poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
La vie? Vraiment doux et chaud.
La mort? Vraiment froid et beau.
Qui m'a lancé un sort?
J'aime la vie et je désire ma mort.
Je pense qu'aimer fait mourir?
Mais je pense surtout qu'aimer fait souffrir.
Un rejet pour moi le cabotin
De savoir ce que sera mon destin?
Solitude incertaine des nuits incurables,
Tête entre les mains, instable...
Dans un matin au ciel gris et blème,
Cette maladie alimente ma haine.
Je voudrai pouvoir mourir
Dans un grand éclat de rire!
Merde de merde et crotte de bique
Voila encore que j'ai attrapé la colique!!!!!!!!
Je vous souhaite une superbe journée
Mangez lentement pour bien digérer...
Après vous emmerderez et vous serez emmerdé
A ne pas arreter de peter et d'aller chier !!!!!
Bin faut parler au naturel, comme le thon
La décontraction, c'est de bon ton,
Les plus sérieux sont toujours les cons.
surtout pas ceux qui ont perdu la raison...
La mort? Vraiment froid et beau.
Qui m'a lancé un sort?
J'aime la vie et je désire ma mort.
Je pense qu'aimer fait mourir?
Mais je pense surtout qu'aimer fait souffrir.
Un rejet pour moi le cabotin
De savoir ce que sera mon destin?
Solitude incertaine des nuits incurables,
Tête entre les mains, instable...
Dans un matin au ciel gris et blème,
Cette maladie alimente ma haine.
Je voudrai pouvoir mourir
Dans un grand éclat de rire!
Merde de merde et crotte de bique
Voila encore que j'ai attrapé la colique!!!!!!!!
Je vous souhaite une superbe journée
Mangez lentement pour bien digérer...
Après vous emmerderez et vous serez emmerdé
A ne pas arreter de peter et d'aller chier !!!!!
Bin faut parler au naturel, comme le thon
La décontraction, c'est de bon ton,
Les plus sérieux sont toujours les cons.
surtout pas ceux qui ont perdu la raison...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Petit poème en français et roumain
Si dacà ramuri bat în geam
Si les branches frappent les vitres
Si se cutrumur plopii
Et tremblent encore les peupliers
E ca în minte sâ te am
C'est pour t'avoir dans mon esprit
Si-ncet sà te apropii
Et doucement te rapprocher.
Si docà stele bat în lac
Si les étoiles aux profondeurs
Adâncu-i luminându-l,
Du lac miroitent dans la nuit
E ca durerea mea s-o-mpac
C'est pour apaiser ma douleur
Înseninându-mi gântul.
Pour rassénérer mon esprit.
Si dacà morii desi se duc
Si les nues s'en vont à leur tour
De iese-n luciu luna
Et la lune vibre d'éclat
E ca aminte sà-mi aduc
C'est pour que je puisse toujours,
De tine-ntotdeauna.
Me souvenir ainsi de toi.
Mihai Eminescu
Si dacà ramuri bat în geam
Si les branches frappent les vitres
Si se cutrumur plopii
Et tremblent encore les peupliers
E ca în minte sâ te am
C'est pour t'avoir dans mon esprit
Si-ncet sà te apropii
Et doucement te rapprocher.
Si docà stele bat în lac
Si les étoiles aux profondeurs
Adâncu-i luminându-l,
Du lac miroitent dans la nuit
E ca durerea mea s-o-mpac
C'est pour apaiser ma douleur
Înseninându-mi gântul.
Pour rassénérer mon esprit.
Si dacà morii desi se duc
Si les nues s'en vont à leur tour
De iese-n luciu luna
Et la lune vibre d'éclat
E ca aminte sà-mi aduc
C'est pour que je puisse toujours,
De tine-ntotdeauna.
Me souvenir ainsi de toi.
Mihai Eminescu
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
[quote="saintluc"][/quote]... tres jolie surprise, saintluc
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée…
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou…
Et tu me diras : "Cherche !", en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup...
Arthur Rimbaud-
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée…
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou…
Et tu me diras : "Cherche !", en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup...
Arthur Rimbaud-
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Salut
Rien, cette écume, vierge vers
À ne désigner que la coupe;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l’envers.
Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l’avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d’hivers;
Une ivresse belle m’engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut
Solitude, récif, étoile
À n’importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.
Stéphane Mallarmé
C'était rien mais c'était pas rien.
(Un poète)
(Un poète)
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Liberté
Toi qui dit : "Enfin libre ! et je veux le rester ! "....
Toi qui aime la vie et ne veux t'enchaîner....
Toi qui aux jeux d'amour, abonde mais sans aimer....
Toi qui souvent t'impose mais veux t'évader....
Sous l'égide d'un nom qu'on appelle "Liberté"
Tu penses pouvoir brandir, ainsi émancipé ,
Le drapeau d'une gloire que nul ne peux gagner.
La liberté, sais tu, est trés aléatoire.
Elle commence et s'achève parait-il dans la gloire.
Mais en contrepartie sa créance, ses tourments,
Créent bien des controverses, se jouent des sentiments.
"- Je te connais.... je t'aime....mais n'en demande pas trop ! "
"- Je t'accorde des instants.... mais pas plus qu'il n'en faut ! "
C'est en celà aussi le cri de Liberté,
Lancé à pleins poumons : Ne pas être annihilé.
L'absolu en amour s'efface avec le temps,
Mais la roue du destin tourne , invariablement.
.............
Quand on est aliéné
Fortement enchainé
On découvre qu'Aimer
C'est pouvoir tout donner
Même sa "Liberté"
Toi qui dit : "Enfin libre ! et je veux le rester ! "....
Toi qui aime la vie et ne veux t'enchaîner....
Toi qui aux jeux d'amour, abonde mais sans aimer....
Toi qui souvent t'impose mais veux t'évader....
Sous l'égide d'un nom qu'on appelle "Liberté"
Tu penses pouvoir brandir, ainsi émancipé ,
Le drapeau d'une gloire que nul ne peux gagner.
La liberté, sais tu, est trés aléatoire.
Elle commence et s'achève parait-il dans la gloire.
Mais en contrepartie sa créance, ses tourments,
Créent bien des controverses, se jouent des sentiments.
"- Je te connais.... je t'aime....mais n'en demande pas trop ! "
"- Je t'accorde des instants.... mais pas plus qu'il n'en faut ! "
C'est en celà aussi le cri de Liberté,
Lancé à pleins poumons : Ne pas être annihilé.
L'absolu en amour s'efface avec le temps,
Mais la roue du destin tourne , invariablement.
.............
Quand on est aliéné
Fortement enchainé
On découvre qu'Aimer
C'est pouvoir tout donner
Même sa "Liberté"
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Très joli, c'est de toi?
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
mais oui Luc c'est de moi mais il y a déjà quelques temps de celà
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Anne Onyme
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Au nom de l'amour
Il s'est moqué
Au nom de l'amour
Il a humilié
Au nom de l'amour
Il a durement reproché
Au nom de l'amour
Il a exploité
Au nom de l'amour
Il a volé
Au nom de l'amour
Il a fait des enfants
Au nom de l'amour
Il a fui
Au nom de l'amour
Il a battu
Aunom de l'amour
Il a violé
Au nom de l'amour
Il fut tyran
Au nom de l'amour
Il a tué.
Mon poème commence aussi
Par elle.
Au nom de l'amour
Il y a la haine.
Au nom de l'amour
Pourquoi mépriser
La liberté?
Il s'est moqué
Au nom de l'amour
Il a humilié
Au nom de l'amour
Il a durement reproché
Au nom de l'amour
Il a exploité
Au nom de l'amour
Il a volé
Au nom de l'amour
Il a fait des enfants
Au nom de l'amour
Il a fui
Au nom de l'amour
Il a battu
Aunom de l'amour
Il a violé
Au nom de l'amour
Il fut tyran
Au nom de l'amour
Il a tué.
Mon poème commence aussi
Par elle.
Au nom de l'amour
Il y a la haine.
Au nom de l'amour
Pourquoi mépriser
La liberté?
- Anne Onyme
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
La marche à l'amour
Je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi
lentement je m'affale de tout mon long dans l'âme
je marche à toi je titube à toi, je bois,
à la gourde vide du sens de la vie
à ces pas semés dans la rue sans nord ni sud
à ces taloches de vent sans queue et sans tête
je n'ai plus de visage pour l'amour
je n'ai plus de visage pour rien de rien
parfois je m'assois par pitié de moi,
j'ouvre mes bras à la croix des sommeils
mon corps est un dernier réseau de tics amoureux
avec à mes doigts les ficelles des souvenirs perdus
je n'attends pas à demain je t'attends
je n'attends pas la fin du monde je t'attends
dégagé de la fausse auréole de ma vie.
Gaston Miron
Je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi
lentement je m'affale de tout mon long dans l'âme
je marche à toi je titube à toi, je bois,
à la gourde vide du sens de la vie
à ces pas semés dans la rue sans nord ni sud
à ces taloches de vent sans queue et sans tête
je n'ai plus de visage pour l'amour
je n'ai plus de visage pour rien de rien
parfois je m'assois par pitié de moi,
j'ouvre mes bras à la croix des sommeils
mon corps est un dernier réseau de tics amoureux
avec à mes doigts les ficelles des souvenirs perdus
je n'attends pas à demain je t'attends
je n'attends pas la fin du monde je t'attends
dégagé de la fausse auréole de ma vie.
Gaston Miron
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Combien de temps?
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps?
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis née, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain
Gardes-en pour demain
J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix
Je l'aime tant le temps qui reste
Combien de temps?
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses
Combien de temps?
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore
Quand les avions ne voleront plus, je volerai toute seule
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment
Mais je t'aimerai encore
D'accord ?
[url][/url]
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps?
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis née, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain
Gardes-en pour demain
J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix
Je l'aime tant le temps qui reste
Combien de temps?
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses
Combien de temps?
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore
Quand les avions ne voleront plus, je volerai toute seule
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment
Mais je t'aimerai encore
D'accord ?
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Du frais matin la brillante lumière,
L'ardent midi, l'adieu touchant du jour,
La nuit qui vient plus douce à ma paupière
Pâle et sans bruit rêver avec l'amour,
Le temps jaloux qui trompe et qui dévore,
L'oiseau captif qui languit près de moi,
Tout ce qui passe, et qu'à peine je voi,
Me trouve seul... seul ! Mais vivant encore
De toi !
Des arts aimés quand l'essaim m'environne,
L'ennui secret les corrompt et m'atteint.
En vain pour moi la fête se couronne :
La fête pleure et le rire s'éteint.
L'unique asile où tu me sois restée,
Le sanctuaire où partout je te voi,
Ah ! C'est mon âme en secret visitée
Par toi !
La gloire un jour a distrait mon jeune âge ;
En te cherchant j'ai perdu son chemin.
Comme à l'aimant je vais à ton image ;
L'ombre est si belle où m'attire ta main !
Ainsi qu'aux flots les barques se balancent,
Mes ans légers ont glissé loin de moi ;
Mais à présent dans tout ce que je voi,
Mes yeux, mon coeur, mes voeux, mes pas s'élancent
Vers toi !
Je dis ton nom dans ma gaîté rendue,
Je dis ton nom quand je rapprends les pleurs ;
Dans le désert la colombe perdue
Ne sait qu'un chant pour bercer ses douleurs.
Égide chère à ma vie embrasée,
Le monde en vain jette ses maux sur moi ;
Mon âme un jour sera calme ou brisée
Par toi !
Toi! Marceline Desbordes Valmore
L'ardent midi, l'adieu touchant du jour,
La nuit qui vient plus douce à ma paupière
Pâle et sans bruit rêver avec l'amour,
Le temps jaloux qui trompe et qui dévore,
L'oiseau captif qui languit près de moi,
Tout ce qui passe, et qu'à peine je voi,
Me trouve seul... seul ! Mais vivant encore
De toi !
Des arts aimés quand l'essaim m'environne,
L'ennui secret les corrompt et m'atteint.
En vain pour moi la fête se couronne :
La fête pleure et le rire s'éteint.
L'unique asile où tu me sois restée,
Le sanctuaire où partout je te voi,
Ah ! C'est mon âme en secret visitée
Par toi !
La gloire un jour a distrait mon jeune âge ;
En te cherchant j'ai perdu son chemin.
Comme à l'aimant je vais à ton image ;
L'ombre est si belle où m'attire ta main !
Ainsi qu'aux flots les barques se balancent,
Mes ans légers ont glissé loin de moi ;
Mais à présent dans tout ce que je voi,
Mes yeux, mon coeur, mes voeux, mes pas s'élancent
Vers toi !
Je dis ton nom dans ma gaîté rendue,
Je dis ton nom quand je rapprends les pleurs ;
Dans le désert la colombe perdue
Ne sait qu'un chant pour bercer ses douleurs.
Égide chère à ma vie embrasée,
Le monde en vain jette ses maux sur moi ;
Mon âme un jour sera calme ou brisée
Par toi !
Toi! Marceline Desbordes Valmore
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Avancer pour découvrir l'accessible
S'arrêter pour contempler l'aurore
Réfléchir à tout ce qui est possible
Et aller s'extasier au lever du soleil d'or
Me surprendre à rêver de toi,
Me souvenir des moments passés
Où nous étions si heureux dans la joie
D'être ensemble pour l'éternité
La vie a continué sans toi
Mais tu es toujours présent dans mon coeur
Il est possible d'aimer une autre fois
Mais jamais, jamais avec la même chaleur
[url][/url]
S'arrêter pour contempler l'aurore
Réfléchir à tout ce qui est possible
Et aller s'extasier au lever du soleil d'or
Me surprendre à rêver de toi,
Me souvenir des moments passés
Où nous étions si heureux dans la joie
D'être ensemble pour l'éternité
La vie a continué sans toi
Mais tu es toujours présent dans mon coeur
Il est possible d'aimer une autre fois
Mais jamais, jamais avec la même chaleur
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- Anne Onyme
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- Localisation : Bretagne France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Le voyage
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
II
Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : "Ouvre l'oeil !"
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
"Amour... gloire... bonheur !" Enfer ! c'est un écueil !
Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.
Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
III
Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
Dites, qu'avez-vous vu ?
IV
"Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
"La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
"Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !
"- La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
"Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
"Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
"Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse."
V
Et puis, et puis encore ?
VI
"Ô cerveaux enfantins !
"Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché
"La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;
"Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;
"Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
"L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !"
"Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'opium immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin."
VII
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : "Par ici ! vous qui voulez manger
"Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ?"
A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
"Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Électre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Baudelaire
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
II
Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : "Ouvre l'oeil !"
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
"Amour... gloire... bonheur !" Enfer ! c'est un écueil !
Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.
Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
III
Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
Dites, qu'avez-vous vu ?
IV
"Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
"La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
"Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !
"- La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
"Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
"Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
"Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse."
V
Et puis, et puis encore ?
VI
"Ô cerveaux enfantins !
"Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché
"La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;
"Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;
"Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
"L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !"
"Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'opium immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin."
VII
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : "Par ici ! vous qui voulez manger
"Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ?"
A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
"Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Électre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Baudelaire
Liberté
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Un p'tit coucou en passant...
Doucement mon âme dérive
Le long de la plage, tranquille
Dans l'eau secrète de mon esprit.
La voix de mon rêve m'étreint,
Des flots surgissent mille diamants
Par la vague qui se meurt sur le sable.
La lune court sur l'horizon;
Larmes de peine, larmes de joie,
Garder le sourire, garder confiance.
Je verrai mon chemin tortueux
Devenir un jour lumière,
Et les roses fleurir sur mon passage.
Pitaing, il est bien vaste notre univers?
C'est vrai quoi? Ya pas que la terre et la mer...
Je me sens comme un moucheron,
Ecrasé sur une vitre d'un coup de torchon!
Où es tu Polymnie?
Toi ma muse et ma meilleure amie.
Parfois sans toi je suis perdu,
Et si je mens que je sois pendu !
Ouais, c'est vrai qu'hospitalisé
Bin j'ai du monde qui vient m'écouter,
Je blague, j'arréte pas de déconner.
Meme la nuit, dans ma chambre c'est la veillée.
sont bien contents aussi quand je suis pret à me barrer
Car le bordel pffffff!!!! C'est mon domaine,
Dans les couloirs, personne ne la ramène.
J'suis connu dans tous les services,
Le phénomène a repris du service
De la réception à la morgue, rions !!!
Bon, je plaisante, il est bien cet hôpital à la con....
Bon dimanche à toustes
Doucement mon âme dérive
Le long de la plage, tranquille
Dans l'eau secrète de mon esprit.
La voix de mon rêve m'étreint,
Des flots surgissent mille diamants
Par la vague qui se meurt sur le sable.
La lune court sur l'horizon;
Larmes de peine, larmes de joie,
Garder le sourire, garder confiance.
Je verrai mon chemin tortueux
Devenir un jour lumière,
Et les roses fleurir sur mon passage.
Pitaing, il est bien vaste notre univers?
C'est vrai quoi? Ya pas que la terre et la mer...
Je me sens comme un moucheron,
Ecrasé sur une vitre d'un coup de torchon!
Où es tu Polymnie?
Toi ma muse et ma meilleure amie.
Parfois sans toi je suis perdu,
Et si je mens que je sois pendu !
Ouais, c'est vrai qu'hospitalisé
Bin j'ai du monde qui vient m'écouter,
Je blague, j'arréte pas de déconner.
Meme la nuit, dans ma chambre c'est la veillée.
sont bien contents aussi quand je suis pret à me barrer
Car le bordel pffffff!!!! C'est mon domaine,
Dans les couloirs, personne ne la ramène.
J'suis connu dans tous les services,
Le phénomène a repris du service
De la réception à la morgue, rions !!!
Bon, je plaisante, il est bien cet hôpital à la con....
Bon dimanche à toustes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine