EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Quelques dates sup.
1526
29 août
Soliman le Magnifique bat les Hongrois
Poursuivant leur avancée dans les Balkans, les Turcs ottomans, sous la conduite de Soliman II le Magnifique, battent les Hongrois à Mohacs. Louis II Jagellon, le roi de Hongrie, meurt dans la bataille. Le royaume de Hongrie sera alors divisé en trois parties : la Hongrie royale des Habsbourgs, la Hongrie turque et la Transylvanie. Puis les Habsbourg reconquérront les plaines occupées par les Turcs ottomans en 1699.
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Soliman le Magnifique - Histoire de l'Islam
1533
29 août
Mise à mort d'Atahualpa
L'empereur inca Atahualpa est assassiné à Cajamarca (Pérou) par les Espagnols. Le conquistador Francisco Pizarro avait obtenu de l'empereur Charles Quint l'autorisation d'entreprendre la conquête de l'Empire Inca. Il débarqua à la tête d'une petite expédition sur la côte péruvienne en 1532, captura Atahualpa et malgré la remise d'une énorme rançon, le fait tuer. Pizarro sera lui même poignardé par un partisan de son rival Amalgro en 1541.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire des conquistadores - Dossier histoire de l' Empire inca - Pizarro - Histoire des Inca - Histoire des Explorations
1831
29 août
Faraday invente la dynamo
Le physicien et chimiste britannique, Michael Faraday, au cours d'une expérience avec un dispositif composé d'un anneau de fer entouré de fils de cuivre dont l'un est connecté à une batterie, découvre l’induction et l’électromagnétique. Cela l'amènera à établir la théorie de l'électrolyse et à développer le système de dynamo, génératrice de courant continu.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1842
29 août
Fin de la première guerre de l'Opium
La Chine ratifie le traité de Nankin qui prévoit la cession de Hong-Kong aux Anglais et l'ouverture de cinq ports au commerce étranger. Ce traité met fin à la guerre qui avait éclaté entre la Chine et la Grande-Bretagne deux ans plus tôt, lorsque le gouvernement chinois s’était emparé d’un stock d’opium britannique et l’avait détruit. Une guerre semblable reprendra en 1856 et renforcera encore la pénétration européenne en Chine.
Voir aussi : Histoire des Guerres de l'Opium - Hong-Kong - Histoire des Guerres
1842
29 août
Hong-Kong devient britannique
Au terme de la première guerre de l'Opium, déclenchée pour défendre les intérêts britanniques en Chine, Chinois et Anglais signent le traité de Nankin qui contraint le gouvernement chinois à céder l'île de Hong-Kong à la Grande-Bretagne. Hong-Kong, qui signifie en cantonnais "port parfumé", devient colonie britannique pour plus de 150 ans. Elle sera rétrocédée à la Chine le 1er juillet 1997.
Voir aussi : Colonie - Histoire des Guerres de l'Opium - Hong-Kong - Histoire de la Colonisation
1879
29 août
Au sommet du Petit Dru
Après une première tentative en 1876, Jean Charlet-Straton, accompagné de ses guides Prosper Payot et Frédéric Folliguet, parvient au sommet du Petit Dru (3 733 m.). Partis de Chamonix la veille, ils s’étaient munis de couvertures, de cordes, de provisions et de pioches. L’ascension de cette crête alpine, abrupte et acérée s’avère difficile, mais la forte volonté de Straton en aura raison. Une caravane d’alpinistes tentera en 1913 d’y sceller une statue de la Vierge, en vain. Ce projet aboutira finalement en 1919.
Voir aussi : Alpes - Histoire du Mont Blanc - Histoire de Chamonix - Petit Dru - Histoire de l'Alpinisme
1949
29 août
L’URSS fait exploser sa première Bombe A
L’URSS procède au test de sa première bombe atomique dans le Kazakhstan. L’obtention de cette technologie est pour partie due à un bon système d’espionnage. Elle contribuera à un climat de paranoïa aux Etats-Unis qui se traduira par la "chasse aux sorcières".
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de l'Armement
1526
29 août
Soliman le Magnifique bat les Hongrois
Poursuivant leur avancée dans les Balkans, les Turcs ottomans, sous la conduite de Soliman II le Magnifique, battent les Hongrois à Mohacs. Louis II Jagellon, le roi de Hongrie, meurt dans la bataille. Le royaume de Hongrie sera alors divisé en trois parties : la Hongrie royale des Habsbourgs, la Hongrie turque et la Transylvanie. Puis les Habsbourg reconquérront les plaines occupées par les Turcs ottomans en 1699.
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Soliman le Magnifique - Histoire de l'Islam
1533
29 août
Mise à mort d'Atahualpa
L'empereur inca Atahualpa est assassiné à Cajamarca (Pérou) par les Espagnols. Le conquistador Francisco Pizarro avait obtenu de l'empereur Charles Quint l'autorisation d'entreprendre la conquête de l'Empire Inca. Il débarqua à la tête d'une petite expédition sur la côte péruvienne en 1532, captura Atahualpa et malgré la remise d'une énorme rançon, le fait tuer. Pizarro sera lui même poignardé par un partisan de son rival Amalgro en 1541.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire des conquistadores - Dossier histoire de l' Empire inca - Pizarro - Histoire des Inca - Histoire des Explorations
1831
29 août
Faraday invente la dynamo
Le physicien et chimiste britannique, Michael Faraday, au cours d'une expérience avec un dispositif composé d'un anneau de fer entouré de fils de cuivre dont l'un est connecté à une batterie, découvre l’induction et l’électromagnétique. Cela l'amènera à établir la théorie de l'électrolyse et à développer le système de dynamo, génératrice de courant continu.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1842
29 août
Fin de la première guerre de l'Opium
La Chine ratifie le traité de Nankin qui prévoit la cession de Hong-Kong aux Anglais et l'ouverture de cinq ports au commerce étranger. Ce traité met fin à la guerre qui avait éclaté entre la Chine et la Grande-Bretagne deux ans plus tôt, lorsque le gouvernement chinois s’était emparé d’un stock d’opium britannique et l’avait détruit. Une guerre semblable reprendra en 1856 et renforcera encore la pénétration européenne en Chine.
Voir aussi : Histoire des Guerres de l'Opium - Hong-Kong - Histoire des Guerres
1842
29 août
Hong-Kong devient britannique
Au terme de la première guerre de l'Opium, déclenchée pour défendre les intérêts britanniques en Chine, Chinois et Anglais signent le traité de Nankin qui contraint le gouvernement chinois à céder l'île de Hong-Kong à la Grande-Bretagne. Hong-Kong, qui signifie en cantonnais "port parfumé", devient colonie britannique pour plus de 150 ans. Elle sera rétrocédée à la Chine le 1er juillet 1997.
Voir aussi : Colonie - Histoire des Guerres de l'Opium - Hong-Kong - Histoire de la Colonisation
1879
29 août
Au sommet du Petit Dru
Après une première tentative en 1876, Jean Charlet-Straton, accompagné de ses guides Prosper Payot et Frédéric Folliguet, parvient au sommet du Petit Dru (3 733 m.). Partis de Chamonix la veille, ils s’étaient munis de couvertures, de cordes, de provisions et de pioches. L’ascension de cette crête alpine, abrupte et acérée s’avère difficile, mais la forte volonté de Straton en aura raison. Une caravane d’alpinistes tentera en 1913 d’y sceller une statue de la Vierge, en vain. Ce projet aboutira finalement en 1919.
Voir aussi : Alpes - Histoire du Mont Blanc - Histoire de Chamonix - Petit Dru - Histoire de l'Alpinisme
1949
29 août
L’URSS fait exploser sa première Bombe A
L’URSS procède au test de sa première bombe atomique dans le Kazakhstan. L’obtention de cette technologie est pour partie due à un bon système d’espionnage. Elle contribuera à un climat de paranoïa aux Etats-Unis qui se traduira par la "chasse aux sorcières".
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de l'Armement
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Soliman le Magnifique (Kanûnî Sultan Süleyman) (ou Süleyman Ier) est né probablement le 6 novembre 1494 à Trébizonde (Trabzon) et mort le 7 septembre 1566 à Szigetvár. Seul fils survivant de Selim Ier Yavuz, il est le dixième sultan de la dynastie ottomane.
Son père Selim Ier (Yavuz Sultan Selim Han) dit le «Cruel» ou le «Terrible» ou l'inflexible (1470 - 1520) lui ouvre une voie toute tracée.
Et donc, à sa mort, le 20 septembre 1520 son fils unique, Soliman, monte logiquement sur le trône. Avec l'aide de son grand vizir, il impose les réformes qui lui valurent son surnom turc de « Législateur » (Kanûnî).
Sous son règne, l’Empire ottoman devient une grande puissance mondiale, continuant à s’étendre pendant encore un siècle avant de commencer une longue phase de déclin.
Il est le fils de la sultane validé Ayşe Hafsa. À l’âge de sept ans, il est envoyé dans la capitale, Istanbul pour y suivre ses humanités qui consistaient, à l'époque, en l'étude des sciences, histoire, littérature, théologie. Son père, Selim le terrible, y ajoute les techniques militaires. Il fait ses premières expériences en matière de gouvernement dans différentes provinces, Caffa (Théodosie), Sarukhan (Manisa) et brièvement Edirne.
À la mort de son père il devient le dixième sultan ottoman. Un envoyé de Venise, le décrit ainsi quelques semaines après son intronisation:
« Il est âgé de vingt-cinq ans, grand, mais nerveux, et d'une complexion délicate. Son cou est un peu trop long, son visage mince, et son nez aquilin. Il a une fine moustache et une petite barbe, il a néanmoins un agréable teint, bien que sa peau ait une tendance à la pâleur. On dit de lui qu'il sera un souverain avisé, cultivé et ses sujets sont pleins d'espoir. Son turban est aussi trop large. »
— Patrick Kinross (1979). The Ottoman centuries : The Rise and Fall of the Turkish Empire, p.175
Dès le début de son règne, il entreprend plusieurs campagnes de conquêtes. Il conquiert ainsi la Serbie en 1521 en prenant Belgrade. L'année suivante, il assiège et prend l’île de Rhodes, laissant les chevaliers de Saint Jean se réfugier à Malte.
Le 29 août 1526, Soliman remporte la victoire de Mohács contre le roi Louis II de Hongrie et occupe la majeure partie de la Hongrie, dont il donne le trône à Jean Zápolya, voïvode de Transylvanie. Mais Charles Quint, Saint Empereur Romain, et son frère Ferdinand, archiduc d’Autriche, reprennent la Hongrie. Une contre-attaque de Soliman se termine par un échec en raison du mauvais temps. Soliman menace Vienne en 1529 (premier siège de Vienne) et en 1532. Finalement en 1533, il signe un traité de paix avec Ferdinand, coupant en deux la Hongrie dont une partie revient aux Habsbourg, et l’autre à Jean Zápolya. À la mort de Jean Zápolya, Ferdinand reste dans sa partie de la Hongrie, donnant à Soliman l'impression de pouvoir annexer l'autre partie. Il s'en suit de nouveaux combats et un nouveau traité pour revenir au point de départ.
De 1533 à 1536, il conquiert l’est de l’Anatolie et de l’Azerbaïdjan. Dans la même période, les troupes ottomanes occupent le Yémen. Les corsaires turcs installés à Alger prennent Tunis aux Hafsides en son nom en 1534. Leur royaume est conquis par le pacha turc de Tripoli qui prend Kairouan en 1557 et par le pacha d’Alger qui prend Tunis en 1569.
Soliman consolide ses conquêtes en signant une série de traités de paix avec ses voisins. En 1540, il signe avec Venise un traité de paix assorti de capitulations avantageuses pour les marchands vénitiens. En 1541, il installe une régence ottomane en Hongrie pendant l’enfance du nouveau roi. En 1547, il signe un traité de paix avec Charles Quint. Dans le même temps, il entretient de bonnes relations avec la France, autre adversaire de Charles Quint. En gage de ces bonnes relations, il permet à François Ier d’avoir une représentation permanente à İstanbul, une chapelle d'ambassade qui devient par la suite le Lycée Saint-Benoît et accorde à la France des capitulations.
Le 29 août 1551, Soliman prend la forteresse hongroise de Belgrade et Sabac.
Le 29 mai 1555, il signe un traité de paix avec le chah safavide d’Iran.
C’est alors qu’il mène une campagne contre l’empereur germanique Maximilien II que le Sultan meurt en 1566, la veille de la bataille de Szigetvár en Hongrie, remportée par les Ottomans. Il est enterré au côté de son épouse préférée Roxelane, dans le mausolée attenant à la mosquée Süleymaniye d’İstanbul.
Vu de l’étranger Soliman, le « Grand turc », paraissait un danger pour tout le monde en raison de sa puissance et de son ambition, mais à l’intérieur il était considéré comme un bon souverain, combattant la corruption, et comme un mécène envers les artistes et les philosophes. Lui-même est connu pour avoir été un poète et un habile bijoutier.
Pour tous les commentateurs, c'est au XVIe siècle, sous le règne de Soliman, que l'Empire connaîtra son apogée, lorsque ses armées s'avanceront jusqu'à la capitale autrichienne en 1529 et 1532 (elles feront d'ailleurs ces sièges en vain). L'Empire ottoman deviendra la première puissance en Europe, surpassant l'empire de Charles Quint, et s'étendra sur le pourtour méditerranéen depuis la Bosnie jusqu'à la frontière avec le Maroc. Vienne marquera la limite de l’expansion de l'Empire en Occident (comme Aden en fixera la limite Sud). Pour les chroniqueurs de l'époque, le siège de Vienne causa, en Occident un traumatisme très important. Si important qu'ils le plaçaient à un niveau équivalent à celui des invasions Vikings ou de la grande peste.
Si on a parfois accusé Soliman de cruauté, certains disent qu’il faut y voir l’influence de son épouse Roxelane (Hürrem Sultan en turc), sultane, fille d’un prêtre orthodoxe ukrainien et nommée Aleksandra Lisowska (1505-Edirne 1558). Elle est capturée par des Tatars lors d'un de leurs raids et est emmenée comme esclave, probablement d'abord à Kaffa, en Crimée, puis à Istanbul, en 1518, où elle est choisie pour faire partie du harem de Soliman. Présentée à Soliman, elle travaille à gagner son affection et devient rapidement sa favorite. Avec la naissance d’un fils, elle devient la troisième épouse dans la hiérarchie du harem. Rompant radicalement avec les traditions, elle devient finalement son épouse principale en 1530. On dit qu’elle était une très habile politique et qu’elle savait jouer de la fascination de son époux.
Soliman fait bâtir de nombreux complexes religieux, (külliye), comprenant mosquée, madrasas, bibliothèque, cantines et mausolée, dont le plus célèbre est la mosquée Süleymaniye d’İstanbul. Il fait construire des complexes de ce genre à Damas à Médine et au Yémen.
En 1517, Selim Ier avait pris le contrôle de l’ancien territoire de Judée aux Mamelouks. Les Ottomans reçurent des centaines de réfugiés fuyant les conversions forcées au catholicisme opérés par le roi Ferdinand II d'Aragon en 1492, c’est ainsi qu’à Istanbul s’était installée une importante minorité juive. Soliman restaure Jérusalem et il fait entourer la vieille ville d'une muraille que l'on peut encore voir aujourd'hui.
Son père Selim Ier (Yavuz Sultan Selim Han) dit le «Cruel» ou le «Terrible» ou l'inflexible (1470 - 1520) lui ouvre une voie toute tracée.
Et donc, à sa mort, le 20 septembre 1520 son fils unique, Soliman, monte logiquement sur le trône. Avec l'aide de son grand vizir, il impose les réformes qui lui valurent son surnom turc de « Législateur » (Kanûnî).
Sous son règne, l’Empire ottoman devient une grande puissance mondiale, continuant à s’étendre pendant encore un siècle avant de commencer une longue phase de déclin.
Il est le fils de la sultane validé Ayşe Hafsa. À l’âge de sept ans, il est envoyé dans la capitale, Istanbul pour y suivre ses humanités qui consistaient, à l'époque, en l'étude des sciences, histoire, littérature, théologie. Son père, Selim le terrible, y ajoute les techniques militaires. Il fait ses premières expériences en matière de gouvernement dans différentes provinces, Caffa (Théodosie), Sarukhan (Manisa) et brièvement Edirne.
À la mort de son père il devient le dixième sultan ottoman. Un envoyé de Venise, le décrit ainsi quelques semaines après son intronisation:
« Il est âgé de vingt-cinq ans, grand, mais nerveux, et d'une complexion délicate. Son cou est un peu trop long, son visage mince, et son nez aquilin. Il a une fine moustache et une petite barbe, il a néanmoins un agréable teint, bien que sa peau ait une tendance à la pâleur. On dit de lui qu'il sera un souverain avisé, cultivé et ses sujets sont pleins d'espoir. Son turban est aussi trop large. »
— Patrick Kinross (1979). The Ottoman centuries : The Rise and Fall of the Turkish Empire, p.175
Dès le début de son règne, il entreprend plusieurs campagnes de conquêtes. Il conquiert ainsi la Serbie en 1521 en prenant Belgrade. L'année suivante, il assiège et prend l’île de Rhodes, laissant les chevaliers de Saint Jean se réfugier à Malte.
Le 29 août 1526, Soliman remporte la victoire de Mohács contre le roi Louis II de Hongrie et occupe la majeure partie de la Hongrie, dont il donne le trône à Jean Zápolya, voïvode de Transylvanie. Mais Charles Quint, Saint Empereur Romain, et son frère Ferdinand, archiduc d’Autriche, reprennent la Hongrie. Une contre-attaque de Soliman se termine par un échec en raison du mauvais temps. Soliman menace Vienne en 1529 (premier siège de Vienne) et en 1532. Finalement en 1533, il signe un traité de paix avec Ferdinand, coupant en deux la Hongrie dont une partie revient aux Habsbourg, et l’autre à Jean Zápolya. À la mort de Jean Zápolya, Ferdinand reste dans sa partie de la Hongrie, donnant à Soliman l'impression de pouvoir annexer l'autre partie. Il s'en suit de nouveaux combats et un nouveau traité pour revenir au point de départ.
De 1533 à 1536, il conquiert l’est de l’Anatolie et de l’Azerbaïdjan. Dans la même période, les troupes ottomanes occupent le Yémen. Les corsaires turcs installés à Alger prennent Tunis aux Hafsides en son nom en 1534. Leur royaume est conquis par le pacha turc de Tripoli qui prend Kairouan en 1557 et par le pacha d’Alger qui prend Tunis en 1569.
Soliman consolide ses conquêtes en signant une série de traités de paix avec ses voisins. En 1540, il signe avec Venise un traité de paix assorti de capitulations avantageuses pour les marchands vénitiens. En 1541, il installe une régence ottomane en Hongrie pendant l’enfance du nouveau roi. En 1547, il signe un traité de paix avec Charles Quint. Dans le même temps, il entretient de bonnes relations avec la France, autre adversaire de Charles Quint. En gage de ces bonnes relations, il permet à François Ier d’avoir une représentation permanente à İstanbul, une chapelle d'ambassade qui devient par la suite le Lycée Saint-Benoît et accorde à la France des capitulations.
Le 29 août 1551, Soliman prend la forteresse hongroise de Belgrade et Sabac.
Le 29 mai 1555, il signe un traité de paix avec le chah safavide d’Iran.
C’est alors qu’il mène une campagne contre l’empereur germanique Maximilien II que le Sultan meurt en 1566, la veille de la bataille de Szigetvár en Hongrie, remportée par les Ottomans. Il est enterré au côté de son épouse préférée Roxelane, dans le mausolée attenant à la mosquée Süleymaniye d’İstanbul.
Vu de l’étranger Soliman, le « Grand turc », paraissait un danger pour tout le monde en raison de sa puissance et de son ambition, mais à l’intérieur il était considéré comme un bon souverain, combattant la corruption, et comme un mécène envers les artistes et les philosophes. Lui-même est connu pour avoir été un poète et un habile bijoutier.
Pour tous les commentateurs, c'est au XVIe siècle, sous le règne de Soliman, que l'Empire connaîtra son apogée, lorsque ses armées s'avanceront jusqu'à la capitale autrichienne en 1529 et 1532 (elles feront d'ailleurs ces sièges en vain). L'Empire ottoman deviendra la première puissance en Europe, surpassant l'empire de Charles Quint, et s'étendra sur le pourtour méditerranéen depuis la Bosnie jusqu'à la frontière avec le Maroc. Vienne marquera la limite de l’expansion de l'Empire en Occident (comme Aden en fixera la limite Sud). Pour les chroniqueurs de l'époque, le siège de Vienne causa, en Occident un traumatisme très important. Si important qu'ils le plaçaient à un niveau équivalent à celui des invasions Vikings ou de la grande peste.
Si on a parfois accusé Soliman de cruauté, certains disent qu’il faut y voir l’influence de son épouse Roxelane (Hürrem Sultan en turc), sultane, fille d’un prêtre orthodoxe ukrainien et nommée Aleksandra Lisowska (1505-Edirne 1558). Elle est capturée par des Tatars lors d'un de leurs raids et est emmenée comme esclave, probablement d'abord à Kaffa, en Crimée, puis à Istanbul, en 1518, où elle est choisie pour faire partie du harem de Soliman. Présentée à Soliman, elle travaille à gagner son affection et devient rapidement sa favorite. Avec la naissance d’un fils, elle devient la troisième épouse dans la hiérarchie du harem. Rompant radicalement avec les traditions, elle devient finalement son épouse principale en 1530. On dit qu’elle était une très habile politique et qu’elle savait jouer de la fascination de son époux.
Soliman fait bâtir de nombreux complexes religieux, (külliye), comprenant mosquée, madrasas, bibliothèque, cantines et mausolée, dont le plus célèbre est la mosquée Süleymaniye d’İstanbul. Il fait construire des complexes de ce genre à Damas à Médine et au Yémen.
En 1517, Selim Ier avait pris le contrôle de l’ancien territoire de Judée aux Mamelouks. Les Ottomans reçurent des centaines de réfugiés fuyant les conversions forcées au catholicisme opérés par le roi Ferdinand II d'Aragon en 1492, c’est ainsi qu’à Istanbul s’était installée une importante minorité juive. Soliman restaure Jérusalem et il fait entourer la vieille ville d'une muraille que l'on peut encore voir aujourd'hui.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
LA MALÉDICTION DES PHARAONS
L'instant est grave. Trois mille deux cents ans plus tôt, Ramsès. Il a été momifié pour son dernier voyage. Maintenant, il est là, avec son profil de rapace, son teint ambré, ses cheveux pâles, les yeux mi-clos, les mains croisées sur la poitrine… Autour de lui, quelques employés du département de chimie du musée, les descendants de ceux qui, trente deux siècles auparavant, servaient le pharaon aux mille temples, aux mille femmes et aux mille enfants. Avec mille précautions, en enlève les bandelettes. Le pharaon en a besoin : comme beaucoup de mortels, cet ancien dieu vivant est rongé de moisissures. Les champignons et les micro-organismes prolifèrent sur sa dépouille sacrée. Avant d’être emmené en France, au Centre de recherches nucléaires de Saclay, pour un traitement définitif au cobalt 60, il faut lui retirer tous les linges qui le recouvrent.
Deux heures après, l’interminable bande de tissu est presque enlevée. Soudain, les dix hommes voient le bras souverain se relever brutalement, comme dans un geste de menace, et rester pointé vers le ciel…
Fureur sacrée ou phénomène naturel ? Malgré les déclarations des scientifiques, qui leur expliquèrent que le bras de Ramsès, resté bloqué pendant trente-deux siècles contre la poitrine, avait retrouvé son mouvement naturel dans la chaleur du laboratoire, les employés égyptiens refuseront désormais d’intervenir en quoi que ce soit dans les opérations de manipulation des momies pharaoniques. Pour eux, "Ramsès II n’était pas mort". Il avait commencé à se venger!
De nouveau, la phrase rituellement inscrite sur les tombeaux de tous les souverains égyptiens reprenait toute sa sinistre actualité. Elle était dans toutes les mémoires : "La mort abattra de ses ailes quiconque dérangera le repos du pharaon."
La vengeance des pharaons ! Depuis les origines de la civilisation égyptienne, elle plane, comme une menace sourde, au-dessus de tous ceux qui se mêlent de troubler le dernier sommeil des momies, royales ou non. Après la découverte du trésor de Toutankhamon , en 1923, la rumeur de cette vengeance deviendra publique : le monde entier parlera de la main invisible qui semblait avoir frappé une trentaine de ceux qui, de près ou de loin, avait approché la dernière demeure du jeune pharaon.
Récemment encore, au cours des années soixante-dix, plusieurs égyptologues seront frappés d’un mal mystérieux. Peut-on mettre toutes ces morts sur le compte de la fatalité? Existe-il un lien tragique entre tous ces étranges décès ? Bref, la malédiction des pharaons existe-t-elle ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il convient d’examiner dans quelles conditions cette malédiction a pu être lancée. Car elle existe bien, au moins dans la volonté de ceux qui, il y a trois mille ans, ont tenté de préserver les grands de leur monde du retour à la poussière originelle…
Chez les anciens Égyptiens, en effet, la magie tenait une place considérable, qui se retrouve dans d’innombrables manuscrits. Magie noire et magie blanche étaient alors une manière naturelle d’envisager les relations entre l’homme et son milieu. Toute à la fois devin, astronome, chimiste ou médecin, le mage égyptien était respecté autant que consulté.
Pour les mentalités de ce temps, pétries de paganisme plus que de rationalité, le monde n’était qu’un tissu de forces et d’énergies fondamentales qui faisaient réagir l’ensemble des vivants, des morts et même des choses inanimées. Les hommes, passés ou à naître, les dieux, les animaux, les plantes ou les minéraux étaient donc capables de penser. Par conséquent, on pouvait les influencer ou, par l’intermédiaire des mages et des magiciens, on pouvait tenter de traiter avec eux. Cette notion est essentielle pour comprendre la vraie nature de la malédiction des pharaons. S’il était possible d’exercer une quelconque influence sur le monde passé ou à venir, les mages et les prêtres pouvaient donc, au moyen de formules appropriées, protéger un lieu ou un homme contre d’autres hommes.
Les Égyptiens imaginaient-ils que les tombes de leurs souverains pouvaient être profanés ? Gaston Maspéro, le père français de l’égyptologie scientifique, explique, dans ses Causeries d’Égypte, la manière dont les mentalités de l’époque percevaient les rapports entre le monde visible et invisible :
"Les vivants se mêlent à ces forces obscures dans le savoir, les heurtent, les repoussent, les appellent, tantôt pour subir des influences mauvaises, tantôt pour recevoir d’elles des bienfaits. Beaucoup sont des divinités ou des génies qui n’ont jamais traversé l’humanité. Plus encore sont des âmes désincarnés, des doubles errants ou des ombres mécontentes, à qui leur condition d’outre-tombe n’a conservé aucun des avantages dont jouissaient pendant leur existence terrestre et que leur misère enrage contre les générations présentes."
"Ils en veulent à ceux qui tiennent maintenant leur place de les délaisser comme eux-mêmes délaissèrent ceux qui les avaient précédés. Et ils cherchent à se venger de leur négligence en les attaquant à leur insu. Ils rôdent nui et jour par les villes et par les campagnes, quêtant patiemment quelques victimes et, dès qu’ils les ont trouvées, ils s’emparent d’elles par un des moyens à leur disposition. "
Pour lutter contre les légions de démons malfaisants et implacables, les prêtres peuvent se livrer à des opérations magiques, à des purifications religieuses ou à des sacrifices. Ils peuvent, de surcroît, protéger les vivants par des talismans et par des amulettes : les sections égyptiennes des grands musées du monde entier sont pleins de ces scarabées, de ces colliers et de tous ces objets précieux dont les qualités artistiques enchantent encore nos yeux.
La plus sûre des défenses contre les forces invisibles restait encore les formules magiques et les exorcismes. Grâce aux papyrus retrouvés dans les fouilles et aux inscriptions des temples, nous en connaissons des milliers, toutes plus poétiques les unes que les autres, mais également toutes plus horribles les unes que les autres. L’une d’elles fulmine ainsi :
Tombe à terre ! Tombe à terre !
Ô abomination venue de Sokaris !
Tu as levé le bras contre l’œil de Râ
Et tu as capturé le fils d’Horus.
Cours vers Sekhmet :
Qu’elle brûle tes chairs,
Qu’elle tranche tes doigts,
Qu’elle repousse la plante de tes pieds
Loin de la terre d’Égypte !…
Les prêtres poussaient si loin l’art de la malédiction qu’ils s’en prenaient parfois aux dieux eux-mêmes. Plusieurs papyrus magiques nous expliquent par leur menu les moyens de se débarrasser des divinités trop néfastes, avec des détails dignes des grimoires de nos sorcières du Moyen Age.
Évidemment, pour les Égyptiens qui attachaient tant de prix à la vie dans l’au-delà, le viol des sépultures était un des crimes les plus odieux. Nous savons qu’ils essayaient de se préparer à une mort tranquille par des croyances très souvent affirmées à l’immortalité de l’âme, voire des corps. Pour eux, la mort était une nouvelle "vie", et ils garnissaient les tombes de leurs défunts de tout ce qui pourrait leur être utile pour le "voyage" vers cette nouvelle vie.
Dès l’ancien Empire (à partir de 2600 ans avant notre ère), on trouve dans les tombes des avertissements à l’égard des voleurs et des pillards. Mieux : on trouve également des menaces contre ceux qui seraient tentés d’effacer les avertissements pour abolir leur "puissance" ! Contre les profanateurs, les châtiments sont variables, mais toujours exemplaires : la malédiction pour l’éternité après une mort atroce.
Un document funéraire de la XXII e dynastie affirme : "Je m’emparerai de lui comme un oiseau. Je ferai que tous les humains qui sont sur terre craignent les esprits qui sont dans l’Amenti, lorsque les aura terrifiés le fidèle gardien de Nekhen." Cet oiseau de proie de Nekhen sera, par la suite, le symbole même de la vengeance des pharaons…
Pas question non plus d’effacer le nom du défunt de sa tombe : pour les Égyptiens, "nommer" le pharaon était un moyen de le faire revivre, de le connaître. Marteler son nom, comme cela se fera après quelques règnes particulièrement pesants, c’était l’écarter à jamais du monde des vivants.
Prudents, les pharaons organisaient eux-mêmes la défense de leurs sépultures, notamment en les regroupant, en leur affectant une garde permanente ou en les camouflant le mieux possible. C’est ainsi que certaines tombes ont pu être conservées jusqu’à nos jours à peu près inviolées. Ce sera le cas du tombeau de Toutankhamon. Les "archives" pharaoniques nous ont transmis des procès mémorables de pilleurs de tombes, où il apparaît clairement qu’il s’agissait déjà, à l’époque, d’une industrie plus que lucrative, où étaient "mouillés" des hauts fonctionnaires, voire des prêtres chargés… de veiller sur leur sépultures !
À toutes les époques, les trésors enterrés – et on imagine, après l’ouverture de la tombe de Toutankhamon, qui n’était qu’un "petit" pharaon, ce que devait être le trésor funéraire d’un "grand" pharaon comme Ramsès II ! – ont tenté les audacieux et les indélicats.
Malgré les procès et les condamnations, les pillages continueront, à tel point qu’il faudra évacuer de nombreuses tombes et "regrouper" les momies des pharaons mort dans des sépultures secrètes. Trente-six de celles-là et toutes leurs richesses seront ainsi mises à l’abri dans les environs de Deir el-Bahari. Leur cachette restera inviolée pendant près de trois 3000 ans. Par contre, vers 1870, leur découverte fortuite enrichira un village entier, jusqu’à ce que les égyptologues découvrent à leur tour l’ultime sépulture de souverains dont ils ne pensaient plus jamais trouver la moindre trace.
Au fil des années, pourtant, la fameuse malédiction ne cessait d’agir. On ne compte plus que les pilleurs de tombes retrouvés morts dans les mausolées qu’ils venaient dévaster : morts accidentelles souvent, due à une mauvaise chute, à l’extinction prématurée d’une torche, mais aussi… à la peur, voire à de bien curieuses maladies. Au XIX siècle, les détrousseurs de pharaons savaient tous ce qu’ils risquaient. Mais le jeu en valait la chandelle…
On savait aussi, même en Europe, que les momies étaient chargées d’étranges pouvoirs. Le trafic des momies étaient autrefois prospère : les apothicaires utilisaient le corps des aristocrates de l’Empire égyptien pour leurs décoctions ! Les bateaux chargés de convoyer ces momies n’arrivaient pas toujours : l’histoire a retenu l’étrange naufrage du bateau général prussien von Minutoli, qui rapportait une momie trouvée dans la pyramide de Sakkara et qui affectait de se moquer de la "malédiction".
Le naufrage le plus célèbre du XXe siècle, celui du Titanic, met également en cause une momie. On sait que le géant des mers transportait, avec ses 2500 passagers, de l’or, des diamants et … la momie d’une voyante qui vivait sous le règne d’Aménophis IV. Elle possédait encore toutes les amulettes, dont l’une portait l’inscription fatidique, sous l’effigie du dieu Osiris : "Réveille-toi du sommeil dans lequel tu es plongée. Le regard de tes yeux triomphera de tout ce qui est entrepris contre toi. "
Trésor précieux, cette momie ne voyageait pas dans la soute, mais près de la passerelle de commandement. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer que la malédiction avait peut-être troublé la raison du commandant du Titanic, qui semblait n’avoir tenu aucun compte des icebergs qu’il aurait pu trouver sur sa route et qui paraissait complètement hébété par la catastrophe…
Faut-il pour autant penser que les prêtres-magiciens de l’ancienne Égypte ont eu recours à des pouvoirs ont résisté au temps ? Et que les formules magiques de ces prêtres garderont encore longtemps leur redoutable efficacité ? Quelques auteurs ont pu le penser et formuler, dès le début du XX e siècle, des hypothèses plus ou moins sérieuses.
Avec la découverte de la précieuse tombe de Toutankhamon et l’étrange épidémie qui frappera la plupart de ceux qui auront approché la momie du jeune pharaon, ce débat sur la malédiction des anciens souverains de l’Égypte va rebondir et prendre une ampleur internationale.
Quel est donc cet étrange mal qui a frappé Lord Carnarvon et les compagnons d’Howard Carter ?
Source: L'archéologie du mystère, Édition Atlas 1983, p. 70-75
L'instant est grave. Trois mille deux cents ans plus tôt, Ramsès. Il a été momifié pour son dernier voyage. Maintenant, il est là, avec son profil de rapace, son teint ambré, ses cheveux pâles, les yeux mi-clos, les mains croisées sur la poitrine… Autour de lui, quelques employés du département de chimie du musée, les descendants de ceux qui, trente deux siècles auparavant, servaient le pharaon aux mille temples, aux mille femmes et aux mille enfants. Avec mille précautions, en enlève les bandelettes. Le pharaon en a besoin : comme beaucoup de mortels, cet ancien dieu vivant est rongé de moisissures. Les champignons et les micro-organismes prolifèrent sur sa dépouille sacrée. Avant d’être emmené en France, au Centre de recherches nucléaires de Saclay, pour un traitement définitif au cobalt 60, il faut lui retirer tous les linges qui le recouvrent.
Deux heures après, l’interminable bande de tissu est presque enlevée. Soudain, les dix hommes voient le bras souverain se relever brutalement, comme dans un geste de menace, et rester pointé vers le ciel…
Fureur sacrée ou phénomène naturel ? Malgré les déclarations des scientifiques, qui leur expliquèrent que le bras de Ramsès, resté bloqué pendant trente-deux siècles contre la poitrine, avait retrouvé son mouvement naturel dans la chaleur du laboratoire, les employés égyptiens refuseront désormais d’intervenir en quoi que ce soit dans les opérations de manipulation des momies pharaoniques. Pour eux, "Ramsès II n’était pas mort". Il avait commencé à se venger!
De nouveau, la phrase rituellement inscrite sur les tombeaux de tous les souverains égyptiens reprenait toute sa sinistre actualité. Elle était dans toutes les mémoires : "La mort abattra de ses ailes quiconque dérangera le repos du pharaon."
La vengeance des pharaons ! Depuis les origines de la civilisation égyptienne, elle plane, comme une menace sourde, au-dessus de tous ceux qui se mêlent de troubler le dernier sommeil des momies, royales ou non. Après la découverte du trésor de Toutankhamon , en 1923, la rumeur de cette vengeance deviendra publique : le monde entier parlera de la main invisible qui semblait avoir frappé une trentaine de ceux qui, de près ou de loin, avait approché la dernière demeure du jeune pharaon.
Récemment encore, au cours des années soixante-dix, plusieurs égyptologues seront frappés d’un mal mystérieux. Peut-on mettre toutes ces morts sur le compte de la fatalité? Existe-il un lien tragique entre tous ces étranges décès ? Bref, la malédiction des pharaons existe-t-elle ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il convient d’examiner dans quelles conditions cette malédiction a pu être lancée. Car elle existe bien, au moins dans la volonté de ceux qui, il y a trois mille ans, ont tenté de préserver les grands de leur monde du retour à la poussière originelle…
Chez les anciens Égyptiens, en effet, la magie tenait une place considérable, qui se retrouve dans d’innombrables manuscrits. Magie noire et magie blanche étaient alors une manière naturelle d’envisager les relations entre l’homme et son milieu. Toute à la fois devin, astronome, chimiste ou médecin, le mage égyptien était respecté autant que consulté.
Pour les mentalités de ce temps, pétries de paganisme plus que de rationalité, le monde n’était qu’un tissu de forces et d’énergies fondamentales qui faisaient réagir l’ensemble des vivants, des morts et même des choses inanimées. Les hommes, passés ou à naître, les dieux, les animaux, les plantes ou les minéraux étaient donc capables de penser. Par conséquent, on pouvait les influencer ou, par l’intermédiaire des mages et des magiciens, on pouvait tenter de traiter avec eux. Cette notion est essentielle pour comprendre la vraie nature de la malédiction des pharaons. S’il était possible d’exercer une quelconque influence sur le monde passé ou à venir, les mages et les prêtres pouvaient donc, au moyen de formules appropriées, protéger un lieu ou un homme contre d’autres hommes.
Les Égyptiens imaginaient-ils que les tombes de leurs souverains pouvaient être profanés ? Gaston Maspéro, le père français de l’égyptologie scientifique, explique, dans ses Causeries d’Égypte, la manière dont les mentalités de l’époque percevaient les rapports entre le monde visible et invisible :
"Les vivants se mêlent à ces forces obscures dans le savoir, les heurtent, les repoussent, les appellent, tantôt pour subir des influences mauvaises, tantôt pour recevoir d’elles des bienfaits. Beaucoup sont des divinités ou des génies qui n’ont jamais traversé l’humanité. Plus encore sont des âmes désincarnés, des doubles errants ou des ombres mécontentes, à qui leur condition d’outre-tombe n’a conservé aucun des avantages dont jouissaient pendant leur existence terrestre et que leur misère enrage contre les générations présentes."
"Ils en veulent à ceux qui tiennent maintenant leur place de les délaisser comme eux-mêmes délaissèrent ceux qui les avaient précédés. Et ils cherchent à se venger de leur négligence en les attaquant à leur insu. Ils rôdent nui et jour par les villes et par les campagnes, quêtant patiemment quelques victimes et, dès qu’ils les ont trouvées, ils s’emparent d’elles par un des moyens à leur disposition. "
Pour lutter contre les légions de démons malfaisants et implacables, les prêtres peuvent se livrer à des opérations magiques, à des purifications religieuses ou à des sacrifices. Ils peuvent, de surcroît, protéger les vivants par des talismans et par des amulettes : les sections égyptiennes des grands musées du monde entier sont pleins de ces scarabées, de ces colliers et de tous ces objets précieux dont les qualités artistiques enchantent encore nos yeux.
La plus sûre des défenses contre les forces invisibles restait encore les formules magiques et les exorcismes. Grâce aux papyrus retrouvés dans les fouilles et aux inscriptions des temples, nous en connaissons des milliers, toutes plus poétiques les unes que les autres, mais également toutes plus horribles les unes que les autres. L’une d’elles fulmine ainsi :
Tombe à terre ! Tombe à terre !
Ô abomination venue de Sokaris !
Tu as levé le bras contre l’œil de Râ
Et tu as capturé le fils d’Horus.
Cours vers Sekhmet :
Qu’elle brûle tes chairs,
Qu’elle tranche tes doigts,
Qu’elle repousse la plante de tes pieds
Loin de la terre d’Égypte !…
Les prêtres poussaient si loin l’art de la malédiction qu’ils s’en prenaient parfois aux dieux eux-mêmes. Plusieurs papyrus magiques nous expliquent par leur menu les moyens de se débarrasser des divinités trop néfastes, avec des détails dignes des grimoires de nos sorcières du Moyen Age.
Évidemment, pour les Égyptiens qui attachaient tant de prix à la vie dans l’au-delà, le viol des sépultures était un des crimes les plus odieux. Nous savons qu’ils essayaient de se préparer à une mort tranquille par des croyances très souvent affirmées à l’immortalité de l’âme, voire des corps. Pour eux, la mort était une nouvelle "vie", et ils garnissaient les tombes de leurs défunts de tout ce qui pourrait leur être utile pour le "voyage" vers cette nouvelle vie.
Dès l’ancien Empire (à partir de 2600 ans avant notre ère), on trouve dans les tombes des avertissements à l’égard des voleurs et des pillards. Mieux : on trouve également des menaces contre ceux qui seraient tentés d’effacer les avertissements pour abolir leur "puissance" ! Contre les profanateurs, les châtiments sont variables, mais toujours exemplaires : la malédiction pour l’éternité après une mort atroce.
Un document funéraire de la XXII e dynastie affirme : "Je m’emparerai de lui comme un oiseau. Je ferai que tous les humains qui sont sur terre craignent les esprits qui sont dans l’Amenti, lorsque les aura terrifiés le fidèle gardien de Nekhen." Cet oiseau de proie de Nekhen sera, par la suite, le symbole même de la vengeance des pharaons…
Pas question non plus d’effacer le nom du défunt de sa tombe : pour les Égyptiens, "nommer" le pharaon était un moyen de le faire revivre, de le connaître. Marteler son nom, comme cela se fera après quelques règnes particulièrement pesants, c’était l’écarter à jamais du monde des vivants.
Prudents, les pharaons organisaient eux-mêmes la défense de leurs sépultures, notamment en les regroupant, en leur affectant une garde permanente ou en les camouflant le mieux possible. C’est ainsi que certaines tombes ont pu être conservées jusqu’à nos jours à peu près inviolées. Ce sera le cas du tombeau de Toutankhamon. Les "archives" pharaoniques nous ont transmis des procès mémorables de pilleurs de tombes, où il apparaît clairement qu’il s’agissait déjà, à l’époque, d’une industrie plus que lucrative, où étaient "mouillés" des hauts fonctionnaires, voire des prêtres chargés… de veiller sur leur sépultures !
À toutes les époques, les trésors enterrés – et on imagine, après l’ouverture de la tombe de Toutankhamon, qui n’était qu’un "petit" pharaon, ce que devait être le trésor funéraire d’un "grand" pharaon comme Ramsès II ! – ont tenté les audacieux et les indélicats.
Malgré les procès et les condamnations, les pillages continueront, à tel point qu’il faudra évacuer de nombreuses tombes et "regrouper" les momies des pharaons mort dans des sépultures secrètes. Trente-six de celles-là et toutes leurs richesses seront ainsi mises à l’abri dans les environs de Deir el-Bahari. Leur cachette restera inviolée pendant près de trois 3000 ans. Par contre, vers 1870, leur découverte fortuite enrichira un village entier, jusqu’à ce que les égyptologues découvrent à leur tour l’ultime sépulture de souverains dont ils ne pensaient plus jamais trouver la moindre trace.
Au fil des années, pourtant, la fameuse malédiction ne cessait d’agir. On ne compte plus que les pilleurs de tombes retrouvés morts dans les mausolées qu’ils venaient dévaster : morts accidentelles souvent, due à une mauvaise chute, à l’extinction prématurée d’une torche, mais aussi… à la peur, voire à de bien curieuses maladies. Au XIX siècle, les détrousseurs de pharaons savaient tous ce qu’ils risquaient. Mais le jeu en valait la chandelle…
On savait aussi, même en Europe, que les momies étaient chargées d’étranges pouvoirs. Le trafic des momies étaient autrefois prospère : les apothicaires utilisaient le corps des aristocrates de l’Empire égyptien pour leurs décoctions ! Les bateaux chargés de convoyer ces momies n’arrivaient pas toujours : l’histoire a retenu l’étrange naufrage du bateau général prussien von Minutoli, qui rapportait une momie trouvée dans la pyramide de Sakkara et qui affectait de se moquer de la "malédiction".
Le naufrage le plus célèbre du XXe siècle, celui du Titanic, met également en cause une momie. On sait que le géant des mers transportait, avec ses 2500 passagers, de l’or, des diamants et … la momie d’une voyante qui vivait sous le règne d’Aménophis IV. Elle possédait encore toutes les amulettes, dont l’une portait l’inscription fatidique, sous l’effigie du dieu Osiris : "Réveille-toi du sommeil dans lequel tu es plongée. Le regard de tes yeux triomphera de tout ce qui est entrepris contre toi. "
Trésor précieux, cette momie ne voyageait pas dans la soute, mais près de la passerelle de commandement. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer que la malédiction avait peut-être troublé la raison du commandant du Titanic, qui semblait n’avoir tenu aucun compte des icebergs qu’il aurait pu trouver sur sa route et qui paraissait complètement hébété par la catastrophe…
Faut-il pour autant penser que les prêtres-magiciens de l’ancienne Égypte ont eu recours à des pouvoirs ont résisté au temps ? Et que les formules magiques de ces prêtres garderont encore longtemps leur redoutable efficacité ? Quelques auteurs ont pu le penser et formuler, dès le début du XX e siècle, des hypothèses plus ou moins sérieuses.
Avec la découverte de la précieuse tombe de Toutankhamon et l’étrange épidémie qui frappera la plupart de ceux qui auront approché la momie du jeune pharaon, ce débat sur la malédiction des anciens souverains de l’Égypte va rebondir et prendre une ampleur internationale.
Quel est donc cet étrange mal qui a frappé Lord Carnarvon et les compagnons d’Howard Carter ?
Source: L'archéologie du mystère, Édition Atlas 1983, p. 70-75
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- bounti
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
bonjour st luc♥
bonjour à tous
merci pour tout ce travail
je rebondis sur le chat
[url]Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification.
Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements et les miaulements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.
Selon les résultats de travaux menés en 2006 et 2007[1], le chat domestique est une sous-espèce du Chat sauvage (Felis silvestris) dont il a vraisemblablement divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans au Néolithique dans le Croissant fertile, époque correspondant aux débuts de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.
Tout d’abord vénéré par les Égyptiens, il fut diabolisé en Europe au Moyen Âge et ne retrouva ses lettres de noblesse qu’au XVIIIe siècle. En Asie, le chat reste synonyme de chance, de richesse ou de longévité.
Ce félin a laissé son empreinte dans la culture populaire et artistique, tant au travers d’expressions populaires que de représentations diverses au sein de la littérature, de la peinture ou encore de la musique.
Le Mau Prince d'Egypte : appelé dans son pays d'origine "Pharaonic Cat"
Son nom éveille d'emblée la curiosité. Vénéré dans l'Antiquité, le Mau Egyptien est la seule race naturellement tachetée.
Le Mau Egyptien descend en droite lignée d'une sous-espèce abyssinienne du chat sauvage africain (ou chat ganté), Félis Lybica Ocreata. Le scientifique Morisson-Scott du Bristisch Museum put établir que le matériel génétique du Mau est identique à celui prélevé sur les momies de chats, trouvées en grand nombre au siècle dernier par les archéologues à Bubastis. Le Mau Egyptien est donc bien le descendant des chats qui étaient adulés par les Pharaons et le peuple de l'Egypte ancienne. On peut le considérer comme l'ancêtre de tous nos chats domestiques, qu'ils soient de race ou non.
[/url]
bon dimanche
bonjour à tous
merci pour tout ce travail
je rebondis sur le chat
[url]Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification.
Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements et les miaulements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.
Selon les résultats de travaux menés en 2006 et 2007[1], le chat domestique est une sous-espèce du Chat sauvage (Felis silvestris) dont il a vraisemblablement divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans au Néolithique dans le Croissant fertile, époque correspondant aux débuts de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.
Tout d’abord vénéré par les Égyptiens, il fut diabolisé en Europe au Moyen Âge et ne retrouva ses lettres de noblesse qu’au XVIIIe siècle. En Asie, le chat reste synonyme de chance, de richesse ou de longévité.
Ce félin a laissé son empreinte dans la culture populaire et artistique, tant au travers d’expressions populaires que de représentations diverses au sein de la littérature, de la peinture ou encore de la musique.
Le Mau Prince d'Egypte : appelé dans son pays d'origine "Pharaonic Cat"
Son nom éveille d'emblée la curiosité. Vénéré dans l'Antiquité, le Mau Egyptien est la seule race naturellement tachetée.
Le Mau Egyptien descend en droite lignée d'une sous-espèce abyssinienne du chat sauvage africain (ou chat ganté), Félis Lybica Ocreata. Le scientifique Morisson-Scott du Bristisch Museum put établir que le matériel génétique du Mau est identique à celui prélevé sur les momies de chats, trouvées en grand nombre au siècle dernier par les archéologues à Bubastis. Le Mau Egyptien est donc bien le descendant des chats qui étaient adulés par les Pharaons et le peuple de l'Egypte ancienne. On peut le considérer comme l'ancêtre de tous nos chats domestiques, qu'ils soient de race ou non.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci Bounti pour les infos ainsi qu'Orchidée.
Sympa ce petit coin culturel
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Bonjour à tous ici!
(extrait de l'Ougrapo
Ouvroir de Grammaire Potentielle)
JEU DE MOTS
Moins bien ou pire. La visée argumentative est comparée.
Présente-t-on qqn comme coupable sur la seule base des intentions qu'on lui prête? PROCÈS D'INTENTION
Emplois: «Vous faites exprès de me bousculer, Monsieur.»
(extrait de l'Ougrapo
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Moins bien ou pire. La visée argumentative est comparée.
Présente-t-on qqn comme coupable sur la seule base des intentions qu'on lui prête? PROCÈS D'INTENTION
Emplois: «Vous faites exprès de me bousculer, Monsieur.»
Dernière modification par caminde le dim. août 29, 2010 5:21 pm, modifié 1 fois.
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
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- caminde
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le travail de Jacques Bock, barman et buveur de bière !
L'article suivant a été publié par le magazine Sud-Ouest Dimanche, le 20 août 2000. Il met en évidence l'extraordinaire travail effectué par Jacques Bock sur les aptonymes en France.
AU PAYS DU DOCTEUR BOBO (article de Christian Séguin)
Jacques Bock ne le dit pas pour se faire mousser. Il veut faire un livre sincère et gai, sans moquerie, un vrai livre où se retrouvent, complices, chacun de ceux qui acceptent sa proposition. L'idée lui vient de sa propre vie. Après avoir été cuisinier, boulanger, bûcheron, fermier, plongeur, et avant d'être gardien de la paix, photographe et réalisateur de films documentaires en Amazonie, Jacques Bock fut barman. C'est dans cet univers chatoyant, où l'homme seul se reconstitue à petites touches, qu'on le héla pratiquement chaque jour : “Un bock s'il vous plaît !”
Le jeune serveur n'en conçut jamais d'acrimonie. Il comprit simplement qu'il figurait dans une étrange symbiose du débit de boissons, une sorte de parfaite adéquation sur le territoire du demi. Un peu comme le bombyx adhère au mûrier et l'abonné au gaz. On lui demandait un bock et il arrivait. Il était le bock, Jacques de son prénom. Ainsi fut-il saisi d'interrogation. Comment font ceux dont le nom rappelle irrésistiblement l'activité qu'ils exercent ? Par quel alchimie retrouvent-ils un jour l'univers désigné par leur patronyme ? Existe-t-il une prédisposition quand on s'appelle Farine à devenir boulanger, ou à épouser Mlle Lebandit quand on s'appelle Lebrigand ?
Voilà comment Jacques Bock, en sa qualité d'explorateur, parcourt aujourd'hui le pays à la manière d'Alice pour rencontrer les gens qui l'ont souhaité. Il cherche ces petites merveilles villageoises et périurbaines où chaque nom inattendu s'épanouit dans la collectivité, loin des vacheries et des crispations fielleuses de la France supposée profonde.
L'honneur de la charcuterie
Le docteur Bobo va bien. Il n'en veut pas à l'état civil. Pourquoi en serait-il autrement puisqu'il exerce le métier qu'il avait choisi? S'il s'est montré surpris par la démarche du photographe, il n'en a pas moins accepté sa demande. L'image le montre souriant. Probablement n'avait-il jamais imaginé, lui, l'austère chef du SAMU, devenir l'acteur consentant de cette mise en scène réalisée à son cabinet. On se dit qu'il y a quelque chose de réjouissant à voir le médecin dans son biotope, soudainement arraché au quotidien, ce fil des jours où s'éteint le meilleur de nous-mêmes.
Au pays du docteur Bobo, Jacques Bock, depuis qu'il a entrepris ce travail, va de surprise en surprise. Il découvre une France inconnue, douée d'humour, prompte à s'amuser d'elle-même. La patronymie française est une mine d'or.
M. Cochonneau, donc, défend l'honneur de la charcuterie. Il n'est pas le seul. Pas besoin d'enquêter par monts et par vaux pour constater que M. Jean Bonneau et M. Boudin visent le même idéal. Mme Poupon, elle, aurait certainement pu devenir chef de quelque chose, comme tout le monde. En réalité, elle travaille dans une crèche. À l'évidence, certains secteurs apparaissent plus riches. La santé, par exemple, possède d'inépuisables situations facétieuses.
Le docteur Chicot tient un cabinet dentaire. Les docteurs Carie et Vieilledent aussi. Les patients qui se rongent les sangs dans les salles d'attente peuvent y voir un clin d'œil. On imagine qu'ils esquissent un sourire bienveillant lorsqu'ils attendent M. Bistouri, chirurgien de son métier. Avant d'arriver sur le billard, d'autres doivent éprouver plus de difficultés à se décontracter les orteils avec M. Bidochard et M. Charcutier (comme la profession de M. Cochonneau). Sans parler du docteur Bourreau, chef d'un centre antidouleur.
À l'inverse, les parents angoissés, inconsciemment, se libèrent en conversant avec le docteur Papa, gynécologue, tandis que le docteur Bébé trouve naturellement sa place à la tête de l'association nationale des pédiatres. D'un point de vue lunetterie, il est clair que M. Casimiro est bien opticien, ainsi que M. Leborgne.
Les PV de M. Prunes
C'est en Vendée, terre de contraste, qu'un autre membre de cette heureuse profession, M. Lamour, désormais retraité, avait décidé d'utiliser brillamment son nom pour en tirer un slogan. “Si l'amour vous rend aveugle, disait-il, venez me voir.” Lorsqu'elle était lycéenne, ses professeurs lui avaient assuré qu'elle ne serait jamais couturière. Mme Piquemal, mue par une force secrète, est devenue infirmière.
En matière de police et apparentés, ce n'est pas mal non plus. Comment ne pas sentir une forme de joie contenue à regarder M. Prunes vous coller un procès-verbal entre les deux yeux ? Comment ne pas éprouver un brin d'amitié, au fond, à le voir poser pour l'éternité, près de son trottoir, à l'endroit qu'il a choisi, devant le magasin Mirabelle ?
À ce jour, le maintien de l'ordre mobilise des gens aussi différents que M. Poulet ou M. Flick lui-même. M. Flic, authentique amateur de rallye, a dû réellement s'interroger au départ du Paris-Dakar, quand il a hérité du numéro 22. Vingtdeux, c'est le nom d'un commissaire à Paris qu'a retrouvé Jacques Bock. Cela vient des portes cochères. Lorsqu'une jeune femme désemparée abandonnait son enfant, on lui donnait pour nom le numéro devant lequel il avait été récupéré. C'est ainsi qu'il existe un pompier nommé Dixhuit. Ce faisant, on remarquera qu'il y a au moins trois sapeurs en France qui s'appellent Flamme. Et des gardiens de prison répondant au nom de Bareau ou de Maton.
Dans cet univers sidérant, le docteur Ducimetière se trouve responsable d'accompagnement en fin de vie. Mlle Vivant, au sein de sa compagnie d'assurance, dirige le service des obsèques. Comment M. Demerde est-il parvenu à monter son entreprise de vidange de fosses septiques ? Et M. Frigo ? Vous savez ce qu'il fait M. Frigo ? Il est monteur en chauffage central, pendant que M. Honda répare les motos Kawasaki, que Mlle Allo tient le standard ou que M. Tyran s'acquitte paisiblement de ses tâches d'huissier de justice. Bref, tout va bien. Chacun est à son poste dans les Pages jaunes. Détendons-nous. La France anonyme, sereine, bien dans sa peau, nous sourit.
L'article suivant a été publié par le magazine Sud-Ouest Dimanche, le 20 août 2000. Il met en évidence l'extraordinaire travail effectué par Jacques Bock sur les aptonymes en France.
AU PAYS DU DOCTEUR BOBO (article de Christian Séguin)
Jacques Bock ne le dit pas pour se faire mousser. Il veut faire un livre sincère et gai, sans moquerie, un vrai livre où se retrouvent, complices, chacun de ceux qui acceptent sa proposition. L'idée lui vient de sa propre vie. Après avoir été cuisinier, boulanger, bûcheron, fermier, plongeur, et avant d'être gardien de la paix, photographe et réalisateur de films documentaires en Amazonie, Jacques Bock fut barman. C'est dans cet univers chatoyant, où l'homme seul se reconstitue à petites touches, qu'on le héla pratiquement chaque jour : “Un bock s'il vous plaît !”
Le jeune serveur n'en conçut jamais d'acrimonie. Il comprit simplement qu'il figurait dans une étrange symbiose du débit de boissons, une sorte de parfaite adéquation sur le territoire du demi. Un peu comme le bombyx adhère au mûrier et l'abonné au gaz. On lui demandait un bock et il arrivait. Il était le bock, Jacques de son prénom. Ainsi fut-il saisi d'interrogation. Comment font ceux dont le nom rappelle irrésistiblement l'activité qu'ils exercent ? Par quel alchimie retrouvent-ils un jour l'univers désigné par leur patronyme ? Existe-t-il une prédisposition quand on s'appelle Farine à devenir boulanger, ou à épouser Mlle Lebandit quand on s'appelle Lebrigand ?
Voilà comment Jacques Bock, en sa qualité d'explorateur, parcourt aujourd'hui le pays à la manière d'Alice pour rencontrer les gens qui l'ont souhaité. Il cherche ces petites merveilles villageoises et périurbaines où chaque nom inattendu s'épanouit dans la collectivité, loin des vacheries et des crispations fielleuses de la France supposée profonde.
L'honneur de la charcuterie
Le docteur Bobo va bien. Il n'en veut pas à l'état civil. Pourquoi en serait-il autrement puisqu'il exerce le métier qu'il avait choisi? S'il s'est montré surpris par la démarche du photographe, il n'en a pas moins accepté sa demande. L'image le montre souriant. Probablement n'avait-il jamais imaginé, lui, l'austère chef du SAMU, devenir l'acteur consentant de cette mise en scène réalisée à son cabinet. On se dit qu'il y a quelque chose de réjouissant à voir le médecin dans son biotope, soudainement arraché au quotidien, ce fil des jours où s'éteint le meilleur de nous-mêmes.
Au pays du docteur Bobo, Jacques Bock, depuis qu'il a entrepris ce travail, va de surprise en surprise. Il découvre une France inconnue, douée d'humour, prompte à s'amuser d'elle-même. La patronymie française est une mine d'or.
M. Cochonneau, donc, défend l'honneur de la charcuterie. Il n'est pas le seul. Pas besoin d'enquêter par monts et par vaux pour constater que M. Jean Bonneau et M. Boudin visent le même idéal. Mme Poupon, elle, aurait certainement pu devenir chef de quelque chose, comme tout le monde. En réalité, elle travaille dans une crèche. À l'évidence, certains secteurs apparaissent plus riches. La santé, par exemple, possède d'inépuisables situations facétieuses.
Le docteur Chicot tient un cabinet dentaire. Les docteurs Carie et Vieilledent aussi. Les patients qui se rongent les sangs dans les salles d'attente peuvent y voir un clin d'œil. On imagine qu'ils esquissent un sourire bienveillant lorsqu'ils attendent M. Bistouri, chirurgien de son métier. Avant d'arriver sur le billard, d'autres doivent éprouver plus de difficultés à se décontracter les orteils avec M. Bidochard et M. Charcutier (comme la profession de M. Cochonneau). Sans parler du docteur Bourreau, chef d'un centre antidouleur.
À l'inverse, les parents angoissés, inconsciemment, se libèrent en conversant avec le docteur Papa, gynécologue, tandis que le docteur Bébé trouve naturellement sa place à la tête de l'association nationale des pédiatres. D'un point de vue lunetterie, il est clair que M. Casimiro est bien opticien, ainsi que M. Leborgne.
Les PV de M. Prunes
C'est en Vendée, terre de contraste, qu'un autre membre de cette heureuse profession, M. Lamour, désormais retraité, avait décidé d'utiliser brillamment son nom pour en tirer un slogan. “Si l'amour vous rend aveugle, disait-il, venez me voir.” Lorsqu'elle était lycéenne, ses professeurs lui avaient assuré qu'elle ne serait jamais couturière. Mme Piquemal, mue par une force secrète, est devenue infirmière.
En matière de police et apparentés, ce n'est pas mal non plus. Comment ne pas sentir une forme de joie contenue à regarder M. Prunes vous coller un procès-verbal entre les deux yeux ? Comment ne pas éprouver un brin d'amitié, au fond, à le voir poser pour l'éternité, près de son trottoir, à l'endroit qu'il a choisi, devant le magasin Mirabelle ?
À ce jour, le maintien de l'ordre mobilise des gens aussi différents que M. Poulet ou M. Flick lui-même. M. Flic, authentique amateur de rallye, a dû réellement s'interroger au départ du Paris-Dakar, quand il a hérité du numéro 22. Vingtdeux, c'est le nom d'un commissaire à Paris qu'a retrouvé Jacques Bock. Cela vient des portes cochères. Lorsqu'une jeune femme désemparée abandonnait son enfant, on lui donnait pour nom le numéro devant lequel il avait été récupéré. C'est ainsi qu'il existe un pompier nommé Dixhuit. Ce faisant, on remarquera qu'il y a au moins trois sapeurs en France qui s'appellent Flamme. Et des gardiens de prison répondant au nom de Bareau ou de Maton.
Dans cet univers sidérant, le docteur Ducimetière se trouve responsable d'accompagnement en fin de vie. Mlle Vivant, au sein de sa compagnie d'assurance, dirige le service des obsèques. Comment M. Demerde est-il parvenu à monter son entreprise de vidange de fosses septiques ? Et M. Frigo ? Vous savez ce qu'il fait M. Frigo ? Il est monteur en chauffage central, pendant que M. Honda répare les motos Kawasaki, que Mlle Allo tient le standard ou que M. Tyran s'acquitte paisiblement de ses tâches d'huissier de justice. Bref, tout va bien. Chacun est à son poste dans les Pages jaunes. Détendons-nous. La France anonyme, sereine, bien dans sa peau, nous sourit.
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Quelques exemples d'aptonymes en France. : voir détails dans les sections nominatives , par activité, domiciliation
Il y avait en France métropolitaine, en 1997 :
Bâtiment :
643 Demaison : 2 maçons à Morcourt et Saint-Hilaire
2363 Verrier : Philippe Verrier est vitrier à Marmagne (18500).
2087 Robinet dont 3 plombiers : Roger à Aubigny sur Nere, Alain à Saint-Maur (36250) et Jean-Yves à Saint-Géréon.
Boucherie - Charcuterie :
8191 Boucher dont 11 étaient bouchers et 5 charcutiers.
1612 Cheval dont 1 était boucher.
3193 Mouton dont 3 étaient bouchers.
386 Tripier dont 2 étaient bouchers.
735 Jambon: 2 étaient charcutiers.
25 Porc : un était charcutier (belle proportion).
311 Cochon : 2 étaient agriculteurs-éleveurs.
1532 Boudin : 5 sont bouchers-charcutiers.
Michel Thuboeuf, boucher au Vésinet s'honorait de ma clientèle et fait maintenant partie du florilège du site canadien dédié aux aptonymes.
Boulangerie - Pâtisserie :
6342 Boulanger dont 6 étaient boulangers.
2597 Pain dont 5 étaient boulangers.
Un Four est boulanger à Asnières.
578 Chausson dont 2 pâtissiers et un boulanger.
971 Sarazin dont 1 boulanger.
118 Blé dont 1 boulanger.
2372 Froment dont 2 boulangers
932 Gateau dont 2 boulangers et 1 pâtissier.
Coiffure :
12093 Barbier : 7 coiffeurs dont 1 pour dames .
Coutellerie :
610 Sabre dont un coutelier à Paris dans le 19ème
Couture :
5072 Couturier permettent de trouver un Fabrice Couturier, styliste de couture à Paris (3ème)
Fleurs :
3249 Bouquet dont 2 fleuristes a Eyguières et Eysines !
590 Fleury dont un tient une jardinerie à Montesson (78300)
Garages :
Courapied Michèle, garagiste à Saint-Saulve.
Justice :
426 Maître dont une avocate et un notaire.
Franc Dominique, huissier de justice.
Franc Jean-Pierre, avocat à Nîmes (Gard), Franc Jacques, avocat à Agen (Lot-et-Garonne), Franc Pierre-Philippe, avocat à Paris.
Jean-Marie Ohnet, Notaire à Strasbourg (Bas-Rhin).
Médecine - Paramédical :
189 Crampe dont 3 kinésithérapeutes.
2834 Masse dont 4 kinésithérapeutes.
Soin Dominique est médecin à Ligny-en-Barois (Meuse)
Pierre Boncoeur est cardiologue à L'Isle-d'Espagnac
Françoise Cachet est pharmacienne à Lisieux (Calvados)
Religion :
Mgr Aumonnier a été installé évêque de Versailles en février 2001
Contraptonymes :
2 Boulanger sont bouchers à Vanosc et Charlieu (Loire).
6 Boucher sont boulangers à Thizy, Lyon, Drancy, Gargenville, Villecresnes et L'Hay-les-Roses.
Christian Tueboeuf, boulanger à Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
Sur 3399 Soulier 4 sont boulangers à Saint-Auban, Arles, Barbezieux et Le Plessis-Robinson
Sur 2597 Pain un est cordonnier à Chauvigny
Crémier, fleuriste à Mirebeau
Tripier, vitrier à Recey sur Ource,
Tripier peintre illustrateur à Montauban,
Aux deux Boucher qui sont serruriers à Bienville et Aiffres, correspondent un Serrurier qui est boucher à Clamart. Beaux doublets contraptonymiques ou contraptonymes amicaux comme les nombres du même noms.
Enfin plutôt antiaptonymes que contraptonymes :
4 chirurgiens (dentistes il est vrai) s'appellent Boucher à Bergerac, Drancy, Paris 16e, Saint-Barthélémy (97133)
Jacques Lemort, médecin à Noeuds-les-Mines
Gilbert Lamort, pharmacien à Saint-Martin- des- Besaces
Dominique Marron, notaire à Grenoble (Isère)
Pierre Marron expert comptable à Grasse (Alpes-de-Haute-Provence)
Un liste spécifique de contraptonymes et antiaptonymes est désormais disponible.
Aptonymophilie
A remarquer un Barbier, coiffeur et un Poulain, boucher (peut-être chevalin) à Chapareillan 38530 qui nous avait déjà donné un Pain, boulanger.
Sans doute un record pour une commune de 2000 habitants.
Elle peut être qualifiée d'aptonymophile.
Géo-aptonymophilie
344 Paris sont parisiens (sur 8218 Paris répertoriés en France) très belle proportion; 4 Lyon sont lyonnais (sur 533 répertoriés en France); 2 Bordeaux sont bordelais (343 répertoriés en France) et 13 Metz sont messins (1116 répertoriés en France). Sans compter ma maman, née Levin, de Metz !
Ouvroir de patronymie potentielle : OuPaPo
On pourrait également chercher les hyperaptonymies comme Curé, vicaire, rue de la Cure à Cures, né à Pont-Saint-Esprit ou les oulipaptonymies comme Esses, qui serait boucher, rue de Noyon à Laval ou plus généralement des oulipatronymes
Il y avait en France métropolitaine, en 1997 :
Bâtiment :
643 Demaison : 2 maçons à Morcourt et Saint-Hilaire
2363 Verrier : Philippe Verrier est vitrier à Marmagne (18500).
2087 Robinet dont 3 plombiers : Roger à Aubigny sur Nere, Alain à Saint-Maur (36250) et Jean-Yves à Saint-Géréon.
Boucherie - Charcuterie :
8191 Boucher dont 11 étaient bouchers et 5 charcutiers.
1612 Cheval dont 1 était boucher.
3193 Mouton dont 3 étaient bouchers.
386 Tripier dont 2 étaient bouchers.
735 Jambon: 2 étaient charcutiers.
25 Porc : un était charcutier (belle proportion).
311 Cochon : 2 étaient agriculteurs-éleveurs.
1532 Boudin : 5 sont bouchers-charcutiers.
Michel Thuboeuf, boucher au Vésinet s'honorait de ma clientèle et fait maintenant partie du florilège du site canadien dédié aux aptonymes.
Boulangerie - Pâtisserie :
6342 Boulanger dont 6 étaient boulangers.
2597 Pain dont 5 étaient boulangers.
Un Four est boulanger à Asnières.
578 Chausson dont 2 pâtissiers et un boulanger.
971 Sarazin dont 1 boulanger.
118 Blé dont 1 boulanger.
2372 Froment dont 2 boulangers
932 Gateau dont 2 boulangers et 1 pâtissier.
Coiffure :
12093 Barbier : 7 coiffeurs dont 1 pour dames .
Coutellerie :
610 Sabre dont un coutelier à Paris dans le 19ème
Couture :
5072 Couturier permettent de trouver un Fabrice Couturier, styliste de couture à Paris (3ème)
Fleurs :
3249 Bouquet dont 2 fleuristes a Eyguières et Eysines !
590 Fleury dont un tient une jardinerie à Montesson (78300)
Garages :
Courapied Michèle, garagiste à Saint-Saulve.
Justice :
426 Maître dont une avocate et un notaire.
Franc Dominique, huissier de justice.
Franc Jean-Pierre, avocat à Nîmes (Gard), Franc Jacques, avocat à Agen (Lot-et-Garonne), Franc Pierre-Philippe, avocat à Paris.
Jean-Marie Ohnet, Notaire à Strasbourg (Bas-Rhin).
Médecine - Paramédical :
189 Crampe dont 3 kinésithérapeutes.
2834 Masse dont 4 kinésithérapeutes.
Soin Dominique est médecin à Ligny-en-Barois (Meuse)
Pierre Boncoeur est cardiologue à L'Isle-d'Espagnac
Françoise Cachet est pharmacienne à Lisieux (Calvados)
Religion :
Mgr Aumonnier a été installé évêque de Versailles en février 2001
Contraptonymes :
2 Boulanger sont bouchers à Vanosc et Charlieu (Loire).
6 Boucher sont boulangers à Thizy, Lyon, Drancy, Gargenville, Villecresnes et L'Hay-les-Roses.
Christian Tueboeuf, boulanger à Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
Sur 3399 Soulier 4 sont boulangers à Saint-Auban, Arles, Barbezieux et Le Plessis-Robinson
Sur 2597 Pain un est cordonnier à Chauvigny
Crémier, fleuriste à Mirebeau
Tripier, vitrier à Recey sur Ource,
Tripier peintre illustrateur à Montauban,
Aux deux Boucher qui sont serruriers à Bienville et Aiffres, correspondent un Serrurier qui est boucher à Clamart. Beaux doublets contraptonymiques ou contraptonymes amicaux comme les nombres du même noms.
Enfin plutôt antiaptonymes que contraptonymes :
4 chirurgiens (dentistes il est vrai) s'appellent Boucher à Bergerac, Drancy, Paris 16e, Saint-Barthélémy (97133)
Jacques Lemort, médecin à Noeuds-les-Mines
Gilbert Lamort, pharmacien à Saint-Martin- des- Besaces
Dominique Marron, notaire à Grenoble (Isère)
Pierre Marron expert comptable à Grasse (Alpes-de-Haute-Provence)
Un liste spécifique de contraptonymes et antiaptonymes est désormais disponible.
Aptonymophilie
A remarquer un Barbier, coiffeur et un Poulain, boucher (peut-être chevalin) à Chapareillan 38530 qui nous avait déjà donné un Pain, boulanger.
Sans doute un record pour une commune de 2000 habitants.
Elle peut être qualifiée d'aptonymophile.
Géo-aptonymophilie
344 Paris sont parisiens (sur 8218 Paris répertoriés en France) très belle proportion; 4 Lyon sont lyonnais (sur 533 répertoriés en France); 2 Bordeaux sont bordelais (343 répertoriés en France) et 13 Metz sont messins (1116 répertoriés en France). Sans compter ma maman, née Levin, de Metz !
Ouvroir de patronymie potentielle : OuPaPo
On pourrait également chercher les hyperaptonymies comme Curé, vicaire, rue de la Cure à Cures, né à Pont-Saint-Esprit ou les oulipaptonymies comme Esses, qui serait boucher, rue de Noyon à Laval ou plus généralement des oulipatronymes
Que fais-tu dans la vie?...je vis
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Jules Renard
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
je prendrai le temps de terminer de lire dans la journée... J'ai en 1er lieu à mettre l'éphéméride.
Bien le bonjour à toustes
Merci Caminde
Bien le bonjour à toustes
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Hello
1200
30 août
Jean sans Terre enlève et épouse Isabelle d'Angoulême
Promise à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, la fille unique du comte d'Angoulême est conduite à l'autel le 24 août 1200 par le roi d'Angleterre, Jean sans Terre, qui la soustrait à son fiancé et l'épouse le 30 août à Chinon. La jeune Isabelle d'Angoulême devient donc reine d'Angleterre à l'âge de 14 ans. A la mort de Jean sans Terre, en 1216, elle épousera Hugues X de Lusignan, tandis que leur fils aîné deviendra roi d'Angleterre sous le nom d'Henri III.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Chinon - Jean sans Terre - Histoire du Moyen-Âge
1898
30 août
Aveux et suicide du colonel Henry
Coupable d’avoir créé un faux document qui accusait Dreyfus, le "faux Henry", le colonel Henry est arrêté et passe aux aveux. Il est alors immédiatement transféré au Mont-Valérien. Ne supportant pas sa mise en accusation, il se suicide au bout de quelques heures de détention.
Voir aussi : Suicide - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Histoire de la Justice
1914
30 août
Défaite russe à Tannenberg
Moins d'un mois après le début de la Première Guerre mondiale, les troupes russes sont écrasées par les Allemands du général Hindenburg à Tannenberg (dans l'ancienne Prusse orientale). Les Allemands captureront plus de 90 000 hommes et 500 canons. Les Européens prennent alors conscience que le conflit sera plus long et plus dur que prévu.
Voir aussi : Bataille - Hindenburg - Histoire de la Première Guerre mondiale
1954
30 août
La France rejette la CED
Les négociations pour la Communauté européenne de défense (CED), qui durent depuis plus de deux ans, échouent du fait du refus du Parlement français de ratifier le projet. Les députés craignent le réarmement de l'Allemagne, les communistes s’inquiètent des conséquences pour l’Union soviétique et les gaullistes redoutent la perte de la souveraineté de l'armée française au profit des Etats-Unis.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de l'OTAN - Histoire de la CED - Histoire de la Construction européenne
1981
30 août
Vagues terroristes en Iran
Le président iranien Mohammad Ali Rajai et son premier ministre Mohammad Djavad Bahonar sont tués lors d'un attentat à la bombe contre le siège du Conseil des ministres à Téhéran. La nouvelle république islamique d'Iran, instaurée en avril 1979, concentre les pouvoirs dans les mains des religieux extrémistes et élimine tous les opposants comme les Moudjahidin du peuple et les militants du parti communiste.
Voir aussi : Attentat - Histoire de Téhéran - Histoire du Terrorisme
1991
30 août
Mike Powell : 8 mètres 95
L'athlète américain Mike Powell casse le record de saut en longueur détenu depuis 1968 par Bob Beamon, avec un saut de 8 mètres 95, aux championnats du monde d'athlétisme de Tokyo. Alors que tout le monde s'attend à la victoire de son compatriote Carl Lewis qui vient de devenir pour la troisième fois consécutivement champion du monde de 100 mètres, Mike Powell réalise l'exploit.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de Tokyo - Saut en longueur - Histoire de l'Athlétisme
1992
30 août
Michael Schumacher remporte sa première victoire à Spa
Un an après ses débuts dans le championnat, l’Allemand Michael Schumacher gagne son premier grand prix. Profitant des erreurs tactiques de ses concurrents, et notamment de Senna, quant aux choix des pneumatiques, il hisse sa Benetton sur le haut du podium. S’il n’obtient qu’une victoire lors de la saison 1992, il cumule assez de points et de podiums pour terminer à la troisième place du championnat, derrière les deux Williams de Mansell et Patrese, mais devant la McLaren du Brésilien.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Schumacher - Williams - Histoire des Sports mécaniques
1993
30 août
La plus grande mosquée du monde
La mosquée Hassan II est inaugurée à Casablanca après sept années de constructions. L’architecte français Michel Pinseau supervisait les travaux. Elle se pare du plus haut minaret du monde (200 mètres) et peut accueillir près de 80 000 personnes.
Voir aussi : Hassan II - Histoire de Casablanca - Histoire de l'Architecture
1994
30 août
Cessez-le-feu de l’IRA
Depuis des années, les membres des gouvernements britannique et irlandais tentent de trouver une solution aux conflits de l’Irlande du Nord. Un premier espoir apparaît enfin lorsque l’IRA annonce un cessez-le-feu sans limitation dans le temps. Suite à cette déclaration, les troupes extrémistes protestantes suspenderont également leurs activités armées. Toutefois, L'IRA organisera de nouveaux attentats à peine deux années plus tard.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Attentats - Histoire du Terrorisme
2005
30 août
Prix record pour le baril de pétrole
Après les craintes sur la production intérieure dues au passage de Katrina au Etats-Unis, le baril de pétrole atteint le prix record de 70,85 dollars. On assiste ainsi à une envolée des prix au sein d’une hausse continue depuis l’année 2003. Celle-ci s'explique en partie par l'augmentation de la demande en Chine. Ainsi le prix du pétrole augmentera de 40 % entre janvier 2005 et janvier 2006.
Voir aussi : Record - Pétrole - Histoire de la Finance
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1200
30 août
Jean sans Terre enlève et épouse Isabelle d'Angoulême
Promise à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, la fille unique du comte d'Angoulême est conduite à l'autel le 24 août 1200 par le roi d'Angleterre, Jean sans Terre, qui la soustrait à son fiancé et l'épouse le 30 août à Chinon. La jeune Isabelle d'Angoulême devient donc reine d'Angleterre à l'âge de 14 ans. A la mort de Jean sans Terre, en 1216, elle épousera Hugues X de Lusignan, tandis que leur fils aîné deviendra roi d'Angleterre sous le nom d'Henri III.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Chinon - Jean sans Terre - Histoire du Moyen-Âge
1898
30 août
Aveux et suicide du colonel Henry
Coupable d’avoir créé un faux document qui accusait Dreyfus, le "faux Henry", le colonel Henry est arrêté et passe aux aveux. Il est alors immédiatement transféré au Mont-Valérien. Ne supportant pas sa mise en accusation, il se suicide au bout de quelques heures de détention.
Voir aussi : Suicide - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Histoire de la Justice
1914
30 août
Défaite russe à Tannenberg
Moins d'un mois après le début de la Première Guerre mondiale, les troupes russes sont écrasées par les Allemands du général Hindenburg à Tannenberg (dans l'ancienne Prusse orientale). Les Allemands captureront plus de 90 000 hommes et 500 canons. Les Européens prennent alors conscience que le conflit sera plus long et plus dur que prévu.
Voir aussi : Bataille - Hindenburg - Histoire de la Première Guerre mondiale
1954
30 août
La France rejette la CED
Les négociations pour la Communauté européenne de défense (CED), qui durent depuis plus de deux ans, échouent du fait du refus du Parlement français de ratifier le projet. Les députés craignent le réarmement de l'Allemagne, les communistes s’inquiètent des conséquences pour l’Union soviétique et les gaullistes redoutent la perte de la souveraineté de l'armée française au profit des Etats-Unis.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de l'OTAN - Histoire de la CED - Histoire de la Construction européenne
1981
30 août
Vagues terroristes en Iran
Le président iranien Mohammad Ali Rajai et son premier ministre Mohammad Djavad Bahonar sont tués lors d'un attentat à la bombe contre le siège du Conseil des ministres à Téhéran. La nouvelle république islamique d'Iran, instaurée en avril 1979, concentre les pouvoirs dans les mains des religieux extrémistes et élimine tous les opposants comme les Moudjahidin du peuple et les militants du parti communiste.
Voir aussi : Attentat - Histoire de Téhéran - Histoire du Terrorisme
1991
30 août
Mike Powell : 8 mètres 95
L'athlète américain Mike Powell casse le record de saut en longueur détenu depuis 1968 par Bob Beamon, avec un saut de 8 mètres 95, aux championnats du monde d'athlétisme de Tokyo. Alors que tout le monde s'attend à la victoire de son compatriote Carl Lewis qui vient de devenir pour la troisième fois consécutivement champion du monde de 100 mètres, Mike Powell réalise l'exploit.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de Tokyo - Saut en longueur - Histoire de l'Athlétisme
1992
30 août
Michael Schumacher remporte sa première victoire à Spa
Un an après ses débuts dans le championnat, l’Allemand Michael Schumacher gagne son premier grand prix. Profitant des erreurs tactiques de ses concurrents, et notamment de Senna, quant aux choix des pneumatiques, il hisse sa Benetton sur le haut du podium. S’il n’obtient qu’une victoire lors de la saison 1992, il cumule assez de points et de podiums pour terminer à la troisième place du championnat, derrière les deux Williams de Mansell et Patrese, mais devant la McLaren du Brésilien.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Schumacher - Williams - Histoire des Sports mécaniques
1993
30 août
La plus grande mosquée du monde
La mosquée Hassan II est inaugurée à Casablanca après sept années de constructions. L’architecte français Michel Pinseau supervisait les travaux. Elle se pare du plus haut minaret du monde (200 mètres) et peut accueillir près de 80 000 personnes.
Voir aussi : Hassan II - Histoire de Casablanca - Histoire de l'Architecture
1994
30 août
Cessez-le-feu de l’IRA
Depuis des années, les membres des gouvernements britannique et irlandais tentent de trouver une solution aux conflits de l’Irlande du Nord. Un premier espoir apparaît enfin lorsque l’IRA annonce un cessez-le-feu sans limitation dans le temps. Suite à cette déclaration, les troupes extrémistes protestantes suspenderont également leurs activités armées. Toutefois, L'IRA organisera de nouveaux attentats à peine deux années plus tard.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Attentats - Histoire du Terrorisme
2005
30 août
Prix record pour le baril de pétrole
Après les craintes sur la production intérieure dues au passage de Katrina au Etats-Unis, le baril de pétrole atteint le prix record de 70,85 dollars. On assiste ainsi à une envolée des prix au sein d’une hausse continue depuis l’année 2003. Celle-ci s'explique en partie par l'augmentation de la demande en Chine. Ainsi le prix du pétrole augmentera de 40 % entre janvier 2005 et janvier 2006.
Voir aussi : Record - Pétrole - Histoire de la Finance
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Tannenberg, (de nos jours Stębark en Pologne) a lieu du 17 août au 2 septembre 1914 entre la VIIIe armée allemande et les 1re et 2e armées russes.
La première bataille de Tannenberg (en 1410) vit la victoire complète des Polonais et des Lituaniens contre les chevaliers Teutoniques. Ces deux batailles, à cinq siècles d'intervalle, confirment l'importance stratégique de cette localité.
Les armées impériales russes envahissent la Prusse-Orientale avec Königsberg pour objectif. Le sort des armes est initialement favorable aux Russes. La première contre-attaque de l'armée impériale allemande est repoussée le 20 août à Gumbinnen. Après cette défaite, le commandant allemand du secteur Maximilian von Prittwitz ordonne la retraite sur la Vistule, concédant ainsi la totalité de la Prusse-Orientale aux Russes. Pour une telle action de fuite devant l'ennemi, il sera limogé. Le 23 août 1914, Paul von Hindenburg prend le commandement de la 8e armée et reprend l'offensive.
Ayant appris que les deux armées russes sont séparées et que les deux généraux se détestent, les Allemands laissent une mince ligne de troupes face à la première armée de Pavel Rennenkampf puis ils coupent les lignes de ravitaillement et de retraite derrière la seconde armée, sous les ordres de Alexandre Samsonov, qu'ils laissent avancer vers le Nord.
La stratégie des Russes consiste à prendre en tenailles de la 8e armée de Hindenburg. À l'Est, Rennenkampf avance lentement vers l’Ouest et Samsonov referme le piège en remontant vers le nord à partir du « saillant polonais » (situé au sud de la Prusse-Orientale).
Après l’importante victoire à Gumbinnen de Rennenkampf, les Allemands sont en déroute sur toute la ligne. Cependant, les troupes de Rennenkampf sont incapables de poursuivre les fuyards. En effet, la campagne en Prusse-Orientale a été montée si rapidement que d’importants problèmes de logistique n'ont pas été réglés : les rations et les munitions peinent à parvenir au front. Les moyens de communications sont très médiocres, et facilitent grandement la tâche des décrypteurs allemands pour percer les codes. Zhilinsky, commandant du front prussien, ne veut pas enlever à Samsonov la possibilité de refermer les tenailles. Il freine Rennenkampf pour ne pas hâter la fuite allemande et demande à la 2e Armée de foncer vers le Nord.
Pour Samsonov, il est impératif de faire le lien avec Rennenkampf sur le flanc droit. Ce faisant il disperse tellement ses forces, qu’il a de la peine à communiquer. Poussant toujours vers le Nord, il ne fait que s'enfoncer davantage dans le piège allemand.
En aucun moment, Rennenkampf ne tourne au Sud pour venir en aide à Samsonov. Il incline plutôt son avance sur Königsberg. Bientôt, la 2e Armée croule sous le poids des Allemands, toujours plus nombreux, qui l’encerclent. Les renforts russes tentent bien de lui venir en aide en attaquant la formation allemande autour de Samsonov, mais sans succès, ils se replient donc vers la frontière polonaise, laissant Samsonov à son triste sort. Le 30 août 1914, la 2e Armée est bel et bien entièrement annihilée. 92 000 soldats russes sont fait prisonniers.
À l’arrivée de Hindenburg au quartier général de la 8e Armée, le 23 août, il n’y a pas réellement de stratégie. La retraite vers la Vistule est toutefois stoppée devant Rennenkampf. Le général allemand est bien conscient qu’il lui est impossible d’affronter simultanément les forces de Samsonov et de Rennenkampf, c’est pourquoi il met en pratique le principe de Schlieffen : il désengage le plus de troupes possible en face de Rennenkampf et les dirige vers le Sud grâce à un excellent réseau de chemin de fer. Ainsi, il disposera de plus de forces pour affronter Samsonov. Celui-ci défait, il pourra alors se retourner contre Rennenkampf.
Ce dernier, trompé par ce qu'il croit être une retraite de l’ennemi sur Königsberg, tourne au Nord pour poursuivre cette armée fantôme. Les Allemands en profitent pour envoyer trois corps d’armée au Sud contre la 2e Armée russe. Laissant seulement quelques troupes pour garder les arrières de la 1re Armée russe, ils referment ainsi les tenailles.
Un premier message intercepté par les Allemands leur confirme que Rennenkampf monte vers Koenigsberg et est trop loin pour aider Samsonov. Un second message montre que ce dernier croit encore que les Allemands sont en retraite vers la Vistule et qu’il est en train de poursuivre l’arrière-garde allemande. Hindenburg n’a alors qu’à fermer le piège autour de la 2e Armée.
L’avance incessante de Samsonov est telle qu’il s’enfonce lui-même dans les tenailles et facilite le travail des Allemands. Une fois l’encerclement terminé, il ne reste plus qu’à exterminer le reste de la 2e Armée. Le 29 août, avant même que la bataille ne soit terminée, Ludendorff prépare déjà l’assaut au Nord contre Rennenkampf qui n’a toujours pas bougé.
Chacune des armées russes compte 400 000 hommes tandis que les Allemands n'en ont que 200 000 au début de la bataille, renforcés il est vrai, ensuite par les deux corps venant de l'Ouest.
Les Russes doivent traverser la Pologne, souvent hostile à leur égard. Ils doivent laisser des unités pour garder les voies de communication. C'est pourquoi les corps d'armée sont bien en deçà de leurs effectifs normaux. On estime qu'il en manque 18%, rien que pour l'infanterie
La victoire de 1914, permet aux Allemands de combattre en position de force l'armée russe de Rennenkampf et de la vaincre une semaine plus tard aux lacs Mazures (lors de la Première bataille des lacs de Mazurie). L'offensive russe est brisée et le front se maintient jusqu'en 1917.
La première bataille de Tannenberg (en 1410) vit la victoire complète des Polonais et des Lituaniens contre les chevaliers Teutoniques. Ces deux batailles, à cinq siècles d'intervalle, confirment l'importance stratégique de cette localité.
Les armées impériales russes envahissent la Prusse-Orientale avec Königsberg pour objectif. Le sort des armes est initialement favorable aux Russes. La première contre-attaque de l'armée impériale allemande est repoussée le 20 août à Gumbinnen. Après cette défaite, le commandant allemand du secteur Maximilian von Prittwitz ordonne la retraite sur la Vistule, concédant ainsi la totalité de la Prusse-Orientale aux Russes. Pour une telle action de fuite devant l'ennemi, il sera limogé. Le 23 août 1914, Paul von Hindenburg prend le commandement de la 8e armée et reprend l'offensive.
Ayant appris que les deux armées russes sont séparées et que les deux généraux se détestent, les Allemands laissent une mince ligne de troupes face à la première armée de Pavel Rennenkampf puis ils coupent les lignes de ravitaillement et de retraite derrière la seconde armée, sous les ordres de Alexandre Samsonov, qu'ils laissent avancer vers le Nord.
La stratégie des Russes consiste à prendre en tenailles de la 8e armée de Hindenburg. À l'Est, Rennenkampf avance lentement vers l’Ouest et Samsonov referme le piège en remontant vers le nord à partir du « saillant polonais » (situé au sud de la Prusse-Orientale).
Après l’importante victoire à Gumbinnen de Rennenkampf, les Allemands sont en déroute sur toute la ligne. Cependant, les troupes de Rennenkampf sont incapables de poursuivre les fuyards. En effet, la campagne en Prusse-Orientale a été montée si rapidement que d’importants problèmes de logistique n'ont pas été réglés : les rations et les munitions peinent à parvenir au front. Les moyens de communications sont très médiocres, et facilitent grandement la tâche des décrypteurs allemands pour percer les codes. Zhilinsky, commandant du front prussien, ne veut pas enlever à Samsonov la possibilité de refermer les tenailles. Il freine Rennenkampf pour ne pas hâter la fuite allemande et demande à la 2e Armée de foncer vers le Nord.
Pour Samsonov, il est impératif de faire le lien avec Rennenkampf sur le flanc droit. Ce faisant il disperse tellement ses forces, qu’il a de la peine à communiquer. Poussant toujours vers le Nord, il ne fait que s'enfoncer davantage dans le piège allemand.
En aucun moment, Rennenkampf ne tourne au Sud pour venir en aide à Samsonov. Il incline plutôt son avance sur Königsberg. Bientôt, la 2e Armée croule sous le poids des Allemands, toujours plus nombreux, qui l’encerclent. Les renforts russes tentent bien de lui venir en aide en attaquant la formation allemande autour de Samsonov, mais sans succès, ils se replient donc vers la frontière polonaise, laissant Samsonov à son triste sort. Le 30 août 1914, la 2e Armée est bel et bien entièrement annihilée. 92 000 soldats russes sont fait prisonniers.
À l’arrivée de Hindenburg au quartier général de la 8e Armée, le 23 août, il n’y a pas réellement de stratégie. La retraite vers la Vistule est toutefois stoppée devant Rennenkampf. Le général allemand est bien conscient qu’il lui est impossible d’affronter simultanément les forces de Samsonov et de Rennenkampf, c’est pourquoi il met en pratique le principe de Schlieffen : il désengage le plus de troupes possible en face de Rennenkampf et les dirige vers le Sud grâce à un excellent réseau de chemin de fer. Ainsi, il disposera de plus de forces pour affronter Samsonov. Celui-ci défait, il pourra alors se retourner contre Rennenkampf.
Ce dernier, trompé par ce qu'il croit être une retraite de l’ennemi sur Königsberg, tourne au Nord pour poursuivre cette armée fantôme. Les Allemands en profitent pour envoyer trois corps d’armée au Sud contre la 2e Armée russe. Laissant seulement quelques troupes pour garder les arrières de la 1re Armée russe, ils referment ainsi les tenailles.
Un premier message intercepté par les Allemands leur confirme que Rennenkampf monte vers Koenigsberg et est trop loin pour aider Samsonov. Un second message montre que ce dernier croit encore que les Allemands sont en retraite vers la Vistule et qu’il est en train de poursuivre l’arrière-garde allemande. Hindenburg n’a alors qu’à fermer le piège autour de la 2e Armée.
L’avance incessante de Samsonov est telle qu’il s’enfonce lui-même dans les tenailles et facilite le travail des Allemands. Une fois l’encerclement terminé, il ne reste plus qu’à exterminer le reste de la 2e Armée. Le 29 août, avant même que la bataille ne soit terminée, Ludendorff prépare déjà l’assaut au Nord contre Rennenkampf qui n’a toujours pas bougé.
Chacune des armées russes compte 400 000 hommes tandis que les Allemands n'en ont que 200 000 au début de la bataille, renforcés il est vrai, ensuite par les deux corps venant de l'Ouest.
Les Russes doivent traverser la Pologne, souvent hostile à leur égard. Ils doivent laisser des unités pour garder les voies de communication. C'est pourquoi les corps d'armée sont bien en deçà de leurs effectifs normaux. On estime qu'il en manque 18%, rien que pour l'infanterie
La victoire de 1914, permet aux Allemands de combattre en position de force l'armée russe de Rennenkampf et de la vaincre une semaine plus tard aux lacs Mazures (lors de la Première bataille des lacs de Mazurie). L'offensive russe est brisée et le front se maintient jusqu'en 1917.
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
calimero a écrit :Bonsoir!
Bonne nuit Calimero hein? c'est pas midi là-bas? 12h22am c'est pas pm
Bonjour St Luc
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
LE OUIJA
La désormais célèbre table Ouija (aussi quelques fois écrit Oui-ja ou Oui ja) est probablement le dispositif de communication spirite le plus connu auprès des amateurs de spiritisme… et aussi un des plus controversé. Vendu pour quelques dollars dans plusieurs grands magasins à rayons (généralement dans la section jouet), ce jeu a, depuis longtemps déjà, piqué la curiosité des amateurs d'ésotérisme, de sensations fortes et des septiques.
Ce jeu, distribué par la compagnie Parker Brothers, se présente comme une planchette de bois ou de carton, sur laquelle sont inscrites toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres de « 0 » à « 9 », un « oui » et un « non » ainsi qu'un « au revoir ». Un indicateur mobile, vaguement en forme de cœur, est généralement utilisé pour déposer le bout des doigts et pour pointer les informations choisies par la planchette. Présenter comme étant une « planchette parlante », Ouija est un fait un outil de communication fabriqué pour les séances de spiritisme, et ne devrait pas être vu autrement.
Les opinions des gens ayant expérimenté le Ouija varient d'un extrême à l'autre. Si vous demandez à trois de vos amis de vous racontez leurs expériences, un vous dira avoir eu la peur de sa vie, un autre aura trouvé l'expérience plutôt intéressante, finalement le troisième vous dira que c'était un échec total et que le jeu ne fonctionne pas du tout…
Cependant, n'importe qui s'étant intéresser un tant soit peu au spiritisme vous semblera convaincu que les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, avec raison. La seule limite du Ouija est celle de ses utilisateurs et c'est précisément pourquoi ce jeu peut être aussi dangereux. Entre les mains d'un utilisateur inconscient, il y a toujours un risque pour que le Ouija provoque de mauvaises surprises.
Cet article est basé sur des témoignages reçus d'une poignée d'adeptes de spiritisme, mes expériences personnelles ainsi que quelques ouvrages de ma collection. Cette recherche n'a aucune prétention, surtout pas scientifique. Vous pouvez d'ailleurs commenter cet article sur le forum de Dark Stories.
Les origines du Ouija
De toutes les théories sur l'origine du nom « Ouija », la plus populaire est celle selon laquelle le nom proviendrait simplement de l'appellation «oui» en français et de «ja» en allemand (qui veut également dire oui). Cette expression proviendrait de la première question généralement posée par les utilisateurs lors d'une séance de spiritisme, afin de savoir si l'esprit est là.
La première planchette spirite, similaire au Ouija d'aujourd'hui, aurait été trouvée en Chine et daterait de plus de 3000 ans. Cette méthode de divination était connue sous le nom de Fu Ji (扶乩). Une autre version de l'histoire prétend que le philosophe Pythagoras, aurait conduit une séance de spiritisme, il y a environ 2450 ans, grâce à une table mystique qui se déplaçait sur des roues et qui pouvait décrire des symboles.
Cependant, cette histoire est vraiment controversé et la seule et unique chose donc nous sommes sûr, c'est que les planchettes spirites étaient présentes en Europe et aux États-Unis vers le milieu du XIXe siècle, alors que le spiritisme devenait populaire en amérique.
[img]LE OUIJA
La désormais célèbre table Ouija (aussi quelques fois écrit Oui-ja ou Oui ja) est probablement le dispositif de communication spirite le plus connu auprès des amateurs de spiritisme… et aussi un des plus controversé. Vendu pour quelques dollars dans plusieurs grands magasins à rayons (généralement dans la section jouet), ce jeu a, depuis longtemps déjà, piqué la curiosité des amateurs d'ésotérisme, de sensations fortes et des septiques.
Ce jeu, distribué par la compagnie Parker Brothers, se présente comme une planchette de bois ou de carton, sur laquelle sont inscrites toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres de « 0 » à « 9 », un « oui » et un « non » ainsi qu'un « au revoir ». Un indicateur mobile, vaguement en forme de cœur, est généralement utilisé pour déposer le bout des doigts et pour pointer les informations choisies par la planchette. Présenter comme étant une « planchette parlante », Ouija est un fait un outil de communication fabriqué pour les séances de spiritisme, et ne devrait pas être vu autrement.
Les opinions des gens ayant expérimenté le Ouija varient d'un extrême à l'autre. Si vous demandez à trois de vos amis de vous racontez leurs expériences, un vous dira avoir eu la peur de sa vie, un autre aura trouvé l'expérience plutôt intéressante, finalement le troisième vous dira que c'était un échec total et que le jeu ne fonctionne pas du tout…
Cependant, n'importe qui s'étant intéresser un tant soit peu au spiritisme vous semblera convaincu que les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, avec raison. La seule limite du Ouija est celle de ses utilisateurs et c'est précisément pourquoi ce jeu peut être aussi dangereux. Entre les mains d'un utilisateur inconscient, il y a toujours un risque pour que le Ouija provoque de mauvaises surprises.
Cet article est basé sur des témoignages reçus d'une poignée d'adeptes de spiritisme, mes expériences personnelles ainsi que quelques ouvrages de ma collection. Cette recherche n'a aucune prétention, surtout pas scientifique. Vous pouvez d'ailleurs commenter cet article sur le forum de Dark Stories.
Les origines du Ouija
De toutes les théories sur l'origine du nom « Ouija », la plus populaire est celle selon laquelle le nom proviendrait simplement de l'appellation «oui» en français et de «ja» en allemand (qui veut également dire oui). Cette expression proviendrait de la première question généralement posée par les utilisateurs lors d'une séance de spiritisme, afin de savoir si l'esprit est là.
La première planchette spirite, similaire au Ouija d'aujourd'hui, aurait été trouvée en Chine et daterait de plus de 3000 ans. Cette méthode de divination était connue sous le nom de Fu Ji (扶乩). Une autre version de l'histoire prétend que le philosophe Pythagoras, aurait conduit une séance de spiritisme, il y a environ 2450 ans, grâce à une table mystique qui se déplaçait sur des roues et qui pouvait décrire des symboles.
Cependant, cette histoire est vraiment controversé et la seule et unique chose donc nous sommes sûr, c'est que les planchettes spirites étaient présentes en Europe et aux États-Unis vers le milieu du XIXe siècle, alors que le spiritisme devenait populaire en amérique.
Les risques réels reliés à l'utilisation du Ouija
Les opinions diffèrent tellement au sujet du Ouija qu'il est difficile de parler de façon objective des risques qui l'entourent. Selon la plupart des amateurs d'ésotérisme, les risques sont grands lorsque les séances sont faites de manière inadéquate. Bien que l'expression "jouer à Ouija" soit couramment utilisée (du moins, au Québec), le Ouija n'est pas du tout un jeu, c'est un outil de communication utilisé lors des séances de spiritisme. Une mauvaise utilisation peut amener des larves psychiques, des cas de hantise et de possessions. De plus, en dehors des dangers ésotériques entourant le Ouija, plusieurs problèmes psychologiques guettent les gens qui l'utilisent de façon irréfléchi ou régulière. La paranoïa, la schizophrénie ou une forte dépendance ne sont que quelques exemples. En fait, il y a autant de problèmes possibles qu'il y a de types d'utilisateurs. La liste qui suit devrait vous donnez quelques indices et sachez que plusieurs amateurs d'ésotérisme trouveraient cette liste incomplète.
Il est possible qu'à certains moments, les réponses du Ouija soient constamment véridiques ou du moins, semblent l'être. Certains utilisateurs en profitent pour poser des questions sur leurs relations amoureuses, leur futur ou leur mort. Cette situation peut devenir très néfaste car la personne considérant ces réponses comme étant une vérité absolue s'expose à être influencée par une force qui ne lui dit pas nécessairement la vérité et qui ne lui veut pas obligatoirement du bien. Bien que durant certaines séances concluantes, les esprits contactés donnent des informations très précise sur le présent et le passé, ils semblent généralement incapables de prédire le futur.
A ne pas faire avant ou pendant une séance avec le Ouija
• Trop de séance en peu de temps. Il est déconseillé de faire plus que deux ou trois séances par mois. Il n'est pas rare que les séances de spiritisme provoquent la dépendance et la folie chez leurs grands adeptes, pratiquez intelligemment.
• Ne jamais insulter les esprits, vous n'avez pas besoin d'ennemis parmi eux.
• Ne jamais accepter d'invitation ou inviter l'esprit à demeurer avec vous, de nombreux cas de possessions ont débuté de cette manière.
• Mal choisir ses partenaires. Les gens négatifs et malveillants attirent les entités négatives et malveillantes.
• Être septique ou exiger des résultats ou des preuves tangible.
• Parler de tout et de rien, blaguer et nuire à la concentration de la séance. Vous gaspillez ainsi beaucoup d'énergie.
• Avoir peur ou paniquer.
• Il ne faut pas croire et prendre au pied de la lettre tout ce qu'il vous sera annoncé, par le fait même, éviter les questions concernant votre mort, celle des participants ou de vos proches. Cela pourra vous évitez de la paranoïa inutile. Beaucoup d'esprits sont blagueurs et répondrons n'importe quoi aux questions dont ils ne connaissent pas la réponse.
• Terminer brusquement la partie. Il est dangereux de se détacher du cercle et de briser l'énergie entourant les participants sans préparation.
Avant la partie
Il faut entre deux et quatre personnes pour obtenir une séance de Ouija intéressante, l'idéal étant trois. Ce chiffre n'est pas forcément magique, mais la partie sera davantage intéressante si les joueurs ont suffisamment d'espace pour être à l'aise.
L'endroit un choix important. Il est déconseillé de pratiquer la séance dans les chambres à coucher. Il n'est pas non plus nécessaire d'aller dans un cimetière ou sur une scène de crime, d'ailleurs, plusieurs adeptes vous diront d'éviter ce type d'endroit.
Le choix des autres joueurs est primordial. Généralement, avoir des personnes avec un minimum d'expérience est toujours appréciable, même si les non initiés peuvent facilement obtenir des résultats si ils y croient. Les joueurs turbulents, septiques et qui remettrent en doute chaque mouvement de la planche risquent de mettre en péril votre séance. L'ambiance et la confiance entre les participants est primordiale, assurez-vous donc d'être avec des gens calmes et possédant une bonne ouverture d'esprit.
Plusieurs amateurs de spiritisme vous dirons de vous protégez des entités inférieures (les esprits non désirables) avant de commencer la séance. Pour ce faire, vous pouvez simplement allumer un bâtonnet d'encens et le laisser parfumer la pièce environs une demi heure avant le début de la séance de spiritisme. Vous pouvez également allumer une bougie et la laissée se consumer pendant toute la séance.
Comment débuter la partie
Rassemblez-vous alentour de la planchette spirite, que vous aurez préalablement déposé sur une table, dans un environnement qui vous donne un certain confort. Déposer l'indicateur sur la table et placez y vos doigts légèrement mais fermement, en prenant soin de ne pas trop vous accoudez sur la table, afin de lui permettre de se déplacer facilement.
La première question peut être aussi simple que « Ouija, es-tu là? »
La réponse n'est pas instantanée, et viendra généralement au cour des cinq premières minutes. Cela peut cependant être beaucoup plus rapide ou prendre davantage de temps. Quelques fois vous devrez être patient, n'hésitez pas à changer l'ambiance, les positions et de prendre le temps de vous relaxez davantage si le jeu ne semble pas vouloir démarrer.
La communication, les questions et les réponses
Les premiers mouvements de l'indicateur seront lents et faible, s'accélérant durant la séance. Pour vous communiquez les réponses, l'indicateur pointera les lettres une à une, formant des mots et des phrases généralement assez complètes.
Lorsque l'indicateur commence à bouger, vous pouvez enchaîner avec vos questions. L'idéal est de commencer par des questions simples au début, nécessitant comme réponse qu'un oui ou un non. Une seule personne à la fois devra parler, afin d'éviter toute confusion, et les questions devront être simples et précises. Lorsqu'une question est posée, les participants devront se concentrer sur la question, évitant de penser à d'autres sujets. Car une personne se concentrant sur une réponse risque d'influencer le Ouija, et d'obtenir des réponses erronées.
Pour bien débuter la séance, il serait préférable d'essayer de comprendre l'esprit et de voir comment il se présente. Des questions simples sur lui peuvent être une bonne façon de commencer l'approche. Lui demander son nom, d'où il vient et si il est parent avec quelqu'un dans le groupe. Il peut être bon aussi de lui poser des questions contradictoires, pour juger de la véracité de ses dires. Il est possible que l'esprit confie qu'il s'appelle Mathieu et, quelques instants plus tard, il répond oui lorsque vous lui demandez si son nom est Gabriel…Vous pourrez ainsi facilement identifier les esprits farceurs.
Il est possible que l'esprit convoqué communique autrement que par la planchette spirite, en utilisant, par exemple, les fameux « coups dans les murs ». Cela ne signifie pas que la séance tourne mal, mais bien qu'il faut adapter la séance. Généralement, le dialogue du « un coup pour oui, deux coups pour non », peut permettre de communiquer avec l'énergie présente.
Le comportement de l'indicateur varis d'une séance à l'autre. Il est possible que les réponses n'aient aucune logique ou que l'indicateur tourne continuellement en rond. Il est aussi possible que les réponses n'aient aucun lien avec les questions posées. Vous devez rester détendu, ferme et concentré lorsque vous dirigez une séance, même si celle-ci prend des tournures inattendues. N'hésitez pas à terminer la partie, prendre une pose et reprendre de nouveau la séance un peu plus tard.
Selon la feuille d'instruction du jeu Ouija, distribué par la compagnie Parker Brothers :
«Le Ouija est un grand mystère. Nous ne prétendons pas que nos instructions de fonctionnement sont exactes en tout points ni que vous obtiendrez des résultats dans tout les cas. Cependant, plusieurs personnes ont affirmé qu'en faisant preuve d'un peu de patience, leurs espérances avaient été plus que satisfaites et qu'elles s'étaient bien amusées.»
«Si Ouija refuse de répondre à une question quelconque ou si vous obtenez une réponse inexacte, n'oubliez pas que Ouija a un petit coté humoristique.»
Les amateurs de spiritisme vous avertiront que vous ne devez pas interrompre une séance inutilement. Il est aussi préférable qu'une seule personne pose les questions et dirige la séance. Cela évite le bavardage inutile entre les participants, ce qui risquerait de nuire à l'expérience. Aussi, éviter les blagues et les questions inutiles, cela brise le dialogue avec l'entité et gaspille beaucoup d'énergie.
Terminer la partie
Lorsqu'il est temps de terminer la séance, vous devez remercier l'entité et lui demander de quitter et de retourner d'où il vient (préférablement de retourner vers la lumière). Il n'est pas impossible que vous deviez vous montrer très insistant, car il n'est pas rare que les esprits soient réticents à partir. Vous et l'entité devez guider l'indicateur vers le « au revoir » afin de symboliquement signer la fin de la séance. Certains continuerons à tourner en rond avec l'indicateur, d'autre ne se dirigerons simplement pas vers le « Au revoir ».
Conclusion Le ouija n'est pas un jeu et ne doit pas être utilisé à outrance. Si vous avez de l'intérêt envers le spiritisme, utilisez les planchettes spirites avec précautions. Une mauvaise utilisation peut entraîner des situations très désagréables.
Les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, mais elles doivent être utilisées de façon convenable
Sources wikipedia
La désormais célèbre table Ouija (aussi quelques fois écrit Oui-ja ou Oui ja) est probablement le dispositif de communication spirite le plus connu auprès des amateurs de spiritisme… et aussi un des plus controversé. Vendu pour quelques dollars dans plusieurs grands magasins à rayons (généralement dans la section jouet), ce jeu a, depuis longtemps déjà, piqué la curiosité des amateurs d'ésotérisme, de sensations fortes et des septiques.
Ce jeu, distribué par la compagnie Parker Brothers, se présente comme une planchette de bois ou de carton, sur laquelle sont inscrites toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres de « 0 » à « 9 », un « oui » et un « non » ainsi qu'un « au revoir ». Un indicateur mobile, vaguement en forme de cœur, est généralement utilisé pour déposer le bout des doigts et pour pointer les informations choisies par la planchette. Présenter comme étant une « planchette parlante », Ouija est un fait un outil de communication fabriqué pour les séances de spiritisme, et ne devrait pas être vu autrement.
Les opinions des gens ayant expérimenté le Ouija varient d'un extrême à l'autre. Si vous demandez à trois de vos amis de vous racontez leurs expériences, un vous dira avoir eu la peur de sa vie, un autre aura trouvé l'expérience plutôt intéressante, finalement le troisième vous dira que c'était un échec total et que le jeu ne fonctionne pas du tout…
Cependant, n'importe qui s'étant intéresser un tant soit peu au spiritisme vous semblera convaincu que les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, avec raison. La seule limite du Ouija est celle de ses utilisateurs et c'est précisément pourquoi ce jeu peut être aussi dangereux. Entre les mains d'un utilisateur inconscient, il y a toujours un risque pour que le Ouija provoque de mauvaises surprises.
Cet article est basé sur des témoignages reçus d'une poignée d'adeptes de spiritisme, mes expériences personnelles ainsi que quelques ouvrages de ma collection. Cette recherche n'a aucune prétention, surtout pas scientifique. Vous pouvez d'ailleurs commenter cet article sur le forum de Dark Stories.
Les origines du Ouija
De toutes les théories sur l'origine du nom « Ouija », la plus populaire est celle selon laquelle le nom proviendrait simplement de l'appellation «oui» en français et de «ja» en allemand (qui veut également dire oui). Cette expression proviendrait de la première question généralement posée par les utilisateurs lors d'une séance de spiritisme, afin de savoir si l'esprit est là.
La première planchette spirite, similaire au Ouija d'aujourd'hui, aurait été trouvée en Chine et daterait de plus de 3000 ans. Cette méthode de divination était connue sous le nom de Fu Ji (扶乩). Une autre version de l'histoire prétend que le philosophe Pythagoras, aurait conduit une séance de spiritisme, il y a environ 2450 ans, grâce à une table mystique qui se déplaçait sur des roues et qui pouvait décrire des symboles.
Cependant, cette histoire est vraiment controversé et la seule et unique chose donc nous sommes sûr, c'est que les planchettes spirites étaient présentes en Europe et aux États-Unis vers le milieu du XIXe siècle, alors que le spiritisme devenait populaire en amérique.
[img]LE OUIJA
La désormais célèbre table Ouija (aussi quelques fois écrit Oui-ja ou Oui ja) est probablement le dispositif de communication spirite le plus connu auprès des amateurs de spiritisme… et aussi un des plus controversé. Vendu pour quelques dollars dans plusieurs grands magasins à rayons (généralement dans la section jouet), ce jeu a, depuis longtemps déjà, piqué la curiosité des amateurs d'ésotérisme, de sensations fortes et des septiques.
Ce jeu, distribué par la compagnie Parker Brothers, se présente comme une planchette de bois ou de carton, sur laquelle sont inscrites toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres de « 0 » à « 9 », un « oui » et un « non » ainsi qu'un « au revoir ». Un indicateur mobile, vaguement en forme de cœur, est généralement utilisé pour déposer le bout des doigts et pour pointer les informations choisies par la planchette. Présenter comme étant une « planchette parlante », Ouija est un fait un outil de communication fabriqué pour les séances de spiritisme, et ne devrait pas être vu autrement.
Les opinions des gens ayant expérimenté le Ouija varient d'un extrême à l'autre. Si vous demandez à trois de vos amis de vous racontez leurs expériences, un vous dira avoir eu la peur de sa vie, un autre aura trouvé l'expérience plutôt intéressante, finalement le troisième vous dira que c'était un échec total et que le jeu ne fonctionne pas du tout…
Cependant, n'importe qui s'étant intéresser un tant soit peu au spiritisme vous semblera convaincu que les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, avec raison. La seule limite du Ouija est celle de ses utilisateurs et c'est précisément pourquoi ce jeu peut être aussi dangereux. Entre les mains d'un utilisateur inconscient, il y a toujours un risque pour que le Ouija provoque de mauvaises surprises.
Cet article est basé sur des témoignages reçus d'une poignée d'adeptes de spiritisme, mes expériences personnelles ainsi que quelques ouvrages de ma collection. Cette recherche n'a aucune prétention, surtout pas scientifique. Vous pouvez d'ailleurs commenter cet article sur le forum de Dark Stories.
Les origines du Ouija
De toutes les théories sur l'origine du nom « Ouija », la plus populaire est celle selon laquelle le nom proviendrait simplement de l'appellation «oui» en français et de «ja» en allemand (qui veut également dire oui). Cette expression proviendrait de la première question généralement posée par les utilisateurs lors d'une séance de spiritisme, afin de savoir si l'esprit est là.
La première planchette spirite, similaire au Ouija d'aujourd'hui, aurait été trouvée en Chine et daterait de plus de 3000 ans. Cette méthode de divination était connue sous le nom de Fu Ji (扶乩). Une autre version de l'histoire prétend que le philosophe Pythagoras, aurait conduit une séance de spiritisme, il y a environ 2450 ans, grâce à une table mystique qui se déplaçait sur des roues et qui pouvait décrire des symboles.
Cependant, cette histoire est vraiment controversé et la seule et unique chose donc nous sommes sûr, c'est que les planchettes spirites étaient présentes en Europe et aux États-Unis vers le milieu du XIXe siècle, alors que le spiritisme devenait populaire en amérique.
Les risques réels reliés à l'utilisation du Ouija
Les opinions diffèrent tellement au sujet du Ouija qu'il est difficile de parler de façon objective des risques qui l'entourent. Selon la plupart des amateurs d'ésotérisme, les risques sont grands lorsque les séances sont faites de manière inadéquate. Bien que l'expression "jouer à Ouija" soit couramment utilisée (du moins, au Québec), le Ouija n'est pas du tout un jeu, c'est un outil de communication utilisé lors des séances de spiritisme. Une mauvaise utilisation peut amener des larves psychiques, des cas de hantise et de possessions. De plus, en dehors des dangers ésotériques entourant le Ouija, plusieurs problèmes psychologiques guettent les gens qui l'utilisent de façon irréfléchi ou régulière. La paranoïa, la schizophrénie ou une forte dépendance ne sont que quelques exemples. En fait, il y a autant de problèmes possibles qu'il y a de types d'utilisateurs. La liste qui suit devrait vous donnez quelques indices et sachez que plusieurs amateurs d'ésotérisme trouveraient cette liste incomplète.
Il est possible qu'à certains moments, les réponses du Ouija soient constamment véridiques ou du moins, semblent l'être. Certains utilisateurs en profitent pour poser des questions sur leurs relations amoureuses, leur futur ou leur mort. Cette situation peut devenir très néfaste car la personne considérant ces réponses comme étant une vérité absolue s'expose à être influencée par une force qui ne lui dit pas nécessairement la vérité et qui ne lui veut pas obligatoirement du bien. Bien que durant certaines séances concluantes, les esprits contactés donnent des informations très précise sur le présent et le passé, ils semblent généralement incapables de prédire le futur.
A ne pas faire avant ou pendant une séance avec le Ouija
• Trop de séance en peu de temps. Il est déconseillé de faire plus que deux ou trois séances par mois. Il n'est pas rare que les séances de spiritisme provoquent la dépendance et la folie chez leurs grands adeptes, pratiquez intelligemment.
• Ne jamais insulter les esprits, vous n'avez pas besoin d'ennemis parmi eux.
• Ne jamais accepter d'invitation ou inviter l'esprit à demeurer avec vous, de nombreux cas de possessions ont débuté de cette manière.
• Mal choisir ses partenaires. Les gens négatifs et malveillants attirent les entités négatives et malveillantes.
• Être septique ou exiger des résultats ou des preuves tangible.
• Parler de tout et de rien, blaguer et nuire à la concentration de la séance. Vous gaspillez ainsi beaucoup d'énergie.
• Avoir peur ou paniquer.
• Il ne faut pas croire et prendre au pied de la lettre tout ce qu'il vous sera annoncé, par le fait même, éviter les questions concernant votre mort, celle des participants ou de vos proches. Cela pourra vous évitez de la paranoïa inutile. Beaucoup d'esprits sont blagueurs et répondrons n'importe quoi aux questions dont ils ne connaissent pas la réponse.
• Terminer brusquement la partie. Il est dangereux de se détacher du cercle et de briser l'énergie entourant les participants sans préparation.
Avant la partie
Il faut entre deux et quatre personnes pour obtenir une séance de Ouija intéressante, l'idéal étant trois. Ce chiffre n'est pas forcément magique, mais la partie sera davantage intéressante si les joueurs ont suffisamment d'espace pour être à l'aise.
L'endroit un choix important. Il est déconseillé de pratiquer la séance dans les chambres à coucher. Il n'est pas non plus nécessaire d'aller dans un cimetière ou sur une scène de crime, d'ailleurs, plusieurs adeptes vous diront d'éviter ce type d'endroit.
Le choix des autres joueurs est primordial. Généralement, avoir des personnes avec un minimum d'expérience est toujours appréciable, même si les non initiés peuvent facilement obtenir des résultats si ils y croient. Les joueurs turbulents, septiques et qui remettrent en doute chaque mouvement de la planche risquent de mettre en péril votre séance. L'ambiance et la confiance entre les participants est primordiale, assurez-vous donc d'être avec des gens calmes et possédant une bonne ouverture d'esprit.
Plusieurs amateurs de spiritisme vous dirons de vous protégez des entités inférieures (les esprits non désirables) avant de commencer la séance. Pour ce faire, vous pouvez simplement allumer un bâtonnet d'encens et le laisser parfumer la pièce environs une demi heure avant le début de la séance de spiritisme. Vous pouvez également allumer une bougie et la laissée se consumer pendant toute la séance.
Comment débuter la partie
Rassemblez-vous alentour de la planchette spirite, que vous aurez préalablement déposé sur une table, dans un environnement qui vous donne un certain confort. Déposer l'indicateur sur la table et placez y vos doigts légèrement mais fermement, en prenant soin de ne pas trop vous accoudez sur la table, afin de lui permettre de se déplacer facilement.
La première question peut être aussi simple que « Ouija, es-tu là? »
La réponse n'est pas instantanée, et viendra généralement au cour des cinq premières minutes. Cela peut cependant être beaucoup plus rapide ou prendre davantage de temps. Quelques fois vous devrez être patient, n'hésitez pas à changer l'ambiance, les positions et de prendre le temps de vous relaxez davantage si le jeu ne semble pas vouloir démarrer.
La communication, les questions et les réponses
Les premiers mouvements de l'indicateur seront lents et faible, s'accélérant durant la séance. Pour vous communiquez les réponses, l'indicateur pointera les lettres une à une, formant des mots et des phrases généralement assez complètes.
Lorsque l'indicateur commence à bouger, vous pouvez enchaîner avec vos questions. L'idéal est de commencer par des questions simples au début, nécessitant comme réponse qu'un oui ou un non. Une seule personne à la fois devra parler, afin d'éviter toute confusion, et les questions devront être simples et précises. Lorsqu'une question est posée, les participants devront se concentrer sur la question, évitant de penser à d'autres sujets. Car une personne se concentrant sur une réponse risque d'influencer le Ouija, et d'obtenir des réponses erronées.
Pour bien débuter la séance, il serait préférable d'essayer de comprendre l'esprit et de voir comment il se présente. Des questions simples sur lui peuvent être une bonne façon de commencer l'approche. Lui demander son nom, d'où il vient et si il est parent avec quelqu'un dans le groupe. Il peut être bon aussi de lui poser des questions contradictoires, pour juger de la véracité de ses dires. Il est possible que l'esprit confie qu'il s'appelle Mathieu et, quelques instants plus tard, il répond oui lorsque vous lui demandez si son nom est Gabriel…Vous pourrez ainsi facilement identifier les esprits farceurs.
Il est possible que l'esprit convoqué communique autrement que par la planchette spirite, en utilisant, par exemple, les fameux « coups dans les murs ». Cela ne signifie pas que la séance tourne mal, mais bien qu'il faut adapter la séance. Généralement, le dialogue du « un coup pour oui, deux coups pour non », peut permettre de communiquer avec l'énergie présente.
Le comportement de l'indicateur varis d'une séance à l'autre. Il est possible que les réponses n'aient aucune logique ou que l'indicateur tourne continuellement en rond. Il est aussi possible que les réponses n'aient aucun lien avec les questions posées. Vous devez rester détendu, ferme et concentré lorsque vous dirigez une séance, même si celle-ci prend des tournures inattendues. N'hésitez pas à terminer la partie, prendre une pose et reprendre de nouveau la séance un peu plus tard.
Selon la feuille d'instruction du jeu Ouija, distribué par la compagnie Parker Brothers :
«Le Ouija est un grand mystère. Nous ne prétendons pas que nos instructions de fonctionnement sont exactes en tout points ni que vous obtiendrez des résultats dans tout les cas. Cependant, plusieurs personnes ont affirmé qu'en faisant preuve d'un peu de patience, leurs espérances avaient été plus que satisfaites et qu'elles s'étaient bien amusées.»
«Si Ouija refuse de répondre à une question quelconque ou si vous obtenez une réponse inexacte, n'oubliez pas que Ouija a un petit coté humoristique.»
Les amateurs de spiritisme vous avertiront que vous ne devez pas interrompre une séance inutilement. Il est aussi préférable qu'une seule personne pose les questions et dirige la séance. Cela évite le bavardage inutile entre les participants, ce qui risquerait de nuire à l'expérience. Aussi, éviter les blagues et les questions inutiles, cela brise le dialogue avec l'entité et gaspille beaucoup d'énergie.
Terminer la partie
Lorsqu'il est temps de terminer la séance, vous devez remercier l'entité et lui demander de quitter et de retourner d'où il vient (préférablement de retourner vers la lumière). Il n'est pas impossible que vous deviez vous montrer très insistant, car il n'est pas rare que les esprits soient réticents à partir. Vous et l'entité devez guider l'indicateur vers le « au revoir » afin de symboliquement signer la fin de la séance. Certains continuerons à tourner en rond avec l'indicateur, d'autre ne se dirigerons simplement pas vers le « Au revoir ».
Conclusion Le ouija n'est pas un jeu et ne doit pas être utilisé à outrance. Si vous avez de l'intérêt envers le spiritisme, utilisez les planchettes spirites avec précautions. Une mauvaise utilisation peut entraîner des situations très désagréables.
Les planchettes spirites fonctionnent bel et bien, mais elles doivent être utilisées de façon convenable
Sources wikipedia
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le p'tit doc
DOCUMENTAIRE ARTHUR NAISSANCE D'UN ROI 1:26:52 - Le roi Arthur a-t-il existé ? Une enquête historique en forme de polar médiéval sur les traces des héros arthuriens. Première étape à Tintagel, en Cornouailles, où Arthur aurait vu le jour et où Merlin l'Enchanteur l'aurait caché, tout en lui enseignant son futur métier de roi. Du lac où dormirait l'épée Excalibur, à Cadbury - ou plutôt Camelot - siège supposé de la brillante cour du souverain, en passant par l'île d'Avalon, où des fées auraient transporté Arthur mourant, et par Winchester, fière de son authentique "Table ronde", l'épopée prend vie. Elle se poursuit sur le continent, à la cour de Thuringe en 1207. Chemin faisant, émergent les figures qui ont façonné la légende arthurienne : Geoffrey de Monmouth, qui évoqua Arthur dans son Historia Regum Britanniae publiée en 1133 ; le Français Chrétien de Troyes, qui embellira le récit avec les délices de l'amour courtois et la recherche du Graal ; l'Allemand von Hopfgarten, narrateur en 1430 des exploits du valeureux chevalier arthurien Vigalois ; l'écrivain anglais Thomas Malory, enfin, prisonnier à la tour de Londres, qui y rédigea en 1469 le plus connu des récits arthuriens, La mort d'Arthur, annonçant la résurrection et le règne futur du roi légendaire pour un nouvel âge d'or. Aujourd'hui, le pape des recherches arthuriennes est l'historien britannique Geoffrey Ashe. Il pense qu'Arthur est inspiré du personnage de Riothamus, qui fut roi des Bretons de 454 à 470 et aurait combattu en Gaule contre les Wisigoths. D'autres historiens évoquent aussi le préfet romain Lucius Artorius Castus, en poste à York au IIe siècle. (Allemagne, 2008, 87mn) Réalisateur: Wilfried Hauke Producteur: Christian Berg
http://video.google.com/videoplay?docid ... 2187559088
DOCUMENTAIRE ARTHUR NAISSANCE D'UN ROI 1:26:52 - Le roi Arthur a-t-il existé ? Une enquête historique en forme de polar médiéval sur les traces des héros arthuriens. Première étape à Tintagel, en Cornouailles, où Arthur aurait vu le jour et où Merlin l'Enchanteur l'aurait caché, tout en lui enseignant son futur métier de roi. Du lac où dormirait l'épée Excalibur, à Cadbury - ou plutôt Camelot - siège supposé de la brillante cour du souverain, en passant par l'île d'Avalon, où des fées auraient transporté Arthur mourant, et par Winchester, fière de son authentique "Table ronde", l'épopée prend vie. Elle se poursuit sur le continent, à la cour de Thuringe en 1207. Chemin faisant, émergent les figures qui ont façonné la légende arthurienne : Geoffrey de Monmouth, qui évoqua Arthur dans son Historia Regum Britanniae publiée en 1133 ; le Français Chrétien de Troyes, qui embellira le récit avec les délices de l'amour courtois et la recherche du Graal ; l'Allemand von Hopfgarten, narrateur en 1430 des exploits du valeureux chevalier arthurien Vigalois ; l'écrivain anglais Thomas Malory, enfin, prisonnier à la tour de Londres, qui y rédigea en 1469 le plus connu des récits arthuriens, La mort d'Arthur, annonçant la résurrection et le règne futur du roi légendaire pour un nouvel âge d'or. Aujourd'hui, le pape des recherches arthuriennes est l'historien britannique Geoffrey Ashe. Il pense qu'Arthur est inspiré du personnage de Riothamus, qui fut roi des Bretons de 454 à 470 et aurait combattu en Gaule contre les Wisigoths. D'autres historiens évoquent aussi le préfet romain Lucius Artorius Castus, en poste à York au IIe siècle. (Allemagne, 2008, 87mn) Réalisateur: Wilfried Hauke Producteur: Christian Berg
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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