EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili a été un évènement historique marquant à la fois de l'histoire du Chili et de la Guerre froide. Le 11 septembre 1973, le gouvernement du président démocratiquement élu Salvador Allende (socialiste) était renversé par un coup d'État militaire.
Celui-ci fut planifié par les commandants en chef des trois armées et le chef de la police, et dirigé par le général d'armée Augusto Pinochet. Ce coup d'État eut lieu dans un contexte de crise politique, sociale et économique du Chili, avec une opposition entre le pouvoir exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire. Il intervenait notamment deux mois après le Tanquetazo, une première tentative de coup d'État (juin 1973).
À la suite du coup d'Etat, qui coûta la vie à Salvador Allende lors du siège du palais de la Moneda, la junte militaire prononça la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui était littérature de gauche fut interdit et les opposants au régime arrêtés, torturés ou exécutés. La dictature militaire dirigea le pays jusqu'en 1990.
Le rôle exact des États-Unis a longtemps fait l'objet d'incertitudes. Souvent allégués, les appuis qu'ils auraient apportés aux militaires le 11 septembre 1973 n'ont jamais été démontrés et la commission Church n'en a trouvé aucune preuve. L'Union soviétique estimait que la principale erreur du président chilien était d'être « trop faible » pour avoir refusé notamment de recourir à la force contre l'opposition ; et elle avait renoncé à lui fournir un soutien de grande ampleur lorsqu'il était apparu que la politique économique du gouvernement souffrait de mauvaise gestion chronique[
Lors de l’élection présidentielle de 1970, l'Unité Populaire — alliance des gauches — présente le socialiste Salvador Allende comme candidat unique et prône d'importantes réformes, « une révolution par voies légales », telles que l'expropriation des grands propriétaires terriens et des nationalisations d'entreprises. Se présentent également Radomiro Tomic pour la démocratie-chrétienne et l'ancien président de la république de 1958 à 1964, Jorge Alessandri, soutenu par le parti national (conservateur).
Les résultats sont serrés : 36,3 % pour Allende, 34,9 % pour Alessandri et 27,9 % pour Tomic. Puisqu'il n'y a pas de majorité absolue, et comme le veut la constitution, c'est au Congrès qu'il revient de choisir celui qui sera élu à la présidence. Sous l'impulsion des démocrates-chrétiens, le parlement adopte alors plusieurs amendements constitutionnels visant à limiter les pouvoirs du futur gouvernement et, avec le vote des démocrates-chrétiens, élit Allende président de la République par 153 voix contre 35 voix à Alessandri.
Le nouveau président est investi dans ses fonctions le 4 novembre 1970 et met rapidement en place le programme de l'Unité populaire.
Des difficultés d'approvisionnement, l'inflation galopante (508 % en 1973 contre 35 % en 1970) et les grèves placent le Chili dans une situation difficile. La forte augmentation des salaires (salaire minimum relevé de 35 %) provoque d'abord une hausse de la consommation bénéficiant à la production industrielle, mais ensuite relance l'inflation à partir de 1972 (alors qu'en 1971, la hausse du coût de la vie n'avait été que de 20 %, soit la moitié de l’augmentation des années précédentes). Selon Raymond Aron : « Les classes atteintes par les réformes, les catégories sociales traumatisées par la menace des nationalisations se révoltent [...] », notamment les grands propriétaires dont les possessions doivent être nationalisées sans contrepartie sérieuse. Le 11 juillet 1971, la loi de nationalisation des mines de cuivre (qui représente 80 % des exportations du pays) est adoptée à l'unanimité par le parlement.
En août 1972, 150 000 commerçants manifestent dans les rues de la capitale chilienne pour protester contre l’inflation, et le 10 octobre, la confédération chilienne des transports paralyse le pays pour protester contre la nationalisation annoncée par le gouvernement de leur secteur d’activité.
Entre novembre 1970 et septembre 1973, le président Allende forme six gouvernements, notamment à cause de la démission de ministres ou suite à leur destitution par le parlement. Le 22 août 1973, les élus du parti démocrate-chrétien (centre) et ceux du parti national (droite) de la chambre des députés estiment qu'ils ne disposent pas en l'état des moyens constitutionnels pour destituer le président Allende et votent par 81 voix contre 47 une résolution demandant aux institutions civiles (dont le président Allende) et militaires de mettre fin à ce qu'ils appellent des violations de la Constitution et de restaurer le droit et l'ordre constitutionnel. Auparavant, le 26 mai 1973, la Cour suprême avait déclaré inconstitutionnelles et illégales de nombreuses dispositions prises par le gouvernement. Le 2 juillet 1973, le contrôleur général des comptes dresse le même constat. Selon l'historienne Verónica Valdivia Ortiz de Zárate, « l'opposition cherche à miner l'autorité présidentielle, à générer un contexte de chaos économique »
Lors des législatives de 1973, l'Unité Populaire fait campagne sur un programme de transformation révolutionnaire de l'économie et de la société chilienne alors que l'opposition, rassemblée dans la CODE, a pour seul programme la destitution du président Salvador Allende et l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle. L'unité populaire obtient 44,09 % des suffrages, ce qui la dote de 8 députés supplémentaires, contre 54,78 % à l'opposition. Celle-ci rate son objectif de faire destituer légalement le président Allende en n'atteignant pas les 60 % des voix qui lui auraient permis constitutionnellement de renverser le président chilien. Les partisans d'Allende voient une approbation de la politique gouvernementale dans la progression de la gauche lors de ces élections (la première fois dans l'histoire chilienne que les partis au pouvoir voyaient leurs résultats électoraux progresser lors d'une élection à mi-mandat).
Après avoir sauvé le gouvernement d'un premier putsch, le Tanquetazo, en juin 1973 (un régiment de chars s'en était pris au palais présidentiel, la Moneda), le général Carlos Prats doit démissionner suite à de nouvelles grèves dans les professions libérales et chez les camionneurs. Il est remplacé par Augusto Pinochet.
Le 9 août 1973, Allende s’ouvre en direction de l'armée, qu'il fait entrer davantage au gouvernement en nommant le général César Ruitz aux Travaux publics (le ministère concerné par les transporteurs privés), et l’amiral Raoul Montero aux Finances. Ils démissionneront dans les jours qui suivent.
Pour débloquer la situation, le président Allende envisageait pour le 12 septembre un discours aux Chiliens annonçant la tenue d’un référendum sur une nouvelle organisation économique du pays.
L'élection d'Allende en 1970 prend le gouvernement des États-Unis par surprise, les services diplomatique prévoyaient en effet une victoire d'Alessandri, conformément aux analyses de nombreux spécialistes. En conséquence de cette fausse estimation, les États-Unis n'avaient engagé des fonds que dans une mesure beaucoup plus faible qu'en 1964. Les États-Unis s'étaient refusés à soutenir Alessandri, se contentant de quelques campagnes contre Allende et non en faveur du candidat conservateur. Quand le gouvernement prend la mesure du problème, il est trop tard. Le président Richard Nixon est « hors de lui » et décidé à agir. D’après une note interne de la CIA : « Le président [Nixon] a demandé à l’agence [la CIA] d’empêcher Allende d’accéder au pouvoir ou de le destituer et a débloqué à cette fin un budget allant jusqu’à 10 millions de dollars. ».
L'administration Nixon est fondamentalement hostile à Allende dès son élection. Cette hostilité ressort notamment du memorandum transmis à Nixon le 5 novembre 1970 par Henry Kissinger, alors Conseiller à la sécurité national. Peter Kornbluh, chercheur au National Security Archive, qui a participé à une campagne pour la déclassification des archives de la CIA, déclare à Libération : « si les États-Unis n'ont pas directement participé au complot du 11 septembre 1973, ils ont tout fait pour préparer le coup d'État contre Allende ». Deux documents déclassifiés de la CIA montrent qu'en 1970, le président Nixon souhaitait que Allende soit renversé, en étranglant l'économie et en déclenchant un coup d'État. Henry Kissinger explique la virulence de Nixon par sa fureur d'avoir été tenu à l'écart et n'avoir pas eu l'occasion de prendre la moindre décision pour prévenir la victoire du candidat socialiste. L'attitude officielle retenue est cependant « froide mais correcte », afin d'éviter une confrontation qui renforcerait Allende.
Le gouvernement des États-Unis est hostile à l'expropriation de grandes compagnies américaines du cuivre et à ce qu’il considère être l'instauration d'un deuxième régime marxiste dans sa zone d'influence (avec Cuba). Les États-Unis diminuent l'attribution de crédits mais poursuivent les programmes en cours dont celui de l'armée chilienne (interrompu pendant l'élection) et offre par ailleurs des stages aux officiers chiliens.
Selon une retranscription d'écoutes publiée par le National Security Archive, Henry Kissinger, devenu secrétaire d'État américain, dit au président Nixon, le 16 septembre 1973, en parlant du coup d’État : « Du temps d'Eisenhower, nous aurions été des héros. », puis : « Nous les avons aidés à créer les conditions au mieux. »
Dès mars 1970, la commission 40 du Conseil national de sécurité américain avait mis en place un vaste programme en faveur de Frei, président en exercice et adversaire d’Allende. Selon William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, la CIA aurait eu pour mission de déstabiliser le régime chilien afin « d'alimenter un climat propice au coup d'État », affirmant que sept millions de dollars avaient été dépensés par la centrale dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 était soutenu financièrement par la centrale de renseignement américaine. Réagissant aux nationalisations effectuées par le gouvernement d'Allende, plusieurs firmes américaines dont ITT apportent leur concours à cette stratégie.
Entre la date de l'élection présidentielle et l'intronisation d'Allende, les États-Unis cherchent dans la précipitation un moyen d’empêcher son accession au pouvoir. Attribuant la victoire d'Allende à la division du centre-droit, elle-même due à l'impossibilité constitutionnelle pour Frei de se représenter immédiatement, les États-Unis réfléchissent à différentes manœuvres à travers une approche officielle (Track one) et une approche officieuse (Track two) qui court-circuite le ministère des Affaires étrangères auquel Nixon ne fait plus confiance. Ils cherchent dans un premier temps à faire désigner Alessandri par le Parlement, qui démissionnerait immédiatement pour que se déroulent de nouvelles élections auxquelles Frei pourrait cette fois participer, une présidence intermédiaire s'étant écoulée. La sédition au sein de l'armée chilienne est également encouragée. Le 22 octobre 1970, le chef d'État-Major chilien René Schneider, susceptible de s'opposer à un coup d'État, est tué lors d'une tentative d'enlèvement ratée par des éléments séditieux menés par le général Roberto Viaux, en coordination avec le mouvement d’extrême droite Patrie et Liberté. Kissinger rapporte que cette action, vouée à l'échec, avait pourtant été décommandée et n'avait pas bénéficié d'appui américain. Un autre groupe, constitué d'amateurs, avait agi quelques jours auparavant avec l'accord de la CIA mais sans que la Maison blanche soit avertie : il échoue au point de n'être jamais en mesure de passer à l'action.
En ce qui concerne le coup d'État proprement dit du 11 septembre 1973, il n'existe aucun élément permettant d'affirmer que les États-Unis y ont directement participé. Si l'administration Nixon fut enchantée du coup de 1973, le rapport de la Commission Church, en 1976, a conclu que les États-Unis n'avaient pas eu de rôle direct dans l'événement.
En février 2003 Colin Powell, secrétaire d'État des États-Unis, a déclaré : « Je ne suis pas très fier de ce que nous avons fait au Chili dans les années 1970 et de notre rôle dans ce qui s'est passé avec M. Allende. Cette époque ne fait pas partie de l'histoire étatsunienne dont nous pouvons nous vanter »[
Le 9 septembre, le passage à l'acte est fixé par les chefs de l'armée de terre et de mer pour le 11 septembre 1973.
En septembre 1973, comme chaque année, l'US Navy et la marine chilienne organisent des manœuvres communes. Les troupes d'infanteries de marine passent ainsi la journée du 10 septembre 1973 avec quatre navires de la Navy au large de Valparaíso ce qui leur fournit un alibi afin de ne pas attirer l'attention sur les préparatifs du putsch.
De retour à Valparaíso, les troupes d’infanterie de marine coupent les communications. L'amiral loyaliste Monteiro est placé en état d'arrestation. À 3 heures du matin, le 11 septembre, Valparaíso est aux mains des putschistes sans coup férir.
À 6 heures du matin, l'opération militaire s'étend à tout le pays et se réalise sans résistance, à l'exception de Santiago.
Le 11 septembre 1973, à 9 heures du matin, la Moneda (siège de la présidence chilienne) est assiégée par l'armée de terre sous le commandement du général Pinochet. Salvador Allende est retranché, depuis 7 heures du matin, dans le palais présidentiel, avec 42 de ses gardes fortement armés. Le vice-amiral Patricio Carjaval lui propose alors par téléphone un sauf-conduit pour quitter le Chili sain et sauf avec sa famille. Mais il refuse, déclarant que « le président de la République élu par le peuple ne se rend pas », et convaincu qu’il s’agit d’un piège. Il fait néanmoins évacuer sa famille et le personnel.
Peu avant midi, deux avions de chasse de l’armée bombardent la Moneda à coups de roquettes. Les chars suivent peu après. À 14 heures, le palais est envahi mais Salvador Allende est déjà mort. Il s’est suicidé à l'aide d'une arme automatique.
La junte militaire est dirigée par un conseil de quatre officiers :
Augusto Pinochet pour l'armée de terre (30 000 hommes) ;
Gustavo Leigh Guzmán pour l'armée de l'air (9 000 hommes) ;
José Toribio Merino Castro pour la marine (15 000 hommes) ;
César Mendoza Durán pour la police nationale appelée carabineros (30 000 hommes).
À sa prise de pouvoir, Pinochet fait en sorte d'être seul à la tête du conseil. Il s'attache aussitôt à consolider son pouvoir.
Destruction de la littérature de gauche par les soldats de l'armée chilienneLe 13 septembre, la junte dissout le congrès, suspend la constitution et interdit les partis politiques, y compris ceux qui ont acclamé le coup d'État deux jours plus tôt. Les libertés publiques sont supprimées, l’État d'urgence proclamée et le couvre-feu instauré. La liberté de la presse est abolie. La répression est particulièrement violente : « Pendant des jours, on voyait des cadavres joncher les bords des routes ou flotter sur le fleuve Mapocho qui traverse Santiago. ». Pour la junte, il s'agit d'une « guerre intérieure ».
Le stade national et le stade Chili sont temporairement transformés en d'immenses prisons, où les prisonniers sont torturés et parfois exécutés sommairement. 130 000 personnes sont arrêtées en trois ans, dont des dizaines de milliers dans les premiers mois. Les exécutions qui suivent le coup d'État sont alors très nombreuses. Une note interne à la junte militaire établit à 320 le nombre des exécutions ayant eu lieu dans la période du 11 au 30 septembre. Le département américain lui-même intervient pour demander que les exactions cessent mais celles-ci se poursuivent durant la fin de l'année 1973, puis pendant toute la durée de la dictature.
En faisant du général Pinochet le chef suprême de la nation en 1974, la junte n'envisage pas de rendre à brève échéance le pouvoir aux civils, et ne souhaite pas rétablir la constitution de 1925.
Le Congrès dissout, les syndicats interdits, la presse censurée, l'armée concentre dorénavant tous les pouvoirs. Gouvernant à l'aide de décrets, le régime se constitutionnalise en 1980 et reste autoritaire avec un président qui nomme les ministres, contrôle l'appareil judiciaire et commande les armées.
D'après l'historien Jorge Magasich, pour justifier le coup d'État, quelques jours après son exécution, le nouveau pouvoir prétend avoir découvert l'existence d'un plan du gouvernement Allende (le « plan Z ») d'« auto-coup-d'État ». Ce plan, prévu, d'après la junte militaire, pour le 19 septembre, aurait consisté en des assassinats de dirigeants de l'armée et de l'opposition ainsi que de journalistes, suivit de la proclamation de la « République populaire démocratique du Chili »
Selon le rapport Rettig de 1991, la dictature aurait fait 2 279 morts et disparus dont 641 morts « dans des conditions non élucidées » et 957 « détenus disparus ». Cette estimation aurait été portée à 3 197.
Près de 150 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques, et dix-neuf l'étaient encore à la fin de 1993. Selon un rapport remis au président Ricardo Lagos dans les années 2000, près de 27 255 personnes ont été torturées.
Il y a eu des centaines de milliers d’exilés politiques.
Cités par une dépêche de l'AFP le 11 décembre 2006, voici le profil des victimes dressé par les rapports de deux commissions officielles, celle de la Vérité et Réconciliation (1991) et celle sur la prison politique et la torture (2004), également connus sous le nom des présidents des commissions, respectivement Raul Rettig et Mgr Sergio Valech :
total des morts et disparus de la dictature militaire : 2 279 ;
94,5 % étaient des hommes (2 153) (rapport Rettig) ;
97,76 % étaient Chiliens (2 228) (rapport Rettig) ;
17,8 % (405) appartenaient au Parti socialiste, 16,9 % (384) au Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR, extrême gauche) et 15,5 % (353) au Parti communiste. Quelque 46 % d'entre eux n'avaient pas de passé militant connu (rapport Valech) ;
sur 33 221 personnes arrêtées entre 1973 et 1990, 27 255 ont été reconnues comme victimes de prison politique et de torture par la Commission sur la prison politique et la torture (rapport Valech) ;
68,7 % d'entre elles (22 824) ont été arrêtées en 1973 ;
87,5 % (23 856) étaient des hommes ;
44,2 % (12 060) avaient entre 21 et 30 ans et 25,4 % (6 913) entre 31 et 40 ans.
Celui-ci fut planifié par les commandants en chef des trois armées et le chef de la police, et dirigé par le général d'armée Augusto Pinochet. Ce coup d'État eut lieu dans un contexte de crise politique, sociale et économique du Chili, avec une opposition entre le pouvoir exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire. Il intervenait notamment deux mois après le Tanquetazo, une première tentative de coup d'État (juin 1973).
À la suite du coup d'Etat, qui coûta la vie à Salvador Allende lors du siège du palais de la Moneda, la junte militaire prononça la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui était littérature de gauche fut interdit et les opposants au régime arrêtés, torturés ou exécutés. La dictature militaire dirigea le pays jusqu'en 1990.
Le rôle exact des États-Unis a longtemps fait l'objet d'incertitudes. Souvent allégués, les appuis qu'ils auraient apportés aux militaires le 11 septembre 1973 n'ont jamais été démontrés et la commission Church n'en a trouvé aucune preuve. L'Union soviétique estimait que la principale erreur du président chilien était d'être « trop faible » pour avoir refusé notamment de recourir à la force contre l'opposition ; et elle avait renoncé à lui fournir un soutien de grande ampleur lorsqu'il était apparu que la politique économique du gouvernement souffrait de mauvaise gestion chronique[
Lors de l’élection présidentielle de 1970, l'Unité Populaire — alliance des gauches — présente le socialiste Salvador Allende comme candidat unique et prône d'importantes réformes, « une révolution par voies légales », telles que l'expropriation des grands propriétaires terriens et des nationalisations d'entreprises. Se présentent également Radomiro Tomic pour la démocratie-chrétienne et l'ancien président de la république de 1958 à 1964, Jorge Alessandri, soutenu par le parti national (conservateur).
Les résultats sont serrés : 36,3 % pour Allende, 34,9 % pour Alessandri et 27,9 % pour Tomic. Puisqu'il n'y a pas de majorité absolue, et comme le veut la constitution, c'est au Congrès qu'il revient de choisir celui qui sera élu à la présidence. Sous l'impulsion des démocrates-chrétiens, le parlement adopte alors plusieurs amendements constitutionnels visant à limiter les pouvoirs du futur gouvernement et, avec le vote des démocrates-chrétiens, élit Allende président de la République par 153 voix contre 35 voix à Alessandri.
Le nouveau président est investi dans ses fonctions le 4 novembre 1970 et met rapidement en place le programme de l'Unité populaire.
Des difficultés d'approvisionnement, l'inflation galopante (508 % en 1973 contre 35 % en 1970) et les grèves placent le Chili dans une situation difficile. La forte augmentation des salaires (salaire minimum relevé de 35 %) provoque d'abord une hausse de la consommation bénéficiant à la production industrielle, mais ensuite relance l'inflation à partir de 1972 (alors qu'en 1971, la hausse du coût de la vie n'avait été que de 20 %, soit la moitié de l’augmentation des années précédentes). Selon Raymond Aron : « Les classes atteintes par les réformes, les catégories sociales traumatisées par la menace des nationalisations se révoltent [...] », notamment les grands propriétaires dont les possessions doivent être nationalisées sans contrepartie sérieuse. Le 11 juillet 1971, la loi de nationalisation des mines de cuivre (qui représente 80 % des exportations du pays) est adoptée à l'unanimité par le parlement.
En août 1972, 150 000 commerçants manifestent dans les rues de la capitale chilienne pour protester contre l’inflation, et le 10 octobre, la confédération chilienne des transports paralyse le pays pour protester contre la nationalisation annoncée par le gouvernement de leur secteur d’activité.
Entre novembre 1970 et septembre 1973, le président Allende forme six gouvernements, notamment à cause de la démission de ministres ou suite à leur destitution par le parlement. Le 22 août 1973, les élus du parti démocrate-chrétien (centre) et ceux du parti national (droite) de la chambre des députés estiment qu'ils ne disposent pas en l'état des moyens constitutionnels pour destituer le président Allende et votent par 81 voix contre 47 une résolution demandant aux institutions civiles (dont le président Allende) et militaires de mettre fin à ce qu'ils appellent des violations de la Constitution et de restaurer le droit et l'ordre constitutionnel. Auparavant, le 26 mai 1973, la Cour suprême avait déclaré inconstitutionnelles et illégales de nombreuses dispositions prises par le gouvernement. Le 2 juillet 1973, le contrôleur général des comptes dresse le même constat. Selon l'historienne Verónica Valdivia Ortiz de Zárate, « l'opposition cherche à miner l'autorité présidentielle, à générer un contexte de chaos économique »
Lors des législatives de 1973, l'Unité Populaire fait campagne sur un programme de transformation révolutionnaire de l'économie et de la société chilienne alors que l'opposition, rassemblée dans la CODE, a pour seul programme la destitution du président Salvador Allende et l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle. L'unité populaire obtient 44,09 % des suffrages, ce qui la dote de 8 députés supplémentaires, contre 54,78 % à l'opposition. Celle-ci rate son objectif de faire destituer légalement le président Allende en n'atteignant pas les 60 % des voix qui lui auraient permis constitutionnellement de renverser le président chilien. Les partisans d'Allende voient une approbation de la politique gouvernementale dans la progression de la gauche lors de ces élections (la première fois dans l'histoire chilienne que les partis au pouvoir voyaient leurs résultats électoraux progresser lors d'une élection à mi-mandat).
Après avoir sauvé le gouvernement d'un premier putsch, le Tanquetazo, en juin 1973 (un régiment de chars s'en était pris au palais présidentiel, la Moneda), le général Carlos Prats doit démissionner suite à de nouvelles grèves dans les professions libérales et chez les camionneurs. Il est remplacé par Augusto Pinochet.
Le 9 août 1973, Allende s’ouvre en direction de l'armée, qu'il fait entrer davantage au gouvernement en nommant le général César Ruitz aux Travaux publics (le ministère concerné par les transporteurs privés), et l’amiral Raoul Montero aux Finances. Ils démissionneront dans les jours qui suivent.
Pour débloquer la situation, le président Allende envisageait pour le 12 septembre un discours aux Chiliens annonçant la tenue d’un référendum sur une nouvelle organisation économique du pays.
L'élection d'Allende en 1970 prend le gouvernement des États-Unis par surprise, les services diplomatique prévoyaient en effet une victoire d'Alessandri, conformément aux analyses de nombreux spécialistes. En conséquence de cette fausse estimation, les États-Unis n'avaient engagé des fonds que dans une mesure beaucoup plus faible qu'en 1964. Les États-Unis s'étaient refusés à soutenir Alessandri, se contentant de quelques campagnes contre Allende et non en faveur du candidat conservateur. Quand le gouvernement prend la mesure du problème, il est trop tard. Le président Richard Nixon est « hors de lui » et décidé à agir. D’après une note interne de la CIA : « Le président [Nixon] a demandé à l’agence [la CIA] d’empêcher Allende d’accéder au pouvoir ou de le destituer et a débloqué à cette fin un budget allant jusqu’à 10 millions de dollars. ».
L'administration Nixon est fondamentalement hostile à Allende dès son élection. Cette hostilité ressort notamment du memorandum transmis à Nixon le 5 novembre 1970 par Henry Kissinger, alors Conseiller à la sécurité national. Peter Kornbluh, chercheur au National Security Archive, qui a participé à une campagne pour la déclassification des archives de la CIA, déclare à Libération : « si les États-Unis n'ont pas directement participé au complot du 11 septembre 1973, ils ont tout fait pour préparer le coup d'État contre Allende ». Deux documents déclassifiés de la CIA montrent qu'en 1970, le président Nixon souhaitait que Allende soit renversé, en étranglant l'économie et en déclenchant un coup d'État. Henry Kissinger explique la virulence de Nixon par sa fureur d'avoir été tenu à l'écart et n'avoir pas eu l'occasion de prendre la moindre décision pour prévenir la victoire du candidat socialiste. L'attitude officielle retenue est cependant « froide mais correcte », afin d'éviter une confrontation qui renforcerait Allende.
Le gouvernement des États-Unis est hostile à l'expropriation de grandes compagnies américaines du cuivre et à ce qu’il considère être l'instauration d'un deuxième régime marxiste dans sa zone d'influence (avec Cuba). Les États-Unis diminuent l'attribution de crédits mais poursuivent les programmes en cours dont celui de l'armée chilienne (interrompu pendant l'élection) et offre par ailleurs des stages aux officiers chiliens.
Selon une retranscription d'écoutes publiée par le National Security Archive, Henry Kissinger, devenu secrétaire d'État américain, dit au président Nixon, le 16 septembre 1973, en parlant du coup d’État : « Du temps d'Eisenhower, nous aurions été des héros. », puis : « Nous les avons aidés à créer les conditions au mieux. »
Dès mars 1970, la commission 40 du Conseil national de sécurité américain avait mis en place un vaste programme en faveur de Frei, président en exercice et adversaire d’Allende. Selon William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, la CIA aurait eu pour mission de déstabiliser le régime chilien afin « d'alimenter un climat propice au coup d'État », affirmant que sept millions de dollars avaient été dépensés par la centrale dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 était soutenu financièrement par la centrale de renseignement américaine. Réagissant aux nationalisations effectuées par le gouvernement d'Allende, plusieurs firmes américaines dont ITT apportent leur concours à cette stratégie.
Entre la date de l'élection présidentielle et l'intronisation d'Allende, les États-Unis cherchent dans la précipitation un moyen d’empêcher son accession au pouvoir. Attribuant la victoire d'Allende à la division du centre-droit, elle-même due à l'impossibilité constitutionnelle pour Frei de se représenter immédiatement, les États-Unis réfléchissent à différentes manœuvres à travers une approche officielle (Track one) et une approche officieuse (Track two) qui court-circuite le ministère des Affaires étrangères auquel Nixon ne fait plus confiance. Ils cherchent dans un premier temps à faire désigner Alessandri par le Parlement, qui démissionnerait immédiatement pour que se déroulent de nouvelles élections auxquelles Frei pourrait cette fois participer, une présidence intermédiaire s'étant écoulée. La sédition au sein de l'armée chilienne est également encouragée. Le 22 octobre 1970, le chef d'État-Major chilien René Schneider, susceptible de s'opposer à un coup d'État, est tué lors d'une tentative d'enlèvement ratée par des éléments séditieux menés par le général Roberto Viaux, en coordination avec le mouvement d’extrême droite Patrie et Liberté. Kissinger rapporte que cette action, vouée à l'échec, avait pourtant été décommandée et n'avait pas bénéficié d'appui américain. Un autre groupe, constitué d'amateurs, avait agi quelques jours auparavant avec l'accord de la CIA mais sans que la Maison blanche soit avertie : il échoue au point de n'être jamais en mesure de passer à l'action.
En ce qui concerne le coup d'État proprement dit du 11 septembre 1973, il n'existe aucun élément permettant d'affirmer que les États-Unis y ont directement participé. Si l'administration Nixon fut enchantée du coup de 1973, le rapport de la Commission Church, en 1976, a conclu que les États-Unis n'avaient pas eu de rôle direct dans l'événement.
En février 2003 Colin Powell, secrétaire d'État des États-Unis, a déclaré : « Je ne suis pas très fier de ce que nous avons fait au Chili dans les années 1970 et de notre rôle dans ce qui s'est passé avec M. Allende. Cette époque ne fait pas partie de l'histoire étatsunienne dont nous pouvons nous vanter »[
Le 9 septembre, le passage à l'acte est fixé par les chefs de l'armée de terre et de mer pour le 11 septembre 1973.
En septembre 1973, comme chaque année, l'US Navy et la marine chilienne organisent des manœuvres communes. Les troupes d'infanteries de marine passent ainsi la journée du 10 septembre 1973 avec quatre navires de la Navy au large de Valparaíso ce qui leur fournit un alibi afin de ne pas attirer l'attention sur les préparatifs du putsch.
De retour à Valparaíso, les troupes d’infanterie de marine coupent les communications. L'amiral loyaliste Monteiro est placé en état d'arrestation. À 3 heures du matin, le 11 septembre, Valparaíso est aux mains des putschistes sans coup férir.
À 6 heures du matin, l'opération militaire s'étend à tout le pays et se réalise sans résistance, à l'exception de Santiago.
Le 11 septembre 1973, à 9 heures du matin, la Moneda (siège de la présidence chilienne) est assiégée par l'armée de terre sous le commandement du général Pinochet. Salvador Allende est retranché, depuis 7 heures du matin, dans le palais présidentiel, avec 42 de ses gardes fortement armés. Le vice-amiral Patricio Carjaval lui propose alors par téléphone un sauf-conduit pour quitter le Chili sain et sauf avec sa famille. Mais il refuse, déclarant que « le président de la République élu par le peuple ne se rend pas », et convaincu qu’il s’agit d’un piège. Il fait néanmoins évacuer sa famille et le personnel.
Peu avant midi, deux avions de chasse de l’armée bombardent la Moneda à coups de roquettes. Les chars suivent peu après. À 14 heures, le palais est envahi mais Salvador Allende est déjà mort. Il s’est suicidé à l'aide d'une arme automatique.
La junte militaire est dirigée par un conseil de quatre officiers :
Augusto Pinochet pour l'armée de terre (30 000 hommes) ;
Gustavo Leigh Guzmán pour l'armée de l'air (9 000 hommes) ;
José Toribio Merino Castro pour la marine (15 000 hommes) ;
César Mendoza Durán pour la police nationale appelée carabineros (30 000 hommes).
À sa prise de pouvoir, Pinochet fait en sorte d'être seul à la tête du conseil. Il s'attache aussitôt à consolider son pouvoir.
Destruction de la littérature de gauche par les soldats de l'armée chilienneLe 13 septembre, la junte dissout le congrès, suspend la constitution et interdit les partis politiques, y compris ceux qui ont acclamé le coup d'État deux jours plus tôt. Les libertés publiques sont supprimées, l’État d'urgence proclamée et le couvre-feu instauré. La liberté de la presse est abolie. La répression est particulièrement violente : « Pendant des jours, on voyait des cadavres joncher les bords des routes ou flotter sur le fleuve Mapocho qui traverse Santiago. ». Pour la junte, il s'agit d'une « guerre intérieure ».
Le stade national et le stade Chili sont temporairement transformés en d'immenses prisons, où les prisonniers sont torturés et parfois exécutés sommairement. 130 000 personnes sont arrêtées en trois ans, dont des dizaines de milliers dans les premiers mois. Les exécutions qui suivent le coup d'État sont alors très nombreuses. Une note interne à la junte militaire établit à 320 le nombre des exécutions ayant eu lieu dans la période du 11 au 30 septembre. Le département américain lui-même intervient pour demander que les exactions cessent mais celles-ci se poursuivent durant la fin de l'année 1973, puis pendant toute la durée de la dictature.
En faisant du général Pinochet le chef suprême de la nation en 1974, la junte n'envisage pas de rendre à brève échéance le pouvoir aux civils, et ne souhaite pas rétablir la constitution de 1925.
Le Congrès dissout, les syndicats interdits, la presse censurée, l'armée concentre dorénavant tous les pouvoirs. Gouvernant à l'aide de décrets, le régime se constitutionnalise en 1980 et reste autoritaire avec un président qui nomme les ministres, contrôle l'appareil judiciaire et commande les armées.
D'après l'historien Jorge Magasich, pour justifier le coup d'État, quelques jours après son exécution, le nouveau pouvoir prétend avoir découvert l'existence d'un plan du gouvernement Allende (le « plan Z ») d'« auto-coup-d'État ». Ce plan, prévu, d'après la junte militaire, pour le 19 septembre, aurait consisté en des assassinats de dirigeants de l'armée et de l'opposition ainsi que de journalistes, suivit de la proclamation de la « République populaire démocratique du Chili »
Selon le rapport Rettig de 1991, la dictature aurait fait 2 279 morts et disparus dont 641 morts « dans des conditions non élucidées » et 957 « détenus disparus ». Cette estimation aurait été portée à 3 197.
Près de 150 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques, et dix-neuf l'étaient encore à la fin de 1993. Selon un rapport remis au président Ricardo Lagos dans les années 2000, près de 27 255 personnes ont été torturées.
Il y a eu des centaines de milliers d’exilés politiques.
Cités par une dépêche de l'AFP le 11 décembre 2006, voici le profil des victimes dressé par les rapports de deux commissions officielles, celle de la Vérité et Réconciliation (1991) et celle sur la prison politique et la torture (2004), également connus sous le nom des présidents des commissions, respectivement Raul Rettig et Mgr Sergio Valech :
total des morts et disparus de la dictature militaire : 2 279 ;
94,5 % étaient des hommes (2 153) (rapport Rettig) ;
97,76 % étaient Chiliens (2 228) (rapport Rettig) ;
17,8 % (405) appartenaient au Parti socialiste, 16,9 % (384) au Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR, extrême gauche) et 15,5 % (353) au Parti communiste. Quelque 46 % d'entre eux n'avaient pas de passé militant connu (rapport Valech) ;
sur 33 221 personnes arrêtées entre 1973 et 1990, 27 255 ont été reconnues comme victimes de prison politique et de torture par la Commission sur la prison politique et la torture (rapport Valech) ;
68,7 % d'entre elles (22 824) ont été arrêtées en 1973 ;
87,5 % (23 856) étaient des hommes ;
44,2 % (12 060) avaient entre 21 et 30 ans et 25,4 % (6 913) entre 31 et 40 ans.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
AMITYVILLE, LA MAISON DU DIABLE
Suite au succès des nombreux livres et films au sujet de cet endroit (cette maison d'Amityiville est l'une des maisons hantées les plus populaires et connues du monde !), il est justifié de vouloir connaître les éléments entourant cette histoire. Ici vous trouverez tout ce que j'ai pu trouver sur Amityville la maison du diable. Je vais parler des événements entourant le massacre de la famille DeFeo et des incidents survenus, au dire des Lutz, après leur déménagement en ces lieux. J'ai réussi à trouver des documents et une dépositions d'un témoin qui est arrivé juste après que Ronald Jr.DeFeo a assassiné toute sa famille vous pourrez lire des articles, voir des photos des membres de la famille, ainsi que le plan des corps lors de la découverte moi j'ai trouvé ça très impressionnant. De plus vous trouverez également plusieurs angles de vue de la maison.
"La maison du diable" comme on l'appellera plus tard, est construite en 1928. De style colonial à trois étages, elle est située 112 Ocean Avenue, dans les quartiers aisés d'Amityville (Long Island), non loin de New York.
La famille DeFoe
Avant la nuit tragique où s'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo sont Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven. Ils habitaient au 112 Océan Ave. (Actuellement, le nom de la rue et l'adresse ont été changé). Les DeFeos vivaient dans un appartement dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait. Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).
Ronald DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn. Il aime beaucoup ses enfants et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr., M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte. Un incident est survenu le jour avant les meurtres : Ronald Sr. et Ronald Jr. ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux dossiers criminels. En général, Ronald DeFeo Sr. était un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de football chez le docteur.
Louise DeFeo est la fille de Michael Brigante. Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mme Defeo dans les livres. Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère d'être infidèle à M. DeFeo, mais cette affirmation n'aurait pas de fondement réellement connu.
D'après ses amis, Allison DeFeo était une fille tranquille. Chaque fois que Ronald DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient. Elle passait son été dans la piscine avec ses amis. Elle était âgée de 13 ans lors de son assassinat.
John DeFeo avait sept ans lors de son décès. Il a été décrit comme un petit garçon gentil par les amis d'Allison. Le jour avant les meurtres, John DeFeo et son ami se sont assis sur le pas de son sous-sol et ont regardé secrètement Ronald Sr. et Ronald Jr. se disputer. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante.
Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mark DeFeo, à part que le jour de son meurtre, M. DeFeo était supposé emmener Mark chez le docteur pour une blessure au football. Pendant sa saison de football, Mark DeFeo avait eu une blessure sérieuse et lui a exigée l'usage temporaire de béquilles et une chaise roulante. Il mourut à l'âge de 12 ans.
Dawn DeFeo a 18 ans lors de son meurtre. D'après Ronald DeFeo Jr., il y avait plusieurs discussions au sujet de la musique qu'elle écoutait. Il paraît que son frère n'aimait pas les musiciens noirs populaires à ce moment-là. D'après Ronald DeFeo Jr., sa soeur l'a aidé à rester sur probation en lui donnant un échantillon de son urine, ce qui a permis à Ronald DeFeo Jr. de réussir ses tests anti-drogues. Dans ce temps-là, Ronald Jr. était un utilisateur occasionnel d'héroïne.
Shaggy était le chien de berger de la famille. Ronald DeFeo Jr. le détestait passionnément et avait comploté plusieurs fois pour le tuer. La seule raison pourquoi il ne l'avait toujours pas fait est parce que son père l'avait prévenu que peu importe ce qui arrivait au chien, cela passerait sur son dos. Pendant les meurtres, Shaggy n'a pas arrêté de japper. Quelques jours après les meurtres, Shaggy a été adopté par un ami de la famille.
Le massacre de la famille Defeo
Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé Castle Keep. Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits. Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat : • Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à ses blessures.
• Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme, sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte et meurt 10 minutes après la fusillade.
• Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins de 2 pouces). Les balles pénètrent le coeur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La moelle épinière de John est touchée sévèrement. • Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi par terre.
• Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.
Arrestation et enquête policière
La police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme un château fort et aurait assourdi le son. De plus, le chien DeFeo aboyait bruyamment pendant tout le temps des meurtres.
Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait encore Castle Keep, une émission particulièrement violente et remplie de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les premiers à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans leurs lits. Les autopsies ont révélé que les DeFeos n'ont pas été drogués au dîner et il a été prouvé que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr. déclarera durant son interrogatoire que Dawn s'était réveillée et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit de se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abattue. Il est dur de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de versions différentes des meurtres pendant l'interrogatoire de la police.
A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client. Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu. Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…
L'affaire est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose qu'une folie meurtrière. Mais la maison étant « tâchée de sang », elle reste inoccupée pendant plusieurs mois malgré son prix attractif : « Quartier résidentiel d'Amityville. Villa style colonial hollandais, 6 chambres à coucher, 1 grand salon, 1 grande salle à manger, une véranda fermée, 3 ½ salles de bains, sous-sol fini, garage 2 voitures, piscine chauffée, et grand hangar à bateaux. Prix demandé : 80.000 dollars ».
Les nouveaux habitants de la maison du diable
Les lutz en 1975-1976 Était elle vraiment hantée ? C'est ce que se demandent encore les gens. Bien que les propriétaires suivants n'aient pas été gênés par des incidents inhabituels, les Lutz, eux, déménageront au bout de 28 jours, chassés par des "événements surnaturels", sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques. S'agissait-il réellement d'une histoire vraie ? Certains affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent. Ceux qui croient à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux qui, après la sortie du livre (1977) et du film (1979), sont venus en masse à Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale : la désormais célèbre "maison du diable".
En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan Avenue serait hantée. N'ayant pas réussi à convaincre les jurés qu'il avait obéi à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous 6 chefs d'accusation, il est condamné à 25 ans de prison pour chacun d'entre eux. Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan Avenue est mise en vente à un prix dérisoire. George Lutz, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure, ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.
Les Lutz 20 ans plus tard. Les Lutz emménagent avec leurs 3 enfants le 18 Décembre 1975. Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Allez-vous en ! Rapportés par les Lutz eux-mêmes dans une interview qu'ils ont accordée à la télévision History Channel dans le cadre de deux reportages consacrés à la légende d'Amityville (3), les phénomènes envahissent peu à peu leur quotidien.
Ils constatent d'énormes variations de température, la présence de l'odeur écœurante d'un vieux parfum, la formation de tâches noires sur les sanitaires et l'apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.
George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?
Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?
Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…
Un lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force au-delà de celle d'un être humain. Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.
Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir. Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant. A la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée. Par-dessus le marché, les Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux ardents.
Trop c'est trop
Puis, l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui fit déborder le vase, a lieu une nuit de début Janvier 1976. Cette nuit-là, George n'arrive pas à trouver le sommeil, et après avoir décidé de sortir boire un verre, il se tourna vers sa femme pour la prévenir. A sa grande stupéfaction, elle ne se trouvait plus à ses côtés ; il leva les yeux : elle lévite dans les airs ! Plus horrible encore : lorsqu'il la tira par la manche pour la faire redescendre dans son lit, elle se rida et prend un instant l'apparence d'une vieille femme hideuse.
C'en est trop pour les Lutz. Ils quittent la maison le 14 Janvier 1976. Mais, selon John G. Jones, le Diable, resté lové avec malveillance autour d'elle, la tenant sous sa coupe poursuit la famille dans ses nouvelles demeures. En somme, Amityville, métaphore du démon, est partout.
L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux auteurs de livres d'horreur dans les années 1980s. La plupart se réclament de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la «'vraie» histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les spécialistes du paranormal affirment qu'il n'y a jamais eu d'histoire «vraie». Selon eux. L'affaire des Lutz serait une pure fiction d'un bout à l'autre.
Manipulation
Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur première relation des événements était beaucoup moins impressionnante : ils y parlaient de sentiments et de sensations plus que de phénomènes physiques. De plus, on s'aperçut plus tard que l'avocat de Ronald DeFeo, William Weber, avait basé sa défense en appel sur c'est la faute au diable pour faire acquitter son client. Weber reconnut même qu'il avait aidé les Lutz à faire de leur histoire une histoire à sensation, pour prouver que n'importe qui vivant dans la maison d'Amityville pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.
Malgré les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed et Lorraine Warren, de la Société pour la recherche psychique de Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique. Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après que les Lutz l'eurent abandonnée; ils furent remplis d'un sentiment d'horreur absolue en explorant la propriété. Quand Ed Warren descendit à la cave, il dit avoir vu des milliers de points lumineux, ainsi que des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à terre. Et quand Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit tellement mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.
Pour les Warren, le « mal » associé à la maison est bien antérieur à la tuerie perpétrée par DeFeo. D'après leurs investigations, le terrain sur lequel est bâtie la maison fut autrefois un site de détention utilisé par les indiens Montauketts, premiers colons de la région, pour parquer leurs malades mentaux, la maladie mentale étant attribuée à l'action du démon. Plus tard, un sorcier de Salem du nom de John Ketcham, chassé du Massachussetts au 17 ème siècle, vint y trouver refuge pour rendre un culte au Diable. Or, un corps a été exhumé au début du 20 ème siècle à l'emplacement de la propriété. Le cadavre de John Ketcham ou celui d'un chef indien ? Quel qu'il soit, la force qui se manifeste à Amityville lui serait attribuée ! Les esprits inhumains se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils infestent les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre consacrée.
On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan Avenue. Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les Lutz, affirment qu'aucun phénomène bizarre ne s'est produit. Ils ont même intenté un procès aux Lutz parce qu'ils étaient assaillis de curieux réclamant des visites guidées. Ils sont parvenus à un règlement à l'amiable... Son montant n'a pas été dévoilé.
Voici une photo qui a été prise par un ami de la famille dans la maison des Lutz après le massacre des Defeo il certifie que la maison été vide vous ne trouvez pas que c'est bizarre.
[color="#0000ff"]Il est impossible de savoir si la déclaration des Warren au sujet de cette image est vraie, cependant, la ressemblance entre les photos des enfants Defeo est suprenante... et un peu morbide. Supercherie ? Peut-être bien, mais véridique ou pas, l'histoire de la maison d'Amityville n'a pas finie d'intéressée les amateurs de paranormal.
http://www.dark-stories.com/amithyville ... diable.htm
Suite au succès des nombreux livres et films au sujet de cet endroit (cette maison d'Amityiville est l'une des maisons hantées les plus populaires et connues du monde !), il est justifié de vouloir connaître les éléments entourant cette histoire. Ici vous trouverez tout ce que j'ai pu trouver sur Amityville la maison du diable. Je vais parler des événements entourant le massacre de la famille DeFeo et des incidents survenus, au dire des Lutz, après leur déménagement en ces lieux. J'ai réussi à trouver des documents et une dépositions d'un témoin qui est arrivé juste après que Ronald Jr.DeFeo a assassiné toute sa famille vous pourrez lire des articles, voir des photos des membres de la famille, ainsi que le plan des corps lors de la découverte moi j'ai trouvé ça très impressionnant. De plus vous trouverez également plusieurs angles de vue de la maison.
"La maison du diable" comme on l'appellera plus tard, est construite en 1928. De style colonial à trois étages, elle est située 112 Ocean Avenue, dans les quartiers aisés d'Amityville (Long Island), non loin de New York.
La famille DeFoe
Avant la nuit tragique où s'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo sont Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven. Ils habitaient au 112 Océan Ave. (Actuellement, le nom de la rue et l'adresse ont été changé). Les DeFeos vivaient dans un appartement dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait. Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).
Ronald DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn. Il aime beaucoup ses enfants et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr., M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte. Un incident est survenu le jour avant les meurtres : Ronald Sr. et Ronald Jr. ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux dossiers criminels. En général, Ronald DeFeo Sr. était un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de football chez le docteur.
Louise DeFeo est la fille de Michael Brigante. Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mme Defeo dans les livres. Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère d'être infidèle à M. DeFeo, mais cette affirmation n'aurait pas de fondement réellement connu.
D'après ses amis, Allison DeFeo était une fille tranquille. Chaque fois que Ronald DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient. Elle passait son été dans la piscine avec ses amis. Elle était âgée de 13 ans lors de son assassinat.
John DeFeo avait sept ans lors de son décès. Il a été décrit comme un petit garçon gentil par les amis d'Allison. Le jour avant les meurtres, John DeFeo et son ami se sont assis sur le pas de son sous-sol et ont regardé secrètement Ronald Sr. et Ronald Jr. se disputer. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante.
Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mark DeFeo, à part que le jour de son meurtre, M. DeFeo était supposé emmener Mark chez le docteur pour une blessure au football. Pendant sa saison de football, Mark DeFeo avait eu une blessure sérieuse et lui a exigée l'usage temporaire de béquilles et une chaise roulante. Il mourut à l'âge de 12 ans.
Dawn DeFeo a 18 ans lors de son meurtre. D'après Ronald DeFeo Jr., il y avait plusieurs discussions au sujet de la musique qu'elle écoutait. Il paraît que son frère n'aimait pas les musiciens noirs populaires à ce moment-là. D'après Ronald DeFeo Jr., sa soeur l'a aidé à rester sur probation en lui donnant un échantillon de son urine, ce qui a permis à Ronald DeFeo Jr. de réussir ses tests anti-drogues. Dans ce temps-là, Ronald Jr. était un utilisateur occasionnel d'héroïne.
Shaggy était le chien de berger de la famille. Ronald DeFeo Jr. le détestait passionnément et avait comploté plusieurs fois pour le tuer. La seule raison pourquoi il ne l'avait toujours pas fait est parce que son père l'avait prévenu que peu importe ce qui arrivait au chien, cela passerait sur son dos. Pendant les meurtres, Shaggy n'a pas arrêté de japper. Quelques jours après les meurtres, Shaggy a été adopté par un ami de la famille.
Le massacre de la famille Defeo
Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé Castle Keep. Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits. Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat : • Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à ses blessures.
• Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme, sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte et meurt 10 minutes après la fusillade.
• Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins de 2 pouces). Les balles pénètrent le coeur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La moelle épinière de John est touchée sévèrement. • Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi par terre.
• Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.
Arrestation et enquête policière
La police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme un château fort et aurait assourdi le son. De plus, le chien DeFeo aboyait bruyamment pendant tout le temps des meurtres.
Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait encore Castle Keep, une émission particulièrement violente et remplie de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les premiers à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans leurs lits. Les autopsies ont révélé que les DeFeos n'ont pas été drogués au dîner et il a été prouvé que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr. déclarera durant son interrogatoire que Dawn s'était réveillée et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit de se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abattue. Il est dur de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de versions différentes des meurtres pendant l'interrogatoire de la police.
A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client. Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu. Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…
L'affaire est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose qu'une folie meurtrière. Mais la maison étant « tâchée de sang », elle reste inoccupée pendant plusieurs mois malgré son prix attractif : « Quartier résidentiel d'Amityville. Villa style colonial hollandais, 6 chambres à coucher, 1 grand salon, 1 grande salle à manger, une véranda fermée, 3 ½ salles de bains, sous-sol fini, garage 2 voitures, piscine chauffée, et grand hangar à bateaux. Prix demandé : 80.000 dollars ».
Les nouveaux habitants de la maison du diable
Les lutz en 1975-1976 Était elle vraiment hantée ? C'est ce que se demandent encore les gens. Bien que les propriétaires suivants n'aient pas été gênés par des incidents inhabituels, les Lutz, eux, déménageront au bout de 28 jours, chassés par des "événements surnaturels", sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques. S'agissait-il réellement d'une histoire vraie ? Certains affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent. Ceux qui croient à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux qui, après la sortie du livre (1977) et du film (1979), sont venus en masse à Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale : la désormais célèbre "maison du diable".
En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan Avenue serait hantée. N'ayant pas réussi à convaincre les jurés qu'il avait obéi à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous 6 chefs d'accusation, il est condamné à 25 ans de prison pour chacun d'entre eux. Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan Avenue est mise en vente à un prix dérisoire. George Lutz, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure, ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.
Les Lutz 20 ans plus tard. Les Lutz emménagent avec leurs 3 enfants le 18 Décembre 1975. Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Allez-vous en ! Rapportés par les Lutz eux-mêmes dans une interview qu'ils ont accordée à la télévision History Channel dans le cadre de deux reportages consacrés à la légende d'Amityville (3), les phénomènes envahissent peu à peu leur quotidien.
Ils constatent d'énormes variations de température, la présence de l'odeur écœurante d'un vieux parfum, la formation de tâches noires sur les sanitaires et l'apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.
George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?
Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?
Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…
Un lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force au-delà de celle d'un être humain. Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.
Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir. Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant. A la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée. Par-dessus le marché, les Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux ardents.
Trop c'est trop
Puis, l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui fit déborder le vase, a lieu une nuit de début Janvier 1976. Cette nuit-là, George n'arrive pas à trouver le sommeil, et après avoir décidé de sortir boire un verre, il se tourna vers sa femme pour la prévenir. A sa grande stupéfaction, elle ne se trouvait plus à ses côtés ; il leva les yeux : elle lévite dans les airs ! Plus horrible encore : lorsqu'il la tira par la manche pour la faire redescendre dans son lit, elle se rida et prend un instant l'apparence d'une vieille femme hideuse.
C'en est trop pour les Lutz. Ils quittent la maison le 14 Janvier 1976. Mais, selon John G. Jones, le Diable, resté lové avec malveillance autour d'elle, la tenant sous sa coupe poursuit la famille dans ses nouvelles demeures. En somme, Amityville, métaphore du démon, est partout.
L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux auteurs de livres d'horreur dans les années 1980s. La plupart se réclament de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la «'vraie» histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les spécialistes du paranormal affirment qu'il n'y a jamais eu d'histoire «vraie». Selon eux. L'affaire des Lutz serait une pure fiction d'un bout à l'autre.
Manipulation
Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur première relation des événements était beaucoup moins impressionnante : ils y parlaient de sentiments et de sensations plus que de phénomènes physiques. De plus, on s'aperçut plus tard que l'avocat de Ronald DeFeo, William Weber, avait basé sa défense en appel sur c'est la faute au diable pour faire acquitter son client. Weber reconnut même qu'il avait aidé les Lutz à faire de leur histoire une histoire à sensation, pour prouver que n'importe qui vivant dans la maison d'Amityville pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.
Malgré les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed et Lorraine Warren, de la Société pour la recherche psychique de Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique. Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après que les Lutz l'eurent abandonnée; ils furent remplis d'un sentiment d'horreur absolue en explorant la propriété. Quand Ed Warren descendit à la cave, il dit avoir vu des milliers de points lumineux, ainsi que des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à terre. Et quand Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit tellement mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.
Pour les Warren, le « mal » associé à la maison est bien antérieur à la tuerie perpétrée par DeFeo. D'après leurs investigations, le terrain sur lequel est bâtie la maison fut autrefois un site de détention utilisé par les indiens Montauketts, premiers colons de la région, pour parquer leurs malades mentaux, la maladie mentale étant attribuée à l'action du démon. Plus tard, un sorcier de Salem du nom de John Ketcham, chassé du Massachussetts au 17 ème siècle, vint y trouver refuge pour rendre un culte au Diable. Or, un corps a été exhumé au début du 20 ème siècle à l'emplacement de la propriété. Le cadavre de John Ketcham ou celui d'un chef indien ? Quel qu'il soit, la force qui se manifeste à Amityville lui serait attribuée ! Les esprits inhumains se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils infestent les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre consacrée.
On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan Avenue. Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les Lutz, affirment qu'aucun phénomène bizarre ne s'est produit. Ils ont même intenté un procès aux Lutz parce qu'ils étaient assaillis de curieux réclamant des visites guidées. Ils sont parvenus à un règlement à l'amiable... Son montant n'a pas été dévoilé.
Voici une photo qui a été prise par un ami de la famille dans la maison des Lutz après le massacre des Defeo il certifie que la maison été vide vous ne trouvez pas que c'est bizarre.
[color="#0000ff"]Il est impossible de savoir si la déclaration des Warren au sujet de cette image est vraie, cependant, la ressemblance entre les photos des enfants Defeo est suprenante... et un peu morbide. Supercherie ? Peut-être bien, mais véridique ou pas, l'histoire de la maison d'Amityville n'a pas finie d'intéressée les amateurs de paranormal.
http://www.dark-stories.com/amithyville ... diable.htm
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Mars la planète rouge
http://www.dailymotion.com/video/xc8nfg ... -mars_tech
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http://www.dailymotion.com/video/xc8qw8 ... -mars_tech
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1494
12 septembre
Naissance de François Ier
François d'Angoulême, futur François Ier, naît à Cognac. Le fils de Charles de Valois, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie, accèdera au trône de France en 1515, succédant à Louis XII dont il a épousé la fille, Claude de France, le 7 avril 1514. Le vainqueur de la bataille de Marignan est aussi le symbole de la Renaissance française. Il attirera durant son règne de très nombreux artistes à la cour dont Leonard de Vinci. Il ordonnera notamment la construction du château de Chambord et fondera le Collège de France.
Voir aussi : François Ier - Naissance - Louis XII - Histoire du Collège de France - Histoire des Valois
1683
12 septembre
Les Turcs repoussés devant Vienne
A Kahlenberg, près de Vienne, l'armée ottomane du grand vizir Kara Mustapha est mise en déroute par le Roi de Pologne Jean Sobieski, dit Jean III, allié à des troupes saxonnes et bavaroises.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Vienne - Histoire des Guerres
1733
12 septembre
Mort du compositeur François Couperin
Le musicien décède a Paris dans l'indifférence générale à 45 ans. Le claveciniste du roi Louis XV est un des compositeurs les plus prolixes pour cet instrument. Son oeuvre restera pourtant oubliée pendant près d'un siècle.
Voir aussi : Décès - Compositeur - Dossier histoire de la musique baroque - Histoire de la Musique classique
1789
12 septembre
Premier numéro de « l’Ami du peuple »
Le révolutionnaire Jean-Paul Marat fonde le journal « l’Ami du peuple ». Ces quelques pages sont particulièrement polémiques vis-à-vis du gouvernement français. Ses idées radicales encouragent souvent le recours à la violence. Beaucoup lui reprocheront, plus tard, d’être responsable de l’exécution des Girondins. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il sera assassiné. Son journal disparaîtra avec lui.
Voir aussi : Journal - Marat - Histoire de la Presse
1848
12 septembre
Nouvelle Constitution établie en Suisse
Les cantons suisses approuvent une nouvelle Constitution qui met en place un État fédératif. Un Conseil fédéral détient les pouvoirs exécutifs tandis que le pouvoir législatif se partage entre le Conseil national et le Conseil des États. Cette Constitution subira des modifications en 1874, appuyant d’avantage le pouvoir fédéral et instaurant le droit de référendum. Le gouvernement suisse conservera une totale neutralité dans les conflits extérieurs. Ce sera le cas durant la guerre de 1870 et durant les deux guerres mondiales.
Voir aussi : Constitution - Cantons - Histoire de l'Etat
1914
12 septembre
Victoire française sur la Marne
La bataille, qui aura duré six jours, marque l'arrêt de la progression des troupes allemandes. Les Français, menés par le maréchal Joffre, l'emportent face à une armée allemande épuisée qui décide de battre en retraite dès le 11 septembre. Les vignobles de Champagne ont été des alliés inattendus dans la victoire : de nombreux soldats allemands faits prisonniers ont été retrouvés saouls.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Marne - Histoire de la Première Guerre mondiale
1940
12 septembre
Découverte de la grotte de Lascaux
Grâce à leur chien qui s'était engouffré dans un trou, quatre jeunes périgourdins découvrent la grotte de Lascaux près de Montignac. Stupéfaits de trouver des peintures sur les parois, ils alertent leur instituteur Léon Laval. Quelques jours plus tard, le préhistorien Henri Breuil, au terme d'une étude approfondie, certifie scientifiquement qu'il s'agit de peintures rupestres. Il baptise alors la grotte: "La chapelle Sixtine du Périgordien". Le 27 décembre suivant, le site est classé monument historique.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Grotte - Histoire de l'Archéologie
1943
12 septembre
Un commando SS libère Mussolini
Hitler envoie les hommes du capitaine Otto Skorzeny libérer le "Duce" emprisonné dans les Abruzzes depuis le mois de juillet. Cette évasion spectaculaire permet à Mussolini de recréer un nouvel État fasciste à Salo, au nord de l'Italie, placé sous l'influence directe des autorités allemandes. Il fait alors exécuter plusieurs membres du Grand Conseil qui ont contribué à sa démission. La République fasciste italienne de Salo s'effondrera lors de la débâcle allemande du printemps 1945. Benito Mussolini lui-même sera arrêté et exécuté par des partisans italiens le 27 avril.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Enlèvement - SS - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1953
12 septembre
Mariage de JF Kennedy et Jacqueline Bouvier
Le futur président des Etats-Unis épouse Jaqueline Lee Bouvier à Newport. L'Amérique tombe tout de suite sous le charme de la belle "Jackie". Séduisant jeune couple moderne, John et Jackie entreront à la Maison-Blanche sept ans plus tard. Ils auront quatre enfants, mais perdront une petite fille morte-née et un petit garçon quelques jours après sa naissance.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Kennedy - JFK - Histoire du Mariage
1961
12 septembre
We choose to go to the Moon
JF Kennedy prononce son célèbre discours “We choose to go to the Moon” (nous choisissons d’aller sur la Lune) qui confirme les ambitions américaines déjà annoncées au mois de mai. C’est ainsi que le programme Apollo devient prioritaire et bénéficie d’un financement à la hauteur de ses ambitions. Les Etats-Unis espèrent parvenir à cet objectif avant l’URSS qui a envoyé le premier satellite puis le premier homme dans l’espace.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - Discours - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace
1970
12 septembre
Spectaculaires détournements d'avions
Des pirates de l'air palestiniens du FPLP font sauter sur l'aéroport de Zarka en Jordanie trois avions de ligne détournés après en avoir libéré les passagers. La crise, suivie heure par heure par les médias, aura duré six jours.
Voir aussi : Avion - Détournement - Histoire du Terrorisme
1974
12 septembre
Ethiopie : le "roi des rois" détrôné
A 82 ans, Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie depuis 1916, est déposé par les militaires.
Voir aussi : Coup d'Etat - Empereur - Putsch - Haïlé Sélassié - Histoire des Coups d'Etat
1977
12 septembre
Afrique du sud : mort de Steven Biko
A 31 ans, le leader du mouvement de la Conscience noire décède dans une prison de Pretoria après avoir subi de multiples sévices de la part des policiers sud-africains. Les autorités invoquent une grève de la faim pour expliquer le décès de Biko. Le scandale finit de convaincre la communauté internationale de mettre le régime de l'apartheid en quarantaine : un embargo sur les armes contre l'Afrique du sud est voté par l'ONU en novembre suivant.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Apartheid - Histoire des Assassinats
1992
12 septembre
Pérou : arrestation du chef du Sentier Lumineux
Abimaël Guzman tombe aux mains d'un commando anti-terroriste. Cette arrestation spectaculaire sonne le glas de la révolution marxiste dans les Andes. Condamné à la prison a vie, Guzman exhorte ses partisans à mettre un terme à l'action terroriste. Le Sentier lumineux est accusé d'être à l'origine de la mort d'environ 20 000 personnes, pour la plupart des paysans péruviens.
Voir aussi : Arrestation - Histoire du Terrorisme
2005
12 septembre
Fin du retrait Israélien de la bande de Gaza
Moins d’un mois après l’évacuation des derniers colons et après trente-huit ans de présence, l’armée israélienne quitte la Bande de Gaza. Le territoire rejoint alors les localités de Cisjordanie, administrées par l’Autorité palestinienne. Engagé par Ariel Sharon dès le 02 février 2004, le processus de démantèlement des colonies de Gaza et les tensions qui l’ont accompagné symbolisent à la fois l’espoir de paix suscité par la « feuille de route » mais aussi ses limites. La classe politique israélienne s'est révélée divisée tandis que les images d'évacuations ont choqué l'opinion publique. Côté palestinien, les conflits d'influence entre le Fatah et la Hamas s'amplifient. Par ailleurs, les frontières, les eaux territoriales et l’espace aérien de la bande de Gaza restent sous contrôle israélien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de Gaza - Sharon - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien
http://www.linternaute.com/histoire/
12 septembre
Naissance de François Ier
François d'Angoulême, futur François Ier, naît à Cognac. Le fils de Charles de Valois, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie, accèdera au trône de France en 1515, succédant à Louis XII dont il a épousé la fille, Claude de France, le 7 avril 1514. Le vainqueur de la bataille de Marignan est aussi le symbole de la Renaissance française. Il attirera durant son règne de très nombreux artistes à la cour dont Leonard de Vinci. Il ordonnera notamment la construction du château de Chambord et fondera le Collège de France.
Voir aussi : François Ier - Naissance - Louis XII - Histoire du Collège de France - Histoire des Valois
1683
12 septembre
Les Turcs repoussés devant Vienne
A Kahlenberg, près de Vienne, l'armée ottomane du grand vizir Kara Mustapha est mise en déroute par le Roi de Pologne Jean Sobieski, dit Jean III, allié à des troupes saxonnes et bavaroises.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Vienne - Histoire des Guerres
1733
12 septembre
Mort du compositeur François Couperin
Le musicien décède a Paris dans l'indifférence générale à 45 ans. Le claveciniste du roi Louis XV est un des compositeurs les plus prolixes pour cet instrument. Son oeuvre restera pourtant oubliée pendant près d'un siècle.
Voir aussi : Décès - Compositeur - Dossier histoire de la musique baroque - Histoire de la Musique classique
1789
12 septembre
Premier numéro de « l’Ami du peuple »
Le révolutionnaire Jean-Paul Marat fonde le journal « l’Ami du peuple ». Ces quelques pages sont particulièrement polémiques vis-à-vis du gouvernement français. Ses idées radicales encouragent souvent le recours à la violence. Beaucoup lui reprocheront, plus tard, d’être responsable de l’exécution des Girondins. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il sera assassiné. Son journal disparaîtra avec lui.
Voir aussi : Journal - Marat - Histoire de la Presse
1848
12 septembre
Nouvelle Constitution établie en Suisse
Les cantons suisses approuvent une nouvelle Constitution qui met en place un État fédératif. Un Conseil fédéral détient les pouvoirs exécutifs tandis que le pouvoir législatif se partage entre le Conseil national et le Conseil des États. Cette Constitution subira des modifications en 1874, appuyant d’avantage le pouvoir fédéral et instaurant le droit de référendum. Le gouvernement suisse conservera une totale neutralité dans les conflits extérieurs. Ce sera le cas durant la guerre de 1870 et durant les deux guerres mondiales.
Voir aussi : Constitution - Cantons - Histoire de l'Etat
1914
12 septembre
Victoire française sur la Marne
La bataille, qui aura duré six jours, marque l'arrêt de la progression des troupes allemandes. Les Français, menés par le maréchal Joffre, l'emportent face à une armée allemande épuisée qui décide de battre en retraite dès le 11 septembre. Les vignobles de Champagne ont été des alliés inattendus dans la victoire : de nombreux soldats allemands faits prisonniers ont été retrouvés saouls.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Marne - Histoire de la Première Guerre mondiale
1940
12 septembre
Découverte de la grotte de Lascaux
Grâce à leur chien qui s'était engouffré dans un trou, quatre jeunes périgourdins découvrent la grotte de Lascaux près de Montignac. Stupéfaits de trouver des peintures sur les parois, ils alertent leur instituteur Léon Laval. Quelques jours plus tard, le préhistorien Henri Breuil, au terme d'une étude approfondie, certifie scientifiquement qu'il s'agit de peintures rupestres. Il baptise alors la grotte: "La chapelle Sixtine du Périgordien". Le 27 décembre suivant, le site est classé monument historique.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Grotte - Histoire de l'Archéologie
1943
12 septembre
Un commando SS libère Mussolini
Hitler envoie les hommes du capitaine Otto Skorzeny libérer le "Duce" emprisonné dans les Abruzzes depuis le mois de juillet. Cette évasion spectaculaire permet à Mussolini de recréer un nouvel État fasciste à Salo, au nord de l'Italie, placé sous l'influence directe des autorités allemandes. Il fait alors exécuter plusieurs membres du Grand Conseil qui ont contribué à sa démission. La République fasciste italienne de Salo s'effondrera lors de la débâcle allemande du printemps 1945. Benito Mussolini lui-même sera arrêté et exécuté par des partisans italiens le 27 avril.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Enlèvement - SS - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1953
12 septembre
Mariage de JF Kennedy et Jacqueline Bouvier
Le futur président des Etats-Unis épouse Jaqueline Lee Bouvier à Newport. L'Amérique tombe tout de suite sous le charme de la belle "Jackie". Séduisant jeune couple moderne, John et Jackie entreront à la Maison-Blanche sept ans plus tard. Ils auront quatre enfants, mais perdront une petite fille morte-née et un petit garçon quelques jours après sa naissance.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Kennedy - JFK - Histoire du Mariage
1961
12 septembre
We choose to go to the Moon
JF Kennedy prononce son célèbre discours “We choose to go to the Moon” (nous choisissons d’aller sur la Lune) qui confirme les ambitions américaines déjà annoncées au mois de mai. C’est ainsi que le programme Apollo devient prioritaire et bénéficie d’un financement à la hauteur de ses ambitions. Les Etats-Unis espèrent parvenir à cet objectif avant l’URSS qui a envoyé le premier satellite puis le premier homme dans l’espace.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - Discours - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace
1970
12 septembre
Spectaculaires détournements d'avions
Des pirates de l'air palestiniens du FPLP font sauter sur l'aéroport de Zarka en Jordanie trois avions de ligne détournés après en avoir libéré les passagers. La crise, suivie heure par heure par les médias, aura duré six jours.
Voir aussi : Avion - Détournement - Histoire du Terrorisme
1974
12 septembre
Ethiopie : le "roi des rois" détrôné
A 82 ans, Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie depuis 1916, est déposé par les militaires.
Voir aussi : Coup d'Etat - Empereur - Putsch - Haïlé Sélassié - Histoire des Coups d'Etat
1977
12 septembre
Afrique du sud : mort de Steven Biko
A 31 ans, le leader du mouvement de la Conscience noire décède dans une prison de Pretoria après avoir subi de multiples sévices de la part des policiers sud-africains. Les autorités invoquent une grève de la faim pour expliquer le décès de Biko. Le scandale finit de convaincre la communauté internationale de mettre le régime de l'apartheid en quarantaine : un embargo sur les armes contre l'Afrique du sud est voté par l'ONU en novembre suivant.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Apartheid - Histoire des Assassinats
1992
12 septembre
Pérou : arrestation du chef du Sentier Lumineux
Abimaël Guzman tombe aux mains d'un commando anti-terroriste. Cette arrestation spectaculaire sonne le glas de la révolution marxiste dans les Andes. Condamné à la prison a vie, Guzman exhorte ses partisans à mettre un terme à l'action terroriste. Le Sentier lumineux est accusé d'être à l'origine de la mort d'environ 20 000 personnes, pour la plupart des paysans péruviens.
Voir aussi : Arrestation - Histoire du Terrorisme
2005
12 septembre
Fin du retrait Israélien de la bande de Gaza
Moins d’un mois après l’évacuation des derniers colons et après trente-huit ans de présence, l’armée israélienne quitte la Bande de Gaza. Le territoire rejoint alors les localités de Cisjordanie, administrées par l’Autorité palestinienne. Engagé par Ariel Sharon dès le 02 février 2004, le processus de démantèlement des colonies de Gaza et les tensions qui l’ont accompagné symbolisent à la fois l’espoir de paix suscité par la « feuille de route » mais aussi ses limites. La classe politique israélienne s'est révélée divisée tandis que les images d'évacuations ont choqué l'opinion publique. Côté palestinien, les conflits d'influence entre le Fatah et la Hamas s'amplifient. Par ailleurs, les frontières, les eaux territoriales et l’espace aérien de la bande de Gaza restent sous contrôle israélien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de Gaza - Sharon - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien
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la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Chambord est sans conteste un des châteaux à la silhouette la plus reconnaissable, et constitue l'un des chefs-d'œuvre architecturaux de la Renaissance : 156 m de façade, 426 pièces, 77 escaliers, 282 cheminées et 800 chapiteaux sculptés.
Le nom de l'architecte nous est inconnu, mais des analyses montrent l'influence de Léonard de Vinci, qui travaillait alors comme architecte de la cour de François Ier, mais qui mourut quelques mois avant le début du chantier en 1519 au Clos Lucé (Amboise), ainsi que celle de Domenico da Cortona.
La construction a débuté en 1519. Le chantier de Chambord fut l'un des plus importants chantiers de la Renaissance. Il fallut environ 220 000 tonnes de pierres[réf. nécessaire]. À défaut de pouvoir dévier le cours de la Loire, selon le vœu de François Ier, on se résoudra finalement à détourner le Cosson par un canal qui alimente les douves.
La vie y était rude, d'autant plus que le château a été construit sur des marécages, beaucoup d'ouvriers moururent de la fièvre. Les charpentiers ont enfoncé des pilots de chêne jusqu'à 12 mètres de profondeur, afin d'établir les fondations du château sur un solide pilotis au-dessus de l'eau. Des fouilles préventives réalisées en février 2007[7] ont néanmoins révélé que la tour sud-ouest s'appuie sur un enrochement calcaire, elles ont aussi mis au jour une structure circulaire en moellons, vestiges d'une tour du château médiéval qui s'y élevait avant la construction de l'actuel château[8].
Des chariots arrivent du port de Saint-Dyé pour décharger tous les matériaux et en particulier la pierre de tuffeau utilisée pour la construction, c'est une pierre blanche, tendre et friable. Les tailleurs de pierre, comme les autres ouvriers, n'ont pas de salaire fixe et sont payés « à la tâche » : ce sont des tâcherons. Sur chacune des pierres qu'ils taillent, ils gravent leur marque. Cette signature permet au trésorier d'évaluer leur travail et de les payer ; on la retrouve sur certaines pierres n'ayant pas été graffitiées par la suite lors de l'ouverture du château au public.
Le plan du château repose sur un corps central parfaitement carré, appelé le donjon car même s'il n'a jamais eu aucune vocation à la défense, le château de Chambord est construit sur le modèle des châteaux forts du Moyen-Âge, avec cependant la particularité humaniste d'une rigoureuse orientation des diagonales de son donjon suivant les axes nord-sud et est-ouest ; ses tours marquant exactement les quatre points cardinaux. À l'intérieur du donjon, on trouve cinq niveaux habitables. Il y a quatre appartements carrés et quatre appartements dans les tours rondes par niveau. Entre les appartements, quatre couloirs, venant des « quatre parties du monde » (découpées par les deux axes nord-sud et est-ouest) mènent à l'escalier à double révolution au centre. Le roi François Ier, dans un second temps, étend le château d'un quadrilatère et abandonnant le canton [le quart] nord, installe ses appartements (plus vastes) dans l'aile nord. Une chapelle est construite dans l'aile occidentale, dont l'entrée ouvre plein est. Elle est achevée par Jean le Humble sous le règne de François Ier. Cette position de la chapelle est rare pour l'époque : car si le roi avait voulu se placer en direction de Jérusalem, pour montrer qu'il est le détenteur du pouvoir spirituel dans son royaume, il se serait installé dans la partie est. Or c'est là qu'il a logé Charles-Quint en décembre 1539.
On dit que François Ier et son ami Jean le Humble voulaient également détourner la Loire et la faire passer devant le château, mais le projet a été abandonné.
L'escalier à double révolution placé [Ou double Vis] au centre de l'édifice est attribué au polymathe italien Léonard de Vinci. Comme son nom l'indique, il comporte deux volées d'escaliers suivant un schéma de double hélice. Il permet d'accéder à la grande terrasse, elle aussi inspirée par Léonard, et qui offre une vue sur les cheminées en faisant le tour du donjon. Cet escalier est surmonté d'une tour-lanterne bien reconnaissable de l'extérieur.
Le deuxième étage est également remarquable par ses voûtes à caissons représentant les symboles royaux (monogramme F couronné et salamandre), accompagnés d'une cordelette nouée, emblème de sa mère, Louise de Savoie. Certains monogrammes de l'escalier à hauteur des terrasses sont tracés à l'envers de manière à ce que Dieu du haut du ciel voie la puissance du Roi !
Arrivé sur la terrasse, le visiteur peut remarquer que l'escalier est surmonté d'une tour-lanterne, elle s'élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord. Son sommet est coiffé d'une fleur de lys (symbole de la monarchie française)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Chambord
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Bravo Ochidee
Tu te débrouilles bien!
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
calimero a écrit :Bravo Ochidee
Tu te débrouilles bien!
...joli merci ...mais je me suis perdue a lire d'autres doc,pfff...bonne nuit, calimero
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Château de Prangins
Son potager à l'ancienne
A quelques minutes de Nyon (Suisse), Prangins tient le pari suivant: être un lieu vivant mais ancré dans l’histoire.
Vous serez captivés par le site qui domine le lac Léman, et par:
• son château de 1730, superbement rénové avec son parc à la française et son potager à l’ancienne
• son musée et sa ligne d'expositions permanentes évoquant la vie en Suisse aux XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que des thèmes
d’art, de culture et de société
Château
Construit autour d’une cour d’honneur, dans le style français des années 1730, le château de Prangins a vécu une histoire mouvementée.
Des barons s’y sont succédé au siècle des Lumières, Voltaire et Joseph Bonaparte y ont résidé quelque temps … avant qu’un internat ne le prive de son passé seigneurial et en fasse un lieu réservé à l’éducation.
En 1975, les cantons de Vaud et de Genève ont fait don à la Confédération du Château de Prangins, pour réaliser un voeu exprimé de longue date: établir en Suisse romande un siège du Musée national suisse. La restauration du domaine a été une réussite. Elle a permis de métamorphoser un château, témoin des fastes des siècles passés, en un lieu muséal situé dans un magnifique environnement.
Devenu le siège romand du Musée national suisse en 1998, il évoque désormais l’histoire récente de la Suisse au gré de ses expositions et de ses manifestations.
«Découvrir l’histoire la Suisse entre 1730 et 1920», tel est le thème de l’exposition permanente. A Prangins, c’est la Suisse moderne, démocratique et industrielle que l’on rencontre.
Histoire
En 1293, les savoyards détruisent complètement le Château . Reconstruit à l'image du Château de Rolle, ce fut le siège de multiples familles. Parmi elles, celle de Nicolas de Diesbach (1613) qui réussit de notables agrandissements. A la suite de crises économiques, les de Diesbach vendirent le Château à Emilie de Nassau en 1627. La totalité de la Seigneurie fut vendue en 1656 et c'est en 1724 que les Guiguer deviennent propriétaires.
Jean-Georges, officier aux Gardes suisses, reprend donc les affaires de son oncle dont il assurait déjà la gestion depuis plusieurs années. Ami de Voltaire, il met à sa disposition le Château entre décembre 1754 et mars 1755.
En 1814, le Château est vendu au frère de Napoléon Joseph Bonaparte. Sa présence est de courte durée.
De 1873 à 1920, il est le siège d'une école des Frères Moraves.
En 1920, Horace de Pourtalès fonctionnaire à la Société des Nations et frère de l’écrivain Guy de Pourtalès l'achète.
En 1929, Mme Josephine Dexter, l’achète pour sa fille Mme Katherine McCormick.
En 1962, le château est remis au gouvernement des Etats-Unis qui souhaite en faire la résidence de son ambassadeur auprès des Nations unies.
En 1970, Bernard Cornfeld, administrateur d’une société appelée IOS (Investment Overseas Services) qui ne tarde pas à faire faillite en devient le propriétaire.
Le Musée national souhaite transférer une partie de ses collections dans un autre édifice situé dans la région francophone. Le Château de Prangins semble être le lieu idéal pour une telle réalisation, mais la Confédération ne peut envisager d’acquérir elle-même le domaine, dont le prix d’achat est de deux millions et demi, un accord est convenu avec les cantons de Vaud et de Genève.
Le 19 juillet 1974, l’acte d’achat du domaine de Prangins est signé par les représentants des Conseils d’Etat vaudois et genevois.
Une année plus tard, il est offert à la Confédération par les cantons de Vaud et Genève, afin de devenir un musée national.
En 1998, après une grande rénovation, le Musée national suisse ouvre son siège en terre romande
Jardin Potager
Groseillier du jardin potager du Château de Prangins
Copie de forme de celui du 18e siècle, le potager du château présente des espèces et variétés anciennes de fruits et légumes cultivées et consommées dans la région, il y a deux siècles et demi. Ces plantes, oubliées de nos jours pour certaines d’entre elles, témoignent du mode d’alimentation, voire d’utilisation, de l’époque. Ainsi, ce conservatoire vivant, gardien d’un patrimoine fragile et menacé, présente les facettes historiques, botaniques, ethnologiques et écologiques d’une gamme variée de plantes maraîchères et horticoles de chez nous.
Le jardin potager alimente également la banque de gènes de la station fédérale de recherche agronomique à Changins, qui est par ailleurs son principal fournisseur de semences.
jardin historique
SITE ET ENJEUX : plan de gestion pour le domaine du Château de Prangins (VD), site du Musée national suisse.
LE PROJET : améliorer l’attractivité des jardins pour les publics du Musée.
Sur la base d’une étude historique: mieux relier le Château au village et son parc au paysage. Rendre le jardin plus attractif, fleuri, accueillant, confortable: place de jeux, terrasse ombragée par une treille, accès à la vue sur le Lac et les Alpes, cheminements dans la prairie, fleurissement de la terrasse. Etablir un plan de gestion différenciée du domaine, écologique et économique, et surtout accueillant.
Marché aux plantons du Château de Prangins
Sur le thème « Savez-vous planter les choux… »
Le marché aux plantons du Château de Prangins est un événement très attendu par les amateurs de variétés anciennes et de jardins. Le marché aux plantons du Château de Prangins est un événement très attendu par les amateurs de variétés anciennes et de jardins. Avec des étals colorés. De nombreux plantons de variétés anciennes et originales seront mis en vente, avec des produits rares comme la tomate noire de Crimée, la courge Turban Turque, la pomme de terre Vitelotte ou encore le chou pomme délicatesse. Un bel assortiment de plantes aromatiques, notamment quelque huit sortes de menthes différentes, seront également proposées.
Le traditionnel marché aux plantons du Château de Prangins se déroulera dans la cour du château investie par des étals colorés le week end du 8 mai. De nombreux plantons de variétés anciennes et originales seront mis en vente, avec des produits rares comme la tomate noire de Crimée, la courge Turban Turque, la pomme de terre Vitelotte ou encore le chou-pomme délicatesse. Un bel assortiment de plantes aromatiques, notamment quelque huit sortes de menthes différentes, seront également proposées.
tomate noire de Crimée
courge Turban Turque
pomme de terre Vitelotte
chou-pomme délicatesse
Des mini- Choubertiades, inédites et itinérantes, seront conduites par un trio de musiciens, aussi bien dans le jardin potager et la cour que dans le musée. Jeux autour des choux et conseils de culture seront également à disposition en permanence.
Son potager à l'ancienne
A quelques minutes de Nyon (Suisse), Prangins tient le pari suivant: être un lieu vivant mais ancré dans l’histoire.
Vous serez captivés par le site qui domine le lac Léman, et par:
• son château de 1730, superbement rénové avec son parc à la française et son potager à l’ancienne
• son musée et sa ligne d'expositions permanentes évoquant la vie en Suisse aux XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que des thèmes
d’art, de culture et de société
Château
Construit autour d’une cour d’honneur, dans le style français des années 1730, le château de Prangins a vécu une histoire mouvementée.
Des barons s’y sont succédé au siècle des Lumières, Voltaire et Joseph Bonaparte y ont résidé quelque temps … avant qu’un internat ne le prive de son passé seigneurial et en fasse un lieu réservé à l’éducation.
En 1975, les cantons de Vaud et de Genève ont fait don à la Confédération du Château de Prangins, pour réaliser un voeu exprimé de longue date: établir en Suisse romande un siège du Musée national suisse. La restauration du domaine a été une réussite. Elle a permis de métamorphoser un château, témoin des fastes des siècles passés, en un lieu muséal situé dans un magnifique environnement.
Devenu le siège romand du Musée national suisse en 1998, il évoque désormais l’histoire récente de la Suisse au gré de ses expositions et de ses manifestations.
«Découvrir l’histoire la Suisse entre 1730 et 1920», tel est le thème de l’exposition permanente. A Prangins, c’est la Suisse moderne, démocratique et industrielle que l’on rencontre.
Histoire
En 1293, les savoyards détruisent complètement le Château . Reconstruit à l'image du Château de Rolle, ce fut le siège de multiples familles. Parmi elles, celle de Nicolas de Diesbach (1613) qui réussit de notables agrandissements. A la suite de crises économiques, les de Diesbach vendirent le Château à Emilie de Nassau en 1627. La totalité de la Seigneurie fut vendue en 1656 et c'est en 1724 que les Guiguer deviennent propriétaires.
Jean-Georges, officier aux Gardes suisses, reprend donc les affaires de son oncle dont il assurait déjà la gestion depuis plusieurs années. Ami de Voltaire, il met à sa disposition le Château entre décembre 1754 et mars 1755.
En 1814, le Château est vendu au frère de Napoléon Joseph Bonaparte. Sa présence est de courte durée.
De 1873 à 1920, il est le siège d'une école des Frères Moraves.
En 1920, Horace de Pourtalès fonctionnaire à la Société des Nations et frère de l’écrivain Guy de Pourtalès l'achète.
En 1929, Mme Josephine Dexter, l’achète pour sa fille Mme Katherine McCormick.
En 1962, le château est remis au gouvernement des Etats-Unis qui souhaite en faire la résidence de son ambassadeur auprès des Nations unies.
En 1970, Bernard Cornfeld, administrateur d’une société appelée IOS (Investment Overseas Services) qui ne tarde pas à faire faillite en devient le propriétaire.
Le Musée national souhaite transférer une partie de ses collections dans un autre édifice situé dans la région francophone. Le Château de Prangins semble être le lieu idéal pour une telle réalisation, mais la Confédération ne peut envisager d’acquérir elle-même le domaine, dont le prix d’achat est de deux millions et demi, un accord est convenu avec les cantons de Vaud et de Genève.
Le 19 juillet 1974, l’acte d’achat du domaine de Prangins est signé par les représentants des Conseils d’Etat vaudois et genevois.
Une année plus tard, il est offert à la Confédération par les cantons de Vaud et Genève, afin de devenir un musée national.
En 1998, après une grande rénovation, le Musée national suisse ouvre son siège en terre romande
Jardin Potager
Groseillier du jardin potager du Château de Prangins
Copie de forme de celui du 18e siècle, le potager du château présente des espèces et variétés anciennes de fruits et légumes cultivées et consommées dans la région, il y a deux siècles et demi. Ces plantes, oubliées de nos jours pour certaines d’entre elles, témoignent du mode d’alimentation, voire d’utilisation, de l’époque. Ainsi, ce conservatoire vivant, gardien d’un patrimoine fragile et menacé, présente les facettes historiques, botaniques, ethnologiques et écologiques d’une gamme variée de plantes maraîchères et horticoles de chez nous.
Le jardin potager alimente également la banque de gènes de la station fédérale de recherche agronomique à Changins, qui est par ailleurs son principal fournisseur de semences.
jardin historique
SITE ET ENJEUX : plan de gestion pour le domaine du Château de Prangins (VD), site du Musée national suisse.
LE PROJET : améliorer l’attractivité des jardins pour les publics du Musée.
Sur la base d’une étude historique: mieux relier le Château au village et son parc au paysage. Rendre le jardin plus attractif, fleuri, accueillant, confortable: place de jeux, terrasse ombragée par une treille, accès à la vue sur le Lac et les Alpes, cheminements dans la prairie, fleurissement de la terrasse. Etablir un plan de gestion différenciée du domaine, écologique et économique, et surtout accueillant.
Marché aux plantons du Château de Prangins
Sur le thème « Savez-vous planter les choux… »
Le marché aux plantons du Château de Prangins est un événement très attendu par les amateurs de variétés anciennes et de jardins. Le marché aux plantons du Château de Prangins est un événement très attendu par les amateurs de variétés anciennes et de jardins. Avec des étals colorés. De nombreux plantons de variétés anciennes et originales seront mis en vente, avec des produits rares comme la tomate noire de Crimée, la courge Turban Turque, la pomme de terre Vitelotte ou encore le chou pomme délicatesse. Un bel assortiment de plantes aromatiques, notamment quelque huit sortes de menthes différentes, seront également proposées.
Le traditionnel marché aux plantons du Château de Prangins se déroulera dans la cour du château investie par des étals colorés le week end du 8 mai. De nombreux plantons de variétés anciennes et originales seront mis en vente, avec des produits rares comme la tomate noire de Crimée, la courge Turban Turque, la pomme de terre Vitelotte ou encore le chou-pomme délicatesse. Un bel assortiment de plantes aromatiques, notamment quelque huit sortes de menthes différentes, seront également proposées.
tomate noire de Crimée
courge Turban Turque
pomme de terre Vitelotte
chou-pomme délicatesse
Des mini- Choubertiades, inédites et itinérantes, seront conduites par un trio de musiciens, aussi bien dans le jardin potager et la cour que dans le musée. Jeux autour des choux et conseils de culture seront également à disposition en permanence.
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
C'est parfait!
Saintluc pourra dormir en paix!
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Super!!!!!!!!!!
Je savais que je pouvais dormir tranquille.
Merci les filles
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La fin de la Terre
http://www.dailymotion.com/video/xc8yle ... la-fi_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc8ymc ... la-fi_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc8zen ... la-fi_tech
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-490
13 septembre
Bataille de Marathon
Sous la direction du stratège Miltiade, les 10 000 hoplites athéniens lancent une attaque contres les troupes Perses débarquées sur la plaine de Marathon. Largement supérieurs en nombre, les Perses subiront pourtant une déroute radicale. La légende affirme que seulement 192 grecs sont morts contre 6400 Perses. Toujours selon la légende, un soldat du nom de Philippidès court alors jusqu’à Athènes annoncer la victoire et meurt d’épuisement immédiatement après. L’épreuve du Marathon fera honneur à cette course glorieuse. Tandis que la première guerre médique prend fin dans cette plaine, l’apogée d’Athènes et de la démocratie s’amorce.
Voir aussi : Victoire - Histoire d'Athènes - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Grèce antique
1515
13 septembre
François 1er victorieux à Marignan
Avide de gloire et de conquête, le jeune monarque décide de suivre les traces de ses prédécesseurs en marchant sur l’Italie. Dès le mois d’août, il franchit les Alpes avec son armée pour s’emparer du duché de Milan. Arrivé sur les lieux en septembre, il se heurte aux mercenaires suisses appelés en renfort par le pape. La bataille va se prolonger jusqu’au 14 septembre, se soldant par la victoire du roi de France. François Ier s’empressera alors de demander au seigneur Bayard d’être fait chevalier de ses mains. Ce triomphe conduira également à la signature d'un traité de "paix perpétuelle" avec les cantons helvétiques.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - François Ier - Histoire des Guerres
1955
13 septembre
Réconciliation entre la RFA et l'URSS
Des relations diplomatiques entre la République fédérale allemande et l'Union soviétique sont instaurées pour la première fois depuis la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la RFA - Histoire de la Diplomatie
1959
13 septembre
Une fusée soviétique atteint la lune
Deux ans après le lancement du premier satellite artificiel, le Spoutnik, l'Union soviétique réussit l'exploit d'envoyer la première sonde sur la Lune. Avant de s'y écraser, le module Luna II (ou Lunik) a pu déposer un blason aux armoiries soviétiques en forme de ballon de football. Mais Luna a aussi permis quelques observations scientifiques comme la confirmation de l’existence des vents solaires. L’URSS démontre ainsi son avance sur les Etats-Unis, avance qui sera oubliée dix ans plus tard, également sur la Lune...
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Luna - Fusée - Histoire de l'Espace
1964
13 septembre
Un français recordman du monde du 100 mètres nage libre
Déjà co-recordman du monde du 4 X 100 mètres en 1962, Alain Gottvallès améliore le record du monde du 100 mètres nage libre en 52,9 secondes.
Voir aussi : Record - Histoire de la Natation
1968
13 septembre
L'Albanie quitte le pacte de Varsovie
Tirana, après s'être rapproché de la Chine maoïste, rompt avec Moscou et décide de quitter le Pacte de Varsovie dont elle faisait partie depuis 1955. Enver Hodja enferme son pays, jusqu'à sa mort en 1985, dans un modèle collectiviste, autarcique et dictatorial, et rompt toute communication avec le monde extérieur.
Voir aussi : Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire des Traités
1970
13 septembre
Le premier tie-break
L'US Open est le premier tournoi du grand Chelem à mettre en pratique le tie-break dans le troisième set lors de la finale qui oppose les deux australiens Ken Rosewall et Tony Roche. Rosewall l'emporte 2-6, 6-4, 7-6, 6-3. Le nouveau réglement a été pris sous la pression des télévisions, lassées des matches à rallonge.
Voir aussi : Histoire de l'US Open - Histoire du Tennis
1987
13 septembre
La Nouvelle-Calédonie reste française
Les calédoniens se prononcent contre l'indépendance lors d'un référendum organisé par le gouvernement de Michel Rocard. Les anti-indépendantistes ou "loyalistes" l'emportent avec un "oui" massif ( 98,3%).
Voir aussi : Référendum - Rocard - Histoire de la Nouvelle Calédonie - Histoire des Elections
1987
13 septembre
Jean-Marie Le Pen lache son "détail de l'histoire"
Au cours du Grand Jury RTL Le Monde, le président du Front National affirme que les chambres à gaz ne sont qu"un "point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale". En relativisant les crimes nazis, Jean-Marie Le Pen soulève un tollé.
Voir aussi : Le Pen - Histoire de la Cinquième République
1993
13 septembre
Poignée de main entre Israël et la Palestine
Les accords sur l'autonomie palestinienne à Jericho et à Gaza sont signés en présence du président Bill Clinton par le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et le chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat. Elaborée à Oslo et signée à Washington, cette déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de la Palestine et d'Israël.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire d'Oslo - Rabin - Histoire des Traités
2007
13 septembre
McLaren condamnée pour espionnage
Au terme d’une affaire à rebondissements, McLaren-Mercedes comparaît pour la seconde fois devant le Conseil mondial de la FIA. L’écurie britannique est accusée d’espionnage, pour avoir eu connaissance d’éléments techniques confidentiels et de réglages utilisés par Ferrari, sa principale concurrente. L’affaire est également marquée par le choix de Fernando Alonso de témoigner contre son écurie. Finalement, l’écurie perd tous ses points au championnat 2007. En revanche, ses pilotes, Alonso et Hamilton, n’écopent d’aucune sanction.
Voir aussi : McLaren - Alonso - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
13 septembre
Bataille de Marathon
Sous la direction du stratège Miltiade, les 10 000 hoplites athéniens lancent une attaque contres les troupes Perses débarquées sur la plaine de Marathon. Largement supérieurs en nombre, les Perses subiront pourtant une déroute radicale. La légende affirme que seulement 192 grecs sont morts contre 6400 Perses. Toujours selon la légende, un soldat du nom de Philippidès court alors jusqu’à Athènes annoncer la victoire et meurt d’épuisement immédiatement après. L’épreuve du Marathon fera honneur à cette course glorieuse. Tandis que la première guerre médique prend fin dans cette plaine, l’apogée d’Athènes et de la démocratie s’amorce.
Voir aussi : Victoire - Histoire d'Athènes - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Grèce antique
1515
13 septembre
François 1er victorieux à Marignan
Avide de gloire et de conquête, le jeune monarque décide de suivre les traces de ses prédécesseurs en marchant sur l’Italie. Dès le mois d’août, il franchit les Alpes avec son armée pour s’emparer du duché de Milan. Arrivé sur les lieux en septembre, il se heurte aux mercenaires suisses appelés en renfort par le pape. La bataille va se prolonger jusqu’au 14 septembre, se soldant par la victoire du roi de France. François Ier s’empressera alors de demander au seigneur Bayard d’être fait chevalier de ses mains. Ce triomphe conduira également à la signature d'un traité de "paix perpétuelle" avec les cantons helvétiques.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - François Ier - Histoire des Guerres
1955
13 septembre
Réconciliation entre la RFA et l'URSS
Des relations diplomatiques entre la République fédérale allemande et l'Union soviétique sont instaurées pour la première fois depuis la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la RFA - Histoire de la Diplomatie
1959
13 septembre
Une fusée soviétique atteint la lune
Deux ans après le lancement du premier satellite artificiel, le Spoutnik, l'Union soviétique réussit l'exploit d'envoyer la première sonde sur la Lune. Avant de s'y écraser, le module Luna II (ou Lunik) a pu déposer un blason aux armoiries soviétiques en forme de ballon de football. Mais Luna a aussi permis quelques observations scientifiques comme la confirmation de l’existence des vents solaires. L’URSS démontre ainsi son avance sur les Etats-Unis, avance qui sera oubliée dix ans plus tard, également sur la Lune...
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Luna - Fusée - Histoire de l'Espace
1964
13 septembre
Un français recordman du monde du 100 mètres nage libre
Déjà co-recordman du monde du 4 X 100 mètres en 1962, Alain Gottvallès améliore le record du monde du 100 mètres nage libre en 52,9 secondes.
Voir aussi : Record - Histoire de la Natation
1968
13 septembre
L'Albanie quitte le pacte de Varsovie
Tirana, après s'être rapproché de la Chine maoïste, rompt avec Moscou et décide de quitter le Pacte de Varsovie dont elle faisait partie depuis 1955. Enver Hodja enferme son pays, jusqu'à sa mort en 1985, dans un modèle collectiviste, autarcique et dictatorial, et rompt toute communication avec le monde extérieur.
Voir aussi : Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire des Traités
1970
13 septembre
Le premier tie-break
L'US Open est le premier tournoi du grand Chelem à mettre en pratique le tie-break dans le troisième set lors de la finale qui oppose les deux australiens Ken Rosewall et Tony Roche. Rosewall l'emporte 2-6, 6-4, 7-6, 6-3. Le nouveau réglement a été pris sous la pression des télévisions, lassées des matches à rallonge.
Voir aussi : Histoire de l'US Open - Histoire du Tennis
1987
13 septembre
La Nouvelle-Calédonie reste française
Les calédoniens se prononcent contre l'indépendance lors d'un référendum organisé par le gouvernement de Michel Rocard. Les anti-indépendantistes ou "loyalistes" l'emportent avec un "oui" massif ( 98,3%).
Voir aussi : Référendum - Rocard - Histoire de la Nouvelle Calédonie - Histoire des Elections
1987
13 septembre
Jean-Marie Le Pen lache son "détail de l'histoire"
Au cours du Grand Jury RTL Le Monde, le président du Front National affirme que les chambres à gaz ne sont qu"un "point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale". En relativisant les crimes nazis, Jean-Marie Le Pen soulève un tollé.
Voir aussi : Le Pen - Histoire de la Cinquième République
1993
13 septembre
Poignée de main entre Israël et la Palestine
Les accords sur l'autonomie palestinienne à Jericho et à Gaza sont signés en présence du président Bill Clinton par le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et le chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat. Elaborée à Oslo et signée à Washington, cette déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de la Palestine et d'Israël.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire d'Oslo - Rabin - Histoire des Traités
2007
13 septembre
McLaren condamnée pour espionnage
Au terme d’une affaire à rebondissements, McLaren-Mercedes comparaît pour la seconde fois devant le Conseil mondial de la FIA. L’écurie britannique est accusée d’espionnage, pour avoir eu connaissance d’éléments techniques confidentiels et de réglages utilisés par Ferrari, sa principale concurrente. L’affaire est également marquée par le choix de Fernando Alonso de témoigner contre son écurie. Finalement, l’écurie perd tous ses points au championnat 2007. En revanche, ses pilotes, Alonso et Hamilton, n’écopent d’aucune sanction.
Voir aussi : McLaren - Alonso - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Marathon (en grec ancien : Μάχη τοῡ Μαραθῶνος) est un épisode majeur de la première guerre médique en 490 av. J.-C., ayant opposé un débarquement perse aux hoplites athéniens et platéens qui remportèrent la victoire. Elle se déroule sur la plage de Marathon, sur la côte est de l'Attique, à proximité d'Athènes.
À la suite de la révolte de l'Ionie, Darius décide de châtier les cités grecques qui avaient apporté leur aide à ses sujets rebelles. Après avoir pris Naxos et Érétrie, l'expédition perse, sur les conseils d'Hippias qui espère reprendre le pouvoir à Athènes, débarque sur la plage de Marathon. Après cinq jours de face-à-face, la phalange athénienne et platéenne écrase l'infanterie perse qui prend la fuite et rembarque au prix de lourdes pertes. L'armée grecque se replie alors rapidement sur Athènes pour empêcher le débarquement de l'autre partie du corps expéditionnaire perse à Phalère.
Cette victoire met fin à la première guerre médique. Une nouvelle attaque a lieu dix ans plus tard sous la direction de Xerxès. La bataille de Marathon joue un rôle politique important avec l'affirmation du modèle démocratique athénien et le début de grandes carrières pour les chefs militaires athéniens tels Miltiade ou Aristide.
Marathon reste une des batailles les plus connues de l'Antiquité, principalement grâce aux commémorations qu'elle a suscitées, telle la course du marathon inventée à l'occasion des Jeux olympiques de 1896 à Athènes.
La principale source sur la bataille de Marathon est l'historien grec antique Hérodote qui dans ses Histoires (ou Enquête) datées de 445 av. J.-C. entreprend de raconter les guerres médiques, des origines aux événements eux-mêmes afin de les « préserver de l'oubli ». Les historiens suivants, comme Thucydide, le critiquent en lui reprochant son manque de rigueur. Cette vision se perpétue jusqu'au XXe siècle. Puis, les découvertes archéologiques de ce siècle viennent confirmer la version des faits d'Hérodote, et aujourd'hui rares sont les historiens contemporains qui continuent à estimer qu'il a inventé la majorité de son récit.
La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile (Ier siècle de notre ère) est l'autre grande source antique sur la bataille. Il tire ses informations en partie d'un ouvrage antérieur, d'Éphore de Cumes. On trouve aussi des allusions dans les travaux de Plutarque, Ctésias ou Eschyle
Les auteurs antiques faisaient remonter les origines de la première guerre médique à la révolte de l'Ionie mais elle s'inscrit en fait dans le vaste mouvement expansionniste de l'empire perse. Darius a ainsi déjà mis le pied en Europe avec la conquête de la Thrace et la soumission du royaume de Macédoine qui est forcé de rallier l'alliance perse. Cependant, la révolte ionienne porte une menace directe sur l'intégrité de l'Empire et Darius est décidé à châtier tous ceux qui s'y sont trouvés impliqués, donc les cités de l'Égée et de Grèce continentale. Athènes et Érétrie ont envoyé vingt-cinq trières aider les cités d'Asie mineure tandis qu'un corps expéditionnaire ravage Sardes avant de se replier et d'être vaincu à Éphèse par le satrape Artapherne, frère de Darius. En 494 av. J.-C., après six ans de conflit, Darius finit d'écraser les cités rebelles. Puis, les Perses soumettent par la force ou la diplomatie les îles de la mer Égée. De nombreuses cités du continent ont reçu des ambassades de Darius Ier demandant leur soumission et s'y sont pliées. Athènes et Sparte ont refusé et même, selon Hérodote, mis à mort les émissaires.
Fin 491 av. J.-C. ou début 490 av. J.-C., une expédition navale de 600 trières, menée par Artapherne, fils du satrape de Lydie, et Datis est envoyée pour écraser les insoumis. Naxos est pillée et ses temples brûlés. Puis la flotte fait voile vers Érétrie qui est prise après sept jours de siège. Elle est incendiée et sa population réduite en esclavage. Les 4 000 clérouques athéniens envoyés à son secours ont dû prendre la fuite. L'expédition se tourne ensuite vers Athènes et suit les conseils d'Hippias, l'ancien tyran athénien déposé vingt ans auparavant et qui espère reprendre le pouvoir grâce à ses partisans au sein de la cité. Il conseille aux Perses d'aborder par la plage qui borde la plaine de Marathon à trente huit kilomètres d'Athènes, longue de quatre kilomètres environ et adaptée aux manœuvres de cavalerie[
Hérodote donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisait une variante. Des calculs astronomiques permettent d’obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. En 1855, August Böckh a déterminé la date du 12 septembre en 490 avant Jésus-Christ, et c’est la date communément admise. Le 12 étant le jour du débarquement des troupes, l'affrontement en lui-même aurait donc eu lieu le 17 septembre. Selon un autre calcul, il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d’avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août. Cependant, les Grecs ont choisi de faire commencer les célébrations du 2 500e anniversaire de la bataille dès le 1er août pour culminer en septembre
L'armée athénienne, sous le commandement de Miltiade le Jeune, le général athénien le plus expérimenté contre les Perses, est envoyée bloquer les sorties de la plaine de Marathon pour empêcher l'armée perse de s'avancer dans les terres. En parallèle, Phidippidès, un coureur messager est envoyé demander des renforts à Sparte. Mais, la cité laconienne célèbre alors les Karneia qui impliquent une trêve militaire jusqu'à la pleine lune suivante. Les forces spartiates ne peuvent partir qu'après un délai de dix jours. Les Athéniens qui viennent de recevoir le renfort d'un petit contingent de Platées sont donc quasiment seuls .
Les deux armées se font face pendant cinq jours. L'attente joue en faveur d'Athènes car chaque jour qui passe rapproche l'arrivée des renforts spartiates.
Hérodote ne donne pas de chiffres pour les forces grecques. Cornélius Népos, Pausanias et Plutarque donnent tous 9 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Justin compte 10 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Ces chiffres, équivalents à ceux donnés pour la bataille de Platées, semblent donc probables. Ils sont généralement acceptés par les historiens contemporains, L'armement des Grecs est celui d'une infanterie lourde : les hoplites athéniens et leurs alliés platéens sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. S'y ajoutent une épée, une longue lance et un bouclier de peau et de lames de métal. Enfin les hoplites combattent en rangs serrés (selon la formation de la phalange), leurs boucliers formant devant eux une muraille. Des esclaves athéniens furent libérés peu avant la bataille pour servir d'infanterie légère, de frondeurs et de lanceurs de javelots. Leur nombre et leur rôle durant la bataille n'est pas connu car les faits et gestes d'esclaves n'étaient pas jugés dignes d'être rapportés par les auteurs anciens.
Les troupes athéniennes sont dirigées par dix stratèges (un pour chaque tribu) sous l'autorité militaire et religieuse d'un polémarque, Callimaque. Chaque stratège commande l'armée pendant une journée, à tour de rôle. Cependant, il semblerait qu'à chaque fois, les stratèges aient confié le commandement à un seul d'entre eux, Miltiade. Il connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de la campagne de Darius contre les Scythes.
L'armée perse est commandée par les généraux Artapherne, un neveu de Darius, à la tête de l'armée de terre, et Datis, amiral de la flotte. Selon Hérodote, la flotte perse est composée de 600 trières, mais il se contente de dire que l'infanterie est nombreuse. Simonide de Céos évalue le corps expéditionnaire perse à 200 000 hommes. Pour Cornélius Népos, les Perses ont 200 000 fantassins dont 100 000 ont été envoyés avec la flotte attaquer Athènes en contournant le cap Sounion et 10 000 cavaliers. Plutarque, Pausanias le Périégète et la Souda estiment tous la force perse à 300 000 hommes. Platon et Lysias vont jusqu'à 500 000 hommes tandis que Justin monte à 600 000 soldats perses. Les historiens modernes proposent une fourchette entre 20 000 et 100 000 hommes avec plus ou moins un consensus pour 25 000 fantassins et 1 000 cavaliers Pour l'historien de la Perse Pierre Briant, leurs effectifs sont impossibles à chiffrer mais l'armée de Datis était de toute façon « de faible ampleur ». Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. De plus l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les fantassins perses vulnérables dans les combats au corps à corps.
Avant la bataille, les armées sont séparées d'au moins huit stades, soit autour de 1 500 mètres. Miltiade décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs. Il dispose les troupes des deux tribus situées au centre du dispositif (les Léontides commandés par Thémistocle et les Antiochides commandés par Aristide) sur quatre rangs tandis que les autres tribus sur les flancs restent sur huit rangs . En effet, la grande force des phalanges grecques est leur impact frontal capable de disloquer les lignes de fantassins adverses ; par contre elles sont peu manœuvrantes et sont très vulnérables sur les flancs: il est donc crucial pour les grecs qui sont en infériorité numérique de ne pas se faire déborder en particulier par la cavalerie perse. Il est donc impératif d'une part d'élargir le front et d'autre part que les phalanges latérales soient plus puissantes pour faire reculer les ailes ennemies et ainsi les envelopper le centre perse où se trouvent les meilleures troupes. Certains commentateurs ont même suggéré que le recul du centre grec était volontaire, pour faciliter cette manœuvre, mais Lazenby modère ces considérations car ce serait supposer que les stratèges grecs antiques pensaient comme les stratèges contemporains, mais aussi que cela suppose un niveau d'entraînement que n'avaient pas les hoplites.
Dans ces conditions, où chaque armée est sur la défensive, il est difficile de savoir ce qui déclenche la bataille. Dans toutes les hypothèses, un mouvement perse le cinquième jour après le débarquement aurait poussé les Grecs à passer à l'attaque.
D'après Hérodote, Miltiade veut attaquer les Perses le plus tôt possible. Cependant, alors que les autres stratèges lui donnent le commandement chaque jour, il attend malgré tout le jour que le sort lui a désigné. Ce passage d'Hérodote pose problème : pourquoi attaquer avant l'arrivée des Spartiates ? Et pourquoi dans ce cas attendre ? Selon J. F. Lazenby, Hérodote pourrait avoir cru que Miltiade était impatient d'attaquer et aurait imaginé le système du commandement tournant, dont on n'a pas de preuves réelles, pour justifier le délai entre l'arrivée des Athéniens et le début de la bataille.
Hérodote est cependant très clair : ce sont les Grecs qui chargent l'armée perse. Il est probable qu'un changement dans l'équilibre des forces les a poussés à passer à l'attaque. Ce changement peut avoir été le rembarquement de la cavalerie perse, qui fait disparaître leur principal désavantage, les phalanges grecques étant très vulnérables à une attaque de flanc par des unités de cavaleries qui les obligerait à se disloquer devenant vulnérables à une infanterie légère moins coordonnée mais très supérieure en nombre. Cette hypothèse s'appuie sur le fait qu'il n'y a aucune mention de cavalerie dans Hérodote, tandis que la Souda précise bien : « χωρίς ἰππεῖς » (« sans cavalerie »). Cette théorie est renforcée par l'hypothèse d'un rembarquement d'une partie de l'armée perse dont la cavalerie part pour attaquer Athènes tandis que le reste de l'infanterie fixe les hoplites à Marathon. Ce rembarquement perse pour attaquer Athènes est évoqué dans Hérodote, mais chronologiquement après la bataille. Si l'on considère qu'il aurait pu avoir lieu avant la bataille, alors, il pourrait l'avoir déclenchée.
Une autre hypothèse est que les Perses ont fini par prendre une position offensive (sur le plan stratégique), obligeant alors les Athéniens à quitter leur position défensive pour une position offensive (sur le plan tactique) et passer à l'attaque. En effet, les archers perses sont une menace pour une troupe statique sur la défensive. L'avantage des hoplites est la mêlée, qui prive les archers de la possibilité de tirer. Mais, dans ce cas, pourquoi les Perses passent-ils à l'attaque après avoir attendu plusieurs jours ? Deux hypothèses sont avancées : une rumeur aurait annoncé l'arrivée imminente de renforts grecs ; ou simplement, ils se sont lassés du statu quo et ont attaqué pour éviter de rester indéfiniment sur la plage
« Emplis d'un torrent de colère, nous sommes allés à leur rencontre en courant avec lance et bouclier, debout, homme contre homme, en nous mordant la lèvre de fureur. Sous la nuée des flèches, on ne pouvait plus voir le soleil. »
Lorsque la ligne grecque est en place, Miltiade donne un simple ordre : « À l'attaque ». D'après Hérodote[61], les Grecs courent toute la distance qui les sépare des Perses en hurlant leur cri de guerre : « Ελελευ ! Ελελευ ! ». C'est cependant douteux, l'armure complète, au moins 20 kg, est bien trop lourde. Cette course est donc une marche rapide, en rangs serrés, qui s'accélère en une charge sur les derniers 100 mètres afin d'arriver à pleine vitesse sur l'ennemi. Cette tactique présente l'avantage de subir moins longtemps les flèches des archers perses dont la limite de portée est estimée à 200 mètres. Hérodote suggère que c'est la première fois qu'une armée grecque court vers son adversaire. C'est peut-être parce que c'est la première fois qu'elle affronte un ennemi avec une telle puissance archère. Selon Hérodote, cela surprend les Perses pour qui cette charge des Grecs confine à la folie car ils n'ont ni cavalerie ni archers. Les Perses sont aussi habitués à ce que leurs adversaires grecs aient peur d'eux et s'enfuient plutôt qu'ils ne s'avancent.
Les Grecs traversent sans encombre les volées de flèches perses, protégés par leurs armures, et percutent la ligne ennemie. Les Perses sont surpris, ils s'attendaient à ce que leurs adversaires soient des cibles faciles et donc facilement stoppés dans leur progression. Le choc de la phalange d'hoplites est dévastateur : les hoplites étant tous en contact via leurs lances et leurs épaules, il faut considérer la masse totale de la phalange et son énergie cinétique car elle arrive à pleine vitesse. L'énergie cumulée par la phalange est telle que l'impact renverse les fantassins adverses . Dans les combats entre Grecs, les boucliers s'entrechoquent et les lances rencontrent les armures de bronze. Là, les Perses n'ont ni véritable armure ni véritable bouclier. Ils n'ont pratiquement que leur peau à opposer au « blindage » grec et ils n'ont pas grand chose qui puisse pénétrer le mur de boucliers.
Les flancs grecs dispersent facilement les troupes qui leur sont opposées car elles sont constituées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés et donc plus faibles que le centre. Elles se débandent et remontent dans la panique à bord des navires. Le centre résiste mieux (il est composé de troupes d'élite, les Immortels entre autres) voire enfonce à son tour le centre grec qui n'est qu'une ligne mince d'hoplites, jusqu'à ce que les flancs grecs réussissent à l'envelopper. En effet, les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Là, il cède et se replie en désordre vers les navires, poursuivi par les Grecs. Les Grecs les massacrent jusque dans l'eau. Dans la confusion, les Athéniens perdent plus d'hommes qu'au moment du choc entre les deux armées. Des soldats perses fuient vers les marais où ils se noient . Les Athéniens réussissent à capturer sept navires perses tandis que les autres parviennent à s'enfuir. Hérodote raconte que Cynégire, frère d'Eschyle, aurait attrapé une trière perse et aurait essayé de la tirer sur la plage quand un membre d'équipage perse lui aurait coupé la main. Il serait mort de cette blessure
Après cette victoire, les Grecs doivent prévenir une seconde offensive perse avec l'attaque des meilleurs éléments de leur armée qui avaient rembarqué après la bataille selon Hérodote, avant celle-ci selon les historiens contemporains. Les Léontides et les Antiochides, les tribus placées au centre et qui ont le plus souffert, restent sur le champ de bataille, commandées par Aristide. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère. Par une marche forcée de sept ou huit heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent juste avant la flotte ennemie. Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ce succès marque la fin de la première guerre médique.
Quelques jours plus tard, les renforts spartiates (2 000 hoplites) arrivent et ne peuvent que féliciter Athéniens et Platéens avant de rentrer chez eux
Hérodote estime que 6 400 corps perses ont été comptés sur le champ de bataille et que le nombre de disparus dans les marais n'est pas connu. Sept navires ont de plus été capturés. Il donne un bilan de 192 morts athéniens et 11 Platéens. Callimaque et Stésilaos font partie des morts grecs. Il semblerait que la tribu des Aiantides ait payé le plus lourd tribut. Datis est également tué selon Ctésias, en fuite d'après Hérodote. Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est vraisemblablement exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont un tué pour vingt à trente morts dans les armées orientales.
À la suite de la révolte de l'Ionie, Darius décide de châtier les cités grecques qui avaient apporté leur aide à ses sujets rebelles. Après avoir pris Naxos et Érétrie, l'expédition perse, sur les conseils d'Hippias qui espère reprendre le pouvoir à Athènes, débarque sur la plage de Marathon. Après cinq jours de face-à-face, la phalange athénienne et platéenne écrase l'infanterie perse qui prend la fuite et rembarque au prix de lourdes pertes. L'armée grecque se replie alors rapidement sur Athènes pour empêcher le débarquement de l'autre partie du corps expéditionnaire perse à Phalère.
Cette victoire met fin à la première guerre médique. Une nouvelle attaque a lieu dix ans plus tard sous la direction de Xerxès. La bataille de Marathon joue un rôle politique important avec l'affirmation du modèle démocratique athénien et le début de grandes carrières pour les chefs militaires athéniens tels Miltiade ou Aristide.
Marathon reste une des batailles les plus connues de l'Antiquité, principalement grâce aux commémorations qu'elle a suscitées, telle la course du marathon inventée à l'occasion des Jeux olympiques de 1896 à Athènes.
La principale source sur la bataille de Marathon est l'historien grec antique Hérodote qui dans ses Histoires (ou Enquête) datées de 445 av. J.-C. entreprend de raconter les guerres médiques, des origines aux événements eux-mêmes afin de les « préserver de l'oubli ». Les historiens suivants, comme Thucydide, le critiquent en lui reprochant son manque de rigueur. Cette vision se perpétue jusqu'au XXe siècle. Puis, les découvertes archéologiques de ce siècle viennent confirmer la version des faits d'Hérodote, et aujourd'hui rares sont les historiens contemporains qui continuent à estimer qu'il a inventé la majorité de son récit.
La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile (Ier siècle de notre ère) est l'autre grande source antique sur la bataille. Il tire ses informations en partie d'un ouvrage antérieur, d'Éphore de Cumes. On trouve aussi des allusions dans les travaux de Plutarque, Ctésias ou Eschyle
Les auteurs antiques faisaient remonter les origines de la première guerre médique à la révolte de l'Ionie mais elle s'inscrit en fait dans le vaste mouvement expansionniste de l'empire perse. Darius a ainsi déjà mis le pied en Europe avec la conquête de la Thrace et la soumission du royaume de Macédoine qui est forcé de rallier l'alliance perse. Cependant, la révolte ionienne porte une menace directe sur l'intégrité de l'Empire et Darius est décidé à châtier tous ceux qui s'y sont trouvés impliqués, donc les cités de l'Égée et de Grèce continentale. Athènes et Érétrie ont envoyé vingt-cinq trières aider les cités d'Asie mineure tandis qu'un corps expéditionnaire ravage Sardes avant de se replier et d'être vaincu à Éphèse par le satrape Artapherne, frère de Darius. En 494 av. J.-C., après six ans de conflit, Darius finit d'écraser les cités rebelles. Puis, les Perses soumettent par la force ou la diplomatie les îles de la mer Égée. De nombreuses cités du continent ont reçu des ambassades de Darius Ier demandant leur soumission et s'y sont pliées. Athènes et Sparte ont refusé et même, selon Hérodote, mis à mort les émissaires.
Fin 491 av. J.-C. ou début 490 av. J.-C., une expédition navale de 600 trières, menée par Artapherne, fils du satrape de Lydie, et Datis est envoyée pour écraser les insoumis. Naxos est pillée et ses temples brûlés. Puis la flotte fait voile vers Érétrie qui est prise après sept jours de siège. Elle est incendiée et sa population réduite en esclavage. Les 4 000 clérouques athéniens envoyés à son secours ont dû prendre la fuite. L'expédition se tourne ensuite vers Athènes et suit les conseils d'Hippias, l'ancien tyran athénien déposé vingt ans auparavant et qui espère reprendre le pouvoir grâce à ses partisans au sein de la cité. Il conseille aux Perses d'aborder par la plage qui borde la plaine de Marathon à trente huit kilomètres d'Athènes, longue de quatre kilomètres environ et adaptée aux manœuvres de cavalerie[
Hérodote donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisait une variante. Des calculs astronomiques permettent d’obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. En 1855, August Böckh a déterminé la date du 12 septembre en 490 avant Jésus-Christ, et c’est la date communément admise. Le 12 étant le jour du débarquement des troupes, l'affrontement en lui-même aurait donc eu lieu le 17 septembre. Selon un autre calcul, il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d’avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août. Cependant, les Grecs ont choisi de faire commencer les célébrations du 2 500e anniversaire de la bataille dès le 1er août pour culminer en septembre
L'armée athénienne, sous le commandement de Miltiade le Jeune, le général athénien le plus expérimenté contre les Perses, est envoyée bloquer les sorties de la plaine de Marathon pour empêcher l'armée perse de s'avancer dans les terres. En parallèle, Phidippidès, un coureur messager est envoyé demander des renforts à Sparte. Mais, la cité laconienne célèbre alors les Karneia qui impliquent une trêve militaire jusqu'à la pleine lune suivante. Les forces spartiates ne peuvent partir qu'après un délai de dix jours. Les Athéniens qui viennent de recevoir le renfort d'un petit contingent de Platées sont donc quasiment seuls .
Les deux armées se font face pendant cinq jours. L'attente joue en faveur d'Athènes car chaque jour qui passe rapproche l'arrivée des renforts spartiates.
Hérodote ne donne pas de chiffres pour les forces grecques. Cornélius Népos, Pausanias et Plutarque donnent tous 9 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Justin compte 10 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Ces chiffres, équivalents à ceux donnés pour la bataille de Platées, semblent donc probables. Ils sont généralement acceptés par les historiens contemporains, L'armement des Grecs est celui d'une infanterie lourde : les hoplites athéniens et leurs alliés platéens sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. S'y ajoutent une épée, une longue lance et un bouclier de peau et de lames de métal. Enfin les hoplites combattent en rangs serrés (selon la formation de la phalange), leurs boucliers formant devant eux une muraille. Des esclaves athéniens furent libérés peu avant la bataille pour servir d'infanterie légère, de frondeurs et de lanceurs de javelots. Leur nombre et leur rôle durant la bataille n'est pas connu car les faits et gestes d'esclaves n'étaient pas jugés dignes d'être rapportés par les auteurs anciens.
Les troupes athéniennes sont dirigées par dix stratèges (un pour chaque tribu) sous l'autorité militaire et religieuse d'un polémarque, Callimaque. Chaque stratège commande l'armée pendant une journée, à tour de rôle. Cependant, il semblerait qu'à chaque fois, les stratèges aient confié le commandement à un seul d'entre eux, Miltiade. Il connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de la campagne de Darius contre les Scythes.
L'armée perse est commandée par les généraux Artapherne, un neveu de Darius, à la tête de l'armée de terre, et Datis, amiral de la flotte. Selon Hérodote, la flotte perse est composée de 600 trières, mais il se contente de dire que l'infanterie est nombreuse. Simonide de Céos évalue le corps expéditionnaire perse à 200 000 hommes. Pour Cornélius Népos, les Perses ont 200 000 fantassins dont 100 000 ont été envoyés avec la flotte attaquer Athènes en contournant le cap Sounion et 10 000 cavaliers. Plutarque, Pausanias le Périégète et la Souda estiment tous la force perse à 300 000 hommes. Platon et Lysias vont jusqu'à 500 000 hommes tandis que Justin monte à 600 000 soldats perses. Les historiens modernes proposent une fourchette entre 20 000 et 100 000 hommes avec plus ou moins un consensus pour 25 000 fantassins et 1 000 cavaliers Pour l'historien de la Perse Pierre Briant, leurs effectifs sont impossibles à chiffrer mais l'armée de Datis était de toute façon « de faible ampleur ». Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. De plus l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les fantassins perses vulnérables dans les combats au corps à corps.
Avant la bataille, les armées sont séparées d'au moins huit stades, soit autour de 1 500 mètres. Miltiade décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs. Il dispose les troupes des deux tribus situées au centre du dispositif (les Léontides commandés par Thémistocle et les Antiochides commandés par Aristide) sur quatre rangs tandis que les autres tribus sur les flancs restent sur huit rangs . En effet, la grande force des phalanges grecques est leur impact frontal capable de disloquer les lignes de fantassins adverses ; par contre elles sont peu manœuvrantes et sont très vulnérables sur les flancs: il est donc crucial pour les grecs qui sont en infériorité numérique de ne pas se faire déborder en particulier par la cavalerie perse. Il est donc impératif d'une part d'élargir le front et d'autre part que les phalanges latérales soient plus puissantes pour faire reculer les ailes ennemies et ainsi les envelopper le centre perse où se trouvent les meilleures troupes. Certains commentateurs ont même suggéré que le recul du centre grec était volontaire, pour faciliter cette manœuvre, mais Lazenby modère ces considérations car ce serait supposer que les stratèges grecs antiques pensaient comme les stratèges contemporains, mais aussi que cela suppose un niveau d'entraînement que n'avaient pas les hoplites.
Dans ces conditions, où chaque armée est sur la défensive, il est difficile de savoir ce qui déclenche la bataille. Dans toutes les hypothèses, un mouvement perse le cinquième jour après le débarquement aurait poussé les Grecs à passer à l'attaque.
D'après Hérodote, Miltiade veut attaquer les Perses le plus tôt possible. Cependant, alors que les autres stratèges lui donnent le commandement chaque jour, il attend malgré tout le jour que le sort lui a désigné. Ce passage d'Hérodote pose problème : pourquoi attaquer avant l'arrivée des Spartiates ? Et pourquoi dans ce cas attendre ? Selon J. F. Lazenby, Hérodote pourrait avoir cru que Miltiade était impatient d'attaquer et aurait imaginé le système du commandement tournant, dont on n'a pas de preuves réelles, pour justifier le délai entre l'arrivée des Athéniens et le début de la bataille.
Hérodote est cependant très clair : ce sont les Grecs qui chargent l'armée perse. Il est probable qu'un changement dans l'équilibre des forces les a poussés à passer à l'attaque. Ce changement peut avoir été le rembarquement de la cavalerie perse, qui fait disparaître leur principal désavantage, les phalanges grecques étant très vulnérables à une attaque de flanc par des unités de cavaleries qui les obligerait à se disloquer devenant vulnérables à une infanterie légère moins coordonnée mais très supérieure en nombre. Cette hypothèse s'appuie sur le fait qu'il n'y a aucune mention de cavalerie dans Hérodote, tandis que la Souda précise bien : « χωρίς ἰππεῖς » (« sans cavalerie »). Cette théorie est renforcée par l'hypothèse d'un rembarquement d'une partie de l'armée perse dont la cavalerie part pour attaquer Athènes tandis que le reste de l'infanterie fixe les hoplites à Marathon. Ce rembarquement perse pour attaquer Athènes est évoqué dans Hérodote, mais chronologiquement après la bataille. Si l'on considère qu'il aurait pu avoir lieu avant la bataille, alors, il pourrait l'avoir déclenchée.
Une autre hypothèse est que les Perses ont fini par prendre une position offensive (sur le plan stratégique), obligeant alors les Athéniens à quitter leur position défensive pour une position offensive (sur le plan tactique) et passer à l'attaque. En effet, les archers perses sont une menace pour une troupe statique sur la défensive. L'avantage des hoplites est la mêlée, qui prive les archers de la possibilité de tirer. Mais, dans ce cas, pourquoi les Perses passent-ils à l'attaque après avoir attendu plusieurs jours ? Deux hypothèses sont avancées : une rumeur aurait annoncé l'arrivée imminente de renforts grecs ; ou simplement, ils se sont lassés du statu quo et ont attaqué pour éviter de rester indéfiniment sur la plage
« Emplis d'un torrent de colère, nous sommes allés à leur rencontre en courant avec lance et bouclier, debout, homme contre homme, en nous mordant la lèvre de fureur. Sous la nuée des flèches, on ne pouvait plus voir le soleil. »
Lorsque la ligne grecque est en place, Miltiade donne un simple ordre : « À l'attaque ». D'après Hérodote[61], les Grecs courent toute la distance qui les sépare des Perses en hurlant leur cri de guerre : « Ελελευ ! Ελελευ ! ». C'est cependant douteux, l'armure complète, au moins 20 kg, est bien trop lourde. Cette course est donc une marche rapide, en rangs serrés, qui s'accélère en une charge sur les derniers 100 mètres afin d'arriver à pleine vitesse sur l'ennemi. Cette tactique présente l'avantage de subir moins longtemps les flèches des archers perses dont la limite de portée est estimée à 200 mètres. Hérodote suggère que c'est la première fois qu'une armée grecque court vers son adversaire. C'est peut-être parce que c'est la première fois qu'elle affronte un ennemi avec une telle puissance archère. Selon Hérodote, cela surprend les Perses pour qui cette charge des Grecs confine à la folie car ils n'ont ni cavalerie ni archers. Les Perses sont aussi habitués à ce que leurs adversaires grecs aient peur d'eux et s'enfuient plutôt qu'ils ne s'avancent.
Les Grecs traversent sans encombre les volées de flèches perses, protégés par leurs armures, et percutent la ligne ennemie. Les Perses sont surpris, ils s'attendaient à ce que leurs adversaires soient des cibles faciles et donc facilement stoppés dans leur progression. Le choc de la phalange d'hoplites est dévastateur : les hoplites étant tous en contact via leurs lances et leurs épaules, il faut considérer la masse totale de la phalange et son énergie cinétique car elle arrive à pleine vitesse. L'énergie cumulée par la phalange est telle que l'impact renverse les fantassins adverses . Dans les combats entre Grecs, les boucliers s'entrechoquent et les lances rencontrent les armures de bronze. Là, les Perses n'ont ni véritable armure ni véritable bouclier. Ils n'ont pratiquement que leur peau à opposer au « blindage » grec et ils n'ont pas grand chose qui puisse pénétrer le mur de boucliers.
Les flancs grecs dispersent facilement les troupes qui leur sont opposées car elles sont constituées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés et donc plus faibles que le centre. Elles se débandent et remontent dans la panique à bord des navires. Le centre résiste mieux (il est composé de troupes d'élite, les Immortels entre autres) voire enfonce à son tour le centre grec qui n'est qu'une ligne mince d'hoplites, jusqu'à ce que les flancs grecs réussissent à l'envelopper. En effet, les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Là, il cède et se replie en désordre vers les navires, poursuivi par les Grecs. Les Grecs les massacrent jusque dans l'eau. Dans la confusion, les Athéniens perdent plus d'hommes qu'au moment du choc entre les deux armées. Des soldats perses fuient vers les marais où ils se noient . Les Athéniens réussissent à capturer sept navires perses tandis que les autres parviennent à s'enfuir. Hérodote raconte que Cynégire, frère d'Eschyle, aurait attrapé une trière perse et aurait essayé de la tirer sur la plage quand un membre d'équipage perse lui aurait coupé la main. Il serait mort de cette blessure
Après cette victoire, les Grecs doivent prévenir une seconde offensive perse avec l'attaque des meilleurs éléments de leur armée qui avaient rembarqué après la bataille selon Hérodote, avant celle-ci selon les historiens contemporains. Les Léontides et les Antiochides, les tribus placées au centre et qui ont le plus souffert, restent sur le champ de bataille, commandées par Aristide. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère. Par une marche forcée de sept ou huit heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent juste avant la flotte ennemie. Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ce succès marque la fin de la première guerre médique.
Quelques jours plus tard, les renforts spartiates (2 000 hoplites) arrivent et ne peuvent que féliciter Athéniens et Platéens avant de rentrer chez eux
Hérodote estime que 6 400 corps perses ont été comptés sur le champ de bataille et que le nombre de disparus dans les marais n'est pas connu. Sept navires ont de plus été capturés. Il donne un bilan de 192 morts athéniens et 11 Platéens. Callimaque et Stésilaos font partie des morts grecs. Il semblerait que la tribu des Aiantides ait payé le plus lourd tribut. Datis est également tué selon Ctésias, en fuite d'après Hérodote. Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est vraisemblablement exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont un tué pour vingt à trente morts dans les armées orientales.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
DES KANGOUROUS AMÉRICAINS
Des apparitions de kangourous aussi étranges que nombreuse au États-Unis. Ces Kangourous sauvages sont-ils une espèce encore inconnue en Amérique du Nord ? Quelques faits sur ces mystérieuses apparitions de marsupiaux en Amérique du Nord.
D'après un témoin, une serveuse, Marilyn Hollenback, a ri pendant 20 minutes lorsqu'un client lui a raconté qu'il venait de renverser un kangourou avec son camion de ramassage. Tulsa, en Oklahoma, est un endroit inhabituel pour rencontrer ce genre d'animal en liberté.
Deux policiers entendent, eux aussi, l'histoire de cet homme. Il a vu, dit-il, deux de ces créatures et, en faisant une embardée pour en éviter un, il a heurté l'autre. Le kangourou mort est dans son camion. Hollenback et les deux policiers vont voir l'animal qui mesure un mètre de long. Une fois ses interlocuteurs convaincus, l'homme monte dans son camion et s'en va.
Cet incident s'est produit le 31 août 1981. Plus tard, l'homme de patrouille Ed Compos répète lugubrement qu'il regrette de ne pas avoir pris une photo de l'animal. Ce n'est absolument pas la première fois qu'on voit un kangourou sauvage aux Etats-Unis, mais jamais personne jusqu'alors n'a réussi à en attraper un.
Les kangourous, qui atteignent parfois 100 kg, mesurent près de 1,50 m et, par bonds de 9 mètres, peuvent se déplacer à plus de 35 km/h. Mais ils sont supposés ne vivre à l'état sauvage qu'en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Guinée et dans quelques autres îles.
Pourtant, les témoignages sur les kangourous aux Etats-Unis datent de 1899. Ils ont surtout été vus dans le Midwest. La première, madame Glover Richmond, résidant dans le Wisconsin, en a aperçu un courir dans le jardin du voisin. À cette époque, un cirque et une tornade ont traversés la région, et tout le monde a présumé que le marsupial avait profité de l'occasion pour s'échapper. Mais Robert H. Gollmar, le fils du patron du cirque, affirme qu'il n'y avait pas de kangourou dans la ménagerie.
D'autres apparitions de kangourous sauvages ont lieu les 5 avril et 21 mai 1978 dans le Wisconsin, cette fois, à Waukesha County. Les témoins sont huit. Le 23 avril, on trouve des traces, peu après que Lance Nero de Brookefield Township en a vu un bondir à travers la campagne, près de sa maison. Le lendemain, deux jeunes hommes de Menomonee Falls photographient celui qu'ils ont localisé au bord de l'autoroute. Et dans la dernière semaine de mai, deux autres témoignages sont recueillis dans le Wisconsin.
C'est en 1974, en Illinois, qu'a lieu la plus extraordinaire rencontre avec des kangourous américains. Le 18 octobre, deux policiers de Chicago qui patrouillent trouvent un spécimen dans une allée au nord de la ville. Paniqué, l'animal émet un grognement de défense et frappe les hommes de ses pattes puissantes afin de les tenir à l'écart. Une fraction de seconde plus tard, il a bondi par-dessus un grillage et disparu.
Un peu plus tard, le même jour, on voit un autre kangourou dans le quartier de Oak Park. Pendant les cinq jours qui suivent, on en repère dans Chicago au moins à cinq reprises. Les mois suivants, ces créatures réapparaissent dans cette même ville et à Plano, dans l'Illinois, à 90 kilomètres à l'ouest. Puis les témoignages cessent. Les animaux ont disparus aussi mystérieusement qu'ils sont arrivés.
Plusieurs théories ont été avancées pour tenter d'expliquer cet étrange phénomène, mais jusqu'à maintenant, aucune n'est satisfaisante. Certains disent que ces animaux seraient les descendants de spécimens échappés, nul ne sait quand, d'un cirque ou d'un zoo. L'explication rationnelle est que ce sont des marsupiaux autochtones qui ont jusqu'à présent, échappé à la science. Cependant, leurs seuls parents viennent du sud, et non du nord de l'Amérique.
Rien d'étonnant, dès lors, si des gens croient que ces animaux mystérieux d'Amérique du Nord sont des phénomènes paranormaux.
The Reader's Digest, Facts and fallacies , p. 341-342
Enquête sur les Kangourous d'Amérique du Nord
Des apparitions de kangourous aussi étranges que nombreuse au États-Unis. Ces Kangourous sauvages sont-ils une espèce encore inconnue en Amérique du Nord ? Quelques faits sur ces mystérieuses apparitions de marsupiaux en Amérique du Nord.
D'après un témoin, une serveuse, Marilyn Hollenback, a ri pendant 20 minutes lorsqu'un client lui a raconté qu'il venait de renverser un kangourou avec son camion de ramassage. Tulsa, en Oklahoma, est un endroit inhabituel pour rencontrer ce genre d'animal en liberté.
Deux policiers entendent, eux aussi, l'histoire de cet homme. Il a vu, dit-il, deux de ces créatures et, en faisant une embardée pour en éviter un, il a heurté l'autre. Le kangourou mort est dans son camion. Hollenback et les deux policiers vont voir l'animal qui mesure un mètre de long. Une fois ses interlocuteurs convaincus, l'homme monte dans son camion et s'en va.
Cet incident s'est produit le 31 août 1981. Plus tard, l'homme de patrouille Ed Compos répète lugubrement qu'il regrette de ne pas avoir pris une photo de l'animal. Ce n'est absolument pas la première fois qu'on voit un kangourou sauvage aux Etats-Unis, mais jamais personne jusqu'alors n'a réussi à en attraper un.
Les kangourous, qui atteignent parfois 100 kg, mesurent près de 1,50 m et, par bonds de 9 mètres, peuvent se déplacer à plus de 35 km/h. Mais ils sont supposés ne vivre à l'état sauvage qu'en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Guinée et dans quelques autres îles.
Pourtant, les témoignages sur les kangourous aux Etats-Unis datent de 1899. Ils ont surtout été vus dans le Midwest. La première, madame Glover Richmond, résidant dans le Wisconsin, en a aperçu un courir dans le jardin du voisin. À cette époque, un cirque et une tornade ont traversés la région, et tout le monde a présumé que le marsupial avait profité de l'occasion pour s'échapper. Mais Robert H. Gollmar, le fils du patron du cirque, affirme qu'il n'y avait pas de kangourou dans la ménagerie.
D'autres apparitions de kangourous sauvages ont lieu les 5 avril et 21 mai 1978 dans le Wisconsin, cette fois, à Waukesha County. Les témoins sont huit. Le 23 avril, on trouve des traces, peu après que Lance Nero de Brookefield Township en a vu un bondir à travers la campagne, près de sa maison. Le lendemain, deux jeunes hommes de Menomonee Falls photographient celui qu'ils ont localisé au bord de l'autoroute. Et dans la dernière semaine de mai, deux autres témoignages sont recueillis dans le Wisconsin.
C'est en 1974, en Illinois, qu'a lieu la plus extraordinaire rencontre avec des kangourous américains. Le 18 octobre, deux policiers de Chicago qui patrouillent trouvent un spécimen dans une allée au nord de la ville. Paniqué, l'animal émet un grognement de défense et frappe les hommes de ses pattes puissantes afin de les tenir à l'écart. Une fraction de seconde plus tard, il a bondi par-dessus un grillage et disparu.
Un peu plus tard, le même jour, on voit un autre kangourou dans le quartier de Oak Park. Pendant les cinq jours qui suivent, on en repère dans Chicago au moins à cinq reprises. Les mois suivants, ces créatures réapparaissent dans cette même ville et à Plano, dans l'Illinois, à 90 kilomètres à l'ouest. Puis les témoignages cessent. Les animaux ont disparus aussi mystérieusement qu'ils sont arrivés.
Plusieurs théories ont été avancées pour tenter d'expliquer cet étrange phénomène, mais jusqu'à maintenant, aucune n'est satisfaisante. Certains disent que ces animaux seraient les descendants de spécimens échappés, nul ne sait quand, d'un cirque ou d'un zoo. L'explication rationnelle est que ce sont des marsupiaux autochtones qui ont jusqu'à présent, échappé à la science. Cependant, leurs seuls parents viennent du sud, et non du nord de l'Amérique.
Rien d'étonnant, dès lors, si des gens croient que ces animaux mystérieux d'Amérique du Nord sont des phénomènes paranormaux.
The Reader's Digest, Facts and fallacies , p. 341-342
Enquête sur les Kangourous d'Amérique du Nord
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
J'ai lu 2jours oufffffffffff plein la tête merci luc merci orchidée merci Caminde
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur