wadi a écrit :Doolores a écrit :Je comprend Anne, mais ici aussi nous avons des tas de Libanais, et autre, qui profitent du systeme de santé "gratuit" et qui pourtant vivent au Liban et ont des tas de biens la bas. En tout cas...comme dit Camilero c'est pas le sujet.
Les lois de Société d'Assurance du Québec(SAQ) privent une personne qui réside plus de 6 mois à l'étranger des soins de santé gratuits.
Doolores, tu as oublié ce détail.
Les personnes qui passent à travers les mailles du filet peuvent être des "pures laines" aussi, pas juste les libanais et autres.
Pour éviter la confusion, tu voulais probablement dire la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) car la SAQ c'est la Société des alcools du Québec.
Pour ce qui est de la pension de vieillesse, il faut avoir 65 ans et avoir habité 10 ans au Canada pour y avoir droit et le montant est calculé à partir d'entente entre le Canada et certains pays afin que la personne ne puisse recevoir le total dans 2 pays (c'est fractionné).
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Pour ce qui est du suicide, calimero faisait le parallèle entre quelqu'un qui a "tout", travail à bon salaire, sécurité d'emploi etc. et une femme monoparentale à faible revenu.
Je ne parlerai pas des enfants gâtés car beaucoup de suicides sont le fait d'hommes de la génération des 45-55 ans qui n'ont pas été si gâtés qu'on veut le prétendre.
Si je prends quelqu'un à bon salaire qui a joui du crédit pour se procurer des biens qui lui semblent aujourd'hui essentiels comme une maison, l'auto et un standard de vie relativement aisé comparé à un autre qui a bûché toute sa vie, toujours en logement, pas de véhicule et avec un standard de vie des plus frugal, le deuxième prendra mieux un travers financier car il tombe de moins haut.
Ce ne doit pas être facile non plus pour un homme marié qui fait face à une séparation ou un divorce et qui se voit en train de perdre ce pourquoi il a trimé (sa maison, la 1/2 de sa rente de retraite...) et qui se retrouve en logement avec un revenu disponible amputé d'une pension alimentaire.
Dans ces 2 situations, ce sont des choses qui ne sont pas arrivées du jour au lendemain. La dépression a du s'installer insidieusement. Un sentiment qu'on oublie de soigner, trop préoccupé à tenter de régler des problèmes. Je ne suis pas surprise que des situations semblables mènent au suicide surtout si la personne a l'impression d'avoir tout essayé pour améliorer la situation pendant des mois.
Dans un milieu de travail, malgré les outils mis en place, l'orgueil peut empêcher de se confier car la personne a l'impression d'être seule à avoir "raté" sa vie. D'un autre côté, la personne croit peut-être ne pas avoir les moyens de suivre une thérapie si elle a déjà des problèmes financiers. Alors elle tourne en rond jusqu'à croire qu'il n'y a plus d'issue.
Si on ajoute à cela un stress important au travail, productivité oblige ou simplement comme échappatoire aux problèmes (workolic) tous les ingrédients sont réunis pour atteindre le fond du baril.