EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La destruction de Pompéi est l'ensevelissement de la ville romaine de Pompéi sous les cendres du Vésuve en l'an 79.
Lors de cette éruption, les villes voisines d'Herculanum, Oplontis et Stabies ont aussi été ensevelies.
Cette catastrophe aurait fait environ 30 000 morts.
À une date traditionnellement fixée au 24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Le Vésuve commença à déverser sur la ville et sur celles d'Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de cendres, de lapilli et de lave[q 1]. Tout fut englouti sous une épaisse croûte de matériaux éruptifs, profonde de parfois 30 m . Les habitants, dont la plupart avaient accouru sur le littoral, furent suffoqués par les émanations de gaz, tandis que d'autres trouvèrent la mort à l'intérieur même de leurs maisons.
La date exacte de l'éruption fut longtemps placée au 24 août 79 car la majorité des manuscrits de Pline portait la mention des calendes de septembre, quelques manuscrits cependant portaient des leçons indiquant des dates différentes et légèrement postérieures : l'une indique en particulier les calendes de novembre (1er novembre), peut-être faut-il alors placer l'éruption le neuvième jour avant les calendes de novembre, notre 24 octobre. Longtemps délaissée cette datation a suscité à nouveau l'intérêt des historiens au regard des indices de plus en plus nombreux qui semblaient placer l'éruption en automne : des dolia (grandes amphores) semblaient contenir du vin fraichement pressé, les braseros étaient allumés le jour de l'éruption, la végétation indiquait l'automne : noix, figues.... Selon des travaux récents, en particulier ceux de l'archéologue italienne Grete Stefani, l'analyse de monnaies trouvées en 1974 dans la maison du bracelet d'or et datant de la quinzième salutation impériale de Titus, nécessairement postérieures au début de septembre 79, aurait récemment confirmé cette datation.
Il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus-Christ, Pline l'Ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, mais rien de grave.
Ce que les Pline ne savent pas: c'est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d'heure plus tard, la femme de Pline l'Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.
D'après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d'un pin parasol, d'ailleurs on appellera ce nuage à partir du XXe siècle un « panache plinien ».
Des cendres, poussées par le vent, commencent à recouvrir la baie de Naples. Pompéi commence à être ensevelie. Pline l'Ancien reçoit alors un appel à l'aide d'un de ses amis. Comme il a écrit un ouvrage d'histoire naturelle, il fait armer une galère, pour franchir la baie, aussi bien pour observer l'éruption de plus près que pour secourir son ami. Il part vers Herculanum.
A 13 heures, une pluie de cendres et de lapilli s'abat sur Pompéi . Même si ces pierres sont très légères, les habitants qui décident de sortir de chez eux s'attachent des oreillers sur la tête pour se protéger. D'autres familles se réfugient dans les caves de leur maison, ce qui n'était pas une bonne idée puisque la couche de pierres ne fait que monter... Elles ne pourront plus sortir de leurs maisons et périront toutes étouffées. Après quelques heures, la couche de pierres est si haute que les toits des maisons s'effondrent, ce qui achève les derniers survivants. Pompéi finit d'être ensevelie.
Herculanum est une petite ville de campagne, principalement constituée de villas de riches. La veille, des laves de boue sont tombées sur Herculanum. Il est actuellement une heure du matin. Brusquement, une nuée ardente, c’est-à-dire un énorme nuage entre 800 et 1500K, arrive à la vitesse de plusieurs centaines de km.h-1 sur cette ville. Tous les habitants qui n'ont pas encore fui meurent sur place. Une heure plus tard, Herculanum est ensevelie sous les cendres.
Pendant ce temps là, des cendres tombent sur le pont des navires de Pline l'Ancien et des pierres ponce l'empêchent d'accoster. Il met alors le cap vers Stabies et rejoint un de ses autres amis, Pomponianus. Il observe des colonnes de feu qui sortent du Vésuve. Il veut repartir par la mer, mais celle-ci est trop agitée. Il décide alors de passer la nuit sur place. Pline passe une bonne nuit (contrairement à ses marins) et est réveillé par ses amis aux alentours de 4 heures du matin car les cendres et les pierres risquent de l'enfermer dans sa chambre.
Pendant ce temps, Pline le Jeune ressent de nombreuses secousses et aperçoit des lumières livides aux alentours du volcan. Il passe une très mauvaise nuit.
Vers 6 - 7 heures, Pline l'Ancien qui fait des observations sur le rivage meurt asphyxié par des gaz soufrés (SO2). Son corps sera découvert deux jours plus tard.
Pendant ce temps, Pline le Jeune décide de quitter Misène. Il fait de nombreuses descriptions, que l'on retrouve dans ses textes : la mer qui se résorbe, les effondrements et le nuage sortant du Vésuve. Stabies est ensevelie sous les cendres. L'après-midi, il retourne à Misène. Des cendres blanches tombent sur la ville, mais ne l'ensevelissent pas.
Le lendemain, le 25 août, il y a encore quelques secousses, mais l'éruption est finie.
Le 26 août, le corps de Pline l'Ancien est découvert sur la plage.
Lors de cette éruption, les villes voisines d'Herculanum, Oplontis et Stabies ont aussi été ensevelies.
Cette catastrophe aurait fait environ 30 000 morts.
À une date traditionnellement fixée au 24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Le Vésuve commença à déverser sur la ville et sur celles d'Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de cendres, de lapilli et de lave[q 1]. Tout fut englouti sous une épaisse croûte de matériaux éruptifs, profonde de parfois 30 m . Les habitants, dont la plupart avaient accouru sur le littoral, furent suffoqués par les émanations de gaz, tandis que d'autres trouvèrent la mort à l'intérieur même de leurs maisons.
La date exacte de l'éruption fut longtemps placée au 24 août 79 car la majorité des manuscrits de Pline portait la mention des calendes de septembre, quelques manuscrits cependant portaient des leçons indiquant des dates différentes et légèrement postérieures : l'une indique en particulier les calendes de novembre (1er novembre), peut-être faut-il alors placer l'éruption le neuvième jour avant les calendes de novembre, notre 24 octobre. Longtemps délaissée cette datation a suscité à nouveau l'intérêt des historiens au regard des indices de plus en plus nombreux qui semblaient placer l'éruption en automne : des dolia (grandes amphores) semblaient contenir du vin fraichement pressé, les braseros étaient allumés le jour de l'éruption, la végétation indiquait l'automne : noix, figues.... Selon des travaux récents, en particulier ceux de l'archéologue italienne Grete Stefani, l'analyse de monnaies trouvées en 1974 dans la maison du bracelet d'or et datant de la quinzième salutation impériale de Titus, nécessairement postérieures au début de septembre 79, aurait récemment confirmé cette datation.
Il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus-Christ, Pline l'Ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, mais rien de grave.
Ce que les Pline ne savent pas: c'est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d'heure plus tard, la femme de Pline l'Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.
D'après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d'un pin parasol, d'ailleurs on appellera ce nuage à partir du XXe siècle un « panache plinien ».
Des cendres, poussées par le vent, commencent à recouvrir la baie de Naples. Pompéi commence à être ensevelie. Pline l'Ancien reçoit alors un appel à l'aide d'un de ses amis. Comme il a écrit un ouvrage d'histoire naturelle, il fait armer une galère, pour franchir la baie, aussi bien pour observer l'éruption de plus près que pour secourir son ami. Il part vers Herculanum.
A 13 heures, une pluie de cendres et de lapilli s'abat sur Pompéi . Même si ces pierres sont très légères, les habitants qui décident de sortir de chez eux s'attachent des oreillers sur la tête pour se protéger. D'autres familles se réfugient dans les caves de leur maison, ce qui n'était pas une bonne idée puisque la couche de pierres ne fait que monter... Elles ne pourront plus sortir de leurs maisons et périront toutes étouffées. Après quelques heures, la couche de pierres est si haute que les toits des maisons s'effondrent, ce qui achève les derniers survivants. Pompéi finit d'être ensevelie.
Herculanum est une petite ville de campagne, principalement constituée de villas de riches. La veille, des laves de boue sont tombées sur Herculanum. Il est actuellement une heure du matin. Brusquement, une nuée ardente, c’est-à-dire un énorme nuage entre 800 et 1500K, arrive à la vitesse de plusieurs centaines de km.h-1 sur cette ville. Tous les habitants qui n'ont pas encore fui meurent sur place. Une heure plus tard, Herculanum est ensevelie sous les cendres.
Pendant ce temps là, des cendres tombent sur le pont des navires de Pline l'Ancien et des pierres ponce l'empêchent d'accoster. Il met alors le cap vers Stabies et rejoint un de ses autres amis, Pomponianus. Il observe des colonnes de feu qui sortent du Vésuve. Il veut repartir par la mer, mais celle-ci est trop agitée. Il décide alors de passer la nuit sur place. Pline passe une bonne nuit (contrairement à ses marins) et est réveillé par ses amis aux alentours de 4 heures du matin car les cendres et les pierres risquent de l'enfermer dans sa chambre.
Pendant ce temps, Pline le Jeune ressent de nombreuses secousses et aperçoit des lumières livides aux alentours du volcan. Il passe une très mauvaise nuit.
Vers 6 - 7 heures, Pline l'Ancien qui fait des observations sur le rivage meurt asphyxié par des gaz soufrés (SO2). Son corps sera découvert deux jours plus tard.
Pendant ce temps, Pline le Jeune décide de quitter Misène. Il fait de nombreuses descriptions, que l'on retrouve dans ses textes : la mer qui se résorbe, les effondrements et le nuage sortant du Vésuve. Stabies est ensevelie sous les cendres. L'après-midi, il retourne à Misène. Des cendres blanches tombent sur la ville, mais ne l'ensevelissent pas.
Le lendemain, le 25 août, il y a encore quelques secousses, mais l'éruption est finie.
Le 26 août, le corps de Pline l'Ancien est découvert sur la plage.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
- RENÉ DUGUAY-TROUIN -
Un des plus grands corsaires de l'histoire de la France
René Trouin du Gué, dit Duguay-Trouin (10 juin 1673 à Saint-Malo - 27 septembre 1736 à Paris) est né dans une famille d'armateurs bretons. En 1689, il débute sa carrière de corsaire français et dès 1691, reçoit le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Néerlandais au cours des guerres lancées par le Roi Louis XIV l'ont fait rapidement progresser dans la hiérarchie.D'une famille honorablement connue dans la marine marchande, il était destiné à l'état ecclésiastique, et fit ses études à Rennes et à Caen. Mais son goût pour les plaisirs contrariant les vues de ses parents, on lui permit de s'embarquer en 1689 sur un navire armé en course contre les Anglais et les Hollandais. En 1691, bien qu'il n'eût que 18 ans il reçut de sa famille, en récompense de ses exploit, le commandement d'une frégate de 14 canons. Jeté par une tempête sur la côte d'Irlande, près de Limerick, il s'empara d'un château appartenant au comte de Clarc, et incendie deux navires pris dans la vase. En croisant dans la Manche, il fit de nombreuses prises.
En 1694, il tomba, prés des Sorlingues, au milieu de 6 vaisseaux anglais, soutint pendant quatre heures un combat inégal, et ne se rendit qu'après avoir tout épuisé et reçu une blessure. Emmené captif à Plymouth, il dut la liberté à l'amour d'une jeune Anglaise. Ses nouveaux exploits après son retour en France attirèrent l'attention de Louis XIV, qui le fit entrer dans la marine royale. Tantôt sous les ordres de Nesmond, tantôt seul, il continua de capturer les navires ennemis.
En 1696, il vainquit et fit prisonnier l'amiral hollandais Wassenaer. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, il désola les côtes d'Espagne, de Hollande et d'Angleterre.
En 1704 il prit sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante-quatre canons ainsi que douze vaisseaux marchands. Capitaine de vaisseau en 1706, il attaqua une flotte brésilienne avec 3 vaisseaux, à la hauteur de Lisbonne, flotte du Brésil, qui était chargée de vivres et de munitions pour l'Archiduc et qu'escortaient dix vaisseaux de guerre : le combat dura deux jours.
Duguay-Trouin ne montra plus d'intrépidité, mais des circonstances malheureuses firent échouer ses projets. En 1707, il répara cet échec en s'emparant d'un convoi de 200 voiles, escorté par 6 gros vaisseaux de guerre, succès qui acheva de ruiner en Espagne les affaires de l'archiduc. En 1709, on raconte qu'il a capturé 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre ou corsaires. Pour le récompenser de ses services, Louis XIV décide de l'anoblir.
De toutes les expéditions de Duguay-Trouin, la plus célèbre est la prise de Rio de Janeiro en 1711). Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables. En onze jours elles furent toutes enlevées. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1000 prisonniers français.
En 1715, il fut nommé chef d'escadre, membre du conseil des Indes en 1723, et en 1728 lieutenant général. En 1731, il reçut de Louis XV le commandement d'une escadre destinée à soutenir les intérêts du commerce, menacés par les Barbaresques et réprima les corsaires de Tunis. Ce fut là son dernier fait d'armes. Ses infirmités l'obligèrent bientôt à se retirer.
