douala (Cameroun), est finalement parti à 16H17.
Quand "une escorte policière est montée à bord avec un migrant qu'elle raccompagnait dans son pays", "les passagers l'ont pris à partie, il y a eu un début d'émeute à bord", a raconté une source aéroportuaire.
Alors que l'avion roulait vers sa piste de décollage, l'appareil a "dû revenir à son emplacement" et les passagers ont été débarqués, a-t-on ajouté.
"Ils ont vérifié les passeports des passagers qui ont pris des photos dans l'avion", a déclaré à l'AFP la nièce d'une des passagères qui souhaite rester anonyme. "Ma tante était très choquée, sa voisine est tombée dans les pommes", a ajouté la jeune femme.
Deux compagnies d'intervention ont été appelées en renfort, selon une autre source aéroportuaire. Les pompiers sont également intervenus pour quelques malaises "pas très graves", selon cette même source.
Roissy: des passagers retardent un décollage pour empêcher l'expulsion d'un Camerounais
Les passagers d'un vol Air France à destination du Cameroun se sont rebellés jeudi contre l'expulsion d'un homme, retardant le décollage à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a-t-on appris vendredi de sources aéroportuaires.
Quatre passagers ont été interpellés, a-t-on ajouté.
Le vol AF 946, qui devait décoller à 13H45 jeudi pour Douala (Cameroun), est finalement parti à 16H17.
Quand "une escorte policière est montée à bord avec un migrant qu'elle raccompagnait dans son pays", "les passagers l'ont pris à partie, il y a eu un début d'émeute à bord", a raconté une source aéroportuaire.
Alors que l'avion roulait vers sa piste de décollage, l'appareil a "dû revenir à son emplacement" et les passagers ont été débarqués, a-t-on ajouté.
"Ils ont vérifié les passeports des passagers qui ont pris des photos dans l'avion", a déclaré à l'AFP la nièce d'une des passagères qui souhaite rester anonyme. "Ma tante était très choquée, sa voisine est tombée dans les pommes", a ajouté la jeune femme.
Deux compagnies d'intervention ont été appelées en renfort, selon une autre source aéroportuaire. Les pompiers sont également intervenus pour quelques malaises "pas très graves", selon cette même source.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Accord BP/Rosneft : Greenpeace inquiet
15/01/2011 | Mise à jour : 16:33 Réagir
L'organisation écologiste Greenpeace a dénoncé samedi l'accord entre le groupe pétrolier britannique BP et le russe Rosneft pour l'exploitation d'énormes gisements d'hydrocarbures en Arctique, estimant qu'il menaçait une zone extrêmement fragile sur le plan environnemental. "L'Arctique est l'espace le plus fragile dans le monde pour y faire de l'exploration pétrolière et rien ne dit que BP a su tirer les leçons" de la marée noire du Golfe du Mexique provoquée l'an dernier par l'explosion d'une ses plateformes, a souligné Ben Stewart, un porte-parole de Greenpeace à Londres.
"Toute compagnie qui effectue des forages dans cette zone ne peut prétendre se comporter de manière responsable sur le plan environnemental", a-t-il ajouté. "Une marée noire dans les eaux froides de l'Arctique aurait des conséquences catastrophiques et serait très difficile à juguler".
"BP est la dernière entreprise qui devrait opérer dans ce secteur", a encore jugé le porte-parole, affirmant que c'était "pour cela que les autorités du Groenland avait refusé de lui accorder une concession l'an dernier". Le pétrolier britannique avait pour sa part indiqué cet été ne pas avoir "participé à l'appel d'offres" lancé par le Groenland pour l'attribution de licences d'exploration pétrolière, mais sans commenter les motifs de sa décision.
BP et le groupe public russe Rosneft ont annoncé vendredi un accord qui prévoit une coopération entre le britannique et le premier producteur d'hydrocarbures de Russie, en vue de prospecter et d'exploiter une zone qui présenterait des ressources comparables à la mer du Nord britannique. "Nous avons tiré de grandes leçons de ce qui s'est passé l'an dernier et nous les mettrons en pratique dans tout ce que nous ferons", a assuré un porte-parole de BP, interrogé samedi par l'AFP.
"Nous travaillerons de la manière la plus sure pour l'environnement", a-t-il affirmé.
15/01/2011 | Mise à jour : 16:33 Réagir
L'organisation écologiste Greenpeace a dénoncé samedi l'accord entre le groupe pétrolier britannique BP et le russe Rosneft pour l'exploitation d'énormes gisements d'hydrocarbures en Arctique, estimant qu'il menaçait une zone extrêmement fragile sur le plan environnemental. "L'Arctique est l'espace le plus fragile dans le monde pour y faire de l'exploration pétrolière et rien ne dit que BP a su tirer les leçons" de la marée noire du Golfe du Mexique provoquée l'an dernier par l'explosion d'une ses plateformes, a souligné Ben Stewart, un porte-parole de Greenpeace à Londres.
"Toute compagnie qui effectue des forages dans cette zone ne peut prétendre se comporter de manière responsable sur le plan environnemental", a-t-il ajouté. "Une marée noire dans les eaux froides de l'Arctique aurait des conséquences catastrophiques et serait très difficile à juguler".
"BP est la dernière entreprise qui devrait opérer dans ce secteur", a encore jugé le porte-parole, affirmant que c'était "pour cela que les autorités du Groenland avait refusé de lui accorder une concession l'an dernier". Le pétrolier britannique avait pour sa part indiqué cet été ne pas avoir "participé à l'appel d'offres" lancé par le Groenland pour l'attribution de licences d'exploration pétrolière, mais sans commenter les motifs de sa décision.
BP et le groupe public russe Rosneft ont annoncé vendredi un accord qui prévoit une coopération entre le britannique et le premier producteur d'hydrocarbures de Russie, en vue de prospecter et d'exploiter une zone qui présenterait des ressources comparables à la mer du Nord britannique. "Nous avons tiré de grandes leçons de ce qui s'est passé l'an dernier et nous les mettrons en pratique dans tout ce que nous ferons", a assuré un porte-parole de BP, interrogé samedi par l'AFP.
"Nous travaillerons de la manière la plus sure pour l'environnement", a-t-il affirmé.
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- Mira
- niveau2
- Messages : 155
- Inscription : jeu. nov. 18, 2010 2:11 am
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Ce soir Duvalier (baby duck ) est de retour en Haïti, je crois qu'il va se prendre pour le nouveau sauveur. Croyez -vous qu'il vas être poursuivi à cause de ses abus de pouvoir pendant son règne?
Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
[Ken Loach]
[Ken Loach]
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Duvalier poursuivi? Je ne pense pas...
AFP - 16/01/2011 à 20:15
Pour la Chine, le système monétaire international est un "produit du passé"Le président chinois Hu Jintao a qualifié l'organisation actuelle du système monétaire international de "produit du passé", dans des réponses écrites à des questions publiées dimanche dans la presse américaine.
"Le système monétaire international actuel est un produit du passé", écrit M. Hu dans ces réponses publiées par le Wall Street Journal et le Washington Post, notant pour autant qu'il faudra longtemps avant que la monnaie chinoise, le yuan, devienne une monnaie de réserve internationale, au même titre que le dollar, l'euro, le yen ou la livre sterling.
M. Hu estime que "la Chine a apporté une contribution importante à l'économie mondiale en terme de production et d'échanges totaux" et que le yuan "a joué un rôle dans le développement économique du monde".
"Mais le processus devant contribuer à faire du yuan une monnaie de réserve sera assez long", ajoute-t-il.
Faisant référence au rôle dominant du dollar sur le marché des changes depuis la fin de la seconde guerre mondiale, M. Hu a critiqué implicitement la politique de la banque centrale américaine (Fed), qui a décidé en novembre de créer de nouveau plusieurs centaines de milliards de dollars pour soutenir la reprise aux Etats-Unis.
