EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Roms-le retour en France-
http://www.france24.com/fr/20101022-rep ... mirel-bran
tout a fait juste ce reportage...ils n'ont aucune chance de survivre de retour en Roumanie, ca ne se resoud pas de 300 euro et declarations politiques, le probleme est que le gouvernement roumain est absolument incapable de gerer quoi que ca soit..mais c'est peut-etre leur chance, les rroms savent ou aller pour survivre, les roumains de souche...ne savent pas encore que faire et ou aller et je ne sais si existe des mots pour exprimer ce sentiment
http://www.france24.com/fr/20101022-rep ... mirel-bran
tout a fait juste ce reportage...ils n'ont aucune chance de survivre de retour en Roumanie, ca ne se resoud pas de 300 euro et declarations politiques, le probleme est que le gouvernement roumain est absolument incapable de gerer quoi que ca soit..mais c'est peut-etre leur chance, les rroms savent ou aller pour survivre, les roumains de souche...ne savent pas encore que faire et ou aller et je ne sais si existe des mots pour exprimer ce sentiment
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Pas besoin de mots pour te comprendre Orchidée, je sais la situation dans laquelle vit le peuple roumain à cause d'irresponsables politiques
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1642
24 novembre
Abel Tasman découvre la Tasmanie
Alors qu’il est chargé par la compagnie néerlandaise des Indes orientales de trouver un passage de l’Asie vers le Chili, le navigateur Abel Janszoon Tasman découvre une île au sud de l’Australie. Il la nomme alors terre de Van Diemen, nom de l’homme qui l’a chargé de cette mission. Cette terre sera par la suite renommée Tasmanie par les Anglais. Durant cette expédition, Tasman a contourné l’Australie, qu’il recherchait, sans la voir.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des Provinces-Unies - Navigateur - Histoire de la Tasmanie - Histoire de la Mer
1793
24 novembre
La publication du calendrier révolutionnaire
La Convention publie le calendrier républicain. Le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, les députés décident que les actes du gouvernement seront désormais datés de "l'An 1 de la République". Le 5 octobre 1793, les députés votent l'abolition du calendrier grégorien, hérité de Jules César et modifié par le pape Grégoire XIII en 1582. Les semaines deviennent des décades, les mois ont tous 30 jours et le poète Fabre d'Églantine renomme les mois et les jours. Napoléon Ier l'abolira le 9 septembre 1805 et le calendrier grégorien reprendra le 1er janvier 1806.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de la Révolution
1803
24 novembre
Inauguration du pont des Arts
Le premier pont métallique de France est inauguré à Paris : le pont des Arts. Cette passerelle réservée aux piétons est conçue comme un pont suspendu et a été construite sous l’initiative de Bonaparte. Elle doit son nom au palais des Arts, actuellement Palais du Louvre, qu’elle relie à l’Institut de France. Elle s’écroulera en partie en 1979 alors qu’elle était fermée à la circulation. Tandis qu'elle était remplacée à partir de 1982, un de ses éléments a été transféré et installé sur les quais de Nogent sur Marne.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Pont - Histoire des Grands travaux
1827
24 novembre
Retour des libéraux à la chambre des députés
Après la dissolution de la Chambre par Charles X, les élections législatives de 1827 ont fait l’objet d’une campagne acharnée qui a vue gauche et droite s’allier contre les Ultras. Les Libéraux, réagissant à la loi de 1824 dite "du double vote", ont réussi à faire s’inscrire près de 15 000 votants supplémentaires. La "Chambre retrouvée" tombe pour faire place à un équilibre entre Libéraux et partisans du gouvernement. Les royalistes extrémistes ne conservent que 75 sièges. Privé de majorité, Villèle démissionnera au mois de janvier suivant.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Loi - Charles X - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire des Elections
1832
24 novembre
La Caroline du Sud recourt à l’ordonnance de "nullification"
La Caroline du Sud s’oppose à la politique douanière du Nord en promulguant une ordonnance de "nullité". Cette dernière vise à annuler la loi protectionniste tout juste établie par le gouvernement fédéral. Alors que l’économie du Nord repose sur les manufactures, celle du Sud se base sur les revenus des plantations de coton. Pour protéger leur système de l’Europe, les États du Nord avaient imposé des tarifs douaniers exorbitants, qui affectaient les territoires du Sud. Finalement, la Caroline du Sud et le président Jackson trouveront un compromis. Cet événement illustre une fois de plus les dissensions présentes entre le Nord et le Sud.
Voir aussi : Andrew Jackson - Histoire de la Caroline du Sud - Histoire de l'Opposition
1859
24 novembre
Darwin publie "De L'origine des espèces"
Le naturaliste britannique Charles Darwin publie "De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l’existence dans la nature" qui connaît un succès immense. Les exemplaires tirés sont tous vendus en l’espace d’une journée seulement. Il y explique que les espèces descendent des mêmes ancêtres et qu’elles ont évolué selon le principe de la sélection naturelle. Darwin entend par "sélection naturelle" le fait que la nature choisisse les plus aptes à survivre dans leur environnement, afin d’améliorer les espèces. Ce processus naturel détermine ainsi l’évolution de chaque espèce, puisque les caractéristiques qui ont favorisé la survie sont sans cesse transmises de génération en génération.
Voir aussi : Beagle - Darwin - Histoire de la Médecine
1874
24 novembre
L'invention du fil barbelé
L'Américain Joseph Farewell Glidden dépose le brevet du fil de fer barbelé. Cette invention permettra de d'installer des clôtures dans les vastes prairies l'Ouest américain, qui mettront fin à l'époque des pâturages libres ("open ranges") et au métier de cow-boy.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1936
24 novembre
Signature du Pacte anti-komintern
Alors que le Japon se heurte lors de ses conquêtes à l’armée soviétique, il décide de s’allier avec l’Allemagne nazie contre le communisme. Ce pacte est officiellement destiné à contrer le Komintern, c’est-à-dire la Troisième Internationale communiste. En fait, c’est un pacte d’assistance militaire qui sera renforcé par l’adhésion de l’Italie fasciste un an plus tard et qui contribuera à la consolidation de l’Axe.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire du Nazisme - Histoire de l'Axe - Histoire de l'Internationale - Pacte - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1960
24 novembre
Première réunion de l'Oulipo
Sous l’impulsion de Raymond Queneau et de Francis Le Lionnais, l’OUvroir de LIttérature POtentiel est fondé. Il regroupe, outre ces deux personnages, une dizaine d’écrivains, mathématiciens ou peintres et a pour but d’inventer de nouvelles formes poétiques ou romanesques. Ces membres considèrent en effet les contraintes formelles comme un stimulant. L’oulipo se partagera en deux mouvements : le mouvement synthétique pour la création de nouvelles formes, et le courant analytique chargé de les appliquer à des ouvrages anciens.
Voir aussi : Queneau - Histoire de l'Art
1963
24 novembre
Jack Ruby abat Oswald
Il est 11h21 lorsque Lee Harvey Oswald sort du commissariat pour être transféré en prison. Un homme s’approche, sort un revolver et l’abat devant les caméras qui retransmettent les images en direct. Jack Ruby vient de tuer l’assassin présumé de Kennedy. Il dit avoir agit sur un coup de folie mais aussi pour sauver l’honneur des juifs que l’extrême droite incriminait. Certains présenteront cette intervention comme un coup monté. Toutefois cette hypothèse ne sera pas retenue et Ruby sera condamné à mort.
Voir aussi : Kennedy - Oswald - Ruby - Histoire des Assassinats
1965
24 novembre
Coup d'Etat de Mobutu
Le commandant en chef de l'armée nationale congolaise, le général Joseph Désiré Mobutu, s'empare du pouvoir et élimine le président Joseph Kasavubu. Mobutu bénéficie alors du soutien des Occidentaux. Cumulant les fonctions de président de la République et de Premier ministre, il mettra en place un régime autoritaire et corrompu. L'arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en mai 1997, le contraindra à l'exil.
Voir aussi : Coup d'Etat - Mobutu - Histoire des Coups d'Etat
1988
24 novembre
Cousteau à l'Académie Française
L’océanographe Jacques Yves Cousteau, connu pour ses films sur les fonds marins et son engagement écologique, est élu à l’Académie Française. Il devient très présent dans les institutions en étant également conseiller pour l’ONU et la Banque Mondiale avant de s’éteindre en 1997.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Cousteau - Histoire de la Mer
1991
24 novembre
La mort de Freddy Mercury
Le chanteur du groupe de rock Queen meurt à l'âge de 45 ans. Malade du SIDA, il n'était plus remonté sur scène depuis le 6 août 1986, date du 658ème et dernier concert de Queen, au festival de Knebworth (Grande-Bretagne). Après sa mort, le groupe restera silencieux, à l'exception d'un hommage rendu en avril 1992 au stade de Wembley par ses trois camarades avec George Michael.
Voir aussi : Décès - Histoire du Rock n'roll
1995
24 novembre
L'Irlande légalise le divorce
La loi irlandaise sur le divorce est approuvée par loi de référendum. Le vote extrêmement serré est remporté avec 50,3% de "oui" contre 49,7 % de "non". L'Irlande était le seul pays à maintenir cette interdiction en vigueur. Malgré les exhortations du Pape Jean-paul II, les Irlandais pourront désormais librement divorcer.
Voir aussi : Divorce - Histoire des Mœurs
2002
24 novembre
Mort du philosophe John Rawls
Le philosophe américain John Rawls s’éteint à Lewiston. Il s’était fait connaître par son ouvrage "Théorie de la justice." Celui-ci propose un nouveau développement du concept de contrat social développé essentiellement par les philosophes des Lumières. Sa théorie libérale de la justice, plutôt perçue comme à "gauche", marquera fortement la philosophie du XXème siècle.
Voir aussi : Contrat social - Histoire de la Philosophie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 novembre
Abel Tasman découvre la Tasmanie
Alors qu’il est chargé par la compagnie néerlandaise des Indes orientales de trouver un passage de l’Asie vers le Chili, le navigateur Abel Janszoon Tasman découvre une île au sud de l’Australie. Il la nomme alors terre de Van Diemen, nom de l’homme qui l’a chargé de cette mission. Cette terre sera par la suite renommée Tasmanie par les Anglais. Durant cette expédition, Tasman a contourné l’Australie, qu’il recherchait, sans la voir.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des Provinces-Unies - Navigateur - Histoire de la Tasmanie - Histoire de la Mer
1793
24 novembre
La publication du calendrier révolutionnaire
La Convention publie le calendrier républicain. Le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, les députés décident que les actes du gouvernement seront désormais datés de "l'An 1 de la République". Le 5 octobre 1793, les députés votent l'abolition du calendrier grégorien, hérité de Jules César et modifié par le pape Grégoire XIII en 1582. Les semaines deviennent des décades, les mois ont tous 30 jours et le poète Fabre d'Églantine renomme les mois et les jours. Napoléon Ier l'abolira le 9 septembre 1805 et le calendrier grégorien reprendra le 1er janvier 1806.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de la Révolution
1803
24 novembre
Inauguration du pont des Arts
Le premier pont métallique de France est inauguré à Paris : le pont des Arts. Cette passerelle réservée aux piétons est conçue comme un pont suspendu et a été construite sous l’initiative de Bonaparte. Elle doit son nom au palais des Arts, actuellement Palais du Louvre, qu’elle relie à l’Institut de France. Elle s’écroulera en partie en 1979 alors qu’elle était fermée à la circulation. Tandis qu'elle était remplacée à partir de 1982, un de ses éléments a été transféré et installé sur les quais de Nogent sur Marne.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Pont - Histoire des Grands travaux
1827
24 novembre
Retour des libéraux à la chambre des députés
Après la dissolution de la Chambre par Charles X, les élections législatives de 1827 ont fait l’objet d’une campagne acharnée qui a vue gauche et droite s’allier contre les Ultras. Les Libéraux, réagissant à la loi de 1824 dite "du double vote", ont réussi à faire s’inscrire près de 15 000 votants supplémentaires. La "Chambre retrouvée" tombe pour faire place à un équilibre entre Libéraux et partisans du gouvernement. Les royalistes extrémistes ne conservent que 75 sièges. Privé de majorité, Villèle démissionnera au mois de janvier suivant.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Loi - Charles X - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire des Elections
1832
24 novembre
La Caroline du Sud recourt à l’ordonnance de "nullification"
La Caroline du Sud s’oppose à la politique douanière du Nord en promulguant une ordonnance de "nullité". Cette dernière vise à annuler la loi protectionniste tout juste établie par le gouvernement fédéral. Alors que l’économie du Nord repose sur les manufactures, celle du Sud se base sur les revenus des plantations de coton. Pour protéger leur système de l’Europe, les États du Nord avaient imposé des tarifs douaniers exorbitants, qui affectaient les territoires du Sud. Finalement, la Caroline du Sud et le président Jackson trouveront un compromis. Cet événement illustre une fois de plus les dissensions présentes entre le Nord et le Sud.
Voir aussi : Andrew Jackson - Histoire de la Caroline du Sud - Histoire de l'Opposition
1859
24 novembre
Darwin publie "De L'origine des espèces"
Le naturaliste britannique Charles Darwin publie "De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l’existence dans la nature" qui connaît un succès immense. Les exemplaires tirés sont tous vendus en l’espace d’une journée seulement. Il y explique que les espèces descendent des mêmes ancêtres et qu’elles ont évolué selon le principe de la sélection naturelle. Darwin entend par "sélection naturelle" le fait que la nature choisisse les plus aptes à survivre dans leur environnement, afin d’améliorer les espèces. Ce processus naturel détermine ainsi l’évolution de chaque espèce, puisque les caractéristiques qui ont favorisé la survie sont sans cesse transmises de génération en génération.
Voir aussi : Beagle - Darwin - Histoire de la Médecine
1874
24 novembre
L'invention du fil barbelé
L'Américain Joseph Farewell Glidden dépose le brevet du fil de fer barbelé. Cette invention permettra de d'installer des clôtures dans les vastes prairies l'Ouest américain, qui mettront fin à l'époque des pâturages libres ("open ranges") et au métier de cow-boy.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1936
24 novembre
Signature du Pacte anti-komintern
Alors que le Japon se heurte lors de ses conquêtes à l’armée soviétique, il décide de s’allier avec l’Allemagne nazie contre le communisme. Ce pacte est officiellement destiné à contrer le Komintern, c’est-à-dire la Troisième Internationale communiste. En fait, c’est un pacte d’assistance militaire qui sera renforcé par l’adhésion de l’Italie fasciste un an plus tard et qui contribuera à la consolidation de l’Axe.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire du Nazisme - Histoire de l'Axe - Histoire de l'Internationale - Pacte - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1960
24 novembre
Première réunion de l'Oulipo
Sous l’impulsion de Raymond Queneau et de Francis Le Lionnais, l’OUvroir de LIttérature POtentiel est fondé. Il regroupe, outre ces deux personnages, une dizaine d’écrivains, mathématiciens ou peintres et a pour but d’inventer de nouvelles formes poétiques ou romanesques. Ces membres considèrent en effet les contraintes formelles comme un stimulant. L’oulipo se partagera en deux mouvements : le mouvement synthétique pour la création de nouvelles formes, et le courant analytique chargé de les appliquer à des ouvrages anciens.
Voir aussi : Queneau - Histoire de l'Art
1963
24 novembre
Jack Ruby abat Oswald
Il est 11h21 lorsque Lee Harvey Oswald sort du commissariat pour être transféré en prison. Un homme s’approche, sort un revolver et l’abat devant les caméras qui retransmettent les images en direct. Jack Ruby vient de tuer l’assassin présumé de Kennedy. Il dit avoir agit sur un coup de folie mais aussi pour sauver l’honneur des juifs que l’extrême droite incriminait. Certains présenteront cette intervention comme un coup monté. Toutefois cette hypothèse ne sera pas retenue et Ruby sera condamné à mort.
Voir aussi : Kennedy - Oswald - Ruby - Histoire des Assassinats
1965
24 novembre
Coup d'Etat de Mobutu
Le commandant en chef de l'armée nationale congolaise, le général Joseph Désiré Mobutu, s'empare du pouvoir et élimine le président Joseph Kasavubu. Mobutu bénéficie alors du soutien des Occidentaux. Cumulant les fonctions de président de la République et de Premier ministre, il mettra en place un régime autoritaire et corrompu. L'arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en mai 1997, le contraindra à l'exil.
Voir aussi : Coup d'Etat - Mobutu - Histoire des Coups d'Etat
1988
24 novembre
Cousteau à l'Académie Française
L’océanographe Jacques Yves Cousteau, connu pour ses films sur les fonds marins et son engagement écologique, est élu à l’Académie Française. Il devient très présent dans les institutions en étant également conseiller pour l’ONU et la Banque Mondiale avant de s’éteindre en 1997.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Cousteau - Histoire de la Mer
1991
24 novembre
La mort de Freddy Mercury
Le chanteur du groupe de rock Queen meurt à l'âge de 45 ans. Malade du SIDA, il n'était plus remonté sur scène depuis le 6 août 1986, date du 658ème et dernier concert de Queen, au festival de Knebworth (Grande-Bretagne). Après sa mort, le groupe restera silencieux, à l'exception d'un hommage rendu en avril 1992 au stade de Wembley par ses trois camarades avec George Michael.
Voir aussi : Décès - Histoire du Rock n'roll
1995
24 novembre
L'Irlande légalise le divorce
La loi irlandaise sur le divorce est approuvée par loi de référendum. Le vote extrêmement serré est remporté avec 50,3% de "oui" contre 49,7 % de "non". L'Irlande était le seul pays à maintenir cette interdiction en vigueur. Malgré les exhortations du Pape Jean-paul II, les Irlandais pourront désormais librement divorcer.
Voir aussi : Divorce - Histoire des Mœurs
2002
24 novembre
Mort du philosophe John Rawls
Le philosophe américain John Rawls s’éteint à Lewiston. Il s’était fait connaître par son ouvrage "Théorie de la justice." Celui-ci propose un nouveau développement du concept de contrat social développé essentiellement par les philosophes des Lumières. Sa théorie libérale de la justice, plutôt perçue comme à "gauche", marquera fortement la philosophie du XXème siècle.
Voir aussi : Contrat social - Histoire de la Philosophie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le calendrier républicain, ou calendrier révolutionnaire français, fut créé pendant la Révolution française et fut utilisé de 1792 à 1806, ainsi que brièvement durant la Commune de Paris (1871).
La Révolution ayant fait de la France un État laïque, ce calendrier avait pour but d'effacer de la mémoire des Français le calendrier grégorien, étroitement lié au christianisme, bien que celui-là soit régi suivant une règle de décalogue.
L’invention de ce calendrier se fit progressivement. Dès le lendemain de la prise de la Bastille (14 juillet 1789), l'usage était apparu d'appeler 1789 « l’an I de (l’ère de) la Liberté » ; les mois et jours étaient restés les mêmes, cependant. En l’an IV de l’ère de la liberté, le 22 septembre 1792, la Convention nationale décréta que « Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République ». C’est le 20 septembre 1793 que Charles-Gilbert Romme, rapporteur du groupe de travail nommé par le Comité d'instruction publique, présente devant la Convention (le Comité lui-même ayant eu droit à une présentation six jours auparavant) ce qui deviendra bientôt le calendrier républicain. Après certains ajustements, il entra en vigueur à partir du lendemain du décret de la Convention Nationale du 14 vendémiaire an II (5 octobre 1793).
La nomenclature des mois et des jours continuera d’évoluer dans les mois qui suivirent. Le décret fut refondu le 4 frimaire an II (24 novembre 1793), qui donna sa forme définitive au calendrier. Ce dernier décret abolit l'« ère vulgaire » pour les usages civils et définit le 22 septembre 1792 comme étant le premier jour de l'« ère des Français ». Pour les années suivantes, le premier jour de l'année serait celui de l'équinoxe vrai à Paris (ce qui tombait entre le 22 et le 24 septembre selon le calendrier grégorien). La première année commence avec l'an I, il n'y a donc pas d'année zéro.
Le 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805), Napoléon signa le sénatus-consulte qui abrogea le calendrier républicain et instaura le retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.
Le calendrier républicain fut cependant réutilisé pendant 15 jours et uniquement dans le Journal officiel lors de la Commune de Paris en 1871 An LXXIX. D'autre part, le philosophe grec Theóphilos Kaíris s'en inspira pour son calendrier théosébiste dans les années 1830.
Même après le rétablissement définitif du calendrier grégorien, certains militants ou écrits d'extrême gauche ont continué d'utiliser le calendrier révolutionnaire, au moins en double.
Calendrier républicain de 1794, dessin de Philibert-Louis Debucourt.
L'organisation du nouveau calendrier a été créée par une commission formée de Gilbert Romme et de Claude Joseph Ferry, qui demandèrent que Charles-François Dupuis leur soit adjoint. Ils associèrent Louis-Bernard Guyton-Morveau, Joseph-Louis Lagrange, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Gaspard Monge et Alexandre Guy Pingré à leurs travaux. Gilbert Romme fut le rapporteur de la commission, et c'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée.
L'année du calendrier républicain était découpée en douze mois de trente jours chacun (= 360 jours), plus cinq à six jours (selon les années) ajoutés en fin d'année pour qu'elle reste alignée avec l'année tropique (~ 365,24 jours). Chaque mois était découpé en trois décades de dix jours. La journée devait être découpée suivant le système décimal « de minuit à minuit » ; elle comportait dix heures découpées en dix parties elles-mêmes décomposables en dix parties, ainsi de suite « jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée ». Cette division décimale de la journée ne fut jamais appliquée et abolie en 1795 (entre l'an III et l'an IV).
Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine avec l'aide d'André Thouin, jardinier du Jardin des Plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivose, la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). De ce fait, ce calendrier, que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.
Le calendrier a produit des années sextiles (contenant six jours complémentaires - les « sanculotides ») les années 3, 7, et 11 par ajout d’un jour à la fin de l’année, donc un sixième jour complémentaire. Ce jour s’appelait le "jour de la Révolution", qui marquait la fin d’une franciade et qu’on célébrait comme une fête nationale.
On a aboli le calendrier en l’an XIV. Mais les avis diffèrent sur l'évolution future des années sextiles si le calendrier était resté en vigueur. Il y a trois hypothèses :
Selon certains, les années sextiles auraient continué tous les quatre ans (donc les années 15, 19, 23, 27...).
Selon d'autres, l’année sextile aurait sauté de l’an 15 à l’an 20, date à partir de laquelle toutes les années sextiles seraient tombées une année divisible par quatre (donc en 20, 24, 28...). Ce saut aurait simplifié les conversions entre calendriers républicain et grégorien puisqu'il y aurait eu concordance : par exemple l'ajout d’un jour le 29 février 1812 se compense quelques mois plus tard par l’ajout du jour de la Révolution an 20. Le déséquilibre ne persiste donc que quelques mois au lieu de durer plus d'un an.
Selon une troisième opinion, les années sextiles continueraient à varier afin d’assurer que le 1er vendémiaire tombe chaque année sur l’équinoxe automnal, comme c’était le cas de l’an I à l’an XIV.
La correspondance des dates ci-dessous, est donnée à titre indicatif. En effet, elles varient légèrement d'une année à l'autre. Une correspondance détaillée est donnée aux articles an I à an XIV.
Mois d'automne (terminaison en aire)
Vendémiaire (22 septembre ~ 21 octobre) - Période des vendanges
Brumaire (22 octobre ~ 20 novembre) - Période des brumes et des brouillards
Frimaire (21 novembre ~ 20 décembre) - Période des froids (frimas)
Mois d'hiver (terminaison en ose à l'origine, abusivement orthographiée ôse par la suite)
Nivôse (21 décembre ~ 19 janvier) - Période de la neige
Pluviôse (20 janvier ~ 18 février) - Période des pluies
Ventôse (19 février ~ 20 mars) - Période des vents
Mois du printemps (terminaison en al)
Germinal (21 mars ~ 19 avril) - Période de la germination
Floréal (20 avril ~ 19 mai) - Période de l'épanouissement des fleurs
Prairial (20 mai ~ 18 juin) - Période des récoltes des prairies
Mois d'été (terminaison en idor)
Messidor (19 juin ~ 18 juillet) - Période des moissons
Thermidor (19 juillet ~ 17 août) - Période des chaleurs
Fructidor (18 août ~ 16 septembre) - Période des fruits
Chaque jour de l'année a un nom propre, les noms des saints du calendrier grégorien ayant été remplacés par des noms de fruits, de légumes, d'animaux, d'instruments, etc.
Vendémiaire
(22 septembre ~ 21 octobre)
1.Raisin 22 septembre
2.Safran 23 septembre
3.Châtaigne 24 septembre
4.Colchique 25 septembre
5.Cheval 26 septembre
6.Balsamine 27 septembre
7.Carotte 28 septembre
8.Amaranthe 29 septembre
9.Panais 30 septembre
10.Cuve 1er octobre
11.Pomme de terre 2 octobre
12.Immortelle 3 octobre
13.Potiron 4 octobre
14.Réséda 5 octobre
15.Âne 6 octobre
16.Belle de nuit 7 octobre
17.Citrouille 8 octobre
18.Sarrasin 9 octobre
19.Tournesol 10 octobre
20.Pressoir 11 octobre
21.Chanvre 12 octobre
22.Pêche 13 octobre
23.Navet 14 octobre
24.Amaryllis 15 octobre
25.Bœuf 16 octobre
26.Aubergine 17 octobre
27.Piment 18 octobre
28.Tomate 19 octobre
29.Orge 20 octobre
30.Tonneau 21 octobre
Brumaire
(22 octobre ~ 20 novembre)
1.Pomme 22 octobre
2.Céleri 23 octobre
3.Poire 24 octobre
4.Betterave 25 octobre
5.Oie 26 octobre
6.Héliotrope 27 octobre
7.Figue 28 octobre
8.Scorsonère 29 octobre
9.Alisier 30 octobre
10.Charrue 31 octobre
11.Salsifis 1er novembre
12.Mâcre 2 novembre
13.Topinambour 3 novembre
14.Endive 4 novembre
15.Dindon 5 novembre
16.Chervis 6 novembre
17.Cresson 7 novembre
18.Dentelaire 8 novembre
19.Grenade 9 novembre
20.Herse 10 novembre
21.Bacchante 11 novembre
22.Azerole 12 novembre
23.Garance 13 novembre
24.Orange 14 novembre
25.Faisan 15 novembre
26.Pistache 16 novembre
27.Macjonc 17 novembre
28.Coing 18 novembre
29.Cormier 19 novembre
30.Rouleau 20 novembre
Frimaire
(21 novembre ~ 20 décembre)
1.Raiponce 21 novembre
2.Turneps 22 novembre
3.Chicorée 23 novembre
4.Nèfle 24 novembre
5.Cochon 25 novembre
6.Mâche 26 novembre
7.Chou-fleur 27 novembre
8.Miel 28 novembre
9.Genièvre 29 novembre
10.Pioche 30 novembre
11.Cire 1er décembre
12.Raifort 2 décembre
13.Cèdre 3 décembre
14.Sapin 4 décembre
15.Chevreuil 5 décembre
16.Ajonc 6 décembre
17.Cyprès 7 décembre
18.Lierre 8 décembre
19.Sabine 9 décembre
20.Hoyau 10 décembre
21.Érable sucré 11 décembre
22.Bruyère 12 décembre
23.Roseau 13 décembre
24.Oseille 14 décembre
25.Grillon 15 décembre
26.Pignon 16 décembre
27.Liège 17 décembre
28.Truffe 18 décembre
29.Olive 19 décembre
30.Pelle 20 décembre
Nivôse
(21 décembre ~ 19 janvier)
1.Tourbe 21 décembre
2.Houille 22 décembre
3.Bitume 23 décembre
4.Soufre 24 décembre
5.Chien 25 décembre
6.Lave 26 décembre
7.Terre végétale 27 décembre
8.Fumier 28 décembre
9.Salpêtre 29 décembre
10.Fléau 30 décembre
11.Granit 31 décembre
12.Argile 1er janvier
13.Ardoise 2 janvier
14.Grès 3 janvier
15.Lapin 4 janvier
16.Silex 5 janvier
17.Marne 6 janvier
18.Pierre à chaux 7 janvier
19.Marbre 8 janvier
20.Van 9 janvier
21.Pierre à plâtre 10 janvier
22.Sel 11 janvier
23.Fer 12 janvier
24.Cuivre 13 janvier
25.Chat 14 janvier
26.Étain 15 janvier
27.Plomb 16 janvier
28.Zinc 17 janvier
29.Mercure 18 janvier
30.Crible 19 janvier
Pluviôse
(20 janvier ~ 18 février)
1.Lauréole 20 janvier
2.Mousse 21 janvier
3.Fragon 22 janvier
4.Perce-neige 23 janvier
5.Taureau 24 janvier
6.Laurier tin 25 janvier
7.Amadouvier 26 janvier
8.Mézéréon 27 janvier
9.Peuplier 28 janvier
10.Coignée 29 janvier
11.Ellébore 30 janvier
12.Brocoli 31 janvier
13.Laurier 1er février
14.Avelinier 2 février
15.Vache 3 février
16.Buis 4 février
17.Lichen 5 février
18.If 6 février
19.Pulmonaire 7 février
20.Serpette 8 février
21.Thlaspi 9 février
22.Thimele 10 février
23.Chiendent 11 février
24.Trainasse 12 février
25.Lièvre 13 février
26.Guède 14 février
27.Noisetier 15 février
28.Cyclamen 16 février
29.Chélidoine 17 février
30.Traîneau 18 février
Ventôse
(19 février ~ 20 mars)
1.Tussilage 19 février
2.Cornouiller 20 février
3.Violier 21 février
4.Troène 22 février
5.Bouc 23 février
6.Asaret 24 février
7.Alaterne 25 février
8.Violette 26 février
9.Marceau 27 février
10.Bêche 28 février
11.Narcisse 1er mars
12.Orme 2 mars
13.Fumeterre 3 mars
14.Vélar 4 mars
15.Chèvre 5 mars
16.Épinard 6 mars
17.Doronic 7 mars
18.Mouron 8 mars
19.Cerfeuil 9 mars
20.Cordeau 10 mars
21.Mandragore 11 mars
22.Persil 12 mars
23.Cochléaria 13 mars
24.Pâquerette 14 mars
25.Thon 15 mars
26.Pissenlit 16 mars
27.Sylvie 17 mars
28.Capillaire 18 mars
29.Frêne 19 mars
30.Plantoir 20 mars
Germinal
(21 mars ~ 19 avril)
1.Primevère 21 mars
2.Platane 22 mars
3.Asperge 23 mars
4.Tulipe 24 mars
5.Poule 25 mars
6.Bette 26 mars
7.Bouleau 27 mars
8.Jonquille 28 mars
9.Aulne 29 mars
10.Couvoir 30 mars
11.Pervenche 31 mars
12.Charme 1er avril
13.Morille 2 avril
14.Hêtre 3 avril
15.Abeille 4 avril
16.Laitue 5 avril
17.Mélèze 6 avril
18.Ciguë 7 avril
19.Radis 8 avril
20.Ruche 9 avril
21.Gainier 10 avril
22.Romaine 11 avril
23.Marronnier 12 avril
24.Roquette 13 avril
25.Pigeon 14 avril
26.Lilas (commun) 15 avril
27.Anémone 16 avril
28.Pensée 17 avril
29.Myrtille 18 avril
30.Greffoir 19 avril
Floréal
(20 avril ~ 19 mai)
1.Rose 20 avril
2.Chêne 21 avril
3.Fougère 22 avril
4.Aubépine 23 avril
5.Rossignol 24 avril
6.Ancolie 25 avril
7.Muguet 26 avril
8.Champignon 27 avril
9.Hyacinthe 28 avril
10.Râteau 29 avril
11.Rhubarbe 30 avril
12.Sainfoin 1er mai
13.Bâton-d'or 2 mai
14.Chamerops 3 mai
15.Ver à soie 4 mai
16.Consoude 5 mai
17.Pimprenelle 6 mai
18.Corbeille d'or 7 mai
19.Arroche 8 mai
20.Sarcloir 9 mai
21.Statice 10 mai
22.Fritillaire 11 mai
23.Bourrache 12 mai
24.Valériane 13 mai
25.Carpe 14 mai
26.Fusain 15 mai
27.Civette 16 mai
28.Buglosse 17 mai
29.Sénevé 18 mai
30.Houlette 19 mai
Prairial
(20 mai ~ 18 juin)
1.Luzerne 20 mai
2.Hémérocalle 21 mai
3.Trèfle 22 mai
4.Angélique 23 mai
5.Canard 24 mai
6.Mélisse 25 mai
7.Fromental 26 mai
8.Martagon 27 mai
9.Serpolet 28 mai
10.Faux 29 mai
11.Fraise 30 mai
12.Bétoine 31 mai
13.Pois 1er juin
14.Acacia 2 juin
15.Caille 3 juin
16.Œillet 4 juin
17.Sureau 5 juin
18.Pavot 6 juin
19.Tilleul 7 juin
20.Fourche 8 juin
21.Barbeau 9 juin
22.Camomille 10 juin
23.Chèvrefeuille 11 juin
24.Caille-lait 12 juin
25.Tanche 13 juin
26.Jasmin 14 juin
27.Verveine 15 juin
28.Thym 16 juin
29.Pivoine 17 juin
30.Chariot 18 juin
Messidor
(19 juin ~ 18 juillet)
1.Seigle 19 juin
2.Avoine 20 juin
3.Oignon 21 juin
4.Véronique 22 juin
5.Mulet 23 juin
6.Romarin 24 juin
7.Concombre 25 juin
8.Échalote 26 juin
9.Absinthe 27 juin
10.Faucille 28 juin
11.Coriandre 29 juin
12.Artichaut 30 juin
13.Girofle 1er juillet
14.Lavande 2 juillet
15.Chamois 3 juillet
16.Tabac 4 juillet
17.Groseille 5 juillet
18.Gesse 6 juillet
19.Cerise 7 juillet
20.Parc 8 juillet
21.Menthe 9 juillet
22.Cumin 10 juillet
23.Haricot 11 juillet
24.Orcanète 12 juillet
25.Pintade 13 juillet
26.Sauge 14 juillet
27.Ail 15 juillet
28.Vesce 16 juillet
29.Blé 17 juillet
30.Chalémie 18 juillet
Thermidor
(19 juillet ~ 17 août)
1.Épeautre 19 juillet
2.Bouillon blanc 20 juillet
3.Melon 21 juillet
4.Ivraie 22 juillet
5.Bélier 23 juillet
6.Prêle 24 juillet
7.Armoise 25 juillet
8.Carthame 26 juillet
9.Mûre 27 juillet
10.Arrosoir 28 juillet
11.Panic 29 juillet
12.Salicorne 30 juillet
13.Abricot 31 juillet
14.Basilic 1er août
15.Brebis 2 août
16.Guimauve 3 août
17.Lin 4 août
18.Amande 5 août
19.Gentiane 6 août
20.Écluse 7 août
21.Carline 8 août
22.Câprier 9 août
23.Lentille 10 août
24.Aunée 11 août
25.Loutre 12 août
26.Myrte 13 août
27.Colza 14 août
28.Lupin 15 août
29.Coton 16 août
30.Moulin 17 août
Fructidor
(18 août ~ 16 septembre)
1.Prune 18 août
2.Millet 19 août
3.Lycoperdon 20 août
4.Escourgeon 21 août
5.Saumon 22 août
6.Tubéreuse 23 août
7.Sucrion 24 août
8.Apocyn 25 août
9.Réglisse 26 août
10.Échelle 27 août
11.Pastèque 28 août
12.Fenouil 29 août
13.Épine vinette 30 août
14.Noix 31 août
15.Truite 1er septembre
16.Citron 2 septembre
17.Cardère 3 septembre
18.Nerprun 4 septembre
19.Tagette 5 septembre
20.Hotte 6 septembre
21.Églantier 7 septembre
22.Noisette 8 septembre
23.Houblon 9 septembre
24.Sorgho 10 septembre
25.Écrevisse 11 septembre
26.Bigarade 12 septembre
27.Verge d'or 13 septembre
28.Maïs 14 septembre
29.Marron 15 septembre
30.Panier 16 septembre
Les jours de la décade
Primidi
Duodi
Tridi
Quartidi
Quintidi
Sextidi
Septidi
Octidi
Nonidi
Décadi
Les Quintidis ont reçus des noms d'animaux communs (pas forcément domestiques : lièvre), tandis que les Décadis prenaient des noms d'instruments agricoles
Les six jours supplémentaires de fin d'année, parfois appelés sans-culottides ou sanculotides :
1.jour de la vertu (17 septembre)
2.jour du génie (18 septembre)
3.jour du travail (19 septembre)
4.jour de l'opinion (20 septembre)
5.jour des récompenses (21 septembre)
6.jour de la révolution (seulement les années sextiles)
La Révolution ayant fait de la France un État laïque, ce calendrier avait pour but d'effacer de la mémoire des Français le calendrier grégorien, étroitement lié au christianisme, bien que celui-là soit régi suivant une règle de décalogue.
L’invention de ce calendrier se fit progressivement. Dès le lendemain de la prise de la Bastille (14 juillet 1789), l'usage était apparu d'appeler 1789 « l’an I de (l’ère de) la Liberté » ; les mois et jours étaient restés les mêmes, cependant. En l’an IV de l’ère de la liberté, le 22 septembre 1792, la Convention nationale décréta que « Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République ». C’est le 20 septembre 1793 que Charles-Gilbert Romme, rapporteur du groupe de travail nommé par le Comité d'instruction publique, présente devant la Convention (le Comité lui-même ayant eu droit à une présentation six jours auparavant) ce qui deviendra bientôt le calendrier républicain. Après certains ajustements, il entra en vigueur à partir du lendemain du décret de la Convention Nationale du 14 vendémiaire an II (5 octobre 1793).
La nomenclature des mois et des jours continuera d’évoluer dans les mois qui suivirent. Le décret fut refondu le 4 frimaire an II (24 novembre 1793), qui donna sa forme définitive au calendrier. Ce dernier décret abolit l'« ère vulgaire » pour les usages civils et définit le 22 septembre 1792 comme étant le premier jour de l'« ère des Français ». Pour les années suivantes, le premier jour de l'année serait celui de l'équinoxe vrai à Paris (ce qui tombait entre le 22 et le 24 septembre selon le calendrier grégorien). La première année commence avec l'an I, il n'y a donc pas d'année zéro.
Le 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805), Napoléon signa le sénatus-consulte qui abrogea le calendrier républicain et instaura le retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.
Le calendrier républicain fut cependant réutilisé pendant 15 jours et uniquement dans le Journal officiel lors de la Commune de Paris en 1871 An LXXIX. D'autre part, le philosophe grec Theóphilos Kaíris s'en inspira pour son calendrier théosébiste dans les années 1830.
Même après le rétablissement définitif du calendrier grégorien, certains militants ou écrits d'extrême gauche ont continué d'utiliser le calendrier révolutionnaire, au moins en double.
Calendrier républicain de 1794, dessin de Philibert-Louis Debucourt.
L'organisation du nouveau calendrier a été créée par une commission formée de Gilbert Romme et de Claude Joseph Ferry, qui demandèrent que Charles-François Dupuis leur soit adjoint. Ils associèrent Louis-Bernard Guyton-Morveau, Joseph-Louis Lagrange, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Gaspard Monge et Alexandre Guy Pingré à leurs travaux. Gilbert Romme fut le rapporteur de la commission, et c'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée.
L'année du calendrier républicain était découpée en douze mois de trente jours chacun (= 360 jours), plus cinq à six jours (selon les années) ajoutés en fin d'année pour qu'elle reste alignée avec l'année tropique (~ 365,24 jours). Chaque mois était découpé en trois décades de dix jours. La journée devait être découpée suivant le système décimal « de minuit à minuit » ; elle comportait dix heures découpées en dix parties elles-mêmes décomposables en dix parties, ainsi de suite « jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée ». Cette division décimale de la journée ne fut jamais appliquée et abolie en 1795 (entre l'an III et l'an IV).
Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine avec l'aide d'André Thouin, jardinier du Jardin des Plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivose, la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). De ce fait, ce calendrier, que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.
Le calendrier a produit des années sextiles (contenant six jours complémentaires - les « sanculotides ») les années 3, 7, et 11 par ajout d’un jour à la fin de l’année, donc un sixième jour complémentaire. Ce jour s’appelait le "jour de la Révolution", qui marquait la fin d’une franciade et qu’on célébrait comme une fête nationale.
On a aboli le calendrier en l’an XIV. Mais les avis diffèrent sur l'évolution future des années sextiles si le calendrier était resté en vigueur. Il y a trois hypothèses :
Selon certains, les années sextiles auraient continué tous les quatre ans (donc les années 15, 19, 23, 27...).
Selon d'autres, l’année sextile aurait sauté de l’an 15 à l’an 20, date à partir de laquelle toutes les années sextiles seraient tombées une année divisible par quatre (donc en 20, 24, 28...). Ce saut aurait simplifié les conversions entre calendriers républicain et grégorien puisqu'il y aurait eu concordance : par exemple l'ajout d’un jour le 29 février 1812 se compense quelques mois plus tard par l’ajout du jour de la Révolution an 20. Le déséquilibre ne persiste donc que quelques mois au lieu de durer plus d'un an.
Selon une troisième opinion, les années sextiles continueraient à varier afin d’assurer que le 1er vendémiaire tombe chaque année sur l’équinoxe automnal, comme c’était le cas de l’an I à l’an XIV.
La correspondance des dates ci-dessous, est donnée à titre indicatif. En effet, elles varient légèrement d'une année à l'autre. Une correspondance détaillée est donnée aux articles an I à an XIV.
Mois d'automne (terminaison en aire)
Vendémiaire (22 septembre ~ 21 octobre) - Période des vendanges
Brumaire (22 octobre ~ 20 novembre) - Période des brumes et des brouillards
Frimaire (21 novembre ~ 20 décembre) - Période des froids (frimas)
Mois d'hiver (terminaison en ose à l'origine, abusivement orthographiée ôse par la suite)
Nivôse (21 décembre ~ 19 janvier) - Période de la neige
Pluviôse (20 janvier ~ 18 février) - Période des pluies
Ventôse (19 février ~ 20 mars) - Période des vents
Mois du printemps (terminaison en al)
Germinal (21 mars ~ 19 avril) - Période de la germination
Floréal (20 avril ~ 19 mai) - Période de l'épanouissement des fleurs
Prairial (20 mai ~ 18 juin) - Période des récoltes des prairies
Mois d'été (terminaison en idor)
Messidor (19 juin ~ 18 juillet) - Période des moissons
Thermidor (19 juillet ~ 17 août) - Période des chaleurs
Fructidor (18 août ~ 16 septembre) - Période des fruits
Chaque jour de l'année a un nom propre, les noms des saints du calendrier grégorien ayant été remplacés par des noms de fruits, de légumes, d'animaux, d'instruments, etc.
Vendémiaire
(22 septembre ~ 21 octobre)
1.Raisin 22 septembre
2.Safran 23 septembre
3.Châtaigne 24 septembre
4.Colchique 25 septembre
5.Cheval 26 septembre
6.Balsamine 27 septembre
7.Carotte 28 septembre
8.Amaranthe 29 septembre
9.Panais 30 septembre
10.Cuve 1er octobre
11.Pomme de terre 2 octobre
12.Immortelle 3 octobre
13.Potiron 4 octobre
14.Réséda 5 octobre
15.Âne 6 octobre
16.Belle de nuit 7 octobre
17.Citrouille 8 octobre
18.Sarrasin 9 octobre
19.Tournesol 10 octobre
20.Pressoir 11 octobre
21.Chanvre 12 octobre
22.Pêche 13 octobre
23.Navet 14 octobre
24.Amaryllis 15 octobre
25.Bœuf 16 octobre
26.Aubergine 17 octobre
27.Piment 18 octobre
28.Tomate 19 octobre
29.Orge 20 octobre
30.Tonneau 21 octobre
Brumaire
(22 octobre ~ 20 novembre)
1.Pomme 22 octobre
2.Céleri 23 octobre
3.Poire 24 octobre
4.Betterave 25 octobre
5.Oie 26 octobre
6.Héliotrope 27 octobre
7.Figue 28 octobre
8.Scorsonère 29 octobre
9.Alisier 30 octobre
10.Charrue 31 octobre
11.Salsifis 1er novembre
12.Mâcre 2 novembre
13.Topinambour 3 novembre
14.Endive 4 novembre
15.Dindon 5 novembre
16.Chervis 6 novembre
17.Cresson 7 novembre
18.Dentelaire 8 novembre
19.Grenade 9 novembre
20.Herse 10 novembre
21.Bacchante 11 novembre
22.Azerole 12 novembre
23.Garance 13 novembre
24.Orange 14 novembre
25.Faisan 15 novembre
26.Pistache 16 novembre
27.Macjonc 17 novembre
28.Coing 18 novembre
29.Cormier 19 novembre
30.Rouleau 20 novembre
Frimaire
(21 novembre ~ 20 décembre)
1.Raiponce 21 novembre
2.Turneps 22 novembre
3.Chicorée 23 novembre
4.Nèfle 24 novembre
5.Cochon 25 novembre
6.Mâche 26 novembre
7.Chou-fleur 27 novembre
8.Miel 28 novembre
9.Genièvre 29 novembre
10.Pioche 30 novembre
11.Cire 1er décembre
12.Raifort 2 décembre
13.Cèdre 3 décembre
14.Sapin 4 décembre
15.Chevreuil 5 décembre
16.Ajonc 6 décembre
17.Cyprès 7 décembre
18.Lierre 8 décembre
19.Sabine 9 décembre
20.Hoyau 10 décembre
21.Érable sucré 11 décembre
22.Bruyère 12 décembre
23.Roseau 13 décembre
24.Oseille 14 décembre
25.Grillon 15 décembre
26.Pignon 16 décembre
27.Liège 17 décembre
28.Truffe 18 décembre
29.Olive 19 décembre
30.Pelle 20 décembre
Nivôse
(21 décembre ~ 19 janvier)
1.Tourbe 21 décembre
2.Houille 22 décembre
3.Bitume 23 décembre
4.Soufre 24 décembre
5.Chien 25 décembre
6.Lave 26 décembre
7.Terre végétale 27 décembre
8.Fumier 28 décembre
9.Salpêtre 29 décembre
10.Fléau 30 décembre
11.Granit 31 décembre
12.Argile 1er janvier
13.Ardoise 2 janvier
14.Grès 3 janvier
15.Lapin 4 janvier
16.Silex 5 janvier
17.Marne 6 janvier
18.Pierre à chaux 7 janvier
19.Marbre 8 janvier
20.Van 9 janvier
21.Pierre à plâtre 10 janvier
22.Sel 11 janvier
23.Fer 12 janvier
24.Cuivre 13 janvier
25.Chat 14 janvier
26.Étain 15 janvier
27.Plomb 16 janvier
28.Zinc 17 janvier
29.Mercure 18 janvier
30.Crible 19 janvier
Pluviôse
(20 janvier ~ 18 février)
1.Lauréole 20 janvier
2.Mousse 21 janvier
3.Fragon 22 janvier
4.Perce-neige 23 janvier
5.Taureau 24 janvier
6.Laurier tin 25 janvier
7.Amadouvier 26 janvier
8.Mézéréon 27 janvier
9.Peuplier 28 janvier
10.Coignée 29 janvier
11.Ellébore 30 janvier
12.Brocoli 31 janvier
13.Laurier 1er février
14.Avelinier 2 février
15.Vache 3 février
16.Buis 4 février
17.Lichen 5 février
18.If 6 février
19.Pulmonaire 7 février
20.Serpette 8 février
21.Thlaspi 9 février
22.Thimele 10 février
23.Chiendent 11 février
24.Trainasse 12 février
25.Lièvre 13 février
26.Guède 14 février
27.Noisetier 15 février
28.Cyclamen 16 février
29.Chélidoine 17 février
30.Traîneau 18 février
Ventôse
(19 février ~ 20 mars)
1.Tussilage 19 février
2.Cornouiller 20 février
3.Violier 21 février
4.Troène 22 février
5.Bouc 23 février
6.Asaret 24 février
7.Alaterne 25 février
8.Violette 26 février
9.Marceau 27 février
10.Bêche 28 février
11.Narcisse 1er mars
12.Orme 2 mars
13.Fumeterre 3 mars
14.Vélar 4 mars
15.Chèvre 5 mars
16.Épinard 6 mars
17.Doronic 7 mars
18.Mouron 8 mars
19.Cerfeuil 9 mars
20.Cordeau 10 mars
21.Mandragore 11 mars
22.Persil 12 mars
23.Cochléaria 13 mars
24.Pâquerette 14 mars
25.Thon 15 mars
26.Pissenlit 16 mars
27.Sylvie 17 mars
28.Capillaire 18 mars
29.Frêne 19 mars
30.Plantoir 20 mars
Germinal
(21 mars ~ 19 avril)
1.Primevère 21 mars
2.Platane 22 mars
3.Asperge 23 mars
4.Tulipe 24 mars
5.Poule 25 mars
6.Bette 26 mars
7.Bouleau 27 mars
8.Jonquille 28 mars
9.Aulne 29 mars
10.Couvoir 30 mars
11.Pervenche 31 mars
12.Charme 1er avril
13.Morille 2 avril
14.Hêtre 3 avril
15.Abeille 4 avril
16.Laitue 5 avril
17.Mélèze 6 avril
18.Ciguë 7 avril
19.Radis 8 avril
20.Ruche 9 avril
21.Gainier 10 avril
22.Romaine 11 avril
23.Marronnier 12 avril
24.Roquette 13 avril
25.Pigeon 14 avril
26.Lilas (commun) 15 avril
27.Anémone 16 avril
28.Pensée 17 avril
29.Myrtille 18 avril
30.Greffoir 19 avril
Floréal
(20 avril ~ 19 mai)
1.Rose 20 avril
2.Chêne 21 avril
3.Fougère 22 avril
4.Aubépine 23 avril
5.Rossignol 24 avril
6.Ancolie 25 avril
7.Muguet 26 avril
8.Champignon 27 avril
9.Hyacinthe 28 avril
10.Râteau 29 avril
11.Rhubarbe 30 avril
12.Sainfoin 1er mai
13.Bâton-d'or 2 mai
14.Chamerops 3 mai
15.Ver à soie 4 mai
16.Consoude 5 mai
17.Pimprenelle 6 mai
18.Corbeille d'or 7 mai
19.Arroche 8 mai
20.Sarcloir 9 mai
21.Statice 10 mai
22.Fritillaire 11 mai
23.Bourrache 12 mai
24.Valériane 13 mai
25.Carpe 14 mai
26.Fusain 15 mai
27.Civette 16 mai
28.Buglosse 17 mai
29.Sénevé 18 mai
30.Houlette 19 mai
Prairial
(20 mai ~ 18 juin)
1.Luzerne 20 mai
2.Hémérocalle 21 mai
3.Trèfle 22 mai
4.Angélique 23 mai
5.Canard 24 mai
6.Mélisse 25 mai
7.Fromental 26 mai
8.Martagon 27 mai
9.Serpolet 28 mai
10.Faux 29 mai
11.Fraise 30 mai
12.Bétoine 31 mai
13.Pois 1er juin
14.Acacia 2 juin
15.Caille 3 juin
16.Œillet 4 juin
17.Sureau 5 juin
18.Pavot 6 juin
19.Tilleul 7 juin
20.Fourche 8 juin
21.Barbeau 9 juin
22.Camomille 10 juin
23.Chèvrefeuille 11 juin
24.Caille-lait 12 juin
25.Tanche 13 juin
26.Jasmin 14 juin
27.Verveine 15 juin
28.Thym 16 juin
29.Pivoine 17 juin
30.Chariot 18 juin
Messidor
(19 juin ~ 18 juillet)
1.Seigle 19 juin
2.Avoine 20 juin
3.Oignon 21 juin
4.Véronique 22 juin
5.Mulet 23 juin
6.Romarin 24 juin
7.Concombre 25 juin
8.Échalote 26 juin
9.Absinthe 27 juin
10.Faucille 28 juin
11.Coriandre 29 juin
12.Artichaut 30 juin
13.Girofle 1er juillet
14.Lavande 2 juillet
15.Chamois 3 juillet
16.Tabac 4 juillet
17.Groseille 5 juillet
18.Gesse 6 juillet
19.Cerise 7 juillet
20.Parc 8 juillet
21.Menthe 9 juillet
22.Cumin 10 juillet
23.Haricot 11 juillet
24.Orcanète 12 juillet
25.Pintade 13 juillet
26.Sauge 14 juillet
27.Ail 15 juillet
28.Vesce 16 juillet
29.Blé 17 juillet
30.Chalémie 18 juillet
Thermidor
(19 juillet ~ 17 août)
1.Épeautre 19 juillet
2.Bouillon blanc 20 juillet
3.Melon 21 juillet
4.Ivraie 22 juillet
5.Bélier 23 juillet
6.Prêle 24 juillet
7.Armoise 25 juillet
8.Carthame 26 juillet
9.Mûre 27 juillet
10.Arrosoir 28 juillet
11.Panic 29 juillet
12.Salicorne 30 juillet
13.Abricot 31 juillet
14.Basilic 1er août
15.Brebis 2 août
16.Guimauve 3 août
17.Lin 4 août
18.Amande 5 août
19.Gentiane 6 août
20.Écluse 7 août
21.Carline 8 août
22.Câprier 9 août
23.Lentille 10 août
24.Aunée 11 août
25.Loutre 12 août
26.Myrte 13 août
27.Colza 14 août
28.Lupin 15 août
29.Coton 16 août
30.Moulin 17 août
Fructidor
(18 août ~ 16 septembre)
1.Prune 18 août
2.Millet 19 août
3.Lycoperdon 20 août
4.Escourgeon 21 août
5.Saumon 22 août
6.Tubéreuse 23 août
7.Sucrion 24 août
8.Apocyn 25 août
9.Réglisse 26 août
10.Échelle 27 août
11.Pastèque 28 août
12.Fenouil 29 août
13.Épine vinette 30 août
14.Noix 31 août
15.Truite 1er septembre
16.Citron 2 septembre
17.Cardère 3 septembre
18.Nerprun 4 septembre
19.Tagette 5 septembre
20.Hotte 6 septembre
21.Églantier 7 septembre
22.Noisette 8 septembre
23.Houblon 9 septembre
24.Sorgho 10 septembre
25.Écrevisse 11 septembre
26.Bigarade 12 septembre
27.Verge d'or 13 septembre
28.Maïs 14 septembre
29.Marron 15 septembre
30.Panier 16 septembre
Les jours de la décade
Primidi
Duodi
Tridi
Quartidi
Quintidi
Sextidi
Septidi
Octidi
Nonidi
Décadi
Les Quintidis ont reçus des noms d'animaux communs (pas forcément domestiques : lièvre), tandis que les Décadis prenaient des noms d'instruments agricoles
Les six jours supplémentaires de fin d'année, parfois appelés sans-culottides ou sanculotides :
1.jour de la vertu (17 septembre)
2.jour du génie (18 septembre)
3.jour du travail (19 septembre)
4.jour de l'opinion (20 septembre)
5.jour des récompenses (21 septembre)
6.jour de la révolution (seulement les années sextiles)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Somalie : jour de guerre à Mogadiscio
À Mogadiscio, les shebab contrôlent une partie de la ville. L’Union africaine, qui soutient le gouvernement de transition, réclame plus de soldats et les troupes gouvernementales ont en grande majorité abandonné leurs positions. La situation reste précaire. Le gouvernement de transition est affaibli par des querelles internes, tandis que les civils paient le prix fort de la situation.
REPORTERS
Par Joe Mwihia / Stéphanie BRAQUEHAIS
Les soldats s’infiltrent un à un. Ils ont creusé un trou dans le mur des bâtiments pour pouvoir circuler sans être vus. Depuis quelques semaines, c’est une nouvelle tactique utilisée pour prendre des nouvelles positions, la tactique du trou de souris. " Il y a un immeuble en face", murmure le colonel Anthony Lukwago du contingent ougandais. "Maintenant, on a réduit l’espace qui est de cent cinquante mètres... On s’approche peu à peu de l’objectif. Et ils ne verront pas quel est notre objectif. Mais quand nous irons en haut, ils verront quelque chose".
Les shebab sont à quelques dizaines de mètres. Des tirs d’AK47 retentissent. Les Ougandais se protègent derrière des sacs de sable. Les soldats somaliens, eux, se font plus rares. Pendant ce temps, un groupe tente de gagner du terrain et avance de l’autre côté. " Le principe c’est de capturer une zone, la consolider et avancer", explique le major bahoku Barigye, porte parole de l’Amisom. Sur les murs, des bâtons indiquent les positions de l’ennemi.
Bakara Market est le bastion des shebab, et la principale cible de leurs représailles. Contre les obus de mortier tirés par l’ennemi, les soldats creusent des abris dans le sol… Le sable qu’ils récupèrent va servir à remplir les sacs qui les protègent dans leurs positions les plus avancées. La clé c’est de s’emparer des immeubles les plus hauts. A Mogadiscio, le terrain se prend mètre par mètre, maison par maison. Quand on contrôle les toits, on surveille mieux l’ennemi. " Maintenant, ils sont à cent cinquante, deux cents, trois cents mètres", déclare un soldat ougandais qui pointe son fusil embusqué sur un toit. Les shebab ont leur snipers dans les immeubles d’en face et tirent à intervalle régulier. "Ce qui se passe c’est que pour réduire le stress et la fatigue, l’un est en position tandis que l’autre se repose. Comme ca, il y a tout le temps quelqu’un qui surveille”, ajoute son collègue. Une attention de tous les instants.
Ces soldats vont rester plusieurs semaines ici à camper sur des matelas de fortune. Ils peuvent circuler à l’intérieur des positions prises, mais pas de patrouilles à pied dans la ville, c’est trop dangereux. Du coup, quand ils circulent à Mogadiscio, c’est à toute vitesse dans des fourgons blindés. Et là encore, la menace est permanente. " Parce qu’il y a des mines, il y a des terroristes suicidaires. Et si ceux là viennent, on ne peut résister qu’avec des véhicules blindés", explique Prosper Hakizimana, le porte parole adjoint de l’Amisom. A tous les coins des rues, des hommes armés, souvent sans uniformes.
Si plus d’un million de personnes ont quitté Mogadiscio, ceux qui restent risquent leur vie à tout moment. Chaque jour, voit son lot d’affrontements et de représailles à coups d’obus de mortier de la part des deux camps, souvent dans des quartiers résidentiels, et les civils n’ont jamais autant payé le prix fort d’un conflit sanglant dont personne ne voit la fin.
http://www.france24.com/fr/20101019-rep ... transition
Le Kirghizstan au bord du gouffre
À Och, dès la tombée de la nuit, les forces spéciales patrouillent. En juin dernier, le pays était secoué par des affrontements interethniques d’une rare violence. La situation reste extrêmement tendue et les Ouzbeks se barricadent dans leurs quartiers de peur d’être à nouveau pris pour cibles. Nos reporters se sont rendus sur place.
REPORTERS
Par Ksenia BOLCHAKOVA / Xavier LUIZET
Quatre mois après les sanglants affrontements de juin entre Kirghizes et Ouzbeks, la situation reste tendue à Och. Le couvre feu a été levé, mais les militaires et les policiers patrouillent toujours en ville. Ils redoutent une nouvelle flambée de violence. Car la colère ne s’est pas apaisée. Les Kirghizes tiennent les Ouzbeks responsables de la guerre : ils les accusent d’avoir voulu démanteler le pays en instaurant dans le sud une région autonome ouzbek. Du coup, ceux ci ne sortent plus de leur quartier et ne font plus confiance aux forces de l’ordre.
Tous les jours, des Ouzbeks sont victimes de violences policières. Tabassages, arrestations arbitraires et parfois meurtre. A Och, ils sont tout simplement devenus des citoyens de seconde classe.
Les autorités locales ne font rien pour leur venir en aide. Le maire de Och rejette en bloc les accusations portées par les ONG contre les exactions de ses policiers contre la communauté ouzbèke. Nommé par l’ancien président déchu Bakiev, Melis Myrzakmatov s’est fait le porte-parole d’un nationalisme kirghize dure. Fort du soutien des habitants du sud du pays, il a empêché le déploiement dans la région de policiers de l’OSCE, organisation jugée trop partiale à l’égard des ouzbeks. C’est un revers pour la présidente Otounbaieva pourtant à l’initiative de ce projet.
Aujourd’hui, le gouvernement de Bichkek n’a pas les moyens de faire front face au puissant maire de Och. Et c’est d’ailleurs tout le sud du pays qui échappe à son autorité. Les habitants kirghizes des régions de Och et de Jalalabad continuent de soutenir l’ancien président Bakiev, exilé en Biélorussie et sont contre la nouvelle Constitution votée le 27 juin dernier. Celle-ci autorise la mise en place d’un régime parlementaire pour le Kirghizstan. Une première en Asie Centrale, plutôt habituée à des régimes présidentiels forts, voire autocratiques.
À Och, les Ouzbeks attendent beaucoup de ce changement de régime et misent tous leurs espoirs dans un futur gouvernement qui saura rétablir l’ordre dans le sud du pays.
http://www.france24.com/fr/20101008-rep ... lences-och
À Mogadiscio, les shebab contrôlent une partie de la ville. L’Union africaine, qui soutient le gouvernement de transition, réclame plus de soldats et les troupes gouvernementales ont en grande majorité abandonné leurs positions. La situation reste précaire. Le gouvernement de transition est affaibli par des querelles internes, tandis que les civils paient le prix fort de la situation.
REPORTERS
Par Joe Mwihia / Stéphanie BRAQUEHAIS
Les soldats s’infiltrent un à un. Ils ont creusé un trou dans le mur des bâtiments pour pouvoir circuler sans être vus. Depuis quelques semaines, c’est une nouvelle tactique utilisée pour prendre des nouvelles positions, la tactique du trou de souris. " Il y a un immeuble en face", murmure le colonel Anthony Lukwago du contingent ougandais. "Maintenant, on a réduit l’espace qui est de cent cinquante mètres... On s’approche peu à peu de l’objectif. Et ils ne verront pas quel est notre objectif. Mais quand nous irons en haut, ils verront quelque chose".
Les shebab sont à quelques dizaines de mètres. Des tirs d’AK47 retentissent. Les Ougandais se protègent derrière des sacs de sable. Les soldats somaliens, eux, se font plus rares. Pendant ce temps, un groupe tente de gagner du terrain et avance de l’autre côté. " Le principe c’est de capturer une zone, la consolider et avancer", explique le major bahoku Barigye, porte parole de l’Amisom. Sur les murs, des bâtons indiquent les positions de l’ennemi.
Bakara Market est le bastion des shebab, et la principale cible de leurs représailles. Contre les obus de mortier tirés par l’ennemi, les soldats creusent des abris dans le sol… Le sable qu’ils récupèrent va servir à remplir les sacs qui les protègent dans leurs positions les plus avancées. La clé c’est de s’emparer des immeubles les plus hauts. A Mogadiscio, le terrain se prend mètre par mètre, maison par maison. Quand on contrôle les toits, on surveille mieux l’ennemi. " Maintenant, ils sont à cent cinquante, deux cents, trois cents mètres", déclare un soldat ougandais qui pointe son fusil embusqué sur un toit. Les shebab ont leur snipers dans les immeubles d’en face et tirent à intervalle régulier. "Ce qui se passe c’est que pour réduire le stress et la fatigue, l’un est en position tandis que l’autre se repose. Comme ca, il y a tout le temps quelqu’un qui surveille”, ajoute son collègue. Une attention de tous les instants.
Ces soldats vont rester plusieurs semaines ici à camper sur des matelas de fortune. Ils peuvent circuler à l’intérieur des positions prises, mais pas de patrouilles à pied dans la ville, c’est trop dangereux. Du coup, quand ils circulent à Mogadiscio, c’est à toute vitesse dans des fourgons blindés. Et là encore, la menace est permanente. " Parce qu’il y a des mines, il y a des terroristes suicidaires. Et si ceux là viennent, on ne peut résister qu’avec des véhicules blindés", explique Prosper Hakizimana, le porte parole adjoint de l’Amisom. A tous les coins des rues, des hommes armés, souvent sans uniformes.
Si plus d’un million de personnes ont quitté Mogadiscio, ceux qui restent risquent leur vie à tout moment. Chaque jour, voit son lot d’affrontements et de représailles à coups d’obus de mortier de la part des deux camps, souvent dans des quartiers résidentiels, et les civils n’ont jamais autant payé le prix fort d’un conflit sanglant dont personne ne voit la fin.
http://www.france24.com/fr/20101019-rep ... transition
Le Kirghizstan au bord du gouffre
À Och, dès la tombée de la nuit, les forces spéciales patrouillent. En juin dernier, le pays était secoué par des affrontements interethniques d’une rare violence. La situation reste extrêmement tendue et les Ouzbeks se barricadent dans leurs quartiers de peur d’être à nouveau pris pour cibles. Nos reporters se sont rendus sur place.
REPORTERS
Par Ksenia BOLCHAKOVA / Xavier LUIZET
Quatre mois après les sanglants affrontements de juin entre Kirghizes et Ouzbeks, la situation reste tendue à Och. Le couvre feu a été levé, mais les militaires et les policiers patrouillent toujours en ville. Ils redoutent une nouvelle flambée de violence. Car la colère ne s’est pas apaisée. Les Kirghizes tiennent les Ouzbeks responsables de la guerre : ils les accusent d’avoir voulu démanteler le pays en instaurant dans le sud une région autonome ouzbek. Du coup, ceux ci ne sortent plus de leur quartier et ne font plus confiance aux forces de l’ordre.
Tous les jours, des Ouzbeks sont victimes de violences policières. Tabassages, arrestations arbitraires et parfois meurtre. A Och, ils sont tout simplement devenus des citoyens de seconde classe.
Les autorités locales ne font rien pour leur venir en aide. Le maire de Och rejette en bloc les accusations portées par les ONG contre les exactions de ses policiers contre la communauté ouzbèke. Nommé par l’ancien président déchu Bakiev, Melis Myrzakmatov s’est fait le porte-parole d’un nationalisme kirghize dure. Fort du soutien des habitants du sud du pays, il a empêché le déploiement dans la région de policiers de l’OSCE, organisation jugée trop partiale à l’égard des ouzbeks. C’est un revers pour la présidente Otounbaieva pourtant à l’initiative de ce projet.
Aujourd’hui, le gouvernement de Bichkek n’a pas les moyens de faire front face au puissant maire de Och. Et c’est d’ailleurs tout le sud du pays qui échappe à son autorité. Les habitants kirghizes des régions de Och et de Jalalabad continuent de soutenir l’ancien président Bakiev, exilé en Biélorussie et sont contre la nouvelle Constitution votée le 27 juin dernier. Celle-ci autorise la mise en place d’un régime parlementaire pour le Kirghizstan. Une première en Asie Centrale, plutôt habituée à des régimes présidentiels forts, voire autocratiques.
À Och, les Ouzbeks attendent beaucoup de ce changement de régime et misent tous leurs espoirs dans un futur gouvernement qui saura rétablir l’ordre dans le sud du pays.
http://www.france24.com/fr/20101008-rep ... lences-och
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1174
25 novembre
Saladin unit l'Egypte et la Syrie
Le sultan égyptien Saladin (Salah al-Din en arabe), entre dans Damas et s'empare de la Syrie. Il rattache les deux pays arabes et devient dès lors sultan de Syrie. Fondateur de la dynastie sunnite ayyubide, Saladin poursuivra sa conquête du Moyen-Orient jusqu'à Jérusalem. La dynastie sera supplantée par le sultanat mamelouk.
Voir aussi : Alliance - Sultan - Saladin - Sunnisme - Histoire de l'Islam
1510
25 novembre
Les Portugais prennent Goa
Le navigateur portugais Alfonso de Albuquerque prend possession de la cité de Goa, à 400 km au sud de Bombay. La ville devient la capitale de l'empire portugais des Indes orientales jusqu'à sa restitution à l'Inde de Nehru 12 décembre 1961.
Voir aussi : Bataille - Invasion - Histoire de Goa - Histoire de la Renaissance
1867
25 novembre
Nobel dépose le brevet de la dynamite
Alors que l’Europe a interdit la vente et la circulation de nitroglycérine, jugée trop instable et donc dangereuse, Alfred Nobel trouve un moyen de la vendre autrement. En effet, il découvre qu’il peut la mêler à une argile particulière et la proposer sous forme de bâton. Il décidera avant sa mort que la fortune amassée grâce à cette invention devra servir à récompenser les personnes ayant rendu un grand service à l’humanité.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Nobel - Dynamite - Histoire de l'Armement
1911
25 novembre
Zapata publie le 'Plan de Ayala"
Dans l'état de Morelos au Mexique, le révolutionnaire Emilo Zapata propose un projet de réforme agraire qu'il intitule le "Plan de Ayala". Le texte réclame la restitution aux populations indiennes d'un tiers des territoires communaux spoliés par les propriétaires terriens. Ce plan révolutionnaire est le premier au monde à évoquer l'idée d'une réforme agraire et d'une meilleure distribution des terres et des richesses. Les indiens du Mexique en bénéficieront de manière partielle, malgré l'assassinat de Zapata, mais ils seront définitivement écartés du pouvoir par les riches créoles.
Voir aussi : Révolution - Ayala - Zapata - Histoire de la Politique
1913
25 novembre
Formation de la milice Irlandaise des Irish Volunteers
La milice Irish Volunteers se forme en Irlande pour défendre le projet "Home Rule" destiné à accorder plus d’autonomie au pays vis-à-vis de la couronne d’Angleterre. Elle participera aux Pâques sanglantes en 1916 et se fondera en 1919 dans l’IRA.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Emeutes - Histoire des Coups d'Etat
1922
25 novembre
Mussolini obtient les pleins pouvoirs
Un vote de la Chambre confère les pleins pouvoirs à Mussolini pour un an. Le futur "Duce" a obtenu ce vote grâce au discours d'intimidation dit "du bivouac" et quelques violences. Il peut ainsi mettre en place l'Etat fasciste totalitaire. Il interdira définitivement toute opposition quatre ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Discours - Histoire du Fascisme - Histoire de la Politique
1959
25 novembre
Mort de Gérard Philipe
A 37 ans, le comédien français Gérard Philipe est fauché par la mort en pleine gloire. Il s'éteint à Paris des suites d'une embolie. L'idole des années cinquante a été révélée au public en 1945 dans son interprétation de Caligula d'Albert Camus. Sa carrière compte 20 pièces de théâtre et plus de 30 films. Il restera pour beaucoup inoubliable dans "La diable au corps", "Les liaisons dangereuses" ou "Fanfan la Tulipe". Acteur engagé, Gérard Philipe avait été élu en 1957 président du syndicat français des acteurs.
Voir aussi : Décès - Histoire du Cinéma
1970
25 novembre
Mishima se suicide
L'écrivain japonais Yukio Mishima âgé de 45 ans, de son vrai nom Kimitake Hiraoka, se donne la mort au cours d'un "seppuku" au quartier général du ministère de la Défense japonais. L'auteur de "Confession d'un masque" (1949) est fasciné par la mort. Il choisi de se suicider selon le rite exigé par la tradition japonaise en s'ouvrant le ventre avec un sabre avant que son ami Morita ne le décapite. Le suicide de Mishima intervient après la tentative d'un Coup d'Etat fomenté avec son armée privée: La Société du bouclier, crée en 1968. Il écrira au matin de sa mort: "La vie est courte mais moi, je voudrai vivre éternellement."
Voir aussi : Suicide - Seppuku - Histoire des Décès
1973
25 novembre
Coup d'Etat militaire en Grèce
Une junte militaire emmenée par le chef de la police Dimitrios Lionnidis, renverse le régime dictatorial du général Papadhópoulos. La Grèce, gouvernée par les "colonels' depuis 1967, s'est révolté au début du mois contre la junte militaire. Mais une junte fait place à une autre et c'est le général Phaedon Gizikis qui prend la place de l'ancien président. La fin de la dictature militaire grecque prendra fin en juin 1975.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Colonels - Gizikis - Histoire des Coups d'Etat
1975
25 novembre
Indépendance du Suriname
Les Pays-Bas accordent l’indépendance au Suriname. Celui-ci est alors doté d’un régime parlementaire et l’homme politique d’origine créole Henk Arron devient premier ministre. Toutefois, environ 100 000 habitants préfèrent conserver la nationalité néerlandaise et émigrent vers les Pays-Bas. Egalement nommé Guyane hollandaise, le Suriname était une colonie depuis 1667.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Colonie - Histoire de la Colonisation
1985
25 novembre
Coluche et Thierry Le Luron se marient "pour le meilleur et pour le rire"
Parodiant le mariage d’Yves Mourousi, Coluche et Thierry Le Luron invitent les français à assister gratuitement à leur nouveau canular : leur mariage. Le coup médiatique fonctionne et préfigure le débat sur le mariage homosexuel. Petit détail de la provocation : c’était Coluche l’épouse.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Coluche - Histoire des Mœurs
1995
25 novembre
Mort de Léon Zitrone
Le Journaliste Léon Zitrone s’éteint à Levallois-Perret. Ayant débuté à la RTF en 1959, il présente le journal télévisé deux ans plus tard, activité poursuivie pendant vingt ans. Il a également animé de nombreux événements de grande audience tels que le Tour de France, Les Jeux Olympiques ou encore les défilés militaires du 14 juillet.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1997
25 novembre
Mort de Barbara
Monique Serf, connue sous le nom de Barbara, est victime d’une infection respiratoire foudroyante. Sa mort intervient juste après la sortie de « Femme Piano », regroupant ses plus belles chansons. Chanteuse et auteur compositeur, ses titres « Ma plus belle histoire d’amour » et « l’Aigle noir » l’avaient rendue populaire malgré son image jugée sinistre et sophistiquée. Elle a également joué dans "Franz", film de Jacques Brel, et dansé pour Maurice Béjart.
Voir aussi : Béjart - Brel - Barbara - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 novembre
Saladin unit l'Egypte et la Syrie
Le sultan égyptien Saladin (Salah al-Din en arabe), entre dans Damas et s'empare de la Syrie. Il rattache les deux pays arabes et devient dès lors sultan de Syrie. Fondateur de la dynastie sunnite ayyubide, Saladin poursuivra sa conquête du Moyen-Orient jusqu'à Jérusalem. La dynastie sera supplantée par le sultanat mamelouk.
Voir aussi : Alliance - Sultan - Saladin - Sunnisme - Histoire de l'Islam
1510
25 novembre
Les Portugais prennent Goa
Le navigateur portugais Alfonso de Albuquerque prend possession de la cité de Goa, à 400 km au sud de Bombay. La ville devient la capitale de l'empire portugais des Indes orientales jusqu'à sa restitution à l'Inde de Nehru 12 décembre 1961.
Voir aussi : Bataille - Invasion - Histoire de Goa - Histoire de la Renaissance
1867
25 novembre
Nobel dépose le brevet de la dynamite
Alors que l’Europe a interdit la vente et la circulation de nitroglycérine, jugée trop instable et donc dangereuse, Alfred Nobel trouve un moyen de la vendre autrement. En effet, il découvre qu’il peut la mêler à une argile particulière et la proposer sous forme de bâton. Il décidera avant sa mort que la fortune amassée grâce à cette invention devra servir à récompenser les personnes ayant rendu un grand service à l’humanité.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Nobel - Dynamite - Histoire de l'Armement
1911
25 novembre
Zapata publie le 'Plan de Ayala"
Dans l'état de Morelos au Mexique, le révolutionnaire Emilo Zapata propose un projet de réforme agraire qu'il intitule le "Plan de Ayala". Le texte réclame la restitution aux populations indiennes d'un tiers des territoires communaux spoliés par les propriétaires terriens. Ce plan révolutionnaire est le premier au monde à évoquer l'idée d'une réforme agraire et d'une meilleure distribution des terres et des richesses. Les indiens du Mexique en bénéficieront de manière partielle, malgré l'assassinat de Zapata, mais ils seront définitivement écartés du pouvoir par les riches créoles.
Voir aussi : Révolution - Ayala - Zapata - Histoire de la Politique
1913
25 novembre
Formation de la milice Irlandaise des Irish Volunteers
La milice Irish Volunteers se forme en Irlande pour défendre le projet "Home Rule" destiné à accorder plus d’autonomie au pays vis-à-vis de la couronne d’Angleterre. Elle participera aux Pâques sanglantes en 1916 et se fondera en 1919 dans l’IRA.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Emeutes - Histoire des Coups d'Etat
1922
25 novembre
Mussolini obtient les pleins pouvoirs
Un vote de la Chambre confère les pleins pouvoirs à Mussolini pour un an. Le futur "Duce" a obtenu ce vote grâce au discours d'intimidation dit "du bivouac" et quelques violences. Il peut ainsi mettre en place l'Etat fasciste totalitaire. Il interdira définitivement toute opposition quatre ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Discours - Histoire du Fascisme - Histoire de la Politique
1959
25 novembre
Mort de Gérard Philipe
A 37 ans, le comédien français Gérard Philipe est fauché par la mort en pleine gloire. Il s'éteint à Paris des suites d'une embolie. L'idole des années cinquante a été révélée au public en 1945 dans son interprétation de Caligula d'Albert Camus. Sa carrière compte 20 pièces de théâtre et plus de 30 films. Il restera pour beaucoup inoubliable dans "La diable au corps", "Les liaisons dangereuses" ou "Fanfan la Tulipe". Acteur engagé, Gérard Philipe avait été élu en 1957 président du syndicat français des acteurs.
Voir aussi : Décès - Histoire du Cinéma
1970
25 novembre
Mishima se suicide
L'écrivain japonais Yukio Mishima âgé de 45 ans, de son vrai nom Kimitake Hiraoka, se donne la mort au cours d'un "seppuku" au quartier général du ministère de la Défense japonais. L'auteur de "Confession d'un masque" (1949) est fasciné par la mort. Il choisi de se suicider selon le rite exigé par la tradition japonaise en s'ouvrant le ventre avec un sabre avant que son ami Morita ne le décapite. Le suicide de Mishima intervient après la tentative d'un Coup d'Etat fomenté avec son armée privée: La Société du bouclier, crée en 1968. Il écrira au matin de sa mort: "La vie est courte mais moi, je voudrai vivre éternellement."
Voir aussi : Suicide - Seppuku - Histoire des Décès
1973
25 novembre
Coup d'Etat militaire en Grèce
Une junte militaire emmenée par le chef de la police Dimitrios Lionnidis, renverse le régime dictatorial du général Papadhópoulos. La Grèce, gouvernée par les "colonels' depuis 1967, s'est révolté au début du mois contre la junte militaire. Mais une junte fait place à une autre et c'est le général Phaedon Gizikis qui prend la place de l'ancien président. La fin de la dictature militaire grecque prendra fin en juin 1975.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Colonels - Gizikis - Histoire des Coups d'Etat
1975
25 novembre
Indépendance du Suriname
Les Pays-Bas accordent l’indépendance au Suriname. Celui-ci est alors doté d’un régime parlementaire et l’homme politique d’origine créole Henk Arron devient premier ministre. Toutefois, environ 100 000 habitants préfèrent conserver la nationalité néerlandaise et émigrent vers les Pays-Bas. Egalement nommé Guyane hollandaise, le Suriname était une colonie depuis 1667.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Colonie - Histoire de la Colonisation
1985
25 novembre
Coluche et Thierry Le Luron se marient "pour le meilleur et pour le rire"
Parodiant le mariage d’Yves Mourousi, Coluche et Thierry Le Luron invitent les français à assister gratuitement à leur nouveau canular : leur mariage. Le coup médiatique fonctionne et préfigure le débat sur le mariage homosexuel. Petit détail de la provocation : c’était Coluche l’épouse.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Coluche - Histoire des Mœurs
1995
25 novembre
Mort de Léon Zitrone
Le Journaliste Léon Zitrone s’éteint à Levallois-Perret. Ayant débuté à la RTF en 1959, il présente le journal télévisé deux ans plus tard, activité poursuivie pendant vingt ans. Il a également animé de nombreux événements de grande audience tels que le Tour de France, Les Jeux Olympiques ou encore les défilés militaires du 14 juillet.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1997
25 novembre
Mort de Barbara
Monique Serf, connue sous le nom de Barbara, est victime d’une infection respiratoire foudroyante. Sa mort intervient juste après la sortie de « Femme Piano », regroupant ses plus belles chansons. Chanteuse et auteur compositeur, ses titres « Ma plus belle histoire d’amour » et « l’Aigle noir » l’avaient rendue populaire malgré son image jugée sinistre et sophistiquée. Elle a également joué dans "Franz", film de Jacques Brel, et dansé pour Maurice Béjart.
Voir aussi : Béjart - Brel - Barbara - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Yukio Mishima de son vrai nom Kimitake Hiraoka est un écrivain japonais, né le 14 janvier 1925 et suicidé par seppuku le 25 novembre 1970.
Mishima est issu d'une famille de la paysannerie. Son enfance est marquée par sa grand-mère Natsu qui le retire à sa mère pour le prendre en charge, séparé du reste de la famille. Sa famille avait des origines ancillaires. Elle fut liée aux samouraïs de l'ère Tokugawa. Sa grand-mère garda des prétentions aristocratiques même après avoir épousé le grand-père de Mishima pourtant lui aussi issu d'une famille de domestique mais qui a fait fortune avec le commerce colonial. Elle lisait le français et l'allemand et appréciait le théâtre kabuki. Cette grand-mère, victime de douleurs et de sciatique était extrêmement têtue et prompte à des accès de violence ; Mishima la massait. Ses biographes attribuent à Natsu sa fascination pour la mort et l'exagération. Elle interdisait à Mishima de sortir au soleil, de faire du sport ou de jouer avec des garçons : il passait la plupart de son temps seul ou avec ses cousines.
Mishima rejoint sa famille à douze ans et développe une relation très forte avec sa mère. Celle-ci le réconforte et l'encourage à lire. Son père est un homme brutal, marqué par la discipline militaire, qui l'éduque en le forçant par exemple à se tenir à côté d'un train en marche. Il fait également des rafles dans sa chambre pour trouver des preuves de son intérêt efféminé pour la littérature et déchire ses manuscrits. Il semblerait que Mishima ne se soit pas révolté contre lui.
Mishima écrit sa première histoire à douze ans. Il lit avec voracité les œuvres de Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke et les classiques japonais. Il va à l'école d'élite de Peers sur l'insistance de sa grand-mère.
Après six années d'école, il est toujours un adolescent fragile mais devient le plus jeune membre de l'équipe éditoriale de la société de littérature de son école. Il est invité à écrire un roman en feuilleton pour le prestigieux magazine de littérature Bungei-Bunka auquel il soumet Hanazakari no Mori pour lequel il prit son pseudonyme de Yukio Mishima. Il sera publié en livre en 1944 en un petit nombre d'exemplaires à cause de la disette de papier causée par la guerre. Il fréquente à cette époque le milieu de l'École romantique japonaise.
Mishima est convoqué par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale mais prétend avoir la tuberculose ce qui lui permet d'échapper à la conscription. Bien qu'il fût soulagé d'avoir échappé à la guerre, il se sentira coupable d'avoir survécu et raté la chance d'une mort héroïque.
Mishima continue, malgré l'interdiction de son père, d'écrire en secret en étant soutenu par sa mère Shizue qui était toujours la première à lire ses écrits. Après l'école, son père, qui avait sympathisé avec les nazis, le contraint d’étudier le droit allemand. Tout en ayant continué d'écrire, il sort diplômé de la prestigieuse Université de Tokyo en 1947 et entre au Ministère des finances où il est promis à une brillante carrière.
Son père accepte alors qu'il démissionne pour se consacrer un an à sa passion de l'écriture puis se résigne définitivement à voir son fils devenir écrivain. Mishima rencontre Yasunari Kawabata qui l’encourage à publier ses manuscrits.
Mishima fréquente le groupe de la revue Littérature Moderne mais ne se sent pas en phase avec le Japon d’après-guerre. En 1946, il commence son premier roman Tōzoku , Tōzoku?) qu'il publie en 1948. Il est suivi de Confessions d'un masque (, Kamen no Kokuhaku?) une œuvre autobiographique sur un jeune garçon devant cacher ses désirs homosexuels. Ce dernier rend célèbre Mishima qui n'a alors que 24 ans.
Il commence alors une brillante et prolifique carrière d'auteur. On peut citer ses romans Amours interdites (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, Le Tumulte des flots (1954), Le Pavillon d'or (1956) ou Après le banquet (1960). Il écrit également des récits populaires pour s’assurer le confort matériel, des pièces de théâtre kabuki pour la compagnie théâtrale le Bungaku-za ainsi que des recueils de nouvelles et des essais littéraires.
Il obtient une renommée internationale, notamment en Europe et aux États-Unis. Il voyage beaucoup et est pressenti trois fois pour le prix Nobel de littérature. Celui-ci revient à son ami Yasunari Kawabata et Mishima comprend que les chances pour qu'un autre auteur japonais le remporte prochainement sont faibles. Il semblerait aussi qu'il ait volontairement laissé le prix à Kawabata par respect pour l'homme qui l'avait introduit dans les cercles littéraires de Tokyo.
Il rédige de 1965 jusqu’à sa mort en 1970 l'œuvre qu’il considérera comme la plus importante, un cycle de quatre romans intitulé La Mer de la fertilité (Neige de printemps, Chevaux échappés, Le Temple de l'aube, L'Ange en décomposition).
Après Confessions d'un masque, Mishima essaie de s’échapper de son personnage fragile en s’astreignant à des exercices physiques. En 1955, Mishima a un corps d’athlète qu’il entretiendra jusqu’à la fin de sa vie. Il devient un expert en Kendo.
Il fréquente les bars homosexuels en observateur et aurait quelques liaisons avec des étrangers de passage au Japon. Après avoir envisagé une alliance avec Shoda Michiko qui deviendra la femme de l'Empereur du Japon Akihito, il se marie en 1958 avec Yoko Sugiyama. Il aura avec elle deux enfants. En 1968, il joue dans Le Lézard noir aux côtés de son amant le travesti Akihiro Miwa.
Dans les années soixante, il exprime des idées fortement nationalistes. En 1967, il s’engage dans les Forces d'Autodéfense du Japon puis forme la milice privée Tatenokai (société du bouclier) destinée à assurer la protection de l’empereur.
À la fin de sa vie, il joue dans plusieurs films et co-réalise une adaptation de sa nouvelle Patriotisme
Au cours de l'année 1970, il achève sa tétralogie La Mer de la fertilité avec son quatrième tome, L'Ange en décomposition. Le 25 novembre, il poste à son éditeur la fin de son manuscrit puis se rend au Ministère des armées accompagné de quatre jeunes disciples. Au deuxième étage de l'École Militaire du quartier général du Ministère de la Défense, quartier d'Ichigaya (en) à Shinjuku (Tokyo), aujourd'hui Mémorial des forces japonaises d'autodéfense, il prend en otage le général commandant en chef des forces d'autodéfense et fait convoquer les troupes : il leur tient alors un discours en faveur du Japon traditionnel et de l'empereur. La réaction des 800 soldats est vite hostile. Devant les huées, il se retire vers 11 h. Suivant le rituel, Yukio Mishima se donne la mort par seppuku ; un des membres de Tatenokai, Masakatsu Morita (en), devait accomplir la décapitation mais devant ses difficultés (il tremblait), c’est Hiroyasu Koga (en) qui termine le geste. Morita suivra ensuite Mishima dans la mort. Ce coup d'éclat avait été minutieusement préparé pendant plus d'une année ; Mishima avait même décrit une action très similaire dans son roman Chevaux échappés, avec une fin tout aussi tragique. Certains ont avancé que cette tentative de coup d'État n’était qu’un prétexte symbolique destiné à accomplir le suicide rituel que Mishima avait toujours fantasmé et qu'il avait depuis longtemps prémédité et mis en scène[
Il publia près de quarante romans pour un total d'une petite centaine d'ouvrages : essais, 20 recueils de nouvelles, 18 pièces de théâtre… Son œuvre est très ambiguë : jusqu'au début des années 1960, ses écrits sont de type plus européen que purement japonais. Il vivait d'ailleurs à l'occidentale, dans une villa moderne, généralement vêtu de complets-vestons, lisant abondamment les classiques européens (il affectionnait Racine, mais lisait aussi l'anglais et un peu le grec). Pourtant il se revendique de la tradition classique japonaise dont il est également familier. Ambiguïté aussi dans son attirance pour les hommes, tout à la fois assumée dans ses livres et refoulée dans sa vie. De condition chétive, il proclamait le culte de la force physique ; à force de pratiquer la musculation et les arts martiaux, il finit par obtenir dans ses dernières années un corps d'athlète.
Son œuvre est empreinte d'un certain pessimisme et abonde en dénouements tragiques. La fascination pour la souffrance est par exemple un thème récurrent. Mishima se disait envoûté par le tableau Saint Sébastien de Guido Reni qui représente un éphèbe à demi nu percé de flèches. Une célèbre photographie de Eikoh Hosoe le représente d'ailleurs dans cette posture (publiée dans l'album Ordalie par les roses (Barakei) en 1963 : 39 portraits et une préface de l'écrivain).
Mishima est issu d'une famille de la paysannerie. Son enfance est marquée par sa grand-mère Natsu qui le retire à sa mère pour le prendre en charge, séparé du reste de la famille. Sa famille avait des origines ancillaires. Elle fut liée aux samouraïs de l'ère Tokugawa. Sa grand-mère garda des prétentions aristocratiques même après avoir épousé le grand-père de Mishima pourtant lui aussi issu d'une famille de domestique mais qui a fait fortune avec le commerce colonial. Elle lisait le français et l'allemand et appréciait le théâtre kabuki. Cette grand-mère, victime de douleurs et de sciatique était extrêmement têtue et prompte à des accès de violence ; Mishima la massait. Ses biographes attribuent à Natsu sa fascination pour la mort et l'exagération. Elle interdisait à Mishima de sortir au soleil, de faire du sport ou de jouer avec des garçons : il passait la plupart de son temps seul ou avec ses cousines.
Mishima rejoint sa famille à douze ans et développe une relation très forte avec sa mère. Celle-ci le réconforte et l'encourage à lire. Son père est un homme brutal, marqué par la discipline militaire, qui l'éduque en le forçant par exemple à se tenir à côté d'un train en marche. Il fait également des rafles dans sa chambre pour trouver des preuves de son intérêt efféminé pour la littérature et déchire ses manuscrits. Il semblerait que Mishima ne se soit pas révolté contre lui.
Mishima écrit sa première histoire à douze ans. Il lit avec voracité les œuvres de Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke et les classiques japonais. Il va à l'école d'élite de Peers sur l'insistance de sa grand-mère.
Après six années d'école, il est toujours un adolescent fragile mais devient le plus jeune membre de l'équipe éditoriale de la société de littérature de son école. Il est invité à écrire un roman en feuilleton pour le prestigieux magazine de littérature Bungei-Bunka auquel il soumet Hanazakari no Mori pour lequel il prit son pseudonyme de Yukio Mishima. Il sera publié en livre en 1944 en un petit nombre d'exemplaires à cause de la disette de papier causée par la guerre. Il fréquente à cette époque le milieu de l'École romantique japonaise.
Mishima est convoqué par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale mais prétend avoir la tuberculose ce qui lui permet d'échapper à la conscription. Bien qu'il fût soulagé d'avoir échappé à la guerre, il se sentira coupable d'avoir survécu et raté la chance d'une mort héroïque.
Mishima continue, malgré l'interdiction de son père, d'écrire en secret en étant soutenu par sa mère Shizue qui était toujours la première à lire ses écrits. Après l'école, son père, qui avait sympathisé avec les nazis, le contraint d’étudier le droit allemand. Tout en ayant continué d'écrire, il sort diplômé de la prestigieuse Université de Tokyo en 1947 et entre au Ministère des finances où il est promis à une brillante carrière.
Son père accepte alors qu'il démissionne pour se consacrer un an à sa passion de l'écriture puis se résigne définitivement à voir son fils devenir écrivain. Mishima rencontre Yasunari Kawabata qui l’encourage à publier ses manuscrits.
Mishima fréquente le groupe de la revue Littérature Moderne mais ne se sent pas en phase avec le Japon d’après-guerre. En 1946, il commence son premier roman Tōzoku , Tōzoku?) qu'il publie en 1948. Il est suivi de Confessions d'un masque (, Kamen no Kokuhaku?) une œuvre autobiographique sur un jeune garçon devant cacher ses désirs homosexuels. Ce dernier rend célèbre Mishima qui n'a alors que 24 ans.
Il commence alors une brillante et prolifique carrière d'auteur. On peut citer ses romans Amours interdites (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, Le Tumulte des flots (1954), Le Pavillon d'or (1956) ou Après le banquet (1960). Il écrit également des récits populaires pour s’assurer le confort matériel, des pièces de théâtre kabuki pour la compagnie théâtrale le Bungaku-za ainsi que des recueils de nouvelles et des essais littéraires.
Il obtient une renommée internationale, notamment en Europe et aux États-Unis. Il voyage beaucoup et est pressenti trois fois pour le prix Nobel de littérature. Celui-ci revient à son ami Yasunari Kawabata et Mishima comprend que les chances pour qu'un autre auteur japonais le remporte prochainement sont faibles. Il semblerait aussi qu'il ait volontairement laissé le prix à Kawabata par respect pour l'homme qui l'avait introduit dans les cercles littéraires de Tokyo.
Il rédige de 1965 jusqu’à sa mort en 1970 l'œuvre qu’il considérera comme la plus importante, un cycle de quatre romans intitulé La Mer de la fertilité (Neige de printemps, Chevaux échappés, Le Temple de l'aube, L'Ange en décomposition).
Après Confessions d'un masque, Mishima essaie de s’échapper de son personnage fragile en s’astreignant à des exercices physiques. En 1955, Mishima a un corps d’athlète qu’il entretiendra jusqu’à la fin de sa vie. Il devient un expert en Kendo.
Il fréquente les bars homosexuels en observateur et aurait quelques liaisons avec des étrangers de passage au Japon. Après avoir envisagé une alliance avec Shoda Michiko qui deviendra la femme de l'Empereur du Japon Akihito, il se marie en 1958 avec Yoko Sugiyama. Il aura avec elle deux enfants. En 1968, il joue dans Le Lézard noir aux côtés de son amant le travesti Akihiro Miwa.
Dans les années soixante, il exprime des idées fortement nationalistes. En 1967, il s’engage dans les Forces d'Autodéfense du Japon puis forme la milice privée Tatenokai (société du bouclier) destinée à assurer la protection de l’empereur.
À la fin de sa vie, il joue dans plusieurs films et co-réalise une adaptation de sa nouvelle Patriotisme
Au cours de l'année 1970, il achève sa tétralogie La Mer de la fertilité avec son quatrième tome, L'Ange en décomposition. Le 25 novembre, il poste à son éditeur la fin de son manuscrit puis se rend au Ministère des armées accompagné de quatre jeunes disciples. Au deuxième étage de l'École Militaire du quartier général du Ministère de la Défense, quartier d'Ichigaya (en) à Shinjuku (Tokyo), aujourd'hui Mémorial des forces japonaises d'autodéfense, il prend en otage le général commandant en chef des forces d'autodéfense et fait convoquer les troupes : il leur tient alors un discours en faveur du Japon traditionnel et de l'empereur. La réaction des 800 soldats est vite hostile. Devant les huées, il se retire vers 11 h. Suivant le rituel, Yukio Mishima se donne la mort par seppuku ; un des membres de Tatenokai, Masakatsu Morita (en), devait accomplir la décapitation mais devant ses difficultés (il tremblait), c’est Hiroyasu Koga (en) qui termine le geste. Morita suivra ensuite Mishima dans la mort. Ce coup d'éclat avait été minutieusement préparé pendant plus d'une année ; Mishima avait même décrit une action très similaire dans son roman Chevaux échappés, avec une fin tout aussi tragique. Certains ont avancé que cette tentative de coup d'État n’était qu’un prétexte symbolique destiné à accomplir le suicide rituel que Mishima avait toujours fantasmé et qu'il avait depuis longtemps prémédité et mis en scène[
Il publia près de quarante romans pour un total d'une petite centaine d'ouvrages : essais, 20 recueils de nouvelles, 18 pièces de théâtre… Son œuvre est très ambiguë : jusqu'au début des années 1960, ses écrits sont de type plus européen que purement japonais. Il vivait d'ailleurs à l'occidentale, dans une villa moderne, généralement vêtu de complets-vestons, lisant abondamment les classiques européens (il affectionnait Racine, mais lisait aussi l'anglais et un peu le grec). Pourtant il se revendique de la tradition classique japonaise dont il est également familier. Ambiguïté aussi dans son attirance pour les hommes, tout à la fois assumée dans ses livres et refoulée dans sa vie. De condition chétive, il proclamait le culte de la force physique ; à force de pratiquer la musculation et les arts martiaux, il finit par obtenir dans ses dernières années un corps d'athlète.
Son œuvre est empreinte d'un certain pessimisme et abonde en dénouements tragiques. La fascination pour la souffrance est par exemple un thème récurrent. Mishima se disait envoûté par le tableau Saint Sébastien de Guido Reni qui représente un éphèbe à demi nu percé de flèches. Une célèbre photographie de Eikoh Hosoe le représente d'ailleurs dans cette posture (publiée dans l'album Ordalie par les roses (Barakei) en 1963 : 39 portraits et une préface de l'écrivain).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1580
26 novembre
Signature de la paix de Fleix
Le duc d'Anjou et Henri de Navarre signent au château de Fleix le traité mettant fin à la septième guerre de religion. Il vient ainsi confirmer le traité de Bergerac, signé en 1577. L'équilibre entre les forces catholiques et protestantes est retrouvé. Cette septième guerre sera aussi appelée "guerre des Amoureux" car elle aurait été déclenchée par les amours de Marguerite de Valois, dite la reine Margot.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Duc d'Anjou - Henri de Navarre - Reine Margot - Histoire des Guerres de religion
1620
26 novembre
Le "Mayflower" accoste en Amérique
Le "Mayflower" aborde en un lieu qui sera baptisé Plymouth, près de Cape Cod et de l'actuel Boston. Les colons, arrivés trop tard pour les plantations, vivront un premier hiver difficile. Leurs tentatives de cultures échouent pour la plupart et la moitié de la colonie meurt de maladie. Au printemps suivant, les indiens iroquois leur enseigneront la culture du maïs, ainsi que la chasse et la pêche dans ces terres inconnues. A la suite de leur première récolte, les colons décideront de remercier Dieu et les Indiens. Ces derniers célébraient déjà "thanksgiving" à l'automne, après les moissons. Les pèlerins reprennent cette idée : chaque année, ils célèbrent la récolte d'automne au cours du "Thanksgiving Day".
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Colonie - Histoire du Mayflower - Histoire de Plymouth - Thanksgiving - Histoire de la Colonisation
1687
26 novembre
Le Parthénon endommagé par une explosion
Transformé en église, puis en mosquée, sans jamais subir de grandes modifications, admiré et respecté par Romains, Chrétiens et Musulmans, le site de l’Acropole est demeuré en très bon état pendant deux millénaires. Mais en ce jour, la guerre fait rage entre Vénitiens et Ottomans qui sont alors maîtres des lieux. Retranchés sur le site, ces derniers ont stocké de la poudre dans le Parthénon. Un boulet vénitien atteint le bâtiment qui explose. Ce qui restait du toit tombe définitivement comme le haut des colonnes et la partie sud. Un millénaire plus tôt la statue d’Athéna avait été emmenée, tandis que 150 ans plus tard les Anglais pilleront littéralement les sculptures.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de Venise - Histoire du Parthénon - Acropole - Ottoman - Histoire des Faits divers
1764
26 novembre
Le jésuites sont chassés de France
Après le Portugal, c'est au tour de la France de supprimer les la Compagnie de Jésus. Un décret de Louis XV dissout l'ordre des Jésuites. En 1767, l'Espagne et ses colonies d'Amérique agiront de la même façon.
Voir aussi : Louis XV - Expulsion - Jésuites - Histoire de la Chrétienté
1812
26 novembre
Désastre de la Bérézina
Cinq semaines après avoir quitter Moscou, les troupes napoléoniennes harcelées par las cosaques du maréchal Koutouzov se retrouvent face à un obstacle de taille: la rivière Bérézina. Le seul pont permettant de la traverser a été détruit par les Russes. La Grande Armée construit des ouvrages de fortune et 500 000 hommes réussissent à échapper à l'ennemi. Mais les troupes sont déjà décimées par le froid et la faim. 300 000 soldats sur 700 000 rentreront en France. La retraite se transforme en déroute. L'armée impériale a tout perdu de son prestige.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de Moscou - Histoire de la Bérézina - Débacle - Histoire de l'Empire
1911
26 novembre
Paul Lafargue met fin à ses jours
Ne souhaitant pas subir les affres de la vieillesse, Paul Lafargue se donne la mort avec sa femme. Marié à une fille de Marx, cet intellectuel fût l’un des principaux penseurs socialistes français. Il est notamment l’auteur du pamphlet "Le droit à la paresse" où il dénonce l’aliénation du système capitaliste par le travail.
Voir aussi : Socialiste - Marx - Histoire de la Philosophie
1918
26 novembre
Le Monténégro intègre la Serbie
Le roi Nicolas Ier est déchu afin que le Monténégro intègre le royaume des Serbes. L’Etat met ainsi fin à quarante années d’indépendance et fera ainsi partie de la Yougoslavie lors de sa proclamation en 1929.
Voir aussi : Histoire de la Serbie - Histoire du Monténégro - Histoire de la Yougoslavie - Histoire de l'Etat
1942
26 novembre
Première de "Casablanca"
Le film américain de Michael Curtiz, "Casablanca", est projeté pour la première fois au Hollywood Theater de New-York. Il réunit sur la même affiche deux grandes stars du cinéma: Ingrid Bergman et Humphrey Bogart.
Voir aussi : Film - Histoire de Casablanca - Histoire du Cinéma
1965
26 novembre
Premier satellite français dans l'espace
Une fusée "Diamant A" met sur orbite "Astérix", le premier satellite français. Le lancement est effectué depuis Hammaguir dans le désert du Sahara algérien. La France devient dès lors la 3ème puissance spatiale mondiale. D'un poids de 42 kilos, Astérix fonctionnera jusqu'au 26 août 1968 après avoir effectué plus de 1400 révolutions autour de la terre.
Voir aussi : Satellite - Histoire des Télécommunications
1966
26 novembre
Première usine marémotrice à Rance
C'est en Bretagne, entre Dinard et Saint-Malo, que le président de la République, le général de Gaulle, inaugure le première usine marémotrice française. Chef d'oeuvre technologique, l'usine de Rance est le seule au monde a pouvoir produire de l'énergie électrique grâce à la force des marées. Elle produit chaque année 500 millions de kWh.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire des Sciences et techniques
1977
26 novembre
Marseille ouvre sa première ligne de métro
Marseille inaugure sa première ligne de métro et devient ainsi la seconde ville en France à adopter ce type de transport en commun. La ligne rejoint les stations La rose / Castellane suivant un axe nord – sud. Elle est exploitée par la Régie autonome des Transports de la Ville de Marseille (RATVM) qui deviendra la Régie des Transports de Marseille (RTM) en 1986.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Métro - Transport - Histoire des Chemins de fer
1980
26 novembre
Blues Brothers dans les salles françaises
Le film Blues Brothers sort dans les salles françaises. Centré autour de deux personnages musiciens de l’émission « Saturday Night Live » de la chaîne américaine NBC, il deviendra rapidement culte. Il sera suivi par un deuxième épisode en 1998, Blues Brothers 2000, qui connaîtra un succès mitigé.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1989
26 novembre
Départ du premier Vendée Globe
Treize concurrents s’élancent dans cette première édition du Vendée Globe. Chacun d’eux s’apprête à faire le tour du monde à la voile, à bord de son monocoque, sans aide extérieure ni escale. Mise en place par Philippe Jeantot, l’épreuve forme une boucle reliant les Sables-d’Olonne, les îles Canaries, l’Antarctique et le cap Horn. Le vainqueur de cette première course sera Titouan Lamazou sur "Écureuil Aquitaine", en environ 110 jours. Au cours de cette année d’épreuve, Philippe Poupon devra être secouru près du cap de Bonne Espérance. C’est Loïck Peyron qui se détournera de sa trajectoire pour lui venir en aide.
Voir aussi : Course - Vendée Globe - Titouan Lamazou - Philippe Poupon - Sables-d'Olonne - Histoire de la Voile
2003
26 novembre
Sortie du Monde de Némo
Les histoires du poisson clown Némo arrivent en France et s’apprêtent à poursuivre le succès du film d’animation aux Etats-Unis et dans le monde. En effet, "Le monde de Némo" bat les records d’affluence pour un film d’animation 3D. C’est le cinquième fruit de la collaboration entre les studios Disney et Pixar.
Voir aussi : Disney - Sortie - Animation 3D - Histoire de Pixar - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
26 novembre
Signature de la paix de Fleix
Le duc d'Anjou et Henri de Navarre signent au château de Fleix le traité mettant fin à la septième guerre de religion. Il vient ainsi confirmer le traité de Bergerac, signé en 1577. L'équilibre entre les forces catholiques et protestantes est retrouvé. Cette septième guerre sera aussi appelée "guerre des Amoureux" car elle aurait été déclenchée par les amours de Marguerite de Valois, dite la reine Margot.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Duc d'Anjou - Henri de Navarre - Reine Margot - Histoire des Guerres de religion
1620
26 novembre
Le "Mayflower" accoste en Amérique
Le "Mayflower" aborde en un lieu qui sera baptisé Plymouth, près de Cape Cod et de l'actuel Boston. Les colons, arrivés trop tard pour les plantations, vivront un premier hiver difficile. Leurs tentatives de cultures échouent pour la plupart et la moitié de la colonie meurt de maladie. Au printemps suivant, les indiens iroquois leur enseigneront la culture du maïs, ainsi que la chasse et la pêche dans ces terres inconnues. A la suite de leur première récolte, les colons décideront de remercier Dieu et les Indiens. Ces derniers célébraient déjà "thanksgiving" à l'automne, après les moissons. Les pèlerins reprennent cette idée : chaque année, ils célèbrent la récolte d'automne au cours du "Thanksgiving Day".
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Colonie - Histoire du Mayflower - Histoire de Plymouth - Thanksgiving - Histoire de la Colonisation
1687
26 novembre
Le Parthénon endommagé par une explosion
Transformé en église, puis en mosquée, sans jamais subir de grandes modifications, admiré et respecté par Romains, Chrétiens et Musulmans, le site de l’Acropole est demeuré en très bon état pendant deux millénaires. Mais en ce jour, la guerre fait rage entre Vénitiens et Ottomans qui sont alors maîtres des lieux. Retranchés sur le site, ces derniers ont stocké de la poudre dans le Parthénon. Un boulet vénitien atteint le bâtiment qui explose. Ce qui restait du toit tombe définitivement comme le haut des colonnes et la partie sud. Un millénaire plus tôt la statue d’Athéna avait été emmenée, tandis que 150 ans plus tard les Anglais pilleront littéralement les sculptures.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de Venise - Histoire du Parthénon - Acropole - Ottoman - Histoire des Faits divers
1764
26 novembre
Le jésuites sont chassés de France
Après le Portugal, c'est au tour de la France de supprimer les la Compagnie de Jésus. Un décret de Louis XV dissout l'ordre des Jésuites. En 1767, l'Espagne et ses colonies d'Amérique agiront de la même façon.
Voir aussi : Louis XV - Expulsion - Jésuites - Histoire de la Chrétienté
1812
26 novembre
Désastre de la Bérézina
Cinq semaines après avoir quitter Moscou, les troupes napoléoniennes harcelées par las cosaques du maréchal Koutouzov se retrouvent face à un obstacle de taille: la rivière Bérézina. Le seul pont permettant de la traverser a été détruit par les Russes. La Grande Armée construit des ouvrages de fortune et 500 000 hommes réussissent à échapper à l'ennemi. Mais les troupes sont déjà décimées par le froid et la faim. 300 000 soldats sur 700 000 rentreront en France. La retraite se transforme en déroute. L'armée impériale a tout perdu de son prestige.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de Moscou - Histoire de la Bérézina - Débacle - Histoire de l'Empire
1911
26 novembre
Paul Lafargue met fin à ses jours
Ne souhaitant pas subir les affres de la vieillesse, Paul Lafargue se donne la mort avec sa femme. Marié à une fille de Marx, cet intellectuel fût l’un des principaux penseurs socialistes français. Il est notamment l’auteur du pamphlet "Le droit à la paresse" où il dénonce l’aliénation du système capitaliste par le travail.
Voir aussi : Socialiste - Marx - Histoire de la Philosophie
1918
26 novembre
Le Monténégro intègre la Serbie
Le roi Nicolas Ier est déchu afin que le Monténégro intègre le royaume des Serbes. L’Etat met ainsi fin à quarante années d’indépendance et fera ainsi partie de la Yougoslavie lors de sa proclamation en 1929.
Voir aussi : Histoire de la Serbie - Histoire du Monténégro - Histoire de la Yougoslavie - Histoire de l'Etat
1942
26 novembre
Première de "Casablanca"
Le film américain de Michael Curtiz, "Casablanca", est projeté pour la première fois au Hollywood Theater de New-York. Il réunit sur la même affiche deux grandes stars du cinéma: Ingrid Bergman et Humphrey Bogart.
Voir aussi : Film - Histoire de Casablanca - Histoire du Cinéma
1965
26 novembre
Premier satellite français dans l'espace
Une fusée "Diamant A" met sur orbite "Astérix", le premier satellite français. Le lancement est effectué depuis Hammaguir dans le désert du Sahara algérien. La France devient dès lors la 3ème puissance spatiale mondiale. D'un poids de 42 kilos, Astérix fonctionnera jusqu'au 26 août 1968 après avoir effectué plus de 1400 révolutions autour de la terre.
Voir aussi : Satellite - Histoire des Télécommunications
1966
26 novembre
Première usine marémotrice à Rance
C'est en Bretagne, entre Dinard et Saint-Malo, que le président de la République, le général de Gaulle, inaugure le première usine marémotrice française. Chef d'oeuvre technologique, l'usine de Rance est le seule au monde a pouvoir produire de l'énergie électrique grâce à la force des marées. Elle produit chaque année 500 millions de kWh.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire des Sciences et techniques
1977
26 novembre
Marseille ouvre sa première ligne de métro
Marseille inaugure sa première ligne de métro et devient ainsi la seconde ville en France à adopter ce type de transport en commun. La ligne rejoint les stations La rose / Castellane suivant un axe nord – sud. Elle est exploitée par la Régie autonome des Transports de la Ville de Marseille (RATVM) qui deviendra la Régie des Transports de Marseille (RTM) en 1986.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Métro - Transport - Histoire des Chemins de fer
1980
26 novembre
Blues Brothers dans les salles françaises
Le film Blues Brothers sort dans les salles françaises. Centré autour de deux personnages musiciens de l’émission « Saturday Night Live » de la chaîne américaine NBC, il deviendra rapidement culte. Il sera suivi par un deuxième épisode en 1998, Blues Brothers 2000, qui connaîtra un succès mitigé.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1989
26 novembre
Départ du premier Vendée Globe
Treize concurrents s’élancent dans cette première édition du Vendée Globe. Chacun d’eux s’apprête à faire le tour du monde à la voile, à bord de son monocoque, sans aide extérieure ni escale. Mise en place par Philippe Jeantot, l’épreuve forme une boucle reliant les Sables-d’Olonne, les îles Canaries, l’Antarctique et le cap Horn. Le vainqueur de cette première course sera Titouan Lamazou sur "Écureuil Aquitaine", en environ 110 jours. Au cours de cette année d’épreuve, Philippe Poupon devra être secouru près du cap de Bonne Espérance. C’est Loïck Peyron qui se détournera de sa trajectoire pour lui venir en aide.
Voir aussi : Course - Vendée Globe - Titouan Lamazou - Philippe Poupon - Sables-d'Olonne - Histoire de la Voile
2003
26 novembre
Sortie du Monde de Némo
Les histoires du poisson clown Némo arrivent en France et s’apprêtent à poursuivre le succès du film d’animation aux Etats-Unis et dans le monde. En effet, "Le monde de Némo" bat les records d’affluence pour un film d’animation 3D. C’est le cinquième fruit de la collaboration entre les studios Disney et Pixar.
Voir aussi : Disney - Sortie - Animation 3D - Histoire de Pixar - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Mayflower (ou Fleur de Mai) est un vaisseau marchand de 90 pieds (27,4 mètres) et 180 tonneaux du XVIIe siècle.
En 1620, il transportait 102 immigrants anglais (« The Pilgrim fathers » ou « pères pèlerins ») entre Plymouth, en Angleterre, et la colonie de Plymouth, dans le Massachusetts.
Bien que l'Amérique du Nord fut déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la coloniser qu'en 1584 avec l'envoi de navires vers la fameuse colonie de Roanoke, la « colonie perdue ». Cette première tentative d'installation durable ayant échoué, les Anglais renvoyèrent des navires en 1606 en Virginie, alors récemment achetée à l'Espagne où ils fondèrent le fort de Jamestown (qui fut plus tard détruit par les Amérindiens, la famine, le paludisme et les rudes hivers).
Le chef de leur congrégation, John Robinson, approuva la suggestion de fonder une colonie outre-mer. [William] Bradford en était partisan dès le début. [...] Ils armèrent un navire, recrutèrent quelques hommes, et c'est ainsi que William et sa femme quittèrent Leyde (Hollande) en 1620 à bord du Mayflower. http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Bradford
Le bateau quitta Londres en juillet 1620, accompagné d'un autre navire, le Speedwell, qui rebroussa chemin suite à une avarie dans la coque.
Après deux escales : à Southampton le 5 août 1620 puis à Dartmouth, le 12 août, le Mayflower quitta Plymouth le 6 septembre 1620.
À la suite d'une halte pour se ravitailler à Terre-Neuve auprès de pêcheurs locaux, une tempête menaça le bon déroulement de l'expédition. Le mauvais temps obligea le vaisseau à aborder les rivages de l'Amérique au cap Cod (sur le site de la ville de Provincetown dans le Massachusetts), le 11 novembre 1620, et non sur les bords du fleuve Hudson, but initial du voyage.
Parmi les occupants du bateau se trouvaient trente-cinq dissidents anglais, des Pères pèlerins, très pieux, fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 « étrangers ». La plupart des passagers venaient de milieux modestes (petits fermiers, artisans…) et adhéraient aux principes puritains.
Ces Européens furent les premiers colons à s'établir durablement en Nouvelle-Angleterre, où ils décidèrent de fonder la ville de Plymouth.
Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Mayflower Compact Act), fut signé à bord du navire par les passagers.
Les pèlerins du Mayflower, les « Pilgrim Fathers », sont souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d'Amérique.
La toute première femme européenne à débarquer fut Mary Chilton.
La dernière survivante des passagers du Mayflower était Mary Allerton, décédée à l'âge de 83 ans le 28 novembre 1699.
Une naissance fut enregistrée à bord durant la traversée : celle d'un petit garçon, au nom d'Oceanus Hopkins, et le valet d'Edward Fuller, William Butten, mourut pendant le voyage. Une naissance fut également enregistrée alors que le Mayflower n'avait pas encore accosté et que les pèlerins cherchaient un endroit où s'établir : celle de Peregrine White.
John Alden (ancêtre des présidents John Adams et John Quincy Adams)
Isaac Allerton, son épouse Mary (Norris) Allerton, leur fils Bartholomew Allerton, leur fille Mary Allerton, leur fils Remember Allerton
John Allerton (aucune relation avec les Allerton mentionnés ci-dessus)
John Billington et son épouse Eleanor Billington
Frances Billington (aucune relation avec les Billington mentionnés ci-dessus) et son fils John Billington (ancêtre du président James A. Garfield)
William Bradford et son épouse Dorothy May Bradford
William Brewster et son épouse Mary Brewster (ancêtres du président Zachary Taylor)
Love Brewster et son frère Wrestling Brewster
Richard Britteridge
Peter Brow
William Butten (Mort pendant la traversée)
Robert Cartier
John Carver et son épouse Katherine (White) Carver
James Chilton et son épouse Susanna Chilton
Mary Chilton (aucune relation avec les Chilton mentionnés ci-dessus)
Richard Clarke
Francis Cooke et son fils John Cooke
Humility Cooper
John Crackston et son fils John Crackston
Edward Doty
Francis Eaton, son épouse Sarah Eaton et leur fils Samuel Eaton
M. (prénom inconnu) Ely (marin)
Thomas English
Moses Fletcher
Edward Fuller, son épouse Ann Fuller et leur fils Samuel Fuller
Samuel Fuller (aucune relation avec les Fuller mentionnés ci-dessus) - Médecin
Richard Gardiner
John Goodman
William Holbeck
John Hooke
Steven Hopkins, son épouse Elizabeth (Fisher) Hopkins, leur fils Giles Hopkins, leur fille Constance Hopkins, leur fille Damaris Hopkins, leur fils Oceanus Hopkins (né pendant la traversée)
John Howland
John Langmore
William Latham
Edward Leister
Edmund Margeson
Christopher Martin
Mary (Prower) Martin
Desire Minter
Elinor More
Jasper More
Richard More
Mary More
William Mullins, son épouse Alice Mullins, leur fils Joseph Mullins, leur fille Priscilla Mullins
Degory Priest
Solomon Prower
John Rigdale
Alice Rigdale
Thomas Rogers et son fils Joseph Rogers
Henry Sampson
George Soule
Myles Standish, son épouse Rose Standish
Elias Story
Edward Thompson
Edward Tilley, son épouse Ann (Cooper) Tilley
John Tilley, son épouse Joan (Hurst) Tilley, leur fille Elizabeth Tilley
Thomas Tinker, l'épouse de Thomas Tinker (nom inconnu), le fils de Thomas Tinker (nom inconnu)
William Trevore
John Turner (2 fils de John Turner, inconnu)
Richard Warren (ancêtre du président Ulysses S. Grant)
William White, son épouse Susana White, leur fils Peregrine White, leur fils Resolved White
Roger Wilder
Thomas Williams
Edward Winslow, son épouse Elizabeth (Barker) Winslow, Gilbert Winslow (frère d'Edward Winslow)
Représentation du Mayflower sur une pièce de 0,5 dollar, 1920
Présidents des États-Unis descendant en ligne directe des passagers du Mayflower John Adams, 1735 - 1826
John Quincy Adams, 1767 - 1848
Zachary Taylor, 1784 - 1850
Ulysses Simpson Grant, 1822 - 1885
James A. Garfield, 1831 - 1881
George Herbert Walker Bush, 1924
George Walker Bush, 1946
Personnalités descendant des passagers du Mayflower
Marilyn Monroe, actrice et top model.
Orson Welles, acteur, réalisateur et animateur radio.
Clint Eastwood, acteur, réalisateur.
Alec Baldwin, acteur.
Humphrey Bogart, acteur.
Richard Gere, acteur.
Christopher Reeve, acteur.
Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy.
Richard Nixon, Gerald Ford et Winston Churchill descendent tous des frères du passager du Mayflower John Howland.
Brad Pitt, acteur.
En 1620, il transportait 102 immigrants anglais (« The Pilgrim fathers » ou « pères pèlerins ») entre Plymouth, en Angleterre, et la colonie de Plymouth, dans le Massachusetts.
Bien que l'Amérique du Nord fut déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la coloniser qu'en 1584 avec l'envoi de navires vers la fameuse colonie de Roanoke, la « colonie perdue ». Cette première tentative d'installation durable ayant échoué, les Anglais renvoyèrent des navires en 1606 en Virginie, alors récemment achetée à l'Espagne où ils fondèrent le fort de Jamestown (qui fut plus tard détruit par les Amérindiens, la famine, le paludisme et les rudes hivers).
Le chef de leur congrégation, John Robinson, approuva la suggestion de fonder une colonie outre-mer. [William] Bradford en était partisan dès le début. [...] Ils armèrent un navire, recrutèrent quelques hommes, et c'est ainsi que William et sa femme quittèrent Leyde (Hollande) en 1620 à bord du Mayflower. http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Bradford
Le bateau quitta Londres en juillet 1620, accompagné d'un autre navire, le Speedwell, qui rebroussa chemin suite à une avarie dans la coque.
Après deux escales : à Southampton le 5 août 1620 puis à Dartmouth, le 12 août, le Mayflower quitta Plymouth le 6 septembre 1620.
À la suite d'une halte pour se ravitailler à Terre-Neuve auprès de pêcheurs locaux, une tempête menaça le bon déroulement de l'expédition. Le mauvais temps obligea le vaisseau à aborder les rivages de l'Amérique au cap Cod (sur le site de la ville de Provincetown dans le Massachusetts), le 11 novembre 1620, et non sur les bords du fleuve Hudson, but initial du voyage.
Parmi les occupants du bateau se trouvaient trente-cinq dissidents anglais, des Pères pèlerins, très pieux, fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 « étrangers ». La plupart des passagers venaient de milieux modestes (petits fermiers, artisans…) et adhéraient aux principes puritains.
Ces Européens furent les premiers colons à s'établir durablement en Nouvelle-Angleterre, où ils décidèrent de fonder la ville de Plymouth.
Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Mayflower Compact Act), fut signé à bord du navire par les passagers.
Les pèlerins du Mayflower, les « Pilgrim Fathers », sont souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d'Amérique.
La toute première femme européenne à débarquer fut Mary Chilton.
La dernière survivante des passagers du Mayflower était Mary Allerton, décédée à l'âge de 83 ans le 28 novembre 1699.
Une naissance fut enregistrée à bord durant la traversée : celle d'un petit garçon, au nom d'Oceanus Hopkins, et le valet d'Edward Fuller, William Butten, mourut pendant le voyage. Une naissance fut également enregistrée alors que le Mayflower n'avait pas encore accosté et que les pèlerins cherchaient un endroit où s'établir : celle de Peregrine White.
John Alden (ancêtre des présidents John Adams et John Quincy Adams)
Isaac Allerton, son épouse Mary (Norris) Allerton, leur fils Bartholomew Allerton, leur fille Mary Allerton, leur fils Remember Allerton
John Allerton (aucune relation avec les Allerton mentionnés ci-dessus)
John Billington et son épouse Eleanor Billington
Frances Billington (aucune relation avec les Billington mentionnés ci-dessus) et son fils John Billington (ancêtre du président James A. Garfield)
William Bradford et son épouse Dorothy May Bradford
William Brewster et son épouse Mary Brewster (ancêtres du président Zachary Taylor)
Love Brewster et son frère Wrestling Brewster
Richard Britteridge
Peter Brow
William Butten (Mort pendant la traversée)
Robert Cartier
John Carver et son épouse Katherine (White) Carver
James Chilton et son épouse Susanna Chilton
Mary Chilton (aucune relation avec les Chilton mentionnés ci-dessus)
Richard Clarke
Francis Cooke et son fils John Cooke
Humility Cooper
John Crackston et son fils John Crackston
Edward Doty
Francis Eaton, son épouse Sarah Eaton et leur fils Samuel Eaton
M. (prénom inconnu) Ely (marin)
Thomas English
Moses Fletcher
Edward Fuller, son épouse Ann Fuller et leur fils Samuel Fuller
Samuel Fuller (aucune relation avec les Fuller mentionnés ci-dessus) - Médecin
Richard Gardiner
John Goodman
William Holbeck
John Hooke
Steven Hopkins, son épouse Elizabeth (Fisher) Hopkins, leur fils Giles Hopkins, leur fille Constance Hopkins, leur fille Damaris Hopkins, leur fils Oceanus Hopkins (né pendant la traversée)
John Howland
John Langmore
William Latham
Edward Leister
Edmund Margeson
Christopher Martin
Mary (Prower) Martin
Desire Minter
Elinor More
Jasper More
Richard More
Mary More
William Mullins, son épouse Alice Mullins, leur fils Joseph Mullins, leur fille Priscilla Mullins
Degory Priest
Solomon Prower
John Rigdale
Alice Rigdale
Thomas Rogers et son fils Joseph Rogers
Henry Sampson
George Soule
Myles Standish, son épouse Rose Standish
Elias Story
Edward Thompson
Edward Tilley, son épouse Ann (Cooper) Tilley
John Tilley, son épouse Joan (Hurst) Tilley, leur fille Elizabeth Tilley
Thomas Tinker, l'épouse de Thomas Tinker (nom inconnu), le fils de Thomas Tinker (nom inconnu)
William Trevore
John Turner (2 fils de John Turner, inconnu)
Richard Warren (ancêtre du président Ulysses S. Grant)
William White, son épouse Susana White, leur fils Peregrine White, leur fils Resolved White
Roger Wilder
Thomas Williams
Edward Winslow, son épouse Elizabeth (Barker) Winslow, Gilbert Winslow (frère d'Edward Winslow)
Représentation du Mayflower sur une pièce de 0,5 dollar, 1920
Présidents des États-Unis descendant en ligne directe des passagers du Mayflower John Adams, 1735 - 1826
John Quincy Adams, 1767 - 1848
Zachary Taylor, 1784 - 1850
Ulysses Simpson Grant, 1822 - 1885
James A. Garfield, 1831 - 1881
George Herbert Walker Bush, 1924
George Walker Bush, 1946
Personnalités descendant des passagers du Mayflower
Marilyn Monroe, actrice et top model.
Orson Welles, acteur, réalisateur et animateur radio.
Clint Eastwood, acteur, réalisateur.
Alec Baldwin, acteur.
Humphrey Bogart, acteur.
Richard Gere, acteur.
Christopher Reeve, acteur.
Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy.
Richard Nixon, Gerald Ford et Winston Churchill descendent tous des frères du passager du Mayflower John Howland.
Brad Pitt, acteur.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
511
27 novembre
Mort de Clovis
Le roi des Francs s'éteint à Paris à l'âge approximatif de 46 ans. Peu avant sa mort il avait partagé son empire entre ses quatre fils. Reims revient au plus puissant d'entre eux, Thierry Ier. Orléans à Clodomir, Paris à Childebert Ier et enfin Soissons à Clotaire Ier. Clovis sera inhumé dans la basilique des Saint-Apôtres à Paris. Durant deux siècles et demi, la dynastie des mérovingiens règnera sur les vestiges du royaume de Clovis avant de faire place aux Carolingiens.
Voir aussi : Histoire de Paris - Décès - Histoire de Reims - Clovis - Histoire des Mérovingiens
602
27 novembre
L'empereur Byzantin Maurice est décapité
A Chalcédoine en Asie Mineure, l'empereur d'Orient Maurice et ses six fils son assassinés suite à une mutinerie de l'armée mécontentée par la réduction des soldes. Le centurion Phocas, ordonne leur mise à mort après avoir été proclamé empereur.
Voir aussi : Sacre - Exécution - Empire byzantin - Histoire du Moyen-Âge
1095
27 novembre
Le pape déclenche la première croisade
Lors du Concile de Clermont, le pape Urbain II exhorte les chevaliers des royaumes occidentaux à la croisade. Le but: libérer la Terre sainte et prendre possession de Jérusalem. Les premiers croisés partiront à la fin de l'été 1096 avec à la tête des Lorrains, Godefroi de Bouillon.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Croisades - Godefroi de Bouillon - Histoire de la Chrétienté
1790
27 novembre
Le clergé français doit fidélité à la nation et au roi
L’Assemblée Constituante vote l’adoption d’un décret réformant le statut du clergé. Chacun de ses membres devra dorénavant porter serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi. Un refus de leur part engendrera leur révocation. L’Assemblée avait déjà décidé de l’élection des évêques et des curés par tous. Le pape condamnera ces lois tandis qu’environ 45% des ecclésiastiques refuseront de s’y plier.
Voir aussi : Pape - Loi - Constituante - Serment - Histoire de la Révolution
1834
27 novembre
Invention du moteur électrique
L'Américain Thomas Davenport met au point le premier moteur électrique commercialisable. Il déposera le brevet en février 1837.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1893
27 novembre
Droit de vote pour les Néo-Zélandaises
La Nouvelle-Zélande est le premier pays à attribuer le droit de vote aux femmes, et le seul à le faire au XIXème siècle. Ce droit est obtenu après une pétition d’une impressionnante ampleur : près d’un quart de la totalité des femmes adultes du pays l’ont signée. Toutefois, les femmes ne seront éligibles qu’à partir de 1919.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire du Droit de vote - Histoire des Femmes
1895
27 novembre
Création du Prix Nobel
L'industriel et chimiste Suédois Alfred Nobel, fait rédiger son testament à Paris. Il y est stipulé que sa fortune, amassée grâce à son invention de la dynamite, sera utilisée à récompenser les bienfaiteurs de l'humanité dans cinq domaines différents : la physique, la chimie, la physiologie et la médecine, la littérature et la paix. le texte est déposé dans le coffre d'une banque de Stockholm. Alfred Nobel mourra un an plus tard en Italie.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Prix Nobel - Création - Nobel - Dynamite - Histoire de l'Armement
1896
27 novembre
Première d'Ainsi parlait Zarathoustra
S’inspirant de l’œuvre éponyme de Nietzsche, Richard Strauss crée « Ainsi parlait Zarathoustra ». Les thèmes zoroastriens et nietzschéens de l’évolution de l’homme et du surhomme sont évoqués en huit mouvements dans un poème symphonique continu d‘une demi-heure.
Voir aussi : Nietzsche - Histoire de la Musique classique
1940
27 novembre
Annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne nazie
L’Allemagne nazie annexe l’Alsace-Lorraine, objectif majeur en France. En effet, les allemands ne se contentent pas d’occuper cette région mais ils souhaitent l’intégrer à leur territoire, vengeant ainsi l’affront de 1918 et le « Diktat » si vigoureusement dénoncé par Hitler. La région avait en effet appartenu à l’Allemagne de 1871 à 1918.
Voir aussi : Hitler - Annexion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
27 novembre
Sabordage de la Marine française
A 4h40 du matin, l'armée allemande envahit l'arsenal de Toulon. Devant l'invasion, les marins de la flotte française commandée par l'Amiral Jean de Laborde sabordent l'ensemble de la flotte. Navires, machines et artilleries sont entièrement détruits pour ne pas être livrés à l'Allemagne. Seuls 4 sous-marins réussiront à fuir pour regagner l'Afrique du Nord.
Voir aussi : Flotte - Marine - Sabordage - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1963
27 novembre
Sortie du film "Les Tontons Flingueurs"
Adaptation du roman de Simonin « Grisby or not Grisby », « Les Tontons Flingueurs » sort dans les salles parisiennes. Ce film où se côtoient Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre n’est pas un succès mais n’est pas le désastre annoncé non plus. Pourtant il deviendra culte au fil des années et de ses diffusions à la télévision, notamment grâce aux dialogues de Michel Audiard.
Voir aussi : Histoire du Cinéma
2001
27 novembre
Ouverture d’une conférence interafghane à Bonn
Au lendemain de la prise de Kaboul par l’Alliance du Nord, l’ONU réunit à Bonn, en Allemagne, quatre délégations afghanes, composées de plusieurs ethnies. L’objectif de cette conférence est de mettre en place un gouvernement de transition en Afghanistan. Au terme de longues discussions, Hamid Karzaï sera nommé pour présider le gouvernement intérimaire. La "Loya Jirga", une grande assemblée réunie en juin 2002, l'élira également à la tête du gouvernement transitoire, en attendant les élections prévues en 2004. Par ailleurs, le déploiement, à Kaboul, d’une Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) sera décidé, afin de mettre en place ce nouveau gouvernement sans encombres.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire des Talibans - Histoire de Kaboul - Alliance du Nord - Hamid Karzaï - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
27 novembre
Mort de Clovis
Le roi des Francs s'éteint à Paris à l'âge approximatif de 46 ans. Peu avant sa mort il avait partagé son empire entre ses quatre fils. Reims revient au plus puissant d'entre eux, Thierry Ier. Orléans à Clodomir, Paris à Childebert Ier et enfin Soissons à Clotaire Ier. Clovis sera inhumé dans la basilique des Saint-Apôtres à Paris. Durant deux siècles et demi, la dynastie des mérovingiens règnera sur les vestiges du royaume de Clovis avant de faire place aux Carolingiens.
Voir aussi : Histoire de Paris - Décès - Histoire de Reims - Clovis - Histoire des Mérovingiens
602
27 novembre
L'empereur Byzantin Maurice est décapité
A Chalcédoine en Asie Mineure, l'empereur d'Orient Maurice et ses six fils son assassinés suite à une mutinerie de l'armée mécontentée par la réduction des soldes. Le centurion Phocas, ordonne leur mise à mort après avoir été proclamé empereur.
Voir aussi : Sacre - Exécution - Empire byzantin - Histoire du Moyen-Âge
1095
27 novembre
Le pape déclenche la première croisade
Lors du Concile de Clermont, le pape Urbain II exhorte les chevaliers des royaumes occidentaux à la croisade. Le but: libérer la Terre sainte et prendre possession de Jérusalem. Les premiers croisés partiront à la fin de l'été 1096 avec à la tête des Lorrains, Godefroi de Bouillon.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Croisades - Godefroi de Bouillon - Histoire de la Chrétienté
1790
27 novembre
Le clergé français doit fidélité à la nation et au roi
L’Assemblée Constituante vote l’adoption d’un décret réformant le statut du clergé. Chacun de ses membres devra dorénavant porter serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi. Un refus de leur part engendrera leur révocation. L’Assemblée avait déjà décidé de l’élection des évêques et des curés par tous. Le pape condamnera ces lois tandis qu’environ 45% des ecclésiastiques refuseront de s’y plier.
Voir aussi : Pape - Loi - Constituante - Serment - Histoire de la Révolution
1834
27 novembre
Invention du moteur électrique
L'Américain Thomas Davenport met au point le premier moteur électrique commercialisable. Il déposera le brevet en février 1837.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1893
27 novembre
Droit de vote pour les Néo-Zélandaises
La Nouvelle-Zélande est le premier pays à attribuer le droit de vote aux femmes, et le seul à le faire au XIXème siècle. Ce droit est obtenu après une pétition d’une impressionnante ampleur : près d’un quart de la totalité des femmes adultes du pays l’ont signée. Toutefois, les femmes ne seront éligibles qu’à partir de 1919.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire du Droit de vote - Histoire des Femmes
1895
27 novembre
Création du Prix Nobel
L'industriel et chimiste Suédois Alfred Nobel, fait rédiger son testament à Paris. Il y est stipulé que sa fortune, amassée grâce à son invention de la dynamite, sera utilisée à récompenser les bienfaiteurs de l'humanité dans cinq domaines différents : la physique, la chimie, la physiologie et la médecine, la littérature et la paix. le texte est déposé dans le coffre d'une banque de Stockholm. Alfred Nobel mourra un an plus tard en Italie.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Prix Nobel - Création - Nobel - Dynamite - Histoire de l'Armement
1896
27 novembre
Première d'Ainsi parlait Zarathoustra
S’inspirant de l’œuvre éponyme de Nietzsche, Richard Strauss crée « Ainsi parlait Zarathoustra ». Les thèmes zoroastriens et nietzschéens de l’évolution de l’homme et du surhomme sont évoqués en huit mouvements dans un poème symphonique continu d‘une demi-heure.
Voir aussi : Nietzsche - Histoire de la Musique classique
1940
27 novembre
Annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne nazie
L’Allemagne nazie annexe l’Alsace-Lorraine, objectif majeur en France. En effet, les allemands ne se contentent pas d’occuper cette région mais ils souhaitent l’intégrer à leur territoire, vengeant ainsi l’affront de 1918 et le « Diktat » si vigoureusement dénoncé par Hitler. La région avait en effet appartenu à l’Allemagne de 1871 à 1918.
Voir aussi : Hitler - Annexion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
27 novembre
Sabordage de la Marine française
A 4h40 du matin, l'armée allemande envahit l'arsenal de Toulon. Devant l'invasion, les marins de la flotte française commandée par l'Amiral Jean de Laborde sabordent l'ensemble de la flotte. Navires, machines et artilleries sont entièrement détruits pour ne pas être livrés à l'Allemagne. Seuls 4 sous-marins réussiront à fuir pour regagner l'Afrique du Nord.
Voir aussi : Flotte - Marine - Sabordage - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1963
27 novembre
Sortie du film "Les Tontons Flingueurs"
Adaptation du roman de Simonin « Grisby or not Grisby », « Les Tontons Flingueurs » sort dans les salles parisiennes. Ce film où se côtoient Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre n’est pas un succès mais n’est pas le désastre annoncé non plus. Pourtant il deviendra culte au fil des années et de ses diffusions à la télévision, notamment grâce aux dialogues de Michel Audiard.
Voir aussi : Histoire du Cinéma
2001
27 novembre
Ouverture d’une conférence interafghane à Bonn
Au lendemain de la prise de Kaboul par l’Alliance du Nord, l’ONU réunit à Bonn, en Allemagne, quatre délégations afghanes, composées de plusieurs ethnies. L’objectif de cette conférence est de mettre en place un gouvernement de transition en Afghanistan. Au terme de longues discussions, Hamid Karzaï sera nommé pour présider le gouvernement intérimaire. La "Loya Jirga", une grande assemblée réunie en juin 2002, l'élira également à la tête du gouvernement transitoire, en attendant les élections prévues en 2004. Par ailleurs, le déploiement, à Kaboul, d’une Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) sera décidé, afin de mettre en place ce nouveau gouvernement sans encombres.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire des Talibans - Histoire de Kaboul - Alliance du Nord - Hamid Karzaï - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été de nouveau annexés de facto au Reich allemand, entre 1940 et 1945. Le Reichsland Elsass-Lothringen de 1871 n'est pas reconstituée : l'Alsace, ou « CdZ-Gebiet Elsass », est annexée au pays de Bade pour former le « Gau Baden-Elsaß », alors que la Moselle, ou «CdZ-Gebiet Lothringen», est annexée au « Gau Westmark » avec la Sarre-Palatinat
La Seconde Guerre mondiale frappa cruellement l’Alsace-Lorraine comme le reste de la France, notamment par les bombardements subis par toutes les couches de la population. Les épreuves avaient commencé dès septembre 1939 : le gouvernement français avait bien prévu qu’en cas de guerre, les populations vivant entre la ligne Maginot et la frontière allemande devraient être évacuées pour être mises à l’abri, mais rien n’avait vraiment été prévu pour leur évacuation. Dès le début de septembre, on obligea la plupart à abandonner leurs maisons, leurs fermes, leurs animaux et à gagner, parfois à pied, les gares ferroviaires où on devait les embarquer pour les trimballer vers le sud ou l'ouest de la France, n'emportant avec eux que ce qu’ils pouvaient porter à la main ou traîner dans des voiturettes de fortune. Après l'offensive allemande de mai 1940, une nouvelle vague de réfugiés, encore plus inorganisés, se jeta sur les routes pour fuir les combats.
Certains Alsaciens eurent même à franchir les cols et gagner quelques gares des Vosges. Heureux ceux qui possédaient une auto et qui, disposant de suffisamment d’argent, avaient pu s’acheter une maison dans le midi ou le sud-ouest de la France ! Si des Mosellans - parmi lesquels se trouvaient aussi bien de purs francophones que des germanophones - furent expédiés dans la vallée du Rhône ou en Périgord, bien de ces Alsaciens se retrouvèrent dans le Limousin où pas plus qu'ailleurs, rien n'avait été prévu pour accueillir de tels réfugiés. La population locale regarda d’un œil mauvais ces nouveaux arrivants qui parlaient une langue étrange, une sorte d'allemand ; elle les appela des « yaya », puisqu’on les entendait dire « Ja » pour « Oui », ou carrément « des boches ». Beaucoup de ces réfugiés, souvent habitués à un certain confort en Alsace, durent parfois s’installer dans des granges en ruines ou des masures insalubres. Considérés comme orgueilleux par des autochtones qui ne comprenaient pas pourquoi ils faisaient la fine bouche au regard des conditions d'hébergement, ils furent souvent mal supportés, à la différence d'autres réfugiés francophones et peut-être moins exigeants qu'eux. Évidemment, les plus jeunes se débrouillaient mieux et, au bout de quelques semaines, bien des enfants alsaciens parlaient le limousin avec leurs nouveaux camarades.
Il s'ensuivit, entre les générations, une différence de perceptions de ces évènements qui a pu fausser les points de vue quand, après cinquante ans, on s’est décidé à faire parler les survivants. Les plus âgés étaient morts et ceux qui témoignèrent alors évoquaient leur enfance avec émotion. Certains avaient noué de réelles amitiés dans cette "France de l'intérieur" et y revenaient régulièrement en vacances. Malheureusement, ceux qui à l’époque avaient le plus souffert n’étaient plus là pour témoigner. Et comme on n’aime pas se remémorer les mauvais souvenirs, ceux-là n’en avaient jamais fait un sujet de conversation. Il ne reste alors pour évoquer tous ces drames que quelques lettres jaunies, dans la mesure où l’on était capable d’exprimer sa douleur sur le papier.
On comprend pourquoi, dans ces conditions, tant d’Alsaciens et de Mosellans aient eu envie de rentrer chez eux, une fois l’armistice du 22 juin 1940 signé, même si aucun d'entre d'eux ne se faisait trop d’illusion sur les intentions de l’Allemagne vis-à-vis de l’Alsace-Lorraine. Quelques uns des plus anciens imaginaient qu'ils retrouveraient l’Allemagne d’avant 1914. Beaucoup avaient souffert de ne pas être considérés comme de véritables Français, patriotes, malheureux de la défaite, de la part de ces « gens de l'intérieur ». Certains entendirent même : « Vous avez de la chance, vous les gens de l'Est, vous êtes toujours du côté des vainqueurs » ! Ces relations forcées avec des Français de la France profonde avaient malheureusement conduit bien des Alsaciens et des Lorrains germanophones à se demander s'ils étaient vraiment parmi des compatriotes. Pour les Lorrains francophones, la situation fut peut-être différente.
Le pire était à venir pour ceux qui décidèrent de rentrer au pays, à retrouver la maison ou ce qui pouvait en rester après plusieurs semaines de conflit, de destructions ou de pillage. L'occupant s'y était installé comme dans le reste de la France occupée, mais on espérait ne pas en souffrir là plus qu'ailleurs. Il fallut vite déchanter : dans l'irrespect total de la légalité, on assista, dès l'été 1940, à l'annexion de facto par l'État nazi, des territoires alsaciens et mosellans. Deux Gauleiter - sortes de préfets - Robert Wagner à Strasbourg et Josef Bürckel à Metz y furent nommés. Un troisième, Gustav Simon, étant chargé du Luxembourg, lui aussi annexé. On y imposa diverses mesures visant à « germaniser » les personnes et les pays. Le parler de la langue allemande fut imposé à tous, et celui du français interdit sous peine de lourde amende. Des villes et des villages perdirent leur nom sonnant trop « français », au profit d'un autre plus « allemand ». Certains de ceux qui vivaient là furent, pour divers motifs, jugés indignes de rester. On les expulsa - avec un maigre ballot et peu d'argent - vers les territoires restés sous administration française. La Poste, les Chemins de fer, comme les tous autres services publics et donc bien entendu la police, passèrent sous autorité allemande.
Les conditions de la vie quotidienne, avec ses cortèges de restrictions et de pénurie de toutes sortes du fait de l'état de guerre maintenu avec l'Angleterre, ne connurent aucune amélioration. Une des conséquences immédiate de cette annexion permit à l'occupant de tenter une « opération de charme », en ordonnant la libération et le retour au pays de la plupart des prisonniers de guerre Alsaciens et Mosellans. Ce qui suivit tomba comme la foudre sur la tête des familles : les jeunes garçons et les jeunes filles furent embrigadés de force dans les mouvements de jeunesse nazis, les adolescentes et les adolescents durent rejoindre quelques « camps de jeunesse » et participer à des opérations de défense passive, solidement encadrés pour en faire de « bons Allemands ». À partir d'août 1942, à l'initiative de Bürckel, un autre niveau fut atteint avec l'appel à des volontaires et la mobilisation, de tous les hommes jeunes dans les forces armées allemandes. Certains avaient déjà fait leur service militaire au sein des Armées ou de la Marine françaises et avaient combattu l'Allemagne entre septembre 1939 et juin 1940. Quelques uns avaient même connu les Stalags. Les « mobilisés contre leur gré », eurent à subir d'odieux chantages : les réfractaires ou les déserteurs risquaient la peine de mort, exposaient leurs familles à l'arrestation, l'internement dans des camps ou la déportation « à l'Est », en Silésie. L'Allemagne nazie avait besoin d'eux pour combattre essentiellement l'Armée rouge de l’Union soviétique sur le front de l'est. On les appela les Malgré-Nous. Malgré les efforts menés par leurs services de propagande, les Allemands ne parvinrent pas à susciter des masses d'engagements volontaires parmi les Alsaciens et les Mosellans. Ceux qui furent montrés en exemple étaient souvent des jeunes venus du pays de Bade, voisin, mais en vérité des Allemands installés en Alsace depuis l'armistice. Si la plupart des Malgré-Nous eut à combattre dans des forces militaires classiques, d'autres furent enrôlés dans la Waffen SS. Il faut reconnaître que la confiance en la fidélité et la "combativité" de ces recrues ne fut jamais totale de la part des autorités du Reich. Ceux qui purent déserter les troupes allemandes pour rejoindre les forces alliées (soviétiques, britanniques ou américaines) eurent parfois beaucoup de difficultés à faire admettre leur nationalité française. Si un certain nombre fut admis à reprendre le combat au sein de l'Armée française, d'autres furent contraints à passer de longues années dans des camps de prisonniers comme celui de Tambov en Union soviétique avant de recouvrer une légitime liberté, parfois plus de cinq ans après la fin des hostilités. Une douzaine de jeunes Alsaciens qui avaient été enrôlés dans la division SS Das Reich, ont eu à comparaître devant la Justice française, pour répondre des crimes accomplis à Tulle et à Oradour-sur-Glane. Cette comparution en justice fit grand bruit à l'époque et l'amnistie prononcée en faveur des jeunes condamnés reste encore mal comprise de certaines populations de la France « de l'intérieur ».
Timbres a l'effigie de Paul von Hindenburg surchargée de la mention "Elsass" datant de 1940
Quand fut signé l'armistice du 22 juin 1940 le cas de l'Alsace-Lorraine n'était pas évoqué. Ce territoire restait donc juridiquement français, bien qu'il fît partie de la zone militairement occupée par l'Allemagne. Le régime nazi l'annexa en fait sans en faire la proclamation officielle et, comme le gouvernement de Vichy se borna à des protestations secrètes chaque fois qu'était commise une nouvelle violation du droit, le bruit se répandit qu'une clause secrète avait livré l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne.
C’est seulement de retour chez eux que les Alsaciens et les Mosellans s’aperçurent que tout avait changé. L'Alsace fut rattachée au pays de Bade et la Moselle fût rattachée à une entité plus large. Le gouvernement allemand n’hésitait pas à proclamer son admiration pour la politique d’assimilation que la France avait menée après 1918 et il se déclarait prêt à la mettre en œuvre en sens inverse ; c’est-à-dire qu’il s’apprêtait à recommencer les mêmes mesures, mais avec une deutsche Gründlichkeit (une minutie allemande) qui les rendrait irrémédiables. Les troupes allemandes avaient libéré ceux qu’on appelait les Nanziger (Nancéiens), des Alsaciens partisans de l’Allemagne et qui avaient été un long moment internés à Nancy ; mis à part Karl Roos, il s’agissait partiellement de doux rêveurs, qui s’imaginaient une Alsace à la fois allemande et démocratique, espérant naïvement qu’on les mettrait à la tête de leur terre « libérée ». On les écarta et on plaça en haut lieu des hommes sûrs, c’est-à-dire des nazis allemands qui ne connaissaient rien de l’Alsace. Ainsi la rue principale de Mulhouse qui s'appelle la rue du Sauvage fut rebaptisée quelques jours Adolf-Hitler-Straße. Colmar dut s'appeler Kolmar.
En tout cas il faut remarquer que, dès le début, la population alsacienne, comme la population mosellane, adopta une attitude réservée par rapport aux Allemands. Marie-Joseph Bopp a pu avoir sous les yeux un rapport secret du Hilfsdienst, organisation alsacienne au service des Nazis, et en a fait un résumé. On s'y plaint que, lorsque des Alsaciens discutent entre eux de politique, ils se taisent immédiatement dès que s'approche un membre connu du Hilfsdienst. Les annexés facétieux remplacèrent la phrase de salut qu'on leur imposait par celle moins signifiante de « Ein Liter » (ce qui signifie « un litre »).
Dans les départements annexés, une résistance armée locale se développe indépendamment de la résistance intérieure française dans le reste de la France.
De nos jours encore, l'Alsace et la Moselle conservent un statut spécial lié à la conservation d'acquis antérieurs à 1914. Rappelons que le vote des femmes, qui ne fut établi en Allemagne qu'en 1919, ne concerna pas les trois départements, et les habitantes des dits départements durent attendre, avec les autres Françaises, 1945 pour s'exprimer politiquement soit une génération supplémentaire.
Une conséquence de la dernière guerre est la faiblesse politique de la gauche dans la région. Malgré ses engagements, l’URSS a longtemps retenu au camp de Tambov dans des conditions abominables, les malgré-nous alsaciens et mosellans, incorporés de force dans la Wehrmacht et qui souvent s’étaient volontairement rendus ; il en est résulté un effondrement du Parti communiste français qui, dans le cadre d’un scrutin uninominal, privait le Parti socialiste français du renfort de voix nécessaires au deuxième tour. L’opposition traditionnelle entre électorat catholique et électorat protestant s’est donc reportée sur une opposition centristes-gaullistes, qui tend à s'effacer au profit d'une opposition extrême droite et droite démocratique. La région Alsace est en 2006, l'une des deux seules régions françaises gouvernées par un exécutif de droite. Concernant la Moselle, notons cependant que la gauche reste implantée dans certaines cités industrielles à « tradition rouge », mais est sujette à un effritement, suite aux grandes restructurations[
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Alphonse de Lamartine
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587
28 novembre
Traité d'Andelot
Gontran, roi de Bourgogne s’associe à son neveu Childebert II, roi d’Austrasie dans le pacte d’Andelot. Childebert récupère ainsi la Bourgogne et l’Orléans. Saint Grégoire de Tours a participé à l’élaboration de ce traité.
Voir aussi : Traité - Histoire de la Bourgogne - Histoire d'Orléans - Saint Grégoire - Histoire des Mérovingiens
885
28 novembre
Début du siège de Paris par les Normands
Depuis la moitié du IXème siècle, les Parisiens doivent faire face aux attaques des Vikings qui n’hésitent pas à brûler la ville, comme ce fut le cas en 856. Cette fois-ci, la stratégie des Normands est différente : il décident de faire le siège de la ville. Paris résistera ainsi pendant près de deux ans notamment grâce à Eudes. Finalement c’est le versement d’une forte rançon par Charles le Gros qui permet aux hostilités de cesser.
Voir aussi : Histoire de Paris - Siège - Histoire des Vikings - Charles le Gros - Histoire du Moyen-Âge
1615
28 novembre
Mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche
Conformément aux accords du traité de Fontainebleau (22 août 1612), le jeune roi de France Louis XIII épouse la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche. La messe est célébrée à Bordeaux alors que les deux époux ont à peine 14 ans. 23 ans plus tard, la reine donnera naissance au premier héritier de Louis XIII, Louis XIV.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XIII - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons
1789
28 novembre
Le docteur Guillotin présente son invention
Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine"en souvenir du nom de son créateur. Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Guillotine - Guillotin - Histoire de la Justice
1871
28 novembre
Louis Rossel est fusillé
Malgré la proposition d’exil faite par Adolphe Thiers, Louis Rossel a décidé d’assumer sa participation à la Commune et est donc abattu. Officier, il était le seul militaire d’importance à avoir participé à l’insurrection. Jugeant que la guerre contre Bismark avait été perdue à cause de l’incompétence de Bazaine et de la mauvaise volonté de certains dirigeants, il avait concouru activement aux émeutes que Thiers réprima dans le sang, après avoir été proche de Gambetta.
Voir aussi : Dossier histoire de la Commune de Paris - Thiers - Gambetta - Bazaine - Histoire des Coups d'Etat
1905
28 novembre
Création du Sinn Fein
L'irlandais Arthur Griffith crée un mouvement nationaliste et républicain appelé le "Sinn Fein". "Sinn Fein" signifie "nous seuls" en langue gaélique. La mouvance prône une résistance passive face à l'occupant anglais. Griffith exhorte l'Irlande à assurer seule son développement économique, sans l'aide de l'Angleterre. Il réclame surtout la formation d'un parlement national. Le "Sinn Fein" gagnera les élections législative de 1918 et en refusant de siéger à Westminster, proclamera l'indépendance du pays. La lutte armée va dès lors s'amorcer.
Voir aussi : Création - Histoire du Sinn Fein - Histoire des Partis
1912
28 novembre
L'Albanie proclame son indépendance
Alors que la Ligue de Prizren lutte pour la préservation des frontières de l’Albanie et contre la domination turque depuis 1878, elle proclame son indépendance lors de la guerre des Balkans. L’Etat ne sera véritablement reconnu qu’en 1913 mais subira rapidement le chaos et l’occupation lors de la Première Guerre mondiale.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de l'Etat
1943
28 novembre
Conférence de Téhéran
Le premier ministre britannique Winston Churchill, et les présidents des Etats-Unis et d'URSS, Franklin Roosevelt et Joseph Staline se rencontrent en Iran pour statuer sur le destin de l'Europe après la guerre. La France est exclue des négociations. Elle paie le prix de sa collaboration avec l'Allemagne. La Russie obtient la promesse des Etats-Unis d'un débarquement allié en France, alors que Churchill aurait préféré poursuivre l'offensive en Italie. Le projet américain est baptisé "opération Overlord". La date est fixée au mois de mai 1944. Le sort de l'Allemagne et de la Pologne sont également évoqués, ainsi que la création d'une organisation mondiale de sécurité réunissant les 4 grands (future ONU): Etats-Unis, Grande-Bretagne, URSS et Chine.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Churchill - Conférence - Roosevelt - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1947
28 novembre
Mort du général Leclerc dans un accident d'avion
Le général Leclerc meurt dans un accident d’avion lors d’une inspection en Algérie. Héros de la résistance, il s’était distingué par son action en Tunisie au sein des Forces Françaises Libres, et surtout avait libéré Paris le 25 août 1944. Il sera promu Maréchal de France à titre posthume en 1952.
Voir aussi : Accident - Général Leclerc - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1948
28 novembre
Mise en vente du Polaroïd
Le premier appareil photo Polaroïd est mis en vente dan un grand magasin de Boston au prix de 89,75 dollars. Son inventeur, Edwin H. Land l'avait déjà présenté lors de la réunion de la société optique d'Amérique en février 1947. Le premier Polaroïd emportera un très grand succès commercial jusqu'en 1953.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1954
28 novembre
Dominici condamné à mort
Au terme d’un procès retentissant où l’accusé a prétendu tout et son contraire, Gaston Dominici est condamné à mort par la cour d’assises de Digne. L’histoire remonte au 5 août 1952. Gaston Dominici avait découvert les corps de trois personnes de nationalité anglaise : un couple et sa fillette de dix ans dont le crâne à été fracassé. Trois balles ont été tirées par un vieux fusil retrouvé plus tard. Chef d’un "clan" familial modeste, dominant sa femme et en mauvais terme avec l’un de ses fils, Gaston est rapidement suspecté, notamment après le témoignage de deux de ses fils à des proches. Gaston passera aux aveux et racontera neuf fois la même histoire sordide : il aurait vu la femme se déshabiller, lui aurait proposé des rapports sexuels qu’elle aurait acceptés. Le mari apparaissant, il l’aurait tué ainsi que la femme et la fille. Mais le procès relève de nombreuses incohérences tandis que Gaston Dominici se rétracte, et que la famille Dominici règle ses comptes dans la salle d’audience. Cette accusation sans preuve, "au bénéfice du doute", avive également les passions. Dominici sera finalement relâché en 1960.
Voir aussi : Procès - Histoire de la Justice
1956
28 novembre
Et Dieu créa Brigitte Bardot
Le premier film de Roger Vadim "Et Dieu créa la femme" sort dans toutes les salles françaises. Il a déjà un parfum de scandale. Bardot est boudé du public familial qui voit en elle une jeune femme aux moeurs légères. Les adeptes 'un nouveau cinéma, que l'on appellera la Nouvelle Vague, sont enjoués. "Et Dieu créa la femme" donne naissance au mythe Brigitte Bardot.
Voir aussi : Histoire du Cinéma
1959
28 novembre
Le premier synchrotron à proton de France est mis en service
Le CERN met en service son premier synchrotron à proton qui est alors le plus puissant du monde. Situé sur la frontière Franco-suisse, ce projet européen se poursuivra avec la construction de plusieurs accélérateurs de particules et deviendra le plus grand laboratoire consacré à la physique des particules, et... l’inventeur du World Wide Web.
Voir aussi : Histoire du CERN - Histoire de la Physique
1960
28 novembre
Indépendance de la Mauritanie
La Mauritanie proclame son indépendance malgré l’opposition du Maroc et de la ligue arabe. En effet, ils ne la reconnaissent pas et considèrent le territoire en question comme partie intégrante du Maroc. Le soutien de la France et de l’Espagne met en échec la tentative de récupération du territoire par le Maroc. Le premier président sera Moktar Ould Daddah, tandis que le pays rejoindra l’ONU dès 1961.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Ligue Arabe - Histoire de la Colonisation
1994
28 novembre
La Norvège dit "Non" à l'Union Européenne
Les Norvégiens se prononcent contre l'adhésion de leur pays à l'Union européenne par voie de référendum, à 52,4%.
Voir aussi : Référendum - Histoire de l'UE - Adhésion - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
28 novembre
Traité d'Andelot
Gontran, roi de Bourgogne s’associe à son neveu Childebert II, roi d’Austrasie dans le pacte d’Andelot. Childebert récupère ainsi la Bourgogne et l’Orléans. Saint Grégoire de Tours a participé à l’élaboration de ce traité.
Voir aussi : Traité - Histoire de la Bourgogne - Histoire d'Orléans - Saint Grégoire - Histoire des Mérovingiens
885
28 novembre
Début du siège de Paris par les Normands
Depuis la moitié du IXème siècle, les Parisiens doivent faire face aux attaques des Vikings qui n’hésitent pas à brûler la ville, comme ce fut le cas en 856. Cette fois-ci, la stratégie des Normands est différente : il décident de faire le siège de la ville. Paris résistera ainsi pendant près de deux ans notamment grâce à Eudes. Finalement c’est le versement d’une forte rançon par Charles le Gros qui permet aux hostilités de cesser.
Voir aussi : Histoire de Paris - Siège - Histoire des Vikings - Charles le Gros - Histoire du Moyen-Âge
1615
28 novembre
Mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche
Conformément aux accords du traité de Fontainebleau (22 août 1612), le jeune roi de France Louis XIII épouse la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche. La messe est célébrée à Bordeaux alors que les deux époux ont à peine 14 ans. 23 ans plus tard, la reine donnera naissance au premier héritier de Louis XIII, Louis XIV.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XIII - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons
1789
28 novembre
Le docteur Guillotin présente son invention
Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine"en souvenir du nom de son créateur. Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Guillotine - Guillotin - Histoire de la Justice
1871
28 novembre
Louis Rossel est fusillé
Malgré la proposition d’exil faite par Adolphe Thiers, Louis Rossel a décidé d’assumer sa participation à la Commune et est donc abattu. Officier, il était le seul militaire d’importance à avoir participé à l’insurrection. Jugeant que la guerre contre Bismark avait été perdue à cause de l’incompétence de Bazaine et de la mauvaise volonté de certains dirigeants, il avait concouru activement aux émeutes que Thiers réprima dans le sang, après avoir été proche de Gambetta.
Voir aussi : Dossier histoire de la Commune de Paris - Thiers - Gambetta - Bazaine - Histoire des Coups d'Etat
1905
28 novembre
Création du Sinn Fein
L'irlandais Arthur Griffith crée un mouvement nationaliste et républicain appelé le "Sinn Fein". "Sinn Fein" signifie "nous seuls" en langue gaélique. La mouvance prône une résistance passive face à l'occupant anglais. Griffith exhorte l'Irlande à assurer seule son développement économique, sans l'aide de l'Angleterre. Il réclame surtout la formation d'un parlement national. Le "Sinn Fein" gagnera les élections législative de 1918 et en refusant de siéger à Westminster, proclamera l'indépendance du pays. La lutte armée va dès lors s'amorcer.
Voir aussi : Création - Histoire du Sinn Fein - Histoire des Partis
1912
28 novembre
L'Albanie proclame son indépendance
Alors que la Ligue de Prizren lutte pour la préservation des frontières de l’Albanie et contre la domination turque depuis 1878, elle proclame son indépendance lors de la guerre des Balkans. L’Etat ne sera véritablement reconnu qu’en 1913 mais subira rapidement le chaos et l’occupation lors de la Première Guerre mondiale.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de l'Etat
1943
28 novembre
Conférence de Téhéran
Le premier ministre britannique Winston Churchill, et les présidents des Etats-Unis et d'URSS, Franklin Roosevelt et Joseph Staline se rencontrent en Iran pour statuer sur le destin de l'Europe après la guerre. La France est exclue des négociations. Elle paie le prix de sa collaboration avec l'Allemagne. La Russie obtient la promesse des Etats-Unis d'un débarquement allié en France, alors que Churchill aurait préféré poursuivre l'offensive en Italie. Le projet américain est baptisé "opération Overlord". La date est fixée au mois de mai 1944. Le sort de l'Allemagne et de la Pologne sont également évoqués, ainsi que la création d'une organisation mondiale de sécurité réunissant les 4 grands (future ONU): Etats-Unis, Grande-Bretagne, URSS et Chine.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Churchill - Conférence - Roosevelt - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1947
28 novembre
Mort du général Leclerc dans un accident d'avion
Le général Leclerc meurt dans un accident d’avion lors d’une inspection en Algérie. Héros de la résistance, il s’était distingué par son action en Tunisie au sein des Forces Françaises Libres, et surtout avait libéré Paris le 25 août 1944. Il sera promu Maréchal de France à titre posthume en 1952.
Voir aussi : Accident - Général Leclerc - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1948
28 novembre
Mise en vente du Polaroïd
Le premier appareil photo Polaroïd est mis en vente dan un grand magasin de Boston au prix de 89,75 dollars. Son inventeur, Edwin H. Land l'avait déjà présenté lors de la réunion de la société optique d'Amérique en février 1947. Le premier Polaroïd emportera un très grand succès commercial jusqu'en 1953.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1954
28 novembre
Dominici condamné à mort
Au terme d’un procès retentissant où l’accusé a prétendu tout et son contraire, Gaston Dominici est condamné à mort par la cour d’assises de Digne. L’histoire remonte au 5 août 1952. Gaston Dominici avait découvert les corps de trois personnes de nationalité anglaise : un couple et sa fillette de dix ans dont le crâne à été fracassé. Trois balles ont été tirées par un vieux fusil retrouvé plus tard. Chef d’un "clan" familial modeste, dominant sa femme et en mauvais terme avec l’un de ses fils, Gaston est rapidement suspecté, notamment après le témoignage de deux de ses fils à des proches. Gaston passera aux aveux et racontera neuf fois la même histoire sordide : il aurait vu la femme se déshabiller, lui aurait proposé des rapports sexuels qu’elle aurait acceptés. Le mari apparaissant, il l’aurait tué ainsi que la femme et la fille. Mais le procès relève de nombreuses incohérences tandis que Gaston Dominici se rétracte, et que la famille Dominici règle ses comptes dans la salle d’audience. Cette accusation sans preuve, "au bénéfice du doute", avive également les passions. Dominici sera finalement relâché en 1960.
Voir aussi : Procès - Histoire de la Justice
1956
28 novembre
Et Dieu créa Brigitte Bardot
Le premier film de Roger Vadim "Et Dieu créa la femme" sort dans toutes les salles françaises. Il a déjà un parfum de scandale. Bardot est boudé du public familial qui voit en elle une jeune femme aux moeurs légères. Les adeptes 'un nouveau cinéma, que l'on appellera la Nouvelle Vague, sont enjoués. "Et Dieu créa la femme" donne naissance au mythe Brigitte Bardot.
Voir aussi : Histoire du Cinéma
1959
28 novembre
Le premier synchrotron à proton de France est mis en service
Le CERN met en service son premier synchrotron à proton qui est alors le plus puissant du monde. Situé sur la frontière Franco-suisse, ce projet européen se poursuivra avec la construction de plusieurs accélérateurs de particules et deviendra le plus grand laboratoire consacré à la physique des particules, et... l’inventeur du World Wide Web.
Voir aussi : Histoire du CERN - Histoire de la Physique
1960
28 novembre
Indépendance de la Mauritanie
La Mauritanie proclame son indépendance malgré l’opposition du Maroc et de la ligue arabe. En effet, ils ne la reconnaissent pas et considèrent le territoire en question comme partie intégrante du Maroc. Le soutien de la France et de l’Espagne met en échec la tentative de récupération du territoire par le Maroc. Le premier président sera Moktar Ould Daddah, tandis que le pays rejoindra l’ONU dès 1961.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Ligue Arabe - Histoire de la Colonisation
1994
28 novembre
La Norvège dit "Non" à l'Union Européenne
Les Norvégiens se prononcent contre l'adhésion de leur pays à l'Union européenne par voie de référendum, à 52,4%.
Voir aussi : Référendum - Histoire de l'UE - Adhésion - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de Paris par les Vikings a lieu entre 885 et 887. C'est le quatrième siège de la future capitale. Commencé au lendemain du 25 novembre 885, il est interrompu début novembre 886 par l'arrivée de l'empereur Charles le Gros. Ce dernier, après avoir promis aux Normands de leur verser un tribut de sept cent livres d'argent en mars de l'année suivante, les autorise à aller piller la Bourgogne. Le siège de Paris se termine en mai 887 par le paiement de la somme promise. Cet acte contribua à discréditer la dynastie carolingienne et à l'éclosion de ce qui deviendra la dynastie capétienne.
Depuis 799, date de leur première attaque sur l'empire carolingien, les Vikings essayent d'étendre leur emprise sur tout le continent, remontant les fleuves et établissant des bases à leur embouchure. Après une pause entre 870 et 880, la défaite des Danois en Angleterre à Ethandun et la paix avec Alfred le Grand, roi du Wessex, relance leurs raids contre les Carolingiens. Ils ravagent les rives de la Somme dès 879, mais sont rejetés à la bataille de Saucourt-en-Vimeu par Louis III en 881. L'année suivante ils attaquent la Lotharingie. L'empereur Charles le Gros les assiège dans leur camp fortifié d'Ascaloha (Elsloo ou Asselt, dans le Limbourg), mais, au moment d’attaquer, il préfère payer un tribut de 2 800 livres d’argent pour que les bandes de Godfred, Sigfred et Vurm quittent la région (juillet 882). Au printemps 883, il pillent à nouveau la Flandre, puis après avoir battu le roi Carloman sur la Somme, ils s'établissent à Amiens. Le 2 février 884, Carloman leur propose 12 000 livres d'argent pour qu'ils quittent cette ville, ce qu'ils font en octobre. Ils s'embarquent à Boulogne ; certains passent en Angleterre, d'autres hivernent à Louvain. Charles le Gros est devenu roi de Francie occidentale à la mort de Carloman, réalisant une dernière fois l'unité de l'empire d'Occident. Il reçoit à Ponthion les serments de ses nouveaux sujets, et ordonne une expédition conjointe des Francs de Neustrie et de Lotharingie contre les Vikings de Louvain, qui échoue. Les Danois décident une grande expédition contre la Francie occidentale, et choisissent Rouen comme lieu de concentration. La ville est prise le 5 juillet. Ceux de Louvain s'y rendent par voie terrestre ou par mer. Ils sont renforcés par une bande venue d'Angleterre, et forment une redoutable force, estimée par Abbon à 30 à 40 000 hommes montés sur 700 navires, chiffre très discutable
De Rouen, la flotte remonte la Seine jusqu’à Pont-de-l'Arche où elle est arrêtée par le pont fortifié construit par Charles le Chauve. Les Normands (les hommes du Nord) s'installent à l’ouest du pont au lieu qui deviendra « Les Dans » puis Les Damps. Là ils sont attaqués par les forces du duc du Maine, Ragenold, formées de soldats de Neustrie et de Bourgogne. Ragenold est tué dans le combat et ses hommes quittent les lieux, sans que l'on en sache plus sur le combat.
Après que le comte Aleran a évacué la forteresse de Pontoise à son avance, la Grande Armée se présente devant Paris le 24 novembre 885. Le lendemain, le chef viking Siegfried (Sigfredhr) demande à parler à la plus haute autorité de la cité. Il est reçu par l’évêque Gozlin. Siegfried demande à ce que les Parisiens laissent passer la flotte plus en amont, en échange de quoi, la cité ne sera pas attaquée. Gozlin refuse la proposition de l'ambassadeur viking.
Les Vikings lancent leur premier assaut le 26 novembre 885 contre le Grand Châtelet, une tour de pierre inachevée, qui ferme l'entrée du Grand Pont[8] sur la rive droite. Eudes, comte de Paris et l’évêque Gozlin défendent fermement la ville. Les Francs peuvent compter sur un dispositif défensif efficace, à savoir de ponts munis d'échauguettes et le tout, couvert par une tour, dont le rayon d'action des archers et des jets de projectiles rend toute progression impossible. L'opération échoue. Les Francs renforcent la tour à la faveur de la nuit, puis les Vikings recommencent leur assaut les 27 et 28. Trois cents des leurs sont tués, ce qui les oblige à changer de tactique. Après deux jours de combats, ils décident de mettre le siège devant la ville, sans pouvoir établir un blocus complet.
Depuis la moitié du IXe siècle, les Parisiens ont dû faire face à plusieurs attaques des Vikings, en 845, 856, 857, 866, et 876. Ceux-ci n’hésitent pas à brûler la cité, comme en 856. Cette fois-ci, devant une ville fortifiée depuis 877 et la présence de deux ponts qui barrent le fleuve, les Normands doivent adopter une stratégie différente. Ils établissent un camp retranché autour de Saint-Germain-l'Auxerrois et ravagent le pays environnant pour assurer leur ravitaillement. Durant deux mois, les Vikings construisent divers engins de siège. Abbon note la construction de trois béliers, de catapultes, ainsi que de chats et de mantelets. Les Francs, de leur côté, s'équipent d'un mangonneau ou d'un trébuchet
Le 31 janvier 886, les Vikings divisés en trois groupes lancent un assaut général contre la tour et le pont rive droite, à la fois par la terre et par le fleuve, sans parvenir à briser la résistance des Francs. L'assaut est renouvelé le 1er février : les Vikings tentent de combler les fossés de la tour ; le lendemain ils avancent avec leurs trois béliers, mais le tir nourri des mangonneaux ou des trébuchets francs ne leur permet pas de faire approcher les béliers. Ils essaient alors d'incendier le pont en lançant des brûlots, mais ceux-ci s'arrêtent sur les piles en pierre, et la population parisienne, invoquant les reliques de saint Germain, parvient à éteindre le feu et à s'emparer des navires. Le 3 février, les Normands se retirent dans leurs camps avec leurs engins de siège, abandonnant les trois béliers aux Parisiens.
Siegfried se retire alors momentanément avec ses troupes pour aller dévaster l'est de la Francie, du côté de Reims, comme en témoignent les lettres contemporaines de l'archevêque Foulques.
Le 6 février 886, les Normands parviennent à s'emparer du petit châtelet, qui défend le Petit-Pont, sur la rive gauche de la Seine, à la faveur d'une crue de la Seine qui l'a isolé de l'Île de la Cité en emportant le Petit-Pont ; ils l'incendient, et ses défenseurs se rendent après avoir libéré leurs faucons, mais les douze hommes sont massacrés.
Après cet épisode le siège continue. Le 16 février suivant, une partie des Normands attaque Chartres sans succès ; ils sont aussi mis en échec devant Le Mans, mais prennent et pillent Évreux.
Au mois de mars 886, appelé par Gozlin par le truchement du comte de Boulogne, Erkenger, le comte Henri de Franconie échoue dans sa tentative pour secourir Paris ; après son départ, les Normands s'établissent sur la rive gauche de la Seine, autour de Saint-Germain-des-Prés. Eudes et Gozlin entament des négociations avec le chef Siegfried lui proposant 60 livres d'argent contre sa retraite. Payé, Siegfried entraîne sa troupe à la conquête facile de Bayeux mais nombre de soldats - dont il n'est par ailleurs pas le chef - n'ont pas profité de ce tribut et refusent de le suivre. Ils persistent dans leurs attaques mais sont repoussés.
L'évêque Gozlin meurt le 16 avril, victime de l'épidémie qui sévit dans la cité. Le 12 mai, après la mort de Hugues l’Abbé à Orléans les assiégés perdent l'espoir de son renfort. Après la saint Germain (28 mai), le comte Eudes quitte secrètement la ville pour chercher de l'aide auprès de l'empereur. L'abbé de Saint-Denis, Ebles, défend efficacement Paris contre les attaques normandes et assure son ravitaillement en son absence. Le retour d'Eudes ne se fait pas sans difficulté, et il doit forcer les lignes des assiégeants pour rentrer dans la ville[
Le 30 juillet 886, l'empereur Charles le Gros, de retour d'Italie, est à Metz où il décide de marcher contre les Normands de Paris ; il avance lentement, ralenti par la pluie et les inondations. Il est à Attigny le 16 août, le 22 à Servais près de Laon ; arrivé à Quierzy, il envoie le comte Henri de Franconie en reconnaissance. Celui-ci est tué dans une embuscade devant Paris le 28 août ; plus tard, avant l'arrivée des troupes impériales, les Normands tentent une nouvelle offensive contre la ville qui est repoussée.
Le gros des troupes franques arrive devant Paris au mois de septembre. L'empereur n’ose pas affronter les Vikings et négocie avec eux quand il apprend le retour de Siegfried et de sa bande. Début novembre 889, l'empereur traite avec les Normands assiégeant Paris et leur promet payer un tribut de 700 livres d’argent au mois de mars prochain comme prix de leur retraite définitive. Il les autorise à aller piller la Bourgogne en amont de Paris durant l'hiver, cette région étant peut-être en révolte contre lui. Le 6 ou le 7 novembre, Charles le Gros quitte Paris pour Soissons, où il distribue des bénéfices. Il est suivi par Siegfried et ses hommes qui dévastent l'abbaye Saint-Médard de Soissons après le départ de l'empereur Charles vers l'Alsace. Siegfrid retourne sur la Seine au printemps 887, puis repart vers la Frise à l'automne où il meurt.
Les Normands de Paris doivent contourner Paris et ses ponts en tirant leurs bateaux sur la terre ferme jusqu'à la Marne, les Parisiens leur refusant le droit de passage, qui n'est pas prévu par le traité. Ils remontent la Seine, puis l'Yonne. Le 30 novembre 886, ils mettent le siège devant Sens, qui résiste ; comme à Paris, ils ravagent le pays environnant. Ils pillent les abbayes de Saint-Germain d'Auxerre, Bèze et Flavigny où ils séjournent du 11 au 25 janvier 887. Au mois de mai, comme convenu, ils retournent à Paris ; ils passent le pont sans opposition et s'installent dans leur ancien campement de Saint-Germain-des-Prés. Ils reçoivent leur tribut de 700 livres, somme que le nouvel évêque Anschéric est allé chercher auprès de l'empereur à Kirchen, en Alémanie ; mais au lieu de redescendre le fleuve, ils tentent de repartir en amont et de passer les ponts par surprise. Après une altercation, ils obtiennent des Parisiens le droit de passage, à condition qu'ils ne s'aventurent pas sur la Marne. Ils avancent en direction de Sens, puis font demi-tour et à l'automne remontent la Marne jusqu'à Chessy, près de Lagny, où ils prennent leurs quartiers d'hiver ; à l'annonce de la rupture du traité et du massacre de vingt chrétiens par les Vikings, les Parisiens tuent tous les Normands qui se trouvent dans la ville, à l'exception de ceux protégés par l'évêque Anschéric, probablement des otages
Le récit d'Abbon sert à grandir le personnage d'Eudes, mais il n'oublie pas pour autant d'autres personnages qui participèrent à cet affrontement.
Notons, du côté viking, le nom de Siegfried, qui ne devait pas être chef de cette armée, mais plutôt une sorte d'ambassadeur sachant maîtriser le latin afin de pouvoir parlementer avec les chrétiens.
Abbon est plus prolixe en ce qui concerne le camp chrétien. Nous avons donc le comte Eudes, fils de Robert le Fort, et futur roi de la Francie occidentale ; les comtes Régnier, Érilang et Utton ; Gauzlin, l'évêque de Paris ; l'abbé Ebles de Saint-Denis, neveu de Gauzlin, le fils de sa sœur Bilchilde. Abbon nous donne également le nom de ces « douze combattants héroïques de la tour » prise le 6 février : Ermenfrois, Hervé, Herland, Ouacre, Hervi, Arnoud, Seuil, Jobert, Gui, Hardre, Aimard et Gossouin
La réputation de Charles le Gros est gravement mise à mal par son attitude envers les Vikings. Dès le mois de décembre 887, malade, il est déposé par les Grands et remplacé par Arnulf de Carinthie, élu le roi de Francie orientale. C'est la fin de l'empire carolingien. Eudes, révélé par sa résistance pendant le siège, est élu pour sa part roi de Francie occidentale en 888, au détriment du carolingien Charles le Simple, qui lui succède tout de même à sa mort en 898.
Paris, ville d'importance mineure sous les Carolingiens, affirme sa position stratégique au centre de la Francie occidentale.
Les raids danois en Francie occidentale se font moins fréquents après l'échec du siège. Battus près de Chartres en 911, les Normands s'installent sous leur chef Rollon dans la basse vallée de la Seine, qui devient le duché de Normandie ; convertis au christianisme, ils deviennent vassaux des Francs.
Depuis 799, date de leur première attaque sur l'empire carolingien, les Vikings essayent d'étendre leur emprise sur tout le continent, remontant les fleuves et établissant des bases à leur embouchure. Après une pause entre 870 et 880, la défaite des Danois en Angleterre à Ethandun et la paix avec Alfred le Grand, roi du Wessex, relance leurs raids contre les Carolingiens. Ils ravagent les rives de la Somme dès 879, mais sont rejetés à la bataille de Saucourt-en-Vimeu par Louis III en 881. L'année suivante ils attaquent la Lotharingie. L'empereur Charles le Gros les assiège dans leur camp fortifié d'Ascaloha (Elsloo ou Asselt, dans le Limbourg), mais, au moment d’attaquer, il préfère payer un tribut de 2 800 livres d’argent pour que les bandes de Godfred, Sigfred et Vurm quittent la région (juillet 882). Au printemps 883, il pillent à nouveau la Flandre, puis après avoir battu le roi Carloman sur la Somme, ils s'établissent à Amiens. Le 2 février 884, Carloman leur propose 12 000 livres d'argent pour qu'ils quittent cette ville, ce qu'ils font en octobre. Ils s'embarquent à Boulogne ; certains passent en Angleterre, d'autres hivernent à Louvain. Charles le Gros est devenu roi de Francie occidentale à la mort de Carloman, réalisant une dernière fois l'unité de l'empire d'Occident. Il reçoit à Ponthion les serments de ses nouveaux sujets, et ordonne une expédition conjointe des Francs de Neustrie et de Lotharingie contre les Vikings de Louvain, qui échoue. Les Danois décident une grande expédition contre la Francie occidentale, et choisissent Rouen comme lieu de concentration. La ville est prise le 5 juillet. Ceux de Louvain s'y rendent par voie terrestre ou par mer. Ils sont renforcés par une bande venue d'Angleterre, et forment une redoutable force, estimée par Abbon à 30 à 40 000 hommes montés sur 700 navires, chiffre très discutable
De Rouen, la flotte remonte la Seine jusqu’à Pont-de-l'Arche où elle est arrêtée par le pont fortifié construit par Charles le Chauve. Les Normands (les hommes du Nord) s'installent à l’ouest du pont au lieu qui deviendra « Les Dans » puis Les Damps. Là ils sont attaqués par les forces du duc du Maine, Ragenold, formées de soldats de Neustrie et de Bourgogne. Ragenold est tué dans le combat et ses hommes quittent les lieux, sans que l'on en sache plus sur le combat.
Après que le comte Aleran a évacué la forteresse de Pontoise à son avance, la Grande Armée se présente devant Paris le 24 novembre 885. Le lendemain, le chef viking Siegfried (Sigfredhr) demande à parler à la plus haute autorité de la cité. Il est reçu par l’évêque Gozlin. Siegfried demande à ce que les Parisiens laissent passer la flotte plus en amont, en échange de quoi, la cité ne sera pas attaquée. Gozlin refuse la proposition de l'ambassadeur viking.
Les Vikings lancent leur premier assaut le 26 novembre 885 contre le Grand Châtelet, une tour de pierre inachevée, qui ferme l'entrée du Grand Pont[8] sur la rive droite. Eudes, comte de Paris et l’évêque Gozlin défendent fermement la ville. Les Francs peuvent compter sur un dispositif défensif efficace, à savoir de ponts munis d'échauguettes et le tout, couvert par une tour, dont le rayon d'action des archers et des jets de projectiles rend toute progression impossible. L'opération échoue. Les Francs renforcent la tour à la faveur de la nuit, puis les Vikings recommencent leur assaut les 27 et 28. Trois cents des leurs sont tués, ce qui les oblige à changer de tactique. Après deux jours de combats, ils décident de mettre le siège devant la ville, sans pouvoir établir un blocus complet.
Depuis la moitié du IXe siècle, les Parisiens ont dû faire face à plusieurs attaques des Vikings, en 845, 856, 857, 866, et 876. Ceux-ci n’hésitent pas à brûler la cité, comme en 856. Cette fois-ci, devant une ville fortifiée depuis 877 et la présence de deux ponts qui barrent le fleuve, les Normands doivent adopter une stratégie différente. Ils établissent un camp retranché autour de Saint-Germain-l'Auxerrois et ravagent le pays environnant pour assurer leur ravitaillement. Durant deux mois, les Vikings construisent divers engins de siège. Abbon note la construction de trois béliers, de catapultes, ainsi que de chats et de mantelets. Les Francs, de leur côté, s'équipent d'un mangonneau ou d'un trébuchet
Le 31 janvier 886, les Vikings divisés en trois groupes lancent un assaut général contre la tour et le pont rive droite, à la fois par la terre et par le fleuve, sans parvenir à briser la résistance des Francs. L'assaut est renouvelé le 1er février : les Vikings tentent de combler les fossés de la tour ; le lendemain ils avancent avec leurs trois béliers, mais le tir nourri des mangonneaux ou des trébuchets francs ne leur permet pas de faire approcher les béliers. Ils essaient alors d'incendier le pont en lançant des brûlots, mais ceux-ci s'arrêtent sur les piles en pierre, et la population parisienne, invoquant les reliques de saint Germain, parvient à éteindre le feu et à s'emparer des navires. Le 3 février, les Normands se retirent dans leurs camps avec leurs engins de siège, abandonnant les trois béliers aux Parisiens.
Siegfried se retire alors momentanément avec ses troupes pour aller dévaster l'est de la Francie, du côté de Reims, comme en témoignent les lettres contemporaines de l'archevêque Foulques.
Le 6 février 886, les Normands parviennent à s'emparer du petit châtelet, qui défend le Petit-Pont, sur la rive gauche de la Seine, à la faveur d'une crue de la Seine qui l'a isolé de l'Île de la Cité en emportant le Petit-Pont ; ils l'incendient, et ses défenseurs se rendent après avoir libéré leurs faucons, mais les douze hommes sont massacrés.
Après cet épisode le siège continue. Le 16 février suivant, une partie des Normands attaque Chartres sans succès ; ils sont aussi mis en échec devant Le Mans, mais prennent et pillent Évreux.
Au mois de mars 886, appelé par Gozlin par le truchement du comte de Boulogne, Erkenger, le comte Henri de Franconie échoue dans sa tentative pour secourir Paris ; après son départ, les Normands s'établissent sur la rive gauche de la Seine, autour de Saint-Germain-des-Prés. Eudes et Gozlin entament des négociations avec le chef Siegfried lui proposant 60 livres d'argent contre sa retraite. Payé, Siegfried entraîne sa troupe à la conquête facile de Bayeux mais nombre de soldats - dont il n'est par ailleurs pas le chef - n'ont pas profité de ce tribut et refusent de le suivre. Ils persistent dans leurs attaques mais sont repoussés.
L'évêque Gozlin meurt le 16 avril, victime de l'épidémie qui sévit dans la cité. Le 12 mai, après la mort de Hugues l’Abbé à Orléans les assiégés perdent l'espoir de son renfort. Après la saint Germain (28 mai), le comte Eudes quitte secrètement la ville pour chercher de l'aide auprès de l'empereur. L'abbé de Saint-Denis, Ebles, défend efficacement Paris contre les attaques normandes et assure son ravitaillement en son absence. Le retour d'Eudes ne se fait pas sans difficulté, et il doit forcer les lignes des assiégeants pour rentrer dans la ville[
Le 30 juillet 886, l'empereur Charles le Gros, de retour d'Italie, est à Metz où il décide de marcher contre les Normands de Paris ; il avance lentement, ralenti par la pluie et les inondations. Il est à Attigny le 16 août, le 22 à Servais près de Laon ; arrivé à Quierzy, il envoie le comte Henri de Franconie en reconnaissance. Celui-ci est tué dans une embuscade devant Paris le 28 août ; plus tard, avant l'arrivée des troupes impériales, les Normands tentent une nouvelle offensive contre la ville qui est repoussée.
Le gros des troupes franques arrive devant Paris au mois de septembre. L'empereur n’ose pas affronter les Vikings et négocie avec eux quand il apprend le retour de Siegfried et de sa bande. Début novembre 889, l'empereur traite avec les Normands assiégeant Paris et leur promet payer un tribut de 700 livres d’argent au mois de mars prochain comme prix de leur retraite définitive. Il les autorise à aller piller la Bourgogne en amont de Paris durant l'hiver, cette région étant peut-être en révolte contre lui. Le 6 ou le 7 novembre, Charles le Gros quitte Paris pour Soissons, où il distribue des bénéfices. Il est suivi par Siegfried et ses hommes qui dévastent l'abbaye Saint-Médard de Soissons après le départ de l'empereur Charles vers l'Alsace. Siegfrid retourne sur la Seine au printemps 887, puis repart vers la Frise à l'automne où il meurt.
Les Normands de Paris doivent contourner Paris et ses ponts en tirant leurs bateaux sur la terre ferme jusqu'à la Marne, les Parisiens leur refusant le droit de passage, qui n'est pas prévu par le traité. Ils remontent la Seine, puis l'Yonne. Le 30 novembre 886, ils mettent le siège devant Sens, qui résiste ; comme à Paris, ils ravagent le pays environnant. Ils pillent les abbayes de Saint-Germain d'Auxerre, Bèze et Flavigny où ils séjournent du 11 au 25 janvier 887. Au mois de mai, comme convenu, ils retournent à Paris ; ils passent le pont sans opposition et s'installent dans leur ancien campement de Saint-Germain-des-Prés. Ils reçoivent leur tribut de 700 livres, somme que le nouvel évêque Anschéric est allé chercher auprès de l'empereur à Kirchen, en Alémanie ; mais au lieu de redescendre le fleuve, ils tentent de repartir en amont et de passer les ponts par surprise. Après une altercation, ils obtiennent des Parisiens le droit de passage, à condition qu'ils ne s'aventurent pas sur la Marne. Ils avancent en direction de Sens, puis font demi-tour et à l'automne remontent la Marne jusqu'à Chessy, près de Lagny, où ils prennent leurs quartiers d'hiver ; à l'annonce de la rupture du traité et du massacre de vingt chrétiens par les Vikings, les Parisiens tuent tous les Normands qui se trouvent dans la ville, à l'exception de ceux protégés par l'évêque Anschéric, probablement des otages
Le récit d'Abbon sert à grandir le personnage d'Eudes, mais il n'oublie pas pour autant d'autres personnages qui participèrent à cet affrontement.
Notons, du côté viking, le nom de Siegfried, qui ne devait pas être chef de cette armée, mais plutôt une sorte d'ambassadeur sachant maîtriser le latin afin de pouvoir parlementer avec les chrétiens.
Abbon est plus prolixe en ce qui concerne le camp chrétien. Nous avons donc le comte Eudes, fils de Robert le Fort, et futur roi de la Francie occidentale ; les comtes Régnier, Érilang et Utton ; Gauzlin, l'évêque de Paris ; l'abbé Ebles de Saint-Denis, neveu de Gauzlin, le fils de sa sœur Bilchilde. Abbon nous donne également le nom de ces « douze combattants héroïques de la tour » prise le 6 février : Ermenfrois, Hervé, Herland, Ouacre, Hervi, Arnoud, Seuil, Jobert, Gui, Hardre, Aimard et Gossouin
La réputation de Charles le Gros est gravement mise à mal par son attitude envers les Vikings. Dès le mois de décembre 887, malade, il est déposé par les Grands et remplacé par Arnulf de Carinthie, élu le roi de Francie orientale. C'est la fin de l'empire carolingien. Eudes, révélé par sa résistance pendant le siège, est élu pour sa part roi de Francie occidentale en 888, au détriment du carolingien Charles le Simple, qui lui succède tout de même à sa mort en 898.
Paris, ville d'importance mineure sous les Carolingiens, affirme sa position stratégique au centre de la Francie occidentale.
Les raids danois en Francie occidentale se font moins fréquents après l'échec du siège. Battus près de Chartres en 911, les Normands s'installent sous leur chef Rollon dans la basse vallée de la Seine, qui devient le duché de Normandie ; convertis au christianisme, ils deviennent vassaux des Francs.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1226
29 novembre
Sacre de Louis IX
Louis IX est couronné roi à Reims et succède ainsi à son père Louis VIII mort à Montpensier le 8 novembre. Sa mère, Blanche de Castille, assure la régence car il n'est âgé que de 12 ans. Fervent chrétien, il mourra en croisade devant Tunis le 25 août 1270.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Louis IX - Histoire des Capétiens
1314
29 novembre
Mort de Philippe le Bel
Au terme de 30 ans de règne, le roi de France Philippe IV le Bel, meurt à Fontainebleau à l'âge de 46 ans. Son fils Louis X, dit le Hutin lui succède mais il mourra deux ans à peine après son couronnement.
Voir aussi : Décès - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1516
29 novembre
Signature de la « paix perpétuelle » entre la Suisse et la France
Au lendemain de la défaite de Marignan, les Suisses abandonnent tout projet de conquête étrangère. Ils signent alors une paix perpétuelle avec la France qui leur attribue le Tessin et des indemnités en échange de mercenaires suisses.
Voir aussi : Histoire de la Diplomatie
1516
29 novembre
Paix de Fribourg
François Ier signe avec la Confédération helvétique un traité de paix assurant la "paix perpétuelle" entre les deux pays. Contre paiement d’une forte compensation financière, la France est assurée de la neutralité des Suisses en cas de conflit et obtient la possibilité de puiser dans les armées helvétiques.
Voir aussi : François Ier - Paix - Histoire de Fribourg - Histoire des Valois
1830
29 novembre
Début de l'insurrection de novembre
Une rumeur sur l’engagement de troupes Polonaises aux ordres des Russes pour aller lutter contre la révolution de Juillet en France et la révolution Belge provoque un soulèvement à Varsovie. Depuis le Congrès de Vienne, les indépendantistes sont très actifs et trouvent ainsi l’occasion de transformer leur conspiration en insurrection. Le mouvement est très efficace et aboutit à une déclaration d’indépendance au mois de janvier. Mais la Russie matera dans le sang cette insurrection dans les mois suivants.
Voir aussi : Insurrection - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Insurrection de Novembre - Histoire de Varsovie - Histoire des Coups d'Etat
1864
29 novembre
Massacre de Sand Creek
Un régiment du Colorado de 700 hommes attaque par surprise le campement Cheyenne dirigé par Black Kettle. Sous le commandement du colonel Chivington, partisan de l’extermination des indiens, 500 hommes, femmes et enfants sont massacrés en deux jours et d’autres mutilés. En fait, des troubles mineurs avaient opposés indiens et colons lors de l’arrivée massive de ces derniers dans le secteur. Toutefois un accord de guerre avait été rapidement établi entre Black Kettle et Wyncoop. L’attribution du territoire de Sand Creek était le fruit de cet accord. Cet événement aura de lourdes répercussions sur les rapports entre blancs et Indiens.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Massacre - Indien - Colons - Attaque - Histoire des Guerres
1897
29 novembre
Première course de moto
A Richmond en Angleterre, se déroule la première course réservée aux motos. La distance a parcourir est de un mile. Elle est remportée par Charles Jarrot sur une moto Fournier en 2 minutes et 8 secondes.
Voir aussi : Course - Moto - Histoire de Richmond - Histoire des Sports mécaniques
1945
29 novembre
Premier enregistrement dirigé par Charlie Parker
C'est sous le nom de Charlie Parker's Ree Boppers que Charlie Parker enregistre son premier disque solo. Il dirige un quintet de be-bop qui regroupe alors Miles Davis, Dizzy Gillepsie, Curly Russet et Max Roach.
Voir aussi : Disque - Miles Davis - Charlie Parker - Max Roach - Histoire du Be-bop - Histoire du Jazz
1945
29 novembre
Indépendance de la Yougoslavie
L'Assemblée constituante à majorité communiste élue le 24 novembre, proclame la République fédérale populaire de Yougoslavie. Le monarque Pierre II s'exile. En décembre, le Croate Ivan Ribar sera élu président de la République et Josip Broz, le futur maréchal Tito, deviendra Premier ministre. La Yougoslavie, sur laquelle Staline n’avait pas de vue en 1945, aura un statut particulier en Europe. C’est en effet le seul régime communiste d’Europe qui ne passe aucun accord avec l’URSS et qui garde sa totale indépendance, si bien que Tito sera considéré comme un véritable traître par les Soviétiques.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Tito - Histoire de la Décolonisation
1947
29 novembre
L'ONU scinde la Palestine
L'Assemblée générale de l'ONU réunie à New-York, prend la décision de partager la Palestine en deux Etats: un Etat arabe et un Etat juif. L'administration de Jérusalem relèvera de l'organisation internationale. Le Conseil de la ligue arabe s'oppose à cette décision et très vite les affrontements commencent entre Juifs et Arabes. Le nouvel état d'Israël naîtra le 14 mai 1948. Dès ses premiers jours, il sera envahi par l'Egypte, le Jordanie, l'Irak, la Syrie et le Liban.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire du Sionisme - Histoire d'Israël - Histoire de la Palestine - Histoire du Judaïsme
1978
29 novembre
Dalida chante à New-York
La diva égyptienne, qui n'a toujours pas remporté de succès aux Etats-Unis, est invitée à se produire à New-York. Elle monte sur la scène du Carnegie Hall et chante pour la première fois "Lambeth Walk" qui rappelle au public américain une vieille chanson des années 20. L'Amérique est conquise. Dalida triomphe.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson
1988
29 novembre
La Mega Drive arrive sur le marché japonais
Alors que Nintendo ne concède qu’un dixième du marché des consoles de jeux vidéo à la concurrence, Sega passe à la technologie 16 bits avec la Mega Drive pour déloger le géant. Pourtant, le succès est limité dans un premier temps faute de jeux exploitant toutes ses capacités. Nommée Genesis en Amérique du Nord, la Mega Drive deviendra pourtant le plus gros succès commercial de Sega avec plus de 28 millions d’exemplaires écoulés en 10 ans de carrière.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Console - Histoire de Nintendo - Histoire de Sega - Histoire des Loisirs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 novembre
Sacre de Louis IX
Louis IX est couronné roi à Reims et succède ainsi à son père Louis VIII mort à Montpensier le 8 novembre. Sa mère, Blanche de Castille, assure la régence car il n'est âgé que de 12 ans. Fervent chrétien, il mourra en croisade devant Tunis le 25 août 1270.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Louis IX - Histoire des Capétiens
1314
29 novembre
Mort de Philippe le Bel
Au terme de 30 ans de règne, le roi de France Philippe IV le Bel, meurt à Fontainebleau à l'âge de 46 ans. Son fils Louis X, dit le Hutin lui succède mais il mourra deux ans à peine après son couronnement.
Voir aussi : Décès - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1516
29 novembre
Signature de la « paix perpétuelle » entre la Suisse et la France
Au lendemain de la défaite de Marignan, les Suisses abandonnent tout projet de conquête étrangère. Ils signent alors une paix perpétuelle avec la France qui leur attribue le Tessin et des indemnités en échange de mercenaires suisses.
Voir aussi : Histoire de la Diplomatie
1516
29 novembre
Paix de Fribourg
François Ier signe avec la Confédération helvétique un traité de paix assurant la "paix perpétuelle" entre les deux pays. Contre paiement d’une forte compensation financière, la France est assurée de la neutralité des Suisses en cas de conflit et obtient la possibilité de puiser dans les armées helvétiques.
Voir aussi : François Ier - Paix - Histoire de Fribourg - Histoire des Valois
1830
29 novembre
Début de l'insurrection de novembre
Une rumeur sur l’engagement de troupes Polonaises aux ordres des Russes pour aller lutter contre la révolution de Juillet en France et la révolution Belge provoque un soulèvement à Varsovie. Depuis le Congrès de Vienne, les indépendantistes sont très actifs et trouvent ainsi l’occasion de transformer leur conspiration en insurrection. Le mouvement est très efficace et aboutit à une déclaration d’indépendance au mois de janvier. Mais la Russie matera dans le sang cette insurrection dans les mois suivants.
Voir aussi : Insurrection - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Insurrection de Novembre - Histoire de Varsovie - Histoire des Coups d'Etat
1864
29 novembre
Massacre de Sand Creek
Un régiment du Colorado de 700 hommes attaque par surprise le campement Cheyenne dirigé par Black Kettle. Sous le commandement du colonel Chivington, partisan de l’extermination des indiens, 500 hommes, femmes et enfants sont massacrés en deux jours et d’autres mutilés. En fait, des troubles mineurs avaient opposés indiens et colons lors de l’arrivée massive de ces derniers dans le secteur. Toutefois un accord de guerre avait été rapidement établi entre Black Kettle et Wyncoop. L’attribution du territoire de Sand Creek était le fruit de cet accord. Cet événement aura de lourdes répercussions sur les rapports entre blancs et Indiens.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Massacre - Indien - Colons - Attaque - Histoire des Guerres
1897
29 novembre
Première course de moto
A Richmond en Angleterre, se déroule la première course réservée aux motos. La distance a parcourir est de un mile. Elle est remportée par Charles Jarrot sur une moto Fournier en 2 minutes et 8 secondes.
Voir aussi : Course - Moto - Histoire de Richmond - Histoire des Sports mécaniques
1945
29 novembre
Premier enregistrement dirigé par Charlie Parker
C'est sous le nom de Charlie Parker's Ree Boppers que Charlie Parker enregistre son premier disque solo. Il dirige un quintet de be-bop qui regroupe alors Miles Davis, Dizzy Gillepsie, Curly Russet et Max Roach.
Voir aussi : Disque - Miles Davis - Charlie Parker - Max Roach - Histoire du Be-bop - Histoire du Jazz
1945
29 novembre
Indépendance de la Yougoslavie
L'Assemblée constituante à majorité communiste élue le 24 novembre, proclame la République fédérale populaire de Yougoslavie. Le monarque Pierre II s'exile. En décembre, le Croate Ivan Ribar sera élu président de la République et Josip Broz, le futur maréchal Tito, deviendra Premier ministre. La Yougoslavie, sur laquelle Staline n’avait pas de vue en 1945, aura un statut particulier en Europe. C’est en effet le seul régime communiste d’Europe qui ne passe aucun accord avec l’URSS et qui garde sa totale indépendance, si bien que Tito sera considéré comme un véritable traître par les Soviétiques.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Tito - Histoire de la Décolonisation
1947
29 novembre
L'ONU scinde la Palestine
L'Assemblée générale de l'ONU réunie à New-York, prend la décision de partager la Palestine en deux Etats: un Etat arabe et un Etat juif. L'administration de Jérusalem relèvera de l'organisation internationale. Le Conseil de la ligue arabe s'oppose à cette décision et très vite les affrontements commencent entre Juifs et Arabes. Le nouvel état d'Israël naîtra le 14 mai 1948. Dès ses premiers jours, il sera envahi par l'Egypte, le Jordanie, l'Irak, la Syrie et le Liban.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire du Sionisme - Histoire d'Israël - Histoire de la Palestine - Histoire du Judaïsme
1978
29 novembre
Dalida chante à New-York
La diva égyptienne, qui n'a toujours pas remporté de succès aux Etats-Unis, est invitée à se produire à New-York. Elle monte sur la scène du Carnegie Hall et chante pour la première fois "Lambeth Walk" qui rappelle au public américain une vieille chanson des années 20. L'Amérique est conquise. Dalida triomphe.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson
1988
29 novembre
La Mega Drive arrive sur le marché japonais
Alors que Nintendo ne concède qu’un dixième du marché des consoles de jeux vidéo à la concurrence, Sega passe à la technologie 16 bits avec la Mega Drive pour déloger le géant. Pourtant, le succès est limité dans un premier temps faute de jeux exploitant toutes ses capacités. Nommée Genesis en Amérique du Nord, la Mega Drive deviendra pourtant le plus gros succès commercial de Sega avec plus de 28 millions d’exemplaires écoulés en 10 ans de carrière.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Console - Histoire de Nintendo - Histoire de Sega - Histoire des Loisirs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1215
30 novembre
Clôture du IVe concile du Latran
Le pape Innocent III préside la dernière séance du concile du Latran. Ce nouveau concile œcuménique est le quatrième à avoir lieu au palais romain du Latran. Il en résulte la condamnation des Cathares et des Vaudois, l’interdiction de créer de nouveaux ordres religieux, le soutien des discriminations contre les Juifs et l’apparition du terme de "transsubstantiation". Par ailleurs, le pape Innocent III appelle à une nouvelle croisade. Toutefois, ce sera son successeur, le pape Honorius III qui l’organisera deux ans plus tard. Mais elle se conclura par un échec.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire des Cathares - Dossier histoire de l' Inquisition - Innocent III - Histoire du Vatican - Histoire de la Chrétienté
1786
30 novembre
La Toscane abolit la peine de mort
Sous le règne de Pietro Leopoldo, le Grand Duché de Toscane est le premier Etat à abolir la peine de mort et la torture. C’est à cette époque que Cesare Beccaria avait publié son traité « Des délits et des peines » qui prônait la suppression de la peine capitale, alors que l’abolitionnisme n’était que très peu répandu.
Voir aussi : Traité - Histoire de la Peine de mort - Histoire de la Justice
1789
30 novembre
La Corse devient française
A l'Assemblé Constituante, le député corse Antoine-Christophe Salicetti déclare: " La Corse fait partie intégrante de l'empire français". L'île qui était jusqu'alors une province autonome, est rattachée à la France. En 1790, la Corse deviendra un département.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Révolution
1807
30 novembre
Lisbonne capitule face à Napoléon
La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre.
Voir aussi : Napoléon - Capitulation - Histoire de Lisbonne - Histoire de l'Empire
1825
30 novembre
Obsèques du général Foy
Général de l’Empire ayant participé aux Cent Jours puis député libéral, le général Foy a bénéficié d’une grande popularité. Lors de ces obsèques près de 100 000 personnes défilent dans les rues de Paris. En plein état de grâce de Charles X et des Ultras, cet hommage populaire rendu à un opposant dissone et semble être un premier avertissement, d’autant plus que le rassemblement se transforme rapidement en manifestation assez violente et explicitement hostile au pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Ultraroyalistes - Manifestation - Histoire des Cent jours - Histoire des Décès
1854
30 novembre
La concession du canal de Suez est cédée à Ferdinand de Lesseps
Alors vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l’isthme de Suez. Le Français envisage en effet de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge. Il est prévu qu’à la fin de la concession, le canal devienne propriété de l’Égypte. Pour superviser le chantier et gérer les fonds, de Lesseps créera la Compagnie universelle du canal maritime de Suez. Même si le projet se heurtera aux désaccords britanniques, il sera mené à son terme, en 1869, après dix ans de travaux.
Voir aussi : Histoire du Canal de Suez - Ferdinand de Lesseps - Histoire des Grands travaux
1900
30 novembre
Commercialisation du "Méccano"
Inventé par le britannique Franck Hornby en 1899, le meccano est mis en vente en Angleterre. C'est en cherchant un cadeau inventif à faire à ses enfants pour Noël, que Franck Hornby eu l'idée de mettre au point un jeu de construction en métal. La première création qu'il réalisa était une grue.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1904
30 novembre
Henri Cornet, vainqueur du Tour
Alors âgé d’à peine 20 ans, Henri Cornet est déclaré vainqueur du Tour de France. Il était d’abord classé cinquième mais l’Union Vélocipédique de France élimine les quatre premiers coureurs qui n’avaient pas respecté le règlement. Ce Tour restera marqué par les batailles entre spectateurs qui sont allés jusqu’à agresser certains coureurs et jeter des clous sur la route. Desgrange, le fondateur du Tour, a même failli mettre un terme à cette course annuelle.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - Histoire du Cyclisme
1913
30 novembre
Première apparition de Charlie Chaplin
Parti d'Angleterre pour les Etats-Unis, Charlie Spencer Chaplin débute sa carrière d'acteur au cinéma et joue dans son premier film: "Making a living" de Mack Sennet. Chaplin signe ici son premier contrat et tournera une trentaine de films avec Sennet. En 1914, il créera le personnage de Charlot dans: "Charlot vagabond.
Voir aussi : Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1918
30 novembre
L’Islande devient un état souverain
Rattachée au Danemark depuis 1380, l’Islande acquiert enfin sa souveraineté, bien que le roi du Danemark demeure encore roi d’Islande. C’est là un grand pas vers l’indépendance définitive, qui sera établie en 1944. Déjà, depuis 1904, le pays bénéficiait d’une certaine autonomie quant à sa politique intérieure. L’occupation allemande au Danemark, et britannique en Islande, marquera également une rupture entre les deux états.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation
1934
30 novembre
Mort d'Hélène Boucher
Lors d'une séance d'entraînement au dessus de Versailles, l'aviatrice française meurt accidentellement à bord d'un Caudron rafale. Hélène Boucher avait remporté 7 fois le record du monde de vitesse sur 1000 km et fut la première à accomplir seule le raid Paris-Saigon en 1929.
Voir aussi : Décès - Avion - Histoire de l'Aviation - Pilote - Histoire de l'Aéronautique
1939
30 novembre
L'URSS attaque la Finlande
Sans même lui avoir déclaré la guerre, Staline envahit la Finlande suite à un différent frontalier concernant l'isthme de Carélie. 400 000 soldats russes prennent d'assaut le pays. La capitale, Helsinki est bombardée ainsi que la ville de Viborg. 265 000 Finlandais résisteront à l'Armée rouge dans ce conflit, appelé la "Guerre d'hiver". L'Opinion internationale s'insurge contre cette agression. L'URSS sera exclue de la SDN le 14 décembre. Le conflit, plus difficile que prévu pour les Soviétiques, ne prendra fin qu'avec la signature du traité de Moscou le 12 mars 1940 où la Finlande devra céder une partie de son territoire. L'URSS annexera en effet 40 000 km2. En 1941, la Finlande reprendra l'offensive en s'alliant à l'Allemagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Invasion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1974
30 novembre
Découverte de Lucy
Au sud de l'Ethiopie, une expédition de 17 paléontologues découvre 52 restes d'un squelette vieux de 3 millions d'années. Restitué à 40%, le corps sera baptisé "Lucy". L'australopithèque de 1,20 mètre avait, selon les scientifiques, 20 ans au moment de sa mort. Le squelette de Lucy est le plus ancien squelette humain jamais retrouvé.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1987
30 novembre
Inauguration de l'Institut du Monde Arabe
L’Institut du Monde Arabe est inauguré à Paris. Souhaité par Mitterrand et fruit de la collaboration avec vingt-deux pays arabes, cet organisme aura pour but d’approfondir la connaissance du monde arabe en France et de créer un pont culturel entre les cultures occidentales et arabes.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mitterrand - Inauguration - Histoire des Institutions
1988
30 novembre
Instauration du RMI
La loi sur le revenu minimum d'insertion (RMI) est définitivement adoptée par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. Le texte, proposé par le gouvernement de Michel Rocard, sera débattu durant les mois d'octobre et novembre avant d'être voté. Dès février 1989, 570 000 foyers pourront bénéficier du RMI.
Voir aussi : Histoire du RMI - Histoire du Social
1994
30 novembre
Guy Debord met fin à ses jours
L’écrivain et cinéaste Guy Debord se suicide et laisse derrière lui une œuvre majeure dans la société française du vingtième siècle. Auteur de « La société du spectacle », paru en 1967, il fut aussi l’un des fondateurs de l’Internationale Situationniste en 1957. Sa pensée et celle de cette organisation proposaient un marxisme libertaire qui a fortement influencé mai 1968.
Voir aussi : Marx - Histoire de la Philosophie
2002
30 novembre
Dumas accède au Panthéon
Les cendres d’Alexandre Dumas sont transférées au Panthéon et rejoignent celles de Voltaire, Rousseau, Hugo et Zola, écrivains qui participent symboliquement à la construction de la nation. Le cercueil est entouré de mousquetaires et d’une Marianne métisse lors de la cérémonie.
Voir aussi : Histoire du Panthéon - Alexandre Dumas - Cérémonie - Histoire des Romans
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 novembre
Clôture du IVe concile du Latran
Le pape Innocent III préside la dernière séance du concile du Latran. Ce nouveau concile œcuménique est le quatrième à avoir lieu au palais romain du Latran. Il en résulte la condamnation des Cathares et des Vaudois, l’interdiction de créer de nouveaux ordres religieux, le soutien des discriminations contre les Juifs et l’apparition du terme de "transsubstantiation". Par ailleurs, le pape Innocent III appelle à une nouvelle croisade. Toutefois, ce sera son successeur, le pape Honorius III qui l’organisera deux ans plus tard. Mais elle se conclura par un échec.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire des Cathares - Dossier histoire de l' Inquisition - Innocent III - Histoire du Vatican - Histoire de la Chrétienté
1786
30 novembre
La Toscane abolit la peine de mort
Sous le règne de Pietro Leopoldo, le Grand Duché de Toscane est le premier Etat à abolir la peine de mort et la torture. C’est à cette époque que Cesare Beccaria avait publié son traité « Des délits et des peines » qui prônait la suppression de la peine capitale, alors que l’abolitionnisme n’était que très peu répandu.
Voir aussi : Traité - Histoire de la Peine de mort - Histoire de la Justice
1789
30 novembre
La Corse devient française
A l'Assemblé Constituante, le député corse Antoine-Christophe Salicetti déclare: " La Corse fait partie intégrante de l'empire français". L'île qui était jusqu'alors une province autonome, est rattachée à la France. En 1790, la Corse deviendra un département.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Corse - Histoire de la Révolution
1807
30 novembre
Lisbonne capitule face à Napoléon
La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre.
Voir aussi : Napoléon - Capitulation - Histoire de Lisbonne - Histoire de l'Empire
1825
30 novembre
Obsèques du général Foy
Général de l’Empire ayant participé aux Cent Jours puis député libéral, le général Foy a bénéficié d’une grande popularité. Lors de ces obsèques près de 100 000 personnes défilent dans les rues de Paris. En plein état de grâce de Charles X et des Ultras, cet hommage populaire rendu à un opposant dissone et semble être un premier avertissement, d’autant plus que le rassemblement se transforme rapidement en manifestation assez violente et explicitement hostile au pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Ultraroyalistes - Manifestation - Histoire des Cent jours - Histoire des Décès
1854
30 novembre
La concession du canal de Suez est cédée à Ferdinand de Lesseps
Alors vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l’isthme de Suez. Le Français envisage en effet de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge. Il est prévu qu’à la fin de la concession, le canal devienne propriété de l’Égypte. Pour superviser le chantier et gérer les fonds, de Lesseps créera la Compagnie universelle du canal maritime de Suez. Même si le projet se heurtera aux désaccords britanniques, il sera mené à son terme, en 1869, après dix ans de travaux.
Voir aussi : Histoire du Canal de Suez - Ferdinand de Lesseps - Histoire des Grands travaux
1900
30 novembre
Commercialisation du "Méccano"
Inventé par le britannique Franck Hornby en 1899, le meccano est mis en vente en Angleterre. C'est en cherchant un cadeau inventif à faire à ses enfants pour Noël, que Franck Hornby eu l'idée de mettre au point un jeu de construction en métal. La première création qu'il réalisa était une grue.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1904
30 novembre
Henri Cornet, vainqueur du Tour
Alors âgé d’à peine 20 ans, Henri Cornet est déclaré vainqueur du Tour de France. Il était d’abord classé cinquième mais l’Union Vélocipédique de France élimine les quatre premiers coureurs qui n’avaient pas respecté le règlement. Ce Tour restera marqué par les batailles entre spectateurs qui sont allés jusqu’à agresser certains coureurs et jeter des clous sur la route. Desgrange, le fondateur du Tour, a même failli mettre un terme à cette course annuelle.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - Histoire du Cyclisme
1913
30 novembre
Première apparition de Charlie Chaplin
Parti d'Angleterre pour les Etats-Unis, Charlie Spencer Chaplin débute sa carrière d'acteur au cinéma et joue dans son premier film: "Making a living" de Mack Sennet. Chaplin signe ici son premier contrat et tournera une trentaine de films avec Sennet. En 1914, il créera le personnage de Charlot dans: "Charlot vagabond.
Voir aussi : Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1918
30 novembre
L’Islande devient un état souverain
Rattachée au Danemark depuis 1380, l’Islande acquiert enfin sa souveraineté, bien que le roi du Danemark demeure encore roi d’Islande. C’est là un grand pas vers l’indépendance définitive, qui sera établie en 1944. Déjà, depuis 1904, le pays bénéficiait d’une certaine autonomie quant à sa politique intérieure. L’occupation allemande au Danemark, et britannique en Islande, marquera également une rupture entre les deux états.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation
1934
30 novembre
Mort d'Hélène Boucher
Lors d'une séance d'entraînement au dessus de Versailles, l'aviatrice française meurt accidentellement à bord d'un Caudron rafale. Hélène Boucher avait remporté 7 fois le record du monde de vitesse sur 1000 km et fut la première à accomplir seule le raid Paris-Saigon en 1929.
Voir aussi : Décès - Avion - Histoire de l'Aviation - Pilote - Histoire de l'Aéronautique
1939
30 novembre
L'URSS attaque la Finlande
Sans même lui avoir déclaré la guerre, Staline envahit la Finlande suite à un différent frontalier concernant l'isthme de Carélie. 400 000 soldats russes prennent d'assaut le pays. La capitale, Helsinki est bombardée ainsi que la ville de Viborg. 265 000 Finlandais résisteront à l'Armée rouge dans ce conflit, appelé la "Guerre d'hiver". L'Opinion internationale s'insurge contre cette agression. L'URSS sera exclue de la SDN le 14 décembre. Le conflit, plus difficile que prévu pour les Soviétiques, ne prendra fin qu'avec la signature du traité de Moscou le 12 mars 1940 où la Finlande devra céder une partie de son territoire. L'URSS annexera en effet 40 000 km2. En 1941, la Finlande reprendra l'offensive en s'alliant à l'Allemagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Invasion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1974
30 novembre
Découverte de Lucy
Au sud de l'Ethiopie, une expédition de 17 paléontologues découvre 52 restes d'un squelette vieux de 3 millions d'années. Restitué à 40%, le corps sera baptisé "Lucy". L'australopithèque de 1,20 mètre avait, selon les scientifiques, 20 ans au moment de sa mort. Le squelette de Lucy est le plus ancien squelette humain jamais retrouvé.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1987
30 novembre
Inauguration de l'Institut du Monde Arabe
L’Institut du Monde Arabe est inauguré à Paris. Souhaité par Mitterrand et fruit de la collaboration avec vingt-deux pays arabes, cet organisme aura pour but d’approfondir la connaissance du monde arabe en France et de créer un pont culturel entre les cultures occidentales et arabes.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mitterrand - Inauguration - Histoire des Institutions
1988
30 novembre
Instauration du RMI
La loi sur le revenu minimum d'insertion (RMI) est définitivement adoptée par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. Le texte, proposé par le gouvernement de Michel Rocard, sera débattu durant les mois d'octobre et novembre avant d'être voté. Dès février 1989, 570 000 foyers pourront bénéficier du RMI.
Voir aussi : Histoire du RMI - Histoire du Social
1994
30 novembre
Guy Debord met fin à ses jours
L’écrivain et cinéaste Guy Debord se suicide et laisse derrière lui une œuvre majeure dans la société française du vingtième siècle. Auteur de « La société du spectacle », paru en 1967, il fut aussi l’un des fondateurs de l’Internationale Situationniste en 1957. Sa pensée et celle de cette organisation proposaient un marxisme libertaire qui a fortement influencé mai 1968.
Voir aussi : Marx - Histoire de la Philosophie
2002
30 novembre
Dumas accède au Panthéon
Les cendres d’Alexandre Dumas sont transférées au Panthéon et rejoignent celles de Voltaire, Rousseau, Hugo et Zola, écrivains qui participent symboliquement à la construction de la nation. Le cercueil est entouré de mousquetaires et d’une Marianne métisse lors de la cérémonie.
Voir aussi : Histoire du Panthéon - Alexandre Dumas - Cérémonie - Histoire des Romans
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine