Tryphon Tournesol, habituellement appelé Professeur Tournesol, est un personnage fictif, grand scientifique et inventeur. Il est l'un des personnages principaux des Aventures de Tintin.
Le Professeur Tournesol est un scientifique de renommée internationale. Assez âgé, le crâne dégarni, portant moustache, barbichette et petites lunettes rondes. Il porte très souvent un long manteau vert ainsi qu'un chapeau rond de la même couleur.
Dans la version animée de L'Affaire Tournesol produite par les studios Belvision, Tournesol déclare : "ma patrie est la Syldavie !". Ce qui suggère que le professeur serait d'origine Syldave (pays monarchiste imaginaire inventée par Hergé). Cependant on ne sait pas si l'on peut considérer le scénario du dessin animé comme canonique.
D'une personnalité à la fois aimable et géniale quoique rêveur et parfois irritable, c'est l'un des personnages centraux de la série Tintin, tant par ses inventions hétéroclites (fusée, sous-marin, etc...) que par les dialogues comiques qu'engendre sa surdité.
Il rejoint Tintin, Milou et le capitaine Haddock à partir de l'album le Trésor de Rackham le Rouge, où il construit pour eux un prototype de sous-marin explorateur en forme de requin, dans le but de retrouver le trésor recherché depuis Le Secret de La Licorne.
Les albums Objectif Lune puis On a marché sur la Lune ajoutent à la profondeur du personnage. Il participe à la construction en Syldavie d'une fusée lunaire à moteur atomique avec laquelle il part accompagné de Tintin et ses amis sur la Lune. D'un simple inventeur génial mais isolé, il se montre alors capable de mener à bien la plus grande aventure scientifique du siècle, en dirigeant une équipe de scientifiques, ingénieurs et techniciens, depuis la conception des scaphandres jusqu'à la réalisation d'un moteur atomique. Dans Objectif Lune il pique d'ailleurs une des plus belles colères de la série, où l'on découvre que le traiter de zouave est une des pires insultes qu'on puisse lui faire, à lui qui a tant donné pour la réalisation de la fusée et pour la science en général.
Dans l'album le Temple du Soleil, ses amis le recherchent après qu'il eut été enlevé par un peuple descendant des Incas, pour avoir commis ce qu'ils estiment être un sacrilège.
Dans l'Affaire Tournesol, il est successivement enlevé par les Syldaves et les Bordures, intéressés par sa dernière invention qui utilise les ultrasons comme arme de destruction encore inachevée.
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Tournesol est très dur de l'oreille, et n'entend habituellement que les dernières lettres des phrases qu'on lui dit. C'est source de nombreux dialogues surréalistes, notamment avec le capitaine Haddock. Dans Objectif Lune et On a marché sur la Lune, Tournesol acquiert un appareil acoustique qui lui donne une audition normale afin de mener à bien la mission lunaire.
Étrangement, sans qu'une raison ne soit donnée, il ne portera plus cet appareil par la suite (mais il reprend parfois le cornet acoustique qu'il avait dans Objectif Lune dans Les Bijoux de la Castafiore, à la case B3 de la page 33), et redeviendra naturellement dur d'oreille. On peut expliquer cela par trois raisons :
Hergé a peut-être estimé que la mauvaise audition de Tournesol présentait encore un bon potentiel comique (cf. les quiproquos qu'elle déclenche dans Les Bijoux de la Castafiore).
L'album de Tintin qui suit immédiatement On a marché sur la Lune est l'Affaire Tournesol, dans lequel la mauvaise ouïe du professeur est un des éléments-moteurs du scénario (à cause d'elle, il n'entend pas la sonnerie du téléphone quand Tintin et Haddock l'appellent pour lui dire qu'il est en danger et se fait ainsi enlever) ; Hergé a pu avoir besoin dans cet album, pour des raisons scénaristiques, d'un Tournesol malentendant et aurait décidé, par souci de cohérence, de le présenter avec les mêmes problèmes d'audition dans les albums suivants.
Tournesol ne se considère pas comme "sourd" mais comme "un peu dur d'une oreille" simplement. On peut en déduire qu'il ne voyait plus d'utilité à l'appareil après le voyage sur la lune.
Archibald Haddock est un capitaine de fiction et l'un des personnages principaux de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par Hergé.
Le capitaine Haddock est le meilleur ami de Tintin depuis l'épisode du Crabe aux pinces d'or (1941), dans lequel ils se rencontrent. On sait qu'il a navigué durant plus de vingt ans avec son ami, le capitaine Chester, avant de devenir commandant du Karaboudjan où son alcoolisme le met à la merci de son lieutenant Allan Thompson. C'est Tintin qui viendra l'en sortir : plus jamais les deux amis ne se quitteront. De sa famille, on sait qu'il est le descendant du chevalier François de Hadoque, capitaine de marine sous Louis XIV. Moulinsart se trouve pourtant clairement en Belgique, puisque proche de Bruxelles, comme Hergé le sous-entend dans Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge — ceci est aussi prouvé par les uniformes des gendarmes dans l'Affaire Tournesol. Or, Louis XIV, qui récompensa le Chevalier de Hadoque avec son titre et son château, n'a rien conquis de plus septentrional que l'actuelle frontière nord de la France... De plus, ce château représente le château de Cheverny, au sud de Blois (Loir-et-Cher).
Quant à l'origine du nom du capitaine Haddock, selon Philippe Goddin, auteur de Chronologie d'une œuvre, elle est inspirée par Le Capitaine Craddock, film franco-allemand de Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil (1931), dont Hergé était un grand fan. La partie « Haddock » vient aussi du fait qu'Hergé aimait l'aiglefin fumé, souvent appelé haddock.
Pourtant, le nom Haddock est un nom réel, puisque James Herbert Haddock (1861-1946) fut commandant de la White Star Line et entre autres du Titanic lors de ses essais techniques avant livraison à la compagnie transatlantique, et ensuite du vaisseau sœur du Titanic, l'Olympic.
Son prénom, Archibald, est mentionné pour la première fois dans Tintin et les Picaros, le dernier album achevé des Aventures de Tintin, et l'est de nouveau dans l'album inachevé Tintin et l'Alph-Art.
Haddock possède un caractère pour le moins expressif. C'est un impulsif qui se laisse entraîner par son enthousiasme ou son découragement. Il est très colérique, mais ses emportements sont aussi brefs que spectaculaires. Malgré son caractère bourru, c'est un homme très sensible. Il éprouve une profonde amitié envers Tintin, pour qui il n'hésiterait pas à donner sa vie, et est très attaché au professeur Tournesol.
Le grand vice de Haddock est son alcoolisme. Au tout début, il n'est qu'une loque humaine. Au contact de Tintin, le problème diminuera pour devenir, si l'on peut dire, un penchant. Il présidera une ligue anti-alcoolique dans l'Étoile mystérieuse. C'est un grand amateur de whisky, surtout de la marque Loch Lomond. Malgré tout, il tient très mal l'alcool: en état d'ivresse, il devient complètement irresponsable, pouvant mettre le feu à sa propre barque ou sortir d'une fusée en plein espace. Haddock fait aussi grande consommation de tabac et on le voit bien souvent pipe à la bouche. Durant toute la série, il apparaît la plupart du temps habillé en marin, avec un pantalon noir, son pull bleu marqué d'une ancre et sa casquette de marin.
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On ignore l'âge exact du capitaine Haddock. Si sa barbe le vieillit, ses exploits athlétiques (au Tibet, sur la Lune, et autres) montrent qu'il est plutôt dans la force de l'âge. S'il semble être à la retraite, c'est que c'est un rentier à l'abri du besoin après avoir hérité de son aïeul. D'ailleurs, comme tous les personnages de la série, il n'est pas soumis au vieillissement, alors que le monde extérieur évolue de façon plutôt conforme au monde réel (selon la date de parution de l'album).
À partir de la dernière page de l'album le Trésor de Rackham le Rouge, Haddock réside au château de Moulinsart, avec son valet de chambre Nestor. Il se verrait bien en châtelain respecté dans les Sept Boules de cristal : il porte alors un monocle, une culotte de cheval et des bottes. Mais il retrouvera vite sa casquette et son pull marin à col roulé, ancre de marine, et des chaussures noires.
Comme Tintin, Haddock est célibataire. Les personnages féminins sont le plus souvent secondaires dans la série, La Castafiore en étant le caractère le plus remarquable. Des journalistes de Paris-Flash imaginent des fiançailles entre le capitaine et la cantatrice, dans Les Bijoux de la Castafiore, mais à la fin de l'album Haddock et Moulinsart retrouvent leur tranquillité.
Dupond et Dupont (appelés les Dupondt collectivement) sont des personnages fictifs des Aventures de Tintin par Hergé. Ce sont deux policiers de comédie qui travaillent en équipe.
Ils apparaissent pour la première fois dans l'album de 1934 en noir et blanc Les Cigares du pharaon dans lequel ils se font appeler X33 et X33 bis. Ils sont cependant présents de façon anonyme dans l'album en couleur Tintin au Congo de 1946 (dans la première case). Ils ne figuraient pas dans l'édition originale en noir et blanc.
On les trouve dans la toute première vignette de la première page de Tintin en Amérique.
Dupont et Dupond sont physiquement semblables en tout point sauf un : la forme de leur moustache. Celle de Dupond est droite ou en forme de D incliné, alors que celle de Dupont est troussée ou en forme de T épais renversé. L'orthographe de leurs noms laisse à penser qu'ils ne sont pas frères, quoique comme pour Tintin lui-même il n'est pas clair si Dupond/t est leur nom ou prénom. Il est cependant fort probable qu'ils se connaissent depuis bien longtemps, car ils sont les seuls personnages récurrents (avec Tintin et Milou) qui se tutoient.
Membres de la Sûreté, puis de la Police judiciaire, les Dupondt mènent bien des enquêtes de façon peu discrète et efficace, étant loin d'être des lumières. Ils poussent le sens de la discrétion jusqu'à se vêtir de costumes folkloriques (ou d'opéra) dans le but de se « mêler à la foule », ce qui n'est évidemment jamais réussi (et n'exclut pas les confusions entre costumes). Ils accumulent aussi un nombre impressionnant de chutes, glissades et accidents.
Cette désorganisation totale se reflète aussi dans leur langage. S'ils s'enorgueillissent – bien à tort – de leur devise « motus et bouche cousue », ils accumulent les pléonasmes et les redites (rituellement introduites par leur formule fétiche « je dirais même plus »), les contrepèteries accidentelles: « botus et mouche cousue », « je sirais même plus, dire » pour « je dirais même plus, sire », « Majesté, votre sire est bien bonne » (après une glissade sur un parquet trop bien encaustiqué), ainsi que les sottises : « c'est mon opinion et je la partage » ou encore « absolument exclu : car il y a deux traces, et nous sommes seuls ».
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Hergé précisera dans une entrevue avoir eu en tête une idée bien précise en créant les Dupondt : montrer cette catégorie de gens qui, parce que le devoir est censé le leur imposer, arrêtent sans dilemme de conscience particulier un ami et font passer leur conscience professionnelle avant leur humanité (un autre aspect de leur obstination à la Javert prendra même un tour comique dans Le Temple du Soleil). Cette situation se produit à plusieurs reprises dans les albums. Ils sont classés parmi les amis de Tintin.
Parmi les sources d'inspiration des Dupondt, les exégètes de Tintin citent le père et l'oncle d'Hergé , qui étaient jumeaux (bien que ne ressemblant pas aux personnages) et auraient suscité l'intérêt de l'auteur pour la gémellité.
Les Dupondt font une brève apparition d'une case dans Astérix chez les Belges, où vêtus de tenues belges, ils annoncent l'arrivée de Jules César, selon leur mode d'expression caractéristique : « Jules César est arrivé en Belgique -- Je dirais même plus : Cules Jésar est arrivé en Gelbique. » La forme et le lettrage de la bulle reprennent ceux adoptés par Hergé.
Ils vivent leurs propres aventures dans deux histoires « officielles » : Dupont et Dupond détectives (récit de Paul Kinnet illustré par Hergé dans Le Soir en 1943), et Les Gorilles de la Vedette (Tintin) (dessiné par Bob de Moor dans Super Tintin n° 28 en 1985).
Bernard Cerquiglini fait référence aux Dupondt en concluant son explication sur Quand et quant par : « En somme Quand et Quant, sont les deux Dupondt de l'orthographe du français. »
Bianca Castafiore, dite la Castafiore, est un personnage récurrent des aventures de Tintin imaginé par Hergé.
La Castafiore est une cantatrice italienne, surnommée le Rossignol milanais par la presse, avec laquelle elle entretient des rapports variables, en fonction du silence sur sa corpulence. Renata Tebaldi aurait été un modèle pour ce personnage, bien que sa carrière soit postérieure à l'arrivée de la Castafiore dans Le sceptre d'Ottokar. La Castafiore est accompagnée dans ses pérégrinations et sur scène et ses répétitions par son pianiste Igor Wagner, ainsi que par sa camériste Irma, avec lesquels elle n'entretient que des rapports professionnels.
Bien charpentée, la Castafiore est dotée d'une voix puissante. Son morceau de bravoure est l'Air des bijoux, chanté par Marguerite dans l'opéra Faust de Charles Gounod. Tintin, qu'elle a pris en auto-stop, préfère continuer à pied plutôt que de subir son bel canto. Le Capitaine Haddock a, lui aussi, une aversion pour ce type d'air d'opéra bien que la cantatrice le poursuive par son chant, en personne ou sur les ondes, et ce à travers toute la planète jusque dans l'Himalaya. Cependant, la Castafiore éprouve pour lui une certaine affection, malgré sa difficulté à retenir le nom exact du capitaine : « Karpock », « Kodak », « Harrock » (« Harrock'n roll » compléta ce dernier), etc. En retour, le capitaine Haddock ne manquera pas de l'appeler « Castafiole » et « Castapipe ».
Dans L'Affaire Tournesol, elle aide Tintin et le capitaine Haddock de façon décisive en leur fournissant cachette et déguisement. Elle avait déjà sauvé Tintin dans Le Sceptre d'Ottokar en ne le dénonçant pas aux autorités syldaves et surtout elle tirera Tintin et Haddock des griffes du redoutable Marquis Di Gorgonzola dans Coke en stock. Tintin et le capitaine Haddock lui doivent donc plusieurs fois la vie.
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Cette apparente phobie du capitaine Haddock pour l'univers du bel canto conduira à une fameuse vignette parue dans les Bijoux de la Castafiore : le capitaine Haddock, endormi et rongé par les soucis liés à l'envahissement du château de Moulinsart, fait un cauchemar dans lequel il se voit, torse nu au premier rang d'un parterre de perroquets en habit de soirée, assistant au déchaînement lyrique, sur la scène, d'une Castafiore à tête et ailes de perroquet...
La Castafiore est le seul personnage féminin de premier plan de la série Tintin. Elle n'est que très rarement mise en valeur bien que la signification de son nom (« Blanche Chaste Fleur ») soit tout un programme. Attribuer le seul rôle féminin à un personnage chaste (et castrateur) a valu à Hergé quelques accusations de misogynie et de machisme. On a également suggéré que Hergé lui-même détestait l'opéra. Cependant, le rejet par Hergé de l'art lyrique semble un peu contradictoire avec la présence dans son équipe, dans les années 1940, d'Edgar P. Jacobs, ancien chanteur lyrique, avec lequel les rapports d'amitié continueront au-delà du Temple du Soleil. Peut-être n'y avait-il là en réalité que des piques sans méchanceté.
La Castafiore porte un collier de marque Tristian Bior, nom inspiré de Christian Dior (Les Bijoux de la Castafiore).
La Castafiore est apparue sur scène le 1er avril 2000 au Grand-Théâtre (Opéra) de Bordeaux, incarnée par Michèle Lagrange dans un spectacle de Numa Sadoul, d'après les personnages créés par Hergé, sur une idée originale de Thierry Fouquet. Ce spectacle, intitulé Bianca Castafiore, le récital, a été retransmis en direct sur Mezzo et en léger différé sur France 3.
La secrétaire d'État française à la Politique de la ville Fadela Amara a comparé la secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano à la Castafiore, ajoutant « elle énerve tout le monde et tout le monde la fuit ».
En 2007, Bruno Costemalle a émis l'intéressante hypothèse que le personnage de la Castafiore pourrait aussi être inspiré de l'inénarrable (et catastrophique) soprano américaine Florence Foster Jenkins[
Tchang fut, si l'on s'en tient à la chronologie des albums, le premier vrai ami (humain du moins) de Tintin.
C'est durant son voyage en Chine dans l'album Le Lotus bleu que Tintin le sauve de la noyade, lors d'une crue du Yang Tsé Kiang. Dès lors, une profonde amitié les lie. C'est Tchang qui, le premier, fait découvrir à Tintin qui sont les Chinois, en dehors de tous clichés. Tchang en signe de reconnaissance décide d'accompagner Tintin dans cette aventure et devient un allié très précieux. Par exemple, il lui sauve la vie en falsifiant un ordre d'arrestation détenu par les Dupondt. Il participe ensuite à l'arrestation de la bande de trafiquants d'opium et de leurs chefs Rastapopoulos et Mitshuirato au côté des « fils du dragon ». C'est lui qui neutralise Didi, le fils de Wang, sur le point d'exécuter ses parents et Tintin. À la fin de l'album, Tchang l'orphelin, est adopté par Wang Jen-Ghié. En le quittant pour l'Europe, Tintin verse quelques-unes des très rares larmes de sa carrière…
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Malgré l'éloignement, il semble que le contact ait été maintenu. Bien des années plus tard dans Tintin au Tibet, Tintin reçoit une lettre de Tchang qui lui annonce sa venue. Tchang se rend chez un frère de Wang habitant Londres et en profite pour venir saluer Tintin. Mais Tintin apprend aussitôt sa mort dans un accident d'avion. Tintin a alors une vision de Tchang encore en vie, et décide envers et contre tout d'aller sur les lieux de l'accident, au Tibet dans les montagnes Himalayennes accompagné du capitaine Haddock. Comme il le pressentait, Tchang a bien survécu à l'accident puis a été recueilli par le Yéti. Tintin et le capitaine finissent par le retrouver en relative bonne santé.
Et enfin, Tchang donne une dernière fois de ses nouvelles dans Les Bijoux de la Castafiore dans une lettre en provenance de Londres.
Le personnage de Tchang est, en fait, une transposition, dans l'univers fictionnel (et avec des aventures évidemment inventées), du personnage réel que fut Zhang Chongren (parfois transcrit Tchang Tchong-jen), qui fut lié à Hergé par une amitié de plusieurs décennies.
BF N°109 (2007)