Photographe : Liu Jin, AFP :
Le président chinois Hu Jintao, le 15 décembre 2010 à Pékin
"La politique monétaire des Etats-Unis a des effets importants sur la liquidité et les flux de capitaux mondiaux. En conséquence, la liquidité du dollar américain devrait être maintenue à un niveau stable et raisonnable", estime le président chinois dans ses réponses.
La Fed a été vivement critiquée par plusieurs pays émergents et européens, qui l'ont accusée de chercher à faire baisser la valeur du dollar pour favoriser les exportations américaines et de provoquer des flux de capitaux massifs et déstabilisants vers les pays en forte croissance.
Dans ses réponses à la presse américaine, M. Hu a par ailleurs jugé simpliste de considérer qu'une hausse du taux de change du yuan permettrait de maîtriser l'inflation en Chine.
"Les changements de taux de change sont le résultat de facteurs multiples, notamment la balance des comptes courants (NDLR: d'un pays) et le niveau de l'offre et de la demande sur le marché", a-t-il dit.
M. Hu doit arriver aux Etats-Unis mardi pour une visite officielle au cours de laquelle il sera reçu à la Maison Blanche par son homologue américain Barack Obama.
En prévision de cette visite, le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a rappelé mardi que les Etats-Unis souhaitaient voir la monnaie chinoise, le yuan, s'apprécier beaucoup plus qu'elle ne le fait actuellement.
La question du niveau du yuan empoisonne régulièrement les relations sino-américaines.
Accusant la politique de change chinoise d'être responsable du déficit commercial colossal des Etats-Unis, Washington ne cesse de demander une accélération du mouvement d'appréciation du yuan entamé en juin, quand les autorités chinoises ont décidé d'autoriser leur monnaie à flotter un peu plus librement.
La Chine répond invariablement que ces pressions sont intolérables, qu'elle n'y cédera pas et que la réévaluation du yuan prendra du temps.
M. Geithner avait estimé mardi que la politique d'intervention des autorités chinoises sur le marché des changes pour freiner l'appréciation du yuan était "indéfendable", et que Pékin finirait par se retrouver contraint d'y mettre fin pour enrayer la hausse des prix en Chine.
AFP - 16/01/2011 à 20:15
Pour la Chine, le système monétaire international est un "produit du passé"Le président chinois Hu Jintao a qualifié l'organisation actuelle du système monétaire international de "produit du passé", dans des réponses écrites à des questions publiées dimanche dans la presse américaine.
"Le système monétaire international actuel est un produit du passé", écrit M. Hu dans ces réponses publiées par le Wall Street Journal et le Washington Post, notant pour autant qu'il faudra longtemps avant que la monnaie chinoise, le yuan, devienne une monnaie de réserve internationale, au même titre que le dollar, l'euro, le yen ou la livre sterling.
M. Hu estime que "la Chine a apporté une contribution importante à l'économie mondiale en terme de production et d'échanges totaux" et que le yuan "a joué un rôle dans le développement économique du monde".
"Mais le processus devant contribuer à faire du yuan une monnaie de réserve sera assez long", ajoute-t-il.
Faisant référence au rôle dominant du dollar sur le marché des changes depuis la fin de la seconde guerre mondiale, M. Hu a critiqué implicitement la politique de la banque centrale américaine (Fed), qui a décidé en novembre de créer de nouveau plusieurs centaines de milliards de dollars pour soutenir la reprise aux Etats-Unis.
Photographe : Liu Jin, AFP :
Le président chinois Hu Jintao, le 15 décembre 2010 à Pékin
"La politique monétaire des Etats-Unis a des effets importants sur la liquidité et les flux de capitaux mondiaux. En conséquence, la liquidité du dollar américain devrait être maintenue à un niveau stable et raisonnable", estime le président chinois dans ses réponses.
La Fed a été vivement critiquée par plusieurs pays émergents et européens, qui l'ont accusée de chercher à faire baisser la valeur du dollar pour favoriser les exportations américaines et de provoquer des flux de capitaux massifs et déstabilisants vers les pays en forte croissance.
Dans ses réponses à la presse américaine, M. Hu a par ailleurs jugé simpliste de considérer qu'une hausse du taux de change du yuan permettrait de maîtriser l'inflation en Chine.
"Les changements de taux de change sont le résultat de facteurs multiples, notamment la balance des comptes courants (NDLR: d'un pays) et le niveau de l'offre et de la demande sur le marché", a-t-il dit.
M. Hu doit arriver aux Etats-Unis mardi pour une visite officielle au cours de laquelle il sera reçu à la Maison Blanche par son homologue américain Barack Obama.
En prévision de cette visite, le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a rappelé mardi que les Etats-Unis souhaitaient voir la monnaie chinoise, le yuan, s'apprécier beaucoup plus qu'elle ne le fait actuellement.
La question du niveau du yuan empoisonne régulièrement les relations sino-américaines.
Accusant la politique de change chinoise d'être responsable du déficit commercial colossal des Etats-Unis, Washington ne cesse de demander une accélération du mouvement d'appréciation du yuan entamé en juin, quand les autorités chinoises ont décidé d'autoriser leur monnaie à flotter un peu plus librement.
La Chine répond invariablement que ces pressions sont intolérables, qu'elle n'y cédera pas et que la réévaluation du yuan prendra du temps.
M. Geithner avait estimé mardi que la politique d'intervention des autorités chinoises sur le marché des changes pour freiner l'appréciation du yuan était "indéfendable", et que Pékin finirait par se retrouver contraint d'y mettre fin pour enrayer la hausse des prix en Chine.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Doolores
- niveau4
- Messages : 3516
- Inscription : sam. sept. 15, 2007 5:58 pm
- Localisation : Province de Québec
- Contact :
L'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier de retour en Haïti
L'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier a surpris et choqué la communauté internationale, hier, en retournant en Haïti à bord d'un avion d'Air France. «Pour aider le peuple haïtien», dit-il
«Baby Doc» Duvalier, fils de François «Papa Doc» Duvalier, avait quitté Haïti en 1986, en fuyant avec une fortune de 900 millions de dollars extraites des caisses de l'État, destinés à l'aide économique du pays.
Son arrivée à bord d'un avion d'Air France soulève plusieurs questions quant à la facilité qu'il a eue à obtenir un visa diplomatique, afin d'embarquer sur ce vol à destination de Port-au-Prince. Au moment de mettre en ligne, les dirigeants d'Air France et les responsables de la diplomatie française n'avaient pas encore émis de commentaires à cet effet.
Après le triste anniversaire du tremblement de terre, ce séisme politique risque de faire beaucoup de vagues.
Dictateur associé aux sanguinaires tontons-macoutes, Jean-Claude Duvalier a été accueilli par des proches de sa famille et par de fidèles amis, surpris mais réjouis de son arrivée.
Réactions
Choqué par le retour surprise de l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier en Haïti dimanche, le député libéral Denis Coderre réclame une réaction rapide du Canada pour éviter toute « déstabilisation » du pays et pour appuyer les autorités compétentes qui pourraient avoir à « le juger pour ses crimes ».
« C’est choquant, inacceptable ! Il doit être arrêté, il doit payer pour ses crimes », s’insurge le député de Bourassa, qui fut chargé du dossier haïtien sous l’ancien gouvernement libéral.
Jean-Claude Duvalier, surnommé « Bébé Doc » était devenu le plus jeune chef d’État du monde à l’âge de 19 ans lorsqu’il avait succédé à son père, François Duvalier père ou « Papa Doc » comme dirigeant d’Haïti. Sous son règne, la milice des tontons-macoutes réprimait durement, et souvent dans le sang, toute dissidence politique.
Duvalier fils avait été chassé du pouvoir par une révolte populaire en 1986. Il s’était réfugié avec sa fortune en France, d’où il est revenu dimanche avec sa conjointe, après 25 ans d’exil.
« Le Canada a un rôle à jouer maintenant », insiste Denis Coderre.
« L’accompagnement d’Haïti demande des mesures de prévention pour ne pas que son retour augmente l’instabilité politique », dit-il.
Le député croit que Duvalier pourrait éventuellement être accusé devant un tribunal international pour crimes contre l’humanité. « Mais on n’est pas rendu là. Avant tout, le Canada, la France et les États-Unis doivent réagir à son retour, ça prend d'abord ça, c'est le plus important maintenant », dit-il.
« À l’époque il y avait eu une recrudescence des réfugiés qui fuyaient les Duvalier. En 1986, il est parti avec l’argent. Il y a eu des crimes clairs contre le peuple haïtien. Ce genre de situation démontre pourquoi ça nous prend un envoyé spécial du Canada en Haïti qui pourrait aider », dit-il.
« Bébé Doc » est revenu dans son pays natal en plein période d’insécurité, le jour même où aurait dû avoir lieu le deuxième tour des élections, reporté en raison d’allégations d’irrégularités au premier tour.
Il s’est ensuite rendu à l’hôtel Caribe.
«Baby Doc» Duvalier, fils de François «Papa Doc» Duvalier, avait quitté Haïti en 1986, en fuyant avec une fortune de 900 millions de dollars extraites des caisses de l'État, destinés à l'aide économique du pays.
Son arrivée à bord d'un avion d'Air France soulève plusieurs questions quant à la facilité qu'il a eue à obtenir un visa diplomatique, afin d'embarquer sur ce vol à destination de Port-au-Prince. Au moment de mettre en ligne, les dirigeants d'Air France et les responsables de la diplomatie française n'avaient pas encore émis de commentaires à cet effet.
Après le triste anniversaire du tremblement de terre, ce séisme politique risque de faire beaucoup de vagues.
Dictateur associé aux sanguinaires tontons-macoutes, Jean-Claude Duvalier a été accueilli par des proches de sa famille et par de fidèles amis, surpris mais réjouis de son arrivée.
Réactions
Choqué par le retour surprise de l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier en Haïti dimanche, le député libéral Denis Coderre réclame une réaction rapide du Canada pour éviter toute « déstabilisation » du pays et pour appuyer les autorités compétentes qui pourraient avoir à « le juger pour ses crimes ».
« C’est choquant, inacceptable ! Il doit être arrêté, il doit payer pour ses crimes », s’insurge le député de Bourassa, qui fut chargé du dossier haïtien sous l’ancien gouvernement libéral.
Jean-Claude Duvalier, surnommé « Bébé Doc » était devenu le plus jeune chef d’État du monde à l’âge de 19 ans lorsqu’il avait succédé à son père, François Duvalier père ou « Papa Doc » comme dirigeant d’Haïti. Sous son règne, la milice des tontons-macoutes réprimait durement, et souvent dans le sang, toute dissidence politique.
Duvalier fils avait été chassé du pouvoir par une révolte populaire en 1986. Il s’était réfugié avec sa fortune en France, d’où il est revenu dimanche avec sa conjointe, après 25 ans d’exil.
« Le Canada a un rôle à jouer maintenant », insiste Denis Coderre.
« L’accompagnement d’Haïti demande des mesures de prévention pour ne pas que son retour augmente l’instabilité politique », dit-il.
Le député croit que Duvalier pourrait éventuellement être accusé devant un tribunal international pour crimes contre l’humanité. « Mais on n’est pas rendu là. Avant tout, le Canada, la France et les États-Unis doivent réagir à son retour, ça prend d'abord ça, c'est le plus important maintenant », dit-il.
« À l’époque il y avait eu une recrudescence des réfugiés qui fuyaient les Duvalier. En 1986, il est parti avec l’argent. Il y a eu des crimes clairs contre le peuple haïtien. Ce genre de situation démontre pourquoi ça nous prend un envoyé spécial du Canada en Haïti qui pourrait aider », dit-il.
« Bébé Doc » est revenu dans son pays natal en plein période d’insécurité, le jour même où aurait dû avoir lieu le deuxième tour des élections, reporté en raison d’allégations d’irrégularités au premier tour.
Il s’est ensuite rendu à l’hôtel Caribe.
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto