poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
La plus belle des nuits
Féerie d'une nuit
Qui scintille et qui luit.
Etoile au firmament
Comme précieux diamant.
Les coeurs à l'unisson
Pareils aux carillons,
Font un chant mélodieux
Acclamant l'enfant Dieu.
Pour ce présent du ciel,
En cette nuit de miel,
En famille, entre amis
Soyons tous réunis.
A la table dressée
Ayons une pensée
Pour ceux qui sont partis,
Pour les pauvres aussi.
Comme voûte céleste
Faisons le même geste :
Eclairons nos bougies
Pour que brille la nuit.
[url][/url]
Féerie d'une nuit
Qui scintille et qui luit.
Etoile au firmament
Comme précieux diamant.
Les coeurs à l'unisson
Pareils aux carillons,
Font un chant mélodieux
Acclamant l'enfant Dieu.
Pour ce présent du ciel,
En cette nuit de miel,
En famille, entre amis
Soyons tous réunis.
A la table dressée
Ayons une pensée
Pour ceux qui sont partis,
Pour les pauvres aussi.
Comme voûte céleste
Faisons le même geste :
Eclairons nos bougies
Pour que brille la nuit.
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Rêve d’Henri
La fleur bleue-Novalis
Le jeune homme se perdit peu à peu en de douces visions et s’endormit. Il rêva d’abord de distances infinies, de contrées sauvages et inconnues. Il marchait, traversant des mers avec une facilité incompréhensible ; il vit des animaux étranges ; il vécut avec des hommes de races diverses, tantôt en guerre, dans des tumultes effrénés, tantôt dans de paisibles cabanes. Il connut la captivité et la plus noire détresse. Tous les sentiments s’exaltèrent en lui jusqu’à un degré qu’ils n’avaient jamais atteint. Il vécut une existence infiniment mouvementée, mourut et revint à la vie, aima d’une passion poussée jusqu’à l’extrême, et fut ensuite séparé, pour l’éternité, de celle qu’il aimait [1]… A l’approche du matin, lorsque au-dehors l’aube se mit à poindre, le calme revint enfin dans son âme, les images se firent plus nettes et plus stables. Alors il lui sembla qu’il marchait seul dans une forêt obscure. Le jour ne perçait qu’à de rares intervalles le vert réseau du feuillage. Bientôt il arriva devant une gorge rocheuse qui montait à flanc de coteau. Il lui fallut escalader des blocs couverts de mousse qu’un ancien torrent y avait entraînés. A mesure qu’il grimpait, la forêt s’éclaircissait. Il parvint enfin jusqu’à une verte prairie qui s’étendait au flanc de la montagne. Au-delà de cette prairie s’élevait une falaise abrupte, au pied de laquelle il aperçut une ouverture qui semblait être l’entrée d’une galerie taillée dans le roc. Il suivit un certain temps ce couloir souterrain qui le conduisit sans difficulté vers une grande salle d’où lui parvenait de loin l’éclat d’une vive clarté. En y entrant, il vit un puissant jet d’eau [2] qui, paraissant s’échapper d’une fontaine jaillissante, s’élevait jusqu’à la paroi supérieure de la voûte et s’y pulvérisait en mille paillettes étincelantes qui retombaient toutes dans un vaste bassin; la gerbe resplendissait comme de l’or en fusion; on n’entendait pas le moindre bruit; un silence religieux entourait ce spectacle grandiose. Il s’approcha de la vasque qui ondoyait et frissonnait dans un chatoiement de couleurs innombrables. Les parois de la grotte étaient embuées de ce même liquide qui n’était pas chaud, mais glacé, et n’émettait sur ces murailles qu’une lueur mate et bleuâtre. Il plongea sa main dans la vasque et humecta ses lèvres. Ce fut comme si un souffle spirituel le pénétrait : au plus profond de lui-même il sentit renaître la force et la fraîcheur. Il lui prit une envie irrésistible de se baigner : il se dévêtit et descendit dans le bassin. Alors il lui sembla qu’un des nuages empourprés du crépuscule l’enveloppait; un flot de sensations célestes inondait son cœur; mille pensées s’efforçaient, avec une volupté profonde, de se rejoindre en son esprit; des images neuves, non encore contemplées, se levaient tout à coup pour se fondre à leur tour les unes dans les autres et se métamorphoser autour de lui en créatures visibles; et chaque ondulation du suave élément se pressait doucement contre lui, comme un sein délicat. Le flot semblait avoir dissous des formes charmantes de jeunes filles qui reprenaient corps instantanément au contact du jeune homme.
Dans une ivresse extatique, et pourtant conscient de la moindre impression, il se laissa emporter par le torrent lumineux qui, au sortir du bassin, s’engloutissait dans le rocher. Une sorte de douce somnolence s’empara de lui, et il rêva d’aventures indescriptibles. Il en fut tiré par une nouvelle vision. Il se trouva couché sur une molle pelouse, au bord d’une source qui jaillissait et semblait se dissiper en l’air. Des rochers d’un bleu foncé [3], striés de veines de toutes couleurs, s’élevaient à quelque distance; la clarté du jour qui l’entourait était plus limpide et plus douce que la lumière habituelle; le ciel était d’azur sombre, absolument pur. Mais ce qui l’attira d’un charme irrésistible, c’était, au bord même de la source, une Fleur svelte, d’un bleu éthéré, qui le frôlait de ses larges pétales éclatants. Tout autour d’elle, d’innombrables fleurs de toutes nuances emplissaient l’air de leurs senteurs les plus suaves. Lui, cependant, ne voyait que la Fleur bleue, et il la contempla longuement avec une indicible tendresse. Il allait enfin s’en approcher quand elle se mit soudain à tressaillir et à changer d’aspect; les feuilles devinrent plus brillantes et se serrèrent contre la tige qui s’allongeait; la fleur s’inclina vers lui et les pétales formèrent en s’écartant une collerette bleue où flottait un visage délicat. Son doux émerveillement croissait à mesure que s’accomplissait l’étrange métamorphose, — quand tout à coup la voix de sa mère l’éveilla : il se retrouva dans la chambre familiale que doraient déjà les rayons du matin. Il était trop enchanté pour prendre humeur de ce contretemps ; au contraire, il dit un aimable bonjour à sa maman et lui rendit son embrassement affectueux.
http://www.reves.ca/songes.php?fiche=1475
La fleur bleue-Novalis
Le jeune homme se perdit peu à peu en de douces visions et s’endormit. Il rêva d’abord de distances infinies, de contrées sauvages et inconnues. Il marchait, traversant des mers avec une facilité incompréhensible ; il vit des animaux étranges ; il vécut avec des hommes de races diverses, tantôt en guerre, dans des tumultes effrénés, tantôt dans de paisibles cabanes. Il connut la captivité et la plus noire détresse. Tous les sentiments s’exaltèrent en lui jusqu’à un degré qu’ils n’avaient jamais atteint. Il vécut une existence infiniment mouvementée, mourut et revint à la vie, aima d’une passion poussée jusqu’à l’extrême, et fut ensuite séparé, pour l’éternité, de celle qu’il aimait [1]… A l’approche du matin, lorsque au-dehors l’aube se mit à poindre, le calme revint enfin dans son âme, les images se firent plus nettes et plus stables. Alors il lui sembla qu’il marchait seul dans une forêt obscure. Le jour ne perçait qu’à de rares intervalles le vert réseau du feuillage. Bientôt il arriva devant une gorge rocheuse qui montait à flanc de coteau. Il lui fallut escalader des blocs couverts de mousse qu’un ancien torrent y avait entraînés. A mesure qu’il grimpait, la forêt s’éclaircissait. Il parvint enfin jusqu’à une verte prairie qui s’étendait au flanc de la montagne. Au-delà de cette prairie s’élevait une falaise abrupte, au pied de laquelle il aperçut une ouverture qui semblait être l’entrée d’une galerie taillée dans le roc. Il suivit un certain temps ce couloir souterrain qui le conduisit sans difficulté vers une grande salle d’où lui parvenait de loin l’éclat d’une vive clarté. En y entrant, il vit un puissant jet d’eau [2] qui, paraissant s’échapper d’une fontaine jaillissante, s’élevait jusqu’à la paroi supérieure de la voûte et s’y pulvérisait en mille paillettes étincelantes qui retombaient toutes dans un vaste bassin; la gerbe resplendissait comme de l’or en fusion; on n’entendait pas le moindre bruit; un silence religieux entourait ce spectacle grandiose. Il s’approcha de la vasque qui ondoyait et frissonnait dans un chatoiement de couleurs innombrables. Les parois de la grotte étaient embuées de ce même liquide qui n’était pas chaud, mais glacé, et n’émettait sur ces murailles qu’une lueur mate et bleuâtre. Il plongea sa main dans la vasque et humecta ses lèvres. Ce fut comme si un souffle spirituel le pénétrait : au plus profond de lui-même il sentit renaître la force et la fraîcheur. Il lui prit une envie irrésistible de se baigner : il se dévêtit et descendit dans le bassin. Alors il lui sembla qu’un des nuages empourprés du crépuscule l’enveloppait; un flot de sensations célestes inondait son cœur; mille pensées s’efforçaient, avec une volupté profonde, de se rejoindre en son esprit; des images neuves, non encore contemplées, se levaient tout à coup pour se fondre à leur tour les unes dans les autres et se métamorphoser autour de lui en créatures visibles; et chaque ondulation du suave élément se pressait doucement contre lui, comme un sein délicat. Le flot semblait avoir dissous des formes charmantes de jeunes filles qui reprenaient corps instantanément au contact du jeune homme.
Dans une ivresse extatique, et pourtant conscient de la moindre impression, il se laissa emporter par le torrent lumineux qui, au sortir du bassin, s’engloutissait dans le rocher. Une sorte de douce somnolence s’empara de lui, et il rêva d’aventures indescriptibles. Il en fut tiré par une nouvelle vision. Il se trouva couché sur une molle pelouse, au bord d’une source qui jaillissait et semblait se dissiper en l’air. Des rochers d’un bleu foncé [3], striés de veines de toutes couleurs, s’élevaient à quelque distance; la clarté du jour qui l’entourait était plus limpide et plus douce que la lumière habituelle; le ciel était d’azur sombre, absolument pur. Mais ce qui l’attira d’un charme irrésistible, c’était, au bord même de la source, une Fleur svelte, d’un bleu éthéré, qui le frôlait de ses larges pétales éclatants. Tout autour d’elle, d’innombrables fleurs de toutes nuances emplissaient l’air de leurs senteurs les plus suaves. Lui, cependant, ne voyait que la Fleur bleue, et il la contempla longuement avec une indicible tendresse. Il allait enfin s’en approcher quand elle se mit soudain à tressaillir et à changer d’aspect; les feuilles devinrent plus brillantes et se serrèrent contre la tige qui s’allongeait; la fleur s’inclina vers lui et les pétales formèrent en s’écartant une collerette bleue où flottait un visage délicat. Son doux émerveillement croissait à mesure que s’accomplissait l’étrange métamorphose, — quand tout à coup la voix de sa mère l’éveilla : il se retrouva dans la chambre familiale que doraient déjà les rayons du matin. Il était trop enchanté pour prendre humeur de ce contretemps ; au contraire, il dit un aimable bonjour à sa maman et lui rendit son embrassement affectueux.
http://www.reves.ca/songes.php?fiche=1475
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
contentement
Prés de l'âtre garni
De bûches enflammées,
Je contemple endormie,
Le feu qui vient lécher
La crémaillère pendue
où la soupe bouillonne
En hoquets défendus,
Se soulève et fredonne.
Le craquements du bois
Accompagne en duo,
Le liquide qui parfois ,
En chantonnant trop haut,
Se déverse sur la flamme
Qui se courbe et enfume,
Le récipient en larmes,
Où mijotent les légumes.
Le foyer, tout à l'heure
Flammèches embrasées,
S'atténue et se meure
Par la soupe arrosé.
Sortant de la torpeur
Qui m'aide à révasser
j'alimente, sans rancoeur,
Le feu qui s'éteignait.
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Prés de l'âtre garni
De bûches enflammées,
Je contemple endormie,
Le feu qui vient lécher
La crémaillère pendue
où la soupe bouillonne
En hoquets défendus,
Se soulève et fredonne.
Le craquements du bois
Accompagne en duo,
Le liquide qui parfois ,
En chantonnant trop haut,
Se déverse sur la flamme
Qui se courbe et enfume,
Le récipient en larmes,
Où mijotent les légumes.
Le foyer, tout à l'heure
Flammèches embrasées,
S'atténue et se meure
Par la soupe arrosé.
Sortant de la torpeur
Qui m'aide à révasser
j'alimente, sans rancoeur,
Le feu qui s'éteignait.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Anne Onyme
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- daniela
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Désolé, c'est en anglais mais je trouve ça très beau. ( c'est aussi ce que je ressens)
( je vais tenté de traduire, mais généralement traduire un poème lui fait perdre tout son sens.
I hear singing and there's no one there
I smell blossoms and the trees are bare
All day long I seem to walk on air
I wonder why
I wonder why
I keep tossing in my sleep at night
And what's more I've lost my appetite
Stars that used to twinkle in the skies
Are twinkling in my eyes
I wonder why
You don't need analyzing
It is not so surprising
That you feel very strange but nice
Your heart goes pitter patter
I know just what's the matter
Because I've been there once or twice
Put your head on my shoulder
You need someone who's older
A rubdown with a velvet glove
There is nothing you can take
To relieve that pleasant ache
You're not sick
You're just in love
Traduction:
J'entends chanter mais personne n'est là
Je respire l'odeur des arbres en fleurs mais il sont dénudés
J'ai l'impression de flotter
Je me demande pourquoi
Je me demande pourquoi
Dan mon sommeil je n'arrête pas de me retourner.
Mon appétit s'est en aller
Les étoiles qui brillaient dans les cieux
Brillent dans mes yeux
Je me demande pourquoi
Il n'y a rien à analyser
Il n,y rien de surprenant
Que tu te sentes si étrange et si bien a la fois
Ton cœur débat
Je sais exactement pourquoi
Parce que j'ai passé par là une ou deux fois
Dépose ta tête sur moi
Tu as besoin de quelqu'un avec d'expérience que toi
Tu as besoin de la caresse d'un gant de velours
Il n'y a rien que tu peux faire
pour soulager cette plaisante douleur
Tu n'es pas malade
Tu est simplement en amour.
( je vais tenté de traduire, mais généralement traduire un poème lui fait perdre tout son sens.
I hear singing and there's no one there
I smell blossoms and the trees are bare
All day long I seem to walk on air
I wonder why
I wonder why
I keep tossing in my sleep at night
And what's more I've lost my appetite
Stars that used to twinkle in the skies
Are twinkling in my eyes
I wonder why
You don't need analyzing
It is not so surprising
That you feel very strange but nice
Your heart goes pitter patter
I know just what's the matter
Because I've been there once or twice
Put your head on my shoulder
You need someone who's older
A rubdown with a velvet glove
There is nothing you can take
To relieve that pleasant ache
You're not sick
You're just in love
Traduction:
J'entends chanter mais personne n'est là
Je respire l'odeur des arbres en fleurs mais il sont dénudés
J'ai l'impression de flotter
Je me demande pourquoi
Je me demande pourquoi
Dan mon sommeil je n'arrête pas de me retourner.
Mon appétit s'est en aller
Les étoiles qui brillaient dans les cieux
Brillent dans mes yeux
Je me demande pourquoi
Il n'y a rien à analyser
Il n,y rien de surprenant
Que tu te sentes si étrange et si bien a la fois
Ton cœur débat
Je sais exactement pourquoi
Parce que j'ai passé par là une ou deux fois
Dépose ta tête sur moi
Tu as besoin de quelqu'un avec d'expérience que toi
Tu as besoin de la caresse d'un gant de velours
Il n'y a rien que tu peux faire
pour soulager cette plaisante douleur
Tu n'es pas malade
Tu est simplement en amour.
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Avec le froid qu'il fait ici je repense à la bas , ma terre natale
De l'autre côté de la méditerranée
Vague mon coeur déraciné
Pour retrouver des moments du passé
Qui se sont envolés à jamais
De l'autre côté de la méditerranée
Mon âme d'enfant y est restée
Mes petits amis jamais retrouvés
Mon vague à l'âme sans cesse intériorisé
De l'autre côté de la méditerranée
Mes racines sont toujours implantées
Mes goûts, mes gestes sont imprégnés
Et ont façonné ma personnalité
[url][/url]
De l'autre côté de la méditerranée
Vague mon coeur déraciné
Pour retrouver des moments du passé
Qui se sont envolés à jamais
De l'autre côté de la méditerranée
Mon âme d'enfant y est restée
Mes petits amis jamais retrouvés
Mon vague à l'âme sans cesse intériorisé
De l'autre côté de la méditerranée
Mes racines sont toujours implantées
Mes goûts, mes gestes sont imprégnés
Et ont façonné ma personnalité
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Anne Onyme
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Ne plus te chercher
ni en toi
ni en moi
Abandonné
Au battement solidaire
entre deux abîmes
La vie promise
La vie donnée
Au plus obscur de l’heure
du lieu
Au plus insu de soi
François Cheng
ni en toi
ni en moi
Abandonné
Au battement solidaire
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La vie promise
La vie donnée
Au plus obscur de l’heure
du lieu
Au plus insu de soi
François Cheng
Liberté
- Anne Onyme
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Voici le nouveau jardin
Si tu es en larmes encore
à toi il s’offre
Si tu ouvres les yeux
voici les iris
Si tu tends la main
voici les pivoines
Si tu répands ta chevelure
Voici, de senteur en senteur
Tous les sentiers de la flagrance
menant vers les herbes infinies
Vers la fontaine
jaillie du tombeau
Si tu as soif encore
A toi il s’offre
le jardin nouveau
François Cheng
Si tu es en larmes encore
à toi il s’offre
Si tu ouvres les yeux
voici les iris
Si tu tends la main
voici les pivoines
Si tu répands ta chevelure
Voici, de senteur en senteur
Tous les sentiers de la flagrance
menant vers les herbes infinies
Vers la fontaine
jaillie du tombeau
Si tu as soif encore
A toi il s’offre
le jardin nouveau
François Cheng
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- Anne Onyme
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Coeur
Gouffre de peur, d’effroi
Abîme de douleur
sans fond le mal
à ciel ouvert
à terre fendre
Au plus fort du carnage
Qui d’autre, jusqu’au cœur
peut le sonder
sinon ce cœur
de chair, de pierre
Nôtre?
François Cheng
Gouffre de peur, d’effroi
Abîme de douleur
sans fond le mal
à ciel ouvert
à terre fendre
Au plus fort du carnage
Qui d’autre, jusqu’au cœur
peut le sonder
sinon ce cœur
de chair, de pierre
Nôtre?
François Cheng
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Triste comme le périphérique un lundi sous la pluie
Triste comme une Opel Vectra customisée
Triste comme une avenue suburbaine bordée de panneaux publicitaires
Triste comme une décharge à ciel ouvert
Triste comme un immeuble de bureaux en verre et alu éclairés au néon
Triste comme une pizza froide et un cendrier plein
Triste comme l'homme de ménage tamoul intérimaire que vous croisez gêné en sortant trop tard du bureau
Triste comme une ZAC après 20heures
Triste comme une paire de Scholl dans le vestiaire d'un "sous-gymnase club"
Triste comme un wagon tagué de RER en bout de ligne vers 22heures
Triste comme une entrée d'immeuble HLM
Triste comme une salle de bains carrelée avec un vieux stock à motif de couleur par un entrepreneur indélicat
Triste comme un documentaire sur l'ex-URSS
Triste comme un sportif de haut niveau décoloré en blond parsemant de fautes de français sa déclaration d'après-match
Triste comme une vidéo porno amateur ukrainienne avec des scènes de chiens et de chevaux
Triste comme un rouleau de Sopalin par Terre à côté du lit
Triste comme un dimanche au Lavomatic
A. Soral
Triste comme une Opel Vectra customisée
Triste comme une avenue suburbaine bordée de panneaux publicitaires
Triste comme une décharge à ciel ouvert
Triste comme un immeuble de bureaux en verre et alu éclairés au néon
Triste comme une pizza froide et un cendrier plein
Triste comme l'homme de ménage tamoul intérimaire que vous croisez gêné en sortant trop tard du bureau
Triste comme une ZAC après 20heures
Triste comme une paire de Scholl dans le vestiaire d'un "sous-gymnase club"
Triste comme un wagon tagué de RER en bout de ligne vers 22heures
Triste comme une entrée d'immeuble HLM
Triste comme une salle de bains carrelée avec un vieux stock à motif de couleur par un entrepreneur indélicat
Triste comme un documentaire sur l'ex-URSS
Triste comme un sportif de haut niveau décoloré en blond parsemant de fautes de français sa déclaration d'après-match
Triste comme une vidéo porno amateur ukrainienne avec des scènes de chiens et de chevaux
Triste comme un rouleau de Sopalin par Terre à côté du lit
Triste comme un dimanche au Lavomatic
A. Soral
Io fei giubbetto a me delle mie case...
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Aprés la tristesse de virgile voici la mienne
Larmes
Une larme , une larme encore
Du fond de mon coeur anxieux
Lentement je vous sens éclore
Ô douces larmes , fleurs des yeux
Vous montez lourdes et pressées
Et voici que meurt avec vous
Tout un flot de choses passées
Au murmure puissant et doux
Loin , trés loin dans l'ombre j'écoute
Mes souvenirs sont en chemin
L'un poussant l'autre , goutte à goutte
Ils tombent et brulent ma main
Coulez toutes , anciennes larmes
Je vous acceuille sans remords
Derniers regrets, suprèmes charmes
Des bonheurs fragiles et morts !
Vous êtes ce qui persiste
De la rêveuse tendre que je fus...
Quittez pour toujours ma chair triste
Pleurs attardés, soupirs confus !
Survivantes de mes alarmes
Relique d'un lointain émoi,
je sens avec vous, douces larmes
Tout le passé sortir de moi.
[url][/url]
Larmes
Une larme , une larme encore
Du fond de mon coeur anxieux
Lentement je vous sens éclore
Ô douces larmes , fleurs des yeux
Vous montez lourdes et pressées
Et voici que meurt avec vous
Tout un flot de choses passées
Au murmure puissant et doux
Loin , trés loin dans l'ombre j'écoute
Mes souvenirs sont en chemin
L'un poussant l'autre , goutte à goutte
Ils tombent et brulent ma main
Coulez toutes , anciennes larmes
Je vous acceuille sans remords
Derniers regrets, suprèmes charmes
Des bonheurs fragiles et morts !
Vous êtes ce qui persiste
De la rêveuse tendre que je fus...
Quittez pour toujours ma chair triste
Pleurs attardés, soupirs confus !
Survivantes de mes alarmes
Relique d'un lointain émoi,
je sens avec vous, douces larmes
Tout le passé sortir de moi.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Je marche sur mon île déserte...
Au bout de la plage, loin de moi
Une silhouette, qui me parait inerte?
J'avance vers elle, et là, éclate ma joie.
Cette silhouette est la tienne
Mon calvaire paradis, sur cette terre ancienne
Le jour baisse, la nuit s'avance...
Admirons la voûte céleste?
Andromède, la galaxie la plus proche,
Sirius, la plus lumineuse, fée céleste,
La Grande Ourse, on s'en approche...
Ta tête reposant sur ma poitrine
Je te parlerai des autres planètes
Je reconstruirai tout l'univers céleste
Pendant des nuits entières
Heureux et amoureux, nous rêverons
de ne jamais quitter ces cieux...
Passion, pour la première fois j'écris ton nom
Folie, pour la première fois j'écris ton nom
Mon esprit tourmenté dans une prison.
Seule la mort peut réellement me délivrer?
Soudain une vive lumière m'aveugle !
C'est le jour qui met fin à ce rêve divin....
il etait là, comme un ver, il était nu
il en a une des plus belles que j'ai vu
et moi, juste devant lui à genoux
je la mesure, et là, je vous raconte tout
dans la boite de couture, je pris le mètre
vingt trois centimètres et cinq millimètres
je vous le jure, il a de quoi être fier
je n'avais jamais vu cela jusqu'à hier
je la regarde, je la remesure encore
de vous le dire, ai je raison ou bien tort?
comme moi, vous n'en croiriez pas vos yeux
je sais bien que ça va en faire des jaloux
je reste là, mon regard posé sur elle
je la caresse, texture exeptionnelle
son grain de peau en une douce esquisse
c'est une très grande et très belle cicatrice.
Au bout de la plage, loin de moi
Une silhouette, qui me parait inerte?
J'avance vers elle, et là, éclate ma joie.
Cette silhouette est la tienne
Mon calvaire paradis, sur cette terre ancienne
Le jour baisse, la nuit s'avance...
Admirons la voûte céleste?
Andromède, la galaxie la plus proche,
Sirius, la plus lumineuse, fée céleste,
La Grande Ourse, on s'en approche...
Ta tête reposant sur ma poitrine
Je te parlerai des autres planètes
Je reconstruirai tout l'univers céleste
Pendant des nuits entières
Heureux et amoureux, nous rêverons
de ne jamais quitter ces cieux...
Passion, pour la première fois j'écris ton nom
Folie, pour la première fois j'écris ton nom
Mon esprit tourmenté dans une prison.
Seule la mort peut réellement me délivrer?
Soudain une vive lumière m'aveugle !
C'est le jour qui met fin à ce rêve divin....
il etait là, comme un ver, il était nu
il en a une des plus belles que j'ai vu
et moi, juste devant lui à genoux
je la mesure, et là, je vous raconte tout
dans la boite de couture, je pris le mètre
vingt trois centimètres et cinq millimètres
je vous le jure, il a de quoi être fier
je n'avais jamais vu cela jusqu'à hier
je la regarde, je la remesure encore
de vous le dire, ai je raison ou bien tort?
comme moi, vous n'en croiriez pas vos yeux
je sais bien que ça va en faire des jaloux
je reste là, mon regard posé sur elle
je la caresse, texture exeptionnelle
son grain de peau en une douce esquisse
c'est une très grande et très belle cicatrice.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- padawan
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
C'que c'est beau.Virgile a écrit :Triste comme le périphérique un lundi sous la pluie
Triste comme une Opel Vectra customisée
Triste comme une avenue suburbaine bordée de panneaux publicitaires
Triste comme une décharge à ciel ouvert
Triste comme un immeuble de bureaux en verre et alu éclairés au néon
Triste comme une pizza froide et un cendrier plein
Triste comme l'homme de ménage tamoul intérimaire que vous croisez gêné en sortant trop tard du bureau
Triste comme une ZAC après 20heures
Triste comme une paire de Scholl dans le vestiaire d'un "sous-gymnase club"
Triste comme un wagon tagué de RER en bout de ligne vers 22heures
Triste comme une entrée d'immeuble HLM
Triste comme une salle de bains carrelée avec un vieux stock à motif de couleur par un entrepreneur indélicat
Triste comme un documentaire sur l'ex-URSS
Triste comme un sportif de haut niveau décoloré en blond parsemant de fautes de français sa déclaration d'après-match
Triste comme une vidéo porno amateur ukrainienne avec des scènes de chiens et de chevaux
Triste comme un rouleau de Sopalin par Terre à côté du lit
Triste comme un dimanche au Lavomatic
A. Soral
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
" Tout guerrier de la lumière a eu peur de s'engager dans le combat.
Tout guerrier de la lumière a trahi et menti par le passé.
Tout guerrier de la lumière a déjà perdu la foi en l'avenir.
Tout guerrier de la lumière a souffert pour des choses sans importance.
Tout guerrier de la lumière a douté d'être un guerrier de la lumière.
Tout guerrier de la lumière a manqué à ses obligations spirituelles.
Tout guerrier de la lumière a dit oui quand il voulait dire non.
Tout guerrier de la lumière a blessé quelqu'un qu'il aimait.
C'est pour cela qu'il est un guerrier de la lumière
Parce qu'il est passé par toutes ces expériences et n'a pas perdu l'espoir de devenir meilleur."
Paulo Coelho-(extrait du "manuel du guerrier de la lumière)
Tout guerrier de la lumière a trahi et menti par le passé.
Tout guerrier de la lumière a déjà perdu la foi en l'avenir.
Tout guerrier de la lumière a souffert pour des choses sans importance.
Tout guerrier de la lumière a douté d'être un guerrier de la lumière.
Tout guerrier de la lumière a manqué à ses obligations spirituelles.
Tout guerrier de la lumière a dit oui quand il voulait dire non.
Tout guerrier de la lumière a blessé quelqu'un qu'il aimait.
C'est pour cela qu'il est un guerrier de la lumière
Parce qu'il est passé par toutes ces expériences et n'a pas perdu l'espoir de devenir meilleur."
Paulo Coelho-(extrait du "manuel du guerrier de la lumière)
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
il y a 2 ans deja, que je vis ce reve, de toutes ses couleurs merveilleuses...mais plus que tout, il a la candeur du blanc...pour remercier de ce doigt ...et pour dire,comme tout ingrat, que ....
Reve blanc-Otilia Cazimir
J’aimerais avec toi, aller au loin,
Au Pole Nord, sous le ciel d’opal
La ou la glace de la mer claire se fend
En blocs flottants de cristal.
Etalant ses couleurs spectrales.
S’elevera au dessus de nous comme un etendart
La dentelle de l’aurore boreale
En emeraude, en pourpre et en or....
La banquise blanche etalera devant nous
Tapis de neige immacules.
Et dans un petit abri, creuse dans la glace
Brulera un feu d’alcool denature.
De cet immense royaume des neiges,
Se reuniront nous voir
Le peuple fantastique des nuits polaires :
Des ours, des foques en cotton et boue…
Et lorsque la nature se reveillera au soleil
Et que l’ether ne sera plus opaque
Dans un bassin de glace d’argent
Vacillerait le mirroir d’un lac.
La-bas , dans l’eau calme et bleu
J’irai a l’aube me baigner
Et autant froid qu’il sera, notre amour
Me fera imaginer que j'ai chaud !
Reve blanc-Otilia Cazimir
J’aimerais avec toi, aller au loin,
Au Pole Nord, sous le ciel d’opal
La ou la glace de la mer claire se fend
En blocs flottants de cristal.
Etalant ses couleurs spectrales.
S’elevera au dessus de nous comme un etendart
La dentelle de l’aurore boreale
En emeraude, en pourpre et en or....
La banquise blanche etalera devant nous
Tapis de neige immacules.
Et dans un petit abri, creuse dans la glace
Brulera un feu d’alcool denature.
De cet immense royaume des neiges,
Se reuniront nous voir
Le peuple fantastique des nuits polaires :
Des ours, des foques en cotton et boue…
Et lorsque la nature se reveillera au soleil
Et que l’ether ne sera plus opaque
Dans un bassin de glace d’argent
Vacillerait le mirroir d’un lac.
La-bas , dans l’eau calme et bleu
J’irai a l’aube me baigner
Et autant froid qu’il sera, notre amour
Me fera imaginer que j'ai chaud !
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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