Sources:
wikipedia.org
Un des plus grands corsaires de l'histoire de la France
René Trouin du Gué, dit Duguay-Trouin (10 juin 1673 à Saint-Malo - 27 septembre 1736 à Paris) est né dans une famille d'armateurs bretons. En 1689, il débute sa carrière de corsaire français et dès 1691, reçoit le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Néerlandais au cours des guerres lancées par le Roi Louis XIV l'ont fait rapidement progresser dans la hiérarchie.D'une famille honorablement connue dans la marine marchande, il était destiné à l'état ecclésiastique, et fit ses études à Rennes et à Caen. Mais son goût pour les plaisirs contrariant les vues de ses parents, on lui permit de s'embarquer en 1689 sur un navire armé en course contre les Anglais et les Hollandais. En 1691, bien qu'il n'eût que 18 ans il reçut de sa famille, en récompense de ses exploit, le commandement d'une frégate de 14 canons. Jeté par une tempête sur la côte d'Irlande, près de Limerick, il s'empara d'un château appartenant au comte de Clarc, et incendie deux navires pris dans la vase. En croisant dans la Manche, il fit de nombreuses prises.
En 1694, il tomba, prés des Sorlingues, au milieu de 6 vaisseaux anglais, soutint pendant quatre heures un combat inégal, et ne se rendit qu'après avoir tout épuisé et reçu une blessure. Emmené captif à Plymouth, il dut la liberté à l'amour d'une jeune Anglaise. Ses nouveaux exploits après son retour en France attirèrent l'attention de Louis XIV, qui le fit entrer dans la marine royale. Tantôt sous les ordres de Nesmond, tantôt seul, il continua de capturer les navires ennemis.
En 1696, il vainquit et fit prisonnier l'amiral hollandais Wassenaer. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, il désola les côtes d'Espagne, de Hollande et d'Angleterre.
En 1704 il prit sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante-quatre canons ainsi que douze vaisseaux marchands. Capitaine de vaisseau en 1706, il attaqua une flotte brésilienne avec 3 vaisseaux, à la hauteur de Lisbonne, flotte du Brésil, qui était chargée de vivres et de munitions pour l'Archiduc et qu'escortaient dix vaisseaux de guerre : le combat dura deux jours.
Duguay-Trouin ne montra plus d'intrépidité, mais des circonstances malheureuses firent échouer ses projets. En 1707, il répara cet échec en s'emparant d'un convoi de 200 voiles, escorté par 6 gros vaisseaux de guerre, succès qui acheva de ruiner en Espagne les affaires de l'archiduc. En 1709, on raconte qu'il a capturé 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre ou corsaires. Pour le récompenser de ses services, Louis XIV décide de l'anoblir.
De toutes les expéditions de Duguay-Trouin, la plus célèbre est la prise de Rio de Janeiro en 1711). Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables. En onze jours elles furent toutes enlevées. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1000 prisonniers français.
En 1715, il fut nommé chef d'escadre, membre du conseil des Indes en 1723, et en 1728 lieutenant général. En 1731, il reçut de Louis XV le commandement d'une escadre destinée à soutenir les intérêts du commerce, menacés par les Barbaresques et réprima les corsaires de Tunis. Ce fut là son dernier fait d'armes. Ses infirmités l'obligèrent bientôt à se retirer.
Sources:
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- pépita
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- Inscription : sam. févr. 20, 2010 2:06 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Intéressant tes posts Saintluc, ils sont très instructifs, il y a de la recherche.
Je ne savais pas que c'était aujourd"hui l'anniversaire de la destruction de Pompéï.
J'ai visité ce site il y a quelques années, c'est merveilleux, on se sent transporté des siècles en arrière. Les hommes et les animaux pétrifiés sont très impressionants.
Je ne savais pas que c'était aujourd"hui l'anniversaire de la destruction de Pompéï.
J'ai visité ce site il y a quelques années, c'est merveilleux, on se sent transporté des siècles en arrière. Les hommes et les animaux pétrifiés sont très impressionants.
"Si l'on te frappe sur la joue gauche, ignore ce que tu fais de ta main droite..."
"Tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut sortir la poubelle"
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- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Oui St Luc , merci de nous apprendre tout ça , merci de tout ce travail que celà doit te donner pour nous
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- pépita
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- Inscription : sam. févr. 20, 2010 2:06 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Cynyhia, ton avatar est vraiment très sexy
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- pépita
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- Inscription : sam. févr. 20, 2010 2:06 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Il a envoyé une photo de son kiki ?
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- pépita
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- Inscription : sam. févr. 20, 2010 2:06 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Qu'est ce que ce post fait là, je l'avais pas envoyé ici désolée !
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- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Bon, j'ai rin comprendo moi
et le p'tit doc de la journée
Nazi Les médecins d'Hitler
1:25:17
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3606993317
et le p'tit doc de la journée
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1:25:17
http://video.google.com/videoplay?docid ... 3606993317
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci Cynyhia et Pépita.
Pas toujours facile de trouver des sujets qui puissent plaire à toustes. J'essaie de diversifier un maximum afin que chacune et chacun y trouve quelque chose qu'il aime ou simplement un peu de culture maraîchère.
Pas toujours facile de trouver des sujets qui puissent plaire à toustes. J'essaie de diversifier un maximum afin que chacune et chacun y trouve quelque chose qu'il aime ou simplement un peu de culture maraîchère.
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- pépita
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- Inscription : sam. févr. 20, 2010 2:06 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
C'est très varié, c'est vraiment très bien Saintluc
Pour ces médecins nazis, il s'agit de ceux qui ont fait des expériences sur les êtres humains ? ça fait froid dans le dos....
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
25 août 1270: décès de saint Louis à Tunis
A la suite d'un voeu, le roi de France Louis IX décida de partir en croisade afin de reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ. Embarqué à Aigues-Mortes le 25 août 1248, il se dirigea sur l'Egypte, dans l'intention de vaincre d'abord les musulmans au Caire et de gagner ensuite la Palestine. La flotte arriva en vue de Damiette. Les Arabes attendaient les envahisseurs, mais sitôt débarqués, les Français les dispersèrent et entrèrent dans la ville. La marche sur Le Caire fut bientôt décidée. L'armée réussit à passer sur la rive orientale du Nil, à Mansourah, mais l'ennemi revint en force et les Croisés durent rétrograder jusqu'à leur camp, où la famine et la dysenterie firent des ravages. Harcelés par les Arabes, ils durent entamer un combat au cours duquel ils furent décimés. Le roi, épuisé par la maladie, fut capturé et dut signer un traité: en échange de Damiette, il fut libéré mais dut payer une grosse rançon pour ses compagnons. Ses vertus frappèrent les musulmans qui le surnommèrent "le Sultan juste". Une fois libre, saint Louis gagna en simple pèlerin la Palestine où il resta jusqu'à ce que la nouvelle de la mort de sa mère, Blanche de Castille, le force à repartir (avril 1254). Cet échec n'empêcha pas le roi, malgré une santé précaire, de préparer une nouvelle croisade. Son objectif était cette fois la Tunisie, dont il voulait faire une base d'opérations pour une campagne ultérieure. Partis d'Aigues-Mortes le 1er juillet 1270, les Croisés parvinrent le 17 à Tunis. Très vite, la peste fit son apparition. Le roi lui-même en fut atteint. Acceptant pieusement la mort, il expira le 25 août 1270. Son fils, Philippe le Hardi, qui l'avait accompagné, signa une trêve de dix ans avec les musulmans et rembarqua avec son armée. L'ère des croisades était close.
Cela s'est aussi passé un 25 août:
2009 -- Décès du sénateur Ted Kennedy, dernier patriarche du clan Kennedy, à l'âge de 77 ans.
2000 -- Des relevés de la sonde Galileo indiquent la présence très probable d'un océan liquide sous la couche de glace recouvrant Europe, l'un des principaux satellites de Jupiter.
1990 -- Golfe: le Conseil de sécurité de l'ONU autorise le recours à la force pour faire respecter l'embargo.
1978 -- Affrontements sino-vietnamiens au col de l'Amitié, à la frontière entre les deux pays.
1960 -- Un manifeste du Parti communiste soviétique accuse Mao Tsé-Toung de dogmatisme.
1944 -- Capitulation du général Von Choltitz, chef des forces allemandes à Paris, qui n'exécuta pas l'ordre d'Hitler d'incendier la capitale.
1941 -- Forces britanniques et soviétiques entrent en Iran après le refus du Chah de réduire le nombre des résidents allemands.
1883 -- La France obtient un protectorat sur l'Annam et le Tonkin en Indochine.
1860 -- La Grande-Bretagne et la France, en guerre avec la Chine, occupent Tien-Tsin.
1825 -- L'Uruguay proclame son indépendance.
1718 -- Des immigrants français fondent La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
1580 -- Les Espagnols battent les Portugais à Alcantara, près de Lisbonne. Philippe II s'empare de la couronne du Portugal et étend sa souveraineté sur l'ensemble du continent sud-américain.
Ils sont nés un 25 août:
-- Le tsar russe Ivan IV le Terrible (1530-1584)
-- Le compositeur et chef d'orchestre Leonard Bernstein (1918-1990)
-- L'acteur écossais Sean Connery (1930)
-- Le cinéaste américain Tim Burton (1958). AP
A la suite d'un voeu, le roi de France Louis IX décida de partir en croisade afin de reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ. Embarqué à Aigues-Mortes le 25 août 1248, il se dirigea sur l'Egypte, dans l'intention de vaincre d'abord les musulmans au Caire et de gagner ensuite la Palestine. La flotte arriva en vue de Damiette. Les Arabes attendaient les envahisseurs, mais sitôt débarqués, les Français les dispersèrent et entrèrent dans la ville. La marche sur Le Caire fut bientôt décidée. L'armée réussit à passer sur la rive orientale du Nil, à Mansourah, mais l'ennemi revint en force et les Croisés durent rétrograder jusqu'à leur camp, où la famine et la dysenterie firent des ravages. Harcelés par les Arabes, ils durent entamer un combat au cours duquel ils furent décimés. Le roi, épuisé par la maladie, fut capturé et dut signer un traité: en échange de Damiette, il fut libéré mais dut payer une grosse rançon pour ses compagnons. Ses vertus frappèrent les musulmans qui le surnommèrent "le Sultan juste". Une fois libre, saint Louis gagna en simple pèlerin la Palestine où il resta jusqu'à ce que la nouvelle de la mort de sa mère, Blanche de Castille, le force à repartir (avril 1254). Cet échec n'empêcha pas le roi, malgré une santé précaire, de préparer une nouvelle croisade. Son objectif était cette fois la Tunisie, dont il voulait faire une base d'opérations pour une campagne ultérieure. Partis d'Aigues-Mortes le 1er juillet 1270, les Croisés parvinrent le 17 à Tunis. Très vite, la peste fit son apparition. Le roi lui-même en fut atteint. Acceptant pieusement la mort, il expira le 25 août 1270. Son fils, Philippe le Hardi, qui l'avait accompagné, signa une trêve de dix ans avec les musulmans et rembarqua avec son armée. L'ère des croisades était close.
Cela s'est aussi passé un 25 août:
2009 -- Décès du sénateur Ted Kennedy, dernier patriarche du clan Kennedy, à l'âge de 77 ans.
2000 -- Des relevés de la sonde Galileo indiquent la présence très probable d'un océan liquide sous la couche de glace recouvrant Europe, l'un des principaux satellites de Jupiter.
1990 -- Golfe: le Conseil de sécurité de l'ONU autorise le recours à la force pour faire respecter l'embargo.
1978 -- Affrontements sino-vietnamiens au col de l'Amitié, à la frontière entre les deux pays.
1960 -- Un manifeste du Parti communiste soviétique accuse Mao Tsé-Toung de dogmatisme.
1944 -- Capitulation du général Von Choltitz, chef des forces allemandes à Paris, qui n'exécuta pas l'ordre d'Hitler d'incendier la capitale.
1941 -- Forces britanniques et soviétiques entrent en Iran après le refus du Chah de réduire le nombre des résidents allemands.
1883 -- La France obtient un protectorat sur l'Annam et le Tonkin en Indochine.
1860 -- La Grande-Bretagne et la France, en guerre avec la Chine, occupent Tien-Tsin.
1825 -- L'Uruguay proclame son indépendance.
1718 -- Des immigrants français fondent La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
1580 -- Les Espagnols battent les Portugais à Alcantara, près de Lisbonne. Philippe II s'empare de la couronne du Portugal et étend sa souveraineté sur l'ensemble du continent sud-américain.
Ils sont nés un 25 août:
-- Le tsar russe Ivan IV le Terrible (1530-1584)
-- Le compositeur et chef d'orchestre Leonard Bernstein (1918-1990)
-- L'acteur écossais Sean Connery (1930)
-- Le cinéaste américain Tim Burton (1958). AP
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La ville fut fondée par les Français sous la direction du Canadien Jean-Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, en 1718. Le nom de la ville fut choisi en l'honneur du régent, Philippe, duc d'Orléans. Au départ simple comptoir de la Compagnie du Mississippi, elle devint la capitale de Louisiane française en 1722(La capitale fut transférée de Biloxi à La Nouvelle-Orléans).
Au début du XVIIIe siècle, les Français avaient retenu deux autres sites portuaires : sur Mobile, en bordure de la rivière Mobile, relocalisée plus bas près de la mer, mais toujours près de la même rivière. Le site retenu est celui d'un méandre du Mississippi, d'où la forme en croissant de la ville : elle fut surnommée Crescent City, la ville en forme de croissant. Le site est en effet plus favorable que celui de Mobile : il fallait être proche de la mer source de ravitaillement essentielle pour une colonie qui ne peut se suffire à elle-même et qui doit compter sur le vaisseau du roi ou encore sur le secours des Espagnols du port de Veracruz. En même temps, il faut se protéger contre les attaques des corsaires. Des fortifications devaient l'entourer dès le début, mais elles ne furent jamais réalisées. Ce n'est qu'en 1760 qu'une palissade en bois fut construite en urgence. Le Mississippi permettait enfin de faciliter les échanges avec les populations amérindiennes de l'intérieur et d'assurer un débouché pour les ressources naturelles.
Les plans de La Nouvelle-Orléans furent dessinés par Adrien de Pauger et Le Blond de la Tour sur le modèle traditionnel des villes nouvelles, c'est-à-dire un damier symétrique, dont la taille maximale devait être de 88 hectares divisés en 66 îlots, avec une place où se trouvaient l’église (la future cathédrale Saint-Louis), la maison du gouverneur et des casernes. Sur les quais furent aménagés des magasins, un hôpital et le couvent des Ursulines. C'est notamment Adrien de Pauger qui dessina les plans du Vieux Carré avec ses rues à angle droit. La construction s'avéra très difficile à cause du climat mais aussi des forêts denses qui occupaient le site : l'ouragan de 1722 causa d'énormes dommages. Le manque de main d'œuvre, les épidémies et les moustiques ralentirent également les travaux. La creusement du chenal démarra en 1723. La digue le long du Mississippi fut achevée en 1724.
Jackson Square (l'ancienne Place d'Armes), à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, États-UnisLe fait que la Louisiane fût dépourvue de structures sociales, politiques et religieuses rigides donnait à tous le sentiment d'une liberté accrue. Selon les registres paroissiaux de l'époque, la moitié des catholiques de La Nouvelle-Orléans ne faisaient pas leurs pâques et n'entraient que rarement dans l'église Saint-Louis. La fréquentation des Indiens aux mœurs plus libres, notamment en matière sexuelle, a dû contribuer à l'évolution des mentalités. En quelques années, arrivèrent de France plus de 1 300 femmes, dont 160 prostituées. Les cas de bigamie n'étaient pas rares et beaucoup de Français prenaient de jeunes Indiennes comme maîtresses. Bref, la ville de La Nouvelle-Orléans abritait une communauté cosmopolite, multiraciale et même, par certains aspects, interlope.
En 1733, lorsque Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville redevint gouverneur de la Louisiane, La Nouvelle-Orléans avait déjà la réputation d'une ville libre et joyeuse, avec ses fêtes, ses bonnes tables et ses danses. Durant toute cette période, le français de France demeura la langue officielle de la colonie : c'était la seule langue des blancs, mais les noirs parlaient le créole (à base de français) et les amérindiens, leurs langues ancestrales.
La Nouvelle-Orléans devint la capitale économique de la Louisiane : elle exportait des peaux venues de l'intérieur ainsi que des produits des plantations (indigo, tabac…).
En 1762 la colonie fut cédée à l'Empire espagnol par un accord secret : le traité de Fontainebleau, qui fut confirmé par le traité de Paris, mais aucun gouverneur espagnol (Antonio de Ulloa) ne vint pour prendre le contrôle de la ville avant 1766. De même, peu d'hispanophones vinrent s'installer dans la capitale louisianaise. Certains des premiers colons français ne furent jamais satisfaits du régime espagnol, et firent de multiples pétitions pour retourner sous celui de la France. Le 28 octobre 1768, un groupe de colons créoles tenta de chasser les Espagnols de la ville, suite à l'établissement de l'exclusif. La reprise en main se fit par une troupe envoyée en juillet 1769 : les meneurs furent arrêtés et neuf d'entre eux furent condamnés à mort. Un conseil municipal fut instauré pour satisfaire les revendications locales.
Un incendie détruisit 856 immeubles de la Nouvelle-Orléans le 21 mars 1788 et un autre 212 en décembre 1794. En conséquence, un règlement d'urbanisme imposa la brique en remplacement du bois pour les maisons à étage, et les tuiles pour les couvertures.
La population de la ville se limite à 4985 habitants en 1785, avec un total de 32.000 habitants pour toute la Louisiane, alors espagnole et englobant la partie occidentale de la Floride, en particulier le secteur de Biloxi[5].
En 1795, l'Espagne autorisa les États-Unis à utiliser le port. La ville revint sous le contrôle français en 1800 mais en 1803 Napoléon Bonaparte vendit la Louisiane (qui comprenait un territoire beaucoup plus vaste) aux États-Unis pour 80 millions de francs. À cette époque, la ville comptait environ 8 000 habitants. La même année, le premier maire de la ville, Étienne de Boré, nommé par le gouverneur William C. C. Claiborne, institua une force de police, sous la direction de Pierre Achille Rivery, à la tête de 25 hommes.
La population souffrit d'épidémies de fièvre jaune, malaria et variole, éradiquées après 1905.
La Louisiane devenue l'un des États des États-Unis en 1803 voit arriver en 1806 plus de 10 000 créoles, des riches planteurs de sucre d'Haïti, selon Carl A. Brasseaux, historien et directeur du Centre d'études louisianaises de Lafayette. Les historiens ont retrouvé leur trace grâce à la très abondante presse française : parmi laquelle Le Moniteur de la Louisiane, le premier journal publié en Louisiane en 1794 par Louis Duclot, un des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, ou L'Ami des Lois (créé en 1809) et L'Abeille de la Nouvelle-Orléans (1825).
La population de la ville fait plus que doubler avec l’arrivée de ces créoles qui quittaient Haïti après la révolution de Toussaint Louverture en 1802 et qui vont ensuite planter du coton dans les quatre états du sud des États-Unis qui représenteront 80% de la culture du coton en 1860 (Louisiane, Alabama, Mississippi et Georgie). Pendant la Guerre anglo-américaine de 1812 les Britanniques envoyèrent une force pour essayer de conquérir la ville mais ils furent vaincus par les troupes commandées par André Jackson à quelques kilomètres en aval à Chalmette le 8 janvier 1815 (bataille de la Nouvelle-Orléans).
La population de la ville doubla dans les années 1830. Vers 1840, elle atteint même 100 000 habitants, ce qui en fit la quatrième ville des États-Unis. Mais elle fut la première en importance dans le centre des terres. Selon Brasseaux, près de 50 000 français ont pénétré dans les États-Unis par la Nouvelle-Orléans entre 1820 et 1860, tandis que l'autre port, Bâton-Rouge, assurait le transport des esclaves venus de la Côte Est. Il fallait désormais le ménager: en 1808, la traite avait été interdite.
La ville fut la capitale de l’État de Louisiane jusqu’en 1849, puis de 1865 à 1880. À cette date, Bâton-Rouge prit le relais. Son port eut un rôle majeur dans la traite des esclaves, alors qu'elle avait la plus grande communauté d'origine servile.
L'histoire de Delphine LaLaurie est probablement le plus connu des contes macabres du quartier français (Vieux Carré). Madame LaLaurie, mondaine respectée, accueillait nombre de grands événements dans son opulent domicile, 1140 rue Royale. Son train de vie somptueux était servi par un grand nombre d'esclaves. Cependant, le mauvais traitement des esclaves étant illégal, la société commença à éviter LaLaurie après qu'un voisin eut surpris cette femme élégante en train de chasser une fille d'esclave avec un fouet. La fille sauta du toit dans un effort désespéré pour fuir LaLaurie et se tua. Le voisin avertit les autorités. Ce fut la fin de la carrière sociale de LaLaurie, rejetée par la bonne société.
Lors de la guerre de Sécession, la Nouvelle-Orléans fut prise par l’Union (les Nordistes) sans combat fin avril 1862. En leur qualité de garde urbaine, les milices des citoyens européens et principalement français empêchent la destruction de la ville voulu par des émeutiers .
Il reste un cachet historique avec la richesse du XIXe siècle au-delà du Vieux Carré ou carré français. La ville accueillit l’Exposition universelle dite du centenaire du coton.
La ville gagna une réputation de débauche et de tripot à la fin du XIXe siècle et début du XXe notamment avec le quartier interlope de Storyville.
Une grande partie de la ville est située sous le niveau de la mer. D'autre part, elle est bordée par le fleuve Mississippi et le lac Pontchartrain. Enfin, la cité est confortée et entourée de digues. Jusqu’au début du XXe siècle, les constructions étaient largement limitées à la partie légèrement surélevée sur les digues naturelles et les bayous car le reste de la région était constitué de marécages soumis à de fréquentes crues. Ce qui donna à la ville, au XIXe siècle, la forme d’un croissant. Dans les années 1910, l’ingénieur A. Baldwin Wood proposa un plan ambitieux de drainage avec des pompes de sa conception qui sont toujours utilisées.
Dans les années 1920, dans un effort de modernisation de l’aspect de la ville, beaucoup de rambardes des balcons de la rue du Canal, la rue commerçante, furent retirées. Dans les années 1960, les streetcars furent remplacées par des autobus. Ces décisions furent ensuite considérées comme des erreurs et désormais la rue est revenue à son aspect initial, ce qui plaît aux touristes en quête de dépaysement.
Au début du XVIIIe siècle, les Français avaient retenu deux autres sites portuaires : sur Mobile, en bordure de la rivière Mobile, relocalisée plus bas près de la mer, mais toujours près de la même rivière. Le site retenu est celui d'un méandre du Mississippi, d'où la forme en croissant de la ville : elle fut surnommée Crescent City, la ville en forme de croissant. Le site est en effet plus favorable que celui de Mobile : il fallait être proche de la mer source de ravitaillement essentielle pour une colonie qui ne peut se suffire à elle-même et qui doit compter sur le vaisseau du roi ou encore sur le secours des Espagnols du port de Veracruz. En même temps, il faut se protéger contre les attaques des corsaires. Des fortifications devaient l'entourer dès le début, mais elles ne furent jamais réalisées. Ce n'est qu'en 1760 qu'une palissade en bois fut construite en urgence. Le Mississippi permettait enfin de faciliter les échanges avec les populations amérindiennes de l'intérieur et d'assurer un débouché pour les ressources naturelles.
Les plans de La Nouvelle-Orléans furent dessinés par Adrien de Pauger et Le Blond de la Tour sur le modèle traditionnel des villes nouvelles, c'est-à-dire un damier symétrique, dont la taille maximale devait être de 88 hectares divisés en 66 îlots, avec une place où se trouvaient l’église (la future cathédrale Saint-Louis), la maison du gouverneur et des casernes. Sur les quais furent aménagés des magasins, un hôpital et le couvent des Ursulines. C'est notamment Adrien de Pauger qui dessina les plans du Vieux Carré avec ses rues à angle droit. La construction s'avéra très difficile à cause du climat mais aussi des forêts denses qui occupaient le site : l'ouragan de 1722 causa d'énormes dommages. Le manque de main d'œuvre, les épidémies et les moustiques ralentirent également les travaux. La creusement du chenal démarra en 1723. La digue le long du Mississippi fut achevée en 1724.
Jackson Square (l'ancienne Place d'Armes), à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, États-UnisLe fait que la Louisiane fût dépourvue de structures sociales, politiques et religieuses rigides donnait à tous le sentiment d'une liberté accrue. Selon les registres paroissiaux de l'époque, la moitié des catholiques de La Nouvelle-Orléans ne faisaient pas leurs pâques et n'entraient que rarement dans l'église Saint-Louis. La fréquentation des Indiens aux mœurs plus libres, notamment en matière sexuelle, a dû contribuer à l'évolution des mentalités. En quelques années, arrivèrent de France plus de 1 300 femmes, dont 160 prostituées. Les cas de bigamie n'étaient pas rares et beaucoup de Français prenaient de jeunes Indiennes comme maîtresses. Bref, la ville de La Nouvelle-Orléans abritait une communauté cosmopolite, multiraciale et même, par certains aspects, interlope.
En 1733, lorsque Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville redevint gouverneur de la Louisiane, La Nouvelle-Orléans avait déjà la réputation d'une ville libre et joyeuse, avec ses fêtes, ses bonnes tables et ses danses. Durant toute cette période, le français de France demeura la langue officielle de la colonie : c'était la seule langue des blancs, mais les noirs parlaient le créole (à base de français) et les amérindiens, leurs langues ancestrales.
La Nouvelle-Orléans devint la capitale économique de la Louisiane : elle exportait des peaux venues de l'intérieur ainsi que des produits des plantations (indigo, tabac…).
En 1762 la colonie fut cédée à l'Empire espagnol par un accord secret : le traité de Fontainebleau, qui fut confirmé par le traité de Paris, mais aucun gouverneur espagnol (Antonio de Ulloa) ne vint pour prendre le contrôle de la ville avant 1766. De même, peu d'hispanophones vinrent s'installer dans la capitale louisianaise. Certains des premiers colons français ne furent jamais satisfaits du régime espagnol, et firent de multiples pétitions pour retourner sous celui de la France. Le 28 octobre 1768, un groupe de colons créoles tenta de chasser les Espagnols de la ville, suite à l'établissement de l'exclusif. La reprise en main se fit par une troupe envoyée en juillet 1769 : les meneurs furent arrêtés et neuf d'entre eux furent condamnés à mort. Un conseil municipal fut instauré pour satisfaire les revendications locales.
Un incendie détruisit 856 immeubles de la Nouvelle-Orléans le 21 mars 1788 et un autre 212 en décembre 1794. En conséquence, un règlement d'urbanisme imposa la brique en remplacement du bois pour les maisons à étage, et les tuiles pour les couvertures.
La population de la ville se limite à 4985 habitants en 1785, avec un total de 32.000 habitants pour toute la Louisiane, alors espagnole et englobant la partie occidentale de la Floride, en particulier le secteur de Biloxi[5].
En 1795, l'Espagne autorisa les États-Unis à utiliser le port. La ville revint sous le contrôle français en 1800 mais en 1803 Napoléon Bonaparte vendit la Louisiane (qui comprenait un territoire beaucoup plus vaste) aux États-Unis pour 80 millions de francs. À cette époque, la ville comptait environ 8 000 habitants. La même année, le premier maire de la ville, Étienne de Boré, nommé par le gouverneur William C. C. Claiborne, institua une force de police, sous la direction de Pierre Achille Rivery, à la tête de 25 hommes.
La population souffrit d'épidémies de fièvre jaune, malaria et variole, éradiquées après 1905.
La Louisiane devenue l'un des États des États-Unis en 1803 voit arriver en 1806 plus de 10 000 créoles, des riches planteurs de sucre d'Haïti, selon Carl A. Brasseaux, historien et directeur du Centre d'études louisianaises de Lafayette. Les historiens ont retrouvé leur trace grâce à la très abondante presse française : parmi laquelle Le Moniteur de la Louisiane, le premier journal publié en Louisiane en 1794 par Louis Duclot, un des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, ou L'Ami des Lois (créé en 1809) et L'Abeille de la Nouvelle-Orléans (1825).
La population de la ville fait plus que doubler avec l’arrivée de ces créoles qui quittaient Haïti après la révolution de Toussaint Louverture en 1802 et qui vont ensuite planter du coton dans les quatre états du sud des États-Unis qui représenteront 80% de la culture du coton en 1860 (Louisiane, Alabama, Mississippi et Georgie). Pendant la Guerre anglo-américaine de 1812 les Britanniques envoyèrent une force pour essayer de conquérir la ville mais ils furent vaincus par les troupes commandées par André Jackson à quelques kilomètres en aval à Chalmette le 8 janvier 1815 (bataille de la Nouvelle-Orléans).
La population de la ville doubla dans les années 1830. Vers 1840, elle atteint même 100 000 habitants, ce qui en fit la quatrième ville des États-Unis. Mais elle fut la première en importance dans le centre des terres. Selon Brasseaux, près de 50 000 français ont pénétré dans les États-Unis par la Nouvelle-Orléans entre 1820 et 1860, tandis que l'autre port, Bâton-Rouge, assurait le transport des esclaves venus de la Côte Est. Il fallait désormais le ménager: en 1808, la traite avait été interdite.
La ville fut la capitale de l’État de Louisiane jusqu’en 1849, puis de 1865 à 1880. À cette date, Bâton-Rouge prit le relais. Son port eut un rôle majeur dans la traite des esclaves, alors qu'elle avait la plus grande communauté d'origine servile.
L'histoire de Delphine LaLaurie est probablement le plus connu des contes macabres du quartier français (Vieux Carré). Madame LaLaurie, mondaine respectée, accueillait nombre de grands événements dans son opulent domicile, 1140 rue Royale. Son train de vie somptueux était servi par un grand nombre d'esclaves. Cependant, le mauvais traitement des esclaves étant illégal, la société commença à éviter LaLaurie après qu'un voisin eut surpris cette femme élégante en train de chasser une fille d'esclave avec un fouet. La fille sauta du toit dans un effort désespéré pour fuir LaLaurie et se tua. Le voisin avertit les autorités. Ce fut la fin de la carrière sociale de LaLaurie, rejetée par la bonne société.
Lors de la guerre de Sécession, la Nouvelle-Orléans fut prise par l’Union (les Nordistes) sans combat fin avril 1862. En leur qualité de garde urbaine, les milices des citoyens européens et principalement français empêchent la destruction de la ville voulu par des émeutiers .
Il reste un cachet historique avec la richesse du XIXe siècle au-delà du Vieux Carré ou carré français. La ville accueillit l’Exposition universelle dite du centenaire du coton.
La ville gagna une réputation de débauche et de tripot à la fin du XIXe siècle et début du XXe notamment avec le quartier interlope de Storyville.
Une grande partie de la ville est située sous le niveau de la mer. D'autre part, elle est bordée par le fleuve Mississippi et le lac Pontchartrain. Enfin, la cité est confortée et entourée de digues. Jusqu’au début du XXe siècle, les constructions étaient largement limitées à la partie légèrement surélevée sur les digues naturelles et les bayous car le reste de la région était constitué de marécages soumis à de fréquentes crues. Ce qui donna à la ville, au XIXe siècle, la forme d’un croissant. Dans les années 1910, l’ingénieur A. Baldwin Wood proposa un plan ambitieux de drainage avec des pompes de sa conception qui sont toujours utilisées.
Dans les années 1920, dans un effort de modernisation de l’aspect de la ville, beaucoup de rambardes des balcons de la rue du Canal, la rue commerçante, furent retirées. Dans les années 1960, les streetcars furent remplacées par des autobus. Ces décisions furent ensuite considérées comme des erreurs et désormais la rue est revenue à son aspect initial, ce qui plaît aux touristes en quête de dépaysement.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
- STEDE BONNET -
Un militaire à la retraite devenu pirate..
Major Stede Bonnet (mort en 1718) était un pirate surnommé « le gentleman pirate ».
C'était un militaire à la retraite, un homme respectable qui possédait une plantation à la Barbade. Pour échapper à une femme acariâtre il décide d'entrer en piraterie. Il achète comptant son premier navire, qu'il baptise Revenge, et recrute un équipage de soixante dix hommes.
Il fait ses premiers pillages au large de la Virginie, de New York et de la Caroline du Sud. Puis, prends la direction de la baie du Nueva Torres où il croise Barbe Noire, qui s'empare du Revenge et se proclame capitaine. Bonnet est embarqué de force. Ensuite, Barbe Noire ayant refusé de lui octroyer sa part du butin, Bonnet reprend le Revenge et nomme David Herriot capitaine. Profitant de la récente déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Espagne, Bonnet demande et obtient le pardon royal de la part du gouverneur de Caroline du Nord. Il s'engage alors comme corsaire. Mais Bonnet veut d'abord se venger de Barbe Noire, qu'il poursuit sans succès jusqu'à Ocracoke. En Virginie, puis dans la baie de Delaware, il retombe en piraterie. Soucieux de ne pas entacher son nom pour ne pas perdre son pardon, il se fait appeler « Capitaine Thomas » et rebaptise son sloop Royal James.
Fin 1718, alors qu'il répare son navire sur la Cape Fear River, la nouvelle de son arrivée atteint Charleston. Le colonel anglais William Rhett, de Caroline du Sud, arme deux sloops et part à sa recherche. Une terrible bataille les y oppose. Bonnet et son équipage, après cinq heures de résistance, se rendent et sont emprisonnés à Charleston. Rattrapés après une tentative d'évasion, Bonnet et vingt neuf de ses membres d'équipage sont pendus dans le port de Charleston en 1718.
Sources:
wikipedia.org
Un militaire à la retraite devenu pirate..
Major Stede Bonnet (mort en 1718) était un pirate surnommé « le gentleman pirate ».
C'était un militaire à la retraite, un homme respectable qui possédait une plantation à la Barbade. Pour échapper à une femme acariâtre il décide d'entrer en piraterie. Il achète comptant son premier navire, qu'il baptise Revenge, et recrute un équipage de soixante dix hommes.
Il fait ses premiers pillages au large de la Virginie, de New York et de la Caroline du Sud. Puis, prends la direction de la baie du Nueva Torres où il croise Barbe Noire, qui s'empare du Revenge et se proclame capitaine. Bonnet est embarqué de force. Ensuite, Barbe Noire ayant refusé de lui octroyer sa part du butin, Bonnet reprend le Revenge et nomme David Herriot capitaine. Profitant de la récente déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Espagne, Bonnet demande et obtient le pardon royal de la part du gouverneur de Caroline du Nord. Il s'engage alors comme corsaire. Mais Bonnet veut d'abord se venger de Barbe Noire, qu'il poursuit sans succès jusqu'à Ocracoke. En Virginie, puis dans la baie de Delaware, il retombe en piraterie. Soucieux de ne pas entacher son nom pour ne pas perdre son pardon, il se fait appeler « Capitaine Thomas » et rebaptise son sloop Royal James.
Fin 1718, alors qu'il répare son navire sur la Cape Fear River, la nouvelle de son arrivée atteint Charleston. Le colonel anglais William Rhett, de Caroline du Sud, arme deux sloops et part à sa recherche. Une terrible bataille les y oppose. Bonnet et son équipage, après cinq heures de résistance, se rendent et sont emprisonnés à Charleston. Rattrapés après une tentative d'évasion, Bonnet et vingt neuf de ses membres d'équipage sont pendus dans le port de Charleston en 1718.
Sources:
wikipedia.org
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- bounti
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
bonjour st luc et à vous tous!
visite hier de rennes
visite hier de rennes
1485 : Lors de la guerre folle, le duc François II allié avec d'autres grands féodaux dans la révolte contre le roi de France, établit un parlement souverain, c'est-à-dire ne permettant plus le recours en appel au Parlement de Paris, à Vannes siégeant à l'automne. Il est mué en « Grands Jours » par Charles VIII ; après 1532, les appels sont toujours jugés par le parlement de Paris ce qui contribua à retarder le rétablissement d'une cour souveraine dans la province.
Voir aussi l'Édit d’Union de la Bretagne à la France dans Wikisource.1532 : Acte d'Union qui rattacha la Bretagne à la France
Mars 1554 : Création du parlement de Bretagne par l’édit de Fontainebleau, siégeant alternativement à Rennes (août-octobre) et à Nantes (février-avril).
2 août 1554 : Première séance à Rennes suivie de la deuxième à Nantes le 4 février 1555
Juin 1557 : Fixation à Nantes des deux séances : chaque séance partagée entre la grand-chambre et la chambre des enquêtes. Soixante juges.
1561 : Fixation à Rennes des deux séances (couvent des Cordeliers)
Décembre 1575 : Création de la chambre criminelle, la Tournelle
Septembre 1580 : Création de la chambre des requêtes, rendant des sentences elles-mêmes sujettes à appel devant le parlement
1591 : Début des prolongations des séances, sans augmentation des gages
20 mars 1598 : Amnistie des parlementaires ligueurs de la Cour établie à Nantes en 1589 par le Philippe-Emmanuel de Lorraine, Duc de Mercoeur
1599-1600 : Interdiction des magistrats de la séance d'août
Juillet 1600 : Les séances deviennent semestrielles : février à juillet et août à janvier.
1631 : Conflit avec Richelieu suite à la restauration du droit d'ancrage.
22 janvier 1668 : Création de la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne
18 septembre 1675 : Louis XIV transfère la cour à Vannes pour punir Rennes d'avoir participé à la révolte du papier timbré
1er février 1690 : Première séance suite au retour de la cour à Rennes
Février 1704 : Création d'une chambre d'appel des affaires concernant les eaux et forêts ; chambre réunie peu de temps après au corps des officiers
L’incendie de Rennes de 1720 épargne le bâtiment grâce au premier président du Parlement de Bretagne, Pierre de Brilhac qui a fait remplir les plombs entourant le bâtiment d'eau[2].
Mars 1724 : Une seule séance annuelle du 12 novembre au 24 août et création d'une chambre des vacations pour certaines affaires durant les vacances ; une deuxième chambre des enquêtes est créée ainsi que pour une courte durée une deuxième chambre des requêtes
15 juillet 1769 : Rétablissement du parlement dans son intégrité après l'affaire du Duc d'Aiguillon (1766)
Septembre 1771 : Suppression du parlement en conséquence du coup de majesté suggéré à Louis XV par le chancelier de Maupeou
Décembre 1774 : Rappel du parlement suite à l'avènement de Louis XVI
1788 : Très forte opposition du parlement aux édits fixant la création de « grands bailliages ». Le parlement refuse de nommer des députés aux États généraux.
1789 : Dernière séance.
3 février 1790 : Fin de l'existence légale. Cependant l'annulation, du seul fait de l'Assemblée nationale, n'a jamais été entérinée par les parlementaires bretons, qui l'ont déclaré, le même jour « de nullité absolue et à perpétuité » (Thèse Toublanc)
En 1804, le Parlement abrite la cour d'appel de Rennes.
5 février 1994, incendie suite à une manifestation.
En 1999, après 5 ans de travaux suite à un incendie, la cour d'appel peut reprendre son activité dans le Parlement
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci Bounti de participer Bien ton sujet
Bonne journée
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine