UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 05/12/2010 à 15:49
Espagne: des manifestants nus simulent le massacre des animaux à fourrureUne cinquantaine de militants de la défense des animaux ont manifesté dimanche en s'allongeant totalement nus sur une place de Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne, pour dénoncer les "cruautés" dont sont victimes les animaux élevés pour leur fourrure.
"Combien de vies pour un manteau?", demandait une pancarte brandie par une jeune femme allongée parmi les manifestants sur la place Sant Jaume, dans le centre historique de Barcelone.
Ceux-ci s'étaient couchés sur le sol, badigeonnés d'une peinture rouge simulant du sang, pour représenter symboliquement des dépouilles d'animaux tués pour fabriquer un manteau de fourrure.
"Les gens sensibles aux souffrances des animaux voient les vêtements en fourrure comme des actes de cruauté et de douleur, pas comme des objets de luxe. Les animaux ont besoin de leur fourrure, pas nous", a expliqué Leticia Olivares, une porte-parole du groupe international de défense des animaux AnimaNaturalis, qui organisait la manifestation.
Photographe : Josep Lago, AFP :
Des militants de la défense des animaux allongés nus sur une place de Barcelone, le 5 décembre 2010
Des millions de renards, de visons, de loutres, de castors, de lynx et d'autres espèces sont élevés en captivité, dans de petites cages, ou capturés puis tués dans des conditions cruelles, comme la noyade ou l'électrocution, pour fabriquer des manteaux de fourrure, affirme le groupe.
L'Espagne, de même que la Grèce, l'Allemagne et l'Italie sont d'importants fabricants de vêtements en fourrure, selon AnimaNaturalis.
En Espagne, les fermes d'élevage d'animaux à fourrure se trouvent essentiellement dans le nord et l'industrie de la fourrure est implantée en Catalogne, la région de Barcelone.
Espagne: des manifestants nus simulent le massacre des animaux à fourrureUne cinquantaine de militants de la défense des animaux ont manifesté dimanche en s'allongeant totalement nus sur une place de Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne, pour dénoncer les "cruautés" dont sont victimes les animaux élevés pour leur fourrure.
"Combien de vies pour un manteau?", demandait une pancarte brandie par une jeune femme allongée parmi les manifestants sur la place Sant Jaume, dans le centre historique de Barcelone.
Ceux-ci s'étaient couchés sur le sol, badigeonnés d'une peinture rouge simulant du sang, pour représenter symboliquement des dépouilles d'animaux tués pour fabriquer un manteau de fourrure.
"Les gens sensibles aux souffrances des animaux voient les vêtements en fourrure comme des actes de cruauté et de douleur, pas comme des objets de luxe. Les animaux ont besoin de leur fourrure, pas nous", a expliqué Leticia Olivares, une porte-parole du groupe international de défense des animaux AnimaNaturalis, qui organisait la manifestation.
Photographe : Josep Lago, AFP :
Des militants de la défense des animaux allongés nus sur une place de Barcelone, le 5 décembre 2010
Des millions de renards, de visons, de loutres, de castors, de lynx et d'autres espèces sont élevés en captivité, dans de petites cages, ou capturés puis tués dans des conditions cruelles, comme la noyade ou l'électrocution, pour fabriquer des manteaux de fourrure, affirme le groupe.
L'Espagne, de même que la Grèce, l'Allemagne et l'Italie sont d'importants fabricants de vêtements en fourrure, selon AnimaNaturalis.
En Espagne, les fermes d'élevage d'animaux à fourrure se trouvent essentiellement dans le nord et l'industrie de la fourrure est implantée en Catalogne, la région de Barcelone.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 07/12/2010 à 13:10
La chasse au chacal, trop nombreux, encouragée dans le nord de la Serbie
La municipalité de Zrenjanin a décidé d'encourager financièrement la chasse au chacal dont le nombre a augmenté prenant des proportions alarmantes dans le Banat, région de la province de Voïvodine dans le nord de la Serbie, a rapporté l'agence Beta.
La municipalité de cette ville située à 70 km au nord de Belgrade offre une prime de 5.000 dinar (près de 50 euros) par animal abattu pour tenter d'enrayer le problème grandissant du nombre de canins sauvages dans la région.
"Au cours des dernières années le chacal est devenu un prédateur dont le nombre menace le gibier et nous avons décidé de stimuler les chasseurs", a déclaré Goran Kauric, adjoint du maire de Zrenjanin.
Les chacals sont arrivés dans le Banat il y a cinq ans environ en provenance de la Serbie de l'Est où ils habitent des régions sauvages très peu peuplées.
La chasse au chacal, trop nombreux, encouragée dans le nord de la Serbie
La municipalité de Zrenjanin a décidé d'encourager financièrement la chasse au chacal dont le nombre a augmenté prenant des proportions alarmantes dans le Banat, région de la province de Voïvodine dans le nord de la Serbie, a rapporté l'agence Beta.
La municipalité de cette ville située à 70 km au nord de Belgrade offre une prime de 5.000 dinar (près de 50 euros) par animal abattu pour tenter d'enrayer le problème grandissant du nombre de canins sauvages dans la région.
"Au cours des dernières années le chacal est devenu un prédateur dont le nombre menace le gibier et nous avons décidé de stimuler les chasseurs", a déclaré Goran Kauric, adjoint du maire de Zrenjanin.
Les chacals sont arrivés dans le Banat il y a cinq ans environ en provenance de la Serbie de l'Est où ils habitent des régions sauvages très peu peuplées.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 09/12/2010 à 00:38
Des milliers de Franciliens piégés par la neige
Plusieurs milliers de personnes étaient bloquées mercredi soir dans les aéroports parisiens, sur les routes, ou sur leurs lieux de travail en Ile-de-France en raison des chutes de neige neige qui ont provoqué une pagaille monstre avant le verglas attendu dans la nuit.Au moins 3.000 personnes étaient hébergées à minuit dans des centres d'urgence en Ile-de-France, essentiellement dans les départements de la grande couronne, piégés mercredi par la neige, a indiqué à l'AFP la préfecture de police de Paris.
"J'ai mis 5 heures pour faire 500 mètres" sur la RN118 dans l'Essonne, au sud de Paris, a expliqué un automobiliste, qui a finalement décidé de rentrer à pied chez lui. "Ils ont rien fait, c'est pas salé!": des chauffeurs routiers bloqués sur la nationale 6 à hauteur de Montgeron (Essonne), ne cachaient pas leur colère mercredi soir.
Malgré l'annonce de l'épisode neigeux par Météo-France, l'Ile-de-France a vécu le pire scénario depuis la nuit du 4 au 5 janvier 2003 où des milliers de personnes avaient été bloquées, essentiellement sur les routes.
Après une suspension temporaire du trafic aérien, des milliers de passagers étaient prisonniers des aérogares de Roissy-Charles de Gaulle, où les hôtels étaient saturés
"Plus d'une centaine de vols Air France ont été annulés dans l'après-midi à Roissy, et une quarantaine de vols ont été déroutés sur d'autres aéroports français", a indiqué une porte-parole de la compagnie. A Orly, il fallait compter une à deux heures de retard sur les vols.
A minuit, des automobilistes, dont le nombre restait indéterminé, étaient encore bloqués sur plusieurs axes. Malgré les recommandations, certains ont abandonné par dizaines leur véhicule sur la N118 où la circulation n'avait pas repris.
Le Centre régional d'Information routière (Cricr) avait prévenu en début de soirée que la circulation était "impossible pour tous véhicules sur les principaux axes autoroutiers et sur le réseau secondaire" en raison des chutes de neige. Hors les points de blocage, la circulation s'améliorait légèrement en fin de soirée, selon Bison futé.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui doit se rendre jeudi au Maroc, a annoncé avoir mobilisé près de "5.000 gendarmes et policiers" afin d'éviter un nouvel épisode de "naufragés de la route", ajoutant qu'il était "impossible" que des gens dorment dans leur voiture, réfutant le terme de "pagaille sur les routes".
Une cinquantaine de centres ont été ouverts en région parisienne et au moins 3.000 personnes y étaient accueillies à minuit.Rien que dans les Yvelines, entre 1.500 et 2.000 personnes étaient hébergées dans des centres. Afin d'évaluer la situation, la préfecture de police a dépêché deux hélicoptères équipés de caméras thermiques sur les zones difficiles.
De très nombreux salariés ont été surpris sur leur lieu de travail: près d'un millier de personnes ont été bloquées au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), situé sur la plateau de Saclay (Essonne).
Deux cents retraités en visite dans le Val-de-Marne étaient hébergées mercredi soir à Nogent-sur-Marne pour éviter d'être piégés.
Malgré l'interdiction pour les poids lourds de circuler en Ile-de-France depuis le début de l'après-midi, plusieurs accidents ont paralysé la circulation routière autour de la capitale qui a vu tomber 11 cm de neige en une journée, record battu seulement en 1987.
Si la neige devait cesser "progressivement dans la soirée sur l'Ile-de-France", Météo France prévoyait un refroidissement sensible dans la nuit favorisant la formation de glace au sol.
En prévision de ce verglas sur les routes, les préfectures des Yvelines, de l'Essonne, de Seine-et-Marne, de l'Aisne, de la Marne, des Ardennes et de la Meuse notamment ont interdit les transports scolaires jeudi.
La mairie de Paris a annoncé des "mesures exceptionnelles" pour procéder au salage de la totalité des trottoirs parisiens encore recouverts de neige et en prévision du verglas attendu en soirée.
Des milliers de Franciliens piégés par la neige
Plusieurs milliers de personnes étaient bloquées mercredi soir dans les aéroports parisiens, sur les routes, ou sur leurs lieux de travail en Ile-de-France en raison des chutes de neige neige qui ont provoqué une pagaille monstre avant le verglas attendu dans la nuit.Au moins 3.000 personnes étaient hébergées à minuit dans des centres d'urgence en Ile-de-France, essentiellement dans les départements de la grande couronne, piégés mercredi par la neige, a indiqué à l'AFP la préfecture de police de Paris.
"J'ai mis 5 heures pour faire 500 mètres" sur la RN118 dans l'Essonne, au sud de Paris, a expliqué un automobiliste, qui a finalement décidé de rentrer à pied chez lui. "Ils ont rien fait, c'est pas salé!": des chauffeurs routiers bloqués sur la nationale 6 à hauteur de Montgeron (Essonne), ne cachaient pas leur colère mercredi soir.
Malgré l'annonce de l'épisode neigeux par Météo-France, l'Ile-de-France a vécu le pire scénario depuis la nuit du 4 au 5 janvier 2003 où des milliers de personnes avaient été bloquées, essentiellement sur les routes.
Après une suspension temporaire du trafic aérien, des milliers de passagers étaient prisonniers des aérogares de Roissy-Charles de Gaulle, où les hôtels étaient saturés
"Plus d'une centaine de vols Air France ont été annulés dans l'après-midi à Roissy, et une quarantaine de vols ont été déroutés sur d'autres aéroports français", a indiqué une porte-parole de la compagnie. A Orly, il fallait compter une à deux heures de retard sur les vols.
A minuit, des automobilistes, dont le nombre restait indéterminé, étaient encore bloqués sur plusieurs axes. Malgré les recommandations, certains ont abandonné par dizaines leur véhicule sur la N118 où la circulation n'avait pas repris.
Le Centre régional d'Information routière (Cricr) avait prévenu en début de soirée que la circulation était "impossible pour tous véhicules sur les principaux axes autoroutiers et sur le réseau secondaire" en raison des chutes de neige. Hors les points de blocage, la circulation s'améliorait légèrement en fin de soirée, selon Bison futé.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui doit se rendre jeudi au Maroc, a annoncé avoir mobilisé près de "5.000 gendarmes et policiers" afin d'éviter un nouvel épisode de "naufragés de la route", ajoutant qu'il était "impossible" que des gens dorment dans leur voiture, réfutant le terme de "pagaille sur les routes".
Une cinquantaine de centres ont été ouverts en région parisienne et au moins 3.000 personnes y étaient accueillies à minuit.Rien que dans les Yvelines, entre 1.500 et 2.000 personnes étaient hébergées dans des centres. Afin d'évaluer la situation, la préfecture de police a dépêché deux hélicoptères équipés de caméras thermiques sur les zones difficiles.
De très nombreux salariés ont été surpris sur leur lieu de travail: près d'un millier de personnes ont été bloquées au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), situé sur la plateau de Saclay (Essonne).
Deux cents retraités en visite dans le Val-de-Marne étaient hébergées mercredi soir à Nogent-sur-Marne pour éviter d'être piégés.
Malgré l'interdiction pour les poids lourds de circuler en Ile-de-France depuis le début de l'après-midi, plusieurs accidents ont paralysé la circulation routière autour de la capitale qui a vu tomber 11 cm de neige en une journée, record battu seulement en 1987.
Si la neige devait cesser "progressivement dans la soirée sur l'Ile-de-France", Météo France prévoyait un refroidissement sensible dans la nuit favorisant la formation de glace au sol.
En prévision de ce verglas sur les routes, les préfectures des Yvelines, de l'Essonne, de Seine-et-Marne, de l'Aisne, de la Marne, des Ardennes et de la Meuse notamment ont interdit les transports scolaires jeudi.
La mairie de Paris a annoncé des "mesures exceptionnelles" pour procéder au salage de la totalité des trottoirs parisiens encore recouverts de neige et en prévision du verglas attendu en soirée.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 09/12/2010 à 22:31
Jim Morrison, grâcié aux Etats-Unis pour exhibitionnisme, 40 ans aprèsQuarante ans après les faits, le légendaire et charismatique leader des "Doors", le chanteur Jim Morrison, décédé à Paris en 1971, a été blanchi jeudi à titre posthume par l'Etat de Floride d'une accusation d'exhibitionnisme lors d'un de ses plus fameux concert.
Cette grâce posthume a été accordée à l'unanimité par les quatre membres du Comité des grâces de Floride (sud-est) à l'initiative du gouverneur sortant Charlie Crist, un républicain devenu indépendant.
Le mythique chanteur-compositeur des Doors avait été poursuivi, dans son Etat natal en 1969, pour indécence, exhibitionnisme, outrage aux bonnes moeurs et ivresse publique à la suite d'un concert donné le 1er mars à l'auditorium Dinner Key de Miami.
Jeudi, le gouverneur explique dans un communiqué que Jim Morrison a le droit d'être considéré innocent puisqu'il est décédé avant que l'appel qu'il avait fait de sa condamnation n'ait été entendu.
"Quand la mort empêche l'accusé de faire appel d'un jugement, la condamnation est déclarée nulle", dit le gouverneur.
"Dans ce cas, coupable ou innocent, c'est entre les mains de Dieu et non entre les nôtres. C'est pourquoi j'ai demandé à mes collègues de pardonner à Jim Morrison", conclut-il.
Photographe : Hector Mata, AFP :
L'ancien batteur John Densmore des Doors devant une photo de Jim Morrison, le 8 novembre 2006
Très ivre ce soir-là, Jim Morrison a été accusé d'avoir exhibé son sexe devant ses fans, malgré des témoignages divergents et ce qu'aucune photo du concert n'atteste.
"Morrison est apparu se masturbant à la vue du public en hurlant des obscénités et en se déshabillant", relatait le Miami Herald au lendemain du concert qui avait fait salle comble.
Arrêté quatre jours plus tard, le chanteur a contesté les accusations, hormis celle des injures.
"Au cours du procès, des témoins ont affirmé qu'ils avaient vu les faits pour lesquels il était jugé. Mais beaucoup d'autres ont témoigné avoir assisté au concert sans jamais avoir rien vu de cela", a rappelé le gouverneur de Floride.
James Douglas Morrison avait été condamné en première instance à six mois de travaux forcés mais avait fait appel de la sentence, avant de s'envoler pour Paris où il est mort en juillet 1971 à l'âge de 27 ans.
Il aurait eu 67 ans mercredi dernier.
Jim Morrison, grâcié aux Etats-Unis pour exhibitionnisme, 40 ans aprèsQuarante ans après les faits, le légendaire et charismatique leader des "Doors", le chanteur Jim Morrison, décédé à Paris en 1971, a été blanchi jeudi à titre posthume par l'Etat de Floride d'une accusation d'exhibitionnisme lors d'un de ses plus fameux concert.
Cette grâce posthume a été accordée à l'unanimité par les quatre membres du Comité des grâces de Floride (sud-est) à l'initiative du gouverneur sortant Charlie Crist, un républicain devenu indépendant.
Le mythique chanteur-compositeur des Doors avait été poursuivi, dans son Etat natal en 1969, pour indécence, exhibitionnisme, outrage aux bonnes moeurs et ivresse publique à la suite d'un concert donné le 1er mars à l'auditorium Dinner Key de Miami.
Jeudi, le gouverneur explique dans un communiqué que Jim Morrison a le droit d'être considéré innocent puisqu'il est décédé avant que l'appel qu'il avait fait de sa condamnation n'ait été entendu.
"Quand la mort empêche l'accusé de faire appel d'un jugement, la condamnation est déclarée nulle", dit le gouverneur.
"Dans ce cas, coupable ou innocent, c'est entre les mains de Dieu et non entre les nôtres. C'est pourquoi j'ai demandé à mes collègues de pardonner à Jim Morrison", conclut-il.
Photographe : Hector Mata, AFP :
L'ancien batteur John Densmore des Doors devant une photo de Jim Morrison, le 8 novembre 2006
Très ivre ce soir-là, Jim Morrison a été accusé d'avoir exhibé son sexe devant ses fans, malgré des témoignages divergents et ce qu'aucune photo du concert n'atteste.
"Morrison est apparu se masturbant à la vue du public en hurlant des obscénités et en se déshabillant", relatait le Miami Herald au lendemain du concert qui avait fait salle comble.
Arrêté quatre jours plus tard, le chanteur a contesté les accusations, hormis celle des injures.
"Au cours du procès, des témoins ont affirmé qu'ils avaient vu les faits pour lesquels il était jugé. Mais beaucoup d'autres ont témoigné avoir assisté au concert sans jamais avoir rien vu de cela", a rappelé le gouverneur de Floride.
James Douglas Morrison avait été condamné en première instance à six mois de travaux forcés mais avait fait appel de la sentence, avant de s'envoler pour Paris où il est mort en juillet 1971 à l'âge de 27 ans.
Il aurait eu 67 ans mercredi dernier.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 10/12/2010 à 11:11
Au Mexique, un des "narcos" très recherchés touchait son salaire d'enseignantUn des trafiquants de drogue mexicains les plus recherchés depuis des années, Servando Gomez, connu sous le surnom de "La Tuta", percevait encore en juin 2009 son salaire d'enseignant, a reconnu jeudi l'administration de sa région du Michoacan (ouest).
Photographe : HO, AFP :
Servando Gomez Martinez, trafiquant de drogue mexicain, dit 'La Tuta', en juin 2009.
"La Tuta" figurait déjà en mars 2009 dans la liste des 24 responsables de cartels les plus recherchés, et le gouvernement mexicain offrait dès lors l'équivalent de 2,4 millions de dollars pour aider à le capturer.
Il est considéré comme un des chefs du cartel dit de "La Familia" (La Famille), le plus implanté au Michoacan.
L'administration régionale a confirmé que "M. Servando Gomez Martinez est entré au service de l'Education fin 1985" et que "les paiements lui ont été suspendus depuis juin 2009, après une vérification détaillée de l'état des effectifs", a-t-elle souligné dans un communiqué.
Elle a démenti toutefois qu'il ait encore figuré dans les effectifs en 2010, comme l'a affirmé mercredi El Universal, un des plus grands quotidiens mexicains, selon lequel il avait perçu un peu plus de 4.000 dollars depuis le début de l'année.
"La Familia", considérée comme le premier producteur mexicain de drogues synthétiques, est un groupe criminel "d'un niveau incroyable de sophistication et de brutalité", selon les agents américains du FBI, qui a arrêté plus de 300 de ses membres aux Etats-Unis.
Au Mexique, la "guerre des cartels" pour le contrôle du trafic, entre règlements de comptes et affrontements des trafiquants avec les policiers ou les militaires, a fait officiellement 28.000 morts depuis la prise de fonctions du président Felipe Calderon, en décembre 2006.
Au Mexique, un des "narcos" très recherchés touchait son salaire d'enseignantUn des trafiquants de drogue mexicains les plus recherchés depuis des années, Servando Gomez, connu sous le surnom de "La Tuta", percevait encore en juin 2009 son salaire d'enseignant, a reconnu jeudi l'administration de sa région du Michoacan (ouest).
Photographe : HO, AFP :
Servando Gomez Martinez, trafiquant de drogue mexicain, dit 'La Tuta', en juin 2009.
"La Tuta" figurait déjà en mars 2009 dans la liste des 24 responsables de cartels les plus recherchés, et le gouvernement mexicain offrait dès lors l'équivalent de 2,4 millions de dollars pour aider à le capturer.
Il est considéré comme un des chefs du cartel dit de "La Familia" (La Famille), le plus implanté au Michoacan.
L'administration régionale a confirmé que "M. Servando Gomez Martinez est entré au service de l'Education fin 1985" et que "les paiements lui ont été suspendus depuis juin 2009, après une vérification détaillée de l'état des effectifs", a-t-elle souligné dans un communiqué.
Elle a démenti toutefois qu'il ait encore figuré dans les effectifs en 2010, comme l'a affirmé mercredi El Universal, un des plus grands quotidiens mexicains, selon lequel il avait perçu un peu plus de 4.000 dollars depuis le début de l'année.
"La Familia", considérée comme le premier producteur mexicain de drogues synthétiques, est un groupe criminel "d'un niveau incroyable de sophistication et de brutalité", selon les agents américains du FBI, qui a arrêté plus de 300 de ses membres aux Etats-Unis.
Au Mexique, la "guerre des cartels" pour le contrôle du trafic, entre règlements de comptes et affrontements des trafiquants avec les policiers ou les militaires, a fait officiellement 28.000 morts depuis la prise de fonctions du président Felipe Calderon, en décembre 2006.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 10/12/2010 à 15:33
Somalie: un touriste à Mogadiscio, l'immigration n'en croit pas ses yeux
Un Canadien venu cette semaine "faire du tourisme" à Mogadiscio, théâtre de combats quasi-quotidiens, a plongé les officiers de l'immigration somalienne dans l'expectative, ces derniers estimant qu'il devait être soit fou, soit espion.
"Ils ont tenté à quatre reprises de me remettre dans l'avion pour se débarrasser de moi mais j'ai protesté et j'ai joué la montre jusqu'à ce que l'avion reparte sans moi", a expliqué Mike Spencer Bown, 41 ans, rencontré par un journaliste de l'AFP sur la terrasse de son hôtel à Mogadiscio.
Les officiers de l'immigration ont essayé ensuite, sans succès, de le remettre à la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), refusant de croire qu'on pouvait venir à Mogadiscio pour le plaisir.
"Nous n'avons jamais vu quelqu'un comme lui. Il disait être touriste et nous ne pouvions pas le croire. C'est par la suite qu'on a compris qu'il était sérieux", a réagi à l'AFP un employé de l'immigration de l'aéroport international de Mogadiscio, Omar Mohamed.
"Ça fait de lui la première personne (depuis des décennies) à venir à Mogadiscio en simple touriste mais malheureusement, ce n'est pas le bon moment", a-t-il ajouté.
Photographe : Mustafa Abdi, AFP :
Michael Spencer Bown, un Canadien en vacances à Mogadiscio en Somalie, le 9 décembre 2010
M. Bown a consacré l'essentiel des dernières années à voyager, après avoir vendu son affaire en Indonésie, et affirme avoir visité quelque 160 pays.
"Depuis le jour où j'ai commencé mon périple, je savais que la Somalie était plongée dans la guerre civile mais cela faisait tout de même partie des endroits de la planète que je voulais visiter", a-t-il justifié.
Mogadiscio est l'une des capitales les plus dangereuses au monde avec des combats à l'artillerie lourde quasi-quotidiens et un étranger ne peut envisager de s'y déplacer sans une lourde et coûteuse escorte armée.
La Somalie attirait pourtant des touristes avant de plonger dans le chaos après la chute de l'ancien président Mohamed Siad Barré en 1991. Mais l'architecture italienne de Mogadiscio et ses avenues arborées, alors renommées, ont fait place à un champ de ruines.
"La Somalie est le dernier et le plus dangereux pays de ma liste et maintenant que je suis ici, je suis heureux de l'avoir fait", a ajouté M. Bown, avant de quitter le pays vendredi matin.
Sa page Facebook le montre d'ores et déjà avec un lance-roquette à la main, sous le titre "Le premier touriste de Mogadiscio".
Somalie: un touriste à Mogadiscio, l'immigration n'en croit pas ses yeux
Un Canadien venu cette semaine "faire du tourisme" à Mogadiscio, théâtre de combats quasi-quotidiens, a plongé les officiers de l'immigration somalienne dans l'expectative, ces derniers estimant qu'il devait être soit fou, soit espion.
"Ils ont tenté à quatre reprises de me remettre dans l'avion pour se débarrasser de moi mais j'ai protesté et j'ai joué la montre jusqu'à ce que l'avion reparte sans moi", a expliqué Mike Spencer Bown, 41 ans, rencontré par un journaliste de l'AFP sur la terrasse de son hôtel à Mogadiscio.
Les officiers de l'immigration ont essayé ensuite, sans succès, de le remettre à la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), refusant de croire qu'on pouvait venir à Mogadiscio pour le plaisir.
"Nous n'avons jamais vu quelqu'un comme lui. Il disait être touriste et nous ne pouvions pas le croire. C'est par la suite qu'on a compris qu'il était sérieux", a réagi à l'AFP un employé de l'immigration de l'aéroport international de Mogadiscio, Omar Mohamed.
"Ça fait de lui la première personne (depuis des décennies) à venir à Mogadiscio en simple touriste mais malheureusement, ce n'est pas le bon moment", a-t-il ajouté.
Photographe : Mustafa Abdi, AFP :
Michael Spencer Bown, un Canadien en vacances à Mogadiscio en Somalie, le 9 décembre 2010
M. Bown a consacré l'essentiel des dernières années à voyager, après avoir vendu son affaire en Indonésie, et affirme avoir visité quelque 160 pays.
"Depuis le jour où j'ai commencé mon périple, je savais que la Somalie était plongée dans la guerre civile mais cela faisait tout de même partie des endroits de la planète que je voulais visiter", a-t-il justifié.
Mogadiscio est l'une des capitales les plus dangereuses au monde avec des combats à l'artillerie lourde quasi-quotidiens et un étranger ne peut envisager de s'y déplacer sans une lourde et coûteuse escorte armée.
La Somalie attirait pourtant des touristes avant de plonger dans le chaos après la chute de l'ancien président Mohamed Siad Barré en 1991. Mais l'architecture italienne de Mogadiscio et ses avenues arborées, alors renommées, ont fait place à un champ de ruines.
"La Somalie est le dernier et le plus dangereux pays de ma liste et maintenant que je suis ici, je suis heureux de l'avoir fait", a ajouté M. Bown, avant de quitter le pays vendredi matin.
Sa page Facebook le montre d'ores et déjà avec un lance-roquette à la main, sous le titre "Le premier touriste de Mogadiscio".
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 11/12/2010 à 21:37
Marine Le Pen renoue avec les polémiques, qui étaient la marque de fabrique de son pèreGrande favorite pour succéder à son père à la tête du FN, Marine Le Pen a renoué avec les polémiques, marque de fabrique du chef frontiste, en établissant un parallèle avec l'Occupation pour vilipender les "prières de rue" des musulmans, aussitôt dénoncé par l'ensemble de la classe politique.
En pleine campagne interne pour la présidence du Front national, vendredi soir à Lyon, Mme Le Pen a abandonné son discours moins provocateur et moins centré sur l'immigration et l'islam que celui de son père, pour évoquer "les prières de rue" des musulmans.
"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a-t-elle dit.
"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes il n'y a pas de blindés, il n'y a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Mme Le Pen dans le fief de son concurrent, Bruno Gollnisch.
Photographe : Jean-Philippe Ksiazek, AFP :
La candidate à la présidence du FN, Marine Le Pen, en meeting à Lyon le 10 décembre 2010
Dès samedi, les réactions se sont multipliées dans la classe politique à gauche comme à droite pour condamner les propos de la benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, sur le thème: "Elle est comme son père!".
"Voici le vrai visage de l'extrême droite française qui n'a changé en rien et Marine Le Pen est aujourd'hui aussi dangereuse que Jean-Marie Le Pen", a réagi le porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui a crié à "l'insulte", en rappelant que l'extrême droite avait collaboré avec l'occupant.
"Choquée", la patronne du PS, Martine Aubry, a jugé que "Marine Le Pen repren(ait) les accents de son père dans des buts purement clientélistes et en renvoyant aux marges de notre République des hommes et des femmes qui ont toute leur place".
"Marine Le Pen, c'est son père! Il faut arrêter de se mentir, c'est exactement la même personnalité que celle de son père", les "mêmes techniques", les "mêmes amalgames" et "les mêmes propos", s'est indigné le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Pour Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts), Mme Le Pen "n'est pas plus light que son père", elle "attise les peurs et les haines" et "utilise des ressorts racistes".
Le numéro un du PCF, Pierre Laurent, a demandé "la condamnation des propos injurieux et racistes". Une éventualité repoussée par Michel Mercier (Justice) qui a plaidé pour "un combat politique contre le FN".
"Le naturel revient au galop et on voit bien que derrière une façade peut-être plus respectable au début, il y a réellement un fond de xénophobie qui s'exprime", s'est ému le député UMP Jean-François Lamour, tandis que le ministre UMP de l'Education, Luc Chatel, y voyait la démonstration que Marine était la "copie conforme de son père".
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a exprimé son "dégoût" et son "indignation", après les propos "immondes" de Marine Le Pen.
Pour le Conseil français de culte musulman (CFCM), la comparaison faite par Mme Le Pen "est injurieuse envers les musulmans de France et est synonyme d'incitation à la haine et à la violence à leur encontre".
En fin de journée samedi, Marine Le Pen a persisté dans ses propos auprès de l'AFP: "Je réitère qu'un certain nombre de territoires, de plus en plus nombreux, sont soumis à des lois religieuses qui se substituent aux lois de la République. Oui il y a occupation et il y a occupation illégale".
Pour elle, "l'UMP, le PS, les Verts, ce sont eux qui montrent leur vrai visage, celui des fossoyeurs de la République française". "Moi, a-t-elle dit, je mets le doigt où ça fait mal. Et cette vérité renvoie la classe politique à ses renoncements, à son aveuglement, à sa lâcheté".
Marine Le Pen renoue avec les polémiques, qui étaient la marque de fabrique de son pèreGrande favorite pour succéder à son père à la tête du FN, Marine Le Pen a renoué avec les polémiques, marque de fabrique du chef frontiste, en établissant un parallèle avec l'Occupation pour vilipender les "prières de rue" des musulmans, aussitôt dénoncé par l'ensemble de la classe politique.
En pleine campagne interne pour la présidence du Front national, vendredi soir à Lyon, Mme Le Pen a abandonné son discours moins provocateur et moins centré sur l'immigration et l'islam que celui de son père, pour évoquer "les prières de rue" des musulmans.
"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a-t-elle dit.
"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes il n'y a pas de blindés, il n'y a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Mme Le Pen dans le fief de son concurrent, Bruno Gollnisch.
Photographe : Jean-Philippe Ksiazek, AFP :
La candidate à la présidence du FN, Marine Le Pen, en meeting à Lyon le 10 décembre 2010
Dès samedi, les réactions se sont multipliées dans la classe politique à gauche comme à droite pour condamner les propos de la benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, sur le thème: "Elle est comme son père!".
"Voici le vrai visage de l'extrême droite française qui n'a changé en rien et Marine Le Pen est aujourd'hui aussi dangereuse que Jean-Marie Le Pen", a réagi le porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui a crié à "l'insulte", en rappelant que l'extrême droite avait collaboré avec l'occupant.
"Choquée", la patronne du PS, Martine Aubry, a jugé que "Marine Le Pen repren(ait) les accents de son père dans des buts purement clientélistes et en renvoyant aux marges de notre République des hommes et des femmes qui ont toute leur place".
"Marine Le Pen, c'est son père! Il faut arrêter de se mentir, c'est exactement la même personnalité que celle de son père", les "mêmes techniques", les "mêmes amalgames" et "les mêmes propos", s'est indigné le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Pour Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts), Mme Le Pen "n'est pas plus light que son père", elle "attise les peurs et les haines" et "utilise des ressorts racistes".
Le numéro un du PCF, Pierre Laurent, a demandé "la condamnation des propos injurieux et racistes". Une éventualité repoussée par Michel Mercier (Justice) qui a plaidé pour "un combat politique contre le FN".
"Le naturel revient au galop et on voit bien que derrière une façade peut-être plus respectable au début, il y a réellement un fond de xénophobie qui s'exprime", s'est ému le député UMP Jean-François Lamour, tandis que le ministre UMP de l'Education, Luc Chatel, y voyait la démonstration que Marine était la "copie conforme de son père".
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a exprimé son "dégoût" et son "indignation", après les propos "immondes" de Marine Le Pen.
Pour le Conseil français de culte musulman (CFCM), la comparaison faite par Mme Le Pen "est injurieuse envers les musulmans de France et est synonyme d'incitation à la haine et à la violence à leur encontre".
En fin de journée samedi, Marine Le Pen a persisté dans ses propos auprès de l'AFP: "Je réitère qu'un certain nombre de territoires, de plus en plus nombreux, sont soumis à des lois religieuses qui se substituent aux lois de la République. Oui il y a occupation et il y a occupation illégale".
Pour elle, "l'UMP, le PS, les Verts, ce sont eux qui montrent leur vrai visage, celui des fossoyeurs de la République française". "Moi, a-t-elle dit, je mets le doigt où ça fait mal. Et cette vérité renvoie la classe politique à ses renoncements, à son aveuglement, à sa lâcheté".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 10/12/2010 à 23:36
Hippo ou automobile, présentation des futures navettes du Mont-Saint-MichelLe syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel a présenté vendredi les futures navettes hippomobiles (payantes) et automobiles (gratuites) qui conduiront dès 2012 les touristes au Mont, rendu inaccessible aux véhicules des particuliers.En 2012 les véhicules des visiteurs seront interdits sur les deux kilomètres de voie qui séparent le Mont du continent. Chaque jour six navettes hippomobiles à impériale d'une capacité de 50 passagers et autant de navettes automobiles d'une capacité de 100 personnes, assureront la liaison, mais les visiteurs pourront aussi choisir de marcher.
Avec 400.000 passagers attendus par an, soit 10 à 15% des près de trois millions de visiteurs annuels du lieu, les voitures à cheval feront du Mont "le premier site au monde en desserte hippomobile", selon François-Xavier de Beaulaincourt, directeur du syndicat mixte.
Ces navettes payantes (6,50 euros l'aller-retour) seront une vitrine pour le cheval de trait français et seront tractées par deux chevaux (Percherons, Cobs normands ou Postiers bretons). "Ce sera un petit peu pour le Mont comme les gondoles à Venise", assure le directeur.
Photographe : Damien Meyer, AFP :
Deux chevaux percherons allant vers le Mont Saint-Michel, le 10 décembre 2010
A vide chaque carriole de sept mètres de long sur 2,5 mètres de large pèse deux tonnes. A pleine charge, le poids sera de 5,5 tonnes.
Environ 20 paires de chevaux seront mobilisées par l'éleveur local qui en assurera l'entretien, Norbert Coulon. Les navettes hippomobiles mettront une vingtaine de minutes à rejoindre le Mont, contre 10 pour les soeurs automobiles.
Les navettes automobiles, le "Passeur", seront construites par l'allemand Contrac sur la base des navettes d'aéroport avec une vitesse limitée à 30 km/h, des baies vitrées pour profiter de la vue et elles seront réversibles (postes de conduite à l'avant et à l'arrière).
Les navettes circuleront sur l'actuelle digue-route jusqu'à la construction de la passerelle qui viendra en remplacement, vers fin 2013, début 2014.
Les véhicules des particuliers seront garés sur un nouveau parking "continental" situé à 900 mètres du départ des navettes.
Actuellement en construction, il aura 4.150 places sur 40 hectares, "à peu près le même nombre de places que le parking maritime d'aujourd'hui", assure M. de Beaulaincourt.
Ces aménagements font partie du vaste projet destiné à rendre son insularité au célèbre site touristique classé par l'Unesco. Le nouvel aménagement de l'accès du Mont a fait l'objet de vives critiques, accusé d'être plus cher et moins pratique pour les touristes.
Hippo ou automobile, présentation des futures navettes du Mont-Saint-MichelLe syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel a présenté vendredi les futures navettes hippomobiles (payantes) et automobiles (gratuites) qui conduiront dès 2012 les touristes au Mont, rendu inaccessible aux véhicules des particuliers.En 2012 les véhicules des visiteurs seront interdits sur les deux kilomètres de voie qui séparent le Mont du continent. Chaque jour six navettes hippomobiles à impériale d'une capacité de 50 passagers et autant de navettes automobiles d'une capacité de 100 personnes, assureront la liaison, mais les visiteurs pourront aussi choisir de marcher.
Avec 400.000 passagers attendus par an, soit 10 à 15% des près de trois millions de visiteurs annuels du lieu, les voitures à cheval feront du Mont "le premier site au monde en desserte hippomobile", selon François-Xavier de Beaulaincourt, directeur du syndicat mixte.
Ces navettes payantes (6,50 euros l'aller-retour) seront une vitrine pour le cheval de trait français et seront tractées par deux chevaux (Percherons, Cobs normands ou Postiers bretons). "Ce sera un petit peu pour le Mont comme les gondoles à Venise", assure le directeur.
Photographe : Damien Meyer, AFP :
Deux chevaux percherons allant vers le Mont Saint-Michel, le 10 décembre 2010
A vide chaque carriole de sept mètres de long sur 2,5 mètres de large pèse deux tonnes. A pleine charge, le poids sera de 5,5 tonnes.
Environ 20 paires de chevaux seront mobilisées par l'éleveur local qui en assurera l'entretien, Norbert Coulon. Les navettes hippomobiles mettront une vingtaine de minutes à rejoindre le Mont, contre 10 pour les soeurs automobiles.
Les navettes automobiles, le "Passeur", seront construites par l'allemand Contrac sur la base des navettes d'aéroport avec une vitesse limitée à 30 km/h, des baies vitrées pour profiter de la vue et elles seront réversibles (postes de conduite à l'avant et à l'arrière).
Les navettes circuleront sur l'actuelle digue-route jusqu'à la construction de la passerelle qui viendra en remplacement, vers fin 2013, début 2014.
Les véhicules des particuliers seront garés sur un nouveau parking "continental" situé à 900 mètres du départ des navettes.
Actuellement en construction, il aura 4.150 places sur 40 hectares, "à peu près le même nombre de places que le parking maritime d'aujourd'hui", assure M. de Beaulaincourt.
Ces aménagements font partie du vaste projet destiné à rendre son insularité au célèbre site touristique classé par l'Unesco. Le nouvel aménagement de l'accès du Mont a fait l'objet de vives critiques, accusé d'être plus cher et moins pratique pour les touristes.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 13/12/2010 à 16:45
Près d'un quart des Européens menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale
Quelque 116 millions de citoyens européens, soit près d'un quart de la population de l'UE, étaient menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2008, selon une étude publiée lundi par l'office européen des statistiques, Eurostat.
La Commission européenne a l'ambition de réduire d'au moins 20 millions le nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale d'ici dix ans.
Mais d'ici là, les chiffres sont alarmants. Selon les statistiques d'Eurostat, pas moins de 81 millions de personnes (soit 16,5% de la population de l'UE) étaient confrontés au risque de pauvreté en 2008. Ces personnes, vivant principalement en Lettonie, en Roumanie et en Bulgarie, disposaient d'un revenu se situant au-dessous du seuil national de pauvreté, y compris en prenant en compte les transferts sociaux.
Et la pauvreté touche aussi les "grands" pays de l'UE, selon le rapport d'Eurostat, intitulé "Revenu et conditions de vie en Europe". Ainsi, la France comptait 7,9 millions de personnes (13,1% de la population) menacées de pauvreté. En Allemagne, le taux de personnes menacées de pauvreté est de 15,2%. Il est de 19,6% en Espagne, de 18,7% en Italie et de 18,8% au Royaume-Uni.
En outre, 42 millions d'Européens, soit 8,5% de la population de l'UE, se trouvaient en 2008 en situation de privation matérielle grave, ce qui signifie que leurs conditions de vie étaient limitées par un manque de ressources tel qu'elles n'étaient pas en mesure de régler leurs factures, de chauffer correctement leur logement, de s'acheter une voiture ou un téléphone, etc.
Enfin, 34 millions d'Européens, soit 9% de la population, vivaient en 2008 au sein de ménages dans lesquels les adultes âgés de 18 à 59 ans (hors étudiants) avaient utilisé moins de 20% de leur potentiel total d'emploi dans l'année.
Au total, près de 116 millions d'Européens (23,6% de la population) relèvent d'au moins l'un de ces critères (risque de pauvreté après transferts sociaux, privation matérielle grave, appartenance à un ménage à très faible intensité de travail). En Bulgarie, 45% de la population est dans ce cas. Et près de 7 millions d'Européens (1,4% de la population de l'UE) relèvent quant à eux des trois critères de pauvreté et d'exclusion sociale à la fois, surtout en Bulgarie (4,5% de la population), Hongrie (2,7%) et Roumanie (2,4%).
Près d'un quart des Européens menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale
Quelque 116 millions de citoyens européens, soit près d'un quart de la population de l'UE, étaient menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2008, selon une étude publiée lundi par l'office européen des statistiques, Eurostat.
La Commission européenne a l'ambition de réduire d'au moins 20 millions le nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale d'ici dix ans.
Mais d'ici là, les chiffres sont alarmants. Selon les statistiques d'Eurostat, pas moins de 81 millions de personnes (soit 16,5% de la population de l'UE) étaient confrontés au risque de pauvreté en 2008. Ces personnes, vivant principalement en Lettonie, en Roumanie et en Bulgarie, disposaient d'un revenu se situant au-dessous du seuil national de pauvreté, y compris en prenant en compte les transferts sociaux.
Et la pauvreté touche aussi les "grands" pays de l'UE, selon le rapport d'Eurostat, intitulé "Revenu et conditions de vie en Europe". Ainsi, la France comptait 7,9 millions de personnes (13,1% de la population) menacées de pauvreté. En Allemagne, le taux de personnes menacées de pauvreté est de 15,2%. Il est de 19,6% en Espagne, de 18,7% en Italie et de 18,8% au Royaume-Uni.
En outre, 42 millions d'Européens, soit 8,5% de la population de l'UE, se trouvaient en 2008 en situation de privation matérielle grave, ce qui signifie que leurs conditions de vie étaient limitées par un manque de ressources tel qu'elles n'étaient pas en mesure de régler leurs factures, de chauffer correctement leur logement, de s'acheter une voiture ou un téléphone, etc.
Enfin, 34 millions d'Européens, soit 9% de la population, vivaient en 2008 au sein de ménages dans lesquels les adultes âgés de 18 à 59 ans (hors étudiants) avaient utilisé moins de 20% de leur potentiel total d'emploi dans l'année.
Au total, près de 116 millions d'Européens (23,6% de la population) relèvent d'au moins l'un de ces critères (risque de pauvreté après transferts sociaux, privation matérielle grave, appartenance à un ménage à très faible intensité de travail). En Bulgarie, 45% de la population est dans ce cas. Et près de 7 millions d'Européens (1,4% de la population de l'UE) relèvent quant à eux des trois critères de pauvreté et d'exclusion sociale à la fois, surtout en Bulgarie (4,5% de la population), Hongrie (2,7%) et Roumanie (2,4%).
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 14/12/2010 à 17:42
La sonde Voyager 1 proche de la sortie du système solaireLa sonde spatiale américaine Voyager 1 a atteint les limites du système solaire où les vents solaires ne soufflent plus vers l'extérieur mais de façon latérale, a annoncé la NASA mardi.
La sonde et sa réplique Voyager 2 ont été lancées en 1977 et ont depuis retransmis vers la terre de nombreuses informations cruciales sur les planètes extérieures au système solaire.
Les chercheurs de l'agence spatiale américaine estiment que Voyager 1 va quitter le système solaire dans environ quatre ans pour entrer dans le milieu interstellaire, hors de l'influence magnétique du soleil.
Pour l'instant, Voyager 1 se situe à 17,4 milliards de km du soleil "dans une zone où la vitesse du gaz chaud ionisé (...) émanant du soleil est tombée à zéro", a expliqué la NASA.
"Les scientifiques émettent l'hypothèse que les vents solaires deviennent latéraux sous la pression des vents interstellaires", poursuit l'agence, qui a présenté ces données à une réunion de l'American Geophysical Union à San Francisco.
La NASA avait déjà repéré que ces vents tombaient à zéro en juin mais a voulu confirmer cette découverte en poursuivant l'analyse des données.
"Quand j'ai réalisé que (ces vents) avaient une vitesse tombée à zéro, j'étais stupéfait", a raconté Rob Decker, un des scientifiques chargé du domaine des particules à basse énergie de la mission Voyager et chercheur à l'Université Johns Hopkins.
"Et voilà que Voyageur, cette sonde qui a travaillé comme une mule depuis 33 ans, nous montre encore aujourd'hui quelque chose de complètement nouveau", a ajouté le chercheur.
La NASA a décrit cette découverte de Voyager "comme une pierre blanche de son voyage à travers l'héliosphère (...) et de sa prochaine sortie de notre système solaire".
La sonde Voyager 1 proche de la sortie du système solaireLa sonde spatiale américaine Voyager 1 a atteint les limites du système solaire où les vents solaires ne soufflent plus vers l'extérieur mais de façon latérale, a annoncé la NASA mardi.
La sonde et sa réplique Voyager 2 ont été lancées en 1977 et ont depuis retransmis vers la terre de nombreuses informations cruciales sur les planètes extérieures au système solaire.
Les chercheurs de l'agence spatiale américaine estiment que Voyager 1 va quitter le système solaire dans environ quatre ans pour entrer dans le milieu interstellaire, hors de l'influence magnétique du soleil.
Pour l'instant, Voyager 1 se situe à 17,4 milliards de km du soleil "dans une zone où la vitesse du gaz chaud ionisé (...) émanant du soleil est tombée à zéro", a expliqué la NASA.
"Les scientifiques émettent l'hypothèse que les vents solaires deviennent latéraux sous la pression des vents interstellaires", poursuit l'agence, qui a présenté ces données à une réunion de l'American Geophysical Union à San Francisco.
La NASA avait déjà repéré que ces vents tombaient à zéro en juin mais a voulu confirmer cette découverte en poursuivant l'analyse des données.
"Quand j'ai réalisé que (ces vents) avaient une vitesse tombée à zéro, j'étais stupéfait", a raconté Rob Decker, un des scientifiques chargé du domaine des particules à basse énergie de la mission Voyager et chercheur à l'Université Johns Hopkins.
"Et voilà que Voyageur, cette sonde qui a travaillé comme une mule depuis 33 ans, nous montre encore aujourd'hui quelque chose de complètement nouveau", a ajouté le chercheur.
La NASA a décrit cette découverte de Voyager "comme une pierre blanche de son voyage à travers l'héliosphère (...) et de sa prochaine sortie de notre système solaire".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 15/12/2010 à 22:34
Environ 800 interpellations à Moscou pour éviter des heurts racistesEnviron 800 personnes ont été interpellées mercredi à Moscou par la police massivement mobilisée pour tenter d'éviter des heurts entre jeunes nationalistes et Caucasiens qui entendaient en découdre après les graves affrontements du week-end à côté du Kremlin."Environ 800 personnes ont été interpellées dans toute la ville", a déclaré dans la soirée le porte-parole de la police moscovite, Viktor Birioukov, selon un nouveau comptage revu à la baisse. Un précédent faisait état de 1.000 interpellations.
"Quelque 3.000 policiers sont déployés dans la ville pour assurer le maintien de l'ordre. La situation s'est normalisée et est totalement sous le contrôle des forces de l'ordre", avait-il déclaré plus tôt.
Le porte-parole a précisé qu'un tiers des effectifs étaient déployés dans le quartier de la gare de Kiev, dans le centre-ville, des sites internet ayant relayé depuis le début de la semaine des appels de personnes originaires du Caucase, région majoritairement musulmane du sud-ouest de la Russie, à se rassembler à cet endroit.
Photographe : Andrey Smirnov, AFP :
Interpellation, le 15 décembre 2010 à Moscou, de jeunes nationalistes
Les forces de l'ordre craignent des affrontements entre Caucasiens et jeunes nationalistes. Mardi, un mouvement d'extrême droite a appelé les hommes russes à ne sortir de chez eux mercredi que s'ils étaient armés, et invité femmes, vieillards et enfants à rester chez eux.
Selon des journalistes de l'AFP, la grande majorité des personnes interpellées sont originaires du Caucase.
Près de la gare de Kiev, des dizaines de jeunes, dont de nombreux adolescents de 13-15 ans, présents au sein d'un groupe de 200-300 personnes ont été interpellés par la police après avoir scandé "La Russie aux Russes !" et fait le salut nazi, a vu un journaliste de l'AFP.
Le centre commercial situé en face de la gare a été fermé vers 15H00 GMT, soit quatre heures avant l'heure de fermeture habituelle.
Des dizaines de policiers ont en outre bloqué dans la soirée l'accès à la place Rouge et à celle du Manège, qui encadrent le Kremlin. C'est dans ce quartier que de graves heurts avaient opposé samedi la police à des milliers de nationalistes et de supporteurs de football.
Cependant, seuls quelques accrochages ont été signalés, aucun incident d'ampleur n'ayant été mentionné. Des pistolets tirant des balles en caoutchouc, des armes blanches et des armes à décharge électrique ont été saisis.
"Ceci est une mise en garde officielle : toute personne essayant de se rendre à Moscou avec une arme et avec l'intention de participer à des rassemblements illégaux sera immédiatement interpellée et traduite en justice", a prévenu le porte-parole de la police.
Une soixantaine d'interpellations ont aussi eu lieu à Saint-Pétersbourg.
Néanmoins, un groupe d'une vingtaine de jeunes reprenant à tue-tête des slogans d'extrême droite a passé à tabac mercredi un jeune Caucasien dans un train de banlieue près de Moscou, selon une source policière citée par l'agence Interfax. La victime a dû être hospitalisée.
Les appels à se rassembler mercredi font suite aux heurts de samedi lorsque des milliers de supporteurs de football et militants nationalistes s'étaient rassemblés à deux pas du Kremlin pour réclamer justice après le meurtre d'un des leurs dans une rixe avec de jeunes Caucasiens.
Des personnes originaires du Caucase avaient été frappées, tandis que les manifestants avaient scandé des slogans racistes.
Le président Dmitri Medvedev, qui avait dénoncé des "pogroms" après les affrontements, a jugé mercredi que les syndicats russes devaient faire pression sur les employeurs pour qu'ils privilégient les travailleurs russes par rapport aux immigrés.
Environ 800 interpellations à Moscou pour éviter des heurts racistesEnviron 800 personnes ont été interpellées mercredi à Moscou par la police massivement mobilisée pour tenter d'éviter des heurts entre jeunes nationalistes et Caucasiens qui entendaient en découdre après les graves affrontements du week-end à côté du Kremlin."Environ 800 personnes ont été interpellées dans toute la ville", a déclaré dans la soirée le porte-parole de la police moscovite, Viktor Birioukov, selon un nouveau comptage revu à la baisse. Un précédent faisait état de 1.000 interpellations.
"Quelque 3.000 policiers sont déployés dans la ville pour assurer le maintien de l'ordre. La situation s'est normalisée et est totalement sous le contrôle des forces de l'ordre", avait-il déclaré plus tôt.
Le porte-parole a précisé qu'un tiers des effectifs étaient déployés dans le quartier de la gare de Kiev, dans le centre-ville, des sites internet ayant relayé depuis le début de la semaine des appels de personnes originaires du Caucase, région majoritairement musulmane du sud-ouest de la Russie, à se rassembler à cet endroit.
Photographe : Andrey Smirnov, AFP :
Interpellation, le 15 décembre 2010 à Moscou, de jeunes nationalistes
Les forces de l'ordre craignent des affrontements entre Caucasiens et jeunes nationalistes. Mardi, un mouvement d'extrême droite a appelé les hommes russes à ne sortir de chez eux mercredi que s'ils étaient armés, et invité femmes, vieillards et enfants à rester chez eux.
Selon des journalistes de l'AFP, la grande majorité des personnes interpellées sont originaires du Caucase.
Près de la gare de Kiev, des dizaines de jeunes, dont de nombreux adolescents de 13-15 ans, présents au sein d'un groupe de 200-300 personnes ont été interpellés par la police après avoir scandé "La Russie aux Russes !" et fait le salut nazi, a vu un journaliste de l'AFP.
Le centre commercial situé en face de la gare a été fermé vers 15H00 GMT, soit quatre heures avant l'heure de fermeture habituelle.
Des dizaines de policiers ont en outre bloqué dans la soirée l'accès à la place Rouge et à celle du Manège, qui encadrent le Kremlin. C'est dans ce quartier que de graves heurts avaient opposé samedi la police à des milliers de nationalistes et de supporteurs de football.
Cependant, seuls quelques accrochages ont été signalés, aucun incident d'ampleur n'ayant été mentionné. Des pistolets tirant des balles en caoutchouc, des armes blanches et des armes à décharge électrique ont été saisis.
"Ceci est une mise en garde officielle : toute personne essayant de se rendre à Moscou avec une arme et avec l'intention de participer à des rassemblements illégaux sera immédiatement interpellée et traduite en justice", a prévenu le porte-parole de la police.
Une soixantaine d'interpellations ont aussi eu lieu à Saint-Pétersbourg.
Néanmoins, un groupe d'une vingtaine de jeunes reprenant à tue-tête des slogans d'extrême droite a passé à tabac mercredi un jeune Caucasien dans un train de banlieue près de Moscou, selon une source policière citée par l'agence Interfax. La victime a dû être hospitalisée.
Les appels à se rassembler mercredi font suite aux heurts de samedi lorsque des milliers de supporteurs de football et militants nationalistes s'étaient rassemblés à deux pas du Kremlin pour réclamer justice après le meurtre d'un des leurs dans une rixe avec de jeunes Caucasiens.
Des personnes originaires du Caucase avaient été frappées, tandis que les manifestants avaient scandé des slogans racistes.
Le président Dmitri Medvedev, qui avait dénoncé des "pogroms" après les affrontements, a jugé mercredi que les syndicats russes devaient faire pression sur les employeurs pour qu'ils privilégient les travailleurs russes par rapport aux immigrés.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 16/12/2010 à 23:31
La bataille de la télé à Abidjan fait au moins 11 morts, Ouattara persisteLa bataille d'Abidjan pour le contrôle de la télévision d'Etat ivoirienne a fait jeudi au moins onze morts, mais les partisans d'Alassane Ouattara, qui contestent la légitimité de Laurent Gbagbo, ont réaffirmé leur volonté de l'écarter du pouvoir.
Des milliers de personnes étaient descendues dans les rues jeudi matin à l'appel de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, pour installer un nouveau directeur à la tête de la radio-télévision RTI, pilier du régime Gbagbo.
Cette marche marquait une étape majeure dans le combat pour le pouvoir que se livrent les deux présidents proclamés à l'issue de l'élection du 28 novembre.
Mais les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo ont mis en échec leur tentative, en bouclant la RTI, dans le quartier chic de Cocody, avec un impressionnant dispositif de sécurité et en dispersant les manifestants à la sortie des quartiers.
Selon Amnesty International, des tirs des forces de l'ordre ont fait au moins neuf morts parmi les manifestants et 80 blessés pour la Croix-Rouge.
Le camp Ouattara a fait état "d'une trentaine de morts et de 110 blessés" et le gouvernement Gbagbo d'au moins vingt morts, dix manifestants et dix membres des FDS, sans que ces chiffres puissent être confirmés.
Le gouvernement Soro, qui prévoyait de prendre la tête de la marche sur la RTI, n'a même pas pu sortir de l'hôtel où il est retranché.
En fin de matinée, de vifs échanges de tirs ont eu lieu à proximité de l'hôtel du Golf, entre combattants de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) - dirigée par Soro et qui tient le Nord du pays depuis 2002 - et forces pro-Gbagbo.
Mais les FN n'ont pu lever un barrage sur la route qui passe devant l'hôtel pour conduire à la RTI. Les anciens rebelles ont eu à déplorer "deux morts" et "un blessé" dans leurs rangs, a indiqué l'entourage de Soro.
A Washington, le département d'Etat a annoncé qu'une roquette avait touché l'enceinte extérieure de l'ambassade des Etats-Unis à proximité de la zone de combat, sans faire de victimes.
L'ONU a annoncé à New York que 800 Casques bleus avaient pris position autour de l'hôtel du Golf, alors que Ouattara est reconnu président légitime par la communauté internationale, Nations unies en tête.
Malgré l'échec de jeudi, Soro a annoncé la reprise vendredi de la marche sur la RTI ainsi que sur le siège du gouvernement, au risque d'un nouveau bain de sang.
"Demain nous irons à la RTI et la Primature", a juré celui qui au cours de la journée avait exhorté les Ivoiriens "à ne pas se laisser distraire par cette dictature des chars, et à réclamer la liberté de l'information pluraliste par les médias d'Etat".
Dans le même temps, la perspective d'un choc entre FN et FDS sur l'ancienne ligne de front de 2002-2003 se précisait.
Des combats à Tiébessou (centre) avec les forces loyales à Laurent Gbagbo ont fait au moins 27 blessés jeudi dans le camp de l'ex-rébellion ivoirienne favorable à Alassane Ouattara, a appris l'AFP de source hospitalière. Les combats, qui avaient débuté à la mi-journée ont été marqués par des échanges de tirs d'armes automatiques et à la roquette, selon les deux camps.
Tandis que la France a appelé à la retenue tout en soutenant de nouveau Ouattara, les Etats-Unis se sont montrés menaçants.
Gbagbo dispose d'un "laps de temps limité" pour céder le pouvoir et il en est conscient, a affirmé jeudi un haut responsable américain.
De son côté le Conseil de sécurité de l'Onu a mis en garde les auteurs d'attaques contre des civils, soulignant qu'ils seront tenus pour responsables de leurs actes et "traduits en justice".
Selon des sources diplomatiques, l'Union européenne prépare une liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches de Laurent Gbagbo, qui seront l'objet de sanctions comme un gel d'avoirs et des restrictions de visas. Le placement du dirigeant ivoirien lui-même sur cette liste faisait encore débat jeudi, selon la même source.
La Côte d'Ivoire est plongée de nouveau dans la tourmente depuis le scrutin qui était censé pourtant clore une décennie de crises politico-militaires.
Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle par la commission électorale, mais le Conseil constitutionnel, acquis au sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de Gbagbo.
La bataille de la télé à Abidjan fait au moins 11 morts, Ouattara persisteLa bataille d'Abidjan pour le contrôle de la télévision d'Etat ivoirienne a fait jeudi au moins onze morts, mais les partisans d'Alassane Ouattara, qui contestent la légitimité de Laurent Gbagbo, ont réaffirmé leur volonté de l'écarter du pouvoir.
Des milliers de personnes étaient descendues dans les rues jeudi matin à l'appel de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, pour installer un nouveau directeur à la tête de la radio-télévision RTI, pilier du régime Gbagbo.
Cette marche marquait une étape majeure dans le combat pour le pouvoir que se livrent les deux présidents proclamés à l'issue de l'élection du 28 novembre.
Mais les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo ont mis en échec leur tentative, en bouclant la RTI, dans le quartier chic de Cocody, avec un impressionnant dispositif de sécurité et en dispersant les manifestants à la sortie des quartiers.
Selon Amnesty International, des tirs des forces de l'ordre ont fait au moins neuf morts parmi les manifestants et 80 blessés pour la Croix-Rouge.
Le camp Ouattara a fait état "d'une trentaine de morts et de 110 blessés" et le gouvernement Gbagbo d'au moins vingt morts, dix manifestants et dix membres des FDS, sans que ces chiffres puissent être confirmés.
Le gouvernement Soro, qui prévoyait de prendre la tête de la marche sur la RTI, n'a même pas pu sortir de l'hôtel où il est retranché.
En fin de matinée, de vifs échanges de tirs ont eu lieu à proximité de l'hôtel du Golf, entre combattants de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) - dirigée par Soro et qui tient le Nord du pays depuis 2002 - et forces pro-Gbagbo.
Mais les FN n'ont pu lever un barrage sur la route qui passe devant l'hôtel pour conduire à la RTI. Les anciens rebelles ont eu à déplorer "deux morts" et "un blessé" dans leurs rangs, a indiqué l'entourage de Soro.
A Washington, le département d'Etat a annoncé qu'une roquette avait touché l'enceinte extérieure de l'ambassade des Etats-Unis à proximité de la zone de combat, sans faire de victimes.
L'ONU a annoncé à New York que 800 Casques bleus avaient pris position autour de l'hôtel du Golf, alors que Ouattara est reconnu président légitime par la communauté internationale, Nations unies en tête.
Malgré l'échec de jeudi, Soro a annoncé la reprise vendredi de la marche sur la RTI ainsi que sur le siège du gouvernement, au risque d'un nouveau bain de sang.
"Demain nous irons à la RTI et la Primature", a juré celui qui au cours de la journée avait exhorté les Ivoiriens "à ne pas se laisser distraire par cette dictature des chars, et à réclamer la liberté de l'information pluraliste par les médias d'Etat".
Dans le même temps, la perspective d'un choc entre FN et FDS sur l'ancienne ligne de front de 2002-2003 se précisait.
Des combats à Tiébessou (centre) avec les forces loyales à Laurent Gbagbo ont fait au moins 27 blessés jeudi dans le camp de l'ex-rébellion ivoirienne favorable à Alassane Ouattara, a appris l'AFP de source hospitalière. Les combats, qui avaient débuté à la mi-journée ont été marqués par des échanges de tirs d'armes automatiques et à la roquette, selon les deux camps.
Tandis que la France a appelé à la retenue tout en soutenant de nouveau Ouattara, les Etats-Unis se sont montrés menaçants.
Gbagbo dispose d'un "laps de temps limité" pour céder le pouvoir et il en est conscient, a affirmé jeudi un haut responsable américain.
De son côté le Conseil de sécurité de l'Onu a mis en garde les auteurs d'attaques contre des civils, soulignant qu'ils seront tenus pour responsables de leurs actes et "traduits en justice".
Selon des sources diplomatiques, l'Union européenne prépare une liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches de Laurent Gbagbo, qui seront l'objet de sanctions comme un gel d'avoirs et des restrictions de visas. Le placement du dirigeant ivoirien lui-même sur cette liste faisait encore débat jeudi, selon la même source.
La Côte d'Ivoire est plongée de nouveau dans la tourmente depuis le scrutin qui était censé pourtant clore une décennie de crises politico-militaires.
Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle par la commission électorale, mais le Conseil constitutionnel, acquis au sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de Gbagbo.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 19/12/2010 à 00:21
L'Espagne détrône la France comme roi européen de la grande vitesseLa ligne de train à grande vitesse Madrid-Valence sera mise en service dimanche, permettant à l'Espagne de doubler la France et devenir championne européenne dans ce domaine, avec l'espoir que ce coûteux chantier réveillera son économie convalescente.
Le tronçon de 438 kilomètres reliant en 90 minutes (au lieu de 4 heures) la capitale à la troisième ville du pays, sur la côté méditerranéenne, fera passer le réseau espagnol à un total de 2.056 kilomètres en service, contre 1.896 pour la France et 1.285 pour l'Allemagne.
Si l'on y ajoute les lignes en construction ou programmées, le pays est déjà, virtuellement, numéro deux mondial avec 5.525 kilomètres, derrière la Chine (13.134) mais devant un autre pays pionnier des trains rapides, le Japon (3.625). Elle vise 7.000 kilomètres en 2015.
Cette ambition a un coût: 6,6 milliards d'euros pour Madrid-Valence, quatrième axe après Madrid-Séville en 1992, Madrid-Valladolid en 2007 et Madrid-Barcelone en 2008.
"Avec la crise, certains projets ont dû être réduits", indique Enrique Urkijo, directeur général voyageurs de Renfe, société espagnole des chemins de fer.
Photographe : Dominique Faget, AFP :
Le Prince Felipe et sa femme Letizia à la gare d'Atocha de Madrid le 15 décembre 2010
Sortie de la récession début 2010, l'Espagne peine à rebondir, avec une croissance nulle au troisième trimestre, tandis que sa solidité financière inquiète toujours les marchés.
Certes, "l'AVE (cousin espagnol du TGV, ndlr) coûte très cher", reconnaît M. Urkijo, mais "c'est un investissement qui génère beaucoup d'emplois et contribue à stimuler l'économie, ce qui est bien en temps de crise". Le pays a le taux de chômage le plus haut en zone euro (environ 20%).
Selon une étude de la société de conseils Accenture, la nouvelle ligne créera 136.000 emplois directs et indirects.
Mais l'Espagne, avec ses 47 millions d'habitants, offre des bassins de population, donc de voyageurs potentiels, inférieurs à ceux de la France ou du Japon.
Pour Ramon Lopez de Lucio, professeur à l'Ecole d'architecture de Madrid, la stratégie de miser sur la grande vitesse n'est que "l'autre visage de la bulle immobilière", qui a porté sa croissance pendant des décennies avant de la faire brutalement retomber.
"Qu'un pays comme l'Espagne ait plus de kilomètres d'AVE que n'importe quel pays, à part la Chine, ça n'a pas de sens", estime-t-il.
Si la bulle immobilière s'est dégonflée, réduisant au minimum le rythme de la construction, le pays affiche encore selon lui un "sur-investissement en infrastructures", auxquelles il a consacré en 2009 1,79% de son PIB, trois fois plus que l'Allemagne.
"Nous avons fait des autoroutes avec un trafic très limité et pour l'AVE Madrid-Valence, nous avons rajouté 100 kilomètres pour qu'il passe à Cuenca et Albacete, soit une centaine de voyageurs par jour!", raconte-t-il, "au lieu d'améliorer les trains de banlieue et de transport de marchandises par rail", peu développé en Espagne, ou d'investir dans "l'éducation et la recherche".
"L'investissement accumulé dans l'AVE approche en 2010 les 45 milliards d'euros", notait l'économiste Germa Bel, de l'Université de Barcelone, lors d'un colloque en novembre. Face à ce volume de dépenses "impressionnant", "le trafic total est très faible".
Si 16 millions de personnes par an utilisent déjà l'AVE, ce chiffre ne représente que 15% du nombre de voyageurs du TGV en France, 5% de ceux qui prennent le Shinkansen japonais.
L'Espagne veut croire en tout cas que son avancée dans ce domaine donnera un coup de fouet à son image à l'international: Renfe a choisi le même jour, dimanche, pour ouvrir le tronçon Paris-Barcelone (en partie à grande vitesse).
L'Espagne détrône la France comme roi européen de la grande vitesseLa ligne de train à grande vitesse Madrid-Valence sera mise en service dimanche, permettant à l'Espagne de doubler la France et devenir championne européenne dans ce domaine, avec l'espoir que ce coûteux chantier réveillera son économie convalescente.
Le tronçon de 438 kilomètres reliant en 90 minutes (au lieu de 4 heures) la capitale à la troisième ville du pays, sur la côté méditerranéenne, fera passer le réseau espagnol à un total de 2.056 kilomètres en service, contre 1.896 pour la France et 1.285 pour l'Allemagne.
Si l'on y ajoute les lignes en construction ou programmées, le pays est déjà, virtuellement, numéro deux mondial avec 5.525 kilomètres, derrière la Chine (13.134) mais devant un autre pays pionnier des trains rapides, le Japon (3.625). Elle vise 7.000 kilomètres en 2015.
Cette ambition a un coût: 6,6 milliards d'euros pour Madrid-Valence, quatrième axe après Madrid-Séville en 1992, Madrid-Valladolid en 2007 et Madrid-Barcelone en 2008.
"Avec la crise, certains projets ont dû être réduits", indique Enrique Urkijo, directeur général voyageurs de Renfe, société espagnole des chemins de fer.
Photographe : Dominique Faget, AFP :
Le Prince Felipe et sa femme Letizia à la gare d'Atocha de Madrid le 15 décembre 2010
Sortie de la récession début 2010, l'Espagne peine à rebondir, avec une croissance nulle au troisième trimestre, tandis que sa solidité financière inquiète toujours les marchés.
Certes, "l'AVE (cousin espagnol du TGV, ndlr) coûte très cher", reconnaît M. Urkijo, mais "c'est un investissement qui génère beaucoup d'emplois et contribue à stimuler l'économie, ce qui est bien en temps de crise". Le pays a le taux de chômage le plus haut en zone euro (environ 20%).
Selon une étude de la société de conseils Accenture, la nouvelle ligne créera 136.000 emplois directs et indirects.
Mais l'Espagne, avec ses 47 millions d'habitants, offre des bassins de population, donc de voyageurs potentiels, inférieurs à ceux de la France ou du Japon.
Pour Ramon Lopez de Lucio, professeur à l'Ecole d'architecture de Madrid, la stratégie de miser sur la grande vitesse n'est que "l'autre visage de la bulle immobilière", qui a porté sa croissance pendant des décennies avant de la faire brutalement retomber.
"Qu'un pays comme l'Espagne ait plus de kilomètres d'AVE que n'importe quel pays, à part la Chine, ça n'a pas de sens", estime-t-il.
Si la bulle immobilière s'est dégonflée, réduisant au minimum le rythme de la construction, le pays affiche encore selon lui un "sur-investissement en infrastructures", auxquelles il a consacré en 2009 1,79% de son PIB, trois fois plus que l'Allemagne.
"Nous avons fait des autoroutes avec un trafic très limité et pour l'AVE Madrid-Valence, nous avons rajouté 100 kilomètres pour qu'il passe à Cuenca et Albacete, soit une centaine de voyageurs par jour!", raconte-t-il, "au lieu d'améliorer les trains de banlieue et de transport de marchandises par rail", peu développé en Espagne, ou d'investir dans "l'éducation et la recherche".
"L'investissement accumulé dans l'AVE approche en 2010 les 45 milliards d'euros", notait l'économiste Germa Bel, de l'Université de Barcelone, lors d'un colloque en novembre. Face à ce volume de dépenses "impressionnant", "le trafic total est très faible".
Si 16 millions de personnes par an utilisent déjà l'AVE, ce chiffre ne représente que 15% du nombre de voyageurs du TGV en France, 5% de ceux qui prennent le Shinkansen japonais.
L'Espagne veut croire en tout cas que son avancée dans ce domaine donnera un coup de fouet à son image à l'international: Renfe a choisi le même jour, dimanche, pour ouvrir le tronçon Paris-Barcelone (en partie à grande vitesse).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 18/12/2010 à 15:43
Népal: les conducteurs d'éléphants en grève
Les conducteurs d'éléphants de la principale réserve naturelle du Népal se sont mis en grève pour obtenir des hausses de salaire, ont annoncé samedi les autorités qui gèrent ces réserves.
Photographe : Prakash Mathema, AFP :
Des Népalais sur des éléphants le 2 décembre 2010
Les conducteurs, appelés "mahouts", sont employés par les hôteliers pour emmener les touristes sur la croupe des éléphants à travers le Parc national de Chitwan. Ils peuvent y voir le Tigre royal du Bengale, menacé d'extinction, les rares rhinocéros unicornes et quelques autres espèces rares d'oiseaux ou de mammifères.
Les conducteurs d'éléphants affirment qu'ils jouent un rôle essentiel dans l'industrie touristique du Népal et veulent que leur salaire passe en conséquence de 4.600 roupies (65 dollars) à 5.400 roupies.
Les 82 "mahouts" estiment que leur salaire actuel ne leur permet plus de vivre au Népal où l'inflation est de l'ordre de 10% par an. Ils se plaignent de ne pas avoir reçu les hausses de salaire qui leur avaient été promises il y a deux ans.
Shankar Saij, représentant les hôtels propriétaires des éléphants, a déclaré que les deux parties tentaient de parvenir à un accord.
Près de 200 touristes payent chaque jour 1.300 roupies chacun pour faire un tour sur le dos d'un éléphant, selon M. Saij. Le Parc national de Chitwan, véritable paradis de la vie sauvage, attire chaque année des milliers de touristes.
Près d'un demi-million de touristes se rendent tous les ans au Népal, venant principalement de l'Inde et de la Chine voisines. Les autorités ont annoncé leur ambition de doubler ce chiffre en 2011.
Népal: les conducteurs d'éléphants en grève
Les conducteurs d'éléphants de la principale réserve naturelle du Népal se sont mis en grève pour obtenir des hausses de salaire, ont annoncé samedi les autorités qui gèrent ces réserves.
Photographe : Prakash Mathema, AFP :
Des Népalais sur des éléphants le 2 décembre 2010
Les conducteurs, appelés "mahouts", sont employés par les hôteliers pour emmener les touristes sur la croupe des éléphants à travers le Parc national de Chitwan. Ils peuvent y voir le Tigre royal du Bengale, menacé d'extinction, les rares rhinocéros unicornes et quelques autres espèces rares d'oiseaux ou de mammifères.
Les conducteurs d'éléphants affirment qu'ils jouent un rôle essentiel dans l'industrie touristique du Népal et veulent que leur salaire passe en conséquence de 4.600 roupies (65 dollars) à 5.400 roupies.
Les 82 "mahouts" estiment que leur salaire actuel ne leur permet plus de vivre au Népal où l'inflation est de l'ordre de 10% par an. Ils se plaignent de ne pas avoir reçu les hausses de salaire qui leur avaient été promises il y a deux ans.
Shankar Saij, représentant les hôtels propriétaires des éléphants, a déclaré que les deux parties tentaient de parvenir à un accord.
Près de 200 touristes payent chaque jour 1.300 roupies chacun pour faire un tour sur le dos d'un éléphant, selon M. Saij. Le Parc national de Chitwan, véritable paradis de la vie sauvage, attire chaque année des milliers de touristes.
Près d'un demi-million de touristes se rendent tous les ans au Népal, venant principalement de l'Inde et de la Chine voisines. Les autorités ont annoncé leur ambition de doubler ce chiffre en 2011.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
saintluc a écrit :Les conducteurs d'éléphants affirment qu'ils jouent un rôle essentiel dans l'industrie touristique du Népal […]
On ne peut qu'être d'accord. La photo est fascinante ! Je suis toujours touché de voir comment un si gros et fort animal obéit à son humain et travaille avec lui.