FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

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FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#1 Message par saintluc »

Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer





A: Aeshna page 4 - aigle royal page 2 - Albertosaurus Osborn page 4 - Alouette hausse-col page 2 - Antilope d'Amérique page 3 - Appelants page 1 - Arthropode page 4 - Autour des palombes page 2 -



B: baleine bleue page 4 - baleine à bosse page 4 - Balbuzard pêcheur page 2 - Bécasseau à échasses page 2 - Bec-croisé bifascié page 2 - béluga page 3 - Bernache cravant page 2 - Bernache du Canada page 1 - bison d'Amérique du Nord page 3 - Bleu nordique(Papillon) page 1 - Bœuf musqué page 3 - bourdon page 4 - Bruant de Lincoln page 2 - bruant lapon page 2 - Bruant des prés page 1 -


C: Canard pilet page 1 - caribou des bois page 3 et page 5 - - caribou de Peary page 3 - Carouge à épaulettes page 2 - castor canadien page 3 - cerf de Virginie page 3 - Chardonneret jaune page 2 - chauve-souris cendrée page 1 - chèvre des montagnes page 3 - Chiens page 1 - Chien Terre neuve
page 5 - chrysope aux yeux d'or page 4 - Colibri à gorge rubis page 1 - coccinelles page 4 - Conodontes page 4 - Corégone de l'Atlantique page 4 - Cormoran à aigrettes page 2 - Cormoran commun page 2 - Coryphodon page 4 - couguar page 3 -


D
E: Eider à tête grise page 2 - Elan page 3 - Eusthenopteron page 4 -


F: Faucon crécerelle page 1 - FAUCON GERFAUT page 2 - Faucon pèlerin page 1 et page 3 - - Fou de Bassan page 1 -


G: Geai bleu page 2 - Glouton ou Carcajou page 3 - Grand-duc d'Amérique page 1 - Grand Pic page 1 - Grèbe élégant page 1 - Grive solitaire page 1 - Grizzli page 3 - Grue du Canada page 2 - Guillemot de Troïl page 2 -


H: Héron (Grand) page 1 - Hirondelle bicolore page 4 - Hylonomus page 4 -


I
J: Jaseur boréal page 2 - Jeunes animaux page 5 -


K
L: Lièvre d'Amérique page 3 - lagopède alpin page 2 - Lagopède des saules page 2 - loup de l'Est page 3 - Loutre de mer page 5 - Lynx du Canada page 3 -



M: macareux page 1 - mammouth laineux page 4 - Marmotte de l'île de Vancouver page 3 - marsouin commun page 3 - Martin-pêcheur d'Amérique page 1 - Massospondylus page 4 - méduse Crossota millsaeare page 2 - Megacerops page 4 - Merle bleu azuré page 1 - Mésangeai du Canada page 1 - Mésange à tête noire page 2 - Monarque (papillon) page 1 - Morse de l'Atlantique page 3 - Morue
page 5 - mouffettes page 3 - mouflon canadien page 3 -


N: narval page 4 - nordique de Macoun (papillon) page 1 -


O: Oie des neiges page 1 - opabinia page 4 - orignal page 3 - orque ou épaulard page 3 - Ours à face courte page 4 - ours blanc page 3 -


P: Paruline du Canada page 2 - petit-duc maculé page 1 - Pétrel cul-blanc page 2 - Phoque page 5 - Pic chevelu page 1 - Pinson à gorge blanche page 1 - Platecarpus page 4 - Plongeon du Pacifique page 2 - Plongeon huard page 1 - Pluvier siffleur page 2 - polatouche (grand) page 3 - Porc-épic d'Amérique page 3 - Poule-des-Prairies page 1 -


Q: queue-courte: Papillon page 1 -


R: rat musqué page 3 - Renard roux page 3 - Roitelet à couronne rubis page 2 - Roselin à tête grise page 1 -


S: Sable (cheval) page 3 - Saturnie cécropia page 4 - Saumon page 5 - sterne arctique page 2 - Styracosaurus page 4 -



T:tangara écarlate page 1 - Tettigoniidaie page 5 - Tétras du Canada page 1 - tigré du Canada (papillon) page 1 - tortue-molle à épine page 4 - trilobites page 4 - Tyran huppé page 1 -


U
V
W: Wapiti page 3 -


X
Y
Z





Papillon queue-courte

Porte-queue de taille moyenne (envergure : 57 à 73 mm), le Papilio brevicauda a les ailes noires et arrondies, avec deux rangées de taches jaunes souvent lavées d'orange. L'aile postérieure est ornée d'une tache arrondie rouge-orange pupillée de noir. Comme l'indique le nom vernaculaire de l'espèce, les queues sont généralement assez courtes.
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Le papillon queue-courte se rencontre uniquement dans les provinces Maritimes et dans les régions du Québec situées autour du golfe du Saint-Laurent, jusqu'à Saint-Fulgence vers l'ouest. Jugée douteuse pendant de nombreuses années, la mention de la présence du papillon queue-courte à Cartwright, au Labrador, a récemment été confirmée par deux sources. Une autre mention, cette fois de Northwest River Post, au Labrador, s'est ajoutée depuis. Le P. brevicauda n'a jamais été observé dans l'île du Prince-Édouard, même s'il se rencontre fréquemment à proximité sur la côte du Nouveau-Brunswick.
Papillon queue-courte
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N° 1210 (1988)



Bleu nordique Lycaeides idas
Chez le mâle, le dessus des ailes est bleu violacé brillant, très étroitement marginé de noir, parfois avec des taches marginales foncées indistinctes sur l'aile postérieure. Chez la femelle, au moins la moitié externe des ailes est gris brunâtre foncé, avec un reflet bleuté et, souvent, une trace de taches marginales orange. En dessous, les ailes sont gris pâle chez les deux sexes, avec des taches noires au centre et une rangée de taches marginales noires. En dessous de l'aile postérieure, les taches marginales sont pupillées de bleu métallique et coiffées d'orange et de noir. Envergure : 17 à 28 mm.
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Présent dans toutes les provinces et tous les territoires, le Lycaeides idas se rencontre depuis le sud de la Nouvelle-Écosse jusqu'à Hopedale au Labrador, à Churchill au Manitoba, à l'île Herschel au Yukon et à Tuktoyuktuk dans les Territoires du Nord-Ouest, vers le nord. Au Québec, il est absent au sud du 47° N, et en Ontario, au sud d'environ le 48° N. Il se rencontre également dans le nord de l'Europe et en Asie.
Dans les Maritimes, le bleu nordique est plus commun sur les promontoires côtiers où la camarine noire est souvent un élément important de la flore et, au moins dans le sud de l'île du Cap-Breton, dans des tourbières où la camarine est souvent presque complètement étouffée par la sphaigne. Dans ces deux habitats, il vole dès 8 h, même en présence d'un brouillard dense. Plus à l'intérieur des terres, il se rencontre dans d'autres habitats et utilise d'autres plantes hôtes. Au nord de Chibougamau, au Québec, une importante colonie a été découverte dans un terrain de camping abandonné envahi par un peuplement dense de kalmia à feuilles étroites. Dans les Prairies, le bleu nordique est habituellement observé dans des forêts de conifères, en terrain sablonneux.
Le bleu nordique
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N° 1211 (1988)




Le nordique de Macoun Oeneis macounii
Le dessus des ailes est brun jaunâtre, distinctement marginé de brun-gris, avec un à quatre ocelles sur l'aile antérieure, les deux plus grands étant pupillés de blanc, et un ocelle plus petit près de l'angle anal de l'aile postérieure. Tous les ocelles sont répétés en dessous des ailes. En dessous, l'aile postérieure est finement striée de brun foncé et de gris pâle et ornée d'une bande médiane distincte plus foncée et d'une zone foncée diffuse près du bord. Envergure : 46 à 65 mm.
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Le nordique de Macoun se rencontre presque exclusivement au Canada et n'est présent aux États-Unis qu'au Minnesota et au Michigan. Au Canada, son aire s'étend depuis la rivière Fire, dans le district d'Algoma du nord de l'Ontario, jusque dans le centre de la Colombie-Britannique (où elle trace vers le sud une étroite bande immédiatement à l'est de la vallée de l'Okanagan), en passant par les provinces des Prairies. Le nordique de Macoun est également présent dans les Territoires du Nord-Ouest, à Fort Smith, à Fort Providence et autour du Grand lac des Esclaves. Il se rencontre en colonies isolées dans le parc provincial Algonquin, dans l'est de l'Ontario, ainsi que dans l'ouest du Québec.
Cette espèce se rencontre habituellement en terrain sablonneux dans les pinèdes grises sèches, le long des sentiers, en bordure des chemins forestiers et dans les clairières. Les mâles se perchent sur les arbres et les arbustes pour surveiller les allées et venues des femelles et vont au-devant de tous les papillons qui s'aventurent dans leur territoire.
Contrairement à la plupart de ses congénères, le nordique de Macoun a un vol très faible et laborieux. Il est habituellement difficile à approcher parce qu'il se perche souvent sur les troncs et les grosses branches de pin gris et s'enfuit entre les branches en cas de danger.
Le nordique de Macoun
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N° 1212 (1988)



Le papillon tigré du Canada Papilio canadensis
Le papillon tigré du Canada est l'un des papillons diurnes les mieux connus au pays en raison de sa grande taille (envergure : 53 à 90 mm) et des motifs spectaculaires créés par ses larges bandes noires se découpant sur le fond jaune des ailes. Le bord interne de l'aile postérieure est marqué d'une large bande noire. Le dessous des ailes est jaune souvent largement voilé d'orange et noir.
Le Papilio canadensis vole dans toutes les provinces et tous les territoires. Au nord, il se rencontre jusqu'au cercle polaire au Yukon, à Churchill au Manitoba, à la petite rivière Shagamu en Ontario et à Schefferville au Québec. Sa présence n'a cependant jamais été observée au Labrador.
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Cette espèce produit une seule génération par année. Les adultes émergent habituellement vers le milieu de mai et volent jusqu'à la fin de juillet, selon la latitude.
Le papillon tigré du Canada se rencontre principalement dans les boisés clairsemés et les milieux adjacents, mais au nord, il vole jusqu'à la limite des arbres, parmi les arbres rabougris et les saules nains. Il s'aventure même dans les jardins urbains. Il est très attiré par les milieux boueux et forme parfois des attroupements réunissant plusieurs centaines d'individus se disputant les positions les plus avantageuses autour d'une seule petite mare.
Le papillon tigré du Canada
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N° 1213 (1988)




Le Monarque
(Danaus plexippus) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainae et du genre Danaus.

C'est un papillon migrateur qui est célèbre car en Amérique il migre en groupe de millions d'individus sur plusieurs milliers de kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), vers le nord au printemps.
La Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure sont ornés de taches blanches. La femelle du Monarque est d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0.5 grammes.
C'est un papillon aux couleurs vives, tant au stade larvaire (chenille) qu'au stade adulte (imago). Ces couleurs sont supposées être un signal pour d'éventuels prédateurs. Il se rend en effet toxique, en consommant au stade chenille l'asclépiade, l'une de ses deux plantes-hôte qui est toxique. La chenille et le papillon qu'elle deviendra sont toxiques, et pour cette raison épargnés par les oiseaux et quelques autres prédateurs.
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Il est présent dans toute l'Amérique du Sud et toute l'Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée et dans les îles Canaries[1].

En Europe il est migrateur occasionnel aux Açores et au Portugal et migrateur exceptionnel en France, en Grande-Bretagne et en Irlande
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Ses biotopes sont divers, suivant les saisons il se plait dans toute l'Amérique mais passe l'hiver dans des forêts de sapins sacrés de l'état du Michoacán au Mexique.
L'un des aspects les plus curieux de la migration des Monarques est que leur voyage du Sud au Nord se fait en plusieurs générations alors que le voyage du Nord au Sud se fait en une seule. Les Monarques naissant en automne entrent dans une phase de diapause qui leur permet de survivre toute la durée de l'hiver. Cela leur permettra de migrer de la région des grands lacs et du sud de la Californie vers l'état du Michoacán au Mexique où ils vivront à l'état d'inactivité dans des forêts de sapins sacrés (ou oyamel). Le Monarque y est présent en nombre si important qu'on ne peut parfois même plus distinguer la moindre parcelle d'écorce. Les Monarques se regroupent en essaims la nuit et prennent leur envol de jour si la température est suffisamment élevée.
Tout ce cycle est nécessaire pour que les Monarques prennent des forces pour la reproduction qui aura lieu en Mars, juste avant de prendre leur envol pour le Nord. Le voyage vers le Nord prendra plusieurs génération, la durée de vie normale d'un Monarque n'excédant pas deux mois.

Les raisons de cette migration et comment les papillons retrouvent le même lieu que leurs prédécesseurs après plusieurs générations reste en grande partie une énigme.
Le Monarque
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N° 1563 (1995)
Chenille du monarque
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N° (2009)





Chiens-guides
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N° 2266 (2008)

Chien d'ours de Tahltan
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N° 1217 (1988)

Retriever Duck Tolling
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N° 1218 (1988)

Chien esquimau canadien
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N° 1219 (1988)

Terre-Neuve

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N° 1220 (1988)

Les chiens du Canada bloc
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N° 1220a (1988)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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saintluc
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#2 Message par saintluc »

L'Oie des neiges (Chen caerulescens, appelée Oie blanche au Canada) est une espèce de palmipède appartenant à la famille des Anatidae et de la sous-famille des Anserinae.
L'Oie des neiges mesure entre 65 et 84 cm pour un poids de 2,5 à 3,5 kg. Cette espèce a la particularité de présenter deux types de coloration :

une phase blanche chez laquelle le plumage est blanc sauf les primaires qui sont noires ; chez certains oiseaux de cette phase, la tête et le cou peuvent être teintés de roussâtre.
Une phase bleue chez laquelle seuls la tête et le cou sont blancs, le reste du plumage étant gris foncé.
Le bec et les pattes sont roses.
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C'est une espèce d'oie qui habite surtout au Canada arctique et passe l'hiver sur les côtes américaines atlantique et pacifique. On la retrouve parfois en Europe.

Au retour de l'Arctique, selon sa région d'origine, pour rejoindre les zones humides où elle hiverne, elle empruntera plusieurs voies différentes : côté Pacifique, elle file vers les marais de Californie et le Mexique. Plus à l'est, elle longe le Mississippi vers les marais de Louisiane et le Texas ou traverse le Québec vers la côte est américaine.

Des zones protégées ont été établies le long du fleuve Saint-Laurent afin de préserver les terres humides qu'elle fréquente pour son alimentation lors de ses deux migrations annuelles, comme la Réserve nationale de faune du cap Tourmente. Il est possible de l'observer également sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent à Cap-Saint-Ignace et à Montmagny où d'ailleurs se déroule le festival de l'oie blanche à chaque automne.

L'Oie des neiges est une espèce très grégaire toute l'année. Elle niche en grandes colonies dans la toundra arctique dès le mois de juin. Les oiseaux s'accouplent généralement avec un partenaire de leur phase mais les couples mixtes existent. Le départ en migration a lieu dès le mois de septembre. Pendant l'hiver l'Oie des neiges se mêle volontiers à d'autres espèces d'oies telles que l'Oie de Ross ou la Bernache du Canada.

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N° 353 (1954)

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N° 415 (1963)

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N° 1096 (1986)
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#3 Message par saintluc »

Le Canard pilet (Anas acuta) est une espèce de canard barboteur relativement commun et répandu dans les zones nordiques de l'Europe, de l'Asie et d'une grande partie du Canada, de l'Alaska et de la moitié ouest des États-Unis. Fait inhabituel pour un oiseau si répandu, il n'a pas de sous-espèce géographique sur l'essentiel de son aire de répartition, à part le Canard pilet des îles Kerguelen et celui des Crozet qui sont par certains auteurs considérés comme espèces distinctes.
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Ce canard est un migrateur qui descend vers le sud en hiver pour atteindre parfois l'équateur. Pendant cette période, il est très grégaire, se mélangeant à d'autres canards.

Cette espèce a été décrite pour la première fois par Linné dans son Systema Naturae en 1758 sous le nom scientifique Anas acuta. Le nom d'espèce acuta est formé à partir du verbe acuere, qui signifie aiguiser, en référence à sa queue, cette référence se retrouve dans le nom anglais de l'espèce Northern Pintail, littéralement « queue en épingle nordique ». Selon Georges-Louis Leclerc de Buffon, ce terme est probablement picard ou il coexistait avec celui de pennard ( de penne) et dériverait de l'ancien francais pilet « javelot, trait d'arbalète » et du wallon pilet « flèche » en raison de la longue queue pointue de cet oiseau.
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N° 1565 (1995)
Ce canard a une tête allongée, un long cou blanc et une longue queue de 6 à 10 cm. Il donne l'impression d'être plus long que le canard colvert alors que les mâles ne mesurent que 65 et 75 centimètres, les femelles étant plus petites (50 à 55 cm), son envergure par contre est analogue avec de 80 à 95 centimètres. Leur poids d'adultes est compris entre 600 à 1050 grammes contre plus d'un kilogramme pour les colverts.

Sa longue queue est effilée noire et jaune crème, noire sur le dessus. Le bec est assez long et étroit. Un miroir vert bronze orne la partie centrale de l’ailes. Le ventre est blanc. Comme pour les autres anatidés, il existe un fort dimorphisme sexuel.

Le mâle
Durant la période nuptiale, le corps gris pâle, poitrail blanc, galon blanc de chaque côté du cou et tête brun foncé. Le mâle possède une tête brun chocolat, un cou blanc qui se prolonge par une bande blanche qui remonte en arrière des joues. L’extrémité des ailes est noire. Le bec est bleu acier. En période d'éclipse, le mâle ressemble à la femelle.

la femelle
La femelle ressemble aux autres femelles de canard, livrée marron terne avec des stries grises, beiges et brunes. Le bec est gris acier.

C'est un canard des zones humides ouvertes comme les prairies humides ou la toundra. Il patauge volontiers dans les prairies inondées et ne plonge qu'à demi, la tête immergée et les pattes en l'air. Il se nourrit de plantes, principalement en soirée ou de nuit. Durant la période de nidification, il mange également des insectes aquatiques, mollusques et crustacés.

Le nid, construit en milieu sec mais sans être trop éloigné de l'eau, est une cuvette peu profonde, creusée dans le sol et bordée de végétaux.

La parade comporte fréquemment des poursuites aériennes d'une seule femelle par plusieurs mâles.

C'est un oiseau qui migre sur des distances importantes. Son aire de nidification étant située assez au nord, certains spécimens migrent jusqu'en zone tropicale.

Les adultes peuvent s'envoler pour échapper aux prédateurs terrestres, mais les femelles en train de couver sont particulièrement menacée par les grands carnivores comme les Lynx roux. Les grands rapaces, tels que les autours des palombes peuvent capturer ces canards au sol, et certains faucons, y compris le faucon gerfaut, ont suffisamment de vitesse et de puissance pour capturer ces oiseaux au vol.




La Bernache du Canada est une espèce de grands oiseaux de la famille des anatidés. Elle est la plus grande des bernaches, ou oies noires.
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Au Canada, elle est couramment appelée outarde, terme réservé en Europe aux Otididae.
Le cou, le bec et la tête sont entièrement noirs hormis les joues et la gorge qui sont blanches. La queue est noire, le croupion et le bas-ventre blancs, le reste du corps brun-gris avec des liserés plus clairs.

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N° 320 (1952)
Plusieurs animaux font des œufs et des jeunes bernaches leurs proies. Dans le Grand Nord, le principal prédateur est le renard arctique. Il peut voler tous les œufs de plusieurs nids et les cacher pour les manger lorsqu’il a peu de nourriture. Les mouettes et goélands, les labbes, les renards roux, les corbeaux et parfois les ours sont aussi des prédateurs.

La Bernache du Canada produit des sons en ê-haouc[

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N° 369 (1957)
Le régime alimentaire de la bernache du Canada est végétarien : plantes aquatiques, céréales, graminées.

La bernache du Canada se trouve un compagnon ou une compagne (pour s’accoupler) au cours de la deuxième année de sa vie.

Elles construisent souvent leur nid sur le sol, près de l'eau, de préférence sur un îlot. Il est fait d'une couche plus ou moins épaisse de branchettes ou d'autres matières végétales trouvées dans les environs et il est aussi tapissé de duvet. La couvée compte habituellement de cinq à sept œufs, les oiseaux plus âgés ont une couvée plus importante que ceux qui pondent pour la première fois. La femelle couve ses œufs de 25 à 28 jours, tandis que son compagnon assure la garde à proximité. Parfois, le mâle se tient à plusieurs centaines de mètres du nid, mais il est toujours vigilant et retourne au nid dès que celui-ci est menacé ou si la femelle doit s’en éloigner. Pendant la période de couvaison, la femelle ne quitte le nid chaque jour que pendant de brefs moments, pour aller se nourrir, boire et se laver. Peu de temps après l’éclosion des œufs, les familles quittent leur nid et parcourent parfois plusieurs kilomètres en quelques jours en marchant pour atteindre leur site d’élevage des couvées. Dès qu’ils quittent le nid, les oisons se nourrissent de graminées et de carex dans les prés et le long des rivages. Six à neuf semaines après l’éclosion, selon la race, les oiseaux seront prêts à s’envoler en famille. À ce moment-là, il n'y aura environ que la moitié des oisons qui auront survécu.

Un couple de bernaches restera ensemble pour la vie. Cependant, contrairement à la croyance populaire, si un des partenaires est tué, il est possible que l’autre se trouve un nouveau compagnon.

En automne, les oiseaux juvéniles volent avec leurs parents et ne s'en séparent qu'à leur retour dans la zone de nidification, le printemps suivant.
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N° 1204 (1988)



Le Plongeon huard (Gavia immer), aussi appelé le Plongeon imbrin en Europe, le Huart à collier au Canada ou le Richepaume en Acadie, est une espèce de gaviidé de grande taille, bien qu’un peu plus petit que le Plongeon à bec blanc auquel il ressemble fort. Il est plus grand, plus rare et plus septentrional que le Plongeon arctique.
Cet oiseau, aussi gros qu'une oie, mesure de 68 à 88 cm et pèse en moyenne 3 700 g pour les femelles, et 4 200 g pour les mâles. Son envergure est de 127 à 150 cm. Les autres dimensions sont 330 à 385 mm pour l'aile pliée, 54 à 73 mm pour la queue et 76 à 98 mm pour le tarse.

Les pattes (qui mesurent environ 13 cm ) sont sombres puisque noires et gris clair. Les iris sont rouge brun. Son bec gris noir à pointe blanchâtre assez fort, en forme de poignard, le distingue du Plongeon à bec blanc ou du Plongeon arctique. Contrairement au Plongeon catmarin, le bec est tenu horizontalement.

En plumage nuptial acquis lors d'une mue pré-nuptiale complète (les rémiges tombant simultanément, l'oiseau ne peut plus alors voler) de février à avril, les adultes ont la tête et le collier noirs avec des reflets verts et bleus, la gorge blanche présente des rayures longitudinales noires, de même que le croissant clair situé entre la tête et le collier. Le ventre est blanc et le dos orné d’un dessin en damier noir et blanc.

Le plumage d’hiver, acquis lors de la mue post-nuptiale partielle entre fin juillet et janvier, est plus terne, d'un gris assez clair, la nuque plus sombre que le dos ; le menton et l’avant du cou sont blancs. On peut alors confondre ce plongeon avec des juvéniles de Grand cormoran, mais ces derniers ont le cou nettement plus long et n'ont pas le bec en poignard. A cette époque, le bec présente une teinte gris pâle.

Les juvéniles du Plongeon huard sont plus brunâtres que les adultes avec des iris brun rouge et un bec blanc bleuâtre. Les plumes des parties supérieures sont largement bordées de gris clair. Ils muent partiellement en décembre et janvier. Ils arborent alors un plumage intermédiaire. Le plumage nuptial complet n'est acquis qu'en février à la fin de leur deuxième hiver.
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Cette espèce, comme tous les plongeons, est essentiellement piscivore, capturant ses proies sous l’eau à une profondeur de 10 à 12 m (certains auteurs citent des records allant jusqu’à une profondeur de 70 mètres). Il peut avaler des poissons dont la taille peut atteindre 28 cm. Il consomme aussi bien des espèces marines (morue, hareng, sprat, aiglefin, merlan, grondin tel le grondin gris, flet, etc.) que des espèces d'eau douce (épinoche, anguille, perche, gardon, poisson-chat, truite de lac, saumon de fontaine par exemple). Il peut aussi se nourrir de petits mollusques, crustacés et céphalopodes, voire d'annélides. On a aussi retrouvé dans son estomac des végétaux aquatiques en quantité telle qu'il ne peut s'agir d'une absorption fortuite.

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N° 1687 (1997-1999)
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un 2è tirage en 2003
Ces plongeons peuvent être chassés par des loutres et de grands rapaces (pygargue à tête blanche, balbuzard). Mais ce sont surtout les oeufs et les poussins qui sont exposés à la prédation, surtout par le goéland, le corbeau, la corneille, le pygargue à tête blanche, le raton laveur, la mouffette, le vison, la belette, la tortue serpentine et les gros poissons.

Il niche au Groenland, au Canada, dans certaines régions du Nord des États-Unis, en Alaska, sur l'île des Ours et à Jan Mayen. Il en existe une petite population en Islande. En hiver, on le trouve sur les côtes des océans Pacifique et Atlantique ou sur les grands lacs proches de la côte (voir carte de répartition).
Pendant la nidification, on le trouve généralement sur les lacs et grandes mares des zones côtières septentrionales, dans un paysage de toundra. Sa zone d’hivernage est plus vaste ; il hiverne en mer et sur de grands lacs.

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De tous les plongeons, ce sont ceux qui gagnent le moins souvent l'intérieur des terres. Ils migrent généralement au-dessus de la mer, à une certaine distance de la côte. Ces oiseaux quittent l'aire de nidification en septembre. La migration s'effectue de jour, seul ou en formation pouvant compter jusqu'à 15 individus. Pendant la migration vers le sud, ils peuvent passer la nuit en bandes de plusieurs centaines d'individus et se concentrer sur de grands lacs.
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#4 Message par Dom »

Bien interessant !
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#5 Message par saintluc »

Merci, j'espère que les forumeurs apprécieront cette recherche très longue que j'ai démaré sur mes propres albums il y a plus de 3 ans et qui ne se terminera jamais car des nouveaux timbres sortent chaque jour.
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#6 Message par saintluc »

Le Roselin à tête grise (Leucosticte tephrocotis) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae.
Cet oiseau se reproduit sur les îles de la mer de Béring et dans une large frange côtière de 200 à 300 km longeant l’Alaska, l’ouest du Canada et le nord-ouest des Etats-Unis. Il hiverne à l’intérieur de cette bande et demeure sédentaire dans la plupart des îles de la mer de Béring.
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Les roselins à couronne grise habitent les versants des montagnes et des collines parsemés de quelques buissons et de plantes herbacées (surtout des armoises) à proximité d’une forêt de résineux. En hiver, ils deviennent plus grégaires et familiers et visitent des biotopes façonnés par l’homme comme les bords de routes, les cours de fermes et surtout les stations de nourrissage des villes et des villages.

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N° 1713 (1998)
En hiver, ils se nourrissent essentiellement de graines d’armoise en les prélevant directement sur la plante ou en les glanant sur le sol ou sur la neige. En été, ils capturent beaucoup d’insectes volants ou terrestres.

Ces oiseaux se comportent en véritables alpinistes, vivant dans la zone des champs de neige et des glaciers. En hiver, ils peuvent se nourrir près des maisons et passer les nuits sur les toits des habitations
Ils construisent leurs nids dans des niches de rochers, des éboulis ou sous des blocs de pierres. Ce sont de larges coupes confectionnées d’herbe et de mousse. Ils contiennent quatre ou cinq œufs blancs immaculés. Johnson (1983) a montré que dans l’île Amchitka de l’archipel des Aléoutiennes, la sous-espèce L. t. griseonucha niche essentiellement sur des bâtiments abandonnés datant de la seconde guerre mondiale.









Le Tyran huppé (Myiarchus crinitus) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Tyrannidae. C'est l'espèce la plus répandue du genre Myiarchus en Amérique du Nord et on le trouve dans la plus grande partie de l'est et du centre-ouest du continent. Il vit principalement dans la cime des arbres, descendant rarement sur le sol.
Les adultes mesurent habituellement entre 17 et 21 cm de long avec une envergure d'environ 34 cm et pésent généralement entre 27 et 40 g.
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Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Les adultes sont bruns sur les parties supérieures et jaune sur le ventre; ils ont une longue queue rouille et une crête touffue. Leur gorge et leur poitrine sont grises.

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N° 1711 (1998)

Ils habitent les forêts à feuilles caduques ou les forêts mixtes de l'est de l'Amérique du Nord. Ils nichent dans une cavité creusée dans un arbre. Une peau de serpent est généralement incluse dans la paroi du nid; parfois un emballage en plastique la remplace.

Ces oiseaux migrent vers le Mexique et l'Amérique du Sud, également en Floride et à Cuba.

Ils attendent leurs proies perchés sur une branche et s'envolent pour attraper les insectes au vol, faisant parfois du sur place pour se nourrir de végétaux. Ils mangent ainsi des fruits et des baies.










Le Grand Héron (Ardea herodias) est une espèce d'oiseau de la famille des ardéidés (hérons et butors).
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C'est un oiseau commun dans la plus grande partie de l'Amérique centrale et du nord ainsi que dans les îles des Caraïbes et Galapagos, à l'exception du grand nord américain ou des régions désertiques ou montagneuses dans lesquelles il ne pourrait pas trouver d'étendues d'eau pour se nourrir.

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N° 1095 (1986)
C'est le plus grand des hérons américains. Il mesure environ 1,20 m de haut et entre 1,08 et 1,32 m de long. Son poids oscille autour de 2,6 kg, la femelle étant légèrement moins lourde. Son envergure totale atteint entre 1,83 et 2,13 m.
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N°2388






Le terme de macareux est ambigu car il désigne en français plusieurs oiseaux marins classés dans deux genres différents de la famille des alcidés : Fratercula et Cerorhinca. Ils ont tous un plumage noir et blanc et le bec coloré. Ils vivent en colonies dans les régions tempérées fraîches de l'Atlantique et du Pacifique nord.
Il y a quatre espèces de macareux :

Macareux cornu - Fratercula corniculata
Macareux huppé - Fratercula cirrhata
Macareux moine - Fratercula arctica
Macareux rhinocéros - Cerorhinca monocerata, seul représentant du genre Cerorhinca
En anglais, le terme puffin désigne exclusivement les espèces du genre Fratercula, c'est-à-dire des macareux, ce qui peut engendrer une certaine confusion puisque ce nom a été repris en français pour nommer un autre oiseau marin : le puffin (Shearwater en anglais).
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La particularité la plus flagrante de cet oiseau est son gros bec : comprimé latéralement en forme de triangle et très coloré en période nuptiale (pointe rouge, base bleu foncé, entourée de bandes jaunes).
Mais après la période de reproduction, les plaques colorées tombent et le bec devient plus petit et plus terne et plus sombre. L'oiseau peut alors être confondu avec le Mergule nain .
Il présente une silhouette caractéristique : assez grande tête, courte queue, corps assez rond. Les pattes palmées, relativement courtes, sont rouges en été puis virent au jaune en hiver. D'une trentaine de centimètres de long, son envergure peut atteindre les 60 centimètres pour un poids de 500 grammes et un âge maximal de 22 ans. Le plumage est noir sur le dos, le cou, la nuque et les ailes, mais blanc sur le ventre, les joues et le dessus de l'œil. Celui-ci, cerclé de rouge se prolonge vers l'arrière par un fin sourcil noir.

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N° 1592 (1996)
Ses courtes ailes lui confèrent un vol bas sur l'eau mais puissant. Le macareux ne se sert pas de ses pattes palmées pour nager, mais de ses ailes.

Les macareux passent la plupart de leur temps en mer, mais reviennent sur terre pour se reproduire. En période de nidification ils se réunissent en large colonies sur le haut des falaises. Ils y creusent des terriers (généralement sous le couvert herbeux) pour y élever leur unique petit, dans un nid de plumes. Les lieux de reproduction les plus connus sont situés en Islande, en Écosse et en Scandinavie. La plus importante colonie française est implantée en Bretagne nord sur l'archipel de la minganie.

Oiseau piscivore, le macareux pêche en groupe en chassant sous l'eau des motelles, des lançons ou des sprats, bien qu'il ne dédaigne pas des mollusques (calmars et vers) ou encore des crustacés. Disposant d'une langue râpeuse, présentant des formations en épines orientées vers l'arrière, il peut emporter simultanément jusqu'à 60 proies dans son bec. Les macareux nichent aussi dans des trous qu'ils creusent dans les falaises avec leur bec.
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#7 Message par Jazz »

Salut saintluc,

Voici le Rocher-Percé en Gaspésie, une région du Québec, où les macareux sont très nombreux.

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Les fous de bassan y sont par contre de vrais rois.
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#8 Message par saintluc »

Merci Jazz ;) :))
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#9 Message par saintluc »

Le Fou de Bassan (Morus bassanus) est une espèce de grand oiseau de mer de la famille des sulidés. Cet excellent plongeur se nourrit de petits poissons et céphalopodes ; il vit uniquement dans l'Atlantique Nord. C'est le plus gros des oiseaux de mer d'Europe.
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N° 343 (1954)
Ce bel oiseau au plumage d'un blanc éclatant a la tête et le cou jaune pâle. Ses yeux sont bleu clair cerclés de gris. Son bec gris-bleuté très clair, presque blanc, en forme de poignard, est souligné de fines lignes noires, comme tracées au crayon, se prolongeant en un masque noir autour des yeux. Le bout de ses longues ailes étroites est noir. Ses courtes pattes palmées sont verdâtres. La queue est assez fine et se termine en pointe.
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Les adultes mesurent entre 85 et 90 cm de longueur et leurs ailes ont une envergure de 165 à 180 cm ; ils pèsent entre 2,8 et 3,2 kg. Il s'agit du plus grand oiseau de mer d'Europe.

Les mâles et les femelles se ressemblent ; il n'existe pas de dimorphisme sexuel. Les juvéniles sont brun foncé la première année, avec une bande de couleur claire à la base de la queue, puis apparaissent graduellement de plus en plus de plumes claires, sur la tête d'abord puis sur le dos, le ventre, et la partie de l'aile située entre le poignet et le corps, jusqu'à acquérir leur plumage d'adulte au bout de cinq ans.

Par vent modéré, le Fou de Bassan a un vol aux battements puissants et réguliers, mais par vent fort, il plane et se laisse glisser dans les airs.
Très spectaculaires à observer, les fous de Bassan planent haut dans les airs avant de plonger comme des flèches dans la mer à grande vitesse (de l'ordre de 60 à 90 km/h) lorsqu'ils aperçoivent une proie (sa vue est si perçante que cet oiseau repère un banc de poissons à 40 mètres de hauteur). Cela crée une onde de choc qui assomme alors les poissons. Le fou n'a plus qu'à les avaler, avant même de regagner la surface. Ils remontent donc toujours le bec vide, ce qui leur a valu cette appellation de "fou", par les premiers pêcheurs qui les observèrent. Très puissants, et agiles en vol, ils sont cependant assez maladroits au décollage et à l'atterrissage. Ils se nourrissent surtout de petits poissons tels que le maquereau, le hareng, le capelan et le lançon, ainsi que de calmars.

Très grégaire lors de la saison de nidification, le Fou de Bassan forme alors des colonies denses. En mer, il forme de petits groupes.

Silencieux en mer, cet oiseau communique beaucoup sur les sites de nidification, émettant des cris gutturaux à intervalle régulier
Les fous de Bassan nichent en colonies denses sur les falaises et les îles rocheuses, d'avril à juillet. Les couples demeurent ensemble pendant plusieurs saisons. Pendant leur parade nuptiale élaborée, ils se font la révérence, se frottent le bec et s'étirent le cou et les ailes. D'abord un simple tapis d'algues, de brindilles et de mousse, le nid se transforme avec les années en un véritable amoncellement de plumes, de déchets de poisson et d'excréments. La femelle y pond un seul œuf blanc bleuté, que les deux partenaires couvent à tour de rôle pendant environ 6 semaines.

Nourri par ses parents pendant 90 jours, le jeune fou de Bassan passe de 70 grammes à la naissance à 4 kilos.

Il vivra de 16 à 20 ans
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N° 1633 (1997)
L'aire de nidification du fou de Bassan est limitée à l'Atlantique nord et à la Mer du Nord. On en retrouve seulement six colonies en Amérique du Nord, toutes situées dans le golfe du St-Laurent et à l'est de Terre-Neuve. La plus grande colonie du continent américain, qui est aussi la plus grande colonie au monde avec plus de 60 000 couples, se trouve sur l'île Bonaventure, en Gaspésie. On trouve aussi des colonies dans les îles britanniques, en Islande, en Norvège et en Bretagne. Une fois la période de reproduction terminée, ils migrent vers le sud et se dispersent le long des côtes jusqu'au Golfe du Mexique et l'ouest de la Méditerranée (on compte quelques cas de nidifications sur les côtes françaises). La plus grosse colonie française se situe en Bretagne dans l'archipel des Sept-Îles, sur l'île Rouzic.

L'île Bonaventure dans le golfe du Saint-Laurent au Québec abrite la plus importante colonie de fous de Bassan au monde avec plus de 121 000 oiseaux (en 2008), déclassant depuis peu l'archipel de Saint-Kilda en Écosse qui compte 119 000 oiseaux. À moins d'une catastrophe écologique, l'île Bonaventure conservera longtemps son titre car la population de fous de Bassan y est en croissance de 3 % par année alors que celle de Saint-Kilda est stable.

L'archipel britannique de Saint-Kilda a longtemps été le lieu de nidification du fou de Bassan le plus important au monde. Le rocher de Stac Lee y abrite à lui seul plusieurs dizaines de milliers de ces oiseaux selon les estimations et comptages : 17 042, 40 000 ou encore 60 000 individus.













Le Merle bleu azuré (Sialia currucoides autrefois nommé Sialia arctica) est l'oiseau emblème des États de l'Idaho et du Nevada.
Les adultes ont des becs fins. Les mâles sont bleu vif avec le bas du ventre et les plumes sous-caudales blanches. Les ailes et la queue des femelles adultes sont d'un bleu plus terne, et leur poitrine, tête, gorge et dos sont gris.

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N° 1631 (1997)
Le Merlebleu azuré niche dans les milieux ouverts et montagneux de l'ouest de l'Amérique du Nord. Les populations plus nordiques migrent au sud de leur aire de répartition, tandis que les populations du sud sont résidentes. Les individus vivant en milieu montagneux peuvent se déplacer vers des endroits de plus faible altitude en hiver.
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Cette espèce niche dans les cavités naturelles ou les nichoirs. En milieu reculé, le Merlebleu azuré est moins sensible à la compétition pour les cavités naturelles que les autres espèces de Merlebleu. Les individus se nourrissent d'insectes et de baies. Les merlebleus capturent les insectes en effectuant des vols stationnaires au-dessus du sol pour ensuite fondre sur leurs proies. Les merlebleus atteignent également leur nourriture en s'élançant à partir de leur perchoir.







Grèbe élégant (Aechmophorus occidentalis)
Oiseau aquatique, le grèbe élégant se retrouve surtout dans les provinces des Prairies. Il hiverne cependant sur la côte de la Colombie-Britannique et, à l'occasion, dans les environs du lac Okanagan.
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Excellent nageur et plongeur, il s'abaisse souvent dans l'eau au point que seuls sa tête et son bec émergent. Au moyen de ses pattes et de ses ailes, il se propulse à une vitesse incroyable. Pendant la parade nuptiale, les oiseaux exécutent une danse synchronisée à la surface de l'eau. Le cri de ce magnifique oiseau, un criic-criic plaintif, porte loin.

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N° 1632 (1997)
Le grèbe élégant serait apparenté au huart; il est peu porté à voler, et sa démarche sur terre manque de grâce. La forme de son corps, ses pattes et ses ailes sont davantage adaptés à l'eau, sur laquelle il passe le plus clair de sa vie. Son nid est construit de végétation aquatique; il repose sur le fond d'un étang ou d'un lac, ou il est accroché à des roseaux ou à un amas de plantes aquatiques.

Modèles d'équité, les parents se relaient pour couver les œufs, et pour transporter et défendre les petits. Au moindre signe de danger, les adultes prennent les oisillons sous leurs ailes et plongent avec eux. Le grèbe élégant se nourrit de petits poissons. Pesant en moyenne 1,5 kilos, cette espèce de grèbe est la plus grande des cinq que l'on trouve au Canada.






Le tangara écarlate est un oiseau qui naturellement est de couleur écarlate. C'est un oiseau du groupe des passereaux.


Il est complètement rouge, à l'exception de ses ailes et sa queue qui sont noires. La femelle n'est pas de la même couleur, elle est de couleur jaune et les ailes tirent sur le gris.
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Le tangara écarlate niche dans les forêts où les arbres sont à maturités. Il préconise les forêts où il y a de la pruche et des pins blancs. On le retrouve à l'est de l'Amérique du Nord.
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N° 1634 (1997)
Le nid est construit par la femelle. Elle le placera sur une branche, mais éloigné du tronc. Le nid est fabriqué avec de petites branches, des racines et des poils d'animaux, afin de le rendre douillet.

Après l'accouplement, la femelle pond généralement 4 ou 5 oeufs. Elle couvera ses oeufs sur une période de plus ou moins deux semaines. Les petits seront par contre nourris par les deux parents pendant une quinzaine de jours. Les petits seront aptes à voler après seulement dix jours.

Le tangara écarlate se nourrit d'abeilles, de chenilles, d'insectes et de petits fruits.

Le tangara écarlate fait partie de la famille des traupidés, qui sont des oiseaux passereaux. Le nom anglais est Scarlet tanager.

La durée de vie du tangara écarlate est environ une dizaine d'années.



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N° 1634 a
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#10 Message par saintluc »

La chauve-souris cendrée compte parmi l'une des trois espèces de chauves-souris migratrices du Québec. Avec une masse entre 25 et 35 g, elle est la plus grande espèce de chauve-souris au Canada. Son pelage est brun, et chacun de ses poils se termine par du blanc cendré. Sa gorge est quant à elle jaune.
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Cette espèce occupe une des plus vastes aires de répartition, couvrant de la côte Atlantique à la côte Pacifique une partie du Canada et s'étendant vers le sud jusqu'au nord de l'Amérique du Sud, incluant les Bermudes et les Grandes Antilles. Bien que la chauve-souris cendrée soit présente jusque dans le domaine de la pessière, l'espèce n'abonde nulle part au Québec. Elle habite en général les régions boisées et semi-boisées et chasse principalement les papillons de nuit au-dessus des clairières et des plans d'eau. Durant l'été, elle utilise les arbres comme lieu de repos. L'automne venu, elle migre vers le sud des États-Unis et les Caraïbes, où elle passe l'hiver.
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N° 1566 (1995)
Parce qu'elle est sylvicole et qu'elle sort tard dans la nuit pour se nourrir, la chauve-souris cendrée entre très peu en contact avec l'humain et est difficilement observable. Il n'existe pas beaucoup d'information quant aux menaces pouvant peser sur l'espèce. La perte d'habitat causée par la diminution de chicots pourrait lui être nuisible, tout comme le dérangement humain dans les grottes et les mines sur ses aires d'hivernage. Puisque l'espèce se nourrit d'insectes, il est possible de croire qu'elle subisse les contrecoups de la lutte contre les ravageurs forestiers, ingérant du fait même des doses d'insecticides tous les jours de sa période d'activité.






Martin-pêcheur d'Amérique Megaceryle alcyon - Belted Kingfisher
La tête est surmontée d'une double grande huppe grise aux plumes hérissables qui commence à la base du bec et s'étale jusqu'à la nuque. La gorge et les faces latérales blanches du cou sont séparées du ventre également blanc par une large bande pectorale grise. Le dessus est gris finement tacheté de blanc. Le corps est terminé par une courte queue grise barrée de blanc. La femelle possède une bande rousse qui se superpose à la bande grise de la poitrine. Contrairement à la plupart des oiseaux, ce qui est assez rare pour être noté, c'est la femelle qui est la plus ostensiblement colorée.Tous deux, mâle et femelle, ont des courtes pattes et une silhouette massive, avec une tête et un cou particulièrement disproportionnés par rapport au reste du corps.
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On trouve les martins-pêcheurs d'Amérique dans divers types d'habitats aquatiques. Il peut fréquenter les lacs, les cours d'eau de montagne, les côtes, les mangroves, les criques battues par les marées, les marais, les rivières, les réservoirs de jardin et les eaux marines calmes. Les eaux limpides et calmes sont indispensables à la pêche, ainsi que des perchoirs élevés ou des grands arbres pour localiser les proies. Cette espèce préfère les eaux qui ne sont pas envahies par la végétation.

En dehors de la saison de nidification, le martin-pêcheur mène une existence solitaire. Par contre, au cours de la période des nids, les couples défendent activement leur territoire. Le mâle notamment raccompagne les intrus hors des limites de ses terres en les réprimandant continuellement. S'il perçoit quelque désordre à l'intérieur de son domaine, il réagit aussitôt en érigeant les plumes de sa huppe de façon agressive. Toutefois, la plupart des mesures de défense du territoire sont accomplies par le biais d'injonctions vocales ou de poursuites aériennes. Le cri de dissuasion est constitué par un vibrant crépitement mécanique. Le cri d'alarme, émis par les deux partenaires en cas de menace est un hurlement bref. Pendant la recherche de proies, le martin-pêcheur d'Amérique peut pratiquer le vol stationnaire, mais en temps normal, il effectue un vol puissant, direct et de courte durée. Une grande majorité des martins-pêcheurs d'Amérique migre, bien qu'ils soient capables d'endurer les rigueurs du climat nord-américain dans la mesure où la température de l'eau est supportable.

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N° 1564 (1995)
Son alimentation est assez variée mais son régime principal est constitué de poissons, essentiellement des truites, des chabots et des saumons atlantiques. Il consomme en général des poissons de petite taille mais il est capable en certaines occasions d'engloutir des proies aussi longues que son propre corps, qui mesurent aux alentours de 25 cm et dont la queue dépasse du bec. Lorsque les poissons deviennent rares, il mange aussi des mollusques, des crustacés, des insectes aquatiques (libellules), des batraciens, des reptiles, des jeunes oiseaux, des petits mammifères et des baies. Il recrache les débris indigestes sous forme de boulettes ou de pelotes de réjection. Les martins-pêcheurs chassent habituellement à partir de perchoirs situés le long des cours d'eau. Ces oiseaux plongent les yeux fermés et capturent leurs victimes avec un mouvement qui s'apparente à une pince ou une prise en tenailles. Ils ne s'immergent généralement pas et saisissent la plupart de leurs proies à proximité de la surface. Une fois qu'ils ont effectué leur prise, ils regagnent leur perchoir et l'étourdissent en la claquant violemment contre les branches. Puis, ils la lance dans les airs, l'attrape la tête la première et l'avale. Des eaux limpides et une bonne visibilité sont des conditions essentielles pour une bonne recherche de nourriture. Pendant les mois d'été, les martins-pêcheurs s'affairent le long de petits fossés, de criques, de cours d'eau ainsi qu'aux bords des réservoirs et des lacs clairs et dégagés.








Le Grand Pic (Dryocopus pileatus) est un oiseau appartenant à la famille des Picidae présent en Amérique du Nord.
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Il mesure 40 à 49 cm de long et pèse de 250 à 350 g. C'est un oiseau au plumage principalement noir avec une crête rouge et une ligne blanche qui descend sur les côtés du cou. Les mâles ont en plus du rouge sur le front et une ligne qui va du bec à la gorge alors que ces parties sont noires chez les femelles. Le dessous des ailes est blanc. Les seuls oiseaux d'Amérique du Nord qui leur ressemblent sont le Pic à bec ivoire du sud-est des États-Unis et de Cuba et son cousin le Pic impérial originaire du Mexique. Mais ces deux espèces sont très rares si elles ne sont pas éteintes.

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N° 1593 (1996)
Il habite dans les forêts où poussent de grands arbres au Canada, dans l'est et sur une partie de la côte pacifique des États-Unis. Il creuse généralement de grands nids dans les troncs d'arbres morts et généralement fait un nouveau nid chaque année laissant libre le précédent.

C'est généralement un oiseau sédentaire.

Il se nourrit essentiellement d'insectes (larves de scarabées et de grosses fourmis ainsi que de fruits et de baies. Il lui arrive souvent de creuser des trous dans des troncs d'arbres pour chercher des insectes.







Le Pic chevelu -Hairy Woodpecker (Picoides villosus)
Le Pic chevelu est à peu près de la taille du Merle d'Amérique. Sa longueur totale atteint 21,5 à 26,5 cm, en incluant sa queue de 7,1 à 9,2 cm. Son poids oscille autour de 70,0 g chez le mâle et de 62,5 g chez la femelle. Son envergure totale varie entre 38,1 et 44,4 cm.
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Le Pic chevelu a 4 doigts. Son plumage est noir et blanc. On le reconnaît à la large bande blanche qu'il porte sur le dos, aux plumes externes blanches de sa queue et à son bec noir, fort et pointu, presqu'aussi long que sa tête. Le mâle adulte, contrairement à la femelle, a aussi une tache rouge à l'arrière de la tête. Les jeunes fraîchement sortis du nid ont souvent des points rougeâtres ou jaunâtres sur la tête.

Le Pic mineur ressemble beaucoup au Pic chevelu mais il est plus petit. Le bec apparaît en outre nettement plus court que la tête. Son tambourinage et son cri sont aussi moins sonores que ceux du Pic chevelu.
Le Pic chevelu niche depuis les régions boisées du centre de l'Alaska et de presque tout le Canada, jusqu'en Amérique centrale, au Panama et aux îles Bahamas. Au Québec, il est présent partout au sud du 52e parallèle. Le Pic chevelu recherche les forêts décidues à maturité. Mais il peut aussi s'installer dans les forêts mixtes ou conifériennes clairsemées, de même que dans les forêts en regénération. En hiver, il lui arrive de fréquenter les boisés urbains et les vergers.

Le Pic chevelu se nourrit principalement de larves et d'insectes qu'il trouve sous l'écorce des arbres.
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N° 1710 (1998)
Le Pic chevelu est plutôt sédentaire. Mais l'hiver, il doit souvent couvrir de longues distances pour trouver sa nourriture.

Pour s'alimenter, le mâle s'attaque habituellement aux insectes profondément logés dans le bois. Dans ce but, il donne de grands coups de bec droits. Pour sa part, la femelle procède plutôt en soulevant systématiquement des morceaux d'écorce grâce à de petits coups de bec réguliers donnés de biais.

Le Pic chevelu ne défend pas de territoire d'alimentation. Mais au printemps, à partir du moment où il a choisi l'emplacement de son nid, le couple n'hésite pas à revendiquer l'exclusivité de son domaine. Cris (des "pîk" perçants) et tambourinages (coups de bec sur des surfaces dures) suffisent alors généralement pour intimider les intrus. Sinon, des coups de bec pourront aussi être distribués.

Le Pic chevelu doit souvent faire face à la prédation de l'Écureuil roux et d'autres animaux tels le Raton laveur. Mais on a noté, pour l'espèce, une longévité record de près de 16 ans.





Le Colibri à gorge rubis (Archilochus colubris) est une espèce d'oiseau-mouche de petite taille puisque sa longueur totale est de 9 cm.
Les adultes sont vert iridescent dessus et blanc grisâtre dessous. Ils ont le bec long, droit et très mince. Le mâle adulte a la gorge iridescente, rouge rubis, et la queue échancrée. La femelle a une queue arrondie, foncée avec l’extrémité blanche, et n’a pas de zone colorée sur la gorge. Il est très difficile de la distinguer de la femelle du Colibri à gorge noire. L’immature est semblable à la femelle.
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Ce colibri niche dans les forêts caducifoliées et mixtes, les parcs et les jardins, à travers la plus grande partie de l’Est des États-Unis et du Sud du Canada. Les mâles arrivent sur les sites de nidification de début avril à fin mai, une semaine avant les femelles. La nidification s’étend jusqu’en juillet, exceptionnellement en août. La parade nuptiale consiste en une démonstration aérienne élaborée au cours de laquelle le mâle effectue des va-et-vient en vol près de la femelle, décrivant un demi-cercle de 2 ou 3 mètres de rayon.

La construction du nid commence de mi-avril à début juin, et est réalisée principalement par la femelle en 4 ou 5 jours. Ce nid est une coupe de 2,5 cm de diamètre, composée d’éléments végétaux, de lichens et de toiles d’araignées ; l’extérieur est tapissé de lichens et l’intérieur est garni de duvet végétal. Le nid est placé à 4 ou 5 mètres de haut sur une branche horizontale. Les mâles sont polygames, ne s’associant habituellement avec une femelle que le temps de la parade et de la ponte. La ponte se compose de 2 œufs. C’est la femelle seule qui nourrit et prend soin des jeunes. Il arrive souvent qu’une couvée de remplacement ait lieu si la première a échoué, mais les secondes nichées sont rares. Le mâle défend avec agressivité les places d’alimentation situées dans son territoire.
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N° 1594 (1996)
Cette espèce est migratrice et passe la plus grande partie de l’hiver au Mexique ou en Amérique centrale. Les colibris y fréquentent une large gamme de forêts tropicales, principalement les forêts sèches de plaine et les forêts secondaires jusqu’à 1 900 m d’altitude. La majeure partie de la population suit une route migratoire qui contourne le golfe du Mexique, aussi bien en automne qu’au printemps.
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N°2388
Ces oiseaux se nourrissent du nectar d’une trentaine d’espèces de fleurs grâce à une longue langue extensible, ou capturent des insectes en vol. Dans certaines parties de l’aire d’hivernage, des individus arrivent alors que les sources de nectar sont encore rares, et dépendent des insectes pour s’alimenter, jusqu’à ce que la floraison associée à la saison sèche se produise. Même quand les fleurs nectarifères sont disponibles, les insectes peuvent représenter jusqu’à 70 % du régime hivernal.

Bloc souvenirs
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N° 1594iii (1996)
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#11 Message par saintluc »

Le Mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis) est communément appelé geai du Canada ou geai gris. En anglais, il est également connu sous les noms de « whisky jack » et de « camp robber ».

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N° 478 (1968)
Cet oiseau peut mesurer de 23 à 35 cm de long. Ses plumes peuvent atteindre une longueur de 6 cm. La Mésangeai du Canada peut vivre 19 ans.
Il se rencontre du nord du Canada et de l'Alaska jusqu'à la limite d'expansion des forêts boréales et subalpines du nord de Californie, de l'Arizona et du Nouveau-Mexique dans les Rocheuses, au nord du Wisconsin dans le Midwest et dans l'État de New York à l'est.





Pinson à gorge blanche - White-throated Sparrow (Zonotrichia albicollis)
Le Bruant à gorge blanche est à peine un peu plus gros que le Moineau domestique. Il pèse en moyenne 25,9 g et mesure entre 16 et 18 cm de long, incluant la queue de 6,8 à 7,7 cm. Son envergure totale oscille autour de 22 à 25 cm.

Le Bruant à gorge blanche a un plumage brunâtre, une poitrine grise et une gorge blanche. Sur la tête, des raies blanches ou chamois alternent avec d'autres rayures noires ou brun foncé.

Le Bruant à gorge blanche se distingue du Bruant à couronne blanche par la couleur foncée de son bec conique et une tache jaune entre le bec et l'oeil.
Le Bruant à gorge blanche ne niche qu'en Amérique du Nord, sur une large bande traversant surtout les régions boisées du Canada et le nord-est des États-Unis, depuis le sud du Yukon et le nord-est de la Colombie-Britannique jusqu'à Terre-Neuve et la Virginie-Occidentale. Au Québec, on le rencontre presque partout depuis le sud de la province jusqu'à la baie d'Hudson et le sud du Labrador.

Le Bruant à gorge blanche fréquente les bordures buissonnantes des forêts conifériennes ou mixtes, les brûlés, les fourrés et les clairières. Il se nourrit d'insectes, de graines diverses (dont celles de l'herbe à poux) et de petits fruits sauvages.
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N° 496 (1969)
Les Bruants à gorge blanche qui ont des rayures blanches sur la tête, se comportent un peu différemment de ceux ayant des rayures chamois, bien qu'ils puissent s'accoupler ensemble. Les mâles à raies blanches sont plus agressifs et ils établissent généralement leur territoire dans des forêts ouvertes. Les mâles à rayures chamois s'installent dans des habitats plus variés et sont plus assidus auprès des oisillons. Quant aux femelles, celles à rayures blanches chantent à l'occasion, ce qui n'est pas le cas des femelles à rayures chamois.

Pendant la période de nidification, aux moindres appels du bruant, des congénères arrivent pour détourner l'attention des agresseurs potentiels présents dans les environs du nid. Ils cherchent ainsi à éloigner le danger.

Le Bruant à gorge blanche peut vivre jusqu'à 9 ans. Il compte parmi ses prédateurs l'écureuil roux, le chat, le geai bleu et l’épervier.








Bruant des prés Passerculus sandwichensis Ordre des Passériformes – Famille des Emberizidés


Le bruant des prés est un petit oiseau chanteur. Les traits les plus caractéristiques sont les lores et le sourcil jaunes, et les pattes rose vif. Le jaune sur les sourcils varie, pouvant être très clair et indistinct chez certaines populations, spécialement en plumage frais à l’automne. La coloration varie surtout du brun beige au brun foncé, et l’intensité des rayures est aussi variable, celles-ci pouvant être plus fines chez les espèces claires. La calotte rayée montre bien la bande médiane blanchâtre. La queue est dentelée et courte. Le bec est couleur corne, les yeux sont brun foncé.
L’immature est semblable à l’adulte, mais plus chamoisé et avec la rayure de la calotte indistincte.
Les deux sexes sont semblables.
Le bruant des prés se trouve dans les zones ouvertes, avec une végétation dense mais assez basse, comprenant les zones herbeuses, les champs anciens ou récents, les prairies alpines et la toundra, les terres agricoles, les pâturages et les marais salants.
Le bruant des prés varie largement au travers de son habitat, avec 17 sous espèces reconnues.
Le bruant des prés niche à travers l’Alaska et davantage au Canada, vers les Etats-Unis jusqu’au sud de la Californie et au nord du Nouveau Mexique, la région des Grands Lacs et le sud des Appalaches. Il niche aussi en Basse Californie et au Centre du Mexique.
Il hiverne depuis la moitié de la côte Atlantique à travers le sud des Etats-Unis jusqu’au sud des côtes Californiennes, aussi bien qu’au Mexique, Guatemala, Belize et des îles variées dans les Caraïbes.
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N° 497 (1969)
Le bruant des prés se nourrit plutôt d’insectes tels que les scarabées, les sauterelles, les chenilles et les mouches, et aussi d’araignées. Les oiseaux côtiers consomment de minuscules crustacés et mollusques. Ils se nourrissent également de beaucoup de semences, provenant surtout des herbes, et quelques baies.








La Grive solitaire (Catharus guttatus) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae.

Elle se reproduit dans les forêts de conifères ou mixtes au Canada, en Alaska et au nord-est et à l'ouest des États-Unis. Elle fait un nid en coupe sur le sol ou à faible hauteur dans un arbre.
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N° 498 (1969)
Elle migre vers les aires d'hivernage dans le sud des États-Unis et jusqu'en Amérique Centrale. Bien qu'elle ne vive généralement en été que dans les forêts, la grive solitaire passe parfois l'hiver dans les parcs et les bois des quartiers de banlieue. Elle vagabonde très rarement en Europe Occidentale.

Elle cherche sa nourriture sur le sol de la forêt, mais également dans les arbres ou les arbustes, mangeant principalement des insectes et des baies.








La Grande Poule-des-Prairies (Tympanuchus cupido) est une grande grouse qui vit dans les prairies d’herbes longues du centre de l’Amérique du Nord. Elle est brune avec des bandes claires et foncées et possède une queue courte et arrondie. Pendant la saison des accouplements, le mâle fait la cour à la femelle en effectuant une danse au cours de laquelle il déploie ses ailes, son cou et les plumes de sa queue, et lâche de l’air à partir de poches oranges situées sur son cou tout en émettant un son retentissant. Cet oiseau non-migrateur aime les larges étendues de prairie présentant quelques arbres ou arbrisseaux pour y hiberner et y constuire son nid.
Espèce disparue de l'Ontario
Au Canada, suite à l’arrivée des colons Européens, l’aire de répartition de la Grande Poule-des-Prairies s’est beaucoup agrandie pour diminuer ensuite de façon sensible. Cette espèce a été repérée initialement dans le sud-ouest des prairies de l’Ontario au début des années 1800. Elle s’est propagée rapidement au nord et à l’est, puis a décliné avant de disparaître complétement dans les années 1920. Au début des années 1900, la Grande Poule-des-Prairies a également envahi le nord-ouest de la province et la région de Sault-Sainte-Marie à partir des États-Unis. Comme dans le sud-ouest, la population s’est accrue pour diminuer et finalement disparaître dans le nord-ouest dans les années 1960, puis sur l’île Manitoulin (dans la région de Sault-Sainte-Marie) dans les années 1970. La Grande Poule-des-Prairies se propagea également en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba dans les années 1880. Ces populations se sont accrues avant de décliner de façon graduelle; aujourd’hui, elles ne nichent plus dans ces provinces. À l’occasion, on peut encore apercevoir quelques oiseaux isolés en Saskatchewan.
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N° 854 (1980)
Au départ, la culture des prairies a été bénéfique pour l’espèce, mais elle est bientôt devenue la principale menace à sa survie. En effet, les récoltes de grains des premiers colons ont fourni à ces oiseaux une nourriture hautement énergétique, tant et si bien que leur population s’est accrue; mais toutes les plaines ont bientôt transformées en terres agricoles et l’espèce s’est retrouvée cantonnée dans des régions plus en plus petites. En Ontario, dans la région de l’île Manitoulin, l’espèce a été éliminée à la suite d’une hybridation avec la Gélinotte à queue fine.
Il est interdit de chasser la Grande Poule-des-Prairies dans les quatre provinces où elle nichait jadis. It has been designated Extirpated in Canada par le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada (CSEMDC). Les efforts de réintroduction de cette espèce vont nécessiter la restauration d’importantes étendues de plaine. Si l’on se base sur les habitats pris en référence, chaque troupe a besoin de plus de cinq kilomètres carrés de prairie pour se nourrir et aménager des abris.
source: Minish 1990







Le Tétras du Canada (Falcipennis canadensis) appartient à l'ancienne famille des tetraonidae actuellement incluse dans celle, plus vaste, des phasianidae. Selon ITIS, le nom de cette espèce est Canachites canadensis mais Alan P. Peterson, unique source d'ITIS pour ce qui concerne les oiseaux, l'indique comme Falcipennis canadensis, d'où le choix fait dans cet article. Le Tétras du Canada portait autrefois le nom de Tétras des savanes
Le Tétras du Canada est une espèce étroitement associée aux forêts de conifères. Il affectionne les peuplements denses d’épinettes, de pins, de sapins, de tsuga ou de thuya.. Au Québec, on le retrouve généralement dans les forêts dominées par l’Épinette noire et le Sapin baumier où croît une strate arbustive dense
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N°1098 (1986)
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#12 Message par saintluc »

Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est une espèce de rapace robuste de taille moyenne, réputé pour être l’oiseau le plus rapide du monde. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres. Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1980, ses populations sont à nouveau en expansion.

L'aire de répartition de l'espèce s'étend sur 10 000 000 km². Elle compte une vingtaine de sous-espèces et est l'un des oiseaux dont l'aire de dispersion est la plus importante au monde, l'espèce est en effet présente sur tous les continents sauf l'Antarctique. Il a souvent été apprivoisé dans le cadre de la fauconnerie, tout en ayant été – comme les autres falconidés – considéré en Europe comme nuisible lorsqu'à l'état sauvage
Chez la sous-espèce nominale Falco peregrinus peregrinus, le dos est gris foncé, le ventre est crème avec des dessins noirs. Les joues sont blanches, avec une sorte de tache noire en forme de moustache. Les pattes sont jaunes, le bec est noir-bleuté, court et recourbé dès la base et les yeux sont noirs. Les juvéniles sont bruns avant de prendre la couleur des adultes. De légères variations peuvent exister au sein des autres sous-espèces. Comme pour les autres Falconidae, la femelle est plus grande et plus lourde que le mâle, parfois de 30 % (on parle souvent des mâles comme étant tiercelet). Les narines de l'animal sont également dotées de sortes de déflecteurs, de cônes irréguliers (comme l'entrée des réacteurs d'avions), qui lui permettent de respirer pendant ses piqués.
Le faucon pèlerin est un animal plutôt silencieux. Son cri le plus fréquent est un « ka yak, ka yak » assez perçant et sec. En cas d'alerte, le cri est un rapide « kek-kek-kek » qui peut aller en s'amplifiant si un intrus continue de s'approcher. Il existe aussi un cri plus traînant au moment des parades d'accouplement. On dit que le faucon huit ou qu'il réclame. Pour entendre un cri :

Les yeux des faucons pèlerins ont deux fovéas, pour les vues normale et lointaine. La vue utilise la moitié du volume du cerveau et peut percevoir en même temps trois zones, une frontale en relief et deux latérales lointaines, capables de détecter un pigeon en vol à plus de six kilomètres..

Certains animaux captifs ont vécu jusqu'à 25 ans (record enregistré), mais la durée de vie dans la nature est beaucoup plus courte, de l'ordre de 13 ans en moyenne. Le taux de survie des adultes est estimé à 70%.
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N°752 (1978)

Cette espèce aime les territoires découverts, avec peu de forêts. Elle s'installe sur les parois rocheuses (en montagne ou en bord de mer), voire (relativement rarement) sur de hauts bâtiments. On a noté que dans des zones sans présence humaine et avec pas ou peu de prédateurs, comme l'Arctique, le pèlerin pouvait s'installer sur des buttes ou des pentes et pas seulement sur des falaises. Quelques populations, peu nombreuses, peuvent nicher dans des arbres[5]. Ce comportement se retrouve chez F.p. macropus, en Australie, mais aussi parfois en Europe, comme sur les bords de la mer Baltique.

Les faucons pèlerins ne sont pas des animaux grégaires. Même dans les zones avec des populations relativement importantes, les nids restent généralement à 1 km au moins les uns des autres et souvent beaucoup plus. Il s'agit pour chaque couple d'avoir un territoire nourricier suffisant. La taille des territoires varie avec la disponibilité en nourriture. La population est donc assez dispersée et reste bien moins dense que celle des oiseaux vivant en bande.

Cette espèce aime les territoires découverts, avec peu de forêts. Elle s'installe sur les parois rocheuses (en montagne ou en bord de mer), voire (relativement rarement) sur de hauts bâtiments. On a noté que dans des zones sans présence humaine et avec pas ou peu de prédateurs, comme l'Arctique, le pèlerin pouvait s'installer sur des buttes ou des pentes et pas seulement sur des falaises. Quelques populations, peu nombreuses, peuvent nicher dans des arbres[5]. Ce comportement se retrouve chez F.p. macropus, en Australie, mais aussi parfois en Europe, comme sur les bords de la mer Baltique.

Les faucons pèlerins ne sont pas des animaux grégaires. Même dans les zones avec des populations relativement importantes, les nids restent généralement à 1 km au moins les uns des autres et souvent beaucoup plus. Il s'agit pour chaque couple d'avoir un territoire nourricier suffisant. La taille des territoires varie avec la disponibilité en nourriture. La population est donc assez dispersée et reste bien moins dense que celle des oiseaux vivant en bande.
Les proies sont essentiellement des oiseaux de taille moyenne, aux alentours de 1 à 2 kg (mouettes, corbeaux, canards, chouettes, pigeons...). Cependant, du fait de sa robustesse, le faucon pèlerin n'hésite pas à s'attaquer à nettement plus gros, par exemple des hérons et des oies sauvages. Les espèces chassées dépendent bien sûr du type d'oiseau vivant dans le pays de résidence. Chaque population a ses proies préférentielles, qui varient fortement selon sa localisation. On a également noté dans certaines populations (en particulier dans le Nord du continent américain — Labrador ou Baie d'Hudson) une prédation de petits mammifères terrestres, type lemmings ou campagnols, voire de lézards plus au sud.
S'il est un chasseur, le faucon pèlerin devient parfois aussi une proie. Ses principaux prédateurs, à part l'homme, sont les grands rapaces, tels les aigles, le Hibou grand-duc (Bubo bubo) ou de grands faucons comme Falco rusticolus (le gerfaut). Certains mammifères prédateurs, tels les chats sauvages, les gloutons ou les renards peuvent aussi à l'occasion se saisir d'un faucon. Les petits, ne pouvant voler, sont les plus vulnérables. Ils sont susceptibles d'être attaqués et dévorés au nid, que ce soit par un oiseau de proie ou par un prédateur terrestre (si celui-ci parvient à se hisser jusqu'au nid).






Le Faucon crécerelle
(Falco tinnunculus) est une petite espèce d'oiseau de proie agile de la famille des falconidés. C'est l’un des rapaces les plus communs de France avec la Buse variable. Son petit est le fauconneau.
Le faucon crécerelle pratique le « vol battu », le « vol plané », et, en action de chasse, un vol caractéristique, stationnaire à battements d'ailes rapides : le « vol du Saint-Esprit ». Ce mode de chasse le distingue de la plupart des autres oiseaux prédateurs. Cela lui permet de distinguer rapidement ses proies sur une partie du territoire. Le faucon crécerelle est un animal diurne.
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N° 1591 (1998)
Les faucons crécerelles sont des migrateurs partiels. Ils peuvent migrer d'août en septembre pour revenir nicher en avril-mai. Ils hivernent fréquemment sur place (surtout pour les faucons crécerelles originaire d'Europe occidentale).
Il existe d'autres faucons que le Faucon crécerelle, dont le Crécerelle d'Amérique (Falco sparverius) et le Faucon crécerellette (Falco naumanni), ainsi que le faucon pèlerin.
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#13 Message par poussiere d'étoiles »

C'est sûre que je ne lirai pas tout ca mais :heu
tu as une magnifique passion
je tenais simplement à te le dire
lâche pas saintluc :thumb
on te l'aime ;)
rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#14 Message par saintluc »

Merci Poussière, ça fait plaisir à lire ;) :))
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES

#15 Message par saintluc »

Le Grand-duc d'Amérique ou Grand-duc de Virginie (Bubo virginianus) est une espèce de rapace nocturne appartenant à la famille des Strigidae et à la sous-famille des Striginae.

Cet oiseau aux aigrettes caractéristiques, le plus grand des rapaces nocturnes d'Amérique, vit sur tout le continent. Il a des habitats variés, de la forêt au désert, en montagne, dans d'anciens nids d'autres grands oiseaux, dans des trous d'arbres et des corniches de falaise. Généralement sédentaire, il défend son territoire, surtout en période de reproduction. D'habitude actif au crépuscule et à l'aube, c'est un chasseur efficace, grâce à sa vision nocturne et à son ouïe, particulièrement développées : il capture surtout de petits mammifères, des insectes, des reptiles, des amphibiens et des oiseaux (y compris d'autres rapaces nocturnes). Très bruyant à la saison de reproduction, il émet un hululement puissant, typique du chant des hiboux.
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N° 1097 (1986)
Bec crochu, grandes ailes, serres puissantes, le grand-duc est taillé pour la chasse. Ses yeux jaunes perçants et ses aigrettes le rendent encore plus impressionnant.

Longueur : 45 - 63 cm

Poids : 675 g - 2,5 kg

Plumage : Sexes semblables








Le petit-duc maculé
Famille: Strigidés. Il en existe deux types: la forme grise et la forme rousse. Il a des yeux jaunes ou verts. Son ventre est clair tacheté et son plumage est gris-marron glacé ou brun-roux écureuil. Aussi, il a des belles lignes brunes sur ses ailes. Ses aigrettes sont visibles lorsqu'elles sont dressées. Sinon, la tête a l'air ronde.
Il habite dans les forêts claires près des rivières. Il habite aussi dans des parcs et des jardins où il y a des grands arbres. Il mange beaucoup de petits rongeurs. Sinon, il mange des pics mineurs, des geais bleus et même des petites nyctales. Il avale ses proies entières et régurgite, sous forme de pelotes, les parties indigestes (os, poils et plumes).
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N° 1712 (1998)
Il vit environ 8 ans. Chaque couple est uni pour la vie. Parfois, dans une même couvée, on retrouve des oiseaux de la forme grise et de la forme rousse. Son vol est tout à fait silencieux.




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