Dis Grumpy, tu sais que ma science infuse, alors dis moi qui sont Talle et Rand?
Je pense que ce sont deux petits brigands...
L'un boite du pied à la droite de sa gauche,
L'autre juste du pied gauche.
Oui oui, bin ça bon Dieu, je sais?
Nos ancetres n'avaient qu'un trou pour laisser passer la fumée.
l'histoire de France je la connais, pourtant j'sors pas de science po.
Les ostrogoths, les visigoths et les saligoths.
Pas besoin de me faire un roman photos
ça marche bien dans mon cerveau.
Quand la mer monte, elle ne descend pas?
Quand elle descend, elle monte pas?
Tout est vraiment simple dans la vie, alors pourquoi se la compliquer?
Je me souviens, il n'y a pas si longtemps;
Les fans de Dylan, dans ses poubelles fouillaient.
Cherchaient les couches, avec la merde dedans.
Ils voulaient simplement savoir ce que le bébé
De la grande star avait mangé.
Et ils collectionnaient en fouillant dans les poubelles.
En rentrant chez eux: "Tiens j'ai encore retrouvé de la merde ma belle."
Pitaing, je me sens une âme de poête.
Ou une âme de poet pouet?
Tout va dépendre , qui me lira?
Comme pour l'Italie: "Ah ça lira, ah sa lira..."
J'suis content d'mon poème.
Bon je sais que 98% vont l'aimer
Les deux pour cent, comme pour les sondages, faut pas en parler.
C'est normal, c'est pas possible de mettre cent pour cent
On dirait ensuite que le sondage est truqué.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
On aime ce que tu nous écrit
Tous les matins , on apprécie
Ton talent, ta simplicité, ta modestie
Ta gentillesse et toute ta rêverie
On voyage avec toi sur les mers
On découvre un homme du Nord
Et le soleil qu'il n'y a pas dehors
(certains n'ont pas cette intélligence d'esprit
beaucoup ont le cerveau de travers )
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
Les ajoncs éclatants, parures de granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer commence sans fin là où la terre finit.
A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond de l'abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur le ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
José María DE HEREDIA
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Moi je déplace un jour blanc
Lui, il déplace un jour noir
Moi j’avance d’un rêve,
Lui, il me le prend à la guerre,
Lui, il attaque mes poumons,
Moi, je pense une année dans l’hôpital,
Je fais une combinaison brillante
Et je lui gagne un jour noir.
Il déplace un malheur
Et me menace du cancer
(qui va pour le moment en forme de croix),
Mais je mets devant lui un livre
Et l’oblige à se retirer.
Je lui gagne quelques pièces de plus,
Mais, voila, une moitie de ma vie
Est mise en marge.
- Je te fais échecs et tu perdras l’optimisme,
Qu’il me dit.
Derrière moi, ma femme, mes enfants,
Le soleil, la lune et les autres comparses
Tremblent pour chaque pièce que j’avance.
Moi, j’allume une cigarette
Et continue la partie.
M.SORESCU
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Ils sont des mots autorisés
Ils sont des mots interdits
Ils sont des maux autorisés
Ils sont des maux
Interdits de parole
Moqués
Déniés
Et celles
Qui vont avec.
La littérature aujourd'hui,
Reste plus masculine encore
Que féminine.
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
La croissance est l'un des besoin les plus urgents.L'arbre perce la terre,la larve se transforme en papillon,l'enfant devient adolecent.On se doit de grandir et de repondre a ses besoins changeants si l'on veut se sentir pleinement vivant.Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croitre et de prendre des risques pour vivre en fonction de leur valeurs.Et meme si rire, c'est risquer d'etre ridicule.Pleurer, c'est risquer d'etre sentimental.Tendre la main vers l'autre, c'est risquer l'engagement.Exprimer ses sentiments,c'est risquer de reveler sa propre nature.Exposer ses reves et ses ideaux aux autres,c'est risquer de les perdre.Aimer, c'est risquer ne pas etre aime en retour.Vivre, c'est risquer la mort.Esperer,c'est risquer la deception.On doit risquer, car le plus grand danger est de ne pas prendre des risques.La personne qui ne risque rien,ne fait rien, n'est rien.Elle evite peut-etre la souffrance et le chagrin,mais elle ne peut rien apprendre, rien sentir,elle ne peut ni vivre, ni croitre.Enchainee par ses propre certitudes,elle en est esclave et elle perd sa liberte.Seule une personne qui prend des risques est libre.-Rudyard Kipling
Je crois en l'homme, cette ordure,
je crois en l'homme, ce fumier,
ce sable mouvant, cette eau morte ;
je crois en l'homme, ce tordu,
cette vessie de vanité ;
je crois en l'homme, cette pommade,
ce grelot, cette plume au vent,
ce boutefeu, ce fouille-merde ;
je crois en l'homme, ce lèche-sang.
Malgré tout ce qu'il a pu faire
de mortel et d'irréparable,
je crois en lui,
pour la sûreté de sa main,
pour son goût de la liberté,
pour le jeu de sa fantaisie,
pour son vertige devant l'étoile,
je crois en lui
pour le sel de son amitié,
pour l'eau de ses yeux, pour son rire,
pour son élan et ses faiblesses.
Je crois à tout jamais en lui
pour une main qui s'est tendue.
Pour un regard qui s'est offert.
Et puis surtout et avant tout
pour le simple accueil d'un berger.
L.Jacques
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Désolée, ma porte est refermée,
Je fais silence pour me consoler,
Mon jardin secret est piétiné,
J’y vois mes fleurs tristement penchées.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.
Bien souvent, je vous expliquai
Comme j’aime les parfums discrets,
L’amitié de quelques mots tracés
Au dos d’une image que je gardais.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.
Loin de moi l’art du grand secret,
Ou de la solitude obstinée,
Je partage des moments très doux,
Mais j’évite ceux où l’on dit tout.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.
Et comment, comment vous faire entendre
Qu’au jardin de mes souvenirs,
Mes amis ne sont pas à cueillir ?
Mes pas sont les seuls à y conduire.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée…
Anne Vanderlove
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité,
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité?
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs!
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs!...
Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le cœur se noie!
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines;
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut -on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?
Baudelaire
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Il suffit d'un mot ou d'un regard
L'amour se donne, se prend , se vole
S'offre, se sème, se cultive
Celui qui le néglige, ne sait pas
Qu'il tourne le dos à la lumière
A la chaleur, au ciel et à la terre
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur