Les cours d'éducation sexuelle devraient être systématiques?

[Mark]

Que ce soit en Belgique ou au Québec, la question mérite réflexion.

Les cours d’éducation à la vie affective et sexuelle devraient être systématiques dans les écoles

BRUXELLES Malgré les campagnes, les jeunes restent désinformés sur le sida et ses modes de transmission et les connaissances concernant la maladie s’effritent chaque année un peu plus.

Ainsi, Thierry Martin entend certains jeunes dire que le sida s’attrape par une simple piqûre de moustique. “1 jeune sur 4 pense que le sida peut s’attraper en se faisant piquer par un moustique ! Une enquête européenne indique que 47 % des Belges ne savent pas que l’on n’attrape pas le VIH en buvant dans le même verre qu’une personne séropositive ! Les préjugés et la discrimination sont aussi encore bien présents.”

Il poursuit : “Beaucoup de jeunes ne se sentent, par exemple, pas concernés car ils estiment qu’il s’agit d’une maladie d’homo, de toxico ou de personnes aux mœurs légères. En Belgique, 69 % de personnes ont une opinion discriminatoire à l’égard des personnes atteintes. Ces opinions discriminatoires sont soit directes (refus de travailler avec une personne séropositive), soit indirectes (estimer qu’il est normal de licencier une personne pour cause de séropositivité).”

Pour le directeur de la Plate-Forme Prévention Sida, il serait urgent de mettre en place des cours d’éducation à la vie affective et sexuelle, et ce, dans toutes les écoles, tous réseaux confondus.

“C’est essentiel. S’il existe quelques programmes d’éducation sexuelle dans certaines écoles, ce n’est pas encore systématique et on voit de grosses différences entre les réseaux.” Un défi encore sous-estimé par nos politiques.

C. Bo

© La Dernière Heure 2010

Source: http://www.dhnet.be/infos/sexe-et-belge ... rdial.html

[saintluc]

Très vrai ce que tu dis Mark.
Combien n'ai je donné de leçons aux jeunes mousses avant les escales pffffffff
à mon époque on ne parlait pas du sida, mais d'autres maladies. La plus courante était vulgairement appelée la "chaude pisse" pas mal de chancres mous, pour les jeunes de mon époque c'etait surtout la peur de la seringue et des millions d'unités dans les fesses. Pour le reste il fallait faire avec les moyens du bord pour déceler très vite une "chaude lance" .
à peine les hommes avaient -ils passé un moment avec une belle de nuit que dès le lendemain c'etait le régime d'un litre de bière le soir après le travail afin de déclencher plus vite la maladie si les précautions n'avaient pas été prises. vallait mieux déclencher la maladie au bout de trois jours plutôt qu'au dessus de 9 jours.
enfin bref, à bord nous donnions des cours de prévention aux jeunes embarqués.

[Phoenix]

Ils les ont retirés au Québec, je crois. J'aimerais retrouver les statistiques qui montraient à quel point le taux d'ITS avait augmenté chez les jeunes en dix ans, c'est plus qu'alarmant ! On devrait également axer les cours non seulement sur le sexe pour le sexe, mais les différentes décisions entourant la pratique sexuelle. Je ne me rappelle pas qu'on m'ait parlé d'abstinence au secondaire. Or, il serait important d'axer quelques discussions sur cela, car des centaines de jeunes suivent la masse, et couchent pour coucher, sous pression de leur chum, ou de leurs amis ; on le sait, on connaît tous des gens pour qui c'est arrivé. Au secondaire, l'abstinent, c'est le geek de service. Au contraire, on devrait parler du choix respectable de ne pas avoir de relations sexuelles tant qu'on n'en a pas réellement envie, pour rendre les jeunes plus confortables avec cette idée, et plus respectueux entre eux. On devrait montrer des photos d'ITS. Les jeunes n'en ont que faire du futur trop éloigné, de se faire dire ''telle maladie risque de causer la stérilité'' a peu d'impact sur eux à cet âge. Ils n'en sont pas encore là, psychologiquement, émotionnellement, et physiologiquement. Il faut trouver d'autres façons de les sensibiliser à ces problèmes ...

[caminde]

Très vrai ce que tu dis Mark.
Combien n'ai je donné de leçons aux jeunes mousses avant les escales pffffffff
à mon époque on ne parlait pas du sida, mais d'autres maladies. La plus courante était vulgairement appelée la "chaude pisse" pas mal de chancres mous, pour les jeunes de mon époque c'etait surtout la peur de la seringue et des millions d'unités dans les fesses. Pour le reste il fallait faire avec les moyens du bord pour déceler très vite une "chaude lance" .
à peine les hommes avaient -ils passé un moment avec une belle de nuit que dès le lendemain c'etait le régime d'un litre de bière le soir après le travail afin de déclencher plus vite la maladie si les précautions n'avaient pas été prises. vallait mieux déclencher la maladie au bout de trois jours plutôt qu'au dessus de 9 jours.
enfin bref, à bord nous donnions des cours de prévention aux jeunes embarqués.

et euh...pardon....bien leur recommander les capotes, histoire de ne pas risquer de laisser enceintes les filles rencontrées???????????????
Vu que la contraception et le droit d'avorter n'existe pas librement dans tous les pays.
Ni les hôpitaux qu'il faudrait pour le faire sans risques pour les filles.

[Petite@Fleur]

et euh...pardon....bien leur recommander les capotes, histoire de ne pas risquer de laisser enceintes les filles rencontrées???????????????
Vu que la contraception et le droit d'avorter n'existe pas librement dans tous les pays.
Ni les hôpitaux qu'il faudrait pour le faire sans risques pour les filles.

C'est bien le problème dans notre société, où on prévoit des remèdes, des rustines, des solutions pour l'après, quand c'est trop tard, et où on n'enseigne que très peu la prévention, quoi qu'on en dise.

Pour moi, cet enseignement, c'est d'abord aux parents qu'il incombe (tout comme l'éducation civique d'ailleurs). Si ensuite il y a des cours sur le sujet, c'est aussi bien, mais j'ai l'impression quelque part que ça entraîne une certaine démission des parents, quoi qu'on en dise. Pourquoi se donner du mal à élever ses gamins quand d'autres s'en chargent ? Trop facile

Faire un enfant, ça devrait être prendre l'engagement d'en faire un homme ou une femme responsable - ou de tout mettre en oeuvre pour ça, en tous cas - pas seulement lui donner la vie

[Phoenix]

Mais il est là le problème, on ne peut pas prendre pour acquis que les parents vont s'en charger (et je trouve, comme toi, que c'est irresponsable). Une de mes amies ignorait ce qui lui arrivait, la journée ou elle a eu ses premières règles. Sa mère ne lui avait jamais rien expliqué ! C'était pas une question de religion ou rien, elle a juste décidé que sa fille allait sans doute en entendre parler de ses amies, ou à l'école.

[saintluc]

Très vrai ce que tu dis Mark.
Combien n'ai je donné de leçons aux jeunes mousses avant les escales pffffffff
à mon époque on ne parlait pas du sida, mais d'autres maladies. La plus courante était vulgairement appelée la "chaude pisse" pas mal de chancres mous, pour les jeunes de mon époque c'etait surtout la peur de la seringue et des millions d'unités dans les fesses. Pour le reste il fallait faire avec les moyens du bord pour déceler très vite une "chaude lance" .
à peine les hommes avaient -ils passé un moment avec une belle de nuit que dès le lendemain c'etait le régime d'un litre de bière le soir après le travail afin de déclencher plus vite la maladie si les précautions n'avaient pas été prises. vallait mieux déclencher la maladie au bout de trois jours plutôt qu'au dessus de 9 jours.
enfin bref, à bord nous donnions des cours de prévention aux jeunes embarqués.

et euh...pardon....bien leur recommander les capotes, histoire de ne pas risquer de laisser enceintes les filles rencontrées???????????????
Vu que la contraception et le droit d'avorter n'existe pas librement dans tous les pays.
Ni les hôpitaux qu'il faudrait pour le faire sans risques pour les filles.

Bin oui, à bord les capotes étaient données

[caminde]

Mais il est là le problème, on ne peut pas prendre pour acquis que les parents vont s'en charger (et je trouve, comme toi, que c'est irresponsable). Une de mes amies ignorait ce qui lui arrivait, la journée ou elle a eu ses premières règles. Sa mère ne lui avait jamais rien expliqué ! C'était pas une question de religion ou rien, elle a juste décidé que sa fille allait sans doute en entendre parler de ses amies, ou à l'école.

Oui, de la part de la mère , c'est irresponsable et c'est se décharger sur les amies (mineures) ou l'école de ce qui lui incombait en partie dans l'éducation de sa fille.
Actuellement, dans les pays occidentaux et informés, c'est peu excusable.

[Phoenix]

Mais il est là le problème, on ne peut pas prendre pour acquis que les parents vont s'en charger (et je trouve, comme toi, que c'est irresponsable). Une de mes amies ignorait ce qui lui arrivait, la journée ou elle a eu ses premières règles. Sa mère ne lui avait jamais rien expliqué ! C'était pas une question de religion ou rien, elle a juste décidé que sa fille allait sans doute en entendre parler de ses amies, ou à l'école.

Oui, de la part de la mère , c'est irresponsable et c'est se décharger sur les amies (mineures) ou l'école de ce qui lui incombait en partie dans l'éducation de sa fille.
Actuellement, dans les pays occidentaux et informés, c'est peu excusable.

Peu excusable certes, mais cela arrive tout de même ! Il faut que le réseau scolaire prenne en charge une partie de cette éducation. Et puis, tous les parents ne sont pas outillés pour cela. Il faut compenser pour l'incompétence (je ne dis pas nécessairement ça de façon péjorative) de certains parents, et tenir les jeunes informés.

[caminde]

Mais il est là le problème, on ne peut pas prendre pour acquis que les parents vont s'en charger (et je trouve, comme toi, que c'est irresponsable). Une de mes amies ignorait ce qui lui arrivait, la journée ou elle a eu ses premières règles. Sa mère ne lui avait jamais rien expliqué ! C'était pas une question de religion ou rien, elle a juste décidé que sa fille allait sans doute en entendre parler de ses amies, ou à l'école.

Oui, de la part de la mère , c'est irresponsable et c'est se décharger sur les amies (mineures) ou l'école de ce qui lui incombait en partie dans l'éducation de sa fille.
Actuellement, dans les pays occidentaux et informés, c'est peu excusable.

Peu excusable certes, mais cela arrive tout de même ! Il faut que le réseau scolaire prenne en charge une partie de cette éducation. Et puis, tous les parents ne sont pas outillés pour cela. Il faut compenser pour l'incompétence (je ne dis pas nécessairement ça de façon péjorative) de certains parents, et tenir les jeunes informés.

Oui, ce serait bien que le réseau scolaire puisse prendre en charge cet aspect intime et sensible de l'éducation.
Et nombre de professionnels en place ont bien conscience que des parents ne sont pas outillés pour cela.
Hélas, je ne sais pas quel est l'état du système scolaire au Canada ou au Québec, mais en France, c'est devenu un état passablement crisique (et le mot est faible) dont le gouvernement se décharge, voire m^me souhaite que ce ne soit plus un service public.
Il est demandé depuis plusieurs années maintenant à l'école d'instruire les têtes blondes ou brunes ou rousses(ce n'est pas péjoratif pour moi), d'en faire dès l'âge ado des professionnels aptes à travailler dès la sortie, calmes, sérieux respopnsables et tout et tout, de faire de la psychologie non stop, et les quelques infirmières et assistantes sociales en place , dont ce pourrait être la charge pour l'éducation sexuelle des garçons et des filles, sont trop peu nombreuses et s'arrachent elles aussi les cheveux.

Je ne parle même pas de la tonne de paperasse et formulaires à remplir quotidiennement demandée aux profs .

De plus, en classe, nombre de sujets semblent être devenus tabous ou causes de débats crisiques entre élèves....et parents...et enseignants...et administration...

Cependant, il en reste beaucoup attachés à l'éducation et à la résolution plus paisible, agréable et responsable des conflits.

PS: en parallèle, l'éducation nationanle embauche de plus en plus facilement des précaires très mal ou peu formés.
Ben oui, la haine et la critique facile des fonctionnaires, des intellos, l'opposition public/ privé, la demande de moins d'impôts+ charges sociales, ont beaucoup joué dans les options politiques.
Le libéralisme économique et le commercial veulent gagner à tout prix, ils gagnent.
A tout prix!
Mais bien sûr, je ne nie pas du tout qu'il faille des commerçants.

[joecool]

Ptits videos a passer en douce sur l'ordi de vos kids :-)

http://www.youtube.com/watch?v=ycCHfmzDxHU
et
http://www.youtube.com/watch?v=_afikvCyo9E

Biensur cest frette comme présentation, mais pour tout le reste des explications ont garde l'oreille attentive et la réponse franche.

[InspecteurSpecteur]

Ptits videos a passer en douce sur l'ordi de vos kids :-)

http://www.youtube.com/watch?v=ycCHfmzDxHU
et
http://www.youtube.com/watch?v=_afikvCyo9E

Biensur cest frette comme présentation, mais pour tout le reste des explications ont garde l'oreille attentive et la réponse franche.

Ce sont des vidéos historiques. Très bien conçu pour 1966 avec graphique 3D. Je suis un peu surpris que la vidéo va aussi loin dans ses explications. Ce devait être une révolution pour l'époque, en comparaison avec les années '40.

Il doit être diffusé pour son caractère historique seulement, les enfants d'aujourd'hui disposent de meilleures productions avec Internet.

[xoxtamxox]

Attention, par contre; même si l'éducation sexuelle des enfants incombe d'abord et avant tout à leurs parents, les cours sont nécessaires, car l'enseignement y est plus "technique." À l'école, avant qu'on ait la bêtise de retirer ces cours, on y apprenait les détails des différentes maladies, le processus d'un acouchement, les conséquences possibles d'un avortement.

Maintenant, tout ce qu'on fait, c'est donner la pilule aux filles, mais bon, je vais éviter ce changement de sujet.

Je me rappelle, quand mon père avait voulu m'expliquer l'existence d'homosexuels...il l'avait fait en dessinant une cage à lapins, qui se emplissait, remplissait, remplissait...Les lapins, inconsciemment, changeaient d'orientation pour éviter toute reproduction, puisqu'il n'y avait plus de place.

[administration]

Chut!...chut chut!!!!!!!pitiié...ne parles pas de cela!