Les automobilistes qui traversent chaque jour l'un des 15 ponts congestionnés donnant accès à l'île de Montréal représentent un coûts socio-économiques (de congestion), estimés en 2009 à plus de 1,4 milliard. N'entrent pas dans ce calcul la perte de temps occasionné par un embouteillage monstrueux, peu importe la cause.
Voici une carte de congestion.
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Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Québec aussi s'engorge... mais rien de comparable avec Montréal.
C'est voulu, ces engorgements routiers. L'ouverture des bandes de circulation réservées aux bus (entre bien d'autres choses) l'attestent: la voiture est en passe d'être bannie de nos centres-villes, à l'instar de Londres.
Québec emboîte le pas sans transport en commun digne de ce nom... un tramway ne résoudra absolument rien en passant, puisqu'il remplacera des métros-bus déjà existants.
Solutions # 1 pour Québec: élargir Henri-IV, mais on peut toujours rêver... Pour Montréal, ajouter un voire deux ponts/tunnels pourraient aider à court/moyen terme paraît-il...
Qui prend les embouteillages de Montréal ici, juste pour avoir du "vécu" ?
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle." Thomas Jefferson
Ha bon. Ça explique que ça me prenne jusqu'à 4 heures pour me rendre soit ici (Longueuil) soit à Gatineau sur le retour. En plus de me taper Ottawa où il manque aussi un pont ou deux.
Ça achève. Au 1er octobre si tout va comme prévu je ne devrais avoir qu'une rue à traverser pour aller au boulot (question de changer d'édifice).
Ça ne vaut vraiment pas la peine d'avoir du vécu dans le traffic. C'est même très chiant.
Depuis 15 ans, je me tappe, Bromont-Montréal-Bromont tout les jours. C'est 105 KM porte de la maison au bureau, plus le retour. La route fait partie de ma vie, la congestion on fini par l'oublier. On la tolère comme un bouton dans la face.
Le Pont Champlain au bout de l'autoroute 10, c'est mon pont.
Il y a 15 ans de ça, quand on arrêtait l'auto trois kilomètres avant le tablier du pont au niveau du Boulevard Tachereau, c'était l'enfer. 5 ans plus tard, c'était au niveau Chemin de Fer, à 9 kilomètres du tablier qu'étaiit descendu l'enfer de congestion. Maintenant, c'est régulier à la hauteur de la 30, soit à 10km et demi du tablier qu'on s'immobilise. Une heure minimum. C'est rendu fou!.
Mon record pour traverser le pont vers Montréal est de 4H45 une journée de pluie verglassante. Mon retour pour quitter l'Ile 5 heures. J'ai passé 2 heures totalement arrêté dans le Vieux Montréal.
Mes chums qui travaillent down-Town à Toronto et qui demeurent à Oakville, me trouvent chanceux. Je ne me plaint pas, je suis sevré.
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Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Je te plains mon ami Specteur... Quand je pense que je suis à 15 minutes du boulot, sans même toucher une autoroute (via Wendake et Saint-Émile), que la garderie est sur la route, tout près de chez moi...
J'ai travaillé sur la rive-Sud pendant deux ans et demi: 50 minutes le matin, 1h15 le soir. J'ai arrêté ce rythme infernal, cela me rappelait Bruxelles...
Si je le pouvais, j'irais travailler en bus, mais je l'ai fait une fois, j'ai mis 1h30 rien que pour y aller. J'ai quitté la maison à l'heure où je me lève habituellement.
Même si j'adore conduire, les embouteillages, c'est une horreur !
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle." Thomas Jefferson
Moi, de Charlemagne à Montréal ça va assez bien. Une fois que le pont Charles de Gaule est passé ça va plus vite et je sort tout de suite sur Henri Bourassa, pour éviter l'échangeur Anjou, toujours congestionné.
Mais mon travail consiste à me déplacer chez les clients, donc je me promène d'une congestion à une autre. Et ces temps-ci, d'un chantier à un autre.