Le contraire de notre société le lâches.
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Le contraire de notre société le lâches.
LES PATRIOTES 1837-1838
Suite à l'écrasante victoire des Anglais contre les français de la Nouvelle-France, en 1759, sur les plaines d'Abraham, les Canadiens-Français sont privés de plusieurs privilèges dont bénéficient les nouveaux conquérants. Devant les injustices et les abus de pouvoir toujours grandissants des gouverneurs anglais, se formera une importante poignée de rebelles, "Les Patriotes" aussi appelés "les tuques".
Le Patriote était avant tout membre d'un parti politique ou du moins sympathisant du parti. Le Canada était alors divisé en deux colonies, soit le Haut et le Bas-Canada. Malgré l'indépendance du système parlementaire de ce dernier, et de la reconnaissance de son fait français, les gouvernements anglais profitèrent des failles de la constitution pour s'accaparer presque tout le pouvoir.
Ainsi, aucun Canadien ne détient des postes importants dans l'administration, la corruption des juges devient un peu plus flagrante à chaque jour, les salaires des fonctionnaires sont exorbitants et discriminatoires entre les deux ethnies, le patronage favorise la prise en main des industries et des commerces par les anglophones, les fonctionnaires ont main mise sur les concessions et tirent des profits prohibitifs, les cas de fraudes s'accumulent au fil des jours.
Quant au peuple, majoritairement francophone, il est contraint de limiter ses activités à l'agriculture et à l'élevage. Alors que les liens avec la France sont entièrement coupés, on empresse l'Angleterre d'envoyer le plus d'immigrants possible afin d'assimiler les francophones.
Vis-à-vis ces abus, les habitants ont appris à se suffire par leurs propres moyens. Mais, cette autonomie empreinte de misère conduira à un mécontentement grandissant.
En 1832, le parti canadien, dirigé par Louis-Joseph Papineau, devient le parti patriote. Il tente de sensibiliser le peuple aux nombreux problèmes gouvernementaux. En 1834, le parti patriote se donne un programme composé de 92 résolutions, et dénonce entre autre la loi de tenure des terres qui défavorise les habitants du pays, la faible représentation des Canadiens Français dans la fonction publique etc. Bref, il réclame les mêmes privilèges et pouvoirs que le parlement britanique. Au cours de cette année, 80 000 signatures appuient les 92 résolutions. Ainsi, le parti remporte une éclatante victoire en 1834.
Toutefois, les commissaires britanniques recommandent des mesures allant à l'encontre des 92 résolutions. Bref, l'Angleterre refuse toute concession importante.
Se voyant dans l'impossibilité d'apporter des correctifs nécessaires à une saine administration démocratique par la voie parlementaire, les patriotes répliquent à la rigidité du parlement britannique, en incitant les gens à boycotter les produits importés d'Angleterre. C'est ainsi qu'on encourage l'utilisation de "l'étoffe du pays" ou la fabrication de produits alcoolisés.
En 1837, les principaux orateurs du parti patriote organisent de grandes assemblées pour faire connaître leurs déboires, en s'attaquant au gouvernement britannique. Le 23 octobre, à St-Charles-sur-Richelieu, voyant que l'Angleterre, hégémonique, refuse toute négociation, le Docteur Côté est acclamé lorsqu'il s'écrit: "Le temps des discours est passé, c'est du plomb qu'il faut envoyer maintenant à nos ennemis." Ainsi, les patriotes adoptent des stratégies de plus en plus radicales pour se faire entendre des anglais. Comme le Docteur Côté, et contrairement à l'Église, plusieurs croient que le Bas-Cananda devrait accèder à la souveraineté.
Réunis à St-Charles, les Patriotes s'entendront pour neutraliser l'appareil gouvernemental, en obligeant tous ceux qui détiennent une commission gouvernementale à remettre leur démission.
Cette ascendance mènera finalement les Patriotes à la rébellion. Le 22 novembre 1837, à St-Denis, les Patriotes remportent leur seule victoire contre les loyaliste (les Loyaux ou Loyalistes étaient des Volontaires qui ont pris les armes contre les Patriotes, à la défense de la couronne Britannique). Par la suite, ils connaîtront une cuisante défaite à St-Charles, oû plusieurs maisons sont brulées par les loyalistes. Et finalement, la dernière bataille des troubles 1837-1838, aura lieu le 14 décembre à St-Eustache.
En conclusion, malgré leur défaite, les Patriotes par leur ambitieuse entreprise, ont collaboré à faire respecter et à faire entendre la voix du peuple.
SOURCE: http://www.abacom.com/~pdescham/natpat.html
Suite à l'écrasante victoire des Anglais contre les français de la Nouvelle-France, en 1759, sur les plaines d'Abraham, les Canadiens-Français sont privés de plusieurs privilèges dont bénéficient les nouveaux conquérants. Devant les injustices et les abus de pouvoir toujours grandissants des gouverneurs anglais, se formera une importante poignée de rebelles, "Les Patriotes" aussi appelés "les tuques".
Le Patriote était avant tout membre d'un parti politique ou du moins sympathisant du parti. Le Canada était alors divisé en deux colonies, soit le Haut et le Bas-Canada. Malgré l'indépendance du système parlementaire de ce dernier, et de la reconnaissance de son fait français, les gouvernements anglais profitèrent des failles de la constitution pour s'accaparer presque tout le pouvoir.
Ainsi, aucun Canadien ne détient des postes importants dans l'administration, la corruption des juges devient un peu plus flagrante à chaque jour, les salaires des fonctionnaires sont exorbitants et discriminatoires entre les deux ethnies, le patronage favorise la prise en main des industries et des commerces par les anglophones, les fonctionnaires ont main mise sur les concessions et tirent des profits prohibitifs, les cas de fraudes s'accumulent au fil des jours.
Quant au peuple, majoritairement francophone, il est contraint de limiter ses activités à l'agriculture et à l'élevage. Alors que les liens avec la France sont entièrement coupés, on empresse l'Angleterre d'envoyer le plus d'immigrants possible afin d'assimiler les francophones.
Vis-à-vis ces abus, les habitants ont appris à se suffire par leurs propres moyens. Mais, cette autonomie empreinte de misère conduira à un mécontentement grandissant.
En 1832, le parti canadien, dirigé par Louis-Joseph Papineau, devient le parti patriote. Il tente de sensibiliser le peuple aux nombreux problèmes gouvernementaux. En 1834, le parti patriote se donne un programme composé de 92 résolutions, et dénonce entre autre la loi de tenure des terres qui défavorise les habitants du pays, la faible représentation des Canadiens Français dans la fonction publique etc. Bref, il réclame les mêmes privilèges et pouvoirs que le parlement britanique. Au cours de cette année, 80 000 signatures appuient les 92 résolutions. Ainsi, le parti remporte une éclatante victoire en 1834.
Toutefois, les commissaires britanniques recommandent des mesures allant à l'encontre des 92 résolutions. Bref, l'Angleterre refuse toute concession importante.
Se voyant dans l'impossibilité d'apporter des correctifs nécessaires à une saine administration démocratique par la voie parlementaire, les patriotes répliquent à la rigidité du parlement britannique, en incitant les gens à boycotter les produits importés d'Angleterre. C'est ainsi qu'on encourage l'utilisation de "l'étoffe du pays" ou la fabrication de produits alcoolisés.
En 1837, les principaux orateurs du parti patriote organisent de grandes assemblées pour faire connaître leurs déboires, en s'attaquant au gouvernement britannique. Le 23 octobre, à St-Charles-sur-Richelieu, voyant que l'Angleterre, hégémonique, refuse toute négociation, le Docteur Côté est acclamé lorsqu'il s'écrit: "Le temps des discours est passé, c'est du plomb qu'il faut envoyer maintenant à nos ennemis." Ainsi, les patriotes adoptent des stratégies de plus en plus radicales pour se faire entendre des anglais. Comme le Docteur Côté, et contrairement à l'Église, plusieurs croient que le Bas-Cananda devrait accèder à la souveraineté.
Réunis à St-Charles, les Patriotes s'entendront pour neutraliser l'appareil gouvernemental, en obligeant tous ceux qui détiennent une commission gouvernementale à remettre leur démission.
Cette ascendance mènera finalement les Patriotes à la rébellion. Le 22 novembre 1837, à St-Denis, les Patriotes remportent leur seule victoire contre les loyaliste (les Loyaux ou Loyalistes étaient des Volontaires qui ont pris les armes contre les Patriotes, à la défense de la couronne Britannique). Par la suite, ils connaîtront une cuisante défaite à St-Charles, oû plusieurs maisons sont brulées par les loyalistes. Et finalement, la dernière bataille des troubles 1837-1838, aura lieu le 14 décembre à St-Eustache.
En conclusion, malgré leur défaite, les Patriotes par leur ambitieuse entreprise, ont collaboré à faire respecter et à faire entendre la voix du peuple.
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Ce que je trouve inconvenable, c'est que quelques milliers de Québécois qui ont essayé tant bien que mal de se défendre face à l'envahisseur Anglais et pendant ce temps les Français ont préférer garder des îlots pas rapport dans les antilles. Ils nous ont laissés pour morts pendant que nous on se battait jusqu'au dernier (dernière bataille Québécoise-francophone à Terre-Neuve en 1762)
Il y a plein d'anomalies dans l'histoire, ou plutôt des preuves que les Français de l'époque nous ont laissés pour morts. (et d'aujoud'hui aussi, voir ne-compter-plus-sur-la-france-t925.html ... r%20france)
Pourquoi, Napoléon n'est-t-il pas venur au Québec, au lieu d'essayer de percer en Belgique, en Allemagne, Etc? Parce que les Français ne veulent pas de nous autre.
Pourquoi, en 1760, les Français nous ont-t-ils pas aidé? Ils aimaient mieux se battre dans la manche contre les Britaniques, et aussi ils préféraient les Antilles et St-Pierre-et-Miquelon.
Moi je respecte les États-Unis, eux aussi ils se sont battus pour la liberté des francophones, voyant eux-même que la vie des francophones, en 1812 (pendant que Napoléon faisait son finfin en Europe) les Américains ont essayé de passer par la rivière Chateauguay, pour libérer des francophones. Ils ont aussi attaquer Québec, via la Rivière Chaudière, sans succès.
Alors ne vous demandez pas pourquoi certains (j'ai bien dit certains) Québécois aujourd'hui on un gout plutôt amer quand ils entendent le mot "France"
Vive les gens et les peuples qui ont du coeur.
Il y a plein d'anomalies dans l'histoire, ou plutôt des preuves que les Français de l'époque nous ont laissés pour morts. (et d'aujoud'hui aussi, voir ne-compter-plus-sur-la-france-t925.html ... r%20france)
Pourquoi, Napoléon n'est-t-il pas venur au Québec, au lieu d'essayer de percer en Belgique, en Allemagne, Etc? Parce que les Français ne veulent pas de nous autre.
Pourquoi, en 1760, les Français nous ont-t-ils pas aidé? Ils aimaient mieux se battre dans la manche contre les Britaniques, et aussi ils préféraient les Antilles et St-Pierre-et-Miquelon.
Moi je respecte les États-Unis, eux aussi ils se sont battus pour la liberté des francophones, voyant eux-même que la vie des francophones, en 1812 (pendant que Napoléon faisait son finfin en Europe) les Américains ont essayé de passer par la rivière Chateauguay, pour libérer des francophones. Ils ont aussi attaquer Québec, via la Rivière Chaudière, sans succès.
Alors ne vous demandez pas pourquoi certains (j'ai bien dit certains) Québécois aujourd'hui on un gout plutôt amer quand ils entendent le mot "France"
Vive les gens et les peuples qui ont du coeur.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
-Pierre Falardeau
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Si mes souvenirs sont bons, Napoléon a attaquer les monarchies européennes pour éviter que l'inverse ne se produise : c'est à dire que ce soit elles qui attaquent la France...donc il pensait que la priorité était européenne...avait-il tord ? Je ne suis pas historien mais à cette époque c'était comme ça que ça marchait...faut pas comparer avec la situation d'aujourd'huiJim a écrit :Pour Napoléon il était beaucoup plus réaliste d'attaquer ses voisins. Il n'avait pas tant de temps à perdre. Et en plus le blocus pendant un temps aurait compliqué la chose.
Mais vu que Napoléon était un conquérant, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il se serait intéressé de très près au le cas de la Nouvelle-France (et du reste du continent nord-américain) s'il n'avait pas été écrasé par anglais et prussiens à Waterloo ! Cette défaite à complètement changer le visage du monde...
En gros, napoléon vous a laissé tombé, mais c'était sans doute pour mieux revenir...Je sais c'est lâche mais bon...Napoléon n'était pas un saint non plus...
- Jim
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À long terme, il est certain qu'il ait pensé à un pacte de non-agression avec la toute nouvelle première république moderne : les États-Unis d'Amérique. Il aurait obtenu leur silence (pas leur soutient car avant la WW1 les USA voulaient pas se meler des affaire euro.) et ainsi il aurait pris les posession britanniques d'Amérique du Nord et des Antilles.Cancoillotte a écrit :Si mes souvenirs sont bons, Napoléon a attaquer les monarchies européennes pour éviter que l'inverse ne se produise : c'est à dire que ce soit elles qui attaquent la France...donc il pensait que la priorité était européenne...avait-il tord ? Je ne suis pas historien mais à cette époque c'était comme ça que ça marchait...faut pas comparer avec la situation d'aujourd'huiJim a écrit :Pour Napoléon il était beaucoup plus réaliste d'attaquer ses voisins. Il n'avait pas tant de temps à perdre. Et en plus le blocus pendant un temps aurait compliqué la chose.
Mais vu que Napoléon était un conquérant, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il se serait intéressé de très près au le cas de la Nouvelle-France (et du reste du continent nord-américain) s'il n'avait pas été écrasé par anglais et prussiens à Waterloo ! Cette défaite à complètement changer le visage du monde...
En gros, napoléon vous a laissé tombé, mais c'était sans doute pour mieux revenir...Je sais c'est lâche mais bon...Napoléon n'était pas un saint non plus...
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Ça arrivera pas.
Si c'est madame Pallin, elle dira "what is kwebek?"
Et si c'est quelqu'un qui est pas un "know nothing" (ancien surnom déjà donné aux républicains), ben il dira comme Clinton qu'il préfère un Canada fort et uni mais que il nous petera pas la geule si la séparation arriverait bla bla bla
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